INSTANCE NATIONALE DE CONCERTATION 29 avril 2011 CNAF

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "INSTANCE NATIONALE DE CONCERTATION 29 avril 2011 CNAF"

Transcription

1 INSTANCE NATIONALE DE CONCERTATION 29 avril 2011 CNAF

2 ORDRE DU JOUR 1. L OFFRE DE SERVICE À L ALLOCATAIRE : QUELLE ÉVOLUTION DE LA RELATION DE SERVICE? QUELLE ORGANISATION? QUEL IMPACT SUR LES MÉTIERS? UCANSS 2 INC

3 ÉTAIENT PRESENTS : Le président : Pierre MAYEUR Pour la Cnaf : Hervé DROUET Directeur Christian CASTELLA Daniel BEQUIGNON Caroline GUGEHEIM Christian MANSIET Pour l Acoss : Karine GORE Pour la Cnav Virginie CHARLES-BRAY Pour la Cnamts Laurence CREACH Pour l Ucanss : Didier MALRIC, Directeur délégué Ucanss Christine SENE, Secrétaire au pôle Suivi des instances paritaires Pour les organisations syndicales : CFDT Bernard DELANNOY Franck HEBERT Christine ORLY CFTC Hugues FALCON Cyril CHABANIER UCANSS 3 INC

4 CGT Muriel BOUSSUGUE Stéphane CLATOT Frédéric JORITE Antoine LEBORGNE Isabelle LE RAT Françoise MAYS Khodja NAIDJI COFICT-CGT Anne-Marie MEYNARD CFDT Catherine FONTBOSIER SNFOCOS Bruno GASPARINI Christian GOUPILLOT FO Jean-Claude CHERIKI Sylvie HOSEN Guy PERROSSIER Béatrice SURJUS SNPDOS-CFDT Eric CHAUVET SNPDOS-CFE-CGC Bertrand PERRIER UCANSS 4 INC

5 La séance est ouverte à 09 h 36, sous la présidence de Pierre MAYEUR. Pierre MAYEUR donne la parole aux représentants syndicaux qui souhaitent faire des déclarations préalables. Guy PERROSSIER (FO) annonce que la déclaration qu il fait au nom de la FO ne se limite pas à la question des plateformes téléphoniques, mais qu elle aborde la situation de l ensemble des Caf. Le retard de traitement des dossiers des allocataires est endémique dans toutes les Caf. La raison en est simple : le manque d effectifs. Nous vous communiquons la situation d une Caf de province, illustrant ce qui se passe dans toutes les caisses. Dans cette Caf, il y a 887 postes à effectif budgétaire. La majorité travaille sur le siège, 130 agents dans les centres sociaux, une vingtaine dans quatre antennes (accueil social et administratif), avec environ 170 techniciens-conseil et 60 techniciens d accueil. Pour la mise en place du RSA, la Caf a bénéficié de 22 postes de technicien-conseil et accueil et 5 techniciens au titre de l atelier de régulation des charges ( techniciens mis à la disposition de plusieurs Caf). Sur la COG , la Caf doit rendre 22 postes à la Cnaf. Ainsi, le bénéfice des 22 postes créés pour le RSA est nul. Le retard dans le traitement des dossiers : En 2009, cette Caf, comme toutes les autres Caf, a connu un retard récurrent dans le traitement des dossiers et a mis en place les mesures suivantes : Fermeture de l accueil au siège tous les mardis pendant un mois (c est la première fois qu une telle mesure est décidée à la Caf) et à d autres périodes Heures supplémentaires le samedi sur la base du volontariat Rachat des jours RTT Reprise à temps complet pour les agents à temps partiel sur la base du volontariat Solidarité interservices Recrutement de CDD, traitement des pièces simples et des aides au logement. En janvier 2009 : 8,2 jours de stock de dossiers en attente de traitement. En février 2009 : 12 jours. Et de mars à décembre 2009 : une moyenne de 6 jours de stock. Dès le début de l année 2010, la Caf connaissait à nouveau des problèmes de retard, mettait donc à nouveau en place la pratique des heures supplémentaires volontaires le samedi matin, la solidarité interservices avec un plan d entraide et la fermeture de l accueil du siège, des permanences et des antennes à des périodes données. UCANSS 5 INC

6 La direction a aussi mis en place le travail par processus au service Prestations pour «gagner en productivité» : les techniciens traitent tous pendant une journée un même type de dossier, ainsi que les dossiers «priorité 8». De nombreux techniciens se plaignent de cette réorganisation du travail. En janvier 2010 : 7,85 jours de stock de dossiers, ensuite 6 jours en moyenne, 4 jours pour les mois d été et depuis septembre 2010 : 6 à 7 jours de stock de dossiers en attente. En 2010, heures supplémentaires ont été effectuées par le service Prestations pour charge de travail exceptionnelle. En 2011, la Caf connaît du retard dans le traitement des dossiers. En février 2011, dossiers Prestations sont en attente de traitement, soit l équivalent de 9,48 jours de production. La direction essaie d étoffer l effectif affecté au traitement des dossiers, avec 5 agents au niveau 2 du service de la GED (gestion électronique des documents) qui ont obtenu un niveau 3 et vont dorénavant liquider les pièces simples. À l heure actuelle, les heures supplémentaires sont toujours d actualité le samedi sur la base du volontariat et l accueil a été fermé tous les jeudis du mois du mars sur le siège, dans les permanences et les antennes. Concernant la réponse téléphonique Une plateforme téléphonique a été créée en 2000, composée à l origine de 12 conseillers. Elle compte aujourd hui 27 conseillers dont 3 salariées à temps partiel à 80 %. Deux cadres managent cette équipe. Les conseillers sont tous classés niveau 2. Ils doivent progressivement accéder à la formation Vademecaf. L année dernière, la Caf a géré un plateau de conseillers prenant en charge une partie des communications téléphoniques de trois autres Caf. Ce mois-ci, le CE de la Caf est consulté sur le projet d adhésion d une quatrième Caf avec un prestataire de service( SATEL) pour une prise en charge de 30 % des flux téléphoniques qui «permettrait de décharger 6 conseillers téléphoniques», qui seraient alors amenés à suivre Vademecaf. On peut donc conclure que la plateforme téléphonique perdrait 6 postes au bénéfice de la liquidation des dossiers, toujours dans l objectif d augmenter les effectifs affectés au traitement des dossiers. En clair, il s agit d une première externalisation de la réponse téléphonique dans cette Caf. Cette description, même si elle a été longue, montre concrètement ce qui passe dans toutes les Caf. Pour répondre aux besoins des allocataires, il est nécessaire de maintenir tous les postes, remplacer tous les départs par des embauches en CDI et en titularisant partout les CDD. UCANSS 6 INC

7 Guy PERROSSIER (FO) évoque en outre le problème de la fusion prochaine des Caf de Lyon et de Villefranche, qui semble toucher d autres organismes. La direction de la Caf de Lyon a annoncé qu entre la date de fusion, soit le 1 er octobre, et la date de la première élection professionnelle courant novembre, il n y aurait plus de représentation syndicale, ni syndicats, ni délégués syndicaux, ni délégués du personnel, ni CE, ni CHSCT. Une telle situation est invraisemblable. Au nom de FO, Guy PERROSSIER demande à la Cnaf d intervenir pour régler ce problème. Il ajoute que, même lors de situations complexes comme la mise en place des ARS et pendant les périodes transitoires, les droits syndicaux ont été respectés. FO demande à la Cnaf de mettre bon ordre à cette situation et que les délégués syndicaux aient la possibilité, dès le 1 er octobre, de se déplacer dans la caisse avec laquelle ils fusionneront. Dès lors que se déroulent des élections communes, il est fondamental que les candidats puissent aller à la rencontre de l ensemble du personnel. Bruno GASPARINI (SNFOCOS) lit une déclaration au nom du SNFOCOS : L ordre du jour de cette séance est dédié à l offre de services téléphoniques, sujet important dans la qualité de service à l allocataire. Cependant, à l heure où les Caf ferment leurs guichets pour trouver des moyens de production, d autres questions primordiales sont toujours restées sans réponse. Le contexte actuel La situation est extrêmement tendue dans le réseau des Caf : Les fermetures des sites d accueil, le recours aux CDD et aux heures supplémentaires sont les quelques tentatives d endiguer la déferlante de dossiers et d allocataires mécontents car les stocks ne baissent plus et les délais de traitement restent élevés. Alors que l année 2009 était présentée comme une année exceptionnelle, rencontrant quelques «éternuements» conjoncturels liés à la prise en charge du RSA, les difficultés des Caf sont aujourd hui toujours aussi importantes. Les problématiques se sont inscrites dans la durée et dans une tendance structurelle. En effet, dès 2007, lors de la conférence des présidents de Caf à Deauville, le SNFOCOS dénonçait les graves dysfonctionnements qui perturbaient la branche Famille, l empêchant d assumer ses missions de service public. Les COG successives se sont pourtant mises en place sans apporter d améliorations ; Elles ont été plutôt le reflet d incohérences, notamment en matière de réduction des effectifs alors que, dans le même temps, les charges n ont cessé de croître. Ainsi, les réorganisations, restructurations, départementalisations, fusions, externalisations se poursuivent et rien ou presque n a été fait pour rétablir l équilibre charge/moyen. À force de neutraliser les indicateurs COG, ne doit-on pas se demander s ils sont toujours réalistes dans le contexte actuel? Et pendant ce temps, les conditions de travail se dégradent et les allocataires «trinquent»... C est pourquoi, en préambule de cette instance consacrée aujourd hui à l offre de services téléphoniques, le SNFOCOS souhaite connaître les avancées proposées par la Cnaf depuis UCANSS 7 INC

