Les nouvelles relations internationales à l heure de l interrogation culturelle
|
|
- Guillaume Beaudet
- il y a 5 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Les nouvelles relations internationales à l heure de l interrogation culturelle FREDERIC CHARILLON Le XXIe sera-t-il celui du triomphe des analyses et des stratégies culturelles dans les relations internationales? Á l heure d une mondialisation souvent mal maîtrisée, les grilles de lecture de la scène mondiale se brouillent, déstabilisées plus encore par ceux qui, comme Samuel Huntington, prétendent les simplifier. En 1990 pourtant, dans un ouvrage intitulé Turbulence in World Politics, 1 le politiste américain James Rosenau Rosenau nous mettait déjà en garde contre la tentation de vouloir encore lire le monde sous la forme d un système trop clairement identifiable et bien découpé. La scène mondiale, selon lui, était plutôt marquée par la coexistence entre des tendances contraires : regroupement ici (la réunification des deux Allemagnes par exemple), éclatement ailleurs (comme en Yougoslavie, ou en URSS) ; retour du religieux (aux États-Unis), ou son déclin (en Europe) ; autoritarisme de l'état (en Russie) ou son retrait (de l'union Européenne aux collapsed states) Il imputait cette complexité / confusion au rôle croissant de l individu comme acteur international, libre de ses choix, de ses affinités et de ses arbitrages. L individu citoyen qui fait et défait les pouvoirs, l'individu consommateur qui fait et défait les marchés, l'individu observateur du monde, plus simplement, qui choisit ses médias, juge les acteurs internationaux, boycotte ou visite un pays, s indiffère ou bien soutient une cause. Plusieurs années après, plusieurs conflits, plusieurs attentats terroristes ou plusieurs débats intellectuels plus tard, des constats émergent, et des interrogations demeurent, lourdes de sens. Elles mobilisent une véritable sociologie de l international, là où de trop nombreuses chancelleries ne font qu échafauder des plans d états majors pour répondre à ce qu elles perçoivent comme les nouveaux défis. 1 J.N. Rosenau, Turbulence in World Politics, Princeton University Press, Princeton, 1990.
2 Les enjeux d une lecture du monde Trois questions au moins structurent l agenda politique actuel. La première porte sur les principales variables explicatives qui permettraient de lire des grandes tendances à l œuvre sur la scène mondiale, et leurs lignes de partage. La deuxième concerne la nature conflictuelle ou non de ces lignes de partage. La troisième enfin, porte sur la possibilité d anticiper ou pas les tendances à venir : les nouvelles relations internationales peuvent-elles faire l objet d une analyse prospective? La première question pose le problème des points de repères, celle de leur caractère repérable ou non. Á quelles tendances doit-on accorder de l importance? Les stratégies d'état prennent-elles toujours le pas sur les forces sociales? Y a-t-il des dynamiques sociales qui, plus que d autres, modèleraient les structures internationales, et dont la distribution sur la surface du globe préfigurerait une nouvelle géopolitique? Peut-on expliquer le monde d aujourd hui par cette socio-politique comparée? Par le fait qu il y a plus de ferveur religieuse ici, moins de croyance en l autorité là, ou un refus de la guerre chez les uns pour une glorification de celle-ci chez d autres? 1 Cette question, on le mesure aisément, est fort différente des problématiques de l époque de la guerre froide, faites de rapports de force militaires, de doctrines de sécurité nationale et d équilibres diplomatiques. L agenda international est aujourd hui rythmé par les guerres civiles et non plus intertétatiques, 2 la violence privée et disséminée (celle milices, des coupeurs de route, des insurgés ou des mercenaires), voire «l'individu totalitaire» qui n a pour objectif que l élimination de «l autre». Cette revanche des sociétés impose un décryptage nouveau. Ce sont les mouvements sociaux qui bousculent les projets étatiques (en Irak ou en Afghanistan, en Tchétchénie, en Palestine ou au Liban). C est le faible qui s oppose au fort, et la «nuisance» qui s impose à la puissance. 3 S il existe une carte du monde des dynamiques sociales, celle-ci est-elle conflictuelle? Oui, répond Samuel Huntington, qui dans son choc des civilisations prophétise un affrontement par atavisme entre des mondes fermés, exclusifs les uns des autres. Cette vision qui veut s autoproclamer paradigme, s est imposée dans le débat public, par son simplisme et son efficacité, alors même qu elle demeure floue (le concept de civilisation demeure mal défini), et fausse (les conflits donnés en exemple peuvent 1 Parmi les études qui avaient entrevu ces interrogations, voir Z. Laïdi, Géopolitique du sens, Desclée de Brouwer, Paris, J-P. Derrienic, La guerre civile, Presses de Sciences Po, Paris, B. Badie, L impuissance de la puissance, Fayard, Paris,
3 s interpréter de façon très différente). Que peut-on en faire aujourd hui? Huntington a le mérite de l ambition, puisqu il prétend fournir une lecture aux grands conflits à venir, dont il annonce même les localisations. Mais son simplisme militant et héritier d un réalisme désormais appliqué au monde de l'après guerre froide et de l après 11 septembre 2001, rend son hypothèse suspecte, et fait de ses travaux plus récents 1 un combat d arrière garde dans un monde fait de mouvements et d échanges, davantage que de caractères civilisationnels. Son schéma est néanmoins difficile à combattre : il n est pas aisé d ignorer l efficacité réelle des discours d exclusions, des obscurantismes radicaux qui travaillent le corps social, mobilisent les populations dans le sens du conflit, aidés en cela par la misère et la frustration politiques, économiques et sociales. Aidés également par les technologies nouvelles, qui d Internet à Radio Mille Collines entretiennent, diffusent et amplifient l esprit d affrontement. Leurs grilles de lecture du monde seront toujours plus