Signature. CME du 23 octobre 2012 MB/DSEC 1



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Signature M.SERVAIS, Directeur M.MATAS, Président de la CME CME du 23 octobre 2012 MB/DSEC 1

SOMMAIRE Introduction :... 4 I. Améliorer la qualité des soins et promouvoir un engagement pérenne dans l évaluation des pratiques professionnelles... 6 1. Certification V2010... 6 2. Poursuivre l harmonisation la gestion du dossier patient et son archivage... 7 3. Développer les démarches qualité dans les pôles d activité... 7 4. Volet Prise en charge de la douleur :... 8 Lutter contre la douleur... 8 5. Développer la prise en charge et respecter les droits des patients de la fin de vie... 8 6. Améliorer l organisation de la prise en charge des urgences et soins non programmés... 9 7.Volet sécurité des personnes en situation de fragilité psychologique ou mentale :... 10 Optimiser la prise en charge somatique des patients (PEP PSY) 10 Assurer la continuité et la coordination de la prise en charge (PEP PSY et HAD) : 10 8. Promouvoir l évaluation des pratiques professionnelles... 10 9.Sécuriser le dispositif de gestion documentaire... 11 II. Garantir la sécurité des soins et de l environnement et développer la gestion des risques... 14 1. Mise en œuvre d une politique d amélioration de la qualité et de la sécurité médicamenteuse (Arrêté du 06/04/11) : Responsable : Mme Herrera... 14 2. Sécuriser l élimination des DASRI... 15 3. Assurer la mise en œuvre des préconisations des organismes de contrôle pour l'ensemble des bâtiments... 15 4. Garantir l identification fiable des patients... 15 5. Optimiser l organisation du bloc opératoire... 16 6.Volet lutte contre les infections nosocomiales et Bon usage des antibiotiques:... 16 7. Pérennisation de la démarche de gestion des risques... 17 8. Prévenir les événements indésirables associés aux soins... 19 9. Volet les risques associés aux actes invasifs... 21 10. Volet dispositifs de vigilance destinés à garantir la sécurité sanitaire... 21 III. Promouvoir la connaissance et le respect des droits des patients... 24 1. Assurer la systématisation de la réflexion bénéfices risques et sa traçabilité... 24 MB/DSEC 2

2. Renforcer le respect de l'intimité du patient et le respect des règles de confidentialités des données notamment informatiques... 24 3. Développer l intégration des recommandations de la CRUQ aux objectifs qualité prioritaires... 25 Recommandations de la CRUQPEC 2011... 25 4. Articuler le dispositif entre la gestion des plaintes et du contentieux et signalement des événements indésirables... 25 5. Promouvoir la bientraitance et la réflexion éthique... 26 6. Garantir le respect des libertés individuelles et la gestion des mesures de restriction de liberté (PEP PSY)... 26 MB/DSEC 3

Introduction : Elaboré par la CME qui le propose au directeur, le programme d'actions pour l'amélioration continue de la qualité et sécurité des soins en lien direct avec le coordonnateur de la gestion des risques associés aux soins. Le coordonnateur s appuie sur les experts de chaque domaine de risque associés aux soins. Ce programme prend en compte les contributions de la CRUQPEC et de la CSIRMT. Il comprend différent volets : -la lutte contre les infections nosocomiales. -le bon usage des médicaments- antibiotiques-et dispositifs médicaux stériles -les risques associés aux actes invasifs -les dispositifs de vigilance destinés à garantir la sécurité sanitaire -la prise en charge de la douleur -la maîtrise de la résistance aux anti-infectieux -la sécurité des personnes en situation de fragilité NB : Le programme a été rédigé en 2010. Les responsabilités et délais sont définis. Les moyens sont ceux décrits dans la politique qualité et sécurité des soins. Les indicateurs sont centralisés dans les tableaux de bords et présentés dans les bilans annuels d activité. L articulation de ce programme d actions avec les autres programmes ou projets afférents aux risques non spécifiques aux soins garantit une approche systémique de la sécurité dans l établissement de santé (ex : risques professionnels, risques financiers, sociaux, dysfonctionnements techniques et logistiques, etc.). Les objectifs du programme d actions et ceux des contrats de pôles ou des secteurs d activité sont fixés en cohérence. Le programme d actions est annuel ou pluriannuel, et dans ce dernier cas actualisé chaque année. La CME établit, dans le cadre d un rapport annuel, une évaluation des réalisations du programme adopté par l établissement, présentant notamment l évolution des indicateurs, nationaux, régionaux et définis par l établissement. Cette évaluation informe sur les conditions de déploiement des actions, sur les moyens alloués, et sur l impact des réalisations. Au travers de ce programme, le CH Lucien Hussel de Vienne a choisi de décliner les engagements affichés dans la politique qualité dont les priorités sont les suivantes : MB/DSEC 4