8 l INC Famille du 30 mars Malgré les embauches en 2009, les constats d alors sont les mêmes : augmentation des faits générateurs traités (+ 76 % en quatre ans) forte augmentation de la charge (RSA, RSAJ, trimestrialisation de l AAH, réforme des impayés de loyers, poids de la maîtrise des risques, Le SNFOCOS alerte solennellement la Cnaf et l Ucanss de ces dérives et renouvelle ses exigences : La compensation des charges nouvelles en attendant la neutralisation des indicateurs COG La transformation des dépenses d heures supplémentaires, CCD et rachat RTT, en embauches La prise en compte de la surcharge de travail subie par l encadrement et la dégradation de ces conditions de travail La reconnaissance des cadres dans leur statut, leur mission et leur niveau de rémunération. Antoine LE BORGNE (CGT) pose plusieurs questions. L ordre du jour de l INC de novembre 2010 portait notamment sur la boucle de qualité et la départementalisation du réseau. Sur ce dernier point, les conseils d administration se sont réunis et ont procédé à des votes sur la fusion et sur les conventions de rapprochement. Antoine LE BORGNE s enquiert de la position de la Cnaf en cas de position négative du conseil d administration sur la fusion et sur le rapprochement. Il demande en outre si la Cnaf respectera les décisions de ces conseils d administration. Des informations font état que la Cnaf clorait le dossier de la départementalisation le 30 juin 2011 et préparerait des arrêtés pendant l été pour anticiper les décisions préalablement prévues dans le calendrier. Par ailleurs, il semblerait que, dans les Caf qui refusent de voter ou qui refusent la départementalisation, des nominations d administrateurs provisoires seraient faites pour traiter les affaires. La CGT attend des réponses sur ces deux points. En outre, Antoine LE BORGNE (CGT) indique que la CGT a transmis tardivement d autres questions à la Cnaf. Il lit une déclaration de la CGT : Les Caf sont en difficulté depuis de longs mois avec une charge de travail lourde. De nombreux articles de presse traitent de ces difficultés. Depuis la dernière INC de la branche Famille qui s est tenue au mois de novembre 2010, nous aimerions connaître les dispositions prises par la Cnaf pour résoudre ces difficultés rencontrées. Le bilan chiffré des heures supplémentaires réalisées au cours de l année 2010 va être fait. Nous devons connaître les Caf qui pratiquent les heures supplémentaires depuis le 1 er janvier. Pour la CGT, la connaissance du stock retard est indispensable Caf par Caf, région par région, en termes de jours et de pièces. Il est indispensable de connaître le nombre de postes supprimés du 1 er juillet 2010 au 31 décembre 2010 et les suppressions de poste envisagées et signées dans les documents CPNG. UCANSS 8 INC

9 Quelles sont les formes d organisation instaurées pour résoudre le stock retard? Des Caf, des accueils téléphoniques ou physiques sont fermés régulièrement au public. Le nombre d heures de ces fermetures diverses doit être communiqué. Les effectifs de la branche Famille au 31 décembre 2010 doivent aussi être communiqués. Un chiffrage du nombre de CDD embauchés au 31 mars est une exigence pour la CGT. Les Caf viennent de transmettre à la Cnaf le réalisé budgétaire : la Cnaf doit nous informer des excédents réalisés. Concernant l offre de services téléphoniques de la branche, le support semble décrire l avancée de la branche avec une grande lacune qui saute aux yeux, à savoir le coût financier de cette opération. Nous exigeons une grande clarté sur cet aspect financier. Aucun bilan n est réalisé sur les pratiques téléphoniques existant localement et régionalement. Les Caf de Moulins et de Guéret pratiquent une réponse téléphonique avec des agents ayant des contrats différents. Quel bilan la Cnaf tire-t-elle de ces deux expériences? Les directions d organismes ont-elles été consultées? Quelles sont les propositions formulées par les Caf locales? Les Caf devront se regrouper : les agents seront recrutés dans quelles conditions? Quelle est la nature du contrat? Sous quel métier, quel coefficient? Quelle plateforme téléphonique sur l ensemble du territoire pour quel management inter-caf? Quelles sont les procédures de consultation prévues pour les instances représentatives du personnel? Que signifie et quel sens doit-on donner à la formulation «professionnalisation du pilotage des flux»? Quels sont les moyens identifiés aujourd hui et ceux qui seront mis en œuvre demain posthumain et post-téléphonique? Quelle est l adéquation de la solution Cnaf au flux réel aux évolutions attendues? Les Caf sont confrontées à une forte charge : ne vont-elles pas réduire les moyens qu elles mettent à disposition de la plateforme commune et qu en sera-t-il du transfert de charges? Les Caf sont dans des dispositions précaires. La nouvelle solution téléphone tout IP va être développée en plusieurs règles : comment la Cnaf va-t-elle éviter un risque élevé de calibrage de la réponse externe si les bonnes pratiques conduisent à générer un flux rappel de l allocataire par l externe? La Cnaf met en place un dispositif type ARC : ce dispositif sera constitué sur quelle base? Avec quel agent? Quels sont les partenaires importants? Quels sont les biens attendus pour les traitements particuliers? La CGT refuse toute externalisation de la réponse téléphonique de premier niveau. Toutes les études montrent qu en développant les modes de relation, les demandes de l allocataire se débloquent, ce qui se traduit par une nouvelle augmentation de la charge. Quelles sont les embauches supplémentaires prévues par la Cnaf? Anne-Marie MEYNARD (COFICT-CGT), en complément de la déclaration lue par Antoine LE BORGNE, souhaite faire état de la situation préoccupante que représente la dégradation des conditions de travail du personnel d encadrement, notamment les cadres accueil et les cadres des services périphériques des Caf. Elle évoque sur l INC qui s était tenue sur le travail social. Elle rappelle l engagement de la direction de la Cnaf de revenir sur ce dossier. Aucune réunion n a encore eu lieu à ce jour. UCANSS 9 INC

10 Elle insiste sur la problématique que rencontre l ensemble des travailleurs sociaux des Caf. Depuis la diffusion de la note d orientation visant à mettre en œuvre un socle institutionnel commun sur le travail social dans les Caf, avec la volonté de tenter d harmoniser les pratiques en matière de travail social, le constat et l état des lieux effectués à partir des remontées du terrain fait état du contraire de ce qui était attendu : des disparités importantes existent en matière d action sociale et de travail social dans les Caf. La CGT se réfère aux fondamentaux qui ont créé la Sécurité sociale et rappelle l importance de l unicité dans la réponse, notamment au niveau du travail social individuel. Chaque allocataire, en matière de travail social, doit obtenir la même réponse. Il faut bien entendu tenir compte des spécificités territoriales en matière de travail social collectif ou de développement social. Le constat issu des remontées sur le terrain est celui d une perte de sens : les métiers sont dénaturés. Les directions ne parlent plus de logique de métier, mais de logique de service, dans une sorte de continuum de services ne visant qu à nier les métiers, ce qui engendre une aggravation de la souffrance au travail. De nombreux travailleurs sociaux ont saisi les CHSCT. Des conclusions de rapports de cabinet d experts évoquent une situation pathogène, avis partagé par les médecins et les psychologues du travail. La direction de la Caf des Bouches-du- Rhône conteste ces conclusions, ce qui est préoccupant au regard de l aggravation des risques psychosociaux. Anne-Marie MEYNARD (COFICT-CGT) revient sur le travail social. La remise en cause du secret professionnel des assistants sociaux est aujourd hui posée dans le cadre de la maîtrise des risques et de la lutte contre la fraude. La CGT considère qu il existe un devoir de réserve pour l ensemble des salariés d organismes des Caf. Néanmoins, le secret professionnel est réglementé et la CGT veillera à ce qu il ne soit pas remis en cause, notamment dans la levée d habilitations qui permettent à des personnels autres que des assistants sociaux d examiner des dossiers. La CGT alerte la direction de la Cnaf sur cette question, notamment avec la multiplication des progiciels (RSA) qui constituent un fichage exacerbé des publics, mais également un contrôle accru de l activité des travailleurs sociaux. Des études ont prouvé que la relation d aide est difficilement mesurable en termes de résultats ou d éléments quantitatifs. Par ailleurs, Anne-Marie MEYNARD (COFICT-CGT) souligne que le travail social est complètement assujetti aux prestations et ne permet plus une réponse au besoin social exprimé par les familles allocataires qui, touchées par la crise, se rapprochent des Caf. Les conséquences en sont catastrophiques. Une note d orientation devait harmoniser et apporter une lisibilité sur le projet institutionnel de travail social : les conditions de sa mise en œuvre font état d une absence totale de lisibilité pour les partenaires extérieurs, en termes de travail social et administratif. Tout cela est fortement préjudiciable aux allocataires, notamment en termes de qualité de service rendu. Enfin, certaines Caf ont signé des conventions avec le Conseil général sur la prise en charge de l accompagnement social des familles monoparentales dans le cadre du RSA : les personnels sont mis à disposition sans moyens supplémentaires et n interviennent alors que sur cet accompagnement au détriment des autres missions qui faisaient la spécificité de la Caf, à savoir les actions collectives ou le travail avec les centres sociaux. La CGT souhaite que la Cnaf organise rapidement, avec l ensemble des organisations syndicales, une INC spécifique sur ces questions. Bernard DELANNOY (Fédération PSTE-CFDT), dans la continuité des précédents propos, souligne qu il existe un souci partagé d obtenir certaines données économiques sur la UCANSS 10 INC

11 branche Famille et sur l exercice 2010, notamment sur les heures supplémentaires, les charges et les fermetures d accueil. La CFDT déplore le fait que les données économiques sur la branche ne soient pas transmises aux fédérations de façon générale. Il est nécessaire de réfléchir à la création d un lien organique qui permettra aux fédérations d obtenir un certain nombre d informations pour alimenter les réflexions. Les organisations syndicales découvrent trop souvent les données des sujets des INC en arrivant en séance. La CFDT souhaite que, au cours de cette INC, un temps soit consacré à l exercice 2010 à travers les demandes d informations transmises par les syndicats. La CFDT souhaite également (mais cela relève des questions diverses) que soit autorisé un temps d échange en fin de séance sur les principes liées à la convention signée par la Cnaf, la Caf de Paris et la Caf d Arras. Cette convention est une nouveauté dans la branche et dans l Institution. La CFDT suppose que ce type d expérimentation a été réfléchi et souhaite en connaître les principes. Hervé DROUET (CNAF) indique que plusieurs organisations syndicales ont transmis leurs questions avant la réunion. Elles concernent notamment les aspects d écoulement de la charge, d heures supplémentaires, de CDD, etc. Il propose d apporter des réponses en deuxième point d ordre du jour et de commencer la séance avec le point relatif au téléphone. La présentation de ce point apportera des réponses à certaines questions d Antoine LE BORGNE. La question de Bernard DELANNOY relative à la convention entre Paris, Arras et Guéret sera également abordée dans la présentation initiale sur le téléphone. Avant d aborder ce premier point, Hervé DROUET revient sur les modalités de représentation des salariés lors des fusions et des créations de nouveaux organismes. Il indique que la Cnaf n a pas connaissance de la situation évoquée par Guy PERROSSIER. Cette question sera éclaircie : il est nécessaire d assurer une continuité dans la représentation des salariés. Hervé DROUET s étonne de l identité de la Caf évoquée qui est connue pour son grand respect des règles juridiques. Il revient sur l intervention d Anne-Marie MEYNARD relatif au travail social. L INC de début 2010 n était pas spécifiquement consacrée au travail social, mais à la situation du réseau et au premier bilan du RSA. A cette occasion, un point avait été fait sur l offre globale de service et l intégration du RSA dans l offre globale de service, et sur les conséquences concernant le travail social. Ce point n est pas à l ordre du jour de la réunion, mais il est possible de prévoir, lors d une prochaine séance, un point sur l offre globale de service et les modalités de mise en place dans les Caf, dans la mesure où c est l un des objectifs qui structurent la COG. Hervé DROUET (CNAF) indique que le projet d offres de service téléphonique de la branche Famille sera présenté au conseil d administration de la Cnaf lors de la séance du 3 avril Christian CASTELLA (CNAF) évoque quelques éléments de contexte qui expliquent la démarche de la Cnaf en matière d accueil téléphonique. La demande de contacts augmente en raison de la crise économique. La Cnaf a une vision intégrée du téléphone dans un ensemble d outils permettant de traiter les contacts allocataires. Des projets majeurs inscrits dans la COG impactent les outils de réponse Télécom. Le premier projet est le développement du site caf.fr et des téléprocédures. Le second projet important est la dématérialisation des contacts avec des partenaires, notamment avec le projet Ideal qui permettra le transfert de données entre les offices et les Caf. Le troisième projet est une UCANSS 11 INC

