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1 Global Entrepreneurship Monitor: Le rapport canadien 2003 par Nathaly Riverin, Louis-Jacques Fillion, Daniel Musyka et Ilan Verstinsky Cahier de recherche n o Décembre 2004 ISSN : X Copyright 2004 HEC Montréal. Tous droits réservés pour tous pays. Toute traduction ou toute reproduction sous quelque forme que ce soit est interdite. Les textes publiés dans la série des cahiers de recherche de la Chaire d entrepreneurship Maclean Hunter n engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

2 Global Entrepreneurship Monitor: Le rapport canadien 2003 Résumé : Pour la sixième année consécutive, nous présentons les résultats canadiens du GEM (Global Entrepreneurship Monitor), un projet de recherche international en entrepreneuriat regroupant plus 150 chercheurs dans le monde. Nous dressons un portrait des activités entrepreneuriales au Canada par comparaison aux 35 pays participants en 2003 et distinguons ces mêmes activités en fonction de différents variables socio-économiques tels le genre et l'âge et aussi selon les régions canadiennes. Nous présentons l'analyse des résultats obtenus à partir d'entrevues et de sondage auprés de 18 experts en entrepreneuriat évoluant dans l'un des neuf conditions cadres en entrepreneuriat. Abstract: For the sixth consecutive year, we present the Canadian results from GEM (Global Entrepreneurship Monitor), an international research project in the field of entrepreneurship that links over 150 researchers around the world. We describe how entrepreneurial activities in Canada compare to activities in the 35 countries that participated in 2003, and examine them on the basis of various socioeconomic variables, such as the gender and age of the entrepreneurs, and also by Canadian region. We analyse the results obtained from interviews and surveys of 18 entrepreneurship experts working on one of the nine entrepreneurial framework conditions. Copyright 2004 HEC Montréal. i

3 Global Entrepreneurship Monitor: Le rapport canadien 2003 Auteurs : Nathaly Riverin, Louis-Jacques Fillion, Daniel Musyka et Ilan Verstinsky Ce rapport canadien du GEM 2003 a été rendu possible grâce à la collaboration de Développement économique Canada (DEC-Québec), de la Chaire d entrepreneuriat Rogers-J.-A.-Bombardier et de la collaboration de l équipe de professeurs (Danial Musyka et Ilna Vertingsky) et d étudiants au doctorat (Aviva Li, d Aviad Peer, de Joey Comeau et d Oana Branzei) de la Sauder School of Business (UBC) de Vancouver. Par ailleurs, l équipe de recherche assume l'entière responsabilité des résultats et des conclusions de ce rapport, ceux-ci n'étant pas nécessairement partagés par nos collaborateurs financiers. Je tiens également à témoigner toute ma reconnaissance aux personnes qui ont accepté de répondre à l enquête menée par Market Facts Canada. De plus, je remercie l équipe de coordination du GEM de Londres qui fait un travail exceptionnel en colligeant les données recueillies dans les 35 pays participants en 2003 et en assurant la gestion de ce projet. Enfin, je remercie Paul Reynolds pour son dévouement au projet GEM et à l avancement du champ de l entrepreneuriat. Nathaly Riverin, directrice du GEM CANADA/QUÉBEC Chaire d entrepreneuriat Rogers-J.-A.-Bombardier HEC Montréal 3000, chemin de la Côte-Sainte-Catherine Montréal (Québec) H3T 2A7 Téléphone : nriverin@videotron. ca Site internet du GEM (514) (domicile) (514) (chaire) W. Maurice Young Entrepreneurship and Venture Capital Research Center Ce texte à été traduit de l anglais par traduction Soho World. Copyright 2004 HEC Montréal. ii

