Méthode audition publique

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1 Suivi post-professionnel professionnel après s exposition à l amiante

2 Méthode audition publique Repose sur le travail d une d commission d audition d qui rédige r un rapport d orientation d et des recommandations au décours d d un d débat d public Méthode recommandée e quand sujet de santé publique pour lequel il existe des controverses ou des incertitudes majeures Comité d organisation: définit d le thème, le questions à traiter, désigne d les experts, choisit les membres de la commission d audition d et en désigne d le président Experts: rédigent r digent un rapport et en font la présentation lors de l audition l publique Commission d audition d multidisciplinaire et multiprofessionnelle chargée e de la rédaction r du rapport d orientation d et des recommandations Les recommandations sont de la responsabilité de la commission d auditiond La HAS s assure s de la conformité avec les principes méthodologiquesm

3 Comité d organisation Pr Durocher Alain, chef de projet, HAS Saint-Denis Pr Frija Jacques, radiologue, Paris Dr Gislard Antoine, médecin du travail, Rouen, chargé de projet Pr Lasfargues Gérard, médecin du travail, Maisons-Alfort Pr Lemarié Etienne, pneumologue, Tours Dr Pauly Jean-Marc, médecin généraliste, Rodemack Dr Ricard Emmanuel, médecin de santé publique, Vandoeuvre-Lès-Nancy Mme Voisin Marie-José, maître de conférences, représentante d usagers, Andeva, Paris

4 Experts Pr Ameille Jacques, pneumologue/médecin du travail, Garches Pr Bergeret Alain, médecin du travail, Pierre-Bénite Mme Billon-Galland, directrice du Laboratoire d étude des particules (LEPI) Ville de Paris, Paris Pr Brochard Patrick, médecin du travail, Bordeaux Pr Caillard Jean-François, médecin du travail, Rouen Pr Carette Marie-France, radiologue, Paris Dr Carton Matthieu, épidémiologiste, Villejuif Pr Chailleux Edmond, pneumologue, Nantes Pr Dalphin Jean-Charles, pneumologue, Besançon Pr Ferretti Gilbert, radiologue, Grenoble Pr Frimat Paul, médecin du travail, Lille Pr Goldberg Marcel, médecin de santé publique, Villejuif Dr Héry Michel, chargé de mission INRS, Paris Dr Imbernon Ellen, épidémiologiste, Saint-Maurice Pr Letourneux Marc, médecin du travail, Caen Dr Pascual Marie, médecin du travail, Lognes Dr Rolland Patrick, épidémiologiste, Saint-Maurice Dr Sandret Nicolas, médecin du travail, Paris Dr Schorlé Evelyne, médecin-conseil à la Sécurité sociale, Lyon Pr Zalcman Gérard, pneumologue, Caen

5 Commission d audition Pr Paris Christophe, médecin du travail, Nancy président de la commission d audition M. Parigot Michel, chercheur CNRS, représentant d usagers, Andeva, Paris vice président de la commission d audition M. Bobbio Alain, bénévole Andeva, Paris Mme Boutin Anne, infirmière, Bouffémont Dr Coeroli Jean-Noël, médecin généraliste, Marseille Pr Grenier Philippe, radiologue, Paris M. Guillemin Michel, professeur honoraire, Crissier-Suisse M. Jouzel Jean-Noël, sociologue, chercheur CNRS, Paris Pr Laurent François, radiologue, Pessac Dr Lefébure Patricia, médecin généraliste, La Celle-Saint-Cloud Mme Luce Danièle, directeur de recherche Inserm, Villejuif Dr Mezzadri Ange, médecin du travail, Paris Pr Pairon Jean-Claude, médecin du travail, Créteil Dr Rogeaux Yves, pneumologue retraité, Lille Pr Scherpereel Arnaud, pneumologue, Lille

