MUSIQUE AMPLIFIÉE, ENVIRONNEMENT ET SANTÉ

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1 Bruit MUSIQUE AMPLIFIÉE, ENVIRONNEMENT ET SANTÉ Synthèse des interventions de la table ronde organisée le 17 septembre 2013 Décembre 2013 Plus d infos

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3 MUSIQUE AMPLIFIÉE, ENVIRONNEMENT ET SANTÉ Synthèse des interventions de la table ronde organisée le 17 septembre 2013 TABLE DES MATIÈRES Avertissement... 4 PRÉALABLE Contexte de la rencontre Objectifs de la rencontre Structure du compte-rendu... 6 TABLE RONDE Premiere partie : Situation existante Introduction Campagne de mesures dans les établissements bruxellois diffusant de la musique amplifiée Constats De plus en plus fort : pratique inéluctable? Un danger pour la santé Performance du matériel technique Un enjeu à l échelle européenne Deuxième partie : Propositions Introduction Musique amplifiée : différentes législations en Europe Pistes d actions Législation Accompagnement Sensibilisation Formation CONCLUSIONS ANNEXES Liste des participants (par ordre alphabétique) PAGE 3 SUR 15 - MUSIQUE AMPLIFIEE, ENVIRONNEMENT ET SANTE - 21/02/2014

4 AVERTISSEMENT A travers la table ronde «Musique Amplifiée», les organisateurs voulaient surtout mettre en évidence les principaux enjeux de la problématique en croisant les propos des participants, représentants des différents secteurs impliqués par le sujet, plutôt que de faire se succéder une série de développements reposant chacun sur un seul point de vue. Le parti pris a donc été de réaliser une synthèse basée sur chaque contribution, en regroupant les différents avis, afin de dégager des pistes d actions concrètes. Le travail rédactionnel s est appuyé sur les interventions du modérateur désigné pour animer la table ronde, les notes prises par les représentants de Bruxelles Environnement et finalement, un enregistrement audio des débats. PAGE 4 SUR 15 - MUSIQUE AMPLIFIEE, ENVIRONNEMENT ET SANTE - 21/02/2014

5 PREALABLE 1. CONTEXTE DE LA RENCONTRE La musique amplifiée a fortement évolué ces dernières années. Dans les discothèques et les bars, il n est pas rare que les niveaux sonores moyens atteignent 100 à 110 db(a) avec des valeurs maximales de 115 à 120 db(a). Cette hausse du niveau sonore trouve son origine, d une part, dans la demande sociale et, d autre part, dans l utilisation de systèmes audio de plus en plus performants, permettant d émettre à des niveaux plus élevés. Et ce, alors que la réglementation, toujours en vigueur en Région de Bruxelles-Capitale, interdit tout dépassement au-delà des 90 db(a) 1. L émission de musique à de tels niveaux n est pas sans conséquence. Des effets permanents sur l audition (perte auditive, traumatismes sonores aigus) ou temporaires (acouphène passager, fatigue auditive) ont, en effet, été démontrés chez des individus exposés à des niveaux sonores élevés. Face à ce constat, et considérant les récentes évolutions législatives en Flandre et dans d autres pays, il paraît pertinent de réfléchir à la situation en Région de Bruxelles-Capitale et d apporter des solutions adaptées. La priorité est de permettre à chacun de pouvoir faire la fête sans menacer sa santé, ni celle des autres. La thématique de la musique amplifiée est d ailleurs reprise dans le Plan Bruit adopté en avril 2009 par le Gouvernement Régional qui prévoit, notamment, de redéfinir les règles en la matière OBJECTIFS DE LA RENCONTRE Domaine complexe, la diffusion de la musique amplifiée touche, à la fois, des compétences liées à la physique, à la santé, à l environnement, au monde du spectacle, à la culture, à l organisation sociale de l espace et à l urbanisme. A ce titre, le corps médical, les organisateurs de soirées/concerts, les gestionnaires de salles, les ingénieurs du son, les spectateurs, les noctambules ainsi que l administration 3 sont tous concernés. Ils ont donc fait partie du panel visé et des représentants de ceux-ci ont été invités à la table ronde. La liste des participants avec leurs fonctions est reprise en annexe de ce compte rendu. Les objectifs de la table ronde du mardi 17 septembre 2013, organisée à Bruxelles à l initiative de la Ministre E. Huytebroeck, en charge de l Environnement, de l Energie et de la Rénovation urbaine, se déclinaient en quatre points : 1) Rendre compte de la situation actuelle par des campagnes de mesures menées dans différents types d établissements (commerces, bars, restaurants et clubs bruxellois) diffusant régulièrement de la musique amplifiée 2) Croiser les différents secteurs impliqués, en donnant la parole aux acteurs concernés (expériences, vécu ) 3) Analyser les mesures mises en œuvre dans d autres pays européens 4) Discuter des pistes de solutions/décisions à prendre en Région bruxelloise. L enjeu principal de la table ronde était de débattre de pistes de solutions permettant de mieux appréhender la problématique du son amplifié dans les établissements bruxellois. Les discussions se sont concentrées sur la problématique de la musique émise pour la collectivité (clubs, concerts, bars ) et non de la musique écoutée au moyen d écouteurs (choix individuel) 4. En outre, il faut rappeler que les problèmes engendrés par la vie nocturne ne se réduisent évidemment pas aux problèmes liés à la musique amplifiée. Citons, par exemple, la difficulté de réduire la consommation d alcool ou En Région bruxelloise, c est l arrêté royal du 24 février 1977 fixant les normes acoustiques pour la musique dans les établissements publics et privés qui est toujours d application. Il prévoit que le niveau sonore maximum émis par la musique ne peut dépasser 90 db(a). Ce niveau sonore est mesuré à n importe quel endroit de l établissement où peuvent se trouver normalement des personnes. Plan Bruit ( ) ou Plan de Prévention et de lutte contre le bruit et les vibrations en milieu urbain en Région de Bruxelles- Capitale, prescription 31 intitulée «Règlementer la musique amplifiée» (voir texte complet en annexe). Le Plan Bruit constitue un document stratégique qui reprend les priorités et les actions que la Région entend mener en matière de réduction des nuisances sonores. En particulier Bruxelles Environnement, en charge de sanctionner les infractions environnementales, notamment en matière de bruit. Cette matière relève, en outre, des compétences fédérales, via notamment la traduction dans le droit des Etats Membres, des directives ou normes de produits fixées au niveau européen. PAGE 5 SUR 15 - MUSIQUE AMPLIFIEE, ENVIRONNEMENT ET SANTE - 21/02/2014

