Quelques éléments de démarche : Plusieurs temps, étapes peuvent être repérés dans la mise en place des démarches scientifiques à l école maternelle

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3 Deux grandes séries d objectifs : S approprier le langage À la fin de l'école maternelle l'enfant est capable de : - comprendre un message et agir ou répondre de façon pertinente ; - nommer avec exactitude un objet, une personne ou une action ressortissant à la vie quotidienne ; - formuler, en se faisant comprendre, une description ou une question ; - raconter, en se faisant comprendre, un épisode vécu inconnu de son interlocuteur, ou une histoire inventée ; - prendre l'initiative de poser des questions ou d'exprimer son point de vue. Découvrir le monde (qlqs mots-clés) Découvrir les objets : objets techniques, usage et fonctionnement, caractère dangereux, fabriquer Découvrir la matière : couper, modeler, assembler, caractériser, air, changement d état de l eau Découvrir le vivant : observer, élevages, plantations, cycle de la vie, corps, sens, hygiène corporelle, environnement Découvrir les formes et les grandeurs manipuler, repérer des propriétés de + en + complexes, classer, critérier Se repérer dans le temps : progressivité des apprentissages, emploi du temps, phénomènes cycliques, simultanéité 3

4 Quelques éléments de démarche : Plusieurs temps, étapes peuvent être repérés dans la mise en place des démarches scientifiques à l école maternelle Un temps pour découvrir Une situation déclenchante concrète et partagée - Pas d'images séquentielles à ce niveau (situation d'évaluation). - L'enseignant sélectionne des situations de départ qui focalisent la curiosité des élèves et déclenchent leurs questions. 4

5 Quelques éléments de démarche : Plusieurs temps, étapes peuvent être repérés dans la mise en place des démarches scientifiques à l école maternelle Un temps pour découvrir Un temps pour se questionner Nous nous posons une question - Une question du type "combien de temps il vit? " n'est pas une situation problème. - l'enseignant sélectionne les questions qui se prêtent au questionnement. Un temps pour exprimer ses idées Nous avons des idées pour trouver une réponse Ce sont des hypothèses, à valider ou à mettre à l'épreuve. L'étayage par le maître est important. La première trace est importante. Cela permet de conserver les représentations des enfants. C est un appui pour la suite de la démarche. 5

6 Un temps pour chercher Je réalise une expérience Les élèves doivent d'abord s'approprier le matériel (temps qui peut être long, fait de jeu, d'exploration) familiarisation pratique avec des objets, instruments et phénomènes, c'est l'expérience-action ou expérienciation (Coquidé 2003) : ceci peut avoir lieu dans un espace déterminé (espace sciences, évolutif). L'expérience-objet : expérience pour tester, contester, argumenter. Pour l'étude du vivant, expérimenter n'est pas toujours possible : on peut alors chercher des indices. J observe L'observation n'est pas un but en soi mais un moyen d'investigation. Observer n'est pas voir; l'observation s'apprend. L'élève observe en utilisant ses sens. Dessiner favorise et affine l'observation. La recherche d'indices est un moyen d'observation. On peut utiliser les loupes ou les boîtes loupes. Je cherche dans des documents Il s'agit de donner aux ouvrages documentaires un statut particulier : il faudra distinguer les récits de fiction avec des animaux ou des plantes personnifiées, des documentaires à portée scientifique. 6

7 Un temps pour communiquer Nous trouvons une ou plusieurs réponses Un temps pour structurer À l oral À l écrit dans le cahier d expériences et d observations et sur un affichage collectif Nous avons appris Nous sommes capables de Apprendre à développer un regard rationnel sur le monde : passer des évènements vécus, situés dans le temps, aux faits scientifiques, se rendre compte que des phénomènes se reproduisent indépendamment de sa volonté. Ex : De sa culture de radis aux différentes cultures du jardin. 7

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9 1.1 / Des rencontres avec les objets existants vers l analyse d objets : L activité technologique utilise des outils plus ou moins complexes qu il faut apprendre à utiliser, puis, dont il faut savoir comment ils fonctionnent. Il s agit donc de modifier le rapport aux objets, de rechercher le «secret des choses» pour élargir la maîtrise de l environnement. Les différentes étapes de cette démarche : Découvrir le besoin à satisfaire (un objet familier) ; découvrir les conditions d utilisation en centrant l attention sur l utilisateur et les buts qu il poursuit (Comment ça marche?) ; découvrir les conditions de fonctionnement en centrant l attention sur l objet technique en fonctionnement (recherche : observation, utilisation d une documentation) ; découvrir la structure interne de l objet et les relations entre les «organes» (démontage ou fiche) ; découvrir les phénomènes physiques utilisés et quelques lois physiques. 9

10 Des activités de production d objets : Une autre piste consiste à se poser un problème dont la solution conduit à l invention et à la fabrication d un objet technique en sachant qu il existe des obstacles liés aux capacités motrices et intellectuelles des jeunes enfants. Voici les différents points de cette démarche : Définir le produit à fabriquer ; rechercher des solutions, des procédures, des moyens de fabrication ; rechercher (et représenter) les étapes de la fabrication ; organiser la fabrication (dans le temps et entre les individus) ; fabriquer ; confronter le produit à sa définition et rectifier la fabrication si nécessaire. 10

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14 L efficacité des traces : Elle dépend davantage de la qualité des traces que de leur quantité. La structuration des savoirs, leur mémorisation et leur évocation par les élèves dépendent de choix didactiques et pédagogiques précis. Elle dépend également : du degré d iconicité de la trace ; du degré d investissement personnel de l élève dans cette trace ; de l utilisation équilibrée et complémentaire des trois sortes de langages : analogique, mathématique et textuel ; Les traces de type analogique : réel, photos (clic photos 1 et 2), photocopies, dessins, premiers schémas Les traces de type mathématique : tris, classements (clic photo 3), relations, spatialisation Les traces de type textuel : mots légendes, phrases-légendes (clic photo 4), textes de la structuration des supports d écrits ; des modalités didactiques respectant la progressivité des apprentissages chez les élèves. 14

15 Les écrits de la page : clic 1 Le prénom La date La discipline La consigne Le sujet d étude Un tri de photos de nourriture Les écrits du cahier : clic 2 Identifier les rubriques dans le cahier monde vivant ; matière et objets Conserver quatre types de traces : des représentations personnelles avant l expérimentation ; des traces de l expérimentation ; des traces des savoirs mis en place ; des traces de l évaluation. 15

16 Des activités de production d objets : Une autre piste consiste à se poser un problème dont la solution conduit à l invention et à la fabrication d un objet technique en sachant qu il existe des obstacles liés aux capacités motrices et intellectuelles des jeunes enfants. Voici les différents points de cette démarche : Définir le produit à fabriquer ; rechercher des solutions, des procédures, des moyens de fabrication ; rechercher (et représenter) les étapes de la fabrication ; organiser la fabrication (dans le temps et entre les individus) ; fabriquer ; confronter le produit à sa définition et rectifier la fabrication si nécessaire. 16

17 Pourquoi un coin sciences en classe? Pour permettre aux élèves de : découvrir et manipuler librement des objets s'interroger fabriquer des objets librement ou avec une fiche de construction développer la coopération (jouer à plusieurs). passer du ludique à une activité plus dirigée développer l'observation observer les différentes manifestations de la vie (élevages et plantations) découvrir les parties du corps et les cinq sens développer le langage faire émerger les représentations initiales. 2. Comment exploiter le coin sciences? Plusieurs possibilités d'exploitation: En amont d'une activité : pour une phase de découverte et d'exploration. En accès libre (temps d'accueil ou ateliers autonomes) ou par petits groupes avec une consigne précise (comment peut-on faire des bulles?) Pour la phase d'expérimentation d'une séquence de sciences : les élèves manipulent et confrontent leurs prédictions avec ce qui est réalisé. L'enseignant recueille les hypothèses, les remarques, il questionne et oriente l'observation. Les élèves vont s'interroger sur le «comment» avant de s'intéresser au «pourquoi». Ils vont faire des va et vient entre l'action et l'interprétation. Un temps de mise en commun est nécessaire pour la verbalisation des actions. En réinvestissement : les élèves retournent dans le coin sciences librement ou avec une consigne précise (pour évaluer les élèves, par exemple). A l'issue de ses différentes étapes, le coin sciences sera enrichi (matériel, fiches techniques, montages, livres, photos d'expériences, traces écrites...) 17

18 Pourquoi un coin sciences en classe? Pour permettre aux élèves de : découvrir et manipuler librement des objets s'interroger fabriquer des objets librement ou avec une fiche de construction développer la coopération (jouer à plusieurs). passer du ludique à une activité plus dirigée développer l'observation observer les différentes manifestations de la vie (élevages et plantations) découvrir les parties du corps et les cinq sens développer le langage faire émerger les représentations initiales. 2. Comment exploiter le coin sciences? Plusieurs possibilités d'exploitation: En amont d'une activité : pour une phase de découverte et d'exploration. En accès libre (temps d'accueil ou ateliers autonomes) ou par petits groupes avec une consigne précise (comment peut-on faire des bulles?) Pour la phase d'expérimentation d'une séquence de sciences : les élèves manipulent et confrontent leurs prédictions avec ce qui est réalisé. L'enseignant recueille les hypothèses, les remarques, il questionne et oriente l'observation. Les élèves vont s'interroger sur le «comment» avant de s'intéresser au «pourquoi». Ils vont faire des va et vient entre l'action et l'interprétation. Un temps de mise en commun est nécessaire pour la verbalisation des actions. En réinvestissement : les élèves retournent dans le coin sciences librement ou avec une consigne précise (pour évaluer les élèves, par exemple). A l'issue de ses différentes étapes, le coin sciences sera enrichi (matériel, fiches techniques, montages, livres, photos d'expériences, traces écrites...) 18

19 Pourquoi un coin sciences en classe? Pour permettre aux élèves de : découvrir et manipuler librement des objets s'interroger fabriquer des objets librement ou avec une fiche de construction développer la coopération (jouer à plusieurs). passer du ludique à une activité plus dirigée développer l'observation observer les différentes manifestations de la vie (élevages et plantations) découvrir les parties du corps et les cinq sens développer le langage faire émerger les représentations initiales. 2. Comment exploiter le coin sciences? Plusieurs possibilités d'exploitation: En amont d'une activité : pour une phase de découverte et d'exploration. En accès libre (temps d'accueil ou ateliers autonomes) ou par petits groupes avec une consigne précise (comment peut-on faire des bulles?) Pour la phase d'expérimentation d'une séquence de sciences : les élèves manipulent et confrontent leurs prédictions avec ce qui est réalisé. L'enseignant recueille les hypothèses, les remarques, il questionne et oriente l'observation. Les élèves vont s'interroger sur le «comment» avant de s'intéresser au «pourquoi». Ils vont faire des va et vient entre l'action et l'interprétation. Un temps de mise en commun est nécessaire pour la verbalisation des actions. En réinvestissement : les élèves retournent dans le coin sciences librement ou avec une consigne précise (pour évaluer les élèves, par exemple). A l'issue de ses différentes étapes, le coin sciences sera enrichi (matériel, fiches techniques, montages, livres, photos d'expériences, traces écrites...) 19

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