12 réflexion sur les accueils physiques. La Cnaf a une vision intégrée de la démarche vers l allocataire. Les outils à mettre à disposition des personnels chargés de l accueil (sur Internet, par téléphone ou en accueil physique) sont les mêmes. Il s agit de comprendre le téléphone comme un outil important, plus facile que l écrit. C est un média indispensable qui s inscrit dans un ensemble cohérent. Christian CASTELLA (CNAF) rappelle que les engagements en matière téléphonique étaient ambitieux dans la COG Depuis 2008, il est plus difficile de les tenir. La Cnaf a le souci de conserver une valeur et un niveau d accueil téléphonique qui reste équivalents aux niveaux passés. La Cnaf s est engagée à répondre à 90 % des demandes par le biais d agents. Les réponses sont complétées par des serveurs automatiques disponibles 7/7j et 24/24h. La Cnaf traite 40 millions d appels téléphoniques par an. La moitié est traitée par les systèmes de réponse vocale interactive ou par des automates toujours ouverts. L autre moitié est traitée par une réponse humaine. Le système est constitué de serveurs automatiques qui répondent en premier lieu aux allocataires. Quand l allocataire demande à être dirigé vers un agent, un deuxième niveau technique de l offre de service se met en place, à savoir les ACD, système informatique qui relie le système téléphonique avec le système informatique et les bases de données. Les positions de réponse téléphonique peuvent être de premier ou de deuxième niveau. Ces systèmes ont dû évoluer sous plusieurs contraintes. Un aspect juridique Les appels téléphoniques qui étaient juridiquement dans une délégation de service public avaient été confiés au groupement Atos/France Télécom. La délégation de service public était assise sur une surtaxation des communications des allocataires, surtaxation qui permettait de rétribuer les délégataires de service public. Dans la COG, la Cnaf s est engagée à faire payer le prix des communications locales aux allocataires, sans surtaxation. Économiquement, le système n était plus viable. Un aspect technique Au-delà de l aspect de la réponse à l allocataire, le système intégrait, pour chaque caisse, des autocommutateurs installés progressivement. Leurs marques, leurs puissances et leurs fonctionnalités étaient différentes. 45 % des autocommutateurs devaient être changés dans les années à venir. Un aspect global d efficience La Cnaf est titulaire d un réseau informatique privé qui relie les postes des caisses aux ordinateurs centraux et les ordinateurs centraux entre eux. Ce type de réseau permet de faire circuler les données, les images et la voix. Il s agit donc de porter ces trois types de contenu sur un même réseau. Ce projet a des conséquences économiques positives, puisqu il supprime le coût des communications entre les caisses. À partir de ce système, la Cnaf a tenté de bâtir une offre de services. La fin de la délégation de service public en mars 2011 a permis de lancer des expérimentations pour confirmer certaines hypothèses, en s appuyant sur les enquêtes menées auprès des allocataires et en associant les caisses du réseau. La mesure qui prévoyait le renfort de 400 CDD en 2010 a permis d installer des plateaux de réponse téléphonique. Des évaluations ont été faites par les prestataires de service et les Caf concernées. UCANSS 12 INC

13 La conduite du projet et la définition des principes se sont appuyées sur une trentaine de caisses qui ont proposé des évolutions et ont permis la validation des principes généraux. La responsabilité des caisses Il s agit de mettre en place un système qui rende chaque caisse responsable de la qualité de service délivré par téléphone à ses allocataires. La gestion solidaire La branche Famille est un réseau qui doit fonctionner avec des mécanismes solidaires. Il est indispensable, quels que soient les moyens techniques mis en œuvre, de penser à assurer un bon niveau de réponse téléphonique sur l ensemble des caisses. Les allocataires ne doivent pas pâtir d une difficulté particulière propre à un département. L efficience collective Certaines façons de s organiser sont meilleures que d autres et doivent être privilégiées. L adaptabilité du réseau Le réseau peut faire face à un pic de charges et connaître un besoin de renfort immédiat de l appel téléphonique. Il s agit de faire évoluer les logiciels et de diminuer les temps d adaptation. En 2010, il a fallu plus d un mois de programmation pour mettre en place les plateaux et les 400 CDD de renfort, délai qui s avère trop long. Le système envisagé cherche à prévoir en amont la localisation des postes de renfort en cas de besoin. Sur la base de ces quatre principes, les axes de la proposition d offre de services téléphoniques apparaissent pour concevoir une réponse téléphonique adaptée aux demandes des usagers : une réponse en termes d information générale pour des non-allocataires qui veulent des réponses simples. Ces demandes représentent 5 % du flux téléphonique ; une réponse en termes d information personnalisée pour 80 à 85 % des appels. Les techniciens ont alors besoin d avoir accès au dossier et à la base de données ; une réponse en termes d expertise délivrée par un technicien-conseil chevronné, pour 10 à 20 %. Des allocataires préfèrent que le technicien rappelle après avoir étudié la question. Ces réponses peuvent aussi être ciblées sur un service particulier. Dans la COG, la Cnaf a pris certains engagements pour optimiser l organisation et pouvoir fournir une réponse téléphonique de qualité : répondre à 90 % des appels sur une amplitude de 32 heures ; maintenir les automates en place 7/7j et 24/24h en veillant à développer l arborescence la plus courte possible ; optimiser les modalités de réponse en professionnalisant le pilotage des flux et en distribuant le flux sur un optimum de 20 positions téléphoniques. Françoise MAYS (CGT) s enquiert de la définition d une «position». Christian CASTELLA (CNAF) déclare qu il s agit d un micro-ordinateur relié à un téléphone et attribué à un technicien-conseil. La position est le poste physique et technique qui permet de répondre. Anne-Marie MEYNARD (COFICT-CGT) demande si les caisses actuellement dotées de 40 positions devront optimiser leur nombre de positions. UCANSS 13 INC

14 Christian CASTELLA (CNAF) répond par la négative. Il souligne que la contrainte de l optimisation repose plutôt sur un nombre insuffisant de personnes qui répondent. En deçà de 15 positions, il est prouvé que l efficience est insuffisante. L optimum idéal est autour de 20 positions, mais il est possible d aller jusqu à 50 positions avec un pilotage adéquat. Isabelle LE RAT (CGT) demande si la modélisation qui compte le nombre de positions requises prend en compte les variations du flux des appels des allocataires. Sur une plateforme, les appels varient au cours de la journée, de la semaine, du mois et de l année. Jean-Claude CHERIKI (CGT FO) demande si les positions concernent l accueil de premier niveau ou l ensemble des postes reliés au système téléphonique qui permettent l accès au dossier. Christian CASTELLA (CNAF) indique que les deux questions sont liées. Il est prévu que les positions de premier niveau tiennent compte des surcharges et des situations de crise. Des positions seront préemptées pour certaines situations. Si la Cnaf décide d embaucher 400 CDD, l adaptation se fera le plus rapidement possible. Ce projet tient compte des pics d activité et les superviseurs de plateau pourront recourir à des postes supplémentaires en fonction de leurs moyens. D autre part, il existe positions de réponses : ont vocation à répondre aux allocataires, le reste concerne la téléphonie administrative. Ces positions sont de premier niveau et passent au niveau de l expertise en cas de besoin, avec le contexte qui correspond à la question posée. Christian CASTELLA poursuit la présentation. Pour les 5 % de réponse générale qui concernent les citoyens non allocataires, la Cnaf travaille avec les services du Premier ministre pour tenter d intégrer le À charge pour la branche de fournir tous les éléments de documentation nécessaires et à jour. Si cette disposition n est pas conclue, les appels resteront dans le flux des plateaux. Il existe deux façons de gérer les appels. La mutualisation de la réponse Les caisses du réseau qui ont des plateaux de réponse de plus de 15 positions ne connaîtront pas d évolution. Un plateau de réponse de niveau 1 doit plutôt compter une quinzaine de positions, ce sont souvent des plateaux physiques. Les plateaux peuvent aussi être virtuels et regrouper plusieurs plateaux pour atteindre un minimum de 15 positions. Ils sont virtuellement pilotés et les agents ne changent pas de lieu. Le délestage En premier lieu, le délestage s effectue vers des caisses du réseau. Le dispositif a été testé avec succès. Un tiers du flux de la caisse de Paris a été dévié sur des postes de réponse de la Caf de Guéret. Le réseau répond aux besoins de façon solidaire. La Cnaf prévoit des plateaux de renfort avec des CDD afin de surmonter des difficultés de calendrier. D autre part, le délestage peut s effectuer en direction d un prestataire extérieur. Ce n est pas l objectif de la branche qui souhaite rester sur le niveau d implication actuel. Néanmoins, cette possibilité n est pas écartée, car les contrats avec les prestataires sont très souples (contrat de renfort pour un jour de semaine ou pour un mois donné). La Cnaf souhaite mettre un cadre général pour définir ce délestage vers les prestataires. Il s agit de ne pas dépasser ce qui se fait déjà. Les contrats sont passés UCANSS 14 INC