6 de drogue. A cet égard, il est important de garder une vision globale du problème, même si ce n était pas l objet de la table ronde. 3. STRUCTURE DU COMPTE RENDU Le présent document synthétise d abord les constats établis par les acteurs sur la question de la musique amplifiée : un niveau sonore en hausse dans tous les établissements bruxellois, y compris dans les cafés et les restaurants, une évolution des usages et des attentes du public par rapport à la musique, une surenchère au niveau de l offre, sous de multiples formes (lieu, période, horaire, type de spectacles), une technique toujours plus performante et puissante, une augmentation des problèmes engendrés au niveau de la santé, y compris chez les plus jeunes (et plus seulement chez les professionnels comme auparavant), une internationalisation du secteur et un enjeu d harmonisation à l échelle européenne. Ensuite, des pistes d actions et leurs conséquences potentielles sont abordées à travers différents points de vue : la gestion de la musique amplifiée passe-t-elle par un remaniement de la législation? Si oui, comment la mettre en œuvre et l accompagner? Faut-il privilégier la sensibilisation des usagers en général et des jeunes en particulier? Quel rôle peut jouer la formation des acteurs concernés? Quel serait l impact économique d une nouvelle législation sur la vie nocturne bruxelloise? PAGE 6 SUR 15 - MUSIQUE AMPLIFIEE, ENVIRONNEMENT ET SANTE - 21/02/2014

