Conjoncture économique et marchés financiers. janvier 2016

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Conjoncture économique et marchés financiers janvier 216 Page 1 l 21/1/216

Une croissance mondiale bousculée par le pétrole bon marché Prévisions de croissance mondiale du FMI de 3,1% en 21 et 3,6% en 216 La croissance aux Etats-Unis demeurera robuste en 216 mais restera surveiller de près par une banque centrale prudente et soucieuse d éviter un retournement de cycle brutal. En zone euro, la croissance économique devrait continuer de se renforcer, soutenue par la poursuite de facteurs positifs (taux d intérêt bas, pétrole bon marché, euro faible). L inflation reste sous pression avec la poursuite d un pétrole bon marché. L inflation sous-jacente (hors énergie) est en deçà des cibles des banques centrales. Les tensions entre sunnites et chiites au Moyen-Orient offrent un contexte géopolitique brouillé en ce début d année laissant craindre un enlisement de la situation et des répercutions sur le reste du monde. La transition économique en Chine est amorcée. Mais, les mauvais chiffres du secteur manufacturier continuent d inquiéter les marchés financiers. Page 2 l 21/1/216

Etats-Unis : les indicateurs du secteur industriel déçoivent Scénario privilégié: croissance à +2,% en 216 La croissance du PIB en T3 21 a été annoncé à 2,1% en rythme annualisé (ra) en deuxième estimation contre 3,9% au deuxième trimestre. Les derniers indicateurs conjoncturels marquent une pause et laissent craindre un risque de retournement de cycle plus proche qu attendu. La production industrielle est en recul pour la première fois depuis 6 ans (-1,1% en nov en ga). L ISM manufacturier s installe en dessous du seuil des ( 48,2 en décembre). Mais, les créations d emploi restent robustes avec 211K nouveaux postes en novembre et un taux de chômage à % - au plus bas depuis avril 28. Page 3 l 21/1/216

Etats-Unis : un marché de l emploi toujours au beau fixe.6 Etats-Unis : taux d'épargne des ménages.6 6 Etats-Unis : les créations d'emplois et le chômage 1.4.4 4 9.2.2 2 8.. -2 7 4.8 4.6 4.8 4.6-4 -6 6 4.4 4.4-8 4.2 213 214 21 Taux d'épargne par rapport au revenu disponible brut 4.2-1 4 22 24 26 28 21 212 214 216 emplois créés x 1 ( Ech. G) Chômage ( Ech.D) Source: Thomson Reuters Datastream, Humanis GA 6 Etats-Unis : Taux d'inflation 6 1 Etats-Unis : évolution du prix des maisons dans les 2 plus grandes villes 1. 1 1. 4 4. 3 3. 2 2 1 1 - -. -1-1. -1-1 -1-1. -2 28 29 21 211 212 213 214 21 CPI (%,ga) CPI sans l'énergie et l'alimentation (%, ga) = inflation sous-jacente -2-2 -2. 26 27 28 29 21 211 212 213 214 21 Indice Case Shiller (%, GA) Indice Case Shiller (%, M/M, Ech D)) Source: Thomson Reuters Datastream, Humanis Page 4 l 21/1/216

Zone euro : la croissance reste modérée mais encourageante 2. Zone euro : inflation 2. Scénario privilégié : croissance de 2% en 216 1. 1.. 1. 1.. En ce début d année, la zone euro continuera de bénéficier de facteurs porteurs (taux d intérêt bas, euro faible, prix du pétrole attractif).. -. -1. 213 214 21 Taux d'inflation zone euro (%, ga) Taux d'inflation sous-jacente (excluant énergie, alimentation, alcool et tabac). -. -1. Le secteur manufacturier enregistre une croissance soutenue à la fin de l année 21. l indice PMI pour l industrie manufacturière se redresse en décembre à 3,2 contre 2,8 le mois précédent. 1 Zone euro : investissements en variation annuelle 1 L investissement commence à sortir la tête de l eau dans la majeure partie de la zone euro (excepté en France). 1 1 Le rythme de croissance du crédit continue d accélérer (1,7% en octobre en ga). - - Le taux de chômage est au plus bas depuis début 212. Il concerne 1,8% de la population active. -1-1 21 211 212 213 214 21 France Allemagne Espagne Italie -1-1 L inflation est estimée à,2% en décembre. L inflation sous-jacente progresse de,9%. Page l 21/1/216

