COMITE DE SURVEILLANCE DU SIDA

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1 COMITE DE SURVEILLANCE DU SIDA Rapport d activité 2010 Dr Vic ARENDT, président M Günther BIWERSI, Mme Cristina DOS SANTOS, Dr Jos EVEN, Dr Jean-Claude FABER, M Henri GOEDERTZ, Dr Danielle HANSEN-KOENIG, M Alain ORIGER, M Jean-Claude SCHLIM, Dr Joseph SCHLINK, Mme Astrid SCHORN, Dr Simone STEIL, Dr Pierre WEICHERDING

2 SOMMAIRE Introduction : 2010 : HIV / SIDA 1 1. Comité de surveillance du SIDA Missions, composition, réunions 3 2. Epidémiologie 5 3. Information et Education Aidsberodung Education sexuelle et prévention du SIDA en milieu scolaire Prévention et dépistage SIDA et Toxicomanie Drop In de la Croix-Rouge Rapport sur le travail effectué en milieu pénitentiaire durant l année 2010 en vue de prévenir l infection par le HIV Prise charge médicale Recherche 43 Ce rapport peut être consulté sur :

3 2010: HIV/SIDA Le Comité de surveillance du SIDA au Luxembourg existe maintenant depuis Il a été créé pour faire face à une nouvelle épidémie effrayante et meurtrière causée par le virus de l immunodéficience humaine, passé du sang à l homme quelques décennies plus tôt. Le Comité s est engagé depuis le début pour une prise en charge la plus appropriée possible de l épidémie et du patient individuel. Les acquis sont impressionnants : l accès au dépistage volontaire et au «counselling» est facile et généralisé, les soins médicaux et le traitement antirétroviral sont accessibles à tous les patients, y compris des populations en situation précaire, tels que les demandeurs d asile et les personnes en situation irrégulière au pays. Le support psychologique est assuré par l AIDSberodung depuis 1988, de même que l appui social ; 28 personnes ont été logées au foyer de l AIDSberodung en Le HIV n a pas fait chez nos toxicomanes par voie intraveineuses, les mêmes dégâts que chez nos voisins du sud de l Europe; le pourcentage d infection chez les usagers de drogue par voie intraveineuse reste <5% grâce à l accès facile aux seringues stériles via les pharmacies et l efficacité du programme d échange de seringues. La lutte contre la discrimination a toujours été une priorité pour le Comité que ce soit en matière de dépistage de l infection qui n a jamais été une obligation en matière d embauche, ou que le fait d être porteur du virus ne peut être une raison de non-embauche ni un motif de licenciement. La même chose est vraie en matière d immigration. Il arrive même que des personnes auxquelles le droit d asile politique a été refusé se voient accorder un statut de tolérance pour raison médicale pour pouvoir bénéficier du traitement antirétroviral non disponible dans leur pays d origine. Tous ces acquis ont été internationalement reconnus et récompensés en 2009 par la remise au Luxembourg du prix Euro HIV Index 2009 du Health Consumer Powerhouse pour la meilleure prise en charge globale du HIV parmi 27 pays européens. Trois pionniers de la lutte contre le VIH et membres fondateurs ont démissionné fin 2010 du Comité. Le Dr Robert Hemmer, co-fondateur et président du Comité depuis sa création en 1984, le Dr Pierrette Huberty-Krau, directeur adjoint de la Direction de la Santé et le Dr François Schneider directeur honoraire du Laboratoire National de Santé. Ils ont, par leur engagement ainsi que par leurs compétences dans leurs positions respectives, porté et fait avancer le travail du comité et nous les en remercions vivement. Leurs conseils resteront extrêmement précieux à l avenir également

4 Il reste cependant du travail à faire et nous ne pouvons baisser la garde. Une soixantaine de nouvelles infections tous les ans, c est beaucoup trop et ce malgré l accès facile aux moyens de prévention et malgré des campagnes d information larges pour le grand public, et plus ciblées pour des groupes spécifiques. Il semble évident que le nombre de personnes adoptant des comportements à haut risque reste élevé et soit même en augmentation. Ceci est également évident quand on voit le nombre élevé d infections sexuellement transmissibles, en particulier de syphilis actives et de gonorrhées depuis plusieurs années. Nous devons trouver des moyens plus efficaces pour sensibiliser les hommes homosexuels qui se protègent moins que par le passé de même que pour la population hétérosexuelle entre 20 et 55 ans qui semble ne pas se sentir concernée. Le nouveau programme pluriannuel de lutte contre le HIV veillera à prendre en compte ces problèmes par une politique de dépistage plus proactive en général et des interventions encore mieux ciblées à l attention des populations à risque accru identifié en particulier. Luxembourg, le 16 mars 2011 Dr Vic ARENDT Président - 2 -

