ENQUETE DE BASE SUR L UTILISATION DES CENTRES DE SANTE INTEGRES EBUCSI-1 RAPPORT D ANALYSE

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1 MINISTERE DE L ECONOMIE, DU PLAN, DE REPUBLIQUE DU CONGO MINISTERE DE LA SANTE ET L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE Unité*Travail*Progrès DE LA POPULATION L INTEGRATION.... CENTRE NATIONAL DE LA STATISTIQUE PROJET D APPUI A LA REINSERTION ET DES ETUDES ECONOMIQUES SOCIO-ECONOMIQUE DES GROUPES DEFAVORISES. ENQUETE DE BASE SUR L UTILISATION DES CENTRES DE SANTE INTEGRES EBUCSI-1 RAPPORT D ANALYSE Coopération République du Congo et Banque Africaine de Développement SEPTEMBRE 21

2 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Les personnes ci-dessous citées ont participé à l analyse des données de l EBUCSI et à la rédaction du présent rapport Alfred Didier GANGA Dr. Naphtal N SOKI PINDOU Christine GOMA MANIONGUI Félix ONKA Dieudonné KONGA Jean BILONGO Aimé Séverin OUADIKA Jean Martin GOKABA Gédéon M BATCHI TCHICAYA Karen Christman MBOUKOU BANDIA Ce rapport présente les principaux résultats de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI) qui a été réalisée par le Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE) pour le Projet d Appui à la Réinsertion Socio- Economique des Groupes Défavorisés (PARSEGD). Cette enquête a été financée par le Fonds Africain de Développement (FAD), du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD). L EBUCSI est un volet de l Etude sur l Utilisation des Services de Santé et sur la Participation des Populations à la Gestion des Centres de Santé. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 1

3 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) TABLE DES MATIERES AVANT-PROPOS... 4 SIGLES ET ABREVIATIONS... 5 CHAPITRE I : PRESENTATION DU PAYS PRESENTATION DU PAYS Quelques aspects géographiques Contexte politico-administratif SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE SITUATION DEMOGRAPHIQUE POLITIQUE DE SANTE CHAPITRE II : PRESENTATION DE L ENQUETE TERMES DE REFERENCE Contexte et justification Objectifs et résultats attendus METHODOLOGIE GENERALE DE L ENQUETE Bref aperçu sur les Centres de Santé Intégrés (CSI) Cadre juridique ELABORATION D UN SCHEMA D UTILISATION OPTIMALE DES SERVICES DE SANTE PRESENTATION DE L ENQUETE SCHEMA DES QUESTIONNAIRES ELEMENTS D ECHANTILLONNAGE Base de sondage Taille de l échantillon et procédure de tirage de l échantillon CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES DE LA POPULATION ENQUETEE Structure par âge et par sexe Taille et composition des ménages Activité économique Religions pratiquées CONDITION DE VIE DES MENAGES Caractéristiques des logements Biens de consommation durables possédés par les ménages CHAPITRE IV : RECOURS ET ACCESSIBILITE AUX CENTRES DE SANTE INTEGRES CHAPITRE V : DIAGNOSTIC QUALITATIF DES CENTRES DE SANTE INTEGRES CHAPITRE VI : PERSONNEL ET PRESTATION DES SERVICES DU CSI PERSONNEL DU CSI PRESTATION DES SERVICES DU CSI CHAPITRE VII : EQUIPEMENTS, MATERIEL ET MEDICAMENTS DU CENTRE DE SANTE INTEGRE CHAPITRE VIII : APPRECIATION DU COSA PAR LE CSI CHAPITRE IX : FONCTIONNEMENT DU COSA LE NIVEAU D ORGANISATION DES COSA LA GESTION DES ACTIVITES AU SEIN DES CSI Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 2

4 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) CHAPITRE X : APPRECIATION DES CSI PAR LES COSA APPRECIATION DU PERSONNEL ET DE L EQUIPEMENT DU CSI LE NIVEAU D APPRECIATION DU CSI PAR LE COSA CHAPITRE XI : RELATIONS ENTRE LE COSA, LA POPULATION ET LE CSI LES RELATIONS ENTRE LA POPULATION ET LE CSI LES RELATIONS ENTRE LE COSA ET LE CSI CHAPITRE XII : SCHEMA D UTILISATION OPTIMALE DES SERVICES DE SANTE SUR LE RECOURS ET L ACCESSIBILITE AUX CENTRES DE SANTE INTEGRES SUR L EQUIPEMENT, LE MATERIEL ET LES MEDICAMENTS DU CSI ANNEXES... 8 ANNEXE I : PERSONNEL DE L EBUCSI ANNEXE II : QUELQUES TABLEAUX ET QUESTIONNAIRES Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 3

5 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) AVANT-PROPOS Le Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE) vient de réaliser l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI). L EBUCSI est un volet de l Etude sur l Utilisation des Services de Santé et la Participation des Populations dans la Gestion des Centres de Santé. C est la toute première opération du genre réalisée par le CNSEE. Le présent rapport d analyse, publié par le CNSEE vient couronner les multiples efforts déployés en amont douze mois durant et faire aboutir ainsi cette opération statistique. En effet l analyse des résultats de l EBUCSI constitue une synthèse pratique de l étude des diverses données qui ont été recueillies lors de l opération de collecte. Le présent rapport d analyse est le résultat d une fructueuse coopération, sous l égide du Projet d Appui à la Réinsertion Socio Economique des Groupes Défavorisés (PARSEGD), entre le CNSEE d une part et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Banque Africaine de Développement (BAD) d autre part. Le Directeur Général du CNSEE, Directeur National de l EBUCSI, -Samuel AMBAPOUR.- Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 4

6 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) SIGLES ET ABREVIATIONS AFRISTAT AEF BAD UA CEEAC CEMAC CFI CHU COMEG COSA CMP CNSEE CSI CSS CTS EBUCSI EDSC ECOM FAD IEC Observatoire Economique et Statistique d Afrique Subsaharienne Afrique Equatoriale Française Banque Africaine de Développement Union Africaine Communauté Economique et Monétaire d Afrique Centrale Communauté Economique des Etats d Afrique Centrale Contribution Financière Initiale Centre Hospitalier Universitaire Congolaise des Médicaments Essentiels Génériques Comité de Santé Comité Militaire du Parti Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques Centre de Santé Intégré Circonscription Socio Sanitaire Comité Technique de Suivi Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés Enquête Démographique et de Santé du Congo Enquête Congolaise auprès des Ménages Fonds Africain de Développement Information, Education, Communication Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 5

7 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) ISF MNR OHADA OMD ONU PARSEGD PCT PMA PNDS PNUD PNLS PNS PPTE RGPH TBM TMI ZD Indice Synthétique de Fécondité Mouvement National de la Révolution Organisation pour l Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires Objectifs du Millénaire pour le Développement Organisation des Nations Unies Projet d Appui à la Réinsertion Socioéconomique des Groupes Défavorisés Parti Congolais du Travail Programme Minimum d Activité Plan National de Développement Sanitaire Programme des Nations Unies pour le Développement Programme National de Lutte contre le Sida Politique Nationale de Santé Pays Pauvres Très Endettés Recensement Général de la Population et de l Habitation Taux Brut de Mortalité Taux de Mortalité Infantile Zone de Dénombrement Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 6

8 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) PARTIE I : PRESENTATION DU PAYS ET DE L ENQUETE Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 7

9 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) CHAPITRE I : PRESENTATION DU PAYS 1.1 Présentation du pays Quelques aspects géographiques A cheval sur l équateur, la République du Congo est située en Afrique Centrale et couvre une superficie de 342 kilomètres carrés. Elle est frontalière au nord à la République du Cameroun et à la République Centrafricaine, au sud par l Angola (enclave du Cabinda), à l est par la République Démocratique du Congo, le fleuve Congo et son affluent l Oubangui, et à l ouest par la République du Gabon et l Océan Atlantique (avec une façade maritime de 176 km). La République du Congo est un pays chaud et humide. Le sud possède un climat tropical humide (encore appelé climat bas-congolais). Il est caractérisé par des températures élevées et des précipitations abondantes et par l existence de quatre saisons : deux saisons sèches (une grande saison sèche de juin à septembre et une petite saison sèche de décembre à janvier) et deux saisons des pluies (une petite saison des pluies d octobre à novembre et une grande saison des pluies de février à mai). Dans la partie septentrionale du pays règne un climat équatorial (aussi appelé climat guinéen forestier). Ce climat est caractérisé par des températures élevées et des précipitations abondantes. La moyenne annuelle des températures est de 25 C et la moyenne annuelle des précipitations varie ente 1 6 mm et 1 8 mm d eau. Dans le centre du pays règne un climat intermédiaire entre le climat tropical humide et le climat tropical sec. Ce climat est dit sub-équatorial. Il est caractérisé par des températures élevées et des précipitations abondantes. La moyenne des températures est de 25 C et celle des précipitations de 1 8 mm d eau. Il existe deux types de végétation au Congo : la forêt et la savane. La forêt occupe environ 6 du territoire congolais. Elle est localisée dans trois zones : la grande forêt du nord, les massifs du Mayombe et du Chaillu. La grande forêt du nord, qui est la plus importante zone forestière du pays, couvre une superficie de 13 5 hectares. Une grande partie de cette forêt est inondée. Elle est localisée dans les départements de la Sangha, de la Likouala, de la Cuvette Ouest et de la Cuvette. Le Mayombe est la deuxième zone forestière du Congo. Sa superficie est de 3 5 hectares. La forêt du Mayombe se situe dans les départements du Kouilou et de Niari. Le massif du Chaillu est une forêt qui pousse dans le Département du Niari. Il couvre une superficie de 1 d hectares. La savane, qui occupe environ 4 du territoire congolais et qui s étend de la vallée du Niari au Plateau Central existe en quatre types : la savane herbeuse, la savane arbustive, la savane herbacée et la savane arborée. Le relief du Congo est constitué des plaines, des plateaux et des montagnes. Les grandes plaines du Congo sont la cuvette congolaise, la vallée du Niari et la plaine côtière. La cuvette congolaise est une plaine de basse altitude. Elle couvre 15 kilomètres carrés. Elle est en partie inondée. La vallée du Niari est une plaine dont l altitude varie entre 18 et 2 m. Elle est arrosée par le fleuve Kouilou-Niari. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 8

10 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) La plaine côtière borde l Océan Atlantique entre le Gabon et l enclave du Cabinda. Les plus importants plateaux sont les plateaux du nord-ouest, les plateaux batéké et les plateaux des cataractes. Les plateaux du nord-ouest sont localisés au nord de la cuvette congolaise. C est dans ces plateaux qu on trouve le point culminant du Congo : le mont Nabemba avec 1 4 m d altitude. Les plateaux batéké ont une altitude qui varie entre 6 et 8 m d altitude. Leurs sols sont sablonneux et très perméables. Les grandes zones de montagnes du Congo sont le Mayombe et le Chaillu. Le massif du Chaillu est un massif forestier qui culmine à 965 m d altitude au mont Birongou. Le Mayombe est une chaîne de montagnes qui culmine au mont Mvoungouti à 93 m d altitude. Le réseau hydrographique congolais, très important, comprend trois grands bassins : le bassin du Congo, le bassin du Ndouo-Kouilou-Niari et le bassin côtier. Le bassin du Congo a comme cours d eau principal le fleuve Congo. Ce fleuve borde la République du Congo sur une distance de 7 km. Le débit du fleuve Congo, 4 mètres cubes par seconde, en fait le second fleuve le plus puissant au monde après l Amazone en Amérique du Sud. Le fleuve Ndouo-Kouilou-Niari (Ndouo dans les Plateaux, Niari dans le Pool et la Bouenza et Kouilou dans le département du Kouilou) qui couvre une superficie de 6 kilomètres carrés, avec un débit de 9 mètres cubes par seconde et qui coule sur une distance de 55 km avant de se jeter dans l Océan Atlantique est le cours d eau principal du bassin qui porte le même nom. Le bassin côtier est formé de petits cours d eau qui se jettent directement dans l Océan Atlantique. Les principaux sont la Nianga, la Noumbi et la Louémé Contexte politico-administratif La République du Congo a acquis sa souveraineté le 15 août 196. Cette souveraineté fut symbolisée par un drapeau Le Drapeau tricolore Vert-Jaune-Rouge et par un hymne national La Congolaise. L Abbé Fulbert YOULOU en fut le premier Président de la République. Avant cette date, le Congo était une colonie française. Il s appelait alors Territoire du Moyen Congo et faisait partie d un grand ensemble géographique, appelé Afrique Equatoriale Française (AEF), dans lequel se retrouvaient l Oubangui-Chari (actuelle République Centrafricaine), le Gabon et le Tchad. Les 13, 14 et 15 août 1963, un mouvement populaire emporta le régime de l Abbé Fulbert YOULOU. Alphonse MASSAMBA-DEBAT fut porté au pouvoir. Le multipartisme fut aboli et un parti de masse d idéologie socialiste-bantou fut créé : le Mouvement National de la Révolution (MNR). A la suite d un mouvement insurrectionnel, Marien N GOUABI prend le pouvoir le 31 juillet Le MNR se mut en un parti d avant-garde d obédience marxiste-léniniste, le Parti Congolais du Travail (PCT), le 31 décembre Le 18 mars 1977, Marien N GOUABI est assassiné. Un triumvirat au sein du Comité Militaire du Parti (CMP), sorte de Bureau Politique du PCT créée pour la circonstance, dirige le pays. A la tête de ce triumvirat se trouve Jacques Joachim YHOMBI OPANGO. Le 5 février 1977, un mouvement dit Mouvement du 5 février porte Denis Sassou N GUESSO au pouvoir. Le PCT retrouve sa légitimité. De février à juin 1991, une Conférence Nationale Souveraine est organisée dans le pays. A l issue de celle-ci, le monopartisme est aboli et après une transition politique d un an, les premières élections Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 9

11 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) démocratiques et libres sont organisées dans le pays en Elles porteront à la tête du pays le Professeur Pascal LISSOUBA. En 1997, une grave crise socio-politique éclate dans le pays. Elle débouche sur ce qu on appelle désormais La guerre du 5 juin. A l issue de cette guerre, Denis SASSOU N GUESSO remplace le Professeur Pascal LISSOUBA à la tête de l Etat. S en suivra une transition politique jusqu en 22. Cette année-là, le pays se dota d une nouvelle Constitution qui fut promulguée le 2 janvier. Cette constitution fait du Congo un Etat de droit à trois pouvoirs : le pouvoir exécutif incarné par un Président de la République, Chef de l Etat, Chef du Gouvernement ; le pouvoir législatif qui comprend deux chambres : l Assemblée Nationale et le Sénat ; le pouvoir judiciaire exercé par la Cour Suprême, la Cour des Comptes et de Discipline Budgétaire, les Cours d Appel et les autres Juridictions Nationales. Sur le plan du découpage administratif, la République du Congo est subdivisée en douze départements qui sont : le Kouilou, le Niari, la Lékoumou, la Bouenza, le Pool, les Plateaux, la Cuvette, la Cuvette Ouest, la Sangha, la Likouala, Brazzaville et Pointe-Noire. Le Congo compte également six communes qui sont les principales villes du pays : Brazzaville, Pointe- Noire, Dolisie, N Kayi, Mossendjo et Ouesso. Les départements de Brazzaville et de Pointe-Noire se confondent avec les communes de mêmes noms. Chaque commune est subdivisée en arrondissements, et hors mis Brazzaville et Pointe-Noire, les dix autres départements sont subdivisés en districts. Sur le plan international, le Congo est membre de l Organisation des Nations Unies (ONU) et de ses institutions spécialisées, de l Union Africaine (UA), de l Organisation pour l Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) et de l Observatoire Economique et Statistique d Afrique Subsaharienne (AFRISTAT). Le Congo est également membre des organisations régionales suivantes : Communauté Economique et Monétaire de l Afrique Centrale (CEMAC), Communauté Economique des Etats d Afrique Centrale (CEEAC). La langue officielle du pays est le français, le kituba et le lingala sont les deux langues nationales. 1.2 Situation socio-économique L économie congolaise est faiblement structurée et très peu diversifiée. Elle dépend principalement de deux produits : le pétrole et le bois exportés à l état brut. Les différents conflits armés qui ont émaillé le pays au cours des années 199 ont de plus en plus mis à mal l économie congolaise dont la structure n avait cessé de se dégrader depuis les années postindépendance. Ainsi, d après les résultats de l Enquête Congolaise auprès des Ménages pour l évaluation de la pauvreté (ECOM), on peut relever : La structure de l économie congolaise s est profondément modifiée depuis 196. Ainsi, la part de l agriculture dans le PIB a baissé continûment pour être divisée par 5 et ne représenter en 24 que 19,5 de celle de 196 : 27,1 en 196, 22,2 en 197, 11,7 en 198, 12,9 en 199 et 4,4 en 2. La production agricole est loin de couvrir les besoins domestiques et le pays importe pour près de 1 milliards de FCFA d aliments chaque année. Au cours de la même période, la part de l industrie manufacturière a été respectivement de 1,2, 7,5, 8,4 et 3,5 ; celle de l industrie extractive (essentiellement le pétrole aujourd hui) de,7 en 196, 1,2 en 197, 33,6 en 198, 28,9 en 199 et 65,5 en 2. L exploitation forestière a été la première ressource d exportation du pays jusqu en 1973, année à partir de laquelle le pétrole deviendra la principale industrie extractive et le premier poste d exportation du pays. Le secteur pétrolier représente 51,6 du PIB et contribue à hauteur de 69,5 aux recettes publiques en 24. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 1

12 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) La production pétrolière connaît toutefois une évolution décroissante depuis la fin des années 9 : 4,9 en 1999, -1 en 2, -7,5 en 21, -1,5 en 22, -4,9 en 22, -4,9 en 23 et,4 en 24. ' On relève une amélioration du taux de croissance du PIB réel à partir de 2, du fait en bonne partie de la hausse des cours du pétrole et/ou de l appréciation du dollar américain : 7,6 en 2, 3,8 en 21, 4,6 en 22, 1, en 23 et 3,7 prévus en 24. Toutefois, les performances structurelles de l économie ne se sont pas fondamentalement améliorées car celle-ci reste tributaire de quelques produits de rente (pétrole et bois) dont la vente, essentiellement à l état brut procure la quasi-totalité des ressources publiques. Les infrastructures économiques de base qui touchent directement les conditions de vie des populations et les infrastructures collectives sont très faiblement développées et surtout en forte dégradation. Ainsi, le réseau routier, long de 17 3 km environ, qui ne comprend que km de voies bitumées, s est dégradé et souffre de l absence d entretien. Les pistes rurales qui servent de voie d écoulement des produits ruraux sont pour la plupart impraticables et concourent ainsi à la forte baisse du pouvoir d achat des populations et à l amplification de la pauvreté. Le réseau ferroviaire congolais (797 km) à connu une baisse considérable du trafic, du fait de la dégradation avancée des équipements et de l insécurité sur ses lignes Nonobstant ces difficultés, le Gouvernement de la République s est attelé à redresser la situation économique du pays et améliorer les conditions de vie des populations. C est ainsi qu au sortir des guerres civiles de la période , le Gouvernement s est inscrit dans la dynamique : du sommet de Copenhague (1996) visant la réduction de moitié de la pauvreté d ici à l an 215, conformément aux Objectifs du Millénaire pour le Développement ; de l Initiative des Pays Pauvres très Endettés. Ainsi, à partir de la fin de l année 25, la situation macroéconomique du pays a commencé à s améliorer ; avec notamment la consolidation de la croissance économique, l augmentation des recettes budgétaires et la maîtrise des dépenses budgétaires, le redressement des comptes extérieurs, la baisse des prix à la consommation et la consolidation de la situation monétaire. 1.3 Situation démographique A ce jour, le Congo a réalisé quatre investigations d envergure nationale : les recensements généraux de la population de 1974, 1984, 1996 (recensement dont les résultats ont été invalidés) et 27. Il ressort des résultats des recensements généraux de la population de 1974, 1984 et 27 que : l effectif de la population congolaise est passé de habitants en 1974 à habitants en 1984 et habitants en 27; malgré une baisse, dans le temps du poids des moins de 15ans dans la population totale, la population congolaise est encore relativement jeune : en 1974 les moins de 15 ans représentaient 45,9 et les plus de 6 ans 4,9 de la population totale, et en 1984 ces indicateurs s établissaient respectivement à 44,9 et 5,3 et en 2 7 les moins de 15 ans et les plus de 6 ans représentent respectivement 38,6 et 4,8 de la population totale du pays ; une prédominance féminine dans la population congolaise : le rapport de masculinité était de 92,4, 94,8 et 97,1 respectivement en 1974, 1984 et 27 ; la fécondité bien qu en baisse reste encore élevée : l indice synthétique de fécondité (ISF) est passé de 7, à 6,3, puis à 4,9 ; la mortalité a connu une baisse au cours de la période et une hausse entre 1984 et 27 : le taux brut de mortalité (TBM) est passé de 17,9 en 1974 à 11,7 pour s établir à 13, en 27, le taux de mortalité infantile et passé de 1, 6 en 1974, 71,5 en1984 et 76,4 en 27. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 11