Zone euro : le chômage commence sa décrue 1 Zone euro : Indices de confiance 1 9 Taux d'utilisation des capacités de production 9 8 8-1 -1 8 8-2 -2 7 7-3 -3 7 7-4 -4 2 22 24 26 28 21 212 214 216 Confiance des consommateurs Confiance des industriels Source: Thomson Reuters Datastream, Humanis 6 6 2 22 24 26 28 21 212 214 216 France Zone euro Source: Thomson Reuters Datastream, Humanis Zone euro : Chômage (%) 4 Zone euro : Crédits aux ménages et aux entreprises 4 2 2 3 3 2 2 2 2 1 1 1 1-1 -1 1 1-2 -2-3 -3 28 29 21 211 212 213 Chômage total Chômage des moins de 2 ans Source: Thomson Reuters Datastream, Humanis -4 21 211 212 213 214 21 Crédits aux ménages (%, ga) Crédits aux entreprises (%, ga) -4 Page 6 l 21/1/216

France : une croissance sans élan Scénario privilégié: croissance à 1,% en 216. Le climat des affaires continue de s améliorer et le moral des ménages semble être au beau fixe. Mais, le manque d investissement (+,1% en T3 t/t) reste un frein structurel et empêche d envisager une amélioration sur le front de l emploi. En revanche, le crédit aux entreprises reprend des couleurs (+4,4% en oct en ga). (%, ga ou t/t) PIB Consommation privée Consommation publique Investissements ( FBCF) Exportations Importations Commerce extérieur Variations de stocks Source : INSEE France : PIB et ses composantes 214 T1 21 T2 21 T3 21,2,7,,3,6,8,3 1,,3,3,4 1,2,2,1,1 2,4 1, 1,9,6 3,9 1,9, 1,7,,2,4,7,2,3,4,7 Difficile pour l instant de percevoir l impact des attentats de Paris sur la consommation à moyen terme. Mais en novembre, les dépenses des ménages ont reculé de 1,1%. Cette baisse provient en partie de lachutedelaconsommationd énergie(-,6%)et du net recul des dépenses d habillement (-4,7%). La dette publique en T3 diminue de,7 point par rapport à T2 et s établit à 96,9% du PIB. Page 7 l 21/1/216

France : le crédit repart, pas l investissement 1 France : Production industrielle et taux de chômage 11 France : crédits et investissements en glissement annuel 1 1 1-9 4.4 -.1-1 8 - -1 7-2 -2 6 2 22 24 26 28 21 212 214 216 Production industrielle ( GA, Ech G) Taux de chômage ( Ech D) Source: Thomson Reuters Datastream, Humanis GA -1-1 6 7 8 9 1 11 12 13 14 1 crédit aux entreprises Investissement (FBCF) 3 France : demande intérieure et importations 3 1 France : Indices de confiance 11 2 2 11 9 1 1 1 9 1-1 -1 8 9-2 -2 9-3 -3 22 24 26 28 21 212 214 216 Demande intérieure (GA en %) Importations (GA en %) Source: Thomson Reuters Datastream, Humanis 8 8 21 211 212 213 214 21 le moral des ménages Le climat des affaires ( Ech Droite) Source: Thomson Reuters Datastream, Humanis GA Page 8 l 21/1/216

L euro soutient les exportations européennes Page 9 l 21/1/216

Le prix du Brent recule de nouveau Page 1 l 21/1/216

Taux courts : des banques centrales aux politiques monétaires divergentes Principaux taux directeurs des banques centrales Taux US (Fed): Comme attendu, la Fed relevé ses taux directeurs le 16 décembre 21. C est le premier pas d une normalisation de sa politique monétaire qui devrait prendre du temps. Les marchés anticipent désormais la prochaine hausse en mars prochain, voire en juin. Taux euro (BCE): La BCE a réaffirmé sa volonté de ramener l inflation (aujourd hui proche de ) vers son objectif de 2%. Elle promet ainsi d accroître encore son soutien aux marchés «si la conjoncture devait se dégrader encore». Le nouvel accès de faiblesse du pétrole incite les marchés à anticiper de nouvelles actions de la BCE. Prévisions monétaires EURIBOR 3m EONIA Fin Nov 21 -,11% -,13% La Banque du Japon poursuit ses achats d actifs pour l équivalent de 8mds$ mensuels. L inflation japonaise reste nulle. Les taux courts européens vont persister en territoire négatif. Mars 216 (p) -,1% -,2% Page 11 l 21/1/216

