r N = 2 Jacques André Quand Max Caflisch jouait avec les fleurons de Grandjon Graphê 43, juillet 2009, p. 8-14.



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Transcription:

N r Quand Max Caflisch jouai avec les fleurons de Grandjon Graphê 43, juille 2009, p. 8-14. Graphê, mars 2009 hp ://www.ypo-graphe.com/ r N = 2 2 = 1

Quand Max Caflisch jouai avec les fleurons de Grandjon Le Suisse Max Caflisch (1916-2004) a éé dessinaeur de caracères (on lui doi le Columna chez Bauer puis le Caflisch Scrip chez Adobe) e direceur arisique d une imprimerie bernoise, mais il a surou passé sa vie comme professeur de ypographie à Bâle puis à Zürich e comme hisorien de la ypographie. La Revue Suisse de l Imprimerie a noammen édié plus d une cinquanaine d aricles de lui e le numéro 30 de Graphê a donné en français son éude sur la «feuille Aldine». C es avec ces casquees d hisorien e de maqueise qu il a publié Kleines Spiel mi Ornemenen qui comprend, d une par, une renaine de pages sur l hisoire des ornemens ypographiques e, d aure par, une soixanaine de pages de dessins e de couverures composées comme des «jeux» avec ces ornemens. Ayan mis ce ouvrage sur le web, en composan ces dessins par ordinaeur, l aueur du présen aricle a décrypé commen procédai Max Caflisch. Conrairemen à ce qui s es passé par la suie, noammen au XVIII e siècle avec Fournier (qui uilisai un rès grand nombre de vignees différenes pour faire une composiion pluô concrèe), au XVI e siècle les ornemens de livres se fon en répéan symériquemen quelques vignees, pour en faire des dessins géomériques parfois complexes. Lorsque, vers 1925, Monoype a redessiné oues ces vignees anciennes, Frederic Warde publia un livre enier de composiions faies avec elles. Quelques dizaines d années plus ard, Max Caflisch a repris cerains de ces dessins e, en s inspiran des livres des XVI e XVII e siècles, a dessiné de nombreuses couverures (en général pour des ouvrages de la liéraure arabe, comme Les Mille e une nuis). Il les a réunies dans son livre Kleines Spiel mi Ornamenen, avec une cenaine d aures peies composiions faies avec ces mêmes ornemens. Il n uilise que six vignees, en fai six des fleurons dis de Grandjon daés d environ 1560 ; il les assemble par peis groupes de 2, 4 ou parfois plus e réuilise alors progressivemen ces paques dans des composiions géomériques pour former des frises, bandeaux, rosaces, cadres, ec. Élémens qui enreron à leur our dans des couverures. Les élémens de base Max Caflisch n a uilisé que les six fleurons de base suivans : 8ewp] Max Caflisch ravaillai avec des plombs. Aujourd hui on le fai avec des fones numériques, (ici la fone ArabesqueOrnamensOneMT), conformes aux caracères des machines à composer de Monoype. Le ableau ci-dessous indique, pour chaque fleuron, le numéro des caracères plomb de la Monoype uilisés par Max Caflisch, la ouche qu il fau aper pour obenir l équivalen avec la fone numérique, e ses dimensions (haueur e chasse, en poins) pour un corps 24. caracère numéro aille en poins ouche clavier 8 e w p ] monoype 310 24 x 24 monoype 313 24 x 6 8 monoype 666 24 x 18 e monoype 665 24 x 18 w monoype 311 24 x 24 p monoype 312 24 x 24 ] Ces fleurons, du emps du plomb, éaien fondus avec des bords francs, sans alus ni approche, e pouvaien se mere de quare façons dans une galée. La phoo ci-dessous monre ainsi une vignee dans ses quare posiions, repérables par le cran. Il en es de même avec les fones numériques, où chaque caracère peu êre ourné de 90, 180 ou 270 degrés. En fai, les fondeurs modernes, don Monoype, proposen chaque fleuron dans ces quare posiions. On dispose finalemen de 6 fleurons dans 4 posiions différenes, soi 24 fleurons, comme indiqué en figure 1 (où le R perme de monrer ces roaions sur un caracère connu ; les leres romaines son l équivalen clavier du fleuron qui es dessus). Figure 1. Chacun des fleurons peu êre ourné de 90,180, ou 270degrés. Les leres romaines son l équivalen clavier du fleuron qui es dessus. La figure 1 monre que ous les caracères ne son pas fondus sur un cadrain : les caracères comme e ne fon que 24p x 18p. Ce qui perme de les combiner avec 7 (6 p) pour obenir, par exemple, la figure 2 (où le grisé indique une espace nécessaire pour parangonner). Les fones numérisées fournissen ainsi des espaces de 1/8, 1/3, 1/4, 1/2 cadrain. Figure 2. 0-8 y o 9 7 r 4 6 [ p 8 3 2 5 = 7 1 q ] On remarque, dans le dessin ci-conre, la coninuié obenue par la juxaposiion des deux caracères en hau (ou en bas) à droie, mais aussi celle des caracères rq. C es aussi l un des principes fondamenaux des fleurons ; parmi ceux du XVI e siècle, on rouve par exemple les fameuses suies 58 58 e *%*% faies avec les fleurons 5 e * (inuilisés par Caflisch). w e

