Libre n est pas gratuit : qui paye le libre accès? Le marché de l édition scientifique et les nouveaux modèles économiques

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1 11 Schedae, 2008 Prépublication n 12 Fascicule n 2 Libre n est pas gratuit : qui paye le libre accès? Le marché de l édition scientifique et les nouveaux modèles économiques Annaïg Mahé URFIST de Paris, 17 rue des Bernardins, Paris, Laboratoire URSIDOC-DOCSI, Université Claude Bernard, Lyon 1, 43 Bd du 11 Novembre 1918, Villeurbanne cedex mahe.annaig@wanadoo.fr Résumé : Libre ne veut pas dire gratuit. Développé à la fois dans un contexte de nouvelles possibilités technologiques et de crise économique de la littérature scientifique, le libre accès propose de nouveaux modèles économiques. Dans cette période de transition et d expérimentation, comment fonctionne le «paiement par l auteur» pour les revues en libre accès? Qu en est-il pour les pays en voie de développement? Qui paye quoi et quelle est la viabilité de ces modèles? Introduction Développé à la fois dans un contexte de nouvelles possibilités technologiques et de crise économique de la littérature scientifique, la publication des articles scientifiques en libre accès propose de nouveaux modèles économiques. Dans cette période de transition et d expérimentation, comment fonctionne le «paiement par l auteur» pour les revues en libre accès? Qui paye quoi et quelle est la viabilité de ces modèles? «When we speak of free software, we are referring to freedom, not price» 1 : cette phrase est extraite du texte de la version 2 (1991) de la licence publique générale de GNU (GNU general public license) 2 utilisé pour la circulation des logiciels libres, et, comme cela est explicitement dit sur le site du système d exploitation GNU promouvant ce type de licence, il est bien question ici de liberté, dans le sens de «liberté d expression» et non de prix. 1. «Quand nous parlons de logiciel libre, nous faisons référence à la liberté pas au prix», traduction personnelle. 2. GNU general public license, version 2, 1991, Annaïg Mahé «Libre n est pas gratuit : qui paye le libre accès? Le marché de l édition scientifique et les nouveaux modèles économiques» Schedae, 2008, prépublication n 12, (fascicule n 2, p ).

2 12 Si ce parallèle est présenté en préambule, c est pour insister sur le fait que, dans le contexte du libre accès à l information scientifique, nous sommes dans le même cadre de référence que celui des logiciels libres, même si la logique est différente : celui de la liberté d expression et de la libre circulation des résultats de la recherche, et cela n induit en rien que cette circulation se fasse gratuitement. Les articles accessibles dans le cadre des archives ouvertes le sont librement pour tout un chacun désireux de les lire, cependant leur disponibilité en ligne implique des coûts et l ignorer n amènerait pas à une vision très réaliste de ces nouvelles possibilités. A fortiori, les articles en libre-accès dans les revues scientifiques (que celles-ci soient en totalité ou partiellement en libre-accès) ne sont pas publiés gratuitement, et il est intéressant d étudier de près le fonctionnement de ces nouveaux modèles économiques. Pour mieux comprendre ce qui est en jeu sera d abord présenté le contexte général de la publication des résultats de la recherche, de l édition scientifique et des évolutions récentes dans ce domaine. Cela permettra ensuite de faire le point sur les modèles économiques existants de la publication scientifique en comparant le modèle dit «traditionnel» de l abonnement et celui en développement dans le cadre du libre-accès couramment nommé (et de manière quelque peu inexacte, nous le verrons) le «paiement auteur». Pour finir, nous verrons ce qui pourrait constituer un modèle de transition permettant un financement réaliste de la publication en libre-accès d articles scientifiques validés. Nous n aborderons la problématique de l économie du libre-accès que sous l angle de la publication dans le cadre de revues scientifiques (et donc à comité de validation). Les archives ouvertes, qui constituent actuellement un outil complémentaire de facilitation d accès aux publications scientifiques, se développent au sein même des communautés et institutions de recherche et en parallèle des revues scientifiques, ne remettant (pour l instant du moins) pas en cause le fonctionnement traditionnel basé sur les revues et donc, plus largement, sur la chaîne des acteurs impliqués dans le marché de l édition scientifique. Le contexte Les métiers de l édition scientifique Avant toute chose, il paraît important de préciser qu au-delà des problématiques du libre accès à l information scientifique, l édition scientifique est un métier qui apporte une valeur ajoutée à la publication des résultats de la recherche, et cela implique automatiquement des coûts. Pour être plus précis, l édition scientifique comporte une série de différents métiers : la sélection et la validation scientifique des textes sont traditionnellement effectuées par les chercheurs à travers les activités d éditeur «intellectuel» de la revue («editor»: directeur/responsable éditorial d une publication) et de rapporteur («referee»). C est la revue qui gère le processus d évaluation des articles ; la production de la revue (préparation, correction, structuration des fichiers, impression/mise en ligne) est réalisée par l éditeur «commercial» («publisher» ; le terme «commercial» fait ici référence au fait que l éditeur met la revue sur le marché et correspond donc aussi bien à un grand groupe d édition international qu à une société savante) ; la diffusion, la gestion des abonnements et des collections, l accessibilité, le référencement et la fourniture de documents sont d autres métiers «annexes» mais tout aussi importants dans la circulation des revues et articles scientifiques. Ils peuvent être effectués selon les cas par l éditeur commercial, les bibliothèques, les agences d abonnements, les agrégateurs de contenus. Schedae, 2008, prépublication n 12, (fascicule n 2, p. 1-20).