Améliorer la qualité des soins et promouvoir un engagement pérenne dans l évaluation des pratiques professionnelles Garantir la sécurité des soins et de l environnement et développer la gestion des risques Promouvoir la connaissance et le respect des droits des patients Il prend en compte : -les évolutions réglementaires ; -les orientations fixées par les autorités nationales ou régionales et contractualisations afférentes : politiques nationales ou régionales de sécurité du patient, projet régional de santé, contrat pluriannuel d objectifs et de moyens (CPOM), contrat de bon usage des médicaments et des produits et prestations (CBUM), résultats des indicateurs de qualité et de sécurité des soins, etc. ; -les données propres à la vie et à l activité de l établissement : surveillances, signalements, détection et analyse des évènements indésirables, vigilances, audits réalisés, évaluation des pratiques professionnelles, conventions, projet d établissement, contrats de pôle pour les établissements publics, etc. ; - l expression des usagers : rapport de la commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQPC), signalements, plaintes et réclamations des usagers, conclusions des enquêtes relatives à la satisfaction du patient, etc. ; - la production des autorités ou experts externes : rapports d inspections, d organismes externes habilités, recommandations du rapport de la certification, etc. ; - l accréditation des médecins et des équipes médicales pour les activités concernées par le décret n 2006-909 (art D.4135-2) : programmes des spécialités, programme inter-spécialités et analyse des évènements porteurs de risques déclarés par les médecins de l établissement. -les résultats de la certification -les résultats d évaluation interne, -les recommandations de la CRUQ, -les priorités institutionnelles, -la veille réglementaire, -l analyse de la conformité à la réglementation, -les signalements d événements indésirables, -les risques majeurs et récurrents identifiés, -la cartographie des risques à priori, -l évaluation des risques professionnels, MB/DSEC 5

-les résultats des visites de risques de l assureur. Il est décliné en plan d actions transversaux : - Plan d actions prioritaires issu de la cartographie des risques - Plan d actions prioritaires du comité de gestion prévisionnelle des risques (fiches de signalements) - Synthèse des risques prépondérants issue du document unique des risques professionnels - Plan d actions liés aux Indicateurs qualité et sécurité des soins IPAQSS - Plans d actions V 2007-v2010 :Plan d action issu de la certification V2007 et préparation de la V2010 + Actions d amélioration issues des visites de risques SHAM + recommandations CRUQPEC - Tableau de bord pilotage EPP et dans les services via les objectifs et indicateurs qualité et sécurité des soins des contrats de pôle. Ces plans d actions définissent des responsables - délais de réalisation-modalités d évaluation. Le programme fait l objet d une évaluation annuelle de son efficacité notamment via un rapport d activité annuel. I. Améliorer la qualité des soins et promouvoir un engagement pérenne dans l évaluation des pratiques professionnelles Il s agit de répondre aux besoins des patients au travers d un engagement des professionnels dans des démarches d amélioration continue de leurs pratiques. Les priorités sont les suivantes : 1. Certification V2010 La certification est un moment privilégié d évaluation permettant de valoriser l engagement de l établissement dans une démarche d amélioration continue. Sa préparation implique dès 2011 : MB/DSEC 6

