Y croire, Avoir la conviction. pouvons changer les choses.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Y croire, Avoir la conviction. pouvons changer les choses."

Transcription

1

2

3 ÉDITO Y croire, JEAN KACOU DIAGOU Président de la CGECI Le Patronat Ivoirien Avoir la conviction que nous pouvons changer les choses. Avoir la conviction que nous pouvons changer les choses. Nous convaincre de ce qu ensemble, nous pouvons rechercher les solutions à nos préoccupations et à celle des ivoiriens. Nous convaincre que nous pouvons relever tous les défis et surtout le défi d être toujours les meilleurs, tant la marge de croissance de nos entreprises est grande. Nous osons rêver d une Côte d Ivoire qui sera portée au rang de nation émergente à l horizon d une génération. Vous les dirigeantes et dirigeants d entreprises, ici présents, vous y avez cru. C est pourquoi, avec détermination et abnégation, vous avez fermement tenu le gouvernail de vos organisations afin qu elles résistent à la tempête politique et sociale de ces dix dernières années. Je n aurais de cesse de vous en féliciter et de vous en remercier. C est avec cette même conviction que nous nous retrouvons à ce tout premier forum du patronat ivoirien pour rechercher des solutions face à la problématique de l accès au financement, obstacle au développement et à la croissance de nos entreprises. Ensemble, nous réfléchirons et proposerons des mécanismes innovants et alternatifs de financement pour nos entreprises, surtout les PME et PMI. Le Forum Economique du Patronat Ivoirien, dont nous posons ainsi les fondements, deviendra, nous l espérons une institution. Chaque année, les chefs d entreprises, nos partenaires d ici et d ailleurs, des spécialistes de tous les secteurs d activités, se réuniront afin de débattre d un sujet économique d actualité. Il en émanera des propositions qui aideront le secteur privé à pleinement jouer son rôle de moteur de la croissance en Côte d Ivoire. Je ne saurai terminer mon propos sans remercier le Gouvernement pour son engagement aux côtés du secteur privé dans la tenue de ce forum. Mes remerciements vont également à l endroit des panélistes, des chefs d entreprises, des responsables d institutions et des experts qui vont rehausser de leurs présences et contributions, le succes de ce Forum. Je vous souhaite, à toutes et à tous, un excellent forum! 3

4 4

5 RAPPORT GENERAL

6 INTRODUCTION LLe Secteur Privé ivoirien, à l initiative de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d Ivoire (CGECI), a organisé les 15 et 16 mai 2012 la première édition du forum économique du patronat ivoirien sur le thème «Mécanismes innovants et alternatifs de financement du secteur privé». Il a réuni environ 500 participants : des cadres d entreprises, de banques et établissements financiers (SGI, FCP), de sociétés d assurance, d institutions de microfinance, d organisations professionnelles, de l administration publique, de la BCEAO, de la Commission Bancaire, du CREMPF, de la BRVM, des bailleurs de fonds (BOAD, BAD, SFI, BM, FMI, ) ; et d experts du secteur financier. I. CÉRÉMONIE D OUVERTURE Les travaux du forum ont été ouverts le 15 mai 2012 par M. Moussa DOSSO, Ministre d Etat, Ministre de l Industrie, en présence de M. Albert FLINDE, Ministre de l Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, de M KONE Gilbert KAFANA, Ministre d Etat, Ministre de l Emploi et des Affaires Sociales, de M. Jean Kacou DIAGOU, Président de la CGECI, de M. le Secrétaire Général de la mairie du plateau représentant M. AKOSSI Bendjo, Maire de ladite commune. La cérémonie d ouverture a été marquée par plusieurs allocutions : - le Représentant du Maire du Plateau, - le Président de la CGECI, - le Président de l Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers (APBEF-CI) - le Ministre d Etat, Ministre de l Industrie. Le représentant du Maire du Plateau, a d abord exprimé sa reconnaissance, au nom du Maire et de la commune du Plateau, pour le choix du Plateau pour abriter l évènement. Il a ensuite adressé aux participants ses salutations les plus fraternelles et la cordiale bienvenue. Il a confirmé que le thème de ce forum portait sur une problématique réelle du secteur privé et que les échanges d expériences et de visions augurent de la volonté de tous les acteurs concernés à élaborer des stratégies innovantes pour la collecte de l épargne, préalable pour un financement durable de l économie. Il a également formulé le vœu que ce forum permette de créer des rapports plus constructifs entre les entreprises et les établissements financiers. Après l intervention du Maire du Plateau, M. Souleymane DIARRASSOUBA, Président de l APBEF-CI est intervenu au nom de son organisation, pour exprimer sa gratitude et surtout sa satisfaction de constater que ce thème répond à une problématique qui est au cœur des réflexions de son institution. Pour lui, ce forum permettra de s enrichir mutuellement des expériences des uns et des autres. Il a rappelé que pour l année 2011, en dépit d un trimestre d inactivité, les établissements bancaires ont financé l économie ivoirienne à concurrence de 3000 milliards de FCFA, soit une hausse de 16% par rapport à l exercice M. DIARRASSOUBA a ensuite indiqué que le financement des entreprises, et en particulier celui des PME, est un enjeu fondamental pour un développement du- 6

7 rable et que les attentes de ces entreprises à l égard des établissements bancaires sont énormes, du fait du poids important des crédits bancaires existants dans leurs structures financières. Pour terminer, il a annoncé que le secteur bancaire était déterminé à jouer sa partition mais il souhaite que l action des banques soit appuyée par des mesures d accompagnement, notamment : - le développement du marché financier avec des compartiments pour les PME, - l amélioration de l allocation de l épargne longue notamment l assurance vie (vers des placements en titres d entreprises), - l entrée d investisseurs de long terme dans le capital des entreprises, - la création de structures d appui aux entreprises, - et enfin l amélioration de l environnement des affaires. Le Président de la CGECI, dans son intervention, a évoqué les réserves qui lui ont été exprimées lors de l annonce de ce forum et selon lesquelles, la CGECI organise un forum de plus, sans suites effectives. Il a cependant marqué sa conviction pour, ce genre de rencontres, qui a un caractère fondamental pour échanger les expériences, structurer les pensées communes et rechercher ensemble les pistes de solutions pour résoudre les problèmes que rencontrent la communauté des affaires. C est pourquoi, il fait le vœu que ce forum soit institutionnalisé pour devenir le «rendez-vous incontournable du secteur privé ivoirien et de toute la communauté des affaires de l Afrique et d ailleurs». Le Président de la CGECI a rappelé que ce forum est la suite logique des travaux entamés depuis trois (ans) sur le plan stratégique de développement de la Côte d Ivoire à l horizon 2040 initié par le Patronat et dénommé «Côte d Ivoire 2040» dont les conclusions ont exploré plusieurs chantiers, y compris celui du financement du secteur privé. Pour terminer, M. DIAGOU a remercié le gouvernement pour son engagement auprès du secteur privé ainsi que tous les participants, pour leur contribution à la réussite du forum. Intervenant après le Président de la CGECI, M. le Ministre d Etat, Ministre de l Industrie, M. Moussa DOS- SO, a exprimé sa joie d être encore associé à cette manifestation du secteur privé. Il a chaleureusement félicité et remercié le Président DIAGOU pour l excellent travail qu il accomplit à la tête du patronat (ce qui lui a valu sa réélection) et à travers lui, le Conseil d Administration de la CGECI pour la confiance qui lui est témoignée. Puis il a salué, au nom du Gouvernement, tous les participants pour leur présence effective. Il s est également réjoui de la participation du Directeur National de la BCEAO et de l Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers de Côte d Ivoire. Il a rappelé que le Gouvernement ambitionne de faire du secteur privé le principal pilier du développement du pays dont l objectif est de faire de la Côte d Ivoire «une nation émergeante à l horizon 2020». Cet objectif suppose selon lui, un secteur privé plus compétitif pour lequel le financement reste une des contraintes majeures. Ces contraintes sont d une part liées aux entreprises qui ont des faiblesses structurelles et d autre part aux rigidités du système bancaire et de l environnement des affaires. C est ce qui explique l opportunité et l importance de cette rencontre, pour laquelle il renouvelle une fois encore, ses félicitations au Patronat ivoirien. Monsieur le Ministre, a ensuite rappelé les actions engagées par le Gouvernement à la suite de la crise post-électorale notamment la mise en place de mécanismes d appuis financiers pour les entreprises sinistrées. Mécanismes dont les conditions de mise en œuvre sont encore en discussions avec les professionnels du secteur. Pour terminer, M. DOSSO a confirmé que le système bancaire de l espace communautaire, par sa rigidité, n a pas un effet catalyseur sur l économie, mais aurait plutôt tendance à la plomber. Le forum devrait donc permettre de rechercher des solutions innovantes pour répondre à ces contraintes. Pour sa part le gouvernement fait des efforts nécessaires pour améliorer l environnement des affaires par : - l élaboration d un nouveau code des investissements - la création des tribunaux du commerce - la mise en place d un Centre de Facilitation des Formalités des Entreprises Enfin, Monsieur le Ministre d Etat a ouvert les travaux du forum. 7

8 II. DÉROULEMENT DES TRAVAUX Les présentations en plénière et les réflexions menées lors des panels thématiques ont alimenté le déroulement des travaux. II.1 - Les communications en plénière Elles ont porté sur : - Côte d Ivoire 2040, le Défi du Meilleur (Amadou SANAKOUA). - Mutation pour un secteur financier porteur de développement : Cas du Maroc (Abdelkrim RAGHNI). - Le rôle des bureaux de crédit dans le développement économique (Oscar MADEDDU). 1ère Communication : Côte d Ivoire 2040, le Défi du Meilleur : Cet exposé a été présenté par M. Amadou SANAKOUA, Directeur Général du Cabinet OnPoint Africa. Il a mis en exergue les défis du financement de l économie ivoirienne. En effet, il ressort de sa présentation que la problématique du financement reste la préoccupation majeure du secteur privé ivoirien, malgré une expansion du secteur bancaire depuis Selon l étude pour le Programme National de Restructuration de Mise à Niveau (PNRMN) portant sur un échantillon de 269 entreprises, 68% des entreprises n ont pas bénéficié d un appui bancaire au cours de la période Les raisons de l absence de financement bancaire sont liées, par ordre d importance décroissant, à: - l absence de garantie ; - des taux d intérêts trop élevés ; - des difficultés financières de l entreprise ; - l absence de politique d accompagnement des banques ; - des difficultés administratives ou en lien avec la situation sociopolitique difficile de ces dix dernières années. Les problèmes structurels de financement de l économie ivoirienne peuvent être liés : - à la solidité des institutions bancaires (faible niveau de capitalisation notamment) ; - au niveau de développement du marché (niveau de bancarisation/financiarisation du marché faible (13%) ; le niveau de l épargne local souffre d un manque de variété de produit d épargne ; les taux d intérêt sont parmi les plus élevés d Afrique ; le faible niveau de sophistication et d adaptation de l offre) ; - à la capacité de financement du secteur bancaire (prépondérance des crédits à court terme, secteur agricole sous-financé, financement limité des PME souvent informelles, crédits à la consommation miné par les niveaux élevés des taux d intérêt, marché des prêts immobiliers embryonnaire du fait du cadre règlementaire sur le foncier pas clairement défini). Une étude comparative des systèmes financiers de la Côte d Ivoire, du Maroc, de l Afrique du Sud et du Kenya met en relief la forte marge de progression possible pour le secteur bancaire ivoirien. Aussi, le financement par les marchés de capitaux est-il sous exploité, la capitalisation boursière rapportée au PIB de l UEMOA n atteint que 10%. Par ailleurs, le marché des obligations est en croissance (le marché a prouvé sa capacité à lever plus de milliards FCFA d émissions depuis 2009) ; tandis que le marché des obligations des entreprises reste embryonnaire. Le financement du secteur privé sera un des nœuds gordiens de la croissance à court et moyen terme. Le Plan National de Développement prévoit un investissement dans le secteur privé de l ordre d un trillion de FCFA d ici la fin M. Amadou SANANKOUA a conclu son intervention en soulignant que la Côte d Ivoire devrait soutenir le secteur privé, vivier de l investissement à travers des réformes en matière de droit des affaires, du foncier, la mise en place d un schéma de financement de l économie et surtout promouvoir la paire compétitivitétransparence. C est à ces conditions que selon lui, la Côte d Ivoire pourra réaliser ses ambitions. La seconde communication avait pour thème : Mutation pour un secteur financier porteur de développement : Cas du Maroc. La présentation de M. ABDELKRIM RAGHNI, Administrateur Directeur Général de CBAO Sénégal, s est articulée autour de quatre grands points : - le premier point s est appesanti sur la politique des grands projets basée sur des reformes structurelles entreprise au Maroc, - le second point a relaté les principales réformes du secteur financier au Maroc, - le troisième point a présenté la structure du système financier marocain réformé, - le quatrième point a exposé quelques projets majeurs au Maroc. Selon lui, plusieurs réformes visant à moderniser le marché domestique ont été mises en œuvre au Maroc. Cela a eu comme impact d accroître la compétitivité des opérateurs installés au Maroc et les conditions d accueil des investisseurs étrangers. 8

