RAPPORT D EVALUATION A FROID DE DEUX SESSIONS DE FORMATION SUR LA MAINTENANCE DE GROUPES ELECTROGENES POUR DES OPERATEURS D ELECTRIFICATION RURALE

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1 CRIS n Le 30 juillet 2014 Formation initiale et continue des acteurs et opérateurs en électrification rurale en Afrique de l Ouest RAPPORT D EVALUATION A FROID DE DEUX SESSIONS DE FORMATION SUR LA MAINTENANCE DE GROUPES ELECTROGENES POUR DES OPERATEURS D ELECTRIFICATION RURALE AU MALI

2 Sommaire général du rapport - Introduction générale et synthèse des principaux enseignements - Rapport établi par CIFED - Rapport établi par CAYDEX - Annexes : Le cahier des charges de la mission d évaluation Les outils de collecte de l information (questionnaires utilisés) Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 2

3 I. Introduction générale 1. Origine de l étude Dans le cadre du Projet «Formation initiale et continue des opérateurs et acteurs d électrification rurale en Afrique de l Ouest» financé par l Union européenne, l ADEME et EDF, ce dernier pilotant un groupement de partenaires composé de l AMADER, du FDE et de 2IE, deux sessions de formation continue ont été organisées au profit des opérateurs d électrification rurale au Mali, sur la maintenance et l exploitation des groupes électrogènes. Ces sessions ont été confiées sur appel d offres à deux opérateurs maliens distincts, CAYDEX et CIFED, à partir d un cahier des charges établi et validé par les parties prenantes du projet, au premier rang desquels l AMADER et l OSER (Opérateurs de services d électrification rurale). Une première session de 05 jours a été réalisée du 26 au 30 août 2013 par le cabinet CAYDEX au profit de dix opérateurs. Une seconde session de 10 jours a été réalisée par le cabinet CIFED au profit de dix autres opérateurs du 02 au 11 décembre Conformément au cahier des charges de ces deux sessions, et conformément au mode opératoire du Projet, toutes les formations délivrées font l objet d une évaluation systématique à chaud et à froid. L évaluation à froid est prévue pour se dérouler sur le terrain, dans le cadre de travail des personnes formées, quelques mois (au minimum trois) après que la formation a été dispensée. 2. Objectifs et particularités de l étude Le présent rapport rend compte de la mission d évaluation à froid effectuée pour les deux sessions mentionnées. A noter que cette évaluation présente trois originalités dans sa mise en œuvre : Pour des raisons méthodologiques inhérentes au projet, et pour des raisons pratiques d optimisation des coûts, le principe d une évaluation en mode «mixte» a été retenu, avec l évaluation simultanée des deux sessions par des équipes composées de représentants des deux prestataires. La réalisation de l évaluation, depuis la conception des questionnaires jusqu aux missions sur le terrain, a ainsi pu croiser le regard et l analyse de deux prestataires, ajoutant ainsi une valeur objective dans l appréciation des formations (le prestataire n est pas seul à juger sa formation), et une plus grande richesse de points de vues. Le cahier des charges des formations envoyé aux prestataires stipulait le repérage, parmi les stagiaires, des exploitants ayant le potentiel pour devenir eux-mêmes de futurs formateurs auprès de leurs pairs. L évaluation devait donc vérifier si les potentiels détectés étaient validés par leur entourage et confirmés dans leur pratique professionnelle. L étude se propose de mesurer l impact des formations sur la qualité du service rendu au client. Les objectifs assignés aux missions d évaluation étaient les suivants : Evaluer l application effective sur le terrain des compétences acquises sur l exploitation et la maintenance de groupes électrogènes en mettant un accent particulier sur les potentiels formateurs qui avaient été détectés pendant le déroulement des sessions de formation ; Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 3

4 Collecter et analyser les avis d acteurs locaux qui sont parties prenantes des services offerts par la société d électrification rurale en lien avec le rôle du stagiaire (managers, collègues du stagiaire et clients finaux) ; Croiser les informations collectées, les analyser pour en déduire les faiblesses du processus et les points d amélioration potentiels pour les futures formations : méthodologies, contenu des modules de formation, organisation, etc. 3. Les thèmes étudiés Pour remplir ces objectifs, quatre questionnaires différents ont été élaborés pour les cibles suivantes : 1. Managers des stagiaires afin de recueillir le regard de la hiérarchie sur l apport de la formation à la performance globale de la société (voir en annexe n 2A), 2. Collègues des stagiaires pour leur regard plus proche du quotidien et également sur l effet multiplicateur des connaissances acquises auprès de ces derniers (voir en annexe n 2B), 3. Clients finaux afin de voir si la formation a eu des impacts mesurables sur la qualité du service offert par la centrale (voir en annexe n 2C), 4. Et enfin, le stagiaire lui-même pour la mise en pratique des connaissances et compétences acquises (voir en annexe n 02D). Dans ce sens, une liste de points majeurs à vérifier a également été définie (voir en annexe n 02E). Cette liste vise à faire un état des lieux des méthodes et outils de travail du stagiaire pour vérifier si ces derniers ont évolué depuis la formation ; et également dans une moindre mesure, leur prodiguer quelques conseils si besoin. 4. Déroulement pratique de l évaluation Deux circuits d évaluation ont été élaborés en tenant compte de la proximité géographique des sites d évaluation à visiter, afin d optimiser les durées de déplacement et les dépenses kilométriques. Les deux équipes constituées, dont la composition figure dans chacun des deux rapports, ont suivi les circuits et visité les localités suivantes : Equipe 1, pilotée par CAYDEX Bamako, Djoliba, Toubacoura, Kayes, Komooulou, Dioncoulané, Yélimané, Kirané et Ambidédi. Equipe 2, pilotée par CIFED Bamako, Bla, Sofara, Kouri, Kolondièba, Garalo, Ouéléssébougou, Dialakoroba, Badenko. 5. Les principaux enseignements issus de l étude Si chacune des évaluations présente des caractéristiques propres, liées à des personnalités de stagiaires différentes, mais aussi à des conditions d exploitations propres à chaque opérateur et à un contexte local spécifique, il ressort de ces deux missions des conclusions communes. En synthèse générale et tout en renvoyant aux rapports individuels pour plus de détails, on retiendra les enseignements et recommandations suivants : - L utilité des formations a été unanimement reconnue, avec des retombées positives qui vont de la plus grande assurance des opérateurs dans l exercice de leur fonction, à des économies de gestion et d exploitation immédiatement sensibles pour la société d électrification ; Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 4