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7 Les différentes pathologies pleuro-pulmonaires liées à l amiante : définitions, épidémiologie et évolution Jacques Ameille AP-HP, Unité de pathologie professionnelle, Garches Université Versailles Saint Quentin en Yvelines 19/01/2010 Audition publique : suivi post-professionnel après exposition à l amiante

8 Asbestose fibrose pulmonaire induite par l inhalation d amiante

9 Imagerie tomodensitométrique trique de l asbestose Beigelman-Aubry C et al. Rev Mal Respir 2007 Outil diagnostique plus sensible et spécifique que la radiographie Images à distribution postérobasale et périphérique prédominante: - micronodules centrolobulaires sous-pleuraux - lignes courbes sous-pleurales - hyperdensités en verre dépoli - bronchectasies de traction - images en rayon de miel - réticulations intralobulaires - lignes septales Aucune image n est spécifique

10 Asbestose probable Données d exposition d (anamnestiques, métrologiques, m biométrologiques trologiques) Imagerie compatible (±( pleurales) association à des plaques Rôle du tabac discuté en tant que facteur aggravant

11 Asbestose Temps de latence et relation temps-effet effet Asbestose Temps de latence moyen de l ordre l de 20 ans (possiblement plus court en cas d exposition d forte) Relation temps-effet effet (Paris C et al. Eur Respir J 2009) Cas diagnostiqués s actuellement caractéris risés s par de plus faibles scores radiologiques (Ohar J et al. Chest 2004)

12 Plaques pleurales

13 Plaques pleurales Plages circonscrites de tissu conjonctif, riches en collagène, recouvertes de cellules mésothéliales normales, le plus souvent bilatérales Couleur blanche, ivoire ou gris perle Siège presque exclusif sur la plèvre pariétale (plaques décrites d au niveau des scissures interlobaires) Pas d adhd adhérence avec la plèvre viscérale ou la paroi

14 Plaques pleurales Temps de latence et relation temps-effet effet Temps de latence rarement inférieur à 15 ans Le temps écoulé depuis le début d de l exposition l est corrélé à la prévalence des anomalies pleurales (Ehrlich R 1992, Paris C 2009) Pas d éd étude permettant d éd évaluer de façon fiable l incidence l des plaques pleurales Selon Järvholm B (1992) : I =K (t w) a I = incidence K = exposition cumulée t = temps écoulé depuis le début d de l expositionl w = période p de latence de l ordre l de 13 ans a = constante égale à 0,4

15 Prévalence des pathologies asbestosiques pleurales bénignes dans des populations investiguées par examen TDM thoracique Référence Population Exposition cumulée (f/ml x années) Prévalence Concordance inter-lecteurs (Kappas) Algranti, anciens ouvriers de fabrication d amiante ciment Epaississements pleuraux : 29,7% De Raeve, sujets. Exposition passive (immeuble du Berlaymont, Bruxelles) Epaississements pleuraux : 4 à 8% selon les lecteurs 18% lecture consensuelle 0,26 à 0,43 Van Cleemput, ouvriers de fabrication d amiante-ciment Plaques pleurales : 70% Ameille, salariés. Entreprise de transport 1,7 + 2,3 Plaques pleurales : 9,6% Plèvre viscérale : 1,1% 0,23 à 0,31 Paris, ouvriers. Amiante textile et amiante friction Plaques pleurales : 46,9% Paris, volontaires. Expérimentation de surveillance postprofessionnelle amiante. Plaques pleurales : 15,9% Plèvre viscérale : 0,7% Mastrangelo, anciens travailleurs de l amiante Plaques pleurales : 24,2% Plèvre viscérale : 6,5%

16 Imagerie tomodensitométrique trique des plaques pleurales Beigelman-Aubry C et al. Rev Mal Respir 2007 Surélévations quadrangulaires en plateau soulevant l interface pleuro- pulmonaire de façon nette et abrupte Densité tissulaire ou calcique Situées en dessous d une d ligne horizontale passant par le bord supérieur de la crosse de l aortel Antérolat rolatérales rales (3ème au 5ème 5 espaces intercostaux) Postérolat rolatéralesrales (gouttières costo-diaphragmatiques à partir du 6ème 6 espace intercostal) Sommet des coupoles diaphragmatiques