Taux longs : le début de la hausse est déjà compromis Taux de marché à 1 ans Les marchés obligataires sont restés sans tendance, partagés entre la hausse attendue des taux US, et les discours volontaires de la BCE. L environnement économique encore fragile et la faiblesse de l inflation limiteront la hausse des taux longs européens. Prévisions pour l OAT à 1 ans Le marché des obligations d entreprises s est un peu grippé, dominé par un regain d aversion au risque. Fin Déc 21 1,% Mars 216 (p) 1,% Page 12 l 21/1/216

Marchés Actions : Recul de 6,7% de l EuroStoxx, ramenant la progression 21 à 6,4% Décision de la BCE, le 3 décembre, d allongement du quantitative easing et baisse de l un de ses taux directeurs. Nette déception de certains investisseurs ayant des attentes trop élevées. Correction de 11% de l ES jusqu au 14 décembre. Comportement également négatifs mais moins marqués des autres Bourses mondiales : Nikkei 22-3,6%, S&P -1,8% ; La Fed: hausse de ses taux directeurs le 16 décembre. Après la correction précédente, pas de réaction négative des Bourses à cette décision. Pétrole : baisse de 16% des prix du baril de Brent en décembre (-3% pour 21) à 37$. Décision de l OPEP début décembre d accroître ses quotas élevés de production. /$ : regain de fermeté de 2,8% en décembre à 1,86. Repli 21 de 1,2%. Page 13 l 21/1/216

Nette correction en décembre Page 14 l 21/1/216

Les défensives et les cycliques sont en tête en 21 Page 1 l 21/1/216

Les défensives et les financières reculent moins que l indice en décembre Marché : en net recul en décembre -6,7%. Secteurs : résistance relative des défensives -,8% avec notamment services collectifs -2,4% ; agro-alimentaire -,2% ; pharmacie -,3% ; télécom -6,4%. Performances Pétrolières : recul de 11% en décembre avec un repli de 16% du baril de Brent (Repsol -18%, Total -12,2%, ENI -1,%). Financières : -6,3% contraste entre : Banques -7,3% (-4,9% en 21). Evolutions boursières décevantes malgré des résultats corrects. Impacts des renforcements de la réglementation. Assurances -2,9% (+1,9% en 21). Les contraintes réglementaires ont été légèrement adoucies. Malgré des taux très faibles, pénalisants, certains assureurs sont perçus comme des valeurs de rendement. Technologiques : bon comportement avec -2,8% (+16,4% en 21) ; Iliad +4,2% ; SAP -1,6% ; Nokia -3,%. Page 16 l 21/1/216

Stratégie d investissement Taux Actions La Fed devrait remonter ses taux directeurs en décembre, les marchés obligataires l ont déjà intégré. Sa grande prudence favorisera une hausse très progressive des taux de marché, tant aux Etats- Unis qu ailleurs. La BCE a réaffirmé sa vigilance, l inflation reste faible, et les prix des matières premières ne sont pas encore à même de remonter. En conséquence, la hausse des taux longs européens devrait être très lente. Nous maintenons notre sensibilité au niveau de celle de notre indice de référence. Nous conservons une surpondération sur les dettes périphériques qui continueront à bénéficier des achats de la BCE. Une partie des actifs monétaires est investie sur des obligations d entreprises de maturité 1-3 ans. Après le recul des cinq derniers mois de l année, particulièrement en décembre, les marchés européens disposent d un potentiel d appréciation. Les marchés actions restent soutenus par les rachats d actifs de la BCE. A surveiller : l évolution du prix du pétrole et des matières premières Le ralentissement de la croissance chinoise La poursuite de la remontée progressive des taux directeurs de la Banque Centrale américaine. La parité /$ faible reste un soutien et améliore les profits des entreprises européennes. Une exposition surpondérée en Actions pour les fonds diversifiés. Préférences sectorielles actuelles : surpondération des technologiques, des télécoms, de la construction sous pondération des chimiques, des utilities et de l agro-alimentaire Page 17 l 21/1/216