5 - Au-delà des sessions de formation à proprement parler, l implication du management doit faire partie intégrale du processus, depuis l amont (choix des agents à envoyer en formation) jusqu à l aval (suivi des acquis, incitation au partage de connaissances par le formé vers ses collègues, promotion de futurs formateurs parmi les agents, ) ; - Les conséquences de la formation sur la qualité de service rendu par les sociétés d électrification rurale sont difficiles, sinon impossibles à démontrer à ce stade, l étude ayant porté sur un échantillon trop faible (20 personnes réparties sur 10 sociétés), et faisant suite à des formations d une durée relativement courte (5 à 10 jours), portant sur un seul thème (exploitation-maintenance de générateurs diesel), alors que d autres composantes interviennent dans la qualité de la fourniture d électricité. En revanche, les commentaires recueillis devraient inciter l AMADER à renouveler ce type d évaluation au fur et à mesure qu elle mettra en œuvre à l avenir des programmes de formation adaptés à l extension de son programme d électrification rurale ; - Bénéfice collatéral de ces évaluations : ces évaluations ont aussi permis de mesurer les progrès qui restent à faire dans la gestion et l organisation courantes des sociétés, en commençant par une meilleure prise en compte des questions de sécurité ; il y a là de réelles marges d amélioration dont l AMADER a pu prendre la mesure et qui appelleront de sa part des actions complémentaires en matière de formation. Autrement dit, il se confirme que les formations ne doivent pas se limiter à des thèmes techniques mais couvrir plus largement tous les aspects de la bonne gestion de l activité d opérateur-fournisseur d électricité. Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 5

6 Rapport de la Mission d Evaluation De La Formation sur le thème «Exploitation et Maintenance des Générateurs Diesels» Axe 2 Destinataire : Groupement du Projet intitulé «Formation initiale et continue des opérateurs et acteurs d électrification rurale en Afrique de l Ouest» Nos références : 1004/REGE/2014/CIFED Contact Mali : Dakouo KOITA Tél : dakouo.koita@cifed.net Mai 2014 Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 6

7 Sommaire I. Présentation de la mission Contexte Objectifs et résultats attendus Méthodologie... 9 II. Déroulement de la mission Membres de l équipe d évaluation Chronogramme de la mission Liste des personnes rencontrées III. Analyse des informations recueillies durant les visites Evaluation des stagiaires Evaluation par les managers Au niveau des collaborateurs Evaluation des clients Restitution sur l état général des centrales et des procédures d exploitation et de maintenance. 18 IV. Synthèse Synthèse sur les résultats des questionnaires Les difficultés rencontrées V. Recommandations VI. Conclusion Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 7

8 I. Présentation de la mission 1. Contexte Dans le cadre du projet intitulé «Formation initiale et continue des opérateurs et acteurs d électrification rurale en Afrique de l Ouest» (Projet FE n 2011/262/488) financé en 2010 par l Union Européenne, le Groupement de partenaires du Projet s est engagé à organiser des sessions pilotes de formation continue pour répondre rapidement aux besoins prioritaires et pressants des opérateurs maliens d électrification rurale. La mission d évaluation, objet de ce rapport, s inscrit dans le cadre des formations pilotes lancées en 2013 au Mali par le groupement de partenaires du Projet. En décembre 2013, le groupement de partenaires du projet a sollicité CIFED pour assurer la formation de dix (donner le nombre exact) exploitants de groupes électrogènes d opérateurs d électrification rurale sur la thématique de la maintenance et de l exploitation de ces groupes électrogènes. La session de formation s est déroulée à Bamako du 02 au 11 décembre Le présent rapport porte sur la réalisation par CIFED d une mission terrain auprès des dix Opérateurs bénéficiaires des sessions de formation sur la maintenance et l exploitation des groupes électrogènes. Cette mission d évaluation, qui s insère pleinement dans la continuité de la formation de décembre 2013, a été couplé pour des raisons méthodologiques inhérentes au projet, et pour des raisons pratiques d optimisation des coûts, à une mission similaire conduite en mode «mixte» avec l évaluation d une autre session similaire effectuée par un autre prestataire. La réalisation de l évaluation, depuis la conception des questionnaires jusqu aux missions sur le terrain, a ainsi pu croiser le regard et l analyse de deux prestataires, ajoutant ainsi une valeur objective dans l appréciation des formations (le prestataire n est pas seul à juger sa formation), et une plus grande richesse de points de vues. Choix des localités Deux circuits d évaluation ont été élaborés en tenant de la proximité géographique des sites d évaluation à visiter, afin d optimiser les durées de déplacement et les dépenses kilométriques. Le contenu du présent document se rapporte uniquement à l évaluation effectuée sur l axe 2 qui comportait les localités suivantes : Bamako, Bla, Sofara, Kouri, Kolondièba, Garalo, Ouéléssébougou, Dialakoroba, Badenko. 2. Objectifs et résultats attendus Plus précisément, les objectifs de la mission sont : Evaluer l application effective sur le terrain des compétences acquises sur l exploitation et la maintenance de groupes électrogènes ; Collecter et analyser les avis d acteurs locaux qui sont parties prenantes des services offerts par la société d électrification rurale en lien avec le rôle du stagiaire (managers, collègues du stagiaire et clients finaux) ; Croiser les informations collectées, les analyser pour en déduire les faiblesses du processus et les points d amélioration potentiels pour les futures formations : méthodologies, contenu des modules de formation, organisation, etc. En tant que phase pilote d un projet, l objectif final est donc que ces premières missions servent de référence pour l avenir. Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 8

