DECONSTRUCTION DE LA CENTRALE DE BRENNILIS : LES CHANTIERS AVANCENT.

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1 DECONSTRUCTION DE LA CENTRALE DE BRENNILIS : LES CHANTIERS AVANCENT. EDF Gilles Huguet N imprimez ce message que si vous en avez l utilité. EDF Centrale de Brennilis CIDEN Site des Monts d Arrée BRENNILIS CONTACT Presse Marine Le Mouël: +33(2) marine.le-mouel@edf.fr EDF SA / Capital de euros / R.C.S. Paris

2 SOMMAIRE 1. LA CENTRALE DE BRENNILIS : FICHE D IDENTITE 3 Présentation géographique 3 EL 4, réacteur à eau lourde 5 Les principes de la déconstruction 6 Les dates clés de la centrale de Brennilis 8 2. TROIS CHANTIERS MAJEURS : LES TRAVAUX AVANCENT CONFORMEMENT AU PLANNING 10 L assainissement du chenal de rejet mené en Le premier échangeur de chaleur est démantelé 10 Le chantier de démantèlement de la station de traitement des effluents est préparé NOS ENGAGEMENTS QUOTIDIENS 16 La sécurité et la radioprotection des travailleurs 16 La sûreté des installations 17 La surveillance de l environnement 17 La gestion des déchets 18 La maîtrise des coûts 18 L information du public 19 2

3 1. LA CENTRALE DE BRENNILIS : FICHE D IDENTITE Le site des Monts d Arrée est un réacteur à l arrêt depuis juillet 1985 et dont le démantèlement a débuté en À l été 2007, le Conseil d État a annulé le décret autorisant le démantèlement complet. Depuis juillet 2011, un nouveau décret autorise la poursuite des travaux de démantèlement partiel. Présentation géographique La centrale est située à 25 km au sud de Morlaix, dans la partie ouest du Finistère, sur le territoire des communes de Brennilis et Loqueffret. Elle se trouve en bordure du Yeun Elez, grand marais de 500 hectares, en partie recouvert par le lac artificiel de Saint-Michel, dont les eaux sont retenues par le barrage de Nestavel. Le site de la centrale est situé, en bordure est du lac, derrière le barrage ; il est longé par l Elez qui sert de déversoir à la retenue Saint-Michel qui en régule le débit. 3

4 Le site regroupe aujourd hui : l Installation de découplage et de transit (IDT) et l aire d entreposage des déchets Très Faiblement Actifs (aire TFA) permettant d entreposer les déchets du site avant leur évacuation ; le local de contrôle des transports «ADR» permettant de vérifier la conformité des transports avant la sortie du site, conformément à l accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route ; les dernières installations à démanteler, c est-à-dire l ancienne Station de traitement des effluents (STE), les structures des bâtiments, l Enceinte Réacteur elle-même et les éléments qu elles contiennent. 4

5 EL 4, réacteur à eau lourde Située au cœur des Monts d Arrée, dans le Finistère, la centrale nucléaire de Brennilis était un réacteur à eau lourde fonctionnant à l uranium légèrement enrichi. Le Commissariat à l énergie atomique (CEA) a développé dans les années 1950 des réacteurs de recherche utilisant l eau lourde comme modérateur. En 1957, le CEA a envisagé de construire un réacteur de cette filière pour produire de l énergie. Le réacteur de Brennilis était un prototype industriel de faible puissance (70 MW) ; dernier exemplaire de la filière à eau lourde, par la suite abandonnée. Schéma de fonctionnement d un réacteur à eau lourde 5