simples, donc plus pédagogiques et plus influentes, que celles des négociateurs. D où une troisième question : peut-on, en dépit de l avertissement de James Rosenau et sur un terrain aussi mouvant, mobiliser la science politique ou les sciences sociales pour anticiper les tendances à venir? Certaines des tendances actuelles vont-elles se prolonger pour modeler les relations internationales des années qui viennent? Les affrontements d aujourd hui ne sont pas nécessairement ceux de demain, pas plus que les paix actuelles ne sont garanties dans le futur. Mais plusieurs caractéristiques des dynamiques actuelles semblent se dessiner, de façon durable, sous nos yeux. La désétatisation de la guerre, avec ses résistances sociales, ses acteurs privés, l échec de l'intervention militaire extérieure à vocation «modificatrice», semble bien partie pour figurer au premier rang des paramètres à prendre en compte, ouvrant ainsi un boulevard aux entrepreneurs identitaires, religieux et autres. En transférant l initiative de l un des principaux moteurs des relations internationales (le dialectique guerre / paix, ou conflit / coopération) à des acteurs fragmentés, privés, difficiles à identifier et mouvants, la nouvelle scène mondiale devient imprévisible, mais ses règles émergent peu à peu. Cette tendance a peu de chance de s inverser et il importe d en prévenir les décideurs : le monde ne sera pas remis en carte par les seuls États, selon leurs critères diplomatiques et militaires. 1 S. Huntington, Who are we? The Challenges to America's National Identity, Free Press, Londres,
4 Un monde mouvant et multicentré Les schémas classiques d analyse des relations internationales sont devenus caducs. Le paradigme dit «réaliste», qui annonçait une issue conflictuelle au face-à-face bipolaire, s est trouvé mis à mal par la chute de l URSS. Les illusions libérales d une «fin de l Histoire» marquée par l éloignement de la guerre n auront pas survécu aux drames des années 90 et Surtout, chaque nouvel événement international semblait remettre en question ce que l on croyait savoir. Si la première guerre américaine du Golfe en 1991 semblait consacrer la pertinence de l'intervention militaire, l aventure irakienne de 2003 montrait à l inverse l impuissance d une puissance purement militaire face à une résistance aux ressorts sociaux nombreux. Aux portes de l'europe, les conflits Yougoslaves montraient que la purification ethnique n était pas l apanage de l'afrique. En Afghanistan ou au Kosovo, l intervention extérieure et ses multiples méthodes, d abord considérée comme efficace, a finalement débouché sur des impasses. Les attentats du 11 septembre 2001, sans avoir été pour autant la rupture historique que certains avaient encore cru déceler dans le système international, marquaient tout de même l avènement de l hyper-terrorisme en réseau, la vulnérabilité civile de la puissance américaine. Cette accélération des ruptures n a jamais laissé à l analyste le temps de tirer les conclusions de ses observations, pour lui imposer sans cesse une donne encore et toujours nouvelle. Admettre que les relations internationales n étaient plus faites, après un demi-siècle de stabilité, que de ruptures et bouleversements permanents, était difficilement acceptable aussi bien pour les décideurs de politique étrangère que pour les observateurs. Dans ce besoin de cadres nouveaux, les États-Unis ont tenté de réhabiliter l idéologie pour se muer en puissance révolutionnaire et reprendre en main un monde qui semblait échapper à tout contrôle. Ainsi les néo-conservateurs ont-il développé une théorie du monde souhaitable, prônant la force pour y parvenir. C était naturellement oublier que les rouages de la nouvelle société internationale ne se trouvaient plus dans les couloirs officiels, mais dans les sociétés elles-mêmes. Car l'état n est plus le seul acteur en piste. Il est concurrencé par une multiplication des visions rivales, d actions internationales privées, de stratégies d acteurs aux logiques multiples : le Hezbollah, International Crisis Group, Al Jazeera, ou d autres, sont devenus des acteurs à part entière du système international. C est probablement l un de leurs seuls points communs, mais il est loin d être négligeable. Que George Soros ou Bill Gates aient leur propre vision du monde n est pas un événement en soi. Que 160
5 le numéro un chinois, en visite aux États-Unis, rend visite au directeur de Microsoft avant de rencontrer le président des États-Unis, comme ce fut le cas en avril 2006, voilà qui marque une inflexion. Qu un acteur religieux entretienne un discours sur le monde opposé à celui de l'état n est pas non plus inédit : la logique de souveraineté et de frontières du second n a jamais rencontré la logique d appartenance spirituelle à prétention universaliste du premier. 1 Mais que certains États parlent désormais de plusieurs voix, comme au Liban ou en Palestine, est un fait plus troublant. Plusieurs notions classiques des relations internationales s'en trouvent bouleversées : celle d'interlocuteur d'abord, puisque celui-ci prend plusieurs voix sinon plusieurs visages ; celle de partenariat ensuite, puisque les contractants étatiques dont plus l'assurance de pouvoir imposer leurs engagements aux sociétés ; celui de culture nationale, et peut-être même celui de politique comparée, volent en éclat. Que reste-t-il des ouvrages sur «la politique au Liban» lorsque celle-ci se conjugue différemment au sud du pays ou dans le Beyrouth chrétien? Que reste-t-il du «problème irakien» lorsqu il se scinde en plusieurs sous-dossiers aux codes éloignés? Fléau inhérent au sud? La Yougoslavie nous a prouvé le contraire et, d une manière certes moins dramatique, la Belgique nous rappelle que même un État européen inscrit fermement dans les repères de la prospère Union Européenne n est pas à l abri de l éclatement multiculturel. Face à cet éclatement d États par ailleurs moins bien outillés qu avant pour affronter la rapidité d un monde en réseau dont les temporalités