9 Pour remplir ces objectifs, quatre questionnaires différents ont été élaborés selon les cibles suivantes : 1. Managers des stagiaires afin de recueillir le regard de la hiérarchie sur l apport de la formation à la performance globale de la société, 2. Collaborateurs des stagiaires pour leur regard plus proche du quotidien et également sur l effet multiplicateur des connaissances acquises auprès de ces derniers, 3. Clients finaux afin de voir si la formation a eu des impacts mesurables sur la qualité du service offert par la centrale, 4. Et enfin, le stagiaire lui-même pour la mise en pratique des connaissances et compétences acquises. o Dans ce sens, une liste de points majeurs à vérifier a également été définie. Cette liste vise à faire un état des lieux des méthodes et outils de travail du stagiaire pour vérifier si ces derniers ont évolué depuis la formation ; et également dans une moindre mesure, lui prodiguer quelques conseils si besoin. A partir de là, les résultats attendus de cette mission sont la production d un rapport détaillant les données collectées sur le terrain, l analyse de CIFED sur ces données pour en ressortir des informations pertinentes qui serviront à juger de la qualité de la formation dispensée et à faire des propositions concrètes sur l amélioration du programme de formation des agents d exploitation de sociétés d électrification rurale. 3. Méthodologie La méthodologie mise en œuvre pour travailler sur cette mission s illustre de la manière suivante : Objectifs, programmes et questionnaires définis conjointement par le Projet et les sociétés de formation Formation des exploitants de centrales de production électrique Evaluation terrain auprès des parties prenantes Retou r 2 Retou r 1 Retour 3 Objectifs et programmes fixés par le Projet Alimentation sur la méthodologie et le contenu des formations à venir Réflexion globale sur le programme cible de «Formation initiale et continue des opérateurs et acteurs d électrification rurale» Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 9

10 II. Déroulement de la mission 1. Membres de l équipe d évaluation Sur l axe 2 dont CIFED est responsable, l équipe était composée de : Gaoussou COULIBALY, formateur CIFED et chef de mission Nouhoum TRAORE, formateur CAYDEX Inoussa TRAORE assistant au chef de projet «Formation initiale et continue des opérateurs et acteurs d électrification rurale» Mouroukoro SANGARE, chargé de suivi évaluation à l AMADER 2. Chronogramme de la mission La présente mission a été effectuée du lundi 17 mars au mercredi 26 mars Elle s est déroulée de la façon suivante : Lundi 17 mars 2014 : Cette journée s est déroulée en deux temps : o Lancement de la mission et rappels Rencontre dans les locaux de l AMADER, présence des deux sociétés de formation et des membres du Projet Rappel sur les objectifs de la mission Informations, derniers préparatifs et revue des aspects logistiques dont le partage des deux équipes selon les axes d évaluation. Commencement des évaluations Rencontre avec les managers des stagiaires issus de Bamako, pour recueils d informations préliminaires suivi de l évaluation proprement dite. Mardi 18 mars 2014 : la journée a été entièrement consacrée à la localité de Badenko, situé à 200 km de Bamako. Mercredi 19 mars a été dédié aux localités de Dialakoroba et Ouélessébougou, situées respectivement à 45km et 90km de Bamako. Jeudi 20 mars 2014 : rencontre avec les acteurs de la localité de Garalo, à 200km de Bamako Vendredi 21 mars 2014 : jour de repos Samedi 22 mars 2014 : visite de la localité de Kolondiéba, 230 km de Bamako Dimanche 23 mars 2014 : localité Kouri, 370 km de Kolondiéba Lundi 24 mars 2014 : déplacement sur Sofara situé à 260 km de Kouri Mardi 25 mars 204 : Bla, à 250 km de Sofara Mercredi 26 mars 2014 : déplacement sur Sikasso puis Keleya Jeudi 27 mars 2014 : retour sur Bamako. Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 10

11 3. Liste des personnes rencontrées Le tableau ci-dessous liste les personnes rencontrées par localité : Localités Personnes rencontrées Titres Diakalia TRAORE Manager ACCESS Moussa Kiba DIALLO Manager SAFE-ELEC BAMAKO Alboucadar Mahamane TOURE Manager E.G.I Gaoussou Gakou Manager HORONYA Seydou SEYNI Manager MES International Bamaba SISSOKO Stagiaire SOGEP Badenko Famaga TOUNKARA Collaborateur SOGEP Alou DIAKITE Manager SOGEP Dramane BALLO Client SOGEP Dialakoroba Yacouba CAMARA Stagiaire MES International Bourama DIARRASSOUBA Client MES International Ouéléssébougou Fousseni DOUMBIA. SAFE-ELEC ici il n y a pas de centrale en exploitation Ibrahim DIARRA Stagiaire ACCESS Garalo Gaoussou TRAORE Collaborateur stagiaire Dramane Client ACCESS Mamadou DOUBIA Client ACCESS KOLONDIEBA Kassoum COULIBALY Stagiaire SSD YELEEN KURA Modibo MAGASSOUBA Collaborateur Stagiaire Youssouf KONE Client SSD YELEEN KURA Salifou DIARRA Stagiaire YELEEN KURA KOURI Djibril SEMEGA Manager Stagiaire YELEEN KURA Kassim COULIBALY Collaborateur Stagiaire Moumouni DEMBELE Client SSD YELEEN KURA Amadou Allaye TRAORE Stagiaire SPGE SOFARA Sekou KOITA Manager Stagiaire SPGE Abouba MAIGA Client SPGE Yaya KOLOMA BLA Stagiaire SSD YELEEN KURA Issa KONE Collaborateur stagiaire Assimi HAÏDARA Client SSD YELEEN KURA Sikasso Idrissa KOLO Collaborateur stagiaire SPGE Keleya Amadou KONE Collaborateur Stagiaire MES International Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 11

