DE L HABITAT DIAGNOSTIC DU MORBIHAN. 20, bd de Sébastopol PARIS. 2 bis avenue Gambetta BLOIS GUY TAIEB CONSEIL

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1 PRÉFECTURE ET CONSEIL GÉNÉRAL DU MORBIHAN PLAN DÉPARTEMENTAL DE L HABITAT DIAGNOSTIC GUY TAIEB CONSEIL D é v e l o p p e m e n t lo c a l e t h a b i t a t 20, bd de Sébastopol PARIS 2 bis avenue Gambetta BLOIS

2 SOMMAIRE PREAMBULE 4 DIAGNOSTIC 7 CADRAGE DE LA SITUATION DEPARTEMENTALE 8 1. Le Morbihan dans la typologie nationale 8 2. Les échelles de traitement de l information du diagnostic territorial Analyse typologique des communes du Morbihan Résultats de l ACP Caractéristiques des 9 groupes de communes Les deux villes-centres : Lorient et Vannes Les Pôles structurants La Couronne des villes-centres Le Péri-urbain Les Franges péri-urbaines à fort développement Les franges péri-urbaines Le rural en voie de péri-urbanisation Le Rural Le littoral touristique 32 ECOMONIE ET SOCIAL Une dynamique de création d emplois très favorable Croissance significative de l emploi salarié privé Réduction du taux de chômage Un revenu médian plutôt faible mais des disparités sociales moins marquées 38 L essentiel 42 DEMOGRAPHIE ET HABITAT Une amplification de la croissance démographique départementale Une croissance démographique accélérée à partir de La croissance démographique concerne désormais un grand nombre de communes Affaiblissement du poids des catégories de population les plus jeunes Un parc de logements marqué par le poids des résidences secondaires Faiblesse du parc locatif Un parc plutôt récent et confortable Un déficit en logement de taille intermédiaire 55 2

3 6. Une concentration des ménages à faible ressources dans le parc HLM Une activité de construction intense au cours de la dernière période 57 L essentiel 60 TRANSPORTS ET DEPLACEMENTS 61 L essentiel 65 PROBLEMATIQUE FONCIERE ET STRATEGIE OPERATIONNELLE Outils de planification Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT) Programme Locaux de l Habitat (PLH) Plan Locaux d Urbanisme (PLU) et Cartes Communales Outils de maîtrise foncière et de gestion du développement Zones d Aménagement Différé et Concerté Autres outils de maîtrise foncière Consommation foncière et évolution de la «tache urbaine» 76 L essentiel 77 MARCHE IMMOBILIER Accesion à la propriété : un taux d effort qui s accroît pour les accédants qui bénéficient d un Prêt à Taux Zéro (PTZ) Commercialisation des logements neufs : un net recul des ventes Marché locatif : des évolutions récentes Marché locatif privé : une inflation d offre et un tassement des loyers en Marché locatif HLM : un déficit marqué Revalorisation du parc privé : des efforts à accomplir en matière de réduction des coûts d énergie et de lutte contre l indignité 91 L essentiel 95 3

4 POPULATIONS SPECIFIQUES Les personnes âgées et les personnes handicapées 96 Une population qui vieillit, des disparités géographiques 96 Le schéma gérontologique 98 Le maintien à domicile 98 Les formules d accueil diversifiées 99 L information et la coordination Les personnes défavorisées 102 Contexte départemental 102 Le Plan Départemental d Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD) 103 Le logement et les structures d hébergement Le public des gens du voyage Les saisonniers 109 L essentiel 110 4

5 SYNTHESE DU DIAGNOSTIC 112 ENJEUX THEMATIQUES MIS EN EVIDENCE DANS LE CADRE DU SEMINAIRE Le développement de l offre de logements 114 La Stratégie 114 Le foncier 114 La construction 114 L habitat, socle des stratégies de territoire La gestion du parc existant 115 Le cycle de vie du patrimoine 115 Le financement 115 Le parcours résidentiel des occupants 115 La lutte contre le logement indigne 115 Les enjeux énergétiques Les populations à besoins spécifiques 117 Les personnes âgées et les personnes handicapées 118 Les personnes défavorisées 118 LEXIQUE 120 5

6 PREAMBULE Le Conseil Général du Morbihan et l Etat souhaitent mettre en œuvre un Plan Départemental de l Habitat (PDH). Cette réflexion s inscrit dans le cadre d une montée en charge progressive de l intervention du Conseil Général dans le domaine de l habitat, notamment depuis 2005 avec une redéfinition de ses objectifs, une clarification des modalités de son intervention et un renforcement substantiel des moyens financiers mobilisés pour soutenir durablement la production de logements sociaux. Elle coïncide également avec un renforcement des partenariats et s accompagne d un développement d outils d intervention (EADM, ). Il s agit au travers de la politique départementale du logement : de promouvoir un aménagement du territoire équilibré et équitable (développement économique, transport), d atténuer les effets et de lutter contre la pression foncière et la tension du marché immobilier, d améliorer et de maintenir la qualité des logements afin que chacun ait accès à un niveau de confort minimum (lutte contre l indignité et l insalubrité), de permettre aux personnes âgées et handicapées de rester vivre dans des logements adaptés à leurs besoins, de promouvoir un habitat durable économe en espace et en énergie et respectueux du cadre de vie (cluster habitat durable). Sur un plan opérationnel, cela s est traduit notamment par : le renforcement du dispositif d intervention en faveur du logement social public, la création d une SEM départementale d aménagement, la mise en place progressive d outils d observation (fichier commun de la demande, observatoires locaux, observatoire départemental), la mise en place d un dispositif d intervention en faveur du renouvellement urbain, le renforcement des interventions en faveur du parc privé à vocation sociale, l élaboration, avec les services de l Etat, d un nouveau PDALPD, la création d un cluster habitat durable. Au travers du PDH, Le Conseil Général souhaite, en lien avec l Etat et l ensemble de ses partenaires (institutionnels, EPCI, collectivités, professionnels, associations, ) rendre sa politique de l habitat encore plus cohérente, plus lisible et mieux adaptée au contexte départemental. Ce PDH doit en effet être : un outil stratégique partagé par tous les acteurs qui permette : o d identifier les problématiques et les enjeux de l habitat dans le Morbihan, o de définir une stratégie adaptée à ces enjeux à court et moyen terme, o d organiser sa diffusion à l échelle des différents territoires. 6

7 un outil de mise en cohérence o cohérence territoriale : entre les différents espaces de réflexions et d actions, o cohérence sociale : entre les politiques de l habitat et les politiques sociales. un outil prospectif o répondre aux enjeux actuels, o anticiper les mutations qui auront un impact sur l habitat. Une politique de l habitat doit être partagée et concertée avec l ensemble des acteurs qui ont en charge sa mise en œuvre. Les différentes étapes d élaboration du PDH ont été largement présentés et débattus avec l ensemble des acteurs de l habitat dans le Morbihan. Outre les instances de suivi technique, auxquelles ont été associés les partenaires institutionnels du Département, un séminaire et des réunions de concertation avec l ensemble des élus départementaux ont été organisés. Les analyses ont fait l objet de présentations et d échanges qui ont contribué à déterminer les axes d intervention de la politique départementale de l habitat. Le PDH s articule autour de différentes phases : d abord un diagnostic qui doit permettre d identifier les enjeux majeurs de la problématique habitat et d élaborer une stratégie départementale au travers un document d orientation. Cette stratégie est ensuite déclinée dans ses grandes lignes à l échelle des Pays et s accompagne de la mise en place d un dispositif d observation qui permet une évaluation du contexte et des politiques mises en oeuvre. C o n c e r t a t i o n Diagnostic Document d orientation Programmes opérationnels territoriaux Dispositif d observation Modalités d évaluation Identification des enjeux Définition de la stratégie départementale Déclinaison à l échelle locale Animation des observatoires locaux Production d indicateurs et proposition d évolution 7

8 DIAGNOSTIC 8

9 CADRAGE DE LA SITUATION DEPARTEMENTALE 1. Le Morbihan dans la typologie nationale Le Morbihan été positionnée par rapport aux autres départements de la France Métropolitaine. Les départements français ont été à cet effet regroupés en 8 groupes, qui rassemblent des territoires aux structures et dynamiques proches. Le Morbihan appartient au groupe 7 qui caractérise les départements touristiques (hors pourtour méditerranéen) situés en façade Atlantique et dans la région Alpine. 9

10 Tx var Pop Tx var Pop Tx solde Naturel Indice de jeunesse 99 Taille Moyen. Mén. Revenu Médian 2002 Revenu Médian 2005 Evo Rev. Méd Evol Emploi Evol/an Emploi Sal. Priv Tx Résid. Second 1999 Nbre HLM Tx Const. Tx Const. pour hab. 07 Groupe 1-0,14% 0,30% 0,55% 0,93 1, ,9% -1,00% 0,4% 6% 101 3,0 1,6 Groupe 2 0,14% 0,94% 0,88% 1,50 2, ,6% -0,10% 1,3% 2% 130 4,7 3,5 Groupe 3 0,64% 0,67% 0,86% 1,87 2, ,0% 1,00% 1,7% 3% 82 5,5 3,5 Groupe 4 0,38% 0,46% 0,48% 1,33 2, ,6% 0,50% 0,8% 5% 77 2,5 4,6 Groupe 5 0,02% 0,21% 0,19% 1,08 2, ,2% 0,10% 0,5% 9% 66 4,0 4,2 Groupe 6 0,82% 1,08% 0,21% 0,98 2, ,2% 0,70% 3,0% 16% 52 8,0 6,6 Groupe 7 0,65% 1,04% 0,23% 1,06 2, ,9% 0,90% 2,1% 17% 49 8,4 8,0 Groupe 8-0,04% 0,53% -0,24% 0,74 2, ,0% 0,10% 1,6% 16% 40 5,4 5,9 France Mét. 0,37% 0,60% 0,36% 1,15 2, ,6% 0,30% 1,4% 10% 69 5,7 5,2 Le groupe 7 auquel appartient le Morbihan est caractérisé par : Une croissance démographique relativement forte liée essentiellement à l apport migratoire. Une population assez âgée. Un revenu médian légèrement inférieur à la moyenne nationale mais qui progresse un peu plus rapidement. Une évolution de l emploi relativement forte ces dernières années. Un taux de résidences secondaires très élevé. Une faible représentation du parc HLM. Un indice de construction 1 très élevé. 1 Indice de construction = nombre de logements construits par an pour 1000 habitants 10

11 2. Les échelles de traitement de l information du diagnostic territorial Méthodologie Un premier temps est consacré à un cadrage général du territoire qui donne une vision synthétique des problématiques habitat et socio-économiques du Département par comparaison avec des référents régionaux et nationaux. La réalisation et l analyse de cartes à l échelle communale fournissent un premier décryptage territorial. Une analyse typologique complète cette réflexion et permet de regrouper les communes ayant un profil et un comportement comparables vis-à-vis des dynamiques et problématiques d habitat. Un second temps est consacré à une approche thématique, déclinée aux échelles les plus pertinentes en fonction des informations traitées. En raison de la secrétisation de certaines données, de leur diversité et surtout de la structure territoriale du Département, différentes échelles ont été mobilisées pour le traitement de l information. 1.1 L échelon communal L échelle communale est l échelle la plus précise utilisée dans cette étude. Elle permet d observer les dynamiques locales et de se rapprocher du niveau décisionnel. La commune a été l unité de base pour la réalisation d une typologie communale. L information à la commune fait l objet de représentation cartographique. Mais l exploitation communale reste restreinte, compte tenu des limites du secret statistique exposées ci-avant. En outre, le traitement à la commune peut générer des ratios sur des petites quantités, qui auraient tendance à surligner des phénomènes ou des informations erratiques, et à perturber la lecture à l échelle de plus grandes entités territoriales. C est pourquoi d autres échelles de représentation ont été privilégiées, comme les intercommunalités ou les Pays, ces derniers constituant une échelle de réflexion, de représentation et d intervention reconnue par le Conseil Général, l Etat et l ensemble de leurs partenaires. 11

12 12

13 1.2 L échelon supra communal Les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) Cette dénomination regroupe les Communautés d Agglomération, au nombre de 2 dans le Morbihan : CAP Lorient et CAP Vannes et les Communautés de Communes au nombre de 24. A noter que 6 communes ne font pas partie d un EPCI au 1 er janvier 2008 et que plusieurs communes appartiennent à des EPCI dont la ville-centre n est pas dans le département : CAP Atlantique : 3 communes CC du Pays de Redon et Vilaine : 19 communes Les Pays Ils sont au nombre de 7 et représentent des aires de marché de l habitat relativement cohérentes. Ils permettent de déceler les grandes tendances et spécificités territoriales. C est en particulier par l intermédiaire de ces espaces que le Conseil Général souhaite articuler sa politique de l habitat à l échelle du Département. 13

14 3. Analyse typologique des communes du Morbihan La diversité des espaces constitutifs pose la question de la bonne échelle d analyse du fonctionnement des marchés de l habitat. C est pourquoi une lecture typologique de l espace départemental a été réalisée en première analyse synthétique. Cette approche présente un triple intérêt : Elle s appuie sur un panel de données actualisées qui traduisent le profil sociodémographiques de la population et les caractéristiques de son habitat. Les données traitées permettent de mettre en évidence les déséquilibres éventuels. Elle rend compte d une organisation territoriale qui s affranchit des limites administratives et cerne la réalité des besoins en logements par type de territoires cohérents. Elle synthétise l information des 261 communes du Morbihan en 9 catégories de communes. 3.1 Le résultat de l ACP Le profil «type» des communes résulte de la combinaison des variables habitat, population, économie par la méthode de l ACP (Analyse en Composante Principale) - L ensemble des variables (indicateurs) est observé, - Certaines variables (indicateurs) permettent plus que d autres de définir des profils de communes contrastés : elles sont dites «discriminantes», - L information (la base de données) est résumée en «facteurs» qui rapprochent les variables entre elles autour des variables discriminantes, par corrélation (on retiendra les 3 premiers facteurs dont la contribution est la plus importante), - C est cette information résumée en 3 axes (ou facteurs) qui permet de situer chaque commune dans un nuage de points en 3 dimensions (3 axes) selon les valeurs des variables qui lui sont rattachées ; - C est par rapprochement des communes entre elles, selon leur position dans le nuage de points, que se forment les groupes typologiques. 14

15 Les axes 1 et 2 résument 43% de l information, le cercle des corrélations permet de mettre en évidence les corrélations et les oppositions entre les variables et permet de distinguer 3 profils principaux. 1,5-1 Péri-urbain et franges Croissance démo Jeunesse Activité de construction récente Revenus élevés 1 1 Taille Mén 07 Ind Jeun. 99 Secteurs ruraux Vieillissement Parc ancien et vacant, petits logements Précarité liée au caractère âgé de la population 0,5 Evopop Axe Vertical F 2 LV 07 0 Logts Avt49 07 Evopop ,5-1 -0,5 0 0,5 Inf 30% 1 plfds 07 1,5 Rev Méd UC 05 Loc Pri 07 RP tt Conf 07 Loc HLM 07 RP T1-T2 07 Ind Const Ind Const Logts Coll 07-0,5 Tx Emploi 07 Rs 07 Dess Pôles urbains structurants Concentration parc locatif public et privé Pôle d'emploi Logements collectifs 1-1,5 Axe Horizontal F 1 La combinaison de ces profils permet de distinguer 9 groupes de communes bien distincts. 3.2 Caractéristiques des 9 groupes de communes Les deux villes-centres : Lorient et Vannes Les deux villes les plus peuplées du département, Lorient et Vannes, comptent en 2007 respectivement près de et près de habitants. Un niveau de population aujourd hui proche, mais un rythme d évolution opposé Alors que Vannes, ville préfecture, connaît une croissance démographique sans discontinuer depuis une quarantaine d années, Lorient peine à maintenir sa population : - Entre 1990 et 1999, la population de Lorient est quasi stable, mais elle tend de nouveau à diminuer entre 1999 et 2007 (-0,28% par an), en raison d un déficit migratoire qui n est pas enrayé. C est le seul groupe typologique a encore être confronté à des départs de population supérieurs aux arrivées. - Après une forte période de croissance (le taux d évolution de la population est de 1,41% par an entre 1990 et 1999), Vannes enregistre un ralentissement de son développement démographique entre 1999 et 2007 (0,50% par an), lié à de moindres apports naturels et surtout migratoires. L évolution de ces deux villes au cours de la dernière période révèle une situation moins favorable que durant la période précédente alors que l ensemble du département croît deux fois plus rapidement. 15