-Formation V2010 des professionnels -Autoévaluation à blanc des PEP -Mise en œuvre de la politique de déploiement de l'epp -Recueil annuel des indicateurs qualité et sécurité des soins -Atteindre l objectif de 80% de conformité pour les IPAQSS Responsable : M.BERTRAND, IQGR Une autre reconnaissance externe est préparée par le laboratoire dans le cadre de l Accréditation du laboratoire ISO 15189. Responsable : Mme CARTIER, chef de service Visite en Mai 2012. 2. Poursuivre l harmonisation la gestion du dossier patient et son archivage La gestion du dossier est un élément clé de la qualité et sécurité des soins. Qui implique dès 2010 : -Rédaction du guide d'utilisation du dossier patient en Psychiatrie -Evaluation des transmissions des informations intra/extra -Inventaire des dossiers dans les Secrétariats -Améliorer la traçabilité des interventions de kinésithérapeutes Puis d ici 2013 : -Intégration à la numérotation et archivage GDM des dossiers de psychiatrie Responsable : D.GIOE, CARP 3. Développer les démarches qualité dans les pôles d activité Le déploiement de la politique qualité doit également permettre la prise en compte des spécificités des secteurs d activité notamment grâce aux objectifs et indicateurs qualité des contrats de pôle. MB/DSEC 7

Qui implique dès 2010 : -Contractualisation des objectifs -Recueil et exploitation des indicateurs -Déploiement des actions EPP -Evaluation de la gestion documentaire Responsables : Mme HERRERA, DSEC et Mme BERTRAND ; IQGR 4. Volet Prise en charge de la douleur : Lutter contre la douleur La lutte contre la douleur est structurée au sein de l établissement CLUD, équipe mobile Douleur et soins palliatifs mais les résultats des recueils indicateurs IPAQSS sur la traçabilité de l évaluation montre encore un axe de progrès. Qui implique dès 2010 : -Plan de formation spécifique renforcé -Evaluations des pratiques professionnelles sur l évaluation et la traçabilité de la douleur Responsable : Mme LESZCZYNSKI, CGS et Equipe mobile douleur et soins palliatifs 2012-2013 : - Déploiement de la Macrocible d entrée et de la pancarte de soins informatisés Responsable : DSSI Mme CURIE, chef projet DPI 5. Développer la prise en charge et respecter les droits des patients de la fin de vie Le développement des soins palliatifs nécessite une approche transversale de disciplines médicales. L équipe mobile douleur et soins palliatifs a permis d améliorer la prise en charge des patients en fin de vie. MB/DSEC 8

Qui implique dès 2010 : -La formalisation de documents de prise en charge spécifiques -La traçabilité du recueil de la volonté des patients en SSR -L engagement dans des projets d évaluation des pratiques professionnelles Responsable : Dr ROCHAS, chef de service et Equipe mobile douleur et soins palliatifs 6. Améliorer l organisation de la prise en charge des urgences et soins non programmés L augmentation significative de l activité des urgences ces dernières années s est accompagnée de la participation à un chantier MEAH. Cet objectif implique dès 2011 : -la désignation d un responsable de la commission des soins non programmés -L engagement dans des projets d évaluation des pratiques professionnelles Puis d ici 2014 : -la connaissance de la disponibilité des lits -le renforcement de l accueil et de l orientation : création d un fonction IAO -amélioration de l offre de soins (cabinet médical de garde) -Collaboration avec les autres pôles : * Fluidifier les fières d aval des Urgences. * Réduire le temps d attente des lits disponibles. * Réduire les orientations inadaptées (médecine en chirurgie). * Amélioration de la PEC des personnes âgées. * Accueil des urgences pédiatriques. *Amélioration de la prise en charge des patients de psychiatrie relevant de la filière urgence * UNV : participation à la filière AVC Responsable : M. MATAS, chef de service-m. EL KHOURY, chef de pôle Mme TENET-BOUVIER, CSS MB/DSEC 9