13 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Les indicateurs démographiques ci-dessus ont permis d établir qu au cours de la période intercensitaire le taux d accroissement annuel moyen de la population congolaise était établi à 3,5, alors qu il s établit à 3, au cours de la période Politique de santé Le souci d améliorer les conditions de santé des populations demeure une préoccupation constante des Autorités du pays. Ainsi par la loi n du 29 avril 1992, le Gouvernement de la République institutionnalisa le Programme National de Développement Sanitaire (PNDS). Un premier PNDS, couvrant la période , fut alors mis en œuvre. Celui-ci permit : le découpage du territoire national en Circonscriptions Socio-sanitaires (CSS) ; la mise en place, par décret n 95-3 du 4 janvier 1995, du Comité Technique de Suivi du PNDS (CTS/PNDS), cadre de développement d une approche participative et intersectorielle dans l analyse des problèmes de santé, la définition des stratégies en matière de santé et le suivi de la mise en œuvre de ces stratégies ; la rationalisation de l organisation et du fonctionnement des Centres de Santé Intégrés (CSI) ; l implication des communautés dans la planification et la mise en œuvre des activités des zones de santé ; la formation des cadres dans le domaine de la santé, notamment des médecins. Des acquis de ce premier PNDS découla la Politique Nationale de Santé (PNS) qui fut adoptée en mai 2 et dont l objectif principal est d améliorer l état de santé des populations afin de promouvoir leur participation au développement socio-économique du pays. De manière plus spécifique, le PNS vise à : promouvoir et protéger la santé des individus et des collectivités sur l ensemble du territoire national ; garantir l accessibilité des populations aux services et aux soins de santé de qualité ; renforcer les capacités nationales dans la gestion du système de santé. Le premier PNDS étant arrivé à son terme, un second PNDS, émanation de la Politique Nationale de Santé, fut mis en œuvre pour la période Pour permettre au second PNDS d atteindre les objectifs à lui assignés, des axes prioritaires d action furent définis, à savoir : la décentralisation du système de santé et le renforcement des capacités des Circonscriptions Socio Sanitaires (CSS) ; le renforcement des programmes de lutte contre les maladies et la promotion de la santé ; le développement des ressources humaines par le biais des formations initiales et continues des cadres ; la réforme de la politique du médicament en mettant en place un instrument performant pour l approvisionnement et la distribution des médicaments essentiels génériques ainsi que pour la promotion et l usage rationnel des médicaments ; le développement du système national d information sanitaire visant la production d un annuaire des statistiques sanitaires nationales, l élaboration de la carte sanitaire nationale et la mise en place d un observatoire de la santé ; le renforcement de la qualité des soins et des services dans les formations sanitaires ; la réforme du système de financement de la santé. Les efforts du Gouvernement ne s arrêtent pas à l exécution et au suivi de l exécution de ce programme global et général. Par le biais du Ministère en charge des problèmes de santé, le Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 12

14 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Gouvernement de la République s emploie à exécuter certains programmes spécifiques de santé ; notamment : la lutte contre la tuberculose ; le développement et la promotion de la santé de la reproduction ; le Programme Elargi de Vaccinations (PEV) ; la lutte contre le paludisme et les maladies diarrhéiques ; la lutte contre la trypanosomiase ; la lutte contre la maladie du sommeil ; la lutte contre la bilharziose ; le Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS). Certains des programmes ci-dessus font partie des activités quotidiennes des CSI. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 13

15 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) CHAPITRE II : PRESENTATION DE L ENQUETE 2.1 Termes de référence Contexte et justification Le Gouvernement de la République du Congo a obtenu du Fonds Africain de développement (FAD) et du Groupe de la Banque Africaine de développement (BAD) un financement pour exécuter le Projet d Appui à la Réinsertion Socio-économique des Groupes Défavorisés (PARSEGD). Le PARSEGD, qui sera exécuté sur une période de cinq (5) ans, est, à n en point douté, axé sur la réduction de la pauvreté, avec, comme objectifs, de favoriser l insertion socio-économique des groupes vulnérables, d améliorer l accès des populations aux services sociaux de base et de favoriser la création d emplois. Les activités du PARSEGD sont organisées en quatre (4) composantes : Composante 1 : amélioration de l accès aux services sociaux de base ; Composante 2 : diversification et renforcement des opportunités de formation ; Composante 3 : appui à la réinsertion socio-économique par la promotion de l emploi ; Composante 4 : gestion du Projet. Une partie du financement obtenu par le Gouvernement du Congo du FAD sera utilisée pour couvrir les frais afférant à l Enquête de base sur l utilisation des Services de Santé et la Participation des populations à la gestion des Centres de Santé Intégrés. Au terme de l étude, on devra disposer : du bilan-diagnostic de l utilisation des services de santé ; d un schéma d utilisation optimale des services de santé par les populations, notamment les groupes défavorisés ; des éléments nécessaires à l élaboration d une politique nationale en matière d utilisation des services de santé avec une indication de types de programmes et de projets à mettre en œuvre, qui s intègrent dans le PNDS Objectifs et résultats attendus Les objectifs de l Enquête préconisée sont : d apporter un appui à l Unité de Coordination du Projet (UCP) dans la recherche des moyens à mettre en œuvre en vue d améliorer l accès des populations aux services de santé, particulièrement les groupes vulnérables ; d identifier les déterminants de l utilisation optimale des services de santé et de proposer des mesures visant à mieux répondre à l attente des populations vulnérables en la matière. De ce point de vue, l Enquête devrait permettre de disposer, pour la situation de base, des indicateurs suivants (avec un accent particulier sur les groupes défavorisés): a)- Indicateurs d impact pourcentage de la population ayant accès aux services de santé ; Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 14

16 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) pourcentage de la population n ayant pas accès aux services de santé pour des raisons géographiques ; pourcentage de la population n ayant pas accès aux services de santé pour des raisons de faiblesse de revenu ; pourcentage de la population ayant accès aux services de santé moderne du secteur médical privé ; pourcentage de la population ayant accès aux services de santé traditionnelle (Tradi- Thérapeute et Centre de médecine spirituelle) ; pourcentage de la population préférant les centres de santé moderne du secteur privé aux CSI; pourcentage de la population préférant les centres de santé traditionnelle (Tradi-Thérapeute et Centre de médecine spirituelle) aux CSI; taux de participation de la population à la gestion des centres de santé. b)- Indicateurs de performance pourcentage des Centres de Santé Intégrés équipés en matériel médical ; pourcentage des Centres de Santé Intégrés en bon état ; pourcentage des Centres de Santé Intégrés pourvus en personnel ; pourcentage des Centres de Santé Intégrés ayant un personnel qualifié ; classification des Centres de Santé Intégrés selon la nature des prestations offertes ; pourcentage de la population (parmi celle ayant accès aux services de santé) satisfaite des prestations offertes par les services de santé. 2.2 Méthodologie générale de l enquête Bref aperçu sur les Centres de Santé Intégrés (CSI) Le PNDS hiérarchise les soins de santé au Congo en trois (3) échelons qui sont : soins de 3 ème échelon assurés par les Médecins Spécialistes dans les Hôpitaux Généraux et le C.H.U. ; soins de 2 ème échelon assurés par les Médecins Généralistes dans les Hôpitaux de Référence ; soins de 1 er échelon assurés par les Paramédicaux/Sociaux dans les C.S.I. Les Centres de Santé Intégrés et leur Paquet Minimum d Activités (P.M.A.) se chargent de : faire des consultations curatives selon l ordinogramme et les médicaments essentiels ; prendre en charge les maladies chroniques ; assurer l information, l éducation et la communication (I.E.C.) administrer les soins promotionnels préventifs et de réadaptation apportés aux individus et aux collectivités ; faire des récupérations nutritionnelles. Le CSI dessert, en moyenne, une aire de santé abritant une population de 2 5 à 1 habitants en zone rurale et de 1 à 15 habitants en zone urbaine. La Participation Communautaire, composante cardinale au développement des soins de santé primaire exige la cogestion du CSI qui est composée de l équipe technique et du bureau du Comité de Santé (COSA), représentant les populations de l aire de Santé concernée Cadre juridique L étude présentera brièvement les lois et règlements régissant le système de santé au Congo. Une analyse comparée entre la législation actuelle et les objectifs du PNDS sera également faite (on identifiera particulièrement les obstacles règlementaires). Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 15

17 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) 2.3 Elaboration d un schéma d utilisation optimale des services de santé A l issue de l étude on devra pouvoir proposer un schéma d utilisation optimale des services de santé. Pour ce faire, on définira les objectifs et les axes, ainsi que les mesures d ordre technique et financier. Une réglementation sera également proposée par rapport aux objectifs et axes du PNDS. 2.4 Présentation de l Enquête Au regard des objectifs et des résultats attendus, il s agit d organiser une enquête légère, c'est-à-dire une enquête comportant peu de variables et pouvant être réalisée rapidement. L enquête sera réalisée dans les aires de santé couvertes par les Centres de Santé Intégrés (CSI) suivants : DEPARTEMENT CIRCONSCRIPTIONS SOCIO-SANITAIRES CENTRES DE SANTE INTEGRES Brazzaville Makélékélé MADIBOU Brazzaville Makélékélé MOUSSOSSO-DJOUE Brazzaville Mfilou MOUTABALA Brazzaville Talangaï MAMA MBOUALE Pool Ignié-Ngabé ODZIBA Pool Ignié-Ngabé MBOUABE-LEFINI Plateaux Djambala-Lékana ETSOUALI Plateaux Djambala-Lékana NGO Plateaux Djambala-Lékana NSAH Bouénza Nkayi-Loudima LOUDIMA POSTE Kouilou Hinda-Mvouti MVOUTI Kouilou Kakamoéka LOUVOULOU Kouilou Hinda-Mvouti LOEME NANGAMA De fait, le champ de l enquête est constitué des treize (13) CSI et chaque CSI doit être considéré comme un domaine d étude. La méthodologie à définir doit être aussi rapide qu efficace pour réaliser cette enquête dans un délai de quatre (4) mois (de la conception à la diffusion du rapport d analyse). Toutefois, il sied de retenir comme unité d observation les ménages vivant dans les aires de santé (et peut être aussi étendues aux localités voisines) desservies par les CSI ci-dessus cités. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 16

18 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) 2.5 Schéma des questionnaires Trois types de questionnaires vont être utilisés comme support de collecte des données. Ce sont : 1. Le questionnaire Ménage Ce type de questionnaire sera administré aux ménages afin d y consigner, non seulement certaines caractéristiques individuelles essentielles des membres de chaque ménage, mais aussi d y enregistrer des informations liées à la santé des membres de ces ménages. 2. Le questionnaire Centres de Santé Intégrés Ce type de questionnaire est à remplir auprès des CSI pour y recueillir des informations sur l état de fonctionnement, les équipements, le personnel et la qualité des services offerts. 3. Le questionnaire COSA Ce troisième type de questionnaire va être destiné aux responsables des Comités de Santé (COSA). Il va permettre de recueillir des informations permettant d apprécier la participation de la communauté à la gestion des CSI. Les trois questionnaires sont présentés en annexe. 2.6 Eléments d échantillonnage Pour tenir compte du budget et de la durée de l opération, il sera procédé à une enquête par sondage Base de sondage L Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI) a pour unités d étude les centres de santé intégrés (CSI), les comités de santé (COSA) et les ménages des aires de santé couvertes par les CSI du champ de l étude. Pour les premières unités citées (CSI et COSA), une enquête exhaustive sera réalisée. Par contre, les ménages seront enquêtés de façon exhaustive dans les zones de dénombrement (ZD) échantillon tirées parmi celles que composent les aires de santé. La base de sondage à utiliser est celle issue du quatrième Recensement Général de la Population et de l Habitation (RGPH) dont la phase de collecte des données s est effectuée en 27 sur l ensemble du territoire national. Il s agit précisément de la liste exhaustive des Zones de Dénombrement (ZD) couvrant les aires de santé desservies par les treize (13) Centres de Santé Intégrés (CSI) du champ de l enquête. Rappelons qu une ZD est une portion d un District ou d un Arrondissement confiée à un agent recenseur pour le dénombrement de la population. Une ZD est donc composée d un ensemble de localités (en milieu rural) ou d un ensemble de blocs (en milieu urbain) Taille de l échantillon et procédure de tirage de l échantillon Le champ de l enquête couvre au total 177 ZD qui correspondent à ménages. Il y a quatre CSI qui couvrent chacun moins de cinq (5) ZD : MBOUABE-LEFINI (2 ZD), NSAH (3 ZD), LOUVOULOU (2 ZD) et MVOUTI (4 ZD). Pour ces quatre (4) CSI on procèdera à un dénombrement exhaustif des ménages des ZD aires de santé ; ce qui représente onze (11) ZD et neuf cent quatre vingt douze (992) ménages. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 17

19 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Pour tenir compte de l enveloppe budgétaire allouée à l opération, pour les neuf (9) autres CSI, l étude se fera par échantillonnage. A partir du fichier électronique de toutes les ZD (des 9 CSI concernés) classées selon leurs codes, on procède au tirage de certaines d entre elles. Il s agit d un tirage aléatoire systématique. Cette méthodologie porte sur l utilisation d un pas de tirage qui est l inverse du taux de sondage. Le taux de sondage sera empiriquement fixé à 3 soit trois ménages sur 1. Ce taux de sondage nous paraît approprié car il offre l avantage de pouvoir disposer d un nombre suffisamment grand et représentatif de ménages et de ZD (455 ménages environ et 5 ZD avec l hypothèse de 91 ménages en moyenne par ZD). Ces cinquante (5) ZD devront ensuite être réparties, selon les règles de l art entre les neuf (9) aires de santé. Ainsi, l enquête portera globalement sur un échantillon de soixante et une (61) ZD. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 18

20 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) PARTIE II : ANALYSE DES DONNEES SUR LES MENAGES Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 19

21 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) CHAPITRE III : CARACTERISTIQUES DES MENAGES OBSERVES ET DE LEURS POPULATIONS 3.1 Caractéristiques socio-démographiques de la population enquêtée Il est question dans cette partie d examiner la structure par âge et par sexe de la population étudiée, la taille des ménages, l étude de certaines caractéristiques socio-démo-culturelles de cette population Structure par âge et par sexe a) Structure par âge L âge constitue un critère de segmentation de la société. Il est important de connaitre la composition de la population par âge notamment, la proportion des jeunes, des adultes, des vieux et des vieillards. Car chaque catégorie de la population a des besoins spécifiques. C est ainsi que cette connaissance permet d une part, d évaluer les besoins sociaux de base à savoir les besoins de santé, les besoins de scolarisation, les besoins en matière d emploi, etc. et d autre part, de mettre en évidence certains fléaux qui touchent certains groupes d âges spécifiques, et permet de bâtir des programmes et politiques dans ce sens. Graphique 3. 1 : La pyramide des âges de la population des aires de santé concernées par l EBUCSI De manière générale cette pyramide des âges a une allure relativement régulière avec une base large et un sommet effilé, ce qui est la caractéristique des pays en développement dont le fait saillant est la surmortalité aux âges avancés. Cette régularité de la pyramide traduit une bonne déclaration des âges. Toutefois, on note des échancrures entre ans, et Ces perturbations sont très marquées chez les hommes. Concernant la base de la pyramide, le groupe d âge 5-9 est moins Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 2

22 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) large que le groupe -4 ans. Cependant, on constate un déficit d homme très prononcé entre 15 et 24 ans et entre 55 et 79ans chez les femmes. Deux indicateurs ont été calculés : l âge moyen et l âge médian des populations des aires de santé concernés par l enquête de base sur l utilisation des centres de santé intégrés. Ces deux indices traduisent de manière synthétique la jeunesse ou la vieillesse de la population. Plus la valeur de chacun de ces indices est élevé plus la population à tendance à vieillir, moins elle est élevée plus elle a tendance à rajeunir. Le vieillissement ou le rajeunissement de la population peut être mieux apprécié lorsqu on calcul ces indices à des dates consécutives. Ainsi, d après le tableau, il ressort que, l âge moyen pour l ensemble de la population enquêté est de 26,78 ans, 26,95ans chez les hommes et 26,62 ans chez les femmes. Et l âge médian dans l ensemble est de 2,8 ans. b) Structure par sexe. Cette section nous permet de faire la répartition de la population des aires de santé enquêtées par sexe et calculée le rapport de masculinité. La lecture du tableau 3.1 nous indique que dans l ensemble, les hommes représentent 49,16 contre 5,84 de femmes. Cette distribution par groupe d âge se présente comme suite : la population de à 14 ans représente 34, 8, celle de 15 à 54 ans 54,2 et celle de 55 ans et plus représente 1,9. Nous constatons que la population 15 à 54 représente plus de la moitié de la population enquêtée. Cette tendance est aussi observée suivant le sexe. Effectifs de la population par sexe Masculin = 8138 Féminin = Proportion des Hommes = * = 49,16 Proportion des Hommes 49,16 Proportion des Femmes = 1-49,16 = 5,84 Proportion des Femmes 5,84 Calcul du rapport de masculinité Cet indicateur nous permet d évaluer le poids des hommes par rapport aux femmes dans les aires de santé enquêtées 8138 Rm = * 1 = 98, Rapport de masculinité 98,74 Dans l ensemble on note un déficit des hommes dans la population enquêtée soit 98,7 d hommes pour 1 femmes. la distribution du rapport montre que cet indice varie significativement suivant Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 21

23 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) les groupes d âges. On constate que dans certains groupes d âges, il ya plus d hommes que de femmes notamment : de 5-9 ans (17,8) 1-14 ans (13,6), 35-39, (15,7) 4-44, (16,9) 5-54, (18,9) (13,3) 6-64 (123,3) (13,6) (131,6). Par contre dans d autres, il y a déficit d hommes tels sont les cas des groupes : -4 ans (98,6) (93,2) 2-24 (73,5), 3-34 (96,3). Le rapport de masculinité est tellement très variable entre les différents groupes d âges qu il nous parait indispensable de le représenté dans la courbe produite par la procédure AGESEX du logiciel PASEX. 2 Graphique 3. 2 : La courbe du Rapport de masculinité Taille et composition des ménages. Cette section présente la répartition de la population par taille de ménage selon l aire de santé. L exploitation du tableau 4 nous montre que, sur un total de 4569 ménages enquêtés 355 ménages (8, 1 ) sont composés au plus de cinq personnes soit plus de 2/3 des ménages enquêtés, viennent ensuite les ménages dont la taille est comprise entre 6 et 9 membres qui représentent 18,76 du nombre total des ménages. Et enfin, les ménages dont la taille varie entre 1 et plus qui représentent 1,13. La taille moyenne des ménages est de 3,75 membres par ménages. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 22

24 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Tableau 3. 3 : Répartition de la population par taille de ménage selon l'aire de santé Aire de santé Nbre de personnes. Odziba Mboualé lefini Ngo Etsouali Nsah Louvoulou Mvouti Loeme nangama Loudima poste Madibou Moussosso Djoué Mama Mboualé Moutabala Total Effectif Effectif pond 1 3, 2,1 9,4 5,2 2,2 1,4 6,5 1,8 12,4 13, 12,8 7,6 4,6 1, , ,6 3,7 7,7 4, 3,8 7,5 9,1 9, 9,1 9,5 16,4 9,5 5,8 1, , ,9 5,1 6,5 5,6 4,5 7,2 12,3 6,2 7,2 7,3 14, 11,2 8, 1, , ,5 6, 4,4 3,2 4,9 6,7 8,6 3,6 1,3 1, 16,7 11,9 8,2 1, , ,9 4,3 5,2 5,7 6,1 4,6 7,5 3,8 9,3 9,7 16,2 11,5 11,3 1, , ,7 7,5 7, 3,7 4,7 2, 7,7 5,7 5,7 1,2 18,5 15,7 7,7 1, 41 8, ,3 3, 6,5 3, 6,5 4,3 3, 5,2 5,6 9,1 22, 17,7 9,9 1, 232 5, ,4 3, 4,8,6 4,8 2,4 5,5 6,1 5,5 13,3 15,8 21,8 13,9 1, 165 3, ,4 1,7 1,7 3,4, 5,1 1,7 3,4 1,7 16,9 22, 32,2 6,8 1, 59 1, ,, 4,3 4,3 4,3,, 8,7 13, 8,7 13, 39,1 4,3 1, 23, ,1, 27,3,, 9,1 9,1,, 9,1 9,1 9,1 18,2 1, 11, , 11,1,,,,,, 11,1 11,1 33,3 22,2 11,1 1, 9, ,,,,,,,,, 5,, 5,, 1, 4, ,,,,,,,,,,, 1,, 1, 2, ,,,,,,,,,,, 1,, 1, 1, ,,,,,,,,,,, 1,, 1, 1, ,,,,,,,,,, 1,,, 1, 1,2 18 Total 4,4 4,4 6,6 4,4 4,3 6,5 8,2 6,5 8,8 1,1 15,9 12,1 7,8 1, Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 23

25 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Activité économique Concernant l activité économique, il ressort de l examen du graphique 3 que 83,2 de la population exercent une activité 3,94 sont des chômeurs qui ont déjà travaillés, 13,3 de la population n a jamais travaillée et enfin,,2 des personnes enquêtés sont des ménagères. Quelques indicateurs ont été calculés à savoir : le taux d activité, le taux d occupation et le taux de dépendance. Le calcul du taux d activité Cet indicateur permet d évaluer les facteurs qui déterminent la taille et la composition des ressources humaines de la localité étudiée Taux d activité = * 1 = 78, Taux d activité 78,8 C est le rapport entre la population active occupée sur la population total en âge de travailler. Il renseigne sur la capacité d une économie à créer des emplois, mais aussi sur le degré d engagement de la population aux activités économiques. 74 Taux d occupation = * 1 =71, Le calcul du taux de dépendance Cet indicateur permet d évaluer la vie économique d une société. Plus il est élevé plus on pense que la société a des problèmes Rd = * = 68,4 Le taux de dépendance est de 68,4 Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 24

26 Rapport d analyse de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Graphique 3.3 : Situation individuelle ,2 Occupés 3,94 A dejatravaillés 13,3 Jamais travaillés,2 Menagères Religions pratiquées A propos de la religion, nous constatons que sur l ensemble de la population enquêtée 32,7 sont catholiques contre,6 de musulmans puis viennent les protestants avec 18,7, les églises de réveils 18,3, ceux qui sont sans religions représentent 11,9, les autres religions 9,7, les salutistes 5,1 et enfin, les kimbanguistes 2,6. Graphique 3.4 : Répartition de la population enquêtée selon les religions pratiquées Variation de la population suivant les religions en 35 32, ,7 18,3 9,7 11, ,1 2,6,6,4 Catho Prot Salut Kimb Musu reveil Anim Autres Sans Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 25