12 III. Analyse des informations recueillies durant les visites 1. Evaluation des stagiaires Le recueil des informations s est basé sur le questionnaire partagé avec les interlocuteurs et les constats observés sur place (lieux de travail des stagiaires). Observation générale : Huit localités ont été visitées, un participant interrogé par site. Initialement, le nombre de participants devait être de dix. Cependant : M. Alboucadar Mahamane TOURE, stagiaire, n a pas pu être interviewé car localisé dans la zone non sécurisée du Nord Mali, M. Gaoussou TRAORE, de Garalo, collaborateur, a suivi la formation du cabinet CAYDEX en Août Il aurait donc dû être interrogé comme stagiaire. Cependant, les membres de la mission d évaluation n avaient pas cette information, il a donc été interrogé comme collaborateur. De manière globale, on peut dire que les stagiaires ont exprimé leur sentiment de satisfaction par rapport aux formations, quel que soit le cabinet qui a dispensé la formation. Leurs connaissances et pratiques du métier se sont améliorées depuis la formation. Ils ont gagné en autonomie et sont intervenus en appui auprès de leurs collaborateurs qui n ont pas suivi la formation. Témoignage du collaborateur et du manager du stagiaire à Badenko : «Depuis le retour du stagiaire, nous avons constaté un changement positif dans sa manière de travailler notamment l entretien du groupe électrogène ; il a posé des actes qui nous ont évité des pannes et a aussi assurétous les dépannages lui-même, ce qui n était pas le cas avant (il fallait recourir à un expert de Bamako) ; il a aussi formé ses collaborateurs sur les bonnes pratiques en matière de maintenance du groupe. Sur la question de savoir le point de vue à froid (environ 06 mois après) du stagiaire sur l alternance «théorie/pratique» qui a été réalisé par le formateur lors de la session, les résultats sont mitigés. Certains stagiaires ont insisté sur la nécessité de renforcer la pratique en offrant notamment la possibilité aux stagiaires de démonter et remonter intégralement un groupe électrogène didactique car cela n a pas toujours été le cas, notamment lors de la session de formation réalisée par le cabinet CIFED. Le contenu des programmes de formation devra donc être amélioré sur cet aspect. Les stagiaires ont manifesté leur intérêt pour des besoins de formations complémentaires portant sur des thématiques nouvelles comme le solaire, ou de formation approfondie sur certains composants clés des groupes électrogènes comme les moteurs, les soupapes, l aide au diagnostic ; mais également pour des formations sur les réseaux électriques. Les managers ont aussi manifesté leur intérêt pour envoyer d autres stagiaires en formation afin d avoir une masse critique de techniciens formés dans l entreprise. Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 12

13 N Libellé question Réponses possibles Réponses % Remarques 1 Comment vous sentezvous dans votre lieu de travail réponses possibles, ce qui Plus à l'aise dans le un stagiaire a coché les trois 5/8 62,5 travail quelques mois plus autonome 2/8 25 explique le taux supérieur à après la formation? 100% 1/8 12,5 plus confiant Autres 1/8 12,5 pas de centrale en production 2 3 Pensez-vous que l'alternance théoriepratique a permis d'améliorer votre efficacité dans le travail? Etes-vous satisfait des possibilités d'utilisation des acquis sur votre lieu de travail? pas du tout 0 0 3/8 37,5 partiellement suffisamment 2/8 25 3/8 37,5 tout à fait pas du tout satisfait 0 0 peu satisfait 2/8 25 satisfait 4/8 50 pas de maîtrise totale du générateur et a seulement apprécié la théorie 2/8 25 une personne trouve que cette très satisfait question est sans objet Etes-vous satisfait des car il n'a pas eu l'occasion 0 0 compétences que vous pas du tout satisfait d appliquer avez acquises? peu satisfait 1/8 12,5 4 satisfait 4/8 50 très satisfait 3/8 37,5 Quelle partie des aucune partie 0 0 acquis avez-vous mis faible partie des 0 0 en œuvre acquis 6/8 75 grosse partie des 2/8 25 acquis 6 Pour chaque objectif, estimez, selon vous, votre niveau de compétence Ecart a) le moteur diesel 4 7,5 3,5 b) l'alternateur 4,14 7,86 3,72 c) le diagnostic des 5 Avant formation sur votre lieu de Après partie acceptable (Moyenne) travail? formation des acquis défauts 4,71 d) l'entretien périodique 6,28 7 Avez-vous procédé à une Restitution dans votre PCASER de retour de formation? 7,43 2,72 8,71 2,43 Pas du tout 0 Partiellement 0 suffisamment Avez-vous formé des oui 100 Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 13