9 De même, l assainissement des finances publiques, et le renforcement des moyens financiers des banques ont joué le rôle de catalyseur dans les projets d investissement de grande envergure. L expérience du Maroc permet de découvrir que le dispositif de stabilité financière s appuie sur deux piliers qui sont l indépendance de la banque centrale et les mécanismes de coordination mis en œuvre par le gouverneur de la banque centrale. La structure du secteur financier marocain réformé présente de nombreux avantages, car la part du secteur bancaire demeure prépondérante. L activité bancaire au Maroc est fortement réglementée, et cela afin de protéger les déposants et garantir la stabilité financière. Cette réglementation contient un volet qualitatif conforme aux normes internationales. Elle se traduit aussi bien par un contrôle permanent que par un contrôle sur place, assorti d une coopération. Par ailleurs, les principales caractéristiques du système bancaire marocain, relèvent un nombre de banques à capitaux majoritairement étrangers. Ce système bancaire bien que concentré, a eu un déploiement accéléré sur le plan régional ces dernières années. De plus, une forte progression de l activité de crédits s est développée au Maroc. Il en a résulté un fort accroissement des indicateurs de rentabilité et de résultats. Ces indicateurs de solidité financière ont fini de convaincre sur la performance du système bancaire au Maroc. Face à ces constats reluisants, plusieurs projets innovants ont accru le bien-être des populations du MA- ROC. Il s agit entre autres du logement social, du port de TANGER MED, des infrastructures au niveau du transport aérien et terrestre, des investissements dans les secteurs industriel et touristique. M. RAGHNI a terminé son exposé en soulignant que face aux enjeux démographiques, le modèle choisi par le Maroc est un exemple à suivre. La coordination au niveau des plus hautes autorités du royaume, a favorisé un développement humain comme priorité, conduisant à un aboutissement du chemin du progrès découlant des réformes institutionnelles et économiques. La troisième communication : Le rôle des bureaux de crédit dans le développement économique a été présenté par M. Oscar MADEDDU Spécialiste du Bureau de crédit et de la gestion des risques, SFI. M. MADEDDU a soutenu que la gestion moderne du risque de crédit devrait conduire à la création de bureaux de crédits privés (CBP) en vue de compléter en termes d informations celles déjà fournies par les centrales de risque. De plus, la création de ces bureaux ayant déjà connu un franc succès dans les pays comme l Equateur, l Egypte et l Australie devrait être expérimentée en Côte d Ivoire voire en zone UEMOA. Par ailleurs, les clients notamment les PME devraient améliorer leur comportement de paiement grâce aux relais d informations entre les entreprises privées prêteuses. En sus, l Etat au travers d une législation adaptée, essaiera de garantir la confidentialité c est-à-dire le secret bancaire. Toutefois, il a souligné que la mise en œuvre de ces stratégies nécessite quelques recommandations : - éviter le monopole d informations, il y a obligation à ce niveau pour les institutions financières de partager des informations ; - pouvoir mettre en place au moins deux CBP ; - sensibiliser ces dernières et assurer l engagement des demandeurs de crédit ; - maximiser l apport de la technologie c est-à-dire mettre à la disposition des CBP toutes les informations nécessaires ; - encourager une nouvelle culture de gestion du risque pour rendre plus solide le système financier. Il a conclu par le fait que les données négatives (impayés) ou même positives (paiements détaillés) au travers des bureaux de crédit devront être garanties par un contrôle étatique afin de préserver la performance de l économie. II.2 Les panels Quatre panels ont été animés sur les thématiques suivantes. 1. Accès au crédit : état des lieux 2. Stratégie de collecte de l épargne intérieure 3. Mécanismes innovants et alternatifs de financement 4. Ingénierie financière : quelle contribution dans la structuration innovante de financements? Ils ont fait l objet d échanges en séance plénière par l ensemble des participants. Les rapports sont an- 9

10 nexés au présent rapport. III. CÉRÉMONIE DE CLÔTURE Elle a été marquée par la présentation des résolutions du forum par le Président du Comité Scientifique. Le Président de la CGECI a, à son tour dans son allocution de clôture, remercié le Gouvernement, l ensemble des participants et des panélistes pour leur mobilisation remarquable. Il a par ailleurs demandé au Président de la Commission Economie et Finances de constituer un comité de suivi pour la mise en œuvre des résolutions du Forum. Il a annoncé également le thème du prochain forum qui portera sur la promotion de l entreprenariat moderne et pérenne. L allocution officielle de clôture a été prononcée par le Directeur de Cabinet du Ministre de l Economie et des Finances. Le Directeur de Cabinet a adressé ses sincères remerciements et ses félicitations à l ensemble des participants pour la forte mobilisation et l intérêt manifesté au cours du Forum. Il a par ailleurs mentionné l engagement du Gouvernement à s approprier les recommandations du Forum. Il a en outre mentionné les initiatives déjà réalisées ou prochaines allant dans le sens de certaines recommandations du Forum. Il s agit notamment de : - Au titre des mesures déjà prises : - l amélioration du cadre fiscal du crédit-bail et des institutions mutualistes d épargne et de crédit - la réduction de la taxe sur les opérations bancaires au profit des PME; - la suppression de la taxe sur les encours de crédits bancaires. - Au titre des initiatives à mettre en œuvre : L organisation d un séminaire avec l Association des Banques et Établissements financiers de Côte d Ivoire (APBEF-CI) en vue d examiner les conditions de financement des PME attributaires de marchés publics. A travers cette initiative, il s agit de permettre au budget de l État, notamment à travers le processus de la commande publique, de redevenir un instrument efficace contribuant au financement de l activité comme par le passé. IV. PROBLÈMES ET RECOMMANDATIONS Le Forum a abordé les questions suivantes : - la question de la gouvernance dans les PME ; - l insuffisance de la promotion de l offre en services 10 financiers par les banques ; - la question des garanties offertes ; - la rigidité des normes BCEAO ; - les difficultés de financement de la production agricole ; - la question de la sécurité juridique ; - l absence d une centrale des risques fiable et d un bureau de crédits permettant d assurer l information des banques sur la qualité de la signature et le niveau d endettement des sociétés ; - l inadaptation des ressources des banques au financement des investissements ; - la question du niveau de collecte de l épargne intérieure ; - la stratégie pour amener les agents économiques à constituer une épargne longue; - la stratégie pour mobiliser la petite et la micro-épargne ; - les mécanismes alternatifs et innovants utilisés ou qui peuvent être utilisés par les entreprises ; - les conditions nécessaires pour une meilleure vulgarisation de ces mécanismes ; - La question d un meilleur encadrement du financement informel ; - le manque d outils pour détecter les problèmes rencontrés par les entreprises afin de mieux allouer leur capital ; - la stratégie pour préserver le capital des entreprises; - l optimisation du capital des entreprises ; - le financement du besoin en capital. Au terme des échanges, les recommandations suivantes ont été formulées, déclinées en quatre niveaux : Au niveau des banques : - Avoir des banques mieux capitalisées pour répondre à la demande. - Créer des micro et méso banques. - Créer des départements spécialisés pour les PME dans les banques commerciales afin que cellesci soient plus présentes sur le terrain pour mieux connaitre leurs clients. - Communiquer davantage sur leurs offres. - Faire preuve d imagination et d innovation pour accompagner les entreprises dans des conditions de risques soutenables. - Fluidifier davantage les circuits de décision de crédit. - Augmenter la bancarisation afin de se rapprocher plus des couches populaires, autrefois exclues du système bancaire, afin d accroître les dépôts.

11 - Innover en créant des produits incitant à l épargne. - Offrir des produits d épargne de long terme. - Offrir des produits plus rentables que les dépôts à vue (actions et obligations, assurance, retraite). - Sensibiliser les populations sur l importance de constituer une épargne longue. - Mettre les réseaux téléphoniques au service de l épargne longue. - Lancer un produit de retraite populaire sans imposition, avec restitution d une certaine partie de la cotisation. - Permettre aux personnes à bas revenus de constituer une épargne longue. - Améliorer le taux de rémunération de l épargne ; - Innover dans les méthodes de collecte de la petite épargne ( le cas du logement social au Maroc pourrait servir d exemple). - Réduire le seuil minimum d intervention des fonds d investissement. En effet, le seuil minimum d intervention varie entre un et deux milliards de francs CFA. Cela constitue un obstacle pour les PME et PMI pour accéder à ce moyen alternatif de financement. - Réduire l exposition au risque des banques en mettant à contribution tous les acteurs (promoteurs du projet, fournisseurs et banques). - Rechercher des financements en devises en sollicitant la contribution de la diaspora. - Développer le concept de «Business angels» : la banque doit amener ses gros clients possédant des dépôts à terme importants à investir dans des projets rentables. - Promouvoir le crédit-bail à des taux bas et sur une longue durée. Au niveau des entreprises : - Avoir de véritables managers qui ont une vision à moyen et long terme de leur activité et qui inspirent confiance aux banques. - Avoir une comptabilité fiable, surtout les PME. - Avoirs recours aux agences conseils spécialisées pour l optimisation fiscale, la structuration des transactions et l évaluation des actifs. - S introduire en bourse, avoir recours aux placements privés et aux marchés de capitaux. - Avoir un modèle financier afin de jouer sur les variables clés susceptibles d améliorer la gestion de l entreprise. - Avoir un conseil d administration capable de procéder à un contrôle de la gestion de l entreprise. Au niveau de la Banque Centrale : - Revoir les règles de calcul du ratio de transformation de manière à conférer plus de latitude aux banques pour financer les investissements. - Fiabiliser la centrale des risques. - Rendre opérationnelle la centrale des incidents de paiements. - Accroître la surveillance du système bancaire (ce qui permet de rassurer les épargnants), les clients étant sensibles à la qualité des banques. Au niveau des autorités : - Soutenir la mise en place d un fonds de garantie et d un fonds de mobilisation des crédits aux PME, - Mettre en place des structures d incubation d entreprises et de projets. - Créer une caisse d avance des marchés publics. - Mettre en place des dispositions fiscales favorisant la production d états financiers fiables par les PME. - Créer un compartiment à la BRVM pour les PME- PMI. - favoriser la révision de la politique monétaire de la BCEAO pour assouplir les règles prudentielles. - Améliorer la sécurité juridique. - Mettre en place des mesures fiscales incitatives pour encourager les banques à aller sur le marché boursier. - Réactiver l important instrument qu était l Appui et Services aux Entreprises (ASE). - Diminuer les fuites de capitaux en améliorant le climat des affaires. - Donner une éducation financière aux populations à revenus très bas. - Permettre la participation des ménages au capital des entreprises. - Défiscaliser les produits financiers innovants. - Promouvoir et redynamiser les IMF et les caisses d épargne qui sont d importants réseaux de collecte de la petite épargne. - Assouplir la fiscalité sur le logement; exonérer la TVA sur les entreprises du secteur immobilier en contrepartie d obligations contractuelles, et réduire la taxe sur le crédit-bail afin de promouvoir ce produit. - Voter une loi obligeant à la création d un bureau de crédit. - Profiter de la restructuration des banques publiques pour favoriser la création d une banque dédiée aux PME. - Faire des réformes fiscales incitatives (exonération) pour l épargne longue et qui accompagne le développement de l entreprise durant toute son existence. - Encourager l actionnariat populaire. - Envisager la mise en place d une épargne obligatoire 11

12 12

13 ANNEXES 13

14 orientée vers l investissement. RAPPORT DU PANEL I Accès au financement : Etat des lieux Modérateur : Yao KOUASSI, DGA BICICI Panélistes : - Souleymane DIARRASSOUBA, Président APBEFCI - Marthe EHUI, Présidente FIPME - Jean-Baptiste AMAN AYAYE, Directeur National BCEAO - Kablan YAO-SAHI, Conseiller Spécial du Ministre de l Economie et des Finances Les panélistes ont abordé les questions suivantes : - la question de la gouvernance dans les PME ; - l insuffisance de la promotion de l offre par les banques ; - l épineuse question des garanties offertes ; - la rigidité des normes BCEAO ; - le cas spécifique de la filière agricole : financement de la production ; - la sécurité juridique ; - l absence d une centrale des risques fiable et d un bureau de crédits permettant d assurer l information des banques sur la qualité de la signature et le niveau d endettement des sociétés ; - l inadaptation des ressources des banques au financement à moyen et long terme (problème du ratio de transformation). Par ailleurs, il a fait ressortir les efforts consentis par l Etat pour soutenir le secteur privé : un appui cash de 6 milliards de F CFA après la crise post-électorale ; des mesures d accompagnement de l État au secteur d un montant de 68,5 milliards de F CFA en 2011; les réformes engagées pour l amélioration de l environnement des affaires : - la lutte contre le racket ; - l accélération des procédures de remboursement des crédits de TVA, à travers la mise en place d un comité paritaire secteur privé - secteur public ; - le respect du délai maximum de 90 jours pour le remboursement des arriérés intérieurs ; - la création et l opérationnalisation de l Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics (ANRMP) ; - la création en cours du Centre de Facilité des Entreprises (CFE) qui offrira aux opérateurs économiques l opportunité d effectuer dans un même lieu, l ensemble des formalités nécessaires à la création d entreprises - l adoption en cours d un nouveau code des investissements qui devrait alléger la fiscalité sur certaines activités des PME/PMI. Au terme des échanges, les recommandations suivantes ont été formulées : Au niveau des banques : - Avoir des banques mieux capitalisées pour répondre à la demande. - Créer des micro et des méso banques. - Créer des départements spécialisés pour les PME dans les banques commerciales afin que cellesci soient plus présentes sur le terrain pour mieux connaitre leurs clients. - Communiquer davantage sur leurs offres. - Faire preuve d imagination et d innovation pour accompagner les entreprises dans des conditions de risques soutenables. Fluidifier davantage les circuits de décisions de crédit. Au niveau des entreprises : - Avoir de véritables managers qui ont une vision à moyen et long terme de leur activité et qui inspirent la confiance aux banques. - Avoir une comptabilité fiable, surtout les PME. Au niveau de la Banque Centrale : - Revoir les règles de calcul du ratio de transformation de manière à conférer plus de latitude aux banques pour financer les investissements. - Fiabiliser la centrale des risques. - Rendre opérationnelle la centrale des incidents de paiements. Au niveau des autorités : - Soutenir la mise en place d un fonds de garantie etd un fonds de mobilisation des crédits aux PME, - Mettre en place de structures d incubation d entre RAPPORT DU PANEL II Stratégie de collecte de l épargne intérieure prises et de projets. 14