7 TABLE RONDE 1. PREMIERE PARTIE : SITUATION EXISTANTE 1.1. Introduction par la Ministre de l environnement Evelyne Huytebroeck Le problème soulevé par la musique amplifiée est complexe. La musique est importante pour faire la fête et se détendre mais en même temps, à des doses trop élevées, elle peut devenir dangereuse pour la santé. Vu qu elle touche différents acteurs, parfois aux préoccupations différentes, comme les musiciens, les jeunes, le corps médical, il est important de permettre à ceux-ci de se rencontrer autour d une table ronde. Le niveau sonore à Bruxelles a fortement augmenté ces dernières années. En effet, dans certains établissements, le niveau sonore monte jusqu à des valeurs de db(a). Par conséquent, les jeunes (et moins jeunes) ont de plus en plus de problèmes liés à l audition (acouphènes, fatigue auditive ). En Flandre, une récente législation a été adoptée avec des valeurs limites en db(a). La question est de savoir si de telles normes sont transposables à Bruxelles. Etant donné que les situations en Flandre et à Bruxelles ne sont pas comparables, il faudra adapter la législation à la situation propre à Bruxelles. De plus, les actions ne doivent pas se limiter au niveau législatif : des actions complémentaires de sensibilisation et de vulgarisation doivent être organisées. Il y a donc un éventail de mesures à prendre pour résoudre le problème de la musique amplifiée à Bruxelles Campagne de mesures dans les établissements bruxellois diffusant de la musique amplifiée Exposé par Peter. Houtave, ir. du bureau A-Tech / Acoustic Technologies SA - Bruxelles Début 2013, Bruxelles Environnement a confié au bureau d acoustique A-Tech (Acoustic Technologies) une campagne de mesures dans divers types d établissements bruxellois diffusant de la musique amplifiée. L échantillon comprenait 5 commerces (notamment de vente de vêtements, particulièrement connus pour diffuser de la musique à des niveaux élevés), 5 restaurants, 5 discothèques et 15 cafés/bars. Il s agissait, d une part, d objectiver une impression de surenchère acoustique de la part des établissements. D autre part, il devenait important d évaluer la situation sonore des établissements bruxellois. Bien que la législation de 1977 soit toujours d application (niveau sonore max < 90 db(a)), les niveaux sonores mesurés dans la majorité des lieux sont beaucoup trop élevés : 5 Commerces : L Amax < 90 db(a) 15 Cafés : L Amax > 90 db(a) 5 Restaurants : L Amax > 90 db(a) 5 Discothèques : L Amax de 100 à 116 db(a) Les problèmes liés à la musique amplifiée en Région bruxelloise sont donc réels et la réglementation actuelle n est plus vraiment adaptée. db(a) et db(c). Dans le domaine de l acoustique, on exprime couramment le niveau sonore en décibels. Deux indicateurs sont souvent utilisés pour caractériser les niveaux sonores dans les clubs, bars ou salles de concert : le db(a) et le db(c). Afin de mieux rendre compte de la sensibilité de l oreille humaine, les pondérations fréquentielles «A» et «C» ont été normalisées sur base des courbes d égale sensibilité (courbes de Fletcher et Munson) en fonction du niveau sonore ambiant. Le db(a) correspond au «décibel pondéré en fréquence suivant la courbe A». La courbe de pondération est adaptée à la réponse de l'oreille à des niveaux acoustiques couramment rencontrés dans l environnement et relativement faibles (autour de 40 db). Cette pondération atténue très fortement les composantes basses fréquences (-50.5 db à 20 Hz) et, dans une moindre mesure, les composantes hautes fréquences (-2.5 db à Hz). PAGE 7 SUR 15 - MUSIQUE AMPLIFIEE, ENVIRONNEMENT ET SANTE - 21/02/2014

8 Le db(c) correspond au «décibel pondéré en fréquence suivant la courbe C». C'est une courbe de pondération adaptée à la réponse de l'oreille à des niveaux élevés de pression acoustique, supérieurs à 85 db. Cette pondération atténue relativement peu les composantes basses fréquences (-6.2 db à 20 Hz) et hautes fréquences (-4.4 db à Hz). Dans le domaine de l acoustique et de la réglementation relative au bruit, on exprime généralement le niveau sonore en décibels pondérés «A» alors qu en présence d un niveau sonore relativement élevé la pondération «C» serait plus appropriée. Lors de cette campagne de mesure, les niveaux de bruit ont été relevés en appliquant simultanément les pondérations «A» et «C» afin de mettre en évidence l énergie acoustique présente dans les composantes basses fréquences Constats De plus en plus fort : pratique inéluctable? Musique émise par les DJs. Il semble que la plupart des DJs jouent de plus en plus fort dans les clubs et bars (escalade des niveaux sonores dans les bars voisins). De plus, certains établissements ou certains systèmes audio (sono, baffles ) ne sont pas adaptés à de telles activités musicales/dansantes. Contexte réglementaire en Région bruxelloise. Bruxelles Environnement rappelle que l arrêté royal de 1977 (L Amax < 90 db(a)) est toujours en vigueur sur le territoire de la Région bruxelloise. Or, la majorité des établissements émettant de la musique amplifiée dépassent le seuil toléré comme le montrent les campagnes de mesures, et les expériences des exploitants d établissements diffusant de la musique amplifiée (salles de spectacle, discothèques). Parallèlement, certains établissements ont été sanctionnés (contrôle, mise en place d un limiteur à la source ) car ils émettaient des niveaux sonores supérieurs à 90 db(a) et, de plus, ne respectaient pas les niveaux de l arrêté bruit de voisinage (visant notamment à limiter les émergences). Il y a une réelle incompréhension des établissements sanctionnés (ou non) par rapport à la législation actuelle (musique max à 90 db(a) et protection du voisinage). Il est donc nécessaire de revoir la législation, poser un nouveau cadre, informer et sensibiliser. Un son de qualité à un niveau sonore peu élevé est réalisable. Selon certains organisateurs de soirées, il est difficile (voir impossible) de «compresser» le niveau sonore des «Lives» à 90 db(a). En effet, les instruments eux-mêmes émettent des sons très forts (batterie ). Dans certains établissements, ce sont les spectateurs qui engendrent beaucoup de bruit (applaudissements, discussions ). Néanmoins, produire des concerts, avec des niveaux sonores acceptables, est possible. Pour cela, il faut sensibiliser les artistes, voire les contraindre via les contrats à disposer d un bon matériel technique. Certains gestionnaires (organisateurs de concerts, ingénieurs du son) proposent déjà des concerts de qualité, tout en respectant certaines limitations, qui sont toutefois supérieures au seuil réglementaire bruxellois de 90 db(a). Ainsi, certains ont relevé le défi d appliquer la norme flamande (concerts, max 102 db(a)) à leurs établissements bruxellois. Les ingénieurs du son confirment également qu il est faisable de jouer de la musique, lors de festivals, avec des niveaux sonores inférieurs à 95 db(a), à condition de disposer des compétences et du matériel adéquat. Les petits établissements et fêtes spontanées. Les inspecteurs en charge de la police de l environnement reconnaissent que la majorité des problèmes rencontrés (plaintes, niveaux sonores très élevés) se rencontrent dans les petites salles non appropriées à recevoir beaucoup de personnes et non adaptées à émettre de la musique amplifiée (mauvaise acoustique). Actions menées dans certains lieux. Des limitations dans les niveaux sonores existent déjà dans certaines boites de nuit ou salles de concerts (installation d équipements réduisant les niveaux sonores, intervention des ingénieurs du son). Avec la réduction du niveau sonore, le nombre de plaintes a diminué. L effort doit être porté dans la formation des régisseurs (nouvelle façon de gérer la dynamique du son) et la sensibilisation des gens. La réduction du niveau sonore lors de concerts ne fait pas fuir le public. Au contraire, des enquêtes de satisfaction prouvent que cela le ramène Un danger pour la santé La santé du public. Le corps médical tire la sonnette d alarme. Ils reçoivent de plus en plus de patients jeunes souffrants de problèmes auditifs. Le seuil d inconfort se situe à 90 db(hl) et celui-ci diminue avec l âge. Ce seuil est largement dépassé lors des soirées bruxelloises. De plus, l usage de drogues et la consommation PAGE 8 SUR 15 - MUSIQUE AMPLIFIEE, ENVIRONNEMENT ET SANTE - 21/02/2014

