Les tendances de la délinquance en 2010

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les tendances de la délinquance en 2010"

Transcription

1 Les tendances de la délinquance en 2010 Dans le département de l Aude, un effort soutenu et constant des services de police et de gendarmerie a permis, sur l ensemble de l année 2010, une amélioration nette des indicateurs de suivi de l activité des services par rapport à l année La délinquance baisse de 8,78 % en 2010 avec, tous items confondus, faits en Ce résultat est à comparer à la baisse de la délinquance de -2,1% au niveau national et -1,84 % au niveau régional. Cette baisse des faits constatés est effective sur l ensemble du territoire, aussi bien en zone police avec 7,10 % (-659 faits) qu en zone gendarmerie avec 10,72 % (-864 faits). En zone police, la délinquance baisse de manière significative sur la circonscription de Carcassonne (-333 faits), de Castelnaudary avec -121 faits et augmente légèrement sur la circonscription de Narbonne avec 45 faits de plus. En zone gendarmerie, c est la compagnie de Narbonne qui enregistre la plus forte baisse, avec une diminution de la délinquance d appropriation liée pour partie à la mise hors circuit de délinquants fixés dans les Pyrénées orientales. Les compagnies de Carcassonne et Limoux, si elles enregistrent une diminution des faits constatés, subissent une forte criminalité d origine locale, souvent perpétrée par des équipes de mineurs résidant à Carcassonne, à Limoux et dans la haute-vallée de l Aude. Les conséquences de l affluence touristique sont constatées tant en zone gendarmerie (23,9% des crimes et délits sont constatés sur les seuls mois de juillet et août) avec les brigades dont la compétence s étend sur le littoral audois (Port-Leucate, Port la Nouvelle, Coursan/Gruissan) qu en zone police. Ces zones géographiques sont également impactées en raison de leur contigüité avec deux bassins de délinquance forts et de la délinquance itinérante en provenance de: Béziers et Perpignan. 1

2 1. Evolutions constatées : une baisse des principaux indicateurs : La baisse des indicateurs permanents constatant les actes d atteintes volontaires à l intégrité physique, d atteintes aux biens et aux escroqueries et infractions économiques et financières se situe respectivement à 0,33%, -9,20 % et -7,01 %. 1. Les atteintes volontaires à l intégrité des personnes : -0,33% : Faits Variation en % et en nombre de faits -0,33% -6 faits Les atteintes volontaires à l intégrité des personnes baissent de 6 faits en 2010 (Pour mémoire : +2,5 % au plan national et +6,66% au plan régional). Dans cet indicateur, avec 5,28 faits pour habitants, l Aude se situe en-deçà du taux national qui se situe à 7,44. Dans cette famille d infraction, les violences physiques non crapuleuses, bien qu en baisse de 4,28 % en 2010, restent majoritaires (940 faits en 2010). Elles sont constituées majoritairement par les violences intra-familiales. Une action transversale en lien avec les partenaires associatifs et les brigades de protection des familles va être mise en œuvre pour tenter d agir sur ces faits difficiles à appréhender. Un indicateur reste préoccupant, avec 33 faits de plus en 2010, c est celui des violences physiques crapuleuses qui augmente de +10% en Cette augmentation est sensible tant en zone police ( +10,73 %) qu en zone gendarmerie (+7,25%). Dans cette famille d infraction, l augmentation la plus notable concerne les vols violents sans arme, avec +10,87 % en zone police (+25faits) et +10,64 % en zone gendarmerie. Ces violences aux personnes, si elles ne constituent que 10,53 % de l ensemble des faits de délinquance, ne doivent en aucun cas être minimisées car ce sont les plus traumatisantes. Elles seront un axe fort d action et de réflexion pour Les atteintes aux biens : -9,20% : 2

3 Faits Variation en % et en nombre de faits -9,20% faits Des résultats : Sur cet item, le département enregistre des résultats très encourageants puisque c est une baisse de plus de faits qui a été enregistrée en Cette diminution des faits constatés concerne le département dans son ensemble puisqu elle se chiffre à 9,29% en zone police et à 9, 07 % en zone gendarmerie. Plus particulièrement, le nombre de cambriolages constatés sur les résidences principales ou secondaires a baissé de prés de -10,96 %., résultat bien supérieur à celui obtenu au niveau régional qui se situe à -3,59 %. Il démontre la forte mobilisation des services de police et de gendarmerie sur cet axe prioritaire de la lutte contre la délinquance. Dans cette catégorie, on notera aussi la baisse des destructions et dégradations de biens (160 faits de moins en 2010) et les vols liés à l automobile (352 faits de moins). Pour les locaux industriels, commerciaux ou financiers, la baisse est également constatée et se situe à -8,52 %. Toutefois, ces bons résultats doivent être nuancés par la constatation d une hausse significative sur les vols simples (156 faits de plus en 2010 dans les 2 zones), vols à l étalage (59 faits de plus en zone police). Des tendances : On note ici principalement une délinquance d opportunité avec une hausse significative de délits aux préjudices limités, commis sur l ensemble du territoire y compris dans les zones les plus reculées. On peut l expliquer par la situation économique et sociale dans le département. Tout se prête au vol aujourd hui, de l outillage de jardin au vol de nourriture. Par ailleurs, une étude menée par le groupement de gendarmerie de l Aude, montre que 27 % de l ensemble des personnes mises en cause dans la commission de crimes et délits étaient déjà connues des services de gendarmerie, attestant du poids représenté par les récidivistes dans la délinquance. 3

4 Enfin, on relève en 2010 l explosion des circuits de revente des bijoux. La transformation en moins de 48 heures de l or et l absence de données relatives à la description des bijoux achetés par les négociants nuisent à la traçabilité de ce type d opérations et encouragent, au final, la commission de cambriolages. Les bijoux constituent le bien le plus attractif pour les cambrioleurs. 3. Les escroqueries économiques et financières : -7,01% : (pour mémoire : -4,5 % pour le niveau national et +0,84 % pour le niveau régional). Faits Variation en % et en nombre de faits -7,01% -158 faits Enfin, sur les escroqueries économiques et financières, majoritairement constitué par des abus de confiance, la baisse enregistrée est de 158 faits. Dans cette famille d infraction, la baisse la plus notable se situe en zone gendarmerie sur les abus de confiance et les falsifications et usages de cartes de crédits. Toutefois, une augmentation significative est à relever dans les falsifications et usages de chèques volés (54 faits de plus en zone gendarmerie). 2. L action des services : 1. L activité des services : L activité des services est à saluer dans ces bons chiffres enregistrés en Ces indicateurs témoignent de l investissement des hommes et des femmes de la police et de la gendarmerie nationale, ainsi que de tous les autres acteurs de la sécurité dans l exercice de leur mission Sur l ensemble des items, les résultats obtenus sont supérieurs à la moyenne régionale : augmentation de 10 % des infractions relevées à l initiative des services et en particulier sur le trafic et la revente de stupéfiants (58 faits relevés en plus en 2010 et +36 personnes mises en cause). un taux d élucidation autour de 66 % pour les atteintes à l intégrité physique, 17,40 % pour les atteintes aux biens et 63,42 % pour les escroqueries économiques et financières. Sur l ensemble des item, le taux d élucidation augmente de 2,79 % avec personnes mises en cause en 2010 au lieu de en