15 - Créer une caisse d avance des marchés publics. - Mettre en place des dispositions fiscales favorisant la production d états financiers fiables par les PME. - Créer un compartiment à la BRVM pour les PME- PMI. - favoriser la révision de la politique monétaire de la BCEAO pour assouplir les règles prudentielles. - Améliorer la sécurité juridique. - Mettre en place des mesures fiscales incitatives pour encourager les banques à aller sur le marché boursier. - Réactiver l important instrument qu était l Appui et Services aux Entreprises (ASE). RAPPORT DU PANEL II Stratégie de collecte de l épargne intérieure Modérateur : Lucien AGBIA, DG de Multiconsult Gestion Panélistes : - Fatoumata SAKANDE CISSE KONARE, DG BNI GESTION - Mariam DAO GABALA, Manager Régional OIKOCREDIT - Philipe ATTOBRA, DG BIAO - Mohammed BAH, DG UA-VIE Le taux de bancarisation en Côte d Ivoire est très faible. Ce taux s établissait à 14,67% du PIB en 2010 alors qu en Tunisie et au Maroc, il était respectivement de 53% et 65% pour la même année. L épargne étant le moteur de l investissement dans le secteur privé, la faiblesse de ce taux constitue une contrainte majeure au développement de ce secteur. (1) Comment améliorer donc le niveau de collecte de l épargne intérieure? (2) Quels sont les leviers pour stabiliser l épargne des agents? (3) Comment amener les agents économiques à constituer une épargne longue? (4) Comment mobiliser la petite et la micro-épargne? L objectif de ce panel a été d apporter des éléments de réponses à ces questions-clés. 1. Comment améliorer le niveau de collecte de l épargne intérieure? Pour améliorer le volume de l épargne collecté, deux pistes ont été proposées par les panelistes. Il s agit de : a. Au niveau de l Etat Il faut une volonté politique des autorités publiques qui doivent créer un environnement favorable aux affaires et à la production. Il faut une prise de conscience de ces derniers sur le fait que la forte dépendance des pays aux financements extérieurs engendre une baisse de l épargne. Les autorités publiques doivent notamment: - augmenter le revenu dans les sphères publiques et privés en incitant à la production; - diminuer les fuites de capitaux en améliorant le climat des affaires; - organiser la collecte en étendant l action des institutions collectrices d épargne via des politiques d accroissement de la concurrence entre les organismes collecteurs; - diminuer la consommation par des politiques telles que la définition d un taux de change favorable à la production et défavorable à la consommation (et où les taux d intérêts servis à l épargne sont incitatifs à la renonciation à la consommation). b. Au niveau des institutions financières - Accentuer la concurrence en libéralisant le secteur financier. En effet, la libéralisation incite les banques concurrentes à plus d imagination dans la collecte de l épargne intérieure, surtout de l épargne des agents à très faible revenu; - Une augmentation de la bancarisation afin de se rapprocher plus des couches populaires autrefois exclues afin d accroître les dépôts ; - Innover en créant des produits incitant à l épargne. Il est clair que ce sont les ressources de long terme qui servent au financement de l économie. Ainsi, comment rendre stable ces ressources, une fois collectées. C est ce point qui sera abordé dans la seconde partie. 2. Quels sont les leviers pour stabiliser l épargne des agents? Le forum a relevé deux axes majeurs de réflexion qui sont les leviers institutionnels et réglementaires et les leviers spécifiques aux banques. a. Les leviers institutionnels et réglementaires A ce niveau il est ressortit les recommandations suivantes : - Mettre l accent sur l épargne de long terme. - Adopter une législation adaptée à nos marchés. Par exemple il faut légiférer sur la taxe maximum imposée 15

16 aux agents économiques afin de les inciter à constituer l épargne longue. - Mettre en place des mesures fiscales incitatives pour encourager les banques à aller sur le marché boursier.; - Accroître la surveillance du système bancaire (ce qui 3. Comment amener les agents économiques à constituer une épargne longue? Les investissements dans le secteur privé sont surtout alimentés par l épargne longue des agents économiques. Plusieurs actions combinées aussi bien au niveau des autorités publiques que des institutions financières sont nécessaires, si l on veut amener ces agents à constituer une épargne longue. A ce niveau, les panelistes ont retenu ce qui suit : - Inciter aussi bien les salariés de l Etat que ceux du privé à épargner pour préparer leur retraite. - Sensibiliser les populations sur l importance de constituer une épargne longue. - Mettre les réseaux téléphoniques au service de l épargne longue. - Lancer un produit de retraite populaire sans imposition, avec restitution d une certaine partie de la cotisation. - Rendre attractif les dépôts à terme. - Diversifier les produits de long terme. permet de rassurer les épargnants), les clients étant sensibles à la qualité des banques. - Faire des réformes fiscales et communiquer sur ces réformes. - Encourager l actionnariat populaire (Par exemple, puisque les femmes aiment les pagnes UNIWAX, on peut leur demander de cotiser 1000 f /femme afin de participer au financement de cette entreprise). b. Leviers spécifiques aux banques - Augmenter la bancarisation. - Densifier le réseau bancaire. (Offrir des produits d épargne long terme et court terme, surtout les produits long terme (exemple de la banque-assurance). - Promouvoir ou créer des leviers d investissement. Innover en créant des produits incitant à l épargne. - Offrir des produits plus rentables que les dépôts à vue (actions et obligations, assurance, retraite); - Sensibiliser les clients sur l importance de l épargne. Par exemple avec la réforme de la CNPS (de 60 à 65 ans), sensibiliser les clients sur la nécessaire préparation de la retraite. Après avoir débattu sur les leviers en vue de stabiliser l épargne, le panel s est intéressé à la problématique de constitution de l épargne longue. 4. Comment mobiliser la petite et la micro-épargne? Les agents non bancarisées (les pauvres) ont une forte capacité de mobilisation de l épargne. Ainsi, pour mobiliser la petite et la micro-épargne, il faut : - Donner une éducation financière aux populations à revenu très bas. - Permettre à ces personnes d avoir une épargne longue. - Améliorer le taux de rémunération de leur épargne. - Innover dans les méthodes de collecte de la petite épargne (au Maroc par exemple, les autorités ont utilisé les logements sociaux pour amener les pauvres à épargner). - Permettre la participation des ménages au capital des entreprises. - Proposer des produits financiers défiscalisés. - Promouvoir et redynamiser les IMF et les caisses d épargne qui sont d importants réseaux de collecte de la petite épargne. M. Claude D Almeida, Directeur du Cabinet CDAL a fait une présentation sur le thème : La mobilisation de l épargne : questions clés et pratiques pour la promotion de l épargne. Sa communication est résumée comme suit. Par définition, l épargne est la part non consommée du revenu disponible. L Afrique subsaharienne a le taux d épargne le plus faible du monde en développement, environ 18% du PIB en 2005, contre 28% en Asie du Sud et presque 43% en Asie Orientale et dans les pays du Pacifique. La Côte d ivoire a un 16

17 taux d épargne intérieure de l ordre de 18-20% entre 1995 et Les pays de l UEMOA détiennent une épargne importante qui se présente sous la forme du capital social des entreprises publiques privatisables. Ils détiennent également des potentiels de ressources à mobiliser via la libéralisation la plus poussée possible de nos économies. La stratégie de mobilisation des ressources publiques proposée repose essentiellement sur la libéralisation de l économie. L ouverture du capital des principales entreprises publiques nationales peut être au cœur du processus de constitution d un levier financier pour promouvoir un développement autonome. Les produits de la libéralisation de l économie sont le fondement de la mobilisation des ressources via la création d un large actionnariat populaire. Dans le secteur financier, le risque systémique vient de la concentration. Le risque systémique est généralement faible dans un marché d offre très concurrentiel. Le marché bancaire des pays de l UEMOA est très concentré. La législation devrait donc être adaptée pour que les marchés bancaires soient structurellement très concurrentiels. L évolution de l économie à l horizon 2030 devrait se fonder sur une plus grande financiarisation de l économie régionale et des économies nationales, en mettant en œuvre une stratégie d accès au marché financier régional et international. Les grands axes d une stratégie de financement sont notamment : la poursuite des réformes en vue de l amélioration du climat des affaires, l organisation de la mobilisation des ressources internes ; le renforcement du financement bancaire de l économie et, la construction d une plate-forme de réflexion et d action sur les financements innovants. La stratégie de collecte de l épargne est entièrement à fonder sur la privatisation et la financiarisation la plus poussée de nos économies. La stratégie de mobilisation des ressources publiques proposée repose essentiellement sur la libéralisation de l économie et la financiarisation la plus poussée de nos économies. La mobilisation des ressources passe par la mise sur le marché du capital des grandes entreprises nationales, notamment celles qui font appel public à l épargne en vue de la création d un large actionnariat populaire (financiarisation) commencera avec des décisions légales conduisant les entreprises qui font appel public à l épargne, à s introduire obligatoirement en bourse. Elle se poursuivra avec la modification profonde de l armature financière dans le sens d accroître significativement le degré de concurrence dans le secteur financier. La création d au moins quatre catégories de banques (méga, méso, mini et micro) est recommandée, de même que la création de fonds thématiques de financements spécialisés. Pour améliorer le niveau de collecte de l épargne, il faut reprendre la règle de calcul de l épargne : le Revenu disponible (public et privé) diminué de la Consommation (publique et privée). Pour augmenter le niveau de collecte de l épargne, il faut notamment : - augmenter le revenu dans les sphères publiques et privés c est-à-dire, produire plus ; - diminuer les fuites de capitaux en améliorant le climat des affaires ; - diminuer la consommation par des politiques telles que la définition d un taux de change favorable à - la production et défavorable à la consommation et où les taux d intérêts servis à l épargne sont - incitatifs à la renonciation à la consommation ; - organiser la collecte en étendant l action des institutions collectrices d épargne via des politiques - d accroissement de la concurrence entre les organismes collecteurs ; - offrir des produits plus rentables que les dépôts à vue (actions et obligations, assurance, retraite) ; - assurer la matérialité des titres (actions et obligations) à côté des comptes-titres. Au plan institutionnel, certains axes stratégiques seront à développer : 1. Définir et mettre en œuvre une véritable politique de développement du secteur financier (PDSF) visant à élever le taux de bancarisation au-delà des objectifs limités de 20% fixés par la BCEAO ; 2. Mettre en œuvre un programme de privatisations encourageant la création d un actionnariat populaire ; 3. Modifier la politique de change pour favoriser la production locale et défavoriser la consommation ; 4. Promouvoir la bancarisation en dynamisant les guichets postaux et les perceptions du Trésor ; 5. Modifier la réglementation bancaire pour accroître la concurrence au sein du secteur en autorisant différentes catégories de banques : mégabanques, mésobanques, minibanques et microbanques avec des 17

18 niveaux de capital minimum différents ; 6. Modifier la réglementation pour prévoir l introduction obligatoire des sociétés qui font appel public à l épargne (banques et compagnies d assurance notamment) en bourse; 7. Pour structurer les organismes qui mobilisent la petite et la micro-épargne, la loi devrait inciter les banques et compagnies d assurances à consacrer au moins 10% de leur résultat avant impôt, à la prise de participation I. INTRODUCTION dans le capital d institutions de financement des PME du style banques populaires ou institutions de microfinance (exemple du Nigéria) ; 8. Organiser des concours dotés de prix dans le domaine de l innovation financière ; 9. Encourager le développement d un système de retraite par capitalisation ; 10. Encourager le développement d un système de micro assurance. RAPPORT DU PANEL III Mécanismes innovants et alternatifs de financement Modérateur : N Guessan TCHETCHE, PCA AFRICAP INTERNATIONAL Panélistes : - Jean-Louis BILLON, PCA SIFCA - Thierry PAPILLON, DG ALIOS FINANCE - Brice LODUGNON, Directeur ECP Partners-Abidjan - Isidore TANOE, DG ATLANTIQUE FINANCE - Abdelkrim RAGHNI, Administrateur Directeur Général, CBAO Sénégal Les canaux financiers traditionnels (banques, IMF) concernent environ 15% des agents économiques en Côte d Ivoire. Les entreprises, en Côte d Ivoire ont été durement éprouvées par une décennie de crise, qui a entrainé des destructions importantes de leurs outils de production, des pertes d exploitation et de marché substantielles, entrainant de ce fait, l actuation des besoins de financement. Evoluant dans un contexte où le secteur financier traditionnel semble être limité, l innovation financière, l adoption de nouveaux produits financiers ainsi que l élaboration de nouvelles technologies financières, en vue d une diversification des offres semble être la démarche adéquate pour financer efficacement le développement des entreprises en Côte d Ivoire. Les panélistes ont abordé le thème des mécanismes innovants et alternatifs de financement en essayant d apporter des éléments de réponses aux questions suivantes : - Quels sont les mécanismes alternatifs et innovants utilisés (ou qui peuvent être utilisés par les entreprises)? - Ces mécanismes sont-ils efficaces? - Quelles sont les conditions nécessaires pour une meilleure vulgarisation de ces mécanismes? - Comment mieux encadrer le financement informel? Le modérateur a introduit le débat en soulignant le faible taux de bancarisation en Côte d Ivoire qui est de l ordre de 15%. Les dirigeants successifs du pays ont placé le secteur privé au cœur du développement économique du pays, alors que ce secteur rencontre beaucoup de difficultés pour financer ses activités. Le pays ne peut donc se développer sans un financement adéquat du secteur privé. Car la théorie économique soutient que le développement financier précède le développement économique. Il est donc important de rechercher les mécanismes de financement innovants et alternatifs pour compléter les canaux traditionnels de financement. II. PRESENTATION Thème : Le financement informel de l économie : faits et perspectives par Roland Portella, Vice-Président, C.A.D. E. EMER- GENCE AFRIQUE II.1 Les faits La finance informelle est fondée sur les traditions culturelles africaines de solidarité. Elle est constituée des pratiques individuelles (les gardes-monnaie, les tontines ou banquiers ambulants) et des pratiques collectives (tontines solidaires et mutuelles, tontines commerciales et financières). Les tontines prennent de l importance. Elles ressemblent de plus en plus à des clubs d investissements impliquant même des cadres (du secteur public comme du secteur privé). 18