27 3.1.5 Niveau d instruction de la population enquêtée Pendant l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés, le cycle d études suivi par toute personne âgée de 6 ans ou plus, a été saisi à travers le niveau d instruction qui a été défini de la manière suivante : c est le cycle d études le plus élevé auquel une personne est parvenue dans le système d enseignement. Pour analyser ce volet, trois (3) modalités ont été retenues, à savoir : sans niveau, primaire et secondaire et plus. D après les proportions du tableau 3.2, on constate que dans l ensemble 8,8 de la population enquêtée a au moins le niveau d instruction du primaire. En réalité, plus d un cinquième de cette population (23,4) n a atteint que le niveau primaire, et plus de la moitié (57,4) a suivi au moins les études du cycle secondaire. Cependant, à l enquête démographique et de santé de 25, (EDS), les proportions suivantes ont été enregistrées : 7,2 pour le Sans niveau, 3,3 pour le niveau primaire et 62,4 pour le secondaire et plus. Tableau 3.2 : Répartition (en ) de la population enquêtée par aire de santé selon le niveau d instruction Aire de santé Sans Niveau Primaire Second.et+ Total Odziba 19,9 39,3 4,8 1, Mbé Léfini 13,2 26,4 6,4 1, Ngo 22,2 2,8 57, 1, Etsouali 25,8 27,2 47, 1, Nsah 31,9 23,2 44,9 1, Louvoulou 31, 28,6 4,4 1, Mvouti 26,9 25,8 47,3 1, Loémé Nangama 15,9 38,4 45,7 1, Loudima Poste 31,4 18,2 5,4 1, Madibou 11,3 25, 63,7 1, Moussosso Djoué 12,4 17,2 7,4 1, Mama Mboualé 6,2 12,5 81,3 1, Total 19,2 23,4 57,4 1, Le tableau montre que les proportions dans chaque aire de santé augmentent du primaire au secondaire et plus. On constate également que les proportions de niveau secondaire et plus sont plus élevées dans les aires de santé de Mama Mboualé (81,3) et de Moussosso Djoué (7,4) alors que celles-ci sont plus faibles dans les aires de santé d Odziba (4,8) et Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 26

28 de Louvoulou (4,4). Concernant le niveau primaire, le tableau montre que les proportions sont plus élevées dans les aires de santé d Odziba (39,3) et de Loémé Nangama (38,4), cependant, elles sont moins importantes dans les aires de santé de Moussosso Djoué (17,2) et de Mama Mboualé (12,5). Selon le tableau, les proportions de la population non instruite sont plus alarmantes dans les aires de santé de Nsah (31,9) et de Louvoulou (31,) tandis qu elles sont plus acceptables dans les aires de santé de Madibou (11,3) et de Mama Mboualé (6,2). D après le tableau, on note également que, pour le niveau secondaire et plus, les aires de santé du département de Brazzaville présentent les proportions les plus élevées. Il s agit de Mama Mboualé (81,3), Moussosso Djoué (7,4) et Madibou (63,7). 3.2 Condition de vie des ménages Les conditions de vie des ménages ont été mesurées à partir de certaines variables liées à l habitat, au revenu et au niveau de consommation des ménages. Le choix de l analyse de ce thème a été dictée par le souci de disposé d informations susceptibles de renseigner sur la vulnérabilité de personnes à partir de celle de leurs ménages. Ainsi, cette section se subdivise en quatre sous sections. La première porte sur les caractéristiques des logements, il s agit de présenter par aire de santé les proportions des différentes caractéristiques des logements, la deuxième sous section porte sur la possession de biens de consommation durables, la troisième et la quatrième vont concerner respectivement les revenus et les dépenses des ménages Caractéristiques des logements Les caractéristiques des logements identifiées par l enquête sont les matériaux de construction des bâtiments d habitation et le nombre de chambres à coucher. Dans l ensemble, les ménages vivent dans des bâtiments construits avec des matériaux locaux à l exception de quelques ménages de Brazzaville. Cette dichotomie zone rurale et Brazzaville se traduit aussi dans les nombres de pièces des bâtiments. En effet, dans les aires de santé situées en zone rurale la proportion de chambre à coucher varie entre 4 et 8 alors que cet intervalle à Brazzaville est situé entre 8 et 17. Les aires de santé de Ngo, Odziba, Nsah et Etsouali ont des proportions proches de 4 de chambres à coucher, plus faibles que les aires de santé de Léfini, Mvouti, Loémé Nangama qui sont autour de 7. Cette situation peut être liée à la population mais aussi au niveau du développement du district de l aire de santé. A Brazzaville, c est dans l aire de santé de Moussosso Djoué que l on enregistré une forte proportion (18) des bâtiments ayant plusieurs chambres à coucher. Dans cette aire de santé 25 des ménages possèdent au moins une maison de quatre chambres. (Tableau en annexes) Dans des aires de santé du milieu rural, les murs des bâtiments sont construits pour la plupart en briques en terre non cuites (28) et à Brazzaville (36) en parpaings. Cependant ; les autres matériaux comme les briques en terre cuite, le torchis, la terre battue, la paille et les tôles sont utilisés en milieu rural comme en milieu urbain dans des proportions moindres et variables. Notons quelques différences entre les localités. L aire de santé de Loudima poste a 2,3 des bâtiments en parpaings (la proportion la plus importante en milieu rural) contre 16 à Mabibou (la plus faible proportion en milieu urbain). Par ailleurs, les bâtiments en briques en terre battue non cuites représentent 23 à Loeme et Mvouti tandis que cette proportion n est que de 1 à Mama Mboualé à Brazzaville. Et l exception de Mama Mboualé aucune aire de santé de Brazzaville ne possède des maisons en murs de paille. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 27

29 4494 ménages ont répondu à la question sur la nature du sol des bâtiments. Parmi lesquels, 48 affirment avoir le sol en ciment et 47 en terre battue, soit plus 95 des ménages possèdent des maisons dont le sol est recouvert soit du ciment soit de la terre battue. La situation par aire de santé est similaire c'est-à-dire une forte proportion des ménages ont des maisons avec un sol en ciment ou en terre battue. A Odziba par exemple 8,3 des bâtiments ont le sol en terre battue, 3,7 en planches et 1 en ciment. Dans les aires de santé de Louvoulou et Loudima nous avons respectivement 11,2 de bâtiments dont le sol est en terre battue, 7,4 en planches et 2,5 en ciment et 13,4 en terre battue, 7,4 en planches et 5,2 en ciment. (Voir tableau en annexes) Les toits des maisons dans l ensemble des aires de santé sont couverts à 86 des feuilles de tôles en zinc. Les autres matériaux comme les tuiles, le béton et la paille sont aussi utilisés mais dans des proportions très faibles. De toute évidence, les aires de santé du milieu rural ont plus de maisons couvertes de paille que celles de Brazzaville. Dans l aire de santé de Loudima poste par exemple, 1 des ménages interrogés vivent dans des maisons dont le toit est en tôles alors que cette proportion n est que 1,3 pour la paille. Les aires de santé de Ngo, Nsah, Etsouali, Léfini ont presque toutes des maisons couvertes des même types de matériaux. Cela peut s expliquer par la proximité géographique et socioculturelle des habitants. De même, les aires de santé de Brazzaville situées au Sud de la ville présentent presque les mêmes caractéristiques de logements avec quelques spécifités mineures Biens de consommation durables possédés par les ménages Les ménages interrogés affirment avoir plusieurs biens durables que l on peut regrouper en trois catégories : les moyens de transports, les appareils de communication et les appareils électroménagers. Les ménages possèdent des moyens de transport comme biens durables principalement les voitures, les motocycles et les bicycles. Il y a 2,8 des ménages qui possèdent au moins une voiture, 3,6 un motocycle ou scooter et 8,2 un bicycle. L aire de santé de Moussosso Djoué a la plus forte proportion (33) des ménages ayant au moins une voiture et Mbouambé Léfini la plus fable (,8). Par ailleurs, la proportion des ménages ayant au moins un bicycle est élevée en milieu rural qu urbain, elle est de 17 a Etsouali et Louvoulou contre,3 à Moutabala. Les appareils de communication comme les téléphones, les téléviseurs et les radios sont autant des biens durables possédés par les ménages interrogés. Ils sont 69 avoir au moins un téléphone, 2 au moins un poste téléviseur et 41 au moins un poste radio. Les aires de santé d Odziba, Nsah, Mbouambé léfini et Etsouali ont presque la même proportion (4) des ménages qui possèdent au moins un téléphone. Celles de Ngo et Louvoulou proche de 6. Quant aux aires de santé de la ville de Brazzaville, cette proportion est supérieure à 1, excepté Moutabala (8,8). Les ménages interrogés possèdent également des postes téléviseurs et radio. Pour les postes téléviseurs,,6 de ménages interrogés possèdent au moins un poste téléviseur à Odziba, Mbouambé Léfini et Etsouali. Cette proportion est de 3 à Mama Mboualé, 19 à Madibou,1 à Moutabala et 1,2 à Nsah. La proportion des ménages qui possèdent des postes radios est encore plus importante, 4 des ménages interrogés. La répartition est plus ou moins homogène sur l ensemble des aires de santé. Les aires de santé Moussosso Djoué et Mama Mboualé ont 18 des ménages possédant au moins un poste radio. Cette proportion est de 5 à Mvouti et Loémé Nangama, légèrement supérieure à celle d Odziba, Etsouali et Nsah qui est autour de 4. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 28

30 De façon générale, les ménages ne possèdent pas assez d appareils électroménagers dans les aires de santé couvertes par l enquête. A l exception du réchaud à pétrole qui est possédé par le quart des ménages interrogés. Les proportions des ménages possédant des appareils électroménagers est faible, 7 des ménages possèdent au moins un réfrigérateur, 6 pour le réchaud à gaz ou cuisinière à gaz, 3 pour le réchaud électrique. La situation au sein de chaque aire de santé est illustrative de la tendance générale. Moins de 1 à Nsah, Etsouali et Mbouambé Léfini ; autour de 1 à Ngo, Louvoulou et Odziba pour la possession d au moins un réfrigérateur ou d un congélateur Revenus des ménages Une question a été posée pour connaitre la tranche de revenu mensuel du ménage. Plusieurs études ont montré que le revenu est souvent sous estimé, cette enquête nous conduit à la même conclusion. En mettant en parallèle les revenus mensuels déclarés et les dépenses mensuelles éclatées par poste de consommation ceci montre une très grande différence. On est tenté d affirmer que tous les ménages enquêtés dépenses plus qu ils gagent. En dépit de cette faiblesse, les résultats montrent que 31 des ménages gagnent par mois un revenu compris entre vingt cinq mille (25 ) francs et cinquante mille (5 ) francs Cfa. Cette proportion est autour de 1 pour les revenus supérieurs à Cent mille. La situation par aire de santé présente une forte disparité entre les zones rurale et urbaine. Dans la zone rurale, les aires de santé de Ngo, Odziba, Etsouali et Mbouambé Léfini seulement 4,5 des ménages ont déclarés leur revenu contre 9 et 15 respectivement à Madibou et Moussosso Djoué. Le nombre insuffisant des ménages ayant déclaré leur revenu rend l analyse statistique non pertinente puisque le taux de réponse à cette question n est pas représentatif de l échantillon. Afin d avoir tout de même le niveau de revenu, examinons les dépenses de ménages qui font l objet de la sous section suivante Dépenses des ménages Les informations sur le niveau des dépenses ont été obtenues en demandant aux chefs de ménage combien avaient-ils dépensé, le mois précédant l enquête en alimentation, logement, électricité. Le problème de cette variable est lié au fait que les chefs de ménage ne se souviennent pas toujours des dépenses du mois passé. Le problème technique qui n a pas respecté la procédure des enquêtes Budget-Consommation fait que cette variable n est pas toujours cette pertinence quant à son analyse statistique. En dépit du fait qu elle soit plus ou moins à renseigner sur les revenus mais elle a été mal collectée. Nous invitons les éventuels utilisateurs de ce rapport de consulter le rapport de l Enquête Congolaise auprès des ménages (ECOM) publié en 25 par le CNSEE. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 29

31 PARTIE III : UTILISATION DES SERVICES DE SANTE DISPONIBLES Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 3

32 CHAPITRE IV : RECOURS ET ACCESSIBILITE AUX CENTRES DE SANTE INTEGRES Résumé Il ressort des résultats que : - 85 de personnes connaissent l existence d un centre de santé intégré (CSI) ; - près de 58 de personnes fréquentent un CSI ; - 38 de personnes ont trouvé la distance à parcourir pour atteindre le centre de santé intégré «d acceptable» ; - près de 27 de personnes ont trouvé la distance à parcourir pour atteindre le centre de santé intégré de «facile» ou «courte» ; - près de 68 de personnes ont trouvé l accessibilité aux centre de santé intégré de «facile» ; - plus de 4 de personnes sont satisfaits du comportement des agents de santé des CSI vis-à-vis des patients; - près de 81 de personnes sont satisfaits du travail des agents de santé des CSI ; - seulement 2 de personnes connaissent l existence du comité de santé (COSA) des CSI ; - seulement, près de 29 de personnes ont payé le montant de la contribution financière initiale (CFI) de leurs CSI ; - la circonscription socio-sanitaire (CSS) de Moutabala a été supprimée du champ de l étude, longtemps considérée comme CSI. Ce chapitre porte sur le recours et l accessibilité aux centres de santé intégrés par la population. Les caractéristiques concernent essentiellement le niveau de l accessibilité voire d utilisation des services sur le plan géographique (conditions de déplacements vers les centres de santé) et de l accessibilité. Au cours de l enquête, on a également collecté les données qui ont permis d évaluer le niveau de: - l existence ou de la connaissance du centre de santé intégré; - la fréquentation au centre de santé intégré; - l appréciation de la distance à parcourir pour atteindre le centre de santé intégré; - l appréciation de l accessibilité au centre de santé intégré ; - la connaissance du comité de santé du centre de santé intégré; - la contribution participative à la gestion du centre de santé intégré, du comportement et du travail des agents du centre de santé intégré. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 31

33 En plus, ces données collectées qui font l objet de l évaluation du niveau de contrôle sur l utilisation et la participation de la population à la gestion des centres de santé intégrés sont analysées dans ce chapitre. Pour l analyse des données, elle est structurée de la façon suivante : 4.1 Utilisation des services de santé par la population L ampleur de l utilisation des services de santé résume un ensemble de facteurs caractérisant principalement l importance de la notoriété d une part, de l évaluation du niveau de l accessibilité des populations aux centres de santé intégrés (CSI) d autre part, notamment les groupes défavorisés, aux services de santé Existence ou connaissance d un centre de santé intégré Au cours de l enquête sur l utilisation des services de santé intégrés, pour l existence ou la connaissance d un centre de santé intégré (CSI), on a demandé aux enquêtés s ils connaissent l existence d un centre de santé intégré. Le tableau 4.1 présente les données sur l existence ou la connaissance d un CSI par certaines caractéristiques sociodémographiques. De manière globale, quel que soit certaines caractéristiques observées, on constate que la proportion de personnes connaissant l existence d un CSI est d environ 85. D où, on peut dire que la quasi-totalité de la population connait l existence d un CSI de leurs aires de santé respectives. De l examen des données du tableau 4.1, il ressort généralement que, selon certaines caractéristiques sociodémographiques, l âge n a pas d influence sur la connaissance d un CSI car le pourcentage de personnes connaissant un CSI est de 85,9 contre 14,1. Toutefois, il est important de constater que le pourcentage de personnes connaissant l existence d un CSI, âgées de ans soit 91,8 est élevé par rapport à celles âgées de moins de 15 ans et de la tranche d âges 2-7 ans où les proportions dépassent légèrement 8. Par ailleurs, selon le sexe, il ressort d une manière générale que 85,8 de personnes connaissent l existence d un CSI. Par contre 14,2 n en connait pas. On constate que la parité dans la connaissance d un CSI entre le sexe est atteint, car la proportion de personnes de sexe féminin est moins élevée que celle de sexe masculin. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 32

34 Sexe Groupe âge Rapport final de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Les résultats selon le niveau d instruction montrent généralement que 86,8 de personnes connaissent l existence d un CSI contre 13,2. Quel que soit le niveau d instruction, la proportion de personnes connaissant l existence d un CSI dépasse légèrement 85. Au niveau de la situation matrimoniale, le pourcentage de l ensemble de personnes connaissant l existence d un CSI est de 85,9 contre 14,1 Quel que soit certaines modalités de la situation matrimoniale, le pourcentage de personnes connaissant l existence d un CSI dépasse légèrement 85, mais il est indispensable de constater que la proportion de personnes mariées à quatre conjoint(e)s soit 8 est faible. Au niveau de la religion, l ensemble de personnes qui connait l existence d un CSI représente une proportion de 85,8 contre 14,2. En effet, l appartenance à une religion n a pas tellement d influence sur la connaissance d un CSI, car le pourcentage dépasse légèrement 8. Cependant, le pourcentage pour les animistes est très élevé et représente 96,8 par rapport à celui des autres religions, mais il est opportun de constater que la proportion de personnes appartenant à la religion kimbanguiste soit 83,1 est faible. Tableau 4.1. Répartition (en ) des personnes enquêtées par certaines caractéristiques sociodémographiques selon la connaissance sur l existence d un centre de santé intégré Connaissance d'un Centre de Santé Intégré Oui Non Total Moins de 15 ans 83,3 16,7 1, ,8 8,2 1, ,5 13,5 1, ,6 15,4 1, ,1 14,9 1, ,1 14,9 1, ,9 13,1 1, ,1 12,9 1, ,4 15,6 1, ,7 15,3 1, ,7 12,3 1, ,8 12,2 1, plus de 7 ans 86,2 13,8 1, Total 85,9 14,1 1, Masculin 85,8 14,2 1, Féminin 86, 14, 1, Total 85,8 14,2 1, Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 33

35 Religion Situation matrimoniale Niveau d'instruction Rapport final de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Tableau 4.1. (suite) Répartition (en ) des personnes enquêtées certaines caractéristiques sociodémographiques selon la connaissance sur l existence d un centre de santé intégré Connaissance d'un Centre de Santé Intégré Oui Non Total Sans niveau 88,7 11,3 1, Primaire 88,1 11,9 1, Secondaire 85,4 14,6 1, Supérieur 88,6 11,4 1, Total 86,8 13,2 1, Célibataire 85,2 14,8 1, Marié à un(e) conjoint(e) 85,5 14,5 1, Marié(e) à deux conjoint(e)s 89,4 1,6 1, Marié(e) à trois conjoint(e)s 88,2 11,8 1, Marié(e) à quatre conjoint(e)s 8, 2, 1, Divorcée 85,5 14,5 1, Veuf ou veuve 89,4 1,6 1, Total 85,9 14,1 1, Catholique 84,5 15,5 1, Protestante 86, 14, 1, Salutiste 86,9 13,1 1, Kimbanguiste 83,1 16,9 1, Musulmane 85, 15, 1, Eglise de réveil 86,4 13,6 1, Animiste 96,8 3,2 1, Autre religion 87,1 12,9 1, Sans religion 87,2 12,8 1, Total 85,8 14,2 1, Fréquentation au centre de santé intégré La fréquentation au CSI dépend du degré d utilisation des moyens disponibles par la population locale. Elle détermine le rapport entre le nombre de consultants par la population moyenne desservie. Cependant, elle résulte à la fois les conditions de l offre de services de santé (qualité de soins, équipement, accueil etc..) et de la demande (comportement des agents de santé visà-vis des patients etc..). Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 34

36 Le tableau 4.2 présente les données relatives à la fréquentation au CSI par certaines caractéristiques sociodémographiques. Globalement, selon certaines caractéristiques sociodémographiques, la proportion de personnes qui fréquentent un CSI dépasse légèrement 58 contre près de 42. Dans l ensemble, les données du tableau 4.2 montrent que selon l âge, 58 de personnes fréquentent un CSI. A peine 42 n en fréquentent pas. En effet, les proportions de personnes qui fréquentent un CSI varient sensiblement avec l âge, passant de 67,5 chez les personnes âgées de plus de 7 ans à un minimum de 4 chez celles âgées de moins de 15 ans. Il est intéressant d observer à ans et ans des proportions assez élevées respectivement (62,7 et 6,7). Par ailleurs, d une manière générale les résultats montrent que 58,1 de personnes de sexes masculin et féminin contre 41,9 fréquentent un CSI. On constate cependant que la parité au niveau de la fréquentation à un CSI entre le sexe est pratiquement atteinte, car la proportion de personnes de sexe masculin est un peu plus élevée que celles de sexe féminin. En outre, les résultats selon le niveau d instruction font apparaître dans l ensemble que 59 de personnes fréquentent un CSI contre 41. Au niveau supérieur et le sans niveau, on constate une proportion assez élevée, respectivement 67,7 et 64. Il est cependant curieux d observer qu au niveau secondaire une faible proportion soit 55,1. Généralement au niveau de la situation matrimoniale, 58,1 de personnes fréquentent un CSI contre 41,9. Ces résultats montrent un niveau de fréquentation à un CSI très élevé soit 75 pour les personnes mariées à quatre conjoint(e)s. Ces statistiques sont encore élevées pour les veufs ou veuves et les personnes marié(e)s à deux conjoint(e)s respectivement 63,4 et 62,2. Par contre elles sont moins élevées aux personnes célibataires et celles mariées à un (e) conjoint(e) respectivement 57,6. D une manière générale, les résultats selon la religion montrent que 58,1 de personnes fréquentent un CSI contre 41,9. La grande majorité de personnes fréquentant un CSI est celles appartenant à la religion musulmane soit 85,3 où la proportion est très élevée. Au niveau de personnes sans religion et les animistes, on observe des proportions assez élevées respectivement 69 et 66,7. Enfin, les quelques personnes qui fréquentent le CSI sont essentiellement celles appartenant à d autres religions car les proportions dépassent légèrement 5. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 35