3 13 Tous ces métiers apportent une valeur ajoutée à la diffusion des résultats de la recherche, et si le libre-accès offre de nouvelles alternatives, il ne faudrait pas en déduire trop vite que l on peut se passer de ces différents intermédiaires. L intérêt majeur du libre accès actuellement est avant tout de poser la question de l efficacité des modalités traditionnelles d édition et de publication et de permettre la réflexion et l expérimentation de nouvelles modalités. Caractéristiques du marché de l édition scientifique La récente étude de la Commission européenne sur les marchés européens de l édition scientifique propose une synthèse riche et détaillée des caractéristiques du marché de l édition scientifique 3. Elle rappelle notamment que ce marché est basé sur des intermédiaires (les bibliothèques), ce qui a pour conséquence une faible sensitivité des lecteurs au prix et à leur évolution. Il s agit, par ailleurs, d un marché aux dimensions limitées : le lectorat scientifique est un lectorat spécialisé et relativement circonscrit. Cela est notamment vrai pour la publication francophone en sciences humaines et sociales (bassin linguistique limité, budgets des bibliothèques restreints), et plus particulièrement encore quand il s agit de publication électronique 4. C est aussi un marché caractérisé par des coûts fixes élevés (le coût de production de la première copie étant estimé à environ 70 % du coût total de la publication d un article) et par des barrières fortes à l entrée. Du fait de la faible sensitivité aux prix des lecteurs, la demande est très inélastique et l introduction de nouveaux titres s avère difficile : une des fonctions des bibliothèques étant d assurer la continuité et le suivi des collections, et les contraintes budgétaires ne permettant pas d augmenter à l infini le nombre de titres, on abandonne difficilement un titre pour un nouveau, et il faut, par ailleurs, plusieurs années avant de pouvoir évaluer la rentabilité d un nouveau titre. Enfin, il s agit d un marché dont le modèle économique actuellement dominant est celui de «l abonné (lecteur)-payeur», ou plus précisément du paiement en aval via l abonnement par les bibliothèques. Évolutions du marché de l édition scientifique Depuis une quinzaine d années, les revues scientifiques ont vu leur prix augmenter très fortement, largement au-dessus de l augmentation du coût de la vie, et, contrairement à une vision parfois trop partielle, le domaine des sciences et techniques n est pas toujours celui où les plus fortes augmentations ont eu lieu, même si ce sont ces domaines qui présentent les prix les plus élevés. Une comparaison de la variation des prix des revues de l éditeur Blackwell 5 sur dix ans montre que chez cet éditeur ce sont d abord les prix des revues en sciences humaines et sociales qui ont le plus fortement augmenté (+186%), avant celles de médecine (+184%) et celles des sciences et techniques (+178%), pour une augmentation du coût de la vie de 33 % 6. Basé sur d autres données, en l occurrence l indice des prix d abonnement d un corpus de titres publiés aux États-Unis, le graphique suivant (graphique n 1) montre l augmentation du prix moyen des revues dans différents domaines entre 1984 et On y voit clairement la très forte augmentation du prix des titres, tout particulièrement pour les titres scientifiques. 3. Study on the economic and technical evolution of the scientific publication markets in Europe, Final report, G. Chartron, M. Minon, «Quelle offre éditoriale numérique pour l usager «virtuel» des universités françaises?», Pré-Conférence Satellite IFLA 2004, L usager virtuel : un nouveau paradigme pour améliorer le service à la clientèle dans les bibliothèques et services d information, Management and Marketing Section, Août 2004, São Paulo. 5. Blackwell est un éditeur britannique : 6. T. Chanier, Archives ouvertes et publication scientifique. Comment mettre en place l accès libre aux résultats de la recherche?, Paris, L Harmattan, 2004, p. 33, données tirées d une étude du Wellcome Trust. Schedae, 2008, prépublication n 12, (fascicule n 2, p.11-20).