16 Lorient Vannes MORBIHAN Nbre de communes Population moyenne Niveau d'équipement moyen Tx d'évol. PSDC ,02% 1,41% 0,42% Tx d'évol. PSDC est. -0,28% 0,50% 1,06% Tx d'évol. dû SN ,42% 0,63% 0,12% Tx d'évol. dû SM ,44% 0,78% 0,30% Tx d'évol. dû SN ,21% 0,33% 0,14% Tx d'évol. dû SM est. -0,49% 0,17% 0,92% Indice de Jeunesse 99 0,94 1,09 0,98 Taille moyenne des ménages 99 2,00 2,08 2,37 Taille moyenne des ménages 07 1,85 1,89 2,22 Desserrement ,10% -1,28% -1,08% Desserrement est. -0,97% -1,21% -0,79% Tx d'emploi 99 1,63 1,74 0,97 Tx d'emploi 07 est. 1,84 1,99 1,00 Evol. Emplois Sal. Privés ,0% 1,8% 1,4% Tx Logts Vacants 99 7,0% 5,9% 5,4% Tx Logts Vacants 07 6,1% 5,6% 5,0% Tx de Résid. Second. 99 2,7% 3,6% 18,5% Tx de Résid. Second. 07 3,6% 3,9% 18,6% Tx locatifs privés 99 27,7% 33,8% 18,9% Tx locatifs privés 07 25,4% 33,5% 19,4% Tx HLM 99 26,4% 20,3% 10,4% Tx HLM 07 26,3% 19,6% 10,0% Tx Résid. Princ. T1-T ,0% 30,7% 16,2% Tx Résid. Princ. T1-T ,4% 29,5% 14,3% Tx Logts d'avt 1949 en 99 12,6% 17,9% 23,7% Tx Logts d'avt 1949 en 07 11,1% 12,5% 19,6% Tx Résid. Princ. Tout Confort 99 95,4% 95,5% 83,0% Tx Résid. Princ. Tout Confort 07 96,0% 94,8% 89,5% Tx de logts collectifs 99 75,6% 68,1% 26,5% Tx de logts collectifs 07 74,6% 69,7% 25,9% Indice de construction ,2 15,1 9,0 Indice de construction ,0 12,1 12,4 Revenu Médian par UC Revenu Médian par UC Tx évol. Rev. Méd. Par UC ,7% 2,4% 3,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 99 17,5% 11,6% 13,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 07 17,0% 13,3% 11,9% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 99 27,3% 39,9% 31,5% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 07 24,2% 33,3% 28,3% 16

17 Une population plutôt âgée A l image de la plupart des villes centres, Vannes, et encore plus Lorient, abritent une population plutôt âgée comme l indiquent : - l indice de jeunesse de 1999 (0,94 à Lorient, 1,09 à Vannes), à peu près à hauteur du référent départemental, mais inférieur à la moyenne nationale (1,15). - la taille moyenne des ménages, désormais sensiblement inférieure à 2 (1,85 à Lorient et 1,89 à Vannes en 2007), alors que la moyenne départementale est de 2,22. Sa diminution demeure rapide : formations supérieures, phénomènes de décohabitation, séparation, vieillissement. C est également dans ces villes que l offre de logements de petite taille (25% et 30% de T1 et T2) permet d accueillir les ménages composés d une et deux personnes. Un dynamisme en matière d emploi - Les taux d emploi, élevés en 1999, continuent de s accroître pour atteindre 1,99 à Vannes qui concentre notamment les administrations, et 1,84 à Lorient en Ce dynamisme économique explique en grande partie le dynamisme départemental. - Malgré les difficultés de certains secteurs (arsenal, fonderies, pêche ), l emploi se développe et profite à une population d un large bassin alentour. A Vannes, le rythme de croissance de l emploi salarié privé, plus rapide qu à Lorient, est supérieur à la moyenne du Morbihan. Une population financièrement plus favorisée à Vannes qu à Lorient La population de Vannes dispose globalement de ressources plus importantes que celle de Lorient : - une différence de 14% dans les revenus médians en A Vannes, il est équivalent à celui des communes du groupe littoral touristique, - un taux de ménages «favorisés» plus élevés : un tiers des ménages ont un revenu supérieur à 100% des plafonds HLM en 2007 à Vannes, contre moins d un quart à Lorient, - un taux de ménages dont les revenus sont inférieurs à 30% des plafonds HLM moindre mais qui s accroît alors que la tendance générale est plutôt à la diminution. Comparativement aux autres groupes, c est à Lorient que la part de ménages «précarisés» est la plus forte : 17%. Parc de logements : un accroissement de la vacance - La pression sur le parc existant se traduit par une vacance qui s amenuise, elle est d environ 6% en Comme dans la plupart des villes centres, les taux de résidences secondaires sont également très faibles (moins de 4% en 2007) et sont sensiblement inférieurs aux moyennes des autres groupes typologiques. - Si le parc locatif global est de même poids dans les deux villes : 53% en 2007, le parc public est plus présent à Lorient qu à Vannes : 27% des résidences principales, contre 20% à Vannes où le locatif est plus porté par le privé (33%). - Le parc de logements de ces deux villes est principalement constitué de logements collectifs : autour de 70%, ce qui est sensiblement supérieur aux autres territoires. - Le parc ancien est peu présent, à Lorient en raison des destructions massives de la guerre et à Vannes où le développement est récent, en particulier depuis les années Le taux de logements datant d avant 1949 est ainsi de 7 à 8 points inférieurs à la moyenne départementale. Il en résulte des taux de confort remarquables puisque 99% à Lorient et 97% à Vannes des résidences principales disposent des trois éléments de confort (chauffage central, WC, baignoire ou douche). Une production de logements faible à Lorient, forte à Vannes Le rythme de production de logements neufs accompagne l évolution de la population : - le niveau de construction à Lorient ne permet pas de redresser la situation démographique, l indice de construction de 5,0 est le plus faible de tous les groupes typologiques, - alors qu à Vannes le rythme de production, bien qu affaibli par rapport à la période passée, reste élevé (12,1 entre 1999 et 2007), à hauteur de la moyenne départementale (12,4). 17

18 Pôles structurant MORBIHAN Nbre de communes Population moyenne Niveau d'équipement moyen Tx d'évol. PSDC ,15% 0,42% Tx d'évol. PSDC est. 0,62% 1,06% Tx d'évol. dû SN ,05% 0,12% Tx d'évol. dû SM ,09% 0,30% Tx d'évol. dû SN ,07% 0,14% Tx d'évol. dû SM est. 0,69% 0,92% Indice de Jeunesse 99 0,90 0,98 Taille moyenne des ménages 99 2,24 2,37 Taille moyenne des ménages 07 2,08 2,22 Desserrement ,07% -1,08% Desserrement est. -0,94% -0,79% Tx d'emploi 99 1,45 0,97 Tx d'emploi 07 est. 1,58 1,00 Evol. Emplois Sal. Privés ,6% 1,4% Tx Logts Vacants 99 6,0% 5,4% Tx Logts Vacants 07 6,2% 5,0% Tx de Résid. Second. 99 6,6% 18,5% Tx de Résid. Second. 07 7,0% 18,6% Tx locatifs privés 99 21,4% 18,9% Tx locatifs privés 07 22,7% 19,4% Tx HLM 99 17,5% 10,4% Tx HLM 07 17,4% 10,0% Tx Résid. Princ. T1-T ,6% 16,2% Tx Résid. Princ. T1-T ,5% 14,3% Tx Logts d'avt 1949 en 99 24,4% 23,7% Tx Logts d'avt 1949 en 07 20,5% 19,6% Tx Résid. Princ. Tout Confort 99 89,5% 83,0% Tx Résid. Princ. Tout Confort 07 95,1% 89,5% Tx de logts collectifs 99 39,3% 26,5% Tx de logts collectifs 07 39,9% 25,9% Indice de construction ,6 9,0 Indice de construction ,6 12,4 Revenu Médian par UC Revenu Médian par UC Tx évol. Rev. Méd. Par UC ,9% 3,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 99 12,5% 13,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 07 13,3% 11,9% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 99 30,2% 31,5% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 07 25,7% 28,3% 18

19 3.2.2 Les Pôles structurants Ce groupe typologique compte 17 communes d une population moyenne de 5700 habitants. Une amélioration de la situation démographique - Alors que la population se maintient tout juste entre 1990 et 1999, des apports migratoires, nouveau dans les pôles structurants, signifiant une nouvelle attractivité de ces communes, permettent un développement démographique entre 1999 et 2007 (taux d évolution annuel de 0,59%). Ce rythme reste néanmoins modeste au regard des comportements de la majorité des autres territoires et de l ensemble départemental. A noter que deux pôles continuent à perdre de la population entre 1999 et 2007 : Rochefort-en-Terre et La Gacilly. Une population âgée - La population est âgée, mais l apport de nouvelles familles permet un léger ralentissement de la diminution de la taille moyenne des ménages. Des pôles d équipement et d emploi - Comme leur nom l indique, ces pôles sont structurants en matière d équipement et d emploi et maintiennent leur rôle avec un accroissement du taux d emploi et du nombre d emplois salariés privés entre 1999 et Le taux annuel de développement de ces derniers est même légèrement supérieur à la moyenne départementale. Une population modeste Le niveau de ressources de la population est relativement modeste : - Le revenu médian est à peine à hauteur de celui du Morbihan en 2005, et progresse légèrement moins vite. - Indiquant une «fragilisation sociale», le taux de ménages dont le revenu est inférieur à 30% des plafonds HLM s accroît contrairement à la tendance générale observée dans le département, pour devenir supérieur à la moyenne du Morbihan. - Le poids des ménages plus favorisés, dont les revenus sont supérieurs à 100% des plafonds HLM est modérément représenté (25,8% en 2007, contre 28,3% dans le département). Parc de logements : une vacance stable - Plutôt peu développé, le parc de logements vacants reste stable entre 1999 et 2007 (6,1%). Le parc des résidences secondaires, en revanche, tend à s accroître, tout en restant encore relativement limité (8,5% en 2007). - Après les deux villes centres, c est dans les pôles structurants que l offre locative, sociale et privée est la plus développée (16,7% et 22,3% des résidences principales en 2007) du département. Le poids du parc locatif privé s est même légèrement renforcé ces dernières années (réalisation d opérations de Robien). - Près d un logement sur quatre est collectif dans ces communes au profil urbain. Face aux enjeux fonciers, le poids du collectif, le plus important des groupes typologiques, loin après celui des deux villes centres, tend à s accroître. - En 2007, un logement sur cinq date d avant La réduction du parc ancien et les reprises de logements existants entraînent une amélioration sensible du confort : 95,2% des résidences principales disposent des trois éléments de confort (chauffage central, WC, baignoire ou douche). Un doublement du rythme de construction neuve L accélération de la production de logements neufs, qui a presque doublé entre 1999 et 2007 par rapport à la période précédente, a contribué au développement de la population de ces communes, même si l indice (10,8) reste encore inférieur au référent départemental qui, lui, est particulièrement élevé. 19

20 Couronne des villescentres MORBIHAN Nbre de communes Population moyenne Niveau d'équipement moyen Tx d'évol. PSDC ,09% 0,42% Tx d'évol. PSDC est. 0,99% 1,06% Tx d'évol. dû SN ,39% 0,12% Tx d'évol. dû SM ,70% 0,30% Tx d'évol. dû SN ,21% 0,14% Tx d'évol. dû SM est. 0,79% 0,92% Indice de Jeunesse 99 1,36 0,98 Taille moyenne des ménages 99 2,63 2,37 Taille moyenne des ménages 07 2,37 2,22 Desserrement ,30% -1,08% Desserrement est. -1,27% -0,79% Tx d'emploi 99 0,79 0,97 Tx d'emploi 07 est. 0,85 1,00 Evol. Emplois Sal. Privés ,1% 1,4% Tx Logts Vacants 99 3,1% 5,4% Tx Logts Vacants 07 3,7% 5,0% Tx de Résid. Second ,2% 18,5% Tx de Résid. Second ,8% 18,6% Tx locatifs privés 99 15,4% 18,9% Tx locatifs privés 07 17,5% 19,4% Tx HLM 99 7,2% 10,4% Tx HLM 07 6,6% 10,0% Tx Résid. Princ. T1-T ,2% 16,2% Tx Résid. Princ. T1-T2 07 9,5% 14,3% Tx Logts d'avt 1949 en 99 9,4% 23,7% Tx Logts d'avt 1949 en 07 7,5% 19,6% Tx Résid. Princ. Tout Confort 99 88,6% 83,0% Tx Résid. Princ. Tout Confort 07 92,2% 89,5% Tx de logts collectifs 99 18,2% 26,5% Tx de logts collectifs 07 20,1% 25,9% Indice de construction ,7 9,0 Indice de construction ,4 12,4 Revenu Médian par UC Revenu Médian par UC Tx évol. Rev. Méd. Par UC ,1% 3,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 99 7,1% 13,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 07 6,8% 11,9% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 99 44,3% 31,5% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 07 42,7% 28,3% 20

