Pas de consigne particulière en dehors de rapporter les mammographies antérieures.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Pas de consigne particulière en dehors de rapporter les mammographies antérieures."

Transcription

1 Sénologie 705

2 Sein Fiche 1 Mammographie de dépistage organisé Introduction Examen réalisé chez les femmes de 50 à 74 ans répondant aux critères d inclusion du Dépistage Organisé (Bulletin Officiel n , Arrêté du 27 septembre 2001), modifié par un arrêté du 29 septembre 2006). Palpation des seins : debout ou assise (meilleure palpation des quadrants supérieurs) et Préparation Pas de consigne particulière en dehors de rapporter les mammographies antérieures. Matériel Le matériel, numérique ou analogique, doit répondre aux normes AFFSAPS du contrôle de qualité des installations de mammographie. Positionnement de la patiente Voir détails sur le site ( Face Oblique externe (Fig 1) Des incidences standard peuvent, si nécessaire, être ajoutées dans le bilan de dépistage : profil strict, face tournée, cliché avec compression localisée avec ou sans agrandissement géométrique. Prise des clichés Fig 1. Oblique externe Le mode tout automatique est conseillé, avec cellule placée sur les structures denses rétroaréolaires, et noircissement 0 préconisé (comme sur le test hebdomadaire du fantôme). 706

3 Vérification des paramètres utilisés pour la prise du cliché. Vérification de l incidence et de qualité des clichés. Les clichés mammographiques numérisés doivent être à l échelle 1/1, pour des raisons de mesure, de comparaison et de suivi. s de lecture : lecture en symétrie et en comparaison avec les clichés antérieurs sur négatoscope dédié dans une ambiance respectant les bonnes conditions de lecture. Compte rendu Titre : Mammographie bilatérale. Type et date de mise en service de l appareil. Identification de la patiente : Nom, prénom, date de naissance, date et type d examen, date du compte rendu, médecin traitant et/ou correspondant (si différents), identité du radiologue. Indications : Age de la femme ; motif de l examen : dépistage organisé ; examen clinique : résultats ; facteurs de risques éventuels ; antécédents personnels ou familiaux (branches maternelles ou paternelles) de cancer du sein ou de l ovaire (préciser l âge du diagnostic) ; antécédents personnels médicochirurgicaux mammaires (y compris prothèses) ; ménopause/ Traitement hormonal substitutif; anciens bilans disponibles pour comparaison (préciser le type et la date des examens). : Face et oblique externe bilatérale. Préciser si des clichés complémentaires sont réalisés (profil, localisé, etc.). Mentionner s il y a des prothèses, leur type et les incidences réalisées. Indication obligatoire de la dosimétrie : Deux cas peuvent se présenter : Soit la dose glandulaire moyenne est affichée sur le pupitre. Additionner les doses par incidence, séparément pour le sein gauche et le sein droit. Soit elle n est pas affichée. Deux procédés peuvent être utilisés : - faire référence à la dose glandulaire moyenne mesurée sur fantôme lors du contrôle semestriel et procéder de la même façon que ci-dessus ; - faire référence à la dose d entrée à la peau mesurée sur fantôme. Dose glandulaire moyenne délivrée pour l ensemble de l examen en mgy ou Valeur de dose mesuré sur fantôme (Contrôle de Qualité externe) - Journal Officiel n 226 du 29 Septembre 2006 page texte n 35. Difficultés techniques à mentionner dans le CR : seins asymétriques, difficultés de positionnement (épaule bloquée, femmes handicapées...). Résultats Composition du sein Selon les 4 catégories de la classification BI-RADS * (appelée aussi classification ACR) (*ACR BI-RADS - Mammographie. 2 e édition française basée sur la 4 e édition américaine. Edité par la Société Française de Radiologie). Mammographie normale Libellé de compte rendu suggéré : Plan cutané normal. Absence de masse, de distorsion architecturale ou d asymétrie de densité. Aucun foyer de calcifications détecté. Conclusion : Mammographie normale : Sein droit : BI-RADS (ou ACR) 1, Sein gauche : BI-RADS (ou ACR) 1. Mammographie anormale b Description des anomalies Masse : forme/densité/contours/anomalies associées. Calcifications : type morphologique/distribution spatiale/anomalies associées. Distorsion architecturale : anomalies associées. 707

4 Cas spéciaux : structure tubulaire asymétrique, ganglion intramammaire, asymétrie focale de densité, asymétrie globale... Signes associés : cutanés (dont lésions cutanées), rétraction mamelonnaire, épaississement du stroma, adénopathie axillaire. b Cas des lésions multiples Descriptions séparées, sein par sein, lésion par lésion, en débutant par la catégorie la plus péjorative. Indiquer les clichés spécifiques réalisés pour préciser une anomalie (agrandissement/ localisés sous compression/manœuvre d Eklund en cas de prothèse/incidence de Cléopâtre...). b Localisation de la lésion Description successive de chacun des seins. Situation de la lésion dans les 3 dimensions du sein nécessitant des clichés orthogonaux (Face + Profil Strict à 90 ). Quadrant : Sup-Ext/Sup-Int/Inf-Ext/Inf-Int/rétro-aréolaire/central (union de tous les quadrants)/ prolongement axillaire. Profondeur : antérieur/médian/postérieur. b Taille de la lésion Mesure au minimum du plus grand axe en mm (en précisant l incidence sur laquelle la mesure a été effectuée). En cas de contours spiculés, préciser la taille du centre dense et la taille totale, spicules inclus. b Comparaison aux examens antérieurs éventuels Préciser le type et les dates. Importante en cas de doute sur l existence ou l interprétation d une image : Apparition/ Stabilité/Evolution péjorative ou non. Attention! La comparaison ne doit pas fausser le diagnostic ni la conduite à tenir : une image suspecte, même stable, ne modifie pas sa classification. Synthèse et conclusion Synthèse courte et claire. Mammographie normale ou sans aucun élément suspect. Mammographie suspecte : description brève des anomalies avec type, localisation, éventuelle évolution, degré de suspicion. Classification BI-RADS (ou ACR 0 à 5) droite/gauche systématique. Recommandation avec conduite à tenir, cohérente avec le classement BI-RADS (ou ACR), tenant compte de l ensemble des examens réalisés (en retenant la classification la plus péjorative). Si anomalie : autres(s) examen(s) d imagerie de surveillance (préciser le délai) /prélèvement percutané/autres examens d imagerie/avis spécialisé/consultation pluridisciplinaire. Transmission de l information BI-RADS (ou ACR) 1 ou 2 : Compte rendu, films, fiche renseignée et mammographie précédente adressés à la structure de gestion (où aura lieu la deuxième lecture). Compte rendu oral à la femme et information sur la possibilité d une reconvocation en cas de dossier positivé en deuxième lecture. La patiente récupère les clichés par courrier ou chez le radiologue. BI-RADS (ou ACR) 3, 4 ou 5 : Compte rendu, films rendus directement à la patiente. Fiche renseignée adressée à la structure de gestion. 708

5 Sein Fiche 2 Mammographie de dépistage hors programme de dépistage organisé Introduction Examen réalisé chez les femmes ne pouvant entrer dans le cadre du dépistage organisé des cancers du sein. Dépistage sur prescription individuelle (examen prescrit par le médecin traitant ou le gynécologue) pour les femmes avant 50 ans et après 74 ans. Il n y a pas de consensus sur la fréquence entre deux dépistages (1 an, 18 mois, 2 ans,...). Dans la tranche d âge ans, dépistage des femmes présentant un risque particulier : suspicion de risque génétique ou mutation génétique prouvée, antécédents personnels de cancer du sein ou de lésion à risque... Palpation des seins : debout ou assise (meilleure palpation des quadrants supérieurs) et Voir Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page 706. Compte rendu Voir Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page 706. Il n y a pas lieu dans ce cas de transmettre le dossier à une structure de gestion. 709