6 Les principes de la déconstruction La déconstruction est une étape normale dans la vie d une centrale nucléaire (construction, puis exploitation, puis déconstruction). Il s agit d un processus long, jalonné d une série d opérations, toutes assumées par EDF. L entreprise est responsable de la déconstruction de ses centrales. La déconstruction consiste à : démonter et évacuer les gros équipements ; éliminer la radioactivité dans tous les locaux de l installation ; démolir les bâtiments après avoir procédé à leur assainissement ; éventuellement, reconvertir tout ou partie de l installation. Quelle réglementation pour la déconstruction? Il existe une stricte réglementation des chantiers de déconstruction. Elle est régie par deux acteurs : les pouvoirs publics et l Autorité de sûreté nucléaire (ASN). D une part, les pouvoirs publics donnent les autorisations nécessaires pour débuter chaque grande étape du chantier. Ainsi, avant même le démarrage des opérations de déconstruction, chaque centrale doit obtenir un décret d autorisation. Ce décret est signé par le gouvernement après avis de l ASN et fait l objet d une enquête publique auprès des riverains et des acteurs concernés. D autre part, en plus de ces autorisations, l Autorité de sureté nucléaire mène régulièrement des contrôles sur chaque chantier de déconstruction. Elle vérifie alors que les opérations se déroulent en toute conformité avec ses exigences et avec la réglementation. Déconstruction ou démantèlement? Le terme «déconstruction» illustre la complexité du processus : ce n est pas de la démolition, mais bien une «construction à l envers», qui se fait suivant une logique bien précise et avec des contraintes techniques incontournables. On parle en général de «déconstruction» lorsqu on évoque le devenir d une centrale dans son ensemble. Le terme «démantèlement» fait, lui, plutôt référence aux opérations menées sur une partie bien précise de l installation (démantèlement de la salle des machines, des tuyauteries eauvapeur ). On évoque ici des découpes et démontages de matériels dans une zone et un laps de temps définis. 6

7 Pour la déconstruction de ses centrales, EDF, exploitant responsable, a fait le choix d une stratégie de déconstruction immédiate. Il s agit de réaliser l ensemble des opérations pour les centrales concernées sans période d attente. L objectif est double. D une part, ne pas laisser aux générations futures la charge de la déconstruction, et d autre part, bénéficier de l expertise et des compétences des salariés actuels, qui ont participé à l exploitation des centrales aujourd hui à l arrêt. Cet engagement a été inscrit le 21 octobre 2005 dans le contrat de service public signé avec l État. Ce choix est d ailleurs cohérent avec les préconisations de l Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l Agence internationale de l énergie atomique (AIEA) et conforme à la réglementation (Arrêté INB du 07/02/2012). Ces opérations de déconstruction s effectuent sur 9 réacteurs EDF de première génération définitivement arrêtés : Brennilis, Bugey 1, Chinon A1, A2 et A3, Chooz A, Creys-Malville et Saint- Laurent A1 et A2. Carte des réacteurs nucléaires EDF en déconstruction 7

8 Les dates clés de la centrale de Brennilis Les travaux de construction ont été menés de 1962 à 1966, puis le réacteur a divergé 1 le 23 décembre La centrale a été couplée au réseau le 9 juillet Exploitée conjointement par EDF et le CEA, la centrale a fonctionné pendant 18 ans (de 1967 à 1985). Elle a produit plus de 6 milliards de kw. La mise à l arrêt définitif de l INB a été décidée en mai Le réacteur a été définitivement arrêté le 31 juillet OPÉRATIONS DÉJÀ RÉALISÉES : arrêt du réacteur puis vidange des circuits. Les combustibles et fluides ont été évacués vers des centres d entreposage du CEA. À l issue de ces opérations, 99 % de la radioactivité présente dans l installation du temps de son exploitation a été évacuée : démantèlement partiel des installations - démantèlement de tous les petits composants dans l enceinte réacteur ; - démantèlement électromécanique complet dans tous les autres bâtiments ; - assainissement du bâtiment des combustibles irradiés (BCI), du bâtiment d entreposage des déchets solides, et des superstructures de la station de traitement des effluents (STE) ; - déconstruction totale du BCI, des bâtiments administratifs et des bâtiments auxiliaires : suspension des opérations de démantèlement (décret annulé) et surveillance de l installation. L annulation du décret de démantèlement complet du site des monts d Arrée en juin 2007 a engendré la suspension des travaux de démantèlement, prévus en particulier au sein de l enceinte réacteur. Sur le plan juridique, la procédure de demande de démantèlement a été annulée du fait de l absence d enquête publique. Il s agit d un jugement sur la forme : le dossier respectait le droit français mais pas le droit européen, une directive européenne n ayant, à l époque, pas encore été transcrite en droit français : assainissement de l'ancien chenal de rejet des effluents Chantier terminé au 31 décembre La divergence est le fait de commencer la réaction en chaîne de fission nucléaire. 8