9 d alcool influencent (diminuent) la perception du seuil de tolérance. Le corps médical est choqué par la situation à Bruxelles et les niveaux sonores émis dans les clubs et lors d autres activités nocturnes. Études épidémiologiques. De nombreux participants sont surpris du manque d études épidémiologiques réalisées, notamment en Région bruxelloise mais aussi au niveau fédéral. Avec de telles études (nombre d acouphènes, âges et activités des patients ), il serait plus facile de quantifier le problème et d exposer l urgence de la situation. Sons aigus et sons graves. La musique est composée de différentes fréquences. Les sons aigus comme les sons graves sont dangereux pour la santé. Les sons aigus sont les premiers à rentrer dans le système auditif. Si ceux-ci sont trop violents, ils peuvent engendrer des pertes auditives. Les sons graves ont des répercussions sur le corps entier (cœur, système nerveux), rendant les gens nerveux, agressifs, voire malades. La santé du personnel. Différents participants de la table ronde ont posé la question de l impact de la musique sur la santé du personnel. Celui-ci est soumis à la même législation que celle prévue pour le personnel des industries et des ateliers (elle-même régie par une directive européenne) et est déterminée par une loi fédérale portant sur la santé sur le lieu du travail. Mais, dans le monde du spectacle, cette législation n a pas de sens! Dans les usines, si on dépasse certains niveaux sonores, on porte un casque anti-bruit, dispositif inconciliable avec l emploi d un barman Performance du matériel technique Des équipements peuvent contrôler les niveaux sonores émis (système de compression du son, limiteur lumineux ). Cependant, sans des DJs, régisseurs, ingénieurs du son et propriétaires responsables, ces équipements ne servent à rien. Il faut former le personnel, le sensibiliser à la problématique de la musique amplifiée (santé des clients et des travailleurs). La possession d un équipement performant ne suffit pas, à elle seule, pour diminuer les niveaux sonores. Ces équipements sont souvent coûteux, ce qui peut être problématique pour les petites structures ne disposant pas de moyens spécifiques. Pour les grosses structures, il est souvent plus facile d acheter du bon matériel. Ces équipements doivent aussi être installés par des experts ou des techniciens confirmés Un enjeu à l échelle européenne Selon les organisateurs de concerts, il serait avantageux d homogénéiser les règles au niveau européen. Les groupes ou DJs jouant en Belgique proviennent de différents pays. Une loi commune pourrait ainsi permettre aux groupes de jouer le même son (même niveau sonore) sur les différentes scènes européennes. On devrait donc préconiser un cadre européen, que ce soit dans le monde de la culture, de la santé ou de la politique environnementale. 2. DEUXIÈME PARTIE : PROPOSITIONS 2.1. Introduction La décision d adopter une nouvelle loi n a pas encore été prise. Le problème de la musique amplifiée à Bruxelles est tellement complexe qu une simple législation ne suffira pas. On doit développer un ensemble de mesures, trouver un équilibre afin de promouvoir des «lieux de vie nocturne» favorables à l animation urbaine, tout en sensibilisant et en responsabilisant les gens (personnel, clients, musiciens, parents, jeunes ) aux problèmes liés à la santé et au voisinage. L objectif de la seconde partie de cette table ronde est de discuter des opportunités (ou non) d adopter une nouvelle législation. Quelles seraient les alternatives à une telle législation? Quels compléments pourraient y être ajoutés? 2.2. Musique amplifiée : différentes législations en Europe Exposé par Vincent Cauchie, Chef de sous-division à la division Inspectorat de Bruxelles Environnement (voir présentation en annexe). En Région de Bruxelles-Capitale, il existe 3 situations de classement des établissements, selon leur superficie, qui permettent de fixer les conditions d exploitation : PAGE 9 SUR 15 - MUSIQUE AMPLIFIEE, ENVIRONNEMENT ET SANTE - 21/02/2014