4 Sommaire Global Entrepreneurship Monitor Le Global Entrepreneurship Monitor (GEM) est un projet d envergure internationale qui évalue les activités entrepreneuriales à l échelon mondial. Le GEM a vu le jour il y a cinq ans et réunit 150 chercheurs répartis dans 31 pays. Les membres de l équipe de GEM Canada travaillent dans deux des écoles de commerce les plus renommées du Canada : HEC Montréal et la Sauder School of Business de l Université de la Colombie-Britannique. Activité entrepreneuriale Avec 8 % de sa population adulte prenant part à des activités entrepreneuriales en 2003, le Canada demeure l une des nations les plus dynamiques du G7. Malheureusement, comme l indique le graphique 1 ci-dessous, les activités entrepreneuriales y sont à la baisse depuis trois ans. Graphique 1: Activités entrepreneuriales au Canada, % des18-64 ans TAE Occasion Nécessité Entreprises en création Jeunes entreprises Au Canada, c est davantage la perception d une occasion favorable que la nécessité qui est l élément moteur de l activité entrepreneuriale (contrairement à ce que l on retrouve dans nombre de pays en développement). Environ 10,9 % des hommes d âge adulte ont pris part à des activités entrepreneuriales, contre seulement 5,1 % des femmes adultes. La disparité entre les sexes dans la participation aux activités entrepreneuriales est plus marquée chez les ans et les ans, avec près de trois fois plus d hommes que de femmes. Copyright 2004 HEC Montréal. iii

5 Au Canada, les provinces des Prairies et la Colombie-Britannique se placent au premier rang de l entrepreneuriat, puisque respectivement 9,9 % et 9,6 % de leur population adulte prennent part à des activités entrepreneuriales. L Ontario, le Québec et le Canada Atlantique se situent sous la moyenne nationale avec respectivement 7,4 %, 7,3 % et 6,5 % de leur population adulte participant à des activités entrepreneuriales. L immigration joue un rôle important dans l entrepreneuriat au Canada, grâce aux gens d affaires immigrants qui contribuent au démarrage de nouvelles entreprises. Capital de risque et investissement providentiel,partout dans le monde, le capital de risque investi a diminué considérablement en pourcentage du PIB en 2003, tout particulièrement au Canada et aux États-Unis, qui ont connu les baisses les plus importantes. En 2003, le montant moyen versé par entreprise qui reçoit un investissement en capital de risque était de deux millions de dollars, alors qu il se montait à trois millions de dollars l année précédente. Le nombre d entreprises qui ont obtenu un investissement en capital de risque a également diminué, passant de 948 en 2002 à 724 en En 2003, pour l ensemble des pays du GEM, 2,7 % de la population adulte a investi dans une société tierce. Ce taux a été légèrement plus élevé au Canada, atteignant 3,1 %. Point de vue des experts Les experts considèrent les politiques gouvernementales et la réglementation comme les principales faiblesses du cadre entrepreneurial au Canada. Les programmes gouvernementaux de soutien à la jeune et petite entreprise ont été identifiés comme étant des secteurs à améliorer. Environ 15 % des experts interrogés considèrent l accès à des ressources financières au Canada comme un obstacle. Par contre 8 % d entre eux estiment qu il est favorable aux entrepreneurs. Les capitaux disponibles au Canada étaient supérieurs à ceux de la moyenne du GEM, mais inférieurs à ceux des États-Unis. Vingt pour cent des experts sont d avis que l éducation et la formation visant à développer l entrepreneuriat au Canada doivent être améliorées. Vingt-six pour cent des experts estiment que le milieu culturel et social du Canada n est pas favorable à l entrepreneuriat. Par contre, le degré d acceptation sociale de l entrepreneuriat progresse. Copyright 2004 HEC Montréal. iv

6 Recommandations et conclusion Il faut améliorer l accès aux programmes gouvernementaux de soutien à l entrepreneuriat. Il faut accroître la portée et la qualité des programmes gouvernementaux de soutien aux entreprises en création. Il faut renforcer l éducation en entrepreneuriat afin de rendre les activités entrepreneuriales mieux acceptées et plus souhaitables socialement. Il faut élargir les programmes de formation en gestion destinés aux entrepreneurs émergents et aux dirigeants d entreprises nouvellement lancées. Copyright 2004 HEC Montréal. v

