Impact budgétaire de l immigration en France : une étude de comptabilité générationnelle

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Impact budgétaire de l immigration en France : une étude de comptabilité générationnelle"

Transcription

1 Impac budgéaire de l immigraion en France : une éude de compabilié généraionnelle Xavier Chojnicki Equippe (Universié de Lille 2) e Cepii L'objecif es ici d'éudier, en comparan les effes découlan d un cadre saique e dynamique, les bénéfices que les immigrés reiren du foncionnemen du sysème public avec la conribuion qu ils y apporen par les différens prélèvemens don ils s acquien. L une des conclusions de ce aricle es que l évaluaion de l impac de l immigraion sur la proecion sociale es foremen dépendane de la méhodologie uilisée. Ainsi, si l on compare à une dae donnée la conribuion globale au budge des adminisraions publiques avec le volume des ransfers versé, les immigrés apparaissen alors comme relaivemen favorisés par le sysème de redisribuion. Pour auan, même si en moyenne les immigrés semblen payer moins de axes e recevoir plus de ransfers que les naifs, la différence de srucure par âge de la populaion immigrée comparaivemen aux naifs, regroupée dans les classes d âge acives e peu nombreuses chez les bénéficiaires nes du sysème de ransfers sociaux (jeunes e reraiés) condui à une conribuion nee moyenne d un immigré au budge de l Ea supérieure à celle d un naif. Ainsi, un immigré aurai effecué en moyenne un paiemen ne de l ordre de 225 conre un peu plus de 15 pour un auochone. Un des problèmes cruciaux des esimaions précédenes es de mesurer l'impac fiscal immédia de l'immigraion, qui varie par naure avec la srucure par âge. Il apparaî indispensable d éudier l impac dynamique de l immigraion par exemple au ravers de la méhodologie de la compabilié généraionnelle. En appliquan cee méhodologie, la conribuion moyenne de cycle de vie des immigrés présens en France en 25 apparaî assez neemen négaive (de l ordre de -8 7 euros) e inférieure à celle des naifs (de l ordre de euros). Pour auan, l'impac global de l'immigraion sur les finances publiques es légèremen posiif dans le long erme du fai de l'appor perpéuel d'individus d'âge acif e de la prise en compe de la conribuion nee des descendans de ces immigrés. En effe, supposer un scénario hypohéique d une fermeure des fronières à l immigraion à parir de 25 condui à un léger accroissemen des ajusemens nécessaires au réablissemen de la viabilié budgéaire de long erme par rappor à la siuaion de référence (basé sur un solde migraoire de 1 migrans par an). Cependan, dans ous les cas de figure, l'impac de l'immigraion rese rès faible en comparaison de l'effor global qui devrai êre enrepris pour réduire les déséquilibres budgéaires. Pour s en rendre compe, un accroissemen subsaniel du flux d immigraion, consisan à reproduire les aux d immigraion élevés observés à la fin des années cinquane, ne rédui que faiblemen l accroissemen nécessaire de l ensemble des axes (hausse de 13.4% conre 14.2% dans la siuaion de référence) alors que les conséquences du poin de vue de la dynamique démographique son loin d êre négligeables : cela implique en effe une augmenaion du flux ne annuel d immigraion à presque 25 à l horizon 25, conduisan ainsi à un accroissemen de la populaion française de plus de 1%.

2 Inroducion 1 Longemps erre de dépar, vers le nouveau monde noammen, l Europe occidenale es devenue aujourd hui une erre d immigraion nee, noammen du fai de son niveau de développemen e de richesse. Pouran, si l immigraion a esseniellemen éé considérée comme une ressource jusqu au premier choc pérolier, ceraines inerrogaions quan aux bienfais d un el phénomène son apparues à la faveur de la fin des Trene Glorieuses marquée par l appariion du chômage de masse. Depuis, la quesion migraoire occupe une place croissane dans les débas poliiques, en aese le score des paris d exrême droie dans nombre de pays européens. Après avoir longemps négligé ce champ de recherche, la recherche économique s es emparée de la quesion depuis le débu des années 196 en reconnaissan la complexié des décisions migraoires e leur caracère non auomaiquemen équilibran. L éude de l impac de l immigraion pour le marché du ravail du pays d accueil a donné lieu à une vase liéraure e semble désormais ranchée : les ajusemens locaux des ravailleurs e des enreprises conduisen à une quasi absence d impac visible à l échelle du pays qui accueille les flux, même si des effes redisribuifs se manifesen effecivemen. Ainsi, les conséquences son microéconomiques : cerains se rouven en concurrence avec une main d œuvre exérieure e perden ainsi des opporuniés d emplois (ou doiven faire face à une concurrence salariale), d aures gagnen des perspecives de réducion des coûs du ravail découlan de l arrivée de nouveaux ravailleurs poeniels e bénéficien de perspecives de créaion de nouvelles aciviés induies par une hausse locale d une populaion qui consomme e cherche à saisfaire ses besoins. En revanche, une fois agrégés, ces effes se compensen presque inégralemen, ne laissan plus apparaîre d impac visible de l immigraion sur le plan macroéconomique. Cependan, les conséquences de l immigraion mérien égalemen d êre considérées au niveau des équilibres budgéaires naionaux. En effe, l exisence de sysèmes généreux de proecion sociale dans les pays occidenaux, desinés à palier cerains déséquilibres du marché du ravail (chômage, exclusion, insuffisance de revenus dans l accès au logemen ou aux soins de sané) ou à oriener la poliique familiale (allocaions familiales, aides à la maernié), pose la quesion d un possible effe inaendu e non désiré d une elle présence : les sysèmes de proecion sociale pourraien exercer une aracion sur les populaions vivan au sein de zones plus pauvres. Si cee problémaique a reçu une ceraine aenion héorique dans les ving dernières années, elle rese encore mal cernée au niveau empirique noammen par manque de données saisiques suffisanes en la maière. Très peu d éudes on ainsi éé menées sur le cas de la France, pouran classée parmi les cinq principaux pays européens d immigraion comme parmi les pays les plus généreux en maière de proecion sociale. L'objecif de ce aricle es d'éudier, dans un cadre saique e dynamique, l'impac budgéaire de l'immigraion en France e les conséquences d'une modificaion de la poliique migraoire aussi bien en ermes de flux qu'en ermes de composiion de ces flux (âge e qualificaion). Qu'appore un migran sur l'ensemble de sa vie? Ce appor dépend-il de son niveau de qualificaion e de son âge lors de son enrée en France? Quel serai le bilan de la poliique migraoire acuelle si elle éai prolongée dans les années à venir? Quel serai l'impac d'un changemen de la poliique migraoire? L'impac de l'immigraion sur les finances publiques es un suje rès conroversé ayan donné lieu à une vase liéraure, pariculièremen aux Éas-Unis. Quelques ravaux uilisen une méhodologie relaivemen similaire à celle que nous développons ici. Par exemple, l'éude de Lee e Miller (2), 1 Ce aricle a bénéficié du souien financier de la DRESS-MiRe dans le cadre du proje de recherche «Migraions e proecion sociale». Je remercie C. Defoor pour l aide apporée lors du raiemen des données ainsi que C. Drapier e L. Rago pour leur relecure aenive. Je rese cependan seul responsable des erreurs évenuelles.

3 menée dans un cadre ineremporel, a clairemen souligné l'imporance du niveau d'éducaion e de l'âge des immigrés sur leur impac fiscal. D'aures ravaux on récemmen repris le cadre de la CG afin d'éudier l'impac d'un changemen de poliique migraoire sur la charge fiscale moyenne supporée par les différenes cohores. Auerbach e Oreopoulos (2) meen en avan un faible gain ne de l'immigraion aux Éas-Unis en comparaison de l'effor global qui devrai êre enrepris pour réduire les déséquilibres budgéaires. Par conre, Bonin, Raffelhüschen e Walliser (2) pour l'allemagne, Collado, Iurbe-Ormaexe e Valera (23) pour l'espagne e Mayr (24) pour l'auriche abouissen à un effe posiif e significaif de l'immigraion sur le budge public ineremporel. Finalemen, quelle que soi l'éude considérée, plus qu'une modificaion de la aille des flux migraoires, une poliique modifian la composiion de ces flux semble poeniellemen plus efficace afin de réduire le fardeau fiscal légué aux généraions fuures. A nore connaissance, seules deux éudes de Chojnicki (26) e Monso (28) on ené d'évaluer l'impac fiscal de l'immigraion en France. Les résulas présenés ici s inscriven dans le prolongemen direc de ces deux éudes. Nous uilisons dans ce papier la echnique de la compabilié généraionnelle apparue au débu des années 9 sous l impulsion d Auerbach, Gokhale e Kolikoff (1991). Cee echnique perme, pour une année donnée, d évaluer la valeur acualisée des paiemens nes que les généraions présenes (c es à dire celles don un ou plusieurs membres son encore en vie aujourd hui) verseron à l Éa d ici la fin de leur vie. Puis elle compare, à parir de la conraine budgéaire ineremporelle de l Éa, la charge nee supporée par les nouveau-nés de l année de référence (la seule généraion suivie sur l ensemble de sa vie) avec la charge moyenne que supporeron les généraions à venir (celles nées après l année de référence). La disincion des différenes généraions par origine perme de projeer l impac de long erme de l immigraion sur les équilibres budgéaires ineremporels e de eser l effe d une modificaion de la poliique migraoire. La secion 1 présene la méhodologie de compabilié généraionnelle avec immigraion. La consrucion des compes généraionnels nécessie un grand nombre de données (projecions de populaion, srucure par âge des axes e ransfers, esimaions e projecions du budge de l'éa) e repose sur un cerain nombre d'hypohèses présenées dans la secion 2. Une exploiaion direce de ces données perme d en déduire l impac insanané de l immigraion en France (secion 3). La secion 4 présene l impac fiscal de long erme de l immigraion en France en uilisan la méhodologie de la compabilié généraionnelle. La secion 5 présene les résulas de nos varianes migraoires e la secion 6 évalue l impac d une modificaion de la srucure par qualificaion des flux fuurs d immigraion. Enfin, la secion 6 discue la sensibilié de nos résulas aux hypohèses effecuées. 1. Méhodologie de la compabilié généraionnelle avec immigraion Cee secion développe les principes de base de la compabilié généraionnelle avec immigraion. La principale conraine qui pèse sur la poliique budgéaire es la conraine de solvabilié de l Ea. La méhode de la compabilié généraionnelle repose sur la noion de conraine budgéaire ineremporelle des adminisraions publiques qui sipule que oues les dépenses publiques doiven êre financées par les axes, que ce soi aujourd hui ou dans le fuur. Pour l année de base, celle-ci s écrira de la manière suivane :