37 Religion Situation matrimoniale Niveau d'instruction Sexe Groupe âge Rapport final de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Tableau 4.2. Répartition (en ) des personnes enquêtées par certaines caractéristiques sociodémographiques selon la fréquentation d un centre de santé intégré Fréquentation d'un Centre de Santé Intégré Moins de 15 ans plus de 7 ans Total Masculin Féminin Total Sans niveau Primaire Secondaire Supérieur Total Célibataire Marié à un(e) conjoint(e) Marié(e) à deux conjoint(e)s Marié(e) à trois conjoint(e)s Marié(e) à quatre conjoint(e)s Divorcée Veuf ou veuve Total Catholique Protestante Salutiste Kimbanguiste Musulmane Eglise de réveil Animiste Autre religion Sans religion Total Oui Non Total 4, 6, 1, 51,1 48,9 1, 55, 45, 1, 62,7 37,3 1, 58,2 41,8 1, 6,7 39,3 1, 55,6 44,4 1, 53,4 46,6 1, 56,2 43,8 1, 56,4 43,6 1, 57,8 42,2 1, 56,1 43,9 1, 67,5 32,5 1, 58, 42, 1, 58,2 41,8 1, 57,8 42,2 1, 58,1 41,9 1, 64, 36, 1, 62,3 37,7 1, 55,1 44,9 1, 67,7 32,3 1, 59, 41, 1, 57,6 42,4 1, 57,6 42,4 1, 62,2 37,8 1, 6, 4, 1, 75, 25, 1, 53,8 46,2 1, 63,4 36,6 1, 58,1 41,9 1, 51,1 48,9 1, 59,7 4,3 1, 58,1 41,9 1, 55,3 44,7 1, 85,3 14,7 1, 57,7 42,3 1, 66,7 33,3 1, 64,6 35,4 1, 69, 31, 1, 58,1 41,9 1, Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 36

38 4.1.3 Appréciation de la distance à parcourir pour atteindre le centre de santé La distance à parcourir pour atteindre un centre de santé intégré fait intervenir plusieurs types de ressources, parmi lesquelles, les ressources physiques qui résultent de la résistance corporelle à l issue de la position sur le plan géographique. Les données du tableau 4.3 présentent la situation sur le niveau d appréciation de la distance à parcourir par les personnes enquêtées pour atteindre le CSI par aire de santé. Dans l ensemble, on constate que les personnes qui ont trouvé «d acceptable» la distance à parcourir pour atteindre le CSI de leurs aires de santé sont proportionnellement les plus nombreuses et représentent 38. Mais il y a une parité entre les personnes qui ont trouvé la distance «facile» ou «courte» car les proportions sont respectivement 26,7 et 27 contre seulement 8,3 de personnes qui l a trouvé de «très longue». Les résultats du tableau 4.3 montrent que la distance à parcourir pour atteindre le centre de santé intégré tel qu elle se présente, fait observer une prépondérance assez forte de personnes qui ont trouvé de «facile» cette distance à Etsouali et Mvouti, respectivement 44, et 5,4, ainsi que celles l ayant trouvé de «courte» à Mbouabé Léfini, Nsah et Louvoulou, respectivement 47,7, 67,7 et 39,6. Mais, il est important d observer que, plus de la moitié des CSI est atteint par la population, du fait que la distance à parcourir pour les atteindre est «acceptable» car les pourcentages de personnes l ayant apprécié sont élevés ; notamment à Ngo, Loémé Nangama, Loudima poste, Madibou, Moussosso Djoué et Mama Mboualé respectivement : 46,9, 51,5, 45,1, 36,1, 41,6 et 5,4. Par ailleurs, on constate des proportions assez élevées de personnes qui ont trouvé de «très longue» la distance à parcourir pour atteindre le CSI de leurs aires de santé à Odziba et Etsouali, respectivement 36,6 et 38. Ces résultats montrent que pour cette partie de la population, les ressources physiques constituent un facteur très important car, cette frange de la population des aires de santé exerce une résistance corporelle pour atteindre le CSI à partir de leur position sur le plan géographique. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 37

39 Tableau 4.3. Répartition (en ) des personnes enquêtées par aire de santé selon le niveau d appréciation de la distance à parcourir pour atteindre le CSI Appréciation de la distance Très longue Facile Acceptable Courte Total Odziba 36,6 32,9 15,9 14,6 1, Mbouabé Léfini 3,5 8,1 4,7 47,7 1, Ngo 5,7 32,7 46,9 14,7 1, Etsouali 38, 44, 14, 4, 1, Nsah 17,7 7,3 7,3 67,7 1, Louvoulou 4,1 24,8 31,5 39,6 1, Mvouti 4, 5,4 3,4 15,2 1, Loémé Nangama 2,8 27,2 51,5 18,4 1, Loudima poste 4,2 29,7 45,1 21, 1, Madibou 8,8 25,9 36,1 29,2 1, Moussosso Djoué 11, 2,1 41,6 27,3 1, Mama Mboualé 4,1 14,4 5,4 31,1 1, Ensemble 8,3 26,7 38, 27, 1, Appréciation de l accessibilité L accès à un centre de santé intégré est assujettit pour la plupart des cas aux ressources économiques ou financières avec ou sans barrières géographique, temporelle, psychologique, culturelle et ethnique. Pour être efficace, l accessibilité aux CSI doit tenir compte des facteurs endogène et exogène. Les facteurs endogènes concernent l offre des soins ou des services et les facteurs exogènes, la demande car, ils conditionnent l utilisation des services de santé par la population. Toutefois, la relation opérationnelle entre le service et la population est fonction de : - la souffrance ; - la motivation des individus ; - la confiance ; - l accessibilité ; - l acceptabilité. Le tableau 4.4 présente les données permettant d apprécier le niveau de l accessibilité par aire de santé. D une manière générale, on constate que 67,8 de personnes ont trouvé que l accessibilité aux CSI est «facile», celles-ci sont proportionnellement les plus nombreuses. De même, on constate que 1,5 seulement de personnes ont trouvé que l accès aux CSI est «très facile». Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 38

40 Par contre, 18,8 de personnes ont trouvé que l accessibilité aux CSI est «difficile» contre seulement 2,9 l ayant trouvé de «très difficile». De l examen des résultats, on constate généralement que près de 83 des CSI contre 17 sont accessibles à la population, car 67,8 de personnes ont apprécié de «facile» l accès au CSI de leurs aires de santé respectives ; la proportion est très élevée. En outre, la répartition relative à l appréciation de l accessibilité montre une proportion assez élevée de personnes qui ont trouvé l accès aux CSI de «facile» dans les aires de santé suivantes : Mbouabé Léfini soit 77,4, Ngo soit 77,1, Etsouali soit 56,9, Nsah soit 55,7, Louvoulou soit 71,4, Loémé Nangama soit 81, Loudima poste soit 71,2, Madibou soit 87,8, Moussosso Djoué soit 7,6 et Mama Mboualé soit 75,6. Ces résultats font observer que, quel que soit le type de ressources et de facteurs, l accessibilité dans ces différents CSI est facile. Par contre, les populations des aires de santé suivantes ont trouvé que l accessibilité aux CSI est «difficile». Il s agit de : Odziba et Mvouti où les statistiques sont quasiment élevées respectivement 51,9 et 52,4. Ces résultats signifient que ces populations ont tenu compte des ressources et des facteurs endogène et exogène sur l utilisation des services de santé disponibles dans les CSI de leurs aires de santé respectives. Mais, les proportions de personnes ayant trouvé l accès aux CSI de «très difficile» sont très faibles. Tableau 4.4. Répartition (en ) des personnes enquêtées par aire de santé selon le niveau d appréciation de l accessibilité au CSI Appréciation de l accessibilité Très facile Facile Difficile Très difficile Total Odziba 12,3 24,7 51,9 11,1 1, Mbouabé Léfini 13,1 77,4 7,1 2,4 1, Ngo 2,4 77,1 19,5 1, 1, Etsouali 17,6 56,9 21,6 3,9 1, Nsah 28,7 55,7 5,7 8,9 1, Louvoulou 12,8 71,4 15,3,5 1, Mvouti 2,4 42,8 52,4 2,4 1, Loémé Nangama 5,2 81, 13,1,7 1, Loudima poste 17,6 71,2 1,6,6 1, Madibou 6,1 87,8 5,4,7 1, Moussosso Djoué 5,9 7,6 19,6 3,9 1, Mama Mboualé 8,4 75,6 9,8 6,2 1, Total 1,5 67,8 18,8 2,9 1, Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 39

41 4.1.5 Appréciation du comportement des agents de santé En tant que déterminant de la performance du CSI, le comportement est un facteur de mesure d efficacité organisationnelle du CSI. Le tableau 4.5 présente les données par aire de santé selon le niveau d appréciation du comportement des agents de santé. Dans l ensemble, on constate des proportions élevées pour les personnes qui ont trouvé le comportement des agents de santé vis-à-vis des patients «d acceptable» ou «bon», respectivement 41,1 et 43,6, seulement 6,1 de personnes l a trouvé de «très bon». A peine, 2,3 et 6,9 de personnes ont apprécié de «très mauvais» et «mauvais» ce comportement. De l examen du tableau 4.5, il ressort que l évaluation du comportement des agents de santé vis-à-vis des patients est «acceptable», car les proportions varient d un maximum de 65,2 à Odziba, à environ un minimum de 46 à Loémé Nangama et Loudima poste. Cependant, dans près de la moitié des CSI, les proportions de personnes ayant trouvé ce comportement de «bon» varie d un maximum de 67,8 à Mbouabé Léfini à environ un minimum de 42 dans les autres CSI, mais celles l ayant trouvé de «très bon», les proportions sont très faibles dans tous les CSI. Par contre, on constate de très faibles proportions pour les personnes qui ont trouvé le comportement des agents de santé de «très mauvais», car elles varient de 1,2 à Odziba à environ 2 dans les autres CSI, ainsi que celles qui l ont trouvé de «mauvais», variant de 22,4 à Etsouali à près de 6 dans les autres CSI. Tableau 4.5. Répartition (en ) des personnes enquêtées par aire de santé selon le niveau d appréciation du comportement des agents de santé Appréciation du comportement des agents de santé Très mauvais Mauvais Acceptable Bon Très bon Total Odziba 1,2, 65,2 23,2 1,4 1, Mbouabé Léfini 1,2 5,7 25,3 67,8, 1, Ngo,5 7,3 44,4 44,9 2,9 1, Etsouali, 22,4 24,5 44,9 8,2 1, Nsah 1,6 1, 28,6 49,5 19,3 1, Louvoulou 6,7 7,3 34, 44,8 7,2 1, Mvouti,4 2,8 36,5 49,8 1,4 1, Loémé Nangama, 8,7 41,3 38, 12, 1, Loudima poste 1,9 11,4 5,3 32,8 3,6 1, Madibou 2, 4,8 41,5 49, 2,7 1, Moussosso Djoué 2, 12,4 42,1 42,8,7 1, Mama Mboualé 3,1 3,1 39,3 49,1 5,4 1, Total 2,3 6,9 41,1 43,6 6,1 1, Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 4

42 4.1.6 Appréciation du travail des agents de santé Tout comme le comportement, le travail est un déterminant de la performance d un CSI. Le tableau 4.6 présente les données relatives à l appréciation du travail des agents de santé par aire de santé. Globalement, on constate que 8,5 de personnes sont satisfaits du travail des agents de santé dans leurs aires de santé respectives. Par contre 9,4 seulement ne le sont pas et 1,1 ne sait pas. En effet, l évaluation de la situation du travail des agents de santé dans les aires de santé telle qu elle se présente, montre une prépondérance très forte de personnes qui sont satisfaits du travail des agents de santé dans la quasi-totalité des aires de santé, car les proportions varient de 93,2 à Nsah à environ 79 dans les autres CSI. Par contre, les proportions de personnes n étant pas satisfait du travail des agents de santé sont relativement très faibles passant à un maximum de 24,8 à Loémé Nangama, à un minimum de près de 9 dans les autres CSI. Il est cependant curieux de constater que la proportion de personnes qui sont satisfaits, ni satisfaits du travail des agents de santé est assez élevée (contrairement à celles qui ne sont pas satisfaits). Par exemple, à Mvouti, Loudima poste, Madibou, Moussosso Djoué. Tableau 4.6. Répartition (en ) des personnes enquêtées par aire de santé selon le niveau d appréciation du travail des agents de santé Appréciation du travail Oui Non Ne sait pas Total Odziba 85,5 1,1 4,4 1, Mbouabé Léfini 88,5 5,7 5,8 1, Ngo 79,2 12,3 8,5 1, Etsouali 72,6 23,5 3,9 1, Nsah 93,2 1,6 5,2 1, Louvoulou 77,2 14,7 8,1 1, Mvouti 83,3 2,9 13,8 1, Loémé Nangama 57,3 24,8 17,9 1, Loudima poste 72, 12,1 15,9 1, Madibou 84,5 5,4 1,1 1, Moussosso Djoué 77,9 1,4 11,7 1, Mama Mboualé 9,7 4,4 4,9 1, Total 8,5 9,4 1,1 1, Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 41

43 4.1.7 Existence ou connaissance d un comité de santé Au cours de l enquête sur l utilisation des services de santé intégrés, pour l existence ou la connaissance d un comité de santé (COSA), on a demandé aux enquêtés s ils connaissent l existence d un COSA. Le tableau 4.7 présente les données sur l existence ou la connaissance d un COSA selon certaines caractéristiques sociodémographiques. D une manière générale, selon certaines caractéristiques sociodémographiques, on constate que la proportion de personnes qui connaissent l existence d un COSA est d environ 2 contre près de 8. Ainsi, on peut dire que les populations ne connaissent pas l existence du COSA dans leurs aires de santé respectives. L examen du tableau 4.7 montre globalement que, selon certaines caractéristiques sociodémographiques, l âge a une influence sur la connaissance du COSA, car le pourcentage de personnes connaissant le COSA est de 19,4 contre 8,6. En effet, les proportions de personnes connaissant l existence du COSA varient avec l âge, passant de près de 15 chez les personnes âgées entre moins de 15 ans et 19 ans à un maximum de 31,5 chez celles âgées de plus de 7 ans. Par contre, les proportions de personnes ne connaissant pas le COSA atteint un maximum de près de 85 chez les personnes âgées entre moins de 15 ans et 19 ans à un minimum de 68,5 chez celles âgées de plus de 7 ans. En ce qui concerne le sexe, on constate généralement une proportion très faible de personnes de sexes masculin et féminin connaissant le COSA soit 19,4. Par contre celles qui ne connaissent pas le COSA représentent 8,6. On constate par ailleurs que la parité dans la connaissance du COSA entre le sexe est atteint, car la proportion de personnes de sexe masculin est moins élevée que celle de sexe féminin. Les résultats selon le niveau d instruction montrent d une manière générale que 2,7 de personnes connaissent l existence d un COSA contre 79,3. Cependant, il est très important de constater que, la proportion de personnes sans niveau connaissant l existence du COSA est élevée soit 27,4. Par contre, celle de personnes de niveaux secondaire et supérieur ne connaissant pas l existence du COSA est très élevée car leur proportion étant égale à 82. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 42

44 Niveau d'instruction Sexe Groupe âge Rapport final de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Au niveau de la situation matrimoniale, le pourcentage de l ensemble de personnes connaissant l existence du COSA est de 19,4 contre 8,6. En effet, les proportions de personnes mariées à deux conjoint(e)s et celles mariées à trois ou quatre conjoint(e)s connaissant l existence du COSA sont élevées, respectivement 3,2 et 25. Par contre celles de personnes divorcées ne connaissant pas le COSA est très élevée soit 84,4 par rapport aux personnes célibataires et autres dont la proportion est d environ 75. L appartenance à une religion a aussi une influence sur la connaissance du COSA, car le pourcentage de personnes connaissant le COSA, appartenant à la religion musulmane est élevé soit 43,2 par rapport à celles appartenant à certaines religions dont la proportion est d environ 22. Par contre, on constate une prépondérance de la proportion de personnes ne connaissant pas le COSA appartenant à la religion catholique soit 85,7 et celles appartenant aux églises de réveil soit 82,6 par rapport à celles appartenant à d autres religions. Tableau 4.7. Répartition (en ) des personnes enquêtées par tranche d âges selon l existence ou la connaissance d un comité de santé (COSA) Connaissance du COSA Oui Non Total Moins de 15 ans 16,7 83,3 1, , 87, 1, ,6 79,4 1, ,5 81,5 1, ,2 8,8 1, ,4 78,6 1, ,5 8,5 1, ,9 82,1 1, ,2 84,8 1, ,4 84,6 1, ,4 8,6 1, , 79, 1, plus de 7 ans 31,5 68,5 1, Total 19,4 8,6 1, Masculin 19,6 8,4 1, Féminin 18,7 81,3 1, Total 19,4 8,6 1, Sans niveau 27,4 72,6 1, Primaire 22,1 77,9 1, Secondaire 18, 82, 1, Supérieur 18, 82, 1, Total 2,7 79,3 1, Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 43

45 Religion Situation matrimoniale Rapport final de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Tableau 4.7. (suite) Répartition (en ) des personnes enquêtées par tranche d âges selon l existence ou la connaissance d un comité de santé (COSA) Connaissance du COSA Oui Non Total Célibataire 17,8 82,2 1, Marié à un(e) conjoint(e) 18,9 81,1 1, Marié(e) à deux conjoint(e)s 3,2 69,8 1, Marié(e) à trois conjoint(e)s 25, 75, 1, Marié(e) à quatre conjoint(e)s 25, 75, 1, Divorcée 15,6 84,4 1, Veuf ou veuve 23,8 76,2 1, Total 19,4 8,6 1, Catholique 14,3 85,7 1, Protestante 19,3 8,7 1, Salutiste 25,5 74,5 1, Kimbanguiste 19, 81, 1, Musulmane 43,2 56,8 1, Eglise de réveil 17,4 82,6 1, Animiste 35,5 64,5 1, Autre religion 29,1 7,9 1, Sans religion 23,4 76,6 1, Total 19,4 8,6 1, Contribution participative à la gestion du centre de santé intégré La contribution participative à la gestion d un CSI dépend en premier lieu du niveau de performance du COSA. Au cours de l enquête, on a demandé aux chefs de ménage s ils avaient payé le montant de la Contribution Financière Initiale (CFI). Le tableau 4.8 présente la situation de personnes ayant payé le montant de leur CFI par certaines caractéristiques sociodémographiques. Dans l ensemble, on constate que près de 29 de personnes ont payé le montant de leur CFI contre plus de 7. On peut dire à cet effet que la majorité de la population des aires de santé ne paie pas le montant de leur CFI. De l examen du tableau 4.8, il ressort d une manière générale que, selon le sexe seulement 29,4 de personnes payent le montant de leur CFI contre 7,5. La parité dans la contribution participative entre les deux sexes s observe, car les proportions sont respectivement d environ 29 contre près de7. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 44

46 Situation matrimoniale Niveau d'instruction Sexe Rapport final de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Dans l ensemble, selon le niveau d instruction, les résultats montrent que 29,4 de personnes payent le montant de leur CFI contre 7,4. On constate que la proportion de personnes sans niveau payant le montant de leur CFI, est élevée soit 31,7 ainsi que celle des niveaux primaire et secondaire, respectivement 29,6 et 29,7. Par contre les proportions de personnes qui ne payent pratiquement pas le montant de leur CFI varient de 86,7 à près de 7. En ce qui concerne la situation matrimoniale, globalement 29,5 de personnes payent le montant de leur CFI contre 7,4. En effet, les pourcentages de personnes mariées à deux ou trois conjoint(e)s, payant le montant du CFI, sont élevés ; respectivement 42 et 42,9. Par contre ceux de personnes qui ne payent pas le montant de leur CFI varient de 73,9 à près de 65. Pour l ensemble des religions, on constate que 29,4 de personnes payent le montant de leur CFI contre 7,4. Il ressort des résultats que les proportions de personnes qui payent le montant du CFI, appartenant aux religions salutistes et kimbanguistes, les animistes, sont élevées ; respectivement 46,6, 41,9 et 5. Par ailleurs, celles de personnes qui ne payent pas le montant de leur CFI varient de 75,7 à près de 65. Tableau 4.8 Répartition (en ) des personnes enquêtées par certaines caractéristiques sociodémographiques selon la contribution participative à la gestion du centre de santé intégré Contribution participative Oui Non Ne sait pas Total Masculin 29,4 7,5,1 1, Féminin 29,3 7,7, 1, Total 29,4 7,5,1 1, Sans niveau 31,7 68,1,2 1, Primaire 29,6 7,4, 1, Secondaire 29,7 7,2,1 1, Supérieur 13,3 86,7, 1, Total 29,4 7,4,2 1, Célibataire 26,1 73,9, 1, Marié à un(e) conjoint(e) 29,5 7,4,1 1, Marié(e) à deux conjoint(e)s 42, 58,, 1, Marié(e) à trois conjoint(e)s 42,9 57,1, 1, Marié(e) à quatre conjoint(e)s 33,3 66,7, 1, Divorcée 28,1 71,9, 1, Veuf ou veuve 31,1 68,4,5 1, Total 29,5 7,4,1 1, Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 45

47 Religion Rapport final de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Catholique 29,3 7,5,2 1, Protestante 24,5 75,2,3 1, Salutiste 46,6 53,4, 1, Kimbanguiste 41,9 58,1, 1, Musulmane 32,1 67,9, 1, Eglise de réveil 24,3 75,7, 1, Animiste 5, 5,, 1, Autre religion 32,7 67,3, 1, Sans religion 28,6 71,4, 1, Total 29,4 7,5,1 1, Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 46