5 Plus particulièrement, sur les cambriolages, les services de police et de gendarmerie ont augmenté leur taux d élucidation à hauteur de 9,19%, mettant en cause 35 personnes de plus qu en Sur les locaux industriels, commerciaux ou financiers le taux d élucidation a augmenté de 14,77 % en Le taux d élucidation des cambriolages se situe à 35% en zone gendarmerie, soit 1 cambriolage sur 3 qui est résolu. Taux d'élucidations Pourcentages (%) 2010 (%) AVIP Atteintes aux biens Indicateurs Escroqueries et infractions économiques et financières 2. Quelques belles affaires : 5

6 Trafic de stupéfiants : Le 04/05/2010 : à la suite d une enquête préliminaire initiée sur renseignements par la brigade de sûreté urbaine (BSU), une commission rogatoire des chefs d importation, transport, détention offre ou cession de stupéfiants était ouverte. Etait ainsi mis à jour un trafic important d héroïne et de cocaïne sur le Carcassonnais, à la tête duquel se trouvait un homme de 42 ans. Les surveillances sur plusieurs semaines accompagnées des écoutes téléphoniques permettaient d établir des adresses de passage et de trafic et d identifier un certain nombre de revendeurs et/ou consommateurs. Huit auteurs principaux étaient identifiés et interpellés le 03/05/2010. Le trafic sur plusieurs mois portait sur 6 à 7 kilos d héroïne et 300 grammes de cocaïne avoués par le mis en cause principal.ce dernier a été incarcéré alors que 3 de ses co-auteurs ont été mis en examen. A l issue de l enquête, les intéressés ont été condamnés à entre 1 ans et 4 ans de prison selon leur rôle respectif. Cette affaire illustre bien les efforts engagés dans la lutte contre les stupéfiants, à la fois dans le trafic de proximité et pour le démantèlement des réseaux et des filières. Dans le cadre du plan de lutte contre les trafics de stupéfiants, 146 opérations coups de poing ont été menées en En matière de lutte contre les trafics et revente de trafics, 118 infractions ont été relevées en 2010 à l initiative des services contre 60 en Violence avec arme : Une tentative de vol avec arme est commise le 20 septembre 2010, quai Victor Hugo à Narbonne contre une femme qui est gravement blessée à la cuisse par un coup de couteau. Le mis en cause s étant blessé lors de l agression et ayant abandonné sur place des cannettes vides qu il avait consommées, des prélèvements biologiques (salive et sang) sont réalisés durant les constatations. L auteur, un homme de 23 ans, sera identifié grâce à son ADN. Interpellé le 07/12/2010, présenté au Parquet et jugé en comparution immédiate le 9 décembre Cambriolages : Le 8 novembre 2010, les militaires de communauté de brigades (COB) de Coursan procèdent à l'interpellation des deux auteurs de trois séries de cambriolages commis dans des mobile-homes du camping municipal et dans des résidences secondaires à Saint Pierre sur Mer, commune de Fleury d'aude à la fin de l'année Ces deux interpellations ont été rendues possible par les résultats des opérations de police technique et scientifique réalisées lors des constatations des faits, par la signalisation d'un des deux individus par les militaires de la COB de Coursan et par les comparaisons réalisées par le fichier national automatisé des empreintes génétique 5FNAEG)s d'une part et par le sens du service public d'un gendarme adjoint volontaire du peloton de surveillance et d intervention de la gendarmerie de Narbonne qui, en repos, a suivi un des auteurs dont le domicile était inconnu des enquêteurs d'autre part. Les deux individus ont commis au total 70 faits. 6

7 Ces deux affaires nous montrent l importance de la systématisation de la police technique et scientifique. Ces opérations sont réalisées systématiquement. Elles sont un outil de plus en plus probant d aide à l élucidation des crimes et délits. Les relevés d empreintes génétiques, notamment, a permis d identifier 46 individus en 2010 (13 seulement en 2009). Il est à souligner que le groupement de gendarmerie de l Aude est classé premier au classement régional concernant le taux de signalisation au FNAEG des individus mis en cause. Vols de métaux : Le 16 décembre 2010, les enquêteurs de la brigade de recherche de Narbonne interpellent à Béziers (34), deux individus soupçonnés d'être les auteurs de seize cambriolages et vols de métaux au préjudice de caves coopératives viticoles des départements de l'aude et de l'hérault, entre février et septembre En réalité ces deux individus ont commis vingt quatre cambriolages, suivis du vol de métaux (robinets en cuivre, porte en inox...). Les métaux volés ont été revendus à des récupérateurs de métaux de Carcassonne et de Béziers pour la somme de Le préjudice supporté par les caves viticoles est de l'ordre de Au cours des perquisitions, deux armes de poing ont été saisies. Enfin, au domicile d'un deux mis en cause, une installation sophistiquée de culture de cannabis, avec une vingtaine de pieds, a été découverte. Cette affaire atteste de la pertinence du travail coordonné entre les services. La cellule anti-cambriolage, en facilitant le travail de synthèse et de recoupements mené par les policiers et les gendarmes, porte de durs coups à la délinquance. Dans la même optique, mais porté au niveau régional, le groupement d intervention Régional (GIR) permet un travail coordonné sur un territoire plus vaste, les délinquants ne s arrêtant pas aux frontières de l Aude. 3. les moyens mis en œuvre : 7

8 A. En zone police, ces résultats globalement positifs de la délinquance sont principalement dus à une réorganisation des services avec : - un travail par objectifs assignés aux services, - un contrôle hiérarchique renforcé - la mise en place d un maillage du territoire plus adapté à la carte des actes de délinquance. Mis en place fin 2010, le service de commandement de nuit va permettre d améliorer l efficience des services par une meilleure coordination et un meilleur encadrement des services intervenant de nuit. B. En zone gendarmerie, l accent a été mis tout au long de l année sur plusieurs points : La mise en œuvre d actions ciblées : - dans les zones à forte délinquance (actions coups de poings) - l exécution de patrouilles en scooters 3 roues permettant d accéder à des lieux reculés, vulnérables en termes de cambriolages - réquisition systématique lors des grands rassemblements de personnes - action des formateurs relais anti-drogues de la gendarmerie - renseignement judiciaire axé sur les réseaux de consommation locaux de stupéfiants. - Opérations coordonnées de jour anti-délinquance associant les brigades territoriales, le PSIG et l escadron départemental de sécurité routière avec un maillage de contrôles routiers sur les bassins de délinquance les plus sensibles. Le dispositif commence à fournir des résultats intéressants. Des actions de communication et de sensibilisation : - - une communication vers les élus sur la vidéo-protection, - - la sensibilisation du public sur les moyens de prévention des cambriolages (spots radios pendant deux mois sur une radio locale, diffusion de dépliants, d affiches) - - tenue de réunions de quartiers dans les zones les plus sensibles C.. Plusieurs opérations ont été mises en place sur l ensemble du département : Plan tranquillité séniors : Lancé en juillet 2010, le plan tranquillité sénior a mobilisé l ensemble des services de police et de gendarmerie dans une démarche auprès des séniors, population vulnérable et donc plus exposée aux actes de délinquance. L objectif du plan est de renforcer la sécurité des personnes âgées par leur sensibilisation sur les risques qu ils encourent (escroqueries, abus de confiance, pickpockets ) mais aussi leur proposer une offre de service de proximité : plainte à domicile, contacts individualisés, désignation au sein de chaque entité d un référent sénior 8