4 14 Graphique n 1 : augmentation du prix moyen d un corpus de revues publiées aux États-Unis dans différents domaines entre 1984 et 2002 (Source : Susman T.M., D.J. Carter, Publisher mergers : a consumer-based approach to antitrust analysis, Information Access Alliance, Washington (D.C.), juin 2003, p. 14). Graphique n 2 : dépenses en monographies et périodiques des bibliothèques de l ARL, (Source : Schedae, 2008, prépublication n 12, (fascicule n 2, p. 1-20).

5 15 Un autre graphique (graphique n 2), particulièrement bien connu, illustre encore d une autre manière cette augmentation drastique des coûts, mais cette fois sur la base de l augmentation du budget des bibliothèques américaines membres de l Association of Research Libraries (ARL). Ce dernier graphique couvre la période de 1986 à Par rapport à d autres graphiques moins récents issus de la même source, celui-ci montre une baisse du coût moyen de la revue, et, parallèlement, une augmentation à partir de l année 2001 environ du pourcentage de périodiques achetés, ainsi que du pourcentage de monographies (sur un autre graphique plus ancien, en 2000 le pourcentage de périodiques achetés était de -7 % et de -17 % pour les monographies). Malgré la hausse continue des prix des revues scientifiques, on constate donc une relative baisse de la pression économique dans les années récentes. Cela peut s expliquer par la mise en place des consortiums et de bouquets négociés auprès des grands éditeurs commerciaux, permettant, pour un budget d achat contrôlé sur une certain nombre d années, d acquérir un plus grand nombre de titres, la plupart de ces éditeurs offrant en effet un accès à la quasi-totalité de leur collection pour un budget défini. Ces données, basées sur des sources américaines, ne reflètent pas directement la réalité des bibliothèques françaises, mais elles permettent néanmoins un aperçu des grandes tendances dans ce que l on a appelé «la crise des périodiques scientifiques». Une autre explication à cette pression continue sur les budgets des bibliothèques provient aussi de l augmentation permanente du volume de la recherche publiée : le nombre de chercheurs n a fait qu augmenter depuis la deuxième moitié du 20 e siècle et du même coup le nombre d articles publiés ainsi que le nombre de titres de périodiques. L augmentation du prix des revues s explique ainsi en partie (en partie seulement) par cet accroissement du nombre de pages publiées. Les modèles économiques existants de la publication scientifique Le modèle économique «traditionnel» Le modèle économique actuellement dominant dans l édition scientifique est celui de l abonnement. Il s agit d un mode de financement en aval par lequel le lecteur, c est-à-dire en l occurrence la bibliothèque, est le payeur. Dans le cas de l abonnement à une revue imprimée, l abonné obtient la propriété du support, à la différence de l abonnement électronique où l abonné n obtient qu un droit d accès au contenu de la revue via son site web. Dans ce dernier cas, l abonné accède aux numéros courants ainsi qu à tout ou partie des archives, et les modalités de la continuité de l accès aux archives en dehors de la période d abonnement sont variables selon les éditeurs (archives conservées sur un support numérique ; frais d accès supplémentaires, etc.). L abonnement n est généralement pas le seul mode de financement : la plupart des revues demandent, en effet, aux auteurs de payer des charges supplémentaires (charges par page, charges pour l insertion de photos, de couleurs, etc.). Un certain nombre de revues reçoivent aussi des subventions publiques. Il s agit, de fait, de modalités de financement mixtes, une revue étant rarement financée par les seuls abonnements (on peut aussi y rajouter le financement par les publicités insérées dans les numéros de revues). Actuellement, ce modèle de l abonnement, en ce qui concerne la publication scientifique, fonctionne très largement sur le mode des «bouquets» (les «Big Deals»), c est-à-dire les collections déjà constituées par les grands éditeurs commerciaux. Le prix d un abonnement pour la plupart des titres de revues scientifiques est tel que l abonnement individuel n a pratiquement plus cours, hormis pour certains magazines généraux, ou encore dans le domaine des sciences humaines et sociales où les prix restent encore abordables pour le chercheur individuel. Les «payeurs» ne sont donc plus directement les lecteurs, mais les bibliothèques et avec la mise en place des «Big Deals», ces dernières se voient de plus en plus délestées de leur fonction de sélection et de construction de collections particulières. Schedae, 2008, prépublication n 12, (fascicule n 2, p.11-20).