10 Clubs avec superficie < 100 m², établissements (fêtes, spectacles) avec superficie 200 m² Clubs avec superficie comprise entre 100 et 200 m² introduire une déclaration préalable «Classe III» Clubs, établissements (fêtes, spectacles) avec superficies > 200 m² demander un permis d environnement «Classe II» Mais en matière de diffusion de musique amplifiée, l arrêté du 24 février 1977 fixe une valeur maximum unique de 90 db(a). Des prescriptions complémentaires peuvent être imposées pour les 2 ième et 3 ième catégories. Une valeur inférieure à 90 db(a) peut être imposée si cette valeur n est pas suffisante pour garantir le respect des normes à l immission (réception chez d éventuels voisins). En Flandre, ce sont 4 situations qui sont prises en compte, basées sur le type d activité et leurs fréquences : Musique émise < 12 fois par an et L Aeq, 15 ' < 85 db(a) Musique émise < 12 fois par an et L Aeq, 15 ' > 85 db(a) demander une autorisation au conseil communal (pour chaque évènement) Musique émise > 12 fois par an et 85 db(a) <L Aeq, 15 ' <95 db(a) introduire une déclaration «Classe III» Musique émise > 12 fois par an et L Aeq, 15 ' > 95 db(a) et L Aeq, 60' <100 db(a) demander un permis d environnement «Classe II» Diverses prescriptions complémentaires sont imposées en fonction du type d activité. En France, il existe 2 situations de classement des établissements selon les fréquences : Etablissements recevant occasionnellement de la musique amplifiée (< 12x/an ou <3x/mois ) Etablissements recevant habituellement de la musique amplifiée (> 12x/an ou > 3x/mois) L Aeq,10-15 < 105 db(a) et L Amax < 120 db Des prescriptions complémentaires sont imposées aux établissements de la 2 ième catégorie. En Suisse, ce sont 4 situations qui sont prises en compte, basées sur les durées des manifestations : L Aeq,1h < 93 db(a) pendant toute la durée de la manifestation 93 db(a) < L Aeq,1h < 96 db(a) pendant toute la durée de la manifestation mesures et contrôles pendant la manifestation + interdiction aux jeunes de moins de 16 ans 96 db(a) < L Aeq,1h < 100 db(a) pendant toute la durée de la manifestation ( 3h) mesures et contrôles pendant la manifestation + interdiction aux jeunes de moins de 16 ans 96 db(a) < L Aeq,1h < 100 db(a) pendant toute la durée de la manifestation (> 3h) mesures et contrôles pendant la manifestation + enregistrements (conservation pendant 30 jours) + interdiction aux jeunes de moins de 16 ans Les différentes normes récemment adoptées en Région flamande, en France et en Suisse tiennent donc compte du type d activités (niveau de bruit, fréquence, volume de la salle ). Des contrôles fréquents sont également faits afin de vérifier les niveaux sonores des différents établissements. De plus, des mesures sont prises pour informer, avertir et protéger le public. Finalement, les responsables mettent en place des mesures de prévention vis-à-vis du voisinage et des systèmes d autocontrôle (ou permettant des contrôles a posteriori) Pistes d actions Législation Revoir les règles du jeu. Le corps médical insiste pour agir rapidement. La musique amplifiée occasionne des pertes auditives, voire des surdités! Avec de tels niveaux sonores, on fabrique, en quelque sorte, une génération d handicapés. Il y a un côté pervers de la musique car les gens aiment le son fort mais, malheureusement, ils ne perçoivent pas le mal que celui-ci peut causer aux oreilles. C est un problème insidieux. C est pour cette raison qu il faut imposer un cadre législatif et organiser des campagnes de sensibilisation. Il faut préconiser des actions à long terme afin de trouver des solutions concrètes et durables à ce problème. Toutefois, le corps médical fait remarquer l aspect paradoxal de la politique en matière de musique amplifiée. Alors qu il faut mener une politique de diminution des niveaux sonores pour des raisons de santé publique, les différentes législations mises en place autorisent désormais la diffusion de musique à des niveaux sonores plus élevés. PAGE 10 SUR 15 - MUSIQUE AMPLIFIEE, ENVIRONNEMENT ET SANTE - 21/02/2014