5 1: Comité de surveillance du SIDA Missions, composition, réunions 1. Missions Le Comité de Surveillance du SIDA a été institué par arrêté ministériel du 24 janvier 1984, suite à une recommandation de l'organisation Mondiale de la Santé sur proposition du Directeur de la Santé. Ledit Comité s'est réuni pour la première fois le 04 mars 1984 sous la présidence du Dr Robert Hemmer. Conformément à l'article 2 de l'arrêté ministériel du 24 janvier 1984 le Comité a entre autres la mission d'informer les professions de santé, le grand public et les groupes cibles sur toutes les questions concernant le SIDA. Par ailleurs, le Comité a pour mission de collaborer étroitement avec les organisations internationales telles que l'organisation Mondiale de la Santé, le Conseil de l'europe, les Communautés Européennes etc., afin de mettre sur pied un programme de lutte contre le SIDA. 2. Composition La composition du Comité de Surveillance du SIDA a été en 2010 la suivante : HEMMER Robert, président médecin au Service National des Maladies Infectieuses BETZ Monique, secrétaire juriste BIWERSI Günter pédagogue, Jugend an Drogenhellef FABER Jean-Claude hématologue GOEDERTZ Henri psychologue, AIDS-Berodung, Croix Rouge Luxembourgeoise HANSEN - KOENIG Danielle directeur de la santé HUBERTY - KRAU Pierrette directeur adjoint de la santé ORIGER Alain psychologue, direction de la santé SCHLIM Jean-Claude cinéaste SCHLINK Joseph médecin, chef de service, Centre Pénitentiaire SCHNEIDER François directeur honoraire du Laboratoire National de Santé SCHORN Astrid psychologue, Ministère de l'education Nationale, de la Formation Professionnelle et des Sports STEIL Simone médecin-chef de division, division de la médecine préventive et sociale - 3 -

6 3. Réunions Au cours de l'année 2010, les membres du Comité de Surveillance du SIDA se sont réunis aux dates suivantes: 02 février, 16 mars, 20 avril, 01 juin, 06 juillet, 12 octobre, 23 novembre et 14 décembre

7 2. Epidémiologie - 5 -

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14 3. Information et Education Campagne de prévention du Sida et d autres infections sexuellement transmissibles Campagne estivale «N oublie rien!» Environ deux tiers des infections sexuellement transmissibles (IST) se développent avant l âge de 25 ans et une nouvelle infection sur quatre se déroule chez un adolescent. Dans le monde entier, la progression des IST est préoccupante et le risque d infection peut varier significativement d un pays à l autre. En utilisant systématiquement un préservatif lors de rapports sexuels occasionnels, ces infections peuvent être évitées. A cette fin, le Ministère de la Santé a lancé une campagne (5 juillet) pour rappeler aux jeunes et moins jeunes de penser au préservatif juste avant le départ en vacances. Cette campagne comportait les éléments suivants : Affichage sur l arrière des lignes de bus desservant les lycées, du 1er au 31 juillet. Affichage dans les bars, du 12 au 18 juillet Affichage grand-format au cinéma Utopolis, du 1er au 31 juillet Annonces dans le magazine Nightlife juillet/aout Diffusion de deux spots radio sous-forme de deux dialogues parent-enfant sur RTL Radio et Eldoradio, du 5 au 16 juillet. Distribution des affiches et pochettes de préservatifs aux lycées par la Division de la médecine scolaire Distribution de pochettes de préservatifs «N oublie rien» dans le cadre du street-marketing de l Aidsberodung de la Croix-Rouge, lors des camps des Letzebuerger Guiden a Scouten, de la FNEL, des guides et scouts, lors du tournoi Streetsoccer et aux caisses Utopolis