15 avec des sociétés qui sont implantées sur le territoire national, avec des embauches pérennes de personnel. Anne-Marie MEYNARD (COFICT-CGT) revient sur la mutualisation de la réponse. Les plateaux virtuels regroupent des plateaux qui ont quelques positions. Elle demande si ce n est pas paradoxal avec la volonté de confier à chaque caisse la responsabilité de l accueil de ses allocataires. Elle souhaite obtenir un exemple concret. D autre part, elle souhaite obtenir des détails relatifs aux conséquences de l externalisation sur la réponse téléphonique. Isabelle LE RAT (CGT) souligne à son tour que cet exposé est en contradiction avec le premier principe de la responsabilité, qu il s agisse de la mutualisation, des plateformes virtuelles ou du délestage. Par ailleurs, elle s étonne de n entendre parler que de flux pour traiter les problèmes de réponse téléphonique. Or, la réponse téléphonique repose également sur un principe de qualité. Il est impossible de se porter garant de la qualité d une réponse téléphonique quand un agent de la Caf de Guéret répond à un allocataire de la Caf de Paris. Isabelle LE RAT indique avoir travaillé six ans sur une plateforme d appel. La qualité d une réponse téléphonique dépend de la connaissance du territoire, des partenaires et de la capacité à orienter. Les non-allocataires veulent des réponses à leur question particulière. Il n est pas certain qu une réponse délivrée par le 3939 sera suffisante. La réponse téléphonique ne se définit pas uniquement par le fait de prendre un appel. Une réponse insuffisante générera un autre type de contact (nouvel appel, venue en accueil, mail, courrier). En réponse à Anne-Marie MEYNARD, Isabelle LE RAT indique que la Caf de Lille se départementalise et crée un plateau virtuel qui regroupe Valenciennes, Maubeuge et Lille et qui sera manager de façon unique. Au sein d une même Caf, l utilité d une plateforme virtuelle est compréhensible, mais en cas de mutualisation, cela pose des questions de management et de responsabilité. Isabelle LE RAT souhaite avoir des précisions à ce sujet. Hugues FALCON (CFTC) demande des éléments économiques relatifs au coût de l emploi de prestataires. Bernard DELANNOY (Fédération PSTE-CFDT) évoque les prestataires extérieurs. Il reconnaît à la Cnaf une certaine constance : elle n a jamais eu le projet de recourir à toute force à l externalisation. Néanmoins, à l époque de cette prise de position, seules quelques caisses externalisaient une partie des flux. Aujourd hui, elles sont plus d une dizaine. Si l externalisation n est pas le projet de la Cnaf, Bernard DELANNOY s enquiert des moyens mis en œuvre si les Caf continuent de s engager dans cette voie. Par ailleurs, s il était démontré que le recours à l externalisation se traduisait par des coûts minorés, il y a fort à parier que les Caf recourraient en masse à cette solution. La comparaison des coûts de gestion est donc importante. Jean-Claude CHERIKI (CGT FO) constate que, au lieu de répondre à un problème concret, la Cnaf monte un projet qui s apparente à «une usine à gaz». En matière d accueil téléphonique, la Cnaf devrait faire en sorte d avoir le moins d appels téléphoniques possible dans les caisses : si la qualité de la liquidation était assurée, il n y aurait pas de retard, ce qui induit évidemment un effectif suffisant pour réaliser le travail. D autre part et dans le sens des propos de Françoise MAYS, Jean-Claude CHERIKI affirme que les communications téléphoniques des allocataires d une caisse doivent être traitées au sein de cette caisse et par des agents qui ont la connaissance du terrain. Par exemple, la Caf du 93 est aidée par UCANSS 15 INC

16 l ARC, mais les agents qui travaillent sur d autres caisses ne connaissent pas les spécificités de la Caf ce qui génère des corbeilles de retour 1 et une organisation complexe et inefficace. Jean-Claude CHERIKI, en tant que père d un allocataire, indique avoir expérimenté le système des plateformes étudiantes. Pour traiter le départ de son fils de la caisse de Reims vers celle de Nice, il a été mis en communication avec les caisses de Nantes et d Arpajon sans obtenir des réponses. Le projet d offre de services téléphoniques cache un problème de fond que la Cnaf ne traite pas, à savoir celui des effectifs dans chaque Caf. Si les gestionnaires-conseils étaient suffisamment nombreux, les besoins d accueil physique et téléphonique diminueraient. La mutualisation et l externalisation sont contraires à tout principe professionnel et, pour l externalisation, au principe de confidentialité de la situation des allocataires. Jean-Claude CHERIKI (CGT-FO) soulève un autre problème. Il est envisagé d embaucher d autres CDD pour assurer l accueil téléphonique mais cette pratique est contraire au Code du travail et à la convention collective de la Cnaf. Le Code du travail prévoit le CDD pour faire face au surcroît exceptionnel et temporaire d activité, dans le cadre de l accord sur la formation professionnelle et pour le remplacement d agents absents. Cependant, l accueil téléphonique ne concerne pas ces deux dispositions. C est un travail habituel et permanent confié à des CDD qui devrait relever des CDI. Selon Jean-Claude CHERIKI, la Cnaf recommande la violation du Code du travail. C est le cas dans sa caisse où 18 postes sont en CDD contre 6 ou 7 en CDI. Jean-Claude CHERIKI suppose que Bertrand DELANNOY a raison et que l externalisation coûtera moins. Les journaux présentent souvent des scandales sur des situations voisines dans les entreprises qui embauchent des téléconseillers. Christian CASTELLA (CNAF) assure que la qualité est importante dans le projet exposé par la Cnaf. Elle est contrôlée par des écoutes surprises sur les réponses des plateformes. En ce qui concerne la responsabilité des caisses, les allocataires composent le numéro de leur caisse. Si les appels de Bastia sont dirigés sur Marseille, le directeur de Bastia connaîtra les réponses qui ont été faites à ses allocataires. La responsabilité est entière pour le directeur qui délègue ou qui participe à une mutualisation. Il lui revient de contrôler la qualité des réponses et de sortir du système en cas d insatisfaction. Il est prévu que les caisses qui externalisent disposent de tous les moyens pour réinternaliser quand elles le souhaitent. L externalisation n est pas irréversible. Christian CASTELLA concède qu un meilleur service diminuerait le nombre d appels. La qualité du travail est très disparate selon les caisses. Certains organismes connaissent des taux qui dépassent 20 %. Le téléphone est un outil de la relation de service. L enjeu est de faire de la réponse téléphonique de premier niveau un métier en émergence. Le téléphone n est pas un expédient pour traiter la réclamation, mais un moyen d offrir le maximum de services, par exemple pour les personnes isolées en milieu rural. Les réponses téléphoniques de premier niveau vont tenter de traiter les mails et la coproduction et de rendre la communication la plus efficiente possible. Il s agit d avoir une vision intégrée du téléphone. C est un projet compliqué qui peut-être définit comme une «usine à gaz» car traiter 20 millions de communications téléphoniques n est pas simple par nature. Certaines caisses locales ont fait le choix de la coproduction. Les arbitrages dans les caisses locales ne sont pas aisés et reposent sur la variable d ajustement. Les moyens de réponse ne sont souvent que des palliatifs. Le téléphone n est jamais un dernier recours : si un allocataire UCANSS 16 INC

17 n obtient pas la réponse par téléphone, il se déplacera. Chaque outil doit prendre sa place dans la mise en œuvre de la meilleure qualité de réponse possible. Hervé DROUET (CNAF) souligne que la Cnaf vise une amélioration de la qualité. Le projet est présenté en termes de flux, mais les traitements quantitatif et qualitatif vont de pair. Si la qualité n est pas au rendez-vous, le nombre d appels augmente. Le projet est fondé sur des expérimentations menées en 2010 lors de la fin de la délégation de service public. La Cnaf a profité de certaines opportunités pour mener des expériences (financées dans le cadre de la DSP) de mise en place de plateaux de réponse mutualisés distinguant le niveau 1 du niveau 2. Il est apparu qu il est possible de traiter davantage de flux et que le traitement était de meilleure qualité. Le projet met en avant une plus grande capacité de traitement quantitatif et une amélioration de la qualité de la réponse de premier niveau qui peut être mutualisée et traitée sur une plateforme accueillant des flux d appels émanant de Caf différentes. La nécessité de maintenir un lien entre un allocataire et sa Caf vaut surtout pour les réponses de niveau 2. Certaines problématiques d application de droit relèvent d une réponse de premier niveau qui peut être mutualisée pour des questions de gestion et de distribution de flux et dans le sens d un gain de qualité. Hervé DROUET répète que le délestage n est pas une préconisation institutionnelle de la branche. Il est difficile de remettre en cause ces choix de gestion dès lors que certaines Caf y ont eu recours dans les contextes particuliers des années 2009 et 2010 et selon des modalités très encadrées, avec consultation de leurs institutions représentatives du personnel. L organisation de la réponse téléphonique reste une responsabilité du directeur de l organisme local. Si ce choix a été fait au niveau local, il n est pas envisageable au niveau national de le remettre en cause. Cependant, la Cnaf ne souhaite pas que ces choix, qui faisaient l objet d une tolérance ponctuelle, se multiplient. En bâtissant ce schéma d organisation nationale, la Cnaf souhaite limiter le délestage à l existant et l encadrer par des critères très stricts que sont la réversibilité, la stricte habilitation et la confidentialité, les clauses sociales et d aménagement du territoire. La pertinence économique pour les Caf qui ont eu recours à ce dispositif est difficile à évaluer. Les Caf ne se situent pas sur les mêmes masses de dépense. Les comparaisons ne se font pas selon le coût économique, mais plutôt selon la répartition des charges de travail sur les ressources disponibles en termes d effectifs. Hervé DROUET revient sur la demande d augmenter les effectifs pour assurer les réponses téléphoniques. Cette demande n est pas complètement pertinente. La mutualisation sur les ressources internes de la branche permettra de gagner en efficacité et de garantir des taux de réponse avec le niveau d effectifs actuel, tout en sécurisant les conditions d emploi. Hervé DROUET revient sur les propos de Jean-Claude CHERIKI qui suppose que la Cnaf inciterait à la violation du Code du travail. Il précise qu elle cherche précisément à faire le contraire. La réponse de niveau 1 est organisée dans la plupart des Caf avec des postes en CDD. Le projet consiste à mettre en place des plateformes mutualisées qui permettront, par des ressources dédiées en CDI, de traiter plus efficacement une réponse souvent prise en charge par des CDD, mais Il faut distinguer ce projet de mutualisation de la réponse de premier niveau de la mise en place de plateaux de renforts ponctuels, comme ceux mis en place en 2010 et qui pourront être relancés dans le cadre des budgets rectificatifs pour décharger le réseau au moment de pics d activité, notamment lors des campagnes étudiants. Christian GOUPILLOT (SNFOCOS) évoque le délestage vers un prestataire. Les explications sont claires sur la constitution de l outil et sur les services qu il rendra en UCANSS 17 INC