11 Les organisateurs de spectacles/concerts ainsi que les membres de l administration reconnaissent unanimement qu il est important de poser un cadre. Il faut d abord cibler les contraintes, puis on pourra fixer des règles adaptées. Des mesures ne peuvent être prises que si un cadre existe. Une norme intelligente, adaptée aux établissements. L ensemble des participants est d accord sur le fait que la future réglementation doit être adaptée aux établissements visés. L accent a été mis sur les différentes variables pouvant influencer le son dans un établissement (volume, isolation, résonance, type d activités, durée d exposition aux sons) et sur l adaptation des règles par rapport à ces différences. Bruxelles Environnement évoque les possibilités de modulation, par rapport notamment aux horaires de diffusion de la musique, aux différentes activités des lieux et surtout à la spécificité des différents lieux présents à Bruxelles (cas par cas). Lors des contrôles, des mesures «avant/après» permettent de valider les améliorations faites en termes d isolation ou de niveaux sonores émis. Selon les propriétaires de clubs, avec un bon système d égaliseur, on peut obtenir une musique agréable pour tous. Ils préconisent de réfléchir à une norme intelligente, avec des spécificités entre les clubs et les restaurants car ceux-ci n ont pas des structures, des volumes et des clientèles identiques. La santé des usagers et la tranquillité des riverains. Bruxelles Environnement souligne que des niveaux sonores moins élevés sont bénéfiques à deux niveaux, d une part, pour «protéger les oreilles» des noctambules et des travailleurs (barmans, DJs ) et, d autre part, pour préserver la tranquillité du voisinage. Il est important de considérer ces deux dimensions (bruit émis à l intérieur du lieu et bruit perçu à l extérieur), vu que la plupart des établissements bruxellois émettant de la musique amplifiée (bars, discothèques ) sont au cœur de la ville, entourés par des logements Accompagnement Installer des zones calmes dans les clubs. Les zones calmes peuvent être un moyen de diminuer, pendant quelque temps, les niveaux sonores perçus par les fêtards. Cependant, l installation de telles zones demande de la place, ce qui n est pas toujours possible pour les petites structures. Une information et une prise de conscience des tenanciers, comme cela se fait déjà dans le cadre du label «Quality Night», constituent des pistes alternatives. Un suivi avec des contrôles. Bruxelles Environnement souligne que la mise en place de contrôles comporte certaines particularités. Chaque permis d environnement est spécifique à un lieu.. Il est également beaucoup plus difficile de réagir une fois que l établissement est achevé (équipé, décoré ). C est beaucoup mieux d intervenir avant et de faire appel à des experts dès la conception du lieu. Avoir une approche unifiée. Le monde du spectacle est composé d un ensemble de métiers, de cultures, d approches. Il faut avoir un cadre concret et chacun, dans son domaine, doit faire des efforts, doit avoir envie de créer et de partager un «bon son». La première étape est d avoir des normes et des contraintes claires, mais pas nécessairement trop lourdes. Par la suite, on pourra encore faire évoluer les normes à la baisse pour répondre le mieux possible au problème. La vie nocturne : un secteur économique. Certains organisateurs de soirées évoquent les conséquences négatives de la mise en vigueur de normes concernant le bien-être du secteur de la nuit (perte de clientèle, perte d emplois ). Selon eux, une loi pourrait être préjudiciable pour les petits établissements et entraîner leur faillite. La vie nocturne : un coût pour la sécurité sociale. Le corps médical informe que les «victimes» de la musique amplifiée représentent également un coût pour la collectivité. En effet, ceux-ci requièrent bien souvent des soins et/ou assistances spécifiques. De plus, ces personnes ne sont plus consommateurs de ces lieux festifs. Les résultats de la norme flamande. Les différents participants se sont intéressés à la norme appliquée en Flandre. Selon certains, cette loi est une décision responsable. Il est important de comprendre l impact de cette loi sur le monde de la nuit et surtout sur les problèmes de santé (réduction du nombre d acouphènes). Malheureusement, il est encore trop tôt pour avoir des résultats significatifs, la loi venant d être mise en pratique Sensibilisation Education, sensibilisation chez les plus jeunes. La plupart des gens ignorent que le temps d exposition à une musique forte est un facteur déterminant. Les oreilles ne devraient être exposées, à certaines intensités, PAGE 11 SUR 15 - MUSIQUE AMPLIFIEE, ENVIRONNEMENT ET SANTE - 21/02/2014