4 où G PVL PVF W + = s s s= 1 1 (1) ( + i) PVL désigne la valeur acualisée des conribuions nees de oues les généraions vivanes à l insan sur le resan de leur vie e PVF la valeur acualisée des conribuions nees des généraions fuures sur l ensemble de leur vie. Le premier erme du membre de droie représene la valeur acualisée de la consommaion publique de biens e services, avec G mesuran en l année s la consommaion publique non-spécifique à l âge e i le aux d acualisaion. W es la richesse nee de l Éa en l année e consiue le seul élémen direcemen observable. Nous considérons ici qu'elle es égale à l'opposé de la dee publique financière, laissan ainsi de côé la richesse du gouvernemen e en pariculier les acifs physiques Le solde de dépenses publiques non-venilées, G s, es supposé évoluer sous le double effe de la croissance de la populaion e de la croissance de la producivié, ce qui revien à faire évoluer les dépenses par êe au ryhme de la producivié : G p avec γ le aux de croissance de la producivié e s s (1 ) s G = + γ p s p la aille de la populaion oale en l année. La définiion e l'inerpréaion de ce erme donnen lieu à de nombreuses conroverses e consiuen l'un des aspecs les plus criiquables de la CG. En effe, il es composé de l'ensemble des recees e dépenses publiques qui n'on pu faire l'obje d'une répariion par âge e ne son donc pas incluses dans le bilan individuel (presaions-coisaions) des différenes généraions consiué par PVL e PVF. Ces dépenses son alors raiées comme des résidus e s'apparenen à des consommaions de l'éa (défense, ranspors, infrasrucures, recherche, environnemen,...) qui concernen normalemen des biens publics, de consommaion mais aussi e surou d'invesissemen. La naure même de ces biens explique ouefois la grande difficulé à les réparir de manière fiable puisqu'il n'es pas clair qu'un âge pariculier en ire d'avanage bénéfice qu'un aure. La valeur acualisée des axes nees des généraions vivanes en sur le rese de leur vie, PVL, es la somme de leurs compes généraionnels. En supposan que les individus viven un maximum de D années e en disinguan nos deux caégories de populaion éudiées ( A = Auochones e I = Immigrés), la valeur acualisée des conribuions nees des généraions vivanes peu s écrire de la manière suivane : où D A A I I = j, j, + j, j, j= PVL n p n p X p j, représene la aille de la populaion de ype X ( X (2) mesure le compe généraionnel d un agen de ype X, d âge j à l insan. = A, I ), d âge j à l insan e X n j, Le compe généraionnel d un individu de ype X e de la généraion j es obenu en divisan la charge nee oale de la cohore, s écrire : X N j,, par son effecif en l année de référence, X p j,, e peu alors

5 X X X N D X j, 1 θk, + k j pk, + k j n j, = = j =,..., D X X k j p p (1 + i) j, j, (3) k= j X où θ, + es la valeur prévue de la conribuion nee moyenne versée au gouvernemen l année k k j + k j par un individu de ype X e d âge k 2. Le compe généraionnel d un immigré, el que consrui à l équaion 3, es cependan difficilemen inerpréable. En effe, il incorpore les axes nees issues des flux d immigraion fuurs (les immigrés enran en France après l année ) ou en éan rapporé à la aille de la populaion immigrée de l année de référence. Sa consrucion es néanmoins nécessaire pour la prise en compe de l impac oal de l immigraion, présene e fuure, dans la conraine budgéaire ineremporelle (équaion 1). Touefois, une présenaion des compes généraionnels des immigrés sera proposée en reiran les flux d immigraion fuurs (ce qui revien à laisser mourir les généraions d immigrés de l année de dépar) afin de permere l évaluaion de la conribuion de chaque généraion d immigrés présene en France pour l année de référence : où I β k, + k j I D I I N j 1 θk k j p I,, + k, + k j n j, = = j =,..., D I I k j p p (1 + i) j, j, (4) k= j p = p β I I I k, + k j+ 1 k, + k j k, + k j p = p I I k, k, désigne la probabilié qu un immigré de la généraion k vivan à la période + k j soi encore en vie à la période suivane. Ces compes resen malgré ou difficilemen comparables avec ceux des naifs puisque par définiion les immigrés ne naissen pas en France e n arriven pas ous au même âge. Pour cee raison, nous calculons un indicaeur synhéique de la conribuion moyenne d un immigré présen en France en I duran le rese de sa vie, n, en rapporan la charge nee oale de l ensemble des immigrés présens en France en, découlan de l équaion 4, à l effecif de la populaion immigrée de l année de référence : n I N D I j, I j= p j, = Les compes par généraion indiquen non seulemen ce que les caégories d âge aujourd hui en vie devron payer mais aussi les conribuions probables que devron verser les généraions fuures. En effe, la valeur acualisée des conribuions nees des généraions fuures, PVF, peu êre déerminée comme le résidu de la conraine budgéaire ineremporelle (équaion 1). Il convien alors de réparir cee charge enre les généraions fuures. La méhode radiionnelle de la compabilié généraionnelle équilibre la conraine budgéaire ineremporelle de l Éa par un ajusemen uniforme sur les seules généraions fuures. Celles-ci paieron ainsi une charge par êe équivalene au progrès echnique près. 2 La méhodologie de la compabilié généraionnelle es relaivemen simple puisqu elle suppose la consance dans le emps de la srucure par âge des axes e ransfers, au aux de progrès echnique près.

6 Cependan, cee méhode peu abouir à des résulas éranges noammen lorsque, comme dans nore X cas, les compes généraionnels des différenes caégories de populaion considérées, n,, son de signe inverse. Son uilisaion reviendrai ainsi à faire varier les compes généraionnels des immigrés en sens inverse de ce qui serai effecivemen nécessaire afin de réablir l équilibre à long erme. De plus, comme les immigrans n arriven pas ous au même âge, il semble difficile d appliquer une méhode convenable d agrégaion. Enfin, il semble assez peu concevable de faire porer l ajusemen sur les seules généraions fuures (c es à dire celles nées après nore année de référence). Dès lors, si la conraine budgéaire ineremporelle n es pas équilibrée éan donné la poliique budgéaire de dépar, le changemen de poliique dicé par ce déséquilibre concernera aussi bien les généraions déjà nées que les généraions fuures. Pour oues ces raisons, nous uiliserons une méhode alernaive permean de réparir la charge à financer de manière plus équiable. Cee méhode implique de calculer dans un premier emps, éan donné la poliique fiscale iniiale, l ensemble de ce que paieron e percevron les généraions fuures. En appliquan la même méhodologie qu aux équaions 2 e 3, ceci nous donne : PVF = [ 1; D] Min s A A I I j, s j, s j, s+ j j, s s 1 j (1 + i) s= + = θ p + θ p (5) où PVF donne la valeur acualisée des conribuions nees des généraions fuures sous l hypohèse d un mainien à l idenique de la poliique fiscale de dépar. La comparaison de ce monan hypohéique, budgéaire ineremporelle, PVF, à celui permean d équilibrer la conraine PVF, perme de déduire le monan global du déséquilibre à financer, analogue à une dee publique ineremporelle ( IPL = PVF PVF ). Il ne rese plus ensuie qu à ajuser de manière proporionnelle l ensemble des axes (ou l ensemble des ransfers ou les deux simulanémen) sur oues les généraions (vivanes e fuures) jusqu à ce que la conraine budgéaire soi équilibrée : PVL PVF où l ensemble des axes, D D X X X adj T, k, + k j T B, k, + k j B k, + k j = k j j= k = j X = A, I (1 + i) adj = [ 1; D] Min s s= + 1 j= X = A, I G PVL PVF W adj adj s + = + s s= 1 X θ T ( 1+ i) θ (1 + η ) θ (1 η ) p, e l ensemble des ransfers, θ (1 + η ) θ (1 η ) p s (1 + i) X X X T, j, s T B, j, s B j, s X θ B, son respecivemen ajusés des faceurs η T e η B de manière à rendre la poliique budgéaire souenable à long erme. Il es alors possible de réexprimer, éan donné la nouvelle poliique fiscale, les compes généraionnels des différenes généraions. 2. Les données uilisées

7 La collece des données es l'éape préalable à ou exercice s'inscrivan dans un cadre longiudinal. La consrucion des compes généraionnels nécessie un grand nombre de données e repose sur un cerain nombre d'hypohèses. 2.1 Les projecions de populaion Les projecions officielles de l'insee ne permeen pas d'effecuer de disincion enre la populaion auochone e immigrée 3. Nous avons donc consrui des projecions sur la période en reprenan les hypohèses de base des dernières projecions démographiques disponibles (Rober-Bobée, 26). Dans un premier emps, nous sommes paris de la répariion par âge e par sexe de la populaion immigrée e auochone issue de l enquêe annuelle du recensemen de la populaion de 25. La France accueillai alors près de 4,96 millions d'immigrés, soi environ 8.1% de la populaion oale. La srucure par âge des immigrés en France es clairemen différene de celle des auochones ( Figure 1). Les jeunes son peu nombreux puisque par définiion les immigrés ne naissen pas en France e on observe un regroupemen des immigrés dans les caégories d'âge acif. La srucure par âge des immigrés dépend égalemen foremen de l'ancienneé du couran migraoire (avec le phénomène de vieillissemen des populaions présenes) e donc des différenes vagues d'arrivée sur le errioire français. On noe à ce ire que les ressorissans européens son plus représenés dans les ranches les plus âgées alors que les aures pays d'origine se focalisen sur les ans. Figure 1: Répariion par âge de la populaion en 25 (en % de la populaion concernée) 2.5% 2.% 1.5% 1.%.5%.% Immigrés Auochones Source : Recensemen de la populaion, calculs des aueurs Connaissan la srucure iniiale de la populaion, nous avons ensuie appliqué la méhode des composanes. Celle-ci consise à esimer les effecifs par sexe, âge e naivié pour chaque année de la période de projecion en foncion de ceux de l'année précédene e des rois composanes de l'évoluion de la populaion : naissances, décès e solde migraoire. Les hypohèses reenues concernan ces rois composanes son irées des projecions de l'insee. Elles supposen ou d'abord un accroissemen de l'espérance de vie à la naissance de 76.7 ans pour les hommes e de 83,8 ans pour les femmes en 25 à 83.8 ans pour les hommes e 89 ans pour les femmes en 25. Les différences de moralié selon 3 Nous reprenons ici la définiion habiuelle d'un immigré. Par immigré, on enend ainsi oue personne née à l'éranger e qui ne possédai pas la naionalié française à sa naissance.