économiques et politiques s accélèrent, des acteurs privés, souvent sociaux et identitaires, prennent le relais. Ils mobilisent des registres d allégeance qui ne sont plus citoyens ni nationaux, mais plutôt communautaires. Ils jouent sur des leviers qui demeurent politiques mais s imprègnent de références culturelles, où le charismatique et le traditionnel, pour reprendre les catégories de Max Weber, concurrencent voire dépassent le légal-rationnel. Le prochain système international sera-t-il culturel? Plusieurs questions s'imposent alors. La première concerne notre propre capacité à lire encore des relations internationales devenues si complexes. La deuxième porte sur la distinction de plus en plus floue entre ce qui serait du domaine du rationnel et de l irrationnel. La troisième enfin porte sur la culture : doit-on la mettre au centre de l'analyse, pour expliquer les 1 F. Charillon, La politique étrangère à l épreuve du transnational, L Harmattan, Paris,
6 dynamiques de la société mondiale, avec quels avantages et quels inconvénients? Sur le premier point, on penchera nettement du côté d'un Rosenau qui nous mettait en garde contre la turbulence, plutôt que du côté d'un Huntington qui prétend mettre le monde en cartes. Le monde actuel n'est uni, ni bi, ni multipolaire. Ni complètement globalisé, ni fragmenté à l'extrême. Ni ordonné en «civilisations», ni uniforme. Si la globalisation va de pair avec un repli identitaire, si les tendances à l'harmonisation suscitent en retour une demande particulariste de sens qui remet les valeurs au centre de l action internationale, le monde devient plus complexe, mais pas illisible pour autant, pour peu que l on adhère à une sociologie des relations internationales qui exclue les schémas simplistes. L'auto-production de valeurs et de symboles par les individus citoyens et consommateurs, qui arbitrent entre les différentes sources d'information et de discours disponibles, est analysable. Elle témoigne d une quadruple crise, qui laisse «l'individu compétent» 1 en première ligne. Crise de la modernité d'abord : le monde nouveau est perçu, à Gaza comme à Kaboul, à Bagdad comme à Abidjan, comme ayant amoindri la qualité de vie, et les discours «revivalistes», ou qui évoquent un âge d or, trouvent là un créneau. Crise de l'intégration ensuite : la globalisation fabrique des laissés pour compte à l'échelle de continents entiers (comme l'afrique), qui viennent en retour nourrir la crise mentionnée précédemment. Crise de l'état également, qui n'a plus comme hier les moyens de l'état providence pour subvenir aux besoins des plus faibles, ni les capacités du Léviathan de jadis pour protéger ses citoyens de la violence des autres. Crise de l'occidentalisation enfin, à qui l'on prêtait les vertus de rationalité et de développement, applicables à des «Tiers Mondes» demandeurs d' «États importés 2», mais qui se trouve aujourd'hui contesté. Le FMI, la Banque Mondiale, ne sont plus vus comme des références mais des facteurs de déstabilisation symboles d une domination occidentale productrice de désordre. D'où la deuxième question. La seule rationalité des relations internationales actuelles est-elle celle de l'occident? Doit-on estimer que l Occident incarne la bonne gouvernance, la logique et l'efficacité? Doit-on estimer que ce qui sort des sentiers battus par lui appartient nécessairement aux domaines de l'affectif, de l'obscurantisme ou de l'incompétence? Reléguer à ces catégories péjoratives les comportements internationaux qui ne correspondent pas au modèle politique occidental suscite vexations et humiliations. C'est pourtant ce qui est fait lorsqu'on sanctionne un État qui 1 Le "skilful individual" de James Rosenau, dans son Turbulence in World Politics, op. cit. 2 B. Badie, L'État importé, essai sur l'occidentalisation de l'ordre politique, Fayard, Paris,
7 ne suit pas les préceptes de la Banque Mondiale. C'est ce qui est fait également lorsqu'on interdit la détention de l'arme nucléaire à un pays qui, contrairement à l Inde, au Pakistan ou Israël, n est pas un proche de l'occident. On suscite ainsi une nouvelle grammaire de la contestation, et on encourage d ailleurs les solidarités entre ses acteurs. Á Téhéran, Minsk, Caracas, Damas, Belgrade et ailleurs, des fronts se constituent. Ce qui n échappe pas d ailleurs à Moscou ni à Pékin. Á force de reléguer la logique non occidentale à celle du voyou ou même du fou, on produit une contre culture internationale. Il ne s agit plus là du déterminisme culturel figé de Huntington, mais d une culture de protestation, changeante et évolutive, sculptée par des acteurs foisonnants. La faire passer pour une non culture, ou un comportement irrationnel, ne fait que la précipiter dans une posture de résistance plus dure encore, et plus efficace car plus mobilisatrice : les ressorts de l exclusion et de la stigmatisation, en créant une nouvelle frustration, de nouvelles humiliations, un besoin de reconnaissance, contribuent au renforcement d une contre culture, opposée au «consensus de Washington», et plus généralement aux ambitions occidentales. L'une des clefs de la compréhension est donc bien sociologique : face à cette situation, il est plus judicieux de mobiliser Ted Gurr 1 ou Georg Simmel, 2 que Clausewitz. Cela signifie-t-il qu elle est culturelle, avec toutes les dérives susceptibles d intervenir alors? S'il s'agit d'opérer un retour aux valeurs, croyances et perceptions des acteurs comme facteurs explicatifs de leurs comportements, l'évolution peut être salutaire. Clifford Geertz a su nous dire à quel point l homme est un «animal suspendu dans une toile de significations qu'il a lui-même tissée», et l'explication de ses actes passe donc par la compréhension de l'interprétation qu'il donne aux évènements et aux actions. Appliquée aux relations internationales, cette approche est particulièrement riche. Nourri par un accès à d'innombrables informations, l'individu citoyen est en effet devenu producteur de sens, et choisit sa lecture de la scène mondiale. L analyse va alors dans le sens de la diversité, plaide pour un individualisme méthodologique, et la redécouverte des stratégies d acteur. La tendance n est plus aux déterminismes culturels collectifs, mais le retour du culturel, sous une autre forme, est patent. La contradiction n est là qu apparente. Les valeurs font en effet leur retour, mobilisées par des individus agrégés entre eux qui forment ainsi autant de forces sociales, de mouvements politiques, d acteurs en tout cas. Les notions d humiliation, de frustration, de revanche, de légitimité, de loyauté, d honneur, comptent davantage que les stratégies de «nation building», les «phases» d impositions de l ordre, ou les planifications militaires échafaudées de 1 T. Gurr, Why Men Rebel, Princeton University Press, Princeton, G. Simmel, Le conflit, Circé, Paris,