21 3.2.3 La Couronne des villes-centres Dix communes périphériques aux villes de Vannes et Lorient (cinq chacune) entrent dans ce groupe typologique. Leur population moyenne est de 8600 habitants. Un rythme de développement démographique qui se maintient - Des apports naturels, mais surtout migratoires (les entrées sont supérieures aux sorties), permettent à ces communes de poursuivre leur développement pratiquement au même rythme que précédemment (taux d évolution proche de 1% par an). Pourtant significatif, ce développement est toutefois moins marqué que dans les territoires péri-urbains et littoraux. Une population jeune Les mouvements naturels et migratoires des périodes précédentes ont permis de maintenir une population jeune grâce aux arrivées de familles avec enfants, comme l indiquent : - l indice de jeunesse, qui est le plus élevé après celui du groupe péri-urbain en 1999, - la taille moyenne des ménages de 2,37 en Mais le potentiel de décohabitation étant très important, celle-ci continue de se réduire rapidement. Un accroissement de l emploi salarié privé - A la faveur de l accroissement de la population et de la création ou de l extension des zones d activités périphériques, l emploi tend également à se développer. La progression du taux d emploi qui atteint 0,85 en 2007, est liée à l essor de l emploi salarié privé : croissance de 2,1% par an entre 1999 et 2007, alors qu elle n est que de 1,4% par an dans le département. Une population aisée Caractérisées par le développement de l accession à la propriété et des prix fonciers et immobiliers élevés, ces communes de la couronne des villes centres accueillent une population aisée. Leur niveau de ressources est le plus favorable de tous les groupes typologiques : - le revenu médian par unité de consommation, supérieur de 16% à la moyenne départementale, est le plus élevé de tous les groupes, et s accroît rapidement, - très peu de ménages précaires, le taux de ménages ayant des ressources inférieures à 30% des plafonds HLM est le plus faible : 6,8% en 2007 pour une moyenne du Morbihan à 12,9%, - et à l inverse le taux de ménages aux ressources les plus avantageuses (supérieures à 100% des plafonds HLM) le plus élevé : 42,7% en 2007 pour une moyenne du Morbihan à 28,3%. Parc de logements : une offre locative sociale en recul - Le taux de logements vacants toujours très faible (3,7% en 2007) et la légère réduction du parc de résidences secondaires indiquent une tension toujours vive sur le marché de l habitat. Le taux de résidences secondaires n est pas négligeable, lié à la proximité du littoral. - L offre locative représente à peine un quart des résidences principales et est essentiellement portée par le parc privé qui tend à se développer pour atteindre 17,5% en En revanche, l offre locative sociale, destinée à accueillir les ménages un peu plus modestes (décohabitants et jeunes en début de parcours résidentiel notamment), est peu présente et son poids tend même à se réduire ces dernières années (6,6% en 2007). Ces communes sont tributaires du parc social de Lorient et de Vannes les voisines. - Face à la raréfaction et au renchérissement du foncier, la place du collectif tend à s accroître, elle atteint 20% des logements en Le développement des communes de la couronne des villes centres est récent, expliquant la faible représentativité du parc ancien. Seuls 7,5% des logements ont été construits avant 1949, le taux le plus faible de tous les groupes typologiques. Il en découle un niveau de confort honorable avec 92% des résidences principales qui disposent des 3 éléments. Un accroissement de la construction de logements neufs - A l image de la moitié des groupes typologiques, les communes périphériques des villes centres enregistrent un fort développement de la construction entre 1999 et L indice de construction qui représente le nombre de logements construits par an pour 1000 habitants passe de 9,7 entre 1990 et 1999 (un des plus élevés), à 13,4, ce qui reste supérieur à l indice moyen du Morbihan (12,4). 21

22 Péri-urbain MORBIHAN Nbre de communes Population moyenne Niveau d'équipement moyen Tx d'évol. PSDC ,13% 0,42% Tx d'évol. PSDC est. 2,91% 1,06% Tx d'évol. dû SN ,47% 0,12% Tx d'évol. dû SM ,67% 0,30% Tx d'évol. dû SN ,76% 0,14% Tx d'évol. dû SM est. 2,16% 0,92% Indice de Jeunesse 99 1,60 0,98 Taille moyenne des ménages 99 2,76 2,37 Taille moyenne des ménages 07 2,59 2,22 Desserrement ,26% -1,08% Desserrement est. -0,79% -0,79% Tx d'emploi 99 0,48 0,97 Tx d'emploi 07 est. 0,47 1,00 Evol. Emplois Sal. Privés ,7% 1,4% Tx Logts Vacants 99 3,7% 5,4% Tx Logts Vacants 07 3,7% 5,0% Tx de Résid. Second. 99 8,4% 18,5% Tx de Résid. Second. 07 7,5% 18,6% Tx locatifs privés 99 14,4% 18,9% Tx locatifs privés 07 15,4% 19,4% Tx HLM 99 3,7% 10,4% Tx HLM 07 4,0% 10,0% Tx Résid. Princ. T1-T2 99 8,4% 16,2% Tx Résid. Princ. T1-T2 07 6,5% 14,3% Tx Logts d'avt 1949 en 99 18,5% 23,7% Tx Logts d'avt 1949 en 07 13,7% 19,6% Tx Résid. Princ. Tout Confort 99 80,4% 83,0% Tx Résid. Princ. Tout Confort 07 85,9% 89,5% Tx de logts collectifs 99 9,4% 26,5% Tx de logts collectifs 07 8,8% 25,9% Indice de construction ,7 9,0 Indice de construction ,4 12,4 Revenu Médian par UC Revenu Médian par UC Tx évol. Rev. Méd. Par UC ,3% 3,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 99 9,7% 13,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 07 7,6% 11,9% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 99 36,8% 31,5% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 07 33,6% 28,3% 22

23 3.2.4 Le Péri-urbain 25 communes d une population moyenne de 2800 habitants constituent le groupe péri urbain. Elles sont localisées en deuxième couronne des villes de Lorient et de Vannes et à la périphérie d Auray. Un développement démographique qui s accélère encore - Déjà très élevé entre 1990 et 1999, le rythme de croissance de la population est multiplié par 2,5 par la suite. Le taux d évolution annuel de 2,91% entre 1999 et 2007 est le plus élevé de tous les groupes, après celui des franges péri urbaines à fort développement (3,16% par an). - Cette forte augmentation est liée à l amplification des apports naturels (les naissances sont plus nombreuses que les décès), mais encore plus à l installation de nouveaux habitants. Une population particulièrement jeune Les mouvements liés à des arrivées massives de familles avec enfants permettent de maintenir le caractère jeune de la population : - L indice de jeunesse de 1,60 est le plus élevé des groupes typologiques, - Ainsi que la taille moyenne des ménages (2,59 en 2007). Sa réduction s est d ailleurs sensiblement ralentie entre 1999 et 2007, par rapport à la période précédente. Le potentiel de décohabitation reste très important. Peu d emplois, malgré une croissance significative de l emploi salarié privé Des communes qui présentent un caractère résidentiel : - Le niveau moyen d équipement est plutôt moyen. - Le taux d emploi, à peine stable, demeure le plus modeste des groupes typologiques : 0,47 en 2007, malgré une croissance de l emploi salarié privé, la plus forte des territoires entre 1999 et C est avant tout l aspect résidentiel qui rend ces communes attractives. Une population assez favorisée A un moindre niveau que les communes des couronnes de Lorient et de Vannes, car un peu plus éloignées des villes centres, les communes péri urbaines accueillent des ménages accédant à la propriété donc plutôt favorisés : - le revenu médian par unité de consommation est légèrement supérieur à la moyenne départementale en 2007 et son accroissement est parmi les plus rapides, - le taux de ménages dont le revenu est inférieur à 30% des plafonds HLM est le plus faible avec celui des communes de la couronne des villes centres : 7,6% en 2007, soit de 4,3 points inférieur à la moyenne du Morbihan. A l opposé, le taux de ménages dont le revenu est supérieur à 100% des plafonds HLM est de 5,3 points supérieur à celui du département. Une forte pression sur le marché de l habitat - En 2007, une vacance toujours très faible (3,7%) et un taux de résidences secondaires qui apparaît bas (7,5%) dans un département tourné vers le tourisme et qui tend même à diminuer, témoignent du maintien d une forte tension sur le marché immobilier. - Ces communes sont dominées par l accession à la propriété. La place du locatif, même si elle s est légèrement accrue, reste faible en 2007 : à peine 20%. Par ailleurs, cette offre est essentiellement privée, le parc social étant quasi inexistant : 4% des résidences principales, limitant ainsi les possibilités d installation, notamment des plus jeunes. - De la même manière, le parc de logements de petite taille et de logements collectifs est très réduit : 6,5% des résidences principales sont des T1 et T2 en 2007 (la moyenne du département est de 14,4%) et 8,8% sont collectifs. - Le fort développement de ces communes étant relativement récent (depuis environ 30 ans), le parc de logements ancien n est pas particulièrement important : 13,7% des logements datent d avant 1949 en En revanche, malgré une amélioration, le taux de résidences principales disposant des trois éléments de confort n est que de 85,9% en Une très forte activité de production de logements neufs - Déjà élevé entre 1990 et 1999, le rythme de la production de logements neufs a pratiquement doublé par la suite. L indice de construction passe en effet, de 9,7 à 18,4 entre 1999 et 2007, devenant le plus élevé des groupes typologiques après celui des communes du littoral touristique (dont une partie de la construction est constituée de résidences secondaires). 23

24 Frandes péri-urbaines à fort Dévelopt MORBIHAN Nbre de communes Population moyenne Niveau d'équipement moyen Tx d'évol. PSDC ,56% 0,42% Tx d'évol. PSDC est. 3,16% 1,06% Tx d'évol. dû SN ,29% 0,12% Tx d'évol. dû SM ,27% 0,30% Tx d'évol. dû SN ,54% 0,14% Tx d'évol. dû SM est. 2,63% 0,92% Indice de Jeunesse 99 1,10 0,98 Taille moyenne des ménages 99 2,54 2,37 Taille moyenne des ménages 07 2,44 2,22 Desserrement ,01% -1,08% Desserrement est. -0,49% -0,79% Tx d'emploi 99 0,92 0,97 Tx d'emploi 07 est. 0,88 1,00 Evol. Emplois Sal. Privés ,0% 1,4% Tx Logts Vacants 99 5,8% 5,4% Tx Logts Vacants 07 5,3% 5,0% Tx de Résid. Second ,9% 18,5% Tx de Résid. Second ,6% 18,6% Tx locatifs privés 99 18,8% 18,9% Tx locatifs privés 07 20,7% 19,4% Tx HLM 99 5,4% 10,4% Tx HLM 07 3,7% 10,0% Tx Résid. Princ. T1-T ,9% 16,2% Tx Résid. Princ. T1-T2 07 9,1% 14,3% Tx Logts d'avt 1949 en 99 28,1% 23,7% Tx Logts d'avt 1949 en 07 21,7% 19,6% Tx Résid. Princ. Tout Confort 99 77,0% 83,0% Tx Résid. Princ. Tout Confort 07 90,3% 89,5% Tx de logts collectifs 99 12,2% 26,5% Tx de logts collectifs 07 10,8% 25,9% Indice de construction ,3 9,0 Indice de construction ,0 12,4 Revenu Médian par UC Revenu Médian par UC Tx évol. Rev. Méd. Par UC ,3% 3,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 99 13,1% 13,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 07 10,6% 11,9% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 99 27,8% 31,5% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 07 24,3% 28,3% 24

25 3.2.5 Les Franges péri-urbaines à fort développement Ces 23 communes qui comptent une population moyenne de habitants chacune sont localisées dans l aire plus ou moins éloignées d attractivité des villes centres et de quelques uns des pôles structurants. Un développement démographique extrêmement important - Alors que ces communes se développent plutôt paisiblement entre 1990 et 1999, la croissance de la population s est considérablement accélérée ces dernières années. Le taux d évolution, estimé à 3,16% par an entre 1999 et 2007, est le plus élevé de tous les groupes typologiques. Ce sont les apports de populations provenant de l extérieur qui ont profondément augmenté : dix fois plus qu entre 1990 et Un ralentissement de la baisse de la taille moyenne des ménages - Le profil de la population apparaît légèrement plus jeune qu en moyenne dans le département, l indice de jeunesse est de 1,10 en 1999, alors qu il est de 0,98 dans l ensemble départemental. Mais surtout, les apports massifs et récents de familles avec enfants permettent de ralentir sensiblement la baisse de la taille moyenne des ménages entre 1999 et De 2,44, elle devient ainsi la plus élevée après celle du groupe péri urbain (2,59). Des communes structurées en matière d emploi - Ces communes sont relativement structurées au point de vue économique, notamment au travers de leur tissu de commerces, de services et de petites entreprises. Mais malgré un accroissement de l emploi salarié privé entre 1999 et 2007, plus rapide que dans l ensemble du département, le taux d emploi (rapport entre le nombre d emplois et le nombre d actifs résidents ayant un emploi), proche de 1 en 1999, s est affaibli. La population active qui s installe dans ces communes, est employée le plus souvent à l extérieur. Une population à profil social plutôt moyen, entre celui des secteurs aisés et celui du rural - Globalement, le profil des ménages s apparente à celui des ménages des franges péri urbaines et des pôles structurants. Leur niveau de ressources est inférieur à celui des ménages du péri urbain, mais supérieur à celui des ménages des groupes ruraux. - Le revenu médian par unité de consommation est légèrement inférieur à la moyenne départementale, mais le poids des ménages disposant de ressources faibles (inférieures à 30% des plafonds HLM) également. Une quasi absence de parc locatif social - La pression dans ces communes se répercute sur le parc existant, alors qu une concurrence s exerce entre résidences principales et résidences secondaires. Avec des taux qui s abaissent à 5,3% et à 14,6% en 2007, la vacance qui est faible, et le parc de résidences secondaires qui est relativement marqué, sont en recul ces dernières années. - L offre locative sociale représentant 3,7% des résidences principales en 2007 est la plus modeste de tous les groupes et s est même affaiblie, alors que la population est relativement jeune et que ces communes disposent, en général, d un tissu de commerces de proximité significatif. L offre locative est donc quasi exclusivement engendrée par le parc privé : 20,7%. - Avec 9,1% de T1 et de T2 en 2007, le parc des résidences principales laisse peu de possibilités aux personnes seules (jeunes, personnes âgées) de trouver un logement de petite taille. - En matière de parc ancien et de confort, les communes de ce groupe sont représentatives du département : un taux de logements datant d avant 1949 de 21,7% en 2007 et un taux de résidences principales possédant les trois éléments de confort plutôt correct (90,3%). Un doublement du rythme de construction de logements neufs - La très forte accélération de la production neuve a accompagné la croissance démographique : l indice de construction (nombre de logements construits par an pour 1000 habitants) qui a doublé en passant de 8,3 entre 1990 et 1999 à 17 entre 1999 et 2007, devient remarquablement élevé et témoigne d une forte attractivité de ces communes au cours de la période récente. Ce phénomène est la conséquence d un niveau de prix du marché immobilier inférieur à celui des secteurs situés en périphérie immédiate des villes-centres et des pôles structurants. 25

26 Franges péri-urbaines MORBIHAN Nbre de communes Population moyenne Niveau d'équipement moyen Tx d'évol. PSDC ,23% 0,42% Tx d'évol. PSDC est. 1,11% 1,06% Tx d'évol. dû SN ,10% 0,12% Tx d'évol. dû SM ,13% 0,30% Tx d'évol. dû SN ,21% 0,14% Tx d'évol. dû SM est. 0,90% 0,92% Indice de Jeunesse 99 1,08 0,98 Taille moyenne des ménages 99 2,55 2,37 Taille moyenne des ménages 07 2,38 2,22 Desserrement ,12% -1,08% Desserrement est. -0,84% -0,79% Tx d'emploi 99 0,74 0,97 Tx d'emploi 07 est. 0,73 1,00 Evol. Emplois Sal. Privés ,0% 1,4% Tx Logts Vacants 99 5,0% 5,4% Tx Logts Vacants 07 4,4% 5,0% Tx de Résid. Second. 99 9,9% 18,5% Tx de Résid. Second. 07 9,9% 18,6% Tx locatifs privés 99 14,8% 18,9% Tx locatifs privés 07 15,7% 19,4% Tx HLM 99 5,5% 10,4% Tx HLM 07 5,4% 10,0% Tx Résid. Princ. T1-T ,8% 16,2% Tx Résid. Princ. T1-T2 07 9,5% 14,3% Tx Logts d'avt 1949 en 99 25,1% 23,7% Tx Logts d'avt 1949 en 07 20,8% 19,6% Tx Résid. Princ. Tout Confort 99 79,8% 83,0% Tx Résid. Princ. Tout Confort 07 87,9% 89,5% Tx de logts collectifs 99 9,4% 26,5% Tx de logts collectifs 07 9,3% 25,9% Indice de construction ,7 9,0 Indice de construction ,4 12,4 Revenu Médian par UC Revenu Médian par UC Tx évol. Rev. Méd. Par UC ,1% 3,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 99 11,7% 13,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 07 10,5% 11,9% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 99 29,3% 31,5% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 07 25,9% 28,3% 26