14 9 Projet FE-UE collaborateurs sur tout ou certains aspects de la formation reçue? non Selon vous quels ont été les points forts de la formation? 10 Selon vous, quels sont les points de la formation à améliorer? Révision capitale du moteur, réglage des soupapes, détection des défauts, durée trop courte de la formation 11 Autres commentaires : Poursuite des formations sur le réseau, la réparation, le solaire. 2. Evaluation par les managers 0 0 Tous les aspects de la formation Six (6) managers pilotent les huit localités que nous avons visitées. Les informations recueillies auprès d eux sont consignées dans le tableau ci-dessous. Observation générale : Les réponses fournies par les managers attestent leur très bonne satisfaction par rapport à la formation. Le management est la plupart du temps à l origine du choix de la formation et du stagiaire. Il s est de ce fait largement impliqué pour faire un bilan avec le stagiaire à son retour de formation (4/6) et suivre au quotidien l application des connaissances apprises (4/6). Une l amélioration a été observée dans l organisation générale du stagiaire, de ses procédures et méthodes d exploitation et de maintenance, ce qui a permis d optimiser le temps de fonctionnement des groupes : réduction des coûts de maintenance, amélioration de la disponibilité des groupes, donc au final, de leur point de vue, un net progrès de la qualité du service aux clients finaux. Ce constat a été largement partagé par l ensemble des managers rencontrés. L un d eux a d ailleurs confié que les 02 stagiaires qu il avait envoyés en formation sont aujourd hui montés en grade du fait des compétences accrues qu ils ont montrées à leur retour ; ils supervisent désormais la maintenance préventive dans l ensemble des localités couvertes par le PCASER et assurent aussi la maintenance curative et le dépannage dans l ensemble de ces localités en cas de besoin. Le choix du stagiaire semble avoir été lié à ses capacités à (être) devenir également un formateur relai pour ses collaborateurs dans certains PCASER. Quant à la question de savoir si le stagiaire a mis en pratique les compétences acquises lors de la formation, 02 cas de figures se sont présentés et le deuxième soulève des questions intéressantes. Le premier cas de figure, confirmé dans plusieurs localités, est que les stagiaires ont eu l opportunité de mettre en pratique une bonne partie des connaissances acquises lors de la formation, notamment le diagnostic et les opérations de maintenance (entretien périodique du groupe). Dans ce cas de figure, il est ressorti (par le manager et le collaborateur) que le stagiaire a eu une contribution positive dans la gestion de la centrale et cela a été confirmé aussi le plus souvent lors de la phase de visite et contrôle des installations par l équipe d évaluateurs. Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 14

15 Le deuxième cas de figure a été rencontré surtout dans les localités du PCASER SAFE-ELEC, où les stagiaires n ont pas du tout eu l occasion d appliquer les connaissances car les centrales sont à l arrêt. L un des stagiaires concernés nous a même témoigné sa frustration face à cet état de fait et nous a confié qu il avait souvent acheté du carburant sur ses propres deniers, juste pour s entraîner sur le groupe. La question que Ce constat soulève la question du choix des participants en amont ; en effet, il est très important de s assurer que le stagiaire (ou le PCASER) retenu aura la possibilité d appliquer immédiatement les compétences acquises sur le terrain. Sur la question de la mise en pratique le souhait exprimé par certaines quoi? quant au besoin d un accompagnement dans le temps par le formateur a souvent été exprimé. Mais de manière générale, les managers souhaitent des formations plus pratiques, plus diversifiées (centrales hybrides), ce qui montre également leur volonté de se projeter dans l avenir pour disposer de technologies de production électrique modernes, en phase avec les futurs programmes d équipement prévus au Mali pour l électrification rurale. Sur la méthodologie d évaluation de la formation, une demande pertinente est apparue pour que le questionnaire d évaluation à froid soit mis à disposition des managers dès la fin de la formation. En effet, les questions posées pourraient leur servir de guide d évaluation des connaissances du stagiaire dès avant l évaluation à froid officielle par le «Projet». N Libellé question Réponses possibles Réponses recueillies % Remarques Votre organisme avait-il un Oui 6/ besoin de Non 0 0 formation sur la thématique? Je ne sais pas 0 0 La formation choisie semblait-elle répondre au Oui parfaitement 6/ besoin du collaborateur? Oui partiellement 0 0 Était-il le mieux indiqué? Non 0 0 Qui était à l'initiative de cette Vous-même 5/6 83 formation? Votre collaborateur Vous et votre 1/6 17 collaborateur Autres 0 Depuis la fin de sa formation, Oui 4/6 67 régulièrement 4 a-t-il pu mettre en pratique occasionnellemen Oui partiellement 2/6 33 les connaissances acquises t lors de sa formation? Non Remarques et suggestions A l'issue de sa formation, avez-vous eu un entretien Oui 4/6 67 avec votre 6 collaborateur pour faire le point Non 2/6 33 sur l'apport de sa formation? 7 Selon vous, qu'est-ce qui Disposer de plus de pourrait favoriser la mise en temps 3/6 50 Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 15

16 pratique? Etre guidé par vous/collaborateur Bénéficier d un accompagnement du formateur 0 1/6 17 Autres 2/3 33 A l'issue de sa formation, avez-vous constaté un changement dans le comportement du Oui 6/6 Collaborateur sur le lieu de travail? Non 0 Après quelques mois en situation de travail du Oui 4/6 67 collaborateur, avez-vous évalué quelques impacts de la formation sur les résultats Non 2/6 33 de votre entreprise? La personne formée vous parait-elle apte à contribuer à Oui 6/6 100 une formation au sein de votre entreprise/équipe voire d'autres opérateurs Non 0 d électrification. Seriez-vous prêt à encourager une telle Oui 6/6 100 initiative si une formation complémentaire pour devenir formateur Non 0 0 était accordée? Seriez-vous prêt à envoyer d'autres personnes de chez 6/6 100 vous se former Oui Non 0 Autres remarques/observations Formation plus pratique, formation en hybride, remettre le questionnaire d évaluation à froid aussitôt après la formation aux managers pour suivre les stagiaires. La pratique régulière Réduction de frais d entretien Au moins 2 de niveau CAP ou BT 3. Au niveau des collaborateurs Au total sept (7) collaborateurs des huit stagiaires ont été interrogés. Le stagiaire de Ouéléssébougou n ayant pas de centrale en exploitation n a donc pas pu présenter un collaborateur avec qui il aurait partagé les compétences acquises lors de la formation. Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 16