8 l extérieur, et qui n ont précisément aucune chance de s imposer à cette complexité sociale esquissée ci-avant. Le «fire power» ne peut se transformer en «staying power» 1 sans prise en compte de l élément culturel et de sa résistance sociale, comme les États-Unis l ont expérimenté à leurs frais en Irak. La supériorité militaire de grande échelle ne fait pas disparaître un adversaire qui suit une autre logique que la victoire totale, et se trouve en phase avec une société donnée, comme Israël, cette fois, l a expérimenté au Liban à l été 2006 face au Hezbollah. Le militaire ne peut s imposer au culturel, et là n est pas l une des moindres évolutions des relations internationales récentes. Conclusion : la revanche des sociétés Ces tendances marquent, surtout dans les zones de conflit, un retour au culturel, et une revanche des sociétés. S agit-il d une évolution réelle et profonde des mécanismes de la scène mondiale, ou bien d une prise en compte de processus en réalité à l œuvre depuis longtemps déjà? La fin de la guerre froide a-t-elle généré un retour au culturel et au social, ou bien estce plutôt la fin de l affrontement bipolaire qui a fait prendre conscience aux observateurs que ces dimensions n avaient en réalité jamais disparu? «L effet frigidaire», pour reprendre les termes de Pierre Hassner, a pris fin au tournant des années , et avec lui l illusion d un monde qui se serait réduit à une partie d échecs Nord Nord, entre deux adversaires qui se partageaient le monde en lui imposant leurs logiques exclusives. Il a fallu reconnaître que les dynamiques sociales existaient, autrement que comme résultats exclusifs des stratégies américaines et soviétiques. Il a fallu admettre que les processus identitaires n avaient pas été annulés par un demi siècle de guerre froide, que les acteurs afghans, somaliens, angolais ou autres existaient sans leurs alliés du Nord, et que les sociétés du monde ne se réduisaient ni aux rangs d alliés ou d ennemis de l une des deux superpuissances, ni à une dialectique patron-client. Et, plus tard, que le Hezbollah existait comme acteur libanais indépendamment de la Syrie ou de l Iran, qu Al Qaida n était pas la marionnette des Talibans, ou que les mouvements chi ites d Irak n étaient pas nécessairement à la solde de la puissance iranienne. Il fallut admettre, en d autres termes, que la complexité sociale se nourrissait de stratégies d acteurs de plus en plus nombreux, et qu elle ne se laisserait pas mettre en carte. Que l on représente le monde sous l angle d une nouvelle guerre froide, dans le schéma d une «guerre 1 A. de Hoop Scheffer, Hamlet en Irak, CNRS, Paris,
9 contre la terreur», ou sous les traits d un choc des civilisations, on est forcément loin du compte. Si l approche culturelle des relations internationales aide à saisir cette complexité, alors elle est utile. Si elle le réduit à des découpages caricaturaux, alors mieux vaut l éviter. 165
Leçon n 11 : «Géopolitique du monde actuel»
Leçon n 11 : «Géopolitique du monde actuel» Introduction : Au début des années 90, la Guerre Froide se termine avec l éclatement de l URSS. Un monde unipolaire, dominé par les États-Unis, accouche d un
Plus en détailProgramme CNRS-ERC- IREMAM- CERI. When Authoritarianism Fails in the Arab World (WAFAW) APPEL A CANDIDATURES
Programme CNRS-ERC- IREMAM- CERI When Authoritarianism Fails in the Arab World (WAFAW) APPEL A CANDIDATURES Chercheurs doctorants et post-doctorants en sciences politiques/relations internationales/économie
Plus en détailCOMPRENDRE CE QU EST L OTAN
COMPRENDRE CE QU EST L OTAN LES ORIGINES DE L ALLIANCE Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l Europe de l Est et l Europe de l Ouest se sont trouvées séparées par les divisions idéologiques et politiques
Plus en détailDe la Guerre Froide à un nouvel ordre mondial?(1975-2009)
(1975-2009) Ruptures et continuités dans les relations internationales des années 80 à nos jours? L ouverture du mur de Berlin : le 9/11/1989 Sommet d Oslo : un espoir de paix en 1993 I/ Une remise en
Plus en détailBénéficiaires du droit d asile dans l UE, par nationalités, 2014. Irak 5% Afghanistan
82/2015-12 mai 2015 Décisions sur les demandes d asile dans l UE Les États membres de l UE ont accordé la protection à plus de 185 000 demandeurs d asile en 2014 Les Syriens demeurent les premiers bénéficiaires
Plus en détailEl Tres de Mayo, GOYA
Art du visuel / «Arts, ruptures, continuités» Problématique : «Comment l expression du sentiment surgit-elle dans l art au XIX è siècle?» El Tres de Mayo, GOYA Le Tres de Mayo, Francisco Goya, huile sur
Plus en détailDivision Espace et Programmes Interarméeses. État tat-major des armées
Division Espace et Programmes Interarméeses LE MINDEF en quelques mots 295 000 personnes, militaires et civils. 7000 personnes engagées en opérations extérieures, 80% au sein d une coalition internationale
Plus en détail10 Février 2015. Moyen-Orient: les alliances en temps de troubles
ARI ARI 7/2015 10 Février 2015 Moyen-Orient: les alliances en temps de troubles Haizam Amirah-Fernández Analyste principal sur la Méditerranée et le monde arabe au Real Instituto Elcano à Madrid @HaizamAmirah.
