Global Entrepreneurship Monitor

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1 Global Entrepreneurship Monitor Rapport 2007 sur l entrepreneuriat en Suisse et dans le monde Thierry Volery, Heiko Bergmann, Marc Gruber, Georges Haour und Benoît Leleux L A U S A N N E - S W I T Z E R L A N D

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3 Remerciements Les auteurs tiennent à remercier vivement les 36 experts qui leur ont aimablement accordé un entretien ainsi que les adultes qui ont répondu à l enquête menée par DemoScope dans le cadre de cette étude. Ce rapport n aurait aussi pas pu voir le jour sans le précieux soutien financier de l Agence pour la Promotion de l Innovation (CTI), du Secrétariat d Etat à l économie (SECO), du Collège du Management de la Technologie de l EPFL et de l IMD. Les auteurs remercient également l équipe de coordination du projet GEM à la London Business School, et en particulier Mark Quill, Chris Aylett et Marcia Cole de Babson College pour leur précieuse aide. Le présent rapport reprend en partie les résultats du rapport de synthèse GEM 2007 : Bosma, N., Jones, K, Autio, E. and Levie, J. (2008), Global Entrepreneurship Monitor 2007 Executive Report, disponible en ligne sous http :// Réalisé avec le soutien de :

4 Les auteurs du rapport GEM Heiko Bergmann Heiko Bergmann est chef de projet auprès de l Institut Suisse pour les PME et l Entrepreneuriat à l Université de St. Gall (KMU-HSG) depuis Auparavant, il était collaborateur scientifique à l Université de Cologne où il a par ailleurs obtenu son doctorat. Ses intérêts de recherche portent sur l entrepreneuriat, le développement régional et les PME. Il participe au projet GEM depuis 2001 et il est par ailleurs chargé de cours à l Université de St. Gall. Georges Haour Georges Haour est professeur à l IMD, où il enseigne le management de l innovation et dirige des programmes de formation pour cadres d entreprises. Il travaille également comme conseiller et investisseur chez Sagentia (anciennement Generics), à Cambridge, GB, dans les domaines du management de l innovation et des start-ups technologiques. Il est né à Lyon et a fait des études de chimie à l Ecole Nationale Supérieure de Paris et à l Université de Toronto, où il obtint son doctorat. Auteur de plus de 90 articles, son dernier livre s intitule «Resolving the Innovation Paradox - Enhancing Growth in Technology Companies» (Palgrave, London, 2005 ; Marc Gruber Marc Gruber est professeur en entrepreneuriat et en commercialisation de la technologie à l Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Il a obtenu son doctorat à l Université de St. Gall et son habilitation à l Université Ludwig- Maxmilian de Münich, où il a par ailleurs créé et dirigé le Centre d Entrepreneuriat. Le Dr Gruber fut récemment professeur visitant à la Wharton School à l Université de Pennsylvanie à Philadelphie (USA). Il est l auteur de plusieurs articles dans des revues scientifiques de renom comme Management Science, Organization Science, Journal of Business Venturing et Entrepreneurship Theory & Practice. Benoît Leleux Benoît Leleux est le titulaire de la Chaire Stephan Schmidheiny d Entrepreneuriat et de Finance auprès de l International Institute for Management Development (IMD) de Lausanne, où il est également directeur du programme MBA et de la Recherche & Dévelopement. Il était précédemment Professeur Visitant d Entrepreneuriat à l INSEAD et co-directeur du centre 3i VentureLab et Professeur Associé en Finance et Entrepreneuriat auprès de Babson College (USA) de 1994 to Ses derniers livres s intitulent «Nurturing Science-Based Startups» (Springer, 2008) et «From Microfinance to Small Business Finance» (Palgrave Macmillan, 2007). Benoît Leleux est titulaire d un Ph.D. de l INSEAD (France), d un MBA de Virginia Tech (USA), et d un diplôme d ingénieur agronome de l UCL (Belgique). Thierry Volery Thierry Volery est professeur en management et en entrepreneuriat à l Université de St Gall (HSG). Il est aussi Directeur de l Institut Suisse pour les PME et l Entrepreneuriat (KMU-HSG). Après des études en sciences économiques et sociales à l Université de Fribourg, il a occupé divers postes dans l enseignement et la recherche en Suisse, en Australie et en France. Il est par ailleurs le coordinateur du team GEM en Suisse. Il est l auteur de «Entrepreneurship : Modelle, Umsetzung, Perspektiven» (avec Urs Füglistaller et Christoph Müller) paru en 2008 chez Gabler Verlag. 2

5 Table des matières Remerciements 1 Les auteurs du rapport GEM 2 Résumé 4 Le projet GEM 4 Comparaison internationale de l activité entrepreneuriale 4 Caractéristiques des entrepreneurs et de leur environnement social 5 Conditions cadres pour entreprendre 5 Les institutions et programmes pour la promotion de l entrepreneuriat en Suisse 5 Le projet Global Entrepreneurship Monitor 6 Le projet GEM 6 Les différentes dimensions de l entrepreneuriat 6 L importance de l entrepreneuriat dans l économie 8 Qu est-ce qui distingue le projet GEM des autres statistiques sur la création d entreprise? 9 Activité entrepreneuriale : résultats de la Suisse et comparaison au niveau international 10 Les entrepreneurs émergents et nouveaux 10 L évolution au cours des dernières années 11 Les aspirations de croissance des entrepreneurs 12 Les caractéristiques des entrepreneurs 13 Les motivations pour entreprendre 13 Age et sexe des entrepreneurs 14 Les perceptions de la création d entreprise dans la population 15 Les conditions cadres pour entreprendre 17 Accès au financement 18 Législation et fiscalité 18 Programmes de soutien en entrepreneuriat 19 Création d entreprises par les femmes 20 Les institutions et programmes pour la promotion de l entrepreneuriat en Suisse 21 Quelles institutions et programmes sont connus? 22 Quelles institutions et programmes sont utilisés? 23 Quelle est l appréciation de l utilité des services fournis? 24 Conclusion 25 Annexes 26 Le modèle GEM 26 Liste des experts interrogés 27 Copyright 2008 T. Volery, H. Bergmann, M. Gruber, G. Haour und B. Leleux Design graphique: 3