7.Volet sécurité des personnes en situation de fragilité psychologique ou mentale : Optimiser la prise en charge somatique des patients (PEP PSY) Il s agit de favoriser le recours aux avis spécialisés et l évaluation et le suivi somatique des patients de psychiatrie. Responsable : M.GIOE, CARP / M.GODET, chef de pôle/ M. EL KHOURY, chef de pôle/ Mme TENET- BOUVIER, CSS Assurer la continuité et la coordination de la prise en charge (PEP PSY et HAD) : Au-delà du système de garde et astreinte défini, il s agit de garantir : -l accessibilité et la qualité de l information -la qualité de relation thérapeutique -une planification des soins cohérente -coordination et concertation entre acteurs internes et externes Responsable : M. GANS, DRH M.MATAS, président de la CME 8. Promouvoir l évaluation des pratiques professionnelles L évaluation des pratiques professionnelles est une opportunité d intégrer les démarches qualité à l exercice quotidien au travers d objectifs et de réalisation concrètes. Elle fait l objet d une politique définie par la sous commission EPP-FMC en cohérence avec les objectifs du programme d amélioration de la qualité et de la sécurité des soins. Cf Politique et tableau de bord EPP MB/DSEC 10

Avec comme priorités : -le développement / la pérennisation des revues de morbi-mortalité et des réunions de concertations pluridisciplinaires -le développement de projets EPP sur les objectifs de programme qualité et sécurité des soins (PEP V 2010) -le développement de projets EPP dans les secteurs qui n en mènent pas -le développement d indicateurs de pratique clinique Responsable : M.GANS- M.AUGEY Présidents de la Sous commission EPP-FMC 9.Sécuriser le dispositif de gestion documentaire L organisation du dispositif de gestion documentaire est défini dans la procédure des procédures. Il s appuie sur un logiciel permettant la consultation des documents sur l intranet. Cet objectif implique d ici 2013 : - Un audit du dispositif de gestion documentaire - Une intégration des protocoles médicaux dans un système sécurisé - Animer le réseau des référents qualité Responsable : Mme BERTRAND, IQGR Evaluation Volet indicateurs résultats cible Dossier patient Nb réunion groupe dossier patient 5 psychiatrie Formation Nb de professionnels formés à la V2010 Nb de nouveaux cadres formés Démarche qualité Taux de conformité des PEP 90% Mesure des indicateurs IPAQSS annuelle sur tous les pôles. 100% Conformité des IPAQSS aux objectifs ministériels (MCO-SSR-SANTE MENTALE- Tableau de bord IPAQSS transversal et MB/DSEC 11

Prise en charge de la douleur HAD) tableaux de bord par pôle indicateur de tenue du dossier patient 80% indicateur délai d envoi du courrier de sortie 80% indicateur de traçabilité de l évaluation de 80% la douleur avec échelle indicateur dépistage des troubles 80% nutritionnels indicateur traçabilité de l évaluation du 80% risque d escarre indicateur Réunion de concertation 100% pluridisciplinaire indicateur conformité des demandes 80% d examens indicateur prise en charge de l infarctus du 100% myocarde (cardiologie) indicateur tenue du dossier anesthésique 80% NB ETP Qualité / EPP/ gestion des risques Score CPOM qualité 1 (politique de gestion /11 du risque) + Score CPOM qualité 2 (organisation de la gestion des risques) % contrats de pôle rédigés incluant objectifs qualité/epp/indicateurs ou nb de réunion qualité dans les services de soins Indicateur satisfaction des patients MCO MB/DSEC 12 / 7 /38 100% EPP Taux de secteurs ayant une EPP en cours 100% Gestion documentaire Nb de procédures diffusées Consultation des documents qualité Résultats de l audit gestion

Sécurité des personnes en situation de fragilité psychologique ou mentale documentaire2010 Nb de fiches de signalement concernant la prise en charge somatique et la continuité des soins (Secteur psychiatrie) Taux de réponse à ces fiches 100% MB/DSEC 13