17 Observation générale Il ressort que les anciens stagiaires ont largement partagé les compétences acquises dans leur PCASER (appui technique, formation intervenant soit à leur propre initiative, ou sur demande du management). Même si de manière générale, les collaborateurs pensent que le stagiaire a les compétences pour être un formateur à son tour, ils insistent néanmoins sur un besoin de renforcement de ses compétences techniques pour être à leurs yeux un très bon formateur. Les compétences pédagogiques sont jugées plus secondaires. N Libellé de la question 1 2 Avez-vous l'habitude de travailler avec votre collègue avant sa formation? Depuis le retour de votre collègue de sa formation, avez-vous eu l'occasion de travailler avec lui? Réponses proposées Oui Non Oui Non Réponses % Remarques 7/ / Toutes activités quotidiennes/hebdomadaires ou même mensuelles liées à la production et la distribution de l'électricité Avez-vous eu l'opportunité de recevoir un appui technique, organisationnel de votre collègue depuis sa formation? Avez-vous eu l'opportunité de recevoir une formation de votre collègue depuis son retour de stage? Quelle votre appréciation générale de cette formation? Votre collègue formé vous parait-il apte à contribuer à une action de formation au sein de votre entreprise/équipe voire vers d autres opérateurs d électrification rurale? Quelles sont les éléments à améliorer pour lui permettre d'être un meilleur formateur? 7/7 100 Oui Non 0 0 Oui 6/7 86 Non Globalement satisfait 1/7 14 Spontanément et souvent sur demande du manager 7/7 100 Esprit d'ouverture de partage de connaissance et l'entraide dans le Oui service Non 0 Compétences 5/7 71 techniques Techniques pédagogiques Expression orale et écrite Remarques/observations Besoin de formation 2/ Evaluation des clients Nous avons recueilli les avis de huit (8) abonnés des PCASER, soit en moyenne un abonné par localité visité. La faiblesse de l échantillon ne permet pas de tirer de conclusions exhaustives ni précises, mais Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 17

18 cette partie d enquête a été conçue pour livrer des indicateurs qui pourront être approfondis dans le cadre d études ultérieures dédiées aux conséquences de la formation sur la qualité de service aux clients. Ce questionnaire était tourné vers la qualité des services de l opérateur d électrification rurale de manière générale, telle qu elle aurait pu être notée en lien avec la période coïncidant avec le retour du stagiaire de la formation. L idée sous-jacente étant la suivante : si les clients ont perçu un changement positif dans la période post-formation alors, toutes choses égales par ailleurs, ce changement pourrait être attribué à l action de formation. Sur le terrain, une telle extrapolation s est avérée extrêmement difficile à établir, étant donné la panoplie de facteurs exogènes (acquisition d un nouveau groupe par l opérateur dans la période post formation, survenue d une grosse panne, décision d augmentation ou de réduction de la durée du service etc.) à l action de la formation. Il permet difficilement de prendre la mesure sur l apport de la formation quant à l amélioration de la qualité de la fourniture d électricité (continuité et qualité de la tension). Néanmoins, une relative amélioration de la qualité du service semble avoir été observée depuis janvier 2014 ; ce qui laisse penser que la formation a quand même eu un effet positif ressenti par les clients finaux. N Libellé questionnaire Réponse possible Vous êtes abonné du service du PCASER depuis quand? Quel est le problème que vous rencontrez fréquemment sur le service fourni? Depuis que vous êtes abonné, avez-vous constaté une amélioration dans le service? Depuis que vous êtes abonné, votre perception sur la compétence technique des exploitants du PCASER a- t-elle changé positivement? Quelles suggestions feriez-vous pour l'amélioration de la qualité du service? Réponses recueillies Indisponibilité de l'électricité 2/8 25 Coupure fréquente 1/8 12,5 Non-respect de la tranche horaire 1/8 12,5 Autres Oui 4/8 50 8/8 100 Non 0 0 Oui Non Adopter les systèmes hybrides, Révision des tarifs; Outillage des exploitants, Extension du réseau. 6/8 75 2/8 25 % Remarques le plus récent 2010 et le plus ancien 2003 baisse de tension, pas de fourniture 24h/24, changer l'horaire de fourniture Augmentation temps de fourniture; Electricité disponible, depuis plus de 6 mois Au moins depuis janvier Restitution sur l état général des centrales et des procédures d exploitation et de maintenance Toutes les centrales de production d électricité que nous avons visitées présentent des insuffisances qui ont été relevées. Du point de vue général, la maintenance actuelle nécessite une amélioration. Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 18

19 Dans certaines des centrales, certains groupes sont en panne, excepté dans la localité de Dialakoroba. Nous avons pu observer entre autres : Propreté : Des locaux assez propres avec une aération acceptable. Sécurité : Sur le plan sécurité physique, toutes les centrales visitées sont globalement sécurisées (clôtures, portes et des agents de sécurité). Par contre, sur le plan sécurité incendie, aucune action préventive n a été prise (absence d extincteurs, de bacs à sable). Groupes en production : les groupes installés se trouvent dans un état physique convenable ainsi que leurs équipements (accessoires) amont/aval au moment de notre passage. Carnet de bord : des cahiers de bord sont utilisés partout par les exploitants, même s ils ne sont pas bien entretenus ni toujours à jour. Pièces de rechange : les pièces de rechange de première nécessité ne sont pas disponibles dans toutes les centrales visitées. Dans les quelques rares cas où les pièces sont disponibles, elles sont mal gérées et mal stockées. Ces pièces sont généralement des consommables (filtres à air, filtres à gasoil, filtres à huile) et les courroies de transmission. Les matériels et appareils de mesure disponible sont des caisses à outils mécanicien et des multimètres. Qualité des intrants : les exploitants ignorent la qualité des intrants utilisés (huile, carburant ). Mise en route /arrêt : les consignes de démarrage et d arrêt sont respectées chez la plupart des exploitants. Néanmoins, des insuffisances en découlent, notamment sur le tableau de bord. Les voyants défaut (d huile, de température et de pression) sont allumés du fait d une maintenance insuffisante. Documentation : la documentation (guide de maintenance) qui est présente sur les lieux est généralement la documentation des constructeurs (carnet d utilisation) et, depuis tout récemment, le support de formation que les exploitants ont reçu des formateurs de La périodicité actuelle de la maintenance préventive est établie en fonction de ces carnets d utilisation fournis par les constructeurs et des consignes des managers. Equipe : les équipes d intervenants sur les centrales sont généralement composées de trois personnes permanentes (l agent exploitant, son assistant et un agent de sécurité). Le profil de l agent exploitant est généralement compris entre le CAP et le BT. Ce qui est acceptable pour la conduite d une petite unité de production d électricité. Des consignes développées lors de la formation devraient permettre aux stagiaires de mieux répondre à ces insuffisances et de rendre plus disponibles les groupes électrogènes pour la production d électricité. On note là une différence notable entre l état observé des installations et les réponses globales aux questionnaires, la réalité se révélant moins optimale que la description qui en est restituée. IV. Synthèse 1. Synthèse sur les résultats des questionnaires De l analyse des réponses obtenues auprès des stagiaires, des acquis ont été validés. Les objectifs pédagogiques sont en grande partie atteints. Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 19