17 Imagerie tomodensitométrique trique des plaques pleurales Beigelman-Aubry C et al. Rev Mal Respir 2007 Respect des apex des portions cartilagineuses des côtes des culs de sac costo-diaphragmatiques des piliers diaphragmatiques Le plus souvent bilatérales Epaisseur généralement g inférieure à 1 cm Si morphologie atypique, plaques probables en cas d d épaississements multiples, bilatéraux, dans les sites de prédilection

18 Plaques pleurales Spécificit cificité vis-à-vis de l amiantel Absence de données sur la prévalence des plaques pleurales dans des populations non exposées es En dehors de l amiante l les seules causes professionnelles ou environnementales identifiées es sont d autres d fibres minérales : - fibres céramiques c réfractaires r (études( radiographiques) - fibres d érionited (Turquie) Le rôle du tabac est discuté en tant que facteur favorisant

19 Atteintes de la plèvre viscérale 1. Pleurésies bénignesb Epanchements : peu abondants uni ou bilatéraux spontanément régressifsr parfois récidivantsr peu symptomatique Diagnostic d éd élimination Critères res diagnostiques : exposition documentée absence d autre d cause évolution favorable

20 Atteintes de la plèvre viscérale 2. Fibrose

21 Fibrose de la plèvre viscérale (épaississement pleural diffus) Séquelle de pleurésie bénigneb Pour certains extension à la plèvre d une d fibrose sous-pleurale Symphyse des deux feuillets pleuraux Adhérences fréquentes entre plèvre et paroi thoracique Diagnostic différentiel avec plaques pleurales important car retentissement fonctionnel et pronostic différents: - douleurs thoraciques fréquentes - retentissement fonctionnel possible (TVR)

22 Imagerie tomodensitométrique trique de la fibrose de la plèvre viscérale Gevenois PA et al (Eur( Respir J 1998; 11: ) 1027) Epaississement pleural quelles qu en soient l él étendue et l él épaisseur, avec retentissement parenchymateux au contact de l él épaississement à type de : bandes parenchymateuses ± ramifiées (pied de corneille) atélectasie par enroulement

23 Mésothéliome pleural Cancer primitif de la plèvre

24 Mésothéliome Spécificit cificité vis-à-vis de l amiantel Guidelines of the European Respiratory Society and the European Society of Thoracic Surgeons for management of Malignant Pleural Mesothelioma. Scherpereel A et al; Eur Respir J 2009 [Epub ahead of print] En dehors de l amiante l d autres d facteurs étiologiques sont connus ou suspectés Connus: érionite Suspectés: s: fluoro-édénite fibres céramiques c réfractaires r (données expérimentales) radiations ionisantes (irradiation thérapeutique, thorotrast) virus SV40 Le tabac n a n a pas de rôle démontrd montré dans la genèse du mésothéliomeliome

25 Mésothéliome : fraction de risque attribuable à l amiante (exposition professionnelle) Référence Pays Population FRA Agudo, 2000 Espagne 132 cas 62% 257 témoins Goldberg, 2006 Rake, 2009 France Grande Bretagne 470 cas 820 témoins 622 cas 1420 témoins H : 83,2% (76,8-89,6) F : 38,4% (26,8-50,0) H : 85% F : 38%

26 Le Programme National de Surveillance du Mésothéliome (PNSM): 21 départements,, 16 millions d habitants 1998 : 660 à 761 cas incidents - femmes 127 à hommes 533 à 615 Goldberg M et al. Occup Environ Med 2006;63: by BMJ Publishing Group Ltd

27 Mortalité par mésothéliome en France et projections Banaei A et al. Occup Environ Med 2000; 57: by BMJ Publishing Group Ltd

28 Evolution de l incidence l des cancers pleuraux en France (données registres Francim) Le Stang N et al. Int J Cancer 2010