19 Ainsi, au lieu de partager l argent collecté, les adhérents de certaines tontines à vocation d affaires et financières investissent dans de grands projets, pour l apport en capital d un entrepreneur, ou de plusieurs membres de la tontine qui s associent sur un projet productif La communauté africaine expatriée est très importante. Elle constitue une source de financement potentielle pour les économies africaines. Mais les transferts de fonds des migrants ne vont pas vers les projets d investissement productif. II.2 Perspectives d avenir : articulations entre la finance informelle et la finance formelle D abord, pour une meilleure articulation entre la finance formelle et informelle, il faudrait entreprendre des réformes structurelles. Il s agit de donner un statut juridique et fiscal aux investisseurs «providentiels» et encourager une meilleure gouvernance des entrepreneurs, notamment pour les PME de croissance. Puis, il faudrait créer une banque des migrants comme au Ghana pour lever les entraves aux transferts de fonds des migrants. En effet, les coûts des transferts et le manque de confiance dans les banques ne favorisent pas le transfert de fonds des migrants. En outre, pour une utilisation efficiente des épargnes informelle et formelle des diasporas/migrants africains, il importe de créer des bons d obligations ou d épargne diasporas. Il faudrait également promouvoir les fonds à capital risque impliquant les migrants africains. Ensuite, il faudrait créer des référents entre les banquiers et les tontines pour capter l épargne informelle, car il existe un problème de communication entre les banques et les tontines. Enfin, pour inciter les organismes financiers formels à aller vers les entrepreneurs «modestes», il faudrait : - mettre à jour les Centrales des bilans de la Banque centrale ; - des mesures de pondération des risques PME ; - encourager la proximité en créant des mini-banques de proximités et/ ou IMF ; - utiliser des tontiniers et des groupes de tontines comme formes et véhicules de garanties ; - refinancer les IMF. III. LES ECHANGES DU PANEL SUR LE THEME «MECANISMES INNOVANTS ET ALTERNATIFS DE FINANCEMENT» Le panel a proposé un ensemble de mécanismes qui se résument en 3 points: - Premièrement, le recours au marché obligataire est une voie par laquelle les entreprises se financent. Lorsque les entreprises rencontrent des difficultés pour trouver des financements compétitifs, elles s endettent en émettant des obligations qui sont relativement moins chers sur le marché financier. Mais cela demande des garanties qui occasionnent des coûts. - Deuxièmement, la promotion du crédit-bail (ou leasing) qui est une technique contractuelle par laquelle une entreprise acquiert la propriété de biens d équipement mobiliers ou immobiliers à usage professionnel. Le crédit-bail trouve sa garantie dans la propriété du bien par le financier. C est un produit souple pouvant être complété par diverses prestations (par exemple l assurance). Ceci permettra de financer de manière importante les entreprises. - Troisièmement, le capital investissement pourrait être un moyen efficace pour accroître les fonds propres des PME/PMI. C est une activité financière consistant pour un investisseur à entrer au capital de sociétés non cotées en bourse qui ont besoin de financement. Par conséquent, ces entreprises devraient accepter d ouvrir leur capital. IV. LES ECHANGES Les discussions qui ont suivi les exposés des panélistes ont permis de relever les points suivants : Certaines des mesures qui ont du succès actuellement au Maroc ont été déjà appliquée en Côte d Ivoire. Mais, ces mesures n ont pas donné les résultats escomptés en Côte d Ivoire à cause de la mauvaise gestion. La politique du logement doit être menée par tous les départements ministériels car c est une question transversale qui touche la fiscalité, le foncier,... La recherche de financement auprès des populations défavorisées et la distribution des cartes bancaires aux agents par l État permettront de relever le niveau de bancarisation. Vu la stabilité des dépôts, la BCEAO devrait en tenir compte dans le calcul du coefficient de transformation. En outre, elle doit jouer un rôle plus actif en offrant plus de marges de manœuvre aux banques. Les intervenants ont proposé la théorie des trois «R» (Risque, Responsabilité et Résultat). Il s agit du partage du risque, de la responsabilité et du résultat par la banque et le promoteur. Le représentant de la banque islamique se dit prêt à financer tous les projets sur la base de ce principe. 19

20 Il est ressorti des échanges que le gouvernement doit assainir l environnement des affaires. V. RECOMMANDATIONS Au terme des travaux du panel 3 sur «les mécanismes innovants et alternatifs de financement», les recommandations ci-après ont été formulées pour permettre aux entreprises de trouver des sources de financements innovants et alternatifs : - la promotion du crédit-bail à des taux bas et sur une longue durée. - la réduction du seuil minimum d intervention des fonds d investissement. En effet, le seuil minimum d intervention varie entre un et deux milliards de francs CFA. Cela constitue un obstacle pour les PME et PMI pour accéder à ce moyen alternatif de financement. - l assouplissement de la fiscalité sur le logement; l exonération de la TVA sur les entreprises du secteur immobilier en contrepartie d obligations contractuelles, et la suppression de la taxe sur le crédit-bail afin de promouvoir ce produit. - la réduction de l exposition au risque des banques en mettant à contribution tous les acteurs (promoteur du projet, fournisseurs et banque). Ce qui permet le partage du risque entre ces acteurs, et par conséquent de réduire le taux d intérêt débiteur. - la recherche de financement en devises en sollicitant les investissements de la diaspora. - le développement du concept de «Business angels» : la banque doit amener ses gros clients possédant des dépôts à terme important à investir dans des projets rentables. Cette rentabilité est supérieure à la rémunération simple des dépôts à terme. RAPPORT DU PANEL IV Ingénierie financière : quelle contribution dans la structuration innovante de financements? Modérateur : Jean Luc BEDIE, Conseiller financier du Président de la République Panélistes : - Jean Luc AKOTO, DG BICIBOURSE - Serge THIEMELE, Associé de ERNST AND YOUNG Côte d Ivoire - Mahamadou SYLLA, DGA IPS WA - Anna SELEJEAN, DG AFRICA LINK CAPITAL TITRISATION L ingénierie financière est outillée pour déceler des problèmes dans la mise en œuvre des projets, dans leur réalisation, et permet grâce à son expertise transversale et financière de les solutionner. Quelques obstacles sont soulevés et les pistes de recommandations sont exposées. I. RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTATION : L AGENDA DU CAPITAL PAR SERGE THIÉMÉLÉ, ASSOCIÉ ERNST AND YOUNG L agenda du capital est un outil conceptuel développé par Ernst and Young qui postule que la question du financement va au-delà de celle de la levée de fonds. En effet, en aval et en amont de la levée de fonds, le dirigeant d entreprise doit se poser certaines questions qui lui permettront de se situer dans l un des quatre cadrans ou étapes de l agenda du capital. En amont l entreprise doit se poser la question de comment préserver son capital, surtout quand elle est en manque de performance. Ensuite, l entreprise doit se demander comment optimiser son capital existant en faisant les allocations idoines entre lignes d affaires, secteurs et pays. C est après qu intervient la question de la levée de fonds, qui doit se faire en conformité avec le modèle financier que l entreprise a élaboré. En aval, la question de l investissement se pose, notamment le choix des projets en fonction de leur rentabilité, en s assurant que le «due diligence» et les «valuation» ont été faits correctement. II. PROBLÈMES SOULEVÉS Les réflexions se sont articulées autour de la situation de l entreprise dans l agenda du capital, des réponses que l ingénierie financière apporte à chaque 20

21 étape de ce cycle mais aussi de la méconnaissance dont souffre bien souvent ce métier et les nombreuses opportunités qu il offre. La question du financement va au delà de la simple levée des fonds qui cristallise les interventions. L agenda du capital décèle, en amont, les questions de la préservation et de l optimisation du capital existant, La capacité des entreprises à lever des fonds sans s endetter et conserver leurs structures financières est rendue possible grâce à la titrisation. Elle permet ainsi l optimisation de la levée de fonds, le transfert de risque et la cession d actifs non stratégiques et non liquides. Le fonds commun pourra émettre par la suite des titres négociables assis sur ce panier de créances. III. RECOMMANDATIONS puis vient celle de la levée des fonds qui doit se faire dans le cadre d un modèle financier et enfin se pose la question de l investissement des fonds au bon prix et avec la rentabilité idoine. La capacité des entreprises à déterminer leur position dans l agenda du capital est cruciale. L ingénierie financière est l idée de la finance sur mesure et en ce sens est transversale et couvre les aspects liés au droit, à la stratégie, etc. Dans ce cadre, elle répond aux problèmes de financement des investissements ou de la croissance via des fonds propres, de la dette ou des titres hybrides. Un fondateur cédant ses parts, un rachat financé par de la dette, une levée des ressources longues en bourse en verrouillant le capital ainsi que les mécanismes de sortie à terme son autant de problématiques qu elle couvre. Etat et PME ne sont pas exclus du périmètre d action de l ingénierie financière. La méconnaissance du cadre réglementaire de la zone UEMOA qui pourtant est très optimale et flexible en matière d accès aux sources de financement alternatives est un problème majeur. La question de la confiance est charnière dans le processus. Cette confiance transparait aussi bien dans la qualité de la comptabilité, du suivi juridique que de la transparence dans la gouvernance de l entreprise. Face aux obstacles relevés dans le processus de mise en œuvre d un projet à financer, l ingénierie financière se propose de les solutionner. Plusieurs axes majeurs de réflexion ont été listés par les panélistes au cours de leurs échanges. C est un assemblage d actions stratégiques et techniques visant à éviter les dettes afin d optimiser la rentabilité des fonds propres investis. Ces actions peuvent être listées comme suit : - Encourager les entreprises à avoir recours aux agences conseils spécialisées pour l optimisation fiscale, la structuration des transactions et l évaluation des actifs. - Améliorer le besoin en fonds de roulement et la gestion de trésorerie, optimiser la structure du portefeuille. - Encourager l introduction en bourse des entreprises, le recours aux placements privés et aux marchés de capitaux. - Encourager les entreprises à avoir un modèle financier afin de jouer sur les variables clés susceptibles d améliorer leur gestion. - Aider à une gestion transparente des entreprises. - Promouvoir la titrisation des entreprises sur les marchés financiers afin de valoriser leurs actifs tout en respectant leurs contraintes financières et budgétaires. - Encourager les entreprises à avoir un conseil d administration capable de procéder au contrôle de leur gestion. - Recourir au «project finance» pour des projets de grande envergure. - Créer une banque consacrée exclusivement aux PME. 21

22

23 BIOGRAPHIES

24 Abdelkarim RAGHNI Directeur Général, Attijariwafa Bank Sénégal Date et lieu de naissance : Nationalité : Etat Civil : Adresse Personnelle : Coordonnées professionnelles : 27 septembre 1953 à Casablanca Maroc Marocaine Marié + 3 enfants 136, Lotissement Al Hadana, Quartier La Colline Sidi Maarouf - Casablanca - Maroc. (+221) ; araghni@cbao.sn Langues : Arabe Français Pratique professionnelle de l Anglais. Diplômes : Ingénieur de l Ecole Centrale des Arts et Manufactures Paris (Promotion 1977) Diplômé de l Ecole des cadres. Stages : Divers stages sur le thème de stratégie bancaire, réalisés au CREDIT LYONNAIS et au CEFEB (Groupe Agence Française de Développement). CBAO Depuis Juillet 2008 Administrateur Directeur Général Attijariwafa bank Novembre 2007 Janvier 2007 Novembre 2007 Directeur de la Banque du Détail à l International Conseiller du Président Crédit Immobilier et Hôtelier mars 2003 novembre 2006 Directeur Général Autres Fonctions : Membre du Conseil d Administration du Consortium Maroco-Koweitien de Développement. Membre du Conseil d Administration de Maghreb Titrisation. Juin 2001 Février 2003 Conseiller du Président, chargé des Affaires Financières. Juin 98 Juin 2001 Directeur du Pôle BANQUE et du Pôle FINANCIER. Responsable de l élaboration du plan de restructuration du CIH : 1. Conduite des travaux de diagnostic de la banque. 2. Elaboration du plan de restructuration et pilotage de l assainissement comptable de l Institution. 3. Validation du plan de restructuration avec le cabinet CSC Peat Marwick. 4. Mise en œuvre du plan de restructuration avec les actionnaires, les autorités monétaires et l Etat. INTERFINA 24 Avril 1993 Mail 1998 Directeur Général Directeur Général de l Internationale de Financement et de Participation «INTERFINA», Société Anonyme ayant pour objet la prise de participations dans les entreprises privatisables. Cet objet a été élargi aux opérations de capital développement. Son Capital Social est de 210 millions de dirhams, réparti au moment de la constitution en parts égales entre les Etablissements suivants : Banque Marocaine de Commerce Extérieur BMCE Banque Nationale pour le Développement Economique BNDE

25 Abdelkarim RAGHNI Crédit du Maroc Banco Extérior de Espana BEX Crédit Lyonnais Investissement CLINVEST Société Financière Internationale SFI Caisse Française de Développement et Proparco Suite à l acquisition par la BMCE-BANK des parts des autres partenaires, INTERFINA est actuellement filiale du Groupe BMCE BANK. INTERFINA intervenait directement dans la gestion des entreprises constituant son portefeuille. Autres fonctions : Membre du Conseil d Administration et Administrateur délégué de la CTM-LN. Membre du Conseil d Administration de SOFAC-CREDIT Membre du Conseil d Administration de GENERAL TIRE Membre du Conseil de Surveillance de la CNIA. Crédit du Maroc Avril 1991 Avril 1993 Directeur de la Direction du Développement, des Programmes et du Contrôle de Gestion. Responsable de l élaboration du plan triennal du Crédit du Maroc visant le renforcement des fonds pro pres. Responsable du Secrétariat du Conseil d Administration. Animateur de divers séminaires concernant le domaine bancaire. Juin 1989 Mars 1991 Directeur de la Direction des Agences du Nord au Crédit du Maroc Chef de Projet pour l informatisation des crédits sous forme de prêts. Coauteur du livre «Crédit Documentaire Dans Les Transactions Internationales» publié en juillet Juin 1983 Juin 1989 Directeur de la Direction des Opérations avec l Etranger au Crédit du Maroc Relations Internationales Gestion du réseau des Correspondants Etrangers. Traitement des Opérations avec l Etranger - Transferts Change - Encaissements - Crédits Documentaires - Crédit Acheteurs et Crédits Fournisseurs Réglementation des changes et réglementations internationales. Participation aux travaux de conception du schéma Directeur relatif au commerce extérieur. Avril 1980 Juin 1983 Stage de formation au Crédit du Maroc + Responsable de deux agences bancaires successivement. Septembre 1977 Mars 1980 Service Civil au Laboratoire Public d Essais et d Etudes. Stages ponctuels dans l industrie. Passage au Ministère de l Energie : Plan Quinquennal. 25