20 Tous les stagiaires sont motivés pour le transfert de compétence. Tous déclarent avoir formé leurs collaborateurs au retour de la session de formation, et plusieurs collègues confirment. Cependant il reste encore des lacunes techniques à combler pour mieux convaincre un auditoire. Les collaborateurs expriment un besoin en formation sur la même thématique et d autres, telles que le réseau, le système solaire et hybride etc. Les stagiaires sont motivés et sont dans de bonnes dispositions pour approfondir leur connaissance sur les générateurs diesel et d autres aspects liés à la production et la distribution d électricité en milieu rural. Ainsi nous avons souvent reçu de leur part des propositions de thèmes de formation tels que le système solaire, les centrales hybride solaire-diesel et l interaction réseau électrique et groupe électrogène. De manière générale, des insatisfactions ont été relevées chez certains clients quant à la qualité et à la stabilité de l électricité fournie. Ils ont en outre observé une amélioration satisfaisante du service depuis janvier 2014, qui pourrait être en partie liée à la session de formation de décembre Sans attribuer cette amélioration à la seule formation, il est très probable que celle-ci aura eu un effet bénéfique et que les objectifs pédagogiques ont été atteints. La période post-formation a en revanche été marquée par des effets beaucoup plus aisément notables et réels sur la réduction sur les coûts de maintenance et sur les délais de dépannage, toutes choses qui sont source d efficacité et d efficience chez l opérateur, et donc de gains en temps et en revenus. Le fonctionnement des groupes et la fourniture d électricité ont été aussi optimisés. Des sérieuses lacunes les plus sérieuses sont observées sur l état des installations et des matériels, et sur les consignes d exploitation mises en place. Pour assurer un service minimal de maintenance, il faut disposer des consommables de maintenance conditionnelle (filtres, huile de vidange, roulement, joints, ). Nous avons remarqué que dans certaines centrales, il n en avait pas, ce qui peut causer une rupture de fourniture d électricité, même causée par une panne minime, par exemple un roulement grippé.). On ne trouve pas des EPI (équipements de protection individuelles) dans toutes les centrales. Certains exploitants n ont pas de blouses ni de chaussures de sécurité. 2. Les difficultés rencontrées - Sur le plan de la formation La première difficulté majeure rencontrée est le niveau de compétence technique de base de certains stagiaires et collaborateurs : il est relativement faible. Cette faiblesse complique la mise en pratique de toutes les connaissances acquises en formation. Une solution serait une meilleure alternance théorie/pratique lors de la formation, en mettant davantage l accent sur la pratique. La deuxième difficulté majeure concerne le faible niveau de scolarisation de certains stagiaires : la faible maîtrise du français complique la prise en main de la documentation disponible, mais également des questionnaires et des consignes de manière générale. - Sur le plan organisationnel et logistique Pour des raisons de dégradation des routes ou par faute d aménagement, les tronçons Bougouni- Garalo, Zantièbougou-Kolondièba et Kolondièba-Koumantou ont été difficilement praticables. Les stagiaires de Sofara et Dialakoroba n étant pas sur les mêmes sites que leurs collaborateurs formés qui sont respectivement à Sikasso et Keleya, nous avons eu beaucoup de difficultés pour les interroger. Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 20

21 Le calcul des distances par les propres moyens des cabinets de formation est un exercice difficile. Nous nous sommes basés sur les distances disponibles via Internet pour faire ces calculs, or il se trouve que les distances sont bien plus longues, soit à cause de déviation pour mauvais état des routes, soit pour cause d informations non fiables. Il en résulte des frais erronés de carburant qui nous a coûté plus de 47% plus cher que le tarif initialement prévu ( FCFA au lieu des FCFA initialement indiqués, soit une augmentation de FCFA). V. Recommandations Les pistes de recommandations ci-dessous ne sont pas exhaustives. Elles résultent de nos observations suite aux évaluations à froid. Nous avons toutefois noté des améliorations possibles dans toutes les procédures et méthodologies de formation ; ce qui nécessite en soi une vraie mission d état des lieux et de conseil. Voici donc les pistes de recommandation : Sur la durée de la formation et les stagiaires De l analyse des informations recueillies, il est ressorti que la durée de la formation (2x5 jours) a été trop courte compte tenu du niveau technique initial des stagiaires. Nous suggérons dans les formations à venir, de mieux tenir compte du niveau académique et professionnel du public cible. Une évaluation initiale, effectuée bien avant la tenue de la formation, du niveau des stagiaires permettra de : o o former des groupes de stagiaires de niveau homogène, mieux dimensionner les modules de formations et d évaluer la durée requise. Nous suggérons également d associer les cabinets de formation dans la définition de la durée des programmes de formation. Sur le contenu des formations à venir Par rapport aux formations dispensées, le module «Diagnostic des défauts» doit être développé davantage dans les formations à venir, en insistant sur les aspects pratiques. D autre part, compte tenu de l état des installations, un module spécial sur la sécurité des biens et des personnes doit être rajouté au contenu de la formation. En effet la sécurité du personnel exploitant ne doit en aucun cas être négligée. Ce module est par ailleurs transverse à de nombreuses formations. Pour la sécurité des exploitants des centrales, nous préconisons la mise à leur disposition dès maintenant des EPI (équipements de protection individuelles) dans les centrales. L AMADER pourrait/devrait assurer ex post le contrôle pour s assurer que les chefs de PCASER appliquent cette recommandation qui fait d ailleurs partie intégrante des cahiers des charges d exploitation. Les exploitants sont souvent multitâches, de ce fait, une formation dédiée aux réseaux électriques et leurs interactions avec les groupes électrogènes peut venir compléter les compétences des exploitants. Pour finir, il nous paraît nécessaire d insister davantage, durant les formations à venir, quitte à en faire un module spécial, sur les aspects «professionnalisme dans le métier». En effet, malgré certains Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 21