6 16 Les revues en «libre accès» La plupart des revues en libre accès existant actuellement sont des revues fonctionnant en tout ou partie grâce à des subventions. C est le cas notamment pour la plus grande part des revues recensées dans le Directory of Open Access Journal (DOAJ) 7. Ces subventions peuvent provenir de dons privés, d institutions publiques ou de fondations privées. À ces revenus peuvent s ajouter les revenus de la publicité, mais aussi, pour un grand nombre d entre elles une grande part de travail bénévole de la part de scientifiques impliqués dans leur publication. Ici aussi, le modèle de financement unique est rare et la plupart des revues cumulent des modes de financement variés. Une partie de ces revues en libre accès «offrent» leur contenu librement aux lecteurs car il est déjà financé en amont par les auteurs : c est le modèle communément appelé de «l auteur payeur». Le modèle de «l auteur payeur» Cette appellation est en partie trompeuse puisque les auteurs financent très rarement leurs publications sur leurs propres deniers : généralement, ce sont les institutions scientifiques (laboratoires, départements, universités) qui y consacrent une partie de leur budget (paiement des «charges auteurs», des traductions et autres frais de publication), mais d autres institutions peuvent aussi participer à ce financement (voir plus loin). À l opposé du modèle «lecteur payeur», les coûts de publication de l article sont couverts en amont, ce qui permet au lecteur d accéder au contenu sans frais. Ce modèle est actuellement en expérimentation chez plusieurs éditeurs et sous différentes formes : revues dont le contenu est totalement en libre accès : c est le cas pour un des précurseurs de ce genre de financement, la Public Library of Science (PLoS) 8, mais aussi pour BioMed Central (BMC) 9 ou Hindawi 10, tous éditeurs de revues scientifiques en accès libre ; revues dont le contenu est partiellement en libre-accès : plusieurs éditeurs commerciaux ou de grandes sociétés savantes proposent à leurs auteurs une option de libre accès à leurs articles : si l auteur le souhaite, il paye en amont les frais de publication de l article qui est alors libre d accès sur le site de la revue. Il s agit de modèles économiques en cours d expérimentation chez des éditeurs tels que the National Academy of Sciences 11, Springer 12, Blackwell 13, Oxford University Press 14, the American Institute of Physics 15 et depuis peu Elsevier 16. Les éditeurs proposant cette option s engagent, à terme, si ce modèle hybride s avérait fonctionner, à moduler le prix de l abonnement aux revues en fonction du nombre d articles financés en amont. Les coûts de la publication varient selon les éditeurs sur une échelle moyenne de $500 à $2500. Si les institutions de recherche le souhaitent, elles ont parfois la possibilité de prendre un abonnement qui leur permet des réductions sur ces coûts. Il existe aussi des possibilités de réductions voire d exonérations pour les pays en voie de développement (lorsque les éditeurs participent à des programmes du type HINARI 17 ou AGORA 18 ). 7. Directory of Open Access Journals : 8. Public Library of Science : 9. BioMed Central : Hindawi : National Academy of Science : Springer : Blackwell Publishing : Oxford University Press : American Institute of Physics : Elsevier : Programme HINARI : Programme AGORA : Schedae, 2008, prépublication n 12, (fascicule n 2, p. 1-20).