27 3.2.6 Les franges péri-urbaines Ce groupe comporte 34 communes en marge des secteurs urbanisés à très fort développement, d une moyenne de 2800 habitants en Une nouvelle attractivité - Moins attractives par le passé que les communes des groupes péri urbain et des franges péri urbaines à fort développement, ces communes connaissent également une accélération de leur développement démographique, bien que d une moindre ampleur. Ainsi le taux d évolution annuel passe de 0,28% entre 1990 et 1999, à 1,17% entre 1999 et 2007, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne départementale qui est de 1,06% par an. - Dans ces territoires, c est également essentiellement l accroissement des apports migratoires qui permet cette évolution. Une population plutôt jeune - L indice de jeunesse de 1,12 en 1999 et la taille moyenne des ménages de 2,40 en 2007 traduisent la présence d une population relativement jeune. Les récents apports migratoires ont permis un léger ralentissement de la taille moyenne des ménages. Assez peu de dynamisme économique - Le taux d emploi et la faible croissance de l emploi salarié privé observée entre 1999 et 2007 ne témoignent pas d un dynamisme économique particulier. Une population à ressources modeste - En 2007, le niveau de ressources est légèrement inférieur à la moyenne départementale, mais s accroît de manière honorable. - Les taux de ménages les plus pauvres et les plus aisés ont tendance à régresser et sont inférieurs aux moyennes départementales. Les apports de nouveaux habitants favorisent la diversification sociale. Peu de logements non occupés en permanence - Dans ces communes également, une certaine pression se manifeste sur le parc de logements. La vacance de 4,4% en 2007 qui est extrêmement faible et le taux de résidences secondaires de 8,3% tendent à s amenuiser entre 1999 et Comme les autres secteurs péri urbains, les franges péri urbaines disposent d un parc locatif peu développé : au total 21,1% des résidences principales en 2007, avec un parc public particulièrement peu présent (5,4%). - Dans ce secteur encore relativement rural, le parc de résidences de petite taille et le parc de logements collectifs sont également peu développés. - Un logement sur cinq date d avant 1949, ce qui explique un léger retard en matière de confort (87,2% des résid. principales disposent de tous les éléments en 2007). Une accélération de la production de logements - En accompagnement du développement démographique, la production de logements neufs s est fortement accélérée, comme le montre l indice de construction (nombre de logements commencés par an pour 1000 habitants) qui s accroît en passant de 6,5 entre 1990 et 1999 à 11,3 entre 1999 et Un taux presque à hauteur de l indice départemental. 27

28 Rural en voie de périurbanisation MORBIHAN Nbre de communes Population moyenne Niveau d'équipement moyen Tx d'évol. PSDC ,15% 0,42% Tx d'évol. PSDC est. 1,17% 1,06% Tx d'évol. dû SN ,15% 0,12% Tx d'évol. dû SM ,01% 0,30% Tx d'évol. dû SN ,16% 0,14% Tx d'évol. dû SM est. 1,02% 0,92% Indice de Jeunesse 99 0,87 0,98 Taille moyenne des ménages 99 2,46 2,37 Taille moyenne des ménages 07 2,38 2,22 Desserrement ,96% -1,08% Desserrement est. -0,44% -0,79% Tx d'emploi 99 0,52 0,97 Tx d'emploi 07 est. 0,49 1,00 Evol. Emplois Sal. Privés ,5% 1,4% Tx Logts Vacants 99 7,2% 5,4% Tx Logts Vacants 07 6,2% 5,0% Tx de Résid. Second ,1% 18,5% Tx de Résid. Second ,8% 18,6% Tx locatifs privés 99 14,5% 18,9% Tx locatifs privés 07 15,0% 19,4% Tx HLM 99 3,1% 10,4% Tx HLM 07 4,0% 10,0% Tx Résid. Princ. T1-T ,2% 16,2% Tx Résid. Princ. T1-T ,3% 14,3% Tx Logts d'avt 1949 en 99 38,6% 23,7% Tx Logts d'avt 1949 en 07 34,0% 19,6% Tx Résid. Princ. Tout Confort 99 70,7% 83,0% Tx Résid. Princ. Tout Confort 07 81,5% 89,5% Tx de logts collectifs 99 5,2% 26,5% Tx de logts collectifs 07 4,8% 25,9% Indice de construction ,1 9,0 Indice de construction ,6 12,4 Revenu Médian par UC Revenu Médian par UC Tx évol. Rev. Méd. Par UC ,3% 3,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 99 17,1% 13,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 07 14,1% 11,9% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 99 22,8% 31,5% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 07 19,8% 28,3% 28

29 3.2.7 Le rural en voie de péri-urbanisation Le groupe rural en voie de péri urbanisation compte le plus grand nombre de communes. Ces 65 communes sont, avec celles du groupe rural, les moins peuplées, de l ordre de 1200 habitants en moyenne. Un redressement démographique - Après avoir à peine maintenu leur population entre 1990 et 1999, ces communes bénéficient d un attrait récent. Grâce à l arrivée de ménages de l extérieur en nombre conséquent, la population s accroît sensiblement entre 1999 et 2007, le taux d évolution annuel est de 1,17% équivalent à celui des franges péri urbaines. - Ces installations favorisent le renouvellement de la population, ce qui permet un accroissement des naissances et un redressement du solde naturel. - Ces communes sont à leur tour touchées par l étalement urbain, phénomène caractéristique à la périphérie des grandes agglomérations. Une faible dynamique économique Ces communes rurales sont peu dynamiques en matière d emploi et disposent d un faible niveau d équipement. - En 2007, le taux d emploi de 0,49, est le plus faible avec celui du groupe péri urbain. L accroissement de l emploi salarié privé est également très modeste. - Le niveau d équipement est également le plus faible des groupes typologiques. Une évolution favorable du profil social des ménages L arrivée de nouveaux habitants se traduit par : - une hausse assez forte du revenu médian (3,3% par an entre 2001 et 2005), - une diminution de 3 points (la plus forte des groupes typologiques) du taux de ménages dont les revenus sont inférieurs à 30% des plafonds HLM. Cet ensemble constitué de communes rurales dont les ménages sont plutôt âgés avec des revenus modestes bénéficie de l installation de nouvelles familles qui, bien qu ayant des ressources qui ne sont pas très élevées dans l ensemble, sont plus aisées que les populations d origine. Une pression récente qui favorise l amélioration du parc de logements A la faveur de cette nouvelle pression sur le parc de logements : - les taux de logements vacants (-1 point) et de résidences secondaires (-0,3 point) diminuent, - le poids du parc ancien recule et le confort des logements s améliore singulièrement. Le parc locatif, quoique modeste compte tenu du caractère rural des communes de ce groupe, progresse favorablement (+0,5 points pour le parc locatif privé et +0,9 points pour le parc HLM). Une activité de construction qui progresse - Si une partie non négligeable de l inversion de tendance en matière démographique est liée à la récupération de logements partiellement ou totalement inoccupés, l activité de construction bénéficie également d un regain d activité, même si celle-ci reste mesurée au regard de la moyenne départementale. 29

30 Rural MORBIHAN Nbre de communes Population moyenne Niveau d'équipement moyen Tx d'évol. PSDC ,42% 0,42% Tx d'évol. PSDC est. -0,12% 1,06% Tx d'évol. dû SN ,48% 0,12% Tx d'évol. dû SM ,06% 0,30% Tx d'évol. dû SN ,45% 0,14% Tx d'évol. dû SM est. 0,33% 0,92% Indice de Jeunesse 99 0,68 0,98 Taille moyenne des ménages 99 2,33 2,37 Taille moyenne des ménages 07 2,21 2,22 Desserrement ,89% -1,08% Desserrement est. -0,69% -0,79% Tx d'emploi 99 0,73 0,97 Tx d'emploi 07 est. 0,72 1,00 Evol. Emplois Sal. Privés ,1% 1,4% Tx Logts Vacants 99 9,0% 5,4% Tx Logts Vacants 07 7,8% 5,0% Tx de Résid. Second ,6% 18,5% Tx de Résid. Second ,4% 18,6% Tx locatifs privés 99 13,8% 18,9% Tx locatifs privés 07 12,5% 19,4% Tx HLM 99 3,5% 10,4% Tx HLM 07 4,9% 10,0% Tx Résid. Princ. T1-T ,2% 16,2% Tx Résid. Princ. T1-T ,6% 14,3% Tx Logts d'avt 1949 en 99 43,1% 23,7% Tx Logts d'avt 1949 en 07 39,8% 19,6% Tx Résid. Princ. Tout Confort 99 67,2% 83,0% Tx Résid. Princ. Tout Confort 07 78,0% 89,5% Tx de logts collectifs 99 5,7% 26,5% Tx de logts collectifs 07 5,4% 25,9% Indice de construction ,0 9,0 Indice de construction ,5 12,4 Revenu Médian par UC Revenu Médian par UC Tx évol. Rev. Méd. Par UC ,0% 3,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 99 18,9% 13,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 07 16,2% 11,9% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 99 22,2% 31,5% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 07 18,6% 28,3% 30

31 3.2.8 Le Rural D une population moyenne de 1100 habitants, 59 communes sont rassemblées dans le groupe typologique rural. Une population en léger déclin - Pour ces communes du groupe rural, la période , témoigne également d une amélioration de la situation démographique. Mais à l inverse des autres communes et notamment de celles du groupe rural en voie de péri urbanisation, celles-ci ne parviennent pas encore à stopper la perte de population. Malgré les apports migratoires qui se sont légèrement accrus, c est le maintien du déficit naturel lié à la présence d une population relativement âgée qui ne le permet pas. Une population âgée et à faibles ressources - L indice de jeunesse, comparable à celui des communes du littoral touristique et la taille moyenne des ménages, parmi les plus faibles du département sont caractéristiques de la présence d une population plutôt âgée. - Cette spécificité tout comme le caractère rural des communes contribuent à limiter les ressources de la population : le revenu médian est le plus faible de tous les groupes typologiques en 2007, inférieur de 15% à la moyenne départementale, mais s accroît au même rythme. Le poids des ménages aux revenus supérieurs à 100% des plafonds HLM est le plus faible (18,6%) et les ménages aux ressources les plus faibles à hauteur de ceux de la ville de Lorient. Une faible dynamique économique - L installation de nouveaux habitants ne s accompagne pas d un développement économique : Le taux d emploi assez nettement inférieur à 1 baisse légèrement entre 1999 et 2007 et surtout, le nombre d emplois salariés privés diminue, c est le seul groupe typologique dans ce cas. Un développement des résidences secondaires - Ces communes ne connaissent pas de pression particulière sur le parc de logements existants. Néanmoins, il s agit de l un des rares secteurs à enregistrer un accroissement du taux de résidences secondaires, probablement, pour partie par récupération de logements vacants. Les taux de logements vacants de 7,8% et de résidences secondaires de 16,4% en 2007, sont les plus significatifs (hormis les résidences secondaires dans le littoral touristique). - Les parcs locatifs évoluent de manière différenciée : régression de 0,7 point du parc privé et hausse de 0,9 point du parc HLM. Une activité de construction qui demeure très modeste - L indice de construction évolue peu entre 1999 et 2007 par rapport à l intervalle précédent et demeure très en deçà des référents. 31

32 Littoral touristique MORBIHAN Nbre de communes Population moyenne Niveau d'équipement moyen Tx d'évol. PSDC ,91% 0,42% Tx d'évol. PSDC est. 1,26% 1,06% Tx d'évol. dû SN ,31% 0,12% Tx d'évol. dû SM ,22% 0,30% Tx d'évol. dû SN ,35% 0,14% Tx d'évol. dû SM est. 1,61% 0,92% Indice de Jeunesse 99 0,61 0,98 Taille moyenne des ménages 99 2,21 2,37 Taille moyenne des ménages 07 2,08 2,22 Desserrement ,96% -1,08% Desserrement est. -0,80% -0,79% Tx d'emploi 99 0,89 0,97 Tx d'emploi 07 est. 0,90 1,00 Evol. Emplois Sal. Privés ,7% 1,4% Tx Logts Vacants 99 2,9% 5,4% Tx Logts Vacants 07 2,7% 5,0% Tx de Résid. Second ,4% 18,5% Tx de Résid. Second ,8% 18,6% Tx locatifs privés 99 13,9% 18,9% Tx locatifs privés 07 16,0% 19,4% Tx HLM 99 4,8% 10,4% Tx HLM 07 4,2% 10,0% Tx Résid. Princ. T1-T ,4% 16,2% Tx Résid. Princ. T1-T ,1% 14,3% Tx Logts d'avt 1949 en 99 19,4% 23,7% Tx Logts d'avt 1949 en 07 15,4% 19,6% Tx Résid. Princ. Tout Confort 99 80,6% 83,0% Tx Résid. Princ. Tout Confort 07 91,3% 89,5% Tx de logts collectifs 99 24,9% 26,5% Tx de logts collectifs 07 24,1% 25,9% Indice de construction ,0 9,0 Indice de construction ,3 12,4 Revenu Médian par UC Revenu Médian par UC Tx évol. Rev. Méd. Par UC ,9% 3,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 99 9,9% 13,0% Tx Mén. Rev. inf 30% Plafds HLM 07 9,8% 11,9% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 99 38,6% 31,5% Tx Mén. Rev. Sup 100% Plafds HLM 07 36,4% 28,3% 32

33 3.2.9 Le littoral touristique Au total, 26 communes sont les plus représentatives du littoral touristique. Ces communes de la façade atlantique comptent en moyenne 1900 habitants en Légère accélération de la croissance de population - Entre 1999 et 2007, l augmentation de la population s accélère et le rythme d évolution est légèrement supérieur à la moyenne départementale. Comme partout ailleurs, en dehors des villes centres, ce sont les apports de populations extérieures qui autorisent cette croissance, le solde naturel demeurant négatif comme entre 1990 et Une population âgée Ce déficit naturel (les décès sont plus nombreux que les naissances) est lié à la présence d une population âgée : - L indice de jeunesse de 0,61 en 1999, est le plus faible de tous les groupes typologiques. - La taille moyenne des ménages de 2,21 également. Le desserrement qui reste élevé entre 1999 et 2007 montre que l installation de nouveaux habitants concerne en partie des personnes seules et des couples sans enfants relativement âgés. Une dynamique économique portée par le tourisme Le taux d emploi est en 2007 le plus élevé de tous les groupes en dehors des villes centres et des pôles structurants. Le nombre d emplois salariés privés progresse plus rapidement qu en moyenne départementale. Une population favorisée Cette population est aisée : - Le revenu médian par unité de consommation est le plus élevé avec celui de Vannes et après celui de la couronne des villes centres. - La part des ménages aux revenus inférieurs à 30% des plafonds HLM est peu élevée, alors que celle des ménages aux revenus les plus confortables est significative (36,4% en 2007 quand la moyenne départementale est de 28,3%). Un parc constitué principalement de résidences secondaires - Avec un taux de 61,8% en 2007, le poids des résidences secondaires prédomine largement dans ces communes comme globalement dans tout secteur touristique. - Le taux de vacance de 2,7%, extrêmement bas, indique une forte pression et une concurrence entre résidents principaux et secondaires. - Le parc locatif privé se développe assez sensiblement entre 1999 et 2007 (+2,1 points) mais le parc HLM régresse et devient proportionnellement peu représenté. Cette situation n est pas satisfaisante compte tenu des caractéristiques de l emploi local fortement orienté vers le tourisme : emploi saisonnier, emploi peu qualifié. Un indice de construction hors norme - Déjà hors norme entre 1990 et 1999, l indice de construction qui représente le nombre de logements construits par an pour 1000 habitants le demeure entre 1999 et Il est de 28,3 quand la moyenne du Morbihan, pourtant élevée, est de 12,4. Une part importante de cette construction est destinée à la réalisation de résidences secondaires. 33

34 ECOMONIE ET SOCIAL 1. Une dynamique de création d emplois très favorable 1.1 Croissance significative de l emploi salarié privé Evolution du nombre d'emplois salariés privés (base 100 en 1994) Source : UNEDIC (situation au 1er janvier) Morbihan France Métropolitaine Taux d évolution annuel du nombre d emplois salariés privés Morbihan 2,1% 2,8% 1,4% France métropolitaine 1,4% 2,4% 0,1% Comparativement au contexte économique national, celui du département du Morbihan apparaît favorable. Malgré des difficultés dans certains secteurs, l évolution du nombre d emplois salariés privés y progresse plus fortement. L écart se creuse petit à petit entre la France et le Morbihan depuis 1994, première année de référence prise en compte, pour s accélérer ces quatre dernières années : alors qu au plan national, l emploi salarié privé se stabilise depuis 2003, il continue de se développer de manière significative dans le département. Ainsi au 1 er janvier 2007, le nombre d emplois salariés est de , soit de plus qu en

35 Dans le détail, les variations les plus marquantes à la hausse et à la baisse sont : Hausse - Services opérationnels (+7221 emplois) 2 - Construction (+6131 emplois) - Commerce de détail (+4567 emplois) - Santé et l action sociale ( emplois) - Conseil et l assistance (+2579 emplois) Baisse - Commerce de gros (-729) - Industrie des équipts du foyer (-677) - Habillement cuir (-532) - Education (-307) - Chimie caoutchouc plastiques (-303) Evolution de l'emploi salarié privé par secteur d'activité entre 1999 et 2008 Activités associatives et extra-territoriales Administration publique Santé, action sociale Education Services personnels et domestiques Activités récréatives, culturelles et sportives Hôtels et restaurants Recherche et développement Services opérationnels Conseils et assistance Postes et télécommunications Activités immobilières Activités financières Transports Commerce de détail, réparations Commerce de gros Commerce et réparation automobile Construction Eau, gaz, électricité Production de combustibles et de carburants Industries des composants électriques et électroniques M étallurgie et transformation des métaux Chimie, caoutchouc, plastiques Industries du bois et du papier Industrie textile Industries des produits minéraux Industries des équipements électriques et électroniques Industries des équipements mécaniques Construction navale, aéronautique et ferroviaire Industrie automobile Industries des équipements du foyer Pharmacie, parfumerie et entretien Edition, imprimerie, reproduction Habillement, cuir Industries agricoles et alimentaires Agriculture, sylviculture et pêche Source : UNEDIC Services aux entreprises et collectivités 35

36 Morbihan Bretagne Commerce et réparation automobile 1,5% 1,1% Commerce de gros -1,2% 0,6% Conseils et assistance 4,3% 5,4% Hôtels et restaurants 2,7% 2,3% Transports 2,4% 2,9% Santé, action sociale 3,0% 2,8% Services opérationnels 8,2% 6,5% Industries agricoles et alimentaires 0,8% 0,5% Construction 4,6% 3,8% Commerce de détail, réparations 3,2% 2,5% Evolution en % par an entre 1999 et 2008 du nombre d emplois salariés privés dans les secteurs qui emploient plus de salariés en 2008 dans le Morbihan (source UNEDIC) Dans la plupart des secteurs majeurs en terme d emplois, le Morbihan enregistre des progressions plus fortes que celles qui concernent l ensemble de la Bretagne. A l intérieur du département, un certain nombre de zones d emplois sont particulièrement dynamiques en terme de création d emplois, notamment celles de Vannes et d Auray. Evolution Nombre %/an Auray ,8% Lorient ,9% Ploërmel ,1% Pontivy-Loudéac ,3% Redon ,6% Vannes ,4% Evolution entre 1999 et 2008 du nombre d emplois salariés privés dans les zones d emplois du Morbihan (source UNEDIC) 36

37 La carte de la démographie des entreprises morbihannaises en 2005 fait apparaître : - le rôle majeur joué par les pôles économiques de Lorient, Vannes, Auray, Ploërmel et Pontivy mais également le nombre important de pôles secondaires, - L importance des liaisons routières et des nœuds de communication qui structurent l espace départemental et favorise le développement de petites villes industrielles sous l impulsion de quelques établissements phare (La Gacilly, Josselin, Baud, Locminé, ), - La particularité de l espace littoral dont la dynamique est liée à une économie fortement résidentielle et saisonnière 37

38 1.2 Réduction du taux de chômage 12% Evolution du taux de chômage (au sens du BIT) Source : INSEE 11% 10% 9,7% 9% 8% 8,4% 7,8% 8,0% 8,5% 8,5% 8,4% 7,9% 7% 6% Morbihan Bretagne France Métrop. Depuis 1999, l évolution du taux de chômage (au sens du BIT 3 ) du Morbihan est analogue à celui de la région, les deux courbes sont très proches. Contrairement au référent national, ce taux de chômage diminue ces dernières années, creusant ainsi l écart : le taux de chômage est ainsi de 7,9% dans le département, contre 9,6% en France métropolitaine en ,0 12,0 11,0 10,0 9,0 8,0 7,0 6,0 5,0 Auray Evolution du taux de chômage en % dans les zones d'emploi du Morbihan Lorient Vannes Ploërmel Carhaix Redon Pontivy-Loudéac Toutes les zones d emploi voient leur niveau de chômage diminuer au cours des dernières années, notamment celles d Auray, de Redon et dans une moindre mesure de Vannes. Mais, l écart entre le niveau le plus élevé (Lorient : 8,6% en 2007) et le niveau le plus bas (Pontivy-Loudéac : 4,9%) reste conséquent. 4, Source : INSEE (Chômage au sens du Bureau International du Travail) 3 Un chômeur au sens du Bureau International du Travail (BIT) est une personne en âge de travailler (conventionnellement 15 ans ou plus) qui 1 ) n a pas travaillé, ne serait-c e qu une heure, au cours de la semaine de référence, 2 ) est disponible pour travailler dans les deux semaines et 3 ) a entrepri s des démarches actives de recherche d emploi dans le mois précédent, ou a trouvé un emploi qui commence dans les 3 mois. 38

39 2 Un revenu médian plutôt faible mais des disparités sociales moins marquées Source : INSEE - DGI Morbihan Bretagne France métropolitaine Revenu médian par UC Taux d évolution annuel du revenu médian par UC ,26% 3,17% 2,98% Revenu par UC premier décile UC : Unité de Consommation. Le revenu fiscal par unité de consommation est le revenu du ménage rapporté au nombre d unités de consommation qui le composent. Par convention, le nombre d unités de consommation d un «ménage fiscal» est évalué de la manière suivante : le premier adulte du ménage compte pour une unité de consommation, les autres personnes de 14 ans ou plus comptent chacune pour 0,5, les enfants de moins de 14 ans comptent chacun pour 0,3. En 2006, le revenu médian 4 des ménages du Morbihan est relativement faible. De uros, il est légèrement inférieur aux référents régional et national. En revanche, il s accroît plus rapidement. Par ailleurs, les catégories les plus modestes disposent de ressources un peu plus élevées qu au plan national : le revenu du premier décile 5 est supérieur de 20,5%. Revenus des ménages par unité de consommation en er décile 2ème 3ème 4ème Médiane 6ième 7ième 8ième 9ième Source : INSEE Morbihan Bretagne France Métropolitaine 4 La médiane du revenu fiscal par unité de consommation partage les personnes en deux groupes : la moitié des personnes appartient à un ménage qui déclare un revenu par UC inférieur à cette valeur et l'autre moitié présente un revenu par UC supérieur. Cet indicateur permet donc de mesurer le niveau central des revenus par UC au sein d'une zone. 5 Les déciles du revenu fiscal par unité de consommation décrivent la distribution des revenus par tranches de 10% des personnes. La médiane constitue donc le cinquième décile. Les déciles les plus couramment utilisés pour décrire les disparités des revenus sont le premier et le dernier décile 39

40 La distribution des revenus par décile montre par ailleurs que les revenus des catégories les moins aisées sont supérieurs à la moyenne nationale alors que c est l inverse pour les plus fortunées. Au total, les disparités sociales sont dans l ensemble moins prononcées, situation qui caractérise l ensemble de la Bretagne. C est dans la périphérie des villes centres et en bordure Atlantique que le revenu médian des ménages (par unité de consommation) est le plus élevé : principalement dans les communes proches de Lorient, d Auray et de Vannes et plus généralement dans le golfe du Morbihan. Le revenu le plus élevé dans ces communes (jusqu à ) représente jusqu à plus du double de celui des communes, notamment rurales, où il est le plus faible ( ). 40

41 Les ménages à faibles ressources sont proportionnellement plus nombreux dans : - les villes principales, où les ménages démunis peuvent trouver notamment des services sociaux, des logements locatifs à faibles loyers, et - dans les secteurs ruraux, principalement dans le nord du département (CC du Pays du Roi Morvan, CC du Porhoët notamment) où la population âgée est souvent relativement démunie. La façade atlantique et la périphérie des villes principales sont les secteurs où la population est la plus aisée et où les prix du logement probablement parmi les plus élevés. Les décohabitants, les jeunes couples et d une manière plus générale les ménages à ressources modestes et encore moins à faibles ressources ne peuvent prétendre s installer dans ces secteurs. 41

42 ECONOMIE ET SOCIAL L ESSENTIEL Le département du Morbihan enregistre une croissance significative de l emploi entre 1999 et 2007, en particulier dans le domaine des services, de la construction et du commerce de détail et dans les secteurs de Vannes, Auray et Pontivy. Les liaisons routières et les nœuds de communication structurent l espace départemental et favorisent le développement de petites villes industrielles. L espace littoral présente une dynamique spécifique liée à une économie fortement résidentielle et saisonnière. Compte tenu de la bonne dynamique économique le taux de chômage diminue assez sensiblement. En 2006, le revenu médian 6 des ménages du Morbihan de uros est relativement faible mais l écart entre les plus hauts et les plus bas revenus est relativement modéré. En règle générale, c est dans la périphérie des villes centres et en bordure Atlantique que le revenu médian des ménages (par unité de consommation) est le plus élevé et dans les communes les plus rurales qu il est le plus bas. Les ménages à faibles ressources sont proportionnellement plus nombreux dans les villes principales (présence de services sociaux et de logements locatifs à faibles loyers) et dans les secteurs ruraux, principalement dans le nord du département où la population âgée est parfois démunie. 6 La médiane du revenu fiscal par unité de consommation partage les personnes en deux groupes : la moitié des personnes appartient à un ménage qui déclare un revenu par UC inférieur à cette valeur et l'autre moitié présente un revenu par UC supérieur. Cet indicateur permet donc de mesurer le niveau central des revenus par UC au sein d'une zone. 42

43 DEMOGRAPHIE ET HABITAT 1. Une amplification de la croissance démographique départementale Une croissance démographique accélérée à partir de Evolution de la population SDC (base 100 en 1962) Source : INSEE Morbihan France Métrop. Taux d évolution annuel de la population sans doubles comptes Morbihan 0,42% 1,07% France métropolitaine 0,37% 0,63% Alors que dans les années 1960 le département a connu un développement de la population très en retrait par rapport à celui de la Métropole, il enregistre par la suite et jusqu en 1999 un rythme d évolution à peu près équivalent. Entre 1990 et 1999, le taux d accroissement annuel de la population du Morbihan (0,42%) n est que légèrement supérieur à celui de la moyenne nationale (0,37%). Durant cette période, le bénéfice des apports migratoires (0,30%) est conforté par les mouvements naturels (0,12%), à l image de l ensemble de la Bretagne d ailleurs. 43

44 Après 1999, la croissance de la population départementale s amplifie sensiblement (1,07%), en raison d une forte augmentation des apports migratoires (0,90%) liés à l installation de nouveaux habitants. Cette tendance est bien plus marquée dans le Morbihan qu en France métropolitaine et même qu en Bretagne qui bénéficie pourtant également d un regain d attractivité. Le taux d évolution annuel de la population du Morbihan de 1,07% devient ainsi nettement supérieur à celui de la France (0,63%). Taux d évolution annuel lié aux soldes naturel et migratoire Morbihan Bretagne France métropolitaine Solde naturel ,12% 0,15% 0,36% Solde naturel ,17% 0,24% 0,40% Solde migratoire ,30% 0,29% 0,01% Solde migratoire ,90% 0,46% 0,23% La croissance démographique concerne désormais un grand nombre de communes Entre 1990 et 1999, le développement du territoire était très contrasté, avec des communes, essentiellement localisées autour du Golfe du Morbihan, en forte croissance, et des communes du Nord et de l Est du département en perte démographique. La période récente montre que depuis 1999, la situation s est profondément modifiée : désormais la croissance démographique concerne un grand nombre de communes. Pratiquement tout le littoral, mais aussi les communes des différentes couronnes autour de Vannes et Lorient, des communes de l intérieur, notamment celles localisées à proximité des axes de communication, voient leur population augmenter substantiellement. Au total, la plupart des communes connaissent une amélioration de leur situation démographique. Seules quelques communes rurales, éparses, et les plus au Nord Ouest du département ne parviennent pas encore à stabiliser leur population. 44

45 Evolution de la population entre 1990 et 1999 et entre 1999 et 2007 (taux d évolution annuel)

46 Affaiblissement du poids des catégories de population les plus jeunes 29% 28% 27% 26% 25% 24% 23% 22% 21% 20% -0,8 pts Structure par âge de la population en 2005 (et variation ) -1,4 pts 0 à 19 ans 20 à 39 ans 40 à 59 ans 60 ans et + Source : INSEE +1,9 pts +0,2 pts Morbihan France Métrop. Au regard de la moyenne nationale, la population du Morbihan est plus âgée. Les catégories les plus jeunes sont proportionnellement moins présentes : le poids des enfants et des adolescents, mais aussi des jeunes adultes est de 4 points inférieur à celui de la France. Malgré les apports de population enregistrés depuis 1999, ces catégories sont moins représentées en 2005 que 6 ans auparavant. Taux d évolution annuel Morbihan Bretagne France métropolitaine Taille moyenne des ménages ,37 2,35 2,40 Taille moyenne des ménages ,24 2,25 2,31 Desserrement ,08% -1,01% -0,75% Desserrement ,82% -0,63% -0,57% Desserrement : taux d évolution annuel de la taille moyenne des ménages La baisse de la taille moyenne des ménages se ralentit entre 1999 et 2006, mais demeure plus prononcée que pour les autres référents. Les apports de population ne sont pas constitués que de jeunes couples et de jeunes familles, mais également pour partie de ménages d un âge plus avancé, notamment dans les communes du littoral. La fonction touristique de certaines communes induit une installation de retraités qui contribuent à la baisse de la taille moyenne des ménages. La taille moyenne des ménages de 2,24 devient ainsi en 2006, légèrement inférieure à celles de l ensemble de la Bretagne (2,25) et plus sensiblement à celle de la France métropolitaine (2,31). 46

47 En 2007, la taille moyenne des ménages reste élevée en périphérie des centres villes, où le potentiel de décohabitation est encore important. Elle est plus âgée dans les villes centres, les pôles structurants et dans les secteurs ruraux. Mais certaines communes urbaines connaissent un desserrement important alors que le milieu rural bénéficie de l apport de familles. 47

48 2. Un parc de logements marqué par le poids des résidences secondaires Résidences secondaires Logements vacants Source : INSEE - FILOCOM Morbihan Bretagne France métropolitaine Taux en ,5% 13,2%, 10,1% Taux en ,9% 14,2% 10,0% Nombre en 2007 et évolution Taux d évolution annuel ,8% 2,5% 0,8% Taux en ,4% 5,7% 6,9% Taux en ,9% 5,3% 6,2% Nombre en 2007 et évolution Taux d évolution annuel ,7% +0,3% -0,6% La forte présence de résidences secondaires : 1 logement sur 5 dans le département, une représentation encore plus marquée que dans l ensemble de la Bretagne, témoigne de la richesse touristique et de la qualité des sites et des paysages du Morbihan. Ce parc contribue à fixer les retraités ou les personnes proches de la retraite, à maintenir les prix à un niveau élevé et à pénaliser les acquéreurs les plus modestes lorsque le marché immobilier est tendu. La faible vacance témoigne de la pression immobilière et de la demande conséquente en logements. En 2007, les estimations réalisées à partir des données FILOCOM, indiquent que le parc de résidences secondaires est particulièrement développé sauf en périphérie Nord des villes centres. Le poids et le nombre des résidences s accroissent sensiblement dans les communes déjà fortement pourvues telles que celles appartenant au groupe typologique qualifié de «littoral touristique». 48

49 La vacance est extrêmement faible en bordure atlantique et en périphérie des villes centres, elle n est désormais significative que dans un nombre restreint de communes à dominante rurale. En 2007, les estimations réalisées à partir des données FILOCOM, indiquent que le parc de résidences secondaires est particulièrement développé sauf en périphérie Nord des villes centres. La vacance est extrêmement faible en bordure atlantique et en périphérie des villes centres, elle n est désormais significative que dans un nombre restreint de communes à dominante rurale. La vacance concerne principalement le parc ancien mais le Morbihan est un peu moins touché que la France Métropolitaine. La vacance dans le parc récent n est pas négligeable mais demeure beaucoup plus faible dans le Morbihan qu au plan national. Taux de vacance en 2007 selon la date de construction des logements 15,0% 12,3% 12,6% 10,0% 5,0% 5,7% 4,9% 4,4% 8,3% Morbihan France M. 0,0% Avt et après Source : FILOCOM 49

50 3. Faiblesse du parc locatif Source : INSEE - Filocom Morbihan Bretagne France métropolitaine Taux de locatifs privés en ,2% 21,8% 23,7% Taux de locatifs HLM en ,2% 10,7% 16,3% Le parc locatif privé, d une part, et le parc de locatif public, d autre part, sont moins développés dans le Morbihan que dans l ensemble de la région. L écart avec la moyenne nationale est nettement plus prononcé puisqu au total le déficit en logements locatifs est de 10,6 points. Cette situation ne facilite pas l installation des décohabitants, jeunes ménages et personnes à ressources modestes. Le parc locatif privé est plus abondant dans les villes centres, certains pôles structurants et d une manière générale dans le quart Sud Est du département. 50

51 Si pratiquement toutes les communes du département comptent au moins quelques logements locatifs publics, le niveau de ce parc n est supérieur à 18% que dans un nombre limité de communes. 51

52 4. Un parc plutôt récent et confortable En 2007, le parc de logement du Morbihan est caractérisé, par rapport à la France Métropolitaine, par une proportion moindre de logements anciens. 40,0% 35,0% 30,0% 25,0% 20,0% 15,0% 10,0% 5,0% 0,0% Répartition du parc de logements selon la date de construction - situation en ,7% 25,7% 25,5% 26,6% 25,2% 19,3% 23,6% 17,4% Avant Source : FILOCOM Morbihan France Métrop. Le parc ancien est principalement localisé dans toute la partie Nord du Département. Les secteurs les plus urbanisés sont ceux où il est le moins représenté. 52

53 Globalement, le parc de résidences principales du Morbihan est plutôt confortable et l amélioration du confort y est marquée Morbihan nbre Morbihan % 7,6% 3,8% -3,8 pts 12,4% 9,2% -3,2 pts France Métrop. 7,5% 4,5% -2,9 pts 23,1% 19,2% -3,9 pts Source : FILOCOM Sans confort Confort partiel La proportion de résidences principales ne présentant pas tous les éléments de confort varie très fortement d un secteur à l autre du département. Le potentiel d amélioration est encore important dans certains EPCI. 53

54 En nombre de logements concernés, CAP Lorient se détache nettement, viennent ensuite CAP Vannes et les Communautés de Communes de Pontivy et du Pays du Roi Morvan. 54

55 5. Un déficit en logement de taille intermédiaire Par rapport à la France Métropolitaine, le Morbihan est sous représenté en : - T3/T4 de statut propriétaire-occupant, - T4/T5 de statut locatif HLM, - T1/T2 de statut locatif privé. Répartition des résidences principales selon le statut d'occupation et le nombre de pièces en ,0% 45,0% 40,0% 35,0% 30,0% 25,0% 20,0% 15,0% 10,0% 5,0% 0,0% France Métrop. Prop Occ Loc HLM Loc Privé Source : FILOCOM T1/T2 T3 T4 T5 et + Le croisement entre la tranche d âge des ménages et le statut d occupation montre une segmentation très marquée : les ménages les plus jeunes sont très majoritairement résidents du parc locatif privé alors que les plus âgés sont des propriétaires-occupants. Seule la répartition pour la tranche des ans est un peu plus équilibrée. Répartition des ménages en 2005 selon l'âge du représentant et le statut d'occupation 100,0% 80,0% 60,0% 40,0% 20,0% 0,0% -25 ans ans ans ans 74 ans et + Source : FILOCOM Prop Occ Loc HLM Loc Privé 55

56 6. Une concentration des ménages à faible ressources dans le parc HLM Le parc HLM concentre une forte proportion de ménages à faibles ressources mais la progression est moindre qu au plan national entre 1990 et Le poids de cette catégorie de ménages dans le parc locatif privé est un peu plus forte qu en moyenne et s accroît plus fortement. Proportion de ménages dont les revenus sont inférieurs à 60% des plafonds HLM en ,0% 70,0% 60,0% 50,0% 40,0% 30,0% 20,0% 10,0% 0,0% +9,2 +12,3 +11,1 +9,0 +4,1 +2,4 Prop. Occ. Loc. HLM Loc. Privé Source : FILOCOM Morbihan France Métrop. +4,5 = variation en nombre de points par rapport à 1999 Néanmoins, compte tenu de la faiblesse du nombre de logements HLM par rapport au nombre de locatifs privés, le nombre de personnes ayant des ressources inférieures à 60% des plafonds HLM est plus important dans ce dernier : selon FILOCOM en 2007, contre dans le parc HLM. La hausse des loyers du parc privé pénalise d autant cette catégorie de population qui n a souvent pas d autre possibilité de logement. 56

57 7. Une activité de construction intense au cours de la dernière période Indice de construction 15,0 10,0 5,0 9,0 11,4 7,6 8,2 5,8 6, ,0 Morbihan Bretagne France Métrop. Source : INSEE et SITADEL Indice de Construction = nombre de logements construits par an pour 1000 habitants Relativement à sa population, le Morbihan connaît depuis de longues années une activité de construction supérieure à celles des référents. Ce phénomène s amplifie nettement entre 1999 et Source : FILOCOM Morbihan Morbihan France Métrop. Résidence principale ,2% 86,5% Résidence secondaire ,4% 7,3% Logement vacant ,4% 6,3% Total logements ,0% 100,0% Nombre de logements construits entre 1999 et 2006 inclus L activité de construction est largement soutenue par la réalisation de résidences secondaires Evolution du nombre de logements mis en chantier - base 100 en Source : DDE (SITADEL), les chiffres dans le graphes indiquent le nombre de logements mis en chantier dans le Morbihan Morbihan Bretagne France Métrop. C est notamment entre de 2002 et 2006 que l écart avec les tendances moyennes s accroît. Néanmoins, en 2007, le repli des mises en chantier est particulièrement net dans le Morbihan alors que la Bretagne connaît un accroissement notable. Les premiers chiffres de 2008 (1 er semestre) indiquent, par rapport à 2007, une tendance à la stabilisation des mises en chantier pour le Morbihan et un net recul pour la France Métropolitaine (-22%) et la Bretagne (-18%). 57

58 Dans le détail, la montée en charge de l individuel pur est forte mais relativement progressive alors que la réalisation de collectifs concerne la période La construction d individuels groupés est beaucoup plus modeste mais s accroît de manière pratiquement continue entre 1994 et Evolution du nombre de logements mis en chantier par mode de construction dans le Morbihan Source : DDE (SITADEL) Individuel Pur Individuel Groupé Collectif Le repli des mises en chantier en 2007 concerne l ensemble des catégories de logements mais est surtout brutal pour le collectif. Le recul de l investissement locatif dans le Morbihan comme au plan national est probablement en partie responsable de ce phénomène. Pour le 1 er semestre 2008, la baisse d activité concerne l individuel pur 7 (-22%) alors que les deux autres postes sont en légère progression (+10%). 7 Individuel pur : permis de construire isolé, Individuel groupé : permis de construire groupé (cas des maisons «clés en main» et des pavillons HLM par exemple). 58

59 La représentation de l indice de construction par commune fait apparaître clairement apparaître le phénomène d étalement urbain. 59

60 DEMOGRAPHIE ET HABITAT L ESSENTIEL Le rythme de croissance démographique est multiplié par 2,5 entre 1999 et 2006 (1,07% par an contre 0,42% par an entre 1990 et 1999). Cette évolution qui concerne un grand nombre de communes est liée essentiellement à l installation de nouveaux habitants (qui sont dans certains cas en âge de retraite, notamment dans les communes touristiques). Le poids des résidences secondaires est élevé à l échelle départementale et même très élevé dans un certain nombre de communes du littoral avec des conséquences majeures sur le marché foncier et de l immobilier. La vacance s affaiblit nettement et devient inférieure à 6% dans un grand nombre de communes hormis au Nord-Ouest et au Nord-Est. Le parc locatif est particulièrement peu représenté (l écart avec la moyenne nationale est supérieur à 10 points en 2006), ce qui ne facilite pas l installation des décohabitants, des jeunes ménages et des personnes à ressources modestes. Le parc HLM est largement occupé par des ménages à faibles ressources mais sa faible représentation ne permet pas de répondre à l ensemble des besoins de ces catégories. Le parc de logement est dans l ensemble plutôt «confortable» mais le potentiel d amélioration est encore important dans certains secteurs. L activité de construction est particulièrement intense entre 1999 et 2006 avec notamment une montée en charge de l individuel pur et du collectif (investissement locatif). On assiste cependant en 2007 à un repli très marqué. La consommation foncière portée par l attractivité résidentielle et le développement de l individuel pur passe de 300 ha/an entre 1990 et 1997 à 600 ha par an au cours des quatre dernières années. 60

61 TRANSPORTS ET DEPLACEMENTS La problématique des transports et déplacements est indissociable de celle de la localisation des ménages et de leur lieu d emploi. Le phénomène d étalement urbain constaté précédemment génère un allongement des distances entre lieu de résidence et lieu de travail et une augmentation des déplacements qu ils soient routiers ou ferroviaires. Le trajet médian des résidents dépasse 15 km dans un grand nombre de communes Le poids des actifs résidant et travaillant dans le même EPCI est élevé dans les secteurs les plus urbains et dans les secteurs ruraux. Les migrations alternantes sont nombreuses entre les pôles économiques principaux (générateurs d emplois) et les EPCI limitrophes (attractivité résidentielle). 61

62 Il en résulte un accroissement important du trafic routier entre les espaces urbains et péri-urbains. A l inverse, le trafic stagne, voire diminue à distance des principaux centres urbains. Si la voiture domine nettement pour les échanges d un pôle à l autre ou à l intérieur des agglomérations (75% des navettes en 1999), les modes alternatifs tendent à se développer pour les petits déplacements, même si leur part reste faible, notamment en dehors des espaces urbains. A noter que CAP L Orient fait partie des rares agglomération de Bretagne à s être dotée d un Plan de Déplacements Urbains (PDU) Le développement du transport ferroviaire est également notable. La croissance du nombre de voyageurs TGV s arrêtant en gare de Vannes s accroît ainsi de 14% entre 1999 et 2005, en gare d Auray de 12% et en gare de Lorient de 5%. L accroissement du trafic TER est encore plus marqué avec un accroissement de 28% entre 2001 et Le train représente de plus en plus une alternative à la voiture pour peu que la desserte soit assurée, que le cadencement soit suffisant et que les rames soient confortables. 62

63 Le renforcement des axes routiers reliant Lorient et Vannes aux pôles situés au Nord du département est en cours ou programmé ainsi que l amélioration des liaisons Vannes-Redon et Pontivy-Scaer. Le Schéma régional multimodal des transports (source : Région Bretagne) La Région a adopté fin décembre 2008 son schéma régional multimodal des transports. Un document stratégique qui définit, à long terme, les orientations et les objectifs de la Région en la matière. La loi a confié aux Régions la responsabilité d élaborer ce document, qui sert de cadre commun à l ensemble des acteurs des transports, favorise la complémentarité des actions et contribue à proposer une offre de services fluide. A l heure de la Bretagne à Grande Vitesse, il revêt une importance capitale. Défi 1 : l accessibilité de la Bretagne L accessibilité de la Bretagne, région périphérique, constitue l enjeu essentiel du schéma régional. Les actions en faveur du transport ferroviaire sont prioritaires. Le développement des ports et aéroports régionaux contribuera également à renforcer les échanges (voyageurs et marchandises) avec les autres régions de France et d Europe. 63

64 Défi 2: l équité territoriale et sociale Accroissement démographique oblige, la Région devra faire face à l augmentation de la demande dans les transports collectifs, à l horizon Pour que «le progrès n oublie personne», des actions seront engagées pour raccorder les agglomérations entre elles et privilégier l intermodalité (plusieurs modes de transport au cours d un déplacement). Défi 3: favoriser des alternatives à la route Le schéma s intéresse davantage aux déplacements qu aux infrastructures de transports, dans une logique de développement durable. Il privilégie les alternatives à la route (développement du fret ferroviaire et des ports de commerce), doit améliorer la coordination tarifaire des réseaux de transport et étendre la billettique, Le schéma prévoit une amélioration des axes ferroviaires Rennes-Brest et Rennes- Quimper avec des répercussions sur le Morbihan. Source : Schéma Régional multimodal des déplacements et transports 64

65 TRANSPORT ET DEPLACEMENTS L ESSENTIEL Le développement résidentiel et l étalement urbain qui en résulte génèrent un allongement des distances entre lieu de résidence et lieu de travail et une augmentation des déplacements qu ils soient routiers ou ferroviaires. Il en résulte un accroissement important du trafic routier entre les espaces urbains et les espaces semi-urbains et ruraux. Les modes de déplacements alternatifs à la voiture se développent assez nettement, preuve que des politiques actives dans ce domaine ont un impact très favorable. Le train représente de plus en plus une alternative à la voiture pour peu que la desserte soit assurée, que le cadencement soit suffisant et que les rames soient confortables. Les travaux en cours ou programmés sur les axes structurants tels que Vannes-Pontivy, Vannes-Redon et Pontivy-Scaer auront nécessairement un impact sur l attractivité résidentielle des secteurs concernés (en plus de l impact économique). Le schéma régional des déplacements et transports prévoit une amélioration de l accessibilité de la Bretagne, de mieux raccorder les agglomérations entre-elles en développant l intermodalité et de favoriser l alternative à la route. 65

66 PROBLEMATIQUE FONCIERE ET STRATEGIE OPERATIONNELLE 1. Outils de planification 1.1 Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT) Les secteurs les plus urbains et le littoral font parties des territoires où les enjeux en terme de développement sont les plus forts et sur lesquels une procédure de SCOT est indispensable. Dans le Morbihan : Deux SCOT sont approuvés : Pays de Lorient et Vannes, ils font partie des 5 documents opposables de Bretagne. Un SCOT est toujours en phase de diagnostic : Pays d Auray. Cinq périmètres de SCOT sont arrêtés : Les diagnostics concernant la Presqu île de Rhuys et le Pays de Redon sont bien avancés, Le SCOT CAP Atlantique est en phase d orientations. 66

67 1.2 Programme Locaux de l Habitat (PLH) Le PLH est le principal outil de réflexion et d intervention en matière d habitat à l échelon local. Les PLH concernent une large partie du territoire départemental sauf une frange centrale qui s étend jusqu au Nord-Ouest qui n est pas encore dotée. 67

68 SYNTHESE DES PLH VALIDES ET EN COURS DE REALISATION SUR LE DEPARTEMENT Depuis 2004, six territoires ont mis en place un Programme Local de l Habitat. Les éléments relatifs aux diagnostics et aux propositions d actions sont synthétisés dans les tableaux qui suivent. Territoire Période du PLH Population et taux d évolution / an Points clé du diagnostic Scénario d évolution démographique PAYS D AURAY : - Accélération récente de la croissance démographique - Poids important des résidences secondaires (41% en 1999) 5 CC + 4 communes isolées (CC du Pays d Auray, de la Ria d Etel, de la Côte des Mégalithes, des Trois Rivières, de Belle Ile en Mer + Houat, Hoédic, Quiberon, St Pierre Quiberon) PLH : : habitants : 2,8% / an - Très faible vacance témoignant d une pression sur le marché du logement - Parc peu diversifié : dominé par les maisons individuelles et les propriétaires occupants - Marché de l habitat multiple : urbain et rural, littoral et insulaire - Carence du parc locatif social, concentré à Auray et Quiberon - Forte progression du rythme de la production neuve, de la consommation foncière et des prix du marché, essentiellement liée aux communes littorales et insulaires - Construction de 1250 logements / an dont 400 résidences secondaires - Des ménages en situation de précarité Maintien du rythme d évolution démographique : 2,8% / an, soit habitants en Fragilité démographique : des disparités d évolution selon les communes PAYS DE JOSSELIN : 12 communes PLH : : habitants : -0,97% / an - Indicateurs sociaux peu favorables : vieillissement de la population, population modeste : des signes d une reprise de la construction - Parc dominé par les maisons individuelles et les propriétaires occupants Quasi stabilité démographique : +0,08% / an - Marché de l accession immobilière qui gagne en dynamique - Parc ancien important, qui concentre vacance et inconfort - Progression démographique modérée - Dynamique économique : marquée par l agroalimentaire CC DU PAYS DE PONTIVY : 6 cantons 24 communes PLH : ,22% / an 2002 : habitants - Construction neuve : 262 logements / an - Vacance encore importante : 7% et réduction du parc de résidences secondaires - Marché de l accession favorable avec une offre foncière à prix modestes (3 à 15 / m²) fournie par les collectivités locales - Développement récent mais encore modeste du parc locatif public, avec un poids significatif des logements communaux (20% du parc HLM) Scénarios de stabilité ou de croissance de la production de logements : 240 à 270 logements / an - Forte problématique du logement des jeunes à faibles ressources 68

69 - Ralentissement et rééquilibrage de la croissance démographique entre les communes - Accentuation des écarts de revenus entre communes CAP L ORIENT (communauté d agglomération du Pays de Lorient) : 19 communes PLH adopté en octobre : habitants : +0,09% / an - Accentuation de la consommation d espace - Forte augmentation des coûts du foncier et de l immobilier - Concentration du parc locatif aidé, qui représente 17,3% des RP en 2000, dans 3 communes - Baisse sensible de la construction neuve entre 1990 et 1999 : 900 logements / an Evolution démographique tendancielle : +0,09% / an soit habitants en 2008 Quelques éléments de bilan du précédent PLH : Entre 1990 et 1999 : 903 logements achevés / an, pour un objectif de 1100, 140 locatifs publics pour un objectif de Forte croissance démographique avec un développement rapide de la première couronne - Vacance limitée - Parc globalement en bon état COMMUNAUTE D AGGLOMERA TION DU PAYS DE VANNES PLH : : habitants : 1,51% / an - Parc locatif social représentant 12,7% des RP en 2002, concentré à Vannes - Demande locative sociale orientée vers les T1 et T2 - Fort accroissement des prix du marché Quelques éléments de bilan du PLH : logements locatifs sociaux financés / an pour un objectif de 200. Difficulté liée à la rareté et au coût du foncier Projection tendancielle de l INSEE soit habitants en OPAH : objectifs atteints sauf pour le conventionnement - Deux FJT réhabilités - Forte dynamique démographique pour les communes du sud de la CC - Forte part de retraités, d ouvriers et d agriculteurs - Des revenus faibles sauf à Malestroit CC DU VAL D OUST ET DE LANVAUX 15 communes PLH : : habitants : 1,05% / an - Présence d un parc locatif privé dont une partie à vocation très sociale - Emploi stable, concentré sur les pôles d activités principaux. Forte hausse des migrations alternantes - L accession à la propriété reste accessible aux salariés (prix jugés accessibles sur les communes Est) - Parc de logements relativement jeune - Accélération de la production de logements neufs : 100 logements / an depuis 1999, dont les 2/3 en diffus. Homogénéisation de la construction neuve Croissance démographique entre 1,1% et 2% / an Soit une population de à habitants en Des prix en hausse sauf pour le locatif privé - Parc locatif social modeste (5,7% des RP y compris les communaux) et faible production - Succès de l OPAH : 130 logements aidés / an 69

70 Territoire Programme d actions L accueil de la population permanente : - Maintenir le niveau de production à 1250 logements / an et rééquilibrer le rapport entre RP (1000 / an) et RS (250 / an) - Développer et financer le parc de logements locatifs aidés :. 20% de HLM dans chaque CC, soit 200/an (PLUS : 60%, PLAI : 5%, PLS 15%, PSLA 20%), dont 75% soit 150 / an en opération d ensemble. Participation des communes et des CC : remise de foncier aux bailleurs sociaux, aide forfaitaire de 2800 à 7800 / logement - Favoriser le développement de l accession sociale à la propriété : 25% de PTZ soit 250/an, et 40/an de PSLA PAYS D AURAY Un urbanisme au service de la politique de l habitat : - Aider les communes dans leur stratégie foncière : réserves foncières, secteurs cibles - Réaliser des opérations d ensemble : zonages 2AU dans les PLU, 20% de logements locatifs aidés dans chaque opération d ensemble - Améliorer la qualité de l urbanisme et de l habitat Les réponses à des demandes en logements spécifiques : accroître l offre pour les saisonniers (100 logements pérennes, mobil home dans les campings), pour les jeunes travailleurs (foyer soleil et logements en ALT), de logements d urgence Une ingénierie au service de la politique de l habitat : suivi du PLH, coordination des programmations des opérations locatives aidées publiques, assistance aux communes dans leurs PLU ou dans la réalisation des opérations d ensemble PAYS DE JOSSELIN Assurer le droit au logement - Stabiliser le niveau de population en construisant 80 logements / an et communiquer - Mener une politique foncière : constituer des réserves foncières (participation de la CC dans la prospection et financièrement sous conditions : 2 /m² pour 5 ha/an) Répondre aux besoins diversifiés en habitat - Diversifier les produits d accession : aide de la CC de (majorable) / logement - Développer l offre locative sociale : 20%, soit 16 logements / an, subvention forfaitaire de la CC de 1500 / logement à moduler. Abonder les subventions de l Etat en faveur du conventionnement dans le parc privé. - Accompagner la population âgée et handicapée : subvention de la CC de 1000 / logement amélioré adapté à la perte de mobilité, développer une offre en centre bourg - Créer et gérer une aire d accueil pour les gens du voyage Gérer le patrimoine existant : Réaliser une OPAH : majoration de la subvention communautaire pour le conventionnement et la transformation de bâtiment en logement Mettre en œuvre, évaluer la politique de l habitat : créer et animer un observatoire Structurer la compétence «habitat» de la Communauté - Mettre en place une conférence intercommunale du logement et un observatoire de l habitat - Favoriser la qualité urbaine et architecturale des constructions : création d une charte - Abondement au PST départemental : création de 36 logements très sociaux en 3 ans destinés aux jeunes, familles démunies et personnes âgées. Aide CC : 3000 / logement CC DU PAYS DE PONTIVY Maintenir le rythme de production de logements - Mettre en œuvre un SCOT et développer l offre foncière urbanisable par une adaptation des documents d urbanisme. Aide à la viabilisation de lotissements communaux des «petites communes» : / opération - Assurer une communication en direction des investisseurs et promouvoir un service de gestion locative - Programmation concertée des logements locatifs sociaux : objectif de 35 / an, aide plafonnée de la CC aux communes couvrant leurs dépenses (6098 pour les 3 premiers logements et 3049 pour les 3 suivants) reconduite Politique envers les populations spécifiques - Etude de faisabilité pour la création d une résidence pour jeunes en insertion professionnelle. - Soutien à la politique de coordination et d information des intervenants auprès des personnes âgées : CLIC - Accueil des gens du voyage : développer habitat adapté et terrains familiaux 70

71 CAP L ORIENT Accroître la production de logements neufs et diversifier l offre de logements logements / an, dont 25% de locatifs sociaux (225 / an) dans les opérations de plus de 10 logements. Aide de Cap l Orient : 2000 par logement locatif public. - Action foncière : portage du foncier propice au développement urbain (ou de l immobilier) par Cap L Orient à la demande des communes - Jeunes : création d une résidence universitaire, réhabilitation des FJT, OPAH - Personnes âgées : adaptabilité dans le parc privé (OPAH : subvention plafonnée de la CC de 10% du coût des travaux), public. Création ou adaptation de logements dans des foyers - Personnes en difficulté et gens du voyage : créer 10 PLAI / an (aide de la CC : 8000 / logement), des structures adaptées Impulser une gestion économe de l espace pour répondre aux enjeux de développement durable et aux orientations du SCOT : sensibiliser à des formes urbaines diversifiées, hypothèse de 35 logements à l hectare. Renouveler et améliorer le parc de logements existants - Réhabiliter l habitat locatif public : subvention de Cap l Orient de 3200 / logement en réhabilitation lourde pour un objectif de 100 logements / an, de 1600 à 2000 / logement (selon HQE) pour une démolition pour un objectif de 60 logements / an. - Mettre en œuvre une OPAH comprenant 2 volets : parc ancien et copropriété Inciter la réalisation d opérations innovantes et mieux communiquer autour des projets «habitat» : aide technique et financière de Cap l Orient, mettre en place un outil de pilotage et de suivi Répondre à la diversité des besoins en logements locatifs conventionnés locatifs sociaux / an : financement de la CA : 3000 / logement + foncier : 15 /m² pour des opérations neuves et 20 /m² pour de l acquisition amélioration soit 1000 / logement / logement pour les opérations mixant locatif et accession. - Rééquilibrer l offre de logements locatifs sociaux entre Vannes et la périphérie - Soutenir l intégration par le logement : 5 PLAI / an (aide de la CA : / logement). Résidences sociales ou maison relais : 25 places (aide la CA : 3000 / place). Logements d urgence. FSL - Mobiliser les crédits pour les PLS : 33 PLS / an (aide de la CA : 35 / m² de surface utile) - Lancer une étude patrimoniale et urbaine sur les quartiers d habitat social de Ménimur et de Kercado (aide de la CA : 20% du coût HT) COMMU NAUTE D AGGLOM ERATION DU PAYS DE VANNES CC DU VAL D OUST ET DE LANVAUX Accroître le rôle social du parc privé : participation au PST départemental pour les Logements d Intégration Privés (LIP) : 4 logements / an (aide de la CA de 10% de la dépense : 3500 / logement) Soutenir l accession sociale : objectif de 350 PTZ / an. Subvention de la CA : 2000 / logement pour un PTZ (70 / an), 2500 / logement pour la location accession (30 / an) Soutenir les besoins spécifiques en logement : - Personnes âgées : 140 nouvelles places en structure collective, création d un CLIC - Personnes handicapées : adaptation de logements dans le parc public (aide de la CA : 700 / logement, 10 logements / an) dans le parc privé (aide plafonnée de la CA : 10% du coût des travaux / logement, 10 logements / an) - Jeunes : participer au coût de fonctionnement des 3 FJT, possibilité d affecter 30 à 40 logements HLM en gestion aux FJT - Saisonniers et personnes en mission temporaire : améliorer la connaissance des besoins, rechercher des financements spécifiques - Gens du voyage : créer des aires d accueil aménagées, aires de passage, terrains familiaux Mettre en place des outils de suivi et de pilotage en matière d habitat, de foncier et d urbanisme - Compléter l information sur le marché foncier et l habitat - Appuyer les communes dans leur politique foncière : assistance technique de la CA - Renforcer le dispositif de pilotage - Apporter conseil et assistance aux communes en matière de projet urbain : recruter un Chef de Projet - Développer la promotion de la qualité auprès des professionnels et des habitants - Pérenniser l observatoire de l habitat - Qualité environnementale des logements sociaux et communaux : réduire les charges des locataires, intégrer une démarche de qualité. Aide financièrement de la CC de 2000 à 3000 / logement : 7 à 9 logements neufs / an et 7 anciens / an - Qualité de l aménagement : 15 à 18 jours d expertise / an pour les opérations d habitat - Une opération pilote qualité environnementale (lotissement) : accompagnement de la CC 1700 / an - Favoriser la production de logement social : objectif de 22 à 25 logements / an. Aide de la CC : de 2000 à 3000 / logement en complément de l apport communal. Lancer une opération multi sites de 10 à 15 logements sociaux. Pré programmation. PSLA : objectif de 3 / an - Proposer une offre en logement d urgence : créer 3 logements - Créer une maison relais de 10 à 25 logements - Repérer les situations de logement indigne 71

72 1.3 Plan Locaux d Urbanisme (PLU) et Cartes Communales Les PLU et cartes communales élaborés à l échelle communale complètent le dispositif de planification du développement. La très grande majorité des communes du Morbihan est couverte par un document d urbanisme opposable ayant fait l objet d une mise en œuvre communale. Seule 21 sont soumises au Règlement National d Urbanisme (RNU). Un certain nombre de ces documents est ancien (notamment 81 POS) et fait l objet d une transformation en PLU (54 en cours d élaboration). 72

73 2. Outils de maîtrise foncière et de gestion du développement 2.1 Zones d Aménagement Différé et Concerté Les politiques foncières menées par les collectivités publiques supposent la coordination de plusieurs types d actions : l observation des territoires, la planification, l aménagement, La création de réserves foncières en constitue une entrée indispensable. L observation du foncier et de l immobilier est un outils décisionnel afin d appuyer les réflexions préalables aux prises de décision (nécessité d un suivi et d une évaluation). La Zone d Aménagement Différé (ZAD) permet de préparer des opérations d aménagement très en amont et de contrôler le prix des terrains. Dans le Morbihan, la plupart des ZAD sont situées en milieu rural ou semi-urbain. Plus d un tiers des ZAD sont aujourd hui obsolètes. 73

74 La Zone d Aménagement Concerté (ZAC) est une procédure adaptée aux projets structurants, nécessitant de recomposer le foncier et de partager les coûts des aménagements et des équipements. La ZAC qui est toujours d initiative publique, peut être réalisée par un aménageur public ou privé. Le projet d urbanisme de la ZAC est inclus au Plan Local d Urbanisme (PLU). Dans le Morbihan, le nombre des ZAC reste modeste malgré une progression ces dernières années sous l effet de la création et du développement de l activité de la SEM d Aménagement du Département du Morbihan (EADM). Les ZAC sont essentiellement situées dans et à proximité des principales agglomérations. Parallèlement au développement des ZAC, on peut noter une orientation plus affirmée de celle-ci en direction du développement durable dans le cadre notamment des démarches «Approche Environnementale de l Urbanisme» (AEU). 74

75 2.2 Autres outils de maîtrise foncière Le recours aux outils de maîtrise est encore très limité et concerne principalement les secteurs les plus urbains. Les emplacements réservés dans les PLU : pour disposer de terrains nécessaires à la réalisation de projets d équipement ou d habitat (comportant des logements locatifs sociaux), une collectivité peut faire instituer un emplacement réservé. Depuis la loi ENL, il est également possible dans le PLU de fixer dans les zones AU un % minimum de locatifs sociaux à réaliser. Le droit de préemption urbain (DPU) : il offre la possibilité à une collectivité locale, dans un périmètre prédéfini de se substituer à l acquéreur éventuel d un terrain ou d un bien immobilier, lorsque celui-ci est mis en vente par son propriétaire, pour réaliser une opération d aménagement ou d urbanisme. Le permis d aménager (remplace l autorisation de lotir) : c est une division foncière préalable à la cession de terrains viabilisés de plus de 2 constructions. Une collectivité locale peut réaliser un lotissement au même titre qu un opérateur privé et ainsi maîtriser le développement de sa commune. Les lotissements communaux représentaient en 2006 et 2007 dans le Morbihan le quart des lotissements. L expropriation pour cause d utilité publique (DUP) : La procédure d expropriation permet à une collectivité publique de s approprier des biens immobiliers privés en vue de réaliser un projet d aménagement d utilité publique. La déclaration d utilité publique (DUP) est l acte par lequel la collectivité affirme son intention de recourir à l expropriation. La participation pour voirie et réseaux (PVR) : Elle vise à permettre aux communes de financer au moins partiellement les travaux d aménagement d une voie et des réseaux correspondant, par le biais d une participation versée par les propriétaires riverains (la PVR est due à la délivrance du permis de construire ou de lotir). Le programme d aménagement d ensemble (PAE): son instauration permet à une commune de prévoir un programme d aménagements publics, en mettant à la charge des constructeurs tout ou partie des coûts de ceux-ci. La taxe locale d équipement (TLE) : Elle constitue une imposition forfaitaire et générale, grevant les opérations de constructions sur certaines communes. Elle est destinée à financer les équipements publics rendus nécessaires par l urbanisation. L établissement public foncier local (EPFL) : Il intervient sur une aire de compétence, au service des stratégies foncières portées par les collectivités territoriales. Il est en capacité sur des durées longues de mutualiser leurs fonds propres et toutes participations financières pour la mise en œuvre opérationnelle dans le court, moyen et long terme de leurs projets. Son financement est en partie assuré : par une taxe spéciale d équipement perçue sur son aire de compétence, par les contributions (SRU, Etat, collectivités), par l emprunt et par le produit et le revenu net de ses biens. En France métropolitaine, des départements comme ceux de l Ain, du Doubs, de l Oise, de la Vendée et du Bas-Rhin disposent d un EPFL. Une consultation vient d être lancée par le Conseil Général pour une mission d assistance pour la mise en place d un établissement public foncier local. Elle prévoit la rédaction d une note synthétique et la réalisation d un diagnostic foncier afin de dégager et de hiérarchiser les problématiques territoriales. Si il y a lieu, l assistance à la constitution de l établissement public foncier local est également prévue. 75

76 3. Consommation foncière et évolution de la «tache urbaine» La consommation foncière est largement portée par le développement de l individuel pur très consommateur de terrains viabilisés. Celle-ci passe d un peu moins de 300 ha/an à plus de 600 au cours des quatre dernières années. Estimation de l'évolution de la consommation foncière en ha liée à l'habitat dans le Morbihan entre 1990 et Source : DDE (SITADEL) et traitement GTC Consommation foncière estimée en appliquant les ratios moyens suivant : Individuel pur : 1100 m² Individ. groupé : 500 m² Collectif : 150 m² Il en résulte une mobilisation très forte du foncier à destination des opérations d habitat et un développement très important de la «tache urbaine», notamment dans les secteurs ruraux. Ce phénomène est accentué par la forte représentation des constructions isolées et diffuses et la faible densité des opérations. 76

77 PROBLEMATIQUE FONCIERE L ESSENTIEL Les outils de planification et d intervention en matière d habitat sont relativement bien représentés dans le Morbihan avec toutefois un certain nombre de dossiers en suspend : - 2 SCOT sont approuvés (Pays de Lorient et Vannes). - 6 PLH sont actifs : CAP Lorient et CAP Vannes, Pays d Auray, de Josselin et de Pontivy, Communauté de Communes du Val d Oust et de Lanvaux. - Une grande majorité de communes ont un document d urbanisme (PLU ou carte communale) opposable. Les outils de maîtrise foncière sont par contre encore peu utilisés même si l on peut noter une montée en charge des Zones d Aménagement Concerté (ZAC) sous l effet de la création et du développement de l activité de la SEM d Aménagement du Département du Morbihan (EADM). L évolution de la «tache urbaine» entre 1985 et 2005 illustre de façon évidente l accentuation de la consommation foncière à destination de l habitat et sa diffusion à des secteurs de plus en plus ruraux jusqu alors peu concerné. Cette évolution n est pas sans poser de problèmes en terme de pression sur les terres agricoles, de trafic routier et de consommation d énergie. 77

78 MARCHE IMMOBILIER 1. Accesion à la propriété : un taux d effort qui s accroît pour les accédants qui bénéficient d un Prêt à Taux Zéro (PTZ) Le Prêt à Taux Zéro constitue le principal mode de financement de l accession sociale. En 2006, PTZ ont été accordés dans le Morbihan et un peu plus de 3400 en 2007 (3 409), en 2006 la répartition était la suivante : 51% en individuel neuf 37% en individividuel ancien 12% en collectif La construction neuve financée par un PTZ représente 1/3 des constructions en individuel pur réalisées contre 44 à 46% en 2002 et ADIL «Bilan statistique des nouveaux prêts à 0% émis en 2006 dans le Morbihan Le montant moyen d opération était de en 2006, en progression de 43% par rapport à 2000 sur les communes littorales et de 34% dans les autres communes. Il représente désormais 5,6 années de revenu, soit plus d une année supplémentaire par rapport à Le taux d effort moyen des ménages est désormais de 34% mais peut atteindre 63% pour les ménages les plus modestes. 78

79 ADIL «Bilan statistique des nouveaux prêts à 0% émis en 2006 dans le Morbihan La répartition des PTZ par EPCI montre une implantation privilégiée dans les espaces péri-urbains sauf dans les secteurs les plus tendus en terme de marché foncier (littoral). Données traitées et cartographie réalisée par ADIL. 79

80 2. Commercialisation des logements neufs : un net recul des ventes Le recul des ventes d appartements neufs est particulièrement net dans le Morbihan au début de l année Ce mouvement est imputable en particulier à l effondrement de l investissement locatif qui représentait 60% des ventes au cours des 3 dernières années. Evolution du nombre de ventes d'appartements neufs (base 100 au 4ème trimestre 2006) T4 07-T1 07-T2 07-T3 07-T4 08-T1 08-T2 source : ECLN (DRE) - Nombre de ventes dans le Morbihan Morbihan Bretagne France La diminution du rythme des ventes conjuguée au maintien des mises en ventes entraîne un accroissement continu du stock. Ce phénomène est beaucoup plus sensible dans le Morbihan et d une manière générale en Bretagne qu au plan national. Evolution du stock d'appartements neufs disponibles à la vente (base 100 au 1er trimestre 2006) T4 07-T1 07-T2 07-T3 07-T4 08-T1 08-T2 Source : ECLN (DRE) - Stock dans le Morbihan Morbihan Bretagne France 80

81 Le prix de vente des logements dans le Morbihan évolue de façon assez proche de celui de la Bretagne (+8% en 1,5 ans contre +10%). Il stagne depuis 1 an et se situe à un niveau inférieur à celui de la France (-20% au 2 ème trimestre 2008) Prix de vente des appartements en /m² T4 07-T1 07-T2 07-T3 07-T4 08-T1 08-T2 source : ECLN (DRE) - Prix de vente dans le Morbihan Morbihan Bretagne France Les ventes de maisons ne représentent qu entre 8% et 15% de l ensemble des ventes de logements neufs tout au long de la période d analyse. Le recul des ventes est plus récent et très prononcé au 2 ème trimestre 2008 (-54% par rapport au 1 er trimestre). 81

82 3. Marché locatif : des évolutions récentes 3.1 Marché locatif privé : une inflation d offre et un tassement des loyers en 2007 En 2007, le Morbihan compte un peu moins de locatifs privés avec une progression de par rapport à 1999 (+1,9% par an). Ce parc est concentré principalement dans les Pays de Lorient et Vannes qui totalisent à eux deux un peu moins des 2/3 de l ensemble. La progression par rapport à 1999 est notable dans les Pays de Vannes et d Auray. Les villes de Lorient (12,5%) et Vannes (15,2%) quant à elles regroupent un peu plus du quart des locatifs privés, mais cette proportion est en baisse de 4,3 points par rapport à Nombre de locatifs privés en 1999 et estimé Source : INSEE et FILOCOM Comparativement aux agglomérations de référence en Bretagne, celles de Lorient (8,0 /m²) et Vannes (8,5) se situent, en terme de loyer moyen en 2007, tous types confondus, au niveau de celles de Brest (8,3) et Quimper (8,5), un cran au dessus de celle de Saint-Brieuc (7,4) mais nettement en dessous de Rennes (10,2). Dans le détail, l agglomération de Lorient se distingue par un loyer relativement élevé pour les petits logements, et celle de Vannes pour les 4 pièces. Le loyer moyen progresse de 1% au cours de l année 2007 sur l agglomération de Lorient alors qu il recule de 0,6% sur celle de Vannes, phénomène sans doute lié à une inflation de l offre (investissement locatif). 82

83 A l échelle des Pays, la progression des loyers est notable depuis 2003, mais l année 2007 marque un tassement dans l évolution. A titre d exemple, le loyer moyen d une maison de 5 pièces progressait en moyenne de 4% par an dans les Pays de Vannes et Ploërmel entre 2003 et 2006 ; en 2007, l augmentation n est plus que de 1% sur l année sur le Pays de Vannes et le Pays de Ploërmel connaît un recul de 1,3%. De la même manière, le loyer des appartements se stabilise avec des évolutions comprises entre 1 et 2% contre 0 à 6% précédemment. Au total, les progressions enregistrées entre 2003 et 2006 devenant de plus en plus en décalage par rapport aux ressources des ménages, un retournement commence à s opérer en 2007, conséquence d une inflation de l offre (investissement locatif) et d une adaptation au marché. 83

84 3.2 Marché locatif HLM : un déficit marqué Avec environ logements HLM en 2008 ( logements «familiaux» et logements en structures d hébergement), le parc HLM du Morbihan peut être considéré comme peu représenté. Situation au 1er janvier 2007 HLM / Résid. Prin. Mises en location 2006 / parc 2007 Mises en location 2006 / 1000 hab. Morbihan 9,8% 2,1% 0,90 Bretagne 10,4% 1,8% 0,85 France Métropolitaine 15,9% 1,2% 0,83 Positionnement du Morbihan / 91 départements de Métropole hors IDF 65ème 16ème 23ème Positionnement du parc HLM du Morbihan (source : DRE-EPLS) Cette situation concerne la grande majorité des communes du Morbihan, mises à part quelques communes ou le taux de HLM atteint et dépasse 20% (Lorient, Vannes, Auray, Lanester, Hennebont pour les plus importantes). Le déficit en logement HLM du Morbihan est d autant plus préjudiciable qu il peut s adresser à un large éventail de ménages, encore plus ouvert qu au plan national : Proportion des Ménages sous les plafonds HLM Dont concernés prioritairement PLAI PLUS PLS PLAI PLUS PLS Morbihan 31,1% 76,6% 89,3% 31,1% 45,5% 12,7% France Métrop. 32,7% 71,1% 84,9% 32,7% 38,4% 13,8% MORBIHAN REVENUS DES MENAGES ET PLAFONDS DE RESSOURCES HLM Ménages de 4 personnes Source : Revenus fiscaux 2005 (INSEE), plafonds de ressources pour 2007 (ministère en charge du logement) En euros Revenu déclaré maxi du décile PLUS PLS PLAI er décile 2è décile 3è décile 4è décile Médiane 6è décile 7è décile 8è décile 9è décile 84

85 Ce déficit en logements HLM nécessite un rattrapage qui semble s amorcer puisqu en 2006 le nombre de mises en location est relativement élevé proportionnellement au parc existant et au poids de population. La production locative sociale a atteint 85% des objectifs du Plan de Cohésion Sociale en 2007 qui étaient de 882 logements familiaux et de 139 en structure. Les difficultés de production sont particulièrement importantes pour les PLAI, sauf sur Lorient. En dehors des agglomérations de Vannes et Lorient, la production représente 13% de la programmation départementale contre un objectif de 20%. Dans les secteurs côtiers le coût du foncier est un obstacle important à la réalisation de logements HLM alors que les besoins sont importants. Le développement de l offre de logements HLM au cours de la période est surtout sensible dans le bassin de Ploërmel et dans une moindre mesure dans celui de Vannes. 85

86 Situation au 1er janvier Tx de Tx de 2007 vacance % mobilité % Morbihan 1,4 12,9 Bretagne 1,0 12,2 France Métropolitaine 2,3 9,4 Positionnement du Morbihan / 91 départements de Métropole hors IDF du + faible au plus élevé 14ème 62ème Le taux de vacance apparaît faible alors que le taux de mobilité est plutôt élevé, ce qui témoigne d une propension des locataires à muter, dans le parc HLM lui-même (mutation interne), vers l accession à la propriété et le parc locatif privé. Malgré le développement de l offre, la vacance reste relativement contenue sauf dans quelques secteurs situés au Nord et à l Est du département. 86

87 Situé sous la moyenne de la Bretagne en 2003, 2004 et 2005, le taux de mobilité s est accru en 2006 pour dépasser la référence régionale. Les logements HLM les plus anciens sont moins représentés dans le Morbihan que dans les autres départements de la Bretagne. Néanmoins, la gestion et l avenir du parc locatif HLM construit il y a plus de trente ans font partie, dans le Morbihan comme à l échelle nationale, des grands enjeux pour l avenir Répartition en 2005 du parc locatif selon la date de construction en nombre de logements Loc. HLM Loc. Privé 0 Avt Source : FILOCOM 87

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