Bachelor Jeune Entrepreneur EM Strasbourg Learning expedition Le 16 avril 2014

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1 Bachelor Jeune Entrepreneur EM Strasbourg Learning expedition Le 16 avril 2014 Déroulé de la journée : Présentation des participants Expression par chacun de son intention d apprentissage Circulation libre pour aller interroger des étudiants et certains accompagnants o Séquence matin o Séquence après-midi Qu avons-nous appris? Préparation d une présentation «fun» qui implique les étudiants pour témoigner de ce que nous avons appris Debrief de la journée - Intention d apprentissage «Qu est-ce que j ai envie d apprendre aujourd hui?» - TALES : un programme sur 10 ans, entrepreneuriat social, non pas pour des étudiants mais pour des porteurs de projets. Team Academy leadership économie sociale et solidaire. - Commencer par un désapprentissage. Plutôt que de dire aux gens ce qu il faut faire. - Pas une heure de cours en trois ans pas tout à fait vrai. Nous avons positionné un certain nombre de compétences à acquérir. «L expert» qui vient donner un cours est reconnu dans le système de compétences de l université. Il est enseignantchercheur. Mais vient au Bachelor JE. Il faut traduire. Il est demandé par les étudiants. - On avait un prof en expertise comptable. Etudiants ont réalisé que pas de lien avec leur business. On a changé de prof qui a été remplacé par un contrôleur de gestion. On peut gérer les profs. - Nous devons définir les cours de manière à faire comprendre à l extérieur ce qui se passe/ la valeur ajoutée. - Unité d apprentissage et non d enseignement. Le formalisme ne permet pas de bien rendre compte de ce que nous faisons Nous devons faire beaucoup de sémantique. Un gros travail de reporting. Il existe un groupe au sein de l université qui travaille sur les innovations pédagogiques. Mais je ne maîtrise pas leur communication. - Quel descriptif des compétences? «Canal historique» : référentiel de compétences team akademia. On cherche à monter un système d évaluation qui ressemble à ce que l université peut comprendre. Mais problème logistique à créer un système d évaluation. Nouveauté aujourd hui, l équipe pédagogique nous a faits prendre conscience que nous évaluions les compétences sur le même schéma pendant trois ans. TA : quels sont les constats des apprentissages à faire par rapport aux compétences? Nous savons ce qui doit être acquis à la fin des 3 ans. Donc on peut dire que notre référentiel est une adaptation du référentiel TA. 1

2 - Didier : une attente est de nous sentir un peu moins seuls dans le système français. Un réseau de formations à construire. 10 expériences dans le monde. - Chambres de métiers : demande pour formation de profs. - Pascal : plein de zones de besoins dans l université. Des profs vont accepter de transformer leur métier. On va injecter des unités d apprentissage par l action dans certains contextes. - On a fait une expérience, 30 heures, à l université, Pascal et Olga. Douleur profonde pour certains élèves. Ceux qui étaient bons dans le système classique ont protesté. Conclusion : si le contexte n est pas apprenant dans l organisation, il ne faut pas commencer par du radical. Il faut communiquer et engager un prototype. Rencontre avec des «1è année» - Aucun de nous n aimait l éducation nationale classique. C est ce qu on partageait. - Week-end d intégration : on nous a lancé un défi. Dans un village perdu d Alsace. Il fallait qu on organise une conférence avec les habitants du village pour les faire réfléchir sur l avenir de leur vallée. On devait faire payer l entrée. On a cru que c était une blague. Une personne sur deux ne parlait que l alsacien ou l allemand. Certaines personnes avaient peur. La conférence était le soir même. On a eu UNE personne qui a payé les 2 euros. Les coachs ont demandé ce que nous avions appris de cela. - 7h obligatoires de «TS» (Training Session) dans la formation, avec les coachs. Au début, on ne se rencontrait qu à ce moment là. C est très psycho. Olga nous observe, nous cerne. - Un mois après : un défi. «Dans deux semaines, vous devez avoir fait 1000 Euros de manière légale». On fait 559 Euros. On s est séparé en trois groupes. Organisation d une soirée. Vente de gâteaux à l EM dans le hall. Un groupe de sponsoring (mais ça n a pas marché) livres à lire/ an/ étudiant. - Pierre : «J ai appris plein de trucs. J ai appris ce que je voulais faire plus tard. Mon rêve. En admission post bac j avais 27 vœux. Monter une entreprise dans les objets technos». - Amza. C est quand même un risque qu on prend. On ne sait pas ce que les gens peuvent devenir après. J ai découvert un nouveau monde, le monde de l entrepreneuriat. On rencontre des personnes inspirantes. C est très intéressant. J ai appris à intégrer un groupe, à m adapter. C est une aventure. J ai appris des trucs que j aime et que je vais utiliser. J ai lu les livres que j aime. - Séverin. J ai eu un parcours scolaire semé d embuches. J avais besoin de quelque chose qui me donne envie de me lever le matin. Je suis sur deux projets. Nous sommes les trois seuls étudiants à avoir un projet personnel en parallèle. La formation se passe super bien. J avais peur au début. Le 1er mois je n étais pas totalement à l aise. Mais j ai rencontré des gens géniaux avec qui j ai envie de travailler. - Ils arrivent à créer un contexte où on entreprend, on est créatif. 2

3 - Qu est-ce que vous avez appris sur le «travailler ensemble»? o Moi j ai fait beaucoup de sports co ; mais malgré cela j ai progressé. Avec Brainstormer on est 8 et parfois ce n est pas facile à gérer. Etre conciliant. Il y a de moins en moins d accrochages dans le groupe. La formation oblige au respect et à l écoute. Faire l avocat de l ange. Respecter les règles du dialogue. Ce sont les 1e règles que l on apprend. Dans un groupe c est vraiment super. Au début j avais du mal à travailler avec les filles. On n a pas tous les mêmes valeurs, les mêmes ambitions, on n a pas la même connaissance de l entreprise. o Ex. : un étudiant qui veut faire de l argent et une étudiante de l éco sociale. Ils ont appris l un de l autre. o Ca me fait du bien d avoir un regard extérieur sur notre formation. Vous avez l air intéressé et vous croyez dans cet apprentissage. Ca fait du bien. Il y a des choses qu on apprend mais on ne s en rend pas compte. Vous nous avez dit qu on a appris des choses très jeunes. - Quelle image avez-vous de la manière dont on travaille dans une entreprise? o Je ne me fais pas d image de comment ça marche en entreprise. Mais je sais ce que j ai envie de donner à mon entreprise. o On a perdu nos stéréotypes sur l entreprise («un monde de requins où on a peur de partager ses idées»). o Je préfère ne rien dire car ça va être faux. Dans une petite entreprise, c est plus détendu. Mais dans les grandes entreprises, les rapports sont plus froids. o J ai vu quelques entreprises. J avais une entreprise au Maroc, dans la musique. J ai vu qu en entreprise c est très structuré mais c est ce qu on voit, qu y a-t-il derrière? j ai vu des gens dans un bureau qui ne parlaient jamais. o Moi, si je vais dans une entreprise, je veux pouvoir donner ma touche, mon ambiance - On me demandait quel était mon objectif. Moi je veux avoir une entreprise qui tourne à la fin de la formation. Par forcément tout seul. Et de vivre de cela. Pas envie d intégrer une structure existante. - J ai toujours envie d être dans la création et on peut le faire dans une entreprise qui existe déjà. Il y a plein de gens qui font des trucs enthousiasmants. - Un entrepreneur est venu ici. J aime sa façon de manager son équipe. C est comme une famille. Si un employé a un manque quelque part dans sa vie personnelle, c est aussi un manque pour l entreprise. - Personnes inspirantes invitées : entrepreneurs, sportifs (capitaine d équipe ; comment arrivent à motiver). - Quelles relations avez-vous avec le monde adulte? o Choses internes au bachelor. On se met en cercle et on discute. 3

4 o Une journée thématique. Deux entrepreneurs. On devait réfléchir à des problématiques qu ils apportaient. o On essaie d avoir des clients. On va à des rencontres de réseaux. On fait des visites d entreprises. On a organisé un petit déjeuner. Le but c est d aller sur le terrain. - On nous demande de faire 3 visites d entreprises par personne et par semaine. - Est-ce que vous suivez des cours? - Les «TS» : o «Moi j en ai eu assez». o Même quand les coachs nous ramènent des profs, ils leur expliquent la pédagogie. Les profs s adaptent. Par exemple le cours de vente, le prof a fait un peu de théorie, après on a appelé des gens pour faire de la pratique. o Pas énormément de cours. 12 élèves max. On doit écrire ce qu on a envie d apprendre pour pouvoir aller au cours. Montrer que ça va nous être utile. On a demandé des cours : vente, réseaux, pitch. o On commence par un check in «comment je me sens» o ODJ collaboratif o Spécialité de 1A : 10 mn pour parler de l actualité, un «flash info». C est différent selon la personne qui présente. Ca apporte du dynamisme. o Déroulement de l ODJ. Présentations ppt, exercices, expériences, jeux o Au moins 30 mn pour un MOTOROLA : ce que j ai aimé/ pas aimé/ ce que je vais mettre en action. Il faut être hyper franc. «Les non dits dans une équipe c est ce qui peut tuer une équipe». C est quelque chose qu on a vite maîtrisé. Rencontre avec des «3è année» - 90% de notre temps sur le projet et 10% en TS ou autre - En 1è année, l inverse. Création d une équipe avant tout. - Les «TS» : o Une problématique que l on traite ensemble o Une séance sur une compétence/ un apport de connaissances (cf. contrôle de gestion) - Vos projets futurs? o Continuer la boîte. Changement de business model : on remet tout en question car on ne voit pas les perspectives de croissance. Par rapport à notre rêve, à ce qui nous motive o Arrêter le projet pour m orienter vers l ESS en créant une boîte 4

5 o J observe les possibilités Garder le projet, m orienter vers un nouveau projet, regarder les offres de commercial. Je passe des entretiens pour être salarié, je constate que c est mettre un lion en cage. Il faut penser d une certaine manière pour ne pas risquer la remise en cause dans l entreprise. Dans notre entreprise, il y a des règles, mais c est nous qui les avons choisies. Temps ensemble Qu avons-nous appris? Nous déambulons dans la classe avec les étudiants en énonçant chacun notre tour un (faux) apprentissage. Chacun se rapproche ou s éloigne de la personne qui a parlé selon son niveau d accord avec ce qui a été dit. Debrief Qu est-ce que j ai bien/ moins bien aimé? Appris? Qu est-ce que je mettrai en action? - Aimé l accueil, le processus de la journée, ressentir ce qui se passe ici, rencontrer des personnes animées par les mêmes convictions et motivations. - Trop court : quid du portfolio? poser plus de questions aux étudiants, le référentiel de compétences à discuter entre nous, échanges entre nous sur ce que nous connaissons des innovations pédagogiques en France. - Appris : la confiance en soi qui se développe. Les étudiants savent, mais ne savent pas qu ils savent (cf. le prof qu ils ont «évincé»). - Quid des réflexions et évolutions depuis 3 ans? Des difficultés rencontrées? - Ca marche dans le système français : les entreprises gagnent de l argent en trois ans. - Les cours : une balance entre «ça existe» et «les étudiants choisissent». Cohérence % inductif. - Quelles sont les spécificités pédagogiques? Pourquoi est-ce si original? L ancrer par écrit. - Le système s est stabilisé dans une dynamique positive. Alors que dans le passé il y avait une spirale négative. - Renforcer le programme «Innover en pédagogie» dans cette direction. - Demander aux étudiants de motiver le choix d un cours. Alors ils sont très impliqués. - Adapter le modèle dans le management/ leadership. - On peut avoir un programme diplômant et innovant en France! - Le pouvoir de rendre les gens épanouis, confiants, d aider les jeunes à trouver leur voie. - Des étudiants qui sont en capacité de dialogue. - Ajouter des rencontres avec les accompagnants. - Education au choix, individuel dans du collectif. J apprends grâce au collectif. Je dois exprimer mon choix etc. 5

6 - Bien meilleure écoute des étudiants que des adultes TALES. Capacité à méta communiquer etc. - Ca ne va pas le faire si ces étudiants vont dans une entreprise «normale». - Dans nos accompagnements pour favoriser la collaboration, témoigner de ce que nous avons vu avec ces étudiants. - La relation de CES étudiants avec les adultes est très fluide, confiante, constructive. - Dans les ADPL (Ecole Centrale), nous sommes sur la bonne voie. - Capacité des étudiants, quelque soit l endroit où ils se trouvent, à exprimer clairement où ils se trouvent. 6