Les stents en urologie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les stents en urologie"

Transcription

1 Les stents en urologie Prostate Urètre bulbo-pénien Sphincter Uretère 12, 13 et 14 octobre 2010 V. MAES

2 Anatomie Vessie Col de la vessie Prostate Verumontaneum Sphincter Urètre bulbaire Urètre pénien Méat urétral

3 Les différentes pathologies de l urètre HBP: Hypertrophie bénigne de la prostate Estunétatdelanatureplusqu'unepathologie. Elle peut entraîner des symptômes dits irritatifs (pollakiurie, impériosité mictionnelle) et/ou obstructifs (dysurie, diminution du jet, gouttes retardataires) Ces troubles ont un impact variable parfois important sur la qualité de vie des patients, mais l'hbp peut également entraîner: des complications aiguës nécessitant un traitement urgent et des complications chroniques pouvant parfois altérer de façon définitive les fonctions vésicale et rénale. Sténose: Sténose de l urètre pénien, bulbaire et du col de la vessie DSD: Dyssynergie vésico-sphinctérienne

4 Traitements médicaux L hypertrophie bénigne de la prostate Les traitements utilisés Les médicaments ayant obtenu en France une autorisation de mise sur le marché pour le traitement de l HBP appartiennent à trois classes thérapeutiques : les α-bloquants, les inhibiteurs de la 5-alpha réductase et la phytothérapie. Leur efficacité est modérée mais permet de ralentir la croissance de la prostate. Ce qui a pour effet de reculer l âge du patient éligible à une intervention chirurgicale. Augmente le risque d avoir des patients fragiles avec comorbidités Traitements chirurgicaux Traitements instrumentaux non chirurgicaux

5 Traitements médicaux L hypertrophie bénigne de la prostate Les traitements utilisés Traitements chirurgicaux La résection transurétrale de prostate Est considérée comme l intervention de référence et est la procédure la plus pratiquée en France. Consiste à enlever le tissu prostatique situé autour de l urètre prostatique en taillant des copeaux. 15% des patients ayant été traités par cette technique doivent généralement être réopérés après 8 ans. Interventionde80min duréed hospitalisationquivarieentre4et7jours. L incision cervico-prostatique Consiste à inciser l urètre prostatique et la prostate dans toute son épaisseur. Le taux de réintervention est d environ 38 % à 5 ans avec un délai moyen de 31 mois. Intervention de 10 min avec sondage de 2 jours- durée d hospitalisation moyenne est d environ 6 jours. L adénomectomie chirurgicale Consiste à enlever l adénome prostatique. Intervention efficacemais taux de complications élevé:complications hémorragiques et sexuelles. Risque de ré-opération est d environ de 5% dans les 10 ans. Intervention varie entre 90 minutes et 150 minutes selon la voie d abord -durée d hospitalisation est de 2 à 7 jours. Traitements instrumentaux non chirurgicaux

6 Traitements médicaux L hypertrophie bénigne de la prostate Les traitements utilisés Traitements chirurgicaux Traitements instrumentaux non chirurgicaux Nous ne les détaillerons pas car assez marginaux pour l instant: Les ultra-sons à haute énergie focalisés(hifu). Laser Contact Vaporization(LCV). La thermothérapie par micro-ondes transurétrales(tmtu). Le traitement par radiofréquences(tuna: Transuretral Needle Ablation).

7 Anatomie Vessie Col de la vessie Prostate Verumontaneum Sphincter Urètre bulbaire Urètre pénien Méat urétral

8 Les différentes pathologies de l urètre HBP: Hypertrophie bénigne de la prostate Sténose: Sténose de l urètre pénien, bulbaire et du col de la vessie Rétrécissement du calibre normal de l urètre au niveau: Du méat De l urètre pénien De l urètre bulbaire Du col de la vessie L étiologie des sténoses urétrales peut être: Infectieuse: le plus souvent associées aux maladies sexuellement transmissibles Ischémique: consécutives à l utilisation de la circulation extracorporelle (22% des cas) Traumatique: sont les causes les plus fréquentes des sténoses les atteintes résultant d instrumentation urétrale les lésions consécutives à des fractures pelviennes (accident de voiture ou moto) les lésions franches à l arme blanche ou aux armes à feu La rétention urinaire aiguë et les infections aiguës ou chroniques (prostatite, épididymite..) sont les principales complications observées. DSD: Dyssynergie vésico-sphinctérienne

9 Dilatation urétrale Les sténoses Les traitements actuels utilisés Déchirement non maîtrisé - du canal urétral Peut causer des dommages à l urètre avec la création de faux passages Peut causer des hémorragies Peut favoriser les infections Mais cicatrisation rétractile du tissu spongieux Récidive importante = dans 50 à 80% des cas Traitement chronique car doit être répété pour être efficace Qualité de vie du patient dégradée Rapidité de la récidive augmente avec le temps Le chirurgien envisage alors la réalisation d une urétrotomie. Urétrotomie interne Urétroplastie