Plus en détailLES NON-ALIGNÉS D HIER À AUJOURD HUI
ÉDITORIAL LES NON-ALIGNÉS D HIER À AUJOURD HUI MICHEL ROGALSKI Privé de la présence de Fidel Castro pour cause de maladie, le XIV e Sommet des Non-alignés s est tenu en septembre 2006 à La Havane. L usage
Plus en détailN.V. Bourov, I.Yu. Khitarova. ART-INFORMATION Problèmes de stockage et de communication. Matériel didactique
N.V. Bourov, I.Yu. Khitarova ART-INFORMATION Problèmes de stockage et de communication Matériel didactique Recommandé par l Union méthodique d études de L Académie Russe des Sciences naturelles de l enseignement
Plus en détailDes cartes pour comprendre un monde complexe
Des cartes pour comprendre un monde complexe Propositions de séquences en TES/L et en TS sur le cours introductif de géographie par Damien LOQUAY, EEMCP2 en Tunisie Ce que disent les programmes Terminale
Plus en détailPourquoi et comment le monde se divise-t-il après 1945? I/DEUX BLOCS FACE A FACE ( p90/91)
LA GUERRE FROIDE p82 à 89 Fiche d objectifs/plan détaillé Pourquoi et comment le monde se divise-t-il après 1945? I/DEUX BLOCS FACE A FACE ( p90/91) Comment à partir de 1947, Etats-Unis et l URSS s affrontent-ils
Plus en détailOBSERVATOIRE DES QUESTIONS HUMANITAIRES
OBSERVATOIRE DES QUESTIONS HUMANITAIRES LE SECTEUR PRIVÉ VEUT-IL SE PAYER L HUMANITAIRE? Compte-rendu du Stand UP de l humanitaire organisé le 23 septembre 2014 OCTOBRE 2014 Ce compte-rendu n est pas une
Plus en détailIl ne faut pas trop s attarder à parler de l influence de la mondialisation
Le e Grand Moyen-O n-orient et t les s défis s soci o-culturels Beaucoup de questions s et t pas s de réponses par Mohamed MAKHLOUF Il ne faut pas trop s attarder à parler de l influence de la mondialisation
Plus en détailPOLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement
Plus en détaillj~ion DE L'EUROPE_OCCIDENT ALE Plate-forme sur les interets europeens en matiere de securite La Haye, 27 octobre 1987
lj~ion DE L'EUROPE_OCCIDENT ALE Plate-forme sur les interets europeens en matiere de securite La Haye, 27 octobre 1987 I. Soulignant I'attachement de nos pays aux principes qui fondent nos democraties
Plus en détail«Selon les chiffres de la BNS, l évasion fiscale prospère»
«Selon les chiffres de la BNS, l évasion fiscale prospère» * Précision apportée par l auteur, publiée le 26 novembre. Voir en fin d'article Gabriel Zucman vient de publier un livre, «La Richesse cachée
Plus en détailDes conseillers en gestion de risques ultra-spécialisés. P. 3. L'innovation au cœur de la stratégie de développement de Bessé P. 5
Les hommes et les femmes de Bessé sont des experts ultra-spécialisés dans la gestion des risques et des assurances des entreprises. Plus que simples courtiers, leur métier est centré sur le conseil sur-mesure
Plus en détailLe Moyen-Orient depuis `1990: carte `1
Le Moyen-Orient depuis `1990: carte `1 L essentiel de la carte comprend des états membres de la ligue arabe. Au nord, se trouvent des états non membres, en allant d ouest en est: la Turquie, l Iran et
Plus en détailUnited Nations (8) Nations Unies
United Nations (8) Nations Unies HEADQUARTERS SIEGE NEW YORK, NY 10017 TEL.: 1 (212) 963.1234' FAX: 1 (212) 963.4879 Distr. SECOND INTERNA1l0NAL DECADE FOR THE ERADICATION OF COLONIALISM RESTRICTED PRS/2010/CRP.9
Plus en détailJean-Claude Kaufmann "L'invention de soi - Une théorie de l'identité"
Séminaire de sociologie des migrations et des relations interethniques. Jean-Claude Kaufmann "L'invention de soi - Une théorie de l'identité" Introduction Le collectif comme ressource L'identité fournit
Plus en détailla pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment
Accompagner la participation des allocataires Par Marion Drouault, responsable de projets à l (Version courte) Participation et RSA : «Accompagner la l participation des allocataires» S appuyant en particulier
Plus en détailNucléaire : l électricité ou la bombe? Les liens entre nucléaire civil et nucléaire militaire
Nucléaire : l électricité ou la bombe? Les liens entre nucléaire civil et nucléaire militaire La prolifération mondiale s aggrave, la paix dans le monde se fragilise En 2007, constat alarmant de l association
Plus en détailRENDEZ-VOUS D AUTOMNE DE L ADRECA. 17 novembre 2003
RENDEZ-VOUS D AUTOMNE DE L ADRECA 17 novembre 2003 Pascal PICHON LES ASSUREURS RC ONT-ILS PEUR DES RISQUES EMERGEANTS? INTRODUCTION LA RC EN CRISE DEPUIS PLUSIEURS ANNEES HAUSSES TARIFAIRES NOUVELLES POLITIQUES
Plus en détailDE LA RgPUBLIQUE FRAN^AISE. Mandature 2010-2015 - Seance du 14 avril 2015
2015-09 NOR : CESL1500009X Lundi 27 avril 2015 JOURNAL OFFICIEL DE LA RgPUBLIQUE FRAN^AISE Mandature 2010-2015 - Seance du 14 avril 2015 REVOLUTION NUMERIQUE ET ävolutions DES MOBILITES INDIVIDUELLES ET
Plus en détailM2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager
Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail
Plus en détailHISTOIRE / FRANCAIS CYCLE 3 TITRE : L UNION FAIT LA FORCE (1915), LA FRANCE ET SES ALLIÉS
HISTOIRE / FRANCAIS CYCLE 3 TITRE : L UNION FAIT LA FORCE (1915), LA FRANCE ET SES ALLIÉS DOCUMENT : 1979. 29489 (1). «L'Actualité. L'union fait la force. Jeu stratégique». Sans éditeur. Vers 1915. PLACE
Plus en détailL Europe en marche vers la défense antimissiles?
L Europe en marche vers la défense antimissiles? Bruno Gruselle Chargé de recherche (24 novembre 2005) L existence d une menace balistique fait l objet d un consensus entre les pays européens. Les deux
Plus en détailLa France est-elle compétitive?
La France est-elle compétitive? Cafés Géographiques de Montpellier Gilles Ardinat, professeur agrégé et docteur en Géographie, enseignant à l Université Paul Valéry, Montpellier III C est à l occasion
Plus en détailComment un. accident. peut-il engager la. responsabilité pénale. des élus locaux et des fonctionnaires territoriaux?
Les cahiers de l Observatoire Comment un accident peut-il engager la responsabilité pénale des élus locaux et des fonctionnaires territoriaux? table des matières Avant-propos de Bernard Bellec... P. 5
Plus en détailIntroduction Quels défis pour l Administration Publique face àla crise? Crise et leadership : quelles relations? Quels défis pour les dirigeants?
Renforcement des capacités en matière de Leadership au niveau du Secteur Public dans le contexte de la crise financière et économique Par Dr. Najat ZARROUK Introduction Quels défis pour l Administration
Plus en détailLe droit de préemption en matière immobilière
Le droit de préemption en matière immobilière C est le truc le plus grave à louper. I Le preneur à bail rural C est surement le texte le plus ancien dans notre droit positif actuel. Cela date de 1945.
Plus en détailIl faut un véritable Bretton Woods II
Il faut un véritable Bretton Woods II par PIERRE PASCALLON Professeur Agrégé de Faculté - 1 - Nos dirigeants politiques européens - Nicolas Sarkozy, mais aussi Gordon Brown, Premier Ministre britannique,
Plus en détailObservatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA)
Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) PLACE ET RÔLE DE L ADMINISTRATION - DE LA FONCTION PUBLIQUE - DANS LA MISE EN ŒUVRE DES MISSIONS DE L ETAT ET DE LA VISION NATIONALE DE DEVELOPPEMENT
Plus en détailComment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi?