26 Yao KOUASSI Directeur Général Associé, BICICI - 1er Vice-Président, APBEF CI - Directeur Général Adjoint (depuis le 23/03/2010) - Directeur de la Clientèle des Particuliers, Professionnels & Institutionnels - BICICI ( /2009) - Directeur Adjoint de la Clientèle des Particuliers et Professionnels BICICI (07/ ) - Directeur du Groupe d Abidjan Sud - BICICI ( /2003) - Directeur de la COFINCI ( ) - Directeur de BICI BOURSE ( ) - Trésorier Général de la BICI CI ( ) - Responsable du Secrétariat Etudes de Crédits de la Direction Générale BICICI ( ) - Responsable du Secrétariat Exploitation Direction Général de la BICICI ( ) - Chargé d Etudes Economiques à la BICICI ( ) - Responsable du Service de la Conjoncture - Direction de la Prévision Ministère de l Economie et des Finances (07/ ) - Administrateur de BICI BOURSE (depuis 2002) - Administrateur de la Caisse Régionale de Refinancement Hypothécaire UEMOA (depuis le 16/07/2010) - Administrateur de Microcred Côte d Ivoire (depuis 06/2011) - Membre du Comité d Audit de Microcred CI - Administrateur des sociétés SEDACI Canal Horizon CI, UNIRIZ et SIPRA ( ) - 1er Vice-Président de l APBEF-CI (depuis 09/2011) - Lauréat du Prix de l Innovation 2009 du Groupe BNP Paribas (juin 2009). - Lauréat du Prix 2009 du Management de l Innovation (BaringPoint l Expansion TNS Sofrès Ecole des Ponts ParisTech) - Paris (septembre 1989) - Diplôme d Ingénieur des Travaux Statistiques (Option gestion des entreprises) Major de promotion EXPERIENCES PROFESSIONNELLES Souleymane DIARRASSOUBA Président, APBEFCI Directeur Général de Atlantic Financial Group (Groupe Banque Atlantique) Différentes fonctions de Direction Générale ou de cadre supérieur occupées à la BACI, SIB, COBACI, ECOBANK et Versus Bank. FORMATION GENERALE ET UNIVERSITAIRE Advanced Management Program- AMP (MDE/IESE BARCELONE Espagne N 1 Mondial) Diplômé d Etude Supérieure en Banque - CNAM Paris DESS- Audit et Contrôle de gestion UCI-Université Paris XII Val De Marne-UCI Maîtrise de Sciences de Gestion option Finance Université d Abidjan 26

27 AUTRES FONCTIONS - Président de l APBEF CI (Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers de Côte d Ivoire) - Président du Conseil d Administration de banque atlantique côte d ivoire - Président du Conseil d Administration d Atlantique Technologies - Administrateur des filiales du Groupe banque atlantique : Côte d Ivoire, Burkina, Mali, Sénégal, Niger, Togo, Cameroun, Atlantique Finance - Administrateur de l organe unique de gestion de la filière café/cacao «Conseil Café Cacao» - Administrateur de la Caisse Régionale de Refinancement Hypothécaire (CRRH) - Administrateur de la CGECI (Patronat Ivoirien), - Administrateur de CAURIS CROISSANCE (Fonds d Investissement) - Membre du Conseil National du Crédit - Membre du bureau du Club des Dirigeants de banque d Afrique Marthe EHUI Présidente, FIPME Adresse : 28 B.P 839 Abidjan28 Téléphone : (225) / Fax : (225) Cell: (225) fmehuiz@yahoo.fr - Maîtrise de Sciences Economiques option Econométrie et Recherche Opérationnelle obtenue à l Université de droit, d Economie et de Sciences Sociales de Paris (PARIS II) 06 Rue d Assas Paris en Diplôme d Etudes approfondies en Econométrie et en Recherche Opérationnelle D.E.A à l Université de droit, d Economie (PARIS I) Panthéon en Expérience professionnelle en banque de 12 ans - Depuis 1992, création d une entreprise de Bâtiment et travaux Publics. - Acquisition d expérience en stratégie de promotion des PME en participant à des cours et des visites d organismes de promotion de PME au : USA avec la participation à l international Visitor Program of the United States Departement of State du 1er au 30 Septembre 2000 à Washington sur le thème :»African Women and Emerging Economic Force»). A cette occasion j ai visité les états de Washington DC, Pennsylvanie, Illinois, Kansas, Colorado; le Japon, la Corée et l Israel. - Participation au plan national et international, à divers séminaires, ateliers, fora, tables rondes, dans le domaine du développement du secteur privé, de la problématique des PME, du financement, de l amélioration de l environnement économique, juridique et fiscal, du renforcement du pouvoir économique de la femme. - Vice-présidente de l Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics (ANRMP) - Présidente de la Fédération Ivoirienne des PME (FIPME) depuis le 25 mars Chevalier de l ordre du mérite ivoirien depuis le 07 Août 2004, 27

28 Lucien AGBIA DG, Multiconsult Gestion - Officier de l ordre du mérite ivoirien depuis le 07 Août 2009 Monsieur Lucien AGBIA est fondateur de Multi Consult Gestion, une entreprise de Presse, de Communication et de promotion économique. Il a exercé pendant près de 10 ans les fonctions de Directeur Administratif et Financier de la compagnie d édition CEDA filiale du groupe français Hachette Livres. Il à son actif une longue expérience d auditeur financier dans des cabinets de réputation internationale (DELOITTE, KPMG) Il est diplômé de l ESCA d Abidjan et s est perfectionné à l Institut Du Droit des affaires Internationales de Paris (France) ainsi qu au centre de formation du BIT de Turin (Italie). Il fait partie de la 1ère promotion de l AMP de MDE Business School. Centres d intérêt Entrepreneuriat Promotion économique Développement du secteur privé Mariam DAO GABALA Directeur Général, Oikocrédit Diplômée de l École Supérieure de Commerce d Abidjan (ESCA) option finances, Mme DAO Gabala Mariam a poursuivie sa formation post graduate respectivement ses études en finances à HEC paris(1984) et HEC Montréal (1987). En 2011, elle poursuit avec succès un Advanced Management Program for top exécutives avec IESE de Barcelone et le MDE d Abidjan). Après 14 ans de carrière en qualité de financier d entreprise et de consultante internationale, Mme DAO Gabala Mariam s est orientée vers le financement du développement. Elle dirige depuis 15 ans la Direction Régionale Afrique de l Ouest (francophone et anglophone) de l institution Internationale : OIKOCREDIT. A ce titre, elle finance en Afrique de l ouest les opérateurs et les projets financièrement viables et socialement responsables. On peut citer entre autres : des projets de coopératives, les institutions de microfinances et les PME dont les activités ont de fortes retombées sociales et qui créent de la valeur ajoutée. Ceci, à travers la mobilisation innovante de l épargne de citoyens européens et Américains notamment Mme DAO Gabala Mariam est Administrateur de ECOBANK GHANA classée parmi l une des 150 TOP entreprises Africaines (classement africa report) et meilleure filiale du groupe Ecobank Transnational ETI. Elle est par ailleurs Administrateur de sociétés en Côte d Ivoire (SHB). Au titre des engagements sociaux, Mme DAO Gabala Mariam préside depuis mai 2003 la Coalition des femmes leaders de Cote d Ivoire (CFe-LCI) dont l une des priorités majeures est repose sur la promotion des femmes aux postes de décision. Mme DAO Gabala Mariam est Mariée, mère de 5 enfants et : - Chevalier dans l Ordre de l éducation, pour sa contribution à l éducation des filles en Officier dans l Ordre de la Santé, pour son engagement à supprimer la lèpre en Côte d Ivoire en Officier dans l Ordre du mérite Ivoirien, pour sa contribution à la promotion de la femme le 08 mars

29 Mohammed BAH Directeur Général, UA-VIE M. Mohamed BAH (47 ans) : - Maîtrise de Mathématiques (Université d Amiens) - Diplômé en Actuariat de l Université Laval (Canada) - Diplômé de l Institut Canadien des Valeurs Mobilières, - MBA HEC, Mohamed a débuté sa carrière d actuaire auprès de l UAP en 1995 où il était en charge de l assistance du Groupe Sunu Assurances» Claude D ALMEIDA Consultant, CDAL claudalmeida@yahoo.fr Tel : COMPÉTENCES : - Banque / Finance - Secteur coton - Business Plans / Agréments bancaire QUALIFICATIONS : - Expérience en création de banques / Auditeur des banques - Spécialiste de balance des paiements et statistiques monétaires - Formation en milieu bancaire / Audit bancaire EXPÉRIENCE ET MISSIONS RÉCENTES : - Expert ONUDI pour les programmes de mise à niveau (PRMN) - Audit général institutionnel et organisationnel de la CEMAC (2006) - Diverse missions pour l agrément bancaire UEMOA ( ) - Ancien Directeur général de la SONAPRA (industrie du coton / Bénin) - Ancien Directeur de EQUIBAIL (établissement de crédit-bail-bénin) - Ancien Inspecteur de la commission bancaire UMOA ( ) - Ancien Cadre au Siège de la BCEAO à Dakar ( ) FORMATION : - DESS Banque Finance (COFEB-BCEAO), Dakar - Maitrise en science économiques, Université de Dakar PUBLICATIONS : - Auteur de «Le devenir du franc CFA» 320 pages

30 Roland PORTELLA Vice-Président, C.A.D.E Emergence Afrique ACTUELLEMENT En tant que Vice- Président de C.A.D.E Emergence Afrique, il conçoit et dirige les rencontres et forums économiques qui ont pour but de donner de la visibilité internationale à l émergence d une nouvelle génération d entrepreneurs africains. A ce titre il a organisé en 2011 à Paris le forum «Bâtir des entreprises de croissance et des futurs champions en Afrique» dont l un des buts était de proposer des modèles de véhicules d investissements dans des entreprises africaines à fort potentiel de croissance. Parmi les autres rencontres économiques conçus et organisés : la rentabilité des investissements en Afrique ; les stratégies et outils de pérennisation des entreprises africaines ; comment améliorer les relations entre grands groupes et PME africaines ; etc En tant que consultant en business development, il dirige le cabinet Central Business Leaders, qui conseille les chefs d entreprises (africains, français, belges, suisses, canadiens) dans la stratégie de développement de leurs entreprises, la recherche de partenariats d affaires, le ciblage d opportunités de leurs organes de gouvernance et de dirigeance. Il anime des séminaires professionnels pour des dirigeants d entreprises africaines sur le lobbying d affaires, l optimisation des relations avec les grands groupes internationaux, l économie de l immatériel ; pour des dirigeants de grosses PME en France sur les opportunités d investissements et de co-investissements en Afrique. Il a réalisé des portraits d entrepreneurs africains pour le magazine Marché Tropicaux & Méditerranéens. se lancent dans la transformation industrielle en Afrique ; les véhicules d investissement des diasporas africaines pour renforcer le capital des PME africaines ; le futur des activités connexes aux secteurs des mines et des hydrocarbures. AUPARAVANT Il a exercé comme : - Directeur commercial de Finabanque Conseil, cabinet de conseil et de formation spécialisé pour les missions de conseil sur la gestion des risques (risque opérationnel, Bâle II), les normes IASB, l audit ban- - Responsable développement de l Institut Français des Administrateurs, en charge du développement des séminaires sur la gouvernance d entreprise la professionnalisation des administrateurs d entreprises, la performance des conseils d administration. 30

31 - Consultant auprès du Comité de privatisation du Congo-Brazaville, en charge d une mission d organisation sur l ingénierie redéploiement et la stratégie d externalisation de services dans le secteur des hydrocarbures et des mines. de la direction des ventes des OPCVM, des bons du trésor, des fonds de retraite par capitalisation. N Guessan TCHETCHE Directeur Général, SOGEBOURSE Agrégé des Universités en Sciences Economiques, Maître de Conférencesw à l Université de Cocody, Abidjan, Côte d Ivoire ANTÉRIEUREMENT : - Economiste au Fonds Monétaire International ; - Administrateur de la Banque Africaine de Développement (BAD), pour la Côte d Ivoire, la Guinée et la Guinée Equatoriale ; - Administrateur de la Banque Internationale pour l Afrique Occidentale (BIAO) ; - Administrateur de la Banque Nationale d Investissement (BNI) ; - Directeur Général du Centre de Promotion des Investissements en Côte d Ivoire (CEPICI). PUBLICATIONS : Auteur de plusieurs publications dont : Gouvernance collégiale de Banque centrale et politique monétaire : fondements, enjeux et modalités pour les pays africains de la zone franc Charles KIE Directeur Banque d Investissement & Marchés de Capitaux, Ecobank Capital Charles KIE est Directeur Groupe du CorporateBanking de Ecobank Transnational Incorporated (ETI) après avoir récemment occupé les fonctions de Directeur Délégué de Ecobank Capital, la branche banque d affaires du groupe Ecobank. Avant de rejoindre Ecobank, Charles KIE a dirigé le groupe Banque Atlantique en qualité de Directeur Général ; il a été par ailleurs Directeur Afrique de l Ouest de Citigroup après avoir été, pendant plusieurs années Directeur Régional de l ingénierie Financière de Citigroup. Charles KIE est un ancien élève de Harvard Business School (AMP), il a un MBA de New York University Stern, HEC Paris et London School of Economics, a obtenu un DESS de l Université de Clermont Ferrand et est diplômé de l Ecole Supérieure de Commerce d Abidjan. 31