10 Les sténoses Les traitements actuels utilisés Dilatation urétrale Uréthrotomie interne Passage d une lame froide via un cystoscope sous contrôle de la vue Peut causer des hémorragies localisées et des infections Peut causer une extravasation urinaire Peut causer de l impotence et des dysfonctions érectiles Chaque passage de la lame en zone saine peut augmenter la taille de la sténose Mais le taux de récidive varie de 40% à 60%. Traitement chronique car doit être répété pour être efficace Qualité de vie du patient dégradée Rapidité de la récidive augmente avec le temps Aggravation de la sclérose Nécessitée à la 2 ème récidive d envisager une uréthroplastie. Urétroplastie

11 Les sténoses Les traitements actuels utilisés Dilatation urétrale Urétrotomie interne Uréthroplastie Abord chirurgical de la sténose avec la résection de la portion rétrécie et une réanastomose des deux segments obtenus sur une sonde urétrale Peut causer des hématomes péri-urétraux, des fistules, ou une incontinence. Une plastie d élargissement peut être nécessaire dans les sténoses longues L échec survient dans 30% des cas dans le meilleur des cas Le sondage urinaire est généralement maintenu 10 jours. Courbe d apprentissage élevée et coûteux en soin de suite.

12 Anatomie Vessie Col de la vessie Prostate Verumontaneum Sphincter Urètre bulbaire Urètre pénien Méat urétral

13 Les différentes pathologies de l urètre HBP: Hypertrophie bénigne de la prostate Sténose: Sténose de l urètre pénien, bulbaire et du col de la vessie DSD: Dyssynergie vésico-sphinctérienne La dyssynergie vésico-sphinctérienne est une disparition de la synchronisation entre la contraction du détrusor et l ouverture du sphincter strié de l urètre. Elle est observée chez les blessés médullaires en cas de lésions supra-sacrées et se voit également dans 50 à 80% des cas au cours de l évolution d une sclérose en plaques chez des patients se plaignant de dysurie et de rétention. Elle provoque une obstruction fonctionnelle de la voie excrétrice infra-vésicale et peut donc entraîner: une vidange incomplète, une incontinence, des infections urinaires récidivantes, la formation de calculs ou de diverticules vésicaux, une insuffisance rénale chronique, ou l apparition tardive d un cancer de la vessie.

14 La dyssynergie vésico-sphinctérienne Les traitements utilisés Le but du traitement est surtout de préserver la fonction rénale en maintenant des pressions vésicales basses lors du remplissage et de la miction et en évitant les séquelles pénibles d une vidange vésicale incomplète. L auto-sondage intermittent aseptique: Généralement associé à un traitement médical ou chirurgical pour contrôler l hyperactivité du détrusor. Méthode sûre qui permet de réduire fortement les complications urologiques, notamment infectieuses, mais elle nécessite une dextérité que n ont pas tous les patients atteints d une affection neurologique. Le sondage à demeure par cathétérisme sus-pubien La sphinctérotomie chirurgicale

15 La dyssynergie vésico-sphinctérienne Les traitements utilisés L auto-sondage intermittent aseptique Le sondage à demeure par cathétérisme sus-pubien C est une possibilité en cas de problème de dextérité ou de mauvaise vue, Mais risque de formation de calculs, d infection et de tumeur maligne. Mauvaise qualité de vie pour le patient avec des risques d infection et d incrustation. La sphinctérotomie chirurgicale

16 La dyssynergie vésico-sphinctérienne Les traitements utilisés L auto-sondage intermittent aseptique Le sondage à demeure par cathétérisme sus-pubien La sphinctérotomie chirurgicale Elle reste la technique de choix chez les hommes incapables d effectuer des auto-sondages intermittents(par exemple, certains tétraplégiques). Les complications sont les hémorragies(5 à 20%), la dysfonction érectile(5%) et l extravasation. Ces patients peuvent également être l objet de complications des dispositifs collecteurs eux-mêmes, quivontdelasimpleexcoriationcutanéeàlafistuleurétro-cutanée ouàlagangrènedupénis. Cette intervention dure en moyenne 80 minutes et présente le désavantage d être irréversible.

17 Les stents urétraux Appelés aussi endoprothèses urétrales. Existent depuis maintenant près de 30 ans. Les premières versions étaient issues de la chirurgie cardiovasculaire en acier chirurgical Mais ont entraîné des problèmes de biocompatibilité dus à la section carrée des fils Le premier stent dédié à l urologie : Prothèse de Fabian au début des années 80. Les industriels ont fait depuis d énormes progrès au niveau: des matériaux (acier, Nitinol) de la structure (spiralée, grillagée) de la forme du stent (une ou plusieurs expansions, plusieurs corps) de la taille du stent (longueur et Charrière) du mode de largage (par compression, par réaction thermique)

18 Les propriétés des stents urétraux Toutes ces caractéristiques permettent de donner des propriétés différentes aux stents. Les matériaux (acier, Nitinol ) Sont tous les deux des matériaux connus et biocompatibles L avantage du Nitinol (alliage de nickel titane) est qu il est thermosensible (mémoire de forme) La structure (spiralée, grillagée) Les stents spiralés ont l avantage d être des solutions réversibles Leur spires jointives évitent leur incorporation dans l épithélium urétral. Les stents grillagés sont eux utilisés comme des solutions définitives. Ils sont incorporés dans l épithélium urétral entre 6 et 12 mois On privilégiera l une ou l autre selon l indication et le patient. La forme du stent (une ou plusieurs expansions, plusieurs corps) Elle permettra de répondre aux contraintes de l une ou de plusieurs indications. La taille du stent (longueur et Charrière) Va de 10 mm à 80 mm et de 16 à 46 CH Elle permettra de répondre aux contraintes de l une ou de plusieurs indications. Le mode de largage (par compression, par réaction thermique) Il est généralement mécanique le stent étant compressé dans une gaine. Mais il peut être aussi thermique avec une expansion du Nitinol à l eau chaude (40-45 c).