29 Evolution de l incidence l des mésothéliomes pleuraux en France (données PNSM) Le Stang N et al. Int J Cancer 2010

30 Mésothéliome : temps de latence et relation temps-effet effet Temps de latence moyen de l ordre l de 40 ans (guidelines ERJ 2009, données PNSM) Dans une série s de 1690 cas, période p de latence supérieure à 15 ans dans 99% des cas (Lanphear,, 1992) Existence d une d relation temps-effet effet

31 Cancer broncho-pulmonaire (CBP)

32 CBP Spécificit cificité vis-à-vis de l amiantel L amiante est le principal facteur de risque professionnel connu des d CBP mais il existe de nombreuses autres étiologies professionnelles Absence de spécificit cificité clinique, radiologique ou histologique L amiante augmente le risque de CBP chez les fumeurs comme chez les s non fumeurs L amiante et le tabac exercent leur action cancérog rogène de façon synergique La relation serait intermédiaire entre un modèle additif et un modèle multiplicatif (Wraith D, 2007)

33 Estimation du nombre annuel de CBP attribuables à l amiante en France Inserm (1997) 1200 décès d s (fraction de risque attribuable 5,7%) Département santé-travail travail de l InVS (Imbernon 2003) 2086 à 4172 décès d s chez les hommes (fraction de risque attribuable 10 à 20%) Académie nationale de médecine, m académie des sciences, CIRC (2007) 969 cas (862 décès) d chez l homme, l 133 cas (108 décès) d chez la femme

34 Relations pathologies bénignesb nignes-cancers thoraciques: les questions L existence d une asbestose est-elle une condition nécessaire pour l augmentation de risque de CBP chez les personnes exposées à l amiante? Existe-t-il un excès de risque de CBP ou de mésothéliome pleural associé à la présence de signes radiologiques d asbestose ou de plaques pleurales? Si oui, à exposition cumulée identique à l amiante, leur présence confère-telle un excès de risque additionnel?

35 Synthèse (1) Sur la base d études radiographiques, il ressort que : 1. L asbestose et les plaques pleurales sont associées à un risque accru de CBP et de mésothéliome comparativement au risque dans la population générale 2. Il existe une relation significative entre l exposition professionnelle à l amiante et le risque de CBP, même en l absence de signes radiographiques d asbestose 3. A exposition cumulée identique à l amiante, l asbestose majore le risque de CBP

36 Synthèse (2) Sur la base d études radiographiques, il ressort que : 4. A exposition cumulée identique à l amiante, il n est pas établi que la présence de plaques pleurales confère un risque majoré de développement de cancer thoracique (CBP ou mésothéliome) Les études permettant d établir ces constats souffrent des limites de sensibilité et de spécificité liées à la radiographie. Leurs résultats doivent être confirmés par des études prospectives comportant un examen tomodensitométrique thoracique et une évaluation précise de l exposition cumulée à l amiante

37 Amiante : relations dose-effet effet Conclusions Toutes les affections respiratoires dont le lien étiologique avec l amiante est établi, présentent une relation dose-effet effet Les principaux modèles décrits d sont linéaires ou non linéaires selon les affections ciblées et, pour une même affection, selon les études Aucune affection n est n associée à un seuil reproductible. La qualité des données d observation d dépend d beaucoup de la sensibilité des outils de mesure des effets recherchés (autopsie, certificat de mortalité,, imagerie thoracique) Patrick Brochard

38 Amiante : relations dose-effet effet Conclusions La définition d des sujets à risque, susceptibles de bénéficier b d un suivi médical m dépendra d avant tout des objectifs fixés à ce suivi et d une d réflexion r pragmatique prenant en compte les dimensions médicales m et sociales Le recours aux données scientifiques permettra dans un deuxième temps d éd étayer les choix à partir des études disponibles Patrick Brochard

