QUEL AVENIR POUR LE CONTRAT DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE? QUALITÉ RÉNOVATION. Seize propositions pour valoriser le CPE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "QUEL AVENIR POUR LE CONTRAT DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE? QUALITÉ RÉNOVATION. Seize propositions pour valoriser le CPE"

Transcription

1 QUALITÉ Seize propositions pour valoriser le CPE Le rapport remis par Olivier Ortega (1) aux pouvoirs publics passe en revue les freins juridiques et économiques qui ralentissent l usage du contrat de performance énergétique. Il évoque également le problème plus technique du «protocole de mesure des performances énergétiques». Dans ce contexte, afin de développer le CPE, le rapport dresse une liste de 16 propositions: 01) créer une «Mission d appui à la passation et au suivi des CPE»; 02) mettre à disposition une documentation standardisée; 03) définir le CPE par décret; 04) modifier le Code des marchés publics en instituant des marchés de «réalisation-exploitationmaintenance» et de «conception-réalisationexploitation-maintenance»; 05) inscrire ces deux modalités de marchés dans le dispositif de l ordonnance du 6 juin 2005 destinée aux personnes publiques ou privées non soumises au Code des marchés publics; 06) expérimenter une dérogation limitée à l interdiction du paiement différé; 07) dépasser la rigidité budgétaire entre autorisations de programme et crédits de paiement relative aux CPE de l État; 08) faire bénéficier les bailleurs du taux réduit de TVA sur les investissements lié au CPE; 09) déplafonner la limite de durée et indexer le montant de la contribution du locataire aux économies réalisées (loi n du 25 mars 2009); 10) permettre au tiers investisseur d un bailleur social le dégrèvement au titre des loyers payés pour les équipements d amélioration énergétique; 11) saisir la Direction de la législation fiscale d une demande d instruction administrative visant à neutraliser les effets du paiement étalé des dépenses d amélioration énergétique des bailleurs sociaux; 12) préciser l étendue du vote des copropriétaires et le contenu de l audit énergétique prévus à l article 24-4 introduit par le Grenelle 2 dans la loi relative à la copropriété; 13) examiner la faisabilité de l institution d une redevance pour service rendu; 14) accélérer la constitution de tiers financeurs; 15) étudier la création d un fonds de garantie des CPE; 16) permettre aux bailleurs sociaux de transmettre leur droit au financement bonifié au titulaire de leur CPE. (1) Téléchargeable sur Photo Archives municipales de Tours Le patrimoine de la ville de Tours est couvert par trois CPE. RÉNOVATION QUEL AVENIR POUR LE CONTRAT DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE? TEXTE : ALAIN SARTRE PHOTOS : ARCHIVES MUNICIPALES DE TOURS, BOUGIVAL/COFELY, DR, KNAUF, ICF/SPIE, LOGIREP/BOUYGUES Le Contrat de performance énergétique (CPE) est un levier juridique et économique destiné à encourager les opérations de rénovation lourde avec garantie de résultat sur la réduction des consommations. Il commence à être expérimenté par les collectivités et bailleurs sociaux. 14 QUALITÉ CONSTRUCTION N 128 SEPTEMBRE / OCTOBRE 2011

2 En France, les bâtiments du résidentiel et du tertiaire représentent 43 % de la consommation totale d énergie finale. Ils génèrent 23 % des émissions de gaz à effet de serre. Le parc immobilier est ainsi le plus gros consommateur d énergie, devant le transport (33 %) et l industrie (21 %). La loi n du 3 août 2009 relative à la mise en œuvre du Grenelle Environnement, dite «Grenelle 1», rappelle l objectif des pouvoirs publics: diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d ici Pour atteindre ce facteur 4, il est prévu de réaliser 38 % d économies d énergie dans le parc existant d ici à Implications du Grenelle Le logement est particulièrement visé: la loi Grenelle 1 évoque la nécessité d un programme de rénovation de logements par an à compter de Autre priorité, le parc immobilier de l État et de ses établissements publics, dont la réhabilitation devra permettre de réduire d au moins 40 % les consommations d énergie et d au moins 50 % les émissions de gaz à effet de serre à l horizon Les collectivités territoriales sont incitées à adopter dans le même temps ce double objectif. Comment dégager les moyens financiers nécessaires à une politique aussi ambitieuse? La question est traitée par la loi Grenelle 1. D une part, elle stipule que «si les conditions définies par l ordonnance n du 17 juin 2004 sur les contrats de partenariat sont satisfaites», cette procédure pourra être utilisée «pour réaliser les travaux de rénovation en matière d économie d énergie portant respectivement sur les 50 et 70 millions de mètres carrés de surface des bâtiments de l État et de ses principaux établissements publics». D autre part, cette loi annonce une évolution du droit de la commande publique pour mieux prendre en compte les enjeux de la réduction des consommations d énergie. Cela implique d autoriser «le pouvoir adjudicateur à recourir à un contrat de performance énergétique, notamment sous la forme d un marché global regroupant les prestations de conception, de réalisation et d exploitation ou de maintenance, dès lors que les améliorations de l efficacité énergétique sont garanties contractuellement». La loi n du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l environnement, dite «Grenelle 2», confirme la volonté manifestée en Elle adapte la loi n du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d ouvrage publique (loi MOP). Initialement, seuls des motifs d ordre technique pouvaient justifier de «confier par contrat à un groupement de personnes de droit privé (...) une mission portant à la fois sur l établissement des études et l exécution des travaux». Désormais, cette dérogation est également possible en cas d engagement contractuel sur un niveau d amélioration de l efficacité énergétique. Marchés publics : deux formes contractuelles Quel est le statut juridique du Contrat de performance énergétique (CPE)? Le Commissariat général au développement durable (CGDD) a publié en juillet 2010 un guide relatif à l application de cet outil aux ouvrages publics (1). Ce document souligne que le CPE ne constitue pas un nouveau mode contractuel : il utilise les formes actuelles de contrat en leur conférant une dimension «amélioration de l efficacité énergétique avec garantie de résultat dans la durée». Pour les maîtres d ouvrage publics, deux véhicules juridiques sont utilisables: le marché public et le contrat de partenariat, qui relève de la catégorie des Partenariats public-privé (PPP). Le premier est appelé MPPE pour Marché public de performance énergétique, tandis que le second Le CPE utilise les formes actuelles de contrat en leur conférant une dimension d amélioration de l efficacité énergétique avec garantie de résultat dans la durée (1) Guide du contrat de performance énergétique, accessible sur le site Internet du ministère: Le concept de base du CPE est que les économies d énergie permettent de rembourser les investissements pendant la durée du contrat. À l issue du contrat, les économies d énergie bénéficient pleinement à l occupant. Cependant, les économies d énergie générées par une rénovation énergétique performante permettent rarement de rembourser les investissements dans des temps de retour inférieurs à 25 ans. Ceci est d autant plus vrai en logement social car les bâtiments sont en moyenne moins énergivores. L équilibre financier global sera donc celui présenté dans la figure ci-contre. Source: Guide du CPE (Contrat de performance énergétique en logement social Guide de mise en œuvre). SEPTEMBRE / OCTOBRE 2011 N 128 QUALITÉ CONSTRUCTION 15

3 QUALITÉ Photo Archives municipales de Tours Mairie de la ville de Tours sous CPE: comment optimiser l enveloppe des bâtiments anciens à caractère historique? est intitulé CPPE pour Contrat de partenariat de performance énergétique. Cela implique deux modes de rémunération différents. Avec un MPPE, l acheteur public paye l opérateur sous forme d avance, d acomptes, puis de solde, au fur et à mesure de l avancement des travaux ou prestations. Avec un CPPE, la personne publique est en mesure de verser au cocontractant un loyer périodique (mensuel, trimestriel ou annuel) correspondant aux charges d investissement, d exploitation et de financement. Le guide du CGDD souligne que «ce loyer est modulé par la bonne réalisation des objectifs et, si c est prévu au contrat, les recettes annexes». La loi Grenelle 1 envisage la signature d un CPE «sous la forme d un marché global regroupant les prestations de conception, de réalisation et d exploitation ou de maintenance, dès lors que les améliorations de l efficacité énergétique sont garanties contractuellement». Option confirmée par la circulaire du 29 décembre 2009 relative aux bonnes pratiques en matière de marchés publics. Le guide du CGDD remarque que «compte tenu de son aspect global et des engagements de l opérateur dans la durée, un CPE pourra généralement, moyennant la production de justificatifs, être considéré comme complexe au sens de l article 29 de la directive 2004/18 du 31 mars 2004 qui autorise le recours au dialogue compétitif» : modalité de sélection d une offre qui a été reprise en droit français, tant dans le Code des marchés publics que dans le cadre des contrats de partenariat. Des perspectives en logement privé La loi Grenelle 2 dégage des perspectives dans le champ du logement public mais aussi privé. Elle introduit dans le Code de la construction et de l habitation l obligation de réalisation d un «diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments équipés d une installation collective de chauffage ou de refroidissement dans un délai de cinq ans à compter du 1 er janvier 2012». Dans les copropriétés de moins de cinquante lots, ce DPE peut toutefois être limité à un simple audit. En complément, la loi Grenelle 2 modifie la loi n du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété. Elle crée un nouvel article 24-4 indiquant que «pour tout immeuble équipé d une installation collective de chauffage ou de refroidissement, le syndic inscrit à l ordre du jour de l assemblée générale des copropriétaires qui suit l établissement d un diagnostic de performance ( ) ou d un audit énergétique ( ) la question d un plan de travaux d économies d énergie ou d un contrat de performance énergétique». La mise au vote d un tel projet doit être précédée par une mise en concurrence de plusieurs prestataires avec avis du conseil syndical. Autre adaptation significative : les dépenses sur les parties privatives sont autorisées dans le cadre d une procédure de travaux d intérêt collectif visant à économiser l énergie. Un CPE comporte deux grands volets: l exploitation des installations thermiques et électriques avec garantie de résultat sur plusieurs années, précédée par une réhabilitation pouvant couvrir aussi bien les équipements techniques (chauffage, production d eau chaude, ventilation, climatisation et éclairage) que l isolation de l enveloppe (façades, toit, menuiseries ), ou encore la pose d installations faisant appel aux EnR, le raccordement à un réseau de chaleur, la mise en œuvre d un système de régulation et télégestion. Pour atteindre le facteur 4, la rénovation 16 QUALITÉ CONSTRUCTION N 128 SEPTEMBRE / OCTOBRE 2011

4 PREMIERS CPE SIGNÉS PAR LES COLLECTIVITÉS LOCALES Les CPE ont pour objet de garantir la performance énergétique après réhabilitation, en utilisant les économies d énergie pour financer les travaux et en externalisant les investissements. Dans son rapport remis aux pouvoirs publics en mars 2011, Olivier Ortega, avocat associé dans le cabinet Lefèvre Pelletier & associés, dresse la liste des premiers CPE signés ou en cours de négociation. Il recense ainsi quatre contrats dans le domaine du commerce (conclus par Carrefour, la Fnac, Logidis Comptoirs Modernes et Unibail Rodamco), deux dans le secteur de l enseignement (Sup Elec et l Université Versailles-Saint-Quentinen-Yvelines), un dans l industrie (Magneti Marelli). Mais ce sont les collectivités locales qui sont les plus actives. Cinq se sont déjà engagées dans des CPPE, la ville de Tours ayant partagé son marché en trois (voir tableau ci-dessous). Trois autres collectivités envisagent favorablement cette hypothèse: le Conseil général de la Manche (pour une vingtaine de collèges et trois musées), la Ville de Paris (pour une centaine de groupes scolaires) et la Ville de Bourges Photo Bougival/Cofely La ville de Bougival a signé en juin dernier un contrat de partenariat de performance énergétique «mixte» qui couvre à la fois son éclairage public et la rénovation du groupe scolaire Claude Monet. (groupes scolaires et gymnases). Il faut souligner que, conformément à l ordonnance n du 17 juin 2004, les CPE sous forme de contrats de partenariat doivent faire l objet d une «évaluation préalable précisant les motifs de caractère économique, financier, juridique et administratif qui conduisent la personne publique à engager la procédure». Il est demandé que le choix soit étayé par «une analyse comparative de différentes options, notamment en termes de coût global hors taxes, de partage des risques et de performance, ainsi qu au regard des préoccupations de développement durable». Maîtres d ouvrage Objet du contrat Engagements et cocontractants et coût travaux Région Alsace 14 lycées Durée : 20 ans, y compris travaux SSEE : Ecolya (1) Investissement : 30 M, y compris frais financiers Performance : 35 % d économie d énergie et 65 % de réduction des émissions de CO 2 Région Centre 18 lycées (surface globale de m 2 ) Durée : 15 ans SSEE : Forclum Investissement : 30 M environ Performance : baisses de 35 % des consommations d énergie et de 49 % des émissions de CO 2 Ville de Tours 36 bâtiments Nord de la Ville Durée : 12 ans SSEE : Dalkia Investissement : euros Performance : 10 % d économie Ville de Tours Environ 50 bâtiments Centre de la ville Durée : 12 ans SSEE : IDEX Énergies Investissement : non communiqué Performance : non communiquée Ville de Tours Environ 45 bâtiments Sud de la Ville Durée : 12 ans SSEE : Cofely Investissement : non communiqué Performance : réduction de 16 % de la facture énergétique Ville de Montluçon 95 bâtiments communaux et communautaires Durée : 10 ans SSEE : Dalkia Investissement : 1,7 M Performance : diminution de 17 % des consommations d énergie Ville de Saint-Étienne Musée d art moderne de Saint-Étienne Durée : 9 ans SSEE : SPIE Investissement : euros Performance : 40 % d économie Remarque : le tableau ne prend pas en compte les CPE visant l éclairage public. (1) SSEE: Société de services d efficacité énergétiques. Ecolya: société constituée par Cofely (groupe GDF Suez), la Caisse des dépôts et consignations et le Fideppp (Fonds d investissement et de développement des partenariats public-privé). SEPTEMBRE / OCTOBRE 2011 N 128 QUALITÉ CONSTRUCTION 17

5 QUALITÉ Photo Knauf Dans beaucoup d immeubles récents, l isolation par l extérieur sera utilisée pour réduire les déperditions thermiques. (2) Le résumé de cette étude est diffusé sur le site (3) La SSE est une Société de services énergétiques qui vise à optimiser des installations ou locaux en acceptant un certain degré de risque financier, puisqu elle est rémunérée en tout ou partie sur la réalisation des objectifs de baisse des consommations. (4) Le rapport d Olivier Ortega est téléchargeable sur le site énergétique implique des travaux importants, surtout dans le parc ancien. Elle nécessite ainsi des investissements conséquents que les maîtres d ouvrage ne peuvent pas forcément assumer seuls. Un mécanisme de «tiers investisseurs» Les contrats de partenariat intègrent la dimension du financement. Comme le précise l ordonnance n du 17 juin 2004, il s agit de contrats administratifs par lesquels la personne publique confie à un tiers «une mission globale relative au financement d investissements immatériels, d ouvrages ou d équipements nécessaires au service public, à la construction ou transformation des ouvrages ou équipements, ainsi qu à leur entretien, leur maintenance, leur exploitation ou leur gestion». La Caisse des dépôts a mené, avec la Ville de Paris, la Région Ile-de-France et l Ademe, une étude sur l organisation et la mobilisation d un mécanisme de «tiers investissement» pour favoriser des rénovations ambitieuses (2). Publiée début 2010, elle propose une analyse critique des pratiques actuelles qui conduisent à «tuer des gisements d économies d énergie». En effet, les réhabilitations courantes ne sont aujourd hui que partielles : elles se traduisent par une réduction des émissions de gaz à effet de serre de l ordre de 20 à 50 % seulement, au lieu de 75 % pour se situer à la hauteur du facteur 4. Certes, les économies résiduelles peuvent être réalisées ultérieurement, par le biais d une seconde tranche de travaux. Mais l étude explique que celle-ci souffrira alors d un équilibre économique aléatoire, avec un financement très coûteux aussi bien pour les maîtres d ouvrage que pour les pouvoirs publics. Quelle est la définition légale du contrat de performance énergétique? La Directive européenne 2006/32/CE relative à l efficacité et aux services énergétiques présente ainsi le CPE : «Un accord contractuel entre le bénéficiaire et le fournisseur (normalement une SSE [3]) d une mesure visant à améliorer l efficacité énergétique, selon lequel des investissements dans cette mesure sont consentis afin de parvenir à un niveau d amélioration.» Défauts de définition et freins juridiques Mais la définition communautaire du CPE n a pas été transposée en droit interne. En France, on peut ainsi observer une certaine confusion avec incompréhensions entre acteurs du marché sur la nature et le contenu de cet outil. «Une adaptation au cadre juridique français serait sans doute utile», écrit Olivier Ortega, avocat et auteur d un rapport sur les contrats de performance énergétique, remis en mars 2011 au ministre de l Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement (4). Le document propose d ailleurs une définition : «Tout contrat conclu entre le maître d ouvrage d un bâtiment et une société de services d efficacité énergétique visant à garantir, par rapport à une situation de référence contractuelle, une diminution des consommations énergétiques du bâtiment ou du parc de bâtiments, vérifiée et mesurée dans la durée, par un investissement dans des 18 QUALITÉ CONSTRUCTION N 128 SEPTEMBRE / OCTOBRE 2011

6 Photo Logirep/Bouygues Photo Logirep/Bouygues 1 2 Photo ICF/SPIE 3 Photo ICF/SPIE 4 1 et 2 Résidence sociale de Logirep à Vitry-sur-Seine (94): CPE engagé sur 6 ans (photos avant et après travaux de rénovation). 3 et 4 Résidence sociale de la SA HLM ICF Nord-Est à Schiltigheim (Alsace): CPE engagé sur 20 ans (photos avant et après travaux de rénovation). TROIS EXEMPLES D APPLICATION EN LOGEMENT SOCIAL Le rapport remis aux pouvoirs publics recense trois CPE conduits par des maîtres d ouvrage sociaux : Alliade Services (groupe Amallia action logement), Logirep (groupe Polylogis) et la SA HLM ICF Nord-Est (groupe ICF). Ce dernier a engagé une opération pilote sur le site d une résidence de 64 logements située à Schiltigheim en Alsace. En l occurrence, ce CPE a été signé dans le cadre de l ordonnance n du 6 juin 2005 relative aux marchés passés par certaines personnes publiques ou privées non soumises au Code des marchés publics. Il fait participer les locataires au financement à hauteur d un montant maximum équivalent à 50 % des économies réalisées sur une période de 15 ans, selon les conditions prévues par le décret n relatif au partage des gains sur les charges provenant des travaux de maîtrise des consommations d énergie réalisés par un bailleur social (possibilité instaurée par la loi Molle du 25 mars 2009). Le groupe ICF, qui gère logements en France, travaille depuis 2009 à la mise au point des contrats de performance énergétique en logement social dans le cadre du projet européen Fresh, aux côtés de partenaires anglais, italiens et bulgares. Menée avec le soutien financier de l Ademe, cette recherche a permis de lister les obstacles au développement des CPE pour les bailleurs et de suggérer des solutions aux pouvoirs publics. Une partie de ces propositions est d ailleurs exposée dans le rapport d Olivier Ortega. Pour prendre connaissance de cette expérience, trois documents de synthèse peuvent être téléchargés sur le site Internet du programme européen ( Propositions pour le développement des contrats de performance énergétique en logement social ; Guide CPE (Contrat de performance énergétique en logement social Guide de mise en œuvre) ; Étude de faisabilité juridique. Les deux derniers ouvrages sont rédigés en partenariat avec le cabinet Azan Avocats Associés et le bureau d études Best Énergies. Maîtres d ouvrage Objet du contrat Engagements et cocontractants et coût travaux Alliade Services Résidence de 112 logements en 4 bâtiments Durée : 10 ans avec 18 mois de travaux SSEE (1) : Dalkia Investissement : euros Performance : baisse de 18 % des consommations de chauffage ICF Nord-Est Résidence de 64 logements en 4 bâtiments Durée : 20 ans SSEE : SPIE Investissement : 1,8 M Performance : 58 % d économie sur le chauffage (de 247 à 104 kwh/m 2 ) Logirep Résidence de 231 logements Durée : 6 ans dont 2 ans de travaux SSEE : groupement Investissement : 4 M Performance : 40 % d économie d énergie et piloté par Bouygues (2) pour la rénovation énergétique (3) 75 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre (1) SSEE: Société de services d efficacité énergétiques. (2) Brezillon/Cogemex (deux sociétés du groupe Bouygues) / Lair et Loyrette Architectes / CET Ingénierie. (3) Contrat sous forme de MPPE (Marché public de performance énergétique) en conception-réalisation-exploitation-maintenance, complété par un marché de 5 millions d euros pour les travaux de réhabilitation annexes. SEPTEMBRE / OCTOBRE 2011 N 128 QUALITÉ CONSTRUCTION 19

7 QUALITÉ (5) Document téléchargeable sur le site du CSTB: documents/telechargements/ Guide_CPE_V1_15_02_10.pdf. (6) Document mis en ligne sur le site de la Mapp: cpe_clausier_type.pdf. travaux, fournitures ou services.» Il précise la fonction de SSE ou plutôt de Société de services d efficacité énergétiques (SSEE) : «Toute entreprise quel que soit son secteur principal d activité intervenant comme cocontractante d un maître d ouvrage, d un propriétaire ou d un utilisateur, qui met en œuvre les travaux, fournitures ou services visant à réduire les consommations d énergie dans le cadre d un contrat de performance énergétique.» Au-delà du caractère innovant de la procédure, l auteur du rapport juge que le CPE souffre d un cadre opérationnel insuffisant, c est-à-dire pas assez explicite pour fixer les éléments constitutifs, les conditions et les modalités de mise en œuvre. Résultat : l identification des clauses caractérisant un contrat de performance énergétique demeure encore souvent un peu floue, d autant plus qu il existe en réalité des familles distinctes de contrats. Parmi les freins juridiques identifiés : les modalités de passation dans le secteur public, l intégration dans un contexte opérationnel et contractuel préexistant, mais aussi «le contenu non stabilisé du mécanisme de garantie de la performance énergétique». Rédaction du contrat Les maîtres d ouvrage qui souhaitent étudier voire expérimenter le CPE trouveront de nombreuses informations utiles dans le Guide pour le montage et le suivi des contrats de performance énergétique dans les collèges et lycées (5), publié en février 2010 sous l égide de l Ademe par le CSTB, Ecocampus et Eifer (Institut européen de recherche sur l énergie). Bien que visant les établissements d enseignement, ce travail de synthèse trouve un intérêt général car il explore les diverses options juridiques et économiques offertes en matière de rénovation énergétique. Il a été rédigé en concertation avec les conseils généraux de la Marne et du Val-de-Marne, les conseils régionaux du Centre et d Alsace, ainsi que la Mission d appui à la réalisation des contrats de partenariat (Mapp). Cette dernière a également édité en 2010 un «clausier type» applicable au CPPE (6). Dans l introduction du document, les auteurs évoquent les deux voies juridiques possibles. Ils remarquent que, dans l état actuel de la réglementation, «le contrat de partenariat apparaît plus adapté en tant qu il permet, contrairement au marché public même global, une optimisation économique sur l ensemble de la durée de l opération». Il s agit d un exemple, parmi de multiples formulations de contrats envisageables, qui prévoit une part Si, à la réception, des réserves portent sur l absence d efficacité énergétique, la mise en œuvre de la garantie de parfait achèvement pour la levée des réserves est envisageable importante de travaux. Le CPPE peut aussi être axé sur des dominantes de services ou de fournitures uniquement. Le rapport d Olivier Ortega observe qu un CPE couvre nécessairement les quatre éléments suivants: l objet, l investissement, la garantie de l efficacité énergétique et la mesure des performances. En effet, les résultats dépendent d un accord des parties sur un état initial et sur une consommation de référence servant de base à l estimation des économies. Sur ce point, les acteurs du marché semblent s orienter en majorité vers un contrôle réel, et non pas à partir de données conventionnelles issues de calculs avec simulations numériques. L engagement d amélioration fait ainsi l objet de mesures et vérifications sur site pendant toute la durée du contrat, dans le cadre d un protocole contractualisé, avec échanges contradictoires entre les parties. Non performance : un risque assurable? Autre point fondamental: les CPE doivent impliquer les utilisateurs des bâtiments. En effet, chacun sait l importance du mode d occupation en matière de consommation d énergie, particulièrement dans le logement. Faut-il aller vers une «contractualisation tripartite»? La question est posée dans le rapport remis aux pouvoirs publics. En tout cas, la pratique actuelle tend à associer l usager à l exécution du contrat dans le cadre d une démarche convergente de maîtrise des dépenses. Avec un objectif clairement affirmé : les économies ne doivent pas dégrader l habitabilité ni la fonctionnalité des bâtiments. Le rapport d Olivier Ortega pose enfin la question cruciale de la garantie de performance. La majorité des compagnies d assurance rencontrées lors de la rédaction du document ont jugé que la non atteinte de la performance ne doit pas entrer dans la garantie décennale. Pourtant, certaines assurances proposent déjà des produits spécifiques pour dédommager un défaut d efficacité annoncée. Mais il s agit d une couverture sans prise en compte du comportement des utilisateurs. Hugues Périnet-Marquet, professeur de droit de la construction, affiche une position différente. Son analyse est citée dans le rapport: «La garantie de parfait achèvement prévue à l article du Code civil comprend notamment la levée des réserves faites lors de la réception. Si, dès lors, au moment de la réception, des réserves portent sur l absence d efficacité énergétique des bâtiments, la mise en œuvre de la garantie de parfait achèvement pour la levée des réserves est envisageable. Elle constitue même la procédure normale.» Par ailleurs, Hugues Périnet-Marquet souligne que la décennale vise les désordres qui portent atteinte soit à la solidité de l ouvrage, soit à sa destination. Sa conclusion est la suivante: «Si l on admet ( ) que l efficacité énergétique est de nature à entrer dans la destination de l ouvrage, cette efficacité, si elle n est pas atteinte, constituera donc un désordre de nature décennale.» 20 QUALITÉ CONSTRUCTION N 128 SEPTEMBRE / OCTOBRE 2011

8 INTERVIEW LE CPE N EST PAS LA PANACÉE Impliqué dans les négociations relatives à la législation sur la maîtrise d ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d œuvre privée (loi Mop), Gilbert Ramus intervient comme conseil juridique auprès de l Union nationale des syndicats français d architectes (Unsfa). Président de l Observatoire de la concurrence «publicprivé» (OCPP), qui réunit des organisations professionnelles représentatives de la maîtrise d œuvre, il réserve un accueil très prudent à la procédure du contrat de performance énergétique. Qualité Construction : Les pouvoirs publics jugent que le CPE n est pas suffisamment utilisé. Ils souhaitent le rendre plus attractif et le développer. Comment expliquez-vous ce manque d intérêt actuel? Gilbert Ramus : Les propriétaires ont bien raison d être prudents. Ils ont conscience qu il est peut-être temps d engager une rénovation majeure de leur patrimoine, afin d y améliorer globalement la qualité de vie : accessibilité, acoustique, sécurité électrique, qualité de l air, consommation d eau, salubrité des installations et parties communes, tri sélectif, protection contre l incendie, sécurité contre l effraction (notamment parkings et caves), accueil des vélos et bien évidemment économie d énergie. De plus, lorsque des travaux concernent l aspect extérieur de l enveloppe, il faut que les «nouvelles façades» gardent au bâtiment sa classe et si possible l améliorent. Au lieu d encourager cette réflexion globale avant toute décision, le Gouvernement a inventé un système compliqué qui ne doit porter que sur les économies d énergie. Il laisse croire que le système sera financièrement avantageux pour les propriétaires, alors qu au final, ceux-ci paieront leurs «économies» beaucoup plus cher que s ils avaient engagé des travaux réfléchis, directement avec une maîtrise d œuvre compétente. D abord, on peut raisonnablement penser que les particuliers pourraient obtenir des prêts à moindre coût que les titulaires de CPE. Ensuite, les propriétaires paieront tous les efforts commerciaux et études soi-disant gratuites effectuées par les vendeurs de CPE, et ils finiront même par payer le coût de l assurance que prendra le cocontractant au cas où sa responsabilité serait recherchée sur les performances! Enfin, les propriétaires seront embarqués pour une ou deux décennies dans des contrats d exploitation très onéreux qui assécheront leur capacité de financement des autres travaux «oubliés» et pourtant nécessaires. Q.C. : Le CPE est conçu pour garantir la performance énergétique. Peut-on s assurer d une efficacité dite «réelle», par opposition à une efficacité «théorique» c est-à-dire résultant d un calcul? G.R. : Pour garantir une performance énergétique réelle, les titulaires d un CPE exigeront un engagement de comportement des utilisateurs. Photo DR En copropriété, le CPE sera un piège parce que personne ne sera capable de négocier un CPE dans l intérêt de la copropriété, ensuite parce que les manquements de certains copropriétaires libéreront le titulaire du CPE de sa garantie Cet engagement me paraît possible dans les bâtiments sous «autorité centralisée». Le directeur d un établissement scolaire peut décider de la température des locaux et des horaires des ralentis de nuit ou en week-end, il peut interdire l ouverture des fenêtres, etc. Dans l habitat, le problème est tout autre. Même dans le logement social, le gestionnaire n a qu une partie des atouts en main. En logement privé, notamment en copropriété, le CPE sera triplement un piège. D abord, parce que personne ne sera capable de négocier un CPE dans l intérêt de la copropriété, ensuite parce que les manquements de certains copropriétaires libéreront le titulaire du CPE de sa garantie, enfin comme dit plus haut les copropriétaires ne seront pas moins tenus de payer les contrats d exploitation onéreux souscrits au départ. Q.C.: La garantie de performance semble bien hypothétique G.R. : Pas du tout. Dans l état actuel de notre patrimoine bâti, il est au contraire extrêmement facile de faire des économies d énergie. Les premiers 15 % sont gagnés rien qu en ramenant la température à 19 C! C est d ailleurs la «situation de référence» fondée sur les «données historiques» qui rendra sans risque l engagement du titulaire du CPE. L un des dangers est que les cocontractants limitent leurs interventions à ce qui est le plus facile et rentable, rendant ainsi économiquement infaisable une amélioration ultérieure des performances. Q.C. : Les architectes sont généralement hostiles à la formule du contrat de partenariat qui globalise conception, réalisation et exploitation-maintenance. Est-ce que cela explique vos critiques du CPE? G.R. : Je ne cherche pas à défendre la position des maîtres d œuvre. Dans toutes les configurations de contrats, ils ont un rôle majeur à assurer. Mais l intérêt des maîtres d ouvrage est de les avoir à leur côté et non comme associés des financiers, des exploitants et des fournisseurs de matériaux. Je suis surtout inquiet pour les maîtres d ouvrage qui ne sont pas armés pour mesurer les risques et engagements financiers des contrats de partenariat. SEPTEMBRE / OCTOBRE 2011 N 128 QUALITÉ CONSTRUCTION 21

Clausier Contrats de Performance Energétique (CPE) «Marchés publics de performance énergétique» Présentation générale

Clausier Contrats de Performance Energétique (CPE) «Marchés publics de performance énergétique» Présentation générale Clausier Contrats de Performance Energétique (CPE) «Marchés publics de performance énergétique» Présentation générale En France, le secteur du bâtiment consomme 43% de l énergie finale totale et génère

Plus en détail

Se raccorder à un réseau de chaleur

Se raccorder à un réseau de chaleur L habitat COMPRENDRE Se raccorder à un réseau de chaleur Le chauffage urbain peut-il être un moyen de diminuer la facture énergétique? Édition : décembre 2013 Pourquoi pas le raccordement À UN RÉSEAU DE

Plus en détail

Simplifiez-vous la rénovation énergétique avec Énergies POSIT IF

Simplifiez-vous la rénovation énergétique avec Énergies POSIT IF Simplifiez-vous la avec www.energiespositif.fr , les spécialistes de la et de son financement en Île-de-France 400 000 logements franciliens à rénover d ici à 2020, c est 18 % des copropriétés L énergie

Plus en détail

Arrêté du XXXX. relatif au contenu et aux modalités de réalisation d un audit énergétique NOR :

Arrêté du XXXX. relatif au contenu et aux modalités de réalisation d un audit énergétique NOR : RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement Arrêté du XXXX relatif au contenu et aux modalités de réalisation d un audit énergétique NOR : La ministre

Plus en détail

OFFRE DE SERVICE. Référence : GA/NT/P.180613593

OFFRE DE SERVICE. Référence : GA/NT/P.180613593 Etudes & Contrôles thermiques 38, avenue du Midi - 91760 ITTEVILLE Tél. : 01 69 90 86 10 - Fax : 01 69 90 91 59 Adresse postale: BP 70017-91610- BALLANCOURT E-mail : bet.ecic@wanadoo.fr - Site : www.bet-ecic.fr

Plus en détail

Proposition d amendements. ARC Association des Responsables de Copropriété

Proposition d amendements. ARC Association des Responsables de Copropriété Projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte Proposition d amendements ARC Association des Responsables de Copropriété 17 septembre 2014 1 Table des matières Amendement n

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LE CHAUFFAGE URBAIN

TOUT SAVOIR SUR LE CHAUFFAGE URBAIN TOUT SAVOIR SUR LE CHAUFFAGE URBAIN QU EST-CE QUE LE CHAUFFAGE URBAIN? Tout simplement un chauffage central, mais à l échelle d un quartier! La chaufferie urbaine de Nemours assure la production et la

Plus en détail

L individualisation des frais de chauffage

L individualisation des frais de chauffage L habitat collectif COMPRENDRE L individualisation des frais de chauffage Répartir les frais en fonction des consommations des logements Édition : février 2014 sommaire glossaire introduction Répartir

Plus en détail

Améliorer la performance énergétique, les aides de l'état

Améliorer la performance énergétique, les aides de l'état Améliorer la performance énergétique, les aides de l'état Le secteur du bâtiment est un des plus grands consommateurs d'énergie et émetteurs de gaz à effet de serre. C'est donc sur ce secteur que s'est

Plus en détail

Maximiser la performance de vos projets immobilier de bureaux

Maximiser la performance de vos projets immobilier de bureaux Make the most of your energy* Maximiser la performance de vos projets immobilier de bureaux * Tirez le meilleur de votre énergie www.schneider-electric.fr Schneider Electric France Direction Communication

Plus en détail

GUIDE DU CO- PROPRIéTAIRE

GUIDE DU CO- PROPRIéTAIRE GUIDE DU CO- PROPRIéTAIRE Avril 2013 Sommaire SYNDIC DE COPROPRIÉTÉ 6 FONCTIONNEMENT ET VIE DE LA COPROPRIÉTÉ Quel est son rôle? Comment est rémunéré votre syndic? Les différents acteurs Assemblée Générale

Plus en détail

Contrat de partenariat et domaine public

Contrat de partenariat et domaine public Contrat de partenariat et domaine public Le titulaire d un contrat de partenariat est souvent dans la situation d un occupant du domaine public, ce qui conduit à s interroger sur l articulation des régimes

Plus en détail

Vertuoz Habitat : l offre d individualisation des charges de gaz naturel en collectif

Vertuoz Habitat : l offre d individualisation des charges de gaz naturel en collectif Vertuoz Habitat : l offre d individualisation des charges de gaz naturel en collectif Conforme RT 2012 Découvrez la nouvelle offre «Vertuoz Habitat» de GDF SUEZ, une offre qui distingue et valorise votre

Plus en détail

IL A ÉTÉ CONVENU ET ARRÊTÉ CE QUI SUIT :

IL A ÉTÉ CONVENU ET ARRÊTÉ CE QUI SUIT : CONTRAT DE SYNDIC Mandat n.. ENTRE LES SOUSSIGNÉS : «Le syndicat des copropriétaires» du... Représenté par le Président de Séance... Agissant en exécution de la décision de l assemblée générale du... Ci-après

Plus en détail

Jean-Yves RICHARD ADEME

Jean-Yves RICHARD ADEME «Matériau de structure,isolant et biocombustible, le bois, une matière au service de la construction durable» - le 12 janvier 2009 Les enjeux environnementaux du bâtiment Jean-Yves RICHARD ADEME Le réchauffement

Plus en détail

Financement de la réhabilitation des logements

Financement de la réhabilitation des logements Financement de la réhabilitation des logements Quels instruments disponibles? La gamme des outils Aides directes de l Etat et des collectivités locales Subventions nationales et locales Défiscalisation

Plus en détail

Maximiser la performance de vos projets immobiliers de bureaux

Maximiser la performance de vos projets immobiliers de bureaux Maximiser la performance de vos projets immobiliers de bureaux Concilier la performance économique et la performance d usage du bâtiment L équation économique de vos projets doit être optimisée sur la

Plus en détail

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ 1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT NOR : SOCU 00611881A ARRÊTÉ relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à

Plus en détail

Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro

Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro Financez vos économies d énergie l éco-prêt à taux zéro SOMMAIRE Écoutez vos envies d économies d énergie............ 3 Un éco-prêt à

Plus en détail

guide du copropriétaire

guide du copropriétaire guide du copropriétaire 2 sommaire 6 Comment fonctionne la copropriété? 3 Edito 11 Vous êtes copropriétaires, vous devez... 14 Lexique 4 Qu est-ce que la copropriété? 12 Foire aux questions 10 La vie de

Plus en détail

Un outil de portage au service des copropriétés

Un outil de portage au service des copropriétés Un outil de portage au service des copropriétés Coprocoop : une coopérative d Hlm Un objectif : Créer un outil dédié au portage de lots en copropriétés dégradées. La réponse : Une SCIC Hlm réunissant l

Plus en détail

fioul domestique La rénovation thermique des immeubles collectifs

fioul domestique La rénovation thermique des immeubles collectifs fioul domestique La rénovation thermique des immeubles collectifs Fiche conseil Édition décembre 212 Sommaire P 2 : Obligations P 3 : Démarches volontaires P 4 : Les points clés d une rénovation réussie

Plus en détail

Classification des actions d efficacité énergétique

Classification des actions d efficacité énergétique Gestion active des bâtiments Classification des actions d efficacité énergétique dans le cadre de la rénovation des bâtiments existants Les bâtiments représentent à eux seuls 43% de la consommation d énergie

Plus en détail

- le cas échéant, représenté par le mandataire [nom ou raison sociale et adresse du mandataire ainsi que l activité exercée] :

- le cas échéant, représenté par le mandataire [nom ou raison sociale et adresse du mandataire ainsi que l activité exercée] : CONTRAT DE LOCATION (Soumis au titre Ier bis de la loi du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n 86-1290 du 23 décembre 1986) LOCAUX MEUBLES A USAGE

Plus en détail

Rencontre des Responsables de copropriétés de Neuilly sur Seine, le 14 octobre 2014. Focus sur quelques obligations applicables aux copropriétés

Rencontre des Responsables de copropriétés de Neuilly sur Seine, le 14 octobre 2014. Focus sur quelques obligations applicables aux copropriétés Rencontre des Responsables de copropriétés de Neuilly sur Seine, le 14 octobre 2014 Focus sur quelques obligations applicables aux copropriétés Sommaire Domaine Sécurité et sanitaire Mise en sécurité des

Plus en détail

Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété.

Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété. LE PSLA Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété. Le processus d accession se déroule en deux phases : Une phase locative qui dure de 6 mois à 2 ans

Plus en détail

Analyse du processus de décision des propriétaires rhônalpins en matière de rénovation énergétique :

Analyse du processus de décision des propriétaires rhônalpins en matière de rénovation énergétique : Analyse du processus de décision des propriétaires rhônalpins en matière de rénovation énergétique : des motivations à la réalisation des travaux Le contexte Suite au Grenelle de l Environnement, l Etat

Plus en détail

LE DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DPE

LE DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DPE LE DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DPE Mars 2008 Qu'est-ce qu'un DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE? P1 S o m m a i r e Quelles opérations nécessitent un DPE? Le contenu du DPE Validité et valeur

Plus en détail

FideloConso. Tout savoir sur l offre DolceVita. GDF SUEZ DolceVita à votre écoute! Contactez votre conseiller. FideloConso. www.gdfsuez-dolcevita.

FideloConso. Tout savoir sur l offre DolceVita. GDF SUEZ DolceVita à votre écoute! Contactez votre conseiller. FideloConso. www.gdfsuez-dolcevita. GDF SUEZ DolceVita à votre écoute! Contactez votre conseiller FideloConso 09 69 32 70 00 (appel non surtaxé depuis un poste fi xe) du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h 15 Vous avez des questions? Adressez-nous

Plus en détail

Résidence des Badinières

Résidence des Badinières Résidence des Badinières Bienvenue à la 2 ème réunion d information et d échange «chauffage et eau chaude sanitaire» 22 janvier 2010 Réunion "chauffage" des Badinières 1 Sommaire Le contexte général (national)

Plus en détail

PROJET DE CHARTE DE LA VENTE HLM AUX LOCATAIRES 11/10/2010

PROJET DE CHARTE DE LA VENTE HLM AUX LOCATAIRES 11/10/2010 PROJET DE CHARTE DE LA VENTE HLM AUX LOCATAIRES 11/10/2010 Les enjeux de l accession sociale PREAMBULE DANS LE CADRE DES ORIENTATIONS DEFINIES PAR LE PROTOCOLE D ACCORD D NATIONAL INTERPROFESSIONNEL ET

Plus en détail

PRÉSENTATION DE L OFFRE D ENERGIES POSIT IF

PRÉSENTATION DE L OFFRE D ENERGIES POSIT IF Société d Economie Mixte Energies POSIT IF : Promouvoir, Organiser, Soutenir et Inventer la Transition énergétique en Ile-de-France PRÉSENTATION DE L OFFRE D ENERGIES POSIT IF Ensemblier technique, financier

Plus en détail

ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE. récupération d énergie. 100% des besoins en

ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE. récupération d énergie. 100% des besoins en ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE RESEAU DE CHALEUR DE L ECO- QUARTIER «CAP AZUR» A ROQUEBRUNE-CAP-MARTIN : Un réseau de chaleur innovant,

Plus en détail

LES 1ERES RENCONTRES DES SYNDICS BENEVOLES TRAVAUX DE RENOVATION : MAITRISE D OUVRAGE ET CODE CIVIL

LES 1ERES RENCONTRES DES SYNDICS BENEVOLES TRAVAUX DE RENOVATION : MAITRISE D OUVRAGE ET CODE CIVIL TRAVAUX DE RENOVATION : INTRODUCTION Dans le cadre d un projet de travaux, le syndicat de copropriétaires dont vous faites partie devient MAITRE D OUVRAGE Le syndicat des copropriétaires : une Maitrise

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT ET DE L AMÉNAGEMENT DURABLES Décret n o 2007-1303 du 3 septembre 2007 fixant les règles nationales d éligibilité

Plus en détail

rénovation énergétique en copropriété

rénovation énergétique en copropriété Économies d énergie, confort, revalorisation du patrimoine : rénovation énergétique en copropriété PLAN L HABITAT COLLECTIF SOMMAIRE Économies d énergie, confort, revalorisation du patrimoine : rénovation

Plus en détail

Economies d énergie Rénovation thermique des bâtiments

Economies d énergie Rénovation thermique des bâtiments climat d innovation Economies d énergie Rénovation thermique des bâtiments Les aides financières à disposition des ménages Edition 2012 Essayons d y voir plus clair 2/3 Les décisions du Grenelle de l Environnement

Plus en détail

Les conditions d efficacité des contrats de performance énergétique en France

Les conditions d efficacité des contrats de performance énergétique en France Les conditions d efficacité des contrats de performance énergétique en France Cette étude a fait l objet d un financement du Conseil Français de l Energie (contrat CFE-62). Elle a été réalisée au sein

Plus en détail

Newsletter Copropriété L information juridique des syndics de copropriété

Newsletter Copropriété L information juridique des syndics de copropriété Newsletter Copropriété L information juridique des syndics de copropriété Juin 2014 N 18 Edito Numéro spécial loi ALUR La loi n 2014-366 pour l accès au logement et un urbanisme rénové, dite Loi ALUR,

Plus en détail

D i a g n o s t i q u e u r I m m o b i l i e r Tél. 04 94 19 18 39 Port. 06 60 96 06 83 Fax 04 94 19 22 50

D i a g n o s t i q u e u r I m m o b i l i e r Tél. 04 94 19 18 39 Port. 06 60 96 06 83 Fax 04 94 19 22 50 A DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE Logement (6.2) Décret n 2006-1114 du 5 septembre 2006, Décret n 2006-1147 du 14 septembre 2006, Arrêtés du 15 septembre 2006 INFORMATIONS GENERALES N de rapport

Plus en détail

LOI ALUR : Quoi de nouveau dans les copropriétés?

LOI ALUR : Quoi de nouveau dans les copropriétés? LOI ALUR : Quoi de nouveau dans les copropriétés? La loi du 24 Mars 2014 dite «loi ALUR», publiée au J.O. du 26/03/2014 a apporté quelques modifications notables dans le domaine du droit de la copropriété.

Plus en détail

Comment mobiliser les copropriétaires et financer de gros travaux

Comment mobiliser les copropriétaires et financer de gros travaux Comment mobiliser les copropriétaires et financer de gros travaux Saint-Mandé Cycle de formations mai-juin : Comment réaliser des économies d'énergie dans votre copropriété? VILLE DE SAINT-MANDE: LES ACTIONS

Plus en détail

Les services d efficacité énergétique et environnementale

Les services d efficacité énergétique et environnementale Les services d efficacité énergétique et environnementale Sommaire Notre organisation Page 4 Notre offre Page 6 Nos métiers Améliorer la performance énergétique et environnementale des bâtiments Page 8

Plus en détail

Les mesures pour relancer la construction de logements

Les mesures pour relancer la construction de logements Les mesures pour relancer la construction de logements Janvier 2015 Le logement est devenu, pour la plupart des Français, cher et difficilement accessible. Le secteur de la construction traverse une grave

Plus en détail

Participaient à la séance : Olivier CHALLAN BELVAL, Hélène GASSIN, Jean-Pierre SOTURA et Michel THIOLLIERE, commissaires.

Participaient à la séance : Olivier CHALLAN BELVAL, Hélène GASSIN, Jean-Pierre SOTURA et Michel THIOLLIERE, commissaires. Délibération Délibération de la Commission de régulation de l énergie du 13 juin 2013 portant proposition d approbation du lancement du déploiement généralisé du système de comptage évolué de GrDF Participaient

Plus en détail

Technicien - Expert en performance thermique de bâtiments neufs ou existants

Technicien - Expert en performance thermique de bâtiments neufs ou existants PARCOURS COMPLET DE PROFESSIONNALISATION Technicien - Expert en performance thermique de bâtiments neufs ou existants proposer un ensemble de prestations liées à l amélioration de la performance thermique

Plus en détail

Guide. de la copropriété

Guide. de la copropriété Guide de la copropriété 3F acteur majeur de l'habitat social 3F construit et gère des logements sociaux. Son parc s élève à près de 190 000 logements dont plus de 100 000 en Île-de-France. 3F est composé

Plus en détail

Newsletter n 10 Mars 2012

Newsletter n 10 Mars 2012 Newsletter n 10 Mars 2012 La SHOB et la SHON sont remplacées par la surface plancher depuis le 1er Mars 2012. À l occasion de l adoption de la loi Grenelle 2 en juillet 2010, le Parlement a autorisé le

Plus en détail

MANDAT DE SYNDIC (no.. )

MANDAT DE SYNDIC (no.. ) MANDAT DE SYNDIC (no.. ) Syndicat des Copropriétaires - RESIDENCE - Contrat type prévu à l article 18-1 A de la loi n 65-557 du 10 juillet 1965 modifiée fixant le statut de la copropriété des immeubles

Plus en détail

IMMOBILIER. le parcours de vente. du vendeur. www.notaires.paris-idf.fr

IMMOBILIER. le parcours de vente. du vendeur. www.notaires.paris-idf.fr IMMOBILIER le parcours de vente les obligations du vendeur d un bien immobilier De manière générale, le vendeur d un bien immobilier a une obligation d information. À cet effet, la loi lui impose de remettre

Plus en détail

Propriétaires, Locataires, Administrateurs de Biens et Assurance en Copropriété

Propriétaires, Locataires, Administrateurs de Biens et Assurance en Copropriété Propriétaires, Locataires, Administrateurs de Biens et Assurance en Copropriété 1. Caractéristiques et champ d application d une Assurance Immeuble : Existe -t-il une obligation d assurance? Aucun texte

Plus en détail

OUI OUI NON. Principalement circulateur de chauffage avec variateur de vitesse IEE 0,23 des logements individuels.

OUI OUI NON. Principalement circulateur de chauffage avec variateur de vitesse IEE 0,23 des logements individuels. PRIME ÉNERGIE E5 VARIATEUR DE FRÉQUENCE (dont circulateur de chauffage IEE 0,23) Décision du 11 décembre 2014 du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale d approbation du programme d exécution relatif

Plus en détail

Copropriétaires, locataires, comment passer aux économies d'énergies?

Copropriétaires, locataires, comment passer aux économies d'énergies? Société d Economie Mixte Energies POSIT IF : Promouvoir, Organiser, Soutenir et Inventer la Transition énergétique en Ile-de-France Copropriétaires, locataires, comment passer aux économies d'énergies?

Plus en détail

APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET (AMI) INVESTISSEMENTS D AVENIR EDITION 2010

APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET (AMI) INVESTISSEMENTS D AVENIR EDITION 2010 Direction des Investissements d Avenir Direction Villes et Territoires Durables Service Bâtiment Direction Recherche et Prospective Service Recherche et Technologies avancées APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET

Plus en détail

Mener une rénovation énergétique en copropriété

Mener une rénovation énergétique en copropriété L habitat collectif AGIR! Mener une rénovation énergétique en copropriété Économies d énergie, confort, valorisation du patrimoine Édition : mars 2015 sommaire glossaire introduction Objectifs, difficultés

Plus en détail

PASSEPORT POUR LA MISE EN SITUATION PROFESSIONNELLE -MSP- HABILITATION DE L ARCHITECTE DIPLÔMÉ D ÉTAT À EXERCER LA MAITRISE D ŒUVRE EN SON NOM PROPRE

PASSEPORT POUR LA MISE EN SITUATION PROFESSIONNELLE -MSP- HABILITATION DE L ARCHITECTE DIPLÔMÉ D ÉTAT À EXERCER LA MAITRISE D ŒUVRE EN SON NOM PROPRE École nationale supérieure d architecture Montpellier PASSEPORT POUR LA MISE EN SITUATION PROFESSIONNELLE -MSP- HABILITATION DE L ARCHITECTE DIPLÔMÉ D ÉTAT À EXERCER LA MAITRISE D ŒUVRE EN SON NOM PROPRE

Plus en détail

MARCHE PUBLIC DE PRESTATIONS INTELLECTUELLES

MARCHE PUBLIC DE PRESTATIONS INTELLECTUELLES MARCHE PUBLIC DE PRESTATIONS INTELLECTUELLES RESTRUCTURATION PARTIELLE DU RESEAU CVC CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES EN APPLICATION DU CODE DES MARCHES PUBLICS DECRET N 2006-975 DU 1ER AOUT

Plus en détail

Le décret comptable. Quelques repères... ...pour mieux comprendre. Guide d information pour les copropriétaires

Le décret comptable. Quelques repères... ...pour mieux comprendre. Guide d information pour les copropriétaires direction générale de l Urbanisme de l Habitat et de la Construction Guide d information pour les copropriétaires Le décret comptable Quelques repères......pour mieux comprendre Juin 2007 Plan du guide

Plus en détail

Vente immobilière Mode d emploi

Vente immobilière Mode d emploi Vente immobilière Mode d emploi Quels documents dois-je fournir? Dès qu un accord est trouvé avec l acquéreur, je remets au notaire Les documents portant sur ma situation personnelle Si je suis un particulier

Plus en détail

guide immobilier Tout savoir pour se loger ou investir

guide immobilier Tout savoir pour se loger ou investir guide immobilier Tout savoir pour se loger ou investir Vous achetez pour vous loger Vous recherchez votre futur domicile? Appartement, maison, neuf ou ancien... Quel que soit le type de bien ou de surface,

Plus en détail

annexe 4 Modèles de convention d occupation précaire 1. Convention d hébergement ENTRE L HÉBERGEANT ET L HÉBERGÉ ENTRE LES SOUSSIGNÉS :

annexe 4 Modèles de convention d occupation précaire 1. Convention d hébergement ENTRE L HÉBERGEANT ET L HÉBERGÉ ENTRE LES SOUSSIGNÉS : annexe 4 Modèles de convention d occupation précaire 1. Convention d hébergement ENTRE L HÉBERGEANT ET L HÉBERGÉ CAS DE FIGURE Le propriétaire des locaux frappés d un arrêté de police tenu à l obligation

Plus en détail

Audit 360 CONFORT, ENERGIE, SÉCURITÉ, VALORISATION. Une solution pour y voir plus clair dans votre copropriété

Audit 360 CONFORT, ENERGIE, SÉCURITÉ, VALORISATION. Une solution pour y voir plus clair dans votre copropriété Audit 360 CONFORT, ENERGIE, SÉCURITÉ, VALORISATION Une solution pour y voir plus clair dans votre copropriété Socotec en quelques mots 3 valeurs d engagement + 5 métiers structurants + 7 aes stratégiques

Plus en détail

VILLE DE CRUSEILLES (Haute-Savoie)

VILLE DE CRUSEILLES (Haute-Savoie) VILLE DE CRUSEILLES (Haute-Savoie) CONSEIL MUNICIPAL DU 03 SEPTEMBRE 2015 NOTE DE SYNTHESE PERSONNEL 1- Personnel du service Animation : Augmentation du temps de travail 2- Suppression et création d un

Plus en détail

Etre. syndic bénévole. en toute sécurité avec l ARC ;:> Association des Responsables de Copropriété

Etre. syndic bénévole. en toute sécurité avec l ARC ;:> Association des Responsables de Copropriété Etre syndic bénévole en toute sécurité avec l ARC ;:> Association des Responsables de Copropriété SOMMAIRE I- Pourquoi devient-on syndic bénévole? 1. Les raisons économiques. 2. Les raisons liées à la

Plus en détail

Toutes nos publications sont disponibles sur notre site : www.adil81.org

Toutes nos publications sont disponibles sur notre site : www.adil81.org A V R I L 2 0 1 5 CLIN D OEIL Toutes nos publications sont disponibles sur notre site : www.adil81.org Conseils gratuits La loi du 3/8/2009 a fixé comme objectif, pour 2020, de réduire d au moins 38% les

Plus en détail

Installations de production d Eau Chaude Sanitaire Collective. La Garantie de Résultats Solaires (GRS)

Installations de production d Eau Chaude Sanitaire Collective. La Garantie de Résultats Solaires (GRS) Installations de production d Eau Chaude Sanitaire Collective La Garantie de Résultats Solaires (GRS) Document réalisé avec le soutien technique de la Introduction Les installations concernées par la Garantie

Plus en détail

La suppression du poste de gardien

La suppression du poste de gardien La suppression du poste de gardien Comment ça marche Comment ça marche? Pourquoi supprimer? Avantages et inconvénients? Quelles économies? Cadre légal et réglementaire Réduction n est pas suppression Si

Plus en détail

Etude sur les cadres règlementaires et leur efficacité à encourager les entreprises à améliorer leur efficacité énergétique et sur les mesures

Etude sur les cadres règlementaires et leur efficacité à encourager les entreprises à améliorer leur efficacité énergétique et sur les mesures Etude sur les cadres règlementaires et leur efficacité à encourager les entreprises à améliorer leur efficacité énergétique et sur les mesures complémentaires nécessaires Synthèse Avril 2015 Pourquoi

Plus en détail

Direction Générale des Services Techniques et de l'environnement. Colloque CEE

Direction Générale des Services Techniques et de l'environnement. Colloque CEE Direction Générale des Services Techniques et de l'environnement 27 Septembre 2011 Colloque CEE Colloque CEE du 27 septembre 2011 Présentation de la structure/organisation Politique et actions en matière

Plus en détail

LE GUIDE DU COPROPRIÉTAIRE

LE GUIDE DU COPROPRIÉTAIRE LE GUIDE DU COPROPRIÉTAIRE Avant-propos Cher copropriétaire, Vous venez d acquérir un logement dans un immeuble en copropriété. Nous sommes heureux de vous accueillir et nous vous souhaitons d y vivre

Plus en détail

Le prêt travaux copropriétés

Le prêt travaux copropriétés Le prêt travaux copropriétés Banque SOLFEA Confidentiel 1 La BANQUE Solfea votre partenaire financier des travaux écoefficaces et de confort dans le logement Répartition du capital Une longue expérience

Plus en détail

Foncia. Votre référence habitat. Le groupe FONCIA

Foncia. Votre référence habitat. Le groupe FONCIA Foncia. Votre référence habitat Le groupe FONCIA Foncia. Votre référence habitat Le groupe Foncia allie la proximité avec le client et la force d un grand groupe expérimenté et performant. Photo DR Foncia,

Plus en détail

Écouter et accompagner

Écouter et accompagner Gérer durablement Écouter et accompagner > Prestataire de services Le Groupe Dauchez s adresse aux propriétaires immobiliers souhaitant confier la gestion de leur investissement à des professionnels indépendants

Plus en détail

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes La loi n 2000-1028 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain, dite «loi SRU», avait instauré une participation

Plus en détail

Pierre Avenir 3 Société Civile de Placement Immobilier

Pierre Avenir 3 Société Civile de Placement Immobilier Pierre Avenir 3 Société Civile de Placement Immobilier Communication à caractère promotionnel BNP Paribas REIM, société de gestion de portefeuille, lance une nouvelle SCPI Scellier, «label BBC» : Pierre

Plus en détail

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE. Pour la gestion durable de votre patrimoine immobilier

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE. Pour la gestion durable de votre patrimoine immobilier PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE Pour la gestion durable de votre patrimoine immobilier Vos Enjeux Acteurs du marché de l immobilier, la performance énergétique est pour vous un enjeu économique, écologique et

Plus en détail

Récapitulatif de l audit énergétique de la copropriété 1 relais de la Poste à RANTIGNY 25/11/13

Récapitulatif de l audit énergétique de la copropriété 1 relais de la Poste à RANTIGNY 25/11/13 Récapitulatif de l audit énergétique de la copropriété 1 relais de la Poste à RANTIGNY 25/11/13 Récapitulatif du l audit énergétique de RANTIGNY 1 Sommaire I. Introduction... 3 II. Visite du site... 4

Plus en détail

Les coûts de la chaleur issue d une chaudière collective au gaz et d un réseau de chaleur au bois

Les coûts de la chaleur issue d une chaudière collective au gaz et d un réseau de chaleur au bois Les coûts de la chaleur issue d une chaudière collective au gaz et d un réseau de chaleur au bois La question des charges récupérables et non récupérables dans les logements collectifs CIBE Commission

Plus en détail

ANNEXE AU CONTRAT DE SYNDIC LISTE NON LIMITATIVE DES PRESTATIONS INCLUSES DANS LE FORFAIT

ANNEXE AU CONTRAT DE SYNDIC LISTE NON LIMITATIVE DES PRESTATIONS INCLUSES DANS LE FORFAIT ANNEXE AU CONTRAT DE SYNDIC LISTE NON LIMITATIVE DES PRESTATIONS INCLUSES DANS LE FORFAIT PRESTATIONS DÉTAILS I. Assemblée générale I. 1 Préparation de l assemblée générale. a) Etablissement de l ordre

Plus en détail

CONVENTION DE MISE A DISPOSITION DE LOCAUX DE REPARTITION DE CHARGES ET DE COMPETENCES

CONVENTION DE MISE A DISPOSITION DE LOCAUX DE REPARTITION DE CHARGES ET DE COMPETENCES CONVENTION DE MISE A DISPOSITION DE LOCAUX DE REPARTITION DE CHARGES ET DE COMPETENCES Vu le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques (CG3P), Vu l article L.2122-22 5 du Code Général des Collectivités

Plus en détail

CONCOURS EXTERNE DE SECRETAIRES D ADMINISTRATION DE LA CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS. ouvert au titre de l année 2008

CONCOURS EXTERNE DE SECRETAIRES D ADMINISTRATION DE LA CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS. ouvert au titre de l année 2008 CONCOURS EXTERNE DE SECRETAIRES D ADMINISTRATION DE LA CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS ouvert au titre de l année 2008 dans la spécialité «assistanat de direction» Epreuve écrite du 5 mai 2009 EPREUVE

Plus en détail

REFERENTIEL POUR L ATTRIBUTION DE LA MENTION RGE :

REFERENTIEL POUR L ATTRIBUTION DE LA MENTION RGE : REFERENTIEL POUR L ATTRIBUTION DE LA MENTION RGE : RECONNU GARANT DE L ENVIRONNEMENT Date de mise en application : 20/02/2014 QUALIFELEC RE/0010 indice A 1 SOMMAIRE 1. DOMAINE D APPLICATION... 4 1.1 Objet...

Plus en détail

le PARCOURS de vente www.notaires.paris-idf.fr

le PARCOURS de vente www.notaires.paris-idf.fr IMMOBILIER le PARCOURS de vente Offre d achat, promesse de vente, compromis de vente www.notaires.paris-idf.fr Le parcours de vente La vente d un bien immobilier est presque toujours précédée d un «avantcontrat»

Plus en détail

IMMOBILIER D ENTREPRISE ET IMMOBILIER D HABITATION

IMMOBILIER D ENTREPRISE ET IMMOBILIER D HABITATION MANUEL 2010 IMMOBILIER D ENTREPRISE ET IMMOBILIER D HABITATION ACTUALITE VEILLE JURIDIQUE CONFERENCES FORMATIONS EN INTER FORMATIONS EN INTRA Former, c est rendre vos opérateurs plus efficaces en leur

Plus en détail

POLITIQUE IMMOBILIERE DE LA REGION CHAMPAGNE-ARDENNE PLAN PATRIMOINE ENERGIE ACCESSIBILITE PPEA

POLITIQUE IMMOBILIERE DE LA REGION CHAMPAGNE-ARDENNE PLAN PATRIMOINE ENERGIE ACCESSIBILITE PPEA 1 POLITIQUE IMMOBILIERE DE LA REGION CHAMPAGNE-ARDENNE PLAN PATRIMOINE ENERGIE ACCESSIBILITE PPEA SOMMAIRE 1. OBJECTIFS ET ENJEUX 2. METHODOLOGIE 3. AUDIT ENERGETIQUE ET GROS ENTRETIEN 4. STRATEGIE ENERGETIQUE

Plus en détail

Sous forme de tableau, nous revenons pas à pas, tant sur le contenu même de l arrêté, que sur celui de son Annexe.

Sous forme de tableau, nous revenons pas à pas, tant sur le contenu même de l arrêté, que sur celui de son Annexe. ARC / ABUS N 2247 / 24 03 10 / www.unarc.asso.fr ARRETE NOVELLI DU 19 MARS 2010 SUR LES CONTRATS DE SYNDIC UNE ANALYSE LIGNE A LIGNE NOS CONSEILS AUX COPROPRIETAIRES Comme nous l indiquons dans nos articles

Plus en détail

Comment optimiser la performance énergétique de son logement?

Comment optimiser la performance énergétique de son logement? Comment optimiser la performance énergétique de son logement? Janvier 2014 AHF / J.M. VOGEL Plan de la présentation Contexte Objectifs Faire un premier bilan énergétique Les différents travaux d économies

Plus en détail

Calcul de la valeur d un bâtiment

Calcul de la valeur d un bâtiment Fiche d application : Calcul de la valeur d un bâtiment Date Modification Version 31 mars 2011 1 29 août 2012 Rajout des valeurs du bâtiment pour l année 2012 1.1 23 mai 2013 Rajout des valeurs du bâtiment

Plus en détail

COMPTE RENDU 13/12/12

COMPTE RENDU 13/12/12 LE PRESENT COMPTE-RENDU, REDIGE PAR LE BUREAU SETEC NOVAE, REND COMPTE DES ECHANGES PRINCIPAUX TENUS LORS DE LA RENCONTRE SANS AVOIR LA PRETENTION DE LE FAIRE DE MANIERE EXHAUSTIVE Rédacteur : LH Visa

Plus en détail

Génie climatique Production de froid Installation - Réalisation Électricité

Génie climatique Production de froid Installation - Réalisation Électricité Génie climatique Production de froid Installation - Réalisation Électricité Préambule Venir chez SE2M, c est vous faire profiter de notre expertise de plus de 10 ans d expérience dans l exercice de notre

Plus en détail

Supplément au guide :

Supplément au guide : Supplément au guide : De très nombreuses aides peuvent financer une partie des frais liés à vos travaux de rénovation (prestations d études, diagnostics, prestations de maîtrise d œuvre fourniture et pose

Plus en détail

Association des Responsables de Copropriété

Association des Responsables de Copropriété Association des Responsables de Copropriété L ARC, Association des Responsables de Copropriété, est une association à but non lucratif (loi de 1901) créée en 1987. Elle est implantée, en 2015, sur plus

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA JUSTICE Décret n o 2015-342 du 26 mars 2015 définissant le contrat type de syndic de copropriété et les prestations particulières, prévus à

Plus en détail

GESTION DES SINISTRES

GESTION DES SINISTRES GESTION DES SINISTRES Notion de sinistre et limites Un sinistre est un évènement accidentel dont la nature est garantie par le contrat. Un sinistre est indemnisable uniquement s il provoque un dommage.

Plus en détail

BLEU CIEL D EDF, L EXPERTISE D EDF AU SERVICE DES ÉCONOMIES D ÉNERGIE

BLEU CIEL D EDF, L EXPERTISE D EDF AU SERVICE DES ÉCONOMIES D ÉNERGIE 26 FEVRIER 2013 BLEU CIEL D EDF, L EXPERTISE D EDF AU SERVICE DES ÉCONOMIES D ÉNERGIE Contact presse : Colette Génin Tél : 01 44 82 48 84 e-mail : edf-presse@consultants.publicis.fr www.edf.fr EDF SA au

Plus en détail

AUDIT ÉNERGÉTIQUE DES COPROPRIÉTÉS : Quels leviers d action?

AUDIT ÉNERGÉTIQUE DES COPROPRIÉTÉS : Quels leviers d action? AUDIT ÉNERGÉTIQUE DES COPROPRIÉTÉS : Quels leviers d action? Patrice COTTET 27/02/2013 Conférences Centrale Énergies à l Asiem Contexte Conférences antérieures axées sur la technique : on sait rénover,

Plus en détail

FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE

FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE NOR : JUSC1502013D Intitulé du texte : décret relatif à la liste limitative des prestations particulières et au contrat type de syndic prévus à l article 18-1

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE TERTIAIRE

DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE TERTIAIRE DATE : 14/02/2011 N AFFAIRE : 003387/2255629/1/1 ANNEE DE CONSTRUCTION : NON COMMUNIQUE SURFACE UTILE : 489.44 TYPE DE BATIMENT : IMMEUBLE D HABITATION + BUREAUX TYPE D ACTIVITES : ADMINISTRATION - BUREAUX

Plus en détail

Feuille de route du copropriétaire

Feuille de route du copropriétaire Feuille de route du copropriétaire Que vous soyez déjà copropriétaire dans un immeuble géré par le cabinet IFNOR ou que vous veniez juste de faire l acquisition d un bien immobilier, nous avons voulu au

Plus en détail

Souscription des assurances construction par un maître d ouvrage public

Souscription des assurances construction par un maître d ouvrage public Souscription des assurances construction par un maître d ouvrage public Octobre 2013 1 / 24 SOMMAIRE 1) LE PROCESSUS DE SOUSCRIPTION 1.1) Quand souscrire les assurances construction? 1.2) Quels sont les

Plus en détail