48 CHAPITRE V : DIAGNOSTIC QUALITATIF DES CENTRES DE SANTE INTEGRES Résumé Il ressort des résultats que : - plus de quatre personnes sur cinq (85,) ont déclaré que les soins sont de bonne ou très bonne qualité. - près de neuf personnes sur dix (89,4) ont fait remarquer que l accueil par les agents de CSI est bon ou très bon. -sur les coûts de consultation, plus de la moitié de la population (54,4) a déclaré qu ils sont acceptables, cependant plus d une personne sur dix (16,9) a pensé plutôt qu ils sont moins chers et près de trois personnes sur dix (28,7) ont fait savoir que ces coûts sont élevés ou très élevés. -par rapport aux coûts du traitement, sept personnes sur dix (7,4) ont déclaré que ces coûts sont acceptables, par contre moins d une personne sur dix (8,4) a fait plutôt remarquer qu ils sont moins chers et plus d une personne sur cinq (21,2) a fait savoir que ces coûts sont élevés ou très élevés. -sur les coûts des examens, trois personnes sur cinq (6,2) ont pensé qu ils sont acceptables, cependant, une personne environ sur dix (11,4) a déclaré que ces coûts sont moins élevés, par contre, près de trois personnes sur dix (28,4) ont fait observer qu ils sont élevés ou très élevés. -plus d une personne sur dix (15,5) a fait savoir que le CSI n est pas bien équipé en matériel, et moins d une personne sur dix (4,9) ne fréquente pas le CSI à cause de l insuffisance du revenu, moins d une personne également sur dix (5,2) ne fréquente pas le CSI à cause de la non qualification du personnel, cependant, plus d une personne sur dix (12,4) n y va pas par manque de médicaments. -moins d une personne sur deux (46,9) a pensé que l équipe de santé du CSI ne rencontre pas la population sur les questions de santé, alors que près d une personne sur cinq (19,8) ne s est pas prononcée. -par rapport à la fréquentation des autres établissements de santé, plus d une personne sur cinq (21,8) fréquente le cabinet privé, moins d une personne sur dix (3,2) fréquente l hôpital général, moins d une personne sur dix (6,4) va au CHU, une personne sur cinq (2,7) fréquente l hôpital de référence, près d une personne sur dix (9,6) se fait soigner au Poste de santé et moins d une personne sur dix (5,4) fréquente la médecine traditionnelle. L enquête de base sur l utilisation des centres de santé intégrés a permis, entre autres, de faire le diagnostic qualitatif des CSI à travers les questions sur l offre des services, l identification des facteurs d utilisation des services de santé et les limites des performances des centres de santé intégrés ou la fréquentation des autres établissements de santé par la population. 5.1 Appréciation de l offre par les demandeurs Appréciation de la qualité des soins et de l accueil Au cours de cette enquête, il a été demandé aux populations d apprécier la qualité des soins administrés aux patients par le personnel du CSI et l accueil qui leur est réservé. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 47

49 D après les proportions du tableau 5.1, on constate que globalement 85, de personnes ont trouvé que les soins sont de bonne ou très bonne qualité contre 15,, la proportion des personnes qui ont déclaré que les soins sont de mauvaise ou très mauvaise qualité. Tableau 5.1 : Répartition (en) de la population par aire de santé selon le niveau d appréciation de la qualité des soins et de l accueil. Aire de santé Odzi. Mlef Ngo Etso. Nsah Louv Mvti Loem LouP Mad MsDj Mblé Tot Soins Accueil Tr.M Mauv Bon. Tr.Bon Tot Tr.M Mauv Bon. Tr.Bon Tot. 2,9 8,5 82,1 6,5 1, 1,9 8, 8,5 9,6 1, 3,3 11,8 8,1 4,8 1, 1,4 1,7 79,2 8,7 1, 3,1 12,5 78,5 5,9 1, 1,8 5,5 82,6 1,1 1, 2,4 13,2 79, 5,4 1, 1, 6,6 82,7 9,7 1, 1,8 1,1 83,7 4,4 1, 1,4 4,7 81,8 12,1 1, 1,6 15,6 77,2 5,6 1, 1,2 6, 83,3 9,5 1, 3,1 7,6 82,1 7,2 1, 1,6 1,3 78,5 9,6 1, 1,3 12,4 79,6 6,7 1, 1,6 5,6 81,1 11,7 1, 1,9 7,7 83,4 7, 1, 1,8 12,3 77, 8,9 1,,7 2,1 76,4 2,8 1, 2,2 13,7 74,5 9,6 1, 1,2 16, 79,1 3,7 1, 1,9 23, 66,9 8,2 1,,9 17,1 78,8 3,2 1, 2,6 12, 76,8 8,6 1, 2,3 12,7 79,4 5,6 1, 1,8 8,8 8, 9,4 1, Par rapport à l accueil, on note que près de neuf personnes sur dix (89,4) ont fait remarquer qu il leur est réservé un bon ou très bon accueil par les agents de CSI. A l opposé, près d une personne sur dix (1,6) a plutôt apprécié négativement cet accueil. L examen du tableau 5.1 montre que la proportion relative à la mauvaise ou très mauvaise qualité des soins est plus élevée dans l aire de santé de Madibou (2,8) alors qu elle est plus faible dans l aire de santé de Loudima Poste (9,6). Naturellement, la proportion relative à la bonne ou très bonne qualité des soins est plus importante à Loudima Poste (9,4) tandis qu elle est moins élevée à Madibou (79,2). Par rapport à l accueil, la proportion des personnes qui ont pensé qu il est mauvais ou très mauvais est plus importante à Moussosso Djoué (24,9) tandis qu elle est plus faible à Nsah (6,1). Evidemment, la proportion des personnes qui ont trouvé l accueil bon ou très bon est plus élevée à Nsah (93,9) alors que celle-ci est moins importante à Moussosso djoué (75,1). Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 48

50 5.1.2 Appréciation des coûts de consultation, du traitement et des examens. Pendant l enquête, la question sur les coûts de consultation, du traitement et des examens a été posée à la population. Dans l ensemble, Il ressort de ce tableau que plus de la moitié de la population a trouvé les coûts des consultations acceptables (54,4) et 16,9 ont pensé que ceux-ci sont moins élevés, par contre, plus d un quart de la population (28,7) a déclaré que ces coûts sont élevés ou très élevés. Par rapport au traitement, sept personnes sur dix (7,4) ont trouvé les coûts de traitement acceptables et par ailleurs 8,4 ont fait remarquer que ces coûts ne sont pas élevés. Cependant, la proportion des personnes qui ont déclaré que ces coûts sont élevés ou très élevés est de 21,2. En ce qui concerne les coûts des examens, trois personnes sur cinq (6,2) ont pensé qu ils sont acceptables et 11,4 ont trouvé ces coûts moins élevés. Par contre, près de trois personnes sur dix (28,4) ont fait savoir que ces coûts sont élevés ou très élevés. Tableau 5.2 : Répartition (en) de la population par aire de santé selon le niveau d appréciation des coûts de consultation, du traitement et des examens. Tr.él. Elevé Odzi. 7,2 Mlef 5,9 Ngo 6, Etso. 7, Nsa h 9,6 Louv 1,3 Mvti 7,7 Loe 1,1 m LouP 4,9 Mad 8,5 MsD j 7,1 Mbl é 6,5 Tot 7,4 19,2 2, 22,6 21,9 16,8 23,1 22,6 17,5 22,3 13,2 15,1 23,4 21,3 Consultations Acce p 47, 55,2 52,8 52,4 53,6 49,8 5,2 53,6 58,6 58,4 6, 58,7 54,4 moin s élevé 26,6 18,9 18,6 18,7 2, 16,8 19,5 18,8 14,2 19,9 17,8 11,4 16,9 Tot. 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, Tr.él. 9,8 8,8 6,3 6,9 6,4 4,7 7,5 5, 4,7 6,9 4,9 5,3 5,8 Elevé 1, 13,8 15,8 15,2 23,7 16, 13,4 28,3 11,7 18, 16,6 21,2 15,4 Traitement Acce p moin s élevé 1,1 7,1 68,4 9, 67,8 1,1 69,3 8,6 63,5 6,4 71,6 7,7 72,8 6,3 59,4 7,3 74, 9,6 68,3 6,8 7,1 8,4 66, 7,5 7,4 8,4 Tot. Tr.él. Elevé 1, 7,8 1, 9,4 1, 7,9 1, 5,4 1, 4,9 1, 9, 1, 6,3 1, 3,9 1, 4,8 1, 8,1 1, 3,7 1, 5,8 1, 6,5 2, 19,8 23, 19,2 27,7 15,4 26,6 27,4 24,3 16,4 29,4 25, 21,9 Examens Acce p moin sélev é 1,1 12,4 62,1 58,4 59,2 9,9 61,7 13,7 58,9 8,5 59,3 16,3 57,6 9,5 6,5 8,2 55,9 15, 63,4 12,1 6,1 6,8 59,7 9,5 6,2 11,4 Tot. 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, D après le tableau, on constate que la proportion des personnes qui ont pensé que le coût des consultations est élevé ou très élevé est plus importante dans l aire de santé de Louvoulou (33,4) Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 49

51 alors qu elle est faible dans l aire de santé de Madibou (21,7). Cependant, la proportion des personnes qui ont déclaré que le coût des consultations est moins élevé est plus prépondérante à Odziba (26,6) tandis qu elle est moins importante à Mama Mboualé (11,4). Mais, celle qui a reconnu que ce coût est acceptable est plus grande à Moussosso Djoué (6,) alors que cette proportion est plus petite à Odziba (47,). Par rapport au coût des traitements, la proportion des personnes qui ont déclaré que le coût des traitements est élevé ou très élevé est plus grande dans l aire de santé de Loémé Nangama (33,3) alors qu elle est plus petite dans l aire de santé de Loudima Poste (16,4). Par contre, la proportion des personnes qui ont pensé que le coût des traitements est moins élevé est plus importante à Odziba (1,1) et Ngo (1,1) tandis qu elle est moins importante à Mvouti (6,3). Mais, la proportion des personnes qui ont reconnu que ce coût est acceptable est plus élevée à Loudima Poste (74,) alors que cette proportion est plus faible à Loémé Nangama (59,4). S agissant du coût des examens, la proportion des personnes qui ont pensé que le coût des traitements est élevé ou très élevé est plus importante dans l aire de santé de Moussosso Djoué (33,1) alors qu elle est plus faible dans l aire de santé de Louvoulou (24,4). Cependant, la proportion des personnes qui ont déclaré que le coût des examens est moins élevé est plus élevée à Louvoulou (16,3) tandis qu elle est plus faible à Moussosso Djoué (6,8). Par contre, la proportion des personnes qui ont reconnu que ce coût est acceptable est plus prépondérante à Madibou (63,4) alors que celle-ci est plus inférieure à Loudima Poste (55,9). 5.2 Identification des facteurs d utilisation des CSI et Evaluation des performances des CSI Appréciation du CSI en matériel et les différentes causes de non fréquentation du CSI par la population Pendant l enquête, il a été posé à la population la question de savoir si le CSI est matériellement bien équipé. Il ressort des données du tableau ci-dessous que la proportion des personnes ayant déclaré que le CSI est bien équipé en matériel est de 15,5 contre 85,5, celle des personnes qui ont pensé autrement. Au cours de cette opération, il a été demandé également à la population la raison pour laquelle elle ne fréquente pas le CSI. Les différentes raisons évoquées par la population ont été les suivantes : l insuffisance du revenu des populations, la non qualification du personnel et l absence des médicaments dans les CSI. Dans l ensemble, Il ressort de ce tableau que la proportion des personnes qui ne fréquentent pas le CSI à cause du revenu est de 4,9 contre 95,1, celle des personnes qui ont évoqué une autre raison. S agissant du personnel, 5,2 ont trouvé le personnel non qualifié contre 94,8 qui ont fait savoir tout à fait le contraire. En ce qui concerne les médicaments, 12,4 ont déclaré qu il en manque et 87,6 ont pensé qu il n en manque pas. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 5

52 Tableau 5.3 : Répartition (en) de la population par aire de santé selon leur appréciation en équipement matériel et selon la cause de la non fréquentation des CSI Aire de santé Odzi. Mlef Ngo Etso. Nsah Louv Mvti Loem LouP Mad MsDj Mblé Tot Matériel Revenu Personnel médicament OUI Non Tot Oui Non Tot Oui Non Tot Oui Non Tot 17,1 82,9 1 6,9 93,1 1 5,4 94,6 1 13,3 86,7 1 18,9 81,1 1 5,7 94,3 1 4,7 95,3 1 11, 89, 1 15,6 84,4 1 5,2 94,8 1 5,2 94,8 1 12,1 87,9 1 19, 81, 1 4,3 95,7 1 4,3 95,7 1 9,6 9,4 1 13,7 86,3 1 3,6 96,4 1 8,4 91,6 1 11,9 88,1 1 14,3 85,7 1 4, 96, 1 3,2 96,8 1 9,2 9,8 1 12,8 87,2 1 5,3 94,7 1 3,9 96,1 1 11,4 88,6 1 14,4 85,6 1 3,5 96,5 1 4,6 95,4 1 1, 9, 1 13, 87, 1 3,1 96,9 1 7,5 92,5 1 12,4 87,6 1 15,7 84,3 1 4,2 95,8 1 3,8 96,2 1 14,2 85,8 1 14,9 85,1 1 3,9 96,1 1 4,8 95,2 1 12,9 87,1 1 15,1 84,9 1 4,7 95,3 1 5,9 94,1 1 14, 86, 1 15,5 84,5 1 4,9 95,1 1 5,2 94,8 1 12,4 87,6 1 Au regard du tableau, on constate que la proportion des personnes qui ont pensé que le CSI n est pas équipé matériellement est plus élevée dans l aire de santé de Etsouali (19,) alors qu elle est plus faible dans l aire de santé de Mvouti (12,8). Naturellement, la proportion des personnes qui ont déclaré que le CSI est équipé en matériel est plus importante à Mvouti (87,2) tandis qu elle est plus inférieure à Etsouali (81,). Concernant le revenu, la proportion des personnes qui ne fréquentent pas le CSI à cause du revenu est plus importante à Odziba (6,9) tandis qu elle est plus faible à Loudima Poste (3,1). Par contre, la proportion des personnes qui ne fréquentent pas le CSI pour une autre cause est plus élevée à Loudima Poste (96,9) alors que celle-ci est moins importante à Odziba (93,1). Pour ce qui est du personnel, la proportion des personnes qui ne fréquentent pas le CSI à cause du personnel non qualifié est plus prépondérante à Nsah (8,4), cependant celle-ci est moins significative à Louvoulou (3,2). Mais, la proportion des personnes qui ne fréquentent pas le CSI pour une autre raison est naturellement plus élevée à Louvoulou (96,8) qu à Nsah (91,6). S agissant des médicaments, la proportion des personnes qui ne fréquentent pas le CSI à cause du manque de médicaments est plus importante à Madibou (14,2), alors que celle-ci est plus faible à Louvoulou (9,2). Par contre, la proportion des personnes qui ne fréquentent pas le CSI pour une raison, autre que le revenu, est évidemment plus élevée à Louvoulou (9,8) qu à Madibou (85,8). Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 51

53 5.2.2 Sensibilisation de la population par le CSI La sensibilisation des populations est l une des missions assignées aux agents des CSI, car elle joue un rôle capital. Au cours de cette enquête, il a été demandé aux enquêtés si l équipe de santé du CSI rencontre la population sur les questions de santé. Le tableau 5.4 montre que dans l ensemble, la proportion la plus élevée (46,9) est celle des personnes ayant déclaré que l équipe du CSI ne rencontre pas la population sur les questions de santé, contre 33,3 celle des personnes qui ont reconnu la sensibilisation de la population par l équipe de santé et la proportion des personnes qui ont déclaré «Ne sait pas» est de 19,8. Tableau 5.4 : Répartition (en ) de la population par aire de santé selon la réponse sur la sensibilisation de la population par l équipe de santé. Aire de santé L équipe de santé du CSI rencontre-t-elle la population? Oui Non Ne sait pas Total Odziba 36,1 47,2 16,7 1 Mbouabé léfini 36,8 44,2 19, 1 Ngo 26,9 51, 22,1 1 Etsouali 3,2 44,5 25,3 1 Nsah 33,7 45,5 2,8 1 Louvoulou 32,4 51,3 16,3 1 Mvouti 34,6 45,2 2,2 1 Loemé nangama 33,5 48,5 18, 1 Loudima Poste 25,7 52,7 21,6 1 Madibou 26,4 56,7 16,9 1 Moussosso Djoué 33,6 47,9 18,5 1 Mama Mboualé 29,7 47,6 22,7 1 Total 33,3 46,9 19,8 1 On constate également que la proportion des personnes n ayant pas reconnu la rencontre des agents de santé avec la population est plus élevée dans l aire de santé de Mbouabé lefini (56,7) alors que celle-ci est plus faible dans l aire de santé de Madibou (44,2). Par ailleurs, le tableau montre que la proportion des personnes ayant reconnu la sensibilisation de la population par les agents de santé, est plus significative dans l aire de santé de Mbouabé lefini (36,8), cependant elle est moins importante dans l aire de santé de Loudima (25,7). De même, d après le tableau, la proportion de la population qui ne s est Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 52

54 pas prononcée est plus élevée dans l aire de santé de Etsouali (25,3), alors qu elle est plus faible dans l aire de santé de Louvoulou (16,3) Population se faisant soigner à la médecine traditionnelle et dans les autres établissements de santé autres que le CSI. Au cours de l enquête, il a été demandé aux enquêtés le type d établissements de santé fréquentés pour se faire soigner. Les proportions de ce tableau montrent que globalement les établissements de santé les plus fréquentés restent le cabinet privé et l hôpital de référence avec respectivement 21,8 et 2,7. Cela est dû probablement à la multitude des cabinets privés et à l implantation des hôpitaux de référence à travers le pays. A l opposé, le CHU et l hôpital général sont les établissements les moins fréquentés avec respectivement 6,4 et 3,2, ces faibles proportions illustrent bien leur insuffisance en nombre sur le territoire national. Par rapport à l âge, la population âgée de et 5-59 ans présente les proportions les plus élevées (plus de 2, pour chaque tranche d âges), cependant, celle des moins de 15 ans présente les proportions les plus faibles qui varient de à 16,7. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 53

55 Tableau 5.5 : Répartition (en ) de la population par groupe d âges selon le type d établissements de santé fréquentés. Cabinet privé Hôp. Général CHU Hôp. de Référence Poste de santé Médecine tradit. Oui Non Total Oui Non Total Oui Non Total Oui Non Total Oui Non Total Oui Non Total ,7 83, , ,7 83,3 1 16,7 83,3 1, ,4 78,6 1 3,2 96,8 1 6,2 93,8 1 2,7 79,3 1 8,8 91,2 1 5,1 94, ,5 77,5 1 2,3 97,7 1 5,5 94,5 1 21,5 78,5 1 1,3 89,7 1 4,6 95,4 1 6et+ 18,8 81,2 1 3,2 96,8 1 7,1 92,9 1 18,4 81,6 1 1, 9, 1 6,3 93,7 1 Total 21,8 78,2 1 3,2 96,8 1 6,4 93,6 1 2,7 79,3 1 9,6 9,4 1 5,4 94,6 1 D après le tableau, ci-dessous, on constate que la proportion des personnes qui se font soigner au cabinet médical est plus élevée dans l aire de santé de Moussosso Djoué (23,5), cependant, celle-ci est plus faible dans l aire de santé de Nsah (16,1). Naturellement, la proportion des personnes qui ne fréquentent pas le cabinet médical est plus importante dans l aire de santé de Nsah (83,9) alors qu elle est plus faible dans l aire de santé de Moussosso Djoué (76,5). A l opposé, la proportion des personnes qui se font soigner à l hôpital général est très faible, quelle que soit l aire de santé, mais, elle est légèrement plus importante dans l aire de santé de Mvouti (3,3) alors qu elle est moins importante dans l aire de santé de Odziba (2,). Evidemment, la proportion des personnes qui ne fréquentent pas l hôpital général est sensiblement plus élevée à Odziba (98,) qu à Mvouti (96,7). Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 54

56 Tableau 5.6 : Répartition (en ) de la population par aire de santé selon le type d établissements de santé fréquentés. Odzi. Mlef Ngo Etso. Nsah Louv Mvti Loem LouP Mad MsDj Mblé Tot Cabinet privé Hôp. Général CHU Hôp. de Référence Poste de santé Médecine tradit. Oui Non Total Oui Non Total Oui Non Total Oui Non Total Oui Non Total Oui Non Total 16,9 83,1 1 2, 98, 1 3,9 96,1 1 14,9 85,1 1 1,4 89,6 1 5,7 94,3 1 17, 83, 1 2,5 97,5 1 4,3 95,7 1 15,7 84,3 1 11,1 88,9 1 6,2 93,8 1 18,4 81,6 1 2,4 97,6 1 4, 96, 1 17,4 82,6 1 12,7 87,3 1 5,9 94,1 1 17,8 82,2 1 2,8 97,2 1 3,8 96,2 1 17,7 82,3 1 1,6 89,4 1 6,3 93,7 1 16,1 83,9 1 2,1 97,9 1 2,9 97,1 1 18,1 81,9 1 12,3 87,7 1 6,3 93,7 1 16,4 83,6 1 3,2 96,8 1 3, 97, 1 18,3 81,7 1 9,8 9,2 1 5,8 94,2 1 2, 8, 1 3,3 96,7 1 3,7 96,3 1 19,1 8,9 1 13,9 86,1 1 5,4 94,6 1 19,6 8,4 1 3,2 96,8 1 3,5 96,5 1 2,1 79,9 1 9,7 9,3 1 6, 94, 1 21,9 78,1 1 3,1 96,9 1 3,9 96,1 1 22,3 77,7 1 12, 88, 1 4,8 95,2 1 22,8 77,2 1 3,2 96,8 1 1,1 89,9 1 25,1 74,9 1 8,4 91,6 1 4,5 95,5 1 23,5 76,5 1 3,2 96,8 1 9,5 9,5 1 24,2 75,8 1 9,3 9,7 1 3,2 96,8 1 22,8 77,2 1 3,1 96,9 1 1,8 89,2 1 24,8 75,2 1 8,9 91,1 1 3,6 96,4 1 21,8 78,2 1 3,2 96,8 1 6,4 93,6 1 2,7 79,3 1 9,6 9,4 1 5,4 94,6 1 Par ailleurs, le tableau montre que la proportion des personnes qui se font soigner au CHU est plus prépondérante à Mama Mboualé (1,8), cependant, le minimum est atteint à Nsah (2,9). Mais, la proportion des personnes ne fréquentant pas le CHU est évidemment plus élevée à Nsah (97,1) qu à Mama Mboualé (89,2). S agissant de l hôpital de référence, d après le tableau, on constate que la proportion des personnes qui s y font soigner est plus importante à Madibou (25,1), par contre, elle est plus faible à Odziba (14,9). Cependant, la proportion des personnes qui ne fréquentent pas l hôpital de référence est naturellement plus élevée à Odziba (85,1) qu à Madibou (74,9). Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 55