7 Table des matières Recommandations et conclusion... v Table des matières... vi Liste des graphiques... vii Liste des tableaux... vii L importance de l entrepreneuriat... 1 Le Global Entrepreneurship Monitor... 1 Le modèle conceptuel du GEM... 3 Recherche et méthodologie... 5 Résultats de la recherche canadienne en Taux d activité entrepreneuriale... 6 Entreprises en création et jeunes entreprises... 9 Qui s engage dans une activité entrepreneuriale? Différences régionales Immigration et entrepreneuriat Entrepreneuriat à haut rendement Diversification du TAE au Canada Capital de risque classique et investissement providentiel Point de vue des experts Soutien financier Politiques gouvernementales Éducation et formation Normes culturelles et sociales Programmes gouvernementaux Transfert de recherche et développement (R&D) Infrastructure commerciale et professionnelle Ouverture du marché intérieur Accès à l infrastructure physique Conclusions et répercussions Bibliographie Copyright 2004 HEC Montréal. vi

8 Liste des graphiques Graphique 1: Activités entrepreneuriales au Canada, iii Graphique 2: Le modèle conceptuel du GEM... 3 Graphique 3: Indice TAE par pays, , GEM Graphique 4: Indice TAE par pays, GEM Graphique 5 : Les entreprises en création par pays, , GEM Graphique 6 : Les entreprises en création par pays, GEM Graphique 7 : Les jeunes entreprises par pays, , GEM Graphique 8: Les jeunes entreprises par pays, , GEM Graphique 9 : TAE «par occasion» par pays, , GEM Graphique 10: TAE «par occasion» par pays, GEM Graphique 11: TAE «par nécessité» par pays, Graphique 12 : TAE «par nécessité» par pays, GEM Graphique 13: TAE par âge et sexe au Canada, GEM Graphique 14 : TAE (par type de motivation) par âge et par sexe au Canada en 2003, GEM Graphique 15: Immigration par catégorie au Canada, , GEM Graphique 16: Capital de risque classique intérieur investi en pourcentage du PIB par pays, Graphique 17: Montant en milliers de dollars du capital de risque classique national investi par entreprise, par pays Graphique 18 : Nombre d entreprises recevant du capital de risque classique national par pays, Graphique 19 : Taux d investissement providentiel par pays, Graphique 20 : Cadre entrepreneurial par pays en 2003, GEM Graphique 21: Cadre entrepreneurial au Canada, , GEM Graphique 22: Cadre entrepreneurial - obstacles, facteurs propices et recommandations - au Canada en 2003, GEM Liste des tableaux Tableau 1 Comparaisons des indices TAE et AEE, Tableau 2 Activités entrepreneuriales par région en 2002 et Tableau 3 Immigration par région et par catégorie pour la période Tableau 4 Pourcentage des nouvelles entreprises qui prévoient créer des emplois au cours des cinq prochaines années, Tableau 5 Pourcentage des nouvelles entreprises qui prévoient l expansion de marchés existants, Tableau 6 Pourcentage des entreprises qui envisagent exporter, Copyright 2004 HEC Montréal. vii