18 permettant notamment de réinternaliser. Christian GOUPILLOT ne comprend pas pourquoi la Cnaf, qui dispose d un outil suffisamment souple pour rendre un meilleur service, ne fait rien pour changer la situation. Par ailleurs, il demande ce que représente, en termes économiques et en nombre de structures, le recours à l externalisation. Hervé DROUET (CNAF) répond que les réponses à ces questions se trouvent dans la diapositive suivante de la présentation. Isabelle LE RAT (CGT) revient sur la mise en place des plateaux de renfort qui ont perduré six mois en Elle rappelle qu un conseiller téléphonique doit suivre une formation pour répondre aux appels entrants. Hormis les capacités de l agent d utiliser l outil téléphonique, il doit connaître la législation et comprendre les interactions pour appréhender le dossier d un allocataire dans sa globalité. Isabelle LE RAT considère qu un mois et demi pour mettre en place des CDD s avère trop court, surtout si l objectif est d aboutir à une réponse téléphonique correcte. La réponse téléphonique ne porte uniquement sur la prestation, mais également sur l action sociale et les RIAS de chaque Caf. Isabelle LE RAT demande comment il est possible, en mutualisant les Caf, de connaître les RIAS de chacune d elles. La plateforme située à Lille devait répondre aux questions de l ensemble des Caf du Nord, mais elle ne répondait pas à toutes les questions qui concernaient l action sociale. Finalement, dans une charge de travail accrue, ce sont les techniciens d action sociale ou les techniciens prestations qui répondaient aux allocataires. Par ailleurs, le diaporama ne quantifie pas la réponse pour les appels de niveau 2 et la charge de travail que cela représentera pour les techniciens-conseils. Isabelle LE RAT estime en outre, que la mise en place des plateaux CDD en 2010 n a pas été bien pensée, puisqu elle a eu lieu entre mai et novembre, période creuse d activité des Caf. Ces plateformes ont disparu en novembre lors de la campagne Ressources et du renouvellement des droits. Jean-Claude CHERIKI (CGT FO) rappelle qu il ne s agit pas que de chiffres et de flux, mais également de qualité. Il présente le contrat signé entre la Caf de Paris, la Caf de Guéret et la Cnaf : un suivi de l activité et du coût des dysfonctionnements, des réunions régulières d ajustement seront programmées entre la Caf de Paris et de Guéret, notamment en cas d inadéquation entre les flux et les moyens. La visioconférence sera privilégiée. La Caf de Paris transmettra de manière hebdomadaire et mensuelle les statistiques globales de l activité. La Caf de la Creuse s engage à établir, en fin d expérimentation, un bilan transmis à la Caf de Paris et à la Cnaf, bilan qui se fera sur la base d indicateurs : taux d efficacité/agent, ratio agent/nombre d appels aboutis, taux de transfert des appels de niveau 1 vers niveau 2. La Caf de la Creuse informe très rapidement celle de Paris en cas de panne de téléphonie. Concernant la fermeture de la plateforme, les parties conviennent que toute adaptation de la convention est possible en fonction des dysfonctionnements ou difficultés repérées. Jean-Claude CHERIKI (CGT FO) souligne qu il n est nulle part question d un suivi de la qualité. Par ailleurs, il indique que la Cnaf prétend ne pas vouloir favoriser l externalisation. Il demande pourquoi le directeur de la Caf du Val-d Oise a fait savoir au comité d entreprise qu il envisageait de recourir au service de la société SATEL en cas d affluence. Il est évident que ce directeur n a pas outrepassé des consignes restrictives de la part de la Cnaf. Pour sa part, la fédération FO demande que cesse le recours aux sociétés extérieures. Elle est prête UCANSS 18 INC

19 à discuter de la possibilité d intégrer les agents de SATEL qui travaillent pour la Cnaf dans les organismes de Sécurité sociale. Cette solution semble la plus logique avec une formation et un salaire à la clé. Ces sociétés extérieures recourent massivement à l intérim. Il est plus judicieux de s entourer de personnels qui ont des garanties d emploi et qui peuvent justifier d une formation ainsi que d une éthique professionnelle qui est celle de la Sécurité sociale. Antoine LE BORGNE (CGT) souhaite que le débat s installe dans le concret. Il revient sur l évaluation effectuée au niveau du réseau d expérimentation. Il demande ce qui a empêché la transmission de ces évaluations aux organisations syndicales représentées au sein de l instance de concertation. Par ailleurs, la Caf semble avoir été le support de l expérimentation. Il est dommage que les éléments n aient pas été communiqués. Antoine LE BORGNE s enquiert du coût financier de ce projet : faut-il compter 10 ou 100 millions d euros? Il demande d où viennent les fonds, à savoir des budgets des Caf ou des réserves autres. La convention signée avec la Caf de Guéret stipule que des postes sont supprimés à la Caf de Paris pour être créés à la Caf de Guéret avec les excédents. Le cas est identique pour Arras. La stratégie de la Cnaf vise soi-disant un rééquilibrage territorial en créant des postes dans la Creuse sans embaucher à Paris, car les agents doivent faire une heure de transport. Antoine LE BORGNE demande si la Cnaf est sur le point de devenir une entreprise nationale qui pilotera tout. Hervé DROUET (CNAF) répond, pour le dernier point, qu il s agit d une décision des deux caisses concernées. Sur le plan institutionnel, la Cnaf maintient les effectifs : que ceux de Guéret soient renforcés et que ceux de Paris soient minorés pour que la Caf de Guéret rende le service demandé par la Caf de Paris, cela permet, au niveau institutionnel et en termes d aménagement du territoire, de créer des emplois pérennes dans un endroit qui en est dépourvu et qui est en dévitalisation. La Cnaf ne voit aucune raison de s opposer à une démarche de ce type, souhaitée par les directeurs concernés et qui relève de leur responsabilité. Il n est pas judicieux que la Cnaf l encourage ou la contrecarre. Bernard DELANNOY (Fédération PSTE-CFDT) indique que la CFDT n émet pas d opposition sur la Caf de Guéret et sur les problématiques d aménagement du territoire. Concernant la Caf d Arras, il précise qu il s agit d une Caf qui supprime des postes sur son organigramme et qui demande à une autre Caf d embaucher pour son compte des gestionnaires-conseils. Bernard DELANNOY suppose que la Cnaf ne peut pas signer une telle mesure en arguant qu il s agit du choix de deux caisses qu il faut respecter. Une réflexion existe nécessairement en amont concernant les coûts plus élevés des agents de la région parisienne (comités d entreprise plus chers, remboursement de la carte Orange, absentéisme lié aux difficultés de transport, etc.). Bertrand DELANNOY ne connaît pas les propos exacts du directeur au comité d entreprise. Il a fait savoir qu il rencontrait une grande difficulté à embaucher en région parisienne avec un fort taux d échec ainsi qu une vraie difficulté à fidéliser les agents. Ce sont des problématiques d emploi bien différentes de celles de l aménagement du territoire. La CFDT refuse de souscrire à une position visant à ne plus embaucher en région parisienne en raison de circonstances défavorables. La situation parisienne pourrait se rencontrer à Lyon ou à Marseille. La Cnaf ne raisonne plus en termes d aménagement du territoire, mais en disant qu il n y a plus d emploi en région parisienne, position qui pourrait être suivie par d autres entreprises. La CFDT attend donc des réponses sur ce sujet. UCANSS 19 INC

20 Hervé DROUET (CNAF) répond que le projet émane de la Caf de Paris. Les motivations sont celles mises en avant par le directeur devant son comité d entreprise. Poser la question de l emploi en région parisienne est légitime, si la Caf de Paris est confrontée à des difficultés de recrutement récurrentes et qu elle cherche à tester une situation de ce type, la Cnaf ne peut pas juger et récuser ses motivations et cette convention. Bernard DELANNOY (Fédération PSTE-CFDT) souligne qu il faudra choisir entre l entreprise en réseau et le réseau d entreprise. Guy PERROSSIER (FO) affirme qu il ne faut pas être dupe de l argument de l aménagement du territoire. Pendant que la Caf de Paris prend de telles décisions, elle continue à traiter les dossiers de Caf d autres départements. Il apparaît que cela n est qu une tentative de camouflage de la baisse des effectifs dans les Caf. Anne-Marie MEYNARD (COFICT-CGT) abonde dans le sens des propos de Guy PERROSSIER. L aménagement des territoires est une justification éculée. La question de l emploi est au cœur des préoccupations. Elle rappelle que les IRP ont un rôle consultatif. Les directions, même si les IRP sont unanimement contre, appliquent toujours leurs plans. Les IRP de la Caf de Toulon ont refusé l externalisation de la réponse téléphonique. Anne- Marie MEYNARD revient sur la volonté de non-intervention de la Cnaf dans les plans des Caf : il s avère que les directeurs de Caf présentent leur projet comme des volontés émanant de la Cnaf. Il est indispensable de clarifier cette situation. Le devenir de la branche et celui de la Sécurité sociale sont en jeu. Les flux et la qualité du travail ont été évoqués, mais la pénibilité de l emploi des conseillers téléphoniques n est pas mentionnée. Il n est pas possible de parler de qualité quand on demande aux conseillers d abréger les conversations. Il est temps que les choses soient dites en INC pour que ces réunions ne soient pas des simulacres de dialogue social. Hervé DROUET (CNAF) répond à cette déclaration de principe. Les décisions évoquées émanent des directions de Caf. La Cnaf ne s y est pas opposée et a signé la convention. Cette expérience de maintien et de répartition de l emploi au niveau national permet un rééquilibrage. C est un projet intéressant pour la Cnaf. Christian CASTELLA (CNAF) répond à quelques questions et reprend la présentation : s agissant de l accueil des étudiants, la Cnaf souhaite mesurer leur capacité à utiliser le site caf.fr avec les nouvelles procédures qui seront mises en place. Pour ce segment de population allocataire, le média naturel est Internet. Il s agit de faire évoluer les plateaux étudiants pour qu ils traitent aussi les courriers électroniques ; pour la réponse de gestion et d expertise, la priorité est mise sur le rappel des allocataires. Le taux d appel pour le niveau 2 est de 15 %. Il est préférable que le technicien-conseil rappelle l allocataire quand il dispose de tous les éléments du dossier. C est une bonne pratique à diffuser ; il existe deux types de réponse pour les partenaires dans le réseau. Les plus importants disposent d un numéro d accès direct, les autres sont accueillis par les agents du premier niveau qui ont reçu une formation adéquate ; quand la Caf de Guéret répond aux allocataires de Paris, l environnement de contexte est mis en place. Les agents disposent de toutes les informations nécessaires sur les limites de zones de gestion, etc UCANSS 20 INC

Comité national d évaluation du rsa Annexes

Comité national d évaluation du rsa Annexes Comité national d évaluation du rsa Annexes Annexe 11 La mise en place du Rsa dans les caisses d allocations familiales (*) Pauline Domingo, Stéphane Donné (Cnaf) Décembre 2011 Les documents d études sont

Plus en détail

ACCORD DU 24 JUIN 2010

ACCORD DU 24 JUIN 2010 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA FONCTION PUBLIQUE CONVENTIONS COLLECTIVES Accord professionnel MODERNISATION DU MARCHÉ DU TRAVAIL (Portage salarial) ACCORD DU 24 JUIN 2010 RELATIF AU PORTAGE

Plus en détail

CONTRIBUTION DU CH-FO Le dialogue social et la gestion des ressources humaines

CONTRIBUTION DU CH-FO Le dialogue social et la gestion des ressources humaines CONTRIBUTION DU CH-FO Le dialogue social et la gestion des ressources humaines 1/ Les constats les plus marquants sont : - l absentéisme de courte durée qui continue d évoluer fortement et qui met sous

Plus en détail

Accord relatif à l activité de portage salarial

Accord relatif à l activité de portage salarial Accord relatif à l activité de portage salarial Préambule Le présent accord a pour finalité d organiser l activité de portage salarial. Les personnes portées sont titulaires d un contrat de travail conclu

Plus en détail

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment Accompagner la participation des allocataires Par Marion Drouault, responsable de projets à l (Version courte) Participation et RSA : «Accompagner la l participation des allocataires» S appuyant en particulier

