PROGRAMME DE SOLIDARITE NUMERIQUE

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1 Doc programme P.SN( ) SENECLIC- RESEAU NATIONAL DE SOLIDARITE NUMERIQUE PROGRAMME DE SOLIDARITE NUMERIQUE Réduction de la Fracture Numérique par une meilleure intégration des TIC à l école élémentaire à travers le recyclage utilitaire et durable des équipements informatiques Rapport FINAL OASIS MEDIA GROUP [17/10/2010] Résumé analytique Tirant les leçons de la phase projet de SENECLIC et des différentes interventions pilotes dans le domaine des Technologies de l Information appliquées à l Education (TICE), le Programme de Solidarité Numérique (P.SN) pour la période vise la réduction de la fracture numérique par l installation de 2000 salles multimédias dans le cycle élémentaire par le recyclage utilitaire et durable des équipements informatiques, électroniques et électriques. A terme, il permettra le renforcement des capacités de plus de enseignants et un accroissement de la qualité des enseignements par le développement de contenus et de la formation numérique. Du coup, plus de élèves seront touchés avec plus de ordinateurs installés. Du fait de l utilisation massive des machines de seconde main, un centre de recyclage des déchets informatiques et électroniques sera promû et des e.cases seront édifiés dans les communautés rurales pour réduire la fracture numérique entre les villes et les villages. Cela permettra au bout de structurer et d animer le réseau national de solidarité numérique, d insérer prés de 200 handicapés et de promouvoir un modèle Sénégal de l éducation numérique dans le primaire harmonisé avec celui du cycle moyen. Pour un budget prévisionnel de 19.1 milliards de CFA, ce programme est articulé au nouveau cadre de politiques économiques et sociales du Sénégal pour l horizon 2015 et est en cohérence avec les orientations et priorités des programmes nationaux (SCA, PNDL) et sectoriels (Education, Santé, TIC, Environnement, énergie). Le programme sera le document cadre d intervention de l Agence SENECLIC-Réseau de Solidarité Numérique pour la période Il contribuera, ainsi, à la mise en place des fondements d un Sénégal émergent en accroissant le capital humain des enseignants et des écoles ainsi que leur taux d équipement. Ce programme formulé de façon participative et itérative, sera mise en œuvre sous l égide du Président de la République. L exécution sera coordonné par SENECLIC en étroite coopération avec le Ministère en charge de l Education l ARTP et l ADIE et en synergie avec les Ministères en charge des TIC, des Collectivités locales, de l Environnement, les organisations des élus locaux et les collectivités locales. De même, l appui des partenaires techniques et financières du Sénégal et l implication de société civile et privés seront au cœur de la démarche partenariale et participative pour une gestion concertée en vue d une bonne mobilisation des ressources locales, nationales, bilatérales et multilatérales.

2 Sommaire Page Sigles et abréviations Introduction Générale 4 5 PARTIE 1: Le PROGRAMME DE SOLIDARITE NUMERIQUE dans le CONTEXTE du SENEGAL 8 I. Analyse du secteur des TIC au Sénégal II. III. IV. Problématique de la Gestion des déchets électroniques Problématique de la solidarité numérique Dynamiques communautaires de l utilisation des TICS V. Promotion des couches vulnérables Handicapés par les TIC VI. Stratégies et Politiques de développement du Pays pouvant influencer le développement des TICE PARTIE II : ORIENTATIONS ET CONTENU DU PROGRAMME DE SOLIDARIT NUMERIQUE ( ), en sigle P. SN 20 I. Résultats obtenus et leçons apprises ( ) II. Contenu et structuration du Programme ( ) III. IV. Cadre de Résultat Impact et Contribution du Programme aux objectifs et stratégies de développement 38 PARTIE III: MONITORING ET GESTION DU PROGRAMME I. Stratégie de mise en œuvre et de déploiement II. III. IV. Structures et modalités de Gouvernance du Programme Information, Communication et plaidoyer pour une bonne pérennisation Mobilisation de ressources et Partenaires potentiels V. Risques, Obligations et Conditions préliminaires 50 ANNEXES : I. Terme de référence 2

3 Sigle et Abréviations ADIE : ANSD : ARTP : AUF : CHAT : CRES : CNUCED : DSRP : EDB : e.déchets : FASTEF : FSN: FSU : IA: INEADE: NEPAD: NTIC: PDEF : PNDL : PNDS : P.SN : OMD: SCA: SMSI: SONATEL: TIC: TICE: RESAFAD: Agence de Développement de l Informatique de l ETAT Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes Agence Universitaire de la Francophonie Centre des Handicapés Au Travail Consortium pour la Recherche Economique et Sociale Conférence des Nations Unies sur le Commerce et Développement Document Stratégie de Réduction de la Pauvreté Education De Base Déchets électroniques, informatiques et électriques Faculté des Sciences et Technique d Enseignement et de la Formation Fonds de Solidarité Numérique (avant), Fondation Solidarité Numérique (maintenant) Fonds du Service Universel Inspection d Académie Institut National d Etude et d Action pour le Développement de l Education Nouveau Partenariat Economique pour le Développement de l AFRIQIE Nouvelle Technologie de l Information et de la Communication Programme de Développement de l Education et de la Formation Programme National de Développement Local Programme National de Développement Sanitaire Programme de Solidarité Numérique Objectif du Millénaire pour le Développement Stratégie de Croissance Accélérée Sommet Mondial sur la Société d Information Société National de Télécommunication Technologie de l Information et de la Communication Technologie de l Information et de la Communication à l Education Réseau Africain de Formation à Distance 3

4 Introduction Générale L avènement de la société de l information est fortement lié au développement des nouvelles technologies de l information et de la communication NTIC. La croissance de l économie mondiale est fortement liée à l utilisation des technologies d information. Selon le rapport de la CNUCED de 2008, il y a une forte corrélation entre l utilisation des Technologie de l Information et de la communication (TIC) et l amélioration des conditions de vie dans les pays en développement. Elles sont de puissants leviers pour le développement et sont entrain de lier tous les secteurs de la vie. En réalité, les TIC ont un impact réel sur la productivité, la croissance, le commerce international, la santé, l éducation et l emploi dans les pays en développement. Pourtant, et malgré des progrès considérables réalisés par certains pays émergents, des fractures numériques multiples se creusent, accentuant les déséquilibres déjà existants entre le Nord et le Sud. Au Sénégal, l avènement de l alternance politique en 2000 marque l émergence, au plus haut sommet de l Etat, d une nouvelle vision politique et d un engagement encore plus affirmé visant à mettre les nouvelles technologies de l information et de la communication au service d une bonne gouvernance et du développement économique et social du pays et de l Afrique. A l échelle mondiale par la proposition de l idée de «solidarité numérique». C est une initiative qui vise à réduire la fracture numérique entre le Nord et le Sud. Elle a été Lancée dans les dynamiques multi- acteurs des Sommets mondiaux sur la société de l information (SMSI) de Genève en 2003 et Tunis en 2005 par Maître Abdoulaye WADE, Président du Comité des Infrastructures du NEPAD. Le fonds de solidarité devrait réduire le fossé numérique entre les continents, les pays, les villes et les villages par le développement des infrastructures, l'amélioration du taux de connectivité et le renforcement des capacités. La vision de mise en place d un mécanisme de résorption de la fracture numérique, comme l a constaté le Président de la République du Sénégal dérouté de sa trajectoire par les fonctionnaires qui ont été mandatée pour sa bonne gestion malgré des missions claires et un engagement fort des Etats et organisations à accompagner le processus engagé en Aujourd hui le Sénégal a mis en place une fondation pour la solidarité numérique pour faire la refondation du mécanisme de gestion de la solidarité numérique au niveau mondial. En somme revenir à l idée originelle de départ, de son précurseur, A l échelle du continent africain, cette vision s est traduite par l engagement du Sénégal pour la coordination du volet NTIC du Nouveau partenariat pour le développement de l Afrique (NEPAD), A l échelle du pays et malgré l absence d un document de stratégie nationale consacré aux NTIC, toutes les actions réalisées et envisagées montrent l intérêt constant que les autorités ont pour les NTIC à travers les différentes déclarations de politique générale et les plans stratégiques nationaux sectoriels. Le secteur des NTIC est la branche du tertiaire la plus dynamique au Sénégal. Il représente prés de 8% du PIB. Il constitue, en effet, un support capital au développement des activités productives et sociales. Le développement des TIC et de l internet a été fortement motivé par des politiques : qui visent l essor de l investissement privé (présences de 3 opérateurs de téléphonies et des centres d appels de niveau international) qui font de l internet «un espace de libre échange» pour diversifier et valoriser les usages citoyens de l internet. 4

5 En même temps, des ressources considérables ont été affectées au secteur de l éducation pour doter le pays d un capital humain capable de porter les défis de réalisation et de pérennisation d un Sénégal émergent et d atteinte des OMD dans le domaine de l Education. C est ainsi que depuis 2000, ce secteur reçoit plus du 1/3 du budget national, qui se traduit par un accroissement de la construction de salles de classe, un recrutement massif des enseignants et une formation continue des enseignants par les TIC pour à la fois améliorer l accès et la qualité de l Education. Cependant, l allocation de prés de 40% du budget de fonctionnement de l Etat au secteur de l Education, ne permettra pas au Sénégal d atteindre les objectifs de l éducation pour tous et des OMD à l horizon 2015, si des mesures innovantes et énergétiques ne sont pas prises. De réels écarts subsistent entre les différentes régions et zones du pays. Le Sénégal est en deçà des résultats attendus de la plupart des pays visant l émergence. Les TIC sont considérées par le Programme Décennal de l Education et de la Formation comme un intrant pouvant améliorer la qualité des enseignements et de la gestion de l Ecole mais il n existe pas de stratégie structurée qui montre comment accélérer la résorption du gap numérique dans le domaine de l éducation. Toujours à la pointe des innovations, le Président de la République, pour relever le défi de l éducation pour tous et opérationnaliser un modèle Sénégalais de résorption de la fracture Numérique dans l éducation a mis en place la cellule «SENECLIC». Cette cellule créée en 2006, a en charge la coordination de l intervention des administrations et services intervenants dans le domaine de la réduction de la fracture numérique. En particulier, elle est chargée de l exécution de l accord de partenariat entre le Sénégal, la Mairie de Besançon et Axa Assurances France pour doter les écoles élémentaires du Sénégal d ordinateurs en installant des salles multimédias à partir des ordinateurs recyclés au niveau du Centre de Travail des Handicapés Au Travail (CHAT). Ayant permis la concrétisation de ce partenariat signé en 2006 avec l installation de prés de 150 salles multimédias dans toutes les régions du Sénégal, SENECLIC s est voulu se doter d un document de programme de passage à grande échelle d installation de salles multimédias dans les écoles élémentaires. Les TICs sont ainsi utilisées comme un moyen d accélération non seulement de l accès mais surtout de la qualité de l apprentissage par un renforcement des capacités des enseignants et le développement de l enseignement numérique dans les disciplines prioritaires. Ce document de programme préparé de façon participative va permettre de connecter prés de 2000 écoles élémentaires aux TICs. Le programme poursuit quatre objectifs spécifiques à savoir : Asseoir un partenariat multi acteurs pour une bonne collecte des équipements informatiques neufs et de seconde main de qualité. Vulgariser et développer l Education Numérique dans l élémentaire par l installation de salle multimédia et la formation des enseignants pour un meilleur enseignement des élèves avec des outils du numérique, Renforcer le système de reconditionnement des équipements informatiques et de Gestion des e.déchets, Opérationnaliser les e.cases et le réseau de solidarité numérique, La vulgarisation et la popularisation de l éducation numérique à terme serait un outil adéquat pour réduire la fracture numérique entre notre pays et le reste du monde mais aussi d impulser un meilleur accès à une éducation de qualité pour un plus grand nombre. Ce qui va accélérer l atteinte des objectifs de l éducation primaire pour tous et des OMD. 5

6 L exécution concertée et réussie du programme requiert l engagement de tous les acteurs pour la mobilisation de ressources considérables (prés de 20 milliards de francs cfa pour les5 ans). La démarche participative et partenariale est donc privilégiée tant au niveau du pilotage stratégique qu opérationnel pour l atteinte dans les délais des résultats escomptés. Ce document de Programme est structuré en trois parties. La première partie fait une analyse du secteur des TICs et de la prise en compte de celle-ci dans les stratégies et politiques de développement au Sénégal alors que la deuxième partie tire les leçons du travail de Sénéclic et des expériences pilotes dans le domaine des TICE et de la gestion des déchets pour ensuite présenter l orientation et le contenu du Programme pour la période En fin, la troisième et dernière partie traite des modalités et structures de Gouvernance du Programme, des stratégies d intervention, de mobilisation des ressources, de la communication et des risques. 6

7 PARTIE 1: Le P.SN ( ) DANS LE CONTEXTE DU SENEGAL Le Sénégal se situe à l ouest de l Afrique, entre les latitudes 12 et Nord et les longitudes Ouest et couvre une superficie de km² et il compte des frontières communes avec la Mauritanie, le Mali, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau. C est un pays ouvert au monde qui est en moyenne à moins de 8h de vol direct des grandes places d affaires du monde et de l Afrique (Londres, Washington, New York, Dubaï, Johannesburg, Frankfurt, Lagos, Caire, Paris, Bruxelles, Berne, Pékin, Sao Paulo, ). Egalement, le pays a un port international (Dakar) connu, qui accueille des navires venant de tous les horizons et des infrastructures routières et hôtelières de qualité. Les performances macroéconomiques du Sénégal sont restées assez bonnes depuis la dévaluation du franc de CFA (1994), avec une progression moyenne du PIB autour de 5% entre 1996 et 2004 malgré les difficultés structurelles que rencontrent certains secteurs clés comme l agriculture et l énergie. Toutefois, ce rythme de croissance demeure encore modeste, si l on considère l accroissement démographique (2,5% par an), et ne permet donc pas de réduire sensiblement la pauvreté qui touche encore près de la moitié de la population. La succession des crises au niveau mondial a fortement contribué à fragiliser cette bonne dynamique. D abord les crises énergétiques et alimentaires, ensuite la crise financière actuelle ont fait chuter le taux de croissance ces dernières années en deçà des 3%. L on est encore loin de l objectif d au moins 7% de croissance nécessaire pour créer suffisamment d emplois sur le marché du travail, améliorer significativement les conditions de vie des ménages et réduire la pauvreté de moitié en De plus, le revenu par tête demeure l un des plus bas au monde (moins de 600 $ US). Selon les chiffres 2008 de l Agence Nationale des Statistiques et de la Démographie, le Sénégal a une population de plus de 11,8 millions d habitants et une espérance de vie à la naissance de 56 ans, supérieure à la moyenne de l Afrique sub-saharienne (46,1 ans). Le taux Brut de scolarisation est de 90.1% alors que le taux d achèvement du primaire tourne autour de 60% avec des disparités notables entre les régions. Le taux d alphabétisation des adultes sénégalais de 39,9% (29,2% pour les femmes et 51,1% pour les hommes) est inférieur à celui des groupes de pays similaires (Afrique subsaharienne : 60,5% en 2005). La population sénégalaise est jeune (les moins de 25 ans font plus de 70%) et 55% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Le pays est relativement bien urbanisé. De 32% du total de la population en 1960, la population urbaine est passée à 47% en 1999, pour une moyenne régionale de 40%. Avec un taux d accroissement moyen de 4%, la population urbaine devrait atteindre 57% de la population totale en 2015, et 63% en Face à ces différents défis, la priorité de développement affirmé dans le cadre du DRSP II et de la SCA est centrée autour de la promotion des infrastructures routières et de transport de qualité, de la promotion des grappes prioritaires de croissance, de l accroissement des investissements dans les secteurs essentiels (santé, éducation, hydrauliques, énergies et agriculture(goana)) pour résorber les déficits et emprunter la route vers l émergence à l horizon En dépit des chocs exogènes notés depuis 2005, les fondements de l économie sont restés solides et le pays continue de bénéficier de la confiance des partenaires techniques et financiers traditionnels et est même parvenu à s ouvrir à d autres. Notons que l économie sénégalaise reste dominée par les activités du tertiaire qui en moyenne, contribue à concurrence de 55,64% au PIB entre 2000 et 2006 contre 21,54% pour le secteur secondaire, et 14,82% pour le secteur primaire. 7

8 Le secteur des TIC crée une valeur ajoutée significatif en moyenne de 500 milliards de Fcfa par an depuis 2005 avec des investissements considérables pour améliorer les infrastructures et l offre de service. Aujourd hui, le Sénégal est reconnu comme un pays disposant des infrastructures modernes dans le domaine des TICs et des compétences de niveau mondial. Cependant, ce secteur n a pas encore joué pleinement son rôle d outil de promotion et d accélération de la délivrance des services essentiels comme l éducation et la santé. Là réside les justificatifs d utiliser les principes et les outils de la solidarité numérique pour permettre la connexion des écoles élémentaires aux TIC par un recyclage utilitaire des matériels informatiques pour contribuer aux efforts de renforcement de la qualité des enseignements et de la gestion des écoles du PDEF. Dans cette première partie du document de projet, il s agit d abord d analyser le secteur des TICs du Sénégal dans son ensemble pour ensuite aborder les problématiques de gestion des e.déchets, de la solidarité numérique et de la dynamique de l utilisation communautaire des TIC la et enfin voir la question de la promotion des couches vulnérables handicapés par les TIC ainsi que les stratégies nationales de développement au niveau global et sectoriel influençant le développement des TICE. I. Analyse du secteur des TICs au Sénégal La nouvelle économie axée sur l Internet, le Commerce électronique et la société d information numérique a crée des bouleversements économiques sans précédent non seulement sur les effets sociaux et leur impact sur l emploi et le tissu productif des nations mais surtout sur les nouvelles façons de vivre, de travailler, d éduquer de se divertir, de s informer, de se former, de communiquer, etc. Mesurant à sa juste valeur les opportunités offertes par les TICs, le Gouvernement du Sénégal a mis en place des stratégies contribuant de facto, à l amélioration de l environnement des entreprises, à l attraction d investissements privés (télécommunications) et au développement des services sociaux comme l éducation et la santé, en vue de permettre à notre pays de bien se positionner sur la rampe d un développement durable autogéré. I.1. Profil du secteur TIC au Sénégal De par ses infrastructures, ses compétences, sa facilité et sa capacité d innovation, les TICs constituent une opportunité pour le Sénégal en ce sens qu elles se positionnent à la fois comme un outil : d accélération de la croissance économique du pays du fait de son dynamisme de résorption des gaps du fait de son rôle d effet déclencheur et d intrant pour les secteurs sociaux comme l éducation I.1.1 Infrastructures technologiques et les principales offres et demandes de services Les infrastructures des télécommunications du Sénégal font partie des plus développées et performantes de l Afrique du fait en partie de son réseau numérisé et son câblage par fibre optique (+3000 km). Depuis plus d une dizaine d années, le secteur des télécommunications est devenu un des secteurs les plus dynamiques de l économie sénégalaise avec une contribution en moyenne de près 8% par an au produit intérieur brut (PIB). Ces résultats sont surtout dus à la forte contribution de la téléphonie mobile dont la part dans la croissance du PIB s élève à 0.8% (ANSD 2008). L étude de caractérisation du secteur des TICs au Sénégal menée récemment par le CRES et le Forum civil confirme la présence des nationaux dans le secteur (54 % des entreprises). Ce qui démontre de la bonne appropriation des TICs par les nationaux malgré la libéralisation du secteur. 8

9 La libéralisation du marché des télécommunications et les investissements réalisés dans ce secteur tant par les pouvoirs publics (75 milliards en 2008/2009) et privés (119 milliards en 2008) ont engendré de bons taux de pénétration des services numériques. Ce qui se traduit par : un taux de numérisation supérieur à 90% caractérisé par une numérisation des centraux de commutation (Prés de 75 % des régions), par une numérisation de la plupart des artères de communication dont des axes hauts débits et une numérisation du réseau international avec deux centres de transit international. La présence d une quinzaine de fournisseurs d accès internet, qui permet l amélioration de la qualité de service Plus de 150 points d accès internet, accès au réseau IP, Un réseau IP national avec plus de 20 POPS, un réseau de lignes «cuivre» entièrement rénové Une relation de trafique avec tous les pays du monde par satellite et pas câble fibre optique du fait d une intégration significative au réseau mondial, des liaisons direct avec une cinquantaine de pays et un taux de numérisation à 100%. la bonne couverture du territoire national où prés de 1000 localités rurales sont desservies, le développement de l ADSL en 2003 (internet introduit au Sénégal en 1996) permettant le transfert rapide des données et fichiers sur internet en comparaison avec les pays ayant le même niveau de revenu. Une bonne qualité du son, des clips vidéos dépend essentiellement du taux de transfert des fichiers sur internet et de la performance des machines des utilisateurs et des serveurs d hébergement. la transformation de la technopole de Dakar en lieu de concentration des entreprises du TIC l existence de fournisseurs de contenus permettant l utilisation des serveurs vocaux et du visiophone par la mise en place de centres d appels, de services d information par Internet ou encore le WAP. Considérant les chiffres de l observatoire trimestriel de la téléphonie, mobile et d Internet, le Sénégal dispose au 31 Juin 2010 de : abonnés sur le fixe avec deux opérateurs (SONATEL et Expresso) soit un taux de pénétration de 2,61% sur ce segment abonnés sur le mobile avec 3 opérateurs (Orange (63%), Tigo (32.4%), et Expresso (4%), soit un taux de pénétration de 61,57% sur ce segment. Le prépayé avec 99,24% des abonnements attire toujours l écrasante majorité des abonnés. Le réseau mobile couvre l essentiel des localités (prés de 1000 localités servies) abonnés sur l internet mais le pays compte plus 1.2 millions d utilisateurs d internet sur une bande passante de 4.2 Gbps. soit un taux de pénétration absolu de 7,4% au lieu de 0.62% si on considère seulement les abonnés. Les chiffres montrent que 80,6% des abonnés se connectent via l ADSL, 7,8% via l Internet mobile et 1,6% en RTC. Officiellement seul deux opérateurs commercialisent l internet (orange et expresso) même si tigo offre des options sur le mobile à ses clients. En plus de la qualité des infrastructures et du service, les tarifications des coûts de communication sont compétitives et font parti des plus bas en Afrique. Toutefois, il est à noté que malgré l arrivée d un troisième opérateur, l essoufflement du sous secteur de la téléphonie mobile se confirme avec une croissance inférieure à 5% pour les deux premiers trimestres de l année Par contre, le marché de l Internet est en forte hausse même si le taux de pénétration reste toujours aussi faible. Le Sénégal dispose aussi des ressources humaines de qualité qui opèrent partout dans le monde. Le système de l éducation et de la formation est bien pourvu d établissements formant dans tous les segments de métiers du secteur. Ce qui fait du Sénégal un pôle de savoir dans ce domaine en plus d accueillir l Ecole Supérieur Multinational des Télécommunications (ESMT). Les opérateurs contribuent, également, aux perfectionnements des compétences sénégalaises de par les offres de stage et de formation pratique de leurs employés. 9

10 Le secteur compte acteurs et l offre est fournit par des entreprises de différents tailles (partant de très grandes entreprises à de petites/micro entreprises). Elle se compose comme suit : de services de vente des produits informatiques et de maintenance de matériels informatiques ; de services de télécommunications (téléphonie, Internet, téléservices, etc.) de services d ingénierie informatique (développement de solutions); Par contre, la demande est essentiellement formulée par des particuliers (clients résidentiels) et des entreprises (clients professionnels). L essentiel de la Clientèle est dans le segment de la téléphonie mobile et utilise le prépayé. Ce qui permet aux opérateurs d avoir des liquidités conséquentes vu le mode de paiement. En somme l infrastructure de base offre une grande facilité technique pour améliorer l accès et développer des contenus numériques permettant de pouvoir résorber rapidement la fracture numérique dans des domaines prioritaires ciblés de développement comme celui de la formation et de l enseignement de base, de facilitation des démarches administratives et commerciales I.1.2. Particularité du Paysage médiatique Le paysage médiatique sénégalais est particulièrement riche et diversifié. On recense aujourd hui au moins 75 médias écrits comptant de nombreux quotidiens ainsi que plusieurs hebdomadaires. Ces médias sont pour l essentiel diffusés en langue français et d information générale avec un nombre de tirage limité à la capacité d achat d une élite., Sur 86 chaînes de radios recensés, seuls quatre groupes (RTS, Dunya FM, Walf Wadjri, RFM et Sud Communication) assurent en grande partie une bonne couverture du pays grâce aux relais des stations régionales. Les informations sont en langue française et en wolof (70%des cas). Il n existe pas le plus souvent d émission interactive éducative permettant d intéresser les auditeurs élèves afin de contribuer à la qualité de l apprentissage. L émergence de plusieurs radios communautaires et de proximité au niveau local a été notée ces dernières années. Ces radios qui devraient être orientées dans l animation d émissions basées sur les réalités locales ont du mal à assumer cette mission. Elles ont tendance à entrer dans le créneau des radios généralistes alors qu elles pouvaient créer de contenus locaux basés sur notre modèle culturel, éducatif, sociétal, en somme communautaire. Le pays compte prés de postes de télévision et cinq chaînes de télévision promus par des nationaux (RFM, Canal Info News, RDV, RTS, Walf TV et 2STV) dont la majorité ont vu le jour après Ces chaînes couvrent bien le pays et les foyers de concentration des sénégalais de l extérieur par hertzien et par satellite. Trois opérateurs privés (Canal Horizons Sénégal, le Réseau MMDS EXCAF Telecom, Delta Net) offrent des bouquets de chaînes locales et internationales par abonnement. Le passage au numérique dans l audio-visuel au plus tard en 2015 offre de grandes opportunités au secteur privé TIC du Sénégal. I.2 Bilan et Evolution du cadre réglementaire du secteur des TICs En Afrique de l Ouest, le Sénégal fait figure de pionnier dans le domaine des TIC. La réflexion juridique portant sur les «Nouvelles technologies de l Information» qui a commencé en 1996 avec la loi de déréglementation des télécommunications et de la validation de cette loi par le Conseil constitutionnel l appelant désormais «Loi sur la confiance sur l économie numérique» établissant les chaînes de responsabilité (éditoriales) a fini par être concrétisée par la vision du Chef de l Etat qui s est traduite par la mise en place de la loi n du 27 décembre 2001 instituant la société sénégalaise de l information (SSI). 10

11 Malgré l absence d un document de stratégie nationale consacré aux TICs, toutes les actions réalisées et envisagées montrent l intérêt constant que les autorités ont pour les TICs à travers les différentes déclarations de politique générale et les plans stratégiques nationaux. C est ainsi que les recommandations formulées lors des journées sénégalaises des télécommunications de Dakar du 15 au 18 Juin 1983 ont permis d adopter une nouvelle vision qui a conduit à séparer les télécommunications des autres activités de l OPT (poste, services financiers) et à créer la SONATEL (Société nationale des télécommunications). Ces efforts se sont poursuivis au fil des années à travers de nombreuses initiatives et études consacrées au secteur dans le but de promouvoir la libéralisation et la réglementation. En 1996, l Etat du Sénégal, fort de toutes ces contributions a soumis à l Assemblée nationale qui l a adoptée la loi du 22 Février 1995 portant sur le code des télécommunications. Elle marque la fin du monopole de la SONATEL sur la fourniture des services de télécommunication au public et l ouverture du secteur des télécommunications. En 2001, la mise en place, par les nouvelles autorités, d un nouveau cadre institutionnel pour la conduite de la politique des NTIC du Sénégal marque un tournant décisif dans ce domaine. A cet effet, la Direction informatique de l Etat (DIE) (décret du 18 juin 2001) a été crée pour exécuter les tâches suivantes: Mise en place d un cadre cohérent de promotion des Nouvelles technologies de l information et de la communication (NTICs) ; Définition du rôle de l administration dans la promotion des NTICs ; Renforcement des instruments de communication de l administration Face aux réalités de fonctionnement des structures administratives et de la nécessité d attirer des compétences affirmées, la Direction de Informatique de l Etat a été transformé en une Agence de Développement de l Informatique de l Etat (ADIE) rattachée à la Présidence. Le décret création permet à l agence d avoir un cadre institutionnel et une autonomie indispensables à la réussite de sa mission à savoir: - l édification d une infrastructure nationale de réseaux pour l interconnexion des structures de l Etat, y compris les représentations diplomatiques à l étranger, aux fins de valoriser en toute cohérence le patrimoine informationnel ; - l appui à la modernisation du fonctionnement de l Administration par la création d un cadre cohérent permettant le développement et la mise en ligne de toutes les applications sectorielles et transversales ; - l ouverture d un portail administratif permettant une communication dynamique avec les citoyens et les entreprises ; - la mise à disposition d un système d information fiable, d outils de gestion et d aide à la décision, pour un suivi efficace de l action gouvernementale. - mise en œuvre de la politique nationale par l amélioration des mécanismes de partenariat avec les principaux acteurs de développement des NTICs aux niveaux national et international. Enfin, la création en 2002 de l Agence de régulation des télécommunications, qui englobe maintenant le secteur des Postes. Cette agence est chargée entre autres : de mettre en place un cadre réglementaire propice à l investissement dans les secteurs des NTICs ; de libéraliser les secteurs des télécommunications et de l informatique afin de susciter une meilleure compétitivité et une saine concurrence ; d instaurer un régime fiscal incitatif pour dynamiser le secteur et pour faciliter les investissements des opérateurs nationaux et étrangers. Ces initiatives traduisent l option irréversible de l Etat de libéraliser et de réglementer le secteur des TICs. 11

12 Encadré 1 : Indicateurs clés de bilan Existence d une stratégie nationale : Non. Existence d un ministère ou d une agence spécialement chargé(e) des TICs : Oui. Existence d un organe de régulation des télécommunications : Oui. Existence d un code des télécommunications : Oui. Concurrence sur le marché des télécommunications : oui sur tout les segments même si l opérateur historique dispose des avantages Aujourd hui, le Sénégal connaît un développement extraordinaire du secteur des TICs même s il reste beaucoup de choses à faire. Les enjeux majeurs au développement de l économie des NTIC au Sénégal sur le court, long et moyen termes sont convenablement pris en compte dans l élaboration des politiques sectorielles de développement sont de trois ordres : Un enjeu politique : il s agit de renforcer le processus démocratique et la bonne gouvernance grâce à l utilisation des NTICs dans l Administration ; Un enjeu économique : il s agit de favoriser d une part l émergence d un secteur privé compétitif, délivrant des services à forte valeur ajoutée, d autre part une diversification des centres de décisions économiques avec un partage des ressources, de l information et des connaissances ; Un enjeu culturel et éducatif, puisqu il s agit d une reconnaissance, voire d un encouragement à l expression des diversités locales par la production de contenus pédagogiques e immatériels. En conclusion, l orientation stratégique de développement du secteur des TICs pour accélérer la délivrance des services essentiels comme l éducation au niveau du cycle élémentaire permet de définir les valeurs de la société de demain et de hisser le Sénégal dans le top des Etats innovants, qui ont pu réduire le gap numérique sur un horizon donné et contrôlé. 12

13 Encadré 2 : Analyse SWOT du secteur des TICS FORCES - Stabilité politique et bonne gouvernance et démocratie ; - Volonté et vision politique affirmée de développer les NTICS; - Existence d organe de régulation et - Existence d un ministère chargée de définir la politique des NTIC - Existence d un organe de régulation des télécommunications ; - Existence d un code des télécommunications ; - Existence d une agence chargée du Développement de l informatique de l ETAT - Création du fonds de solidarité numérique et de SENECLIC - Jeunesse de la population et qualité de l expertise - Incitation institutionnel et fiscale des importations NTICs ; - Existence d infrastructures de Télécommunication pouvant faciliter le développement d applications pour l Education numérique - Existence d une plate-forme techniques et des services de qualité Coopération internationale dynamique - Globalisation de l économie ; - Existence d un marché sous régional des NTICs. - Existence de groupements professionnels par secteur d activité et - par localité avec une Bonne organisation des membres ; - Sensibilisation croissante des - dirigeants d entreprises ; - Capacité d autofinancement des actifs par opérateurs - Disponibilité de produits et de services exportables dans les - entreprises. - Diversité des services ; - Diversité des acteurs ; - Diversité des projets et des initiatives d expérimentation des TICE. - Partenariat public / privé dans le secteur des TICE FAIBLESSES - Absence de document de politique générale des NTIC et des TICE - faibles ressources étatiques dédiées aux TICE ; - faiblement déploiement de l accès Universel - Analphabétisme électronique ; - Expertise locale sous estimée. - cherté des coûts de tarification internet et d acquisition des matériels de télécommunication par rapport au pouvoir d achat; - Durée de l enregistrement et du raccordement ; - les difficultés rencontrées par des utilisateurs professionnels pour faciliter l accès à certains services de télécommunication - la saturation de certaines zones demeure et la non satisfaction des demandes croissantes de lignes téléphoniques ; - l absence partielle de la téléphonie rurale ; - l insuffisance des investissements relatifs au financement du service universel ; - la faible implication du secteur privé dans le financement des infrastructures des TICs - Faiblesse du tissu industriel (hard) ; - Problème de financement des TICE - Absence de plate-forme commune pour l éducation - Pas de législation pour la création des contenus - Absence de plate-forme commune pour les examens et évaluation dans l éducation - Faiblesse des capitaux nationaux - Insuffisance de l expertise dans les régions - Absence de stratégie corporative pour les TIC ; - Disparité énorme du niveau d équipement des régions - Utilisation timide des TICs dans l éducation - Faiblesse des budgets consacrés à la formation du personnel enseignant OPPORTUNITES - Volonté et engagement politique de l Etat ; - Engagement et volonté du Président de mettre le secteur des TIC au profit de la modernisation de l administration et de l éducation - Disponibilité des partenaires bailleurs de fonds pour l appui institutionnel technique et financier; - Infrastructures existantes et performantes ; - Sensibilisation croissante des entreprises aux nouvelles pratiques de la responsabilité sociale de l entreprise - Rationalisation du dispositif d appui - et de promotion des TICS et Existence d initiative de promotion - des NTIC au niveau national et local ; - secteur concurrentiel avec une politique d accès universel - formation suffisante des cadres sénégalais ; - Internationalisation du savoir aux moyens des TICs ; - Offre de services d appui existante au niveau national et international; - Transparence accrue de procédures d octroi des marchés ; - Promotion des TICs dans les stratégies et politiques publiques - Existence de programme d appui dans le domaine des TICE - Politique d intensification de l électrification notamment dans les zones rurales en utilisant aussi les sources d énergie renouvelables - Processus de décentralisation permettant aux collectivités locales de mobiliser et d engager des ressources dans les la gestion des compétences transférées comme l éducation. MENACES - Globalisation de l économie mondiale et Libéralisation des marchés ; - Faiblesse des capitaux nationaux - Coûts de facteurs de productions externes ; - Mobilité du personnel technique ; - Forte dépendance de la disponibilité des services Internet. - Le manque d incitation financière pour des enseignants pouvant constituer un obstacle majeur ; - Les coupures intempestives du courant électrique et la faiblesse du taux d électrification rurale (inf à30%) - Existence d un secteur informel. - Existence de situation de monopoles sur certains services à valeur ajoutée dans le secteur des télécommunications ; - Faiblesse de la demande intérieure et Faiblesse des marges ; - Difficulté de mobiliser le financement auprès des banques ; - Pression fiscale sur les entreprises - Incitation à la fraude numérique par la falsification des documents administratifs 13

14 II. Problématique de Gestion des déchets électroniques, informatiques et électrique Le développement de la société numérique engendre une surconsommation énergétique et une augmentation constante de produits (ordinateurs), de matériaux et déchets électroniques est considérée comme très dangereux pour la santé environnementale. Le combat pour réduire le fossé numérique entre le Nord et le Sud occasionne l exportation d équipement électronique informatique d occasion le plus souvent des pays développés vers les pays africains, sous forme de dons. Les ordinateurs envoyés sont à l origine récupérés auprès des grandes entreprises qui les ont complètement amortis permettant d allonger la durée de ces matériels. Cela pose à terme la problématique de la gestion de ces biens en fin de vie car nous savons qui ont un impact négatif sur l environnement Ainsi, on assiste, depuis un certain temps en Afrique, à une accumulation dynamique de tonnage important de déchets (elle reçoit chaque année plus de 700 conteneurs de 1500 ordinateurs, soit plus de unités) d équipement électronique et informatique usé permettant de développer la «cyberculture», facteur de rapprochement qui cherche à contribuer aux efforts de la Communauté Internationale aux fins de combler le gap de la fracture numérique. Au Sénégal, les flux de matériels entrant dans notre pays sont passés de tonnes en 2000 à en 2007 (source rapport technique sur l état des lieux de la gestion des é déchets au Sénégal 15 janvier 2009) et les estimations faites pour 2015 montrent que plus tonnes d ordinateurs, de téléviseurs et de téléphone portables entreront dans notre pays. Aujourd hui, il est noté que plus de tonnes de déchets des équipements électroniques et informatiques de seconde main entrent régulièrement dans notre pays. Ces déchets composés de la plupart d un mélange complexe de plusieurs centaines de matériaux dont un grand nombre contiennent des métaux lourds (plomb, mercure, cadmium, béryllium) ainsi que des substances chimiques dangereuses, comme les retardateurs de flamme bromés - polybromodiphényles (polybrominated biphenyls, PBB), éthers, etc., les appareils électroniques sont de véritable poisons pour l environnement (air, sols, nappes phréatiques). D autant plus que le plomb comme le mercure que l on trouve dans les microprocesseurs, peuvent avoir des effets nocifs sur le cerveau et le système nerveux et sont particulièrement dangereux pour les femmes enceintes et les jeunes enfants. Exemple : intoxication plomb à Pikine Même si l on considère que l ordinateur constitue aujourd hui l équipement de base d une éducation et alphabétisation durable au service de la nation, celui - ci risque de causer beaucoup de dégâts en termes de pollution environnementale, de santé humaine et de coût économique si le recyclage en fin de vie n est pas pris en charge. C est dans ce cadre qu il est envisagé de mettre en place une filière de récupération et de valorisation des e-déchets pour contribuer positivement à la réduction de la fracture numérique. Cette filière de récupération devenue aujourd hui comme un outil incontournable pour le développement des pays émergents permettra à notre pays de régler non seulement son problème de gestion des e déchets mais de doter les écoles nationales en salle multimédia grâce au système de collecte interne ; Cette filière de récupération et de valorisation des e.déchets qui entre en droite ligne avec les politiques de préservation de l environnement du Sénégal s inscrit parfaitement dans le document de stratégie de réduction de la pauvreté. 14

15 III. Problématique de la solidarité numérique : Les Technologies de l Information et de la Communication (TIC) sont considérées comme à la fois un instrument de production, de produit intermédiaire et de produit final en raison de son envergure et de l effet d entraînement positif qu elles exercent sur les autres activités, en ce sens qu elles regroupent un ensemble de technologies : radio, télévision, téléphonies fixe et mobile, informatique (téléservices, télésurveillance, téléenseignement, télémédecine, télégestion, visiocommunication) etc.). Elles présentent un avantage indiscutable au niveau mondial, en termes de démocratisation progressive, de banalisation de l accès aux moyens d expression et de capacitation à générer de la valeur ajoutée. A cela s ajoute qu au plan de la gouvernance mondiale et des nouvelles institutions de gouvernement mondial à concevoir et à mettre en place, les conditions optimales de justice et d équité passent nécessairement par : des mécanismes de discrimination positive à l adresse des pays pauvres et des populations fragiles, aux situations desquels il urge de trouver des remèdes adéquats ; de nouvelles règles de répartition et de localisation des sièges des institutions internationales, de préférence dans les pays pauvres pour vivre les problèmes et leur trouver des solutions adaptées. Aujourd hui, il est prouvé que les TICs constituent désormais un immense levier économique si l on considère que plus milliards de dollars américains transitent quotidiennement dans les artères des réseaux électroniques sous forme de transactions financières (source UIT) ; comparé, il y a encore quelques décennies, à la production de biens manufacturés et à celle de produits agricoles qui demeuraient le moteur principal de la création de richesses et sa contribution ne cesse d augmenter en se situant très souvent au-dessus de 50% du PIB. Même si l Afrique n est pas bien intégré de l économie du numérique et du savoir, il est évident de croire que l outil informatique n est plus considéré comme un luxe mais comme un «intrant» de développement du point de vue de son utilité dans tous les secteurs de développement. L accélération de l accès aux Tics réside sur une volonté politique manifeste du Président de la République du Sénégal. Qui en 2003, a exposé l idée de mise en place d un fonds mondial de Solidarité Numérique pour faciliter la réduction du fossé numérique entre le Nord et le SUD. Ci après quelques indicateurs, qui permet d avoir un aperçu du gap numérique entre l Afrique et les pays développés : Moyens TICS Percée en Afrique (%) Percée en Europe (%) Téléphonne mobile Accés Internet 3 70 Téléphonie fixe Inf à 5% Sup à 80% Equipements informatique Inf à 2 Sup 70 De nouvelles formes de solidarité sont donc nécessaires pour partager l immense potentiel de ressources informatiques disponibles dans les pays développés (matérielles, logicielles et humaines) avec les villes et pays du sud qui souhaitent elles aussi, entrer dans la société de l information. 15

16 La première fondation mise en place en Suisse pour gérer le Fonds de Solidarité Numérique a été dissoute. Elle sera ensuite remplacée par une nouvelle Fondation Africaine qui a pour objectif de pourvoir les Africains d ordinateurs et de connecter l Afrique au Reste du Monde. Le transfert de ces équipements faciliteront le développement des applications des TICs pour le développement afin d améliorer les systèmes de santé, d éducation, du développement durable, de l administration, de l agriculture ou encore de la protection civile (e-santé, e-learning, eadministration, e-banking, e-commerce, etc.). Ci après quelques illustrations d applications possible par secteur essentiel : Santé, les interventions chirurgicales peuvent se faire en toute quiétude grâce à la télémédecine. Le médecin qui se trouve à l autre bout en Europe peut superviser désormais, par exemple, l opération chirurgicale d un patient en Afrique ou partout ailleurs ; Education : les TICs permettent aujourd hui de développer des compétences autres que celles habituellement proposées dans les classes traditionnelles. Son efficacité dépasse largement le volet de la promotion actuelle des ordinateurs à l école ou de la formation à distance. En fait, les compétences acquises en utilisant les TIC peuvent être diverses car l usage que l on en fait peut être très varié, d où la nécessité d explorer rigoureusement les grandes problématiques liées à son intégration ou encore à son usage par les différents acteurs éducatifs. Communication : les offres de l ordinateur à ses utilisateurs sont énormes. Les téléconférences, les appels via le Skype, les mails et SMS mails, etc. sont autant d espace d espaces qui certifient son utilité dans le monde dynamique des affaires ; Développement local à la base : l amélioration de la circulation de l'information permet non seulement aux paysans et aux producteurs de mieux connaître et maîtriser l'évolution de leur métier mais surtout de favoriser les échanges et la recherche. Les TICs permettent également de lutter efficacement contre la pauvreté et les tentatives de manipulations de certains revendeurs qui tablent sur la méconnaissance de ceux dont ils achètent les produits ; l emploi, les technologies de l information et de la communication (TICs) ont donné une autre dimension à ces questions, non seulement en ouvrant de nouveaux horizons d emploi et en favorisant la création de petites et moyennes entreprises (notamment les start-up), mais également en opérant des changements profonds aux méthodes de travail, aux marchés visés et à la mobilité des employés. L ordinateur est certes devenu une bibliothèque virtuelle stratégique mais c est le développement d application en particulier de formation à travers des contenus et de logiciels adaptés au contexte africains/sénégalais qui constitue le moyen pour les le continent noir d être visible aux rayons de cette bibliothèques. Cela passe sans nul doute par l équipement du système éducatif africain en matériel informatique et par un renforcement des capacités des enseignants en éducation numérique. IV. Dynamiques communautaires de l utilisation des TICS La particularité de l Afrique est l ancrage des valeurs de solidarité, qui permet le plus souvent de faible ensemble les choses. Les TICs sont des outils qui s adaptent bien à l utilisation communautaire et les africains ont un peu imprimé leur marque à la façon d utiliser l outil. Un téléphone portable par exemple sert à tout un village et ou à toute une famille. De plus, les dynamiques communautaires et les contraintes rencontrées dans le processus d introduction et d utilisation des TICs pour le développement ont permis aux populations rurales de trouver des nouvelles voies pour améliorer leurs propres conditions de vie et d existence. Ces nouvelles voies dynamiques et changeantes tournent autour de l accès à des informations dans le domaine agricole, de l éducation, de la gouvernance, etc. 16

17 En fait, il est prouvé qu au fur et à mesure que les populations se familiarisent avec les TIC, elles découvrent les opportunités que ces outils les offrent. Ces multiples découvertes les poussent à exprimer des besoins sur la base de l utilité anticipée qu elles attribuent à ces outils, à savoir la capacité des TICs à régler leurs propres problèmes pratiques et concrets. Aujourd hui, des stratégies d implication des organisations communautaires à exécuter des programmes de renforcement de capacités, d acquisition de nouvelles compétences (télémaintenance, téléservices, etc.), de meilleure efficacité dans les activités menées dans les communautés, d une meilleure intégration de certains groupes naguère marginalisés, etc. sont développées par des acteurs de la société civile. Des actions d envergure et urgentes sont menées par les acteurs au service du développement durable pour non seulement répondre aux attentes, mais aussi pour jeter les bases de l appropriation des TICs par ces populations rurales surtout les couches vulnérables en vue de mieux relever les défis et problématiques de développement vécus actuellement au niveau du monde rural à savoir : que le processus d introduction des TICs est loin d être un processus unitaire mais plutôt dynamique poursuivant trois étapes majeures : o sensibilisation aux différentes potentialités des TICs pour le développement à la base ; o utilisation de base des TICs o et demande de produits et de contenus spécifiques tels que des contenus en langues nationales, des contenus pour certaines catégories de la population (handicapés, etc.). que la participation dans sa globalité s avère être une problématique centrale dans le processus d introduction et de promotion de l utilisation des TICs pour le développement communautaire. Il est généralement reconnu que l introduction des TICs sont faites par des projets et que la participation des populations se résume souvent à des contributions d appoint réduisant de facto, la participation de la grande masse des populations même si celles-ci ont conscience de l utilité potentielle des TICs. Ainsi, pour corriger ces anomalies, il serait important d associer ces communautés de bases dans le processus d introduction des TIC en les identifiant préalablement et en insérant leurs besoins dans la dynamique et la perspective d une utilisation de ces TICs pour un développement équitable, harmonieux et équilibré ; que le niveau d utilisation des nouvelles TICs par les femmes reste un facteur bloquant. Il est constaté que les femmes utilisent moins les nouvelles TICs que les hommes, même dans le cas où elles sont relativement instruites. Il serait plus judicieux de favoriser l implication des femmes, malgré les résistances et les contraintes, dans le processus d introduction des TICS dans l économie de l information. En fait, leur participation constitue une condition requise pour toute activité de développement durable dès lors qu il est vérifié que les projets spécifiquement dédiés à celles-ci semblent être un moyen plus ou moins sûr de réussite cette implication. qu il serait indispensable d envisager dans des projets futurs, vus les coûts d installation et les charges récurrentes liées à l utilisation des nouvelles technologies (Internet, , etc.) et dans un souci d améliorer l accès des communautés à ces outils, d utiliser des technologies alternatives demandant moins d infrastructures (utilisation de satellites, une technologie sans fil, utilisation des outils multimédias, etc, utilisation du solaire pour l éléctricité) favorisant ainsi, la multiplication des points d accès communautaires. Etant donnée la particularité de chaque région et l importance du contexte institutionnel dans la mise en œuvre des projets de TICs, des approches essentiellement axées sur les besoins des couches vulnérables devront être privilégiées pour mieux relever les défis du développement. La dynamique de l environnement institutionnel national semble sied pour mener des études plus poussées sur les TICs et le développement. 17

18 La logique de priorisation de l investissement dans l accès communautaire est évidente d un point de vue économique et social. Cet état de fait offre un accès abordable sans les frais de propriété et établit un cadre communautaire pour créer des programmes de formation et des services de soutien nécessaires, dont un bon nombre devant cibler les besoins des femmes et des filles dans les communautés rurales. On constate également que les projets de type téléservices, télécentre / cybercafé en milieu rural contribuent largement à l exode rural en gardant les jeunes dans la région. Il est heureux aujourd hui de noter que les acquis réel du réseau national de télécentres peuvent être exploités dans le cadre de la mise en œuvre de centre d information communautaire utilisant les TICs comme support d information qui offre une formidable opportunité d accès des populations à l information. Le renforcement du réseau des cybercafés et l accroissement des ordinateurs individuels, tout comme l utilisation de l informatique dans l Administration, s avère être également un gage majeur pour la promotion de l image de téléservices de notre pays. Les TIC ont permis de constater que le concept même d'éducation est entré de plain-pied dans une nouvelle ère où les individus tentent d accéder aux informations par leur propre moyen. Ces individus utilisent à des fins individuelles et/ou collectives les TIC en voulant produire davantage au lieu de consommer. V. Promotion des couches vulnérables Handicapés par les TICs : La loi n 09/2010 d orientation sociale portant sur la promotion et la protection des droits des personnes handicapées votée le 14 mai dernier par l Assemblée nationale permet aujourd hui de mieux prendre en charge les individus vivant avec un handicap, notamment en matière de réadaptation et d encadrement. Ainsi, ils bénéficient alors beaucoup d avantages en matière de transport, d éducation, de transport et de logement. Au nombre de en 2002, les personnes vivant avec un handicap doivent résolument contribuer de manière dynamique au développement macro-économique du Sénégal. Pour mieux accompagner cette nouvelle loi, le chef de l Etat a instruit le recrutement d au moins trois personnes handicapées dans chaque département ministériel. L application de cette loi n est pas visible sur le terrain du fait que les handicapés font toujours face à des difficultés parfois insurmontables à leur insertion dans la vie active. Avec les diverses opportunités offertes par les TICs en termes d alternatives, les personnes handicapées devraient facilement pouvoir s intégrer dans ce créneau porteur. Des solutions matérielles et logicielles sont nécessaires pour atteindre cet objectif d autant plus que les handicapés visuels par exemple peuvent utiliser du matériel et des logiciels spécifiques, tels que les terminaux braille, les logiciels d'agrandissement d'écran, les logiciels de filtrage et de récupération de contenu etc. La consultation d'internet et l'utilisation du courrier électronique constituent également des sources d applications pour les personnes handicapées qui peuvent faciliter leur insertion socioprofessionnelle à travers les services offerts par les TIC dans les secteurs bancaire, postal, du commerce en ligne, de l éducation, de l animation culturelle via le divertissement, etc. Il est évident que les TICs devraient beaucoup faciliter l'intégration des personnes handicapées dans la société si celles-ci parvenaient à maîtriser l outil informatique afin de rendre les produits TIC accessibles à tous types de déficience en intégrant cette donnée dés la conception. L'approche d ingénierie informatique axée sur les modèles permettra entre autres avantages, de donner lieu à des modèles réutilisables, et flexibles nés de la fusion ou composition d autres modèles. Sénéclic devra beaucoup travailler dans un concept de modélisme dynamique qui nécessite la mise en place d une plateforme d enseignement et de formation à distance accessible au profit des handicapés. Ces différents modèles constitueront une base architecturale générique à l application des outils 18

19 informatiques décrivant et spécifiant toutes les connaissances des domaines impliqués dans leur travail (domaine des connaissances de l utilisateur, domaine des équipements, domaine e-learning, domaine de la présentation et de l interaction avec les informations ). L application de ces modèles devra également être poursuivie au-delà de la phase de construction d un processus entièrement orienté vers une succession de transformations de modèles en vue d obtenir le code opérationnel d une application selon l utilisateur final, la plateforme physique et les outils de développement. Cette modulation de ces modèles facilitera, dès l apparition d une nouvelle technologie, le passage d une nouvelle norme concernant les objets d apprentissage, d une nouvelle méthode d interaction spécifique aux personnes handicapées, etc. et cela permettra, une fois les modèles modifiés, d entreprendre le processus de génération du code. Les avantages de cette approche permettront de pérenniser les modèles de spécification, d analyse et de conception, la possibilité de réutilisation des modèles existants, et l utilisation uniquement des parties nécessaires de la structure générique pour la génération de contenus spécifiques pour des catégories d utilisateurs handicapés particulières et/ou des plateformes spécifiques/des périphériques spéciaux...etc. V. Stratégies et Politiques de développement du Pays influençant le politique des Technologies de l Information et de la Communication appliqués à l éducation (TICE) Le contrôle de l accès à l information, de la nouvelle économie et de l imaginaire des individus, permet à notre pays de saisir les opportunités offertes par les TICs dans les domaines de la prestation des téléservices (saisie, conception site web, développement logiciel d application et comptabilité, maintenance réseau à distance, entre autres), télé-surveillance, télé-édition, télé-enseignement, télémédecine, centres d appel, portails Internet, etc. Selon le rapport des «Assisses de l entreprise TIC» organisées à Dakar les 4 et 5 Décembre 2003, la promotion des NTIC est par, ordre d importance, la deuxième orientation stratégique de l Etat. Le DRSP le retient comme levier prioritaire de création de richesses, le Conseil Présidentiel d investissement comme secteur prioritaire. La Stratégie de croissance le retient comme grappes prioritaires de croissance alors qu il est perçu comme un moyen d accélération et de parachèvement de la décentralisation, des politiques éducatives, sanitaire et de promotion des couches vulnérables (handicapés par exemple). Il est à noter qu une politique de réduction de la fracture numérique passe nécessaire par une réduction de la fracture énergétique en privilégiant les sources renouvelables. Au même moment le secteur de l éducation est celui qui reçoit le plus de ressources publiques et attire les principaux partenaires du Sénégal. D où la volonté affichée du Président de la République d accroitre l utilisation de l informatique dans l enseignement et dans la Fonction publique pour améliorer la qualité des enseignements et des prestations. Aujourd hui, l intégration des TIC dans le processus des réformes éducatives devient un phénomène incontournable pour relever les défis de l enseignement de qualité pour tous au Sénégal. Pour le PDEF l utilisation des TIC dans l éducation contribue fortement à une meilleure collaboration entre enseignants et enseignés. Ce qui crée du coup, une nouvelle dynamique de communication et d interaction au sein de notre école, de notre famille et de notre société. La volonté politique d accroitre l usage des TIC pour le développement du pays s est traduite par la création de l ADIE, de SENECLIC et de l ARTP, qui en mettant en synergie leur effort, en plus de l agencement des Ministères en charge de l Education, des collectivités locales, des NTIC, des Finances, des Energies, des PME et de la Coopération internationales atteindront, sans ambages, les résultats escomptés du programme de solidarité numérique ( ). 19

20 PARTIE II : ORIENTATIONS ET CONTENU DU PROGRAMME DE SOLIDARITE NUMERIQUE ( ), EN SIGLE P.SN, Dans le cadre de la politique de réduction de la fracture numérique, la Cellule SENECLIC mise en place en 2006 est chargée d équiper les écoles élémentaires de salles multimédias et de coordonner les actions menées dans ce domaine par les ministères en charge de l éducation, des TICS et de la coopération internationale et décentralisée. L exécution du partenariat public privé entre l Etat du Sénégal, Axa Assurances France et la Mairie de Besançon est la principale activité réalisée par SENECLIC entre , en plus de l installation de son équipe opérationnelle. C est un des premiers exemples concret de réduction de fracture numérique par l installation de salles multimédias dans prés d une centaine d écoles primaires au Sénégal et l édification du centre des Handicapés au Travail (CHAT). A côté, d autres interventions pilotes ont été menées dans le domaine de la réduction de la fracture numérique, notamment dans l expérimentation de l éducation numérique par le ministère de l éducation avec l appui des partenaires au développement, des ONG et des privés. Ces projets pilotes, menés parallèlement sans une réelle coordination et harmonisation des contenus ont permis de démontrer de la possibilité : d accroissement du temps d apprentissage des élèves (savoir et créativité) de la mise à disposition pour les enseignants des outils et des ressources capables d accroitre leur compétence et la qualité des enseignements. Les résultats obtenus laissent apparaître des opportunités d extension de ces services aux adultes pour faciliter leur alphabétisation en développant l apprentissage de masse. Tirant les leçons de la phase projet de Sénéclic et des différentes interventions pilotes, le futur Programme de Solidarité Numérique (P.SN) pour la période se concentrera sur la Réduction de la Fracture Numérique par une meilleure intégration des TIC à l école élémentaire à travers un recyclage utilitaire et durable des équipements informatiques, électroniques et électrique et l opérationnalisation des e.caes, Ce programme articulé au nouveau cadre de politiques économiques et sociales du Sénégal pour l horizon 2015 est également, en cohérence avec les orientations et priorités des programmes nationaux (SCA, PNDL) et sectoriels (Education, Santé, TIC, Environnement). Le programme sera le document cadre d intervention de l Agence SENECLIC-Réseau de Solidarité Numérique et contribuera, ainsi, à la mise en place des fondements d un Sénégal émergent en accroissant le capital humain par une gestion innovante et utilitaire des déchets informatiques, électroniques et électriques. Ce programme formulé de façon participative et itérative, sera mis en œuvre par SENECLIC, en étroite collaboration avec les Ministères en charge de l Education élémentaire, des TICS, des Collectivités locales, de l Environnement, l ARTP, l ADIE, les collectivités locales et les organisations des élus locaux. De plus, l appui des partenaires techniques et financiers du Sénégal et l implication de la société civile et privés seront au cœur de la démarche partenariale et participative pour une gestion et exécution concertée pour une bonne mobilisation des ressources locales, nationales, bilatérales et multilatérales. Avant de présenter les contours du Programme de Solidarité Numérique ( ), nous rappelons d abord les missions de Sénéclic et les résultats atteints ainsi que des expériences pilotes majeures menées dans le domaine de l éducation numérique et de la Gestion des e.déchets. 20

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