II. Garantir la sécurité des soins et de l environnement et développer la gestion des risques La sécurité du patient est l affaire de tous. Elle passe notamment par le déploiement d une culture partagée de la sécurité. Les priorités sont les suivantes : 1. Mise en œuvre d une politique d amélioration de la qualité et de la sécurité médicamenteuse (Arrêté du 06/04/11) : Responsable : Mme Herrera Cf. Programme d actions d amélioration de la qualité et de la sécurité médicamenteuse Sécuriser le circuit du médicament : Cette sécurisation s appuie notamment sur le développement du système d information. -Généraliser le respect des bonnes pratiques de prescription et supprimer les retranscriptions o Déploiement de la prescription informatisée dossier patient informatisé ORBIS (2013) o -Les conditions de dispensation des médicaments sont maîtrisées o Déploiement de la validation informatisée dossier patient informatisé - Les conditions d'administration du médicament au patient garantissent la conformité de la prescription et la traçabilité o Déploiement de supports papiers conformes permettant de tracer la prescription et l administration o Déploiement de la traçabilité de l administration informatisée dossier patient informatisé (2013) o Audit dossier de soins sur la traçabilité de l administration Responsable : Mme LESZCZYNSKI, CGS (2011) MB/DSEC 14

o Etude de risques ARCHIMEDE (2012) responsable :B. DEVAILLY, cadre supérieur R.ROUBILLE, pharmacien Prescription médicamenteuse chez le sujet âgé : 2001-2012 o Projet d évaluation des pratiques professionnelles o Diffusion des bonnes pratiques Responsable Mme DERHAROUTUNIAN, pharmacien 2. Sécuriser l élimination des DASRI Dès 2010 : Identification du producteur de DASRI Sécurisation des locaux de stockage intermédiaires Responsable : M.CASTALDI, Ingénieur sécurité 3. Assurer la mise en œuvre des préconisations des organismes de contrôle pour l'ensemble des bâtiments Mise en conformité sécurité incendie dans le cadre de la construction du Pôle gérontologique(2013) Bilan des contrôles de sécurité (2011-2013) : mises à jour des fiches synthèse de sécurité et réalisation d un plan de priorisation des actions issues des contrôles internes et externes. Responsable : M.ROUX, DAT 4. Garantir l identification fiable des patients. MB/DSEC 15

Cette priorité ressort en transversal de la cartographie des risques à priori. Une cellule d identitovigilance en place depuis 2006 pilote la politique de l établissement en matière d identification fiable et unique des patients. Cette politique est évaluée grâce aux indicateurs identitovigilance. Responsable : M.RIVOIRE, Président de la cellule d identitovigilance 5. Optimiser l organisation du bloc opératoire Il s agit d un secteur centralisant des enjeux majeurs en terme de sécurité des patients, d attractivité de l établissement et d articulation entre secteurs d activité Qui implique dès 2011 : o Un audit sur l utilisation de la check-list de bloc opératoire HAS. o Respect de la programmation et de la charte de fonctionnement Responsable : B.ANCELLE, CARP 6.Volet lutte contre les infections nosocomiales et Bon usage des antibiotiques: Cf. Politique et Programme de lutte contre les infections nosocomiales Maîtriser le risque infectieux Responsable : Mme DELATTRE, PH EOH La politique de lutte contre les infections nosocomiales est définie par le CLIN et fait l objet d un programme annuel évalué notamment grâce aux indicateurs nationaux. Cette politique se traduit en objectifs prioritaires pour les pôles: -Engagement de tous les professionnels de santé à respecter les consignes sur la tenue professionnelle de base -Engagement de tous les professionnels de santé à respecter l'exigence "zéro bijoux" (y compris l'alliance) MB/DSEC 16