9 OPÉRATIONS EN COURS : poursuite du démantèlement partiel - démantèlement des échangeurs de chaleur dans l enceinte réacteur ; - démantèlement de la station de traitement des effluents (STE) sous confinement. PROCHAINES ÉTAPES DE LA DÉCONSTRUCTION Après publication de l'autorisation de démantèlement complet - démantèlement bloc réacteur, assainissement et démolition des bâtiments ; - réhabilitation du site ; - déclassement des installations nucléaires de base (INB). 9

10 2. TROIS CHANTIERS MAJEURS : LES TRAVAUX AVANCENT CONFORMEMENT AU PLANNING Les trois chantiers de démantèlement autorisés par le décret n du 27 juillet 2011 avancent conformément au planning prévu : l assainissement du chenal de rejet, le démantèlement des échangeurs de chaleur, le démantèlement de la station de traitement des effluents. Ces bons résultats sont la conséquence de la mobilisation et du professionnalisme des équipes, tant celles d EDF que celles des entreprises prestataires. Aujourd hui, ce sont près de 100 personnes qui travaillent sur le site. Le premier échangeur de chaleur est démantelé Le démantèlement des échangeurs de chaleur consiste à découper des tuyauteries, des gros composants et 16 cylindres appelés «bouteilles». C est un chantier engagé depuis l automne Les travaux ont franchi un cap important en octobre 2014 : le premier échangeur de chaleur a été déposé et découpé. Cela signifie que les 8 bouteilles qui le composent ont toutes été manutentionnées vers les ateliers, découpées en trois tronçons et préparées pour leur évacuation vers les sites de stockage de l ANDRA. Le second échangeur est en cours de dépose et de découpe. AVANT APRES Ci-dessus : vues de l échangeur Ouest avant et après la dépose des bouteilles. EDF Gilles Huguet 10

11 Les découpes sont réalisées en ateliers confinés et avec les outils et techniques appropriés. Le choix des outils se fait en amont des opérations, en tenant compte des dispositifs de sécurité et des matériaux : scie orbitale, torche à plasma, meuleuse tout dépend de l opération. Des ateliers spécifiques ont été créés, en structure rigide (armature métallique, parois en plexiglas, sol en aluminium), dans lesquels les opérations se font en légère dépression par rapport au reste de l enceinte réacteur, et disposant d une ventilation propre. Avant de procéder aux phases de découpe, il a fallu ouvrir des passages dans des cloisons en béton situées dans les étages de l enceinte réacteur et en l enlèvement de toutes les tuyauteries et passerelles dans lesquelles les bouteilles sont enchâssées. Il faut «libérer le passage» pour à la fois : permettre de déplacer librement les éléments volumineux, créer des ateliers de découpe confinés pour réaliser les opérations en toute sécurité, conditionner les morceaux en colis et les évacuer vers l Installation de Découplage et de Transit (IDT). Le démantèlement des échangeurs de chaleur va entraîner la production de déchets classés TFA (Très Faiblement Actifs) à 90% et FAMA (Faiblement à Moyennement Actifs à vie courte) pour les 10% restants. Les sites de stockage de l ANDRA dans l Aube sont leur destination finale. Les équipes respectent toutes le port de la tenue de circulation et des équipements de protection (combinaisons, casque, lunettes, gants, etc). Le respect des principes de sécurité et de radioprotection sont une priorité absolue pour les intervenants spécialisés, habilités et formés au travail en zone nucléaire. Echangeurs de chaleur : de quoi s agit-il? On retrouve les échangeurs de chaleur au niveau du circuit primaire des centrales nucléaires. Sur les centrales nucléaires actuellement en fonctionnement, on parle plutôt de générateurs de vapeur. Leur principe : transformer la chaleur produite dans le réacteur en une énergie thermomécanique (la vapeur) qui circulera dans un circuit secondaire pour entraîner un alternateur à l aide de turbines et donc produire de l électricité. Ces éléments peuvent être modifiés, remplacés, en période d exploitation des centrales. EL4, la centrale de Brennilis, a été conçue avec deux échangeurs composés chacun de 8 bouteilles mesurant 20 mètres de haut, 1 mètre de diamètre, et pesant 37 tonnes. Depuis 1992, ces bouteilles ont été vidées de tout fluide et isolées. Aujourd hui, pour les conditionner en colis de déchets et les évacuer, ils doivent être découpés en morceaux! Ci-dessus : Avant de passer à la manutention et à la découpe des bouteilles du premier échangeur de chaleur, les équipes ont déposé les gros composants, comme cette vanne sphère de 21 tonnes. 11

12 Le chantier de démantèlement de la station de traitement des effluents est préparé Le démantèlement de la station de traitement des effluents (STE) va s opérer sous des conditions de confinement optimales, via la création d une structure modulaire (armatures métalliques et parois étanches) dans laquelle circuleront les hommes et les engins. Le chantier entrera dans une nouvelle phase, celle de la démolition nucléaire, en Démarrés au début de l année 2013, les travaux préparatoires sont bien avancés : le traitement des sols autour de la STE (excavation et évacuation des terres vers l ANDRA) le montage de la structure modulaire de confinement, le câblage et le raccordement électriques, l installation de la ventilation, la mise en place des portiques de contrôle des véhicules, l installation des bungalows qui serviront de vestiaires aux équipes du chantier. Ensuite, seront entamés les travaux de démolition des parties de bâtiments classées nucléaires restant en sous sol. Ci-dessus, vue du montage de la structure modulaire de confinement. 12

13 Depuis la mise à l arrêt de la centrale, en 1985, plusieurs étapes ont déjà été réalisées : Entre 1985 et 1992 : vidange des circuits De 1997 à 2002 : démontage des circuits et de tous les éléments électromécaniques De 2002 à 2004 : assainissement des superstructures (étage et RDC) par retrait d une épaisseur de béton et déclassement de ces superstructures par l Autorité de Sûreté Nucléaire 2004 : démolition des superstructures : poursuite du traitement des infrastructures, puis arrêt des travaux de démantèlement. Pendant la période sans travaux, la station de traitement des effluents, étant un bâtiment nucléaire, a fait l objet d une surveillance continue sous de nombreux aspects : radiologiques, rabattement de nappe phréatique, vérification du bâti restant (puisque la structure initiale a été modifiée avec l enlèvement des étages supérieurs). Station de traitement des effluents : de quoi s agit-il? Dans ce bâtiment nucléaire datant de 1966, les effluents liquides radioactifs issus de l exploitation de la centrale (exemple : l eau servant à nettoyer les tenues de circulation dans l enceinte réacteur) étaient traités, principalement par évaporation. L eau propre était rejetée, après contrôle, dans une tuyauterie, vers l Elez (ancien chenal de rejet). Les substances restantes étaient stabilisées par procédés chimiques, puis bitumées. Les fûts bitumés étaient ensuite évacués vers les lieux de stockage adaptés. Le bâtiment à l origine était composé d un sous sol, d un rez-de-chaussée et d un étage. Ci-dessus : les travaux préalables de traitement des sols, excavation et conditionnement des terres avant évacuation vers les centres de stockage de l ANDRA. 13