6 Sein Fiche 3 Mammographie d une patiente symptomatique Introduction La mammographie est réalisée pour explorer un symptôme : masse palpable (pour les femmes jeunes, l échographie est le premier examen à réaliser), écoulement galactophorique, adénopathie axillaire, maladie de Paget du mamelon, mastodynies (douleur non rythmée par le cycle, unilatérale, localisée, persistante), déformation du sein ou du mamelon... L échographie complète le bilan si les données diagnostiques de la mammographie ne sont pas suffisantes. Un bilan d imagerie normal n innocente pas une anomalie clinique suspecte. Palpation des seins : debout ou assise (meilleure palpation des quadrants supérieurs) et Préparation Rapporter les mammographies antérieures. Matériel Le matériel, analogique ou numérique, doit répondre aux normes AFFSAPS du contrôle de qualité des installations de mammographie. Positionnement de la patiente ( Trois incidences par sein : nécessité d avoir deux incidences orthogonales (face, oblique externe, profil strict). Prise des clichés Le mode tout automatique est conseillé, avec position de la cellule sur les structures denses rétroaréolaires. Un noircissement 0 est préconisé (comme sur le test hebdomadaire du fantôme). Vérification des constantes délivrées après la prise du cliché. Vérification de la qualité des clichés : positionnement, netteté, noircissement... s de lecture : lecture en symétrie et en comparaison avec les clichés antérieurs sur négatoscope dédié, dans une ambiance respectant les bonnes conditions de lecture. Compte rendu Titre : mammographie bilatérale. Type et date de mise en service de l appareil. Identification de la patiente : nom, prénom, date de naissance, date et type d examen, date du compte rendu, médecin traitant et/ou correspondant (si différents), identité du radiologue (fonction). Indication : Age de la femme. 710

7 Motif de l examen : décrire le symptôme. : résultats. Facteurs de risques éventuels. Antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein ou de l ovaire. Antécédents personnels médicochirurgicaux mammaires (y compris prothèses). Ménopause/Traitement hormonal substitutif. Anciens bilans disponibles pour comparaison. : face, profil, oblique externe bilatérale. Dosimétrie (cf. Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page 706) : Dose glandulaire moyenne délivrée pour l ensemble de l examen en mgy ou Valeur de dose mesurée sur fantôme (Contrôle de Qualité externe) - JO n 226 du 29 septembre 2006 page texte n 35. Difficultés techniques éventuelles à mentionner dans le compte rendu : seins asymétriques, difficultés de positionnement (épaule bloquée, femmes handicapées...). Résultats Composition du sein Selon les 4 types de la classification BI-RADS (ou ACR). Mammographie normale Les phrases suivantes : «L architecture mammaire est harmonieuse. Il n y a pas d anomalie visible sur la mammographie», ou «Absence d image spiculée, de désorganisation de l architecture mammaire ou de masse. Aucun foyer de calcifications. Plans cutanés normaux» peuvent être utilisées. Conclusion : Mammographie normale : BI-RADS (ou ACR) 1 droit, BI RADS (ou ACR) 1 gauche. Mettre en exergue qu une mammographie normale n élimine pas un cancer et demander la poursuite des investigations si l impression clinique est à la malignité (microbiopsie guidée par la clinique ou l échographie). Mammographie anormale b Description des anomalies Masse : forme, densité, contours. Calcifications : type, distribution. Distorsion architecturale, asymétrie. Autres signes : cutanés, mamelonnaires, ganglion intramammaire adénopathie axillaire, structure tubulaire... En cas de lésions multiples : descriptions séparées, lésion par lésion, sein par sein. Indiquer les clichés spécifiques réalisés pour préciser une anomalie (agrandissement géométrique, clichés localisés sous compression sans agrandissement, incidence d Eklund, incidence de Cléopâtre...). Mentionner s il y a des prothèses, leur type et leur morphologie. b Localisation de la lésion Situation de la lésion dans les 3 dimensions du sein. Préciser sa topographie : Côté droit/gauche ; Quadrant : Sup-Ext/Sup-Int/Inf-Ext/Inf-Int/rétroaréolaire/central (dans l axe du mamelon sur les deux incidences)/prolongement axillaire ; profondeur : antérieur/médian/postérieur. b Taille de la lésion Mesurer au minimum le plus grand axe en mm (en précisant l incidence sur laquelle la mesure a été effectuée). Une mesure bidimentionnelle est recommandée. En cas d image spiculaire, préciser la taille du centre dense et la taille totale, spicules inclus. b Comparaison aux examens antérieurs Importante en cas de doute sur l existence ou l interprétation d une image : Apparition/ Stabilité/Evolution péjorative ou non. 711

8 Attention! La comparaison ne doit pas fausser le diagnostic et la conduire à tenir : une image suspecte, même stable ne modifie pas sa classification. Si une échographie est réalisée : vérifier la corrélation topographique des anomalies décrites entre l ensemble des examens et le mentionner dans le compte rendu. Synthèse et conclusion Synthèse courte et claire. Mammographie normale. Si, malgré la mammographie normale, il existe un élément clinique suspect, recommander la poursuite des investigations. Présence d une anomalie typiquement bénigne, corrélée à la clinique. Présence d une anomalie suspecte : Description brève des anomalies avec type, localisation, éventuelle évolution, degré de suspicion. Classification BI-RADS (ou ACR) 0 ou 3 à 5 droite/ gauche. Recommandation avec proposition de conduite à tenir, cohérente avec la classification BI-RADS (ou ACR) (en gardant la classification la plus péjorative), tenant compte de l ensemble des examens réalisés : surveillance (délai), prélèvement percutané, autre examens d imagerie, avis spécialisé, consultation pluridisciplinaire... Transmission de l information Explication orale (mentionnée dans le compte rendu écrit) et remise du compte rendu écrit et des films à la patiente. Sein Fiche 4 Mammographie d un sein inflammatoire Introduction La mammographie essaie de faire la distinction entre une inflammation d origine bénigne et un processus malin inflammatoire, véritable urgence thérapeutique. Préparation Apporter les mammographies antérieures. Matériel Cf. Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page 706. Positionnement ( Cf. Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page 706. Si les seins sont sensibles, la compression peut être difficile. S assurer qu elle soit satisfaisante avant la prise du cliché. Si le sein est très inflammatoire, augmenter le noircissement. 712

9 Palpation des seins : debout ou assise (meilleure palpation des quadrants supérieurs) et Compte rendu Titre, identification de la patiente. Cf. Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page 706. Indication : Age de la femme. Motif de l examen : description des symptômes et noter la date d apparition et le traitement (si il y a eu prescription). Résultats de l examen clinique. Facteurs de risques éventuels. Antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein ou de l ovaire. Antécédents personnels médicochirurgicaux mammaires (y compris prothèses). Ménopause/Traitement hormonal substitutif. Anciens bilans disponibles pour comparaison. : Cf Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page 706. Résultats Composition du sein Selon les 4 types de la classification BI-RADS. Existence d une anomalie mammographique suspecte. Masse : forme/densité/contours ; Calcifications : type/distribution ; distorsion architecturale/asymétrie. Autres signes : cutanés (épaississement cutané ou aréolomammelonnaire, œdème du sous-derme, adénopathie axillaire...). Décrire l anomalie. En cas des lésions multiples, en faire des descriptions séparées, lésion par lésion, sein par sein. Localisation et taille de la lésion, comparaison aux examens antérieurs. Cf. Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page 706. Pas d anomalie focale mammographique. Les images se limitent à un épaississement cutané ou/et aréolomammelonnaire, œdème du sous-derme ou diffus... Faire une échographie systématique à la recherche d une cible (une cible est une anomalie focalisée clinique, mammographique ou échographique susceptible de donner lieu à un prélèvement). Dans tous les cas rechercher soigneusement une cible clinique mammaire (formation palpable, induration) ou axillaire (adénopathie). Indiquer la dosimétrie (cf. Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page 706). Synthèse Après un bref rappel des anomalies, classification BI-RADS de 3 à 5 avec recommandations et conduite à tenir. Cible mammographique. S il existe une cible mammographique (masse ou microcalcifications) ou échographique BI-RADS 4 ou 5, préconiser des prélèvements sans délai. Pas de cible, mais masse palpable. S il n y a pas de cible à la mammographie ou l échographie, mais qu il existe une masse palpable ou des adénopathies axillaires, faire dans tous les cas des prélèvements histologiques ou cytologiques. Ni cible, ni masse palpable. S il n existe ni cible mammographique ni cible échographique, la mammographie ne montrant que des signes inflammatoires (cutanés, œdème diffus... voire fièvre), ni masse palpable, ni adénopathie axillaire, certains proposent une IRM (sa réalisation ne doit pas retarder la prise en charge de la patiente). Si, après l IRM, n y a toujours pas de cible, on peut : soit proposer un traitement d épreuve antibiotique et anti-inflammatoire pendant 10 à 15 jours. En l absence de restitutio ad integrum, nouveau contrôle d imagerie et prélèvement histologique à jours, soit mammaire, soit cutané ; soit, étant donné le mauvais pronostic des cancers du sein inflammatoires et la nécessité de traitement chimiothérapique urgent, effectuer d emblée des cytoponctions multidirectionnelles à la recherche de cellules malignes ou une biopsie cutanée. 713