8 l'origine on éé esimées sur la base des différences de moralié par caégorie socioprofessionnelle (CSP). Plus précisémen, nous avons croisé les indicaeurs sandardisés de moralié (SMR) 4 par CSP (Moneil e Rober-Bobée, 25) avec la répariion par CSP des auochones e des immigrés observée au recensemen de la populaion de 25. Selon nos esimaions, la probabilié moyenne de décès d'une femme immigrée enre 3 e 75 ans es 4,9% plus élevée que celle de l'ensemble de la populaion féminine, celle d'un homme immigré es supérieure de 6,1% à la moyenne masculine de même âge. Ces différences on ensuie éé mainenues consanes sur oue la période de projecion. Les hypohèses concernan l'indicaeur conjoncurel de fécondié supposen une sabilisaion de la fécondié moyenne à 1,9 enfan par femme à parir de 26 (niveau moyen des années 2-25) avec une hausse de l âge moyen à la maernié jusqu à 3 ans en 21 puis une sabilisaion à ce niveau. Nous avons inégré les différences de fécondié dans les deux groupes à l'aide des esimaions récenes de Héran e Pison (27). Les aueurs meen en œuvre une nouvelle méhode d'esimaion permean de enir compe de l'ajusemen du comporemen de fécondié des immigrées sur celui du pays d'accueil. Cee méhode procède par calcul indirec, en associan des indicaeurs longiudinaux (pour les âges avan la migraion) e ransversaux (pour la fécondié aux âges qui suiven l'arrivée en France). Elle implique une fécondié de 2,6 enfans par femme pour les immigrées conre 1,8 chez les femmes auochones. Nous supposons que ces différences de fécondié enre les deux populaions considérées son consanes dans le emps. Le scénario cenral reien un solde migraoire 5 consan e égal à 1 par an sur oue la période de projecion. Ce solde es égalemen répari enre hommes e femmes e la répariion par âge a éé effecuée selon la srucure moyenne par âge des soldes migraoires observée en ( Figure 2). La répariion par âge des flux nes adope alors un profil bien pariculier : posiifs jusqu'aux alenours de 2 ans, ces flux deviennen ensuie négaifs pour les hommes jusqu'à 25 ans e impliquen un nombre de sories supérieur aux enrées en France. Ces flux redeviennen ensuie posiifs : l'esseniel des enrées nees s'effecuen enre 25 e 35 ans e explique la forme pariculière de la pyramide des âges de la populaion immigrée ( Figure 1). 4 L'indicaeur sandardisé de moralié es le rappor enre le nombre effecif de décès pour un groupe donné e le nombre de décès qui auraien lieu sur la même période si ce groupe éai soumis à la moralié de l'ensemble de la populaion. 5 Le solde migraoire correspond à la différence enre les enrées e les sories du pays.

9 Figure 2 : Répariion des flux nes d'immigraion (en milliers) Hommes Femmes Source : Rober-Bobée, 26 Ces projecions de populaion par origine son rès proches des dernières projecions officielles de l'insee 6. Le Tableau 1 perme de comparer ces projecions à celles de l'insee à l'horizon 25 pour un cerain nombre d'indicaeurs. Selon nos esimaions, la populaion oale de la France en 25 serai de l'ordre de 7.6 millions d'habians, rès proche des 69,9 millions découlan des projecions de l Insee. Le raio de dépendance des personnes âgées serai de 46. 3% e celui des plus jeunes de 32.2% en 25. Enfin, éan donnés nos flux nes de 1 immigrés par an, la par des immigrés dans la populaion oale reserai relaivemen sable e serai de 9.1% en 25. Cependan, la CG nécessie des projecions de populaion à un horizon rès loinain. En effe, cela es nécessaire pou évaluer les paiemens nes des généraions vivanes jusque la fin de leur vie ainsi que la valeur des dépenses publiques non-individualisables à l'infini e les compes généraionnels de l'ensemble des généraions fuures. Ces projecions son donc éendues jusqu'en 221 en supposan que les quoiens de moralié, les aux de fécondié ainsi que le solde migraoire éaien fixés à parir de 25. La CG n'accorde néanmoins que peu de poids aux paiemens nes des généraions à un horizon aussi loinain du fai des effes de l'acualisaion. Nous avons égalemen esé deux scenarii migraoires alernaifs : le premier considère le cas d'un arrê de l'immigraion à parir de l'année de base e perme de clairemen faire apparaîre l'impac budgéaire de l'immigraion (scénario migraion zéro). Ce scénario revien à supposer que le gouvernemen es en mesure de mere en place une poliique migraoire permean d'empêcher oue enrée d'immigrés en France. Le deuxième éudie les effes d'un afflux supplémenaire pouvan êre considéré comme «réalise» dans un conexe de vieillissemen de la populaion française. L'ampleur de ce dernier a donc éé déerminé de façon à correspondre aux flux qui on caracérisés la deuxième grande vague d'immigraion en France au XXème siècle, soi en moyenne environ,35% de la populaion française oale sur la période Cee poliique se radui mécaniquemen par un flux ne annuel 6 Ces projecions diffèren rès légèremen de celles de l Insee simplemen du fai de l inroducion d un indicaeur conjoncurel de fécondié e de probabiliés de survie différeniés selon l origine. Mais ces projecions permeen à l inverse de celles de l Insee de mesurer précisémen l évoluion de la aille e de la srucure de la populaion immigrée en foncion de différens scénarii migraoires.

10 d'immigraion qui croî de manière régulière sur l'ensemble du siècle. Il passe ainsi de 1. en 25 à 243. en En dépi de la srucure par âge favorable de la populaion immigrée, ceci ne suffi pas à conrecarrer le processus de vieillissemen démographique. Dans le scénario cenral, le raio de dépendance des personnes âgées passe, comme nous l'avons di, de 26% en 1999 à 46.3% en 25. L'impac démographique de l'immigraion es cependan relaivemen faible puisque celle-ci ne fai que rearder le processus de vieillissemen démographique. En effe, dans le scénario migraion zéro, le raio de dépendance aein 5.1% en 25. Le sock d'immigrés représene alors 3.2% de la populaion française e l'immigraion disparaî oalemen aux alenours de 212. L'arrê de l'immigraion réduirai la populaion oale de quasimen 1% par rappor au scénario cenral. Dans le scénario migraions haues, le raio de dépendance des plus âgés aein 43.9% en 25 pour une par des immigrés dans la populaion oale de 15.4% (Tableau 1). L impac de l immigraion es donc loin d êre négligeable sur la aille e la srucure de la populaion française. Tableau 1 : Projecions de populaion pour la France à l'horizon 25 Populaion oale Par des immigrés Raio de Raio de Populaion acive dans la dépendance des dépendance des (16-64 ans) populaion personnes âgées 1 jeunes 2 Scénario cenral Rober-Bobée (26) % 3.9% Projecions avec immigraion Scénario cenral % 46.3% 32.2% Scénario migraion zéro % 5.1% 31.5% Scénario migraions haues % 43.9% 3.7% 1) Effecif des plus de 65 ans rapporé aux ans 2) Effecif des moins de 15 ans rapporé aux ans Sources : Rober-Bobée (26), Calculs de l'aueur 2.2 Les profils par âge e origine des axes e ransfers De manière radiionnelle, on considère 6 grandes branches de dépenses de proecion sociale correspondan aux différens risques els que définis par les compes de la proecion sociale : Risque vieillesse-survie (qui comprend les pensions conribuives de droi direc, les reraies complémenaires obligaoires e volonaires, les pensions de réversion, les préreraies, le minimum vieillesse e les pensions d ancien combaan) Risque maladie-invalidié-acciden du ravail (qui comprend l allocaion d éducaion spéciale, l aide aux personnes âgées dépendanes, l allocaion aux adules handicapés, les pensions d invalidié ainsi que l'ensemble des dépenses de sané : médecins, denises, auxiliaires, examens e analyses, acquisiions pharmaceuiques, hospialisaion, lunees e lenilles) Risque famille-maernié (qui comprend les allocaions familiales de base, le complémen familial, l allocaion de renrée scolaire (ARS), l allocaion pour jeune enfan (APJE), l aide à la garde d enfans, l allocaion parenale d éducaion (APE), l allocaion de paren isolé(api), l allocaion de souien familial (ASF), l allocaion emploi assisane maernelle agréée 7 Les flux addiionnels (par rappor au scénario de référence) concernen uniquemen des migrans âgés de 25 à 64 ans