19 La mise en place des stents urétraux Quelque soit le type de stent posé, il existe des étapes immuables: 1. Choisir le stent adapté à l indication 2. Mesurer la longueur de la sténose, de la prostate ou de la distance col de vessie sphincter 3. Choisir la bonne taille de stent 4. Insérer l optique de cystoscope dans l ancillaire brancher l irrigation 5. Larguer le stent par pression mécanique ou l injection d eau chaude Pour les détails liés aux spécificités de chaque système, se référer à l instruction d utilisation.

20 Les stents urétraux actuellement sur le marché Nom de marque Fabriquant Distributeur Matériau Construction CH Maintien assuré par Type de larguage Indications Prostate Sphincter Urètre Memotherm BARD Nitinol Grillagée 36 ou 42 Expansion de tout le corps Mécanique et thermique x x Memokath 028 BARD Nitinol Spiralée 44 / 24 Extrémité distale Thermique x Memokath 045 BARD Nitinol Spiralée 44 / 24 / 44 Extrémités distale et proximale Thermique x Memokath 044 BARD Nitinol Spiralée 24 / 44 Extrémité proximale Thermique x Urospiral Coloplast Acier Spiralée Corps plus large en partie distale Mécanique x Diabolo Coloplast Acier Spiralée Extrémités distale et proximale Mécanique x Urethrospiral Coloplast Acier Spiralée Corps plus large en partie proximale Mécanique x Memokath Urospiral Urethrospiral Diabolo Memotherm

21 Anatomie zones d intérêts Urètre bulbaire Urètre prostatique Sphincter Urètre pénien

22 L Hypertrophie bénigne de la prostate Principe du traitement par le stent Le principe du stent est de lever l obstruction prostatique Le stent va permettre de maintenir la lumière de l urètre prostatique ouverte : soit de manière endoluminale avec le stent spiralé qui est considéré comme une solution long terme mais non définitive car il peut être retiré à tout moment la contrepartie est un risque de migration plus important soit de manière intrapariétale avec le stent grillagé quiest considéré comme une soit de manière intrapariétale avec le stent grillagé quiest considéré comme une solution définitive puisqu il est incorporé dans la paroi urétrale et ne peut être retiré..

23 L Hypertrophie bénigne de la prostate Avantages du traitement par le stent Peut-être fait sous locale ou rachis anesthésie: peut-être fait en ambulatoire Permet de traiter des patients en état de contre-indication anesthésique à la chirurgie. Procédure non invasive: peu de perte de sang Pas besoin de sonder le patient Risque d infection urinaire minimal (7%) Ejaculation rétrograde n est pas systématique comme avec la résection. Qualité de vie meilleure qu avec les traitements classiques, notamment la résection*. Procédure réversible jusqu à 6 mois avec les stents grillagés et définitivement avec les stents spiralés. Si stent mal mise en place, migrationpeut survenir mais 15% des résections sont réopérées à 8 ans*. Temps opératoire est faible: environ 30 min (vs. 80 min pour résection) Les patients peuvent quitter l hôpital le jour de l intervention ou à J+1 (vs. 4 jours pour résection)

24 L Hypertrophie bénigne de la prostate Preuve clinique sur l intérêt des stents Evidence based medicine De nombreuses études sont disponibles sur les stents grillagés et spiralés dans cette indication. Les plus significatives sont: Armitage// revue de littérature(990 patients, suivi d au moins un an, 85% de succès) Choquenet// Memotherm(53 patients, 42 mois de suivi moyen, 90% de succès) Perryetal//Memokath(211patients,8ansdesuivi,76%desuccès) Elles ont mis en évidence l efficacité et la bonne tolérance des stents surlelongtermepourletraitementdel HBP, particulièrement chez les patients présentant des complications et à risque chirurgical élevé. Les complications rencontrées sont toujours mineures et essentiellement liées à des problèmes de sélection de patients (calculs urinaires) et de technique de pose (migration).