57 Pour ce qui est du Poste de santé, le tableau montre que la proportion des personnes qui s y font soigner au Poste de santé est plus élevée dans l aire de santé de Mvouti (13,9), cependant, elle est plus faible à Madibou (8,4). Mais, la proportion des personnes qui ne fréquentent pas le Poste de santé est, par conséquent, plus prépondérante à Madibou (91,6) qu à Mvouti (86,1). En ce qui concerne la médecine traditionnelle, d après le tableau, on constate que la proportion des personnes qui s y font soigner est plus supérieure à Etsouali (6,3) et à Nsah (6,3), alors qu elle est plus inférieure à Moussosso Djoué (3,2). Par contre, la proportion des personnes qui ne fréquentent pas la médecine traditionnelle est naturellement plus élevée à Moussosso Djoué (96,8) qu à Etsouali (93,7) et à Nsah (93,7). Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 56

58 PARTIE IV : ETAT DES CENTRES DE SANTE INTEGRES ETUDIES Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 57

59 CHAPITRE VI : PERSONNEL ET PRESTATION DES SERVICES DU CSI Résumé : Le Centre de Santé intégré (CSI) est une formation sanitaire qui est proche des populations et qui doit appliquer correctement le PMA pour solutionner les problèmes de santé de la communauté. Ces problèmes sont dus non seulement à la faiblesse des plateaux techniques mais aussi et surtout au manque criard du personnel qualifié, et partant de la qualité des soins administrés aux populations. En rapport aux résultats de l enquête EBUCSI-1 obtenus, l on peut affirmer que l objectif essentiel des CSI n est pas encore atteint et beaucoup reste à faire quant au renforcement des capacités du personnel soignant, à l amélioration de la qualité des soins et à la prise en charge des maladies chroniques. La collaboration entre les CSI et les COSA parait franche et cette expérience devait être encouragée par les gouvernants pour qu il y ait autant de CSI que de COSA. 6.1 Personnel du CSI L adéquation entre la formation et l emploi devait être le leitmotiv dans le domaine de la santé. Le besoin crucial d un personnel qualifié se fait ressentir surtout dans l interland. Ce problème doit constituer une priorité pour le gouvernement qui, à son tour, résorbera dans un futur proche le déficit en personnel de santé évoluant dans les CSI. Tableau 6.1 : Répartition du Personnel des CSI par catégorie, selon le CSI et le genre CATEGORIE Louvoulou Mvouti Loémé Nanga ma H F H F A Loudima Madibou Poto- Poto Djoué H F H F H F A Mouta bala Odziba Etsouali Ngo Nsah Total H F H F H F H F H F Médecins 1 1 Pharmaciens Assistants sanitaires 1 D E D E Techniciens pharmacie supérieurs en V V Techniciens qualifiés en E E pharmacie Infirmiers diplômés d Etat Sages femmes principales Sages femmes diplômés d Etat Agents techniques de santé L O P L O P P P Techniciens qualifiés de 1 1 laboratoire E E Techniciens auxiliaires de laboratoire R R Assistants sociaux Monitrices sociales/auxiliaires puéricultrices Aides-soignants/Matrones accoucheuses Accoucheuses traditionnelles 1 1 Personnels Administratifs Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 58

60 Personnel d astreinte TOTAL Nous constatons que pour 9 CSI observés, il n y a qu un seul médecin qui est basé à Loudima, soit 89 des CSI ne sont pas dotés de médecins ; aucun pharmacien soit la totalité des CSI sont dépourvus de pharmaciens ; aucun technicien supérieur ni technicien qualifié en pharmacie ; 1 sage femme principale évoluant à Madibou donc proche de Brazzaville; 1 technicien qualifié de laboratoire ; 2 assistants sociaux et 2 agents d astreinte Il se pose pour les catégories précitées, un problème d affectations irrationnelles du personnel soignant et qui, de préférence travaille en ville. Il sied de signaler ici que le manque de médecins, des pharmaciens, des sages femmes principales prouvent que les soins administrés aux populations sont précaires, et l environnement immédiat des CSI devait être malsain compte tenu du personnel d astreinte insignifiant. 7 assistants sanitaires même s il en manque à Louvoulou, Odziba et Etsouali 19 infirmiers diplômés d état ; 8 sages femmes diplômées d état dont 3 à Madibou, 2 à Mvouti, 2 à Ngo et 1 à Poto-Poto Djoué ; 16 agents techniques de santé ; 11 techniciens auxiliaires de laboratoire ; 5 monitrices sociales ou auxiliaires puéricultrices ; 2 aides soignants ou matrones accoucheuses ; 1 accoucheuse traditionnelle ; 5 agents administratifs sont les effectifs et les catégories qui sont relativement bien représentés dans le reste du pays malgré le nombre encore insignifiant. Il y a des CSI qui manquent des accoucheuses. C est là un problème qui devait être résolu urgemment. 5 agents ont été absents de plus de six jours au cours du mois précédent l enquête sur 81 soit un pourcentage de 6,2. Ce taux est négligeable et nous laisse interrogateurs quant à la véracité des réponses reçues sur l absence de 6 jours ou plus des agents évoluant dans les CSI. Les superviseurs n avaient pas les moyens de vérifier les présences des agents dans les CSI enquêtés. 6.2 Prestation des services du CSI La moitié des CSI enquêtés ne connaissent pas l effectif de la population qu ils desservent. Cette information est beaucoup plus connue par les représentants des populations qui sont les comités de santé (COSA). En ce qui concerne l utilisation des antennes de médecine traditionnelle au sein des CSI, 1 des CSI enquêtés collaborent avec les praticiens de la médecine traditionnelle Par vocation, les CSI administrent les soins curatifs, préventifs et promotionnels. Un constat a été fait : 4 des CSI ne pratiquent pas les soins promotionnels. Le souhait serait que le gouvernement encourage les CSI à administrer les soins promotionnels aux populations. 814 séances d IEC ont été pratiquées au cours de l année 28, malheureusement les CSI de Loudima et Etsouali n ont organisé aucune séance. Cela prouve à suffisance que 2 des aires de population CSI sont sous informées des maladies telles que le SIDA Les dix premières pathologies constatées par ordre de prévalence sont : le paludisme, les infections respiratoires, la diarrhée, les dermatoses, les IST, les parasitoses intestinales, la dysenterie, les gastrites, la bronchite et l anémie sévère. Ce constat démontre à suffisance que le paludisme demeure la première cause de morbidité au Congo. Il faudrait donc que les gouvernants accroissent les actions d assainissement du milieu, dotent les formations sanitaires des médicaments antipaludiques et les populations des moustiquaires imprégnés pour réduire autant que possible cette pathologie. De tous les centres de santé intégré échantillonnés, il n y a que le CSI de Louvoulou qui donne les moustiquaires imprégnés comme soins préventifs aux populations. Les données présentent de nombreux non déclarés pour les nouveaux cas des soins curatifs en 28. Pour les types des soins préventifs administrés, tous les CSI vaccinent et 8 font les récupérations nutritionnelles. Malgré les non déclarés signalés sur les cas des soins préventifs en 28, nous pouvons affirmer que le Suivi et la Promotion du Développement de l Enfant n a pas été suffisamment pratiqué. Par ailleurs, il y a eu des cas en consultations prénatales (CPN) en 28. Le Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 59

61 taux de mortalité maternelle étant élevé (781 pour 1. naissances vivantes), il est impérieux d accroitre les CPN et assister efficacement les femmes dans la qualité des soins et services à fournir pour davantage augmenter le taux de couverture. Le tableau ci-dessous présente les cas reçus en Programme Elargi de Vaccination (PEV) au cours de l année 28 dans les neuf CSI échantillonnés. Tableau 6.2 : Cas reçus en PEV en 28 CSI POLIO DT COQ ANTIROUGEOLEUX ANTITETANIQUE Enfants Vaccinés Femmes Enceintes Vaccinés Enfants Vaccinés Femmes Enceintes Vaccinés Enfants Vaccinés Femmes Enceintes Vaccinés Enfants Vaccinés Femmes Enceintes Vaccinés Louvoulou Mvouti Loudima Madibou Poto-Poto Djoué Odziba Etsouali Ngo Nsah Total Les enfants sont beaucoup plus vaccinés pour la poliomyélite, suivi du DT COQ que du vaccin anti rougeoleux. Les femmes enceintes reçoivent le vaccin antitétanique. Il faut tout de même relever que l amélioration de la couverture vaccinale cache les disparités interdépartementales ou à l intérieur d un département. Si nous comparons par exemple le Kouilou et le pool (Mvouti et Odziba), il y a de gros écarts tant pour la polio, le DT COQ que pour l anti rougeoleux ; à l intérieur des plateaux, nous constatons bien les différences qu il y a entre Ngo, Nsah et Etsouali. Tableau 6.3 : Cas CND, Accouchements et CPS CSI CND Accouchement CPS Louvoulou Mvouti Loudima Madibou Poto-Poto Djoué Odziba Etsouali 3 38 Ngo nd Nsah Total Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 6

62 Les chiffres observés, en 28 en ce qui concerne les consultations pour des naissances désirées sont insignifiantes et prouvent que de nombreuses femmes sont involontairement enceintes et ne contrôlent pas leur santé avant, pendant et après l accouchement. Sur 9 CSI, 2 seulement prennent en charge les maladies chroniques. Il s agit du CSI de Louvoulou qui prend en charge la tuberculose et l ulcère de Buruli, et le CSI de Mvouti qui prend en charge la tuberculose, le HTA et la lèpre. On peut alors se poser la question de savoir «pourquoi 78 des CSI ne prennent ils pas en charge les maladies chroniques?». Il faut donc que les directions départementales de la santé puissent bâtir les stratégies nécessaires pour non seulement recenser les malades chroniques mais aussi les prendre en charge. Quant à la gestion des épidémies, 3 CSI ont géré le choléra soit 33 des CSI entre janvier et novembre 28. Le point de vue des populations par rapport à la qualité des soins administrés par les CSI est ici demandé au chef du CSI. Il est donc évident que 7 chefs de centre disent que la qualité est bonne, 1 trouve que les soins sont acceptables et 1 dernier ne donne sa position. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 61

63 CHAPITRE VII : EQUIPEMENTS, MATERIEL ET MEDICAMENTS DU CENTRE DE SANTE INTEGRE Résumé La mission capitale assignée aux Centres de Santé Intégrés, premières structures sanitaires au niveau communautaire, est celui d assurer la couverture sanitaire nationale en vue de fournir aux populations des soins de santé primaire de qualité. Hors, l administration de ces soins se heurte à plusieurs difficultés axées autour du manque d équipements, du matériel et de l irrégularité des approvisionnements en médicaments dans les Centres de Santé Intégrés de l échantillon. Au regard des résultats de l enquête EBUCSI-1, il n en demeure pas moins de conclure que les difficultés de ne pas garantir les soins de santé primaire de qualité aux populations, sont pratiquement les mêmes dans tous les Centres de Santé Intégrés enquêtés. Il sied de souligner que, le Gouvernement se doit de rendre perpétuellement disponibles, dans tous les CSI, les équipements et matériels pour leur bon fonctionnement Au cours de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1), on a collecté de nombreuses informations sur les équipements, les matériels et les médicaments. Ces informations sont très disparates surtout que les équipements et les matériels possédés n ont pas la même nomenclature et les sources d approvisionnement en médicaments ne sont pas les mêmes non plus. Il apparait donc que le facteur comparaison des CSI ne sera pas mis en évidence dans ce traitement. Nous ferons quand même un effort de dégager certaines tendances CSI par CSI permettant d identifier les problèmes les plus importants en matière de biens possédés, de besoins et d approvisionnement dans ces institutions. Malgré l organisation mise en place pour atteindre les objectifs de l enquête (notamment la formation et les instructions données aux agents de terrain) et les contrôles opérés à tous les niveaux, les informations obtenues sont sujettes à une imprécision du nombre des équipements et matériels en possession, voire le manque de listes des médicaments acquis. 7.1 Equipements et matériel du CSI Les données ainsi collectées nous font savoir qu il ya des CSI qui au bon soin de l Etat ne dispose d aucun équipement et d aucun matériel. L on se pose donc la question de savoir si l activité menée dans ces CSI, répond bien aux attentes des populations. Il est difficile de travailler dans ces conditions, disent les personnels y affectés. C est le cas des CSI de Nsah dans les Plateaux et de Kibouéndé à M filou Brazzaville. Le seul et unique assistant sanitaire de Nsah déclare qu il fonctionne seulement avec quelques registres et un thermomètre qui lui est personnel. Tous les examens sont faits à coup d œil au risque de faux résultats. On convient de signaler que pour les CSI de ce niveau primaire, le Gouvernement se doit d intervenir de toute urgence dans la fourniture de ce qui fait l existence d un CSI. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 62

64 7.1.1 Equipements et Matériel possédés Les autres CSI enquêtés ont présenté un certain nombre d équipements et de matériels qui ne sont pas totalement en bon état. C est le cas de le dire pour le CSI de Ngo dans les Plateaux qui, déclare posséder des lits et matelas d hospitalisation, une table de consultations, des chaises métalliques, un fauteuil roulant, une table d opération, une table roulante, une ambulance et une table d accouchement. Le CSI d Etsouali, toujours dans les Plateaux, détient un microscope, un tensiomètre, un pèsepersonne, un pèse-bébé et un lit d accouchement tous en mauvais état. A Odziba dans le Pool, on noté la présence d un microscope, un réfrigérateur, des lits d accouchement et des matelas ( non couverts), un bureau, des chaises, des boîtes d accouchement, des berceaux, des pinces chirurgicales et un gros registre de consultations. Le CSI de Poto-Poto Djoué à Brazzaville, possède un microscope, des chaises-tables, des lits et des pèse-personnes dont les aiguilles n indiquent plus le poids réel. Au CSI de Madibou Brazzaville, on a enregistré qu il ya un microscope, une chaine de froid, des pèsepersonnes, une toise coucher, une toise debout, une lampe gynécologique, un tensiomètre, un glucomètre, un stéthoscope et une couveuse. Signalons que le microscope, la chaine de froid, le tensiomètre et le glucomètre sont tous en mauvais état A Loudima dans la Bouenza, il ya un microscope, 28 lits d hospitalisation et matelas dont 1 en mauvais état, 1 moustiquaires, 15 tables de chevet dont 5 en mauvais état, 2 lits d accouchement dont un en mauvais état, 2 tables d opération dont 1 en mauvais état, 5 étagères métalliques, 6 bureaux et 16 chaises dont 6 en mauvais état. Le CSI de Mvouti dans le Kouilou, présente 22 lits d hospitalisation, 2 moustiquaires, 2 microscopes, 2 stéthoscopes obstétricaux, une table d opération et un groupe électrogène en mauvais état, 2 tables d accouchement, 2 bureaux, 5 chaises, 4 tabourets, 6 bancs, 6 tables de chevet, 4 bassins, une toise pour enfant, 2 poubelles, 2 couveuses, 4 sceaux, 2 armoires, 1 chariot, 3 étagères, une boîte pour petite chirurgie, 2 appareils à tension et 2 pèses- personnes en panne. Enfin, celui de Louvoulou toujours dans le Kouilou déclare qu il possède 2 microscopes qui ne sont pas en bon état, 2 tables d accouchement aussi en mauvais état, des lits d hospitalisation et des matelas, un pèse-bébé, un réfrigérateur, une boîte pour petite chirurgie, un stéthoscope obstétrical, un pèse-personne, un bassin et un réveil. Le tableau ci-dessous présente la situation des équipements et du matériel fréquemment cités au moment de l enquête. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 63

65 Equipement / Matériel Nsah Ngo Etsouali Odziba Poto-poto Djoué Madibou Loudima Mvouti Louvoulou Rapport final de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Tableau 7.1: Répartition des équipements et matériels fréquemment cités par CSI Centres de Santé Intégrés Etat B M B M B M B M B M B M B M B M B M Microscope x x - x - - x Lits et matelas - - x x x - Lit d accouch x - x x Table d opérat. - - x Stéthoscope x Pèse-bébé x Pèse-personne x x - x Réfrigérateur x x Boîte pour petite chirurgie tensiomètre x x Bureau X - x - x - - x - - x x Chaise X - x - x - - x x - x - X Ambulance Registres ou X - x - x - x - x - x - X - x - x - autres supports Table roulante Source : Résultats de l enquête EBUCSI-1 (X) Nombre d équipements ou matériels non précisé. (-) N existe pas. Au regard de ce tableau, on peut dans l ensemble dire que la situation des équipements et matériels dans les CSI enquêtés est très alarmante. L efficacité des soins dans les CSI dépend non seulement du savoir faire du personnel et du type d examens effectués, mais aussi de la possession en nombre important des équipements et matériels et surtout de leur état. Deux CSI seulement ont pu lister leurs équipements et matériels en donnant et le type et le nombre. C est le cas des CSI de Loudima et de Mvouti. Les équipements les plus fréquemment cités sont à 38,9 de l ensemble en mauvais état. Ce taux est très élevé et affecte naturellement la préférence du CSI par rapport aux autres structures sanitaires. Au cours de cette enquête, on a pu remarquer que la proportion de détention surtout d une ambulance est très faible. Seul le CSI de Ngo en a une et cela lui facilite l évacuation des cas graves de Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 64

66 maladies vers les hôpitaux de catégories supérieures. Ce qui n est pas le cas pour les autres CSI enquêtés. La question sur les caractéristiques des bâtiments administratifs abritant les CSI n a pas été posée. Il est donc difficile d apprécier objectivement l état actuel de ces bâtiments Besoins en équipements et matériels On assiste actuellement à l émergence des besoins urgents de santé des populations que les CSI enregistrent avec lacunes et surtout beaucoup de limites pour les satisfaire. Pour un meilleur rendement, les CSI ont évoqué le problème du renforcement des capacités non seulement en personnel mais aussi en équipements et en matériels performants. En effet, ils ont exprimé les besoins que l on peut énumérer de la manière suivante : CSI de Nsah; des thermomètres, un tensiomètre, un stéthoscope, une boîte pour la petite chirurgie, un pèse-personne, une balance Salter, un microscope et accessoires, un mégaphone, un spéculum, des lits et matelas d hospitalisation, un lit d accouchement, un moyen roulant et un bâtiment pouvant tout abriter (maternité, consultations, hospitalisation.). CSI de Ngo ; un microscope bi-oculaire, un pèse-personne, une boîte pour la petite chirurgie, des réactifs pour les examens de laboratoire. CSI d Etsouali, un tensiomètre, un lit d accouchement, un pèse-personne, des lits et matelas d hospitalisation, des lits de consultations, un microscope, une toise et une table de consultation. CSI d Odziba ; des lits et matelas d hospitalisation, du matériel pour les accouchements, une boîte pour la petite chirurgie, un tensiomètre, un lit d accouchement, des chaises, des bureaux et des registres. CSI Poto-Poto Djoué ; des lits et matelas d hospitalisation, un microscope, un tensiomètre, un pèse-personne, un centrifugeuse, un incinérateur, un groupe électrogène, une plaque chauffante, des armoires et une pouponnière. CSI de Madibou ; Les besoins n ont pas aussi été exprimés. CSI de Loudima ; des lits et matelas d hospitalisation, des moustiquaires, 2 lits d accouchement, un aspirateur, un climatiseur, un tensiomètre, des réactifs pour les examens de laboratoire, un ordinateur complet et une machine à écrire. CSI de Mvouti ; un lit d accouchement, une table d opération, une couveuse, 2 tensiomètres, un microscope bi-oculaire, 2 pèse-personne et une toise. CSI de Louvoulou ; un microscope, un lit d accouchement, une boîte pour la petite chirurgie, du matériel pour les accouchements, 2 registres, des réactifs pour les examens de laboratoire, une armoire pour médicaments et un groupe électrogène. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 65

67 Equipement / Matériel Nsah Ngo Etsouali Odziba Poto-poto Djoué Madibou Loudima Mvouti Louvoulou Rapport final de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) Tableau 7.2 : Répartition des besoins en équipements et matériels par CSI Centres de Santé Intégrés Microscope Lits et matelas X x x x X Lit d accouch Table d opérat. Stéthoscope 1 Pèsepersonne Réfrigérateur Boîte pour petite chirurgie Tensiomètre Bureau X x Chaise X x Réactifs pour X x x x laboratoire Registres ou x 2 autres supports Source : Résultats de l enquête EBUCSI-1 (X) Nombre d équipements ou matériels non précisé. 7.2 Médicaments La situation des médicaments est bien portante si l on observe l autosuffisance en médicaments, la constitution des stocks de sécurité, les sources d approvisionnement et leurs délais de livraison. Si tel est le cas, elle contribue à fournir à la population des soins de santé primaire de qualité. De l examen des différents questionnaires se rapportant au fonctionnement des CSI, on remarque qu un CSI seulement, à l occurrence celui de Madibou affirme avoir suffisamment de médicaments et constitue des stocks de sécurité. Les autres CSI (la majorité) continuent à faire planer les incertitudes des patients quant à l administration normale des soins dans ces centres. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 66

68 D un côté, Il se pose un réel problème de l utilisation des services de bases par les populations et de l autre, la non exécution des programmes de santé par les CSI dans ces circonscriptions socio sanitaires. En ce qui concerne les sources d approvisionnement en médicaments, on peut dire, comme cela avait été signalé plus haut, qu elles varient d un CSI à un autre. L enquête a collecté un certain nombre d informations qui ont permis de classifier les CSI enquêtés par source d approvisionnement en médicaments dont les délais de livraison se présentent de la manière suivante : Tableau 7.3 : Répartition des CSI par sources d approvisionnement en médicaments et délais de livraison Rubriques COMEG CSS DDS DONS MARCHES Nsah Ngo Etsouali Odziba Poto-Poto Djoué Madibou Loudima Mvouti Livraison dans 1 mois Livraison dans 1 mois Livraison dans 1 mois Livraison dans 1 mois Livraison dans 1 mois Livraison dans 1 mois Livraison immédiate Livraison immédiate Livraison immédiate Livraison immédiate Louvoulou Livraison dans 1 mois COMEG : Congolaise des Médicaments Essentiels Génériques. CSS : Circonscription socio sanitaire DDS : Direction départementale de la Santé (pour ce cas précis, le Kouilou) Le tableau ci-dessus indique que 5 des 9 CSI enquêtés (66,7) s approvisionnent à la Circonscription socio sanitaire qui constitue donc la source principale et dont les délais de livraison sont de 1 mois. Ensuite, on a noté que 2 de ces CSI s approvisionnent à la COMEG et les délais de livraison sont aussi de 1mois. Par contre il ya un CSI qui a pour source d approvisionnement la Direction Départementale de la Santé. Les délais de livraison sont aussi de 1 mois. Ces délais de 1 mois sont relativement longs et sont à réduire pour éviter l épuisement des stocks. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 67