11 (AFEAMA), l allocaion garde d enfan à domicile (AGED), l allocaion adopion (ADA), l allocaion présence parenale (APP), l allocaion accueil jeune enfan (PAJE) e les bourses d éude e de recherche Risque chômage (qui comprend les allocaions chômage versées par les ASSEDIC, le FNE ou ou aure organisme) Risque logemen (qui comprend les allocaions de logemen sociale ou familiale : ALF, ALS, APL) Risque pauvreé-exclusion (qui comprend le revenu minimum d inserion (RMI), le revenu de solidarié spécifique (RSO) e le revenu minimum d acivié (RMA). A ces dépenses de proecion sociale, on ajoue les dépenses d éducaion qui corresponden égalemen à une forme de ransfer en direcion d un groupe d âge clairemen idenifié. Du côé des recees, nous avons reenu 6 caégories de axes : Impô sur le revenu des personnes physiques (IRPP) Impôs sur les revenus du capial (prélèvemens sur les capiaux mobiliers, prélèvemen sur revenus du capial, conribuion addiionnelle au prélèvemen social pour la CNSA, impô sur les sociéés 8, impô de solidarié sur la forune, impôs en capial) Taxes sur la consommaion (TVA, drois de douane, aures impôs sur les produis) Impôs locaux (axe d habiaion, axe foncière) CSG (Conribuion sociale généralisée) e CRDS (conribuion au remboursemen de la dee sociale) Coisaions sociales (salariés e employeurs) Pour la plupar des profils, nous avons eu recours à l'enquêe Budge des Familles de 26 (BdF6) don l'objecif cenral es de reconsiuer oue la compabilié des ménages : enregisremen de la oalié des dépenses, des consommaions e des ressources du ménage enquêé. Nore échanillon pore sur individus pour les bases dépenses e revenus. Afin d'avoir des cellules suffisammen fournies e de aille comparable, nous avons regroupé les individus par ranches d âge quinquennales e choisi une simple dichoomie du lieu de naissance 9 (auochone Vs. immigré). Pour chaque ype de axe e de ransfer, l'enquêe BdF6 perme alors de déerminer la répariion par âge e par origine des différens flux monéaires considérés. L'esimaion de l'impô sur le revenu, des axes sur la consommaion e des impôs locaux découlen de la base dépenses. Tous les aures profils (à l'excepion des profils sané e éducaion) on éé calculés à l'aide de la base revenus. Ceraines ressources e dépenses son clairemen individualisées dans l'enquêe : reraie, chômage e RMI. Mais beaucoup d'aures n'on de perinence qu'au niveau du ménage e nécessien ainsi ceraines hypohèses permean leur individualisaion. Nous avons dès lors affecé ces monans aux différens individus du ménage au proraa des revenus au sens large de chaque membre du ménage. Le revenu ayan permis l'individualisaion des différenes ressources es alors composé des revenus liés à une acivié professionnelle indépendane, des revenus liées à une acivié salariale (salaires, revenus d'acivié secondaire, indemniés journalières, prime de paricipaion e inéressemen), des revenus découlan d'une pension de reraie e du chômage. 8 La venilaion de l impô sur le bénéfice des sociéés soulève la quesion de l incidence fiscale. On fai ici l hypohèse qu il es payé par les acionnaires. 9 Nous aurions préféré effecuer une disincion plus déaillée selon le lieu de naissance mais la aille de nore échanillon ne nous le permeai pas.

12 Le repor de la plupar des axes e ransfers apparaî direcemen dans l enquêe BdF6. Le calcul des coisaions sociales e de la CSG-CRDS a éé effecué en reconsiuan les revenus brus d acivié par croisemen de l enquêe BdF6 e des DADS (déclaraion auomaisée des données sociales) puis par applicaion des barèmes de coisaions sociales salariales e paronales en vigueur en foncion du niveau de revenu (pour enir compe des allègemens de charges sociales sur les bas salaires e de l exonéraion de ceraines charges au-delà des plafonds de la sécurié sociale) e du ype d emploi occupé. Le calcul des axes sur la consommaion découle de l applicaion des différens aux de TVA aux dépenses de consommaion présenes dans l enquêe. A l excepion de la CSG-CRDS, les impôs payé sur les revenus du parimoine n apparaissen pas dans l enquêe e on adope alors l hypohèse que le profil des impôs sur le parimoine es le même que celui des revenus du parimoine. S'agissan de la répariion par âge e origine des dépenses de sané, nous avons uilisé l'enquêe soins/sané de 1993 (ESS93) 1. Celle-ci pore sur un échanillon de ménages comprenan individus. Chacun d'enre eux a éé suivi pendan rois mois, au cours desquels, oues les rois semaines, il éai inerrogé sur sa consommaion médicale. La répariion par origine a éé effecuée de la même manière que pour l'enquêe BdF95. A l'excepion des premières années de la vie, nous avons considéré de larges classes d'âge ( à 2 ans, 3-4, 5-9, 1-14, 15-19, 2-29, 3-49, 5-59, 6-69, 7 ans e plus) e nous avons regroupé l'ensemble des dépenses de sané de manière à évaluer le coû oal des soins de sané. Concernan les dépenses d'éducaion, nous avons évalué le coû moyen par âge en appliquan les aux de scolarisaion par âge, à parir de la quesion sur l'inscripion dans un éablissemen d'enseignemen du recensemen de la populaion de 25 (RP5), à la dépense moyenne par diplôme découlan des saisiques du minisère de l éducaion naionale. Nous avons ensuie supposé que les coûs d'éducaion par âge éaien similaires pour les auochones e les immigrés. Ceci revien à supposer que, pour un âge donné, immigrés e auochones suiven le même ype de formaion e que seule la durée des éudes diffère enre les deux sous-populaions. La désagrégaion des dépenses d'éducaion par origine a ainsi éé effecuée sur les seules différences de aux de scolarisaion. Les différens ransfers s adressen chacun à des groupes d âge rès spécifiques (Figure 3 e Figure 4). De même, les recees qui serven à financer ces ransfers son égalemen caracérisées par des disribuions pariculières. Dans la mesure où nore sysème de proecion sociale foncionne globalemen par répariion (les dépenses son financées par des axes e des coisaions conemporaines e non via une capialisaion de recees passées), une conséquence majeure de cee redisribuion massive es l exisence de ransfers implicies enre les différens groupes d âge conemporains. Les Figure 3 e Figure 4 illusren nos propos à l aide de la srucure par âge des principales recees e dépenses publiques individualisables. Sur la Figure 3, on consae que les principaux ransfers organisés par l Éa s adressen à des caégories d âge pariculières : les dépenses d éducaion son concenrées sur les moins de 25 ans, les dépenses de chômage ouchen massivemen les plus de 55 ans, les dépenses de sané culminen en fin de vie e les dépenses de reraie explosen au-delà de 6 ans. Au oal, ce son donc les inacifs jeunes e surou les inacifs âgés qui bénéficien du sysème. En ermes de prélèvemens, c es l inverse. La Figure 4 indique clairemen que ce son majoriairemen les acifs enre 2 e 65 ans qui alimenen les caisses de l Éa, même en ce qui concerne les impôs indirecs liés aux dépenses de consommaion des individus. Lorsque l on compare ces profils par âge selon l origine, on observe des dispariés relaivemen imporanes. Elles son pariculièremen marquées pour les ransfers (Figure 3), plus élevés pour les 1 Nous aurions préféré exploier l enquêe soins/sané de 23 mais n avons pu récoler les données permean de faire le croisemen avec les dépenses effecives de sané provenan de la CNAM.

13 immigrés, dans les caégories RMI e logemen ; e égalemen significaives pour les ransfers liés à la famille e les allocaions chômages. Pour les deux premiers (RMI e logemen) l écar maximal es aein aux alenours de 35-4 ans. A l inverse les ransfers versés aux immigrés son plus faibles que ceux perçus par les naifs dans les régimes assurance maladie, à ous les âges, e assurance vieillesse. Concernan les dépenses de sané après 6 ans e les reraies, une explicaion réside dans la moindre uilisaion du sysème de sané (enrainée fréquemmen par un reour au pays d origine après la vie acive) e des pensions plus faibles en raison d une carrière professionnelle moins remplies. Les profils par âge des ransfers en maière d éducaion, par consrucion, ne révèlen pas de différences significaives. Figure 3 : Profils moyens des ransfers par âge e origine (en euros) 18 Reraies Logemen BDF6 Immigrés Naifs BDF6 Immigrés Naifs 35 RMI 12 Chomage BDF6 Immigrés Naifs BDF6 Immigrés Naifs Famille 45 4 Sane BDF6 Immigrés Naifs BDF6 Immigrés Naifs 1 Educaion BDF6 Immigrés naifs Sources : Enquêe Budge des Familles 26, Enquêe Soins-Sané 1993, Calculs des aueurs

14 Les conribuions respecives aux recees publiques (Figure 4) fon apparaîre des dispariés plus homogènes, puisqu à ou âge la conribuion des immigrés es inférieure à celle d un naif (en moyenne ne l oublions pas). Cee différence es manifese pour oues les recees plus ou moins proporionnelles aux salaires (impôs sur revenus du ravail, coisaions sociales e CSG-CRDS). Les inégaliés de parimoine expliquen les écars égalemen significaifs pour les impôs sur le revenu du capial. Par conre, pour les axes e impôs moins sensibles aux inégaliés salariales la différence es plus aénuée (axes sur la consommaion e impôs locaux). On rouve la principale explicaion à ces différences lorsque l on ne raisonne plus en moyenne e que l on désagrège ces deux populaions selon leur niveau de qualificaion. Sachan que les prélèvemens en niveau (Figure 9) son d auan plus imporans que le niveau de qualificaion es élevé, on comprend aisémen ces dispariés dans le profil agrégé à la lecure de la Figure 12 : les immigrés on un niveau de qualificaion inférieur à celui des auochones. Figure 4 : Profils moyens des axes par âge e origine (en euros) 16 Impô sur revenus du ravail 18 Impô sur revenus du capial BDF6 Immigrés Naifs BDF6 Immigrés Naifs 35 Taxes sur la consommaion 7 Impôs locaux BCF6 Immigrés Naifs BDF6 Immigrés Naifs 25 CSG-CRDS 12 Coisaions sociales BDF6 Immigrés Naifs BDF6 Immigrés Naifs Sources : Enquêe Budge des Familles 26, Enquêe Soins-Sané 1993, Calculs des aueurs

