RAPPORT D EVALUATION DE LA SECURITE ALIMENTAIRE

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1 Programme FIM RAPPORT D EVALUATION DE LA SECURITE ALIMENTAIRE «Situation agro-pastorale de la Sous-préfecture de Gozbeida, région de Sila» Septembre 2014 Equipe de l enquête 1. Kiram Kou Hamid (Officier agriculture) 2. Isidore Mayade (animateur) 3. Olivier Pagoualet (animateur) 4. Ahamat Touri (Officier environnement) 5. Payang Danpahbe ((animateur) 6. Abdeldjelil Taha (Adjoint Manager FIM) 1

2 A. Introduction et contexte Dans la plupart des zones du Tchad, l on avait enregistré que le niveau de la pluviométrie était extrêmement faible pendant la saison de pluie de 2013, entrainant une baisse significative de la production céréalière. La région de SILA était également touché dans son ensemble, avec une particularité sur sa partie nord, notamment le département de Kimiti ou intervient Concern Worldwide. Une détérioration du niveau de vie des ménages avait été observée par l organisation, qui avait adapté ses réponses à la situation à travers des distributions générales des semences en 2014, et l introduction d une gamme des techniques d agriculture de conservation. Afin de mieux comprendre l évolution et l impact de la saison pluvieuse de l année 2014, Concern Tchad à travers son programme FIM (Food Income & Markets), a mis en place une rapide évaluation axée sur le niveau phénologique des cultures ainsi que la sécurité alimentaire des ménages de sa zone d action. Cette évaluation rapide s est déroulée du 11 au 15 septembre 2014 dans quelques villages accessibles, choisis de manière aléatoire. B. Méthodologie de l évaluation Cinq(5) villages ont été choisis, notamment le village de KOUTOUFOU, RIDJILDOUTE, GUIRLIE 1, KADJASKE et SOUARWAGA. 8 Focus groups ont été organisés, regroupant 75 agriculteurs, soit 38 homme et 37 femmes. Relatives au niveau pluviométrique, l état des cultures et le niveau de stock céréalier des ménages, les questions ont été posées à partir d un outil simple élaboré par le programme. Les données ont été ensuite traitées grâce au logiciel Excel. D autres informations supplémentaires sont ajoutées suite aux observations des techniciens du même programme FIM. C. Résultats globaux de l évaluation 1. Situation générale du département de Kimiti La saison pluvieuse de l année 2014 s est annoncé prometteuse pour la population vivant principalement des productions agricoles. On observe une régularité des pluies en terme de fréquence d une part, et une répartition plus au moins équitable au niveau de l espace d autre part. Le niveau des cultures, bien que variable selon les zones agro écologiques et la période de semi, semble être positif pour toutes les spéculations. Le pâturage naturel aérien et terrestre s est très bien régénéré, offrant une alimentation de qualité au bétail. Une bonne disponibilité du lait des bovins est observée au niveau des marchés locaux de la sous-préfecture de Gozbeida. Le calendrier pastoral est également bien respecté par les éleveurs en transhumance dans la zone, expliquant une disponibilité du pâturage dans les régions situées au Nord de Kimiti (Ouaddaï Notamment). Des cas d inondations des champs agricoles ont été signalés dans plusieurs villages situés à proximité des ouadi, ayant complétement débordé en cette saison de pluie. Cependant, le niveau de destruction de ces champs suite à l inondation est encore faible, à cause de la courte durée que les eaux se stagnent sur les champs. 2