9 Les services de police et de gendarmerie ont assuré 112 réunions pour présenter ce dispositif personnes se sont signalées pour en bénéficier. Opérations tranquillité vacances : Cette opération a été reconduite pour chaque période de congés scolaires en Afin de faciliter les démarches du public pour s inscrire à cette opération, une fiche d inscription a été mise en ligne sur le site Internet des services de l Etat dans l Aude. Une fois renseignée, celle-ci peut être transmise par courriel évitant ainsi d avoir à se déplacer dans les services de police et de gendarmerie pour pouvoir bénéficier de ce service gratuit. En 2010, 990 personnes se sont inscrites afin de pouvoir bénéficier de ce dispositif. Sur ces résidences, on n a dénombré que 2 cambriolages. Sécurisation des fêtes estivales et des fêtes de fin d année : En partenariat avec les communes et les communautés d agglomération, les forces de l ordre ont mis en place un dispositif destiné à sécuriser les grandes fêtes estivales ( fête du Cassoulet, festival Trenet, Fêtes du Sud ) ainsi que les fêtes de fin d année : enlèvement des voitures épaves, évacuation des poubelles et de tous matériaux pouvant servir de projectile, interdiction de la vente de boissons alcoolisées la nuit... Cette sécurisation des principaux évènements, combinée à une attention particulière sur les quartiers sensibles a permis de faire diminuer le taux de violences urbaines. En zone gendarmerie, les faits constatés de violences de type urbain incendies de véhicules ou de poubelles- ont diminué de 18,2 %par rapport à En zone police, la diminution des faits constatés est de 21,2 % par rapport à 2009, avec 61 faits de moins. Cette diminution est sensible sur les quartiers de Laconte, du Viguier où les faits constatés diminuent respectivement de 23 et 43 %. Le bilan est plus mitigé pour le quartier Ozanam où la délinquance a baissé dans son ensemble (- 9,8%) mais où l on déplore une augmentation des incendies volontaires. La situation s améliore toutefois grâce à un travail partenarial avec la mairie et le bailleur social et à la mise à l écart d une petite bande de délinquants en fin décembre. Le nombre d incendies volontaires a considérablement diminué également sur le quartier Saint-Jean Saint Pierre à Narbonne, passant de 26 faits constatés en 2009 à 7 en Diagnostics de sécurité : Deux référents sûretés assurent pour le compte des collectivités ou des établissements industriels ou commerciaux des diagnostics sûreté ou vidéoprotection. En 2010, 21 diagnostics ont été établis, 10 concernant la vidéoprotection et 11 relatifs à des conseils de mise en sécurité. 9

10 3. Les perspectives 2011 : 1. Le développement de la vidéoprotection : Grâce au financement du fonds interministériel pour la prévention de la délinquance en 2010 les communes de Limoux, Port La Nouvelle, Sallèles d Aude et Leucate ont pu s équiper d un système de 83 caméras. Le financement apporté par l Etat était de , soit un taux moyen de subvention de 31 % de l enveloppe des projets. En 2010, sur la circonscription de Castelnaudary, 6 affaires ont été résolues par la vidéo-protection, plus précisément des caméras installées dans des commerces, à savoir 2 affaires d usage frauduleux de cartes bancaires et 4 affaires de vols à l étalage. LIMOUX PORT LA NOUVELLE Voie publique : Installation d'un CSU et système de Vidéo protection Mise en place du Système de vidéo protection 18 caméras 19 caméras , ,00 SALLELES D'AUDE Mise en place du Système de vidéo protection 8 caméras ,00 LEUCATE Mise en place du Système de vidéo protection 38 caméras ,00 En 2011, plusieurs communes ont manifesté leur souhait de mettre en place un tel système qui représente un outil de prévention de la délinquance incontestable : 6 diagnostics sont prévus pour l installation de vidéo-protection et 18 diagnostics sûretés sont programmés. 2. La lutte contre les cambriolages : Au sein de la gendarmerie, la mise en place depuis le 1 er janvier dernier d un dispositif de groupes d'enquête de lutte anti-cambriolage va permettre d améliorer les moyens de lutte. Ces structures permanentes, dénommées GELAC, sont instituées au sein des 3 compagnies audoises. Les GELAC ont une vocation opérationnelle au sens où ils interviennent en soutien aux unités, conduisent des investigations et assurent un travail de renseignement opérationnel sur les filières constatées. La constitution de ces groupes opérationnels dédiés, associée à une performance renforcée sur les divers volets de plan départemental de lutte contre les cambriolages tels que le développement de la police technique et scientifique, l'amélioration de la remontée 10

11 d'information judiciaire, la réalisation des formalités anthropométriques, les actions de sensibilisation et de communication, devrait permettre au département de l'aude, notamment en zone gendarmerie, de confirmer la tendance à la baisse des cambriolages tous item confondus. Par ailleurs, afin de lutter contre les vols sur les chantiers, une convention a été signée avec la fédération du bâtiment et la CAPEB dans le but de coordonner l action des professionnels et des forces de l ordre mais aussi mettre en œuvre des outils de prévention. Ces conventions sont également en cours de signature avec la SNCF et RFF et en cours d élaboration avec les opérateurs comme France Telecom, ERDF 3. La lutte contre les violences intra-familiales : Avec l installation des brigades de protection des familles au sein des forces de sécurité, un véritable travail de partenariat entre les services de l Etat, les acteurs institutionnels et le tissu associatif est mis en place pour aborder transversalement ce sujet. Une réunion est organisée sous la présidence du préfet le 10 février prochain afin de présenter les acteurs de la brigade de protection des familles à l ensemble des acteurs institutionnels et aux partenaires associations et de permettre un échange sur la problématique des violences intra-familiales. 4. Une meilleure exploitation des outils de la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance : Le législateur a entendu mettre en œuvre la co-production de sécurité. Il a placé le maire au centre du dispositif de prévention de la délinquance et lui a donné un ensemble d outils pour constituer au niveau local une politique globale de tranquillité publique et de prévention. Certains de ces outils sont encore trop peu exploités qui seront relancés en 2011 notamment pour tenter d enrayer un phénomène constaté en 2010 notamment en zone police : l augmentation de la mise en cause des mineurs dans les faits de délinquance. On est passé de 17 % de faits mettant en cause des mineurs en 2009 à 21 %. Le conseil pour les droits et devoirs des familles (CDDF) : une instance de soutien et de responsabilisation : ce conseil dispose d un éventail de solutions graduées permettant au maire d apporter la réponse la plus adaptée aux difficultés d un mineur ou d une famille en l accompagnant dans une démarche de responsabilisation. niveau : Après avoir instruit sur les situations qui lui sont signalées, le maire peut à son entendre une famille pour l informer de la situation, l informer de ses droits et devoirs envers l enfant et pour lui adresser des recommandations ; 11