32 Thierry PAPILLON Directeur Général ALIOS FINANCE Expérience Professionnelle Depuis novembre 2004 Groupe ALIOS Finance Directeur Général d ALIOS Finance Afrique de l Ouest Directeur Engagements ALIOS Finance Group (Depuis mars 2011) Finance Afrique de l Ouest» au travers de ses Succursales au Sénégal, au Burkina Faso et au Mali : - En collaboration avec le Conseil d Administration et la Direction Groupe, détermination des politiques - Management d une équipe de 70 Personnes réparties sur 4 pays, ités monétaires et politiques, Ces établissements de crédit et crédit-bail à destination principalement des entreprises mais aussi des particuliers ont été créés respectivement en 1956 pour ALIOS Finance Côte d Ivoire, 1996 pour ALIOS Finance Mali, 1998 pour ALIOS Finance Burkina Faso et 2006 pour ALIOS Finance Sénégal. Dans un souci ALIOS Finance Côte-d Ivoire puis transformées en succursales pendant qu était créée une succursale au Sénégal, ceci dans le cadre de l agrément unique. Alors qu au 31/12/04 ALIOS Finance Afrique de l Ouest Fcfa, elle représentait 33,5 milliards de Fcfa de production et 44,5 milliards de Fcfa d encours au 31/12/10. Septembre 2001 / octobre 2004 Groupe ALIOS Finance Directeur Général d ALIOS Finance Gabon - En collaboration avec le Conseil d Administration et la Direction Groupe, détermination des politiques - Management d une équipe de 30 Personnes, ités monétaires et politiques, Ces établissements de crédit et crédit-bail à destination principalement des entreprises mais aussi des particuliers ont été créés respectivement en 1966 pour Sogaca et 1974 pour Sogabail. Dans un souci de 15 milliards de Fcfa, la société fusionnée représentait 21 milliards de Fcfa de production et 25 milliards de Fcfa d encours au 31/12/03. Septembre 1996 / août 2001 Centre International du Crédit Mutuel Directeur Général du Crédit Mutuel du Sénégal. - En collaboration avec le Conseil d Administration Fédéral, détermination des politiques commerciale, - Management d une équipe de 190 Personnes (130 dans le réseau et 60 au second degré), - Relation avec les autorités économiques, monétaires et politiques, - Relation avec les bailleurs de fonds et les Organisations Internationales. Cette institution, dont le fonctionnement est calqué sur celui du Crédit Mutuel Français, a été créée en En décembre 2000, elle est constituée d un réseau de 83 Caisses locales totalement informatisé qui regroupe Adhérents, 10 milliards d épargne gérée et a octroyé depuis son origine 20 milliards de crédit. 32

33 Thierry PAPILLON Septembre 1991 / août 1996 Centre International du Crédit Mutuel Directeur Général des Mutuelles Congolaises d Epargne et de Crédit. et de Crédit) : - En collaboration avec le Conseil d Administration Fédéral, détermination des politiques commerciale, - Management d une équipe de 81 Personnes (59 en exploitation et 22, dont 2 expatriés, au siège social), - Relation avec les autorités économiques, monétaires et politiques, - Relation avec les bailleurs de fonds et les Organisations Internationales. été créée sous forme de projet dans le cadre de la coopération bilatérale en Elle est devenue, en 1996, un réel Etablissement Financier reconnu et agréé par la Banque des Etats de l Afrique Centrale. Elle était alors constituée de 48 Caisses regroupant Adhérents. Septembre 1989 / août 1991 Crédit Mutuel Océan : Directeur du Centre de ressources Niort Sainte-Pezenne, Chauray en 50 Groupes d Agences dénommés Centres de ressources). Centre de Ressources couvrant la partie Nord de Niort et son secteur rural dans un alentour de 30 kilo mètres. - Management d une équipe de 12 personnes, - Gestion de deux Agences, - Agences comptant Clients, 130 millions de FF de dépôts et 70 millions de FF d encours crédit, - Secteur géographique développé dans le domaine de l habitat et surtout de la PME, région de forte production céréalière. Janvier 1989 / août 1989 Crédit Mutuel Océan : Directeur de l Agence de Niort Sainte-Pezenne (Deux-Sèvres) Agence située en milieu urbain, au nord de Niort, Capitale des Mutuelles. - Réorganisation de l agence, - Reprise en main des engagements et relance de l activité «professionnels», - Management d une équipe de 6 personnes, - Agence comptant Clients, 80 Millions de FF de dépôts et 40 Millions de FF d encours crédit, - Agence chargée du lancement de l activité «banque de l agriculture» dans le niortais. Janvier 1984 / décembre 1988 Crédit Mutuel Océan : Directeur de l Agence de Chef-Boutonne (Deux-Sèvres) Agence située en milieu rural sur deux cantons. - Première expérience en matière de management. Gestion d une équipe de 5 personnes, - Agence comptant 1500 Clients, 48 millions FF de dépôts et 25 millions FF d encours crédit, - Découverte du monde rural et de l entreprise agricole. 33

34 Thierry PAPILLON Mai 1981 / décembre 1983 Banque Populaire de l Ouest : Adjoint du Directeur Régional du Pays Fougerais - Sud Manche Direction Régionale comptant 10 Agences et regroupant 90 personnes. - Formation du Personnel, - Suivi des engagements et relation avec les PME, - Participation à l élaboration du plan de développement, - Relation avec les Organismes Consulaires. FORMATION INITIALE 1979 Maîtrise en Sciences Economiques, Gestion et Finances des Entreprises 1978 Licence en Sciences Economiques, Gestion des Entreprises Formation professionnelle - Analyse de bilan et diagnostic d entreprise - Financement d entreprise - Techniques de management et d organisation - Expertise et Conseil au niveau International - Comportement en public et techniques de communication - Techniques de formation Brice LODUGNON Directeur, ECP Partners, Abidjan Brice Lodugnon est le Directeur Régional en Charge de l Afrique de l Ouest Francophone au sein de Emerging Capital Partners (ECP), un leader des leaders de la gestion de fonds de capital investissement dédiés à l Afrique avec près de 900 milliards FCFA d actifs sous gestion. Il a la responsabilité de l ensemble des activités d origination, structuration et exécution de transactions de prise de participations dans cet espace géographique avec la supervision du portefeuille correspondant. Mr Lodugnon est basé à Abidjan depuis plus de 10 ans et a conduit des opérations dans une variété de secteurs incluant les que la gestion de services publics (eau, électricité). Avant de rejoindre ECP en 2001, Mr Lodugnon a été conseiller technique auprès du Ministre des Infrastructures Economiques de Cote d Ivoire. Il siège aux conseils d administration de plusieurs sociétés dans la zone, notamment FINAGESTION (CIE, SODECI, CIPREL, SDE), ORAGROUP SA (Groupe ORABANK), NSIA Participations et ThunnusOverseas Group (Conserverie de thons). Mr Brice Lodugnon est Ingénieur diplômé de l Ecole Centrale de Lille et possède également un Masters in MineralEconomics de la Colorado School of Mines (USA) et un Masters in PetroleumEconomics& Management de l Ecole Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs (France). 34

35 Isidore TANOE DG, Atlantique Finance Directeur General de Atlantique Finance, Société de Gestion et d intermédiation du Groupe Banque Atlantique depuis février 2002, dans le domaine de la Finance. Il a démarré son expérience professionnelle entant que Conseiller en Investissement, puis gestionnaire de portefeuille à First Marathon Securities à Montréal au Canada. Apres un bref passage a la Citibank à Abidjan, il a dirigé le département des opérations de la Bourse régionale en Novembre 1998 par la mise en place des règles de négociation, l algorithme de détermination du prix des titres et En 2002, il rejoint le Groupe Banque Atlantique pour la création d Atlantique Finance. Ainsi, il participe activement au développement du pole télécom, au renforcement du pole bancaire et assurance. aux entreprises et du Conseil stratégique. (Financement des Matières premières, Projets d acquisition, Financement relais, des syndications ) Mr TANOE est marié, père de 2 enfants et il est âgé de 44 ans Jean-Luc BEDIE Tel : Portable : jean-luc.bedie@presidence.ci Jean-Luc BEDIE, a depuis plus de 20 ans, occupé plusieurs postes de direction dans l industrie bancaire Il a rejoint, depuis le début de l année 2012, l équipe des conseillers à la Présidence de la République. Il est Conseiller Financier en charge du portefeuille des participations de l Etat et du suivi et du développe- Diplômé de Citicorp Institute of Global Finance en 1988 (centre de formation de la Citibank, aujourd hui New York. Il a été par la suite chargé d affaires et associé chez StrategicAssets Management (une société de bourse à New York). De 1991 à 1995, il a été successivement Fondé de pouvoir de la MeridienInternational Bank Limited à Paris et Vice-Président de la Meridien International Bank Limited à New York en qualité de CorporateBanker. De 1995 à 2011 Il a fondé et dirigé la SGI Hudson & Cie, une société de bourse indépendante, membre de la Bourse Régional des Valeurs Mobilières. Mr BEDIE est également titulaire d un MBA Finance de l Université de Hartford (USA) obtenu en

36 Jean-Luc AKOTO Directeur Général, BICIBOURSE Afrique avec plus de 13 années de métier. Il tire son expérience des positions importantes occupées au sein de grands gestionnaires de fonds internationaux et grands groupes bancaires telles que AXA Framlington, Emerging Capital Partners, Ecobank et BNP Paribas. - nomie de l université de Miami, USA. M. Akoto a également suivi des programmes Executive à la London Business School. Serge THIÉMÉLÉ Associé, Ernst & Young, Côte d Ivoire Tel. : Mob : serge.thiemele@ci.ey.com - Leader Transactions Advisory Service pour l Afrique Francophone - Leader du secteur Télécommunications pour l Afrique - 21 ans d expérience dans le conseil aux entreprises opérant dans les secteurs des télécommunications, de l eau, de l électricité et des banques Forte expertise en - corporate Finance (Evaluation d entreprises industrielles et commerciales, privatisations et restructura - - audit organisationnel - diagnostic de gestion - élaboration du business plan - commissariat aux apports et à la fusion - conseil dans les opérations de privatisation des services publiques (mise en concession, affermage, BOOT) et d assistance à leur restructuration). 36

37

38 Mahamadou SYLLA Directeur Général Associé, IPS WA Vingt huit ans d expérience professionnelle dont treize à la Compagnie Coca-Cola dans différents rôles régionale et plus de 13 années à la direction opérationnelle d un groupe d entreprises industrielles au sein du réseau Aga Khan de développement Connaissance approfondie des marchés d Afrique de l Ouest et du Centre Président en exercice de l Union des Grandes Entreprises Industrielles de Côte d Ivoire (UGECI) Vice-président de la CGECI (patronat ivoirien) Vice-président en exercice de la Fédération des Associations des Industriels de l Afrique de l Ouest(FAIAO) Français et Anglais courant. EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE Directeur Général Adjoint IPS WA Depuis Avril 2005 Responsable opérationnel du groupe industriel présent dans 4 pays d Afrique de l Ouest et opérant dans les emballages, l agro industrie, l énergie et le transport aérien. Mission de redressement, puis de développement des sociétés du groupe. Directement responsable de la gestion de 4 sociétés réalisant FCFA 40 milliards de chiffre d affaires en qualité de Directeur Général ou de Président Directeur général. En charge de l encadrement de la direction générale de 4 autres entreprises situées au Sénégal, au Mali et au Burkina Compagnie Coca-Cola Vice Président Afrique Global Juices (Atlanta) Jan Mars 2005 Responsable du développement de la gamme des boissons non gazeuses (eau, jus ) pour le continent africain Vice Président -Project Manager Amérique du Nord (Atlanta) Juin 2002 Déc 2002 En charge de l intégration des eaux minérales Evian au sein de Coca-Cola Amérique du Nord : conception et mise en place de la supply chain Senior Region Manager Coca Cola West Africa (Abidjan) OCT MAI 02 tégique et exécution. Responsable de la gestion des franchises. - Coca-Cola Bottling Company. (Barcelone) Nov SEPT. 99 Création de la société Sélection et mise en place de l équipe dirigeante Début des opérations par acquisition d entreprises existantes et création de nouvelles unités d embouteillage (Ghana, Guinée, Gambie, Libéria, Sierra Leone, Guinée Bissau et Guinée Equatoriale). Augmentation des ventes de 30% en moyenne durant la période. 38

39 Mahamadou SYLLA Directeur Régional - Coca-Cola Equatorial Africa (Abidjan) Sept Nov Conception d une stratégie de consolidation de petites unités d embouteillage et exécution de cette stratégie dans le cadre de l emploi suivant. Directeur général Gambega LTD (Gambie) March 95 Sept. 96 Acquisition d une unité de production de boissons gazeuses Restructuration par accroissement de la productivité et mise en place d un système de distribution directe Directeur des Relations Extérieures Coca-Cola West Africa Division Négociation avec les gouvernements du Ghana, Cameroun, Cote d Ivoire, Guinée et Niger en vue de réduire le niveau de taxes sur les boissons gazeuses. Economies d environ $20 millions par an réalisées pour la compagnie et les embouteilleurs Négociations ayant conduits à la privatisation des usines d embouteillage du Ghana Annulation par le gouvernement du Nigeria d un décret interdisant les promotions sur les boissons gazeuses Directeur Financier Coca-Cola West Africa Region Création du département Constitution de l équipe et organisation de ma succession Industrial Promotion Services Directeur pour le Niger et le Burkina Faso en charge de la restructuration de deux unités industrielles (Nigeral, CBTM) Directeur Financier (SIPACCI) : Conception et mise en place d un système de comptabilité analytique et de suivi budgétaire, gestion de l informatisation de la société. Peat Marwick M. & Co. (KPMG) Auditeur externe Missions d audit, de contrôle et de conseil en gestion en Afrique de l Ouest et en France FORMATION Executive MBA Goizueta Business School -Emory University- Atlanta USA Diplôme de l Ecole Supérieure de Commerce de Paris Maîtrise d économie Participation aux différents programmes de développement des cadres à haut potentiel de la Compagnie Coca-Cola LANGUES Français : langue maternelle Anglais : courant Madame Selejan est titulaire d un Master s en Economie, spécialisation Finance, de l Université Corvinus de Budapest (Hongrie), ainsi que d un Master 2 en Marchés Financers Gestion de portefeuille de l Université Paris XII. 39