-Respect de l'objectif personnalisé par service de friction avec les produits hydro-alcooliques selon la deuxième version de l'indicateur ICSHA, -Mise à disposition de correspondants paramédicaux ou sages-femmes en hygiène hospitalière -Mise à disposition de correspondants médicaux en hygiène hospitalière à raison d'au moins un par service -Signalement par les professionnels de santé des infections nosocomiales contractées dans leur service selon les référentiels en vigueur ; -Engagement de tous les professionnels du bloc opératoire au recueil exhaustif des infections de site opératoire (ISO) selon la méthodologie ISO du CCLIN sud-est et participation de ces professionnels aux réunions de rétro-information Bon usage des antibiotiques (2013) : Tracer la réévaluation de l antibiothérapie entre la 24eme et la 72eme heure. Responsable : Commission des anti infectieux.mme ESPARCIEUX M.ROUBILLE 7. Pérennisation de la démarche de gestion des risques Il s agit pour l établissement de développer son processus de gestion des risques en s appuyant sur un système d information performant, en analyse des causes profondes et en renforçant son approche globale et institutionnelle. Qui implique dès 2010 : -Informatisation du système de signalement Puis d ici 2013 : -Pérennisation du Comité d analyse des risques -Renforcement de la cartographie des risques par analyse des processus et identification des points critiques Secteurs prioritaires : (PEP) : Circuit du médicament /Endoscopie /BLOC/ Urgences -Renforcement de la veille réglementaire MB/DSEC 17

-Dispositif articulé entre la gestion des plaintes et du contentieux et signalement des événements indésirables -Intégration des démarches Accréditation des équipes médicales et RMM Chaque secteur développe en accord avec la politique EPP des démarches de déclaration des événements porteurs de risques ou d analyse d événements sentinelles. Il faudra sur cette période organiser l échange et l intégration à la démarche globale de gestion des risques. Responsable : Mme BERTRAND, IQGR Formation La formation est un axe prioritaire pour développer la culture du signalement, de l analyse des causes et du retour d expérience. Les thèmes prioritaires de formation à développer sont : Signalement informatique des événements indésirables (2010) Revue de morbi mortalité (plan de formation 2011) Analyse des causes (plan de formation 2012) à destination des cadres, chefs de pôle et médecins Responsable : Mme BERTRAND, IQGR Gestion de crise L actualisation du plan blanc est annuelle ; le plan et ses annexes donnent lieu à des exercices de simulation. Il reste à formaliser certaines procédures de situation de crise afin de capitaliser sur le retour d expérience des incidents : Panne ascenseurs MB/DSEC 18

Panne électrique Déneigement Plan évacuation Actualisation des plans de crise Responsable : Mme HERRERA, DSEC Poursuivre l évaluation des risques professionnels et suivi des actions des risques prépondérants L actualisation du document unique des risques professionnels se poursuit. Les priorités sont définies en concertation avec la Médecine préventive : -Recensement des expositions professionnelles à un risque chimique sur le centre hospitalier et mise en place d'un logiciel de traçabilité des expositions pour les agents hospitaliers -les troubles musculo squelettiques -les risques psycho sociaux Responsable : Mme RIQUET, médecin du travail et Mme BERTRAND, IQGR 8. Prévenir les événements indésirables associés aux soins L identification des risques a permis d axer les objectifs de prévention sur les risques suivants qui seront plus particulièrement traités. Mise en œuvre du plan d'actions prioritaires issues de la cartographie des risques à priori. La première cartographie des risques à priori a permis d identifier les thèmes suivants comme prioritaires (criticité>16). Sécurité des produits de santé Lutte contre les infections nosocomiales MB/DSEC 19

Identification fiable du patient Données relatives aux patients Mise en œuvre des actions prioritaires issues du Tableau de bord du Comité d analyse des risques L analyse des fiches d événements indésirables (criticité >12, événement indésirable graves, événements indésirables porteurs de risques) en comité d analyse des risques permet d identifier des priorités d action institutionnelles. Son action est relayée par la Direction. Les risques majeurs et récurrent identifiés donnent lieu à aux actions suivantes notamment : -Prévenir les risques concernant les demandes d examens IRM -Mise en place d'un groupe de travail sur la continuité de la prise en charge des patients instables lors du transport -Garantir la température conforme de produits de santé sensibles dans véhicules SMUR -Formaliser une fiche d'information sur la contention aux soins continus -Formaliser la prise en charge des urgences pédiatriques -Mise à jour de la procédure en cas de fugue -fiche de liaison bloc/services Mise en œuvre des actions d améliorations issues des visites de risques de la SHAM Les visites de risques de l assureur de l établissement ont lieu tous les 2 ans et sont un autre biais d identification des risques. Les objectifs prioritaires fixés en 2010 concernent : 2010-2012 : -Gestion du contentieux -Suivi médical en post opératoire en Chirurgie -Caractéristiques de surpression et traitement de l air en Secteur opératoire -Formalisation de procédures en Obstétrique -Règlement intérieur des urgences 2012-2014 : - Gestion documentaire : intégration des documents des réseaux fiches techniques d intervention Bloc MB/DSEC 20