9 L importance de l entrepreneuriat L entrepreneuriat est la capacité de créer et de bâtir quelque chose là où d autres n'ont pas vu l occasion de le faire. Selon Jeffrey Timmons, du Babson College, l entrepreneuriat est «le fait d être prêt à prendre des risques calculés sur le plan personnel et financier, et de mettre tout en œuvre pour atteindre l objectif que l on s est fixé.» L entrepreneur qui prend des risques peut avoir un effet considérable sur une économie. Les entrepreneurs sont les principaux contributeurs et mobilisateurs de ressources dans le développement d entreprises commerciales au sein d une économie. Parmi les avantages qui découlent de leurs activités, on peut mentionner la création d emplois et l accroissement de la production de biens et de services ainsi que l amélioration des niveaux de compétence qui assurent une croissance soutenue de l industrie. À titre d employeurs, les entrepreneurs créent des occasions de carrière et offrent une possibilité d ascension sociale à un nombre sans cesse croissant de personnes au sein d une économie, permettant ainsi de mettre en place des assises solides pour des communautés économiques saines et viables. Le Global Entrepreneurship Monitor Le Global Entrepreneurship Monitor (GEM) a été lancé en 1999 par un groupe de dix pays. Aujourd hui, ce projet d envergure internationale qui en est à sa cinquième année, réunit 150 chercheurs répartis dans 31 pays. Le GEM est à l heure actuelle le plus grand projet de recherche du monde sur l entrepreneuriat et offre aux pays impliqués de nombreux avantages en termes d analyse comparative. Dès le départ, le GEM a été créé dans le but de répondre à trois questions primordiales : 1. Le niveau d activité entrepreneuriale varie-t-il d un pays à un autre, et si oui, dans quelles proportions? 2. Les différences de niveau d activité entrepreneuriale sont-elles liées à la croissance économique des pays? 3. Quelles sont les caractéristiques nationales associées aux différences d activités entrepreneuriales? Ces questions fondamentales soulèvent toute une série d autres questions : les raisons qui motivent les gens à s intéresser à l entrepreneuriat; le profil des personnes qui empruntent la voie de l entrepreneuriat : leur âge, leur sexe, leur niveau d éducation, etc.; les types d entreprises créées; les facteurs permettant de comprendre les différences d activités entrepreneuriales entre pays; 1

10 les conséquences des politiques gouvernementales et le rôle que peut jouer le gouvernement afin de promouvoir l entrepreneuriat; les différences régionales d activités entrepreneuriales au sein d un même pays. Les recherches du GEM informent annuellement les diverses communautés d affaires ainsi que les gouvernements provinciaux et nationaux du niveau d activités entrepreneuriales de leur pays. Elles peuvent également aider de deux façons les responsables de l élaboration des politiques confrontés au défi de rendre plus efficaces leurs efforts de soutien de l entrepreneuriat au sein de leur pays. Tout d abord, nombre des experts nationaux interrogés dans chaque pays ont fait des suggestions précises quant aux façons de rendre les politiques gouvernementales plus efficaces afin de soutenir les activités entrepreneuriales. Les rapports précédents du GEM révèlent plus de 500 recommandations différentes faites dans ce domaine spécifique par des experts nationaux. La plupart des recommandations avaient trait aux points suivants: amélioration de la fiscalité pour les nouvelles entreprises; amélioration du contenu des politiques gouvernementales et de leur application; et réduction et simplification de la bureaucratie pour les entreprises en création. D autre part, lorsque les recherches du GEM démontrent clairement que les entrepreneurs consultés dans un pays donné ont confiance en certains aspects de la politique de leur gouvernement ou que le programme gouvernemental fonctionne bien, les autres pays peuvent s en inspirer et, on peut l espérer, mettre en place les meilleures pratiques de politique gouvernementale favorable à l entrepreneuriat. Ainsi, les points suivants semblent mériter un examen plus approfondi de la part des pays qui souhaitent apporter des améliorations dans ces secteurs : situation fiscale et réglementation à Hong Kong; façon dont les parcs scientifiques et les incubateurs d entreprises soutiennent les entreprises en France; nature bienveillante de la législation sur la PI aux États-Unis, au Canada, à Hong Kong et en Suisse, et efficacité de l application de cette législation, en particulier aux États-Unis (Global Report, 2002). La croissance du GEM et son amélioration permettent de raffiner la vision de l interaction entre les processus entrepreneuriaux et les politiques gouvernementales, menant ainsi à une meilleure compréhension de l apport de l entrepreneuriat au bien-être économique national. 2