10 Quand Max Caflisch jouai avec les fleurons de Granjon 11 Carrés e bouons Une première façon de composer ces vignees es de les prendre quare par quare pour en faire des carrés ou bouons (du fai de leur forme arrondie). En voici quelques-uns de courans (les schémas avec des R, F, ec. expliquen en quelque sore la façon don son composés ces dessins). Au plomb, il suffi de préparer sur le marbre ces peis paques de quare caracères, en fai deux, ournés cran devan e cran derrière. Avec un logiciel graphique on écri une macro (1) définissan la combinaison voulue par des roaions e on défini un nouveau caracère égal à l applicaion de cee macro sur les paramères R (e F) adéquas. Carrés composies Ces carrés peuven aussi êre consruis non plus avec un seul fleuron, mais avec une combinaison de deux ou quare fleuron, voire plus. La première combinaison de la figure 4 peu ainsi donner un recangle (4.1) avec pour élémen de base deux caracères côe à côe. On peu aussi obenir ou un grand carré (4.2) à parir d un carré de 4 fleurons (4.1) principe de consrucion à parir du module de base module de base Frises Une frise es la répéiion d un moif formé lui-même d un dessin de base avec diverses syméries. On monre en mahémaiques que les frises peuven se ramener à sep ypes de base, donnés en figure 6. ype moif répéé exemple A B C D E F G dessin iniial R dessin iniial R suivi de son symérique horizonal glissé dessin iniial R e son symérique horizonal dessin iniial R suivi de son symérique verical dessin iniial R suivi de celui obenu par demi-our dessin iniial R e symérique verical le ou suivi des mêmes après 1/2 our dessin iniial R reprodui avec ses symériques dans le plan Figure 6. Les sep ypes de frises mahémaiques. (4.2) module de base Il suffi de remplacer R par un fleuron, de composer le moif correspondan à un ype de frise, par exemple R pour une frise de ype E (c es une grecque). La figure 7 monre des frises obenues avec les fleurons de Grandjon choisis par Max Caflisch. R ype symérie uilisée moif répéé exemple A B Figure 4. Carrés composies. C Figure 3. Exemples de carrés ou bouons. Pour chaque carré ou bouon le module de base es en grisé. La figure 5 a aussi éé composée de cee façon. C es cee combinaison récursive (un grand carré es formé de combinaisons symériques d un carré qui es la combinaison symérique de...) qui es le principe de ces ornemens. D E F G Figure 7. Quelques frises classiques. (1) Une macro es un peie rouine informaique permean dans cerains logiciels d auomaiser une âche répéiive. Une macro es un peie rouine informaique permean dans cerains logiciels d auomaiser une âche répéiive. Une macro es un peie rouine informaique permean dans cerains logiciels Au plomb, on fai des peis paques du moif, e on les place à la queue-le-leu. En PAO, avec Word, le plus simple es de ravailler ligne par ligne : pour le dernier exemple, on consrui 56 : 56 e on fai du couper-coller sur la ligne ; puis on fai la seconde : on ape y : y e on fai du couper-coller sur la ligne. Mais dès que le caracère de base n es plus un fleuron unique, ça devien vie fasidieux. Avec un logiciel graphique on appelle la macro définissan la frise voulue (par exemple G) avec le seul caracère de base 5 : 5. Ces frises son abondammen uilisées seules, mais elles enren aussi dans des combinaisons un peu plus complexes. Vous en rouverez quelques exemples page 12. Figure 5. Un des jeux de Caflisch.