40 Anna SELEJAN Responsable Titrisation, Africa Link Capital Elle a commencé sa carrière en tant que Gérante de portefeuilles obligataires au sein d Allianz Global Investors France à Paris. Elle a contribué au développement du processus d investissement ISR (Investissement Socialement responsable) obligataire de l entreprise. Elle était également responsable de la Depuis 2010 elle travaille sur le développement et la mise en place de la technique de titrisation dans la zone UEMOA au sein d Africa Link Capital (ALC). La titrisation est un outil innovant à destination des entint attractif et pour gérer leur bilan. 40

Réforme du Code des assurances :

Réforme du Code des assurances : Réforme du Code des assurances : orienter l épargne des Français vers les entreprises Pierre Moscovici, ministre de l économie et des finances «Une des priorités de mon action est de réconcilier l épargne

Plus en détail

Royaume du Maroc. Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation. L'épargne intérieure au Maroc

Royaume du Maroc. Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation. L'épargne intérieure au Maroc Royaume du Maroc Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation L'épargne intérieure au Maroc Décembre 2001 Constituant une sélection mensuelle des travaux menés par les cadres de la Direction

Plus en détail

L implantation des banques marocaines en Afrique

L implantation des banques marocaines en Afrique L implantation des banques marocaines en Afrique L intégration de l économie marocaine à l économie mondiale est désormais une évidence qui fait l unanimité, le dynamisme de cette intégration a été rendu

Plus en détail

M. Edos Ousséini YEYE Directeur Général de la PAPME I. L environnement des PME/PMI au Burkina Faso

M. Edos Ousséini YEYE Directeur Général de la PAPME I. L environnement des PME/PMI au Burkina Faso UNE EXPERIENCE D APPUI AUX PME/PMI AU BURKINA FASO M. Edos Ousséini YEYE Directeur Général de la PAPME I. L environnement des PME/PMI au Burkina Faso 1 Le Burkina Faso PME/PMI - Burkina Faso 3 Le Burkina

Plus en détail

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD en Bref Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT LA BANQUE OUEST AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT EN BREF 1. CRÉATION ET OBJET La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l institution

Plus en détail

Allocution de Monsieur le Ministre à l occasion du 1 er meeting sur l information financière

Allocution de Monsieur le Ministre à l occasion du 1 er meeting sur l information financière Royaume du Maroc المملكة المغربية Direction du Trésor et des finances Extérieures مديرية الخزينة و المالية الخارجية Allocution de Monsieur le Ministre à l occasion du 1 er meeting sur l information financière

Plus en détail

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 EXPERIENCE SENEGALAISE DE LA MICROASSURANCE: DEFIS ET OPPORTUNITES Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème sera abordé en cinq

Plus en détail

TABLEAU SYNOPTIQUE DES INCITATIONS FISCALES

TABLEAU SYNOPTIQUE DES INCITATIONS FISCALES TABLEAU SYNOPTIQUE DES INCITATIONS FISCALES Réforme globale du Code Général des Impôts Fiche technique thématique Mesures Modalités pratiques Objectif poursuivi 1 Crédit d impôt pour investissement (Impôt

Plus en détail

Analyse Financière. Tunis Re en Bourse. En toute Ré Assurance. Souscrire à l OPF

Analyse Financière. Tunis Re en Bourse. En toute Ré Assurance. Souscrire à l OPF Analyse Financière Tunis Re en Bourse En toute Ré Assurance Souscrire à l OPF Mars 2010 2A n a l y s e F i n a n c i è r e I n t r o d u c t i o n e n b o u r s e : O f f r e à p r i x f e r m e Secteur

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE J O U R N É E S A J B E F N I A M E Y M A I 2 0 1 2 P R É S E N T É P A R M R D A O B A B A ( F G H M. S A / M A L I ) Préambule L objectif de la présente communication

Plus en détail

Plan Stratégique Groupe BPCE 2014-2017

Plan Stratégique Groupe BPCE 2014-2017 Paris, le 13 novembre 2013 Plan Stratégique Groupe BPCE 2014-2017 Pour toute information complémentaire, consultez la présentation complète disponible sur le site internet du Groupe BPCE : www.bpce.fr

Plus en détail

LES MATINALES DE. Avec le Soutien de la Délégation de l Union Européenne

LES MATINALES DE. Avec le Soutien de la Délégation de l Union Européenne LES MATINALES DE Avec le Soutien de la Délégation de l Union Européenne Yazid Taalba Hôtel Hilton - ALGER 3 Juin 2014 SOMMAIRE 1- Qu est ce qu est le capital investissement? 2- Qui intervient dans ce métier?

Plus en détail

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 Fabrice KOM TCHUENTE Fabrice.kom-tchuente@finafrique.com Deux chiffres pour caractériser le marché financier

Plus en détail

Trophées des Banques et Etablissements financiers des PME/PMI

Trophées des Banques et Etablissements financiers des PME/PMI Trophées des Banques et Etablissements financiers des PME/PMI =============================================== PREMIERE EDITION =============================================== Communication sur le thème

Plus en détail

Récapitulatif: Du 17 au 28 Août 2015. Mesures de développement de la place de Paris. Retard dans l implémentation du format SWIFT au Maroc.

Récapitulatif: Du 17 au 28 Août 2015. Mesures de développement de la place de Paris. Retard dans l implémentation du format SWIFT au Maroc. Du 17 au 28 Août 2015 Récapitulatif: Mesures de développement de la place de Paris. Retard dans l implémentation du format SWIFT au Maroc. Accord de partenariat entre la Bourse de Casablanca et London

Plus en détail

Atelier sur la stratégie de compétitivité et du Développement du Secteur Privé. Mécanismes de financement de l entreprise en Tunisie

Atelier sur la stratégie de compétitivité et du Développement du Secteur Privé. Mécanismes de financement de l entreprise en Tunisie République Tunisienne Ministère des Finances Atelier sur la stratégie de compétitivité et du Développement du Secteur Privé Mécanismes de financement de l entreprise en Tunisie Zouari Maher Directeur de

Plus en détail

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Symposium des Gouverneurs sur le thème «Inclusion financière

Plus en détail

JOURNAL OFFICIEL DU SENEGAL

JOURNAL OFFICIEL DU SENEGAL 1 sur 6 12.11.2010 16:41 JOURNAL OFFICIEL DU SENEGAL LOI D ORIENTATION n 2008-29 du 28 juillet 2008 LOI D ORIENTATION n 2008-29 du 28 juillet 2008 relative à la promotion et au développement des petites

Plus en détail

FICHE N 1 FONCTIONNEMENT DE L EIRL

FICHE N 1 FONCTIONNEMENT DE L EIRL L ENTREPRENEUR INDIVIDUEL À RESPONSABILITÉ LIMITÉE BERCY > LE 27 JANVIER 2010 FICHE N 1 FONCTIONNEMENT DE L EIRL Quel est l intérêt du dispositif? L EIRL permet la séparation du patrimoine de l entrepreneur,

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

Epargne : définitions, formes et finalités.

Epargne : définitions, formes et finalités. Epargne : définitions, formes et finalités. 1) Définitions de l épargne. Le dictionnaire Larousse définit l épargne comme une «fraction du revenu individuel ou national qui n est pas affectée à la consommation»,

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

AFD Danielle Segui. Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud

AFD Danielle Segui. Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud L AFD et la mésofinance AFD Danielle Segui Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud Besoins de financements 100 000 Grandes PME Banque traditionnelle TPE/PE {Chaînon manquant Les

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 PERSPECTIVES DES MARCHES D ASSURANCES AFRICAINS Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème qui nous a été confié porte sur les

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

TERANGA CAPITAL. Véhicule d investissement dédié aux TPE-PME du Sénégal. Présentation à l Atelier FIDA. 5 Décembre 2014.

TERANGA CAPITAL. Véhicule d investissement dédié aux TPE-PME du Sénégal. Présentation à l Atelier FIDA. 5 Décembre 2014. TERANGA CAPITAL Véhicule d investissement dédié aux TPE-PME du Sénégal Présentation à l Atelier FIDA 5 Décembre 2014 Olivier Furdelle VISION, MISSION ET OBJECTIFS La vision de TERANGA CAPITAL est de soutenir

Plus en détail

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour

Plus en détail

Honorables invités, Mesdames et Messieurs,

Honorables invités, Mesdames et Messieurs, Discours du Gouverneur de la Banque Centrale des Comores à l occasion de la cérémonie officielle de lancement de la nouvelle pièce de 250 FC Palais du Peuple, le 02 janvier 2014 - Excellence Monsieur le

Plus en détail

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Les caractéristiques du secteur bancaire français

Les caractéristiques du secteur bancaire français Les caractéristiques du secteur bancaire français Fiche 1 Objectifs Découvrir le poids du secteur bancaire en France et ses intervenants Prérequis Aucun Mots-clefs Produit intérieur brut (PIB), organismes

Plus en détail

Europimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT

Europimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT LFP Europimmo SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine.

Plus en détail

Notre offre ISR pour l Epargne Salariale. Document non contractuel

Notre offre ISR pour l Epargne Salariale. Document non contractuel Notre offre ISR pour l Epargne Salariale Document non contractuel HSBC et le développement durable Un engagement de conviction Contribuer à développer un monde durable Parmi celles-ci, HSBC a apporté son

Plus en détail

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur. INVESTIR AU TCHAD POURQUOI INVESTIR AU TCHAD Des Potentialités Economiques Enormes Un Environnement Politique et Economique Favorable Une Activité Economique Réglementée Un Cadre Indicatif Favorable. DES

Plus en détail

Ameth Saloum NDIAYE. Colloque régional UEMOA-CRDI 2009 1

Ameth Saloum NDIAYE. Colloque régional UEMOA-CRDI 2009 1 Ameth Saloum NDIAYE CEPOD, Ministère de l Economie et des Finances, Sénégal Colloque régional UEMOA-CRDI, Ouagadougou, Burkina Faso, 8-10 décembre 2009 1 Problématique et justification Objectifs du papier

Plus en détail

Introduction en bourse de l'imf Compartamos

Introduction en bourse de l'imf Compartamos Introduction en bourse de l'imf Compartamos BIM n - 03 juillet 2007 Frédéric PONSOT Les actionnaires de Banco Compartamos, une IMF mexicaine récemment constituée sous forme bancaire ont mis en vente 30

Plus en détail

Les activités du Ministère

Les activités du Ministère MINISTERRE DU COMMERCE, DE L ARTISANAT ET DE LA PROMOTION DES PME ---------------- Le Ministre Le Cabinet ---------------- REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE ---------------- Union-Discipline-Travail Les activités

Plus en détail

Questions générales sur le Pacte

Questions générales sur le Pacte QUESTIONS-RÉPONSES Questions/réponses sur le pacte de responsabilité et de solidarité Questions générales sur le Pacte QUAND CES MESURES SERONT-ELLES TRADUITES DANS LA LOI? Certaines mesures entrent en

Plus en détail

MULTINATIONALITE NAISSANTE DE BMCE BANK

MULTINATIONALITE NAISSANTE DE BMCE BANK MULTINATIONALITE NAISSANTE DE BMCE BANK MediCapital Bank Acteur de Référence en Afrique Dans un contexte économique pourtant difficile, Medi- Capital Bank (MCB) a démontré sa capacité à générer du chiffre

Plus en détail

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ----------------------

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- Direction de la Recherche et de la Statistique APPUIS

Plus en détail

SITUATION DES SERVICES FINANCIERS VIA LA TELEPHONIE MOBILE DANS L UEMOA

SITUATION DES SERVICES FINANCIERS VIA LA TELEPHONIE MOBILE DANS L UEMOA SITUATION DES SERVICES FINANCIERS VIA LA TELEPHONIE MOBILE DANS L UEMOA Année 2014 DIRECTION GENERALE DES OPERATIONS ET DES ACTIVITES FIDUCIAIRES Direction des Systèmes et Moyens de Paiement SITUATION

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance Avant - Économie congolaise caractérisée par un tissu industriel délabré - Infrastructures socio-économiques de base détruites - Inflation galopante - Monnaie chancelante Après - Ambitieux programme de

Plus en détail

Rôle et stratégie de la Banque Africaine de Développement dans la promotion de l intégration financière régionale en Afrique

Rôle et stratégie de la Banque Africaine de Développement dans la promotion de l intégration financière régionale en Afrique GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT Rôle et stratégie de la Banque Africaine de Développement dans la promotion de l intégration financière régionale en Afrique Gabriel Mougani Economiste financier

Plus en détail

GESTION DES TITRES PUBLICS EN ZONE UEMOA

GESTION DES TITRES PUBLICS EN ZONE UEMOA GESTION DES TITRES PUBLICS EN ZONE UEMOA Présenté par Mame Marie Sow SAKHO SEMINAIRE CONSUMAF 4,5 et 6 décembre 2006 1 SOMMAIRE CONTEXTE MARCHE DES TITRES PUBLICS : OBJECTIFS VISES LES DIFFERENTS TITRES

Plus en détail

Population : 20.3 millions Taux de croissance PIB: 9,4% (2013)

Population : 20.3 millions Taux de croissance PIB: 9,4% (2013) Disclaimer : Cette fiche pays ne constitue qu un outil de base destiné à présenter aux lecteurs une synthèse globale des régimes juridiques et fiscaux des entreprises d investissement à capital fixe. Elle

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Le capital-investissement en Afrique

Le capital-investissement en Afrique Neuvième Forum pour le développement de l'afrique Le capital-investissement en Afrique Document de travail Neuvième Forum pour le développement de l'afrique Des finan cements innovants pour l a transformation

Plus en détail

Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l UMOA : orientations et actions stratégiques pour le développement

Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l UMOA : orientations et actions stratégiques pour le développement Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l UMOA : orientations et actions stratégiques pour le développement Conférence de presse Abidjan, le 30 novembre 2012 Plan 1 - Présentation de la Bourse Régionale

Plus en détail

amplifier le financement des entreprises et structures de l Économie sociale et solidaire

amplifier le financement des entreprises et structures de l Économie sociale et solidaire 1 amplifier le financement des entreprises et structures de l Économie sociale et solidaire 1 - Amplifier le financement des entreprises et structures de l Économie sociale et solidaire Les entreprises

Plus en détail

DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL

DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL Durban, Afrique du Sud 6-7 Septembre 2012 Thème «Amélioration de l infrastructure institutionnelle et humaine

Plus en détail

UNE ANNEE 2013 SOUS LE SIGNE DE L ACTION DOSSIER DE PRESSE

UNE ANNEE 2013 SOUS LE SIGNE DE L ACTION DOSSIER DE PRESSE UNE ANNEE 2013 SOUS LE SIGNE DE L ACTION DOSSIER DE PRESSE Mercredi 23 janvier 2013 SOMMAIRE CONTEXTE DES MESURES TECHNIQUES POUR AUGMENTER LA LIQUIDITE DU MARCHE UNE STRATEGIE DE PROMOTION DU MARCHE AUPRES

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD - Guide pratique GUIDE PRATIQUE DESTINE AUX OPERATEURS ECONOMIQUES PRIVES 1. PRESENTATION La Banque Ouest

Plus en détail

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle Mobiliser l épargne pour l investissement productif Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle 18 Juin 2014 1. Introduction La frilosité de l épargnant belge suite

Plus en détail

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles.