39 Dispositif réglementairer 1. Code de la sécurits curité sociale Décret du 26 mars 1993 Article D Ouvre droit à toute personne inactive, retraitée e ou demandeur d emploi d ayant été exposée à un produit CMR dans le cadre de son activité professionnelle de bénéficier b d une surveillance médicale m post professionnelle 2. Etendu aux agents de l Etatl Décret du 11 décembre d Directive européenne enne 2009/148/CE Nicolas Sandret

40 Dispositif réglementairer Attestation d expositiond Article R du code du travail - Fiche d exposition d (R ) 41) - Circulaire DRT n 12 n du 24/05/ Arrêté du 28/02/1995 fixe le modèle d attestation d et les modalités s d examensd Nicolas Sandret

41 Bilan Non utilisation du dispositif en 2006 : demandes faites demandes potentielles par an Nicolas Sandret

42 Causes d origine d réglementairer Faible nombre d attestations d établies Du côté des entreprises: - difficulté de retrouver les expositions anciennes - difficulté de repérage rage de certaines expositions actuelles - réticence à juridique Bilan délivrer les attestations responsabilité Nicolas Sandret Du côté des dossiers médicaux: m - très s peu de données d exposition d dans les dossiers médicaux - très s peu de fiches d exposition d données aux médecinsm - pas d information d lors du départ d d un d salarié entreprise d une

43 Bilan Causes d origine d réglementaire r (suite) Non application de l article l L du code de la sécurité sociale: déclaration d des produits utilisés s dans l entreprise pouvant être responsable d une d maladie professionnelle Cause procédurale Obligation de faire une demande pour chaque nouvel examen Nicolas Sandret

44 Critères res auxquels doivent répondre r les dépistages selon l OMSl 1. La maladie dont on cherche les cas doit constituer une menace grave pour la Santé Publique 2. Un traitement d efficacitd efficacité démontrée e doit pouvoir être administré aux sujets chez lesquels la maladie a été décelée 3. Les moyens appropriés s de diagnostic et de traitement doivent être disponibles 4. La maladie doit être décelable d pendant une phase de latence ou au début d de la phase clinique 5. Une épreuve (ou un examen de dépistage) d efficace doit être disponible 6. L épreuve utilisée e doit être acceptable pour la population 7. L histoire naturelle de la maladie doit être connue, notamment de la phase de latence à la phase symptomatique 8. Le choix des sujets qui recevront un traitement doit se faire selon les critères res préé éétablis 9. Le coût t de la recherche des cas (y compris de diagnostic et de traitement ent des sujets jugés s malades) ne doit pas être disproportionné par rapport au coût t global des soins médicauxm 10. Une continuité dans la recherche de cas doit être assurée, le dépistage d ne doit pas être considéré comme une opération ration exécut cutée «une fois pour toutes» Jean-Charles Dalphin

45 Application de ces critères res à la pathologie liée à l exposition à l amiante La maladie dont on cherche les cas doit constituer une menace grave pour la Santé Publique Cancer bronchique primitif : oui Mésothéliome : oui Pathologies bénignes b : non Un traitement d efficacitd efficacité démontrée e doit pouvoir être administré aux sujets chez lesquels la maladie a été décelée Cancer bronchique primitif : oui Mésothéliome :?? Pathologies bénignes b : non Une épreuve (ou un examen de dépistage) d efficace doit être disponible Cancer bronchique primitif : non Mésothéliome : non Jean-Charles Dalphin

46 Synthèse générale g Pertinence d un d dépistage d de masse des affections liées à l exposition à l amiante selon les critères res OMS Dans la mesure oùo ils représentent une menace pour la Santé publique, le CBP et le mésothéliome sont à considérer dans la réflexion r sur la pertinence ou non d un dépistage d des affections liées à l amiante Compte tenu qu il n existe n pas à l heure actuelle de procédure de dépistage d dont l efficacitl efficacité a été démontrée e en terme de morbidité et mortalité,, le CBP et le mésothéliome ne répondent r pas à ces critères res de dépistaged La pathologie bénigne b liée à l exposition à l amiante, en tant que telle, ne justifie pas d un d tel dépistage d car, notamment, elle ne représente pas une menace grave pour la Santé publique et il n y n y a pas de traitement d efficacitd efficacité démontrée Jean-Charles Dalphin