7 17 Ce type de financement étant encore très récent, il est difficile de mesurer réellement sa faisabilité. La Public Library of Science vient récemment d augmenter ses tarifs afin de mieux refléter les charges réelles de publication, et les éditeurs commerciaux ne se sont pas engagés de manière définitive dans cette voie. Par ailleurs, une des difficultés de ce modèle, dans cette période de transition, réside dans le fait que le «paiement auteur» est effectué sur des budgets de recherche alors que, dans le modèle classique de l abonnement, ce sont les budgets des bibliothèques qui sont mis à contribution. Cela pose à la fois le problème de transfert de budgets (il s agit alors, au sein d une même institution, d une décision politique), mais aussi celui d un éventuel «double paiement» tant que le coût de l abonnement ne prend pas en compte la part de la revue déjà financée en amont. Les organismes financeurs Différents types d institutions peuvent être amenées à subventionner ce type de modèle économique 19, et les universités ou les institutions de recherche auxquelles sont affiliés les auteurs ne sont pas les seuls financeurs éventuels. Il peut aussi s agir de fondations ou d organismes privés finançant des programmes de recherche. De plus en plus d organismes mettent en place des programmes d aides permettant aux auteurs de bénéficier de cette mise en accès libre de leurs publications. C est notamment le cas du Wellcome Trust 20, l organisme privé le plus important pour la recherche biomédicale en Grande-Bretagne et le premier au monde à avoir imposé une politique d auto-archivage pour les résultats des recherches qu il finance en tout ou partie, cette politique étant effective pour les recherches financées à partir du 1 er octobre 2005, et pour toutes les autres recherches financées, quelle que soit la date de départ du financement, à partir du 1 er octobre 2006 ; ceci permettant aux chercheurs de ne pas compromettre des publications déjà programmées chez des éditeurs n autorisant pas, ou limitant, l auto-archivage. Quelques autres institutions ont aussi mis en place cette obligation 21, mais elle n est pas toujours assortie d une aide au financement des frais de publication comme c est le cas pour le Wellcome Trust. Les chercheurs dont les institutions sont membres de BioMed Central 22 n ont pas à payer de charges pour la publication de leurs articles dans les journaux de BMC car ces frais sont couverts par l abonnement payé par les institutions. Une autre stratégie de la part de ces financeurs peut aussi être celle de l Open Society Institute 23 qui subventionne directement des éditeurs de revues en accès libre comme BMC ou le DOAJ. Le programme «Leading Edge» de la Scholarly Publishing and Academic Resources Coalition (SPARC) 24 vise aussi à financer des initiatives permettant d améliorer la communication scientifique et BMC, notamment, fait partie des projets subventionnés. 19. Which funding agencies explicitly allow direct use of their grants to cover article-processing charges? : Liste des agences de financement permettant explicitement l utilisation directe de leurs financements pour le paiement des frais de publication. 20. Wellcome Trust : Voir la liste des politiques institutionnelles en matière d auto-archivage maintenue sur le site ROARMAP (Registry of Open Access Repository Material Archiving Policies) : policysignup/. C est notamment le cas du CERN, mais aussi de la Queensland University of Technology en Australie, du National Institute of Technology en Inde, de l Universidade do Minho au Portugal, de l Université de Zurich en Suisse ou encore des Research Councils en Grande-Bretagne. Aux Etats-Unis, les National Institutes of Health (NIH) recommandent fortement l auto-archivage aux chercheurs dont ils financent les recherches, ce dépôt devant avoir lieu au plus tard six mois après la publication de l article dans une revue scientifique. 22. Liste des institutions membres de BioMed Central : Open Society Institute : Scholarly Publishing and Academic Resources Coalition : Schedae, 2008, prépublication n 12, (fascicule n 2, p.11-20).