Emploi 3 Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi? François Brunet* Inévitablement les générations nombreuses du baby-boom nées entre 1946 et 1973 s approchent de l âge légal
Plus en détailDéclaration de succession: modifications importantes en Flandre
Déclaration de succession: modifications importantes en Flandre Avenue Lloyd Georges 11 I 1000 Bruxelles www.notairesberquin.be Eric Spruyt, notaire-associé Berquin Notaires scrl, Prof. KU Leuven et Fiscale
Plus en détail243 La Belgique, le contrôle démocratique et la prolifération nucléaire
La Belgique, le contrôle démocratique et la prolifération nucléaire >Luc Barbé chercheur-associé à Etopia. barbe@telenet.be Le fait que les premières bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki aient été
Plus en détailORIGINES ET CONTOURS, FONDEMENTS ET TRAJECTOIRE DES ENTREPRISES COLLECTIVES AU QUÉBEC ET DANS LE MONDE
CHAPITRE 1 ORIGINES ET CONTOURS, FONDEMENTS ET TRAJECTOIRE DES ENTREPRISES COLLECTIVES AU QUÉBEC ET DANS LE MONDE L enjeu théorique COOPÉRATION ET ÉCONOMIE SOCIALE : UNE SYNTHÈSE INTRODUCTIVE L initiative
Plus en détail«Les Arabes sont musulmans, les musulmans sont arabes.»
«Les Arabes sont musulmans, les musulmans sont arabes.» Les Turcs, les Persans et autres Arabes musulmans (...) Extrait de lettre de lecteur au journal Le Monde À cette idée reçue, il faut opposer d emblée
Plus en détailLA CRISE GAGNE LES CÔTES FRANÇAISES
Acte II LA CRISE GAGNE LES CÔTES FRANÇAISES Scène 1 Les Français craignent pour leur épargne Je ne compte plus les personnes qui, depuis la fin du mois de septembre, m ont demandé si elles devaient retirer
Plus en détailCharte de la laïcité à l École Charte commentée
Charte de la laïcité à l École Charte commentée Ce document propose un commentaire de la phrase de préambule et de chacun des articles de la Charte de la laïcité à l École. Il explicite le sens des principales
Plus en détailQuestion 2 Le Proche et le Moyen-Orient, un foyer de conflits depuis la fin de la Première Guerre mondiale
Terminales ES-L /Histoire Regards historiques sur le monde actuel Thème 3 - Puissances et tensions dans le monde de la fin de la Première Guerre mondiale à nos jours Question 2 Le Proche et le Moyen-Orient,
Plus en détailLES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS
LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION
Plus en détailLa paix est-elle possible? Mesdames, Messieurs, tous en vos grades et qualités.
La paix est-elle possible? Mesdames, Messieurs, tous en vos grades et qualités. Dans une époque marquée par des conflits souvent locaux, les artisans de la paix doivent relever de nouveaux défis. Le mot
Plus en détailLE DECRET STATUTAIRE RELATIF AUX ENSEIGNANTS-CHERCHEURS (par le bureau du Collectif pour la Défense de l Université)
LE DECRET STATUTAIRE RELATIF AUX ENSEIGNANTS-CHERCHEURS (par le bureau du Collectif pour la Défense de l Université) Après avoir fait adopter sa loi «Libertés et Responsabilités des Universités» en plein
Plus en détailAVANT-PROPOS CREATIVITE, FEMMES ET DEVELOPPEMENT L'EXEMPLE QUI VIENT DES AUTRES...
AVANT-PROPOS CREATIVITE, FEMMES ET DEVELOPPEMENT L'EXEMPLE QUI VIENT DES AUTRES... Tellement à la mode depuis quelques années, le mot de créativité est peut-être déjà démodé. La publicité, la médiatisation,
Plus en détailcompl mentaire des dossiers réalisés dans le cadre du Concours national de la Résistance notamment de ceux réalis
Introduction L ensemble ensemble documentaire qui suit est complémentaire compl mentaire des dossiers réalisés r dans le cadre du Concours national de la Résistance R sistance et de la Déportation, D notamment
Plus en détailCamus l a joliment formulé : le seul. introduction
introduction Camus l a joliment formulé : le seul choix qui s offre à nous, aujourd hui, est d être soit un pessimiste qui rit, soit un optimiste qui pleure. L optimiste croit que tout va bien. Dans La
Plus en détailLA SOLIDARITE INTERNATIONALE ET LES ENTREPRISES.
LA SOLIDARITE INTERNATIONALE ET LES ENTREPRISES. Une approche commune et des engagements des Associations de solidarité internationale et des Syndicats. 2010 Sommaire Préambule, p.2 Le contexte, p.3 Pourquoi
Plus en détailTermes de Références pour le Recrutement de consultants- formateurs
Termes de Références pour le Recrutement de consultantsformateurs Projet : Soutenir la transition postcrise et l amélioration de la cohésion sociale en initiant une dynamique de réintégration socioéconomique
Plus en détailPROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET
PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES
Plus en détailVolet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix»
Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix» Résumé des résultats clés et réalisations Problématique Prévention des crises et consolidation de la paix : les défis Quelque 1,5 milliard
Plus en détailla voie bilatérale reste la meilleure option
WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire
Plus en détailUnion Régionale des Francas Pays de La Loire
«La famille d aujourd hui n est ni plus ni moins parfaite que celle de jadis: elle est autre, parce que les milieux où elle vit sont plus complexes, voilà tout.» E. Durkheim 1888 Accompagnement à la fonction
Plus en détailL IMPACT DES N.T.I.C. DANS LA FORMATION PROFESSIONNELLE DES CADRES DE L INSTITUTION MILITAIRE
N 198 PETREIN Olivier L IMPACT DES N.T.I.C. DANS LA FORMATION PROFESSIONNELLE DES CADRES DE L INSTITUTION MILITAIRE Introduction L'emploi des Nouvelles Technologies de l'information et de la Communication
Plus en détailBelgique et migration. L Office des Étrangers
FR Belgique et migration L Office des Étrangers Table des matières Avant-propos 1 Mission et valeurs 2 Structure et organisation 3 Compétences 4 Accès et séjour 4 Asile 6 Retour 7 Litiges et recours 8
Plus en détailAnimer un débriefing
Animer un débriefing Introduction Dans une démarche de retour d expérience, le processus mis en place par l organisation est important. Le débriefing peut être parfois négligé alors qu il est un moment
Plus en détailPremier colloque international sur la veille stratégique multilingue. Université de Genève (ETI, Suisse) 28-29 mai 2008
Premier colloque international sur la veille stratégique multilingue Université de Genève (ETI, Suisse) 28-29 mai 2008 La Veille multilingue : défense et illustration de la traduction stratégique Mathieu
Plus en détailMigration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas
Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de
Plus en détailPrinciples Impératif Juillet 2009. Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé
Principles Impératif Juillet 2009 Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé Principles Impératif Juillet 2009 Fonction émettrice Département des Ressources humaines Auteur/département émetteur
Plus en détailConseil économique et social
Nations Unies ECE/CECI/2015/4 Conseil économique et social Distr. générale 30 juin 2015 Français Original : anglais Commission économique pour l Europe Comité de la coopération et de l intégration économiques
Plus en détailComité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.
Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS 28 mai 2012 Madame la Représentante permanente adjointe de Sri Lanka, Présidente
Plus en détailSCIENCES 'AVEN. Nouveaux conflits, nouvelles technologies. Cyberguerfé iron oldat du f i -Propagande Nucléaire Robots^*
Page 1/5 SCIENCES 'AVEN DECRYPTAGE «Le champ de bataille disparaît» Dominique David.de lust tut français des relations internationales Cyberguerfé iron oldat du f i -Propagande Nucléaire Robots^* Nouveaux
Plus en détailLE CREDIT A LA CONSOMMATION, VECTEUR DE CROISSANCE QUEL EQUILIBRE ENTRE EFFICACITE ECONOMIQUE ET RESPONSABILITE?
LE CREDIT A LA CONSOMMATION, VECTEUR DE CROISSANCE QUEL EQUILIBRE ENTRE EFFICACITE ECONOMIQUE ET RESPONSABILITE? Michel PHILIPPIN Directeur Général de Cofinoga Notre propos concerne la rentabilité économique
Plus en détailIntroduction. Les articles de la presse spécialisée tendent à nous laisser penser que c est en effet le cas :
Introduction Le CRM se porte-t-il si mal? Les articles de la presse spécialisée tendent à nous laisser penser que c est en effet le cas : «75 % de projets non aboutis» «La déception du CRM» «Le CRM : des
Plus en détailPhilippe BANCE Président du Conseil scientifique international du CIRIEC CREAM Normandie Université (Univ. Rouen)
20 ème Congrès du CIRIEC International Buenos Aires, octobre 2014 Philippe BANCE Président du Conseil scientifique international du CIRIEC CREAM Normandie Université (Univ. Rouen) 1 Hétérodoxie versus
Plus en détailAlain d Iribarne. L aménagement des bureaux Un outil de management de la conduite du changement
Alain d Iribarne L aménagement des bureaux Un outil de management de la conduite du changement Les aménagements des espaces de travail sont souvent utilisés comme des outils du management de la conduite
Plus en détailMax Winson, t.1 : la tyrannie, de Jérémie Moreau
Prix BD «Une Case en Plus» 2014-2015 Max Winson, t.1 : la tyrannie, de Jérémie Moreau 1. Qui est le héros de cet album?... 2. Vous paraît-il épanoui? OUI NON 3. Pourquoi?... 4. Essayez de représenter ci-dessous
Plus en détailEn route vers la troisième révolution industrielle!
En route vers la troisième révolution industrielle! Transition énergétique, Smart Home, Smart Buildings, Smart Cities Quelle place, quel positionnement, quel avenir pour votre entreprise?... Les Spécialistes
Plus en détailCANDIDATURE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR GENERAL DE L ENSAM
CANDIDATURE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR GENERAL DE L ENSAM 1 ère partie Déclaration d intention JEAN-PAUL HAUTIER ADMINISTRATEUR PROVISOIRE ET DIRECTEUR DE LA RECHERCHE DE L ENSAM DIRECTEUR ES QUALITE DE
Plus en détailErreurs les plus classiques en Bourse. TradMaker.com - 2013 Tous droits réservés Tel: 01 79 97 46 16 - CS@TRADMAKER.COM
20 Erreurs les plus classiques en Bourse TradMaker.com - 2013 Tous droits réservés Tel: 01 79 97 46 16 - CS@TRADMAKER.COM De ne jours, la Bourse est à la portée de tous, le volume d échange et le nombre
Plus en détailAu milieu de l année 2012, un journaliste français venait trouver l auteur de ces lignes
La Russie au Moyen-Orient : une bataille de principes? 330 Au milieu de l année 2012, un journaliste français venait trouver l auteur de ces lignes pour évoquer la position russe sur le conflit syrien.
Plus en détail3 Les premiers résultats des plans d'actions
3 Les premiers résultats des plans d'actions Les résultats que nous avons obtenus en ce qui concerne les plans d'action, résultent de l'analyse de 48 entreprises seulement. Revenons sur notre échantillon.
Plus en détailAgriculture et Finances
Agriculture et Finances Quelles régulations pour une allocation optimale des capitaux? Cahier n 12 Présentation générale du Cahier Dans les systèmes d économie de marché des pays développés comme des pays
Plus en détailAujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs.
MANAGERS : COMMENT PRENEZ-VOUS EN CHARGE LES CONFLITS? AUTO-EVALUEZ-VOUS! Dans un contexte économique morose et qui perdure, nous sommes confrontés à un grand nombre de difficultés et de frustrations.
Plus en détailQu est-ce que l OSCE?
Résoudre les différences, renforcer la confiance Qu est-ce que l OSCE? L OSCE, qui compte 57 États participants en Amérique du Nord, en Asie et en Europe, est la plus grande organisation de sécurité régionale
Plus en détailASSEMBLEE GENERALE DE L ASSOCIATION FRANCAISE DES MAGISTRATS DE LA JEUNESSE ET DE LA FAMILLE des 16 et 17 MAI 2014
ASSEMBLEE GENERALE DE L ASSOCIATION FRANCAISE DES MAGISTRATS DE LA JEUNESSE ET DE LA FAMILLE des 16 et 17 MAI 2014 LA JUSTICE DES MINEURS : CAP SUR L AVENIR La Garde des Sceaux a lancé une vaste consultation
Plus en détail24 heures. dans la vie d Orrick Rambaud Martel
24 heures dans la vie d Orrick Rambaud Martel Fusions & acquisitions Droit boursier Financements Droit bancaire Marchés de capitaux Titrisation Capital investissement LBO Capital risque Contentieux Arbitrage
Plus en détailLES NOTES D ALTAÏR. L intégration des œuvres d art dans l ISF : une mesure lourde de conséquences.