22 éléments vus en formation, l état général des installations reste largement améliorable. Ce module sur le professionnalisme vise à inciter les stagiaires à mieux appliquer les consignes vues en formation dans leur quotidien Concernant les acteurs du projet et le personnel encadrant Durant les évaluations, il serait souhaitable d intégrer les managers dans la partie état des lieux des installations. Ceci leur permettra de connaître les compétences et limites des stagiaires et des installations en place. Nous leurs recommandons également de bien aménager les magasins afin de pouvoir stocker correctement les matériels, appareils et outils. Les managers des centrales devront à leur tour, vérifier chaque fois la tenue du cahier de bord et les notes consignées à l intérieur. Ils devront aussi faire respecter les procédures de maintenance et d entretien consignées dans les manuels de la formation reçue et dans les notices d utilisateurs. On pourrait profiter des évaluations terrain pour dispenser une courte formation aux managers sur les points ci-dessus. Concernant les bénéficiaires Nous préconisons de mettre à la disposition des stagiaires un accompagnement dans la durée, sur le terrain par le formateur pour leur permettre de capitaliser leurs acquis. L objectif de formateurs relais doit être bien indiqué aux stagiaires avant la tenue des formations pour qu ils intègrent dès le départ le fait qu il leur faudra former leurs collaborateurs, ou du moins restituer une partie des savoirs acquis. Le niveau académique (en français) des stagiaires étant très bas pour certains, une partie des formations futures devrait être dispensée en langue locale (bambara), sauf à prévoir la mise à la disposition du formateur d un traducteur (français bambara), au cas où le cabinet de formation souhaite faire intervenir un formateur qui vient hors du Mali. Sur les supports de formation, les illustrations doivent être au maximum privilégiées par rapport au texte. Concernant la méthodologie Pour mieux prendre la mesure des changements sur un site, il faudrait faire un état des lieux du site avant la formation. Ainsi l évaluation à froid permettra de mieux se rendre compte du chemin parcouru et donc de mieux cibler l accompagnement à réaliser. A défaut de se déplacer sur place, un questionnaire préalable pourrait être distribué aux acteurs partie prenante de la formation. Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 22

23 VI. Conclusion L analyse des informations reçues a révélé des résultats satisfaisants dans l ensemble. La formation permet désormais aux exploitants d'économiser sur les coûts de maintenance, ce qui est important dans le contexte d équilibre économique généralement précaire qui caractérise ces sociétés. Ainsi, les interventions extérieures pour la maintenance ont été réduites d environ 70%. Par exemple dans la localité de Kolondièba, le stagiaire Kassim COULIBALY nous a témoigné qu'il répare luimême sa pompe à eau depuis qu il a reçu cette formation, chose qu il n'avait jamais pu faire avant la formation. Il faisait toujours appel à la direction à Bamako qui faisait venir un spécialiste. Effectivement ceci a été confirmé par sa direction à Bamako, jointe par nos évaluateurs. Elle a même signalé que leur spécialiste est maintenant moins sollicité depuis la formation des agents. Ce qui permet un gain à la fois sur les temps d'arrêt et sur les frais de maintenance, les interventions extérieures coûtant plus cher par rapport aux interventions internes. On peut donc conclure à ce niveau qu une amélioration du service est acquise, ce qui contribue à la satisfaction client. Les clients sont relativement satisfaits de la qualité des services rendus par les exploitants depuis la formation des stagiaires. Car depuis le retour des stagiaires après la formation, des habitudes ont changé notamment au niveau de la maintenance. De la maintenance préventive est pratiquée depuis lors. Ce qui a permis de rendre plus disponibles les équipements de production. La pratique des entretiens périodiques est maîtrisée en majeure partie et a même permis aux PCASER d'économiser sur les intrants (par exemple les filtres à air sont soufflés périodiquement et remontés). En rétrospective par rapport à l'évaluation faite avant formation pour relever les lacunes de chacun des stagiaires et les intégrer dans le programme officiel de la formation, ce qui fut fait, effectivement, l analyse des informations recueillies lors de l évaluation à froid a clairement montré que ces lacunes ont été comblées. En plus, les réponses administrées par les stagiaires dans la rubrique autoévaluation de l'évaluation à froid indiquent une évolution dans la pratique professionnelle chez tous les stagiaires. Le principe de l évaluation terrain à froid, quelques mois après la session suivie, est très intéressant pour capitaliser sur les formations réalisées ; cependant nous conseillons justement de profiter de ce déplacement pour apporter un conseil plus personnalisé aux sites visités, capitalisant ainsi jusqu au bout sur les formations dispensées. Cette évaluation a clairement montré que le succès et la qualité de l accès à l énergie sont liés à d autres problématiques que les seules ressources financières. La qualité des compétences des opérateurs/exploitants est un facteur clé de succès et la formation sur les métiers dédiés à l accès à l énergie peut influencer positivement la réussite des projets et programmes d électrification, ce qui donne bien raison à l AMADER et ses partenaires du Projet de miser sur une politique de formation professionnelle. Rapport d évaluation des opérateurs ER Mali-version finale Page 23

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