8 18 Grâce à ces différentes sources de financement, la publication d articles dans des revues fonctionnant en tout ou partie sur le modèle du «paiement auteur» peut être assez facilement envisageable pour les chercheurs. Cependant, ces initiatives pouvant profiter plus aux grands organismes ayant décidé d y participer ou aux institutions des pays en voie de développement bénéficiant de programmes spécifiques, les chercheurs affiliés à des organismes plus modestes ou plus isolés pourraient aussi avoir plus de difficultés à profiter de ce type de publication, et par voie de conséquence, à souffrir d une visibilité moindre. Vers un modèle de transition? Selon le Wellcome Trust, le modèle du libre accès est économiquement viable (Wellcome Trust, 2004), et même si les économies globales peuvent s avérer faibles, elles paraissent envisageables grâce au modèle du «paiement auteur». Par ailleurs, les avantages ne se situent pas uniquement dans une seule comptabilité financière : en effet, de plus en plus d études font état des bénéfices scientifiques direct du libre-accès, même si, là aussi, un peu de recul serait nécessaire pour les mesurer objectivement. Il serait cependant possible d envisager un meilleur système de financement permettant la transition. En effet, selon une estimation du Wellcome Trust (Wellcome Trust, 2004, voir tableau n 1), si l on compare les coûts moyens de publication d un article, on constate que les coûts totaux de production par article sont moins élevés dans le modèle de financement en amont (modèle du «paiement-auteur») que dans celui de l abonnement. Ces coûts comprennent des coûts fixes et des coûts variables. Les coûts fixes 25, constitués pour la majeure partie des coûts de production de la première copie de l article qui sont les mêmes dans les deux modèles (de 1500 US$, pour une revue de bonne/grande qualité, à 750 US$, pour une revue de moyenne qualité), sont équivalents. Les coûts variables, par contre, sont susceptibles d être moins élevés dans le modèle du financement en amont car la revue n a plus à supporter des coûts de gestion des abonnements (la gestion du paiement par les auteurs étant nettement moins lourde) ni de gestion et de promotion commerciale du titre. La majeure partie des coûts dans le modèle du financement en amont est donc constituée par des coûts fixes. Dans ce modèle, puisque le financement a lieu en amont, il est possible de séparer les coûts de soumission (c est-à-dire les coûts de sélection des articles par les pairs 26 ) et les coûts de publication. Et l on pourrait ainsi envisager un système de tarification double avec un tarif pour la soumission de l article et un autre tarif pour la publication des articles sélectionnés. Avec un tel système de prix, tous les auteurs paient pour l évaluation de leur article 27 et ainsi le coût du processus de sélection des articles est réparti sur la totalité des articles proposés à la revue. Cela permet ensuite d envisager un tarif moins élevé pour la publication proprement dite, une fois l article accepté. Selon l estimation du Wellcome Trust, en 25. Ces coûts fixes sont équivalents, que ces revues soient au format papier et électronique. On considère généralement que le format électronique permet au mieux 30 % d économie sur les coûts liés à la production et à la distribution du format papier, mais les coûts supplémentaires de maintenance et de gestion informatique absorbent cette marge. 26. Si le travail d évaluation de l article par les rapporteurs n est traditionnellement pas rémunéré, il engendre néanmoins des coûts de gestion pour la revue. Ces coûts seraient bien plus élevés si les rapporteurs devaient être rémunérés. Cependant, ce fonctionnement n est pas vraiment envisageable car, même s il paraît juste de rémunérer un travail qui, pour être mené à bien, demande du temps, cela poserait des problèmes d éthique préjudiciable au bon fonctionnement de la recherche. Le travail de rapporteur n est certes pas rémunéré directement (comme la publication d articles, rémunérée indirectement sur le temps de travail du chercheur), mais il est aussi une reconnaissance de l expertise scientifique de celui qui l exerce. 27. Cette proposition est tout à fait réaliste : en effet, la plupart des auteurs bénéficient des commentaires et des conseils des rapporteurs, même si leur article n est finalement pas accepté. Souvent, l article est repris sur la base de ces recommandations et proposé à une autre revue. Le paiement d une somme en contrepartie de cette évaluation ne paraît absolument pas inique. Schedae, 2008, prépublication n 12, (fascicule n 2, p. 1-20).