10 Conclusion S il existe une cible, des prélèvement sont d emblée recommandés, sauf si la clinique et le contexte (post-partum, allaitement...) évoquent très fortement un abcès (traitement antiinflammatoire et antibiotique d épreuve indiqué). S il n existe pas de cible des prélèvements multidirectionnels ou cutanés et/ou un traitement d épreuve s imposent, car une imagerie normale n exclut pas un cancer du sein. En l absence de restitutio ad integrum, nouveau contrôle d imagerie et prélèvement histologique à jours (mammaire ou cutané). Transmission de l information Explication orale (mentionnée dans le compte rendu écrit) et remise du compte rendu écrit et des films à la patiente. Sein Fiche 5 Mammographie chez des femmes ayant des prothèses mammaires Introduction Préciser si la ou les prothèses ont été implantées dans un but esthétique ou de reconstruction après cancer. Préparation Rapporter les mammographies antérieures. Palpation des seins : debout ou assise (meilleure palpation des quadrants supérieurs) et Matériel Cf. Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page 706. Positionnement ( En l absence de coque fibreuse autour de la prothèse, la technique d Ecklund (manœuvre qui consiste à chasser la prothèse en arrière pour visualiser le maximum de glande) doit être utilisée de face et/ou de profil. Un cliché en oblique externe comprimant la prothèse doit être réalisé. Prise des clichés Cf. Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page

11 Lorsque le refoulement de la prothèse est possible, la cellule peut être utilisée. Dans le cas contraire et sur le cliché en oblique externe, il vaut mieux travailler manuellement. L échographie a une large indication dans les seins porteurs de prothèses. Compte rendu Titre, identification de la patiente. Cf. Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page 706. Indication : Age de la femme. Motif de l examen : dépistage systématique du cancer du sein chez une femme porteuse d une prothèse cosmétique, surveillance d un sein reconstruit après mastectomie pour cancer, suspicion de rupture de prothèse... Date de mise en place et type de la prothèse (silicone, etc.), localisation (prépectorale ou rétropectorale). Résultats de l examen clinique : classification de Baker, suspicion de rupture, masse... Facteurs de risques éventuels. Antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein ou de l ovaire. Antécédents personnels médicochirurgicaux mammaires. Ménopause/traitement hormonal substitutif. Anciens bilans disponibles pour comparaison. Préciser la technique particulière utilisée. Mentionner les difficultés techniques au niveau des prothèses, difficultés de positionnement (épaule bloquée, femmes handicapées...). Dosimétrie. Cf. Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page 706. Résultats Pour chaque sein : Composition du sein Selon les 4 types de la classification BI-RADS (ou ACR) cf. fiche 1 mammographie de dépistage. Mammographie normale en dehors de la présence de la prothèse : BI-RADS (ou ACR) 1. Constatations bénignes : BI-RADS (ou ACR) 2. Présence d anomalie suspecte. Description des anomalies en dehors de la prothèse (cf. fiche 1 mammographie de dépistage). Anomalie de la ou des prothèses : hernie, coque, rupture intra ou extracapsulaire. Recherche de siliconome, si rupture. En cas de lésions multiples : les décrire séparément, donner leur localisation y compris par rapport à la prothèse. Localisation, taille de la lésion, comparaison aux examens antérieurs : cf. Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page 706. Dosimétrie. Synthèse Synthèse courte et claire : Les seins, en dehors de la prothèse. Cf. Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page 706. Les prothèses. Intégrité ou non, hernie, rupture intra ou extracapsulaire, existence de siliconome. Limite de l examen (IRM à demander en fonction de la clinique, la mammographie et l échographie). Transmission de l information Compte rendu oral et remise du compte rendu écrit et des films à la femme. 715

12 Sein Fiche 6 Mammographie des seins traités Introduction Une mammographie de surveillance annuelle à vie doit être réalisé chez les femmes ayant un antécédent personnel de cancer du sein. Selon les équipes, la première mammographie est effectuée de 6 à 12 mois après le traitement. Préparation Pas de consigne particulière, sinon celle de rapporter les mammographies antérieures, y compris préthérapeutiques. Il est important d avoir le maximum d information sur le cancer traité (côté, topographie dans le sein, signe d appel radiologique, histologie). Interrogatoire : symptomatologie douloureuse? modification du sein? Inspection : siège et aspect de la ou des cicatrice (s) (péri-aréolaire, sein, creux axillaire), peau... : rechercher une rétraction cutanée, une voussure, inspecter le sillon sous-mammaire. Palpation des seins : debout ou assise (quadrants supérieurs) et couchée (meilleure palpation du sillon sous-mammaire). Palpation des creux axillaires, sus claviculaires et base du cou. Matériel Le matériel, numérique ou analogique, doit répondre aux normes AFFSAPS du contrôle de qualité des installations de mammographie (Annexe au JO n 83 du 8 avril 2003, page 6228, parution au BO du avril Site AFFSAPS : agmed.sante.gouv.fr). Incidences ( Habituellement trois incidences sont réalisées : face, profil strict (dans tous les cas où il existe des remaniements post-thérapeutiques), oblique externe. Dans certains cas particuliers, deux incidences peuvent suffire. Des incidences peuvent éventuellement être ajoutées : face tournée, cliché en compression localisé, agrandissements géométriques centrés sur le site opératoire. Prise des clichés Le mode tout automatique est conseillé, avec position de la cellule sur les structures denses rétroaréolaires et noircissement 0 (comme sur le test hebdomadaire du fantôme). Vérification des constantes délivrées après la prise du cliché. Critères de qualité des clichés : incidence/qualité. de lecture Comparaison avec les clichés antérieurs sur négatoscope dédié dans une ambiance respectant les bonnes conditions de lecture. Dans les seins denses de classe 3 et 4, une échographie mammaire est réalisée de façon large. Compte rendu Titre, type et date de mise ne service de l appareil, identification de la patiente : cf. Fiche Sein- 1, Mammographie de dépistage organisé, page