14 L assainissement du chenal de rejet mené en L assainissement du chenal de rejet est la première opération mise en œuvre dans le cadre du décret de démantèlement partiel de juillet L ASN a validé, en octobre 2013, l assainissement de cette zone, après les travaux de défrichement, d excavation et de conditionnement des terres, d évacuation des déchets et de contrôles finaux. Le chenal de rejet est un fossé dans lequel passait une canalisation de 140 mètres, installée en sortie de la Station de Traitement des Effluents (STE), jouxtant pour sa plus grande partie la route du Forc han jusqu à l Ellez. Cette tuyauterie servait au rejet des effluents liquides après leur traitement par la STE.L ancienne conduite a été démantelée en A cette occasion, des détériorations localisées de la structure ont été constatées. Une cartographie très précise a été réalisée pour localiser des zones effectivement contaminées. Les niveaux étaient très faibles, de l ordre du «bruit de fond» ambiant des éléments radioactifs présents naturellement sur notre territoire (bruit de fond entre 50 et 100nSv/h), et ne nécessitaient donc pas le port de protections ou de tenues spécifiques pour se rendre aux abords. La première étape a eu lieu en octobre 2011 : il s agissait de défricher le terrain qui jouxte ce fossé. Ensuite, les excavations de terre ont été faites sur les zones identifiées, sur une profondeur de 60 centimètres. Ces tonnes de terres, conditionnées sur place, ont été traitées en tant que déchets nucléaires TFA (Très Faible Activité), et envoyées au centre de stockage de l ANDRA à Morvilliers. Les contrôles radiologiques finaux ont démontré que la zone du chenal ne comportait plus de trace de contamination. En octobre 2013, l ASN a validé la fin de ce chantier en considérant que le niveau d assainissement était conforme. Ci-dessus : vue de opérations d excavation et de contrôle radiologique du chenal. 14

15 Ce chantier a démontré qu il était possible de concilier exigences industrielles et prise en compte de la nature. Il a été possible de conserver un certain nombre d arbres, et même de créer de nouveaux habitats écologiques. De nombreuses actions ont été mises en place : suivi écologique des travaux par un écologue indépendant, inventaire des espèces (cartographie des habitats, prospection de la flore et de la faune, déplacement de batraciens), sensibilisation des équipes concernées par les travaux, établissement d un périmètre de protection autour d une mare, biotope naturel à protéger (abritant notamment des batraciens et des salamandres), conservation d une rangée d arbres en bordure de zone, en tant que «corridor écologique», réalisation d un véritable rond point de circulation à partir des tronches et du paillis obtenu du broyage des branches et des buissons, prise en compte des rythmes de l écosystème (nidification notamment) dans l établissement du planning des travaux, réouverture et entretien de prairies humides, à l issue.des travaux, pour favoriser la présence d espèces animales et végétales rares. Aujourd hui, la nature a repris ses droits sur cette zone. Ci-dessus : le chenal après les travaux 15

16 3. NOS ENGAGEMENTS QUOTIDIENS En tant qu industriel responsable, EDF s impose des objectifs rigoureux afin de réaliser la déconstruction de ses centrales nucléaires de manière irréprochable. Sécurité des hommes, sûreté de l installation et respect de l environnement sont trois objectifs incontournables poursuivis lors de chaque étape de la déconstruction. La sécurité et la radioprotection des travailleurs La sécurité des salariés sur le lieu de travail est une préoccupation commune à toutes les entreprises, industrielles ou de service. La culture sécurité sur le site est un véritable état d esprit collectif : accueil sécurité pour chaque nouvel arrivant, sessions régulières de sensibilisation, pré-job briefing, partage d expérience, etc. Les résultats sont aujourd hui au rendez-vous : le site des Monts d Arrée a franchi en novembre 2014 la barre des 500 jours sans déplorer d accident avec arrêt. Un site en déconstruction est en perpétuelle évolution. Chaque nouveau chantier peut générer un nouveau risque, qui doit être soigneusement défini, mesuré, et pour lequel toutes les parades nécessaires doivent être mises en œuvre. C est l objet de l analyse de risques, effectuée très en amont, et dont les résultats sont intégrés dans les dossiers établis avant les travaux. C est ce travail d anticipation et d auto évaluation qui permet d optimiser la gestion des risques : pour les intervenants (sécurité classique et radioprotection), pour l installation (sûreté et fonctionnement du matériel), et pour l environnement (maîtrise des rejets). EDF Gilles Huguet Ci-dessus : un opérateur réalise une Et parce que malgré tout, le risque zéro n existe pas, des exercices de découpe, en tenue de protection adaptée. simulation d incidents sont régulièrement organisés et permettent de déclencher, à titre d entraînement, le Plan d Urgence Interne (PUI). L intervention des équipes de secours du site, l organisation et la coordination avec les secours extérieurs, le fonctionnement des alarmes et des moyens d alerte, ainsi que l organisation matérielle des différents postes d astreinte concernés, sont testés à cette occasion. La radioprotection est une composante de la sécurité des travailleurs. Elle regroupe l ensemble des mesures prises pour protéger le personnel EDF et les partenaires industriels contre la radioactivité. Cela consiste notamment à placer des écrans entre les hommes et les sources de radioactivité, à minimiser le temps d intervention ou à travailler le plus loin possible d une source radioactive. Les règles d accès dans les différentes zones, ainsi qu un triple contrôle d absence de contamination (au plus près des chantiers, puis à la sortie de la Zone Contrôlée, et enfin en sortie de site, pour l ensemble du personnel et des véhicules) sont garants du respect de la propreté radiologique. Le suivi des travailleurs est assuré par l équipe prévention des risques de la centrale de Brennilis : visites médicales, suivi de la dosimétrie, gestion des habilitations, etc. 16

17 La sûreté des installations La sûreté est l ensemble des dispositions prises par l exploitant d une installation nucléaire pour protéger l homme et l environnement contre la dispersion de produits radioactifs. Avec la prévention des risques, c est la première priorité des équipes d EDF de Brennilis. Le professionnalisme des exploitants de la centrale de Brennilis, la recherche systématique de l amélioration continue et le bon état des matériels garantissent un bon niveau de sûreté. Des contrôles externes sont réalisés par l Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), lors d inspections programmées ou inopinées. Des contrôles internes sont régulièrement menés dans tous les services de la centrale de Brennilis. Le plan d urgence interne (PUI) est testé annuellement. Le dernier exercice a eu lieu le 24 octobre, organisé conjointement avec les équipes du SDIS 29. La surveillance de l environnement La conformité à la réglementation en vigueur, la prévention des pollutions ainsi que la recherche d amélioration continue de la performance environnementale sont des engagements de la politique environnementale d EDF. Dans ce cadre, la centrale de Brennilis, comme tous les sites nucléaires d EDF, est certifié ISO A travers cette démarche volontaire de progrès et d amélioration continue en matière d environnement, le site démontre sa capacité à déconstruire avec des objectifs environnementaux rigoureux, qu il s agisse d activités techniques et de chantiers de déconstruction, de gestion des déchets et des effluents, de propreté radiologique ou de gestion des situations d urgence. Chaque année, près de 4000 analyses sont réalisées dans plusieurs laboratoires agréés par l ASN et accrédités, à partir d échantillons prélevés aux alentours de la centrale : dans l eau, dans l air, dans l herbe, dans la production agricole locale (lait, salade). Les résultats de ces analyses sont transmis mensuellement à l IRSN et sont publiés sur le site internet de la centrale (brennilis.edf.com) ainsi que sur le réseau national des mesures de la radioactivité de l environnement (mesure-radioactivite.fr) EDF Gilles Huguet Ci-dessus : prélèvements d eau de pluie à proximité de la centrale. 17