6 Résumé Le projet GEM GEM est un projet de recherche unique en son genre qui mesure annuellement l activité entrepreneuriale dans un grand nombre de pays. Ce projet se propose également d étudier de façon systématique les liens entre l entrepreneuriat et la croissance économique. Quarante deux pays ont participé à la neuvième édition de GEM en La Suisse participe pour la quatrième fois à cette enquête grâce à une collaboration entre l Institut Suisse pour les PME et l Entrepreneuriat de l Université de St. Gall (KMU-HSG), l IMD et l EPF de Lausanne. Pour ce projet, les données sont collectées à partir de trois sources principales : (1) une enquête auprès d un échantillon représentatif de la population du pays, (2) des entretiens avec des experts en entrepreneuriat, et (3) des données standardisées produites par des organisations internationales. Pour la Suisse, l enquête se base sur un échantillon représentatif de adultes, ainsi qu une série d entretiens approfondis auprès de 36 experts. Le centre d intérêt de l étude GEM porte sur l entrepreneur. Il s agit là d une distinction essentielle avec les autres statistiques sur la création d entreprises qui se focalisent sur l entreprise comme entité juridique. Une méthode scientifique et standardisée dans un grand nombre de pays, un échantillon représentatif de la population, et une analyse rapide des données collectées constituent les principaux points forts du projet GEM. Comparaison internationale de l activité entrepreneuriale En Suisse 6,3 % de la population adulte était des entrepreneurs émergents ou nouveaux en Ce taux d activité entrepreneuriale (TAE) se situe dans la moyenne des pays industrialisés, derrière l Islande, Hong Kong et les Etats-Unis, mais devant les pays voisins comme l Autriche, la France et l Italie. Le TAE de la Suisse est par ailleurs en progression par rapport à 2005 (6,1 %), mais cette progression n est pas statistiquement significative. La plupart des entrepreneurs créent pour capitaliser sur de bonnes opportunités d affaires, plutôt que par nécessité. Lorsque les entrepreneurs poursuivant une opportunité de leur plein gré sont interrogés sur leur principale motivation, plus de 70 % disent monter leur entreprise pour avoir plus d indépendance et de liberté, plutôt que pour augmenter leur revenu. L entrepreneuriat est donc lié au besoin de se réaliser, de devenir tout ce qu on est capable d être, plutôt qu à des motivations purement pécuniaires. Très peu d entrepreneurs ont l ambition de développer des «gazelles» des entreprises à forte croissance qui visent à devenir leader dans une niche au niveau international. Aux Etats-Unis, 1,5 % de la population active ayant créé une entreprise déclare vouloir embaucher plus de 20 nouveaux employés au cours des 5 prochaines années. En Suisse, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Norvège ou au Danemark, cette proportion varie entre 0,5 % et 0,8 % 4

7 Caractéristiques des entrepreneurs et de leur environnement social La grande majorité (76 %) des entrepreneurs helvétiques ont déclaré avoir créé une entreprise pour poursuivre une opportunité, tandis qu une faible minorité (14 %) d entre eux se lançaient par nécessité, pour créer leur propre emploi. Quelque 40 % des entreprises fondées en Suisse le sont par des femmes, ce qui est un taux supérieur à la moyenne internationale. Quant à l âge des entrepreneurs suisses, il est de 39 ans en moyenne. L environnement social est plutôt propice à la création d entreprises en Suisse. En moyenne, 35 % des adultes connaissent personnellement quelqu un qui a créé son entreprise au cours des deux dernières années ; 41 % des personnes interrogées pensent avoir les capacités nécessaires pour créer une nouvelle entreprise ; 35 % perçoivent de bonnes opportunités pour créer une entreprise là où ils vivent, et seulement 35 % considèrent la peur de l échec comme un facteur rédhibitoire à la création d une entreprise. Conditions cadres pour entreprendre Dans l ensemble, les conditions cadres sont favorables à l entrepreneuriat en Suisse. Notre pays fait figure de modèle en matière de protection de la propriété intellectuelle, de transfert en recherche et développement (R&D), et d infrastructure. Des points faibles subsistent malgré tout : l enseignement primaire et secondaire encouragent toujours peu l esprit d entreprendre, et l étroit marché interne reste très fragmenté. Alors que le taux de création d entreprises par les femmes en Suisse est relativement élevé, les experts consultés pensent paradoxalement que les conditions pour la création d entreprises par les femmes sont loin d être idéales. Les normes socioculturelles et des prestations sociales inadéquates (rareté des crèches, pas de journée continue dans les écoles publiques) constituent encore des freins à l entrepreneuriat féminin. Parmi les principaux changements au niveau des conditions cadres, on notera l entrée en vigueur au 1 er janvier 2007 de la nouvelle loi fédérale sur les placements collectifs de capitaux (LPCC). Cette loi permet désormais la création de sociétés en commandite de placements collectifs (SCPC) l équivalent suisse du «limited partnership» de droit anglo-saxon. L utilisation et l effet de cette loi demeurent toutefois incertains car le traitement fiscal de la participation privilégiée des gestionnaires aux plus-values réalisées par le fonds («carried interest») n est pas encore réglé. Les institutions et programmes pour la promotion de l entrepreneuriat en Suisse La Suisse se classe au 2 e rang des conditions cadres en ce qui concerne les institutions et programmes gouvernementaux pour la promotion de l entrepreneuriat. Ce classement est flatteur et assez surprenant car la Suisse est rarement citée en exemple pour ses programmes de promotion de l entrepreneuriat. Pour la première fois, ce rapport étudie la notoriété, l utilisation et l appréciation de la qualité de diverses institutions et programmes de promotion de l entrepreneuriat. Les institutions qui ont un fort ancrage régional (les chambres de commerce et d industrie, les antennes cantonales de l Union des arts et métiers, ainsi que les offices de promotions économiques cantonaux) sont les plus connues et les plus utilisées par les entrepreneurs. Toutefois, les services offerts par d autres institutions, tels CTI, Venturelab et Osec, recueillent le plus grand nombre d appréciations positives de la part des entrepreneurs qui ont effectivement recouru à ces institutions. 5