12 que pendant quelques minutes, voire quelques secondes (sinon il y a risque de dégâts irrémédiables pour l oreille!). D après le corps médical, il est primordial d informer les enfants (écoles maternelles et primaires) de l impact de la musique sur leurs oreilles et d organiser des campagnes de sensibilisation dans les écoles. A l adolescence, les jeunes sont souvent en période d opposition : c est pour cette raison qu il faut, dès le plus jeune âge, éduquer les enfants à la dangerosité du bruit et de la musique. Action dans les maisons de jeunes. Les maisons de jeunes étant des lieux d écoute, de formation et d éducation, il est essentiel d informer les jeunes sur les risques liés à la musique amplifiée. La musique peut être comparée à la cigarette : avant, on ne savait pas que c était nocif pour la santé. Maintenant que l on est conscient des effets néfastes de la musique sur l audition, il faut prévenir les jeunes! Des actions de sensibilisation sont déjà organisées, sur fonds propres, dans certaines maisons de jeunes, avec comme résultat, des échanges constructifs entre les jeunes et les formateurs. Sensibilisation dans les clubs et salles de concerts. Les organismes de sensibilisation (milieu festif) évoquent le problème du coût de la réglementation (équipements, isolation, contrôle). Pour eux, la priorité est d agir sur les comportements des jeunes (bouchons, temps d exposition ). Il faut adopter une approche complémentaire à l approche réglementaire en éduquant les gens. Information claire à l entrée des clubs. Les exploitants des clubs proposent d informer clairement le public grâce à des tableaux placés à l entrée des établissements (niveaux sonores émis dans le club, présence ou non d une salle calme ). Les clients seraient ainsi mis au courant des «risques» sonores qu ils vont rencontrer une fois à l intérieur des lieux Formation Formations pour les jeunes DJs et les musiciens. Les ingénieurs du son proposent d organiser des formations pour les jeunes utilisant la musique dans leurs activités (DJs, musiciens, profs de musique). Ces formations leur permettraient de mieux utiliser leur matériel (sono, platines, instruments ) et ainsi de diminuer le problème de la musique amplifiée dans les clubs et salles de concert. Accompagner les DJs et les musiciens. Les exploitants d établissements (salles de concert, clubs) proposent de désigner des gens responsables (ingénieurs du son) qui chapeautent les DJs et les musiciens. La pose d équipements de contrôle avec des indicateurs lumineux (rouge = trop fort) est également un bon dispositif. Pour obtenir des établissements émettant des niveaux sonores moins élevés, il est essentiel d avoir une bonne communication entre l exploitant du club, les DJs, les ingénieurs et de disposer d un bon matériel. PAGE 12 SUR 15 - MUSIQUE AMPLIFIEE, ENVIRONNEMENT ET SANTE - 21/02/2014

13 CONCLUSIONS La table ronde a permis de croiser les différents points de vue des secteurs, en donnant la parole aux acteurs concernés. Que ce soit par des expériences, du vécu, des suggestions, des parallèles avec d autres régions ou pays, les participants ont émis leurs avis et partagé leur questionnement sur la situation de la musique amplifiée en Région bruxelloise et à son évolution. Bien que personne ne soit opposé à une nouvelle législation, certaines nuances se sont dégagées concernant les actions à entreprendre face à ce problème. Le point essentiel est de trouver une bonne articulation entre la réglementation et la sensibilisation, considérées l une et l autre comme primordiales et/ou complémentaires. De plus, les aspects techniques doivent être pris en compte dans la mesure où les nouvelles technologies permettent très clairement de produire un très bon son à des niveaux sonores peu élevés. Le choix et le nombre d indicateurs, la qualité des appareils de mesures et de contrôles constituent d autres critères qui peuvent permettre une prise en compte fine de tous les impacts de la musique (sur la physiologie des usagers mais aussi sur la tranquillité du voisinage) mais qui ne sont pas toujours faciles à expliquer et à mettre en œuvre. Une législation portant sur une limitation progressive des niveaux de bruit permettrait de poser, dans un premier temps, un cadre. La priorité est d élaborer une règlementation qui correspond au mieux au contexte socioculturel de Bruxelles tout en veillant à assurer la santé des personnes via des conditions particulières, lorsuqe les niveaux dépasseraient les seuils de sécurité sanitaire. L aspect des contrôles est également un point essentiel. Si la décision débouche sur une nouvelle législation, une attention particulière devra être portée aux dispositifs de contrôles, faute de quoi des efforts particuliers devront être fournis dans la mise en œuvre (effectifs suffisants, moyens disponibles ). Quant à la sensibilisation, considérée comme indispensable à toute politique en musique amplifiée, les responsabilités vont du pouvoir fédéral aux parents et aux enseignants. L important est que les responsables détiennent des informations adéquates et qu ils les transmettent aux personnes cibles. Cela permettra aux différents acteurs d agir en tant qu individus libres et autonomes. Un effort doit également être fourni pour rassembler les informations, les rendre disponibles, les communiquer et les rendre utilisables au grand public (noctambules, enfants, parents ). Augmenter les subsides pour la recherche en santé publique et pour les actions de sensibilisation ainsi que présenter des chiffres épidémiologiques ou des témoignages permettront de favoriser une prise de conscience face à la thématique de la musique amplifiée. Le secteur de la santé, les organisateurs d événements musicaux, ainsi que le secteur administratif insistent sur l importance de poursuivre la discussion de manière collective en vue de proposer une politique efficace dans le domaine de la musique amplifiée. Celle-ci doit pouvoir permettre de diminuer, de façon significative, le nombre de patients victimes de troubles auditifs, d imposer certaines règles aux artistes et, finalement, de permettre un meilleur contrôle des établissements bruxellois. PAGE 13 SUR 15 - MUSIQUE AMPLIFIEE, ENVIRONNEMENT ET SANTE - 21/02/2014