15 2. Journée Mondiale du Sida (1er décembre) L infection HIV a continué de progresser au Grand- Duché de Luxembourg. Pour rappeler les recommandations de "Safer Sex" au grand public et surtout aux jeunes, la Division de la Médecine Préventive, en collaboration avec l Aidsberodung de la Croix-Rouge, a édité un nouveau visuel dans le cadre de la nouvelle campagne pour le 1er décembre 2010, journée mondiale du Sida: «Style doesn t matter, protection does!» : Envoi de l affiche aux médecins généralistes, gynécologues, cliniques, pharmacies, communes et lycées. L affichage urbain dans les abribus, du 30 novembre au 6 décembre. Des cartes postales et affichettes porteuses de messages de prévention et de responsabilisation ont été distribuées dans tous les lieux branchés, de sortie nocturne, cafés et discothèques, des bars et restaurants, des salles de fitness. Un spot-cinéma de 40 secondes, premier prix du concours «scénarios contre un virus» a été diffusé dans 13 cinémas pendant trois semaines durant le mois de décembre. Des annonces-presse dans plusieurs journaux et hebdomadaires, ainsi que des banner sur internet ( ont été publiées durant tout le mois de décembre. Lors du 1er décembre, la distribution de pochettes de préservatifs «Style doesn t matter, protection does» ont été réalisées avec le soutien de l Aidsberodung de la Croix-Rouge et l Essentiel à la gare et au centre ville de Luxembourg, au Centre Hamilius, ainsi qu à la gare d Esch/Alzette. 3. Programme de distributeurs de préservatifs dans les écoles Suite au projet «distributeurs de préservatifs» dans les lycées, des séances d information concernant l utilisation du préservatif et l éducation sexuelle en général ont été organisées dans les classes de 7ième et 8ième, du secondaire classique et technique. En 2010, le projet «distributeurs de préservatifs» a été élargi afin d équiper également des auberges de jeunesse, l Université de Luxembourg et d autres endroits stratégiques. A cette fin, 23 nouveaux distributeurs ont été acquis

16 Afin de mieux atteindre la cible, qui ne se limite plus qu aux lycéens, 3 nouveaux visuels pour les pochettes de préservatifs ont été sélectionnés. 4. Exposition «Le Sida 25 ans déjà» L exposition «Sida, 25 ans déjà» a été présentée, du 4 au 18 mai 2010, au Lycée technique Ecole de Commerce et de Gestion. 5. La distribution gratuite de préservatifs La distribution gratuite de préservatifs a continué, par l intermédiaire d associations et lors d actions socioculturelles ou sportives ciblées. 6. Réduction des risques En matière de réduction des risques, la Division de la Médecine Préventive participe au «programme de réduction des risques» dans le domaine des drogues et des toxicomanies, grâce à la mise-à-disposition de seringues stériles, de préservatifs, d eau stérile, de sachets de vitamine C et de tampons alcoolisés, de matériel de soins et de désinfection des plaies, de sachets «stericups», aux ONG «Dropin», «TOXIN», et «Jugend an Drogenhëllef». Elle participe également à la surveillance et à l évaluation du programme de traitement de la toxicomanie par la substitution, grâce à la fourniture et au financement des médicaments de substitution, de seringues, de collecteurs et de distributeurs d aiguilles, par le financement de formations continues et de séances de supervision pour les médecins participant au programme, et par sa représentation au sein de la Commission de surveillance du programme

17 7. Divers La Division de la Médecine Préventive à distribué en tout en 2010: Préservatifs «nature» : Préservatifs «professionnal» : Doses de lubrifiants : Pochettes à 4 préservatifs : Pochettes «N oublie rien» Pochettes «Style doesn t matter, protection does» Pochettes «Sportler géint Aids» Pochettes «Weapons of mass destruction» Pochettes «S envoyer en l air sans protection c est dangereux» (MSM) 100 Kits Stay alive