25 L Hypertrophie bénigne de la prostate La place des stents dans la stratégie thérapeutique Dans l indication de l HBP, ce traitement est réservé aux catégories de patients suivantes: Patients âgés, Patients en rétention chronique, Patients avec une contre-indication à l anesthésie, Patients chez lesquels une intervention chirurgicale ou endoscopique est contre-indiquée Patients fragiles- mauvais état général ou cardiovasculaire, Patients qui refusent une sonde à demeure Les autres indications des stents spiralés: Pour les patients en attente de résection(rétention importante) Pour un test thérapeutique: tester les conséquences de la levée de l obstacle prostatique chez un patient neurologique Pour éviter une obstruction probable après traitement par thermothérapie, laser, radiofréquence, ultrasons focalisés, curiethérapie Contre indication Calculs urinaires (risque d obstruction) Prostate > 130 g Présence d un lobe médian important

26 Les sténoses Principe du traitement par le stent Le principe du stent est de réduire la fréquence de réintervention (urétrotomie) et d éviter un traitement chirurgical lourd (urétroplastie). Après la réalisation d une urétrotomie ou d une dilatation, le stent sera placé au niveau de la zone sténosée. Les stents grillagés ont été abandonnés dans cette indication car l hyperplasie endoprothétique augmentait le risque de récidive et le retrait du stent était difficile voir impossible. Le stent spiralé va agir comme un tuteur de cicatrisation au niveau de la zone urétrotomisée et pourra êtreretiréàpartird uneduréede12moisminimum.

27 Les sténoses Avantages du traitement par le stent Permet d éviter un retraitement (urétrotomie ou dilatation) le temps de la pose du stent (minimum 1 an). Retarde ou élimine la récidive de la sténose (30% des cas selon une analyse rétrospective) après le retrait. Evite de passer à une chirurgie beaucoup plus lourde (urétroplastie) sur les urètres multi-sténosésou les sténoses très longues (plus de 4 cm). Rachis anesthésie et courte anesthésie générale sont possibles. Alternative à l urétroplastie pour les sujets sensibles. Solution élégante pour les patients jeunes. Qualité de vie du patient sensiblement améliorée vs. autres traitements disponibles Auto-dilatation Sondage à demeure Urétrotomie tous les 6 mois. Le patient peut rentrer chez lui le jour même ou à J+1 sans sonde urinaire. Diminution des infections. Procédure réversible.

28 Evidence based medicine Les sténoses Preuve clinique sur l intérêt des stents 2 études sont disponibles avec les stents grillagés: Shah et al // Urolume (179 patients, 11 ans de suivi, score symptomatique faible, 9 explantations) Sertceli // Urolume (60 patients, 3.8 ans de suivi, 87% de succès thérapeutique) Efficaces durant un certain temps mais retrait très contraignant et invasif. Les stents spiralés permettent de lever cette objection puisqu ils peuvent être retirés à tout moment. Ils sont trop récents pour bénéficier de nombreuses publications Mais les résultats cliniques observés sont très encourageants et plusieurs études comparatives sont en cours, notamment aux Etats-Unis. Les complications rencontrées sont toujours mineures et essentiellement liées à des problèmes de sélection de patients (calculs urinaires) et de technique de pose (migration).

29 Les sténoses La place des stents dans la stratégie thérapeutique Les stents sont utilisés en seconde intention, suite à l échec des méthodes conventionnelles (40 à 80% des cas). On considère que dans le cas de sténoses itératives (2 récidives: 50% des cas), il n est plus intéressant de procéder à nouveau à une urétrotomie. Le patient «bénéficie» alors des solutions alternatives: Auto dilatation (Qualité de vie très faible) Sondage à demeure (Infection et qualité de vie) Urétroplastie (Au mieux 30% d échecs et soin de suite très lourd) Le stent dans cette indication est une alternative éléganteet mini-invasive à un traitement plus lourd, plus couteux et/ou dégradant la qualité de vie du patient. Il est donc indiqué pour tout type de patients: pourles patients âgés (anesthésie) et les patients jeunes (Qualité de vie) Contre indication Calculs urinaires (risque d obstruction)

30 La dyssynergie vésico-sphinctérienne Principe du traitement par le stent Le principe du stent dans cette indication est de «ponter» le sphincter et ainsi réaliser une sphinctérotomie prothétique. Les stents grillagés sont toujours utilisés dans cette indication bien qu incorporés dans la muqueuse urétralecarilsoffrentplusdegarantiesurlelongterme leurretraitavant6moisesttoujourspossible. Le stent spiralé va jouer le même rôle mais laissera la liberté au chirurgien de pouvoir retirer le blocage à tout moment.

31 La dyssynergie vésico-sphinctérienne Avantages du traitement par le stent Peut-être fait sous locale ou rachis anesthésie: peut-être fait en ambulatoire Permet de traiter des patients en état de contre-indication anesthésique à la chirurgie. Procédure non invasive: peu de perte de sang Pas besoin de sonder le patient Risque d infection urinaire minimal Qualité de vie meilleure qu avec les traitements classiques. Procédure rapide: 30 min (vs. 80 min pour sphinctérotomie) Procédure réversible jusqu à 6 mois avec les stents grillagés et définitivement avec les stents spiralés. Permet de garder tous les options ouvertes pour les patients à pathologies évolutives (blessés médullaires) Les patients peuvent quitter l hôpital le jour de l intervention ou à J+1

32 La dyssynergie vésico-sphinctérienne Preuve clinique sur l intérêt des stents Evidence based medicine De nombreuses études sont disponibles sur les stents grillagés et spiralés dans cette indication. Les plus significatives sont: Chancelor et al// Urolume(160 patients, suivi max de 5 ans, 84% d amélioration subjectif) Hamidetal//Urolume(12patients,12ansdesuivimoyen, 80%desuccès) Hamid et al // Memokath (25 patients, 7 ans de suivi, 47% de succès mais retraits dus à des problèmes de pose et à une mauvaise sélection de patients) Des essais cliniques (rapport AFU) ont montré la préférence des patients neurologiques pour la sphinctérotomie prothétique grâce à son caractère réversible. Les complications chirurgicales (migrations, incrustations) dépendent de la courbe d apprentissage, du stent utilisé, du choix des patients.