Plus en détail

ACCORD DU 27 NOVEMBRE 2013

ACCORD DU 27 NOVEMBRE 2013 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3364 Convention collective nationale RÉGIME SOCIAL DES INDÉPENDANTS IDCC : 2796. Personnel de direction Brochure

Plus en détail

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME ENTREPRISES, INVESTISSEZ DANS VOTRE AVENIR AVEC LA FORMATION PROFESSIONNELLE. FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME 1 SOMMAIRE INTRODUCTION

Plus en détail

Editorial Elus de CE, délégués du personnel, membres

Editorial Elus de CE, délégués du personnel, membres Sommaire Le droit à formation 1 - Droit à la formation 2 des représentants du personnel Des élus titulaires du CE................................ 2 Des membres du CHSCT............................... 2

Plus en détail

Mobilisation en faveur de l emploi des seniors

Mobilisation en faveur de l emploi des seniors Mobilisation en faveur de l emploi des seniors Mesures retenues par le Gouvernement à l issue de la concertation avec les partenaires sociaux dans le cadre du rendez-vous 2008 sur les retraites Dès la

Plus en détail

Informations Economiques. Analyse des comptes 2014 du Groupe Dépêche

Informations Economiques. Analyse des comptes 2014 du Groupe Dépêche BULLETIN D INFORMATION DU COMITE D ENTREPRISE Août 2015 Informations Economiques Analyse des comptes 2014 du Groupe Dépêche Nous avons confié comme chaque année, l analyse des comptes du Groupe Dépêche

Plus en détail

Convention d assurance chômage

Convention d assurance chômage Aux Union Départementales Aux Fédérations Nationales Paris, le 28 mars 2014 Secteur Formation Professionnelle Emploi/Assurance chômage Réf. : JCM/SL/DD Circ. : n 058-2014 Convention d assurance chômage

Plus en détail

Je m adresse à vous comme socialiste, comme parlementaire et comme Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis.

Je m adresse à vous comme socialiste, comme parlementaire et comme Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Audition Commission sur la réforme territoriale Intervention de M. Claude Bartolone Jeudi 15 janvier 2009 Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres de la Commission, Mesdames et Messieurs,

Plus en détail

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION DOSSIER RETRAITES: MAI 2003 SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION 1. LE SYSTEME DE RETRAITES PAR REPARTITION 1.1. INTRODUCTION Les régimes de retraites des travailleurs

Plus en détail

Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI)

Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI) Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI) 1 Définition du CDDI un contrat de travail à durée déterminée dont le motif de recours est spécifique : favoriser le recrutement de certaines catégories

Plus en détail

Loi sur la sécurisation de l emploi

Loi sur la sécurisation de l emploi Dossier de presse JUIN 2013 Loi sur la sécurisation de l emploi contact presse : cab-tef-presse@cab.travail.gouv.fr Tél. 01 49 55 31 02 1 Sommaire Les origines du texte page 3 De la grande conférence à

Plus en détail

enmodesocial LES REPONSES À VOS QUESTIONS Régime de prévoyance : les impacts de la loi du 14 juin 2013

enmodesocial LES REPONSES À VOS QUESTIONS Régime de prévoyance : les impacts de la loi du 14 juin 2013 enmodesocial Le magazine des informations sociales de la Fédération Nationale de l Habillement LES REPONSES À VOS QUESTIONS Régime de prévoyance : les impacts de la loi du 14 juin 2013 octobre novembre

Plus en détail

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire 1 Intervention de Marisol TOURAINE Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Maison de Santé Pluridisciplinaire Magny-en-Vexin Vendredi 20 février 2015 Seul le prononcé fait

Plus en détail

CENTRE DE RECHERCHE GRENOBLE RHÔNE-ALPES

CENTRE DE RECHERCHE GRENOBLE RHÔNE-ALPES informatiques d Inria CENTRE DE RECHERCHE GRENOBLE RHÔNE-ALPES Table des matières 1. Préambule...3 2. Définitions...3 3. Domaine d application...4 4. Autorisation d accès aux ressources informatiques...5

Plus en détail

ACCORD SUR LE DROIT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL ET DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES

ACCORD SUR LE DROIT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL ET DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES ACCORD SUR LE DROIT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL ET DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES ENTRE LES SOUSSIGNES : La Caisse d Epargne Aquitaine Poitou-Charentes,

Plus en détail

vous concerne! cet accord donnez votre avis Consultation du personnel du 28 novembre au 2 décembre 2011 spécial accord temps de travail erdf grdf

vous concerne! cet accord donnez votre avis Consultation du personnel du 28 novembre au 2 décembre 2011 spécial accord temps de travail erdf grdf spécial accord temps de travail erdf grdf novembre 2011 agents de maîtrise et cadres cet accord vous concerne! donnez Photo P. Lejaune votre avis Consultation du personnel du 28 novembre au 2 décembre

Plus en détail

Avenir de la Fonction publique «parcours professionnels, carrières, rémunérations»

Avenir de la Fonction publique «parcours professionnels, carrières, rémunérations» Avenir de la Fonction publique «parcours professionnels, carrières, rémunérations» Point d étape de la négociation PPCR 10 Mars 2015 Discours d ouverture de Marylise LEBRANCHU Mesdames et Messieurs, Nous

Plus en détail

ACCORD DISTRIBUTION CASINO FRANCE RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

ACCORD DISTRIBUTION CASINO FRANCE RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES ACCORD DISTRIBUTION CASINO FRANCE RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES La Direction de Distribution Casino France, représentée par M. Gérard MASSUS, Directeur des Ressources

Plus en détail

OUTIL EXPLICATIF CCN 66. Mars 2015. Avenant 328 Complémentaire frais de santé. Cfdt-sante-sociaux.fr

OUTIL EXPLICATIF CCN 66. Mars 2015. Avenant 328 Complémentaire frais de santé. Cfdt-sante-sociaux.fr OUTIL EXPLICATIF CCN 66 Mars 2015 Avenant 328 Complémentaire frais de santé Cfdt-sante-sociaux.fr Généralisation de la complémentaire santé L accord national interprofessionnel (Ani) du 11 janvier 2013,

Plus en détail

Avenant 328 Complémentaire frais de santé

Avenant 328 Complémentaire frais de santé OUTIL EXPLICATIF CCN 66 Mars 2015 Lien pour télécharger le Guide Confédéral du négociateur sur la Généralisation de la complémentaire santé : http://www.cfdt.fr/upload/docs/application/pdf/2014802/guide_ps_23_01_2014_.pdf

Plus en détail

NEGOCIATIONS EN COURS...2 EVOLUTIONS LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES...2 A RETENIR...3 CONTACTS...4 SITE CFTC...5

NEGOCIATIONS EN COURS...2 EVOLUTIONS LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES...2 A RETENIR...3 CONTACTS...4 SITE CFTC...5 Tous les mois, l actualité en bref de la Confédération sur l emploi et le chômage SOMMAIRE NEGOCIATIONS EN COURS...2 Signature Convention tripartite triennale 2012/2014: abstention de la CFTC... 2 Auditions

Plus en détail

Crise, transmission, concurrence L entreprise face à ses mutations

Crise, transmission, concurrence L entreprise face à ses mutations 11ème Université Interprofessionnelle Mercredi 25 septembre 2013 Espace Tête d Or - Villeurbanne Crise, transmission, concurrence L entreprise face à ses mutations Atelier n 1 Audit social et diagnostic

Plus en détail

Introduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT

Introduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT Introduction Frédéric PETITBON Directeur général délégué, IDRH Les collectivités doivent à la fois respecter des engagements vis-à-vis des citoyens, poursuivre des démarches managériales et tenir compte

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION. INC - 27 janvier 2014

RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION. INC - 27 janvier 2014 RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION INC - 27 janvier 2014 DIAGNOSTIC DU RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION SOMMAIRE La formation et le RIF : constats Les engagements de la COG Ucanss 2013-2016 La création

Plus en détail

ASSEMBLÉE DES COMMUNAUTÉS DE FRANCE

ASSEMBLÉE DES COMMUNAUTÉS DE FRANCE ASSEMBLÉE DES COMMUNAUTÉS DE FRANCE L évolution des effectifs intercommunaux NOTE TECHNIQUE Juillet 2012 1. Une augmentation des effectifs dans les collectivités locales La fonction publique territoriale

Plus en détail

Mutualisation des compétences

Mutualisation des compétences Premières Rencontres richesses humaines associatives 2 & 3 décembre 2014 ATELIER PROSPECTIF Mutualisation des compétences DEFINITIONS Mutualisation La mutualisation se définit comme la synergie entre deux

Plus en détail

CONSULTATION DU COMITÉ D ENTREPRISE ET DES DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL

CONSULTATION DU COMITÉ D ENTREPRISE ET DES DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL LES OBLIGATIONS VIS-À-VIS DU CE OU DES DP LES S SUR LES ORIENTATIONS Pour les délégués du personnel Toutes les ETT ayant atteint un effectif d au moins 11 salariés pendant 12 mois, consécutifs ou non,

Plus en détail

MANIFESTE POUR UN PORTAGE SALARIAL OUVERT AU PLUS GRAND NOMBRE : 600 000 EMPLOIS À LA CLÉ! DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DU PORTAGE SALARIAL

MANIFESTE POUR UN PORTAGE SALARIAL OUVERT AU PLUS GRAND NOMBRE : 600 000 EMPLOIS À LA CLÉ! DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DU PORTAGE SALARIAL MANIFESTE DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DU PORTAGE SALARIAL POUR UN PORTAGE SALARIAL OUVERT AU PLUS GRAND NOMBRE : 600 000 EMPLOIS À LA CLÉ! POUR UN PORTAGE SALARIAL OUVERT AU PLUS GRAND NOMBRE : 600 000

Plus en détail

2015-2016-2017. Entre,

2015-2016-2017. Entre, Convention n Relative aux contributions respectives de l association «Jeunesse et Cultures», des Communes de Charmes, Thaon-les-Vosges et du Conseil général des Vosges à des actions dites de prévention

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale IDCC : 1619. CABINETS DENTAIRES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale IDCC : 1619. CABINETS DENTAIRES MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3255 Convention collective nationale IDCC : 1619. CABINETS DENTAIRES ACCORD DU 28 FÉVRIER 2014 RELATIF AU TEMPS

Plus en détail

Exemple de PV en compte rendu amélioré : Projet de procès-verbal de la réunion du Comité d Établissement Séance du 29 septembre 2011

Exemple de PV en compte rendu amélioré : Projet de procès-verbal de la réunion du Comité d Établissement Séance du 29 septembre 2011 Exemple de PV en compte rendu amélioré : Projet de procès-verbal de la réunion du Comité d Établissement Séance du 29 septembre 2011 Etaient présents : La Direction Roland, Président du Comité d Etablissement

Plus en détail

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles.

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Un groupe de travail se réunit sous la Présidence de Pierre BURBAN au

Plus en détail

COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014. Ordre du jour

COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014. Ordre du jour COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION Présents : CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, GIM, UIMM 77 D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014 Ordre du jour 1. Adoption du compte-rendu de la séance du

Plus en détail

Deuxième partie : Objectifs résultats et moyens du dernier exercice clos

Deuxième partie : Objectifs résultats et moyens du dernier exercice clos Deuxième partie : résultats et moyens du dernier exercice clos La présentation des résultats du dernier exercice clos et des objectifs pour les années à venir est structurée autour de deux grands objectifs

Plus en détail

Introduction à l enquête 2012 «Organisation fonctionnelle des équipes». ADBU

Introduction à l enquête 2012 «Organisation fonctionnelle des équipes». ADBU Introduction à l enquête 2012 «Organisation fonctionnelle des équipes». ADBU NB : les notes font référence au diaporama de synthèse de l enquête en ligne sur le site de l'adbu Comment les SCD tentent-ils

Plus en détail

«Identifier et définir le besoin en recrutement»

«Identifier et définir le besoin en recrutement» «Identifier et définir le besoin en recrutement» LES ETAPES DU RECRUTEMENT Le recrutement est une démarche structurée qui comporte plusieurs étapes aux quelles il faut attacher de l importance. La majorité

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

Édito. Bonne lecture! Catherine DI FOLCO, Présidente du Centre de gestion de la fonction publique territoriale du Rhône et de la Métropole de Lyon

Édito. Bonne lecture! Catherine DI FOLCO, Présidente du Centre de gestion de la fonction publique territoriale du Rhône et de la Métropole de Lyon Édito L année 2014 a constitué pour le Centre de gestion du Rhône et de la Métropole de Lyon une année forte d évolutions et de renouvellement avec en parallèle la poursuite des nombreuses activités qui

Plus en détail

Les projets d investissement en PME

Les projets d investissement en PME Le point sur Les projets d investissement en PME Concilier performance économique et conditions de travail L investissement reste un moment clé du développement d une entreprise. C est l occasion de repenser

Plus en détail

RENCONTRE TRIPARTITE DU 18 FEVRIER 2009 : 30 MESURES URGENTES POUR FAIRE FACE A LA CRISE

RENCONTRE TRIPARTITE DU 18 FEVRIER 2009 : 30 MESURES URGENTES POUR FAIRE FACE A LA CRISE RENCONTRE TRIPARTITE DU 18 FEVRIER 2009 : 30 MESURES URGENTES POUR FAIRE FACE A LA CRISE La CFTC demande l organisation d un marathon social. Il s agira d élaborer une liste lors de cette réunion du 18

Plus en détail

PROCÈS-VERBAL DE DÉSACCORD DU 22 JANVIER 2013

PROCÈS-VERBAL DE DÉSACCORD DU 22 JANVIER 2013 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Accord professionnel CAISSE D ÉPARGNE PROCÈS-VERBAL DE DÉSACCORD DU 22 JANVIER 2013 RELATIF

Plus en détail

Pourquoi et comment les collectivités locales associent d autres acteurs à la définition et à la mise en œuvre d actions publiques?

Pourquoi et comment les collectivités locales associent d autres acteurs à la définition et à la mise en œuvre d actions publiques? Pourquoi et comment les collectivités locales associent d autres acteurs à la définition et à la mise en œuvre d actions publiques? Rencontre professionnelle 4 Ont participé à cet atelier : David ALCAUD,

Plus en détail

Le comité d entreprise

Le comité d entreprise Le comité d entreprise En bref Dans les entreprises de 50 salariés et plus, le chef d entreprise est tenu d organiser la mise en place d un comité d entreprise (CE) composé de représentants élus du personnel

Plus en détail

COMMISSION DE DIALOGUE SOCIAL DE LA POSTE MUTUALISATION DE L ACCÈS AUX SERVICES DANS 1 000 BUREAUX DE POSTE EN ZONE RURALE ET DE MONTAGNE

COMMISSION DE DIALOGUE SOCIAL DE LA POSTE MUTUALISATION DE L ACCÈS AUX SERVICES DANS 1 000 BUREAUX DE POSTE EN ZONE RURALE ET DE MONTAGNE COMMISSION DE DIALOGUE SOCIAL DE LA POSTE MUTUALISATION DE L ACCÈS AUX SERVICES DANS 1 000 BUREAUX DE POSTE EN ZONE RURALE ET DE MONTAGNE 31/03/2015 SOMMAIRE 1. Mutualisation de l accès aux services en

Plus en détail

Association pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration

Association pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration Association pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration 1 1/ Qu est ce qu un accord de branche? Un accord de branche est un acte juridique issu d'une négociation

Plus en détail

Cet accord est la première illustration de l application de la loi du 31 janvier 2007 de modernisation du dialogue social.

Cet accord est la première illustration de l application de la loi du 31 janvier 2007 de modernisation du dialogue social. Ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville Direction générale du travail Sous-direction des relations individuelles du travail Bureau des relations individuelles

Plus en détail

*** - par les Pouvoirs publics, conseillés par la communauté scientifique ;

*** - par les Pouvoirs publics, conseillés par la communauté scientifique ; Groupe de travail de la Commission des comptes de la Sécurité sociale, présidé par Monsieur Jean-François CHADELAT, Inspecteur général des Affaires sociales, relatif à la répartition des interventions

Plus en détail

Externaliser le système d information : un gain d efficacité et de moyens. Frédéric ELIEN

Externaliser le système d information : un gain d efficacité et de moyens. Frédéric ELIEN Externaliser le système d information : un gain d efficacité et de moyens Frédéric ELIEN SEPTEMBRE 2011 Sommaire Externaliser le système d information : un gain d efficacité et de moyens... 3 «Pourquoi?»...

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3034 Convention collective nationale IDCC : 1090. SERVICES DE L AUTOMOBILE (Commerce

Plus en détail

Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France)

Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France) Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France) Résumé du rapport réalisé par EUROPA pour la DATAR DATAR EUROPA Etude sur les maisons des services publics en Europe Résumé du rapport

Plus en détail

Ministère de l intérieur --------

Ministère de l intérieur -------- Ministère de l intérieur -------- Examen professionnel d ingénieur principal des systèmes d information et de communication du ministère de l intérieur Session 2013 Meilleure copie Sujet n 1 - Réseaux

Plus en détail

Actu Juridique & Sociale Dynamique Entreprise Avril 2015

Actu Juridique & Sociale Dynamique Entreprise Avril 2015 LE POINT SUR La base de données unique (BDU) dans les entreprises de moins de 300 salariés Afin de renforcer l information des instances représentatives du personnel, la loi du 14 juin 2013 a créé un nouveau

Plus en détail

ACCORD D ENTREPRISE RELATIF AU DON DE JOURS DE REPOS

ACCORD D ENTREPRISE RELATIF AU DON DE JOURS DE REPOS ACCORD D ENTREPRISE RELATIF AU DON DE JOURS DE REPOS AUX PARENTS D UN ENFANT GRAVEMENT MALADE Préambule Lors de la négociation de l accord «Nouveau Contrat Social», les Organisations Syndicales ont fait

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LE COMPTE ÉPARGNE TEMPS

TOUT SAVOIR SUR LE COMPTE ÉPARGNE TEMPS CET épargne salariale TOUT SAVOIR SUR LE COMPTE ÉPARGNE TEMPS Sommaire Compte épargne temps 3 Historique 4 Mise en place 6 Alimentation 8 Utilisation 10 Optimiser le CET 14 COMPTE ÉPAR- GNE TEMPS Le Compte

Plus en détail

Contribution des composantes et des directions aux charges communes de l établissement

Contribution des composantes et des directions aux charges communes de l établissement Contribution des composantes et des directions aux charges communes de l établissement (Les renvois à des diapositives sont en référence au PPT présenté lors du CA et de la réunion des directeurs de composantes)

Plus en détail

QUESTIONS. décembre 2014

QUESTIONS. décembre 2014 QUESTIONS RéPONSES RELATIF à l agrément, aux missions et au fonctionnemement des organismes paritaires collecteurs agréés au titre de la formation professionnelle continue décembre 2014 questions-réponses

Plus en détail

L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE

L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE L ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE La Loi n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi a été publiée au Journal officiel

Plus en détail

Que pensez-vous des formes atypiques d emploi, notamment du portage salarial et de l auto-entreprenariat

Que pensez-vous des formes atypiques d emploi, notamment du portage salarial et de l auto-entreprenariat Entretien avec Ivan Béraud et Christian Janin Des formes d emploi à encadrer Pour une sécurisation des parcours professionnels La CFDT et la fédération Culture, Conseil, Communication (F3C) ne sont pas

Plus en détail

DOCUMENT DE CONSULTATION

DOCUMENT DE CONSULTATION COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 10.4.2015 C(2015) 2303 final DOCUMENT DE CONSULTATION Première phase de consultation des partenaires sociaux au titre de l article 154 du TFUE concernant une consolidation

Plus en détail

Les défis du mandat d une Équipe itinérante : prévenir les glissements

Les défis du mandat d une Équipe itinérante : prévenir les glissements Résumé Les défis du mandat d une Équipe itinérante : prévenir les glissements Ce texte fait partie d une banque de 50 récits de pratiques d intervention en itinérance qui ont été réalisés avec quatre Équipes

Plus en détail

Licence professionnelle Intégration des systèmes voix / données

Licence professionnelle Intégration des systèmes voix / données Formations et diplômes Rapport d'évaluation Licence professionnelle Intégration des systèmes voix / données Université de Pau et des Pays de l Adour - UPPA Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations

Plus en détail

3. Un crédit à la consommation responsable

3. Un crédit à la consommation responsable 3. Un crédit à la consommation responsable Comité consultatif du secteur financier Rapport 2009-2010 49 Au cours de l exercice 2009-2010, le CCSF a suivi de près l évolution du texte de loi sur la réforme

Plus en détail

Accord relatif à l activité de portage salarial

Accord relatif à l activité de portage salarial Accord relatif à l activité de portage salarial Préambule Le présent accord a pour finalité d organiser l activité du portage salarial et s applique aux personnes titulaires d un contrat de travail en

Plus en détail

UN MARCHE DU RECRUTEMENT DU MARCHE COMPTABLE

UN MARCHE DU RECRUTEMENT DU MARCHE COMPTABLE UN MARCHE DU RECRUTEMENT EN PHASE AVEC l EVOLUTION DU MARCHE COMPTABLE RECRUTEMENT 74% DES EMPLOYEURS ONT RECRUTE SUR L ANNEE 2013/2014 Raisons des recrutements quelles évolutions depuis 3 ans? Le recrutement

Plus en détail

Groupements d employeurs

Groupements d employeurs Groupements d employeurs Rapport d étude Sommaire Objectifs de l étude.. Page 3 Déroulement de l étude. Page 4 Les 3 groupements.. Page 5 Méthodologie.. Page 6 Caractéristiques des 3 groupements.. Page

Plus en détail

Les Groupements de coopération

Les Groupements de coopération Les Groupements de coopération Intégrer les salariés dans la mise en œuvre des restructurations Une nécessité pour la CFDT Santé Sociaux MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ Audition du 7 septembre

Plus en détail

L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer

L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer Inspection générale des affaires sociales RM2014-090R Inspection générale de l administration N 14-122/14-077/01 L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer SYNTHESE Établie par Michel

Plus en détail

PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2006 GUIDE DE LECTURE DES NOUVEAUX DOCUMENTS BUDGÉTAIRES PAR MISSION DU BUDGET DE L ÉTAT

PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2006 GUIDE DE LECTURE DES NOUVEAUX DOCUMENTS BUDGÉTAIRES PAR MISSION DU BUDGET DE L ÉTAT PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2006 GUIDE DE LECTURE DES NOUVEAUX DOCUMENTS BUDGÉTAIRES PAR MISSION DU BUDGET DE L ÉTAT LES NOUVEAUX BLEUS BUDGÉTAIRES ET LES PROJETS ANNUELS DE PERFORMANCES Les documents

Plus en détail

Le régime juridique qui est contractuellement attaché aux

Le régime juridique qui est contractuellement attaché aux La rédaction des clauses relatives aux biens dans les DSP La question des biens au sein des de délégation de service public nourrit de nombreux contentieux devant le juge administratif. L une des problématiques

Plus en détail

CHARTE BUDGET PARTICIPATIF

CHARTE BUDGET PARTICIPATIF CHARTE BUDGET PARTICIPATIF PREAMBULE Depuis 2001, la Ville de Paris a associé les Parisiens de façon accrue à la politique municipale, en s appuyant notamment sur les conseils de quartier, les comptes

Plus en détail

Le rôle du syndic. Introduction

Le rôle du syndic. Introduction Le rôle du syndic Introduction Le syndic constitue un concept nouveau dans la société marocaine. Il est apparu avec l apparition de la copropriété. Celle ci a été régie pendant longtemps par le Dahir de

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3078 Conventions collectives nationales CABINETS D AVOCATS IDCC : 1000. Personnel

Plus en détail

Le conseil d enfants La démocratie représentative à l école

Le conseil d enfants La démocratie représentative à l école Le conseil d enfants La démocratie représentative à l école Le conseil d école des enfants est un moment privilégié durant lequel les enfants deviennent acteurs au sein de leur école, en faisant des propositions

Plus en détail

Guide de travail pour l auto-évaluation:

Guide de travail pour l auto-évaluation: Guide de travail pour l auto-évaluation: Gouvernance d entreprise comité d audit Mars 2015 This document is also available in English. Conditions d application Le Guide de travail pour l auto-évaluation

Plus en détail

ACCORD SUR LES ASTREINTES UES CAPGEMINI

ACCORD SUR LES ASTREINTES UES CAPGEMINI ACCORD SUR LES ASTREINTES UES CAPGEMINI PREAMBULE Pour répondre à la continuité du service que l entreprise doit assurer à ses clients, certaines activités pour certains rôles ou fonctions, recourent à

Plus en détail

ACCORD DU 9 DECEMBRE 2014 PORTANT MODIFICATION DE L ACCORD RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUEL DU 21 MARS 2007

ACCORD DU 9 DECEMBRE 2014 PORTANT MODIFICATION DE L ACCORD RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUEL DU 21 MARS 2007 ACCORD DU 9 DECEMBRE 2014 PORTANT MODIFICATION DE L ACCORD RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUEL DU 21 MARS 2007 Préambule Dans le prolongement de la loi du 9 mai 2001 relative

Plus en détail

Siège national. L'UNSA et internet. Les délégués du personnel. UNSA 21, rue Jules Ferry 93177 Bagnolet Cedex Tél : 01 48 18 88 00 Fax : 01 48 18 88 99

Siège national. L'UNSA et internet. Les délégués du personnel. UNSA 21, rue Jules Ferry 93177 Bagnolet Cedex Tél : 01 48 18 88 00 Fax : 01 48 18 88 99 Siège national UNSA 21, rue Jules Ferry 93177 Bagnolet Cedex Tél : 01 48 18 88 00 Fax : 01 48 18 88 99 L'UNSA et internet Le site web www.unsa.org Le courriel unsa@unsa.org page 2 les délégués du personnel

Plus en détail

Consolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal. Prise de position du SYVICOL

Consolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal. Prise de position du SYVICOL mc14 036 Consolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal Prise de position du SYVICOL Suite à la réunion du Conseil supérieur des finances communales du 20 mai 2014, le SYVICOL souhaite

Plus en détail

«Les documents référencés ci-dessus étant protégés par les droits d auteur et soumis à la déclaration au Centre Français d exploitation du droit de

«Les documents référencés ci-dessus étant protégés par les droits d auteur et soumis à la déclaration au Centre Français d exploitation du droit de 1 2 «Les documents référencés ci-dessus étant protégés par les droits d auteur et soumis à la déclaration au Centre Français d exploitation du droit de Copie, seules les références bibliographiques peuvent

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE. Les obligations des entreprises en faveur de l emploi vis-à-vis des salariés âgés : plan senior/contrat de génération

FICHE TECHNIQUE. Les obligations des entreprises en faveur de l emploi vis-à-vis des salariés âgés : plan senior/contrat de génération FICHE TECHNIQUE Les obligations des entreprises en faveur de l emploi vis-à-vis des salariés âgés : plan senior/contrat de génération SOMMAIRE : I) LES ACCORDS ET PLANS D ACTION EN FAVEUR DES SALARIES

Plus en détail

Point 1 : Conditions de déplacement :

Point 1 : Conditions de déplacement : Réunion Délégués du Personnel du 3 octobre 2013 Remarque : Un cahier de réclamations a été déposé : points 1 à 10. Les points 11 à 14 ont été posés en séance. La séance est ouverte à 10h05 sous la Présidence

Plus en détail

CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE. Le partage de solutions

CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE. Le partage de solutions CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE Le partage de solutions RH Partageons nos solutions RH... Dans chaque collectivité, la collaboration active entre élus et personnels est la clé de

Plus en détail

APPEL A PROJET ARS DE CORSE GROUPE D ENTRAIDE MUTUELLE POUR PERSONNES CEREBRO LESEES CAHIER DES CHARGES

APPEL A PROJET ARS DE CORSE GROUPE D ENTRAIDE MUTUELLE POUR PERSONNES CEREBRO LESEES CAHIER DES CHARGES APPEL A PROJET ARS DE CORSE GROUPE D ENTRAIDE MUTUELLE POUR PERSONNES CEREBRO LESEES CAHIER DES CHARGES Les Groupes d Entraide Mutuelle (GEM) ont pour objet d offrir aux personnes adultes handicapées un

Plus en détail

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire L analyse de la MNT sur le projet de décret Patrick DOS Vice-Président de la MNT Participation des employeurs

Plus en détail

Accord portant sur les mesures d accompagnement de la mobilité au sein de la Caisse d Epargne Loire-Centre

Accord portant sur les mesures d accompagnement de la mobilité au sein de la Caisse d Epargne Loire-Centre Accord portant sur les mesures d accompagnement de la mobilité au sein de la Caisse d Epargne Loire-Centre Entre les soussignés La Caisse d'epargne Loire-Centre dont le siège social est situé à ORLEANS,

Plus en détail

RECO. Définition des bonnes pratiques de prévention dans les centres d appels téléphoniques R.470

RECO. Définition des bonnes pratiques de prévention dans les centres d appels téléphoniques R.470 RECO DU COMITE TECHNIQUE NATIONAL DES ACTIVITES DE SERVICES 1 Définition des bonnes pratiques de prévention dans les centres d appels téléphoniques Yves Cousson - INRS Pour vous aider à : réduire le bruit

Plus en détail

SESSION 2012 UE 3 DROIT SOCIAL. Durée de l épreuve : 3 heures - coefficient : 1

SESSION 2012 UE 3 DROIT SOCIAL. Durée de l épreuve : 3 heures - coefficient : 1 1210003 DCG SESSION 2012 UE 3 DROIT SOCIAL Durée de l épreuve : 3 heures - coefficient : 1 Aucun document personnel, ni aucun matériel ne sont autorisés. En conséquence, tout usage d une calculatrice ou

Plus en détail

ANIMATION / Prévoyance

ANIMATION / Prévoyance ANIMATION / Prévoyance C5-012 Remplace C5-010 et C5-011 La mise en place de la complémentaire santé dans la branche Animation La loi du 14 juin 2013 de Sécurisation de l emploi a généralisé la couverture

Plus en détail

SOMMAIRE 1 LA POLITIQUE GENERALE ET LA POLITIQUE QUALITE 2 UNE ORGANISATION PROFESSIONNELLE FORTE ET GARANTE DE SES MEMBRES 3 NOTRE SMQ

SOMMAIRE 1 LA POLITIQUE GENERALE ET LA POLITIQUE QUALITE 2 UNE ORGANISATION PROFESSIONNELLE FORTE ET GARANTE DE SES MEMBRES 3 NOTRE SMQ Manuel Qualité 5 place du Rosoir 21000 DIJON Tél. : 03.80.59.65.20 Fax : 03.80.53.09.50 Mèl : contact@bfc.experts-comptables.fr www.bfc.experts-comptables.fr SOMMAIRE 1 LA POLITIQUE GENERALE ET LA POLITIQUE

Plus en détail

Intervention de Marisol Touraine. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Intervention de Marisol Touraine. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes 1 Intervention de Marisol Touraine Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Conseil d administration du régime social des indépendants Jeudi 25 juin 2015 Monsieur le Ministre,

Plus en détail

En cas de besoin, l employeur peut faire recours au travail temporaire et au personnel intérimaire, mais cette mesure doit rester exceptionnelle.

En cas de besoin, l employeur peut faire recours au travail temporaire et au personnel intérimaire, mais cette mesure doit rester exceptionnelle. AVENANT N 1 A L ACCORD DE BRANCHE DU 1 er AVRIL 1999 L arrêté du 4 juillet 2007 relatif à l'agrément de certains accords de travail applicables dans les établissements du secteur social et médico-social

Plus en détail

RECOMMANDATIONS PROPOSÉES

RECOMMANDATIONS PROPOSÉES SYNDICAT CANADIEN DE LA FONCTION PUBLIQUE RECOMMANDATIONS PROPOSÉES (Ce guide doit être utilisé avec le Programme de vérification des syndics) **Ce n est pas nécessaire de le retourner au Bureau national**

Plus en détail

Le point de vue de l UNSA

Le point de vue de l UNSA Le point de vue de l UNSA La GPEC, une opportunité pour le dialogue social dans l entreprise La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est devenue objet de négociation dans l entreprise

Plus en détail

CHAPITRE I ER NÉGOCIATION DE BRANCHE

CHAPITRE I ER NÉGOCIATION DE BRANCHE MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Convention collective IDCC : 1468. CRÉDIT MUTUEL (29 juin 1987) AVENANT DU 24 SEPTEMBRE

Plus en détail