15 Chacun des agrégas reconsiués à parir des profils présenés aux Figure 3 e Figure 4 son différens de ceux donnés par la compabilié naionale (Tableau 2). Nous les avons alors recalés de manière uniforme sur ces agrégas à l aide du rappor sur les compes de la naion (Insee, 29) e de la base de données de l IRDES s agissan du déail des dépenses sociales. De sore que nos résulas ne soien pas sensibles au choix de l année de base (25), nous avons enu compe de l évoluion récene du budge des adminisraions publiques (APU) depuis 25. La disponibilié des données nous a ainsi permis de enir compe de l évoluion des différenes composanes du budge des APU jusque 27. Au-delà, nous avons appliqué la méhodologie radiionnelle de la compabilié généraionnelle supposan que les axes e ransfers individuels évoluaien au ryhme de la producivié. Tableau 2 : Dépenses e recees publiques en 25 (en millions d'euros) Recees Profils Millions d' % du PIB Dépenses Profils Millions d' % du PIB Impôs sur revenus du ravail BdF % Reraie BdF % Impôs sur revenus du capial BdF % Logemen BdF % Taxes sur la consommaion BdF % RMI BdF % Impôs locaux BdF % Chômage BdF % CSG-CRDS BdF % Famille BdF % Coisaions sociales BdF % Sané ESS % Aures recees Uniforme % Educaion EN&RP % Aures dépenses Uniforme % Inérês effecifs % Toal % Toal % Défici % Sources : INSEE (29), IRDES Eco-Sané 29 Finalemen, les hypohèses reenues pour la consrucion de nore scénario de référence supposen un aux d acualisaion de 5% e un aux de croissance annuel de la producivié de 1.5% 11. Comme cela es précisé en annexe, la richesse nee de l Éa es le seul élémen direcemen observable. De manière radiionnelle, nous avons reenu la seule richesse financière des adminisraions publiques qui s élevai à 744 milliards d euros en Impac budgéaire de l immigraion en France 3.1 Impac budgéaire insanané Les Figure 5 e Figure 6 présenen respecivemen les profils agrégés des axes e des ransfers par âge e origine issus des profils individuels présenés dans la secion précédene, recalés de manière à correspondre au budge des APU pour l année 25. Les principales différences apparaissen du côé des prélèvemens. Par exemple, le oal des axes versées par un immigré âgé de 4 ans es inférieur d un peu moins d un cinquième par rappor à ce qui es payé par un auochone du même âge. Les différences de comporemen du côé des ransfers semblen par conre moindres. Avan 2 ans e au delà de 55 ans, les ransfers moyens reçus par les immigrés son légèremen inférieurs à ceux des 11 Les valeurs choisies du aux d acualisaion e de la croissance de la producivié son celles reenues dans la plupar des éudes inernaionales. Ce choix éan assez arbiraire, nous eserons la sensibilié des résulas à ces paramères à la fin de cee éude.

16 naifs noammen du fai d'une moindre uilisaion des soins de sané e de pensions de reraie plus faibles liées à des carrières professionnelles moins complèes. Par conre, ces ransfers son plus imporans duran la vie acive en pariculier à cause d'une probabilié de chômage plus fore au sein de cee populaion. Au oal, si on sousrai les ransfers reçus des prélèvemens payés à chaque âge, on dérive la srucure par âge des axes nees (Figure 7). Les axes nees d'un immigré d'âge acif son alors clairemen inférieures à celles d'un naif. Figure 5 : Srucure par âge des prélèvemens (en euros) Naifs Immigrés Figure 6 : Srucure par âge des ransfers (en euros) Naifs Immigrés

17 Figure 7 : Srucure par âge des axes nees (en euros) Naifs Immigrés En appliquan à chacun des paiemens nes par âge e origine la srucure de la populaion pour l année 25, on en dédui l impac ne insanané des populaions immigrées e auochones au budge des APU. La conribuion nee globale de l immigraion au budge des APU serai ainsi posiive e de l ordre de 12 milliards d euros pour l année 25. Dès lors, pour l année 25, un immigré aurai effecué un paiemen ne de l ordre de 225 conre un peu plus de 15 en moyenne pour un auochone 12. Conrairemen à ce que pourrai laisser à penser la Figure 7, la conribuion nee moyenne d un immigré au budge des APU n es donc pas inférieure à celle d un naif. L explicaion ien simplemen dans la différence de srucure par âge de la populaion immigrée comparaivemen aux naifs, regroupée dans les classes d âge acive des conribueurs nes (voir Figure 1) e peu nombreux chez les bénéficiaires nes (jeunes e reraiés). Touefois, cee approche puremen saique ne perme pas de connaîre avec précision l'ampleur e le signe de la conribuion nee des migrans au sysème de ransfers sociaux. Un des problèmes cruciaux des esimaions précédenes es de mesurer l'impac fiscal immédia de l'immigraion, qui varie par naure avec la srucure par âge. Ainsi, une modificaion des caracérisiques de cee populaion (par exemple liée au vieillissemen) réduira en conséquence la significaion du résula. Enfin, le caracère saique de ce ype d'éudes ne perme pas de enir compe des presaions e conribuions fuures des immigrés (elles que les reraies) ni des conribuions nees des descendans des immigrés. Pour oues ces raisons, il apparaî indispensable d éudier l impac dynamique de l immigraion par exemple au ravers de la méhodologie de la compabilié généraionnelle. 3.2 Impac dynamique Sur la base des projecions de populaion, des profils par âge des axes e ransfers e des hypohèses d'acualisaion e de aux de croissance, nous calculons les compes généraionnels e les ajusemens de poliique requis pour équilibrer la conraine budgéaire ineremporelle. 12 En inégran à nore calcul oues les dépenses e axes non individualisées e en les réparissan de manière uniforme sur l ensemble de la populaion (iem aures recees e dépenses dans le Tableau 2), la conribuion nees moyenne d un immigré en 25 serai de presque 8 e d environ -22 en moyenne pour les auochones.

18 La Figure 8 : Compes généraionnelles des généraions vivanes en 25 par âge e originee les Tableau 3 e Tableau 4 présenen les compes généraionnels des naifs e immigrés présens en France lors de l année 25. Ces compes donnen le paiemen ne (oal des axes payées moins oal des ransfers reçus) de chacune des généraions vivanes en 25 jusque la fin de leur vie. Indépendammen de l origine, nous rerouvons des résulas assez sandards : ces compes croissen duran les premières années de la vie e culminen auour de 25 ans. Ils diminuen ensuie du fai de la réducion du emps resan dans la vie acive e d'une moindre acualisaion des dépenses liées à la vieillesse (reraie, sané, invalidié). Ils deviennen négaifs auour de 5 ans, aeignen leur minimum vers 65 ans pour augmener ensuie à nouveau du fai de la diminuion du emps resan à vivre. De manière habiuelle, ces compes généraionnels son puremen prospecifs : par manque de données, il es impossible de reconsruire des axes nees payées avan 25 pour les généraions vivanes à cee dae. Ces compes ne peuven donc pas donner lieu à comparaison puisque la période sur laquelle on esime le flux de axes e de ransfers es différene. On ne peu donc rien dire de la redisribuion enre généraions vivanes. Figure 8 : Compes généraionnelles des généraions vivanes en 25 par âge e origine Naifs Immigrés Les différences enre les auochones e les immigrés son relaivemen imporanes. En effe, les compes généraionnels des immigrés son négaifs jusque 14 ans. Ainsi, les immigrés arrivés en France avan ce âge coûeraien en moyenne plus qu ils ne paieraien d impôs sur l ensemble de leur vie. Les compes deviennen ensuie posiifs mais resen d un monan assez largemen inférieur à ceux des naifs. Par exemple, le compe généraionnel d un immigré âgé de 25 ans en 25 es inférieur de plus de 4% à celui d un naif. Ces compes redeviennen alors négaifs respecivemen à 47 ans e 5 ans e un immigré âgé de 65 ans en 25 a un compe généraionnel supérieur de plus de 1% à celui d un naif. Finalemen, l esimaion de la valeur acualisée en 25 de la conribuion moyenne d un immigran duran le rese de sa vie es de l ordre de euros. La conribuion budgéaire des immigrés présens en France en 25 sur le resan de leur vie serai donc pluô négaive mais d un ordre de grandeur exrêmemen faible. En comparaison, la conribuion moyenne des généraions auochones de 25 sur le resan de leur vie serai de euros.

19 Nous pouvons ensuie mieux comprendre les différences de compes généraionnels enre naifs e immigrés en les désagrégean en foncion des différens ypes de axes e ransfers inclus dans nore analyse (Tableau 3 e Tableau 4). Il apparaî alors que l esseniel des différences dans les compes généraionnels enre naifs e immigrés provien des axes que paieron chacune des généraions d ici à la fin de leur vie. En effe, ces paiemens acualisés son neemen supérieurs chez les naifs (de l ordre de 2 à 3% en moyenne selon la généraion), ou pariculièremen pour les différenes axes assises sur les revenus du ravail e encore plus pour celles issues des revenus du capial. Les différences en ermes de axes sur la consommaion (TVA, TIPP, abacs, ec.) son par conre moindres. Des différences apparaissen égalemen du côé des ransfers que recevron nos deux sous populaions d ici la fin de leur vie. Les différenes généraions d immigrés recevron ainsi, d ici la fin de leur vie, des monan de ransfers neemen supérieurs à ceux reçus par les naifs s agissan des dépenses de logemen, RMI, chômage e famille. Mais ces différences dans l uilisaion de ces ransfers sociaux comparaivemen aux naifs son plus que largemen compensées par une moindre uilisaion des ransfers de reraies e de sané, qui représenen pour rappel environ les deux iers du oal des dépenses sociales. Le oal des ransfers reçus par les différenes généraions d immigrés d ici la fin de leur vie es ainsi inférieure à ce que reçoiven les naifs mais ne perme pas de compenser les moindres paiemens de axes. Tableau 3 : Désagrégaion des compes généraionnelles pour les naifs Age en 25 Taxes Transfers Compe Impôs sur Coisaions généraionnel IRPP Taxes conso Impôs locaux CSG-CRDS Reraie Logemen RMI Chômage Famille Sané Educaion capial sociales Source : Calculs de l'aueur Tableau 4 : Désagrégaion des compes généraionnelles pour les immigrés Age en 25 Taxes Transfers Compe Impôs sur Coisaions généraionnel IRPP Taxes conso Impôs locaux CSG-CRDS Reraie Logemen RMI Chômage Famille Sané Educaion capial sociales Source : Calculs de l'aueur Afin d évaluer la viabilié de la poliique budgéaire de la France (enendue au sens de la poliique fiscale e sociale) sur le long erme, nous calculons le monan des engagemens financiers

20 ineremporels, ce que l on pourrai qualifier de «vraie dee publique» ou de dee publique ineremporelle (IPL), qui correspond à la différence enre la valeur nominale de la dee publique pour l année 25 e la valeur acualisée agrégée des paiemens nes des généraions vivanes e fuures (Tableau 5 : Equilibre de la conraine budgéaire ineremporelle). Ceci revien donc à ajouer à la dee nee (pour rappel, celle-ci es calculée comme la richesse financière nee des adminisraions publiques) observée en 25 (43,1% du PIB) la somme des compes généraionnels des généraions présenes e fuures mulipliée par la aille respecive des cohores découlan de nos projecions de populaion. Cee dee nee ineremporelle, basée à la fois sur la dee acuelle mais égalemen sur les recees e engagemens fuurs des adminisraions publiques dans le cas où la poliique budgéaire n es pas modifiée (els que les drois à la reraies qui devron êre honorés), serai alors de l ordre de 2% du PIB de 25. La poliique budgéaire acuelle n es donc pas viable à long erme puisque les paiemens nes acuels e fuures son négaifs e viendron creuser encore le niveau de la dee publique acuelle. Pour un nouveau-né en 25, les paiemens nes prospecifs sur l ensemble de sa vie son négaifs (un nouveau-né en 25 reçoi ainsi en moyenne sur l ensemble de sa vie plus en ermes de dépenses qu il ne conribue). Comme nous l avons di, le paiemen ne des immigrés présens en France en 25 sur le resan de leur vie s avère égalemen négaif. 13 Puisque la valeur acualisée des paiemens nes des généraions présenes e fuures, immigrées comme auochones, ne perme pas de couvrir l ensemble de la consommaion publique ainsi que la dee publique acuelle, des ajusemens de poliique budgéaire s avèren nécessaires. Ainsi, un accroissemen proporionnel de l ensemble des axes de 14,2%, pour les généraions vivanes en 25 comme pour les généraions fuures, permerai de rendre viable la poliique budgéaire sur le long erme. Bien évidemmen, une elle poliique accroî assez largemen la conribuion nee d un nouveau-né en 25 (qui passe à environ 39 euros) ou comme la conribuion nee moyenne des immigrés. Tableau 5 : Equilibre de la conraine budgéaire ineremporelle Naifs Immigrés Nouveau-né\Moyenne Immigrés Dee implicie (% du PIB) Dee nee explicie en 25 (% du PIB) IPL (% du PIB) 157.% 43.1% 2.2% Taxes (%) 14.2% Nouveau-né\Moyenne Immigrés Transfers (%) -14.9% Nouveau-né\Moyenne Immigrés Taxes&Transfers (%) 7.3% Nouveau-né\Moyenne Immigrés Source : Calculs de l'aueur 13 Il paraî plus logique pour les populaions immigrées d uiliser ce indicaeur de paiemen ne moyen pluô que de regarder la conribuion de la première généraion de migrans (comme nous le faisons pour les auochones), puisque par définiion les migrans ne naissen pas en France.

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 28 janvier 2009 9 h 30 «Les différens modes d acquisiion des drois à la reraie en répariion : descripion e analyse comparaive des echniques uilisées»

Plus en détail

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite DOCUMENT DE TRAVAIL 2003-12 Impac du vieillissemen démographique sur l impô prélevé sur les rerais des régimes privés de reraie Séphane Girard Direcion de l analyse e du suivi des finances publiques Ce

Plus en détail

MATHEMATIQUES FINANCIERES

MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES LES ANNUITES INTRODUCTION : Exemple 1 : Une personne veu acquérir une maison pour 60000000 DH, pour cela, elle place annuellemen au CIH une de 5000000 DH. Bu : Consiuer un capial

Plus en détail

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement Chapire 2 L invesissemen. Les principales caracérisiques de l invesissemen.. Définiion de l invesissemen Définiion générale : ensemble des B&S acheés par les agens économiques au cours d une période donnée

Plus en détail

La rentabilité des investissements

La rentabilité des investissements La renabilié des invesissemens Inroducion Difficulé d évaluer des invesissemens TI : problème de l idenificaion des bénéfices, des coûs (absence de saisiques empiriques) problème des bénéfices Inangibles

Plus en détail

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1 Universié Libre de Bruxelles Solvay Business School La valeur acuelle André Farber Novembre 2005. Inroducion Supposons d abord que le emps soi limié à une période e que les cash flows fuurs (les flux monéaires)

Plus en détail

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0 Correcion de l exercice 2 de l assisana pré-quiz final du cours Gesion financière : «chéancier e aux de renabilié inerne d empruns à long erme» Quesion : rappeler la formule donnan les flux à chaque échéance

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE Obje de la séance 3 : dans la séance 2, nous avons monré commen le besoin de financemen éai couver par des

Plus en détail

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION *

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * Alexis Direr (1) Version février 2008 Docweb no 0804 Alexis Direr (1) : Universié de Grenoble e LEA (INRA, PSE). Adresse : LEA, 48 bd Jourdan 75014 Paris. Téléphone

Plus en détail

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t Annuiés I Définiion : On appelle annuiés des sommes payables à inervalles de emps déerminés e fixes. Les annuiés peuven servir à : - consiuer un capial ( annuiés de placemen ) - rembourser une dee ( annuiés

Plus en détail

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre.

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre. 1 Examen. 1.1 Prime d une opion sur un fuure On considère une opion à 85 jours sur un fuure de nominal 18 francs, e don le prix d exercice es 175 francs. Le aux d inérê (coninu) du marché monéaire es 6%

Plus en détail

Texte Ruine d une compagnie d assurance

Texte Ruine d une compagnie d assurance Page n 1. Texe Ruine d une compagnie d assurance Une nouvelle compagnie d assurance veu enrer sur le marché. Elle souhaie évaluer sa probabilié de faillie en foncion du capial iniial invesi. On suppose

Plus en détail

Les circuits électriques en régime transitoire

Les circuits électriques en régime transitoire Les circuis élecriques en régime ransioire 1 Inroducion 1.1 Définiions 1.1.1 égime saionnaire Un régime saionnaire es caracérisé par des grandeurs indépendanes du emps. Un circui en couran coninu es donc

Plus en détail

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA Un modèle de proecion pour des conras de reraie dans le cadre de l ORSA - François Bonnin (Hiram Finance) - Floren Combes (MNRA) - Frédéric lanche (Universié Lyon 1, Laboraoire SAF) - Monassar Tammar (rim

Plus en détail

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire Séquence 2 Pourcenages Sommaire Pré-requis Évoluions e pourcenages Évoluions successives, évoluion réciproque Complémen sur calcularices e ableur Synhèse du cours Exercices d approfondissemen 1 1 Pré-requis

Plus en détail

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET Finance 1 Universié d Evry Val d Essonne éance 2 Philippe PRIAULET Plan du cours Les opions Définiion e Caracérisiques Terminologie, convenion e coaion Les différens payoffs Le levier implicie Exemple

Plus en détail

GUIDE DES INDICES BOURSIERS

GUIDE DES INDICES BOURSIERS GUIDE DES INDICES BOURSIERS SOMMAIRE LA GAMME D INDICES.2 LA GESTION DES INDICES : LE COMITE DES INDICES BOURSIERS.4 METHODOLOGIE ET CALCUL DE L INDICE TUNINDEX ET DES INDICES SECTORIELS..5 I. COMPOSITION

Plus en détail

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques Universié de Paris I Panhéon Sorbonne U.F.R. de Sciences Économiques Année 2011 Numéro aribué par la bibliohèque 2 0 1 1 P A 0 1 0 0 5 7 THÈSE Pour l obenion du grade de Doceur de l Universié de Paris

Plus en détail

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM Documen de ravail 2015 17 FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN Mahilde Le Moigne OFCE e ENS ULM Xavier Rago Présiden OFCE e chercheur CNRS Juin 2015 France e Allemagne : Une hisoire

Plus en détail

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1 Documenaion Technique de Référence Chapire 8 Trames ypes Aricle 8.14-1 Trame de Rappor de conrôle de conformié des performances d une insallaion de producion Documen valide pour la période du 18 novembre

Plus en détail

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France [ LA MOBILITÉ ] PARTICULIERS Ned s Expa L assurance des Néerlandais en France 2015 Découvrez en vidéo pourquoi les expariés en France choisissen APRIL Inernaional pour leur assurance sané : Suivez-nous

Plus en détail

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette No 2000 02 Janvier Le passage des reraies de la répariion à la capialisaion obligaoire : des simulaions à l'aide d'une maquee Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 2000-02 TABLE DES MATIÈRES Résumé...

Plus en détail

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE Ce aricle es disponible en ligne à l adresse : hp://www.cairn.info/aricle.php?id_revue=ecop&id_numpublie=ecop_149&id_article=ecop_149_0073 Risque associé au conra d assurance-vie pour la compagnie d assurance

Plus en détail

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? CHAPITRE RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? Les réponses de la poliique monéaire aux chocs d inflaion mondiaux on varié d un pays à l aure Le degré d exposiion

Plus en détail

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer,

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer, En France, l invesissemen des enreprises reparira--il en 2014? Jean-François Eudeline Yaëlle Gorin Gabriel Sklénard Adrien Zakharchouk Déparemen de la conjoncure Pour 2014, le ryhme de la reprise économique

Plus en détail

Les Comptes Nationaux Trimestriels

Les Comptes Nationaux Trimestriels REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Parie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Faherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ----------

Plus en détail

Le mécanisme du multiplicateur (dit "multiplicateur keynésien") revisité

Le mécanisme du multiplicateur (dit multiplicateur keynésien) revisité Le mécanisme du muliplicaeur (di "muliplicaeur kenésien") revisié Gabriel Galand (Ocobre 202) Résumé Le muliplicaeur kenésien remone à Kenes lui-même mais il es encore uilisé de nos jours, au moins par

Plus en détail

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel I. 1 CHAPITRE I : Cinémaique du poin maériel I.1 : Inroducion La plupar des objes éudiés par les physiciens son en mouvemen : depuis les paricules élémenaires elles que les élecrons, les proons e les neurons

Plus en détail

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton)

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton) TD/TP : Taux d un emprun (méhode de Newon) 1 On s inéresse à des calculs relaifs à des remboursemens d empruns 1. On noera C 0 la somme emprunée, M la somme remboursée chaque mois (mensualié), le aux mensuel

Plus en détail

Sommaire de la séquence 12

Sommaire de la séquence 12 Sommaire de la séquence 12 Séance 1........................................................................................................ Je prends un bon dépar.......................................................................................

Plus en détail

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes Groupe Inernaional Fiduciaire pour l Experise compable e le Commissaria aux compes L imporan es de ne jamais arrêer de se poser des quesions Alber EINSTEIN QUI SOMMES-NOUS? DES HOMMES > Une ÉQUIPE solidaire

Plus en détail

Caractéristiques des signaux électriques

Caractéristiques des signaux électriques Sie Inerne : www.gecif.ne Discipline : Génie Elecrique Caracérisiques des signaux élecriques Sommaire I Définiion d un signal analogique page 1 II Caracérisiques d un signal analogique page 2 II 1 Forme

Plus en détail

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION 2 IUT Blois Déparemen GTR J.M. Giraul, O. Bou Maar, D. Ceron M. Richard, P. Sevesre e M. Leberre. -TP- Modulaions digiales ASK - FSK IUT Blois Déparemen du Génie des Télécommunicaions e des Réseaux. Le

Plus en détail

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Formaion assurance-vie e récupéraion: Quand e Commen récupérer? (Ref : 3087) La maîrise de la récupéraion des conras d'assurances-vie requalifiés en donaion OBJECTIFS Appréhender la naure d un conra d

Plus en détail

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle Aricle «Les effes à long erme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel e Berrand Wigniolle L'Acualié économique, vol 79, n 4, 003, p 457-480 Pour cier ce aricle, uiliser l'informaion suivane

Plus en détail

Une assurance chômage pour la zone euro

Une assurance chômage pour la zone euro n 132 Juin 2014 Une assurance chômage pour la zone euro La muualisaion au niveau de la zone euro d'une composane de l'assurance chômage permerai de doer la zone euro d'un insrumen de solidarié nouveau,

Plus en détail

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres Une union pour les employeurs de l' conomie sociale - grande Conférence sociale - les posiionnemens e proposiions de l usgeres Juille 212 1 «développer l emploi e en priorié l emploi des jeunes» le posiionnemen

Plus en détail

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie Copules e dépendances : applicaion praique à la déerminaion du besoin en fonds propres d un assureur non vie David Cadoux Insiu des Acuaires (IA) GE Insurance Soluions 07 rue Sain-Lazare, 75009 Paris FRANCE

Plus en détail

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEE 1 SYSTEE STABLE, SYSTEE INSTABLE 1.1 Exemple 1: Soi un sysème composé d une cuve pour laquelle l écoulemen (perurbaion) es naurel au ravers d une vanne d ouverure

Plus en détail

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2 enrées série TB logiciel d applicaion 2 enrées à émission périodique famille : Inpu ype : Binary inpu, 2-fold TB 352 Environnemen Bouon-poussoir TB 352 Enrée 1 sories 230 V Inerrupeur Enrée 2 Câblage sur

Plus en détail

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006)

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006) N d ordre Année 28 HESE présenée devan l UNIVERSIE CLAUDE BERNARD - LYON pour l obenion du DILOME DE DOCORA (arrêé du 7 aoû 26) présenée e souenue publiquemen le par M. Mohamed HOUKARI IRE : Mesure du

Plus en détail

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers Capire 9 Conrôle des risques immobiliers e marcés financiers Les indices de prix immobiliers ne son pas uniquemen des indicaeurs consruis dans un bu descripif, mais peuven servir de référence pour le conrôle

Plus en détail

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement Les deux déficis, budgéaire e du compe couran, sonils jumeaux? Une éude empirique dans le cas d une peie économie en développemen (Version préliminaire) Aueur: Wissem AJILI Docorane CREFED Universié Paris

Plus en détail

CHELEM Commerce International

CHELEM Commerce International CHELEM Commerce Inernaional Méhodes de consrucion de la base de données du CEPII Alix de SAINT VAULRY Novembre 2013 1 Conenu de la base de données Flux croisés de commerce inernaional (exporaeur, imporaeur,

Plus en détail

Estimation des matrices de trafics

Estimation des matrices de trafics Cédric Foruny 1/5 Esimaion des marices de rafics Cedric FORTUNY Direceur(s) de hèse : Jean Marie GARCIA e Olivier BRUN Laboraoire d accueil : LAAS & QoSDesign 7, av du Colonel Roche 31077 TOULOUSE Cedex

Plus en détail

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme Programmaion, organisaion e opimisaion de son processus Acha (Ref : M64) OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Appréhender la foncion achas e son environnemen Opimiser son processus achas Développer un acha

Plus en détail

Recueil d'exercices de logique séquentielle

Recueil d'exercices de logique séquentielle Recueil d'exercices de logique séquenielle Les bascules: / : Bascule JK Bascule D. Expliquez commen on peu modifier une bascule JK pour obenir une bascule D. 2/ Eude d un circui D Q Q Sorie A l aide d

Plus en détail

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée.

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée. Relaion enre la Volailié Implicie e la Volailié Réalisée. Le cas des séries avec la coinégraion fracionnaire. Rappor de Recherche Présené par : Mario Vázquez Velasco Direceur de Recherche : Benoî Perron

Plus en détail

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS Coaching - accompagnemen personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agens e les cadres dans le développemen de leur poeniel OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Le coaching es une démarche s'inscrivan dans

Plus en détail

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau Ecole des HEC Universié de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE Eric Jondeau FINANCE EMPIRIQUE La prévisibilié des rendemens Eric Jondeau L hypohèse d efficience des marchés Moivaion L idée de base de l hypohèse

Plus en détail

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS CEDRIC TAPSOBA Diplômé IDS Inern/ CARE Regional Program Coordinaor and Gender Specialiy Service from USAID zzz WA-WASH Program Tel: 70 77 73 03/

Plus en détail

Oscillations forcées en régime sinusoïdal.

Oscillations forcées en régime sinusoïdal. Conrôle des prérequis : Oscillaions forcées en régime sinusoïdal. - a- Rappeler l expression de la période en foncion de la pulsaion b- Donner l expression de la période propre d un circui RLC série -

Plus en détail

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1 ASAC 008 Halifax, Nouvelle-Écosse Jacques Sain-Pierre (Professeur Tiulaire) Chawki Mouelhi (Éudian au Ph.D.) Faculé des sciences de l adminisraion Universié Laval Sélecion de porefeuilles e prédicibilié

Plus en détail

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin C N R S U N I V E R S I T E D A U V E R G N E F A C U L T E D E S S C I E N C E S E C O N O M I Q U E S E T D E G E S T I O N CENTRE D ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LE DEVELOPPEMENT INTER NATIONAL Pouvoir

Plus en détail

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels.

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels. L impac de l acivisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Invesisseurs Insiuionnels. Fabrice HERVE * Docoran * Je iens à remercier ou pariculièremen Anne Lavigne e Consanin Mellios

Plus en détail

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003 GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, aoû 2003 Thomas JEANJEAN 2 Cahier de recherche du CEREG n 2003-13 Résumé : Depuis une vingaine d années, la noion d accruals discréionnaires

Plus en détail

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE Le seul ballon hybride solaire-hermodynamique cerifié NF Elecricié Performance Ballon hermodynamique 223 lires inox 316L Plaque évaporarice

Plus en détail

Séminaire d Économie Publique

Séminaire d Économie Publique Séminaire d Économie Publique Les niveaux de dépenses d'infrasrucure son-ils opimaux dans les pays en développemen? Sonia Bassi, LAEP Discuan : Evans Salies, MATISSE & ADIS, U. Paris 11 Mardi 8 février

Plus en détail

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion Ne2 AN35-F Inégraion de Ne2 avec un sysème d alarme inrusion Vue d'ensemble En uilisan l'inégraion d'alarme Ne2, Ne2 surveillera si l'alarme inrusion es armée ou désarmée. Si l'alarme es armée, Ne2 permera

Plus en détail

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par :

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par : UNIVERSITÉ D ORLÉANS ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L HOMME ET DE LA SOCIETÉ LABORATOIRE D ECONOMIE D ORLEANS THÈSE présenée par : Issiaka SOMBIÉ souenue le : 5 décembre 2013 à 14h00 pour obenir le grade

Plus en détail

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1)

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1) Parenaria Sociéé Générale Execuive relocaions Vous vous insallez en france? Sociéé Générale vous accompagne (1) offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au

Plus en détail

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Un Peuple - Un Bu Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES Documen d Eude N 08 ENJEUX ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX DE L ACCORD DE PARTENARIAT ECONOMIQUE