33 La dyssynergie vésico-sphinctérienne La place des stents dans la stratégie thérapeutique Au lieu de réaliser une sphinctérotomie par résection (solution définitive) ou de prescrire de l autosondage ou un sondage à demeure pour le patient (solution temporaire + mauvaise qualité de vie), le chirurgien a le choix d utiliser une alternative mini-invasive: Définitive avec le stent grillagé Réversible avec le stent spiralé Cestentsphinctérienadoncungrandintérêt: chez les patients pour qui la récupération ou l amélioration neurologique est une préoccupation psychosociale très importante, et qui refusent souvent toute procédure thérapeutique destructrice ou irréversible. chezlespatientsquin ontpasencorechoisilafaçondegérerleurvessie, chez ceux souhaitant intégrer un programme de fertilité, chez les blessés médullaires récents On peut aussi noter que le stent dans cette indication est parfois utilisé comme test thérapeutique afin d évaluer l effet d une éventuelle sphinctérotomie définitive. Contre indication Calculs urinaires (risque d obstruction) Patients ayant déjà subis une sphinctérotomie (risque de migration)

34 Autres indications des stents urologiques Sténoses suspendues de l uretère Rétrécissement de l uretère due à des compressions intrinsèques ou extrinsèques: soit à une fibrose cicatricielle interne succédant à la migration d'un calcul ou à une urétéroscopie, soit à une compression extrinsèque telle une tumeur de voisinage ou rétropéritonéale, soit à une anomalie de la paroi urétérale qui devient rigide, fibreuse, étroite, ceci étant soit à une anomalie de la paroi urétérale qui devient rigide, fibreuse, étroite, ceci étant lié à une radiothérapie ou à une dévascularisation post-chirurgicale ou traumatique

35 Sténoses suspendues de l uretère Les traitement utilisés 1. Pose de sonde double J à demeure: traitement palliatif (changées tous les 6 mois) 2. Dilatation par ballon + pose d une sonde double J Résultats à court terme sont bons = env. 80% Résultats à long terme le sont moins= env. 40% de récidive 3. Sonde de néphrostomie Qualité de vie médiocre + effets indésirables (4 à 5% d infections rénales et d hémorragies)

36 Sténoses suspendues de l uretère Les traitement utilisés Mais les JJ entraînent des complications(douleurs, reflux, infection) dues à la présence des crossesdanslavessieetdanslerein. Conclusion de l étude du Pr Traxer «La morbidité des sondes double J est importante et parfois sous-estimée par les opérateurs.» «[ ] la durée d implantation doit être aussi courte que possible afin d améliorer la tolérance des patients» 80% des patients ont estimé avoir une réduction de leur qualité de vie une fois la JJ en place.

37 Sténoses suspendues de l uretère Place dans la stratégie thérapeutique L amélioration des matériaux à permis d étendre depuis maintenant 10 ans les indications des stents urétraux à l uretère, notamment dans le cadre de sténose suspendue de l uretère. Ce stent ne «déborde» ni dans la vessie, ni le rein et permet d éviter des changements itératifs et les complications généralement rencontrées avec les sondes JJ. Des études prospectives sont en cours. Des études rétrospectives ont déjà montré que son temps d implantation moyen était de 18 mois (2 à 3 changements de JJ évités) et qu il réduisait sensiblement les problèmes de morbidités.

38 MERCI

INCONTINENCE URINAIRE

INCONTINENCE URINAIRE INCONTINENCE URINAIRE Généralités Perte involontaire d'urine par l'urètre. Symptôme fréquent (2,5 millions de personnes en France). Nombre sous estimé. Risque 2 fois plus élevé pour les femmes que pour

Plus en détail

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor Bilan urodynamique Continence et miction = résultat d'un rapport de forces vessie/urètre: 1. Pression vésicale de remplissage (compliance): doit rester

Plus en détail

TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE. Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne

TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE. Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne DEFINITION! Incontinence urinaire (IU) : perte involontaire des urines par l urètre, survenant en dehors de la miction et pouvant

Plus en détail

Incontinence urinaire : trop souvent taboue

Incontinence urinaire : trop souvent taboue Incontinence urinaire : trop souvent taboue Tous concernés! De quoi s agit-il? C est une perte accidentelle ou involontaire des urines, qu il s agisse de quelques gouttes à une fuite plus conséquente :

Plus en détail

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris Incontinence urinaire DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris INCONTINENCE URINAIRE : DEFINITION 2002 ICS (Internationnal Contience Society) : perte involontaire d urine, on distingue Symptôme : élément décrit

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

Incontinence urinaire en gériatrie. DR Depireux urologue DR Noël l interniste

Incontinence urinaire en gériatrie. DR Depireux urologue DR Noël l interniste Incontinence urinaire en gériatrie DR Depireux urologue DR Noël l interniste Vieillissement Variabilité interindividuelle des effets du vieillissement. Aboutissement à un groupe hétérogh rogène du point

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

«Docteur, j ai la prostate!»