13 Indication : Age de la femme. Motif de l examen : cancer du sein droit et/ou gauche traité (année, types de traitement : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie). : résultats. Facteurs de risques éventuels : antécédents personnels ou familiaux (branches maternelle ou paternelle) de cancer du sein ou de l ovaire (préciser l âge au diagnostic). Antécédents personnels médicochirurgicaux mammaires (y compris prothèses). Ménopause. Anciens bilans disponibles pour comparaison (il est important de disposer de l ensemble des mammographies de la patiente). : Face et oblique externe bilatérale et incidences complémentaires éventuelles. Dose glandulaire moyenne délivrée pour l ensemble de l examen en mgy ou Valeur de dose mesuré sur fantôme (CQ externe) - JO n 226 du 29 septembre 2006 page texte n 35. Difficultés techniques à mentionner dans le compte rendu : seins asymétriques, difficultés de positionnement (épaule bloquée, femmes handicapées...). Résultats Composition du sein Selon les 4 types de la classification BI-RADS. Dans les seins denses de classe 3 et 4 : compléter par une échographie mammaire. Mammographie normale Aspect post-thérapeutique bénin (du sein traité). Pas d image suspecte décelée en comparaison avec le bilan antérieur (date). Sein controlatéral normal. Conclusion : sein (côté) postthérapeutique bénin ACR 2, sein (côté) normal : ACR 1. Mammographie pathologique Description des anomalies. Cf. Fiche Sein-1, Mammographie de dépistage organisé, page 706. Localisation de la lésion : situation de la lésion dans les 3 dimensions du sein. Nécessité de clichés orthogonaux (face + profil strict 90 ). Description successive. Côté droit/gauche. Quadrant : Sup-Ext/Sup-Int/Inf-Ext/Inf-Int/rétroaréolaire/central (union de tous les quadrants)/prolongement axillaire. Profondeur (divisé en 3) : antérieur/médian/postérieur. Taille de la lésion. Mesure au minimum du plus grand axe en mm (en précisant l incidence sur laquelle la mesure a été effectuée). En cas de contours spiculés, préciser la taille du centre dense et la taille totale, spicules inclus. Comparaison aux examens antérieurs (préciser le type et les dates) : importante en cas de doute sur l existence ou l interprétation d une image. Apparition/Stabilité/Evolution péjorative ou non. Attention! la comparaison ne doit pas fausser le diagnostic et la conduire à tenir : une image suspecte même stable ne modifie pas sa classification. Synthèse Synthèse courte et claire : Mammographie normale ou sans aucun élément suspect (post-thérapeutique bénigne). Mammographie suspecte : description brève des anomalies avec type, localisation, éventuelle évolution, degré de suspicion. Classification ACR (0 à 5) droite/gauche. Recommandation avec conduire à tenir, cohérente avec le classement ACR, tenant compte de l ensemble des examens réalisés (en gardant la classification la plus péjorative). Si anomalie : autre(s) examen(s) d imagerie/surveillance (préciser le délai)/prélèvement percutané/autre examens d imagerie/avis spécialisé/consultation pluridisciplinaire. Transmission de l information Compte rendu oral et remise des films et du compte rendu écrit à la patiente. 717

14 Sein Fiche 7 Exploration d une anomalie non palpable dépistée par mammographie : échographie Introduction L échographie mammaire est un examen de seconde intention devant une anomalie non palpable dépistée par mammographie. L échographie est précédée d un interrogatoire, de la lecture du dossier d imagerie, et d un examen clinique dirigé par l anomalie mammographique afin de vérifier qu elle est réellement non palpable. Matériel Sondes et réglages adaptées à l exploration des organes superficiels : sondes linéaires, au minimum de 7,5 MHz, suffisamment larges (au moins 4 cm) pour obtenir une exploration de l ensemble de la glande jusqu au muscle pectoral. Positionnement de la patiente Décubitus latéral oblique plus ou moins prononcé afin d étaler la glande de façon harmonieuse sur la paroi thoracique, bras homolatéral relevé au-dessus de la tête. Compression Elle doit être suffisante mais non douloureuse, permettant d associer la palpation à l exploration ultrasonore. Elle réduit l épaisseur de la glande, supprime les atténuations liées aux crêtes de Duret, détecte et analyse mieux les anomalies profondes, apprécie la compressibilité et la mobilité d une lésion. Echographie dans deux plans orthogonaux, en procédant quadrant par quadrant Les deux plans orthogonaux peuvent être soit axial et sagittal, soit radiaire et antiradiaire. Seins volumineux : exploration des quadrants inférieurs et des sillons sous-mammaires de préférence en décubitus strict, afin de bien dégager ces zones. Dans tous les cas, explorer la totalité du sein : en haut jusque dans la région sousclaviculaire et le creux axillaire, en bas les sillons sous-mammaires, en dedans l espace intermammaire, la région rétroaréolaire (technique adaptée : angulation de la sonde, déplacement du mamelon, etc.) en insistant sur les zones périphériques du sein, plus difficiles à voir en mammographie. Une exploration bilatérale peut être réalisée, si elle s avère utile pour le diagnostic de nature de l anomalie (lésions multiples du même type) ou pour le bilan d extension d une tumeur. Méthode de lecture et compte rendu Méthode de lecture : utiliser le lexique du BI-RADS Ultrasons* pour analyser et décrire les anomalies observées. ( *ACR BI-RADS(r) - Ultrasons. 2 e édition française basée sur la 4 e édition américaine. Edité par la Société Française de Radiologie). Compte rendu Il comporte : L appareil utilisé et sa date de première mise en service. L histoire clinique et l indication de l examen. La description de la ou des lésions : forme, contour, orientation, échostructure ; dimensions. Mesurer le plus grand axe de la masse, ainsi que son plus grand diamètre antéropostérieur dans le même plan et dans un plan orthogonal. La position est donnée en utilisant la localisation anatomique par quadrants (supéro-externe ou supéro-interne, inféro-externe ou inféro-interne, région rétroaréolaire, région centrale, prolongement axillaire). On peut 718

15 également donner la position de la lésion sur un rayon horaire en précisant sa distance par rapport au mamelon (ex : 50 mm du mamelon à 9 h) (Fig 1). Cette description horaire ne s applique pas aux lésions rétroaréolaires ou centrales ni aux lésions du prolongement axillaire. La profondeur est calculée à partir du plan cutané, en évitant une pression trop importante de la sonde. La comparaison avec les examens précédents. La corrélation avec les signes cliniques, mammographiques ou de l IRM. L évaluation globale finale en catégories échographiques 1 à 6 du BI-RADS. Les recommandations sur la conduite à tenir. Fig 1. Masse de 10 7 mm, située à 38 mm du mamelon à 12 h 30 Transmission de l information Les clichés fournis seront identifiés (identification de la patiente, date, côté exploré), démonstratifs, bien annotés, lisibles par un clinicien. Ils comprendront toutes les images pathologiques significatives. Ces images doivent comporter leur localisation par texte ou pictogramme, dans un quadrant ou/et par rayon horaire et distance au mamelon, ainsi que leurs dimensions. 719

16 Sein Fiche 8 Exploration d une masse palpable : échographie Introduction L exploration échographique d une masse palpable du sein est le plus souvent un examen de seconde intention réalisé après la mammographie, plus rarement un examen de première intention, notamment chez la femme jeune (classiquement avant 30 ans), la femme enceinte, dans les syndromes inflammatoires, etc. Palpation des seins : debout ou assise (meilleure palpation des quadrants supérieurs) et Matériel, positionnement de la patiente, déroulement de l examen, acquisition des images : cf. Fiche Sein-7, Exploration d une anomalie non palpable dépistée par mammographie : échographie, page 718. Dans cette indication spécifique, l examen clinique recherche les signes associés suspects : adhérence de la masse, rétraction cutanée et/ou mamelonnaire, adénopathie, etc. Bien s assurer que la masse vue à l échographie correspond à la masse palpée. Méthode de lecture, compte rendu, transmission de l information : cf. Fiche Sein-7, Exploration d une anomalie non palpable dépistée par mammographie : échographie, page 718. Sein Fiche 9 Exploration des syndromes inflammatoires du sein : échographie Introduction Selon l importance du syndrome inflammatoire, de la symptomatologie douloureuse, de l âge (femme jeune) et du contexte (grossesse, etc.), l échographie sera réalisée en première intention ou en complément d une mammographie. Palpation des seins : debout ou assise (meilleure palpation des quadrants supérieurs) et 720

17 Matériel, positionnement de la patiente, déroulement de l examen, acquisition des images : cf. Fiche Sein-7, Exploration d une anomalie non palpable dépistée par mammographie : échographie, page 718. Dans ce contexte inflammatoire la priorité est de rechercher un cancer : masse tumorale et/ou adénopathies. En l absence de masse suspecte, la présence d adénopathies doit faire poursuivre les investigations (mammographie, IRM, ponction ganglionnaire). Une mammographie est le plus souvent indispensable : recherche de microcalcifications suspectes. Recherche d abcès ou de kystes «compliqués» (on entend par «kyste compliqué» une formation n ayant pas les caractéristiques d un kyste typique : abcès, processus hémorragique...). Rechercher des trajets lymphatiques superficiels dilatés, des modifications de la peau (épaississement). Méthode de lecture, compte rendu, transmission de l information : cf. Fiche Sein-7, Exploration d une anomalie non palpable dépistée par mammographie : échographie, page 718. Le cancer inflammatoire étant une urgence oncologique, toute cible visible (masse, microcalcification...) devra faire l objet d un prélèvement anatomopathologique percutané (biopsie guidée). En cas d absence de cible, deux attitudes sont possibles en fonction du terrain et de la clinique : des prélèvements cytologiques multidirectionnels, voire des biopsies cutanées dans la zone inflammatoire, ou un traitement d épreuve avec contrôle à court terme et suivi à moyen terme jusqu à rémission complète. Cette conduite à tenir est identique à celle conseillée dans la fiche «mammographie sein inflammatoire» (cf. Fiche Sein-4, Mammographie d un sein inflammatoire, page 712). Sein Fiche 10 Exploration d une anomalie non palpable de découverte fortuite par IRM ou TDM : échographie Introduction L objectif est de voir si l échographie orientée peut visualiser l anomalie IRM ou TDM afin d en analyser les caractères et surtout, de guider si nécessaire des prélèvements et/ou orienter une chirurgie. En effet les prélèvements sous IRM et TDM, plus complexes et plus lourds, sont à l heure actuelle peu pratiqués. Palpation des seins : debout ou assise (meilleure palpation des quadrants supérieurs) et Matériel, positionnement de la patiente, déroulement de l examen, acquisition des images : cf. Fiche Sein-7, Exploration d une anomalie non palpable dépistée par mammographie : échographie, page 718. Bien que l exploration échographique concerne la totalité du sein où siège l anomalie IRM ou TDM, l exploration est particulièrement ciblée sur la zone d intérêt révélée par l IRM ou la TDM. Elle doit tenir compte des modifications topographiques liés à la position différente de la patiente lors de ces techniques. Méthode de lecture, compte rendu, transmission de l information : cf. Fiche Sein-7, Exploration d une anomalie non palpable dépistée par mammographie : échographie, page

18 Sein Fiche 11 Bilan d extension locale d un cancer du sein : échographie Introduction Dans le cadre du bilan d extension locale du cancer du sein, l échographie a pour objectif de préciser les caractéristiques du cancer, mais aussi de rechercher d autres localisations tumorales et un envahissement ganglionnaire. Cependant, l échographie n est pas suffisamment performante pour le diagnostic et le bilan d extension intracanalaire des cancers. Palpation des seins : debout ou assise (meilleure palpation des quadrants supérieurs) et Matériel, positionnement de la patiente, déroulement de l examen, acquisition des images : cf. Fiche Sein-7, Exploration d une anomalie non palpable dépistée par mammographie : échographie, page 718. Objectifs spécifiques Préciser la localisation de la tumeur : quadrant, rayon horaire, distance au mamelon. Mesurer les dimensions de la tumeur, en incluant la couronne hyperéchogène éventuelle, selon au moins deux axes (le plus grand axe et l axe perpendiculaire à celui-ci). Rechercher d autres localisations homolatérales (avec leur topographie et leur distance par rapport à la lésion principale) ou controlatérales. Rechercher une extension ganglionnaire axillaire, qui en cas de positivité du prélèvement anatomopathologique, permet d éviter la technique du «ganglion sentinelle». La mise en place d un clip avant ou pendant le traitement peut être utile pour identifier le site tumoral en cas de régression complète. Méthode de lecture, compte rendu, transmission de l information : cf. Fiche Sein-7, Exploration d une anomalie non palpable dépistée par mammographie : échographie, page

19 Sein Fiche 12 Surveillance d un cancer du sein sous chimiothérapie : échographie Introduction L objectif est d évaluer par des examens successifs, en association avec la clinique et la mammographie, la réponse tumorale au traitement. Palpation des seins : debout ou assise (meilleure palpation des quadrants supérieurs) et Matériel, positionnement de la patiente, déroulement de l examen, acquisition des images : cf. Fiche Sein-7, Exploration d une anomalie non palpable dépistée par mammographie : échographie, page 718. Objectifs spécifiques Evaluer la réponse tumorale : Mesure de la tumeur résiduelle (trois axes et si possible estimation du volume) avec les mêmes repères que sur les examens précédents. Appréciation de son aspect (zones de nécrose). Evaluation de la réponse tumorale en comparant les mesures de la tumeur avant et après traitement, en évaluant les zones de nécrose. La mise en place d un clip avant ou pendant le traitement peut être utile pour identifier le site tumoral en cas de régression complète. Compte rendu Voir Fiche Sein-7, Exploration d une anomalie non palpable dépistée par mammographie : échographie, page 718. Evaluation de la réponse thérapeutique : dimensions tumorales, si possible estimation du volume, aspect tumoral (nécrose visible ou non), comparaison avec les examens de référence, diminution des adénopathies. Transmission de l information Cf. Fiche Sein-7, Exploration d une anomalie non palpable dépistée par mammographie : échographie, page

20 Sein Surveillance du sein après mammectomie et reconstruction : échographie Fiche 13 Introduction L échographie mammaire a pour objectifs d évaluer une complication post-thérapeutique, une récidive homolatérale, un cancer controlatéral. Palpation des seins : debout ou assise (meilleure palpation des quadrants supérieurs) et Matériel, positionnement de la patiente, déroulement de l examen, acquisition des images : cf. Fiche Sein-7, Exploration d une anomalie non palpable dépistée par mammographie : échographie, page 718. Sein reconstruit Implant (prothèse) : Rechercher des signes de rupture intra ou extra capsulaire, un épanchement. Rechercher d une récidive tumorale dans le tissu de recouvrement (en principe exceptionnelle). Greffe (reconstruction du sein par lambeau). Recherche d une exceptionnelle récidive, en règle en périphérie de la greffe. Sein controlatéral En complément de la mammographie selon la densité du sein et une éventuelle intervention plastique associée (implant controlatéral, symétrisation, etc.). Méthode de lecture, compte rendu, transmission de l information : cf. Fiche Sein-7, Exploration d une anomalie non palpable dépistée par mammographie : échographie, page

21 Sein Fiche 14 IRM mammaire bilatérale diagnostique Indication L exploration simultanée des deux seins est indiquée lorsque l indication est justifiée par un bilan d extension préthérapeutique, une surveillance postopératoire ou le dépistage des femmes à haut risque génétique. Palpation des seins : debout ou assise (meilleure palpation des quadrants supérieurs) et Préparation S assurer de l absence de contre-indication à l IRM (cf. fiche page 55) et à l injection de gadolinium (cf. fiche CIRTACI page 57). S assurer d une bonne coopération de la patiente (immobilité parfaite). Il est préférable de réaliser l examen durant la deuxième semaine du cycle chez les femmes réglées, ou après arrêt du traitement hormonal substitutif de 2 mois en l absence d urgence diagnostique. Antenne dédiée au sein et logiciel adapté. Patiente en procubitus avec compression modérée du sein pour limiter les mouvements du sein (une compression trop marquée risque de masquer les prises de contraste). Voie d abord veineuse périphérique avec long raccord pour éviter de déplacer la table lors de l injection. L utilisation d un injecteur automatique est souhaitable. Séquences d acquisition Coupes de repérage trois plans. Exploration en coupes axiales (variante : coupes sagittales simultanées en deux paquets de coupes) (cf. Fiche Sein-15, IRM mammaire diagnostique unilatérale, page 727). 1. Séquence morphologique T1 (écho de spin ou écho de gradient). 2. Séquence T2 ES avec ou sans saturation de la graisse. 3. Séquence dynamique T1 en écho de gradient 3D (temps de chaque acquisition dynamique inférieur à 2 minutes, épaisseur de coupes inférieure ou égale à 3 mm, utilisation de la saturation de graisse optionnelle, matrice élevée pour disposer d un pixel inférieur à 0,8 mm, Codage de la phase droite-gauche (coupes axiales) ou haut bas (coupes sagittales) pour éviter la projection sur les seins des artefacts de mouvement respiratoires et cardiaques, soustraction des images systématique). a. Acquisition avant injection de gadolinium b. Injection de gadolinium en bolus, de préférence avec un injecteur automatique, à la dose de 0,1 mmol/kg, soit 0,2 ml/kg au débit de 3 cc/sec, suivie d une injection de 20 ml de sérum physiologique au même débit. c. Acquisitions répétées plusieurs fois après injection de gadolinium afin d atteindre environ 8 à 10 minutes après le début d injection (par exemple, 7 acquisitions successives de 1 mn 30). d. Soustractions coupe à coupe des séries injectées et de la série sans injection. 725

22 Interprétation Lecture sur console. Imagerie standard (mammographie, échographie) indispensable. Détection et analyse morphologique des prises de contraste sur images de soustraction. Visibilité ou non d une masse avant injection, étude morphologique (taille, forme, contours et signal de l anomalie) avant et après injection. Toute prise de contraste détectée devra être confirmée sur les images natives non soustraites afin d éviter les «faux rehaussements» liés aux artefacts de soustraction. Analyse cinétique de la prise de contraste avec logiciel adapté. Sauf exception, ne seront pris en compte que les rehaussements de taille supérieure ou égale à 5 mm. La région d intérêt (ROI) (surface supérieure à 3 pixels) est placée sur la zone de rehaussement maximum. Courbe de rehaussement avec en abscisse le temps en secondes (ou le n de la séquence) et en ordonnées le pourcentage de rehaussement. Rehaussement précoce en pourcentage, calculé sur les différentes séquences après injection. Description des 3 types de courbes : progressivement ascendante ; avec phénomène de plateau ; avec phénomène de lavage ou «wash-out». Sauvegarde des courbes et des images de référence (ROI, mesures...). Compte rendu Côté par côté. Indication.. Résultats morphologiques et cinétiques (y compris courbes et mesures). Synthèse avec confrontation aux examens standard. Conclusion et conduite à tenir (classification BI-RADS de l ACR). Informer la patiente et le demandeur du résultat. Transmission de l information Planche-résumé avec images sans injection, après injection, soustractions et courbe de rehaussement. CD ROM contenant toutes les séquences et/ou transmission au PACS. Cf. fiche page

23 Sein Fiche 15 IRM mammaire diagnostique unilatérale Introduction Bien que la tendance actuelle à l IRM mammaire bilatérale soit en augmentation, l évaluation d un seul sein est préférée par certaines équipes, en particulier pour diminuer les problèmes de gestion des faux-positifs (prise de contraste dans le sein controlatéral ne correspondant pas à un cancer). Indication Anomalie mammographique suspecte après bilan mammographique complet, non retrouvée en échographie et ne pouvant être biopsiée sous mammographie (problème de localisation, visibilité sur une seule incidence, difficulté d abord...). Anomalie clinique suspecte sans corrélation en imagerie conventionnelle (mammographie et échographie). Discordance entre une imagerie standard suspecte et une biopsie bénigne. Palpation des seins : debout ou assise (meilleure palpation des quadrants supérieurs) et Préparation et installation de la patiente S assurer de l absence de contre-indication à l IRM (cf. fiche page 55) et à l injection de gadolinium (cf. fiche CIRTACI page 57). Séquences d acquisition Coupes de repérage trois plans. Exploration en coupes sagittales, centre du champ d exploration correspond au centre du sein. 1. Séquence morphologique T1 (écho de spin ou écho de gradient). 2. Séquence T2 ES, avec ou sans saturation de la graisse. 3. Séquence dynamique T1 en écho de gradient 3D (temps de chaque acquisition dynamique inférieur à 2 minutes, épaisseur de coupes inférieure ou égale à 3 mm, utilisation de la saturation de graisse optionnelle, matrice élevée pour disposer d un pixel inférieur à 0,8 mm, Codage haut bas (coupes sagittales) pour éviter la projection sur les seins des artefacts de mouvement respiratoires et cardiaques, soustraction des images systématique). a. Acquisition avant injection de gadolinium. b. Injection de gadolinium en bolus, de préférence avec un injecteur automatique, à la dose de 0,1 mmol/kg, soit 0,2 ml/kg au débit de 3 ml/s, suivie d une injection de 20 ml de sérum physiologique au même débit. c. Acquisitions répétées plusieurs fois après injection de Gadolinium afin d atteindre environ 8 à 10 minutes après le début d injection (par exemple 7 acquisitions successives de 1 mn 30). d. Soustractions coupe à coupe des séries injectées et de la série sans injection. 727

24 Informer la patiente et le demandeur des résultats, d un doute éventuel, et proposer une conduite à tenir claire. Conditions de lecture Voir Fiche Sein-14, IRM mammaire bilatérale diagnostique, page 725. Documents à fournir avec le compte rendu Voir Fiche Sein-14, IRM mammaire bilatérale diagnostique, page 725. Sein Fiche 16 IRM mammaire pré et/ou postchimiothérapie Indication Bilan avant et/ou après chimiothérapie néoadjuvante. Calendrier des examens IRM : généralement un avant traitement, un ou plusieurs en cours de traitement, et un en préchirurgical. Remarque : la disparition de la prise de contraste ne signifie pas la disparition de la composante tumorale, en particulier in situ. Palpation des seins : debout ou assise (meilleure palpation des quadrants supérieurs) et Fiche Sein-14, IRM mammaire bilatérale diagnostique, page 725. Interprétation Fiche Sein-14, IRM mammaire bilatérale diagnostique, page 725. Compte rendu Indication.. Résultats morphologiques et cinétiques. Synthèse avec confrontation à l examen antérieur ou avant traitement. Préciser les mensurations maximales des prises de contraste, par comparaison avec l IRM avant traitement s il y a lieu, exactement dans le même plan de coupe. Comparer les courbes de prise de contraste avant et après traitement, enregistrées au même endroit. Apprécier une éventuelle modification de la courbe. 728

25 Apprécier une éventuelle modification morphologique (régression concentrique favorable à un traitement conservateur, régression fragmentée moins adaptés au traitement conservateur si elle est étendue). Transmission de l information Documents à fournir avec le compte rendu : Planche-résumé avec images sans injection, après injection, soustractions et courbe de rehaussement. CD ROM contenant toutes les séquences et/ou transmission au PACS. Cf. fiche page 72. Sein Fiche 17 IRM mammaire pour un contrôle de prothèse mammaire Indication Recherche de complication de prothèses mammaires cosmétiques (injection inutile). Doute sur une lésion néoplasique en imagerie standard chez une femme porteuse d une prothèse mammaire (injection nécessaire). Doute sur une lésion néoplasique en imagerie standard chez une femme porteuse d un cancer du sein opéré avec mise en place de prothèse(s) (injection nécessaire). Palpation des seins : debout ou assise (meilleure palpation des quadrants supérieurs) et S assurer de l absence de contre-indication à l IRM (cf. fiche page 55) et à l injection de gadolinium (cf. fiche CIRTACI page 57). Préparation et installation de la patiente S assurer d une bonne coopération de la patiente (la prévenir qu elle devra rester immobile pendant la procédure). Utilisation d une antenne dédiée aux seins. Patiente en procubitus avec compression modérée du sein pour limiter les mouvements du sein. La réalisation d une injection n est pas systématique : elle ne sera réalisée que devant la suspicion de lésion néoplasique ou dans le cadre de la surveillance d un cancer du sein opéré. Dans ces cas, mise en place d une voie d abord veineuse périphérique (avec long raccord pour éviter de déplacer la table lors de l injection). L utilisation d un injecteur automatique est souhaitable. 729

26 Séquences d acquisition b Recherche de complications de prothèses sans contexte néoplasique Coupes de repérage trois plans. Exploration en coupes axiales (variante : coupes sagittales simultanées en deux paquets de coupes). Codage de la phase droite-gauche (coupes axiales) ou supéro-inférieur (coupes sagittales) pour éviter les artefacts des mouvements respiratoires et cardiaques. Centre du champ d exploration correspond à la région intermammaire. Acquisition T2 ES avec et/ou sans saturation de la graisse. Acquisition T1 ES. Si prothèses en silicone : Séquence T2 «silicone» (annulation eau + annulation graisse). Interprétation : Lecture sur console. Imagerie standard (mammographie, échographie) indispensable. Etude du contenu prothétique à la recherche de signes de rupture interne (au besoin, élargir les fenêtres en pondération T2). Etude de la périphérie de la prothèse (recherche de collections). Recherche d anomalies de signal en dehors de la prothèse (à comparer au signal du contenu prothétique). Compte rendu : Indication.. Résultats : Préciser le type et le contenu de la prothèse. Décrire les éventuelles complications de la prothèse. Transmission de l information Planche-résumé avec images aux différentes pondérations. CD ROM contenant toutes les séquences et/ou transmission au PACS. b Recherche de lésion néoplasique Voir Fiche Sein-14, IRM mammaire bilatérale diagnostique, page

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements, soins et innovation OCTOBRE 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein in situ COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Dépistage et prévention du cancer du sein

Dépistage et prévention du cancer du sein Actualisation du référentiel de pratiques de l examen périodique de santé Dépistage et prévention du cancer du sein Février 2015 État des connaissances sur le cancer du sein Structure anatomique et aspect

Plus en détail

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN Informations générales Pour vous, pour la vie Cette brochure vise à vous fournir des informations générales concernant l intervention chirurgicale que vous

Plus en détail

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire 3 types Mastites infectieuses Mastites non infectieuses Cancer inflammatoire 2 situations cliniques Allaitement Hors

Plus en détail

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 Une anomalie ACR5 n est pas synonyme de malignité (VPP>95%) Quelle CAT après un

Plus en détail

Comprendre. le Cancer du sein. Mise à jour. Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches

Comprendre. le Cancer du sein. Mise à jour. Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches Comprendre le Cancer du sein Mise à jour Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches Ce guide s inscrit dans le cadre d un programme réalisé en partenariat avec

Plus en détail

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie Vous avez appris qu une anomalie a été détectée lors de votre mammographie. Afin d investiguer cette anomalie, le radiologue a pris la décision d effectuer une biopsie par aspiration sous stéréotaxie.

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Échographie normale et pathologique du grand pectoral Échographie normale et pathologique du grand pectoral JL Brasseur, N Gault, B Mendes, D Zeitoun-Eiss, J Renoux, P Grenier G H Pitié-Salpêtrière Introduction La pathologie du grand pectoral est relativement

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein.

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein. OCTOBRE ROSE 2013 La campagne Octobre Rose a pour but d inciter les femmes de 50 à 74 ans à participer au dépistage organisé du cancer du sein. Une femme sur trois ne se fait pas dépister ou pas de manière

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

DOSSIER DE PRÉSENTATION

DOSSIER DE PRÉSENTATION DOSSIER DE PRÉSENTATION GUSTAVE ROUSSY ET LE CANCER DU SEIN OCTOBRE 2013 Gustave Roussy et le cancer du sein octobre 2013 page 1 DOSSIER DE PRÉSENTATION Gustave Roussy et le cancer du sein GUSTAVE ROUSSY,

Plus en détail

GROUPE CLINIQUE DU MAIL

GROUPE CLINIQUE DU MAIL DOSSIER DE PRESSE GROUPE CLINIQUE DU MAIL Le centre d imagerie médicale conforte son implantation sur le site du Mail avenue Marie-Reynoard à Grenoble & présente son nouveau scanner spiralé, issu de la

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches. Les cancers du sein

Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches. Les cancers du sein Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches Les cancers du sein G R A N D P U B L I C Les cancers du sein Aujourd'hui, en France, comme dans de nombreux pays

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique Cancer du sein Janvier 2010 Ce document s inscrit dans un double dispositif : La mise en œuvre de

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 1. Définition Les angiomes sont des tumeurs très fréquentes. La définition de TOURAINE rend parfaitement compte de la complexité

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

PLATE-FORME COMMUNE UNE SOLUTION LOGICIELLE UNIQUE POUR AMÉLIORER LA PRODUCTIVITÉ. Logiciel DIRECTVIEW V5 pour CR et DR

PLATE-FORME COMMUNE UNE SOLUTION LOGICIELLE UNIQUE POUR AMÉLIORER LA PRODUCTIVITÉ. Logiciel DIRECTVIEW V5 pour CR et DR Logiciel DIRECTVIEW V5 pour CR et DR UNE SOLUTION LOGICIELLE UNIQUE POUR AMÉLIORER LA PRODUCTIVITÉ Vous pouvez faire confiance aux systèmes CR et DR de Carestream pour leur qualité de prise d images. Maintenant

Plus en détail

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit :

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit : Secrétariat du Grand Conseil PL 10267 Projet présenté par le Conseil d Etat Date de dépôt: 22 mai 2008 Projet de loi ouvrant un crédit au titre d'indemnité cantonale d'investissement de 3 000 000 F, pour

Plus en détail

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012 DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE Examen du Tronc Commun sous forme de QCM Janvier 2012 14 h à 16 h Les modalités de contrôle se dérouleront cette année sous forme

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

answers Issues and Answers est de retour Nouvel expandeur tissulaire mammaire Contour Profile 6200 de Mentor Un expandeur inégalé!

answers Issues and Answers est de retour Nouvel expandeur tissulaire mammaire Contour Profile 6200 de Mentor Un expandeur inégalé! & INTERNATIONAL AUTOMNE 2002 answers Issues and Answers est de retour Afin de vous fournir les dernières actualités et informations de l industrie relatives à nos produits et services, Mentor est heureuse

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Ligne Dentaire. Système Dentaire Panoramique et 3D

Ligne Dentaire. Système Dentaire Panoramique et 3D Ligne Dentaire Système Dentaire Panoramique et 3D La Société Villa Sistemi Medicali est fière de présenter son nouveau panoramique Rotograph Evo 3D, un système d'imagerie dentaire avec fonctionnalité 3-en-1:

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

PROGRAMME DU CONCOURS D ACCES AU RESIDANAT DE CHIRURGIE DENTAIRE

PROGRAMME DU CONCOURS D ACCES AU RESIDANAT DE CHIRURGIE DENTAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE D ALGER DEPARTEMENT DE 1- SPECIALITE : PROTHESE 1 Anatomie dentaire 2 Les matériaux à empreinte 3 Les traitements pré-prothetiques

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Concours d Internat et de Résidanat

Concours d Internat et de Résidanat Concours d Internat et de Résidanat Ce programme a pour but d aider à la préparation des concours d internat et de résidanat. Il ne constitue en aucun cas un répertoire de «questions d examen» mais une

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

LE DACS RADIATION DOSE MONITOR. Le bon réflexe pour une optimisation de la dose

LE DACS RADIATION DOSE MONITOR. Le bon réflexe pour une optimisation de la dose LE DACS RADIATION DOSE MONITOR Le bon réflexe pour une optimisation de la dose Radiation Dose Monitor / QU EST-CE QU UN DACS? / Le DACS (Dose Archiving and Communication System) est à la dose ce que le

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir

IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir CHU Henri Mondor IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir P.Zerbib, A.Luciani, F.Pigneur, R.Raymond, A.Rahmouni CHU Henri Mondor Créteil Service Imagerie Médicale Pr.A.RAHMOUNI Objectifs Comprendre

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Livret d accueil des stagiaires

Livret d accueil des stagiaires Livret d accueil des stagiaires SOMMAIRE : I/ Présentation du service II/Le métier de manipulateur III/ Modalités d encadrement IV/ Votre stage V/ Bilan global de votre stage I/ Présentation du service

Plus en détail

Le dépistage des cancers

Le dépistage des cancers Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

Docteur, j ai une masse au sein. Est-ce un cancer? UN DIAGNOSTIC DE CANCER est posé chez 11 % des

Docteur, j ai une masse au sein. Est-ce un cancer? UN DIAGNOSTIC DE CANCER est posé chez 11 % des Le sein Docteur, j ai une masse au sein. Est-ce un cancer? Réjean Duplain, Marie-Michèle Livernoche et Judy Deschesnes 4 M me Massé,45 ans,entre en pleurs dans votre cabinet.elle a trouvé une bosse sur

Plus en détail

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ Plan de la présentation Introduction L enfant Le cathéter court La voie veineuse centrale La voie intra-osseuse Plan de la présentation Le

Plus en détail

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction Matériel

Plus en détail

Le dépistage du cancer du sein. Une information de la Ligue contre le cancer

Le dépistage du cancer du sein. Une information de la Ligue contre le cancer Le dépistage du cancer du sein Une information de la Ligue contre le cancer Impressum _Editrice Ligue suisse contre le cancer Effingerstrasse 40 case postale 8219 3001 Berne tél. 031 389 91 00 fax 031

Plus en détail

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

19 thèmes dans 10 villes

19 thèmes dans 10 villes SATISFAIRE À VOS OBLIGATION DE DPC FACILEMENT GRÂCE AU CNGOF DPC réalisés par le CNGOF et financée par l Agrément CNGOF : 11 75 32 07 175 - FMC 100 098 Indemnité de 345 par jour et prise en charge hôtellerie

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique À partir de la Vème année Médecine Générale et notamment pour les médecins anatomopathologues ANATOMIE PATHOLOGIQUE Hôpital du Bon Secours

Plus en détail

Simulation d'un examen anthropomorphique en imagerie TEMP à l iode 131 par simulation Monte Carlo GATE

Simulation d'un examen anthropomorphique en imagerie TEMP à l iode 131 par simulation Monte Carlo GATE Simulation d'un examen anthropomorphique en imagerie TEMP à l iode 131 par simulation Monte Carlo GATE LAURENT Rémy laurent@clermont.in2p3.fr http://clrpcsv.in2p3.fr Journées des LARD Septembre 2007 M2R

Plus en détail

Développement d'une nouvelle interface utilisateur multi-modalité en scanner interventionnel

Développement d'une nouvelle interface utilisateur multi-modalité en scanner interventionnel Développement d'une nouvelle interface utilisateur multi-modalité en scanner interventionnel E. de Kerviler, C. de Bazelaire, P. Coulon*, S. Gotman**, J Yanof***, C. Bauer***J. Sapir**. Service de Radiologie,

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique. José LABARERE

Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique José LABARERE Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. lan I.

Plus en détail

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique Images en «franc» hypersignal du pelvis féminin Atlas iconographique Cavet M, Soyer P, Malzy P, Bendavid S, Merlin A, Martin-Grivaud S, Rymer R RADIOLOGIE VISCERALE ET VASCULAIRE, HOPITAL LARIBOISIERE

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays.

Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. LE CANCER DU SEIN Conduite à tenir diagnostique devant une image mammographique infraclinique anormale Conduite thérapeutique devant un cancer du sein infraclinique Suivi des patientes traitées pour un

Plus en détail

Dr L Verzaux Pr Elisabeth Schouman-Claeys

Dr L Verzaux Pr Elisabeth Schouman-Claeys Dr L Verzaux Pr Elisabeth Schouman-Claeys Dépasser une approche normative Se mettre à la place du patient Bonne pratique, bientraitance Démarches qualité structurées Thématiques clés (dont exigences réglementaires)

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque

Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque O Bruot, V Laurent, P.A Ganne, C Barbary, S Corby, E Kermarrec, S Béot, D Régent Service de Radiologie Brabois Adultes JFR Octobre 2006 CHU NANCY Préface

Plus en détail

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR C Andreux et F L Huillier H Guerini, A Feydy, X Poittevin, F Thevenin, R Campagna, JL Drapé, A Chevrot Hôpital COCHIN, Paris, France OBJECTIF Proposer

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

PLEINS FEUX SUR LE RC EXAMENS SYSTEMATIQUES ET PREVENTION

PLEINS FEUX SUR LE RC EXAMENS SYSTEMATIQUES ET PREVENTION PLEINS FEUX SUR LE RC SFMG - 2009 EXAMENS SYSTEMATIQUE ET PREVENTION est le résultat de consultation le plus fréquemment relevé par les médecins généralistes de l OMG. Voir là. Pour mieux vous familiariser

Plus en détail

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat JFR 2007 LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat Xavier Heymans Avocat à la Cour de Bordeaux www.heymans-avocat.com INTRODUCTION Rejet de la fatalité Socialisation du risque Responsabilisation

Plus en détail

se reconstruire avec ou sans intervention chirurgicale

se reconstruire avec ou sans intervention chirurgicale Des questions que vous vous posez et que vous pouvez poser aux soignants Comment se reconstruire avec ou sans intervention chirurgicale Vous allez avoir ou vous avez eu une ablation du sein (mastectomie),

Plus en détail

Questionnaire / Demande d adhésion

Questionnaire / Demande d adhésion RESPONSABILITE CIVILE PROFESSIONNELLE & EXPLOITATION Questionnaire / Demande d adhésion Contrat d Assurance AXA n 4803593504 ASSURE : Nom Prénom Adresse Professionnelle Téléphone Fax Date de Naissance

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Introduction Le prélèvement d une partie du foie chez une personne «vivante» et apparentée

Plus en détail

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire T. Mognetti et F. Giammarile Introduction La TEP-FDG (Tomographie par Émission de Positons après injection de 18 F- Fluoro-2-Déoxy-Glucose) est un des

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) :

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) : Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) : a) b) a) b) DERMATO-VENEREOLOGIE Art. 21 pag. 1 SECTION 9. Dermato-vénéréologie.

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Indications de la césarienne programmée à terme

Indications de la césarienne programmée à terme Indications de la césarienne programmée à terme Janvier 2012 Quelles sont les indications de la césarienne programmée? Utérus cicatriciel Transmissions mère-enfant d infections maternelles Grossesse gémellaire

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

UNIVERSITE TOULOUSE III PAUL SABATIER FACULTES DE MEDECINE THESE

UNIVERSITE TOULOUSE III PAUL SABATIER FACULTES DE MEDECINE THESE UNIVERSITE TOULOUSE III PAUL SABATIER FACULTES DE MEDECINE ANNEE 2013 2013 TOU3 1577 THESE POUR LE DIPLOME D ETAT DE DOCTEUR EN MEDECINE MEDECINE SPECIALISEE CLINIQUE Présentée et soutenue publiquement

Plus en détail

la reconstruction du sein après un cancer Recherche Information - Prévention - Dépistage Actions pour les malades et leurs proches

la reconstruction du sein après un cancer Recherche Information - Prévention - Dépistage Actions pour les malades et leurs proches Recherche PROTHÈSE RÉTRO- PECTORALE LAMBEAU GRAND DORSAL L A M B E A U A B D O M I N A L G R A N D P U B L I C I SIS est un groupe multidisciplinaire de professionnels de santé indépendants, réunis à l

Plus en détail

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France 18F-fluorodéoxyglucose en oncologie. Expérience en Ile de France. 18 F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France H. FOEHRENBACH 1, J. LUMBROSO 2 1 Service Médecine Nucléaire, Hôpital

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE DESCRIPTION DU MÉTIER Le masseur-kinésithérapeute ou «kiné» dans le langage courant, effectue sur prescription médicale des actes de gymnastique médicale, de massage, de

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail