Le modèle conceptuel Entité/Association
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- Jean-Sébastien Picard
- il y a 8 ans
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1 Le modèle conceptuel Entité/Association Les concepts de base Modèle conceptuel Entité/Association C'est un modèle intermédiaire entre l'application qui est non formalisée et le modèle relationnel qui est un modèle informatique. Le modèle Entité-Association constitue généralement un outil de réflexion et de dialogue entre les différents acteurs d un projet informatique s appuyant sur une base de données. Synonyme de Modèle conceptuel Entité/Association : modèle E/A, schéma E/A, MCD (Modèle Conceptuel des Données). Exemple de modèle E/A : Entité Exemples : Une entité est un ensemble d objets concrets ou abstraits décrits par les mêmes caractéristiques. CLIENT (ensemble des clients d une entreprise), COMMANDE (ensemble des commandes traitées par un service), VEHICULE (ensemble des véhicules d une société), SKIEUR (ensemble des skieurs engagés dans la coupe du monde), STATION (ensemble des stations de sport d hiver), etc sont des entités. Représentation graphique : 1
2 Association Une association est un ensemble de n-uplets (couples, triplets, etc ) d entités qui traduit le fait qu un lien sémantique existe entre ces entités. L association se_déroule[competition,station] traduit le fait que la compétition «comp1» se déroule à «solden», que «comp2» se déroule à «park city», etc Les occurrences de l association constituent un sous ensemble du produit cartésien des entités. Représentation graphique : REMARQUES Plusieurs associations peuvent exister entre les mêmes entités. L association provient_de[skieur,station] indique l origine d un skieur, alors que s_entraine_dans[skieur,station] indique la station à laquelle le skieur est rattaché pour effectuer ses entraînements. Une association peut être construite sur une seule entité. On peut imaginer des jumelages entre stations, on aura donc l association suivante. Une association peut être construite sur plus de 2 entités, on parle alors d association ternaire (3 entités), quaternaire (4 entités), n-aire (n entités). 2
3 L association «cours» qui traduit le fait qu un cours c est un formateur qui enseigne une matière à un groupe. Propriété Une propriété est une donnée élémentaire permettant de décrire (caractériser) les entités et les associations. nomstat, altstat, capstat sont des propriétés de l entité STATION. De manière plus formelle, une propriété est une fonction d une entité ou d une association vers un ensemble de valeurs (domaine). Exemples : nomstat : STATION -> char(20) specialite : SKIEUR -> ( slalom, descente, superg ) rang : participe -> ]0,n] REMARQUES : Plusieurs occurrences d une entité ou d une association peuvent avoir la même valeur pour une propriété Plusieurs skieurs peuvent avoir la même spécialité Une propriété ne peut figurer qu à un seul endroit dans le schéma E/A Représentation graphique : 3
4 Identifiant Un identifiant d entité est une propriété ou un groupe de propriétés permettant d identifier de manière unique chaque occurrence de l entité. Exemples : L entité COMPETITION a comme identifiant naturel la propriété «refcomp», par contre pour l entité SKIEUR le fait de choisir «nomski» comme identifiant présuppose qu il ne peut pas y avoir 2 skieurs avec le nom. Pour l entité FORMATEUR le couple composé des propriétés «nom» et «prenom» peut convenir à condition qu on n ait pas 2 formateurs ayant même nom et même prénom. On gagnera souvent à créer de toutes pièces un identifiant construit à partir d un codage quelconque (numéro séquentiel, combinaison de lettres, etc.) Chaque étudiant de Nancy2 est identifié sur les réseaux informatiques par un code formé des 5 premières lettres de son nom suivi d un n séquentiel à 3 chiffres comme dupon002 par exemple. Représentation graphique : les identifiants sont soulignés Cardinalités d une association Les cardinalités d une association indiquent pour chaque entité impliquée dans l association les nombres minimum et maximum d occurrences de l association pouvant exister pour une occurrence de l entité. Les valeurs possibles sont uniquement 0, 1 et n. Exemples : Dans l association «Provient de», les cardinalités de SKIEUR sont 0(mini) et 1(maxi), car «pour UN skieur donné, on peut ne pas avoir de station d origine (le skieur n est pas originaire d une station) et Un skieur donné ne peut provenir que d une seule station» Dans l association «Provient de», les cardinalités de STATION sont 0(mini) et n(maxi), car «pour UNE station donnée, il se peut qu il n y ait aucun skieur qui en est et on peut avoir plusieurs skieurs donc n qui en sont originaires» Dans l association «Participe», les cardinalités de SKIEUR sont 0(mini) et n(maxi), car «pour UN skieur donné, il se peut qu il ne participe à aucune compétition (skieur blessé pendant toute la saison par exemple) et UN skieur donné peut participer à plusieurs compétitions» 4