18 La gestion des déchets Les déchets issus de la déconstruction sont gérés comme les déchets d exploitation des centrales en fonctionnement. Ils sont triés, compactés et conditionnés, avant d être transportés vers des centres de stockage adaptés à leur nature. Pour garantir la protection des hommes et de l environnement lors des opérations de déconstruction, EDF applique strictement les mêmes règles de sûreté, de sécurité et de radioprotection que celles en vigueur pour l exploitation de son parc nucléaire. Sur un site nucléaire, il existe différents types de déchets. Les déchets conventionnels : La majorité des déchets générés par la déconstruction est constituée de déchets conventionnels, c'est-à-dire non radioactifs. Ils représentent plus de 80% du volume des déchets issus de la déconstruction. Ce sont essentiellement des gravats et des métaux. Les gravats conventionnels sont destinés à rester sur site pour être utilisés dans les espaces vides libérés par les fondations des bâtiments. Les équipements électro-mécaniques sont quant à eux, pour la plupart, recyclés dans des centres agréés. Les autres types de déchets : L ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) propose une classification qui s appuie sur deux critères : le niveau de radioactivité, qui se rapporte à la quantité de rayonnements des radionucléides (éléments radioactifs) présents dans les déchets. On distingue quatre niveaux de radioactivité : haute activité (HA), moyenne activité (MA), faible activité (FA), très faible activité (TFA) ; la période radioactive, qui correspond au temps nécessaire pour que la radioactivité des éléments radioactifs soit divisée par deux. On répertorie deux grandes catégories de déchets : o à vie courte (la radioactivité de ces déchets est divisée par deux sur une période inférieure ou égale à 31 ans) o à vie longue (la radioactivité de ces déchets est divisée par deux sur une période supérieure à 31 ans). EDF Gilles Huguet Ci-dessus : déchets entreposés dans l Installation de Découplage et de Transit (IDT), avant évacuation vers l ANDRA. 18

19 La maîtrise des coûts EDF assume l entière responsabilité financière du démantèlement de ses centrales nucléaires. Le financement de cette phase du cycle de vie d une centrale est prévu dès le début et durant toute la phase d exploitation de la centrale. EDF constitue des provisions dans ses comptes et garantit celles-ci sur des fonds dédiés sécurisés, afin de disposer le moment venu des sommes nécessaires au financement de la déconstruction de ses centrales nucléaires. Le coût de déconstruction des 9 réacteurs définitivement à l'arrêt (les six réacteurs à uranium naturel graphite gaz situés sur les sites du Bugey, de Chinon et de Saint Laurent-des-Eaux, ainsi que Chooz A, Brennilis et Creys- Malville) a été estimé globalement. Les charges ont été évaluées à partir d un devis mis à jour en Les coûts sont réévalués environ tous les 3 ans en tenant compte de l évolution des hypothèses techniques et financières, conformément à la loi. Le financement de la déconstruction de ces réacteurs fait actuellement l objet de provisions en valeur actualisée dans les comptes d EDF de 2,1 milliards d euros. L'estimation des coûts de déconstruction des 58 réacteurs actuellement en service en France, (initialement réalisée par la commission Péon en 1979), a été confirmée par des études réalisées en 1999 et mises à jour en 2009 sur la base du cas du site de Dampierre. Cette estimation a d ailleurs été confirmée par la Cour des comptes en Ce coût est pris en compte dans le prix de vente du kwh fourni au client. Ainsi, la provision correspondante est aujourd hui de 10,9 milliards d'euros en valeur actualisée. L information du public Tout au long de l année, les responsables de la centrale de Brennilis donnent des informations sur l actualité de leurs chantiers et apportent leur contribution aux actions d information de la Commission locale d information (CLI) des Monts d'arrée et des pouvoirs publics. Le centre d information du public de la centrale de Brennilis est installé à la Maison du Lac, l ancien restaurant d entreprise du site. Une exposition permanente permet au grand public de découvrir l histoire et la production d électricité. Chaque année, environ 3000 personnes sont accueillies dans cet espace dédié. Des conférences et des visites des installations industrielles à destination de groupes (scolaires, associations, entreprises, etc.) sont également possibles, sur réservation préalable. Lors des Journées de l industrie électrique, les 4 et 5 octobre 2014, des salariés volontaires ont fait découvrir leur univers professionnel au grand public. Plus de 70 personnes, préalablement inscrites, ont visité la centrale nucléaire en démantèlement et les turbines à combustion de Brennilis. A la Maison du Lac, des ateliers scientifiques et ludiques ont permis aux enfants de fabriquer leur propre turbine, système central de la production d électricité! Au total, 160 personnes ont participé aux Journées de l industrie électrique à Brennilis. Ci-dessus : le grand public visite les installations nucléaires tout au long de l année 19

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