3 2. Cultures dominantes, niveau pluviométrique et phénologie des cultures Dans les zones enquêtées, le sorgho semble être la culture dominante avec 75% des pratiquants suivi du mil. Ce résultat est dû au fait que ces deux céréales sont dans cet ordre les plus consommées dans la zone. Quant aux cultures de rente, le sésame semble occuper la première place cette année, avec 62.5% des pratiquants suivi de l arachide. Ce résultat explique la ruée des agriculteurs vers le sésame à cause de sa grande valeur marchande croissante dans la zone d une part, et également par le fait qu il est adaptable à presque tous les types du sol d autre part. L arachide est uniquement cultivée sur les sols sableux. 88% des agriculteurs ont affirmé semer en juillet contre 12 % en juin. Ceci explique que le mois de juillet 2014 a été déterminant pour la plus part des agriculteurs des zones du département de Kimiti. Quant à l appréciation de la saison de pluie par les paysans, il a été ressorti que 25% représente le taux d agriculteurs parlant d un niveau pluviométrique bon alors que 75% parlent de très bon,comparativement à l année Cette proportion s inverse quant à la question de la phénologie des cultures toujours comparée à Ainsi, 75% affirment que la phénologie des cultures est bonne tandis que 25% parle de très bon. Le sorgho, le maïs et quelques espèces de mil précoces sont déjà au stade d épiaison, le sésame et l arachide quant à elles, sont au stade de floraison. Les agriculteurs du département de Kimiti ne parlent pas d un faible/moyen niveau de pluviométrie ou d évolution des cultures. Techniquement, une petite inquiétude réside cependant sur la culture de mil de variété tardive semé en juillet 2014, qui pourrait ne pas compléter son cycle si les pluies s arrêtent autours du mois de septembre (surtout qu elle est cultivée sur des sols sableux ayant moins des réserves hydriques). 3. Les contraintes liées à l activité agricole et les moyens de luttes Bien que la saison soit bonne, 100% d agriculteurs affirment qu il existe des contraintes liées à leur activité agricole. Toutefois ces contraintes varient d une zone agro-écologique à une autre. Les contraintes actuelles Inondations Ennemis de cultures Divagation Sécheresse Autres La figure ci-dessus montre que des inondations sont signalées dans presque toutes les zones de l enquête, Même si ce phénomène n est considéré actuellement comme une catastrophe, il peut 3

4 être considéré comme le plus grand risque à suivre, selon l évolution des précipitations. La divagation des animaux est fréquente (50%) suivie des problèmes d ordre phytosanitaires. Les ennemis de cultures sont cependant moindres à cause de l excès de précipitations de cette année qui jouent un rôle favorable contre certaines espèces de chenilles et coléoptères des céréales. Nous notons toutefois la présence de quelques pucerons noirs de l arachide. Rien d alarmant à signaler. 4. Stock céréalier des ménages et stratégie d adaptation jusqu à la prochaine récolte Actuellement, Le stock céréalier moyen par ménage est d environ 44 kg (17 coros, en mesure locale). Stratégie d'adaptation developpées par les ménages Collecte et vente de bois de chauffe Vente du bétail Emprunt d argent Exode Vente de la production sur pied Travaux journaliers Réduction nombre de repas Autres 100% d agriculteurs interrogés pensent que ce stock (très souvent acheté que produit) ne pourra pas leur permettre d atteindre la prochaine récolte. Cette réponse semble logique vue la mauvaise récolte céréalière de 2013 De manière concrète, les ménages du département de Kimiti s attendent a au moins 2 mois de pure soudure. Le graphe ci-dessus nous montre les stratégies d adaptation mises en place par les ménages pour réduire les chocs. Plusieurs ménages font des travaux journaliers pour les familles nantis (sarclage des champs en général) pour acheter des céréales. Certains vendent leur bétail (petits ruminants en échange de la céréale).peu de ménages ont fait recours à la collecte puis vente de bois de chauffe, du fait de la rareté de ce dernier en saison de pluie. 5. Perspectives de la récolte % des agriculteurs interrogés ont une perception très positive de la saison et croient à une meilleure récolte cette année. De manière technique, quelques risques sont à prendre encore en compte. Une saison de pluies prolongée pourrait causer plus d inondations et des dégâts. Le programme FIM de Concern surveille également, en dehors de ces risques cités, toute éventuelle apparition des ennemis des cultures (oiseaux granivores, le charbon des épis, la fusariose, les maladies de panicules, tous nuisibles aux céréales). 4

5 Mayade Isidore (Animateur du programme FIM) en suivi d'un champ partiellement inondé au village Ridjildoute) : Photo prise par Kiram Kou hamid ( Officier agronome ) D. Conclusion Le stock céréalier des ménages est très faibles.pour s adapter, ces derniers font des travaux journaliers et décapitalisent leur cheptel. Ceci montre le caractère encore fragile de la sécurité alimentaire dans la région. Le sorgho est probablement la culture dominante cette année et se trouve au stade d épiaison en ce moment. Elle est en même temps la plus exposée aux innombrables contraintes (surtout inondations) liées aux activités agricoles. Le niveau pluviométrique est nettement supérieur à celui de 2013, ce qui résulte d une évolution phénologique plus avancée également pour l année en cours. S il n y a pas d autres contraintes majeures, la récolte pourra être meilleure. 5

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