Guide des Techniques de Commercialisation des Céréales

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1 Guide des Techniques de Commercialisation des Céréales INTRODUCTION Adapté du document A Guide to Maize Marketing for Extension Officers préparé par Andrew W. Shepherd Service de la commercialisation et des financements ruraux Division des systèmes de soutien àl agriculture de la FAO par le Projet d Appui au Système Décentralisé du Marché Agricole (PASIDMA) de l Assemblée Permanente des Chambres d Agriculture du Mali (APCAM) et Michigan State University (MSU) en collaboration avec l Observatoire du Marché Agricole du Mali (OMA) avec l appui financier de l USAID/Mali dans le cadre de l Accord de Coopération no. 2 entre USAID et MSU sur la Sécurité Alimentaire Les personnes suivantes ont contribué à l adaptation, la traduction et la mise en page de ce document: Sarmoye Hamadoun, Niama Nango Dembélé, Abdramane Traoré, James Tefft, Kadidia Konaré, Margaret Weaver, John Staatz et Yacouba Sidibé. Les opinions contenues dans le présent module ne reflètent pas nécessairement les positions officielles de la FAO ni de l USAID. Bamako 2000

2 INTRODUCTION Ces modules ont été conçu pour assister les encadreurs agricoles dans leur travail avec les agriculteurs. Partout dans les pays d Afrique de l Ouest et ailleurs en Afrique, des changements sont faits aux dispositifs de commercialisation pour les cultures vivrières, plus précisément les céréales. Les offices céréaliers et, dans certains cas, les coopératives sont abolies ou, leurs fonctions d approvisionnement en céréales et de gestion ont été radicalement réduites. Les commerçants privés sont actuellement appelés à acheter les céréales avec les agriculteurs, les transporter dans les villes et les vendre aux transformateurs et consommateurs. Dans la plupart des pays, les moulins et les industries de transformation agricoles ont été vendus au secteur privé. Les changements du système de commercialisation signifient que les encadreurs de terrain auront à développer de nouvelles aptitudes. Par le passé, ils n étaient pas réellement concernés par la commercialisation des cultures vivrières. Les offices céréaliers ou les coopératives recevaient les céréales des producteurs dans les magasins ou autres points de vente et, tôt ou tard, les agriculteurs étaient payés. Dans quelques cas, l octroi de crédit était lié à l obligation de commercialiser les céréales aux offices céréaliers, de sorte que les offices céréaliers déduisaient les remboursements de crédit du produit de la vente des céréales des agriculteurs et reversait les montants aux banques. Les encadreurs agricoles pouvaient être appelés à conseiller les offices céréaliers sur le degré de solvabilité des agriculteurs, mais ils avaient rarement à s inquiéter sur comment aider les producteurs à commercialiser leurs céréales, puisqu il n y avait qu un seul réseau de commercialisation disponible. Comme résultat des changements récents, les agriculteurs ne pourront pas du tout compter sur la découverte d un acheteur potentiel au niveau des entrepôts des offices céréaliers ou des coopératives. Ils devront maintenant chercher des acheteurs d où le besoin d une connaissance des mécanismes de fonctionnement du marché et des conditions actuelles des marchés. Quand les céréales sont en surplus, les agriculteurs ne peuvent même pas être sûrs de trouver d acheteurs. Sous les anciens systèmes, les offices céréaliers achetaient les céréales aussitôt après les récoltes. Sous le nouveau système, les commerçants achèteront seulement pour satisfaire les besoins immédiats de leurs ventes. Ceci veut dire que les agriculteurs devront stocker les céréales qu ils ont planifiées pour des ventes ultérieures plus longtemps qu avant. Sous l ancien système, il y avait souvent juste un prix d achat qui s appliquait dans tout le pays pendant toute l année. Sous le nouveau système, les prix varient en fonction de la localité et de la saison. Au même endroit, les prix offerts par différents commerçants peuvent sensiblement varier. Dans la plupart des pays il y avait tant de problèmes avec la commercialisation au niveau des offices et coopératives que les changements récents intervenus dans les systèmes de commercialisation sont probablement justifiés. Mais le changement peut être pénible et ces changements sont plus pénibles pour les agriculteurs. Il est, par conséquent, nécessaire pour les encadreurs agricoles d assister les cultivateurs en les conseillant sur les types de cultures à produire, comment et où vendre leurs céréales. Ils auront besoin de répondre aux questions des agriculteurs sur les prix, s il faut stocker les céréales ou les vendre immédiatement après les récoltes et où et comment acheter les intrants tels que l engrais et les semences. Ces modules fournissent aux encadreurs l information de base sur le fonctionnement de ce nouveau, ou comme souvent appelé, système de commercialisation libéralisé et sur le stockage des céréales. Il peut cependant fournir seulement une information générale de base comme les conditions varient dans chaque pays. Par exemple, les encadreurs agricoles pourront utiliser le guide pour les aider à comprendre comment est-ce que le prix des céréales varient sous un système de marché libre, mais pour des informations spécifiques sur les prix, ils auront besoin de contacter les sources d information nationales. Le guide aiderai les (voir page 5) 2

3 Différentes questions que doivent se poser les encadreurs pour assister les producteurs dans un système de commercialisation libéralisé 2 Comment les producteurs obtiennent-ils les semences et les engrais? Qui sont les fournisseurs d intrants agricoles? Quels sont les prix pratiqués par eux? Offrent-ils des crédits? Pourrait-on organiser des achats groupés et/ou le transport groupé des intrants agricoles? 4 Comment la libéralisation a- t-elle changé les besoins de stockage des producteurs? Les céréales peuvent-elles être immédiatement vendues ou faut-il nécessairement les stocker pendant un certain temps? Quel ordre de priorité faut-il observé pour le stockage des grains entre les variétés améliorées (maïs hybride par exemple) et les variétés traditionnelles? Comment calculer les gains du stockage? 1 Qu est ce que les producteurs doivent-ils semer? Quels sont les facteurs susceptibles d influencer la demande des différentes céréales pour la campagne à venir? (il s agit ici d une prévision d évènements susceptibles d influer sur la demande de telle ou telle céréale sur le plan local ou national). Quelles sont les opportunités de vente qui se présentent pour les céréales que le paysan veut cultiver? Comment calculer la demande du marché? Comment calculer les coûts de commercialisation? Comment calculer les coûts de production? Quelles sont les méthodes appropriées de stockage ou de traitement des stocks des céréales concernées? 3 Comment les producteurs financent-ils leurs achats d intrants agricoles? Les producteurs ont-ils de la liquidité pour leurs achats d intrants? Pourrait-on promouvoir des épargnes à leur niveau? Quelles sont les opportunités de crédit sur place? (banques locales de crédit agricole, banques commerciales, organes mutualistes de crédit, commerçants privés etc.) Quelles sont les conditions de crédit pratiquées par les différents opérateurs? 5 Quelles sont les techniques les mieux adaptées pour le séchage et le stockage? Quelles sont les exigences de séchage et de stockage de la céréale concernée? Où peut-on obtenir l information relative aux techniques de séchage et de stockage? Quels sont les coûts des techniques envisagées? 3

4 7 6 Comment les producteurs comprennent-ils les nouvelles exigences de la commercialisation? Comment aider les producteurs à comprendre que : ils auront désormais des affaires avec plusiers acheteurs au lieu d un seul acheteur officiel habituel? il n y a plus un prix officiel fixé pour leurs produits? ils devront être plus actifs pour trouver des acheteurs à un prix avantageux? les coûts de commercialisation peuvent représenter une grande part du prix? Comment calculer les coûts de commercialisation? Comment peut-on aider les producteurs à vendre les céréales? Les producteurs devront-ils vendre euxmêmes les céréales sur les marchés ou devront-ils les céder aux commerçants? Les producteurs pourront-ils s organiser en groupes informels pour : regrouper en un point convenu une quantité de céréales susceptible d intéresser un commerçant? louer un véhicule pour transporter les céréales sur le marché de la ville (ou aux unités de transformation)? 8 9 Qui est-ce qui achète actuellement les céréales? Quels sont les prix d achat? Les acheteurs voudront-ils venir au champ et quelle quantité minimum de céréales exigeront-ils pour faire ce déplacement? Leurs prix d achat comportent-ils le coût des sacs? Paieront-ils les produits au comptant? Si non quels peuvent être les délais de paiement? Comment les producteurs vendent-ils les céréales et quand font-ils la mise en vente? Devront-ils stocker et attendre que les prix montent? Les informations sur le marché sont-elles disponibles? Les possibilités de stockage sontelles disponibles? Comment calculer la rentabilité du stockage? LES OBJECTIFS A ACHEVER : Aider les agriculteurs à comprendre le nouveau système... S assurer qu ils connaissent d autres cultures... S assurer que les agriculteurs pourront obtenir et acheter les intrants nécessaires... Aider les agriculteurs à vendre leurs céréales ou autres cultures... Réduire leurs pertes de stockage... Obtenir le maximum possible de revenus pour les agriculteurs... 4

5 agents de l encadrement à savoir si les agriculteurs devront investir dans de nouveaux types de magasins, mais l information spécifique sur les techniques de stockage les plus appropriées pour une zone particulière devrait être obtenue auprès des institutions specialisées des secteurs privé et Public. Adapté du document A Guide to Maize Marketing for Extension Officers préparé par Andrew W. Shepherd Service de la commercialisation et des financements ruraux Division des systèmes de soutien à l agriculture de la FAO par le Projet d Appui au Système d Information Décentralisé du Marché Agricole (PASIDMA) de l Assemblée Permanente des Chanbres d Agriculture du Mali (APCAM) et Michigan State University (MSU) en collaboration avec l Observatoire du Marché Agricole du Mali (OMA) 5

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