69 Signalons, enfin, qu il y en a 2 qui ont choisi les marchés comme sources d approvisionnement dont 1 seul reconnait en avoir déclaré 3 qui sont : les marchés, le CSS et les dons. Les livraisons sont faites de façon immédiate c'est-à-dire que les produits sont enlevés aussitôt après l opération. En définitive, les CSI sont très mal équipés et les quelques matériels qu on peut y trouver sont dans un état de vétusté sans précédent. C est pour autant dire que la qualité des services de santé fournis ne répond pas à la demande des populations. Les besoins exprimés par les CSI, en matière d équipements et matériel sont plus importants que le réel disponible et la responsabilité de l Etat est interpelée pour rendre ces structures opérationnelles. Les médicaments utilisés sont du ressort de la bonne gestion des CSI eux-mêmes qui doivent non seulement constituer des stocks de sécurité mais aussi se rapprocher des différentes sources en temps voulu pour ne pas arrêter leur roulement. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 68

70 CHAPITRE VIII : APPRECIATION DU COSA PAR LE CSI En dehors du CSI de Loudima qui n a pas de COSA, il apparaît que les autres collaborent bien avec leurs COSA. C est pour autant dire que la gestion des biens et services des CSI se fait dans une parfaite convivialité avec les COSA pour l intérêt des populations. C est donc une expérience réussie qu il faudrait perpétuer. Tableau 8.1 CSI Très mauvaise Mauvaise Bonne Très bonne Louvoulou x Mvouti x Loudima Poste Le COSA n'existe pas Madibou x Poto-Poto Djoué x Odziba x Etsouali x Ngo x Nsah x Il sied de signaler quand même que le COSA est le représentant de la population de l aire de santé. Malgré la bonne collaboration susmentionnée entre les CSI et leurs COSA, les populations trouvent qu elle n est pas franche. Il faut donc, pour l avenir, creuser de fond en comble la question pour avoir une idée nette sur les relations concertées entre les CSI et les COSA. A moins que ceci soit un jugement subjectif et non fondé puisque, les COSA déclarent avoir une bonne appréciation non seulement du personnel mais aussi de la gestion financière et des médicaments par leurs CSI.. Par ailleurs tout CSI doit impérativement avoir un COSA pour que la gestion des biens et services des CSI soit contrôlée et menée de commun accord avec les populations qui en sont les principaux bénéficiaires.. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 69

71 PARTIE IV : ETAT DES COMITES DE SANTE ETUDIES L Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) s est aussi fixé pour objectif d apprécier le rôle ou l apport des comités de santé(cosa) dans la gestion du CSI. Pour ce faire, plusieurs questions ont été posées aux responsables des COSA sur le fonctionnement du COSA, l appréciation du CSI et les relations qu ils entretiennent éventuellement avec le CSI de son aire de santé. Ainsi, cette partie fait l analyse des données issues du module COSA du questionnaire de collecte. Il est divisé en trois chapitres, le premier est consacré aux fondamentaux du fonctionnement du COSA, le second chapitre traite de l appréciation du CSI par le COSA et le troisième met en exergue les relations entre le COSA et ses partenaires notamment le CSI et la population. Ainsi, la méthode d analyse utilisée est la méthode descriptive. Il s agit de la présentation des tableaux des proportions en pourcentage placés en annexe. Les graphiques présents dans cette partie illustrent bien la tendance des données collectées. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 7

72 CHAPITRE IX : FONCTIONNEMENT DU COSA Ce chapitre contient deux points à savoir : le niveau d organisation des COSA et la gestion des activités au sein des CSI. 9.1 LE NIVEAU D ORGANISATION DES COSA Le graphique 9.1 ci-après, élaboré sur la base des données collecte lors de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégré (EBUCSI), permet de faire le point du fonctionnement des COSA. Graphique 9.1 : Distribution de l ensemble des COSA selon le niveau d organisation. Source : EBUCSI-1, 29, République du Congo Ce graphique indique qu au niveau de l organisation, 78 des COSA disposent des statuts et d un règlement intérieur. En se référant aux données recueillies, seuls les COSA de LOUVOULOU et d ETSOUALI ne disposent pas de ces documents. En outre, 44 des membres des COSA n ont reçu aucune formation dans la cogestion des CSI ; Il s agit des membres de COSA de MOUSSOSSO DJOUE, de NGO, d ETSOUALI et de LOUVOULOU. Nous observons également au sein de ces COSA, le manque de supports ou outils de gestion des diverses activités menées. Deux (2) COSA sur trois (3) disposent d un planning d activités, alors que 56 des COSA disposent d un plan d action. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 71

73 Du point de vue organisationnel, les COSA de LOUVOULOU, d ETSOUALI et de NGO présentent un fonctionnement défaillant par rapport aux autres COSA. 9.2 La gestion des activités au sein des CSI Au niveau de la gestion du CSI, le graphique suivant fait état de la situation. Graphique 9.2 : Distribution de l ensemble des COSA selon la gestion du CSI Source : EBUCSI-1, 29, République du Congo A la lumière du graphique 9.2, (56) des COSA n interviennent pas dans la prise de décision en ce qui concerne les activités de PMA (Paquet Minimum d Activités). Sur la base des tableaux en annexe, il s agit des COSA de MAMA MBOUALE, de MOUTABALA et de MADIBOU à Brazzaville et de COSA d ETSOUALI et de LOUVOULOU, dans les zones rurales. Cette situation est préjudiciable pour le bon fonctionnement des activités PMA des CSI. Par contre, 89 des COSA interviennent dans la prise de décision relative à la gestion des CSI, ainsi qu à la gestion des stocks de médicaments. Ce graphique révèle que la quasi-totalité (89) des COSA reçoivent les doléances des populations démunies et organisent des activités à caractère communautaire. Par ailleurs, le graphique montre que 67 des COSA ont effectué le dénombrement de la population de leur l aire de santé. Tous les COSA participent au suivi/évaluation des programmes de travail du CSI. Au vu des analyses, il se trouve que les COSA des zones rurales ont plus de problèmes de gestion des CSI que ceux de Brazzaville. En général, le COSA de LOUVOULOU, en tenant compte des résultats statistiques obtenus,, ne fonctionne presque pas. Cette situation est plus ou moins identique aux COSA de NGO et ETSOUALI. Cependant, à NSAH le fonctionnement est normal. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 72

74 CHAPITRE X : APPRECIATION DES CSI PAR LES COSA Le présent chapitre étale l appréciation des CSI par les COSA. Ainsi, il comprend deux sections : appréciation du personnel et de l équipement du CSI et le niveau d appréciation de la gestion du CSI. 1.1 Appréciation du personnel et de l équipement du CSI Le graphique ci-dessus récapitule les proportions en pourcentage de l appréciation du personnel et de l équipement du CSI. Graphique 1.1: Distribution de l ensemble des COSA selon l appréciation du personnel et de l équipement du CSI Source : EBUCSI-1, 29, République du Congo Il se trouve illustré sur ce graphique que tous les COSA (1) pensent que le personnel des CSI est accueillant et gère bien les médicaments. Seulement un COSA (MOUTABALA) pense que le CSI est bien équipé et 71 des COSA pensent que le personnel est bien formé. En se référant sur des données collectées, il s agit des COSA de MOUSSOSSO DJOUE, de MAMA MBOUALE, de NSHA, d ETSOUALI et de LOUVOULOU. En outre, 1 des médecins responsables des circonscriptions socio sanitaire effectuent des descentes aux CSI. 89 des CSI affichent les horaires de travail. Nous observons également 5 des agents de santé du CSI font des visité à domiciles. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 73

75 1.2 Le niveau d appréciation du CSI par le COSA Le graphique suivant donne le niveau d appréciation de la gestion financière du CSI par le COSA. Graphique 1.2 : Distribution de l ensemble des COSA selon le niveau d appréciation de la gestion financière du CSI Source : EBUCSI-1, 29, République du Congo Ainsi, 89 des COSA ont une bonne appréciation de la gestion financière du CSI et un COSA (LOUVOULOU) apprécie la gestion financière au niveau acceptable. De même 22 des CSI gardent les recettes au CSI, 78 des CSI déposent les recettes dans un compte et 22 des CSI font les dépôts de recettes au COSA. 89 des COSA fixent de commun accord avec le CSI les frais de consultations, de traitement et des examens de laboratoire, 89 des CSI affichent les barèmes des frais de consultations, de traitement et des examens. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 74

76 CHAPITRE XI : RELATIONS ENTRE LE COSA, LA POPULATION ET LE CSI Ce chapitre cerne les liens entre les différents partenaires du COSA. A cet effet, il est composé de deux sections : les relations entre les CSI et la population et les relations entre le COSA et le CSI Les relations entre la population et le CSI Le graphique ci dessous récapitule les proportions en pourcentage des relations entre le CSI et la population. Graphique 11.1 : Distribution de l ensemble des COSA selon les relations entre la population et le CSI. Source : EBUCSI-1, 29, République du Congo L examen de ce graphique révèle que tous les COSA apportent à la population un message sur la fréquentation du CSI à propos du Programme Elargi de Vaccination(PEV) et à propos des Consultations Prénatales (CPN). Près de 89 des COSA apportent à la population un message sur la fréquentation du CSI à propos des Consultations Préscolaires (CPS) et à propos de l hygiène. Au regard des analyses, ce chiffre ne concerne pas le COSA de MOUTABALA pour les messages relatifs aux Consultations Préscolaires et le COSA de LOUVOULOU pour ceux à l hygiène. Il convient de noter que 56 des COSA vulgarisent auprès de la population le message du Planning Familial (PF). En se basant sur les informations fournies, il s agit de MAMA MBOUALE à Brazzaville, de NSAH, NGO, et ETSOUALI dans les zones rurales. De même, près de 78 des COSA communiquent à la population le message du VIH/SIDA. Quant au message sur la nutrition, à peine 22 des COSA le propagent. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 75

77 11.2 Les relations entre le COSA et le CSI Par ailleurs pour compléter les analyses, le graphique ci-dessous présente une synthèse visuelle des relations entre le COSA et le CSI. Graphique 11.2 : Distribution de l ensemble des COSA selon les relations entre le COSA et le CSI. Source : EBUCSI-1, 29, République du Congo A la lecture du graphique 1.2, tous les COSA n ont jamais observé des inégalités sociales dans l utilisation des services du CSI et dans la prise en charge des patients. Deux (2) COSA sur trois (3) organisent des assemblées générales avec les populations, notamment les COSA de MOUSSOSSO DJOUE, de MOUTABALA, de MADIBOU, d ODZIBA, de NSAH et de NGO, (confère les tableaux en annexe). La majorité (89) des COSA apprécient bien les relations entre la population et l équipe technique du CSI, ainsi que la fréquentation du CSI par les populations et les services offerts par le CSI. Plus d un COSA sur deux (2) organisent des séances IEC (Information, Education et Communication) auprès de la population. En définitive, les relations entre la population, le COSA et le CSI sont d un niveau acceptable. Mais, il est à retenir que les COSA se trouvant dans les zones rurales présentent encore quelques difficultés. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 76

78 PARTIE V : PERSPECTIVES D UTILISATION OPTIMALE DES SERVICES DE SANTE Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 77

79 CHAPITRE XII : PERSPECTIVES D UTILISATION OPTIMALE DES SERVICES DE SANTE La loi n du 29 Avril 1992 instituant le Programme National de Développement Sanitaire (PNDS) fixe les objectifs généraux et spécifiques du système de santé au Congo. Il s agit entre autres : - de développer la couverture sanitaire en vue de fournir à la population des soins de santé primaires de qualité avec la participation communautaire ; - de renforcer les capacités à la gestion du système de santé ; - de définir pour chaque CSI un paquet minimum d activités (PMA) ; - d impliquer la population à la gestion de la santé. Le constat fait sur le terrain, après analyse des données de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCS-1) révèle que les objectifs fixés par le PNDS sont loin d être atteints. Aussi estimons-nous que les suggestions suivantes sur le triple plan technique, financier et réglementaire sont nécessaires pour atteindre lesdits objectifs Sur le recours et l accessibilité aux centres de santé intégrés Pour encourager les populations à recourir aux CSI et leur faciliter l accès à ces CSI, il faudrait : a) Sur le plan technique - améliorer l accessibilité des malades aux CSI par voie routière ; - renforcer les capacités des acteurs sanitaires de terrain par la formation de base, le recyclage et la supervision formative des CSS ; - sensibiliser la population sur la contribution financière initiale pour l accès aux soins à moindre coût ; - répertorier les cas d indigence vulnérable par l action sociale ; - encourager la création des mutuelles de santé. b) Sur le plan financier - la fixation des coûts des soins doit se faire conformément à l article 7 de l arrêté n 389/MSP/MEFB du 9 juillet 23 qui dispose : le mode de paiement à l épisode ou à l acte de même que les prix sont fixés par le COSA ou le Comité de Direction en accord avec les professionnels de la santé ; - déposer les fonds générés par le CSI dans un compte d épargne ou en l absence de caisse d épargne dans une localité où existe un CSI, le COSA et le CSI doivent s accorder pour désigner un responsable de la garde des fonds après une réunion sanctionnée par un procès-verbal. c) Sur le plan règlementaire - l implantation d un CSI doit tenir compte des normes fixées par le PNDS quant à l effectif de population à desservir par aire de santé : 2 5 à 1 habitants en zone rurale et 1 à 15 habitants en zone urbaine ; - appliquer le décret n 224 du 3 février 1997 instituant le recouvrement des coûts dans le système de santé par la participation communautaire ; - appliquer la loi n 9/88 du 23 mai 1988 instituant un code de déontologie des professionnels de la santé. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 78

80 12.2 Sur l équipement, le matériel et les médicaments du CSI Les mesures proposées sont : a) Sur le plan technique - doter les CSI en équipements, matériel médico-technique et veiller à leur standardisation ; - redynamiser le circuit d approvisionnement en médicaments au niveau de la COMEG pour tout le pays et décentraliser par département. b) Sur le plan financier - affecter aux CSI une ligne budgétaire pour acquisition des fournitures et produits d entretien. c) Sur le plan réglementaire - appliquer effectivement l arrêté n 224 du 5 février 1997 instituant le recouvrement des coûts dans le système de santé par la participation communautaire ; - appliquer le décret n du 31 décembre 1996 portant définition, classification et mode de gestion des formations sanitaires en République du Congo ; - appliquer effectivement l arrêté n 685 du 6 novembre 1998 déterminant les conditions d approvisionnement des produits pharmaceutiques auprès des grossistes répartiteurs ; - appliquer l arrêté n 353/MS portant interdiction de la vente des médicaments et autres produits assimilés dans les marchés, rues et établissements non appropriés. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 79

81 ANNEXES Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 8

82 ANNEXE I : PERSONNEL DE L EBUCSI Coordination - Directeur National : Samuel AMBAPOUR ; - Directeur National Adjoint : Gabriel BATSANGA ; - Coordonnateur Technique : Dominique KIMPOUNI ; Equipe d Experts - Chef de Mission : Alfred Didier GANGA ; - Chef de section de la méthodologie générale: Jean BILONGO ; - Chef de section de l exploitation : Félix ONKA ; - Chef de section de l analyse : Dieudonné KONGA ; - Consultant en santé publique : Docteur Naphtal N SOKI PINDOU - Consultante juridique : Mme Christine GOMA-MANIONGUI - Gédéon TCHICAYA-MBATCHI ; - Aimé Sévérin OUADIKA ; - Jean Martin GOKABA. SUPERVISEURS DE LA COLLECTE - Alfred Didier GANGA ; - Jean BILONGO ; - Félix ONKA ; - Dieudonné KONGA ; - Docteur Naphtal N SOKI PINDOU ; - Mme Christine GOMA-MANIONGUI - Gédéon TCHICAYA-MBATCHI ; - Aimé Sévérin OUADIKA ; - Jean Martin GOKABA ; - Aubert Aimé GANGA ; - Guy Parfait MASSAMBA ; - Jean Paul BAKEKOLO ; - Valentine MATOUNGA. SUPERVISEUR DE L EXPLOITATION DES DONNEES - Aimé Sévérin OUADIKA ; - Karen Christman MBOUKOU BANDIA Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 81

83 ANNEXE II : QUELQUES TABLEAUX ET QUESTIONNAIRES Tableau 1: FONCTIONNEMENT DU COSA Rapport final de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) COSA Statut et Règlement Intérieur Formation cogestion Plan d'action Supports de gestion Planning d'activités Activités communautaire Suivi-évaluation des programmes de travail CSI Doléances des populations démunies Gestion CSI Activités PMA gestion de médicaments Dénombrement de la population MOUSSOSSO DJOUE Oui Non Non Non Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non MAMA MBOUALE Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Oui Oui MOUTABALA Oui Oui Oui Non Oui Oui Oui Oui Oui Non Oui Non MADIBOU Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Oui Oui ODZIBA Oui Oui Oui Non Oui Oui Oui Non Oui Oui Oui Non NSAH Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui NGO Oui Non Non Non Non Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non ETSOUALI Non Non Non Oui Non Oui Oui Oui Oui Non Oui Non LOUVOULOU Non Non Non Non Non Non Oui Oui Non Non Oui Non Source : EBUCSI-1, 29, République du Congo Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 82

84 Tableau 2: Relations entre COSA, population et CSI Rapport final de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) COSA Message hygiène Message VIH/SIDA Observations des inégalités dans CSI Observations des inégalités dans la prise en charge COSAassemblées générales Appréciations relations Appréciation fréquentation Séances IEC Appréciation services offerts MOUSSOSSO DJOUE Oui Oui Non Non Oui Bonne Très bonne Oui Bonne MAMA MBOUALE Oui Oui Non Non Non Bonne Bonne Oui Acceptable MOUTABALA Oui Oui Non Non Oui Bonne Bonne Non Bonne MADIBOU Oui Oui Non Non Oui Très bonne Bonne Oui Bonne ODZIBA Oui Oui Non Non Oui Bonne Bonne Non Bonne NSAH Oui Oui Non Non Oui Bonne Bonne Oui Bonne NGO Oui Non Non Non Oui Bonne Bonne Bonne ETSOUALI Oui Non Non Non Non Bonne Bonne Non Bonne LOUVOULOU Non Oui Non Non Non Bonne Bonne Bonne Source : EBUCSI-1, 29, République du Congo Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 83

85 APPRECIATION DU CSI PAR LE COSA COSA Personnel bien formé Descentes du Médecin responsable Personnel accueillant CSI bien équipé Gestion des médicaments Horaires affichés Fixation des frais en commun accord entre le CSI et le COSA Barèmes des frais affichés au CSI Recettes dans compte le Recettes CSI au Recettes COSA au Visites à domicile Appréciation de la gestion financière MOUSSOSSO DJOUE Oui Oui Non Oui Oui Non Oui Oui Oui Oui Oui Oui Bonne MAMA MBOUALE Oui Oui Oui Oui Oui Non Oui Oui Oui Non Non Non Bonne MOUTABALA Oui Oui Oui Non Non Oui Oui Non Non Bonne MADIBOU Non Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Oui Bonne ODZIBA Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Oui Non Non Non Bonne NSAH Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Oui Oui Bonne NGO Non Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Bonne ETSOUALI Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Bonne LOUVOULOU Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Oui Acceptable Source : EBUCSI-1, 29, République du Congo Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 84

86 MINISTERE DU PLAN ET DE REPUBLIQUE DU CONGO MINISTERE DE LA SANTE, DES AFFAIRES SOCIALES L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Unité*Travail*Progrès ET DE LA FAMILLE... CENTRE NATIONAL DE LA STATISTIQUE PROJET D APPUI A LA REINSERTION ET DES ETUDES ECONOMIQUES SOCIO-ECONOMIQUE DES GROUPES DEFAVORISES. ENQUETE DE BASE SUR L UTILISATION DES CENTRES DE SANTE INTEGRES (EBUCSI-1) A. QUESTIONNAIRE MENAGE Très important : Les données contenues dans ce questionnaire sont confidentielles et ne peuvent être utilisées à des fins de poursuite judiciaire et fiscale. Tout défaut de réponse sera puni conformément à la loi 27/82 du 7 juillet 1982 sur la statistique. Coopération République du Congo et Banque Africaine de Développement Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 85

87 Attribuez un numéro d ordre à chaque membre du ménage Inscrire les noms et prénoms des membres du ménage en commençant par le CM Inscrire : 1= CM 2= EP 3= EF 4 = AP ; 5 = SP Inscrire : 1= M 4= 2= AP F 5= Sans lien Inscrire : 1= RP 2= RA 3= VI Inscrire le jour, le mois et l année de naissance de la personne enquêtée Inscrire l âge en années révolues Inscrire : 1= CA 2= PR 3= SA 4= KI 5= MU Inscrire : 1= Sans 2= PRI 3= SEC 4= SUP 6= ER Inscrire 7= AN : 1= OCC 2= 8= CDT AU 3= CJT 4= 9= MEN SR 5= ELE 6= REN 7= RET 8= AUT Inscrire : 1= EMP 2= IND = SPU 3 4= SPP 5= SPI 6= SPF 7= SOI 8= AFL9= APP = AUT Inscrire : =CEL 1=HM1 ou FM1 2=HM2 ou FM2 3=HM3 ou FM3 4= HM4 ou FM4 5=DIV 6=VEU N d ordre Lien de parenté Sexe Situation de résidence Age Religion Niveau d instructio n Situation individuelle Situation dans la profession Situation matrimonia le Rapport final de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) III. CARACTERISTIQUES INDIVIDUELLES DES MEMBRES DU MENAGE TOUTES LES PERSONNES TOUS LES RESIDANTS RESIDANT S DE 6 ANS OU PLUS Nom(s) et prénom(s) Date de naissance RESIDANTS DE 1 ANS OU PLUS OCCUPES ET CHOMEURS AYANT DEJA TRAVAILLE RESIDANTS DE 12 ANS OU PLUS (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (1) (11) (12) I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 86