14 ANNEXES 1. LISTE DES PARTICIPANTS (PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE) Carton Jean-Raymond (Responsable de Maisons de Jeunes) Cauchie Vincent (Bruxelles Environnement Division Inspectorat et sols pollués) Chambeau Marc (Cabinet d Evelyne Huytebroeck, Ministre de la Jeunesse à la Fédération Wallonie-Bruxelles) Charlier Romain (Ancien étudiant à l Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales en Journalisme, auteur d un documentaire radiophonique intitulé «Faire entendre l acouphène», 2011 Clotuche Gwendoline (Bruxelles Environnement Division Autorisations Département Bruit) Delchambre Philippe (Opérateur son à l ULB) Della Rossa Elodie (Modus Vivendi Quality Night) Dellisse Georges (Bruxelles Environnement Division Autorisations Département Bruit) De Loeul Emmanuel (Animateur-modérateur freelance) Deloose Brice (Ingénieur du son, boîte de nuit Fuse) De Ryck Fred (Coordinateur à Bruksellive) Divers Audrey (Ancienne étudiante à l Ecole de Santé Publique de l ULB, auteur d un TFE intitulé «Evaluation du niveau de connaissance et de conscience sur les risques sanitaires liés aux nuisances sonores lors de concerts en région de Bruxelles-Capitale», Dotreppe Manga (Boîte de nuit Fuse) Eraly Thomas (Cabinet d Evelyne Huytebroeck, Ministre de l Environnement, de l Energie et de la Rénovation urbaine) Giacomelli Jonathan (Organisateur des soirées Bulex) Houtave Peter (Ingénieur acousticien, collaborateur de A-Tech) Huytebroeck Evelyne (Ministre de l Environnement, de l Energie et de la Rénovation urbaine) Joppert David (DJ, technicien son et directeur artistique chez Noizless Madness, prestataire événementiel) Jolibois Jérôme (Noctambules et membre Ecolo) Lambert Olivier ( audio-prothésiste) Lamotte Philippe (Journaliste Mutualités chrétiennes) Leon Daniel (Ingénieur du son et mixeur de concert, professeur à l INSAS) Louis Serge (Auteur du livre Djs et Djettes à Bruxelles) Mosquera Vanessa (Ville de Bruxelles Permis d environnement) Ohsé Philippe (Co-organisateur de la Semaine du Son) Partouche Maud (Propriétaire de Madame Moustache) Pesesse Yoan (Modus Vivendi - Quality Night) Poupé Marie (Bruxelles Environnement Division Autorisations Département Bruit) Ramoudt Nick (Propriétaire de la boîte de nuit Fuse) Saelmackers Fabienne (Bruxelles Environnement Division Autorisations Département Bruit) Thill Marie-Paul (Médecin ORL) Vandermeir Amandine (ASBL Court-Circuits) Wauters Paul-Henri (Directeur du Botanique) Wahl Donatienne (Cabinet d Evelyne Huytebroeck, Ministre de l Environnement, de l Energie et de la Rénovation urbaine) PAGE 14 SUR 15 - MUSIQUE AMPLIFIEE, ENVIRONNEMENT ET SANTE - 21/02/2014

15 Rédaction: G. Clotuche - Bruxelles Environnement Comité de lecture: V. Cauchie, G. Dellisse, M. Poupé, F. Saelmackers - Bruxelles Environnement, E. Deloeul - Rue de la Perche 7 à 1060 Bruxelles, T. Eraly Cabinet de la Ministre de l Environnement Evelyne Huytebroeck Editeurs responsables: F. Fontaine & R. Peeters Gulledelle Bruxelles Source photo: Photo Archives ( PAGE 15 SUR 15 - MUSIQUE AMPLIFIEE, ENVIRONNEMENT ET SANTE - 21/02/2014

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