47 Bénéfices non médicaux m individuels Reconnaissance sociale 1. Exigence morale de reconnaissance du préjudice subi par les personnes exposées es à l amiante 2. Principe d éd équité : toute personne ayant été exposée e devrait de voir proposer la possibilité d un SPP - Seule une minorité est en position d en d bénéficier b (certaines grandes entreprises) - Exclus du dispositif essentiellement parmi ceux qui ont été les moins protégés s pendant leur vie active et qui disposent d une moins bonne information (TPE) - Grande variabilité entre CPAM Marcel Goldberg

48 Objectifs non médicaux m collectifs Visibilité sociale SPP contribue à l utilisation des dispositifs de réparation, r et ainsi à la visibilité du problème de l amiantel - la prévention repose largement, à travers les cotisations, sur la morbidité reconnue - accroître la visibilité des expositions professionnelles et des pathologies professionnelles contribue donc indirectement à l amélioration de la prévention MP : 458 cancers du poumon indemnisés s en 1999, 808 en 2004 et 1161 en 2006 ; proportion du nombre estimé de cas de cancers du poumon indemnisés s de 27% à 66%. Fiva : 8 à nouvelles demandes chaque année Marcel Goldberg

49 Objectifs non médicaux m collectifs Équilibre des comptes de l Assurance l maladie Prise en charge des soins médicauxm - pathologies non reconnues maladies professionnelles : branche maladie (cotisations des salariés s et des employeurs) - maladies professionnelles : branche AT-MP, financée e uniquement par les employeurs Sous-indemnisation des maladies professionnelles - inéquitable - déséquilibre les comptes de l Assurance l maladie au détriment d des salariés Commission Diricq : 222 M M à 563 M M (hors dépenses d d indemnitd indemnités journalières) res) pour l ensemble l des cancers (dont la très s grande majorité induits par l amiante) l pris en charge en 2005 par la branche maladie de la SécuritS curité sociale, «peuvent être légitimement l considérés s comme engagés s au titre des risques professionnels» Marcel Goldberg

50 Objectifs non médicaux m collectifs Amélioration des connaissances épidémiologiques 1. Surveillance des risques professionnels - Circonstances d exposition, d métiers m et les secteurs touchés 2. Cohortes longitudinales constituées à partir des personnes ayant bénéficib ficié d un SPP - Diverses questions scientifiques ouvertes 3. Évaluation - Suivi des bénéficiaires b du SPP: enjeux en termes de bénéfices médicaux m et sociaux Marcel Goldberg

51 Dispositifs de surveillance postprofessionnelle des personnes exposées à l amiante (SPPA) : quels enseignements?

52 Analyse spécifique sur un échantillon de 1600 sujets Relecture des examens TDM (grille standardisée) Moins de syndromes interstitiels et plus de plaques pleurales Total échantillon TDM Syndrome interstitiel Anomalies compatibles avec plaques pleurales dont certaines (uni ou bilatérales) certaines unilatérales certaines bilatérales Epaississement pleural diffus Nodules pulmonaires Lecture initiale 117 (7.5%) 283 (19.4%) (2.5%) 254 (16.3%) Relecture 28 (1.8%) 480 (29.1%) 280 (17%) 82 (5%) 198 (12%) 42 (2.8%) 297 (19.6%)

53 Synthèse généraleg TDM thoracique 1. La TDM s impose s comme technique de référence r rence pour le dépistaged - L acquisition TDM doit être standardisée Les principes de justification et l optimisation l de l examen l s imposent Le choix des constantes radiologiques est adaptée à la morphologie du patient (irradiation entre 10 et 100 fois supérieure à celle d une d radiographie) Le contrôle de la qualité de l examen l est indispensable - En l absence l de consensus international concernant l interprétation, tation, une standardisation des critères res techniques et de lecture est proposée e dans «l atlas iconographique tomodensitométrique trique des pathologies bénignes b de l amiantel» publié en La périodicitp riodicité de la TDM en post-professionnel professionnel est effectuée e selon les recommandations de la conférence de consensus de 1999 Gilbert Ferretti