- Les produits pharmaceutiques à risque -Formation simulations d annonce d un dommage lié aux soins -Protocole en chirurgie -Poste IOA -Evaluation des délais césariennes code rouge -Formation interprétation du RCF Responsable : Mme HERRERA, DSEC (coordination des risques associés aux soins) et Mme BERTRAND, IQGR 9. Volet les risques associés aux actes invasifs Secteurs d activité à risques : Endoscopie (PEP) : 2012 o Description des processus et cartographie des risques en Gastro entérologie et Pneumologie o Définition de plan d actions spécifiques o Mise en place de projets d évaluation des pratiques professionnelles Responsable : Mme DE COSTER et Mme TENET BOUVIER, CSS Mme CHAPPRON et Mme MERCIER GALLAY, cadres de santé 10. Volet dispositifs de vigilance destinés à garantir la sécurité sanitaire Une Coordination des Vigilances Réglementaires (COVIR) a été créée début 2004, au sein du Centre Hospitalier de Vienne, à l'initiative des vigilants, regroupant dans un premier temps l'hémovigilance, la Pharmacovigilance, la Matériovigilance, l'infectiovigilance puis la Réactovigilance, la Biovigilance. La création du COVIR résulte du besoin exprimé par les vigilants de travailler ensemble et de celui des soignants de simplifier les outils de signalement des incidents, liés aux vigilances, qui constitue une obligation pour tous les professionnels de santé. Cette coordination a intégré et s'est impliquée dans e comité de gestion prévisionnelle des risques. La fiche de signalement unique mise en place depuis début 2004 rappelle les missions réglementaires des différentes vigilances pré-citées. MB/DSEC 21

Responsable : B. RIVOIRE, président du COVIR Evaluation Volet indicateurs résultats cible Signalement Taux de signalement 10% d événements indésirables par informatique Gestion des risques a posteriori Efficacité des plans d actions FEI (diminution fréquence, gravité, criticité ) Nb de fiches de signalement 350 Nb Evénements de criticité >12 Taux de réponse aux fiches de signalement(4eme trimestre) Gestion des risques a priori Identification fiable du patient Nb de réunions du comité d analyse de risques Efficacité des plans d actions Cartographie (diminution criticité ) Nb de services ayant bénéficié de l actualisation document unique Nb de services ayant bénéficié de l actualisation de la cartographie des risques Indicateurs CIV % d identités confirmées Nb de doublons potentiels annuels Nb de fusions effectuées Taux des non conformités (laboratoire) Formation Nb de professionnels formés à MB/DSEC 22 3 3

Bon usage des médicaments Dispositifs de vigilance destinés à garantir la sécurité sanitaire Lutte contre les infections nosocomiales Sûreté des biens et des personnes Risques professionnels Risques associés aux actes invasifs l analyse à posteriori Nb de professionnels formés à la RMM Nb de professionnels formés COVIR Nb de lits bénéficiant de la prescription informatisée Nb de lits bénéficiant de la administration informatisée Nombre de signalements Nombre d alertes traitées Nombre de déclarations structures régionales ou nationales Indicateurs de lutte contre les infections nosocomiales Evénements ont fait l objet ont fait l objet d une déclaration à l observatoire national des violences. Evénements ont fait l objet ont fait l objet d un dépôt de plainte Nb d accidents du travail Nb AES Conformité des demandes d endoscopie Taux de conformité du dossier à arrivée sur plateau technique 100% MB/DSEC 23

