Mali Inventaire de la production du savoir. Résultats préliminaires d une enquête menée par GREAT

Transcription

1 Mali Inventaire de la production du savoir Résultats préliminaires d une enquête menée par GREAT

2 Plan Introduction Motivations/Objectifs Déroulement de l enquête Quelques résultats Conclusions

3 Introduction Nouveau paradigme du développement: avènement de «l économie du savoir» Conséquences: avantage comparatif àl'immatériel / matière première Savoir: 3 e facteur de production en plus L et K

4 Introduction Conséquences (suite) primautédes compétences technique, scientifique, et managériale /travail physique accumulation K intellectuel (connaissance, créativité) au lieu du K physique.

5 Introduction qui aspire au développement ou du moins à l'émergence se devront de mettre l'accent sur la production et l'accès du plus grand nombre au savoir. Pour Victoria (2004), le chemin d'or serait "du leadership cognitif au dispositif cognitif collectif, soit donc la formation du savoir". Le choix d'une telle orientation a pour point de départ une connaissance plus ou moins précise de l'état de la connaissance du savoir. GREAT a ainsi initiéune enquête auprès des producteurs de savoir au Mali

6 faire un état des lieux de la production du savoir au Mali dans les centres et institutions quel que soit leur statut (indépendant, public, international ou mixte).

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9 Motivations/objectifs

10 Motivations/objectifs spécifiquement, cette étude exploratoire cherche à: répertorier l'ensemble des centres et institutions de recherche et de formation connaître les stratégies de production et de diffusion du savoir connaître les réseaux et partenaires des centres de recherche mesurer les produits des centres de recherche et de formation.

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12 la méthodologie, la gouvernance des organisations enquêtées, les ressources matérielles et informatiques, la mobilisation des ressources, les activités et résultats et enfin les défis auxquels sont confrontés les centres de recherche et de formation au Mali.

13 68 structures et organisations ont étéciblées par les enquêtes avec la répartition suivante: 8 Centres de recherche publics 14 Universités et écoles supérieures de formation 4 Institutions financières internationales 4 Imprimeries 8 Organismes régionaux et internationaux 22 Services et agences publics 3 Presses écrites 5 Bureaux d étude et de recherche

14 26 organisations, y compris GREAT, qui ont rempli le questionnaire se repartissent en 4 organisations indépendantes, 18 organisations publiques, 1 organisation internationale, et 4 organisations àstatut mixte. Le critère de discrimination du statut a étéchoisi en raison de sa pertinence théorique à expliquer le degré d indépendance de l organisation dans la formulation et la mise en œuvre de ses politiques.

15 La variable «type d organisation»ainsi créée a étéalors utilisée pour créer des tableaux à double entrée par croisement avec les autres variables du questionnaire.

16 recherche tournée vers le pays et d une recherche tournée vers les populations reviennent respectivement dans 88% et 80% des cas

17 indépendants sont attirés uniquement par les principes d innovation, les mixtes par les principes de méthodologies rigoureuses et d innovation. Par contre le public préfère tous les principes sauf celui de l innovation droit du citoyen au savoir est un principe globalement partagépar les organisations de l échantillon, avec une fréquence de 75%

18 qu en moyenne les organisations enquêtées ne disposent que de 2 organes En moyenne, dans l échantillon, il y a deux documents stratégiques et/ou manuels de procédure par organisation dans les organisations. En moyenne chaque organisation dispose de 9 motos, 2 petites voitures et 4 véhicules 4X4

19 public est le plus équipéen matériels roulant Comme pour le matériel roulant le public a le plus grand nombre de matériels bureautiques organisations utilisent majoritairement des rapports comme source documentaire. les livres et Internet

20 de recherche, chercheurs et assistants de recherche, est àégalitéavec les personnels d appui et administratifs réunis 39 sur 34 on dépasse le ratio d un ordinateur par personne en moyenne, d un seul logiciel spécialisédans la liste suivante: SPSS, STATA, GAMS, SPAD, MAPINFO et CSPRO. Les structures dotées de ces logiciels sont les indépendants et les internationaux avec en moyenne 2 logiciels par organisation.

21 Toutes les organisations utilisent Internet et plus de 96% d entre elles disposent du téléphone fixe.

22 financés essentiellement par les subventions publiques, les fonds propres, les ONGS internationales et dans une moindre mesure par les banques financement public est destiné presqu'exclusivement aux organismes publics et mixtes pour respectivement 83% et 52%. Quant aux centres privés, leur financement vient majoritairement de leurs ressources propres (64%) et des ONGS internationales (23%).

23 63% àusage spécifique et 36% àusage libre indépendants ont un plus grand budget à usage libre (61%) àl'opposédes centres publics dont 76% en moyenne sont àusage spécifique l'administration publique est le plus grand partenaire des centres de production du savoir avec 87% (Tableau 11). Elle est suivie des universités

24 les centres publics ont le plus grand éventail de partenaires partenaires internationaux (Tableau 12) qui sont entre autres les organismes régionaux, les agences de coopération, les universités étrangères fréquence du partenariat avec les organismes internationaux àconcurrence de 95% même si une plus forte proportion est au profit des centres publics.

25 en premier àdes conférences nationales dans l'ordre de 91% suivi respectivement par les études collaboratives et les conférences internationales pour 71% et 68%. centres publics participent plus activement aux différents réseaux et conférences organisés aussi bien au niveau national, régional qu'international.

26 la production du savoir par le développement de connaissances, la transmission du savoir par l'éducation et la valorisation des ressources humaines et la diffusion du savoir par la dissémination des connaissances Résultats produits: 95% disposent de bases de données internes et 63% ont des bases de données livrées à la demande

27 fonds documentaires très importants (presque 74%) l'etat est le plus grand consommateur des productions (82%) suivi des chercheurs (68%) l'etat est peu utilisateur des résultats issus des centres privés (6%). les principaux clients des centres privés sont les étudiants (33%)

28 principales forces résident (Tableau 22.) dans le partenariat (87%), les ressources humaines (74%), la structure organisationnelle (65%). l'absence de subventions publiques aux centres de recherche apparaît comme la première faiblesse identifiée par les institutions enquêtées avec un taux de 68%

29 Pour les centres indépendants, l'absence de principes éthiques (50%) demeure la principale faiblesse en leur sein suivie de l'absence de culture organisationnelle (33%), plus de 73% des centres déclarent disposer d'une vision

30 De l'analyse statistique des données recueillies, il ressort des enseignements fort instructifs sur la gouvernance, les ressources, les activités, les résultats. Ainsi, presque toutes les organisations ont adoptédes principes de recherche tournée vers le pays et les populations, et disposent en général d'au moins deux documents stratégiques pour la planification de leurs activités. Ces activités sont facilitées par la disponibilitéde moyens matériels, technologiques, et humains (20 personnes en moyennes) et par l existence de partenariats multiformes. La participation régulière à des conférences nationales, l'édition des documents de travail, l'existence de bases de données fonctionnelles sont aussi àmettre au crédit des organisations. Par contre la raretéde systèmes d incitations pour le personnel, d organe de contrôle ou d organe chargéde la qualitéainsi que l absence de financement public pour les indépendants sont des points àaméliorer pour une meilleure production et diffusion du savoir au Mali.