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Un groupe de travail se réunit sous la Présidence de Pierre BURBAN au

Plus en détail

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Résumé 1 Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Au cours de la dernière décennie,

Plus en détail

Discours d ouverture de Sem Alassane Ouattara

Discours d ouverture de Sem Alassane Ouattara Discours d ouverture de Sem Alassane Ouattara Monsieur Daniel Kablan Duncan, Premier Ministre de la République de Côte d Ivoire, Madame Hélène Conway, Ministre des Français de l Etranger de la République

Plus en détail

MÉMO. Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur SOMMAIRE

MÉMO. Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur SOMMAIRE Édition : décembre 13 MÉMO Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur 1. Optimiser l utilisation des livrets défiscalisés 2. Épargner sans plafond 3. Placer une somme importante sur quelques mois

Plus en détail

SEMINAIRE INTERNATIONAL «Risques de crédit bancaire en Afrique» Ouagadougou du 23 au 26 octobre 2012 Hôtel Laïco Ouaga 2000

SEMINAIRE INTERNATIONAL «Risques de crédit bancaire en Afrique» Ouagadougou du 23 au 26 octobre 2012 Hôtel Laïco Ouaga 2000 Contexte et justification du séminaire L actualité financière et bancaire de ces dernières années nous a instruit largement sur les conséquences que peut avoir une mauvaise notation financière sur la capacité

Plus en détail

Challenge Fund (Fonds d appui) du CGAP sur la Banque à Distance dans l UEMOA

Challenge Fund (Fonds d appui) du CGAP sur la Banque à Distance dans l UEMOA Challenge Fund (Fonds d appui) du CGAP sur la Banque à Distance dans l UEMOA Etat de la banque à distance dans l'uemoa Avec environ 20 initiatives enregistrées auprès de la banque centrale (BCEAO) à la

Plus en détail

BANQUE CENTRALE DU CONGO

BANQUE CENTRALE DU CONGO BANQUE CENTRALE DU CONGO Allocution prononcée par Monsieur J-C. MASANGU MULONGO Gouverneur de la Banque Centrale du Congo à l occasion du lancement officiel de la Journée Internationale de l Epargne en

Plus en détail

Une banque démarre son activité sans un euro de dépôt

Une banque démarre son activité sans un euro de dépôt Une banque démarre son activité sans un euro de dépôt INTRODUCTION Le cas présenté ci-après permet de comprendre le fonctionnement général d une banque mais reste un cas d école purement théorique. Imaginons

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 17/06/2014 Angoulême

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 17/06/2014 Angoulême Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du 17/06/2014 Angoulême 1 Le Pacte : quel contexte? Contexte national: la reprise économique se dessine, mais le chômage frappe encore trop fort notre pays.

Plus en détail

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Le Pacte de responsabilité et de solidarité Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage

Plus en détail

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement Groupe de la Banque africaine de développement ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement AU SEMINAIRE DE SENSIBILISATION DES SERVICES DE LA BANQUE

Plus en détail

LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ : FAIRE CONVERGER PERFORMANCE ET DYNAMIQUE TERRITORIALE

LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ : FAIRE CONVERGER PERFORMANCE ET DYNAMIQUE TERRITORIALE 310 N U M É R O Vendredi 4 juillet 2008 LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ : FAIRE CONVERGER PERFORMANCE ET DYNAMIQUE TERRITORIALE RAPPORTEUR : ANDRÉ MARCON AU NOM DE LA SECTION DES ÉCONOMIES RÉGIONALES ET DE

Plus en détail

Tarification. Mise à jour du 1 er juillet 2010

Tarification. Mise à jour du 1 er juillet 2010 BRVM - DC / BR Bourse Régionale des Valeurs Mobilières Afrique de l Ouest Dépositaire Central Banque de Règlement Afrique de l Ouest Mise à jour du 1 er juillet 2010 Objet de la mise à jour La mise à jour

Plus en détail

À quoi sert une banque?

À quoi sert une banque? À quoi sert une banque? Trois fonctions clés La banque remplit trois fonctions essentielles. Elle collecte, gère vos dépôts, et vous fournit des moyens de paiement (chéquier, carte bancaire, ordre de virement

Plus en détail

Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance

Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance En bref : Président Directeur Général: Mohamed EL KETTANI Siège Social : 2. Bd Moulay Youssef - BP: 11141 20000 Casablanca - Maroc Capital:

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 Pacte de responsabilité et de solidarité Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 1 2 Le Pacte : quels bénéficiaires? Les entreprises Toutes les entreprises, quelle que soit

Plus en détail

Notre offre ISR pour l Epargne Salariale. Document non contractuel

Notre offre ISR pour l Epargne Salariale. Document non contractuel Notre offre ISR pour l Epargne Salariale Document non contractuel HSBC et le développement durable Un engagement de conviction Contribuer à développer un monde durable Parmi celles-ci, HSBC a apporté son

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités

Plus en détail

...... en quelques mots 1

...... en quelques mots 1 ... en quelques mots 1 Un nouveau Projet d'entreprise pourquoi faire? Le Projet d'entreprise 2006-2009 a porté l ambition de faire de l Assurance Maladie un assureur solidaire en santé reconnu en tant

Plus en détail

Les Rencontres de la création et de la reprise d entreprise

Les Rencontres de la création et de la reprise d entreprise DOSSIER DE PRESSE La 6 e édition des Rencontres de la création et de la reprise d entreprise se tiendra le jeudi 12 février 2009 au Zénith de Limoges, de 8h30 à 18h. L accès est gratuit et ouvert à tous,

Plus en détail

Veuillez trouver ci-joint la communication de Monsieur le Gouverneur à l occasion du forum international des finances et des affaires tenu à

Veuillez trouver ci-joint la communication de Monsieur le Gouverneur à l occasion du forum international des finances et des affaires tenu à Veuillez trouver ci-joint la communication de Monsieur le Gouverneur à l occasion du forum international des finances et des affaires tenu à Casablanca du 2 au 5 décembre 2003. PRÉSENTATION DE MONSIEUR

Plus en détail

QUATRIEME SESSION PLENIERE DE LA PLATEFORME DE PARTENARIAT PUBLIC-PARTENARIAT RAPPORT DE SYNTHESE DE LA SESSION PLENIERE

QUATRIEME SESSION PLENIERE DE LA PLATEFORME DE PARTENARIAT PUBLIC-PARTENARIAT RAPPORT DE SYNTHESE DE LA SESSION PLENIERE QUATRIEME SESSION PLENIERE DE LA PLATEFORME DE PARTENARIAT PUBLIC-PARTENARIAT 30 mars - 1 er avril 2015 ESPACE LATRILLE EVENTS, ABIDJAN RAPPORT DE SYNTHESE DE LA SESSION PLENIERE La 4 ème session plénière

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Baromètre 2014 Club de l Epargne Salariale - Harris Interactive

Baromètre 2014 Club de l Epargne Salariale - Harris Interactive Baromètre 2014 Club de l Epargne Salariale - Harris Interactive La perception des salariés sur l épargne salariale Toute diffusion de résultats tirés de cette étude doit être accompagnée de la mention

Plus en détail

Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques

Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques La Bourse Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques Le Marché Financier a un double rôle : apporter les capitaux nécessaires au financement des investissements des agents économiques et assurer

Plus en détail

Paris Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre 2007 --------------------------- «Mondialisation des marchés financiers»

Paris Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre 2007 --------------------------- «Mondialisation des marchés financiers» Paris Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre 2007 --------------------------- «Mondialisation des marchés financiers» Discours de Christian Noyer Gouverneur de la Banque de France

Plus en détail

Une innovation majeure dans le secteur de l assurance santé au Maroc

Une innovation majeure dans le secteur de l assurance santé au Maroc Une innovation majeure dans le secteur de l assurance santé au Maroc Une couverture exceptionnelle pour les particuliers au Maroc ASSUR-PLUS Santé International est un contrat d assurance santé international

Plus en détail

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015)

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) En vue d éclairer l opinion publique tunisienne, initiée et non initiée, sur l opportunité de l émission obligataire

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier Pacte de responsabilité et de solidarité Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier 1 2 INTERVENTION DE MONSIEUR MICHEL JOUVENOT DIRECTEUR DE LA BANQUE

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

Le Marketing Relationnel Universitaire : 2010.2011 0

Le Marketing Relationnel Universitaire : 2010.2011 0 Universitaire : 2010.2011 0 Introduction : Chaque jour à travers le monde, des managers déplorent la baisse de fidélité de leurs clients qui sont courtisés plus fébrilement par des concurrents offrant

Plus en détail

Présentation de la GUINEE au séminaire régional de l'afritac OUEST sur le thème "Gestion des Crises Bancaires et Politiques de Restructuration"

Présentation de la GUINEE au séminaire régional de l'afritac OUEST sur le thème Gestion des Crises Bancaires et Politiques de Restructuration 1 SOMMAIRE 1. Crise bancaire : contexte sociopolitique 2. Résolution des crises 3. Situation du système bancaire 4. Vulnérabilités 2 I. CRISES BANCAIRES : CONTEXTE SOCIOPOLITIQUES A l accession de la Guinée

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

CONTEXTE ; FORME ; CONTENU ET PERSPECTIVES DES MESURES DE GRATUITE DE SERVICES BANCAIRES POUR LA CLIENTELE DES BANQUES DE L UMOA.

CONTEXTE ; FORME ; CONTENU ET PERSPECTIVES DES MESURES DE GRATUITE DE SERVICES BANCAIRES POUR LA CLIENTELE DES BANQUES DE L UMOA. 1 CONTEXTE ; FORME ; CONTENU ET PERSPECTIVES DES MESURES DE GRATUITE DE SERVICES BANCAIRES POUR LA CLIENTELE DES BANQUES DE L UMOA. Monsieur Cheickh Mbacké Diokhané Secrétaire exécutif de l Association

Plus en détail

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET

ROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET ROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET I CONTEXTE DE LA REFORME BUDGETAIRE II OBJECTIFS ET AXES DE LA REFORME BUDGETAIRE III CARACTERISTIQUES DE LA REFORME BUDGETAIRE IV FACTEURS CLES DE SUCCES 2 Modernisation

Plus en détail

SIGNATURE DE CONVENTION AVEC LA CHAMBRE DE COMMERCE. Madame le Directeur général de la Chambre de Commerce et d Industrie de Côte

SIGNATURE DE CONVENTION AVEC LA CHAMBRE DE COMMERCE. Madame le Directeur général de la Chambre de Commerce et d Industrie de Côte SIGNATURE DE CONVENTION AVEC LA CHAMBRE DE COMMERCE ALLOCUTION DU DG DE LA POSTE DE COTE D IVOIRE Monsieur le 1 er Vice-Président, représentant Monsieur le Président de la Chambre de Commerce et d Industrie

Plus en détail

Focus sur quelques points des lois de finances rectificatives de juillet et septembre 2011

Focus sur quelques points des lois de finances rectificatives de juillet et septembre 2011 Focus sur quelques points des lois de finances rectificatives de juillet et septembre 2011 La pluralité des lois de finances rectificatives en 2011 nécessite de s attarder sur certains points «sensibles»

Plus en détail

ETUDE SUR LA FISCALITÉ SUPPORTÉE PAR

ETUDE SUR LA FISCALITÉ SUPPORTÉE PAR BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L AFRIQUE DE L OUEST (BCEAO) Avenue Abdoulaye FADIGA BP 3108 Dakar - Sénégal ETUDE SUR LA FISCALITÉ SUPPORTÉE PAR LES SYSTÈMES FINANCIERS DÉCENTRALISÉS DE L UEMOA RAPPORT DE

Plus en détail

LE FONDS DE GARANTIE

LE FONDS DE GARANTIE CENTRE DE RECHERCHES, D ETUDES ET D APPUI A L ANALYSE ECONOMIQUE À MADAGASCAR LE FONDS DE GARANTIE Auteur Version date Maholy RAKOTOARISOA - Assistant chercheur finale Octobre 2003 Critère de diffusion

Plus en détail

Les grandes réalisations sont la somme de toutes les petites

Les grandes réalisations sont la somme de toutes les petites ÉPARGNE SALARIALE SOLIDAIRE Les grandes réalisations sont la somme de toutes les petites BANQUE DE FINANCEMENT & D INVESTISSEMENT / ÉPARGNE / SERVICES FINANCIERS SPÉCIALISÉS Avec un encours de 3,15 milliards

Plus en détail