54 Synthèse généraleg TDM thoracique 2. Plaques pleurales - La concordance inter-observateurs entre spécialistes de l imagerie l thoracique et radiologues généralistes g est mauvaise alors qu elle est bonne à excellente entre spécialistes - La description TDM chez les sujets peu exposés s fait l objet l d une d grande variabilité inter-observateurs même spécialistes - La mise au point de critères res standardisés s quantifiés s est donc souhaitable, comme cela a été proposé pour la lecture des radiographies par le BIT Gilbert Ferretti

55 Synthèse généraleg TDM thoracique 3. Asbestose - La TDMHR est plus sensible et plus spécifique que la radiographie - La reconnaissance des signes précoces d asbestose d est l objet l d une grande variabilité inter-observateurs nécessitant n la mise au point de critères res standardisés 4. Généralement, G la mauvaise concordance de lecture entre radiologues spécialistes et généralistes g doit être prise en compte - La lecture des TDM dans le cadre de l exposition l post- professionnelle à l amiante pourrait être confiée à des médecins m radiologues spécialistes en pathologie thoracique ou ayant bénéficié d une formation spécifique validante - Une double interprétation tation des TDM pourrait être proposée e lors des demandes médicom dico-sociales Gilbert Ferretti

56 TDM thoracique Synthèse généraleg 5. La TDM est plus sensible que la radiographie thoracique pour la détection des cancers bronchiques, mais est à l origine d un d grand nombre de faux positifs (> 96%). L effet L sur la mortalité spécifique par cancer bronchique de la détection d précoce des cancers bronchiques par TDM n est n pas connu 6. Aucune donnée e ne permet de montrer l utilitl utilité du dépistage d de mésothéliome par radiographie ou TDM Gilbert Ferreti

57 Quels outils doivent être utilisés s pour le suivi post- professionnel? Quel est le rythme de ce suivi? Caractère re anxiogène ne des bilans Dispositif SPP expérimental interrégional - n = 2981 sujets exposés s et 577 non ou faiblement exposés -Auto-questionnaire PCQ (psychological( questionnaire) consequences - A l inclusion l : score PCQ anormal (> 95ème percentile des non exposés) s) : N = 3558 OR [IC 95%] p Exposition à l amiante (estimation personnelle) Nulle ou faible (n=577) Modérée (n=1296) Forte (n=833) Ne sait pas (n=852) [ ] 2.94 [ ] 2.31 [ ] < (Ajusté sur âge, sexe, tabac) (Maurel M et al, Am J Ind Med. 2009) Marc Letourneux

58 Quels outils doivent être utilisés s pour le suivi post- professionnel? Quel est le rythme de ce suivi? Caractère re anxiogène ne des bilans Dispositif SPP expérimental interrégional (6( 6 mois après s TDM) n= PCQ anl PCQ anl p PCQ p % à T1 % à T2 Global < < Normal Nodules Plaques < Asbestose Autres anomalies < > 2 ci-dessus Résultat? Marc Letourneux (Paris C et al, Soumis à BMC Public Health)

59 Outils inadaptés s au dépistage d des pathologies de l amiante Examen clinique et EFR (Edmond Chailleux IRM et TEP scan (Marie-France Carette) Marqueurs biologiques (Gérard Zalcman) Analyses biométrologiques (Marie-Annick Billon-Galland)

60 Recommandations de la commission d auditiond avril 2010 Suivi post-professionnel professionnel après s exposition à l amiante (voir document joint)

61 Questions non abordées Périodicité des examens en cas de découverte d de pathologies bénignesb Gestion des nodules pulmonaires

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