18 4. Aidsberodung L Aidsberodung de la Croix-Rouge a été créée en 1988 avec comme objectifs : - de fournir aux personnes vivant avec le Hiv/Sida et à leur entourage une palette de soutien émotionnel, psychosocial et pratique - de lutter contre la propagation du virus Hiv en initiant des campagnes de prévention en direction de groupes spécifiques (jeunes, prostituées, migrants, hommes homosexuels, etc). L offre des logements encadrés a été augmentée d 1 appartement et fin 2010 le service dispose de 29 lits. Elle respecte la déontologie pour professions de santé et de ce fait garantit la confidentialité. Consultations psychosociales : Dans le cadre de la prise en charge psychosociale 185 personnes vivant avec le Hiv/Sida ont consulté notre service. Sur les 185 clients séropositifs, 31% se définissent comme hommes homosexuels, 52% comme hétérosexuels, 15% comme usagers de drogues et 2% sont des enfants. 68 % sont des hommes et 32% des femmes. 70% sont originaires de l union européenne et 30% sont des noncommunautaires (Afrique, Asie, Europe de l Est, Amérique-latine). 22% des personnes sont venues pour la première fois à l Aidsberodung en Travail psychosocial au centre pénitentiaire de Schrassig et de Givenich. Grâce à la collaboration entre notre service, le CHL, le SCAS (service central d assistance sociale), le service psycho-socio-éducatif et l infirmerie du centre pénitentiaire, les personnes vivant avec le HIV/SIDA bénéficient d un encadrement régulier permettant ainsi de préparer au mieux la sortie de prison. Les visites permettent de suivre le détenu au niveau de sa prise en charge médicale et de garantir une bonne adhérence lors de sa sortie de prison. Avec les services de la prison nous réglons : l affiliation à la caisse nationale de santé, l obtention de titres de séjour, l accès aux traitements, l accès au logement ainsi que le bénéfice de revenus minimums. En 2010, 17 personnes HIV+ ont été suivies par l Aidsberodung. Parmi ces personnes 8 ont été libérées au cours de l année 2010 dont 6 sont admises au Foyer Henri Dunant dès leur sortie

19 Le DIMPS Le DIMPS ou Dispositif d Intervention Mobile pour la Promotion de la Santé Sexuelle. (voir chapitre Dimps). La maison Henri Dunant La maison Henri Dunant est un lieu d hébergement et d accompagnement pour personnes infectées par le virus du HIV, lié à un projet d insertion et de restauration de l autonomie. Fin 2010, nous disposions de 29 lits. 20 Habitants Foye r MSM IVDU Hétéro Enfants En 2010, 38 personnes ont été hébergées au Foyer Henry Dunant. En janvier 2010, la maison hébergeait 22 personnes; 10 hommes (6 IVDU, 1 MSM et 3 hétérosexuels), 4 femmes (hétérosexuelles) et 8 enfants. 8 personnes étaient issues de pays communautaires et 14 personnes issues d'autres pays. En décembre 2010, le foyer abritait 29 personnes 15 hommes (5 IVDU, 4MSM et 6 hétérosexuels), 7-6 hétéro et 1 IVDU) femmes et 7 enfants. Sur ces 29 personnes, 16 sont de pays communautaires et 13 de pays non communautaires. Durant l'année, nous avons eu 17 personnes qui sont sorties du foyer et nous avons accueilli 24 nouveaux résidents. Les repas du mardi et les brunchs du vendredi et diététique : 1032 repas ont été servis les mardis en 2010 et 1001 brunchs sont sorties de notre cuisine, profitant aux résidents des foyers et aux clients externes. La diététicienne de la Fondation Recherche sur le Sida a proposé un cours de cuisine sur l alimentation saine et variée dans le cadre de l infection HIV/SIDA durant 6 séances. Formation Hiv: En 2010, l'aidsberodung a une nouvelle fois organisé sa traditionnelle "Formation HIV" qui traite des différents aspects liés au HIV/SIDA et qui consiste en 7 cours de 2 heures chacun, ainsi qu une journée d ateliers, discussion et d échange. Les participants présents étaient des professionnels de services médicaux ou autres services psychosociaux, des intéressés au bénévolat. Au total, 21 personnes ont été formées par une équipe multidisciplinaire travaillant dans le domaine du HIV

20 La Prévention en collaboration avec Stop Aids Now / Acces Les Centres Pénitentiaires 174 détenus dont 12 détenues ont bénéficié de séances d information sur le HIV/Sida en luxembourgeois, français, portugais et en anglais ainsi que 52 gardiens du Centre Pénitentiaire de Schrassig. Le Round About Aids 4 weekends de formations au Round About Aids ont eu lieu durant l année élèves ont été formés en tant qu expert et ont animé le Round About Aids pour 1407 élèves! Séances de prévention 1578 adolescents, 77 enfants de la 6 e primaire et 351 adultes ont participé aux séances d information et de sensibilisation interactives d une durée de ± 2h. Festival du Film Jeunes Le festival du film pour jeunes «Hautnah» organisé avec le Ministère de l Education Nationale et de la Cinémathèque de la Ville de Luxembourg, destiné aux élèves de l enseignement secondaire et de l enseignement secondaire technique, propose de les sensibiliser sur différents thèmes : discrimination, violence, chômage, Sida, sexualité et autres. La projection des films est suivie d un débat animé par des professionnels travaillant dans ces domaines ou bien par une personne directement concernée. Le 1er décembre A l occasion du 1 er décembre, plus de 3500 préservatifs ont été distribués tant à la gare de Luxembourg, qu à celle d Esch-sur-Alzette, qu au Centre Hamilius et au Centre ville. La soirée a été marquée par la projection des 5 clips gagnants du concours «Scénarios contre un virus» ainsi que celle des projets remis dans le cadre du concours «Art On Condoms». Divers: Stands d information lors de diverses manifestations : Festival des Migrations, Rock am Knuedler, Festival On Stéitsch, Festival Latino, Gay Mat, Gesundheitswochenende à Fischbach, Food for your senses, Fête de quartier à Gasperich, Elake, Salitos party, etc préservatifs ont été distribués par l Aidsberodung durant l année 2010 dont préservatifs professionnels (destinés aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes mais aussi aux prostitués) ainsi que nombreuses brochures lors des séances d information et aux stands, mais aussi à des professeurs ou des élèves chargés de réaliser un exposé sur le sujet

21 DIMPS Dispositif d intervention mobile pour la promotion de la santé sexuelle Bilan de la phase pilote Le Projet Le DIMPS ou Dispositif d Intervention Mobile pour la Promotion de la Santé Sexuelle est un projet pilote issu du plan d action national de lutte contre le sida , commandité par le Ministre de la Santé et élaboré par le Comité National de Surveillance Sida. Le projet vise à élargir l offre de dépistage anonyme et gratuit par une unité mobile permettant d aller à la rencontre des personnes afin de leur offrir des informations sur le HIV/Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles ainsi que les Hépatites Virales. Le DIMPS a été mis sur pied grâce à la collaboration de l Aidsberodung de la Croix-Rouge, du Centre Hospitalier de Luxembourg, du Ministère de la Santé. Le Planning Familial a participé à la phase de conceptualisation du projet

22 Objectif Le but du DIMPS est d offrir des informations et conseils en matière de santé sexuelle, mais aussi de mettre à disposition des moyens et outils de prévention tout en assurant une offre de dépistage d infections sexuellement transmissibles (HIV/Sida, Hépatite C, Hépatite B, Syphilis et autres) aux personnes qui n accèdent pas facilement à ces offres. Durée Les premiers préparatifs du projet ont débuté à l automne 2007 et la première sortie a eu lieu en mai Depuis, le Dimps visite les différents endroits cible plusieurs fois par an. Dépistage Le dépistage offert dans le DIMPS peut prendre 2 formes, soit il se fait via un test rapide, qui permet de détecter la présence du HIV,du virus de l Hépatite B et de l'hépatite C, soit la personne peut choisir de faire une analyse de sang qui permet alors de dépister la Syphilis en plus du HIV et des hépatites B et C. Les analyses sanguines sont réalisées par le laboratoire du Centre Hospitalier et en cas de résultat positif, la personne est orientée vers le Service National des Maladies Infectieuses où elle sera prise en charge par un médecin. Public Cible Le DIMPS s adresse prioritairement aux populations dites vulnérables que ce soit parce qu elles ont moins facilement accès aux informations, aux offres de dépistage et de soins et/ou parce qu elles sont susceptibles de rencontrer plus de situations à risque. Les demandeurs d asile, les usagers de drogues, les travailleuses du sexe, les hommes ayant des relations sexuelles avec d autres hommes ou encore les sans abris sont les premières populations ciblées par le DIMPS. Equipe L équipe présente dans le DIMPS est composée de minimum 3 personnes. Le Dr Vic Arendt, médecin du service des Maladies Infectieuses du Centre Hospitalier, est le médecin de référence du projet. L équipe est multidisciplinaire et composée tant par du personnel de l Aidsberodung de la Croix-Rouge que par du personnel extérieur engagé en vacataire. Toutes les personnes souhaitant participer au DIMPS, que ce soit dans l équipe ou le personnel des services collaborants, ont suivi une formation de 3*3heures présentant le projet, les Infections Sexuellement Transmissibles, la méthodologie à suivre et les différentes formes de tests de dépistage