LES NOTES D ALTAÏR L intégration des œuvres d art dans l ISF : une mesure lourde de conséquences. Altair Think tank culture médias interpelle les parlementaires afin qu ils prennent le temps de la réflexion
Plus en détailOTA O N ne présentation de l Alliance atlantique www.nato.int/a-z
OTAN OTAN Une présentation de l Alliance atlantique Focus sur OTAN OTAN w Avant-propos 5 w Aperçu 6 w S adapter aux changements 11 w Un acteur de premier plan dans les situations de crise 17 w Étendre
Plus en détailAprès la crise et si le meilleur était à venir?
Colloque AGRICA mercredi 24 juin 2009 Après la crise et si le meilleur était à venir? VOS NOTES ANIMATION DES DEBATS Nathalie LEVY Journaliste-présentatrice, Nathalie Lévy présente en direct «Info 360»
Plus en détailDes consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant
Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant Ce document a comme objectif de présenter le contenu d'un cycle d ateliers de formations à la création d entreprise, spécifique
Plus en détailL éditorial du 28 décembre de Serge Truffaut du quotidien Le Devoir. Un bon exemple du parti pris idéologique et de l ignorance de l Ukraine.
David MANDEL (1947 - ) Professeur titulaire, département de sciences politique, UQÀM (2005) L éditorial du 28 décembre de Serge Truffaut du quotidien Le Devoir. Un bon exemple du parti pris idéologique
Plus en détailCORRECTION BREVET BLANC 2015 PREMIER PARTIE/HISTOIRE
CORRECTION BREVET BLANC 2015 PREMIER PARTIE/HISTOIRE 1/ en 1804 2/ le second empire 3/JULES FERRY 4/régime de Vichy : 1940/1944 La collaboration caractérise ce régime. Par exemple, la milice française
Plus en détailComprendre les phénomènes biologiques et psychologiques du stress
GÉRER LE STRESS DANS L ENTREPRISE OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DUREE : 1 JOUR Comprendre les phénomènes biologiques et psychologiques du stress Identifier la notion de risques psychosociaux au titre de la Loi
Plus en détailLe Proche et le Moyen-Orient, un foyer de conflits depuis la fin de la Première Guerre mondiale
Term L, histoire-géographie LMA, 2012-2013 Thème 3 Puissances et tensions dans le monde de la fin de la Première Guerre mondiale à nos jours Question 2 Un foyer de conflits Cours Le Proche et le Moyen-Orient,
Plus en détailL Union européenne peut-elle devenir une grande puissance?
POLICY PAPER Question d Europe n 247 9 juillet 2012 Maxime Lefebvre Directeur des relations internationales à l ENA, et professeur à Sciences Po. L Union européenne peut-elle devenir une grande puissance?
Plus en détailDOSSIER DE PRESSE 2 CONCOURS COMMUNS 6 ECOLES HTTP://CC.IEP.FR. Contact presse : Catherine Amy
IntégrerSciencesPoAix en Provence,Lille,Lyon,Rennes,Strasbourg,Toulouse Lundi24juin2013 DOSSIER DE PRESSE 2 CONCOURS COMMUNS 6 ECOLES HTTP://CC.IEP.FR Contact presse : Catherine Amy Coordination de la
Plus en détailCIES : Coaching des Individus, des Équipes et des Structures
CYCLE DE FORMATION EN COACHING (formation certifiante) CIES : Coaching s Individus, s Équipes et s Structures Cies Praticien 1 ère Le Le Lead Lead Coach Coach Institut est l espace formation Convergence
Plus en détailDans ce nouveau siècle, aussi inégalitaire que le précédent mais aussi riche
ÉDITORIAL Pour la Corse et pour la France, une démocratie politique et sociale vraiment neuve Dans ce nouveau siècle, aussi inégalitaire que le précédent mais aussi riche de réalisations possibles, la
Plus en détailLa mission de transmission
f o r u m c r é a t e u r La mission de transmission en accompagnonnage L É c o l e d u G é n i e M u t u e l e n a c c o m p a g n o n n a g e F o n d a t e u r : B e r n a r d L e b l a n c - H a l m
Plus en détailL AFMD et l ISTR brisent le tabou de la religion en entreprises
Communiqué de presse L AFMD et l ISTR brisent le tabou de la religion en entreprises Objectif : Aider les managers à gérer la diversité religieuse au quotidien Alors que la question de l expression religieuse
Plus en détailNote d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2. Novembre 2013. This document is also available in English.
Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2 This document is also available in English. La présente Note d orientation s adresse à toutes les caisses populaires de catégorie
Plus en détailPROCEDURE D AGREMENT EN QUALITE DE BANQUE ET ETABLISSEMENT FINANCIER
PROCEDURE D AGREMENT EN QUALITE DE BANQUE ET ETABLISSEMENT FINANCIER PREFACE Dans le cadre de la mise en œuvre et du renforcement de la politique d'intégration sous-regionale, le Conseil des Ministres
Plus en détailPoker. A rendre pour le 25 avril
Poker A rendre pour le 25 avril 0 Avant propos 0.1 Notation Les parties sans * sont obligatoires (ne rendez pas un projet qui ne contient pas toutes les fonctions sans *). Celles avec (*) sont moins faciles
Plus en détailPrésentation des prévisions météorologiques du monde découpé en sept grandes régions.
Thèmes Découverte et cultures du monde, environnement, météo Concept Présentation des prévisions météorologiques du monde découpé en sept grandes régions. Contenu Durée totale : 2 mn 15 s. est présentée
Plus en détailThème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale
Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités
Plus en détailCes efforts ont déjà contribué significativement à l atteinte des objectifs de l OTAN depuis 2014.
Dès le début de la crise ukrainienne et compte tenu de la menace potentielle perçue par ses alliés d Europe centrale et du Nord à leurs frontières, l OTAN a pris un ensemble de mesures politiques et militaires
Plus en détail