Graphe43_maqueedefiniive.qxd 16/07/09 0:57 Page 12 Quand Max Caflisch jouai avec les fleurons de Granjon 13 12 Pavages Des pavages simples son ainsi obenus en répéan des frises. La figure 8 monre un pavage ancien réuilisé par Caflisch pour ses pages de garde. Figure 8. Pavage de Caflisch. Succession de frises de ype G avec comme module de base Composer un el pavage es relaivemen aisé. En PAO, par exemple avec Word, on uilise le fai que la fone ArabesqueOrnamensOneMT propose les divers fleurons avec les 3 roaions de 90, 180 e 270 (voir figure 2 qui donne par ailleurs les équivalens clavier des fleurons). Il suffi alors de faire des copier-coller de 4 fleurons successifs comme sui : ligne 1 : aper y0- e répéer 4 fois cee séquence ligne 2 : aper 956= e répéer 4 fois cee séquence ligne 3 : aper oy] e répéer 4 fois cee séquence ligne 4 : aper 6p[5 e répéer 4 fois cee séquence e recopier à la suie ces 4 lignes. Les quare premières lignes donnen donc : Avec des caracères en plomb, on prépare sur le marbre des peis paques de quare caracères correspondans à R e à son symérique verical : Tringles Cadres Les ringles son des frises précédées d un élémen e suivies du symérique de ce dernier. Leur nom vien de l aspec de ceraines composiions du XVIIIe siècle, comme k======'. Ceraines présenen de plus un aure élémen cenral, e les deux morceaux de frise son parfois symériques : k22w33'. Enfin, présenen souven en plus une symérie horizonelles ale de ou l ensemble. Ces ringles son rès uilisées au XVIIIe siècle, noammen pour la composiion de soi avec la fone la fone ArabesqueOrnamensOneMT, cadres (des vignees spéciales on alors éé dessinées composiion se rerouve déjà dans ce bu). Ce ype de fréquemmen aux XVIe e XVIIe siècles, aussi Caflisch en uilise--il fréquemmen. on les place côe à côe, Les cadres son des recangles don les côés son des frises, ou pluô des ringles (comme définies ci-conre). Le plus simple es formé d un élémen qui fai le our d un recangle (exemple figure 10 ou l élémen couran es es un carré formé sur le seul élémen 1 ). Mais, cee frise peu subir des syméries selon les côés (exemple figure 11 composée avec les seuls fleurons 0 e - e leurs 4 symériques ; les côés hau e bas éan répéés). 0-0-0-09yyyy= 0-0-0-0 0-0-0-09yyyy= 9yyyy= 0-0-0-0r 7 7 r 0 9yyyy= Tringle formée d une frise de ype D (répéée 4 fois) avec R : (combinaison des deux caracères e ) précédé du caraère le ou avec une symérie horizonale. orqrqrqrq 77777777] 941414141=, e me en dessous, y0-95 6= y0 - y 90 5 06 = Tringle formée d une frise de ype G (répéée 4 fois) avec R : y 5 6 e y ) précédé (combinaison des deux caracères 0 9 y 0 de la combinaison -= on fai un aure paque que l on reourne de caraères 9 e clourée par son symérique verical. p On passe alors ou ça en ArabesqueOrnamensOneMT, ce qui donne : C es la frise de ype G de la figure 8. Il suffi alors de répéer de els carrés de 16 caracères horizonalemen e vericalemen sur le marbre e inroduire le pavage dans la galée. Avec un logiciel graphique on opère comme au plomb : on se défini les carrés R e leur symérique (on dispose de procédures pour faire ourner un caracère) ; on opère encore avec des roaions sur ces carrés R pour faire le moif de la frise G. Qu il suffi ensuie de diffuser horizonalemen e vericalemen. Tou ceci se fai avec des déclaraions de macros e des «boucles pour» chères aux informaiciens. 95 Figure 10. 0-0-0-09yyyy= Figure 11. 6= 0555]o666p=9yyy[ Bibliographie Max Caflisch, Kleines Spiel mi Ornamenen, Vierer AngelusDrucke, Berne, Suisse, 1965. Tringle formée d une frise de ype A (répéée 3 fois) avec R : 5 avec à son exrémié droie le caraère 0, e à son exrémié gauche le caraère ], le ou avec des syméries horizonale e vericale. Max Caflisch, Peis jeux avec des ornemens, version française avec ornemens composés par ordinaeur, hp://jacquesandre.fr/faqypo/orn/jeux.pdf, 2009. Roger Chaelain, «Max Caflisch», Renconres ypographiques, Eracom-Procom, Lausanne, 2003. Yves Perrousseaux, Pause «Composer avec des ornemens», Hisoire de l écriure ypographique, ome 2, 2009 (à paraîre). Frederic Warde, Priners Ornamens applied o he composiion of decoraive borders, panels and paerns, Lanson Monoype corp., Londres, 1928. hp://jacques-andre.fr/ed

14 Rosaces Dans l espri des cahédrales gohiques, les livres monren souven des décoraions sous forme de rosaces. Caflisch en a aussi dessiné plusieurs dans ses Jeux. La figure 12. monre le principe d une rosace basée sur le riangle gris, avec des roaions de 45. Au plomb, on ne dispose pas de caracères riangulaires, mais on peu uiliser des ornemens carrés présenan une symérie selon une diagonale (comme les caracères lains X ou / ). La figure 13. monre une rosace réalisée sur le principe de la figure 12., avec X=-: - F=9:9 L==: = / = 6:6 Cerains dessins de Caflisch son des rosaces même si elles ne le paraissen pas. C es le cas par exemple du losange de la figure 15. où on a grisé le riangle de base (figure 14.) e indiqué la diagonale selon laquelle on fai la première symérie. ı Au plomb, e en PAO, ces rosaces son assez délicaes à consruire puisqu il fau prendre les fleurons praiquemen un par un. En revanche, avec un logiciel graphique, il suffi de renseigner les quare paramères X : - F : 9 L:= I:6, la macro se chargean de faire les roaions voulues. Figure 14. Figure 12. Principe de réalisaion de la rosace. Figure 15. Figure 13. Réalisaion de la rosace.