88 N d ordre Lien de parenté Situation individuell e Situation de résidence Situation matrimoni ale Age Religion Niveau d instructi on Situation individuell e Situation dans la profession Situation matrimoni ale Rapport final de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) III. CARACTERISTIQUES INDIVIDUELLES DES MEMBRES DU MENAGE (Suite) TOUTES LES PERSONNES TOUS LES RESIDANTS RESIDAN TS DE 6 ANS OU PLUS Nom(s) et prénom(s) RESIDANTS DE 1 ANS OU PLUS OCCUPES ET CHOMEURS AYANT DEJA TRAVAILLE RESIDANTS DE 12 ANS OU PLUS (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (1) (11) (12) J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 87

89 N d ordre Lien de parenté Situation individuelle Situation de résidence Situation matrimoniale Age Religion Niveau d instruction Situation individuelle Situation dans la profession Situation matrimoniale Rapport final de l Enquête de Base sur l Utilisation des Centres de Santé Intégrés (EBUCSI-1) III. CARACTERISTIQUES INDIVIDUELLES DES MEMBRES DU MENAGE (Suite) TOUTES LES PERSONNES TOUS LES RESIDANTS RESIDAN TS DE 6 ANS OU PLUS Nom(s) et prénom(s) RESIDANTS DE 1 ANS OU PLUS OCCUPES ET CHOMEURS AYANT DEJA TRAVAILLE RESIDANTS DE 12 ANS OU PLUS (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (1) (11) (12) J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I J J M M A A A A I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 88

90 ATTENTION : Les questions Q1 à Q53 ne seront posées qu au chef de ménage ou à son représentant. IV. RECOURS GENERAL EN CAS DE MALADIE Q1. En cas de maladie vous et votre famille, où vous faites-vous soigner? CHU 1= Oui 2= Non.....I I (Passez à Q2) Hôpital Général 1= Oui 2= Non...I I (Passez à Q3) Hôpital de Référence/ de Base 1= Oui 2= Non...I I (Passez à Q4) CSI 1= Oui 2= Non... I I (Passez à Q8) Poste de Santé 1= Oui 2= Non......I I (Passez à Q8) Cabinet privé 1= Oui 2= Non......I I (Passez à Q5) Médecine traditionnelle 1= Oui 2= Non....I I (Passez à Q6) Médecine spirituelle 1= Oui 2= Non.....I I (Passez à Q7) Q2. Pourquoi préférez-vous le CHU au CSI..... Q3. Pourquoi préférez-vous l Hôpital Général au CSI? Q4. Pourquoi préférez-vous l Hôpital de Référence/ de Base au CSI? Q5. Pourquoi préférez-vous le Cabinet privé au CSI? Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 89

91 Q6. Pourquoi préférez-vous la Médecine traditionnelle au CSI? Q7. Pourquoi préférez-vous la Médecine spirituelle au CSI? V. ATTITUDES FACE AUX SERVICES DE SANTE Q8. Savez-vous qu il existe un Centre de Santé Intégré (CSI) dans votre aire de santé?...i I 1= Oui 2= Non (Passez à Q39) Q9. Si OUI à Q8, fréquentez-vous ce CSI? I I 1= Oui 2= Non (Passez à Q38) Q1.Si OUI à Q9, quelle est la distance (en km) qui sépare votre domicile du CSI?... I I I Q11. Comment trouvez-vous la distance qui sépare votre domicile du CSI?...I I 1= Très longue 2= Longue 3= Acceptable 4= Courte Q12. Pensez-vous que l accès au CSI est :...I I 1= Très facile 2=Facile 3 = Difficile 4= Très difficile (Passez à Q14) (Passez à Q14) Q13. Si 3 ou 4 à Q12 ; quelles sont les raisons? Q14. Comment trouvez-vous l accueil ou la réception au Centre de Santé Intégré (CSI)?...I I 1= Très mauvais 2=Mauvais 3= Bon 4= Très bon Q15. Comment trouvez-vous le délai ou le temps d attente des patients pour être reçu dans l un des services du CSI?...I I 1=Très long 2=Long 3= Acceptable 4= Court Q16. Comment trouvez-vous le comportement des agents de santé du CSI vis-à-vis des patients (malades)?...i I 1= Très mauvais 2=Mauvais 3= Acceptable 4= Bon 5= Très bon (Passez à Q18) (Passez à Q18) (Passez à Q18) Q17. Si 1 ou 2 à Q16, quels sont les mauvais comportements des agents de santé du CSI que vous avez remarqués?.... Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 9

92 ... Q18. Pensez-vous que les agents de santé du CSI font bien leur travail?...i I 1= Oui (Passez à Q2) 2= Non 3= Ne sait pas (Passez à Q2) Q19. Si NON à Q18, pourquoi pensez-vous qu ils font mal leur travail?.... Q2. Quel est le montant (en fcfa) des frais de consultations, des examens de laboratoire et des traitements au Centre de Santé Intégré (CSI)? - Consultations:......I I I I I - Examens de Laboratoire:...I I I I I - Traitement:...I I I I I Q21. Comment trouvez-vous les coûts de consultations?...i I 1= Très élevés 2= élevés 3= Acceptable 4=Moins élevés (Passez à Q23) (Passez à Q23) Q22. Si 1 ou 2 à Q21, combien souhaiteriez-vous payer?... Q23. Comment trouvez-vous les coûts des examens de laboratoire?... I I 1= Très élevés 2= élevés 3= Acceptable 4=Moins élevés (Passez à Q25) (Passez à Q25) Q24. Si 1 ou 2 à Q23, combien souhaiteriez-vous payer?... Q25. Comment trouvez-vous les coûts de traitement?... I I 1= Très élevés 2= élevés 3= Acceptable 4=Moins élevés (Passez à Q27) (Passez à Q27) Q26. Si 1 ou 2 à Q25, combien souhaiteriez-vous payer?... Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 91

93 Q27. Est-ce que vous avez payé le montant de la Contribution Financière Initiale (CFI)?...I I 1= Oui 2= Non Q28. Que pensez-vous de la qualité des soins administrés aux patients par le personnel du CSI?...I I 1= Très mauvaise 2=Mauvaise 4= Bonne 5= Très bonne Q29. La dernière fois que vous êtes allé (vous-même ou un membre de votre ménage) au CSI, avez-vous obtenu les médicaments?...i I 1= Oui 2= Non (Passez à Q31) Q3. Si NON à Q29, comment avez-vous fait pour obtenir les médicaments? Q31. Pensez-vous que le CSI est bien équipé en matériel?...i I 1= Oui 2= Non 3= Ne sait pas Q32.Quelle appréciation faites-vous de la propreté du CSI?...I I 1= Très mauvaise 2=Mauvaise 3= Bonne 4= Très bonne Q33. L équipe de santé du CSI rencontre-t-elle la population sur les questions de santé?...i I 1= Oui 2= Non 3= Ne sait pas Q34. Savez-vous qu il existe un Comité de Santé (COSA) dans votre aire de santé?...i I 1= Oui 2= Non (Passez à Q36) Q35. Quelle appréciation faites-vous des activités du COSA dans votre aire de santé?...i I 1= Très mauvaise 2=Mauvaise 3= Bonne 4= Très bonne Q36. Comment la population participe t-elle à la gestion du CSI? Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 92

94 Q37. D après-vous, que faut-il faire pour améliorer les qualités des services de santé dans votre CSI? (Passez à Q39) Q38. Pourquoi ne fréquentez-vous pas ce CSI? Distance 1= Oui 2= Non I I Accueil 1= Oui 2= Non.....I I Revenu 1= Oui 2= Non....I I Personnel mal formé 1= Oui 2= Non.....I I Coût 1= Oui 2= Non.....I I Qualité des soins 1= Oui 2= Non...I I Manque de médicaments 1= Oui 2= Non.....I I Autres (à préciser):......i I I I I I Q39. Dans quel(s) lieu(x) achetez-vous (vous-même ou un membre de votre ménage) vos médicaments? Pharmacie 1= Oui 2= Non I I Délégué médical 1= Oui 2= Non.....I I Etalage 1= Oui 2= Non....I I Kiosque 1= Oui 2= Non.....I I Vendeur ambulant 1= Oui 2= Non.....I I Q4. Vous arrive-t-il (vous-même ou un membre de votre ménage) de prendre un médicament sans consulter un agent de santé?...i I 1= Oui 2= Non Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 93

95 VI. REVENU ET BIENS DU MENAGE Q41. Le soutien économique de votre ménage est-il assuré par :. I I 1= Un ou plusieurs membres de votre ménage? 2= Une personne extérieure du ménage? 3= Un membre du ménage et une personne extérieure? Q42. A quel titre occupez-vous votre logement? I I 1= Propriétaire 2= Locataire 3= Logé gratuitement 4= Squatter Q43. Quel est le type de matériaux des murs de votre maison? (Encerclez un et un seul code) Agglos/Parpaings..1 Briques cuites..2 Briques non cuites 3 Planches/Bois..4 Torchis..5 Terre battue..6 Paille.. 7 Tôles 8 Autres (à préciser)...9 Q44. Quel est le type de matériaux du toit de votre maison? (Encerclez un et un seul code) Tôles..1 Tuiles....2 Béton armé 3 Paille..4 Autres (à préciser)...5 Q45. Quel est le type de matériaux du sol de votre maison? (Encerclez un et un seul code) Carreaux/Marbre.1 Ciment..2 Terre battue.. 3 Planche....4 Autres (à préciser).5 Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 94

96 Q46. Quel est le type de lieu d aisance de votre ménage? (Encerclez un et un seul code) WC moderne dans le logement...1 WC moderne dans la parcelle Fosse vidangeable. 3 Latrines dans la parcelle..4 Pilotis..5 Dans la nature.6 Q47. De combien de chambres à coucher dispose votre ménage?...i I I Q48. Votre ménage dispose t-il? Voiture 1= Oui 2= Non......I I Motocycle/Scooter 1= Oui 2= Non.....I I Bicyclette/Tricycle 1= Oui 2= Non.....I I Q49. Votre ménage dispose t-il? Téléphone mobile 1= Oui 2= Non I I Téléviseur 1= Oui 2= Non.....I I Radio/ Radio cassette 1= Oui 2= Non....I I Réfrigérateur/ Congélateur 1= Oui 2= Non.....I I Réchaud à gaz/cuisinière à gaz 1= Oui 2= Non.....I I Réchaud à pétrole 1= Oui 2= Non I I Réchaud électrique/cuisinière électrique 1= Oui 2= Non.....I I Q5. Quelle(s) est/sont votre/vos source(s) d énergie pour l éclairage? SNE 1= Oui 2= Non I I Groupe électrogène 1= Oui 2= Non.....I I Pétrole 1= Oui 2= Non....I I Bougie 1= Oui 2= Non.....I I Energie solaire 1= Oui 2= Non.....I I Gaz 1= Oui 2= Non I I Bois 1= Oui 2= Non.....I I Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 95

97 Q51. Quel(s) est/sont votre/vos mode(s) d approvisionnement en eau de boisson? SNDE 1= Oui 2= Non I I Eau minérale/naturelle 1= Oui 2= Non.....I I Source 1= Oui 2= Non....I I Forage 1= Oui 2= Non.....I I Puits 1= Oui 2= Non.....I I Eau de pluie 1= Oui 2= Non I I Cours d eau 1= Oui 2= Non.....I I Q52. Quel est le montant en f.cfa du revenu mensuel de votre ménage?...i I I 1= Moins de 25. 2= 25. à 5. 3= 5. à 75. 4= 75. à 1. 5= 1. à = 125. à 15. 7= 15. à = 175. à 2. 9= 2. à = 225. à = 25. à 3. 12= 3. et plus VII. DEPENSES DU MENAGE Q53. Au cours du mois précédent, combien votre ménage a-t-il dépensé pour : - La nourriture (inclure le coût de tout aliment qui a été produit et consommé par le ménage)?. - Le logement? - Le gaz?.. - L électricité? - L eau - Les frais d études des enfants?... - Les soins de santé?... - Le transport?... REPONDANT(E) : Nom et Prénoms :.. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Septembre 21 96

98 MINISTERE DU PLAN ET DE REPUBLIQUE DU CONGO MINISTERE DE LA SANTE, DES AFFAIRES SOCIALES L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Unité*Travail*Progrès ET DE LA FAMILLE... CENTRE NATIONAL DE LA STATISTIQUE PROJET D APPUI A LA REINSERTION ET DES ETUDES ECONOMIQUES SOCIO-ECONOMIQUE DES GROUPES DEFAVORISES. ENQUETE DE BASE SUR L UTILISATION DES CENTRES DE SANTE INTEGRES (EBUCSI-1) B. QUESTIONNAIRE CENTRES DE SANTE INTEGRES (CSI) Très important : Les données contenues dans ce questionnaire sont confidentielles et ne peuvent être utilisées à des fins de poursuite judiciaire et fiscale. Tout défaut de réponse sera puni conformément à la loi 27/82 du 7 juillet 1982 sur la statistique. Coopération République du Congo et Banque Africaine de Développement Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Décembre 29 97

99 N.B. Vous ne devez rien inscrire dans les cases grisées prévues pour la codification en salle. I-Localisation et Identification du CSI 1. Département I 2. Commune/District I 3. Arrond. /Communauté urb - Communauté rurale.. I 4. Quartier/Village.... I I 5. Numéro ZD....I I 6. Nom du CSI 7. Date de création du CSI... I I I I j j m m a a a a 8. Population de l aire de santé..... I I I 9. Existence d une carte de l aire de santé? 1. Oui 2. Non..I IDENTIFIANT I I I II- Emargement des différentes catégories de personnel Personnel d enquête Superviseur Codificateur Opérateur de saisie Noms et prénoms Date Visas Observations Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Décembre 29 98

100 Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Décembre 29 99

101 III- Personnel du CSI Q1. Quel est l effectif de votre personnel par catégorie et par genre? CATEGORIE EFFECTIF HOMMES FEMMES Médecins I I Pharmaciens I I Assistants sanitaires I I Techniciens supérieurs en pharmacie Techniciens qualifiés en pharmacie I I I I Infirmiers diplômés d Etat I I Sages femmes principales I I Sages femmes diplômées I I d Etat Agents techniques de santé I I Techniciens qualifiés de laboratoire Techniciens auxiliaires de laboratoire I I I I Assistants sociaux I I Monitrices sociales/auxiliaires puéricultrices Aides-soignants/Matrones accoucheuses I I I I Accoucheuses traditionnelles I I Personnels Administratifs I I Personnel d astreinte I I Q2. Au cours du mois précédent, combien d agents de santé ont-ils étaient absents pendant plus de six (6) jours?...i I I Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Décembre 29 99

102 IV- Prestations de services du CSI Q3. Quel est l effectif de la population desservie par votre CSI et habitant à moins de 5 km du CSI?...I I I I I I Q4. Existe-t-il une antenne de médecine traditionnelle au sein de votre CSI?...I I 1= Oui 2= Non Q5. Quel type de soins administrez-vous dans le CSI? Curatifs 1= Oui 2= Non...I I Préventifs 1= Oui 2= Non...I I Promotionnels 1= Oui 2= Non...I I Q6. Combien de séances Information Education et Communication (IEC) avez-vous organisé au cours de l année 28?...I I I Q7. Quelles sont les dix premières pathologies que vous avez observées dans votre CSI et par ordre de fréquence au cours de l année 28? (Remplir le tableau ci-dessous) N d ordre Type de pathologies Nombre de cas observés 1 I I I I I 2 I I I I I 3 I I I I I 4 I I I I I 5 I I I I I 6 I I I I I 7 I I I I I 8 I I I I I 9 I I I I I 1 I I I I I Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Décembre 29 1

103 Q8. Combien de nouveaux cas avez-vous reçu pour les soins curatifs au cours de l année 28?... I I I Q9. Combien de cas âgés de à 11 mois avez-vous reçu pour les soins curatifs au cours de l année 28?...I I I Q1. Combien de cas de TBC avez-vous reçu pour les soins curatifs au cours de l année 28? I I I Q11. Combien de cas de Drépanocytose avez-vous reçu pour les soins curatifs au cours de l année 28?...I I I Q12. Combien de cas de HTA avez-vous reçu pour les soins curatifs au cours de l année 28?...I I I Q13. Combien de cas de diabète avez-vous reçu pour les soins curatifs au cours de l année 28?..I I I Q14. Combien de cas des IST avez-vous reçu pour les soins curatifs au cours de l année 28?...I I I Q15. Quels types de soins préventifs administrez-vous?...i I I 1= Vaccins 2= Récupérations nutritionnelles 4= Autres à préciser : Q16. Combien de cas de soins préventifs pour le Suivi et la Promotion du Développement de l Enfant (SPDE) avez-vous administré au cours de l année 28?...I I I Q17. Combien de cas avez-vous reçu en Consultations Prénatales (CPN) au cours de l année 28?...I I I Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Décembre 29 11

104 Q18. Combien de cas avez-vous reçu en Programme Elargi de Vaccination (PEV) au cours de l année 28? TYPE DE VACCINS NOMBRE D ENFANTS VACCINES NOMBRE DE FEMMES ENCEINTES VACCINEES POLIO I I I I I I I I I I DT COQ I I I I I I I I I I ANTIROUGEOLEUX I I I I I I I I I I ANTITETANIQUE I I I I I I I I I I TAUX DE COUVERTURE I I I I I I I I Q19. Combien de cas avez-vous reçu en Consultations pour des Naissances Désirées (CND) au cours de l année 28?...I I I I Q2. Combien d accouchements avez-vous réalisé au cours de l année 28?...I I I I Q21. Combien de cas avez-vous reçu en Consultations Préscolaires (CPS) au cours de l année 28?...I I I I Q22. Prenez-vous en charge les maladies chroniques?...i I 1= Oui 2= Non (Passez à Q24) Q23. Si Oui à Q22, dites lesquelles? 1. I I 6..I I 2. I I 7..I I 3. I I 8..I I 4..I I 9..I I 5..I I 1..I I Q24. Avez-vous géré des épidémies dans votre aire de santé?...i I 1= Oui 2= Non (Passez à Q26) Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Décembre 29 12

105 Q25. Si Oui à Q24 remplissez le tableau des épidémies gérées ci-après : N d ordre EPIDEMIES GEREES PERIODE Q26. Quelle est l appréciation faite par les populations à propos des soins administrés par votre CSI?...I I 1= Mauvaise 2= Acceptable 3= Bonne 4= Ne sait pas V. Gestion financière Q27. Les recettes du CSI, sont elles déposées : Dans un compte 1= Oui 2= Non...I I Au CSI 1= Oui 2= Non...I I Au COSA 1= Oui 2= Non...I I Q28. Recevez-vous une subvention de l Etat?...I I 1= Oui 2= Non Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Décembre 29 13

106 VI-Equipement, matériel et médicaments Q29. Pouvez vous lister les équipements dont dispose votre CSI? N d ordre 1 2 EQUIPEMENT BON =1 ETAT MAUVAIS =2 PROBLEMES LIES A LA NON UTILISATION SI L ETAT EST MAUVAIS Q3. La gamme de vos équipements est-elle complète pour satisfaire les besoins des populations?...i I 1= Oui 2= Non (Passez à Q32) Q31. Si Non à Q 3, de quels types d équipements avez-vous besoin? 1. I I 6..I I 2. I I 7..I I 3. I I 8..I I 4..I I 9..I I 5..I I 1..I I Q32. Avez-vous suffisamment des médicaments dans votre CSI?...I I 1= Oui 2= Non (Passer à Q34) Q33. Si Oui à Q32, faites-vous des stocks de sécurité?...i I 1= Oui 2= Non Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Décembre 29 14

107 Q34. Quelles sont vos sources d approvisionnement en médicaments et quels sont les délais de livraison pour chaque source? N D ORDRE SOURCES DELAIS DE LIVRAISON Q35.Le CSI dispose-t-il d un plan d actions?...i I 1= Oui 2= Non Q36. Le CSI dispose-t-il des supports ou outils de gestion de différentes activités?...i I 1= Oui 2= Non (Passer à Q38) Q37. Si Oui à Q36, pouvez-vous les énumérer? (Remplir le tableau ci-dessous) N D ORDRE SUPPORTS/OUTILS DE GESTION Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Décembre 29 15

108 Q38. Le CSI dispose-t-il d un planning d activités?...i I 1= Oui 2= Non (Passer à Q4) Q39. Si Oui à Q38, est-il affiché?...i I 1= Oui 2= Non (Passer à Q41) Q4. Si Oui à Q39, peut-on le voir?...i I 1= Oui 2= Non VII- Comité de santé du CSI Q41. Existe-t-il un Comité de Santé (COSA)?...I I 1= Oui 2= Non (Fin de l interview) Q42. Le COSA participe-t-il à la gestion du CSI?...I I 1= Oui 2= Non Q43. Comment appréciez-vous votre collaboration avec le COSA?...I I 1= Très mauvaise 2= Mauvaise 3= Bonne 4= Très bonne Q44. Qui fixe les barèmes de soins?...i I 1= CSI 2= Comité de santé 3= CSI et Comité de santé Q45. Combien de familles ont exactement payée la contribution financière initiale (CFI)?...I I I I I REPONDANT (E): Nom et Prénoms... Grade.. Fonctions.. Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Décembre 29 16

109 Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Décembre 29 17

110 MINISTERE DU PLAN ET DE REPUBLIQUE DU CONGO MINISTERE DE LA SANTE, DES AFFAIRES SOCIALES L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Unité*Travail*Progrès ET DE LA FAMILLE... CENTRE NATIONAL DE LA STATISTIQUE PROJET D APPUI A LA REINSERTION ET DES ETUDES ECONOMIQUES SOCIO-ECONOMIQUE DES GROUPES DEFAVORISES. ENQUETE DE BASE SUR L UTILISATION DES CENTRES DE SANTE INTEGRES (EBUCSI-1) C. QUESTIONNAIRE COMITE DE SANTE (COSA) Très important : Les données contenues dans ce questionnaire sont confidentielles et ne peuvent être utilisées à des fins de poursuite judiciaire et fiscale. Tout défaut de réponse sera puni conformément à la loi 27/82 du 7 juillet 1982 sur la statistique. Coopération République du Congo et Banque Africaine de Développement Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE)/ Décembre 29 17

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