«Docteur, j ai la prostate!» «Docteur, j ai la prostate!» Texte D r Alain BITTON Urologue FMH Genève Conception et graphisme Comic Brains, Pécub Introduction 1 «Docteur, j ai la prostate! Pour moi, ce sera une opération au laser comme

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée

Plus en détail

Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants.

Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants. Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants. P. Fajadet, L. Carfagna, O. Loustau, J. Vial, J. Moscovici, J.J. Railhac, N. Sans. Radiologie Interventionnelle

Plus en détail

va être opéré d un hypospadias

va être opéré d un hypospadias Votre enfant va être opéré d un hypospadias Introduction Le chirurgien urologue pédiatrique vous a confirmé le diagnostic d hypospadias et expliqué les avantages ainsi que les risques et complications

Plus en détail

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle)

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Le traitement des calculs urétéraux et rénaux a beaucoup changé depuis 1980 avec la venue d un appareil

Plus en détail

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l attention du patient LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée, il faudrait

Plus en détail

Prostate Une petite glande de grande importance

Prostate Une petite glande de grande importance Prostate Une petite glande de grande importance Informations sur les maladies les plus fréquentes, à l intention des patients et des personnes intéressées Société Suisse d Urologie (SSU) Votre partenaire

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

KEAT : premier électrostimulateur sans fil d auto-rééducation périnéale à domicile

KEAT : premier électrostimulateur sans fil d auto-rééducation périnéale à domicile L incontinence : une maladie très fréquente D après le Pr François Haab, chirurgien urologue, coordinateur du centre d explorations périnéales de l hôpital Tenon (Paris) Des solutions adaptées à chaque

Plus en détail

Brochure d information destinée au patient. Comment pratiquer l auto-sondage intermittent?

Brochure d information destinée au patient. Comment pratiquer l auto-sondage intermittent? Brochure d information destinée au patient Comment pratiquer l auto-sondage intermittent? Sommaire de la brochure Ce guide complète les informations qui vous ont été données par le médecin et l infirmière.

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien L Incontinence Urinaire au FEMININ Dr Isabelle Kaelin-Gambirasio Erika Vögele Dr Johanna Sommer Examen pelvien Inspection : Atrophie vulvovaginale Inflammation vaginale Pertes d urines à la toux Prolapsus

Plus en détail

Infections urinaires chez l enfant

Infections urinaires chez l enfant Infections urinaires chez l enfant Questions et réponses pour diminuer vos inquiétudes Chers parents, Cette brochure a pour but de faciliter votre compréhension et de diminuer vos inquiétudes en vous

Plus en détail

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus JUIN 2011 Les traitements du cancer invasif du col de l utérus Nom du chapitre COLLECTION GUIDES PATIENTS LE COL DE L UTÉRUS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LA RADIOTHÉRAPIE LA CHIMIOTHÉRAPIE LES

Plus en détail

EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE

EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE Pr Claude Hocké Pôle Gynécologie- Obstétrique-Reproduction Hôpital Pellegrin CHU Bordeaux 1 INTERROGATOIRE IL RESTE FONDAMENTAL ET PEUT ÊTRE DIVISÉ

Plus en détail

LE TRAITEMENT DES STENOSES URETRALES PAR LASER

LE TRAITEMENT DES STENOSES URETRALES PAR LASER UNIVERSITE DE GENEVE FACULTE DE MEDECINE Section de médecine clinique Département de chirurgie Clinique et policlinique d urologie Thèse préparée sous la direction du Professeur Christophe Iselin LE TRAITEMENT

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients?

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? HigHligHts 2012: CHiRURgiE Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? Lukasz Filip Grochola a, Hubert John b, Thomas Hess c, Stefan Breitenstein d a Clinique de chirurgie

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

Les maladies valvulaires

Les maladies valvulaires CENTRE CARDIO-THORACIQUE DE MONACO information du patient Les maladies valvulaires Maladies, diagnostic et traitements 1 Les maladies valvulaires ou valvulopathies Elles désignent l ensemble des maladies

Plus en détail

INCONTINENCE URINAIRE

INCONTINENCE URINAIRE INCONTINENCE URINAIRE Dr. René Yiou Service d urologie et département d anatomie CHU Henri Mondor 51, avenue du Maréchal de-lattre-de-tassigny 94010 Créteil Tel: 0149812559 Fax: 01.49.81.25.52 Email: rene.yiou@hmn.ap-hop-paris.fr

Plus en détail

Traitement des sténoses de l urètre pénien par urétroplastie avec patch pédiculé dorsal : «Urétroplastie en toit»