Plus en détail

Mathématiques financières. Peter Tankov

Mathématiques financières. Peter Tankov Mahémaiques financières Peer ankov Maser ISIFAR Ediion 13-14 Preface Objecifs du cours L obje de ce cours es la modélisaion financière en emps coninu. L objecif es d un coé de comprendre les bases de

Plus en détail

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD LA COUCHE PHYSIQUE 1 FONCTIONS GENERALES Cee couche es chargée de la conversion enre bis informaiques e signaux physiques Foncions principales de la couche physique : définiion des caracérisiques de la

Plus en détail

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL REPUBLIQUE DU SENEGAL ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE Direcion des Saisiques Economiques e de la Compabilié

Plus en détail

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2 Les soluions solides e les diagrammes d équilibre binaires 1. Les soluions solides a. Descripion On peu mélanger des liquides par exemple l eau e l alcool en oue proporion, on peu solubiliser un solide

Plus en détail

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE 009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, 1948-008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE DE LA FORME FAIBLE Thi Hong Van HOANG Efficience informaionnelle des marchés de l or

Plus en détail

L inflation française de 1922-1926, hasards et coïncidences d un policy-mix : les enseignements de la FTPL

L inflation française de 1922-1926, hasards et coïncidences d un policy-mix : les enseignements de la FTPL L inflaion française de 1922-1926, hasards e coïncidences d un policy-mix : les enseignemens de la FTPL Jean-Charles Asselain (Correspondan de l Insiu, Professeur à l Universié Monesquieu-Bordeaux IV,),

Plus en détail

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES Thomas Jeanjean To cie his version: Thomas Jeanjean. CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES. 22ÈME

Plus en détail

Sciences Industrielles pour l Ingénieur

Sciences Industrielles pour l Ingénieur Sciences Indusrielles pour l Ingénieur Cenre d Inérê 6 : CONVERTIR l'énergie Compéences : MODELISER, RESOUDRE CONVERSION ELECTROMECANIQUE - Machine à couran coninu en régime dynamique Procédés de piloage

Plus en détail

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Ankara Üniversiesi SBF Dergisi, Cil 66, No. 4, 2011, s. 125-152 SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Dr. Akın Usupbeyli

Plus en détail

Cours d électrocinétique :

Cours d électrocinétique : Universié de Franche-Comé UFR des Sciences e Techniques STARTER 005-006 Cours d élecrocinéique : Régimes coninu e ransioire Elecrocinéique en régimes coninu e ransioire 1. INTRODUCTION 5 1.1. DÉFINITIONS

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A UIMBERTEAU UIMBERTEAU TRAVAUX PRATIQUES 5 ISTALLATIO ELECTRIQUE DE LA CAE D'ESCALIER DU BATIMET A ELECTROTECHIQUE Seconde B.E.P. méiers de l'elecroechnique ELECTROTECHIQUE HABITAT Ver.. UIMBERTEAU TRAVAUX

Plus en détail

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa No 996 3 Décembre La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques : une analyse dynamique Fabrice Capoën Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 96-3 SOMMAIRE Résumé...5 Summary...7. La problémaique...9

Plus en détail

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3. L épargne exogène e l'inefficience dynamique 3. Le modèle de Ramsey 3.3 L épargne opimale dans le modèle AK L'épargne des sociéés dépend largemen des goûs des agens, de faceurs

Plus en détail

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation Impac des fuures normes IFRS sur la arificaion e le provisionnemen des conras d assurance vie : mise en oeuvre de méhodes par simulaion Pierre-Emmanuel Thérond To cie his version: Pierre-Emmanuel Thérond.

Plus en détail

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION

Plus en détail

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL Fiche ors Thème : Elecricié Fiche 5 : Dipôle e dipôle Plan de la fiche Définiions ègles 3 Méhodologie I - Définiions oran élecriqe : déplacemen de charges élecriqes q a mesre d débi de charges donne l

Plus en détail

NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION

NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION , Chapire rminale S NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION I TRANSMISSION DE L'INFORMATION ) Signal e informaion ) Chaîne de ransmission de l informaion La chaîne de ransmission d informaions es

Plus en détail

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention République du Cameroun Paix - Travail - Parie Universié de Yaoundé I Faculé des sciences Déparemen de Mahémaiques Maser de saisique Appliquée Republic of Cameroon Peace Wor Faherland The Universiy of Yaoundé

Plus en détail

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY N 2008 09 Juin Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY N 2008-09 Juin Base de données CHELEM

Plus en détail

Institut Supérieur de Gestion

Institut Supérieur de Gestion UNIVERSITE DE TUNIS Insiu Supérieur de Gesion 4 EME ANNEE SCIENCES COMPTABLES COURS MARCHES FINANCIER ET EVALUATION DES ACTIFS NOTES DE COURS : MOUNIR BEN SASSI YOUSSEF ZEKRI CHAPITRE 1 : LE MARCHE FINANCIER

Plus en détail

Cahier technique n 114

Cahier technique n 114 Collecion Technique... Cahier echnique n 114 Les proecions différenielles en basse ension J. Schonek Building a ew Elecric World * Les Cahiers Techniques consiuen une collecion d une cenaine de ires édiés

Plus en détail

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie.

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie. / VARIATION/ ACCOMP PLAY/PAUSE REW TUNE/MIDI 3- LESSON 1 2 3 MIDI Qu es-ce que MIDI? MIDI es l acronyme de Musical Insrumen Digial Inerface, une norme inernaionale pour l échange de données musicales enre

Plus en détail

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Froid indusriel : producion e applicaion (Ref : 3494) Procédés hermodynamiques, sysèmes e applicaions SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Appréhender les différens procédés hermodynamiques de producion

Plus en détail

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES Cahier de recherche 03-06 Sepembre 003 MODÈLE BAYÉSEN DE TARFCATON DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHCULES Jean-François Angers, Universié de Monréal Denise Desardins, Universié de Monréal Georges Dionne,

Plus en détail

Exemples de résolutions d équations différentielles

Exemples de résolutions d équations différentielles Exemples de résoluions d équaions différenielles Table des maières 1 Définiions 1 Sans second membre 1.1 Exemple.................................................. 1 3 Avec second membre 3.1 Exemple..................................................

Plus en détail

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable Evaluaion des Opions avec Prime de Risque Variable Lahouel NOUREDDINE Correspondance : LEGI-Ecole Polyechnique de Tunisie, BP : 743,078 La Marsa, Tunisie, Insiu Supérieur de Finance e de Fiscalié de Sousse.

Plus en détail

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little.

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little. Cours de Tronc Commun Scienifique Recherche Opéraionnelle Les files d aene () Les files d aene () Frédéric Sur École des Mines de Nancy www.loria.fr/ sur/enseignemen/ro/ 5 /8 /8 Exemples de files d aene

Plus en détail

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE Jean-Michel BOSCO N'GOMA CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS

Plus en détail

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique ARTICLES ARTICLES PROFESSIONNELS ACADÉMIQUES PROFESSIONAL ACADEMIC ARTICLES ARTICLES Assurances e gesion des risques, vol. 79(1-2), avril-juille 2011, 1-30 Insurance and Risk Managemen, vol. 79(1-2), April-July

Plus en détail

Formation Administrateur Server 2008 (Ref : IN4) Tout ce qu'il faut savoir sur Server 2008 OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Formation Administrateur Server 2008 (Ref : IN4) Tout ce qu'il faut savoir sur Server 2008 OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION COMUNDICOMPETENCES-TECHNIQUESDEL INGÉNIEUR Formaion Adminisraeur Server 2008 (Ref : IN4) SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Gérer des ressources e des compes avec Acive Direcory e Windows Server 2008

Plus en détail

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE Erwan Le Saou - Novembre 2000. 13 La microsrucure des marchés financiers ne serai cerainemen pas au cenre d une liéraure abondane si le concep de liquidié n

Plus en détail

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3 Chapire Eercices de snhèse 6 CHAPITRE EXERCICES..a), ±,55 b) 97,75 ±,455 c) 95,5 ±,475.±,6π cm.a) 44,, erreur absolue de,5 e erreur relaive de, % b) 5,56, erreur absolue de,5 e erreur relaive de,9 % 4.a)

Plus en détail

Devenir volontaire. www.gendarmerie.interieur.gouv.fr

Devenir volontaire. www.gendarmerie.interieur.gouv.fr ocobre 2010 www.gendarmerie.inerieur.gouv.fr Devenir volonaire Vous êes: - un homme ou une femme e vous avez au moins 17 ans e 26 ans au plus (1) ; - dynamique ; - ouver sur le monde qui vous enoure. Vous

Plus en détail

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB)

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB) Filrage opimal par Mohamed NAJIM Professeur à l École naionale supérieure d élecronique e de radioélecricié de Bordeaux (ENSERB) Filre adapé Définiions Filre adapé dans le cas de brui blanc 3 3 Cas d un

Plus en détail

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain Global Journal of Managemen and Business Research : c Finance Volume 14 Issue 1 Version 1.0 Year 2014 Type: Double Blind Peer Reviewed Inernaional Research Journal Publisher: Global Journals Inc. (USA)

Plus en détail

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT DE L'ÉALUAION DU RISQUE DE CRÉDI François-Éric Racico * Déparemen des sciences adminisraives Universié du Québec, Ouaouais Raymond héore Déparemen Sraégie des Affaires Universié du Québec, Monréal RePAd

Plus en détail

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats Esimaion d une foncion de demande de monnaie pour la zone euro : une synhèse des résulas Ce aricle propose une synhèse des résulas des esimaions d une foncion de demande de monnaie de la zone euro dans

Plus en détail

TorIe altéraûon de là santê Eonstâtéè compétente.

TorIe altéraûon de là santê Eonstâtéè compétente. CAHIER DES CHARGES OBJET: Le présen cahier des charges défini les condiions dans lesquelles s'exerce la couverure < Presaions Médicales > du personnel de la MUTUELLE DES AGENTS DE LA DIRECTION CÉruÉnnlE

Plus en détail