8 Le projet Global Entrepreneurship Monitor Le projet GEM Le «Global Entrepreneurship Monitor» (GEM), ou projet de suivi global de l entrepreneuriat, a vu le jour en Il a pour but de réunir les meilleurs experts mondiaux pour étudier les relations complexes entre l entrepreneuriat et la croissance économique. La Suisse participe cette année pour la quatrième fois à ce projet grâce à une collaboration entre l Institut Suisse pour les PME et l Entrepreneuriat de l Université de St Gall (KMU-HSG), l IMD et l EPF de Lausanne. Quarante deux pays ont participé à l étude GEM en Le projet GEM s attache à fournir des éléments objectifs de réponse aux trois questions suivantes : Le niveau d activité entrepreneuriale varie-t-il entre les pays, et si tel est le cas, dans quelle proportion? Le niveau d activité entrepreneuriale affecte-t-il la croissance économique d un pays? Quels sont les facteurs qui déterminent l orientation entrepreneuriale d un pays? L étude GEM recourt à trois principales sources de données empiriques : (1) une enquête téléphonique auprès d un échantillon représentatif d au moins personnes âgées de 18 à 64 ans dans chacun des 42 pays associés au projet ; (2) des entretiens avec 36 experts en entrepreneuriat dans chaque pays ; et (3) un ensemble de données nationales standardisées produites par des organisations internationales telles l Organisation pour la Coopération et le Développement Économique (OCDE), la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International (FMI), et le Bureau International du Travail (BIT). En Suisse, l enquête téléphonique auprès de adultes a été conduite par l institut de sondage DemoScope en mai et juin Les différentes dimensions de l entrepreneuriat L entrepreneuriat est un processus qui consiste à identifier, évaluer et exploiter des opportunités d affaires. L exploitation d opportunités conduit le plus souvent à la création d une nouvelle entreprise. Il reste toutefois difficile de préciser à partir de quel moment une nouvelle entreprise existe. Pour certains, c est lorsque la raison sociale est inscrite au Registre du commerce ; d autres jugent qu il est suffisant d avoir un plan d affaires et une offre de produits ; pour d autres encore, il faut une première transaction commerciale, comme par exemple une vente. On peut cependant considérer de façon schématique que le processus de création comporte deux phases : une phase d émergence pendant laquelle le concept d entreprise s affine, les ressources sont assemblées et l équipe se forme ; et une phase de démarrage au cours de laquelle la nouvelle entreprise commence à vendre ses produits et services et commence à se faire connaître sur le marché. L entrepreneuriat ne s arrête cependant pas à la création de l entreprise. De nombreuses PME établies et des grandes entreprises continuent de repérer et d exploiter de nouvelles opportunités, ce qui leur permet de se maintenir sur le marché et de croître et prospérer. 6

9 Pour prendre en compte l ensemble du phénomène d entrepreneuriat, l étude GEM intègre les variables suivantes (voir figure 1) : Les entrepreneurs dans des entreprises émergentes. Ce sont les personnes travaillant sur des projets d entreprises en gestation. Diverses actions concrètes sont menées durant cette phase, telle la rédaction d un plan d affaires, le développement d un prototype, le dépôt d un brevet, la recherche de capitaux, ou encore des contacts avec des clients potentiels. Les entrepreneurs dans des entreprises nouvelles. Ce sont les propriétaires dirigeants d entreprises qui ont payé des salaires depuis moins de 3 ½ ans au moment de l enquête. Le taux d activité entrepreneuriale (TAE). Les indicateurs d entrepreneurs émergents et nouveaux représentent deux mesures importantes mais distinctes de l entrepreneuriat. En les additionnant, on obtient le TAE qui constitue un excellent indicateur de l activité entrepreneuriale au sens large. Les entrepreneurs dans des entreprises établies. Ce sont les propriétaires dirigeants d entreprises qui ont payé des salaires depuis plus de 3 ½ ans au moment de l enquête. Cette catégorie regroupe une vaste catégorie d entrepreneurs allant de l indépendant travaillant seul à son compte au patron de PME, en passant par les propriétaires dirigeants d entreprises familiales. Figure 1 : Les étapes clé de l entrepreneuriat Taux d'activité entrepreneuriale (TEA) Entrepreneurs potentiels: Perception d opportunités. Savoir et Compétences Entrepreneurs émergents: travaillent sur des projets d entreprise en gestation Entrepreneurs nouveaux: propriétaires dirigeants de nouvelles entreprises (moins de 3.5 années) Entrepreneurs établis: propriétaires dirigeants d entreprises établies (plus de 3.5 années) Conception Création Pérennité 7

10 L importance de l entrepreneuriat dans l économie Une des questions fondamentale de l enquête GEM porte sur la relation entre développement économique et entrepreneuriat. Cette relation est illustrée dans la figure 2. Le niveau de développement économique est exprimé en terme de produit intérieur brut (PIB) par habitant à parité du pouvoir d achat. L entrepreneuriat est mesuré par le taux d activité entrepreneuriale. Il existe une relation négative entre le PIB par habitant et l activité entrepreneuriale pour les pays à faible et moyen niveau de revenu, tandis que cette relation est légèrement positive pour les pays à haut niveau de revenu (situés principalement sur la droite du graphique). Autrement dit, le développement économique dans les pays du tiers monde résulte plus d économies d échelle, de gros projets d infrastructure et d emplois fournis par les grandes entreprises que de la création d entreprises. Ce n est qu après avoir atteint un certain seuil de développement que les effets positifs de l entrepreneuriat se font sentir sur le développement économique d un pays. On constate aussi que certains pays se démarquent fortement de la ligne de trend. Le PIB par habitant dépend de nombreux autres facteurs, en dehors de l activité entrepreneuriale. Les normes sociales, la démographie, ou encore la dotation en ressources naturelles constituent autant de facteurs qui influencent le PIB. La Suisse se situe légèrement au-dessus de la ligne de trend, dans une zone où le niveau de revenu et l activité entrepreneuriale ont une corrélation positive. Figure 2 : Revenu (PIB par habitant) et taux d activité entrepreneuriale (TAE) Pourcentage d'entrepreneurs (TAE) dans la population 30% 25% 20% 15% 10% 5% IN PE RS VE TH CO DO CN BR KZ TR RO CL UY RU AR HR LV AR: Argentine AT: Autriche BE: Belgique BR: Brésil CN: Chine CL: Chile CO: Colom bie DK: Danemark DO: République dominicaine ES: Espagne FI: Finlande FR: France GR: Grèce HK: Hong Kong HU PR PT SI GR HR: Croatie HU: Hongrie IE: Irlande IL: Israël IN: Inde IS: Islande IT: Italie JP: Japon KZ: Kazakhstan LV: Lettonie NL: Pays-Bas NO: Norvège PE: Pérou PR: Puerto Rico PT: Portugal IS HK AE ES FI IL UK CH DK IT NL JP SE FR BE AT RO: Roumanie RU: Russie SE: Suède SI: Slovénie CH: Suisse TH: Thaïlande TR: Turquie AE: Emirats arabes unis UK: Royaume-uni US: Etas-Unis UY: Uruguay VE: Venezuela RS: Serbie US IE NO 0% 0 10'000 20'000 30'000 40'000 50'000 PIB par habitant (en $, en parité du pouvoir d'achat) 8

11 Qu est-ce qui distingue le projet GEM des autres statistiques sur la création d entreprise? Il existe en Suisse et dans les autres pays toute une série de statistiques sur la création d entreprises. Ainsi, la presse économique suisse se fait par exemple régulièrement l écho des nouveaux chiffres sur la création d entreprises publiés par Creditreform ou Dun & Bradstreet. Ces études statistiques se basent principalement sur les nouvelles inscriptions au Registre du commerce. Il en va de même pour les statistiques publiées par l Office fédéral de la statistique. Cette méthode présente deux inconvénients : d une part, seules les entreprises devant s inscrire sont prises en compte ; d autre part, ces statistiques ne sont pas toujours comparables avec d autres pays, car il existe différentes pratiques de recensement des nouvelles entreprises au niveau international. Malgré les inévitables limites inhérentes à toute étude empirique, la méthodologie de GEM présente trois points forts : Les résultats de l étude GEM se basent sur un échantillon représentatif de la population dans les pays participants. Le centre d intérêt de GEM porte donc sur l entrepreneur et non pas sur l entreprise en tant qu entité juridique. Ceci offre une perspective unique sur différents facteurs individuels, telle la motivation ou les aspirations de croissance des entrepreneurs. Une méthode standardisée de collecte des données dans un grand nombre de pays, ce qui offre une solide base de comparaison. L étude GEM se base sur un questionnaire standardisé qui est employé dans tous les pays participants. Aujourd hui, et malgré de nombreux efforts, il n existe pas encore de méthode de recensement standardisée des nouvelles entreprises au niveau de l OCDE, d Eurostat ou de la Banque Mondiale. Une vision proche du terrain et de l objet d étude l entrepreneur et son projet. Ce n est pas toujours le cas des statistiques officielles qui rendent souvent compte de l entrepreneuriat de façon partielle. En effet, le Registre du commerce contient notamment des sociétés sans activité et a donc tendance à gonfler les effectifs. D autre part, certaines catégories d entreprises, telles celles fonctionnant sous la forme de raison individuelle, ne sont pas tenues de s inscrire au Registre du commerce. Il existe aussi, surtout dans les pays en voie de développement, toute une économie sous-terraine qui échappe à la statistique officielle. Une approche quasiment en temps réel, car les données collectées sont analysées et communiquées durant la même année. A titre de comparaison, les données sur la démographie des entreprises collectées en 2006 en Suisse ne seront rendues publiques que vers la mi-2008, au plus tôt. 9

12 Activité entrepreneuriale : résultats de la Suisse et comparaison au niveau international Les entrepreneurs émergents et nouveaux L étude GEM tente de mesurer systématiquement l activité entrepreneuriale dans un pays en identifiant les entrepreneurs qui sont sur le point de créer et ceux qui viennent d établir une entreprise. Deux indicateurs spécifiques sont utilisés à cet effet : le taux d entrepreneurs émergents et le taux d entrepreneurs nouveaux. Le taux d entrepreneurs émergents donne une indication des entreprises qui sont en gestation. Le taux d entrepreneurs nouveaux indique quant à lui la participation des répondants dans une entreprise ayant payé des salaires depuis moins de 3 ½ ans au moment de l enquête. Pour ces deux indicateurs, l étude a pris en compte des entreprises dans laquelle les personnes interrogées étaient directement impliquées dans la gestion, sans en être forcément propriétaire à 100 %. Le taux d activité entrepreneuriale (TAE) présenté dans la figure 3 est l addition du taux d entrepreneurs émergents et du taux d entrepreneurs nouveaux. Les barres verticales représentent les intervalles de confiance de 95 %, ou marge d erreur, et indiquent la précision des estimations. Figure 3 : Les entrepreneurs émergents et nouveaux (TAE) La Suisse, avec un TAE de 6,3 % se situe dans la moyenne des pays industrialisés, derrière l Islande, Hong Kong et les Etats-Unis, mais devant les pays voisins comme l Autriche, la France et l Italie. Le TAE de la Suisse est par ailleurs en progression par rapport à 2005 (6,1 %), mais cette progression n est pas significative statistiquement. Les pays qui ont le plus faible TAE sont la Suède (4,2 %), la France (3,2 %) et l Autriche (2,4 %). Pourcentage d'adultes, ans (intervalle de confiance de 95%) 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Autriche France Suède Japon Italie Pays-Bas Danemark Israël Royaume-Uni Grèce Suisse Norvège Finlande Pays à revenu élevé Espagne Irlande Emirats Arabes Etats-Unis Hong Kong Islande Russie Roumanie Turquie Hongrie Inde Chine Thaïlande Uruguay Brésil Chili Argentine Venezuela Colombie Europe & Asie Amérique latine Pays à revenu moyen ou faible Pérou 10

13 L évolution au cours des dernières années L année 2007/2008 marque la neuvième édition du projet GEM. La Suisse a participé au projet en 2002, 2003, 2005 et en Quelle évolution peut-on constater au cours de ces dernières années? La figure 4 livre une réponse à cette question. Pour augmenter la validité des mesures, nous avons calculé une moyenne du taux d activité entrepreneuriales (TAE) sur deux année, à savoir pour les années 2002 et 2003 (point de gauche), pour les années 2004 et 2005 (point central), et pour les années 2006 et 2007 (point de droite). On observe dans la figure 4 une faible fluctuation de l activité entrepreneuriale dans les pays sélectionnés. Dans la plupart des cas, les variations observées ne sont pas statistiquement significatives (les intervalles de confiance restent au même niveau). Seul le Japon, l Espagne et l Australie (de façon partielle) ont connu une augmentation significative de l activité entrepreneuriale depuis Figure 4 : Pourcentage d entrepreneurs (TAE) dans la population en 2002/03, 2004/05 et 2006/07 En ce qui concerne la Suisse, nous avons mesuré un taux d activité entrepreneuriale d un peu plus de 7 % en 2002 et en Ce taux est descendu à 6,1 % en 2005, pour remonter à 6,3 % en Ces variations ne sont toutefois pas statistiquement significatives. 14% 12% 10% 8% 6% 4% 2% 0% Japon Suède Allemagne Italie Israël Pourcentage d'adultes, ans (intervalle de confiance de 95% Royaume-Uni Suisse Canada Espagne Irlande Etats-Unis Islande Australie 11

14 Les aspirations de croissance des entrepreneurs Si il est souvent facile de créer une entreprise, il est par contre beaucoup plus ardu de la faire croître et prospérer sur le marché. Dans un contexte de forte pression concurrentielle, la question des moteurs de la croissance dans notre économie paraît cruciale. Les réflexions sur les entreprises pouvant assumer ce rôle de moteur ont abouti à l identification d un acteur économique particulier : ce sont les «gazelles», ou entreprises à forte croissance. Ces gazelles sont surtout des PME qui connaissent une croissance rapide et durable qui les propulse en quelques années au rang de leader international. La notion de gazelle fut introduite par le sociologue américain David Birch 1. Sa première étude portait sur les sociétés ayant connu une croissance du chiffre d affaires d au moins 20 % lors de la période , sur une base d au moins dollars. Birch montrait que ces sociétés, qui représentaient environ 3 % des entreprises américaines, étaient à l origine de 5 millions d emplois créés sur la période. Malgré quelques brillants exemples fréquemment cités, les gazelles n ont pas conquis le devant de la scène des affaires européennes, comme l ont fait Microsoft, Amazon ou Google aux Etats-Unis. La volonté de devenir une gazelle passe en premier lieu par le désir de croissance manifesté par l entrepreneur. Ce potentiel de croissance a été mesuré par la volonté de recruter des nouveaux employés au cours des 5 prochaines années. Sur l ensemble des années 2000 à 2006, le taux d activité entrepreneuriale (TAE) dans la population s élevait à 12,3 % en moyenne dans les pays qui ont pris part au projet GEM. Près de la moitié des entrepreneurs émergents et nouveaux n avaient pas l intention créer d emploi au cours des 5 prochaines années. Le reste, soit 6,3 % de la population active avait l intention de recruter au moins un employé. Ce taux baisse rapidement en fonction des attentes de croissance. Fgure 5 : Pourcentage d entrepreneurs (TAE) avec une forte aspiration de croissance entre 2000 et 2006 L étude GEM définit les entrepreneurs à forte aspiration de croissance comme ceux qui ont l intention de recruter au moins 20 nouveaux employés au cours des 5 prochaines années. Comme l indique la figure 5, la proportion d entrepreneurs à forte aspiration de croissance est minime. Aux Etats-Unis, 1,5 % de la population active ayant créé une entreprise déclare vouloir embaucher plus de 20 nouveaux employés au cours des 5 prochaines années. En Europe, dans des pays comme la Suisse, l Allemagne, le Royaume-Uni, la Norvège ou le Danemark, cette proportion varie en 0,5 % et 0,8 %. Pourcentage d'adultes, ans (intervalle de confiance de 95%) 2.0% 1.5% 1.0% 0.5% 0.0% Grèce Japon Espagne France Finlande Italie Suède Pays-Bas Danemark Norvège Allemagne Suisse Royaume- Uni Irlande Israël Singapour Australie Canada Islande Etats-Unis Hongrie Pologne Russie Mexique Brésil Argentine Inde Afrique du Sud Chine Europe de l'est Amérique latine Autres Pays à niveau de revenu moyen ou faible Pays à niveau de revenu élevé 12

15 Les caractéristiques des entrepreneurs La personne de l entrepreneur est la pierre angulaire de l entrepreneuriat. Ce chapitre vise à établir une meilleure compréhension des motivations et du profil socioéconomique des entrepreneurs en Suisse, et de comparer ces résultats au niveau international. Les motivations pour entreprendre Les entrepreneurs se lancent dans les affaires pour de multiples raisons. On peut cependant distinguer deux principales motivations pour entreprendre : d une part, la volonté de poursuivre des opportunités de son plein gré et, d autre part, entreprendre par nécessité, parce qu il n existe pas d autre meilleure alternative d emploi. En Suisse, 76 % des entrepreneurs ont déclaré créer une entreprise pour poursuivre une opportunité, alors que pour 14 % d entre eux c était une nécessité pour avoir un emploi. Pour les 9 % des entrepreneurs restant, les motivations résultaient d une combinaison d opportunité et de nécessité. Il existe cependant de grandes disparités concernant les motivations pour entreprendre. Comme l indique la figure 6 dans des pays tels que la Turquie, le Brésil et la Chine, créer et gérer une entreprise est aussi souvent le fruit d une nécessité que d un réel choix de carrière. Ces pays se caractérisent par des difficultés économiques et un chômage endémique. Se mettre à son compte reste donc souvent la meilleure et unique solution de générer quelques ressources pour assurer une subsistance. Figure 6 : Le motivations pour entreprendre Dans les pays industrialisés, l entrepreneuriat est le plus souvent un choix qui résulte de la poursuite d opportunités sur le marché. En Suède, par exemple, 87 % des entrepreneurs disent avoir lancé une affaire pour profiter d une opportunité, contre seulement 10 % par nécessité. A l évidence, la Suisse est un pays qui jouit d une situ- 100% Opportunité Nécessité Combinaison des motifs Pourcentage d'adultes, ans (intervalle de confiance de 95%) 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Turquie Colombie Brésil Chine Argentine Japon Uruguay Inde Venezuela Thaïlande Roumanie Hong Kong Pérou France Israël Russie Chili Hongrie Italie Pays-Bas Finlande Espagne Suisse Autriche Royaume-Uni Emirats Arabes Irlande Grèce Etats-Unis Norvège Islande Danemark Suède 13

16 ation économique confortable. Le faible taux de chômage, la stabilité de l emploi, et les niveaux de rémunération relativement élevés induisent des coûts d opportunité importants et ne poussent pas les Suisses à devenir entrepreneurs par nécessité. Comme tout comportement, l entrepreneuriat ne se laisse jamais totalement expliquer par la motivation. Toutefois un comportement est motivé quand il est consciemment voulu, quand il a un objectif et un sens. La motivation est un processus psychologique qui cause le déclenchement, l orientation et le maintien d un comportement. Lorsque les entrepreneurs poursuivant une opportunité de leur plein gré sont interrogés sur leur principale motivation, plus de 70 % disent monter leur entreprise pour avoir plus d indépendance et de liberté, plutôt que pour augmenter leur revenu. Fort de ce constat, on peut s inspirer de la théorie des besoins de Maslow pour expliquer le comportement de l entrepreneur. Cette théorie propose une conception systématique des besoins de l homme au travail et hiérarchise différents niveaux selon une pyramide. Les besoins physiologiques (le gîte, le couvert, la survie) sont la base de la pyramide ; suivent sécurité, amour et appartenance, estime et enfin réalisation de soi. Ainsi, l entrepreneuriat est lié au besoin de se réaliser, de devenir tout ce qu on est capable d être, plutôt qu à des motivations pécuniaires. Age et sexe des entrepreneurs L activité entrepreneuriale en Suisse varie fortement selon l âge de la population. Alors que seulement 3 % des ans sont des entrepreneurs, cette proportion est de 6 % chez les ans. Elle culmine à 9 % chez les ans, pour redescendre à 8 % chez les ans. Une progression similaire peut être observée dans tous les pays participant à l étude GEM. Toutefois, c est la classe des ans qui se distingue par le taux d activité entrepreneuriale le plus élevé dans la plupart des pays. Le fait que les Suisses révèlent leur plein potentiel entrepreneurial plus tard que dans les autres pays peut s expliquer par plusieurs facteurs. D une part, la Suisse est un pays industrialisé où la formation dure plus longtemps ; d autre part, le vieillissement général de la population conduit aussi à une augmentation de l âge moyen des entrepreneurs. Environ 40 % des entrepreneurs en Suisse sont des femmes. Ce pourcentage est inchangé par rapport à 2005, mais il est en nette progression par rapport à 2003 (seulement 30 % des entrepreneurs étaient alors des femmes). Avec ce pourcentage, la participation des femmes à l activité entrepreneuriale en Suisse se situe au même niveau qu en Autriche, en Espagne ou aux Etats-Unis. Cela signifie malgré tout les hommes ont une probabilité 1,5 fois plus élevée de fonder une entreprise. La participation des femmes à l entrepreneuriat reste cependant encore plus faible dans beaucoup d autres pays industrialisés. 14

17 Les perceptions de la création d entreprise dans la population Plusieurs études ont démontré que les perceptions liées à l entrepreneuriat exercent une influence aussi bien sur les activités individuelles que sur les activités régionales de création d entreprises. Le dernier rapport GEM 2005 a aussi démontré que l environnement social de l entrepreneur influence de façon prépondérante sa propension à entreprendre. Les personnes qui (1) connaissent personnellement quelqu un qui a créé une entreprise, (2) perçoivent de bonnes opportunités d affaire, (3) considèrent avoir les capacités nécessaires pour monter une affaire, et (4) n ont pas peur de l échec, sont celles qui ont le plus tendance à devenir des entrepreneurs. Le tableau 1 donne un aperçu de l environnement social des entrepreneurs en Suisse et dans une sélection de pays. Tableau 1 : Les perceptions de la création d entreprises dans la population(pourcentage de oui) Suisse France Royaume Uni Italie Autriche Etats-Unis Vous connaissez une personne qui a créé son entreprise ces deux dernières années 35 % 49 % 26 % 38 % 42 % 32 % Vous avez les capacités et l expérience nécessaires pour créer une nouvelle entreprise 41 % 33 % 49 % 51 % 52 % 48 % Dans les six prochains mois, il y aura des bonnes opportunités pour créer une entreprise là où vous vivez 35 % 23 % 39 % 39 % 51 % 25 % La peur de l échec vous retiendrait de créer une entreprise 35 % 49 % 36 % 42 % 36 % 23 % 15

18 Connaissance d un entrepreneur. Le fait de connaître personnellement un entrepreneur qui a monté son entreprise peut aussi aider à franchir le pas vers l entrepreneuriat. En effet, les entrepreneurs jouent le rôle de modèle pour beaucoup de personnes dans leur entourage. Ils constituent aussi des relais importants notamment pour des prestations d informations, de conseils, et de capitaux à l intention des personnes qui veulent lancer leur propre entreprise. En moyenne, 35 % des adultes en Suisse connaissent personnellement quelqu un qui a créé son entreprise au cours des deux dernières années. En France, ce pourcentage se monte même à 49 %. Capacités et expérience pour créer. Monter une affaire requiert une certaine confiance en soi et des capacités pour franchir le pas vers l inconnu. Créer une entreprise nécessite un vaste champs de compétences, comme la gestion de projet, les techniques de vente, la capacité à communiquer et à convaincre, ou encore le développement de prototypes. 41 % des personnes interrogées en Suisse pensent avoir les capacités nécessaires pour créer une nouvelle entreprise. Par rapport aux autres pays, on a l impression que les Suisses doutent plus de leur capacité (ou qu ils sont simplement plus modestes!) Perception d opportunités. La majorité des entrepreneurs se lancent dans les affaires parce qu ils ont identifié une réelle opportunité, et non par nécessité. L entrepreneuriat requiert deux principaux ingrédients : d une part la présence d opportunités, et d autre part des personnes qui vont identifier, évaluer et poursuivre ces opportunités. Il est donc clair que le capital humain joue un rôle prépondérant dans l identification et la poursuite d opportunités. Le savoir, la créativité, et la motivation constituent ici des caractéristiques individuelles déterminantes. 35 % des adultes suisses pensent qu il existe de bonnes opportunités pour créer une entreprise là où ils vivent dans les six prochains mois. Ce taux est comparable à ceux des pays qui nous entourent. Peur de l échec. Ce facteur est souvent évoqué comme frein à l entrepreneuriat. La peur de l échec constitue un facteur rédhibitoire à la création d une entreprise pour quelque 35 % des personnes interrogées en Suisse. Contrairement à une idée souvent répandue, les Suisses n ont pas plus peur d entreprendre que les ressortissants des autres pays. Seuls les Américains se montrent moins frileux par rapport au risque : aux Etats-Unis, seulement 23 % des personnes interrogées invoquent la peur de l échec. 16

19 Les conditions cadres pour entreprendre L étude GEM segmente les différents éléments du contexte national ayant un impact sur l esprit d entreprise dans le pays. Il y a ainsi 10 conditions cadres principales reconnues par le Consortium GEM. Un panel représentatif de 36 experts en création et développement d entreprise a été créé dans 42 des pays participant à l étude pour évaluer ces conditions cadres. Chaque expert a fait l objet d une interview détaillée sur la base d un questionnaire structuré. Ces données peuvent être analysées transversalement, en comparant les résultats et relations suisses par rapport aux autres pays étudiés, mais aussi longitudinalement, en comparant les données suisses dans le temps. En effet, l étude suisse en est maintenant à sa quatrième édition, après les études 2002, 2003, et Il faut cependant préciser que dans la mesure où ces conditions cadres sont fondamentalement structurelles ou sociétales, et donc relativement rigides, aucun changement spectaculaire n est attendu d une étude à l autre, mais les évolutions fines peuvent néanmoins se révéler sur des périodes plus longues, notamment sur les 5 années depuis la première étude dans le pays. Tableau 2 Les conditions cadres en Suisse et dans le monde Le tableau 2 présente une comparaison des conditions cadres en Suisse avec les meilleurs élèves de l étude GEM. Sans surprise donc, parmi ces conditions cadres, les points forts de la Suisse continuent à être la qualité de la protection de la propriété intellectuelle et le transfert en R&D. La Suisse dispose également d une excellente infrastructure physique bien que l avantage par rapport aux pays européens continue à diminuer. En particulier, la qualité et l accès à bas coût de l infrastructure des télécommunications perdent quelque peu du terrain par rapport à la Finlande ou la France. Par rapport à ce dernier pays, il est facile de comprendre le décrochage en regardant fleurir dans les régions voisines les offres combinées (internet, téléphone, télévision) sur le très haut débit à destination du particulier, offres inexistantes ou presque en Suisse. Suisse 1er Rang 2e Rang 3e Rang Rang Score Score*/ Pays Score*/Pays Score*/Pays Protection de la propriété intellectuelle 1. 4,37 4,37 Suisse 4,25 Finlande 3,93 Danemark Transferts de R&D 1. 3,38 3,38 Suisse 3,23 EAU 3,22 Belgique Infrastructure physique 2. 4,46 4,63 Hong Kong 4,46 Suisse 4,40 Chili Programmes gouvernementaux en entrepreneuriat 2. 3,33 3,47 Autriche 3,33 Suisse 3,31 Finlande Enseignement et formation : Post secondaire 3. 3,29 3,43 USA 3,35 Belgique 3,29 Suisse Politique gouvernement : législation, charge fiscale 4. 3,31 3,99 Islande 3,65 Hong Kong 3,32 Danemark Soutien aux entreprises à fort potentiel de croissance 7. 3,45 4,08 EAU 3,98 Irlande 3,72 Danemark Accès au financement 7. 3,30 3,85 Israël 3,77 USA 3,72 Belgique Infrastructure légale et commerciale 8. 3,61 3,99 Inde 3,83 Israël 3,81 USA Politique gouv. : prise en compte de l entrepreneuriat 10. 3,07 3,67 Finlande 3,62 EAU 3,31 UK Normes socioculturelles 12. 3,01 4,19 Israël 3,97 Islande 3,90 Hong Kong Ouverture du marché interne 14. 2,72 3,65 EAU 3,29 USA 3,15 Belgique Enseignement et formation : primaire & secondaire 20. 2,01 2,76 Danemark 2,66 Norvège 2,64 Irlande Création d entreprises par les femmes 28. 2,92 4,20 Finlande 4,16 Islande 3,87 Kazakhstan *Les scores sont des moyennes qui reflètent l opinion des experts sur une série d affirmations quant aux conditions cadres sur une échelle de 1 à 5 (1 = pas du tout d accord, 5 = tout à fait d accord). Plus le score est élevé plus la condition cadre est favorable 17

20 Les points faibles persistent eux aussi : l enseignement primaire et secondaire encouragent toujours peu l esprit d entreprendre et le (petit) marché interne reste exagérément fragmenté. Cette faiblesse a été indentifiée dans le dernier rapport de l OCDE sur la Suisse 2. Le rapport recommande de poursuivre l amélioration des conditions cadres pour l innovation, par exemple en procédant à une révision de la loi sur le commerce intérieur ou en facilitant l accès au marché de l Union européenne, ce qui permettrait de renforcer la concurrence et de réduire la segmentation du marché. Elle suggère d encourager l esprit d entreprise en supprimant les barrières administratives, financières et de régulation. Les commentaires ci-dessous se concentrent sur les trois conditions cadres (financement, fiscalité et création d entreprises par les femmes) qui présentent une certaine évolution ces dernières années en Suisse ou qui offrent un potentiel d amélioration particulier. Figure 7 Accès au financement (questionnaire soumis aux experts) A C D E F (1 = pas du tout d accord, 5 = tout à fait d accord) A. En Suisse il y a suffisamment de fonds propres disponibles pour les entreprises nouvelles et en croissance. B. En Suisse il y a suffisamment d accès au crédit pour les entreprises nouvelles et en croissance. C. En Suisse il y a suffisamment de subsides publiques pour les entreprises nouvelles et en croissance. D. En Suisse il y a suffisamment de capital de proximité (business angels, famille, etc.) comme source de financement pour les nouvelles entreprises. E. En Suisse il y a suffisamment de capital risque pour les entreprises nouvelles et/ou en croissance. F. En Suisse il y a suffisamment de possibilités de lever des fonds par une introduction en bourse pour les entreprises en croissance. B Accès au financement Avec un classement pratiquement inchangé depuis 2002 (2007 : 7 e rang ; 2005 : 10 e rang ; 2003 : 11 e rang ; Israël se classant premier dans ce domaine en 2007), la Suisse se place moyennement dans le palmarès de l accès au financement. Ceci peut paraître un peu surprenant pour un pays qui offre une telle puissance de feu financière en règle générale. Une illustration de ce paradoxe est le peu d empressement qu ont les gestionnaires des fonds de pension à investir dans les sociétés non cotées («private equity»). Une exception dans ce paysage est la bonne disponibilité de fonds chez des investisseurs privés («business angels»), pour laquelle la Suisse se classe quatrième, derrière les USA, les Emirats Arabes Unis et Israël. Cette place relativement moyenne de la Suisse est d autant plus surprenante quand on tient compte du fait que les experts s accordent à trouver qu «il y a suffisamment de fonds disponibles pour les jeunes pousses», sauf en amorçage. Le sentiment des experts est, en effet, que le goulot d étranglement n est pas l accès au financement, mais le manque d équipes entrepreneuriales aguerries portant de bons projets. En ce qui concerne l accès aux capitaux par entrée en bourse, la bourse suisse (SWX) est particulièrement attractive pour les firmes actives dans le domaine de la santé (pharmacie, biotechnologie, et technologies médicales). A cet égard, il faut souligner que la capitalisation des firmes dans ce secteur à la SWX est la deuxième d Europe après Londres Législation et fiscalité Le système fiscal de la Suisse présente encore de nombreux avantages en droit comparé. On peut mentionner un taux effectif d imposition des sociétés, en régime ordinaire, plutôt compétitif (il ne dépasse jamais 24,5 %). De même, le taux de TVA (7,6 %) demeure modéré en comparaison avec le minimum requis par l Union Européenne (15 %). De plus, la Suisse offre divers statuts fiscaux intéressants à des entreprises à ramifications internationales (statut de nouvelle entreprise, holding, société auxiliaire, notamment). Mis à part les traditionnels allégements fiscaux consentis par les cantons à l intention des startups, il n existe pratiquement aucun instrument fiscal favorisant 18

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