9 19 se basant sur un tarif de soumission de 175 US$ par article, et en considérant un taux de sélection de huit articles évalués pour un article accepté pour une revue de bonne à moyenne qualité, un tarif de 550 US$ suffirait pour couvrir les frais de publication. Pour une revue de moyenne qualité ayant un taux de rejet moindre, le taux de sélection étant estimé à deux articles évalués pour un article accepté, le coût de la publication s élèverait à 675 US$. Type de coûts Modèle de l abonnement (US$) Modèle du financement en amont, «paiement auteur» (US$) Revue de bonne/grande qualité Revue de qualité moyenne Revue de bonne/grande qualité Revue de qualité moyenne Coûts de production de la première copie par article Coûts fixes par article (coûts de première copie inclus) Coûts variables par article Total des coûts par article Tarifs de soumission envisageables par article Total des tarifs de soumission 1400 (8 articles évalués pour un article accepté) 350 (2 articles évalués pour un article accepté) Tarifs de publication envisageables Tableau n 1 : comparaison (basée sur les données collectées par le Wellcome Trust) des estimations en dollars (US) des coûts moyens par article entre le modèle de l abonnement (lecteur-payeur) et le modèle du «paiement-auteur» (Source : Wellcome Trust, 2004, p 3). Conclusion Comme nous l avons déjà précisé, nous sommes actuellement dans une période d expérimentation du modèle de financement en amont de la publication scientifique et sa faisabilité économique n est pas encore assurée. Certains chercheurs se posent aussi la question de l honnêteté d un tel système de paiement, même si chez les éditeurs utilisant ce modèle le processus de soumission et d évaluation des articles est bien distinct de celui de leur financement. On peut aussi se demander si la possibilité de payer pour publier ne risquerait pas d entraîner une baisse de la qualité des publications, mais cela ne constituerait pas une bonne stratégie commerciale et éditoriale à long terme ; ou une hausse des prix, mais cela pourrait, au contraire, développer une saine compétition des tarifs entre les différents éditeurs. Par ailleurs, le financement en amont augmente la sensibilité aux prix des auteurs, mais cela pourrait aussi s avérer bénéfique pour permettre une diminution du nombre d articles soumis et, parallèlement d une augmentation de la qualité des articles : dans un modèle de publication électronique en libre-accès, il devient, en effet, plus difficile et moins nécessaire de publier plusieurs fois une version similaire d un même article. Ainsi, ce qui semble encore actuellement constituer des faiblesses pourrait bien finir par devenir des avantages pour la publication scientifique. Quant au modèle de transition présenté, s il paraît judicieux, il faut considérer qu il ne s agit que d une estimation et d une hypothèse, et aussi garder en tête que le marché de l édition scientifique est bien trop complexe et diversifié pour qu une solution standardisée Schedae, 2008, prépublication n 12, (fascicule n 2, p.11-20).

10 20 puisse s appliquer de manière générale à toutes les situations, et à toutes les disciplines. Mais puisque le financement en amont est actuellement expérimenté, il serait intéressant d y inclure ce type de double tarification. D aucuns peuvent peut-être rêver d un système qui serait totalement pris en charge au sein de la communauté scientifique, éliminant tout acteur extérieur et donc toutes charges «superflues», sur le mode de fonctionnement des archives ouvertes, par exemple. Il paraît, cependant, actuellement difficile d envisager un système sans revues, ou à proprement parler, sans le double système de sélection éditoriale et d évaluation des articles actuellement supporté par les revues. Si ce système de validation du contenu scientifique reste nécessaire au fonctionnement de la recherche, rien n empêche d autres structures que la revue de le prendre en charge. Actuellement, ce n est pas le cas ni l objectif des archives ouvertes, et la revue reste encore le mode le plus approprié pour cela. Références Beaudry G., Boismenu G., Le Nouveau Monde numérique. Le cas des revues universitaires, Paris, La Découverte, Chanier T., Archives ouvertes et publication scientifique. Comment mettre en place l accès libre aux résultats de la recherche?, Paris, L Harmattan, 2004, Chartron G., «Acteurs du marché de l article scientifique, impacts du numérique»,, Schedae, fascicule n 1 (Actes du séminaire du 21 octobre 2005 : «L édition électronique : vers de nouveaux modes d évaluation de la recherche?», Urfist de Toulouse/SCD de l Université Toulouse 1 Sciences sociales), prépublication n 2, 2008, p , Chartron G., Minon M., «Quelle offre éditoriale numérique pour l usager «virtuel» des universités françaises?», Pré-Conférence Satellite IFLA 2004, L usager virtuel : un nouveau paradigme pour améliorer le service à la clientèle dans les bibliothèques et services d information. Management and Marketing Section, Août 2004, São Paulo. Costs and business models in scientific research publishing, Wellcome Trust, 2004, Economic analysis of scientific research publishing, Wellcome Trust, 2003, assets/wtd pdf. The facts about Open Access. A study of the financial and non-financial effects of alternative business models on scholarly journals, Kaufman-Wills Group, LLC, 2005, FAOAcompleteREV.pdf. Study on the economic and technical evolution of the scientific publication markets in Europe, Final report, janvier 2006, commanditée par la Commission européenne, science-society/pdf/scientific-publication-study_en. pdf. Susman T.M., D.J. Carter, Publisher mergers : a consumer-based approach to antitrust analysis, Information Access Alliance, Washington (D.C.), juin 2003, Zerhouni E.A., Access to biomedical research information, National Institutes of Health, 2004, pdf. Schedae, 2008, prépublication n 12, (fascicule n 2, p. 1-20).

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