III. Promouvoir la connaissance et le respect des droits des patients La démarche de qualité et sécurité des soins est également destinée à répondre aux demandes d information et de transparence des usagers. Le respect des droits des usagers est au cœur de celle-ci. Cet axe est également pointé dans les résultats des certifications précédentes. Les priorités sont les suivantes : 1. Assurer la systématisation de la réflexion bénéfices risques et sa traçabilité Dès 2011 : -Contractualisation dans le cadre des contrats de pôle -intervention d un représentant de l assureur en CME -Proposition d'une fiche de traçabilité à la CME -Evaluation de la traçabilité de la réflexion Responsable : M.RIVOIRE, correspondant hémovigilance 2. Renforcer le respect de l'intimité du patient et le respect des règles de confidentialités des données notamment informatiques -Evaluation de l utilisation des pochettes dossier lors du brancardage Responsable : M.DEVAILLY, CSS (2012) -Enlever les documents au lit du patient avec l'aide du DPI Responsable :Mme CURIE, Chef de projet DPI (2012-2014) MB/DSEC 24

3. Développer l intégration des recommandations de la CRUQ aux objectifs qualité prioritaires Parmi les recommandations de la CRUQPEC 2009, certaines font l objet d actions nécessitant l implication de la structure qualité : «- Veiller à la distribution du livret d accueil et du questionnaire de sortie et améliorer son taux de retour par la mise en place d une procédure plus efficace. -La CRUQ souhaiterait qu un plan d actions soit mis en place suite aux résultats relativement moyens de l enquête de satisfaction auprès des correspondants libéraux» Recommandations de la CRUQPEC 2011 La CRUQPEC note avec satisfaction la mise en œuvre de certaines de ses recommandations précédentes, en particulier la séniorisation des urgences pédiatriques, l'information des équipes sur la CRUQPEC (encore qu'un courrier de 2011 laisse penser que cette information n'est pas parfaite), le rappel du protocole d'inventaire à l'admission des patients. Elle maintient des recommandations qu'elle juge essentielles: mise en place d'une infirmière d'accueil et d'orientation aux Urgences connaitre les résultats de la mesure des temps d'attente aux urgences et de l'indicateur de saturation des urgences. Elle renouvelle sa préoccupation quant au risque de surmenage (burn out) des personnels soignants, aggravé par les objectifs quantifiés d'activité des services. Les recommandations annuelles de la CRUQPEC sont intégrées au plan d actions v 2007-v2010. Responsable : Mme LESZCZYNSKI, CGS et Mme HERRERA, DSEC 4. Articuler le dispositif entre la gestion des plaintes et du contentieux et signalement des événements indésirables MB/DSEC 25

Cet objectif de la certification v2010 implique l intégration des analyses de plaintes dans l élaboration des plans d actions et des priorités du programme qualité et gestion des risques. Responsable : Mme HERRERA, DSEC (Coordination des risques liés aux soins) et Mme BERTRAND, IQGR 5. Promouvoir la bientraitance et la réflexion éthique Il s agit de développer une politique de bientraitance et de favoriser la réflexion des professionnels sur leurs pratiques. Cet objectif implique notamment d ici fin 2012 : -la pérennisation du comité de réflexion éthique -un plan de formation spécifique Bientraitance (2012) -la rédaction d une conduite à tenir à disposition des professionnels en cas de maltraitance et d une charte de la bientraitance (2012) Responsable : Mme PEYRARD, Président du comité d éthique et Mme LESZCZYNSKI, CGS 6. Garantir le respect des libertés individuelles et la gestion des mesures de restriction de liberté (PEP PSY) Cela passe par une promotion du respect des libertés individuelles et la sensibilisation des personnels, l identification des situations nécessitant cette restriction et la mise en œuvre de réflexion bénéfice-risques dans les projets de soins personnalisés des patients et le respect des bonnes pratiques. 2011 : o Mise à jour du dispositif relatif à l hospitalisation sans consentement Responsables : M.DUHR, chef de pôle Mme HERRERA MB/DSEC 26

Evaluation Volet Indicateurs Résultats Cible Traçabilité bénéficerisques Taux de conformité traçabilité de 80% la réflexion bénéfice-risques dans les dossiers (audit) satisfaction du patient Taux de retour du questionnaire 5 % de sortie Confidentialité Taux de services utilisant la feuille de température /38 0 MB/DSEC 27