5 Dans l association «Participe», les cardinalités de COMPETITION sont 1 et n, car «pour qu il y ait UNE compétition il faut au moins une personne et dans UNE compétition on peut avoir n participants» Représentation graphique : REMARQUES : Pour les associations n-aires le principe est identique. Par exemple pour l association «cours» vu au paragraphe 1.4 on déterminera les cardinalités de la façon suivante : Pour un FORMATEUR, il y a forcément au moins 1 couple MATIERE-GROUPE associé et au plus n (un formateur peut enseigner à plusieurs groupes et/ou plusieurs matières) donc cardinalités : 1,n Pour un GROUPE, il y a forcément au moins 1 couple FORMATEUR-MATIERE et au plus n car un même groupe peut suivre plusieurs enseignements donc cardinalités : 1,n Pour une MATIERE, il y a forcément au moins 1 couple FORMATEUR-GROUPE car si cette matière est dans la base c est qu elle est quelques fois enseignée et au plus n car une matière peut s enseigner à des groupes différents, donc cardinalités : 1,n Pour les associations n-aires, les cardinalités maximum valent pratiquement toujours n. Méthode 1 de construction du modèle E/A Recenser toutes les propriétés Le but de cette première étape est de recenser toutes les informations que devra fournir la future base de données et d en déduire les propriétés qui devront figurer sur le modèle. Les propriétés constituent les données élémentaires du modèle, ces données deviendront des attributs dans le modèle relationnel. Chaque propriété devra être étiquetée par un mnémonique clair associé à une définition précise. 1 La méthode énoncée ici s inspire très fortement de la méthode MERISE mais n en garde que les grandes lignes et une partie seulement du formalisme 5
6 specialite Spécialité d un skieur (descente, slalom, etc ) La liste de toutes les propriétés du modèle porte le nom de «Dictionnaire des données». Exemple, Construction du dictionnaire des données du modèle «SKI» : «Un grand quotidien du sport veut se constituer une base de données afin de pouvoir réaliser périodiquement des articles sur la coupe du monde de ski. On devra donc connaître les noms de tous les skieurs participants, éventuellement leur spécialité, leur station d origine ainsi que le pays où se trouve cette station. Pour les stations, on devra connaître un minimum d informations comme l altitude, la capacité en lits et bien sûr le pays où elle se trouve. Les compétitions ont lieu à une certaine date, dans une station de ski. A l issue des épreuves on devra connaître le rang à l arrivée de chacun des participants» Dictionnaire des données : nomski nom du skieur specialite spécialité d un skieur (descente, slalom, etc.) nomstat nom d une station de ski paystat pays altstat altitude de la station capstatcapacité en lits d une station refcomp référence d une compétition datecomp date d une compétition rang rang d un skieur dans une compétition REMARQUES : On éliminera du dictionnaire des données des propriétés qui pourraient se calculer à partir d autres propriétés. Exemples de propriétés qui ne doivent pas figurer dans de dictionnaire des données : le vainqueur d une compétition, l altitude de la station en pieds, le nombre de points de chaque skieur s il est lié au rang de chacune des compétitions, etc.. On éliminera du dictionnaire des données, les synonymes éventuels, c'est-à-dire des propriétés qui auraient des noms différents et qui pourtant désigneraient des informations similaires. Exemples de synonymes : le pays d origine d un skieur et le pays d une station, le nom de la station où se déroule une compétition et le nom de la station d origine d un skieur. Recherche des entités On se bornera à rechercher les entités «évidentes» c'est-à-dire celles dont on est certain de l existence. A ce stade de l étude il est préférable d oublier une entité (on la trouvera sans doute dans les étapes qui suivent) que d en avoir une ou plusieurs qui ne sont pas justifiées. SKIEUR, STATION, PAYS, COMPETITION sont des entités évidentes. SPECIALITE pourrait aussi être une entité. Trouver des identifiants à chacune des entités Pour chaque entité, on recherche dans la liste des propriétés une ou plusieurs parmi celles-ci qui peuvent constituer un identifiant valable. 6
7 Si aucune propriété ne peut constituer un identifiant valable, il faudra en créer un à base d un numéro, une référence, un code, etc Remarque : L identifiant «nomski» suppose qu on n aura jamais 2 skieurs qui portent le même nom, il serait préférable de créer de toute pièce un code «numski» pour chaque skieur. Répartition des propriétés dans les entités Le but de cette étape est de «ranger» le plus de propriétés possible du dictionnaire des données (excepté les propriétés qui servent d identifiant car elles ont déjà leur place) dans les entités en respectant les règles suivantes : - Une propriété ne doit figurer qu une fois dans le modèle. -Il doit exister une dépendance fonctionnelle entre l identifiant d une entité et chaque propriété de cette entité. A ce stade de l étude, il convient de bien connaître le contexte et les règles de gestion liées à la future base de données. Par exemple, on ne pourra mettre «specialite» dans l entité SKIEUR que si chaque skieur ne peut avoir qu une spécialité. Recherche des associations On recherche les associations binaires qui peuvent exister entre les entités. On donne un nom à chaque association. Lorsque le nombre d entités est petit, on peut se poser la question de l existence d une association pour tous les couples d entités possible. Dans le cas contraire, c est l énoncé du problème et son contexte qui guidera la recherche des associations. Le nom de chaque association est généralement formé à l aide d un verbe conjugué au présent de l indicatif comme : «participe», «achete», «fournit» ou bien à l aide d une périphrase comme «est originaire de», «a lieu en», etc. Remarque : il n est pas interdit de trouver plusieurs associations pour le même couple d entités. Par exemple entre SKIEUR et COMPETITION on peut trouver les associations «participe» et «gagne». 7
8 Cardinalités On définit les cardinalités de chacune des associations. Propriétés d associations A cette étape, on va essayer de placer les propriétés restantes dans des associations. Pour qu une propriété puisse être «portée» par une association, il doit exister une dépendance fonctionnelle entre les identifiants des entités mises en relation par l association et la propriété. 8
9 On peut placer la propriété «rang» dans l association «participe», car il existe une dépendance fonctionnelle nomski,refcomp rang. Remarque : A priori les associations ayant une cardinalité de type 0,1 ou 1,1 ne devraient jamais être porteuses de données. Achèvement et vérification du modèle S il reste des propriétés qui n ont pas encore été placées soit dans une entité soit dans une association, il faut vérifier les points suivants : N a-t-on pas oublié une entité? N a-t-on pas oublié une association? N y a-t-il pas une erreur sur les cardinalités? Si les compétitions se déroulent en plusieurs manches, la propriété rang ne pourra pas être placée sur l association «participe». Il faut donc rajouter une entité «MANCHE» et l association participe devient ternaire. On peut alors placer «rang» dans l association «participe». A ce stade de l étude, on peut également détecter les associations qui seraient inutiles, comme par exemple les associations qui n apportent pas d informations supplémentaires ou les transitivités. l association «gagne» est redondante par rapport à l association «participe» car la propriété «rang» par sa valeur (1) nous indiquera si le skieur a gagné. Il existe également quelques transitivités sur le modèle : «a pour patrie» peut se retrouver par «est originaire de» et «se trouve», «se déroule» est redondante par rapport à «organise» et «se trouve». 9
10 Construction du modèle relationnel à partir du modèle E/A Une fois le modèle entité/association construit, l implantation de la base de données sur un SGBD relationnel réclame la transformation de ce schéma en une collection de schémas de relations. À partir d un schéma E/A, l objectif est donc d obtenir un ensemble de schémas de relation et les contraintes d intégrité associées. Traduction des entités La traduction d un schéma débute toujours par la traduction de tous les types entités. Cette traduction est très simple puisque chaque entité devient une relation. La clé primaire de la relation est constitué par l identifiant de l entité. Exemples : donne Ent_1(ident1,ident2,p1,p2) Traduction des associations Chaque association ne doit être traduite qu une seule fois. Pour la traduction, on distingue 2 types d associations : 1er cas : association avec au moins une cardinalité maxi = 1 Lorsque l association à traduire est binaire et que au moins une des deux entités porte une cardinalité maxi de 1 (soit x,1), on traduit de la manière suivante : On ajoute dans la relation correspondant à l entité portant cette cardinalité max à 1 l identifiant de l autre entité, qui devient clé étrangère. Ces associations portent le nom de Contraintes d Intégrité Fonctionnelles ou C.I.F. donne : Ent_1(cle1, p1,p2,#cle2) Ent_2(cle2,q1,q2) Remarques : -Il peut arriver que l autre cardinalité maxi soit également égale à 1, dans ce cas on a théoriquement le choix de la relation qui va recevoir la clé étrangère. En fait ce choix sera guidé par la valeur des cardinalités mini et on préférera mettre la clé étrangère dans l entité qui est du côté d une cardinalité mini égale à 1. 10
11 Dans une entreprise, on attribue à chaque personnel un bureau qui lui est propre, par contre il existe certains bureaux qui sont vides, on obtient donc le modèle suivant : Donne : PERSONNEL(numpers, nom, prenom, #numbureau) BUREAU(numbureau, superficie, etage) En effet il est plus logique de rajouter dans PERSONNEL l attribut numbureau qui sera toujours renseigné. -Si l association est porteuse de propriétés, celles-ci devraient normalement rejoindre la relation où on a rangé la clé étrangère mais en fait ce cas ne devrait jamais arriver car cela signifierait qu il existe une dépendance fonctionnelle entre l identifiant de l entité et la ou les propriétés donc ces propriétés auraient du être placées dans cette entité lors de la construction du modèle E/A. 2ème cas : autres associations Tous les autres types d association, c est à dire correspondant aux associations non binaires, ou binaires avec toutes les cardinalités max = n, sont traduits de la même façon : On crée une nouvelle relation pour représenter l association avec pour attributs : - les identifiants des différentes entités qui, ensemble deviennent clé primaire de la relation et chacun d eux séparément clé étrangère. - les propriétés de l association. donne : Ent_1(cle1,p1,p2) Ent_2(cle2,q2,q3) Rel_1(#cle1,#cle2,r1,r2) 11
12 donne : Ent_1(cle1,p1,p2) Ent_2(cle2,q2,q3) Ent_3(cle3,s1,s2) Rel_1(#cle1,#cle2,#cle3,r1,r2) Traduction des Contraintes d intégrité Les contraintes d intégrité imposées sur le schéma E/A se reportent sur la collection de relations. Elles se traduisent en terme de contrainte de clé, de référence et de valeur. Contrainte d identifiant contrainte de clé (unicité + existence) Contrainte de valeur sur les propriétés contrainte de valeur sur les attributs Les contraintes de cardinalité se traduisent par des contraintes de référence et par l autorisation ou non de la valeur NULL. De manière générale, les clés étrangères obtenues lors de la transformation sont systématiquement associées à une contrainte de référence. De plus, lorsque la cardinalité correspondante a pour valeur mini 0, on autorise la valeur NULL et dans le cas contraire (card mini = 1) on l interdit. Cependant, de nombreux SGBD ne permettent pas d imposer la contrainte de référence et d autoriser la valeur NULL simultanément sur le même ensemble d attribut. Dans ce cas là, on autorise la valeur NULL, on n impose pas la contrainte de référence à la création de la base mais on la vérifie par programme (voir triggers dans cours SGBD 2ème année). 12
13 Mémento Oracle PL/SQL 1. Présentation Le langage PL/SQL est une extension du langage SQL avec des structures de contrôle (while, for, if then..else ) et des instructions propres aux langages procéduraux. Un programme PL/SQL est structuré en blocs d'instructions L utilisation de PL/SQL SCRIPT SQL*PLUS Un script PL/SQL peut inclure des blocs anonymes d instructions. On peut utiliser les variables paramètres de substitution de sql*plus (&nom_variable) PROCEDURES OU FONCTIONS STOCKEES Une procédure ou fonction stockée représente un sous-programme PL/SQL qui peut-être appelé par un programme applicatif client (pro*cobol par exemple), un déclencheur de bases de données, un déclencheur applicatif conçu avec un outil de développement Oracle (oracle forms, oracle report). Une procédure ou fonction stockée communique avec l extérieur à l aide de paramètres d entrée/sortie PACKAGES Un package regroupe un ensemble de procédures, fonctions, curseurs, variables PL/SQL Structure d un bloc PL/SQL Un bloc PL/SQL comporte trois parties : - une partie déclaration (DECLARE) - une partie exécutable () - une partie optionnelle de gestion des erreurs (EXCEPTION) DECLARE Déclaration des variables Déclaration de curseurs Déclaration d exceptions Corps du bloc PL/SQL (instructions exécutables) 13
14 [EXCEPTION] [gestionnaire d exceptions] END ; L imbrication des blocs est possible. Le corps d un bloc peut contenir la définition d autres blocs. Les blocs sont imbriqués et les règles de portée sont classiques (on cherche la définition d un objet dans le bloc où il est référencé, puis dans le bloc englobant). Exemple de bloc PL/SQL DECLARE min_rang number(3) ; Select min(rang) into min_rang from classement where nomski= &nomskieur ; If min_rang<4 then Insert into bienclasser values ( &nomskieur,min_rang) ; else Insert into malclasser values ( &nomskieur,min_rang) ; end if ; end ; Remarques : - les instructions PL/SQL sont séparées par un point virgule ; - &nomskieur est une variable/paramètre dont la valeur est saisie lors de l exécution (utilisable dans un script sql*plus), 2. La déclaration des variables 2.1. Les types de données En plus des types de données SQL, PL/SQL possède des types propres : BOOLEAN variable booléenne qui peut recevoir les valeurs constantes : TRUE, FALSE, NULL. BINARY_INTEGER permet de manipuler des entiers signés de à NATURAL est un sous-ensemble de BINARY_INTEGER qui comprend les entiers de 0 à POSITIVE comprend les entiers de 1 à %TYPE permet de déclarer une variable de même type que la colonne de table correspondante. nomvainqueur skieur.nomskieur%type ; %ROWTYPE permet de déclarer une variable composée qui a la même structure que la ligne de la table spécifiée. 14
15 vainqueur skieur%rowtype ; Pour accéder à un élément de la structure, on écrit : vainqueur.nomski := TOMBA ; PL/SQL possède deux autres types de variable composée : RECORD et TABLE DECLARATION D UNE VARIABLE COMPOSEE RECORD La déclaration d une variable RECORD se fait en deux étapes : 1. déclaration d un type RECORD TYPE nom_type record is RECORD (nom_champ typ_champ [NOT NULL] [valeur initiale],... (nom_champ typ_champ [NOT NULL] [valeur initiale]); TYPE client_rec_type is record (nu_client number(6), nom_client varchar2(30), pre_client varchar2(30), solde number(8,2) ) ; 2. déclaration d une variable ayant le type record défini précédemment nom_variable nom_type_record; Client_rec client_rec_type ; Pour accéder à un champ de la variable record, on écrit Client_rec.nom_client := DUPONT ; DECLARATION D UNE VARIABLE DE TYPE TABLE Une variable de type table est un ensemble d éléments de même type qui sont classés selon un numéro d indice (BINARY INTEGER). Une variable table peut-être considérée comme un tableau, mais dont la taille est dynamique et dont les éléments peuvent être supprimés individuellement. Sa déclaration se fait en deux étapes : - déclaration du type table TYPE nom_type IS TABLE OF {type_donnée table.nom_colonne%type variable%type} INDEX BY BINARY_INTEGER; 15
16 - déclaration d une variable de ce type nom_var_table nom_type; DECLARE TYPE tab_nom_type IS TABLE OF char(25) ; Tab_nom tab_nom_type; tab_nom(1) := kostelic ;... END ; Remarques : - L indice d une variable table peut prendre des valeurs négatives. - On peut passer une variable table comme argument d une procédure ou fonction. - Les éléments d une variable table peuvent être de type record. - Le fait de référencer un élément non initialisé entraîne une erreur NO_DATA_FOUND (Voir les Exceptions) La déclaration des variables en PL/SQL Une variable reçoit un type et peut-être initialisée lors de sa déclaration. Une constante est définie comme une variable, mais on ne peut pas modifier sa valeur INITIALISATION DES VARIABLES Il existe deux méthodes pour initialiser une variable à la déclaration : Ou nom_variable [constant] type_donnée := valeur_initiale; nom_variable [constant] type_donnée default valeur_initiale; L AFFECTATION DE VALEUR AUX VARIABLES Deux possibilités d affectation de valeur sont possibles : - soit en utilisant l opérateur d affectation : := - soit par l instruction select into.. Pour que l affectation soit correcte, l instruction SELECT ne doit retourner qu une seule ligne, sinon on se trouve dans un cas d erreur. select specialite into v_specialite from skieur where nomski= kostelic ; v_specialite est une variable PL/SQL. On essaiera de trouver une convention afin de distinguer variables PL/SQL des noms de colonnes ou de tables, par exemple en faisant précéder le nom de la variable par v_. Quelques exemples de déclaration : v_fax_number varchar2(10) ; 16
17 v_total number(10,2) ; v_date_naissance date ; v_numcli client.numero%type ; v_concurrent skieur%rowtype ; v_pi constant number :=3.14 ; v_taux_remise number(4,2) default 0.10 ; Type adresse_type is record ( numero number(3), rue varchar2(40), commune varchar2(30), cod_postal varchar2(5), pays varchar2(30) ) ; v_adresse_client adresse_type ; 3. Les structures de contrôle Différentes instructions PL/SQL permettent de contrôler le flux d exécution d un programme PL/SQL Instruction IF Syntaxe : IF condition THEN instruction;... instructions; [ELSE instruction;... instructions;] END IF; condition :utilise les opérateurs SQL (>,<,>=,<=,=,<>,!=, IS [NOT] NULL) avec les variables PL/SQL. Une instruction IF peut contenir plusieurs clauses ELSIF, mais une seule clause ELSE. Les clauses ELSIF et ELSE sont optionnelles Instruction WHILE. LOOP L instruction WHILE LOOP indique la condition à satisfaire pour que la boucle soit exécutée. WHILE condition LOOP instruction;... instruction; END LOOP; 17
18 3.3. Instruction FOR. LOOP On contrôle à l aide d'un compteur l exécution de la boucle FOR compteur IN [REVERSE] borne_inf.. borne_sup LOOP Instruction ;. Instruction ; END LOOP ; - Compteur est une variable entière incrémentée de 1 à chaque itération - Borne_inf est la borne inférieure du compteur - Borne_sup est la borne supérieure du compteur - REVERSE provoque la décrémentation de borne_sup à borne_inf Instructions SQL dans un programme PL/SQL Toutes les instructions SQL peuvent être utilisées dans un programme PL/SQL, avec néanmoins quelques différences par rapport à SQL*PLUS : - chaque instruction SQL doit se terminer par un point-virgule, - on peut utiliser des variables PL/SQL au sein des requêtes SQL, - Une instruction SELECT qui renvoie plusieurs lignes résultat doit être traitée avec un curseur (voir plus loin). DECLARE i number(3) :=1 ; for i in loop Insert into table_essai values (i, CHR(i)) ; end loop; end ; Dans cet exemple, l instruction INSERT insère la valeur de la variable i ainsi que le caractère ASCII correspondant dans la table table_essai. 4. L utilisation de PL/SQL sous SQL*PLUS 4.1. La mise en oeuvre de PL/SQL - La saisie du bloc PL/SQL se fait sous l éditeur de texte disponible (emacs ou vi sous Unix, blocnotes sous Windows). Le texte source se terminera par le caractère / sur la dernière ligne. - On sauvegarde le fichier source en lui donnant un nom avec l extension.sql. - Sous SQL*PLUS, on exécute le bloc PL/SQL en tapant la barre oblique / sur la dernière ligne (comme pour SQL). Les éventuelles erreurs de syntaxe seront signalées à ce moment là. Pour visualiser la liste des erreurs, il faut utiliser la commande : Show errors 18
19 (ne pas oublier de modifier auparavant la variable d environnement arraysize et lui donner la valeur : 1) 4.2. Les entrées-sorties sous SQL*PLUS Le langage PL/SQL ne prévoit pas explicitement des instructions d E/S, en effet son utilisation normale se fait sous forme de procédures ou fonctions avec paramètres d E/S. Mais sous SQL*PLUS, il est pourtant possible de saisir des données et d afficher des résultats SAISIE DE DONNEES On utilise les variables/paramètres déjà vues en SQL &nom_variable ou &&nom_variable A l exécution du bloc PL/SQL, on demande à l utilisateur de saisir la valeur qui se substituera à la variable/paramètre. Si on utilise &&, on ne saisit qu une seule fois la variable/paramètre même si elle apparaît plusieurs fois dans le bloc PL/SQL AFFICHAGE DES RESULTATS Un package public Oracle nommé DBMS_OUTPUT fournit un ensemble de procédures et de fonctions pour l affichage de valeurs à partir d un bloc PL/SQL. La fonction d affichage d une liste d expressions PL/SQL s écrit : dbms_output.put_line(expression_chaîne) ; dbms_output.put_line( nomskieur : vnomski) ; vnomski est une variable déclarée dans le bloc. Avant d utiliser la procédure dbms_output.put_line avec SQL*PLUS, il faut mettre les variables d environnement SERVEROUTPUT et ECHO à ON. (SET serveroutput on) 4.3. Les commentaires dans PL/SQL -- Je suis un commentaire qui tient sur une ligne /* je suis un commentaire long long long long long long long long long et j occupe plusieurs lignes */ 4.4. Instruction NULL Permet dans certaines conditions d indiquer qu aucune action n est à entreprendre (IF THEN.ELSE ) IF i<100 THEN i :=i+1; ELSE NULL ; END IF ; 19
20 5. Les Curseurs Le curseur est un mécanisme permettant de traiter en PL/SQL les requêtes SELECT générant plusieurs lignes résultat. Le curseur peut-être considéré comme une fenêtre sur l ensemble des lignes résultat d une requête. Sa mise en oeuvre se fait en quatre étapes : 1- Déclaration du curseur on associe au nom du curseur une instruction SELECT 2- Ouverture du curseur la requête associée au curseur est exécutée et les lignes résultat sont sélectionnées 3- Parcours des lignes du curseur Les lignes du curseur sont retournées une à une au programme PL/SQL 4- Fermeture du curseur Les ressources allouées au curseur par le système sont libérées ; le curseur n est plus accessible par le programme Déclaration du curseur Un curseur doit être déclaré dans la section déclaration avant d être utilisé : CURSOR nom_curseur [(param1 type_param1[ :=val_defaut1], paramn type_paramn[ :=val_defautn])] IS instruction_select ; param1,..paramn : paramètres transmis au curseur (voir par. Curseurs paramétrés). Cursor ski_descente is Select nomski, nomstat From skieurs Where specialite= descente ; 5.2. Ouverture du curseur OPEN nom_curseur [param1 paramn] Open ski_descente ; 5.3. Recherche des lignes du curseur On récupère les lignes du curseur une à une et on range les valeurs des champs de la ligne dans des variables PL/SQL réceptrices. Cette opération s effectue en général dans une boucle. FETCH nom_curseur INTO {var1, varn var_record} 20
21 fetch ski_descente into v_nomski,v_nomstat ; while %found loop fetch ski_descente into v_nomski,v_nomstat ; end loop ; end ; %FOUND est un attribut qui teste si l instruction fetch a retourné une ligne (prend la valeur vrai si une ligne est retournée) Fermeture du curseur CLOSE nom_curseur Close ski_descente ; 5.5. Les attributs de curseur Les attributs de curseur fournissent des informations concernant l exécution du curseur Attribut Type Objet %found Booléen Indique si l instruction fetch a retourné une ligne (vrai) %notfound Booléen Indique si l instruction fetch n a pas retourné de ligne (vrai) % isopen Booléen Indique si le curseur est ouvert (vrai) %rowcount numérique Indique le nombre de lignes traitées par le curseur Dans cet exemple, on extrait la liste des spécialistes de descente avec leur station d origine et on les dénombre. DECLARE v_nomski skieur.nomski%type ; v_nomstat skieur.nomstat%type ; - Requête d extraction des spécalistes de descente cursor ski_descente is select nomski,nomstat from skieur where specialite='descente' ; open ski_descente ; - lecture en avance fetch ski_descente into v_nomski,v_nomstat ; while ski_descente%found loop - affichage du nom du skieur et de la station d origine dbms_output.put_line (v_nomski ' originaire de ' v_nomstat); - progression du curseur fetch ski_descente into v_nomski,v_nomstat ; 21
22 end loop ; - Nombre de lgnes traitées par le curseur dbms_output.put_line('nombre de descendeurs traités : ' ski_descente%rowcount) ; close ski_descente ; END ; 5.6. Le curseur de boucle FOR LOOP Cette structure de contrôle simplifie la mise en oeuvre des curseurs. En effet, elle regroupe en une seule instruction les 3 instructions : open, fetch, close ; De plus la variable record qui récupère les données du curseur n a pas besoin d être déclarée et possède une structure de même type que celle du curseur. DECLARE Cursor nom_curs is ordre_select [rec_curs nom_curs%rowtype ;] FOR rec_curs IN nom_curs LOOP /* traitement lignes curseur*/ END LOOP; Rec_curs est une variable record, de même type que les lignes du curseur, qu'il n'est pas indispensable de déclarer. DECLARE cursor ski_descente is select nomski,nomstat from skieur where specialite='descente' ; for ski_descente_rec in ski_descente loop dbms_output.put_line (ski_descente_rec.nomski ' originaire de ' ski_descente_rec.nomstat); end loop ; END ; ski_descente_rec est une variable record ayant la même structure que le curseur ski_descente Le curseur paramètre Le curseur paramètre permet d utiliser des variables dans le curseur (essentiellement dans la clause where). On spécifie les paramètres et leur type dans la déclaration du curseur. Les types autorisés sont : char, number, date, boolean sans indiquer la longueur. CURSOR nom_curseur [(param1 type_param1[ :=val_defaut1], paramn type_paramn[ :=val_defautn])] 22
23 IS instruction_select ; Les paramètres effectifs sont transmis dans l instruction OPEN. OPEN nom_curseur [param1 paramn] Affichage de tous les spécialistes d une discipline lue au clavier DECLARE cursor ski_special(p_special varchar2) is select nomski,nomstat from skieur where specialite=p_special ; for ski_special_rec in ski_special('&specialite') loop dbms_output.put_line(ski_special_rec.nomski ' ' ski_special_rec.nomstat); end loop ; END ; Les curseurs imbriqués nécessitent l utilisation de curseurs paramètre. on veut afficher pour chaque station, la liste des skieurs originaires de cette station. DECLARE - Curseur des stations Cursor c1 is select * from station; - Curseur des skieurs Cursor c2(p_nomstat varchar2) is Select * from skieur Where nomstat=p_nomstat ; - Parcours de toutes les stations For c1_rec in c1 loop - Nom de la station et pays dbms_output.put_line(c1_rec.nomstat ' ' c1_rec.paystat) ; - Skieurs originaires de cette station for c2_rec in c2(c1_rec.nomstat) loop dbms_output.put_line(c2_rec.nomski) ; end loop ; end loop ; end ; 5.8. La clause current of.. Cette clause permet de mettre à jour (update, delete) la ligne en cours de traitement par l instruction fetch. {update. delete.} where current of nom_curseur 23
24 Pour utiliser la clause current of., il faut dans la déclaration du curseur indiquer son intention par la clause :.for update [of nom_colonne1,..nom_colonnen] Declare Cursor c1 is select ename, sal from emp for update of sal; Begin For c1_record in c1 Loop if c1_record.sal > 1500 then update emp set sal = sal * 1.3 where current of c1; end if; End loop; End; 6. La gestion des exceptions La gestion des exceptions permet de gérer les erreurs et exceptions qui surviennent en dehors du traitement normal de l application. La gestion des exceptions se fait dans une section spéciale qui prend le contrôle dès qu une exception se présente. On peut alors abandonner ou continuer le traitement. EXCEPTION WHEN nom_exception THEN Instructions _pl/sql WHEN nom_exception THEN Instructions _pl/sql.. WHEN OTHERS THEN Instructions_pl/sql END ; Nom_exception représente le nom des exceptions internes ou définies par l utilisateur OTHERS représente toutes les autres exceptions 6.1. Les exceptions internes Une exception interne apparaît quand PL/SQL ne respecte pas une règle d Oracle. Les erreurs Oracle sont codifiées et identifiables par PL/SQL. Voici les principales exceptions internes : Nom exception Objet exception DUP_VAL_ON_INDEX NO_DATA_FOUND TOO_MANY_ROWS INVALID_NUMBER Valeur dupliquée pour un index unique Select ne retourne aucune ligne Select simple renvoie plus d une ligne Instruction pl/sql spécifie un nombre invalide 24
25 VALUE_ERROR OTHERS Erreur de troncature ou de conversion Autres erreurs 6.2. Les exceptions utilisateur L utilisateur peut définir ses propres exceptions. Voici la démarche : 1- il faut déclarer le type d exception dans la partie DECLARE DECLARE nom_anomalie EXCEPTION ; 2- appeler le traitement de l exception lors de son apparition RAISE nom_anomalie ; 3- décrire le traitement de l exception dans la section Exception WHEN nom_anomalie then traitement_anomalie ; DECLARE vsal emp.sal%type ; sal_zero exception ; Select sal into vsal from emp ; If vsal=0 then Raise sal_zero ; End if ; EXCEPTION When sal_zero then --gérer erreur salaire=0 When too_many_rows then --gérer erreur trop de lignes retournées par select When no_data_found then --gérer erreur pas de ligne retournée par select When others then --gérer les autres erreurs END ; 6.3. Les fonctions SQLCODE et SQLERRM - SQLCODE est une fonction prédéfinie qui renvoie un code d erreur après chaque instruction SQL. Elle prend la valeur 0 s il n y a pas d erreur. - SQLERRM est une fonction prédéfinie qui renvoie le message d erreur associé au type d erreur détectée. EXCEPTION When others then 25
26 dbms_output.put_line( SQLCODE : to_char(sqlcode) ; dbms_output.put_line(sqlerrm); END ; 6.4. Envoi de messages d erreur On dispose de la procédure RAISE_APPLICATION_ERROR dans le package DBMS_STANDARD. Celle-ci permet d envoyer des messages d erreur spécifiques pour des cas d erreur définis par les utilisateurs. Le système réserve les codes d erreur de à pour ces erreurs. EXCEPTION When erreur_nombre_horslimites then Raise_application_error(-20001, nombre en dehors des limites ) ;. 7. Les sous-programmes PL/SQL permet l utilisation de sous-programmes : procédures et fonctions. Une procédure exécute un ensemble d actions, une fonction retourne une valeur d un certain type. Toute fonction ou procédure doit être déclarée avant de pouvoir être appelée dans un bloc PL/SQL Déclaration d une procédure PROCEDURE nom_proc [param1,..[,paramn]] IS [declaration_variables_locales] --instructions exécutables [EXCEPTION] --gérer les exceptions END [nom_proc] ; Nom_proc: est le nom de la procédure Param1 à paramn : représentent la déclaration des paramètres optionnels sous la forme : nom_param [IN OUT IN OUT] type [{ := DEFAULT} valeur] le type ne doit pas contenir d indication sur la longueur. La procédure specialite(p_nomski) recherche la spécialité d un skieur dans la table skieur et l affiche. DECLARE 26
27 V_nomski varchar2(25) ; PROCEDURE specialite(p_nomski char) is V_special varchar2(25) ; begin select specialite into v_special from skieur where nomski=p_nomski; dbms_output.put_line('specialite: ' v_special); exception when NO_DATA_FOUND then dbms_output.put_line('skieur non existant : p_nomski); END specialite; APPEL D UNE PROCEDURE L appel d une procédure dans le bloc PL/SQL se fait en mettant le nom de la procédure avec les paramètres effectifs entre parenthèses : v_skieur := tomba ; specialite(v_skieur) ; END ; Une procédure intégrée dans un bloc PL/SQL ne peut être appelée que depuis ce bloc ; d où l intérêt d écrire des procédures stockées UTILISATION DES PARAMETRES IN OUT IN OUT DANS UNE PROCEDURE IN le paramètre est passé en entrée IN OUT le paramètre est lu en entrée et sa valeur peut-être modifiée par la procédure OUT le paramètre est valorisé par la procédure Par défaut c'est l'option IN qui est active. Exemple: Ce bloc PL/SQL affiche le meilleur et le plus mauvais résultat d un skieur. Il fait appel à la procédure classt_extremes qui a pour argument en entrée &&vnomski (nom du skieur) et pour arguments de sortie vmin(meilleur classement) et vmax (plus mauvais classement) DECLARE V_min number(3); V_max number(3); V_nomski skieur.nomski%type ; PROCEDURE classt_extremes(p_nomski char, p_min out number, p_max out number) is 27
28 begin Select min(rang), max(rang) into p_min,p_max from classement where nomski=p_nomski ; END classt_extremes ; Classt_extremes('&&v_nomski',v_min,v_max); Dbms_output.put_line(v_nomski ' classt mini : ' v_min ' classt maxi : ' v_max) ; END ; 7.2. Déclaration d une fonction FUNCTION nom_fonc [param1,..[,paramn]] RETURN type_res IS [declaration_variables_locales] --instructions exécutables [EXCEPTION] --gérer les exceptions END [nom_fonc] ; Nom_fonc : est le nom de la fonction Param1 à paramn : représentent la déclaration des paramètres optionnels sous la forme : nom_param [IN OUT IN OUT] type [{ := DEFAULT} valeur] le type ne doit pas contenir d indication sur la longueur. RETURN type_res : indique le type du résultat de la fonction. Exemple d utilisation d une fonction dans un bloc PL/SQL : On reprend l exemple précédent, mais la fonction retourne la valeur de la spécialité au bloc PL/SQL qui l affiche. DECLARE V_nomski varchar2(25) ; FUNCTION specialite(p_nomski char) RETURN varchar2 is V_special varchar2(25) ; begin select specialite into v_special from skieur where nomski=p_nomski; return v_special ; Exception when NO_DATA_FOUND then dbms_output.put_line('skieur non existant :' p_nomski); END specialite; V_nomski :='tomba' ; dbms_output.put_line('specialite: ' specialite(v_nomski)); END ; 28
29 8. Les Procédures et fonctions stockées Une procédure ou fonction stockée est un sous-programme PL/SQL conservé dans une base de données Oracle et peut-être appelée à partir de divers programmes applicatifs : SQL*PLUS, Pro*cobol, pro*c, Oracle Forms, Oracle Report, autre procédure ou fonction. Avantages : Efficacité dans architecture client/serveur : le code PL/SQL est stocké sous forme compilée dans la base et n a pas besoin de transiter sur le réseau entre le client et le serveur. Seul le résultat est renvoyé au client. Réutilisabilité : la procédure ou fonction peut-être utilisée à partir de divers applicatifs qui nécessitent une même fonctionnalité. La maintenance est assurée de façon centralisée. Des économies sont faites dans la réalisation des applications. Sécurité/intégrité : certaines opérations délicates sur la base seront écrites sous forme de fonction ou procédure et mis à la disposition des développeurs ; en particulier les opérations assurant la maintenance des contraintes d intégrité portant sur les données. Certaines tables ne seront accessibles que via les fonctions ou procédures stockées Procédure stockée CREATE [OR REPLACE] PROCEDURE nom_proc [param1,..[,paramn]] IS [declaration_variables_locales] --instructions exécutables [EXCEPTION] --gérer les exceptions END [nom_proc] ; CREATION DE LA PROCEDURE L exécution de l instruction CREATE PROCEDURE va compiler le code PL/SQL et stocker la procédure dans la base. On visualise les erreurs de compilation par la commande SQL*PLUS : SHOW ERRORS CREATE OR REPLACE PROCEDURE specialite(p_nomski char) is v_special varchar2(25) ; begin select specialite into v_special from skieur where nomski=p_nomski; dbms_output.put_line('specialite: ' v_special); exception when NO_DATA_FOUND then dbms_output.put_line('skieur non existant :' p_nomski); END specialite; 29
30 EXECUTION DE LA PROCEDURE STOCKEE à partir de SQL*PLUS EXECUTE specialite( tomba ) ; à partir d un bloc PL/SQL ou d une autre procédure specialite( tomba ) ; RECHERCHE D UNE PROCEDURE STOCKEE La table USER_OBJECTS contient la liste des procédures et fonctions stockées. Elle contient également d autres objets : index, packages, tables, vues. Select object_name from user_objects Where object_type in ( FUNCTION, PROCEDURE ) ; CONSULTATION D UNE PROCEDURE STOCKEE Si le script SQL utilisé pour créer la procédure n est pas disponible, on peut consulter le code source de la procédure en interrogeant une vue du dictionnaire des données d Oracle : USER_SOURCE Name : nom de la procédure, fonction, package Type : type d objet (procedure, fonction, package) Text : une ligne du code source Line : n de ligne du code source Select text From user_source Where name ='SPECIALITE' Order by line; SUPPRESSION D'UNE PROCEDURE STOCKEE Une procédure stockée est supprimée par la commande SQL suivante: DROP PROCEDURE nom_proc; 8.2. fonction stockée CREATE OR REPLACE FUNCTION nom_fonc [param1,..[,paramn]] RETURN type_res IS [declaration_variables_locales] --instructions exécutables [EXCEPTION] --gérer les exceptions END [nom_fonc] ; 30
31 CREATE OR REPLACE FUNCTION specialite(p_nomski char) RETURN varchar2 is v_special varchar2(25) ; begin select specialite into v_special from skieur where nomski=p_nomski; return (v_special ); Exception when NO_DATA_FOUND then dbms_output.put_line('skieur non existant :' p_nomski); END specialite; La création, recherche, consultation, suppression d'une fonction stockée utilise les mêmes commandes que celles utilisées par les procédures stockées EXECUTION D'UNE FONCTION STOCKEE - à partir de SQL*PLUS ceci suppose l'utilisation d'une variable liée: var v_special varchar2(30) execute v_special:=specialite('tomba') print v_special v_special est une variable liée. - à partir d'un autre sous-programme ou bloc PL/SQL res:=specialite('tomba');. Res est une variable PL/SQL préalablement définie. - dans une requête SQL. select specialite(nomski) from classement where rang = 1; 31
32 Tables des matières Le modèle conceptuel Entité/Association...1 Les concepts de base...1 Modèle conceptuel Entité/Association...1 Entité...1 Association...2 Propriété...3 Identifiant...4 Cardinalités d une association...4 Méthode de construction du modèle E/A...5 Recenser toutes les propriétés...5 Recherche des entités...6 Trouver des identifiants à chacune des entités...6 Répartition des propriétés dans les entités...7 Recherche des associations...7 Cardinalités...8 Propriétés d associations...8 Achèvement et vérification du modèle...9 Construction du modèle relationnel à partir du modèle E/A...10 Traduction des entités...10 Traduction des associations...10 Traduction des Contraintes d intégrité...12 Mémento Oracle PL/SQL Présentation L utilisation de PL/SQL Structure d un bloc PL/SQL La déclaration des variables Les types de données La déclaration des variables en PL/SQL Les structures de contrôle Instruction IF Instruction WHILE. LOOP Instruction FOR. LOOP Instructions SQL dans un programme PL/SQL L utilisation de PL/SQL sous SQL*PLUS La mise en oeuvre de PL/SQL Les entrées-sorties sous SQL*PLUS Les commentaires dans PL/SQL Instruction NULL Les Curseurs Déclaration du curseur Ouverture du curseur Recherche des lignes du curseur Fermeture du curseur Les attributs de curseur Le curseur de boucle FOR LOOP Le curseur paramètre La clause current of
33 6. La gestion des exceptions Les exceptions internes Les exceptions utilisateur Les fonctions SQLCODE et SQLERRM Envoi de messages d erreur Les sous-programmes Déclaration d une procédure Déclaration d une fonction Les Procédures et fonctions stockées Procédure stockée fonction stockée
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