ISO Sud-Est Fiches d investigation des ISO Quel apport?
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- Albert Fradette
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1 0rientations toujours affirmées (1) ISO Sud-Est Fiches d investigation des ISO Quel apport? Réglementaire Circulaire N DHOS/E2/DGS/RI/2009/272 du 26 août 2009 relative à la mise en oeuvre du programme national de prévention des infections nosocomiales : 6 orientations 1. Promouvoir une culture partagée de qualité et sécurité des soins 2. Optimiser le recueil et l utilisation des données de surveillnace 3. 5 objectifs quantifiés nationaux à atteindre pour 2012 OQR (objectifs quantifiés de résultats) Le taux d incidence des ISO pour 100 interventions cibles à faible risque d infection a diminué globalement d 1/4 y compris pour les ISO profondes : HERN, CHOL, PROT, CESA, SEIN CCLIN Sud-Est BERNET Claude oct rientations toujours affirmées (2) 0rientations toujours affirmées (3) 15 objectifs quantifiés de moyens et de processus : OQM 100% utilisent des outils pratiques d aide à l observance des mesures de prévention des IN associées à des actes invasifs (ex. check-list) : chirurgie : préparation pré-op, ATBP, surveillance tous services : pose & entretien des CVP et SAD réanimation : pose & surveillance des CVC 95% intègrent le suivi des ISO dans leur système d information hospitalier (SIH) 100% ont mis en place de méthodes d analyse des causes lors de la survenue d évènements infectieux graves 100% mettent en œuvre des outils d évaluation des pratiques professionnelles (EPP) portant sur la gestion du risque infectieux 36 actions nationales ou inter-régionales 32 actions régionales ou locales : Développer des outils validés d évaluation des pratiques professionnelles dans le domaine de la prévention des infections nosocomiales et poursuivre l incitation nationale à l audit et l élaboration d outils d audits nationaux Favoriser l utilisation d outils d'aide à l observance des mesures de prévention du risque infectieux en priorité associé aux actes invasifs (type check list par exemple) Préventive Surveillance une démarche de prévention ou
2 Grille d aide Gestion péri-opératoire du risque infectieux Objectif Fiche/grille d aide au repérage des critères connus et reconnus dans le cadre de la prévention du risque infectieux pré per et post opératoire Localement : Aide à l identification des facteurs de risque infectieux Aide à la réflexion des mesures correctives à mettre en œuvre par le service, le pôle, l établissement en lien avec l Équipe Opérationnelle d Hygiène Hospitalière Non obligatoire (?) Des pistes de travail HAS Check-list adoptée pour la sécurité du patient au bloc opératoire Critères exigibles dans l organisation des bloc opératoires (1 e janvier 2010) Adaptée du programme OMS «Safe surgery saves lives» déployée dans la procédure de certification des établissements de santé dite V2010 Aboutissement de deux années de travail Rédaction en concertation avec les professionnels Qualifié de Pratique exigible prioritaire Généralisation rapide de l outil considéré comme facile à mettre en œuvre et qui a déjà fait la preuve de son intérêt en termes de réduction de la morbi-mortalité péri-opératoire Action prioritaire retenue par les organismes agréés pour l accréditation des médecins de spécialités à risque Check-list des actions à réaliser pour mettre en œuvre une RMM Chek-list = Liste de vérification simple (1) Diviser par deux le nombre de morts et de complications post-opératoires (dans le mois suivant l'opération) Méthode Étude de 2007 et 2008 sur patients devant subir une chirurgie non cardiaque dans 8 hôpitaux de 8 pays [1] patients ont bénéficié d'une liste de vérification suivis un mois après l'opération la vérification systématique et à voix haute de 19 points (recommandés par les guides de bonnes pratiques et l'oms) pendant et après l'opération Des items simples : Vérification de l'identité du patient Antibioprophylaxie adaptée Comptage des instruments après l'opération [1]Toronto, Canada, New Delhi, Inde; Amman, en Jordanie, Auckland, Nouvelle-Zélande, Manille, Philippines; Ifakara, en Tanzanie, Londres, Angleterre, et de Seattle WA [2] A.B. Haynes ; A Surgical Safety Checklist to Reduce Morbidity and Mortality in a Global Population [archive] Chek-list = Liste de vérification simple (2) Conclusions (2009) réduction de 36 % le risque de complication (dont mort) dans le mois suivant l'opération, quel que soit l hôpital 1,5% décèdent dans les 30 jours suivant l'opération sans liste de vérification, pour 0,8% des opérés avec la procédure de contrôle (P = 0,003) taux de complications non mortelles de 11,0% des patients à 7,0% après l'introduction de la liste de contrôle (P <0,001) [2]. Temps «perdu» au moment de l'opération largement récupéré par la diminution des échecs et récidives En 2008, 234 millions d'opérations chirurgicales réalisées = nombre de personnes sauvées ou mieux soignées non négligeable si pratique généralisée ou obligatoire Proposition d une procédure similaire de diagnostic différentiel poussé et méthodique en amont [1]Toronto, Canada, New Delhi, Inde; Amman, en Jordanie, Auckland, Nouvelle-Zélande, Manille, Philippines; Ifakara, en Tanzanie, Londres, Angleterre, et de Seattle WA [2] A.B. Haynes ; A Surgical Safety Checklist to Reduce Morbidity and Mortality in a Global Population [archive]
3 Notre modèle nouvelle version Conférence de consensus : Gestion pré-opératoire du RI Paris 5 mars 2004 Ou encore Les identifications Identifier les facteurs de risques «Patient» Du ou des cas (1/grille) Du lieu De la période Du ou des opérateurs Du coordonnateur y compris dépistage et stratégies préventives pré-op de carences nutritionnelles Morbidité post op et complications infectieuses > patients dénutris Nutrition parentérale seule en pré op ne diminue pas le RI Questionnement sur le séjour prolongé ou mode de sortie S interroger sur la durée prolongée d utilisation des dispositifs invasifs: Améliorer la prévention des infections associées aux actes invasifs (KT, SAD, ISO, AES ) = OQM
4 Les autres risques Infection bactérienne sans rapport avec l intervention doit la faire différer en dehors de l urgence (A-2) Info méd. réglementaire et médico légal. Praticien responsable délivre une information adaptée à la situation. 2 niveaux d information : Institutionnel (document de l ES) Individuel (délivré par le praticien) Nature et origine du RI Importance du risque Moyen de prévention Risque aggravé DPA fait état de la délivrance de l information sur le risque op et infectieux (A-réglementaire) obésité : facteur important de RI post op. Pas d effet protecteur de la perte de poids. Prophylaxie ATB à dose adaptée Pré péri et post opératoire Antibiothérapie à évaluer : Mode Molécule Posologie Délais et réinjection Anesthésie topique : bonnes pratiques d hygiène à respecter pas de partage des ampoules, des collyres En pré op, quels dépistages systématiques? Quelles stratégies appliquer pour réduire le RI? Les meures d hygiène et de désinfection cutanéomuqueuse et de décontamination efficaces S. aureus Réservoir endogène Portage cutané 2 nd au portage nasal Responsable de 20% des ISO et 2/3 des IN en chir. ortho et cardiaque S. aureus résistant < 5% des patients À l origine de 50% des ISO 60% des ISO dues à des bactéries autres que S. aureus 3% de BMR
5 La chirurgie esthétique : un premier cas déclaré d infection dans le circuit du signalement Une campagne Sud-Est 2009 Sepsis à Streptococcus pyogenes 1 2 CCLIN - analyse - expertise - investigation DDASS - coordination des actions - contrôle 4 Visite de la SARL / inspection 3 + DRASS - bonnes pratiques de stérilisation - circuit du médicament + DRCCRF - activité commerciale Vecteur? Tondeuse rechargeable + DUS Évaluation du risque infectieux : risque individuel d avoir contracté une infection virale ne peut être éliminé Microgreffe capillaire par bandelettes :intervention pratiquée sous anesthésie L aide positionné à la locale, le client peut rentrer chez lui aussitôt après. tête isole les racines de Le patient est installé assis au bord de la table d intervention dos au médecin. cheveux de la bandelette Le médecin prélève à l horizontal une bandelette de peau de 7 à 12 cm de long de peau afin d obtenir sur environ 2 cm au niveau de la zone occipitale, puis suture la peau : des microgreffes de 1 à acte invasif avec présence de sang. 3 cheveux. Les micogreffons sont réimplantés par le médecin. 5 Niveau national et local A 7 mois communication nombre estimés à 2000 depuis 1997 VIH, hépatites B et C des améliorations Activation n vert A ne pas oublier Prévention du risque ATNC Dépistage des patients suspects ou atteints avant tout acte chirurgical Dépistage des patients à risque individuel pour la chirurgie de l œil et du SNC A.réglementaire Une nouvelle circulaire en attente Évaluation des bonnes pratiques d hygiène des DM Se référer aux avis, alertes. Mais encore RA-21 - Les ES et notamment leur CLIN doivent définir des zones à risque dans les BO fixant une classe d empoussièrement et une classe d aérobiocontamination souhaitées pour la chirurgie prévue. Accord très fort RA -22 Les ES doivent prévoir et définir une mesure régulière des classes d empoussièrement et de cinétique de décontamination particulaire afin de suivre les performances du traitement d air pour chaque salle d opération. Accor très fort Se reporter à la réglementation sur l eau Surveillance microbiologique de l environnement dans les établissements de santé Air, eaux et surfaces
6 Dépistages et stratégies préventives pré op des infections virales Un facteur de risque identifié Analyse pour mesures correctives immédiates et/ou à long terme avec son échéancier 3 virus, VIH, VHB et VHC en cas d AES Entre 6 à 30% des interventions se compliquent d un AES : VIH VHC VHB Soigné soignant : 0,18% - 0,45% 0,5%-3% 6-30% Soignant soigné : 0,024% - 0,24% , Précautions spécifiques connues: Double gantage Protection visuelle Aiguilles pleines courbes Ciseaux à bout mousse Table ordonnée Dénombrement prudent lames et aiguilles Utilisation de conteneurs stériles per op Eviter le maintien manuel des écarteurs Privilégier les techniques sans contact Vaccination et vérification des taux d AC pour rappel S agit-il d une : Alerte, ou d un évènement grave, rare / inhabituel pour le service, l établissement ou évitable relevant du : Signalement interne (?) si oui, répondant aux critères : IN au caractère rare ou particulier du fait de l agent pathogène, de la localisation, de l utilisation d un DM, de procédures exposant d autres personnes lors d un acte invasif Décès lié à une IN IN suspecte d origine environnementale IN relevant d une DO Cas groupés Du signalement externe / Décret n du 26 juillet 2001 L application Pour en savoir plus Une liste de vérification, ou check-list, est une opération consistant à vérifier méthodiquement les étapes nécessaires d'une procédure pour qu'elle se déroule avec le maximum de sécurité Opération qui se déroule généralement à voix haute et/ou en cochant une liste écrite de procédure Site InVS dossiers thématiques dossier Raisin rubrique «Alerte» Site CCin Sud Est http//cclin-sudest.chu-lyon.fr - rubrique «Signalement» Site Nosobase
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