23 Collaboration Afin de toucher au mieux les populations-cibles du DIMPS, un réel travail de collaboration a lieu entre l équipe du DIMPS et les services en charge des populations cibles. C est grâce à cela que les sorties du DIMPS ont lieu au Tox-In (salle d injection et foyer de nuit pour toxicomanes, au foyer Don Bosco et Felix Schroeder - foyers d accueil pour demandeurs d asile, au «Tapin» (rue Mercier) pour les prostitués et le tout public, au Sauna n 1 pour les hommes qui aiment les hommes et au foyer Abrisud et foyer Ulysse pour les sans abris. Les services collaborant diffusent à la fois les informations sur la présence du DIMPS à leurs clients, mais représentent également le relais et le contact entre la clientèle et le DIMPS. Communication En 2010, deux membres de l équipe du Dimps ont eu l honneur de présenter le projet lors de la V ème conférence francophone sur le VIH/Sida qui a eu lieu à Casablanca (Maroc) en mars La présentation du projet faisait partie de l atelier «Dépistage Communautaire dans les pays du Nord» auquel une centaine de personnes participait et a suscité l intérêt et des questions de plusieurs participants. Durant l année, la page web a été créée, de même qu il existe une page Dimps sur Facebook qui compte déjà 810 fans. Bilan Les sorties : 58 sorties de 2 à 3 heures 184 personnes vues 212 consultations Durée moyenne d'une consultations: 30 min. Tox-In Tapin Foyer Don Bosco Foyer Felix Schroeder Abrisud Foyer Ulysse Sauna Nr 1 Kockelscheuer Nombre de consultations

24 Les clients : Âge - Entre 17 et 65 ans - Age moyen: 32,7 ans Sexe - Masculin: 66,8 % - Féminin: 33,2 % Usage de substances illégales - Usagers de drogues: 34,6 % - Usagers de drogues par voie intraveineuse: 29,4 % Nationalité Pays de résidence

25 Actions réalisées Actions réalisées Nombre Information HIV Information HEP B Information HEPC Information IST 77 Information contraception 7 Distribution PEP 2 Test Rapide HIV /HepB 113 /HepC Test HIV - prise de sang 67 Test HEP - prise de sang 71 Test HEP C - prise de sang 67 Test Syphilis - prise de sang Test Gono./Clam. - Frottis Test Gono./Clam. - Urine Orientation vers autres 26 services Résultats positifs: Résultats positifs Nombre HIV par test rapide HEP B par test rapide HEP C par test rapide HIV par test labo 3 HEP B par test labo 2 HEP C par test labo 4 Statuts HIV et HEP C lors de la consultation 44 % des personnes disent ne jamais avoir fait un test HIV auparavant. Ce chiffre s'élève même à 61 % pour l'hépatite C

26 Conclusions Après 2 ans de fonctionnement, le premier constat qui peut être fait est que les consultations du Dimps ne cessent d augmenter. En effet l accueil des populations cibles est très positif puisque les personnes ciblées sont de plus en plus nombreuses à attendre les visites du Dimps et à faire la file pour bénéficier d une consultation. Les graphiques présentés dans ce rapport mettent également en évidence que l un des objectifs principaux du Dimps est rempli puisque la grande majorité des personnes venant se faire dépister dans le Dimps n ont jamais fait de test de dépistage que ce soit un test HIV ou Hépatite C! Lors des consultations, les personnes manifestent un réel intérêt pour avoir des informations sur le HIV/Sida et les Hépatites mais ont également une grande demande de dépistage

27 L entretien en face à face permet d offrir des informations de qualité et une interaction avec le client qui n hésite pas à poser des questions et à faire part de ses éventuelles pratiques à risque. Etant donné la demande croissante de la part des populations-cibles vis-à-vis de l offre du Dimps, une augmentation de moyens tant de personnel que matériel permettrait à l équipe du Dimps d être présente sur les lieux ciblés de façon plus régulière et sur des durées plus longues. Enfin, bien que les populations définies au début du projet acceptent toutes bien le Dimps, force est de constater que la population homme-homme se rencontrant à la Kockelscheuer (lieu de drague anonyme) semble plus réticente par rapport à l offre Dimps et peut être qu une présence plus régulière permettrait d avoir la confiance et de ce fait une meilleure acceptation du dispositif par cette population très vulnérable

28 5. Education sexuelle et prévention du SIDA en milieu scolaire L éducation sexuelle et la prévention du SIDA font partie du rôle éducatif de l école et sont réalisées dans le cadre général de la promotion de la santé. La prévention du SIDA s inscrit dans le cadre général de la promotion de la santé qui porte sur plusieurs éléments: - des campagnes de sensibilisation (élèves, personnel des écoles, parents) et des projets d innovation dans les écoles - la formation continue du personnel enseignant, dirigeant et psycho-socioéducatif - les curriculums officiels. Continuité et suivi 1. Activités régulières 1.1. Festival du film pour jeunes Le 10ème festival du film pour jeunes «Hautnah» a été organisé par le SCRIPT (Institut de Formation continue) en coopération avec la Cinémathèque de la Ville de Luxembourg, Aids-Berodung de la Croix-Rouge, Inter-Actions Maison des jeunes Grund et Maison des jeunes Hesper. 698 élèves, accompagnés par les titulaires des classes, ont participé au festival du film qui s est proposé de sensibiliser les jeunes à différents problèmes actuels à travers le média cinématographique (long-métrage, documentaire, film-muet) complété par une discussion en classe et une rencontre avec des témoins et des expert(e)s. Les thématiques suivantes ont été choisies en fonction de l actualité nationale/internationale ainsi qu en fonction des programmes des classes de l enseignement secondaire et secondaire technique : jeunesse et normes de beauté - jeunesse et Sida - différence et altérité - jeunesse en crise - dépendances - choix et responsabilité dans la vie - jeunesse et rébellion - enfance et holocauste. Même si les sujets sont graves, les films présentent des facettes d'espoir, de solidarité et d'humanité et encouragent les jeunes à s engager et agir en citoyen/citoyenne responsable

29 1.2. Roundabout Aids Roundabout Aids est un projet de prévention mobile, dynamique et interactif sur le sida, l amour, la vie en couple et la sexualité. Il s adresse surtout aux adolescent(e)s et jeunes adultes. Comme dans un rallye, les groupes parcourent cinq stations auprès desquelles ils devront réfléchir à différents problèmes. Le parcours a été élaboré par l Aidsberodung de la Croix-Rouge. En 2010, 1407 jeunes des Lycée Josy Barthel, Lycée des Garçons, Lycée Nic- Biever, Attert-Lycée- Réiden, Lycée technique des Arts et Métiers, Lycée technique du Centre, Lycée Michel-Rodange et Lycée technique de Bonnevoie ont participé au parcours. En plus, 62 jeunes ont été formés pour animer le Parcours Roundabaout Aids. 2. Actions ponctuelles 2.1. Je suis toujours moi Vivre avec le VIH/SIDA en Afrique du Sud Depuis 2008, le SCRIPT soutient une campagne de Médecins sans Frontières en distribuant d'une part une brochure sur le VIH en Afrique du Sud, intitulée «Je suis toujours moi Vivre avec le VIH/SIDA en Afrique du Sud» aux élèves de 14 à 18 ans et en mettant d'autre part du matériel didactique en allemand ou français ainsi qu'un film documentaire sur ce sujet à disposition du personnel enseignant. Cette campagne a été soutenue en 2009 et elle a été poursuivie en Le 1 er décembre 2010, à l occasion de la «Journée Mondiale de lutte contre le VIH/SIDA», le SCRIPT a soutenu un appel de Médecins sans Frontières en adressant un courrier aux directions des lycées et lycées techniques leur demandant de faire preuve de solidarité en projetant lors de cette journée le film «Je suis toujours moi Vivre avec le VIH/SIDA en Afrique du Sud» dans les lycées Concours «Scénarios contre un virus» Suite au succès du 1 er concours en 2005, les services SCRIPT et CTE, en collaboration avec les Services Aidsberodung de la Croix-Rouge, Stop Aids Now/Acces, le Service National de la Jeunesse et le Ministère de la Santé ont participé à la 2 e édition du concours pour lycées et lycées techniques «Scénarios contre un virus». Ce concours s adressait aux jeunes de 12 à 26 ans. Les meilleurs clips proposés ont été présentés au grand public le 1 er décembre 2010 et sont disponibles sur DVD. 3. Formation initiale et continue du personnel enseignant et socio-éducatif 3.1. Formation initiale Enseignement post-primaire : la formation initiale des professeur(e)s en biologie comprend une unité d éducation sexuelle et de prévention du SIDA dans le module de la promotion de la santé

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