11 Le modèle conceptuel du GEM 1 Le programme de recherche du GEM repose sur un modèle conceptuel issu des grands mécanismes qui déterminent la croissance économique nationale. Ce modèle comporte trois caractéristiques principales. Tout d abord, il cherche exclusivement à expliquer pourquoi certaines économies nationales se développent plus rapidement que d autres. Ensuite, il part du principe que tous les processus économiques se développent dans un contexte politique, social et historique relativement stable. Finalement, et c est sans doute ce qui distingue le plus le GEM, il considère l existence de deux éléments distincts mais complémentaires qui représentent les sources primordiales de développement économique national. Graphique 2: Le modèle conceptuel du GEM Conditions structurelles nationales d ensemble Ouverture Gouvernement Marchés financiers Technologie et R & D Infrastructure Gestion Marchés de l emploi Institutions Grandes entreprises établies (économie principale) Micro, petites et moyennes entreprises (économie secondaire) Contexte social, culturel et politique Cadre entrepreneurial Politiques gouvernementales Programmes gouvernementaux Éducation et formation Transfert de R & D Infrastructure commerciale et juridique Accès à l infrastructure physique Normes culturelles et sociales Occasions entrepreneuriales Capacité entrepreneuriale Aptitudes Motivation Émergence d entreprises Croissance économique nationale (PIB, emplois) Source: Global Report, Le débat sur la méthodologie s appuie en grande partie sur les rapports du GEM de 2002 et

12 Le premier élément important qui apparaît à la partie supérieure du graphique 2 est le reflet du rôle des grandes entreprises bien établies qui assurent une représentation nationale au niveau du commerce international. L hypothèse qui sous-tend cette partie du modèle est que, si les conditions structurelles générales nationales sont développées convenablement, la situation concurrentielle des grandes entreprises au niveau international s en trouvera améliorée. Par la suite, à mesure qu elles gagnent en maturité et en taille, ces entreprises engendrent une demande importante de biens et services dans leur économie nationale. Cette croissance de la demande créera à son tour des débouchés pour nombre de micro, petites et moyennes entreprises. Ce scénario est particulièrement solide lorsque les échanges internationaux se limitent à des produits stables dont les marchés et la technologie de production subissent peu de variations. Le deuxième élément important qui détermine la croissance économique, illustré dans la partie inférieure du graphique 2, met l accent sur le rôle que joue l entrepreneuriat dans la création et le développement de nouvelles entreprises. Selon cette partie du modèle, une autre série de facteurs contextuels, désignés sous le nom de «cadre entrepreneurial», s interposent entre le contexte socioculturel et l émergence et le développement de nouvelles entreprises. Par ailleurs, le modèle spécifie deux caractéristiques cruciales du processus entrepreneurial : l émergence ou la présence d occasions de marché et la capacité (la motivation et l aptitude) des gens à démarrer de nouvelles entreprises en cherchant à saisir ces occasions. Le processus entrepreneurial est particulièrement efficace dans le cadre d un marché dynamique où le succès est déterminé par des niveaux plus élevés de créativité, d innovation et de rapidité d accès au marché. La valeur la plus importante du modèle GEM réside fort probablement dans la nature complémentaire de ces éléments, qui ont tous deux été liés de façon empirique à la croissance de l économie nationale. En effet, les grandes entreprises bien établies offrent souvent des occasions aux nouvelles firmes grâce aux retombées technologiques, à l essaimage d entreprises et à l accroissement de la demande de biens et services. Quant aux sociétés entrepreneuriales, elles fournissent un avantage concurrentiel dans le marché mondial aux entreprises déjà établies, qui sont d ailleurs leurs principaux clients, en leur offrant une réduction des coûts et une accélération du développement technologique. Même si les résultats précédents des recherches du GEM ont confirmé cette complémentarité, il est bien clair que ces processus sont extrêmement complexes. Le modèle du GEM continuera de s adapter dans le but d intégrer les enseignements de la recherche afin de mieux comprendre les effets de ces mécanismes sur la croissance économique. 4

13 Recherche et méthodologie Les données recueillies pour chaque pays participant proviennent de trois sources principales : 1. Enquête auprès de la population adulte 2. Entrevues avec des experts 3. Données économiques standardisées Enquête auprès de la population adulte Par une enquête téléphonique, une entreprise de marketing indépendante a réalisé un sondage auprès d un échantillon de adultes pris au hasard âgés de 18 à 64 ans. Leurs réponses à une série de questions pouvant aller jusqu à quarante ont servi à mesurer les activités entrepreneuriales et les attitudes de leur population respective afin de fournir une référence objective de comparaison internationale. Entrevues avec des experts La deuxième méthode de collecte de données comportait des entrevues approfondies avec 18 experts nationaux en entrepreneuriat et une enquête par questionnaire auprès de 36 experts en économie de chacun des pays participants. Ces experts viennent de plusieurs catégories professionnelles dans lesquelles ils ont acquis une connaissance approfondie des activités entrepreneuriales. Neuf domaines de compétence ont été sélectionnés : les finances, la politique, les programmes gouvernementaux, l éducation et la formation, le transfert technologique, l infrastructure de soutien et d autres domaines plus vastes touchant la société et la culture. Données économiques standardisées Les données économiques standardisées ont été recueillies par Statistique Canada. Limites de la recherche Il est important de mentionner que les fluctuations dans la participation rendent difficile l utilisation de l indice TAE du GEM pour établir des classements internationaux dans le temps. À titre d exemple, le nombre de pays participants s élevait à 37 en 2002 et à 31 en Plusieurs pays n ont pas participé en 2003, alors que d autres en étaient à leur première participation. Néanmoins, malgré la variation des données, le TAE demeure le seul indice internationalement accepté jusqu à maintenant et la seule mesure d entrepreneuriat qui fournit des comparaisons fiables entre les pays participants. 5

14 Résultats de la recherche canadienne en 2003 Taux d activité entrepreneuriale L indice du taux d activité entrepreneuriale (TAE) donne le pourcentage de la population adulte engagée dans des activités entrepreneuriales. En 2003, l indice TAE indiquait que, pour la troisième année consécutive, le Canada connaissait une diminution importante du taux d activités entrepreneuriales. Le graphique 3 montre que le taux a connu une importante baisse au Canada, chutant de 12,2 % en 2000 à 11 % en 2001, 8,8% en 2002 et 8 % en L écart entre le Canada et les États-Unis en ce qui concerne les activités entrepreneuriales a légèrement augmenté. Ainsi, l indice TAE des États-Unis est passé de 10,5 % en 2002 à 11,9 % en Par contre, la moyenne du G7 n est que de 5,6 % et elle a légèrement diminué au cours de la dernière année. Néanmoins, la moyenne du GEM a augmenté pour atteindre 8,8 %, ce qui donne à penser qu un certain nombre de pays qui ne font pas partie du G7 ont effectivement connu une reprise. Graphique 3: Indice TAE par pays, , GEM % des ans France Japon Royaume Allemagne Italie Canada États-Unis G7 GEM Uni Le graphique 4 indique que le classement des pays les plus entrepreneuriaux a changé de manière importante au cours de la dernière année, l Ouganda et le Venezuela apparaissant 6

15 comme les pays les plus entrepreneuriaux avec un indice TAE respectif de 29,2 % et 27,3 %. 2 La France, la Croatie et le Japon sont les pays les moins entrepreneuriaux avec un indice TAE respectif de 1,6 %, 2,6 % et 2,8 %. Le Canada occupe le 12 ème rang sur un total de 31 pays, ce qui représente une légère amélioration par rapport à l année dernière, alors qu il occupait le 13 ème rang. Graphique 4: Indice TAE par pays, GEM ,2 27,3 25 % des 18 à 64 ans ,6 12,9 11,2 11,611,611,9 16,9 19, ,4 6,8 6,8 6,9 7,4 7,5 8,0 8,1 5,9 2,6 2,8 3,2 3,2 3,6 3,9 4,0 4,1 4,9 5,2 4,3 1,6 France Croati Japon Italie Hong Kong Pays-Bas Belgique Slovénie Suède Afrique du Sud Singapour Allemagne Danemark Royaume-Uni Espagne Grèce Finlande Suisse Norvège Canada Irlande Islande Chine Australie Etats-Unis Brésil Nouvelle-Zélande Chili Argentine Venezuela Ouganda Malgré la diminution marquée de ses activités entrepreneuriales au cours des trois dernières années, le Canada demeure un des pays industrialisés les plus dynamiques en ce qui a trait à l activité entrepreneuriale. L extrapolation de l indice TAE révèle qu il y aurait 286 millions d adultes âgés entre 16 et 64 ans qui exercent des activités entrepreneuriales dans les pays participant au GEM. Pour le Canada, ceci représente adultes qui ont récemment démarré une entreprise ou qui en consolident une nouvelle. Le rapport 2003 du GEM tente de déterminer le pays le plus entrepreneurial à l aide de deux mesures qui indiquent les efforts déployés pour démarrer de nouvelles entreprises et le degré d innovation et de croissance que manifestent les entreprises déjà existantes. Ainsi, en plus G7 GEM 5,6 8,8 2 L Ouganda et le Venezuela présentent les niveaux d activités entrepreneuriales totales les plus élevés parmi les 31 pays faisant partie du GEM en Cependant, ils ont également la plus grande erreur normalisée, ce qui démontre le plus haut degré de variabilité de leurs moyennes d échantillon. 7

16 de l indice TAE, le GEM a développé l indice d activité entrepreneuriale des entreprises (AEE) qui représente la valeur combinée de la taille moyenne des entreprises et de la proportion de création d emplois. Le tableau 1 situe le Canada dans le groupe intermédiaire avec l Argentine, l Australie, le Danemark, Hong Kong, la Hongrie, l Islande, l Irlande, la Slovénie, l Espagne, Singapour, la Thaïlande, le Royaume-Uni et les États-Unis. Ceci indique que le Canada se situe dans la moyenne tant en ce qui concerne l indice TAE que l indice AEE. Bien que le Canada ne soit pas le pays le plus entrepreneurial de l échantillon, il n occupe cependant pas le dernier rang. Tableau 1 Comparaisons des indices TAE et AEE, 2003 Indice moyen d entrepreneuriat des entreprises Finlande [3,8; 2,24] Belgique [3,4; 2,21] Italie [4,6; 2,05] Suède [4,1; 1,88] Singapour [5,4; 2,35] É.-U. [11,3; 2,36] Canada [8,5; 2,33] Danemark [6,2; 2,26] Islande [11,3; 2,19] Royaume-Uni[6,0; 2,10] Espagne [6,3; 1,90] Irlande [8,6; 1,86] Australie [9,9; 1,86] Hongrie [6,6; 1,82] Brésil [13,2; 1,87] Inde [17,9; 1,78] Indice faible d entrepreneuriat des entreprises Pays-Bas [4,1; 1,46] France [2,6; 1,08] Taipei chinois [4,3; 1,11] Russie [2,5; 1,05]* Croatie [3,1; 1,15]* Japon [2,29; 1,43] Pologne [4,4; 0,46] Allemagne [5,2; 1,48] Israël [7,1;,39] Suisse [7,3; 1,32] Norvège [8,1; 1,27] Grèce [6,8; 1,29] Afrique du S. [5,7; 1,14] Argentine [17,0; 1,40] Thaïlande [18,9; 1,19] Indice TAE faible Indice TAE moyen Indice TAE élevé Note (1) : Le premier chiffre de la parenthèse est l indice TAE; le deuxième est l indice AAE. Les données représentent une moyenne pour 2002 et Note (2) : * = Indique moins de 100 propriétaires échantillon, soit une estimation très approximative. Source : Global Report,

17 Entreprises en création et jeunes entreprises Le TAE est l agrégat des deux indicateurs suivants et identifie les personnes y participant : 3 Entreprises en création : les gens qui prennent une part active aux entreprises en création sont ceux qui ont, au cours de la dernière année, contribué au démarrage d une entreprise définie comme étant active et dont ils ont l intention d être propriétaire unique ou copropriétaire. Aucun salaire ni rémunération d aucune forme n a été versé depuis au moins trois mois. Jeunes entreprises : les gens qui gèrent ou sont propriétaires d une entreprise établie depuis une période maximale de 42 mois au cours de laquelle des salaires ou rémunérations ont été versés. Entreprises en création Le taux d entreprises en création au Canada poursuit sa baisse pour une deuxième année consécutive. Le graphique 5 indique que le taux d entreprises en création est passé de 7 % en 2001 à 5,9 % en 2002, puis à 5,1 % en Tandis que certains pays se sont remis de la diminution mondiale du nombre d entreprises en création, le graphique 6 montre que le Canada a légèrement baissé, mais demeure néanmoins dans le premier tiers, soit au 11 ème rang sur 31 pays recensés en 2003, légèrement au-dessous de la moyenne du GEM. Par contre, le Canada demeure au deuxième rang des économies nationales du G7, après les États-Unis; il se situe donc beaucoup plus haut que la moyenne du G7. Cette position permet d identifier le Canada comme un des pays industrialisés qui a le taux d activité entrepreneuriale émergente le plus élevé. 3 Les personnes participant aux deux activités ne sont comptées qu une seule fois. 9

18 Graphique 5 : Les entreprises en création par pays, , GEM % des ans France Italie Royaume Allemagne Japon Canada États-Unis G7 GEM Uni Graphique 6 : Les entreprises en création par pays, GEM ,1 25,7 20 % de ans ,1 5 1,3 1,4 1,6 1,7 2,0 2,0 2,1 2,4 2,9 3,2 3,3 3,5 3,7 3,8 3,9 4,0 4,0 4,1 4,2 4,4 0 Japan Croatia France Slovénie Belgique Hong Kong Suède Pays-Bas Danemark Italie Allemagne Singapour Irlande Royaume-Uni Norvège Grèce Afrique du Sud Espagne Finlande Suisse Canada 7,6 8,2 11,7 11,2 9,6 10,0 13,1 16,0 Islande Etats-Unis Australie Nouvelles Zélande Chine Brésil Argentine Chili Ouganda Venezuela G7 6,5 3,8 GEM 10

19 Jeunes entreprises Au Canada, la présence de jeunes entreprises a connu une légère augmentation de 0,2 %, passant de 3 6 % en 2002 à 3 8 % en 2003, comme l indique le graphique 7. Malgré cette augmentation, le Canada s est placé légèrement sous la moyenne des 31 pays du GEM, qui se situait à 4,1 % en Néanmoins, en ce qui a trait au classement, le graphique 8 montre que le Canada est passé du 16 e rang en 2002 au 13 e rang en Ce taux se situe au-dessus de la moyenne du G7, qui est de 2,5 %, ce qui place une fois de plus le Canada au deuxième rang des économies nationales du G7 après les États-Unis. Graphique 7 : Les jeunes entreprises par pays, , GEM % des 8-64 ans Japon France Allemagne Royaume Uni Italie Canada États-Unis G7 GEM 11

20 Graphique 8: Les jeunes entreprises par pays, , GEM 2003 Figure 8 - Entrepreneurial Activity [New Firms] By Country, GEM France Croatia Slovenia Belgium Italy Japan Hong Kong % Adult Population [18-64 Years Old] Netherlands South Africa Germany Singapore Sweden Spain Finland United Kingdom Denmark Switzerland Ireland Canada Greece Norway Iceland United States New Zealand Australia Brazil Chile China Agentina Venezuela Uganda G7 Mean GEM Mean 12

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