12 examiner les mesures d aide à l exercice de la fonction parentale susceptibles de lui être proposées en informant, le cas échéant, les professionnels de l action sociale concernés. lorsque l ordre, la sécurité ou la tranquillité publics sont menacés à raison du défaut de surveillance ou d assiduité scolaire d un mineur, le maire peut proposer aux parents du mineur concerné un accompagnement parental ; cet accompagnement parental consiste en un suivi individualisé au travers d actions de conseil et de soutien à la fonction éducative. Dans certains cas plus difficiles : lorsque les parents refusent sans motif légitime l accompagnement parental ou l accomplissant de manière partielle, le maire peut saisir le Président du conseil général en vue de la conclusion éventuelle d un contrat de responsabilité parental ; lorsque la santé, la sécurité ou la moralité d un mineur sont en danger, le maire peut saisir le ministère public afin que le juge des enfants puisse prononcer des mesures d assistance éducative. C est une instance simple et souple à mettre en place, un outil majeur de prévention de sécurité. Le rappel à l ordre par le maire : Lors de la mise en cause des mineurs dans les crimes et délits, il s agit d une injonction verbale adressée par le maire, dans le cadre de son pouvoir de police, qui consiste à rappeler au mineur, en présence de son représentant légal, les dispositions qui s imposent à lui pour se conformer à l ordre et la tranquillité publics. Il s agit d une réponse institutionnelle simple et rapide à la disposition du maire, une alternative à la verbalisation des mineurs. A titre indicatif, sont notamment concernés : les conflits de voisinage, l absentéisme scolaire, la présence constatée de mineurs non accompagnés dans des lieux publics à des heures tardives, certaines atteintes légères à la propriété publique, les incivilités commises par des mineurs, les incidents aux abords des établissements scolaires certaines contraventions aux arrêtés du maire portées à sa connaissance L intervention du maire vise, en agissant sur les comportements individuels, à mettre un terme à des faits qui, s ils ne constituent pas encore des crimes ou des délits, peuvent y conduire. 12

DOSSIER DE PRESSE Plan de lutte contre les cambriolages et les vols à main armée

DOSSIER DE PRESSE Plan de lutte contre les cambriolages et les vols à main armée DOSSIER DE PRESSE Plan de lutte contre les cambriolages et les vols à main armée lundi 18 novembre à 11h30 La lutte contre les cambriolages est une priorité du Ministre de l intérieur, affirmée par le

Plus en détail

Majeurs et mineurs mis en cause par les services de Police en 2013

Majeurs et mineurs mis en cause par les services de Police en 2013 La criminalité en France Rapport annuel 2014 de l ONDRP Premier ministre Majeurs et mineurs par les services de Police en 2013 Antoine le graët, Chargé d études statistiques à l ONDRP 2 Principaux enseignements

Plus en détail

Mise en œuvre d'un dispositif de vidéosurveillance nocturne du cœur de ville

Mise en œuvre d'un dispositif de vidéosurveillance nocturne du cœur de ville CONSEIL MUNICIPAL 1 Séance du 06 décembre 2012 Mise en œuvre d'un dispositif de vidéosurveillance nocturne du cœur de ville Direction Solidarité Urbaine - Tranquillité Publique - Rapporteur(s) M. Christophe

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE DANS LES COMMERCES DE MENDE

DOSSIER DE PRESSE DANS LES COMMERCES DE MENDE COMMUNICATION DOSSIER DE PRESSE LA PREVENTION DES CAMBRIOLAGES DANS LES COMMERCES DE MENDE LUNDI 14 AVRIL 2014 A 15 H 30 En présence de : Guillaume LAMBERT, préfet de la Lozère, Commissaire Christophe

Plus en détail

Plan national de lutte contre les cambriolages et les vols à main armée

Plan national de lutte contre les cambriolages et les vols à main armée PLAN N AT IO NA L Plan national de lutte contre les cambriolages et les vols à main armée 1 de lutte contre les cambriolages et les vols à main armée Septembre 2013 2 Avertissement Les éléments chiffrés

Plus en détail

Petit déjeuner presse. Bilan 2013

Petit déjeuner presse. Bilan 2013 Petit déjeuner presse Bilan 2013 28 janvier 2014 Sécurité publique Rappels Les zones de compétence Gendarmerie/Police Les indicateurs de la délinquance AVIP Atteintes volontaires à l'intégrité physique

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Prévention des cambriolages dans l Hérault. et présentation de l application «Stop cambriolages»

DOSSIER DE PRESSE. Prévention des cambriolages dans l Hérault. et présentation de l application «Stop cambriolages» PREFET DE L HERAULT DOSSIER DE PRESSE Prévention des cambriolages dans l Hérault et présentation de l application «Stop cambriolages» le mercredi 17 avril 2013 à 14 h 30 Compagnie de gendarmerie 635 avenue

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Signature de la convention de sécurisation des bijouteries

DOSSIER DE PRESSE. Signature de la convention de sécurisation des bijouteries Service départemental de communication interministérielle de la Corrèze Tulle, 2 décembre 2014 DOSSIER DE PRESSE Signature de la convention de sécurisation des bijouteries Mardi 2 décembre 2014 à 10 h

Plus en détail

Les principales dispositions de la LOPPSI 2

Les principales dispositions de la LOPPSI 2 Les principales dispositions de la LOPPSI 2 (Présentation rédigée à partir du projet de «loi d orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure» adopté au Sénat le 10 septembre

Plus en détail

Principes de bonne pratique :

Principes de bonne pratique : Principes de bonne pratique : Recommandations en vue de la création de bases de données génétiques nationales Le présent document a été élaboré par le Groupe d experts d INTERPOL sur le suivi des techniques

Plus en détail

La cybercriminalité et les infractions liées à l utilisation frauduleuse d Internet : éléments de mesure et d analyse pour l année 2012

La cybercriminalité et les infractions liées à l utilisation frauduleuse d Internet : éléments de mesure et d analyse pour l année 2012 La cybercriminalité et les infractions liées à l utilisation frauduleuse d Internet : éléments de mesure et d analyse pour l année 2012 Jorick Guillaneuf, chargé d études statistiques à l ONDRP DOSSIER

Plus en détail

3 ème édition actualisée

3 ème édition actualisée Le livret de prévention du maire 3 ème édition actualisée Février 2013 La politique de prévention de la délinquance s apprête à connaître d importantes évolutions déjà préfigurées par la création par le

Plus en détail

MINISTERE DE L INTERIEUR, DE L OUTRE-MER ET DES COLLECTIVITES TERRITORIALES

MINISTERE DE L INTERIEUR, DE L OUTRE-MER ET DES COLLECTIVITES TERRITORIALES MINISTERE DE L INTERIEUR, DE L OUTRE-MER ET DES COLLECTIVITES TERRITORIALES ----- Inspection générale de la police nationale Inspection générale de l administration Inspection de la gendarmerie nationale

Plus en détail

Le pilier opérationnel

Le pilier opérationnel Coordination des opérations Le pilier opérationnel Carrefour d'information 32 461 PV rédigés 380 apostilles traitées 125 panels photo réalisés Diffusion nationale d'information dans le cadre de 90 dossiers

Plus en détail

STATISTIQUES POLICIERES DE CRIMINALITE LIEU DE PERPETRATION: COMMUNE. Herstappe 2000-2014. Police Fédérale - DGR/DRI

STATISTIQUES POLICIERES DE CRIMINALITE LIEU DE PERPETRATION: COMMUNE. Herstappe 2000-2014. Police Fédérale - DGR/DRI STATISTIQUES POLICIERES DE CRIMINALITE LIEU DE PERPETRATION: COMMUNE 2-24 Police Fédérale - DGR/DRI STATISTIQUES POLICIERES DE CRIMINALITE LIEU DE PERPETRATION: COMMUNE PARTIE I : INFRACTIONS JUDICIAIRES

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

la préfecture de police

la préfecture de police la préfecture de police Service d investigation transversale REPUBLIQUE FRAN AISE Libert Egalit Fraternit LE SERVICE D INVESTIGATION TRANSVERSALE (SIT) Le SIT est un service atypique voire expérimental

Plus en détail

PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE

PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE SYNTHESE Le 15 septembre 2003, Madame Anne D HAUTEVILLE, professeur

Plus en détail

Charte d éthique de la vidéosurveillance

Charte d éthique de la vidéosurveillance Charte d éthique de la vidéosurveillance Préambule - La vidéosurveillance est un outil au service de la politique de sécurité et de prévention de la Ville de Lyon dans le cadre du contrat local de sécurité.

Plus en détail

) Découvrez les métiers de la Justice. Informez-vous sur www.justice.gouv.fr

) Découvrez les métiers de la Justice. Informez-vous sur www.justice.gouv.fr ) Découvrez les métiers de la Justice Informez-vous sur www.justice.gouv.fr PENITENTIAIRE Sommaire SOMMAIRE Magistrat............................................................. p. 4, 5 Greffier en chef......................................................

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance Contrat local de sécurité Contrat urbain de cohésion sociale Fonds interministériel de prévention Plan départemental de prévention Prévention

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse DOSSIER DE PRESSE Contacts presse : Bureau de la communication interministérielle - 02.48.67.34.36 pref-communication@cher.gouv.fr Préfecture du Cher - Place Marcel Plaisant CS 60022-18020 BOURGES Cedex

Plus en détail

Secrétariat du Grand Conseil PL 10545. Projet de loi sur la vidéosurveillance

Secrétariat du Grand Conseil PL 10545. Projet de loi sur la vidéosurveillance Secrétariat du Grand Conseil PL 10545 Projet présenté par les députés : M mes et MM. Guillaume Barazzone, Fabiano Forte, Mario Cavaleri, Guy Mettan, Béatrice Hirsch, Jean- Claude Ducrot, Pascal Pétroz,

Plus en détail

«La prison est la seule solution pour préserver la société.»

«La prison est la seule solution pour préserver la société.» «La prison est la seule solution pour préserver la société.» Nous n enfermons rien d autre en prison qu une partie de nous-mêmes, comme d autres abandonnent sur le bord de la route leurs souvenirs encombrants

Plus en détail

ARRETE attribuant un emplacement de stationnement réservé. ------------- LE MAIRE DE LA VILLE DE SAINT-PIERRE.

ARRETE attribuant un emplacement de stationnement réservé. ------------- LE MAIRE DE LA VILLE DE SAINT-PIERRE. N 043-2012 ARRETE attribuant un emplacement de stationnement réservé. ------------- LE MAIRE DE LA VILLE DE SAINT-PIERRE. VU le Code Général des Collectivités Territoriales, articles L.2213-1, L.2213-2,

Plus en détail

La République fédérale d Allemagne est composée de

La République fédérale d Allemagne est composée de La criminalité en France Rapport annuel 2014 de l ONDRP Premier ministre La criminalité enregistrée en Allemagne en Olivier gourdon, Chargé d études à l ONDRP Présentation du système policier allemand

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006)

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006) BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006) Circulaires de la Direction des affaires criminelles Signalisation des circulaires du 1 er avril au 30 juin 2006 Circulaire

Plus en détail

Charte d éthique et d évaluation de la Vidéosurveillance municipale

Charte d éthique et d évaluation de la Vidéosurveillance municipale PREAMBULE Charte d éthique et d évaluation de la Vidéosurveillance municipale - La vidéosurveillance est un outil au service de la politique de sécurité et de prévention de la Ville de Rouen dans le cadre

Plus en détail

V I L L E D E L A T E S T E D E B U C H

V I L L E D E L A T E S T E D E B U C H V I L L E D E L A T E S T E D E B U C H Plan tranquilité seniors Pour votre sécurité, ayez les bons réflexes! SOMMAIRE vous êtes chez vous Enumérations des gestes simples Comment se protéger des cambriolages.

Plus en détail

Alcool au volant : tous responsables? La question de la co-responsabilité sera enfin posée au Tribunal de Saint Nazaire

Alcool au volant : tous responsables? La question de la co-responsabilité sera enfin posée au Tribunal de Saint Nazaire DOSSIER DE PRESSE 01/09/2014 Alcool au volant : tous responsables? La question de la co-responsabilité sera enfin posée au Tribunal de Saint Nazaire Avec l appui de la Ligue Contre la Violence Routière,

Plus en détail

MORPHO CRIMINAL JUSTICE SUITE

MORPHO CRIMINAL JUSTICE SUITE MORPHO CRIMINAL JUSTICE SUITE UNE GAMME COMPLÈTE DÉDIÉE AUX MISSIONS DE LA POLICE JUDICIAIRE 2 1 3 Morpho offre aux forces de l ordre une gamme complète de produits pour les assister dans les recherches

Plus en détail

LES OBLIGATIONS DE SOINS AUX TOXICOMANES DANS LE CADRE DU SURSIS PROBATOIRE

LES OBLIGATIONS DE SOINS AUX TOXICOMANES DANS LE CADRE DU SURSIS PROBATOIRE LES OBLIGATIONS DE SOINS AUX TOXICOMANES DANS LE CADRE DU SURSIS PROBATOIRE Laurence SIMMAT-DURAND Stéphanie TOUTAIN 1999 n 80 2 3 LES OBLIGATIONS DE SOINS AUX TOXICOMANES DANS LE CADRE DU SURSIS PROBATOIRE

Plus en détail

Charte d'hébergement des sites Web sur le serveur de la Mission TICE de l'académie de Besançon

Charte d'hébergement des sites Web sur le serveur de la Mission TICE de l'académie de Besançon Charte d'hébergement des sites Web sur le serveur de la Mission TICE de l'académie de Besançon La présente charte a pour but : de définir les termes relatifs à la diffusion d informations sur l internet

Plus en détail

Les collectivités territoriales face aux conduites addictives

Les collectivités territoriales face aux conduites addictives GUIDE PRATIQUE Les collectivités territoriales face aux conduites addictives Stupéfiants Alcool Tabac REMERCIEMENTS Ministère de la Justice et des Libertés Ministère de l Intérieur, de l Outre mer, des

Plus en détail

ORIENTATIONS DES ACTIONS SOCIO-EDUCATIVES DU CEL 2011-2012

ORIENTATIONS DES ACTIONS SOCIO-EDUCATIVES DU CEL 2011-2012 Document créé le 22/02/2011 Direction de l Education RHONE ORIENTATIONS DES ACTIONS SOCIO-EDUCATIVES DU CEL 2011-2012 En proposant aux collectivités territoriales de négocier et de signer les Contrats

Plus en détail

En devenant majeur-e, vous devenez responsable de vos actes, c est-à-dire que vous en mesurez toutes les conséquences.

En devenant majeur-e, vous devenez responsable de vos actes, c est-à-dire que vous en mesurez toutes les conséquences. 3La responsabilité La responsabilité civile La responsabilité pénale La procédure judiciaire applicable La protection judiciaire pour les jeunes majeurs En devenant majeur-e, vous devenez responsable de

Plus en détail

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage.

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Une des problématiques récurrente pour les collectivités en matière d occupation illégale de son territoire tient

Plus en détail

4 e plan interministériel

4 e plan interministériel 4 e plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes 2014-2016 MINISTÈRE DES DROITS DES FEMMES 4 e plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences

Plus en détail

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. La Commission a entendu Mme M.R., sa fille, Mme M.K., ainsi que MM. S.A., capitaine de police, et S.C., brigadier-chef.

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. La Commission a entendu Mme M.R., sa fille, Mme M.K., ainsi que MM. S.A., capitaine de police, et S.C., brigadier-chef. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE COMMISSION NATIONALE DE DÉONTOLOGIE DE LA SÉCURITÉ Saisine n 2010-109 AVIS ET RECOMMANDATIONS de la Commission nationale de déontologie de la sécurité à la suite de sa saisine, le

Plus en détail

RESPONSABILITÉ, SANCTION Introduction: Être responsable de ses actes ET ASSURANCE. Il existe deux types de responsabilité

RESPONSABILITÉ, SANCTION Introduction: Être responsable de ses actes ET ASSURANCE. Il existe deux types de responsabilité Introduction: Être responsable de ses actes Vivre en société exige l existence et le respect de règles visant à garantir la liberté des individus qui la composent, 2 mais aussi à les protéger sur les plans

Plus en détail

LES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT. Formation AVS Janvier 2013

LES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT. Formation AVS Janvier 2013 LES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT Formation AVS Janvier 2013 LES RESPONSABILITES GENERALES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT Les responsabilités des agents publics de l État sont de trois ordres:

Plus en détail

LES OBLIGATIONS DE SOINS AUX TOXICOMANES DANS LE CADRE DU SURSIS PROBATOIRE

LES OBLIGATIONS DE SOINS AUX TOXICOMANES DANS LE CADRE DU SURSIS PROBATOIRE LES OBLIGATIONS DE SOINS AUX TOXICOMANES DANS LE CADRE DU SURSIS PROBATOIRE Laurence SIMMAT-DURAND Stéphanie TOUTAIN 1999 n 80 2 3 LES OBLIGATIONS DE SOINS AUX TOXICOMANES DANS LE CADRE DU SURSIS PROBATOIRE

Plus en détail

Mesdames, Messieurs les Conseillers généraux,

Mesdames, Messieurs les Conseillers généraux, Monsieur le Président, Messieurs les Vice-Présidents, Mesdames, Messieurs les Conseillers généraux, Je souhaite avant toute chose vous dire que je suis très honoré d être amené, pour la seconde fois, à

Plus en détail

Directeur de la publication : André-Michel ventre, Directeur de l INHESJ Rédacteur en chef : Christophe Soullez, chef du département de l ONDRP

Directeur de la publication : André-Michel ventre, Directeur de l INHESJ Rédacteur en chef : Christophe Soullez, chef du département de l ONDRP repères Premier ministre 20 institut national des hautes études de la sécurité et de la justice Janvier 2013 n Directeur de la publication : André-Michel ventre, Directeur de l INHESJ Rédacteur en chef

Plus en détail

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-187

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-187 Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-187 RESUME ANONYMISE DE LA DECISION Décision de recommandations - article 25 de la loi organique Domaine(s) de compétence de l Institution : Défense des droits

Plus en détail

EPREUVE DU CONTRÔLE DES CONNAISSANCES. 7 septembre 2011

EPREUVE DU CONTRÔLE DES CONNAISSANCES. 7 septembre 2011 J. 11 1203 MINISTERE DE L INTERIEUR, DE L OUTRE-MER, DES COLLECTIVITES TERRITORIALES ET DE L IMMIGRATION BEPECASER EPREUVE DU CONTRÔLE DES CONNAISSANCES 7 septembre 2011 Question 1 Dans le cadre de l apprentissage

Plus en détail

PER I TURISTI STRANIERI: GUIDARE IN ITALIA. Documents normalement demandés pour conduire une voiture de location en Italie:

PER I TURISTI STRANIERI: GUIDARE IN ITALIA. Documents normalement demandés pour conduire une voiture de location en Italie: Location de voitures Documents normalement demandés pour conduire une voiture de location en Italie: - Permis de conduire en cours de validité, obtenu depuis au moins 1 an, donnant l'autorisation de conduire

Plus en détail

Les droits des victimes

Les droits des victimes SERVICE DE L ACCÈS AU DROIT ET À LA JUSTICE ET DE LA POLITIQUE DE LA VILLE Avocat Dépôt de plainte Soutien psychologique? Association d'aide aux victimes Aide juridictionnelle Indemnisation I Les droits

Plus en détail

Rapport à monsieur le Premier ministre sur la politique de prévention de la délinquance

Rapport à monsieur le Premier ministre sur la politique de prévention de la délinquance Rapport à monsieur le Premier ministre sur la politique de prévention de la délinquance Jean-Marie Bockel, sénateur du Haut-Rhin juillet 2011 Lettre de mission du Premier ministre du 14 janvier 2011 3

Plus en détail

PRÉVENTIONS SÉNIORS POUR VOTRE SÉCURITÉ, AYEZ LES BONS RÉFLEXES!!

PRÉVENTIONS SÉNIORS POUR VOTRE SÉCURITÉ, AYEZ LES BONS RÉFLEXES!! PRÉVENTIONS SÉNIORS POUR VOTRE SÉCURITÉ, AYEZ LES BONS RÉFLEXES!! sommaire A votre domicile Des gestes simples se prémunir des cambriolages en cas d'absence prolongée que faire? Vous avez été victime d'un

Plus en détail

chronique juridique Contrats de droit privé : l académie de Créteil, un exemple à suivre! Procédures disciplinaires : le memento CHRONIQUE JURIDIQUE

chronique juridique Contrats de droit privé : l académie de Créteil, un exemple à suivre! Procédures disciplinaires : le memento CHRONIQUE JURIDIQUE CHRONIQUE JURIDIQUE chronique juridique Contrats de droit privé : l académie de Créteil, un exemple à suivre! Lors de notre congrès de Lille, une motion a été proposée par la commission «métier» sur les

Plus en détail

Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale

Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale (Le contenu de cette présentation n engage pas le Ministère public) 1 Objectifs et plan I. Tour d horizon des différentes

Plus en détail

Audit citoyen du dispositif de vidéosurveillance de la commune de Nogent-sur-Marne

Audit citoyen du dispositif de vidéosurveillance de la commune de Nogent-sur-Marne Audit citoyen du dispositif de vidéosurveillance de la commune de Nogent-sur-Marne www.action-nogent.fr contact@action-nogent.fr Twitter : @ACTION_Nogent Facebook : https://www.facebook.com/action94130

Plus en détail

Comment s exerce l autorisation parentale de sortie de l enfant du territoire national ou l opposition à cette sortie?

Comment s exerce l autorisation parentale de sortie de l enfant du territoire national ou l opposition à cette sortie? Comment s exerce l autorisation parentale de sortie de l enfant du territoire national ou l opposition à cette sortie? En cas d autorité parentale exclusive, c est la liberté ; le parent la détenant pouvant

Plus en détail

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Vous êtes victime. Ministère de la Justice

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Vous êtes victime. Ministère de la Justice La Justice et vous Les acteurs de la Justice Les institutions S informer Justice pratique Ministère de la Justice Vous êtes victime Vous pouvez, en tant que victime d une infraction, déposer une plainte

Plus en détail

CONSEILS ET RECOMMANDATIONS

CONSEILS ET RECOMMANDATIONS CONSEILS ET RECOMMANDATIONS POUR LA PRÉVENTION ET LA SÉCURITÉ DES SENIORS VILLE DE L ISLE-ADAM Page 1 Conseils pratiques de prudence Prudence contre les cambriolages Protégez vos fenêtres et vos ouvertures

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTÉS

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTÉS Circulaire du 6 juillet 2011 relative à la présentation des dispositions de droit pénal et de procédure pénale relatives à la lutte contre la violence routière résultant de la loi n 2011-267 du 14 mars

Plus en détail

I-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux

I-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux INTERPOL I-Checkit Pour votre sécurité I-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux criminels et

Plus en détail

Non à la vidéosurveillance dans notre commune.

Non à la vidéosurveillance dans notre commune. Non à la vidéosurveillance dans notre commune. A l attention du collectif **** de la ville de M. Document livré le 15 mai 2013. Réalisé par Ollieu Charline et Titz Marie TABLE DES MATIERES Explicitation

Plus en détail

Unis contre la violence conjugale et intrafamiliale. Plan d action stratégique en matière de violence conjugale et intrafamiliale 2013-2017

Unis contre la violence conjugale et intrafamiliale. Plan d action stratégique en matière de violence conjugale et intrafamiliale 2013-2017 Unis contre la violence conjugale et intrafamiliale Plan d action stratégique en matière de violence conjugale et intrafamiliale 2013-2017 Mise en contexte Au SPVM Environ 18 000 appels de service au 911

Plus en détail

RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS

RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS CABINET DU PREFET BUREAU DE LA SECURITE INTERIEURE CONVENTION DE COORDINATION CONCERNANT LE QUARTIER DE LA DEFENSE ENTRE LES VILLES DE PUTEAUX ET COURBEVOIE ET LES FORCES

Plus en détail

Congo. Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Congo

Congo. Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Congo Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Loi n 19-2005 du 24 novembre 2005 Titre 1 - Dispositions générales Art.1.- La présente loi définit les conditions d exercice

Plus en détail

Convention relative : - aux échanges de données d'exploitation et de sécurité routière - à la gestion des crises routières. pour le département de

Convention relative : - aux échanges de données d'exploitation et de sécurité routière - à la gestion des crises routières. pour le département de Convention relative : - aux échanges de données d'exploitation et de sécurité routière - à la gestion des crises routières pour le département de entre L'État, représenté par M.., Préfet d., et La Direction

Plus en détail

Dossier de presse. La non-assurance routière en France en 2013

Dossier de presse. La non-assurance routière en France en 2013 Dossier de presse La non-assurance routière en France en 2013 Dossier de presse Sommaire Le communiqué de presse Page 3 Quelle ampleur et quelle évolution? Page 5 Quel est le profil des non-assurés? Page

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

Décision du Défenseur des droits n MDS 2014-132

Décision du Défenseur des droits n MDS 2014-132 Paris, le 24 novembre 2014 Décision du Défenseur des droits n MDS 2014-132 RESUME ANONYMISE DE LA DECISION Décision relative aux conditions dans lesquelles la requérante a été interpellée à son domicile,

Plus en détail

LOI N 61-10 DU 7 MARS 1961 déterminant la nationalité sénégalaise, modifiée

LOI N 61-10 DU 7 MARS 1961 déterminant la nationalité sénégalaise, modifiée LOI N 61-10 DU 7 MARS 1961 déterminant la nationalité sénégalaise, modifiée (JO n 4984 p. 13) L assemblée nationale à délibéré et adopté, Le président de la république promulgue la loi dont la teneur suit

Plus en détail

Intervention de Monsieur le Préfet de police Réunion «Ambassadeurs visibles» Seul le prononcé fait foi

Intervention de Monsieur le Préfet de police Réunion «Ambassadeurs visibles» Seul le prononcé fait foi Intervention de Monsieur le Préfet de police Réunion «Ambassadeurs visibles» Seul le prononcé fait foi Madame la Maire du 8 ème arrondissement, Mesdames et Messieurs les élus, Mesdames, Messieurs, Bonjour

Plus en détail

Janvier 2012. La notion de blanchiment

Janvier 2012. La notion de blanchiment Cellule de Traitement des Informations Financières Avenue de la Toison d Or 55 boîte 1 1060 Bruxelles Tél. : +32 2 533 72 11 Fax : +32 2 533 72 00 E-mail : info@ctif-cfi.be NL1156d La lutte contre le blanchiment

Plus en détail

Rapport de visite Commissariat de police de Soissons (Aisne) 6-7 janvier 2009

Rapport de visite Commissariat de police de Soissons (Aisne) 6-7 janvier 2009 Rapport de visite Commissariat de police de Soissons (Aisne) 6-7 janvier 2009 1 Contrôleurs : Olivier Obrecht, chef de mission José Razafindranaly. En application de la loi du 30 octobre 2007 qui a institué

Plus en détail

Habitat indigne Habitat dangereux Habitat insalubre Immeuble menaçant ruine

Habitat indigne Habitat dangereux Habitat insalubre Immeuble menaçant ruine Habitat indigne Habitat dangereux Habitat insalubre Immeuble menaçant ruine Circulaire de la DACG n CRIM07 14/G4 du 4 octobre 2007 relative à la présentation des dispositions de la loi du 13 juillet 2006

Plus en détail

ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? SANCTIONNER AUTREMENT. Et si la prison n était pas toujours la solution?

ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? SANCTIONNER AUTREMENT. Et si la prison n était pas toujours la solution? ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? SANCTIONNER AUTREMENT Et si la prison n était pas toujours la solution? ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? ACAT-France.

Plus en détail

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre?

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Note réalisée par l Observatoire Régional de l Intégration et de la Ville (ORIV) septembre 2014 Eléments de contexte

Plus en détail

LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION

LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION 1 Document Unique de Délégation Un document qui permet de définir les responsabilités : civiles - pénales Des dirigeants pleinement conscients de leur périmètre de responsabilité,

Plus en détail

Certificat de Qualification Professionnel d Agent de Prévention et de Sécurité (CQP APS)

Certificat de Qualification Professionnel d Agent de Prévention et de Sécurité (CQP APS) Logo de l organisme de Formation Intitulé Certificat de Qualification Professionnel d Agent de Prévention et de Sécurité (CQP APS) Public Tout public Pré-requis - aptitude physique à suivre la formation

Plus en détail

«LA SÉCURITE ÉCONOMIQUE TERRITORIALE»

«LA SÉCURITE ÉCONOMIQUE TERRITORIALE» DOSSIER DE PRESSE «LA SÉCURITE ÉCONOMIQUE TERRITORIALE» Signature d une convention de partenariat entre le Groupement de Gendarmerie de l Ardèche et le MEDEF DrômeArdèche Vendredi 29 novembre 2013 Préfecture

Plus en détail

RESTAURATION SCOLAIRE

RESTAURATION SCOLAIRE RESTAURATION SCOLAIRE REGLEMENT INTERIEUR L admission à la cantine ne constitue pas une obligation pour la commune, mais un service rendu aux familles dans le cadre de l organisation arrêtée par la collectivité

Plus en détail

1 CAS 1 : VIDEOPROTECTION D UNE COMMUNE DE TAILLE MOYENNE... 4

1 CAS 1 : VIDEOPROTECTION D UNE COMMUNE DE TAILLE MOYENNE... 4 Votre projet de vidéoprotection Guide Méthodologique Comité de Pilotage Stratégique pour le développement de la vidéoprotection 1 Sommaire 1 CAS 1 : VIDEOPROTECTION D UNE COMMUNE DE TAILLE MOYENNE... 4

Plus en détail

17 ou 112 depuis un téléphone portable.

17 ou 112 depuis un téléphone portable. LA SECURITE DES PERSONNES AGEES COMMENT SE PROTEGER? -=- Étant trop souvent victimes de la lâcheté et de la ruse de certains agresseurs, voici certaines précautions que vous devez prendre. La délinquance

Plus en détail

LA REBELLION. a) il faut que l'agent ait agi dans l'exercice de ses fonctions.

LA REBELLION. a) il faut que l'agent ait agi dans l'exercice de ses fonctions. LA REBELLION La rébellion est le fait de s'opposer violemment aux fonctionnaires et officiers publics qui agissent pour l'exécution et l'application des lois. I - ELEMENTS CONSTITUTIFS A - L ELEMENT LEGAL

Plus en détail

LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS DANS LES CONTRATS DE VILLE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON

LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS DANS LES CONTRATS DE VILLE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON PREFET DE LA REGION LANGUEDOC ROUSSILLON Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale Pôle Cohésion sociale Territoriale Montpellier, le 19 juin 2015 Dossier suivi par Rodolphe

Plus en détail

CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG

CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG Version Octobre 2014 Rectorat de l académie de Strasbourg 6 Rue de la Toussaint 67975 Strasbourg cedex 9 1 Page 1/14

Plus en détail

2015-2016-2017. Entre,

2015-2016-2017. Entre, Convention n Relative aux contributions respectives de l association «Jeunesse et Cultures», des Communes de Charmes, Thaon-les-Vosges et du Conseil général des Vosges à des actions dites de prévention

Plus en détail

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme SEPTEMBRE 2015 HORS-SÉRIE LES MINI-GUIDES BANCAIRES www.lesclesdelabanque.com Le site pédagogique sur la banque et l argent La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme Ce

Plus en détail

OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR

OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR Piétons Les causes possibles d'accidents impliquant des piétons et des véhicules sont bien connues. La négligence, l'inattention

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Circulaire du 18 août 2014 relative aux fichiers d antécédents judiciaires NOR : JUSD1419980C La garde des sceaux, ministre de la justice, à Pour attribution Mesdames et messieurs les procureurs généraux

Plus en détail

Les violences conjugales

Les violences conjugales MINISTÈRE le point sur Femmes/égalité Lutte contre les violences envers les femmes Les violences conjugales Les victimes de violences craignent le plus souvent de s exprimer. Paralysées par la peur, une

Plus en détail

Guide pratique de l accueil des gens du voyage dans le Morbihan

Guide pratique de l accueil des gens du voyage dans le Morbihan Guide pratique de l accueil des gens du voyage dans le Morbihan Avril 2011 Toute l information de l Etat dans le Morbihan sur www.morbihan.gouv.fr Maquette : A. Hellégouarch/Préfecture du Morbihan - Crédits

Plus en détail

(juillet 2007) En France en 2007 il est préférable de tuer une petite vieille que de ne pas payer ses contraventions de stationnement

(juillet 2007) En France en 2007 il est préférable de tuer une petite vieille que de ne pas payer ses contraventions de stationnement (juillet 2007) En France en 2007 il est préférable de tuer une petite vieille que de ne pas payer ses contraventions de stationnement Cette phrase, à ne surtout pas prendre au premier degré, aurait pu

Plus en détail

CODE DE PROCEDURE PENALE TITRE PRILIMINAIRE De l action publique et de l action civile Art. 1 à 9

CODE DE PROCEDURE PENALE TITRE PRILIMINAIRE De l action publique et de l action civile Art. 1 à 9 CODE DE PROCEDURE PENALE TITRE PRILIMINAIRE De l action publique et de l action civile Art. 1 à 9 LIVRE I De l exercice de l action publique et de l instruction TITRE I : Des autorités chargées de l action

Plus en détail

LES VIOLENCES AU SEIN DU COUPLE. Françoise GUYOT Vice-Procureure, Chargée de mission au Cabinet du Procureur de la République de Paris

LES VIOLENCES AU SEIN DU COUPLE. Françoise GUYOT Vice-Procureure, Chargée de mission au Cabinet du Procureur de la République de Paris LES VIOLENCES AU SEIN DU COUPLE Françoise GUYOT Vice-Procureure, Chargée de mission au Cabinet du Procureur de la République de Paris 2 DEFINITION La lutte contre les violences faites aux femmes s'inscrit

Plus en détail

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. ANNEXE FICHE 10 : NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. I. MESURES PRISES AU NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE 1.

Plus en détail

l L immense majorité des condamnations concernent des délits

l L immense majorité des condamnations concernent des délits Prévention de la récidive et individualisation des peines Chiffres-clés Juin 2014 Les condamnations En 2012, environ 900 000 infractions ont donné lieu à environ 600 000 condamnations pénales prononcées

Plus en détail

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine 14. La collecte de données sur la violence envers les enfants Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine Introduction

Plus en détail

ASSURANCE L assurance est-elle obligatoire et que peut-elle couvrir? responsabilité civile

ASSURANCE L assurance est-elle obligatoire et que peut-elle couvrir? responsabilité civile ASSURANCE L assurance est-elle obligatoire et que peut-elle couvrir? L association peut, dans l exercice de ses activités, causer des dommages, porter atteinte aux intérêts des tiers. L'association est

Plus en détail

TAURUS SECURITY AGENCY

TAURUS SECURITY AGENCY TAURUS SECURITY AGENCY Notre philosophie LES FONDEMENTS DE NOTRE RELATION CLIENT Nos missions sont d assurer la sécurité des personnes et des biens en mettant à disposition de nos clients, des solutions

Plus en détail

FORMATION AU PERMIS D EXPLOITATION DE LICENCES CHRD MODULE 2,5 JOURS ---------- * ---------- Arrêté d agrément du 07 Avril 2014 : NOR INTD1408248A

FORMATION AU PERMIS D EXPLOITATION DE LICENCES CHRD MODULE 2,5 JOURS ---------- * ---------- Arrêté d agrément du 07 Avril 2014 : NOR INTD1408248A CREER, ACCOMPAGNER, DEVELOPPER UN CAFE, HOTEL, RESTAURANT, DISCOTHEQUE FORMATION AU PERMIS D EXPLOITATION DE LICENCES CHRD MODULE 2,5 JOURS ---------- * ---------- Arrêté d agrément du 07 Avril 2014 :

Plus en détail

Madame Monsieur, Yves ALLIENNE

Madame Monsieur, Yves ALLIENNE Madame Monsieur, Merci à l A.P.H et à sa Présidente de m avoir permis de présenter ce qui fait le quotidien des Services Municipaux en matière de Propreté Urbaine. Le classement de notre belle station

Plus en détail

Seniors, pour votre sécurité, ayez les bons réflexes!

Seniors, pour votre sécurité, ayez les bons réflexes! Seniors, pour votre sécurité, ayez les bons réflexes! LES SENIORS ÉTANT TROP SOUVENT LES VICTIMES DE LA LÂCHETÉ ET DE LA RUSE DE CERTAINS AGRESSEURS, CET- TE BROCHURE A ÉTÉ CRÉÉE POUR VOUS APPORTER QUEL-

Plus en détail

Code de l'éducation. Article L131-1 En savoir plus sur cet article...

Code de l'éducation. Article L131-1 En savoir plus sur cet article... Page 1 sur 5 Code de l'éducation Version consolidée au 31 mars 2011 Partie législative Première partie : Dispositions générales et communes Livre Ier : Principes généraux de l'éducation Titre III : L'obligation

Plus en détail