Traitement des sténoses de l urètre pénien par urétroplastie avec patch pédiculé dorsal : «Urétroplastie en toit» ARTICLE ORIGINAL Progrès en Urologie (1998), 8, 1022-1028 Traitement des sténoses de l urètre pénien par urétroplastie avec patch pédiculé dorsal : «Urétroplastie en toit» Abdel-Wahab EL-KASSABY, Magdy

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

L opéré de PROSTATECTOMIE RADICALE TOTALE

L opéré de PROSTATECTOMIE RADICALE TOTALE 1 L opéré de PROSTATECTOMIE RADICALE TOTALE Informations concernant la chirurgie et la rééducation fonctionnelle destinées aux patients Yves CASTILLE Docteur en Réadaptation et Kinésithérapie Service de

Plus en détail

Les cancers de la prostate

Les cancers de la prostate Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir comment faire appel

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Pré-Requis : Connaissance de bases : Anatomie du pelvis Classification des troubles de la statique génitale

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD Douleurs du post-partum : Douleurs cicatricielles (déchirures ou épisio) Dyspareunies orificielles

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement :

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement : DIU de rééducation pelvi-périnéale DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE Responsables de l enseignement : Pr. Gérard AMARENCO (UPMC), Pr. Michel COSSON (CHU Lille), Pr. Gilberte ROBAIN (UPMC) 1. Cible La

Plus en détail

d une Dr Ei Eric Peterman

d une Dr Ei Eric Peterman d une Dr Ei Eric Peterman Implantations de MDM MALI: 1994-2010 TCHAD: 2009-2010 - 2-3 millions de fistules obstétricales dans le monde - 90% en Afrique (source OMS) MDM Yaoundé 2010 MOPTI MDM BERLIN 2010

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

La vessie neurogène (VN)

La vessie neurogène (VN) La vessie neurogène (VN) Dr. Eugenia Luca, Service de Paraplégie CRR Sion, le 26.03.2015 Introduction Les troubles urinaires associés aux maladies neurologiques sont fréquentes et d expression polymorphe.

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE Informations générales pour la convalescence Pour vous, pour la vie Ce feuillet est destiné à mieux vous renseigner sur les points à observer après une opération

Plus en détail

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du

Plus en détail

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Anti-agrégants, anticoagulants et Endoscopie digestive Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Christian Boustière, Marseille ANGIOPAS Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l efficacité

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

Positionnement de l implant

Positionnement de l implant HORS SÉRIE Hors série - 2009 Positionnement de l implant Déterminants biologiques et précision NobelActive NobelGuide Chirurgie à minima et esthétique ESTHÉTIQUE ET CHIRURGIE GUIDÉE AVEC NOBELACTIVE PAR

Plus en détail

PROGRAMME DU CONCOURS D ACCES AU RESIDANAT DE CHIRURGIE DENTAIRE

PROGRAMME DU CONCOURS D ACCES AU RESIDANAT DE CHIRURGIE DENTAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE D ALGER DEPARTEMENT DE 1- SPECIALITE : PROTHESE 1 Anatomie dentaire 2 Les matériaux à empreinte 3 Les traitements pré-prothetiques

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire Michel MAILLET Unité d Anesthésie & Chirurgie Ambulatoires Hôpital Tenon, AP-HP 4 rue de la Chine; 75020 Paris Chemin Clinique Éligibilité

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure Troubles périnéaux du post-partum La déchirure T. Linet La déchirure Les risques Entre 2 et 6 % de périnée complet mais TRES sous diagnostiqué car ± rupture du sphincter interne sur périnée semblant intact

Plus en détail

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement n Professeur Michel Broyer. Hôpital Necker Enfants malades, Paris Membre du

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Contexte de la fistule obstétricale Situation en Mauritanie Progrès au niveau Pays/ Mise en œuvre Défis pour les années à

Plus en détail

Analyse des incidents

Analyse des incidents Analyse des incidents Formation B-Quanum 26/06/2012 N. Jacques Coordinatrice Qualité CMSE Introduction Contexte Contrat SPF Coordinateur qualité Médecine nucléaire Hôpital = Entreprise à Haut Risque Efficacité

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Un avantage décisif pour la résection des polypes et des myomes. Système

Un avantage décisif pour la résection des polypes et des myomes. Système Un avantage décisif pour la résection des polypes et des myomes Système Nouvelle norme en résection hystéroscopique Truclear apporte une précision, une clarté et une efficacité sans précédents pour réséquer

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

Résection transurétrale de la prostate (RTUP) N oubliez pas d apporter ce livret à l hôpital le jour de votre opération.

Résection transurétrale de la prostate (RTUP) N oubliez pas d apporter ce livret à l hôpital le jour de votre opération. INFORMATION POUR LES PATIENTS Résection transurétrale de la prostate (RTUP) N oubliez pas d apporter ce livret à l hôpital le jour de votre opération. L HÔPITAL D OTTAWA CP 08 B (REV 09/2010) Avertissement

Plus en détail

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations FACE A FACE Péroné vascularisé / Péroné non vascularisé Reconstruction après résection tumorale Dr NOURI / Dr BEN MAITIGUE SOTCOT Juin 2012 Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a

Plus en détail

La reprise de la vie active

La reprise de la vie active Prothèse de hanche Les conseils de votre chirurgien La reprise de la vie active Vous êtes aujourd hui porteur d une prothèse de hanche ; elle va vous permettre de reprendre vos activités sans gène ni douleur.

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Page 1/15 - L incontinence urinaire en détail

Page 1/15 - L incontinence urinaire en détail 02/01/2013 L incontinence urinaire en détail En France, 3 millions de personnes souffrent d'incontinence, qu'elle soit urinaire ou fécale. Ce dossier présente les causes de cette affection, les divers

Plus en détail

LA RÉTENTION URINAIRE DU POST-PARTUM

LA RÉTENTION URINAIRE DU POST-PARTUM LA RÉTENTION URINAIRE DU POST-PARTUM Prise en charge au CH de Pau Dr Sophie Rouleaud Service de médecine physique et de réadaptation Samedi 4 octobre 1 2 DEFINITION Définition 2003 Glavind K. et Bjork

Plus en détail

RÉSUMÉ DES RECOMMANDATIONS

RÉSUMÉ DES RECOMMANDATIONS NOUVELLE PROPOSITION DE RECOMMANDATIONS POUR L INCONTINENCE URINAIRE Le comité des recommandations de l AUC a travaillé à l établissement de nouvelles recommandations et à la mise à jour des précédentes.

Plus en détail

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones d Angéiologie 8 Janvier 2010 Historique 1550 Falloppio

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Dossier thématique de la. Fondation de l'avenir. Chirurgie du futur SOMMAIRE

Dossier thématique de la. Fondation de l'avenir. Chirurgie du futur SOMMAIRE Dossier thématique de la Fondation de l'avenir Chirurgie du futur SOMMAIRE I L évolution de la chirurgie A La vidéochirurgie : une chirurgie mini-invasive 1 En quoi consiste la vidéochirurgie 2 - Les bénéfices

Plus en détail

UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS

UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS À L ACTE DE LA RAMQ POUR IDENTIFIER LES CAS DE CANCER NON DÉCLARÉS AU FICHIER DES TUMEURS DU QUÉBEC ÉTUDE DE FAISABILITÉ VOLET : CANCER DE LA PROSTATE DIRECTION PLANIFICATION,

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Le terme «infection urinaire» est souvent utilisé par les médecins pour des pathologies telles que l urétrite, la cystite ou la pyélonéphrite.

Le terme «infection urinaire» est souvent utilisé par les médecins pour des pathologies telles que l urétrite, la cystite ou la pyélonéphrite. Chapitre 21 : Maladies du système génito-urinaire (Traduction de la p259) Aperçu du chapitre Les maladies du système génito-urinaire sont classées dans le chapitre 14 d ICD-10-CM. Elles ne sont pas dans

Plus en détail

RAPPORT D ÉVALUATION TECHNOLOGIQUE Traitement des symptômes du bas appareil urinaire liés à l hypertrophie bénigne de la prostate par laser

RAPPORT D ÉVALUATION TECHNOLOGIQUE Traitement des symptômes du bas appareil urinaire liés à l hypertrophie bénigne de la prostate par laser RAPPORT D ÉVALUATION TECHNOLOGIQUE Traitement des symptômes du bas appareil urinaire liés à l hypertrophie bénigne de la prostate par laser Novembre 2013 Service évaluation des actes professionnels Service

Plus en détail

Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du

Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du cancer : enjeux et opportunités Début de cartographie des enjeux cliniques et technologiques gq Jean-François MENUDET, Cluster I-Care Cartographie

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire

Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire HÔPITAL LARIBOISIERE Service d'ophtalmologie 2 rue Ambroise Paré 75475 Paris cedex 10 tel : 33 (0)1 49 95 64 88 La rétine est constituée de cellules visuelles

Plus en détail

LES CONSÉQUENCES. tricales. Juridiques

LES CONSÉQUENCES. tricales. Juridiques LES CONSÉQUENCES Médicales, Gynécologiques et Obstétricales tricales Juridiques Les complications Complications médicales m immédiates Hémorragie (section art clitoridienne) : cataclysmique ou secondaire

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ Plan de la présentation Introduction L enfant Le cathéter court La voie veineuse centrale La voie intra-osseuse Plan de la présentation Le

Plus en détail

MANUEL DE FORMATION A LA CHIRURGIE REPARATRICE DE LA FISTULE

MANUEL DE FORMATION A LA CHIRURGIE REPARATRICE DE LA FISTULE MANUEL DE FORMATION A LA CHIRURGIE REPARATRICE DE LA FISTULE FIGO et ses partenaires Fédération Internationale de Gynécologie et d Obstétrique (FIGO) Société Internationale des Chirurgiens Obstétriques

Plus en détail

Insuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë

Insuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë Insuffisance rénale Définition o Insuffisance rénale aiguë Se traduit par un brusque arrêt de la filtration des déchets du sang et de la production d urine. Associée à un déséquilibre de l organisme en

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail