Connaitre son épidémie!

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1 PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE CONSEIL NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE SIDA ET LES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberté Patrie REPERTOIRE NATIONAL DES ETUDES SUR LE VIH/SIDA AU TOGO : Connaitre son épidémie! Année 2012 Novembre 2012 LE SECRETARIAT PERMANENT 01 BP : 2237 Lomé 01 Tél. : Fax : cnls@laposte.tg Site Web :

2 AVANT-PROPOS Connaissons-nous notre épidémie? On ne peut répondre à cette question sans disposer des données factuelles. En effet pour mener efficacement la riposte nationale, il bien connaitre son épidémie et pour mieux connaitre son épidémie, il faut des évidences et des données factuelles. Au Togo, comme la plupart des pays en Afrique subsarienne, plusieurss études et enquêtes ont été réalisées afin de documenter plusieurs aspects de l épidémie du VIH/SIDA (étude de séroprévalence, études comportementales, études portant sur les aspects médicaux et sur les résistances). Ces études ne sont pas toujours accessibles pour les acteurs et institutions engagés dans la lutte contre le SIDA et encore moins pour le grand public. En effet, c est pour favoriser la diffusion des résultats de ces études et mettre à disposition les informations stratégiques nécessaires basées sur des évidences que le secretariat permanent du CNLS a réalisé ce repertoitre portant sur près de 141 études menées au Togo entre 2001 et Les études ménées depuis dix ans ont permis de documenter les progrès réalisés par le pays et montrent le profil de l infection à VIH dans le pays : i) notre épidémie est généralisée, elle est deux fois plus élévée en milieu urbain qu en milieu rural ; ii) l épidémie décroit de Lomé et à Dapaong et ceci dans toutes les poplulations cibles ; iii), la prévalence du VIH est stable depuis 5 ans avec une tendance à la baisse, mais la cette est de 4 à 6 fois plus élévée chez les professionnels de sexe et les hommes ayant des rapports sexuel avec d autres hommes. En effet ces deux populations constituent des puissants moteurs dans la dynamique de notre épidémie ; iv) sur une période de 10 ans, il y a une dimunition notable de la prévalence chez les femmes enceintes, les professionnels de sexe et les militaires et l évolution des tendances sur les comportements est encourrageante. Mais le Togo ne dispose pas encore des études sur la prévalence dans la population générale et sur les modes de transmissions. Les forces et les faiblesses mis en exergue dans ce document seront prises en compte dans l élaboration du plan national de recherche et de surveillance sur le VIH/SIDA pour prochaines années. Pr Vincent P. PITCHE Coordonnateur National Secretariat Permanent du CNLS-IST CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

3 REMERCIEMENTS Le Coordonnateur du secretariat permanent du CNLS-IST présente ses gratitudes à toutes les institutions et personnes qui ont contribué à l élaboration des différentes études dans le pays depuis 10 ans. Il remercie particulierment tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce document sur le repertoire national pour leur disponibilité et pour la mise à disposition du consultant de toutes les informations nécessaires et utiles au cours de l élaboration de documentl. Il s agit : de la Coordinatrice du PNLS et son personnel ; du personnel de PSI ; du Doyen de la Faculté mixte de Médecine et de Pharmacie de l Université de Lomé ; du Doyen de la Faculté des Lettres des Sciences Humaines de l Université de Lomé ; du consultant (Dr LANDOH) pour son expertise. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

4 SOMMAIRE 1. INTRODUCTION, METHODE DE SELECTION DES ETUDES Introduction Contexte Méthodologie REPERTOITRE DES DIFFERENTES EN FONCTION DES POPULATIONS CIBLES La population générale et milieu de travail Les femmes enceintes Les jeunes Les corps habillés Les travailleuses de sexe Les Routiers Les consommateurs de drogues, les hommes ayant des rapports avec d autres hommes (HSH) et le milieu carcéral Les patients IST et les PVVIH Les Orphelins et enfants vulnérables SYNTHESE DES ETUDES Tableaux synoptiques des études dans la population générale Tableaux synoptiques des études chez les femmes enceintes Tableaux synoptiques des études chez les jeunes Tableaux synoptiques des études chez les jeunes Tableaux synoptiques des études chez les travailleuses de sexe Tableaux synoptiques des études chez les routiers Tableaux synoptiques des études chez les HSH et en milieu carcéral Tableaux synoptiques des études chez les patients IST et PVVIH Tableaux synoptiques des études chez les routiers TENDANCES EVOLUTIVES Tendances évolutives de l épidémie du VIH entre 2001 et Prévalence du VIH chez les femmes enceintes Prévalence du VIH dans les groupes spécifiques Evolution comparative de la prévalence du VIH dans les groupes cibles Evolution des comportements face au VIH/SIDA dans la population Dépistage volontaire Evolution des comportements sexuels à risque chez les jeunes scolaires Evolution des comportements sexuels à risque chez les agents de sécurité Evolution des comportements des PS et leurs clients entre 2005 et COMMENTAIRES Prévalence de l infection et accès universel Connaissances attitudes et pratiques FORCES ET FAIBLESSES DU SYSTEME DE SURVEILLANCEErreur! Signet non défini Forces actuelles du système de surveillance Faiblesses du système de suivi évaluation RECOMMANDATIONS BIBLIOGRAPHIE CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

5 ABREVIATIONS ACS AMC ARV AS/SR ATBEF BAAR CAP CCC CDI CDVA CHU CNLS DP EAM EDS EVT FLESH FMMP GPS IST LQAS MK MS OEV OHP ONG PF PNLS PSI PVVIH QUIBB SFPS SIDA TS URD VIH Action Contre le Sida Aide Médicale et Charité Antirétroviraux Analyse de la Situation en Santé de la Reproduction Association Togolaise pour le Bien Etre Familial Bacile Acico Alcholo Résistant Connaissances Attitudes et Pratiques Communication pour le Changement de Comportement Consommateurs de Drogue Injectable Centre de Dépistage Volontaire et Anonyme Centre Hospitalier Universitaire Conseil National de Lutte contre le Sida Double Protection Ecole des Assistant Médicaux Enquête Démographique et de Santé Espoir Vie Togo Faculté des Lettres Et Sciences Humaines Faculté Mixte de médecine et de Pharmacie Global Positioning System Infections Sexuellement Transmises Lot Quality Assurance Sampling Maladie de Kaposi Ministère de la Santé Orphelin et autres Enfants vulnérables Opération haute Protection Ornanisation Non Gouvernementale Planification familiale Programme National de Lutte contre le Sida Population Service International Personnes Vivant avec le VIH Questionnaire Unique des indicateurs de Base du Bien-Etre Santé Familiale et Prévention Sida Syndrome d Immuno-Déficience Acquise Travailleuses de Sexe Unité de Recherche Démographique Virus de l Immunodéficience Humaine CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

6 1. INTRODUCTION, METHODE DE SELECTION DES ETUDES CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

7 1.1. Introduction L infection par le VIH constitue pour le Togo comme pour la plupart des pays de l Afrique subsaharienne un véritable problème de santé publique. En 2008, la prévalence de cette infection dans le pays était de 3,2% [1]. Le Togo dispose d un Plan Stratégique National de Lutte contre le SIDA qui a été élaboré dans un processus participatif impliquant tous les acteurs et partenaires de la riposte nationale au VIH. Ce plan comprend 3 axes stratégiques, et répond aux normes des plans stratégiques de troisième génération pour la réalisation de l accès universel et l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD 6) [1]. Dans le processus de mise en œuvre de ce plan stratégique, il est important d élaborer des documents opérationnels. Ainsi le SP/CNLS a élaboré le plan opérationnel , le plan national de suivi évaluation Afin de renforcer les capacités des différents acteurs au cours de la mise en œuvre du PSN et dans le souci d avoir un consensus entre les différents acteurs et leurs partenaires d appui il est nécessaire de disposer d un plan national d assistance technique et un plan national de recherche et de surveillance épidémiologique. En effet, le pays dispose un plan national de recherche élaboré pour la période Le but de cette étude est de faire la synthèse des études menées dans le pays depuis 2001 dans la perspective de l élaboration du plan national de recherche pour le Togo en matière de la lutte contre le VIH/SIDA Contexte Le Togo est un pays de l Afrique de l Ouest ayant une superficie de Km². Il est limité par le Bénin à l Est, le Ghana à l Ouest, le Burkina Faso au nord et s ouvre au sud sur le Golfe de Guinée par un littoral de 50 km. Sa capitale est Lomé. Selon les résultats du quatrième Recensement Général de la Population et de l Habitat) de novembre 2010, la population du Togo est estimée à habitants dont hommes (48,6 %) et femmes (51,4 %). 25 % des femmes sont en âge de procréer (15 à 49 ans) [2]. Les caractéristiques de la population togolaise posent d énormes défis pour l offre de services en matière de santé, de scolarisation, de création d emplois, d hygiène et d assainissement [3]. Le contexte politique est marqué par d importantes réformes politiques qui sont entreprises permettant la normalisation progressive des relations avec les principaux partenaires au développement. Sur le plan administratif, le Togo compte cinq régions (Savanes, Kara, Centrale, Plateaux et Maritime), 35 préfectures, 1 sous-préfecture. Sur le plan sanitaire, il existe six régions : 5 régions sanitaires calquées sur les régions administratives et Lomé érigée en une 6ème région sanitaire et subdivisée en 5 arrondissements ou districts [3]. La situation économique togolaise est marquée par une croissance économique de plus en plus forte (3,7% en 2010 et 4,1% en 2011), résultats des efforts que réalise le gouvernement en matière de réformes économiques et sociales depuis La croissance économique enregistrée ces dernières années s avère encore insuffisante pour réduire significativement la pauvreté au Togo. Le contexte social est marqué par un revenu par tête d habitant bas (410 USD en 2008 contre 818 USD pour l Afrique sub-saharienne) et une incidence élevée de la pauvreté [3]. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

8 L incidence de la pauvreté a été estimée à 61,7 % en 2006 sur le plan national avec d importantes disparités selon les régions [3]. Cette pauvreté est plus marquée dans les régions de la Kara (75%) et des Savanes (90,5%) [4]. Il a été démontré que la pauvreté constitue l un des déterminants de la croissance rapide de la pandémie de l infection à VIH car, amenant de nombreuses personnes, notamment les jeunes femmes et filles dans le besoin à adopter des comportements à risque tels que la prostitution [5]. Le niveau d instruction faible des populations et l analphabétisme des femmes en âge de procréer constituent des facteurs qui entretiennent d autres pratiques traditionnelles qui sont défavorables à la santé. Sur le plan législatif, le droit à la santé est reconnu par la Constitution de la IVème République Togolaise du 14 octobre 1992 qui dispose en son article 34 que «l'etat reconnaît aux citoyens le droit à la santé. Il œuvre à le promouvoir». En matière de la lutte contre le VIH/SIDA, selon le rapport ONUSIDA 2012, il y a une réduction de plus 50% de nouvelles infections dans 25 pays dans le monde entre 2001 et Le Togo se situe parmi les pays où la diminution des infections du VIH chez les enfants de 0 à 14 ans est notable. De 2009 à 2011, cette réduction se situerait entre 40 et 59%. Le pourcentage de femmes enceintes séropositives recevant le traitement antirétroviral au Togo en 2011 est compris entre 50 et 74%. Le pourcentage de diminution du taux de décès liés au SIDA est < 25% [6]. Il était important pour le SP/CNLS de réaliser un répertoire des différentes études et enquêtes effectuées au Togo afin de rendre disponible pour tous les acteurs les principales données dans le pays Méthodologie Une revue systématique de la littérature a été faite en utilisant une combinaison de termes de recherche incluant des mots clés tels que : VIH, SIDA, Togo, une recherche manuelle dans des revues en ligne, et la numérisation des listes de références des articles identifiées. La recherche a été faite sur Google, Pub Med, les sites web des différentes institutions impliquées dans la surveillance et le controle du VIH/SIDA (CNLS, du PNLS/IST, des institutions du système des Nations Unies (OMS, ONUSIDA, PNUD, UNFPA, UNCEF), des organisations bilatérales, des ONG nationales et internationales (PSI, Projet SIDA3, Croix rouge Togolaise). Pour les différents dépatrements de l Université de Lomé (Faculté mixte de médecine et Pharmacie, Faculté de lettre et de science humaines, Unité de Recherche démographie), la recherhe a été faite dans les bibliothèques de ces institutions. La recherche a concerné les bases de données et d'études publiées entre janvier 2001 et décembre Aucune restriction de langue ou de la revue de publication n a été appliquée. Une recherche a été réalisée à partir des livres de résumés des princiapux congrès sur le VIH tenus entre 2001 et Toutes les études et ou rapports ayant une portée nationale en s appuyant sur les critères tels que : taille de l échantillon, méthodologie scientifiquement reconnue, résultats d intérêt national, recommandations pertinentes et pouvant avoir un impact sur la politique de lutte contre le VIH/SIDA). Etaient exclues de cette étude, les rapports et ou études ayant un caractère très localisé et non représentatives à l ensemble du territoire national. CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

9 La partie synthétique a consisté à - résumer toutes les études qui ont été retenues ; - produire des graphiques à l aide des données retrouvées dans ces études ; - Présenter l évolution des indicateurs clés sur les aspects comportementaux, les prévalences du VIH dans les populations cibles (population générale, femmes enceintes, jeunes, corps habillés, TS, milieu carcéral, les HSH, les donneurs de sang). Cette méthodologie a permis d identifié au total 172 (70,5%) études avec des données appropriées selon les critères pré établis. Des 163 études et rapports retenus, 81 (47,1%) ont portés sur la prise en charge et le suivi des patients IST et les PVVIH ; 19 (11%) sur les prévalences et les aspects comportementaux dans la population générale et en milieu de travail contre 20 (11,6%) chez les femmes enceintes. Il y avait 16 (9,3%) études qui ont ciblé les jeunes, 15 (8,7%) les travailleuses de sexe et 11 (6,3%) sur les corps habillés. Enfin, 8 (4,6%) études ont porté sur les routiers et 2 (1,2%) sur les Orphelins et enfants vulnérables. CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

10 2. REPERTOITRE DES DIFFERENTES EN FONCTION DES POPULATIONS CIBLES CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

11 2.1. La population générale et milieu de travail N Titre de l étude Année 1 PNLS (2011) : Evaluation des campagnes mass media menée dans le cadre 2011 de la subvention FM série 8 au Togo 2 PNLS (2011) ; Etude socio-comportementale type CAP en matière de VIH/SIDA dans le milieu de travail au Togo en PSI (2010) : Evaluation de l utilisation systématique du préservatif avec partenairesextraconjugaux chez les travailleurs des entreprises ou sociétés du Projet Workplace au Togo 4 PSI (2010) : Prévalence du VIH chez les jeunes, connaissances, attitudes et pratiques en matière du VIH/SIDA auprès de la population générale au Togo et sur la disponibilité et l accès au préservatif CAP IST/VIH/sida TOGO/ PSI-Togo (2008), enquête MAP sur la couverture, la qualité de couverture, l accès et l équité d accès au préservatif protector plus dans les zones de rencontre a haut risque (Deuxième passage) 6 PSI-Togo (2008) Étude d impact des campagnes de promotion du test de dépistage volontaire du VIH auprès de 6 cibles au Togo 7 PSI-Togo (2007) Évaluation de la qualité des services dans les centres de conseils dépistage volontaire et anonyme au Togo 8 URD (2007) Enquête de population chez les adultes de ans et chez les jeunes de ans (CC-POP 2007) 9 PSI (2006) : Enquête MAP sur la Couverture et la Qualité de Couverture du Préservatif Protector dans les Points de Rencontre à Haut Risque (Premier passage) 10 URD (2006), Etude sur les connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/ VIH/SIDA sur le lieu de travail au Togo (Workplace 2006) 11 URD (2006), Connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA au Togo. CAP - /IST/VIH/SIDA - TOGO URD (2006), Connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA en milieu rural au Togo. CAP - /IST/VIH/SIDA - Milieu RURAL PSI-Togo (2005), Étude sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SIDA en milieu rural au Togo : Région des savanes 14 PSI-Togo (2005), Étude sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SIDA en milieu rural au Togo : Région de la Kara 15 PSI-Togo (2005), Étude sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SIDA en milieu rural au Togo : Région Centrale 16 PSI-Togo (2005), Étude sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SDIA en milieu rural au Togo : Région des Plateaux 17 PSI-Togo (2005), Étude sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SDIA en milieu rural au Togo : Région Maritime 18 PSI-Togo (2005), Les déterminants de la fréquentation des centres conseils et de dépistage volontaire anonyme 19 URD (2003), Analyse de la Situation en Santé de la Reproduction au Togo. Etude AS/SR Togo (résultats de l enquête dans les ménages) CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

12 Année : 2011 Auteurs : Evaluation des campagnes mass media menée dans le cadre de la subvention FM série 8 au Togo PNLS/CNLS Cette enquête transversale avait pour objectif d évaluer la couverture médiatique de la cible et d apprécier la qualité et la pertinence des messages auprès de cette cible. Elle était basée sur l administration d un questionnaire individuel auprès de la population générale constituée par les personnes âgées d au moins 15 ans résidant dans les 6 régions sanitaires du Togo. Les données ont été collectées du 1 er novembre au 9 novembre 2011 par 6 équipes de quatre enquêteurs; à l aide du questionnaire, puis validées avant d être analysées. Résultats 1046 personnes ont été interrogés ; le profil de l enquêté est celui d un homme (51.6%) appartenant à la tranche d âge ans (41,3%), ayant un niveau d instruction de type secondaire (55,4%) et résidant en milieu urbain (64,8%). De manière générale, le suivi de la campagne est meilleur dans le milieu urbain par rapport au milieu rural, dans la région Lomé commune que dans les autres régions. - Pour ce qui est de la campagne sur la gratuité des ARV : Près de 70% des personnes interrogées l ont déjà suivi durant les douze derniers mois. Le message sur la gratuité est bien passé auprès des populations (85%) mais beaucoup n ont pas encore capté l importance su suivi biologique (31%). - Pour ce qui est de la campagne sur le dépistage : Dans l ensemble, 74% des enquêtés en majorité les jeunes ont déjà suivi la campagne sur le dépistage. Suite à cette campagne, une proportion estimée à 38% des enquêtés estiment ne plus avoir peur de se dépister. S agissant des personnes n ayant pas encore fait leur test de dépistage 64% serait disposé à le faire maintenant mais 36% s y oppose toujours. - Pour ce qui est de la campagne sur la santé de la reproduction : 74,9% en majorité des femmes ont déjà suivit cette campagne Pour 86% des personnes interrogées, la campagne recommande aux femmes enceintes de faire au moins quatre CPN. De plus, les accouchements à la maison doivent être évités (61%). De plus 63% pense que la campagne leur déconseille d accoucher à la maison. - Pour ce qui est de la campagne sur la PTME : Cette campagne est la moins suivie par les enquêtés (50%). 69% des personnes qui ont déjà suivi cette campagne ont néanmoins retenu un message très important dans la lutte contre la pandémie : «Tu sais, même si je suis séropositive, mon enfant est sain». Conclusion et recommandations Au terme de cette évaluation, Il s avère indispensable de trouver une stratégie de diffusion adéquate des messages pour le milieu rural et les autres régions du Togo, de poursuivre la diffusion des messages principalement ceux relatifs à la PTME et de cibler un effet recherché en tenant compte du niveau d atteinte obtenu. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

13 Année : 2011 Auteur : Etude socio-comportementale type CAP en matière de VIH/SIDA dans le milieu de travail au Togo en 2011 PNLS Au total personnes ont participé à l enquête dont hommes et 483 femmes. Parmi les personnes enquêtées, 2108 sont des travailleurs et 169 font partie de la population satellite. L analyse des données a permis de situer les travailleurs des entreprises et sociétés du Togo par rapport à leurs connaissances et comportements en matière du VIH et IST. Il ressort des résultats de la recherche, les résultats saillants suivants: Connaissances et antécédents d IST/VIH La quasi-totalité des travailleurs avaient déjà entendu parler du VIH. Cependant, le niveau de connaissance globale sur le sida reste très faible chez les travailleurs des entreprises et sociétés au Togo. Seulement 9% possèdent tout à la fois des connaissances exactes sur les modes de transmission, les moyens de prévention du VIH et rejettent les principales idées fausses concernant la transmission du virus. Comportement sexuel Presque tous les travailleurs enquêtés sont sexuellement actifs (98%). Au cours des 12 derniers mois précédant l enquête, les hommes estimés à 94% ont déclaré avoir eu des rapports sexuels avec des partenaires réguliers contre 86% chez les femmes. C est chez la tranche d âge ans qu il a été enregistré le pourcentage le plus élevé de travailleurs qui ont déclaré avoir eu des partenaires réguliers. Utilisation régulière du préservatif avec différents types de partenaires sexuels Les travailleurs sont peu à avoir utilisé de manière régulière le préservatif. Seulement 50% de travailleurs ayant eu des rapports sexuels extraconjugaux au cours des 12 mois précédents ont déclaré utiliser systématiquement le préservatif. Les femmes sont moins nombreuses à utiliser régulièrement le préservatif car elles ne sont que 29% à le faire contre 54% chez les hommes. Discrimination et Stigmatisation L attitude des travailleurs face aux personnes vivant avec le sida est de façon générale positive. La majorité des travailleurs (93%) ont déclaré qu ils sont prêts à soutenir ces personnes. Cependant, il y a encore parmi les travailleurs certains (3%) qui ont une position discriminante. Dépistage du VIH et programme de lutte contre le VIH Sur l ensemble des travailleurs enquêtés, 75% ont fait déjà leur test de dépistage et parmi ces derniers, 98% connaissent leur statut sérologique. Perception de risques La proportion des travailleurs déclarant courir de risque face au VIH est de 35%. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

14 Année : 2010 Auteur : Evaluation de l utilisation systématique du préservatif avec partenaires extraconjugaux chez les travailleurs des entreprises ou sociétés du Projet Workplace au Togo PSI Au total 2020 individus dont 280 femmes et 1740 hommes ont été interviewés. Les données qui résultent de l étude indiquent qu une faible proportion mais non négligeable parmi les travailleurs enquêtés (2%) a suspecté des symptômes d IST ou a eu des anomalies au niveau de l appareil génital au cours des 12 derniers mois précédant l enquête. Les symptômes les plus cités par ceux qui avaient déclaré avoir entendu parler des IST (98%) sont la démangeaison (57%), brûlures/picotements» (57%) et «écoulement urétral» (54%). La majorité des enquêtés ignore les principaux symptômes d une IST chez l homme. Par rapport aux modes de transmission du VIH/Sida, la transmission par voie sexuelle a été citée par un grand nombre de personnes enquêtées (98%). Parmi les moyens de prévention du VIH/Sida, le port du condom au cours des rapports sexuels a été le moyen le plus cité par les enquêtés (81%), suivi de l abstinence et la fidélité (56%), puis le non contact avec le sang contaminé (50%). Les résultats de l étude révèlent aussi que parmi les travailleurs interviewés, un grand nombre (68%) a une fois fait le test de dépistage. L activité sexuelle est intense chez les travailleurs. Les hommes (86%) ont été sexuellement plus actifs que les femmes (81%) les 12 derniers mois. Plus de 41% des hommes ont pratiqué le multi partenariat sexuel au cours des 12 derniers mois. Ce multi partenariat est plus visible chez les mariés (38%) que chez les célibataires (32%). Moins de 2% des femmes contre 32% des hommes ont plus d un partenaire régulier. Dans l ensemble, sur les 12 derniers mois, l utilisation systématique de préservatif a été observée chez 17% des enquêtés en cas de rapports sexuels avec les partenaires réguliers, 71% pour les rapports sexuels avec les partenaires payants et 78% si le partenaire est occasionnel. Protectiv est la marque la moins utilisée par les travailleurs. Seulement 4% des enquêtés l ont utilisé. La marque la plus utilisée est Protector Plus (87%). Rebel n est utilisé que par environ 1 travailleur sur 10. Ces résultats suggèrent l intensification des activités de proximité dans les entreprises. De la même manière, l accent doit être mis sur des stratégies innovantes en vue d améliorer les indicateurs demeurés stables ou encore faibles. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

15 Année : 2010 Auteur : Prévalence du VIH chez les jeunes, connaissances, attitudes et pratiques en matière du VIH/SIDA auprès de la population générale au Togo et sur la disponibilité et l accès au préservatif CAP IST/VIH/sida TOGO/2010 PSI Cette enquête a porté sur un échantillon représentatif de 3017 ménages et a touché un effectif total de 5908 individus dont 2957 hommes de 15 à 59 ans et 2951 femmes de 15 à 49 ans. Connaissance des IST/VIH/Sida La majorité des enquêtés connaissent l existence des IST (72%). Environ 88% des enquêtés connaissent l ensemble des modes de transmission du VIH/sida. S agissant des moyens de réduction du risque de transmission du VIH/sida, une proportion de 80% des enquêtés les connaissent. Environ un enquêté sur deux (46%) rejette les idées fausses sur la transmission du VIH/sida. Au total, 13% des enquêtés ont subi un test VIH dans les 12 mois précédant l enquête et en connaissent le résultat. Comportements sexuels et utilisation des préservatifs Sur les comportements sexuels L entrée en activité sexuelle est de moins en moins précoce dans la population. Seuls 5,9% des hommes de ans et 5,5% des femmes de ans interrogés ont eu des rapports sexuels avant l âge de 15 ans. Pour ce qui concerne la pratique de multi partenariat, 20% des hommes et 3,3% des femmes ont eu plus d un partenaire sexuel au cours des 12 mois précédant l enquête. Sur l utilisation des préservatifs 34% des hommes et 37% des femmes ont utilisé de façon systématique un préservatif au cours des 12 derniers mois avec un(e) partenaire non conjugal (e). Parmi les enquêtés ayant eu plus d un partenaire sexuel lors des 12 derniers mois, 32% des hommes et près de 52% des femmes ont déclaré avoir utilisé le préservatif lors de leur dernier rapport sexuel. Prévalence du VIH chez les jeunes de ans L analyse des prélèvements au laboratoire a révélé que 32 jeunes ont eu des tests contrôlés positifs, soit un taux de prévalence du VIH de 1,5% chez les ans. Exposition aux activités de communication de PSI/Togo Environ deux enquêtés sur dix (79%) ont entendu parler ou vu une publicité sur la prévention du sida, les principales sources d information étant la radio et la télévision. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

16 Togo (2008): enquête MAP sur la couverture, la qualité de couverture, l accès et l équité d accès au préservatif protector plus dans les zones de rencontre a haut risque (Deuxième passage) Année : 2008 Auteur : PSI-Togo Cette étude est une étude transversale appelée Mesure d Accès et de Performance (MAP). L objectif visé était déterminer la couverture, la qualité de couverture, l accès et l équité d accès aux préservatifs en général et à «Protector Plus» en particulier. Elle est menée dans les zones chaudes des grandes villes du Togo. Ainsi 49 zones chaudes ont été identifiées. Il s agit des rues que fréquentent les professionnelles du sexe, les quartiers où existent les maisons closes les sites d escale des routiers, les regroupements de bars, les hôtels, les boîtes de nuit. Dans chaque zone chaude, les points chauds ont été recensés ainsi que tous les points de ventes (boutiques, kiosques, étalages, ). Au total, 289 points chauds et 2647 points de ventes ont été dénombrés. La collecte de données a été réalisée à l aide de feuilles d audit et de GPS. Résultats : Les zones chaudes étaient faiblement couvertes en préservatifs. Dans l ensemble, seulement 29% d entre elles avaient au moins la moitié des points de vente dans lesquels on peut acheter des préservatifs. Cette proportion tombe à 14% si on ne considère que la marque Protector Plus. Toutefois, lorsqu on considère l ensemble des points de vente de préservatifs, il est à noter que Protector Plus est de loin la marque la plus disponible dans les zones chaudes. L analyse de la qualité de couverture a pris en compte le respect du prix de vente de Protector Plus, sa bonne visibilité, la présence des matériels promotionnels, la validité de la date de péremption, la propreté de l emballage, la rupture de stock et la conservation du produit contre la chaleur, la lumière et l humidité. Il ressort que la qualité de couverture de Protector Plus est très faible dans les zones chaudes visitées. Par exemple, seulement 4% des zones chaudes avaient au moins la moitié des points de vente dans lesquels Protector Plus est bien visible. Aucune zone chaude ne disposait de plus de la moitié de ses points de ventes avec des affiches ou des autocollants de Protector Plus. Cependant, 14% d entre elles avait au moins la moitié des structures de vente qui respectaient son prix de cession. En ce qui concerne l accès, tous les clients des zones chaudes y compris les jeunes, les professionnelles du sexe et les routiers avaient un bon accès aux préservatifs dans un rayon de 100 mètres. (90% pour toutes les personnes fréquentant les zones chaudes, 95% pour les professionnelles du sexe, 94% pour les jeunes et 98% pour les routiers. Ces niveaux étaient pratiquement les mêmes lorsqu on a calculé l accès au Protector Plus. En comparant, les jeunes, les professionnelles du sexe et les routiers, on a remarqué qu il y avait une équité d accès entre ces trois groupes tant pour toutes les marques de préservatifs que pour Protector Plus en particulier. Toutefois, les jeunes avaient un taux d accès aux préservatifs légèrement plus faible que les deux dernières cibles. La pénétration des préservatifs était faible dans les zones chaudes. En effet, 40% des points de vente ont mis sur le marché les préservatifs de toutes les marques contre 31% qui distribuent Protector Plus. Environ 80% des points de vente de préservatifs distribuaient Protector Plus. Il est suivi de la marque «Migrant» qui est vendue par 22% des points de vente de préservatifs dans les zones chaudes. Les autres marques de préservatifs représentaient moins de 10% de la part du marché dans les zones visitées. Il s agit entre autre du préservatif masculin générique (7%), de «Champion» (6%), de «Rebel» (6%), «Prudence» (5%). CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

17 Année : 2008 Auteur : Étude d impact des campagnes de promotion du test de dépistage volontaire du VIH auprès de 6 cibles au Togo PSI-Togo L étude est essentiellement appuyée sur la méthode quantitative de «LQAS». Elle a permis dans chacune des principales villes du pays d interroger au hasard 19 personnes par cibles sur la campagne du test de dépistage. Les cibles étant les militaires, les jeunes, les routiers, les travailleurs et les femmes enceintes tous réparties dans les localités de Lomé, Kpalimé, Atakpame, kara/kanté et Dapaong/cinkassé. Au total 494 personnes ont été interrogées. L objectif principal était d évaluer la campagne générique du dépistage afin de fournir des informations nécessaires pour une meilleure définition des stratégies de prévention et de dépistage des IST/VIH. Les résultats issus de l analyse des données concernaient trois aspects suivants : l exposition des populations cibles aux campagnes de dépistage, la compréhension des messages de sensibilisation sur les medias et l accès et la fréquentation des centres de dépistage. Premièrement, au niveau d exposition des populations cibles aux campagnes les résultats a montré que le message relatif au test de dépistage du VIH a été perçu par les populations des différentes cibles. La proportion de personnes ayant entendu parler du test de dépistage avoisinait les 100% chez toutes les cibles. Les données ont montré aussi que la télévision et la radio constituaient les deux principaux canaux de réception des messages sur le test de dépistage. La source d information par amis était la moins citée chez les jeunes (18%) et les militaires (15%). En revanche les affiches et panneaux constituaient la source la moins citée chez les femmes enceintes (10%). Dans l ensemble, on a noté une bonne exposition des populations aux différents messages de sensibilisation. Pour chacun des messages et quelle que soit la cible, les proportions dépassaient les 85%. On a noté aussi que les proportions chez toutes les cibles en ce qui concerne les affiches et panneaux, sont dans l ensemble, supérieures à 74%. L analyse du tableau a montré d autre part que les femmes enceintes de Sokodé avaient le niveau d exposition le plus faible (65%). Deuxièmement, l ensemble les premières décisions prises par les différentes cibles ont été les suivantes : faire le test de dépistage et visiter les centres CDVA pour le conseil. Par exemple, pour 67% des militaires, 62% des routiers et 77% des femmes enceintes affirment avoir pris une décision de faire le test du VIH. Cette prise de décision témoigne de la bonne compréhension du message relatif au dépistage. Troisièmement, l étude montre que les militaires connaissaient les centres de dépistages quelque soient les villes ou la région. Chez les femmes enceintes, 80% déclarent avoir connu les centres de dépistage. Les routiers sont dans l ensemble 56% à avoir connu les centres de dépistage. Par ailleurs, 72% des militaires ont affirmé avoir déjà visité plus de deux fois les centres. Alors que chez les routiers seulement 7% contre 11% chez les jeunes scolaires et 13% chez les femmes enceintes l ont déjà visité plus de deux fois. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

18 Année : 2007 Auteur : Évaluation de la qualité des services dans les centres de conseils dépistage volontaire et anonyme au Togo PSI-Togo Deux types de centre ont été visités par les clients mystérieux. Il s agissait des centres soutenus par PSI/Togo et regroupant onze centres d une part, et de cinq centres du PNLS d autre part. Au total 95 agents enquêteurs (clients mystérieux) ont effectué dans l ensemble 256 visites dans tous les centres, dont 209 clients mystérieux pour les centres de PSI/Togo et 47 pour le PNLS. L analyse des données collectées révèle quatre aspects essentiels : Premièrement, l'accueil et la réception a été plus ou moins apprécie par les clients qui ont visités ces différents centres. Près de 9 personnes sur 10 ont été accueillies par un réceptionniste dans les centres de PSI/Togo et 7 personnes sur 10 dans les centres PNLS. En ce qui concerne le matériel d'information, plus d une personne sur quatre a vu le matériel d'information sur les IST et 4 personnes sur 10 les matériels sur le sida dans les centres PNLS. En revanche, 8 personnes sur 10 ont vu ces matériels des IST et sida dans les centres de PSI/Togo. Concernant les autres aspects de la réception, moins de 70% des clients ont affirmé avoir reçu des informations sur le processus du CDVA et 8 personnes sur 10 affirment avoir eu un reçu après payement des frais de dépistage. Deuxièmement, l analyse des résultats a montré qu environ 7 clients sur 10 ont été informés sur le caractère anonyme et confidentiel du test dans les centres de PSI/Togo. Par contre, 57 % ont déclaré avoir reçu les explications sur le côté volontaire du dépistage dans ces mêmes centres. Ces divers pourcentages sont encore plus bas pour les centres du PNLS. Un peu moins de 4 personnes sur 10 ont affirmé avoir reçu les informations précitées. Environ 66% des clients ont affirmé avoir suivi la démonstration du port du préservatif masculin et 46% pour la démonstration du préservatif féminin dans les centres de PSI/Togo. Ces proportions sont largement plus élevées que celles obtenues dans les centres du PNLS. Troisièmement, en ce qui concerne le prélèvement du sang l'étude montre que dans la plupart des cas visités (9 cas sur 10), les laborantins ont désinfecté la zone de prélèvement avant la prise du sang. L'ouverture de l'emballage de la seringue devant les clients a été observée chez les laborantins dans pratiquement les mêmes proportions; 12% des enquêteurs affirment que le prélèvement du sang n'a pas été fait dans un tube. Quatrièmement, en ce qui concerne le soutien aux personnes vivant avec le VIH, Il faut noter que seulement le tiers des clients positifs ont bénéficié des conseils et du soutien et 40% des clients déclarés positifs n'ont pas été encouragés par les personnes de référence à partager leur résultat avec une personne de confiance. Entre 2006 et 2007 il y a eu amélioration sur différents aspects sauf confidentialité au client et les informations données au post test. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

19 Année : 2007 Auteur : Enquête de population chez les adultes de ans et chez les jeunes de ans (CC-POP 2007) URD Il s agit d une étude transversale sur les connaissances et comportements des populations dont l objectif était de contribuer à l évaluation de l état de la riposte nationale à la pandémie du SIDA. Sur le plan méthodologique, l étude a touché 1076 ménages soit 4445 individus des deux sexes et d âge compris entre 15 et 49 ans et a couvert les six régions économiques du pays à savoir : Lomé, la Région Maritime, la Région des Plateaux, la Région Centrale, la Région de la Kara et la Région des Savanes. Il ressort de l étude les résultats suivants : La presque totalité (99,8%) de la population a entendu parler du VIH /SIDA. La connaissance des moyens de réduction des risques de transmission est également quasi universelle (95% pour la fidélité et 90% pour l utilisation de préservatifs). Cependant, beaucoup d idées fausses circulent encore sur le VIH/SIDA. Deux individus sur cinq (38%) pensent que les moustiques peuvent transmettre le VIH. Sur le plan comportement, l entrée en activité sexuelle est de plus en plus précoce dans la population jeune de moins de 20 ans (15,5 ans) que leurs aînés (17,2 ans). Pour l ensemble des individus de 15 à 49 ans, 16% ont eu des relations sexuelles avec des partenaires occasionnels alors que 20% l ont eu avec plusieurs partenaires. La fréquentation de partenaires occasionnels est plus répandue chez les hommes (25,6%) que chez les femmes (6,3%). Elle est plus répandue dans la tranche d âge des 20 à 24, ans où elle est de 22%. En matière d utilisation de préservatifs lors des rapports sexuels occasionnels, 28% ont déclaré ne pas avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport. Les personnes vivant en milieu urbain (79%) utilisent plus le préservatif lors des rapports sexuels à risque que celles du milieu rural (61%). Même si 69% (75% pour les hommes et 63,6% chez les femmes) de la population connaîssait les lieux de dépistage du VIH/SIDA, seulement 16% (21,2% en milieu urbain et 11,4% en milieu rural) ont subi le test. Parmi ceux qui ont fait le test, 93% ont obtenu leur résultat. Au regard des résultats obtenus, des actions devraient être entreprises dans le but d améliorer le niveau de connaissance des populations sur le VIH/SIDA et sur les dangers qu il représente. Les recommandations suivantes ont été formulées : poursuivre la promotion de l utilisation du préservatif ; multiplier des actions d Information, d Education et de Communication ; encourager le dépistage volontaire surtout en milieu rural ; adapter la sensibilisation aux spécificités du milieu rural. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

20 Année : 2006 Auteur : Enquête MAP sur la Couverture et la Qualité de Couverture du Préservatif Protector dans les Points de Rencontre à Haut Risque (Premier passage) PSI La présente étude MAP (Mesurer l Accès et la Performance) s est déroulée sur l ensemble du territoire togolais. Elle a permis d apprécier les performances du réseau de distribution et surtout l accès aux préservatifs et la qualité du service des points de vente. Au total, 2141 points de vente ont été recensés dans toutes les régions dont 1933 points de vente autour des points chauds et 208 points de vente sur les sites des routiers et des travailleuses de sexe. La présente étude MAP (Mesurer l Accès et la Performance) s est déroulée sur l ensemble du territoire togolais. Elle a permis d apprécier les performances du réseau de distribution et surtout l accès aux préservatifs et la qualité du service des points de vente. Au total, 2141 points de vente ont été recensés dans toutes les régions dont 1933 points de vente autour des points chauds et 208 points de vente sur les sites des routiers et des travailleuses de sexe. La méthode d échantillonnage utilisée dans le cadre de cette étude MAP est celle du «Lot Quality Assurance Sampling» (LQAS ; Echantillonnage par lot pour l Assurance de la Qualité ou Contrôle par Echantillonnage de la Qualité des Lots). Elle a permis de subdiviser les régions de Lomé, Commune et des Plateaux en deux zones ainsi pour l analyse des données sur l ensemble du pays, huit zones - régions ont été identifiés à savoir : Lomé Bas-fond, Lomé Plateaux, Maritime, Plateaux Ouest, Plateaux Est, Centrale, Kara et Savanes. Les analyses révèlent que les points de vente ont un bon niveau de couverture de Protector Plus à dix minutes de marche autour des points chauds. Par exemple, en définissant un critère de présence d'au moins un point de vente de préservatifs à l'intérieur ou à 10 minutes de marche du point chaud, on a un taux de couverture de 86% dans l ensemble des huit zones identifiées. Ce taux est de 72% lorsqu on fixe le critère de présence à au moins trois points de vente et de 64% quand il augmente à au moins cinq. Bien qu ils soient acceptables, ces taux sont inférieurs aux taux de couverture des préservatifs de toutes les marques confondues. Ce qui signifie que un travail de création et de maintient des points de vente de Protector Plus peut être envisagé autour des points chauds afin d augmenter davantage son taux de couverture en particulier dans les régions de chauds des régions de Plateaux Ouest et des Savanes et sur les sites des routiers et des professionnelles du sexe tels que ceux de Notsé, Sokodé, Kara et Cinkassé. En ce qui concerne la qualité de couverture, l étude montre qu elle très faible. Seulement 7% des points de vente de Protector Plus ont un matériel de promotion tels que les affiches et les autocollants. Ce taux augmente à 38% pour ceux qui respectent son prix de vente tel qu il est fixé par PSI/Togo à savoir un paquet de 4 préservatifs à 100 F CFA. Au plan national, Protector Plus domine le marché de préservatif. Il est présent dans au moins 8 points de vente sur 10. Son prix de vente au consommateur est quasiment respecté. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

21 Année : 2006 Auteur : Etude sur les connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA sur le lieu de travail au Togo (Workplace 2006) PSI-Togo Il s agit d une étude transversale qui visait la mesure chez les employés d entreprises, de leur niveau de connaissance du VIH/SIDA, l identification des facteurs de risque d infection chez les employés et de leurs comportements sexuels. Elle a été organisée dans huit (08) entreprises installées à Lomé et à l intérieur du pays et au total 1365 employés ont été interviewés (1100 hommes et 265 femmes) répartis de façon proportionnelle à la taille estimée de l effectif des entreprises. Les résultats on montré que la principale source d information sur le VIH/SIDA était les média (92%) et seulement 27% des employés ont été informés sur le lieu de travail. Le niveau de connaissance générale sur le VIH/SIDA était élevé chez les employés, mais peu d entre eux connaissent véritablement les différents aspects de ces infections (principaux modes de contamination du VIH). Peu d employés ont pu citer les différents symptômes d IST et il persiste certaines perceptions erronées (transmission du VIH par les piqûres de moustiques et par l envoûtement). Du point de vue comportements on a noté une persistance de la stigmatisation (14% ont déclaré ne pas être prêts à partager un repas avec une personne séropositive). Peu d employés (37%) ont déjà fait le test de dépistage et ce pourcentage varie d une entreprise à l autre. S agissant de l utilisation du préservatif, 87% des employés célibataires ont fait recours systématiquement au préservatif lors des rapports sexuels avec les partenaires occasionnels contre 91% chez les mariés. Par rapport à la bonne utilisation du préservatif, il se dégage que seulement 16% des enquêtés ont maîtrisé toutes les 7 bonnes principales étapes du port correct du préservatif. En matière d accès la majorité des enquêtés estime ne pas avoir de difficultés pour s approvisionner des préservatifs. Toutefois, on note une méconnaissance du préservatif féminin chez les employés. Enfin, il se dégage une prise de conscience progressive chez les enquêtés pour se faire dépister. 8 travailleurs sur 10 prévoient faire le test de dépistage du VIH. La principale recommandation a été de développer des activités de communication pour le changement de comportement de façon intégrées et bien adaptées aux réalités de chaque entreprise. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

22 Année : 2006 Auteur : Connaissances, Attitudes et Pratiques en matière des IST/VIH/SIDA au Togo CAP-/IST/VIH/SIDA TOGO 2005 URD Il s agit d une étude CAP sur les IST/VIH/SIDA réalisée sur toute d étendu du territoire auprès d un échantillon représentatif de femmes âgés de 15 à 49 ans et d hommes de 15 à 59 ans à la date de l'enquête. Au total, 6003 individus ont été soumis aux interviews dont 2826 hommes et 3177 femmes. Les résultats ont montré que presque tout le monde a déjà entendu parler des IST (83%) ou du VIH/SIDA (98%). En ce qui concerne la connaissance des modes de transmission du VIH, la transmission par les rapports sexuels se révèle être la voie la plus citée (53% chez les hommes et 50% chez les femmes) et sur la connaissance des moyens de prévention du VIH/SIDA, l'utilisation du préservatif vient en tête de liste (78,7% des hommes et 4,3% de femmes en ont fait mention). Par ailleurs, près de 25% des enquêtés pensent courir le risque d'être infecté par le VIH/SIDA et 10% d'entre eux ont déjà subi le test de dépistage. Du point de vue source d information, plus de 80 % des enquêtés ont déjà vu, entendu ou lu un message sur le VIH/SIDA La radio reste de loin la principale source d'exposition aux messages (88%). Des onze (11) spots spécifiques sur lesquels les enquêtés ont été interrogés, le plus vu/entendu - est "Adjovi Grâce, Dovonon Clémence, Victor Quénon, Mbam Patrick, Monto Florence" avec un niveau d'exposition de 40% chez les hommes et 33% chez les femmes. Toutefois, le message véhiculé par le spot "Pincer, Dérouler" a été le mieux compris (87% des femmes et 93% des hommes). Les fausses idées sur le VIH/SIDA sont encore vivaces dans les mentalités des togolais. Environ 12% des hommes et 20% des femmes pensent que les piqûres de moustiques peuvent transmettre le VIH. De même, 9% des hommes et 13% des femmes estiment qu en prenant un repas avec quelqu un qui est infecté par le VIH/SIDA, on peut attraper la maladie. Du point de vue comportement, 20 % des femmes et 38 % des hommes se sont protégés à leur dernier rapport sexuel. On note par ailleurs que 65% des femmes et 29% des hommes ayant eu des rapports sexuels au cours des 12 derniers mois avec des partenaires occasionnels, ne se sont pas protégés. Les hommes sexuellement actifs n ayant jamais utilisé de préservatif de leur vie représenteraient 31% de la population masculine enquêtée. La recommandation a été d accentuer l'information sur les modes de transmission et les moyens de prévention des IST/VIH/SIDA ; les campagnes de sensibilisation pour le changement de comportements, les campagnes de dépistage volontaire, et de mieux adapter les messages aux cibles. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

23 Année: 2006 Auteur : Connaissances, Attitudes et Pratiques en matière des IST/VIH/SIDA en milieu rural au Togo URD L enquête est une étude CAP réalisée dans le milieu rural de trois régions du Togo (Maritime, Kara et Savanes). Elle a porté sur un échantillon de 2473 individus dont 1243 hommes de 15 à 59 ans et 1230 femmes de 15 à 49 ans. Il ressort globalement des résultats de l'étude qu'en milieu rural togolais, les connaissances sur le VIH/SIDA et les IST sont bonnes mais un écart important s'observe entre ce niveau de connaissance et l'adoption de comportements sexuels à moindre risque. Plus de 80% des hommes et 60% des femmes enquêtés ont déclaré avoir déjà vu/entendu un message sur le VIH/SIDA. La radio reste de loin la principale source d'exposition à ces messages (91% chez les hommes et 87% chez les femmes). Des 11 spots spécifiques sur lesquels les enquêtés ont été interrogés, le plus vu/entendu est "N'importe qui peut être infecté par le VIH, tout le monde peut l'éviter" avec un niveau d'exposition de 42% chez les hommes et 27% chez les femmes. Si ce spot a été également le mieux compris par les femmes (82%), c'est plutôt le message du spot "Tu vas sortir avec une go qui va sortir avec un gars et ce même gars va aller sortir avec une autre go" que les hommes ont le plus compris (86%). Globalement les fausses idées sur le VIH/SIDA sont encore vivaces en milieu rural togolais. Ainsi, environ 31% des hommes et 47% des femmes de ce milieu pensent que les piqûres de moustiques peuvent transmettre le VIH/SIDA. De même, 15% des hommes et 21% des femmes interrogés estiment qu en partageant un repas avec quelqu un qui est infecté par le VIH/SIDA, on peut attraper la maladie. Du point de vue comportement, plus de la moitié (52% chez les hommes et 67% chez les femmes) ont eu des rapports sexuels avant 18 ans. Si chez les jeunes sexuellement actifs, une grande majorité a entendu parler des IST/VIH/SIDA (80% pour les IST et 99% pour le VIH/SIDA); moins de 60% ont utilisé le préservatif lors de leur dernier rapport sexuel. A leur dernier rapport sexuel, 28% des hommes et 16% des femmes se sont protégés. Au cours des 12 derniers mois, 48% des hommes ayant eu un rapport sexuel avec une partenaire occasionnelle ont utilisé un préservatif. Les recommandations on été d intensifier les actions de type CCC en milieu rural en ciblant plus particulièrement les jeunes en prenant en compte facteurs d'entrave à l utilisation du préservatif CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

24 Année : 2005 Auteur : Étude sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SDIA en milieu rural au Togo : Région des savanes PSI - Togo La présente étude est qualitative et a été organisée pour recueillir les opinions des populations sur la connaissance et pratiques culturelles en matière de VIH/SIDA Elle a concerné exclusivement les populations en zone rurale. Les personnes âgées de 10 ans et plus (hommes et femmes) ont constitué les groupes de discussions. Il y a eu au total 24 (vingt-quatre) groupes de discussions dans les villages de Pana (Tône) et Nagbéni (Oti) en raison de douze (12) par zone. Les discussions avec les populations montrent que le VIH/SIDA est bien connu en milieu rural et toutes ont conscience de son existence réelle. Des voies de transmission classiques sont connues mais la voie sexuelle retient plus l attention des populations. Toutefois, il existe encore des gens qui pensent que le VIH/SIDA pourrait être transmis par le moustique, la sorcellerie, l envoûtement ou par malédiction. Selon les opinions des uns et des autres, la majorité de la population pratique le multipartenariat, l adultère au cours des funérailles, des bals, des jours de marché. En dépit de ces comportements sexuels de la population, plusieurs filles comme garçons sont réticents à l utilisation du condom. Dans ces milieux selon les avis des uns et des autres, aucune culture ni religion n entrave l utilisation du condom. Mais plutôt, à en croire les populations il y a une carence de l éducation sur la sexualité dans l éducation en général car les discussions sur la sexualité semblent relever de l immoralité selon leur terme. Le refus de l utilisation du condom est plus accentué chez les personnes adultes (21 ans et plus) dont certains disent : on ne suce pas le bonbon avec son emballage. Au delà de l adultère, du multipartenariat et du refus de port systématique du condom, il existe d autres pratiques culturelles qui peuvent être des facteurs favorisants de l infection au VIH/SIDA. Certains commencent par prendre conscience des risques de santé quant à ces pratiques surtout le lévirat. Les analyses ont montré qu il existe dans les différents milieux des moyens de communication pour annoncer un événement ou une nouvelle importante. (le gongonnage la radio rurale, le bouche à oreille. Pour passer un message de sur le SIDA au cours des activités récréatives, il serait souhaitable selon les avis des participants de saisir les occasions de danses folkloriques (tam-tam), les soirées récréatives des jeunes (projection de film) avant le bal ou le match ou peu de temps avant les funérailles dans la maison où se déroulent les cérémonies. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

25 Année 2005 Auteur : Étude sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SIDA en milieu rural au Togo : Région de la Kara PSI-Togo C est une étude qualitative portant sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SIDA en milieu rural dans les préfectures de Bassar et de Binah de la région de la Kara. Elle a eu pour cible les personnes âgées de plus de 10 ans. Au total, vingt-quatre (24) groupes de discussion avec en moyenne dix (10) individus par groupe ont été animés selon le sexe et les groupes d âges. Par préfecture, le nombre de groupe de discussion organisé est de six (6) pour les femmes et six (6) pour les hommes. Il ressort de l analyse des données recueillies que la population cible a une certaine perception et connaissance du VIH/SIDA quant à ses modes de transmission et aux moyens de sa prévention. Il a été noté que la population cible a établit un lien de cause à effet entre un certain nombre d éléments et le VIH/SIDA. Il s agit d abord de l argent qui attire à un désir d acquisition du bien matériel, ensuite de la sexualité comme une envie effrénée au sexe et enfin de la ville où les ruraux considèrent les gens venues du milieu urbain comme zone de grande prévalence et origine du VIH/SIDA. S agissant des modes de transmissions, ceux cités ont été les rapports sexuels non protégés, le contact avec objets souillés de sang ; de la mère à l enfant ; mais aussi les piqûres de moustiques et la sorcellerie. Les moyens de sa prévention cités ont été les suivants : la pratique de la fidélité conjugale, la pratique de l abstinence, l utilisation du préservatif, le dépistage avant le mariage. Il a été néanmoins remarqué que les ruraux de sexe masculin et particulièrement ceux de la classe d âge de 21 à 31 ans ont des connaissances relativement plus étendues sur le VIH/SIDA. Par ailleurs, les réponses recueillies ont montré qu il existait deux perceptions opposées l une à l autre sur le condom. Pour les uns, les plus majoritaires, le condom est perçu comme quelque chose d utile. Pour les autres, il est un moyen de prostitution. En ce qui concerne les pratiques culturelles, on note que le lévirat est encore d actualité bien que connaissant une baisse d ampleur. Elle est considérée comme étant une pratique qui expose les personnes impliquées aux risques d infections aux IST et VIH/SIDA. Les données collectées ont permis également de relever d autres pratiques socio-culturelles qui comportent des risques de transmission du VIH/SIDA par une mise en contact des personnes concernées avec le sang humain. Il s agit en l occurrence, des scarifications et du rasage de la tête des enfants d un défunt. Au niveau des canaux de communication, il a été recensé plusieurs activités recréatrices qui, à l exception du bal qui concerne souvent les jeunes, rassemblent les ruraux sans distinction d âge. (Ballet, théâtre et danses). Les moyens de communication appropriés étaient souvent le gong, la corne, le sifflet, le tam-tam, l envoie d émissaires auprès des chefs inférieurs hiérarchiques et enfin les communiqués radiodiffusés. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

26 Année 2005 Auteur : Étude sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SIDA en milieu rural au Togo : Région Centrale PSI-Togo L étude a pour objectif de mettre à la disposition du gouvernement et des différents partenaires de la lutte contre la propagation du VIH/SIDA au Togo, des données programmatiques fiables en vue de réduire les écarts entre les niveaux de connaissance selon le milieu de résidence. Pour y parvenir, notre étude a été menée Il s agit d une étude de type qualitatif réalisée dans la région Centrale du Togo principalement dans deux villages : TCHOIDE et KABOLI. Elle a ciblé les groupes d hommes et de femmes de 10 ans et plus. La collecte des données a suivi des techniques méthodologiques de groupe de discussion à l aide d un guide. Au total 24 groupes de discussion ont été organisés auxquels 6 à 10 personnes par groupe ont participé. Ces techniques ont permis de cerner et de collecter des données primaires sur les connaissances de la population en matière du VIH/SIDA, les canaux de communication traditionnellement utilisés dans la région. Les résultats obtenus à partir de l exploitation des données collectées ont montré que les populations de Tchoïdè et de Kaboli avaient des connaissances relativement élevées sur le VIH/SIDA. Les hommes et les femmes dans les deux localités ont pratiquement le même niveau de connaissance relative au VIH/SIDA. Toutefois, il demeurait toujours de fausses croyances au sujet de la maladie principalement sur ses modes de contamination. Les villageois pensaient par exemple que le virus peut s attraper à travers les piqûres de moustiques et la sorcellerie. Le VIH/SIDA a été perçu comme un grand danger pour toute la société. Pour les populations, c est une maladie de honte et de discrédit sur les familles affectées parce qu elle relève du sexe et de la vie de débauche. Ainsi perçu, il apparaît à travers l étude que les populations dans ces localités discutent difficilement sur la sexualité. Les questions liées au sexe n ont pas souvent été abordées dans les discussions en présence des personnes plus âgées. Toutefois entre les jeunes et amis elles ont été facilement traitées. Il est apparu également que les populations de Kaboli et de Tchoidé connaissaient plus la voie sexuelle comme mode de transmission du VIH/SIDA. Les autres modes ont été rarement cités voire complètement ignorés par certains. Ainsi l utilisation de condom a été en majorité évoquée par les populations comme le moyen de prévention du VIH/SIDA. Par rapport aux pratiques socioculturelles, l analyse a indiqué que certaines pratiques à risque de contamination du VIH/SIDA comme le lévirat, la circoncision, le pacte de sang était encore pratiquées dans la région. Concernant les canaux de communication, les populations ont estimé que tous les moyens traditionnels auxquels elles sont déjà habituées peuvaient être utilisés pour les sensibilisations sur le VIH/SIDA. Il s agit donc du gong, du tam-tam, des funérailles, des cérémonies, des jeux de football. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

27 Titre Année 2005 Auteur : Étude sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SDIA en milieu rural au Togo : Région des Plateaux PSI-Togo L étude est une étude qualitative dot l objectif poursuivi est d évaluer le niveau de connaissance des populations villageoises en matière de VIH/SIDA et de saisir les différents canaux de communication dont ils ont souvent recours. La méthode de collecte utilisée est celle de groupe de discussion. Au total, 24 groupes ont été constitués, à raison de 12 par village dans deux villages de la Région des Plateaux. Il ressort des discussions de groupe que beaucoup de participants ont démontré une bonne connaissance en matière de VIH/SIDA. Selon eux le SIDA est une maladie grave parce que incurable et mortelle. Il sévit partout et sans distinction d age et de rang social. Par ailleurs, un nombre non négligeable de participants aux discussions de groupe, ont estimé qu on contracte le VIH/SIDA par sorcellerie ou encore par envoûtement. Ces personnes pensent aussi que le SIDA est une malédiction de Dieu, et donc assimilent l infection au VIH à l adoption d une vie de débauche. Malgré le niveau de connaissance élevé du VIH/SIDA, la majorité des participants ont déclaré que les populations, continuent d adopter des comportements à risque comme la multiplication des partenaires sexuels. De même, le condom est diversement apprécié par la population (préserve du VIH/SIDA et des grossesses non désirées, dévergondage et vagabondage sexuel). D après les déclarations des participants, sur le plan culturel, il n a pas été facile d introduire le condom dans les habitudes de la population. Les raisons ont été que le préservatif ne procure pas du plaisir ou encore qu il est dangereux. Néanmoins, de plus en plus de personnes utilisent les préservatifs à DATCHA et à KLABE-EFOUKPA. Les religions (catholique, évangélique et musulmane) s insurgent contre son utilisation, qu elles considèrent comme un péché. L analyse de leurs déclarations révèle que les jeunes n utilisent pas massivement le préservatif. Ils sont unanimes à reconnaître que leurs parents réagissent négativement quand ils les surprennent avec des préservatifs. Malgré ces réticences, les jeunes ont été majoritairement décidés à faire la promotion de l utilisation du condom parmi leurs pairs pour prévenir le SIDA. Les adultes interrogées, sont aussi unanimes à faire la promotion de l utilisation du condom aussi bien parmi leurs pairs qu auprès de leurs enfants pour qu ils n attrapent pas le SIDA. En ce qui concerne les pratiques culturelles, le lévirat se pratique encore à DATCHA. la circoncision, la percée d oreilles et les scarifications se perpétuent avec parfois utilisation de la même lame ou la même aiguille. Les populations ont conservé certains de leurs moyens traditionnels de communication (le gong, de tam-tam, le sifflet) et aussi modernes A DATCHA et à KLABEEFOUKPA il a été signalé une variété d activités récréatives pouvant servir d occasion de sensibilisation sur le SIDA. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

28 Année : 2005 Auteur : Étude sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SDIA en milieu rural au Togo : Région Maritime PSI-Togo Cette étude et une étude qualitative portant sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SIDA en milieu rural qui a été réalisée dans la région Maritime. Le groupe cible est la population de dix ans et plus et la méthode utilisée a été les groupes de discussion. Au total 24 groupes de discussions réparties suivant les groupes d âge et le sexe ont été organisés dans deux villages (Tokpli et Tovégan) de la région maritime. L analyse des résultats fait constater que la population cible a une connaissance non seulement de la maladie du SIDA mais encore de ses modes de transmission et de ses moyens de prévention. Une lecture des données révèle que la population est majoritairement favorable à l utilisation du condom. Cependant une dualité de pensée se dégage en ce qui concerne l acceptation du condom sur le plan culturel et religieux. Il est à noter qu une frange de cette population surtout les adultes (31 ans et plus) en ont manifesté leur hostilité. Cette frange pratique pour la grande majorité la religion chrétienne. Par ailleurs, le condom semble être rejeté culturellement surtout par les conservateurs et garants des us et coutumes. Du point de vue socio-culturel, le lévirat se pratique encore de nos jours dans les milieux ruraux même si cela a diminué d ampleur. Cette pratique peut contribuer à la propagation des IST et du VIH/SIDA au même titre que la scarification et la circoncision. Le gon, la radio et les affiches restent les puissants canaux de communication. Les danses traditionnelles, les funérailles, les matchs de football et dans une moindre mesure Ampé (jeu de mains et de pieds pour les jeunes filles), les vidéos et le bal constituent les grandes occasions de rassemblement. Les moyens de communication précités, notamment la radio et les affiches peuvent servir à faire passer le message. S agissant de la sensibilisation, sous sa forme contact avec la population, l on peut profiter de ces grandes occasions de rassemblement surtout les danses traditionnelles et les matches de football. Les populations de ces deux villages de la région maritime ont énumérés le théâtre, les sketches, les concerts, les matchs de football, akpèssè (danse folklorique), la projection des films sur le SIDA comme des activités qu on peut utiliser pour sensibiliser la population. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

29 Année : 2005 Auteur : Les déterminants de la fréquentation des centres conseils et de dépistage volontaire anonyme PSI-Togo Dans le cadre de l exécution du projet «Réduire les écarts : une approche intégrée de prévention du VIH/SIDA au Togo», l étude qualitative sur les déterminants du dépistage volontaire dans la ville de Lomé est organisée. Les objectifs visés étaient d identifier les obstacles du dépistage volontaire et d étudier les facteurs pouvant contribuer à accroître la fréquentation des centres. L approche de collecte retenue pour cette étude est qualitative. Il s agit en particulier des groupes de discussion. Ces groupes sont formés selon le sexe et l âge. A cet effet, on a par rapport à l âge, les tranches de ans et de 25 ans et plus. Cette étude est réalisée auprès des élèves (garçons, filles), des étudiants (hommes, femmes), les apprenties (garçons, filles) les sans emplois (garçons, filles), les salariées et les patrons d'ateliers. Au total que douze (12) groupes de discussion avec en moyenne dix (10) individus par groupe ont été animés selon les catégories socioprofessionnelles, le sexe et les groupes d âges ci-dessus mentionnés. Au terme de cette étude il ressort que la population cible se préoccupe moins pour connaître son statut sérologique, la fréquence des centres de dépistage est loin d être une nécessité. Un certain nombre d éléments concourent à l explication de cette situation : La peur ; Le manque de sensibilisation ; L inaccessibilité financière (le coût du test de dépistage) ; La stigmatisation ; Le manque de prise en charge ; La méconnaissance des centres de dépistage. Ces facteurs défavorables au dépistage volontaire sont contre-balancés par des éléments dits favorables qui sont entre autres : Le projet de mariage ; Le besoin de connaître son statut sérologique ; Le courage ; Le caractère anonyme des résultats ; L existence de proches ayant déjà fait le test ; L existence d un proche qui soit du corps médical ou est en service dans un centre de dépistage. Notons que la liste des facteurs tant favorables que défavorables est non exhaustive. Cependant, ce sont les plus pertinents qui sont énumérés. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

30 Année : 2003 Auteur : Analyse de la Situation en Santé de la Reproduction au Togo. Etude AS/SR Togo (résultats de l enquête dans les ménages) URD Réalisée en 2003 à l'échelle nationale par l'unité de Recherche Démographique de l'université de Lomé, L'étude visait à recueillir une variété de données factuelles sur la santé de la reproduction et également à évaluer dans quelle mesure les efforts accomplis dans le cadre des interventions en santé de la reproduction ont permis d'améliorer l'état de santé de la population. La démarche méthodologique utilisée dans ce volet de l'étude s'apparente à celle de l'enquête Démographique et de santé (EDS). Orientée vers la demande sanitaire c'est-à-dire vers la communauté, ce volet a touché un échantillon national de ménages. La collecte des données a été faite auprès d'un échantillon représentatif de femmes de 12 ans et plus réparti sur toute l'étendue du territoire. Les principaux résultats sont : Dans le domaine du VIH/SIDA, la proportion de femmes qui avaient déjà fait le test de dépistage volontaire était de 4,5%. En planification familiale, l indice synthétique de fécondité était de 5,17 avec un taux de prévalence contraceptive pour les méthodes modernes de 11,3%. Les besoins non satisfait en PF étaient à 25%. Le taux d utilisation des préservatifs 3 mois avant l enquête chez les femmes hors union était de 33%/ Chez les jeunes de ans, la proportion utilisant des moyens de protection au premier rapport est de 10,4% et 14% au dernier rapport sexuel. Dans le domaine santé maternelle et infantile, le pourcentage d accouchement assisté était à 60,8%, le taux de couverture vaccinale (enfant de 0-11 mois qui ont reçu toutes les vaccinations) était à 33,3% et la proportion de femmes pratiquant l allaitement maternel exclusif était à 18%. En matière de recours aux soins de santé, la proportion de femmes ayant accès à une formation sanitaire publique lors du 1er recours était de 66% alors que la médecine traditionnelle est utilisée comme premier recours par 19% des femmes. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

31 2.2. Les femmes enceintes N Titre de l étude Année 1 KD Azoumah, AS Aboubakari, KE Djadou, Nabroulaba T, Agbèrè AD, Tatagan Agbi K (2011) ; Pratique de l allaitement maternel exclusif avec la monopropylaxie antiretrovirale dans la prévention de la transmission mèreenfant 2011 du VIH/Sida au CHU de Kara (Togo) 2 PNLS (2011): Surveillance sentinelle de l infection par le VIH et de la syphilis chez les femmes enceintes en consultations prénatales au Togo en J Burgos-Soto, G Encrenaz, A Woronowski, A. Lawson-Evi, A Patassi, B. Contrand, A. Miras, M. David, D. Ekouevi, R. Becquet (2011) : Les comportements suicidaires en fonction du statut VIH parmi les femmes au 2011 Togo : Prévalence et ses facteurs associés 4 N ZONOU Magnoulélén, Thèse Médecine (2011) : Infection à VIH chez l enfant : évaluation du diagnostic précoce par PCR chez les enfants au Togo 2011 (étude multicentrique, à propos de 1176 cas) 5 J Burgos-Soto, G Encrenaz, A Woronowski, A. Lawson-Evi, A Patassi, B. Contrand, A. Miras, M. David, D. Ekouevi, R. Becquet (2010) : Violence physique ou sexuelle selon le statut sérologique du VIH chez les femmes au 2010 Togo: Prévalence et facteurs associés 6 Tatagan A, Mouhari-Toure A, Lawson-Evi K, Saka B, Akakpo AS, Tchama R, Pitche P (2010) : Connaissances, attitudes et pratiques des femmes enceintes en consultation prénatale en matière de prévention de la 2010 transmission du VIH d une mère à son enfant au Togo 7 Djadou KE, Koffi KS, Saka B, Tépé EM, Vinyo DK, Tatagan-Agbi K (2010) : Connaissances, attitudes et pratiques des prestataires de soins en matière de prévention de la transmission du VIH de la mère à son enfant 2010 en 2010 au Togo 8 PANASSA Palakiyém, Thèse médecine (2010) : Devenir des nourrissons nés de mères infectées par le VIH suivis en Pédiatrie au CHU-KARA, de 2010 novembre 2005 à décembre DJEHA-DENYIGBA Améyo Xoxoabu, Mémoire DES de pédiatrie (2010) : Prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l enfant 2010 (PTME) : Bilan d activité du CHU-TOKOIN de Lomé 10 Ekouevi DK, Kariyiare BG, Coffie PA, Jutand MA, Akpadza K, Lawson-Evi A, Tatagan A, Dabis F, Sibe M, Pitche VP, Becquet R, David M (2010): Faisabilité et acceptabilité du test rapide du VIH dans une salle de travail 2010 au Togo 11 PNLS (2010) : Surveillance sentinelle de l infection par le VIH et de la syphilis chez les femmes enceintes en consultations prénatales au Togo BIYIE-BI-NGOGHE Prudence, Thèse médecine (2009) : Bilan d activité PTME dans quatre sites de Lomé Commune K. Lawson-Evi, A. Mouhari-Toure, R. Tchama, S.A. Akakpo, DY. Atakouma, L. Beauvais, P. Pitché (2008) : Devenir des enfants nés de mères séropositives au VIH suivis dans le cadre de la prévention de la transmission 2008 de la mère à l enfant au Togo. Étude portant sur nourrissons 14 DJEHA Améyo, Thèse Médecine (2008) : Evaluation de la prise en charge de la mère et de l enfant dans le cadre de la prévention de la transmission mère-enfant du VIH en pédiatrie du CHU Tokoin de Lomé (Togo) : de février 2006 à août CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

32 PNLS/IST (2008), Surveillance sentinelle de l infection par le VIH et de la 2008 syphilis chez les femmes enceintes Rapport 2008 K.D. Azoumaha, A.A. Lawson-Houkportib, K.E. Djadouc, E. Tsolenyanud, K. Lawson-Evi d, A.N. Améwuaméb, Y.D. Atakouma (2007) : Bilan de la 2007 prévention de la transmission mère-enfant du VIH-sida à l hôpital de Bè à Lomé K.E. Djadou, A. Ocloo, D. Dokounor, O. Agbodjan-Djossou, A. Akakpossa, D.Y. Atakouma (2006) : Prise en charge des enfants nés de mères infectées 2006 par le VIH au centre hospitalier régional de Tsévié, Togo PNLS/IST (2006) : Surveillance sentinelle de l infection au VIH/SIDA chez les 2006 femmes en consultation prénatale au Togo 2006 PNLS/IST (2004), Rapport de la surveillance sentinelle de l infection par le VIH chez les femmes en consultation prénatale année PNLS/IST (2004), Rapport de surveillance de l infection par le VIH dans le groupe des consultantes prénatales : année CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

33 Année : 2011 Auteurs: Introduction Pratique de l allaitement maternel exclusif avec la mono-prophylaxie antirétrovirale dans la prévention de la transmission mère-enfant du VIH/Sida au CHU de Kara (Togo) KD Azoumah, AS Aboubakari, KE Djadou, Nabroulaba T, Agbèrè AD, Tatagan-Agbi K. L allaitement maternel exclusif (AME) est l un des modes alimentaires de l enfant dans le programme de la Prévention de la Transmission Mère-Enfant (PTME) du VIH/SIDA. Cependant sa praticabilité et sa durée reste problématique surtout lors de l ablactation. Objectif Evaluer le vécu des mères ayant opté pour l AME dans la PTME avant la mise en œuvre des dernières recommandations 2009 de l OMS. Méthode Il s est agi d une étude transversale prospective quantitative et qualitative de janvier à février 2011 portant sur le couple mère-enfant utilisant la PTME au CHU-Kara. Les mères étaient toutes soumises au protocole de monoprophylaxie antirétrovirale composée de l AZT à partir de la 28ème semaine de grossesse jusqu à 1 semaine après accouchement, associé à la 3TC et la NVP-DU au cours du travail. L enfant recevait de la NVP-DU et de l AZT pendant une semaine. L allaitement choisi comme mode d alimentation des enfants devrait être exclusif avec une ablactation à 6 mois. Les éléments étudiés ont concerné les paramètres anthropométriques des enfants, l état civil des mères, la conduite de l AME et de l ablactation, et le vécu de cet AME. Résultats Trente quatre (34) mères d enfants âgés de 6 à 30 mois (sex ratio de 1,12) issus de la PTME ont été interrogées. Près de la moitié des enfants (47%) présentait un retard de croissance, 44,1% une insuffisance pondérale, et 11,8% une émaciation. Les mères étaient essentiellement des ménagères (67,7%) et de niveau d instruction peu élevé (61,8% avaient atteint le niveau secondaire). Dix huit des mères (53%) vivaient en polygamie dont seulement six (33,3%) au domicile de leurs conjoints. Ces derniers ne connaissaient le statut sérologique VIH de leurs conjointes que dans 73,5% des cas. Concernant l AME, 88,2% des mères avaient affirmé arrêter l AME de façon brutale au plus à 6 mois d âge de leur enfant ; le processus d arrêt avait duré au plus 5 jours dans 61,8%. Le lait artificiel (LA : 29,4%) associé à la bouillie (38,2%) ont été essentiellement utilisés comme aliments de sevrage, l allaitement a été reporté mixte dans 11,8%. Près de 60% des enfants (19) avaient présenté au moins une maladie au cours de l AME. Divers astuces ont été utilisées pour éviter la mise au sein, cependant cinq enfants ont repris l allaitement après son arrêt suite aux pressions et menaces. Des difficultés d ordre psychoaffectif, relationnel, nutritionnel, financier, de communication et de santé ont été cependant relevées. Conclusion L AME en PTME avec ablactation à 6 mois a été globalement jugé acceptable et faisable dans notre étude. Le retard staturo-pondéral et des problèmes relationnels, socio-économique et de santé ont été les principales difficultés signalées. L application des recommandations 2009 de l OMS concernant un allaitement protégé par administration d ARV sur un an, renforcé par suivi régulier du couple mère-enfant, constituent des stratégies pour surmonter ces difficultés. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

34 Année : 2011 Auteur : Surveillance sentinelle de l infection par le VIH et de la syphilis chez les femmes enceintes en consultations prénatales au Togo en 2011 PNLS En 2011, l enquête nationale de surveillance sentinelle du VIH et de la syphilis chez les femmes enceintes s est faite en prenant en compte les recommandations de l audit de notre système de surveillance menée par l OMS. Ainsi le nombre de sites est passé de 33 à 29, et tous les sites de surveillance sont des sites PTME. L enquête faite sur trois mois et a permis de tester 7357 femmes de 15 à 49 ans recrutées dans 15 sites urbains et 14 sites ruraux. Le taux de prévalence moyenne du VIH est de 3,6%. Cette prévalence varie suivant l âge. Elle est de 1,1% dans la tranche d âge de ans, de 2.7% chez les ans. Cette prévalence varie suivant la localisation des sites : 4,4% en milieu urbain et 2,6% en milieu rural. Dans les régions de la Kara et centrale, on a observé une progression de l épidémie en milieu rural. En effet dans la région de la Kara, la prévalence du VIH est la même aussi bien en milieu rural que Urbain (2.3% vs 2.3%), alors que dans la région centrale pour la première fois la fréquence de l épidémie en milieu rural est supérieur à celle du milieu urbain (3.3% vs 1.8) Suivant les régions, la prévalence du VIH décroît de Lomé vers l intérieur du pays : 6,7% à Lomé (prévalence deux fois supérieure à la moyenne nationale); 4.9% dans la région maritime, 2.6% dans les plateaux, 2,5% dans la centrale, 2,3% dans la Kara et 1,1% dans la région des savanes (qui a une prévalence trois fois inférieure à la prévalence nationale). Sur le plan socio comportementale, il n avait pas une variation significative de la prévalence selon statut socioprofessionnel, l âge du premier rapport sexuel, l âge de la grossesse et le geste des femmes. La prévalence de la syphilis était de 1,2% au niveau national. Au niveau régional, elle variait de 2,3% dans la région maritime à 0,3% dans la région des savanes. La prévalence de la syphilis ne semble ne pas être influencée par le l âge et la localisation du site (milieu urbain, milieu rural). Il n y avait pas d association entre la prévalence de la syphilis et celle du VIH dans la population cible. Les résultats de cette enquête confirment la tendance à la stabilité avec une de baisse de l infection à VIH dans le groupe de femmes enceintes en CPN depuis On observe depuis 2006 avec une tendance à la baisse dans les tranches d âge de ans et surtout de ans. S i l épidémie en milieu urbain semble être stable, on note dans deux régions (Centrale et Kara) une progression notable de l épidémie en milieu rural. Cette progression nécessite d étendre ou de mettre en place des stratégies de prévention VIH dans ce milieu pour les prochaines années comme le recommande aussi le plan stratégique national CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

35 Année : 2011 Les comportements suicidaires en fonction du statut VIH parmi les femmes au Togo : Prévalence et ses facteurs associés Auteurs : Juan Burgos-Soto, Gaëlle Encrenaz, Aurore Woronowski, Annette K. Lawson-Evi, Akouda Patassi, Benjamin Contrand, Alain Miras, Mireille David, Didier K. Ekouevi, Renaud Becquet Introduction En Afrique, les comportements suicidaires chez les femmes selon leur statut sérologique du VIH n ont jamais été étudiés. Cette étude a eu pour objectif d estimer la prévalence des idées et tentatives suicidaires et ses facteurs associés chez les femmes VIH(+). Méthode Une étude descriptive transversale a été conduite pendant la période Avril-Juin 2011, à Lomé, Togo. Toutes les femmes infectées par le VIH ont été recrutées systématiquement au service de prise en charge du VIH du Centre Hospitalier-Universitaire de Tokoin. Un groupe contrôle de femmes a été constitué au service de pédiatrie du même centre de santé, lors de la visite vaccinale. Les femmes ont été interviewées sur leur autonomie financière, leur vie de couple, la violence psychologique, physique et sexuelle exercée par leur partenaire et les idées et tentatives suicidaires. Les facteurs associés aux idées et tentatives suicidaires ont été étudiés à partir des analyses de régression logistique. Résultats Un total de 304 femmes VIH+ et 150 femmes VIH(-) ont été interviewées. La prévalence des idées suicidaires été de 24% [IC95% : 17%-31%] chez les femmes VIH(-) et 52%(IC95% : 46%- 58%) chez les femmes VIH(+). Le risque brut des idées suicidaires chez les femmes VIH(+) était de 3,4 significativement plus élevé (Intervalle de Confiance à 95% (IC 95%) 2,2-5,2; p<0,001) par rapport aux femmes VIH(-). La prévalence des tentatives de suicide chez les femmes VIH(+) était de 8% (IC95%, 5%-11%) et chez les femmes VIH(-), elle était de 5% (IC95%, 5%-11%). En analyse multivariée, les facteurs associés aux idées suicidaires étaient: être VIH(+) (Rapport de côtes ajusté: 2,6, IC95% (1,1-3,1; p<0,01), être victime de violence sexuelle ou physique perpétrée par le partenaire intime (RC ajusté: 1,9 - IC95% 1,1-3,1; p<0,01) et avoir un niveau d instruction bas (RC ajusté: 1,7 - IC95% 1,1-2,5; p= 0,05). Conclusions La prévalence des idées suicidaires parmi les femmes VIH(+) à Lomé, Togo est très élevée. Des études prospectives sont nécessaires pour mieux caractériser la relation entre les comportements suicidaires et la violence perpétrée par le partenaire intime pour pouvoir développer des stratégies de prise en charge pour cette problématique. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

36 Titre: Année : 2011 Auteur : Infection à VIH chez l enfant : évaluation du diagnostic précoce par PCR chez les enfants au Togo (étude multicentrique, à propos de 1176 cas) N ZONOU Magnoulélén, Thèse Médecine Objectif : Déterminer la prévalence de l infection à VIH chez les enfants nés de mères séropositives et les facteurs influençant cette prévalence. Méthode : Il s est agi d une étude transversale multicentrique et rétrospective qui s est déroulée sur une période de 13 mois (1 er juillet 2009 au 31 juillet 2010). Cette étude a été menée au laboratoire de Biologie Moléculaire de la Faculté Mixte de Médecine et de Pharmacie de l Université de Lomé (BIOLIM/FMMP/UL) sur les patients fréquentant les sites PTME des régions sanitaires de Lomé-commune, Maritime et Plateaux. Résultats : Au cours de la période d étude, 1289 patients avaient bénéficié de la mesure de la charge virale par la PCR. Au total, 1176 des 1289 patients répondaient à nos critères d inclusion. Ces 1176 enfants étaient nés de 1154 femmes, 44 enfants étant des jumeaux. Le diagnostic par la méthode PCR avait permis de dépister 138 enfants infectés par le VIH sur les 1176 enfants soit une prévalence de 11,73%. Le délai moyen entre le prélèvement et la communication du résultat aux parents était de 10 semaines±6,5 semaines. La sérologie VIH était positive chez 96 (10,22%) des 939 enfants nés des femmes qui avaient bénéficié de la PTME contre 42 (17,72%) des 237 enfants nés des femmes qui n avaient pas bénéficié de la PTME (p=0,00135). En considérant seulement les 939 enfants nés de mères ayant bénéficié de la PTME, il n y avait pas de différence significative entre la prévalence de l infection à VIH chez les enfants nés des mères qui étaient sous traitement antirétroviral par rapport à ceux nés de mères qui avaient reçu une prophylaxie ARV (p=0,23034). En fonction du statut immunologique, la sérologie VIH était positive chez 15 (10,49%) des 143 enfants dont les mères avaient un taux de lymphocytes T CD4 inférieur à 200/mm 3 contre 74 (10,90%) des 679 enfants dont les mères avaient un taux de lymphocytes T CD4 supérieur ou égal à 200/mm 3 (p=0,885971). En fonction des stades OMS, la différence était significative entre la prévalence de l infection à VIH chez les enfants dont les mères étaient au stade OMS I et la prévalence chez les enfants qui étaient au stade OMS IV (p=0,00845) ; entre la prévalence chez les enfants dont les mères étaient au stade OMS II et la prévalence chez les enfants dont les mères étaient au stade OMS III (p=0,04092) ; et entre la prévalence chez les enfants dont les mères étaient au stade OMS II et la prévalence chez les enfants dont les mères étaient au stade OMS IV (p=0,00159) (Tableau III). La prévalence de l infection à VIH n était pas liée au sexe des enfants (p=0,48058), au mode d alimentation des enfants (p=0,11358), ou selon l âge de prélèvement pour le diagnostic précoce de l infection à VIH (p=0,68141). Par contre, la prévalence de l infection à VIH chez les enfants nés de mères séropositives était significativement associée au mode d accouchement (p=0,01699), et à la porte d entre pour le diagnostic de l infection à VIH (p=0,00001). En effet, la sérologie VIH était positive chez 112 (13,32%) des 841 enfants nés par voie basse, et chez 21 (7,87%) des 267 enfants nés par césarienne. Elle était positive chez 78 (9,84%) des 792 enfants dont la porte d entrée pour le diagnostic précoce du VIH était la PTME, et chez 11 (44%) des 25 enfants pour lesquels la suspicion du VIH était la porte d entrée. Conclusion : La PTME demeure le fondement de la riposte de l infection à VIH chez les enfants et par conséquent permet de réduire la morbidité et la mortalité infantile. Elle doit offrir un paquet de services gratuits. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

37 Année : 2010 Auteurs : Introduction Violence physique ou sexuelle selon le statut sérologique du VIH chez les femmes au Togo: Prévalence et facteurs associés Juan Burgos-Soto, Gaëlle Encrenaz, Aurore Woronowski, Benjamin Kariyiare, Annette K. Lawson-Evi, Akouda Patassi, Joanna Orne- Gliemann, Valériane Leroy, Didier K. Ekouevi, Renaud Becquet La relation entre l infection par le VIH et les violences subies par les femmes est mal connue dans le contexte africain, en particulier en Afrique de l Ouest. Aucune étude n a comparé la prévalence des violences subies par les femmes en population générale à celle des femmes infectées par le VIH. L objectif principal de notre étude était de mettre en relation le parcours de vie et les violences subies chez les femmes à Lomé, au Togo. Méthode Une étude descriptive transversale a été réalisée au Togo chez 454 femmes sélectionnées de manière systématique. Les femmes infectées par le VIH ont été sélectionnées systématiquement auprès du service de prise en charge du VIH du Centre Hospitalier Universitaire de Tokoin, Lomé. Un groupe contrôle de femmes a été constitué au service de pédiatrie du CHU, lors de la visite vaccinale des enfants. Les femmes ont été interviewées sur leur autonomie financière, leur vie de couple et la violence psychologique, physique et sexuelle exercée par leur partenaire. Les facteurs associés à la violence physique et sexuelle auprès de la population des femmes VIH(+) ont été étudiés à partir des analyses de régression logistique. Résultats Un total de 304 VIH+ et 150 femmes non-infectées ont été interviewées. La prévalence de la violence physique et/ou sexuelle faites aux femmes par leur partenaire intime a été de 56% [IC95% : 48%-64%] chez les femmes VIH(-) et 81% (IC95% :77%-86%) chez les femmes VIH(+). Le risque non-ajusté de violence physique ou sexuelle chez les femmes VIH(+) était de 3,4 fois significativement plus élevé (IC95% : 2,2-5,2; p<0,001) par rapport aux femmes VIH(-). Parmi la population des femmes VIH(+), un modèle multivarié, montre une interaction entre la consommation d alcool du partenaire et le partage de statut sérologique. Le rapport de côtes ajusté sur l âge du premier rapport sexuel, de la survenue d une violence physique ou sexuelle était 3,7 (IC95% : 1,5-9,1; p<0,001) parmi les femmes qui n ont pas partagé leur statut sérologique et qui ont partenaires qui consomment alcool fréquemment. Les femmes VIH(+) qui ont eu leur premier rapport sexuel avant l âge de 18 ans ont un risque significativement plus élevé d être victimes de violence physique ou sexuelle exercée par leur partenaire intime (RC ajusté : 2,1 - IC95% : 1,2-3,8; p=0,01). Conclusions La prévalence de la violence physique et/ou sexuelle chez les femmes de la population générale à Lomé est très élevée et, encore plus élevée chez les femmes VIH (+). Des études prospectives sont indispensables pour mieux caractériser les déterminants de ces violences et pouvoir aussi estimer une incidence des violences subies. L étude des répercussions de la violence physique et/ou sexuelle sur l observance au traitement et la rétention dans le système de soins est aussi un sujet très important à évaluer. La compréhension de ce phénomène permettra aussi la conception des interventions susceptibles de prévenir ces formes de violence. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

38 Année : 2010 Auteurs : Objectif Connaissances, attitudes et pratiques des femmes enceintes en consultation prénatale en matière de prévention de la transmission du VIH d une mère à son enfant au Togo Tatagan A, Mouhari-Toure A, Lawson-Evi K, Saka B, Akakpo AS, Tchama R, Pitche P. L objectif de cette étude était d évaluer le niveau de connaissance et d identifier les attitudes et pratiques des femmes enceintes sur la prévention de la transmission du VIH de la mère à l enfant. Méthodes Il s agissait d une étude transversale qualitative menée dans 22 centres de consultations prénatales, sur une période de 3 semaines. Les femmes enceintes de ces centres avaient été consécutivement recrutées et interrogées. Résultats Dans les 22 centres sélectionnés, 210 Femmes enceintes avaient été interrogées. Ces femmes avaient identifié comme voies de transmission du VIH : la voie sexuelle (93,8%) ; les objets souillés de sang (80,5%) ; la transmission de la mère à l enfant (27,1%). Ces femmes avaient des attitudes favorables à la PTME, notamment : 77,1% sont d accord que les couples à risque qui font l amour sans protection courent le risque de transmettre le VIH à leur enfant ; 61% sont d accord pour l utilisation des préservatifs pendant la grossesse ou pendant l allaitement ; 68,1% disent que les femmes qui attrapent le virus pendant la grossesse augmentent le risque de transmission du VIH à l enfant ; 61% des femmes reconnaissaient que l allaitement mixte avait plus de risque de transmission du VIH au bébé. Le taux d acceptation du test de VIH était de 92,4%. Les femmes qui n avaient jamais utilisé de préservatifs (masculin ou féminin) étaient de 51% et 29,5% des femmes pensaient qu une femme séropositive ne doit pas avoir d enfant. Conclusion Notre enquête nous a permis de noter que les femmes enceintes ont des connaissances assez bonnes sur le VIH/Sida. Dans l ensemble, ces femmes ont des attitudes favorables à la PTME. Certains comportements comme l usage des préservatifs restent à être corrigés. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

39 Année : 2010 Auteurs : Objectif Connaissances, attitudes et pratiques des prestataires de soins en matière de prévention de la transmission du VIH de la mère à son enfant en 2010 au Togo Djadou KE, Koffi KS, Saka B, Tépé EM, Vinyo DK, Tatagan-Agbi K Evaluer les connaissances, attitudes et pratiques des prestataires de soins sur la prévention de la transmission du VIH de la mère à l enfant (PTME) au Togo. Méthode. Il s agissait d une étude transversale menée du 18 janvier au 6 février 2010 dans 22 sites PTME au Togo. Le choix des sites était raisonné, tenant compte de la fréquentation et des régions sanitaires. Les données ont été collectées par interview directe réalisée par 23 enquêteurs préalablement formés. Résultats Dans les 22 centres sélectionnés, 97 prestataires de soins ont été interrogés. Parmi eux, 76% avaient reçu une formation en PTME. En matière des connaissances, l évaluation a permis de relever des points forts : 83 % des prestataires de soins ont cité la transmission mère-enfant comme voie de contamination des enfants de moins de 15 ans ; 87 % ont affirmé qu une femme enceinte ne transmet pas toujours le VIH à son enfant ; pour 77 % des prestataires, le test ELISA se fait après le 18ème mois de vie ; 96 % avaient une notion claire sur l alimentation des enfants nés de mères infectées par le VIH. Parmi les points faibles, 30% des prestataires n avaient jamais entendu parler du diagnostic pédiatrique du VIH par la charge virale ; 27 % ont déclaré qu il n était pas toujours nécessaire d assurer la confidentialité à propos de la sérologie VIH; 22 % ne savaient pas que la décontamination de matériels dans une solution chlorée tuait le VIH. Concernant les attitudes et pratiques favorables à la PTME : 83 % des prestataires de soins acceptaient de continuer à travailler dans un centre de consultation prénatale doté d activités de PTME ; 87% d entre eux adressaient les femmes enceintes pour la sérologie VIH ; mais seulement 27 % convoquaient les conjoints lorsque la sérologie de leurs épouses était positive. Conclusion Notre enquête a montré que les prestataires de soins ont de bonnes connaissances, des attitudes et pratiques favorables à la PTME. Toutefois des points faibles persistent et justifient des formations continues en PTME. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

40 Année : 2010 Auteur : Introduction Devenir des nourrissons nés de mères infectées par le VIH suivis en Pédiatrie au CHU-KARA, de novembre 2005 à décembre 2008 PANASSA Palakiyém, Thèse médecine La situation épidémiologique de l infection à VIH/SIDA est devenue très préoccupante en Afrique Subsaharienne malgré les efforts déployés pour lutter contre cette pandémie. Au Togo, un programme de prévention de la transmission mère-enfant (PTME) a été créé au CHU-KARA (en pédiatrie). Le but de la présente étude est de faire le bilan sur le devenir des nourrissons nés de mères infectés par le VIH dans le cadre de la PTME. Patients et Méthode Une étude rétrospective de 37 mois (03 novembre décembre 2008) a été réalisée chez 134 enfants ayant bénéficié du protocole PTME et suivi dans le service de Pédiatrie du CHU-KARA. Résultats Cent vingt neuf nouveau-nés (96,3%) avaient reçu leur prophylaxie ARV. Trente (22,3%) avaient eu un badigeonnage de leur cordon avec la chlorhécidine avant la ligature de même qu un badigeonnage du corps avec de la chlorhécidine. Le faible poids de naissance était observé chez 15,5% des nouveau-nés. La majorité de nos enfants étaient nourris au lait artificiel (55,38%). Les gastroentérites et les mycoses digestives étaient en tête des affections retrouvées. La sérologie faite à l âge de 12 mois et 18 mois a révélé 19 séronégatifs et 03 séropositifs. Le taux moyen de mortalité était de 3,7%. La moyenne générale de déperdition était de 63,52%. Conclusion Cette étude nous a permet de dire que la PTME reste une des actions fondamentales pour enrayer la progression de l épidémie du VIH/SIDA mais son impact reste encore inconnu de nos jours surtout à cause du fort taux de déperdition enregistré CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

41 Année : 2010 Auteur : Introduction Prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l enfant (PTME) : Bilan d activité du CHU-TOKOIN de Lomé DJEHA-DENYIGBA Améyo Xoxoabu, Mémoire DES de pédiatrie Plus de 2 millions d enfants vivent avec le VIH à travers le monde dont plus de 91% en Afrique subsaharienne et la plupart de ces enfants ont été infectés par leur mère. Au Togo, un programme de prévention de la transmission mère enfant (PTME) a été créé pour réduire la transmission. Le but de la présente étude est d évaluer ce programme sur le site de pédiatrie du CHU-Tokoin. Patients et méthodes Une étude rétrospective de 24 mois (01 septembre 2008 à 01 septembre 2010) a été réalisé chez 370 enfants ayant bénéficié du protocole PTME et suivi dans le service de pédiatrie du CHU-Tokoin de Lomé. Résultats Trois cents quarante quatre mère (92,97%) avaient été dépistées avant l accouchement, 95 (25,67%) étaient sous traitement ARV et 201 (54,32%) avait reçu la prophylaxie par l AZT pendant la grossesse et 211 (95,21%) enfants avaient également eu leur prophylaxie ARV. Deux cent cinquante huit (69,73%) femmes avaient accouché par voie basse ; 153 (41,35%) avaient eu une rupture de la poches des eaux avant la dilatation complète, 12(3,24%) avaient eu une épisiotomie 8 (2,16%) une déchirure périnéale et aucune n avait eu de forceps, ni de version par manœuvre interne. Le faible poids de naissance était observé chez 21,54% des nouveau-nés et la prématuré chez 12,27%. Deux cent sept (55,05%) enfants avaient été exclusivement allaités, avec ablactation à 4 mois chez 40,21% (39) ; 162 (43,09%) étaient nourris au lait artificiel ; 7 (1,86%) seulement avaient eu un allaitement mixte. La PCR a été faite chez 232 enfants dont 13 étaient positifs donc un taux de transmission de 5,6%. La sérologie de confirmation faite à l âge de 12 mois chez seulement 15 enfants a révélé 1 séropositif. La moyenne générale de déperdition était de 60,11%. Conclusion Cette étude a permis de confirmer l évolution croissante et l efficacité de la stratégie de la PTME qui repose sur le bon suivi de son protocole ; ce qui permet de garantir la réduction de la transmission mère-enfant du VIH/SIDA. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

42 Année : 2010 Auteurs : Faisabilité et acceptabilité du test rapide du VIH dans une salle de travail au Togo Ekouevi DK, Kariyiare BG, Coffie PA, Jutand MA, Akpadza K, Lawson- Evi A, Tatagan A, Dabis F, Sibe M, Pitche VP, Becquet R, David M. Le dépistage du VIH en salle de travail est la dernière occasion d'amorcer une prophylaxie antirétrovirale chez les femmes enceintes vivant avec le VIH pour empêcher la transmission de VIH de la mère à son enfant. Très peu de données existent sur la faisabilité et l'acceptabilité du test du VIH pendant le travail en Afrique occidentale. Résultats Une enquête croisée a été conduite en salle de travail du service de gynéco-obstétrique du CHU Tokoin de Lomé (Togo) entre mai et août Des femmes enceintes en travail d accouchement ont été aléatoirement choisies et ont été interviewées sur leurs connaissances de leur statut VIH. Des données cliniques et biologiques ont été également recensées dans les carnets de santé de ces femmes. Le test VIH a été systématiquement proposé à toutes ces femmes et celles qui connaissaient déjà leur statut ont été re-testées. Sur 1530 femmes enceintes admises en salle de travail, 508 (32.2 %) ont été inclus dans l'étude. Les informations sur le dépistage de VIH étaient disponibles dans les carnets de santé de 359 femmes (71 %). En général, 467 femmes ont accepté le test de VIH en salle de travail (92 %). La fréquence de l infection à VIH était 8.8 % (IC 95 % : 6.4 à 11.7 %). Parmi les 41 femmes diagnostiquées comme vivant avec le VIH pendant le travail, 34 % n'avaient pas été testés pour le VIH pendant la grossesse et étaient des opportunités manquées. La prophylaxie antirétrovirale avait été amorcée avant l accouchement chez 24 femmes vivant avec le VIH et 17 en salle de travail. Conclusion Cette étude est la première à montrer en Afrique occidentale que le test de VIH dans une salle de travail est faisable et bien accepté par des femmes enceintes. Le dépistage du VIH dans des salles de travail doit être une habitude pour réduire des opportunités manquées pour la PTME. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

43 Année : 2010 Auteur : Surveillance sentinelle de l infection par le VIH et de la syphilis chez les femmes enceintes en consultations prénatales au Togo PNLS Depuis 2003, le PNLS/IST a redynamisé cette activité avec le nouveau protocole de l OMS. Ainsi après celles de 2003, 2004, 2006, 2008, et de 2009 le PNLS/IST a réalisé en 2010 une nouvelle enquête dans cette population afin d évaluer les tendances évolutives du VIH dans notre pays. Ainsi entre Août et octobre 2010, les femmes enceintes âgées de 15 à 49 ans fréquentant les services de consultations prénatales ont été incluses dans l étude. Elles étaient recrutées sur 33 sites (17 sites urbains et 16 sites ruraux). Au total 8430 femmes provenant dans 52.1% des zones urbaines et dans 47.9% des zones rurales réparties dans 20 districts des six régions sanitaires ont fait l objet de notre enquête avec la détection des anticorps de l infection à VIH et de la syphilis. La prévalence de l infection par le VIH dans la population cible a été estimée à 3,5% avec un intervalle de confiance à 95% de [3,10% - 3,89%]. Cette prévalence varie suivant l âge. Elle est de 1,5% dans les tranches d âge de ans, de 2,2% chez les ans, de 4,2% chez les ans et de 3,2% chez les 35 ans et plus. Cette prévalence varie suivant la localisation des sites : 4,4% en milieu urbain et 2,5% en milieu rural. Suivant les régions, la prévalence du VIH décroît de Lomé vers l intérieur du pays : 6,8% à Lomé (près de deux fois supérieure à la moyenne nationale); 5,3% dans la région maritime, 3,5% dans les plateaux, 2,2% dans la centrale, 2,2% dans la Kara et 1,6% dans la région des savanes (qui a une prévalence deux fois inférieure à la prévalence nationale). Dans les régions de maritimes (4.3%) et des plateaux (3.5%), la prévalence du VIH en milieu rural est à un niveau supérieur à la moyenne nationale. La prévalence de la syphilis était de 1,2% au niveau national. Au niveau régional, elle variait de 2,3% dans la région maritime à 0,3% dans la région des savanes. La prévalence de la syphilis ne semble ne pas être influencée par le l âge et la localisation du site (milieu urbain, milieu rural). Il n y avait pas d association entre la prévalence de la syphilis et celle du VIH dans la population cible. Les résultats de l enquête 2010 par rapport à ceux de 2009 (3.5 vs 3.9) montrent une stabilité de la prévalence du VIH dans ce groupe cible. Cette stabilité est remarquable plus particulièrement dans les régions de Lomé commune (6,8% en 2010 vs 6.5% en 2009) et dans la Kara (2.3% en 2009 vs 2.2% en 2010). Mais la prévalence du VIH chez les femmes enceintes en CPN a baissé de 27% entre 2003 et Cette tendance à la baisse est plus notée dans la tranche d âge de ans (5.5% en 2003 vs 1.5 en 2010) et dans la tranche d âge de ans (4.9% en 2003 vs 2.2% en 2010). La tendance à la baisse de la prévalence du VIH dans le groupe de femmes enceintes en consultation CPN entre 2003 et 2010 confirme la tendance générale de la prévalence de l épidémie dans la population adulte sexuellement active depuis En effet, dans le dernier rapport de l ONUSIDA de 2010, le Togo fait partie des pays dans lesquels les nouvelles infections ont baissé de plus de 25% entre 2001 et La prévalence de la syphilis est basse avec une moyenne de moins de 1.5% depuis 3 ans sans aucune variation régionale significative et sans aucun parallélisme avec la prévalence du VIH. Il faut intensifier les interventions de préventions dans la population générale et notamment chez les femmes afin confirmer cette tendance à la baisse de la prévalence du VIH au Togo. Mais il est urgent de mettre en place des stratégies de prévention pour toucher les populations rurales notamment dans les régions maritimes et des plateaux. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

44 Année : 2009 Auteur : Justification Bilan d activité PTME dans quatre sites de Lomé Commune BIYIE-BI-NGOGHE Prudence, Thèse médecine Très peu d études ont porté sur l évaluation du programme de prévention transmission mèreenfant du VIH/SIDA au Togo. Ainsi avons-nous mené ce travail dans les différents sites de PTME de Lomé commune. Objectifs Evaluer les taux d adhésion des gestante au dépistage volontaire des infections au VIH au cours de leurs visites prénatale, ainsi que celui de leurs partenaires. Patients et méthode : Il s agit d une étude rétrospective transversale réalisée du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2007 dans quatre sites PTME de la commune de Lomé. Résultats Parmi femmes fréquentant les services de consultations prénatales de nos différents sites d étude, (89,94%) avaient reçu un counseling pré-test et (75,30%) avaient accepté d être dépisté. Huit mille cinq cent quatre-vingt-quinze gestante (79,77%) étaient revenues s informer de leurs résultats après un counseling. La prévalence de l infection au VIH était de 13,18%. Parmi les 1420 femmes séropositives, 619 (44,59%) ont accouché dans les maternités de nos différents sites. Quatre cent vingt sept femmes (68,98%) avaient reçu leur dose de nivérapine à l accouchement. Trois cent quatre vingt douze mères (64,26%) séropositives ont opté pour l allaitement maternel exclusif. Seulement 665 (6,17%) partenaire de femmes séropositives ont été accepté se faire dépistés après un conseil pré-test. Six cent soixante un (99,40%) d entre eux étaient revenus récupérer leur résultats. L a séroprévalence chez les partenaires était de 28,27%. Conclusion Le taux d adhésion au dépistage des gestantes reçues en consultation prénatale est relativement faible. Ces résultats peuvent être le reflet d une insuffisance de counseling ou de la sensibilisation de la population générale au VIH. De nouvelle stratégie sont nécessaires pour améliorer l appropriation du programme pour une meilleure efficacité dans la commune de Lomé. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

45 Année : 2008 Auteurs : Objectif Devenir des enfants nés de mères séropositives au VIH suivis dans le cadre de la prévention de la transmission de la mère à l enfant au Togo. Étude portant sur nourrissons K. Lawson-Evi A. Mouhari-Toure R. Tchama S.A. Akakpo D.Y. Atakouma L. Beauvais P. Pitche L objectif de ce travail est d analyser le devenir des enfants nés de mères séropositives et de déterminer l impact des différentes options d alimentation sur le statut sérologique de ces enfants, dans les sites de la prévention de la transmission de la mère à l enfant (PTME). Méthode : Il s agit d une étude descriptive et rétrospective portant sur des dossiers d enfants des deux sexes, âgés de 0 à 59 mois, nés de mères séropositives au VIH et enregistrés dans les différents sites de PTME entre janvier 2004 et décembre Cette étude a été menée dans sept sites de PTME situés dans quatre régions sanitaires sur les six que compte le pays. Résultats Nous avons analysé au total dossiers d enfants dans les sept sites de PTME sélectionnés. La majorité des enfants étaient nés par voie basse (77,4 %). La prophylaxie antirétrovirale la plus utilisée chez la mère et/ou chez l enfant était la névirapine dans 86 %des cas. Le mode d alimentation était partagé à égalité par le lait maternel (49 %) et des substituts de lait maternel (50 %). Le taux global d abandon était de 52,2 % (525), avec 44,9 % (408) à six mois et 65,09 % (483) à 12 mois. À 12 mois, 196 enfants sur 742, soit 26,4 %, avaient eu leur sérologie rétrovirale. Parmi eux, nous avons 5,6 % de taux global de séroconversion du VIH. Le taux de transmission dans le groupe des enfants nourris au lait maternel était de 5,9 % (six enfants séropositifs sur 102) et de 8,5 % dans le groupe des enfants nourris au lait artificiel (sept enfants sur 82). Les décès étaient survenus dans la moitié des cas (8 sur 16) au cours des deux premiers mois de vie. Conclusion Le non-suivi reste le principal problème lors du suivi des enfants nés de mères séropositives. Le taux de séroconversion est très élevé, quel que soit le mode d alimentation utilisé. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

46 Année : 2008 Auteur : Introduction Evaluation de la prise en charge de la mère et de l enfant dans le cadre de la prévention de la transmission mère-enfant du VIH en pédiatrie du CHU Tokoin de Lomé (Togo) : de février 2006 à août 2008 DJEHA Améyo, Thèse Médecine La situation épidémiologique de l infection à VIH/SIDA est devenue très préoccupante en Afrique subsaharienne, malgré les efforts déployés pour lutter contre cette pandémie. Au Togo, un programme de prévention de la transmission mère-enfant (PTME) a été créé au CHU Tokoin (en Gynéco-obstétrique et en pédiatrie). Le but de cette étude est d évaluer la prise en charge de la mère et de son enfant en pédiatrie, dans le cadre de la PTME. Patients et méthode Une étude rétrospective de 30 mois (20 février août 2008) a été réalisée chez 285 patients ayant bénéficiés du protocole PTME et suivi dans le service de pédiatrie du CHU Tokoin de Lomé. Résultats Deux cent vingt mères (78,6%) avaient été dépistées avant l accouchement ; 214 (97,3%) avaient reçu leur dose de névirapine en début de leur travail d accouchement ; 272 (95,4%) enfants également avaient la leur. Deux cent cinquante huit (92,1%) femmes avaient accouché par voie basse ; 105 (37,5%) avaient eu une rupture de la poche des eaux avant la dilatation complète ; 38 (13,6%) avaient eu une épisiotomie, seulement 0,7% avaient eu un forceps et aucune n avait eu de manœuvre par version interne ; 194 (88,2%) avaient reçu l application de chlorure de benzalkonium dans la filière génitale avant accouchement ; 191 (85,9%) nouveaunés avaient eu leur cordon badigeonné avant ligature et 180 (80,4%) tout le corps par chlorhexidine. Le faible poids de naissance était retrouvé chez 21,4% des nouveau-nés. Cent quatre vingt quinze (68,4%) enfant avaient été exclusivement allaité, avec ablactation à 4 mois chez 74,4% (145) ; 86 (30,2%) étaient nourris au lait artificiel ; 4 (1,4%) seulement avaient eu un allaitement mixte. Les infections respiratoires aigues (14,4) étaient en tête des pathologies retrouvées. Le cotrimoxazole était donné à 45,6% des enfants dès la 6ème semaine de vie. Le nombre moyen de contrôle clinique par enfant était de 3,1 [minimum=1 ; maximum=10]. La sérologie faite à l âge de 18 mois chez 53 enfants a révélé 51 séronégatifs et 2 séropositifs (3,8%). La moyenne générale de déperdition était de 64,3%. Conclusion Cette étude nous a permis de confirmer l efficacité de la stratégie de la PTME qui repose sur le bon déroulement de son protocole ; ce qui permet de garantir la réduction de la transmission mère-enfant du VIH/SIDA. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

47 Année : 2008 Auteur : Surveillance sentinelle de l infection par le VIH et de la syphilis chez les femmes enceintes (Rapport 2008) PNLS/IST Il s agit d une étude transversale réalisée périodiquement auprès des femmes enceintes dans les centres de consultation prénatale. L enquête de 2008 suit celles récentes réalisées en 2003, 2004 et 2006 par le PNLS /IST. Elle vise à évaluer la prévalence ainsi que les tendances de l infection à VIH et de la syphilis au sein de cette cible. Ainsi d avril à juillet 2008, les femmes enceintes âgées de 15 à 49 ans ont été recrutées suivant une méthode anonyme et non corrélée dans 33 sites (17 rurbains et 16 ruraux). Au total femmes ont été recrutées et provenaient desdits sites répartis dans 16 districts dans les six régions sanitaires. Tous les échantillons de sang ont fait l objet de tests de détection des anticorps de l infection à VIH et de la syphilis (test RPR). Pour le VIH, tous les échantillons ont été testés au VIRONOSTIKA Uniform II plus O (test Elisa) ; les échantillons positifs sont passé à IMMUNOCOMB II (test rapide) de confirmation et différenciant le VIH1 du VIH2 Les femmes dans notre échantillon étaient majoritairement jeunes (71,5% avaient moins de 30 ans) avec un âge moyen est de 26 6 ans) ; 51% étaient ménagères. Par ailleurs, 37,2% n avaient jamais fréquenté l école ou avaient le niveau primaire (35%) La prévalence de l infection par le VIH dans la population cible a été estimée à 3,4% ; l intervalle de confiance à 95% est de [3% - 4%]. Cette prévalence varie suivant l âge. Elle est de 2,8% chez les ans, de 4,2% chez les ans et de 3,2% chez les 35 ans et plus. Cette prévalence varie suivant la localisation des sites: 4,4% en milieu urbain et 2,3% en milieu rural. Suivant les régions, la prévalence du VIH décroît de Lomé vers l intérieur du pays : 6.3% à Lomé (près de deux fois la moyenne nationale); 4,5% dans la région maritime, 3,5% dans les plateaux, 3,8 % dans la centrale, 2,5% dans la Kara et 1,4% dans la région des savanes (qui a une prévalence deux fois inférieure à la prévalence nationale). La prévalence de la syphilis était de 1,3% au niveau national. Au niveau régional, elle variait de 2,3% dans la région des plateaux à 0,5% dans Lomé commune. La prévalence de la syphilis ne semble ne pas être influencée par le l âge et la localisation du site (milieu urbain, milieu rural). Il n y avait pas d association entre la prévalence de la syphilis et celle du VIH dans la population cible. La comparaison des résultats des enquêtes de 2003 à 2008 n a pas montré une variation significative des chiffres de prévalence du VIH. Mais, celle des résultats de l enquête de 2008 et de 2006 a montré une baisse statistiquement significative de la prévalence nationale entre les deux années (3,4% 2008 vs 4,2 en 2006), (p=0,007). Au niveau national on observe depuis 2003, une stabilité de l épidémie. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

48 Année : 2007 Auteurs : Bilan de la prévention de la transmission mère-enfant du VIH-sida à l hôpital de Bè à Lomé K.D. Azoumah, A.A. Lawson-Houkportib, K.E. Djadouc, E. Tsolenyanud, K. Lawson-Evi d, A.N.E. Améwuaméb, Y.D. Atakouma Cette étude fait le bilan de la prise en charge dans la prévention de la transmission mère-enfant du VIH/sida (PTME) à l hôpital de Bè de Lomé, centre national de référence en PTME. Patients et méthode Une étude longitudinale de type cohorte de janvier 2004 à décembre 2007 a été réalisée sur 322 enfants suivant la PTME pour recueillir les caractéristiques de ces enfants et de leurs parents. Résultats Les mères avaient un âge moyen de 28,5 ans. Le statut sérologique des pères était inconnu dans 51,5 %, les couples étaient sérodifférents dans 10,9 %. La prophylaxie à la névirapine a été administrée chez 96,3 % mères et chez 99,4 % nouveau-nés ; la rupture prématurée des membranes a constitué le principal facteur de risque de TME (34,6 %) chez les mères. L allaitement maternel exclusif avec ablactation à quatre mois a été réalisé chez 41 % des enfants. Seuls 4,7 % d allaitement artificiel ont été menés à terme sur les 58,7 % optés par les mères à la naissance. Les infections respiratoires aiguës (38,5 %), le paludisme (36,9 %) et la candidose buccale (12,4 %) ont été les principales pathologies observées au cours du suivi. La TME du VIH1 à 18 mois a été de 9 % (14,58 %) sous allaitement maternel ; 5,85 % sous substituts lactés ; p < 0,03). Conclusion L efficacité de la stratégie nationale de PTME repose sur le bon suivi de son protocole. Le passage cependant à une triprophylaxie, la sécurisation de l alimentation du nourrisson et le diagnostic précoce permettront de mieux réduire cette TME du VIH/sida. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

49 Année : 2006 Prise en charge des enfants nés de mères infectées par le VIH au centre hospitalier régional de Tsévié, Togo Auteurs : K.E. Djadou, A. Ocloo, D. Dokounor, O. Agbodjan-Djossou, A. Akakpossa, D.Y. Atakouma Objectif Le but de notre travail était de décrire la prise en charge des enfants nés de mères atteintes par le VIH/sida, dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional (CHR) de Tsévié du 1er juin 2002 au 31 mai 2006 soit une période de 4 ans. Méthode : Il s agit d une étude rétrospective portant sur les dossiers de ces enfants, dont les mères gestantes porteuses du VIH/sida ont reçu la névirapine (200 mg) dès les premières contractions utérines, et qui ont reçu une dose de névirapine (2 mg/kg) dès leur naissance. Résultats : Durant les 4 ans d activité, 90 enfants ont été enregistrés, dont 46 filles et 44 garçons. La majorité (90 %) étaient nés par voie basse. 75 nouveau-nés (83,3 %) ont été nourris par le lait de la mère. 42% des enfants (38/90) étaient perdus de vue pour des raisons diverses (déni, crainte d une stigmatisation, décès, etc.). La croissance pondérale était satisfaisante chez 90,4 % des enfants effectivement suivis (47/52). 44 enfants, soit 49 % (44/90) étaient complètement vaccinés par le PEV à 12 mois de vie et avaient reçu de la vitamine A. Les infections opportunistes (candidose, diarrhée, infections respiratoires aiguës) étaient présentes chez 12 enfants soit 13,3 %. 48 enfants (53,3 %) ont eu un traitement prophylactique au cotrimoxazole dès la sixième semaine de vie. L âge moyen de l ablactation était de 6,2 mois (minimum 3, maximum 11). Dès un mois de vie, les mamans habituaient les nourrissons à prendre le lait maternel tiré à la cuiller et, progressivement, elles diminuaient le nombre de tétées ; l ablactation se faisait alors sans trop de heurt à 6 mois. Ensuite, la maman remplaçait son lait par du lait artificiel avec introduction progressive de la bouillie légère préparée avec les céréales locales et plus tard le plat familial. Les mères ayant opté pour l allaitement artificiel avaient du mal à l assumer par manque de moyens financiers; les bébés étaient mal nourris, ce qui se répercutait sur leur croissance pondérale. La sérologie VIH, faite après 18 mois chez 16 enfants, était positive chez 2 d entre eux, soit 12,5 %. Ces derniers sont actuellement sous traitement antirétroviral en raison de leur stade évolutif ou de CD4 < 15 %. 12 enfants (13 %) sont décédés avant la connaissance de leur statut sérologique à 18 mois : 6 par complications des infections opportunistes, 1 par grande prématurité, 2 par infection néonatale et 3 décès à domicile. Conclusion Cette étude confirme le rôle de la névirapine dans la prévention de la transmission mère-enfant et pose d importants problèmes dont des solutaions adéquenates doivent être apportées. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

50 Année : 2006 Auteur : Surveillance sentinelle de l infection au VIH/SIDA chez les femmes en Consultation Prénatale au Togo PNLS/IST Cette étude se situe dans le cadre de la collecte systématique de données au cour d une période déterminée chez les femmes enceintes en vue de déterminer la prévalence du VIH au sein de ce groupe cible. L étude a porté sur toutes les femmes en consultation prénatale ayant consultée pour la première fois les centres de consultation prénatale choisis comme centre de prélèvement au cours de la période de référence. Au total 17 sites urbains et 16 sites ruraux ont été retenus dans le cadre de cette enquête. Au total 8344 femmes enceintes âgées de 13 à 49 ans ont fait l objet de prélèvement dans les 6 régions sanitaires du territoire national. La recherche des anticorps anti VIH a été effectuée pour tous les sérums, dans les laboratoires régionaux publics appartenant au réseau des laboratoires du Centre national de Référence du VIH qui assure le contrôle de qualité. Tous les échantillons ont été testés au VIRONOSTIKA Uniform II plus O (test Elisa) ; les échantillons positifs sont passé à IMMUNOCOMB II (test rapide) de confirmation et différenciant le VIH1 du VIH2 Les femmes ayant participé à l enquête étaient relativement jeunes et mariées ; près de 90% d elles ont moins de 35ans et 7 parmi elles sur 10 appartiennent à des foyers monogames. La prévalence du VIH dans la population cible a été de 4,2% avec une variation varie suivant l âge (3,4% chez les 15-24ans et de 3,5% chez les plus de 35 ans). Elle est aussi influencée par le niveau d instruction et la situation matrimoniale. Les femmes ayant atteint le niveau universitaire présentent seulement 1,6% de prévalence contre 4,8% et 4,9% chez celles qui sont arrêtées respectivement au primaire et au secondaire de leur étude. Cette prévalence varie sensiblement en fonction du milieu de résidence : 5% en milieu urbain contre 2,7% en milieu rural. Dans la région sanitaire Lomé-Commune (Lomé la capitale) la prévalence du VIH est de 8,3% (pratiquement le double de la prévalence nationale). L évolution des résultats VIH a sensiblement baissé de l année 2003 à 2006 soit de 4,8% à 4,2% sur l ensemble du pays. En considérant les jeunes femmes de la tranche d âge de 15 à 24 ans dans la capitale (Lomé), la prévalence a sensiblement baissé : de 9,1% en 2003 à 6,3% en La principale recommandation a été de mener une étude de sérosurveillance couplée d une étude comportementale afin de mieux comprendre la dynamique de l épidémie du VIH. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

51 Année : 2004 Auteur : Rapport de la surveillance sentinelle de l infection par le VIH chez les femmes en consultation prénatale année 2004 PNLS/IST Les objectifs visés étaient de déterminer la prévalence de l infection par le VIH dans les groupes des consultantes prénatale dans les sites sentinelles. Le choix des sites à été faites de façon raisonnée en tenant compte de : - la représentativité des régions (La répartition géographique,) - l exposition du milieu au vih (Les centres de CPN des chefs lieu de région) - pour un milieu urbain, un milieu rural correspondant - les prestations de soins aux individus faisant partie du groupe d étude, Le nombre de sites ainsi retenus a été de vingt et cinq (25) à savoir, 13 sites urbains et 12 sites ruraux pour tout le pays. La sélection des femmes à enquêter s est faite de façon ad hoc c est à dire inclusion de chaque femme répondant aux critères d éligibilité jusqu à l atteinte de la taille d échantillon requise. Les prélèvements se sont fait du 1er novembre 2004 au 31 Janvier 2005 soit 12 semaines. Au total 4623 femmes enceintes ont été enquêtées. Compte tenu de la prévalence dans la population générale qui ne dépasse pas encore 10% au Togo, la stratégie II de l OMS a été utilisée au laboratoire, pour la recherche des anticorps. Les échantillons ont été testés au VIRONOSTIKA Uniform II plus O (test Elisa) ; les échantillons positifs sont passé à IMMUNOCOMB II (test rapide) de confirmation et différenciant le VIH1 du VIH2.Tous les tests ont été validés par le Centre National de Référence pour les tests VIH (CNR/VIH). En termes de résultats, la prévalence du VIH pour l ensemble des échantillons était de 4,6% dont 5,9% en milieu urbain et 3% en milieu rural L analyse par région a donné 9,6% à Lomé; 6,0% dans la région maritime, 5,0% dans les plateaux, 2,6 % dans la centrale, 2,9% dans la Kara et 2,4% dans la région des savanes. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

52 Année : 2003 Auteur : Rapport de surveillance de l infection par le VIH dans le groupe des consultantes prénatales : année 2003 PNLS/IST Le nombre de femmes retenu par site a respecté les recommandations de l OMS sauf au niveau de la région des savanes où un site rural avait été considéré comme site urbain. En tout, 13 sites ont été impliqués dans la surveillance dont des sites urbains (au nombre de 7) et des sites ruraux (au nombre de 6), L effectif total recueilli est de 3845 sérums. La recherche des anticorps anti VIH a été effectuée pour tous les sérums, au Centre National de référence de Lomé suivant la stratégie II de l OMS : tous les échantillons ont été testés au VIRONOSTIKA Uniform II plus O (test Elisa) et les échantillons positifs ont été confirmés par IMMUNOCOMB II (test rapide) Les résultats ont montré que la séroprévalence de l infection par le VIH est de 4,8% et cette dernière en milieu urbain était à 6,9% ; alors qu en milieu rural, elle était de 2,4%. L analyse par région a montré que: 7,1% à Lomé; 6,7% dans la région maritime, 5,3% dans les plateaux, 3,9 % dans la centrale, 3,3 % dans la Kara et 2,9% dans la région des savanes. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

53 2.3. Les jeunes N Titre de l étude Année 1 PNLS (2011) : Etude socio-comportementale type CAP matière de VIH/SIDA chez les jeunes extrascolaires et les jeunes de la rue au Togo en CNLS (2010): Connaissances en matière de VIH, comportements sexuels et prévalence du VIH chez les jeunes de ans au Togo BØRNEfonden Togo (2010) : Changements de comportement chez les jeunes face au VIH/Sida à travers l auto-organisation des jeunes à base communautaire 2010 pour prévenir les IST/VIH/SIDA 4 PSI (2010) : Etude d évaluation des comportements sexuels chez les jeunes scolaires au Togo PSI (2010) : Evaluation de l utilisation du condom lors de rapports sexuels avec les partenaires extraconjugales chez les jeunes scolaires au Togo : Troisième 2010 Passage 6 PSI (2008) : Etude sur les connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/sida auprès des jeunes filles à partenaires multiples à Lomé, Kpalimé et Sokodé URD, (2008), Étude sur les connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA en milieu scolaire au Togo CAP_SCOL IST/VIH/sida 2008 URD, (2007), Étude relative au VIH dans les programmes scolaires de préparation a la vie active : VIH _ SCHOOL TOGO 2007 URD (2006), Connaissances, attitudes et pratiques en matière des VIH/SIDA chez les jeunes de ans au Togo janvier 2006 PSI-Togo (2006), Etude sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques en Matière des IST/VIH/SIDA en Milieu Scolaire au Togo. CAP-IST/VIH/SIDA-2005 PSI-Togo (2005), Étude qualitative auprès des jeunes pour le développement d un site web et d un magazine PSI-Togo (2005), Étude sur la négociation du port du condom auprès des jeunes en milieu urbain Kwami BATTAH (2004), Connaissances, Attitudes et Pratiques des jeunes de la commune de Lomé (Togo) en matière de prévention simultanée des grossesses non désirées et des infections sexuellement transmises (double protection). Thèse de médecine, Université de Lomé ATBEF (2001), Enquête évaluation du centre des jeunes de l ATBEF à Lomé "EVACJEUNE3. Analyse de changements d attitude et de comportements sexuels des jeunes de Lomé" URD (2001), Éducation des jeunes en santé de la reproduction et prévention des IST/VIH/sida en milieu scolaire au Togo. "EDUC-JEUNES/SRA ATBEF (2000), Enquête évaluation du centre des jeunes de l ATBEF à Lomé "EVACJEUNE2". Evolution de la connaissance, de l attitude et de la pratique sexuelles des jeunes de Lomé CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

54 Année : 2011 Auteur : Etude socio-comportementale type CAP matière de VIH/SIDA chez les jeunes extrascolaires et les jeunes de la rue au Togo en 2011 PNLS Un effectif total de 619 enfants en situation de rue âgés de 12 à 30 ans dont 525 garçons et 94 filles contre 961 jeunes extrascolaires dont 464 garçons et 497 filles ont été interviewés dans les chefs lieux de région à savoir Dapaong, Kara, Sokodé, Atakpamé et Tsévié ; dans quelques grandes villes notamment Kpalimé et Anié ; dans les villes frontalières comme Cinkassé et Aného ; Lomé. A. Jeunes en situation de rue Pour cette population cible, les résultats de l étude montre que 34,8% seulement des jeunes en situation de rue ont identifié correctement les moyens de préventions et rejeté les principales idées fausses. En ce qui concerne l âge au premier rapport sexuel, 19,7% des jeunes en situation de rue interviewés ont eu le premier rapport sexuel avant l âge de 15 ans contre 53,8% qui l ont eu avant l âge de 18 ans. Aussi, il a été constaté que, 33,0% de jeunes en situation de rue ont eu de rapport sexuel avec plus d un partenaire au cours des 12 derniers mois. Par ailleurs, 22,5% des jeunes en situation de rue ont subi le test de VIH/SIDA. B. Jeunes extrascolaires Des résultats issus de l analyse des données relatives au VJH/SIDA auprès des jeunes extrascolaires, il en ressort que, 41,2% ont identifié correctement les moyens de transmission et rejeté les principales idées fausses. Aussi, 11,7% ont eu le premier rapport sexuel avant 15 ans contre 46,7% qui l ont eu avant 18 ans. En ce qui concerne les jeunes extrascolaires ayant eu des rapports sexuels au cours des 12 derniers mois, on a remarqué que, 23,1% d eux ont eu de rapport sexuel avec plus d un partenaire au cours des 12 derniers mois. Pour les jeunes extrascolaires qui ont subi le test de VIH/SIDA et connaissent le résultat, ils représentent 45,4% des enquêtés dont 40,1% l ont subi volontairement contre 5,0% qui l ont supporté sous pression. En ce qui concerne le port du préservatif masculin, il découle des données que 13,9% seulement des jeunes extrascolaires maitrisent le port correct du condom. Cette proportion est de 14,9% chez les garçons contre 13,1% chez les filles. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

55 Année : 2010 Auteurs : Connaissances en matière de VIH, comportements sexuels et prévalence du VIH chez les jeunes de ans au Togo CNLS Méthode d étude : Il s agit d une enquête transversale au sein des ménages, menée de 21 Avril au 3 Mai 2010 au Togo. L enquête a été menée chez les jeunes des deux sexes, âgés de 15 à 24 ans, vivant au sein d un ménage depuis au moins 6 mois et ayant signé le consentement éclairé. Un échantillon de 2224 jeunes âgés de 15 à 24 ans a été interrogé dans 3003 ménages tirés. Résultats : Chez les jeunes interrogés, 43,17% possédaient des connaissances exactes sur les moyens de prévenir le risque de transmission sexuelle du VIH et rejetaient les principales idées fausses concernant la transmission du virus ; 88 % connaissaient les trois (03) modes de transmission du VIH et 80% connaissaient 2 moyens de prévention de la transmission sexuelle du VIH. Cependant ils n étaient que 48,7% à rejeter les fausses idées sur la transmission du VIH. L âge médian au premier rapport sexuel était de 17 ans. 8,81% de ces jeunes ont eu leurs premiers rapports sexuels avant l âge de 15 ans. La précocité des rapports sexuels était plus fréquente chez les garçons (9,70%) que chez les filles (7,98%) ; en milieu rural elle est plus fréquente chez les filles (10,7%) que chez les garçons (6%), et en milieu urbain chez les garçons (12,4%) que chez les filles (6,9). Parmi les jeunes enquêtés, 8,3% ont déclaré avoir entretenu des rapports sexuels avec plusieurs partenaires au cours des 12 derniers mois. La pratique du multipartenariat est plus fréquente chez les garçons (11,7) que chez les filles (5,2%).Parmi les jeunes ayant eu plus d un partenaire sexuel au cours des 12 derniers mois, 48,9 % (soit 48,8% des garçons et 49,2% des filles) ont déclaré avoir utilisé le préservatif lors de leur dernier rapport sexuel. Parmi les 2101 échantillons collectés et testés, 32 sont confirmés positifs pour le VIH, soit un taux de prévalence de 1,5 % (IC à 95 % 1,0-2,0]). Les résultats positifs l ont été pour le VIH-1. Il ressort que la prévalence du VIH était statistiquement plus élevée chez les jeunes femmes (2,4 %) que chez les jeunes hommes (0,6 %) (p < 10-4), chez les ans (2,6 %) que chez les ans (0,5 %) (p<10-4), chez ceux mariés ou vivant en couple (3,7 %) que chez les célibataires (1 %) (p< 10-4). La différence de prévalence observée entre le milieu urbain (1,7 %) et le milieu rural (1,3 %) n est pas statistiquement significative (p = 0,44). De même entre les régions du pays, la prévalence du VIH ne présente pas de gradient nord-sud ; cependant, la plus forte prévalence a été observée au sud dans la région Maritime (2,6 %) et celle la plus faible au nord dans la région des Savanes (0,3 %). Conclusion Cette étude révèle une diminution des rapports sexuels précoces, de la pratique du multipartenariat, de l usage du préservatif lors des rapports sexuels occasionnels, et du niveau de connaissances en matière de VIH chez les jeunes au Togo, et ce depuis l année Aussi, Cette étude confirme la féminisation de l infection à VIH au Togo. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

56 Année : 2010 Auteur : Changements de comportement chez les jeunes face au VIH/Sida à travers l auto-organisation des jeunes à base communautaire pour prévenir les IST/VIH/SIDA BØRNEfonden Togo Objectif : Prévenir les IST/VIH/Sida chez les adolescents et jeunes scolaires et extrascolaires (12-24 ans) dans 22 cantons au Togo. Résultats : Des résultats notables sont atteints en termes de changement de comportement sexuel chez les jeunes filles et garçons entre ans : - Demande accrue de préservatifs par les adolescents et jeunes - Demande accrue de dépistage de VIH et des IST - Un nombre accru de jeunes filles et garçons ont fait le dépistage - Diminution de l harcèlement sexuel par les enseignants - Diminution des grossesses non-désirées et précoces ainsi que des avortements provoqués - La sexualité n est plus un tabou - Diminution du nombre de partenaires sexuels. 85% des jeunes ont un seul partenaire sexuel - Report des premières relations sexuelles chez les jeunes - Une acceptation accrue des PVVIH Autres résultats : - Contribution à l ACCES UNIVERSEL et à la QUALITE DE SERVICE : 23 clubs de jeunes à base communautaire créés et gérés par les jeunes sont opérationnels en termes d activités IEC/CCC et de services, y compris les références aux centres de santé pour le dépistage des VIH et IST, la vente des préservatifs et des couches hygiéniques. Les pairs éducateurs (PE) contribuent au renforcement des services SSR pour les jeunes dans la zone d intervention du Centre de Santé. - Un dialogue sur la SSR est établi entre adolescents/jeunes et leurs parents, voire entre générations. - Les leaders religieux et communautaires appuient la SSR des jeunes et les activités des PE moralement, financièrement et matériellement. - Méthodologie d évaluation des résultats - Une étude de base sur la connaissance, les capacités et le comportement des jeunes a été menée dans 22 cantons au démarrage du projet (mars 2008) - Une étude CAP (connaissances, aptitudes et pratiques) chez les jeunes à la fin du projet (mars 2011) - Evaluations participatives du projet menées par des consultants externes à mi-parcours (2009) et finale (avril 2011) qui recommande le partage des bonnes et meilleures pratiques avec d autres acteurs. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

57 Année : 2010 Auteur : Etude d évaluation des comportements sexuels chez les jeunes scolaires au Togo en 2010 PSI-Togo Un effectif total de élèves dont garçons et 839 filles choisis au hasard dans les CEG et lycées retenus par PSI/ Togo comme base de l échantillonnage, ont été interviewés. Les résultats de l étude témoignent que 98,6% des élèves ont entendu parler du VIH/sida soit à la radio (76,4%), à la télévision (73,8%), auprès des pairs éducateurs/filles leaders (53,1%), à l école (64,6%) etc. Comme mode de transmission du sida, les élèves ont cité «le rapport sexuel non protégé» (96,8%), «objets tranchants souillés de sang» (82,3%) et «de la mère à l enfant» (56,0%). Quant à ce qui concerne les principaux moyens de prévention du VIH/sida, les élèves interviewés ont déclaré «s abstenir des rapports sexuels» (67,0%), «avoir un seul partenaire» (54,7%), «Utiliser le condom» (65,3%), et «éviter les objets tranchants souillés de sang» (56,5%). La quasi-totalité des élèves interviewés ont rejeté les principales idées fausses telles que «Piqûres de moustiques» (98,9%), «En s'embrassant» (96,7%), «Envoûtement» (97,8%), «Chercher des protections des guérisseurs» (95,2%). Environ 44,2% des élèves interviewés ont subi le test de dépistage. Aussi, 43,8% des élèves ont déjà eu des rapports sexuels avec l âge moyen au premier rapport sexuel qui tourne autour de 16,3 ans chez les garçons et 16,0 ans chez les filles. On note aussi que 28,0% des élèves interviewés ont en moyenne 1,56 partenaire de tout type contre 27,3% qui ont en moyenne 1,23 partenaire régulier. Il ressort également des résultats que, 84,1% des élèves ont déclaré avoir utilisé le préservatif lors du dernier rapport sexuel. Dans ce groupe, il y a eu 85,3% de filles contre 83,2% de garçons. Aussi, 70,5% des élèves interrogés ont attesté utiliser le préservatif à tous les rapports sexuels quelque soit le type de partenaire au cours des 12 derniers mois. Chez les filles ce pourcentage est de 67,2% contre 73,2% chez les garçons. En revanche, 75,0% des élèves seulement ont confirmé utilisé systématiquement le préservatif avec les partenaires occasionnels. Cette proportion est de 78,6% chez les filles contre 74,1% chez les garçons. En ce qui concerne la démonstration du port correct du condom, seulement, 42,0% des élèves interviewés le maitrisent. Chez les filles, ce pourcentage est de 44,7% alors que chez les garçons il n est que de 40,6%. Près de 8 élèves sur 10 interviewés ont vu la publicité sur le VIH/sida à la télévision (85,7%) contre 74,8% qui l ont entendu à la radio. Environ 80,2% des élèves interviewés ont assisté à une animation de masse contre 90,2% qui ont participé à une causerie. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

58 Année : 2010 Auteurs : Evaluation de l utilisation du condom lors de rapports sexuels avec les partenaires extraconjugales chez les jeunes scolaires au Togo : Troisième Passage PSI-Togo Chez les jeunes en milieu scolaire, l'utilisation systématique du préservatif lors de rapports sexuels avec les partenaires extraconjugaux a connu un changement significatif en 2010 après une augmentation non significative entre 2005 et En effet, le pourcentage de jeunes scolaires ayant utilisé systématiquement le préservatif lors de leurs rapports avec les partenaires extraconjugaux est passé de 55% en 2005 à 57% en 2008 puis à 69% en Dans le même sens, on enregistre des changements au niveau de plusieurs déterminants. En effet : Ceux qui maitrisent le port correct du condom masculin ont augmenté sensiblement (P<0,001) en 4 ans de 10% (2005) à 22% (2008) puis à 36% (2010) ; La connaissance de l'abstinence comme moyen de prévention s'est améliorée entre 2005 et 2010 de 46% à 67% (P<0,001) en passant par le niveau de 63% en 2008 ; En 2010 le score moyen, de ceux qui affirment que leurs copains/ copines insistent toujours pour qu'ils utilisent le préservatif avec elles/eux, sont resté le même que celui de2008 à 2,9 après une amélioration par rapport à celui de 2005 de 2,8 (P<0,001). Aussi, en 2010 les jeunes sont-ils plus encouragés par leurs camarades à protéger leurs rapports sexuels. En ce sens le score moyen obtenu en 2010 pour l'encouragement est de 3,1 contre 3,0 en 2008 et 2,9 en 2005 (P<0,001) L'utilisation du préservatif chez les jeunes de ans en milieu scolaire est influencée par l'efficacité personnelle notamment la maitrise du port correct de préservatif et la capacité à pouvoir utiliser le préservatif lorsqu'on en dispose sur soi. Les jeunes scolaires qui maitrisent le port correct du condom on 1,5 fois plus de chance à l'utiliser (P<0,05). En 2010, ceux qui maitrisent le port correct représente 40% chez les utilisateurs contre 30% chez les non utilisateurs. Par ailleurs le score moyen d'appréciation d'être contre le fait de ne parfois pas utiliser de condom même si on en a sur soi est de 3,2 chez les utilisateurs contre 2,7 chez les non utilisateurs (P<0,001). Aussi la propension des utilisateurs à être contre de telle assertion est 2,3 fois plus élevée que chez les non utilisateurs. Il ressort de l évaluation que les activités du projet ont un lien avec certains changements observés chez les jeunes entre 2005 et 2008 ; En termes d'utilisation systématique du condom avec les partenaires extraconjugaux, plus les jeunes scolaires de ans sexuellement actifs sont exposés aux activités, plus ils protègent systématiquement leur rapport sexuel avec le préservatif. Ceux qui sont fortement exposés représentent 75,8% à utiliser de manière consistante le préservatif avec leurs partenaires contrairement au 65,7% des faiblement exposé, 57,3% en 2008 et au 54,9% de la base de 2005 (P<0,001). De même, cette tendance est celle de l'utilisation de préservatif au dernier rapport sexuel: 78% en 2005, 82% en 2008, 85% chez les faiblement exposés en 2010 et 87% chez les fortement exposés en 2010 (P<0,01). Les différences sont bien perceptibles entre les groupes pour la maitrise du port correct du préservatif. Ils représentent 10% en 2005 a réussi le port correct du préservatif contre 22% en 2008, 35% chez les faiblement exposés et 39% chez les fortement exposés (P<0,001). Dans ces groupes, les scores moyens de l'efficacité personnelle à toujours utiliser le condom lorsqu'on en dispose sur soi sont respectivement de 2,8 en 2005 et 2008 puis 3,0 et 3,1 (P<0,001). CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

59 Année : 2008 Auteur : Etude sur les connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/sida auprès des jeunes filles à partenaires multiples à Lomé, Kpalimé et Sokodé PSI-Togo Le présent document expose les résultats d une étude sur les connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/sida auprès des jeunes filles à partenaires multiples dans les villes de Lomé, Kpalimé et Sokodé. Le but visé est de contribuer aux efforts du gouvernement dans la réduction du taux d infection des IST/VIH/sida. Les résultats de cette étude devront servir à donner une orientation au projet «Petite Sœur à Sœur». Au total 229 jeunes filles à partenaires multiples de 14 à 24 ans ont été interrogées. L analyse des données a fourni les principaux résultats suivants : La majorité (83%) des jeunes filles à partenaires multiples rencontrées sont des Togolaises. Plus de la moitié ont moins de 19 ans et plus de 82% sont des célibataires. Pratiquement 7 enquêtées sur 10 exercent ce métier il y a moins de deux ans. Bien que 96% aient déjà entendu parler des IST, les PS ne connaissent que quelques signes d IST que ce soit chez la femme ou chez l homme. Pour la femme, les signes les plus connus sont : les douleurs en urinant (43%), les boutons sur le sexe (40%), les démangeaisons (39%), les douleurs abdominales (39%) et les écoulements (39%). Au niveau des hommes, les deux signes les plus cités sont les douleurs en urinant (43%) et les boutons sur le sexe (33%). Toutes les jeunes filles à partenaires multiples interrogées ont déjà entendu parler du sida et 98,2% reconnaissent que la maladie peut être contractée par voie sexuelle. En ce qui concerne la prévention, près de 9 PS sur 10 ont cité le port du préservatif. Environ 64% des enquêtées estiment courir le risque d attraper le sida et ce risque serait lié aux nombreux partenaires et au non usage du préservatif. Dans l ensemble, 71% des jeunes filles à partenaires multiples enquêtées ont eu des rapports sexuels la dernière semaine ayant précédé la collecte des données. Au dernier rapport sexuel, 86% des enquêtées se sont protégées. Par rapport au groupe d âge, il ressort que les moins jeunes se protègent moins que les plus âgées. Il apparaît également que les enquêtées les plus instruites se sont plus protégées par rapport aux moins instruites. Les raisons qui les amènent à se protéger sont doubles : éviter les IST (84%) et éviter le sida (97%). Par ailleurs, l étude montre que 66% des jeunes filles à partenaires multiples se sont systématiquement protégées au cours des 12 derniers mois ayant précédé l enquête. L analyse des données a aussi révélé que certains clients refusent le port de préservatif sous prétexte qu il réduit le plaisir sexuel ou qu il est inutile ou inefficace. La majorité (81%) des interviewées ont de petits amis et le dernier rapport avec ce dernier n a été protégé que dans 54,4% des cas. La proportion de jeunes filles à partenaires multiples qui se sont systématiquement protégées lors des rapports sexuels avec leur copain au cours des 12 derniers mois est de 37,3%. De plus, environ 2 enquêtées sur 10 n ont jamais utilisé de préservatifs avec un petit ami sur la même période. S agissant du port correct des préservatifs, seulement 27,3% des PS maîtrisent parfaitement le port du préservatif masculin contre 31,7% qui maîtrisent le port du préservatif féminin. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

60 Année : 2008 Auteurs Étude sur les connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA en milieu scolaire au Togo : CAP_SCOL IST/VIH/Sida URD Il s agit d une étude CAP qui a touché 3840 jeunes scolaires des deux sexes de 10 à 24 ans (1968 garçons et 1872 filles) du secondaire de 65 établissements scolaires répartis sur l ensemble du territoire. L échantillonnage a été aléatoire et proportionnel au nombre d élèves de chaque établissement, Du point de vue des connaissances, les proportions de jeunes qui ont entendu parler des IST/VIH/sida sont très élevées (97% pour les IST et 100% pour le VIH/sida) quel que soit le sexe. Les symptômes les plus cités par les élèves ont été: "les boutons et plaies sur le sexe" (47% chez l homme et 41% chez la femme), "les douleurs en urinant" (respectivement 35% et 20%) et "l écoulement urétral ou vaginal (respectivement 26% et 30%). Parmi les enquêtés très peu ont déclaré avoir eu des symptômes d IST. Les principales sources d information des élèves sur le VIH/sida sont la radio (85%), l école (80%) et la télévision (71%). Les principales voies de transmission du VIH/sida qui ont été citées sont, la voie sexuelle (98%), la voie sanguine (93%) et la voie "mère-enfant" (47%). Malgré ce niveau de connaissance, on a noté une persistance idées fausses et/ou discriminatoires sur le VIH/SIDA. (8-9%) Du point de vue des comportements sexuels des jeunes, un élève sur trois (32%) a eu un rapport sexuel avant l âge de 18 ans. Dans l ensemble, trois élèves sur cinq (65%) n ont pas encore eu le premier rapport sexuel. Parmi les élèves sexuellement actifs, 24% a eu au moins un rapport sexuel au cours des 12 derniers mois et (14 % l a eu au cours des 3 mois précédant l enquête. Parmi les jeunes qui ont eu des rapports sexuels au cours des 12 derniers mois, un fort pourcentage les a eu avec des partenaires réguliers (96%) et/ou avec des partenaires occasionnels (15%). En matière d utilisation des préservatifs, parmi les jeunes scolaires qui ont eu au moins un partenaire sexuel occasionnel au cours des 12 derniers mois, 33% n a pas systématiquement utilisé de préservatif. En ce qui concerne la démonstration du port du préservatif masculin, 16% de jeunes en ont réussi toutes les étapes. Dans le domaine du dépistage volontaire du VIH/sida seulement 23% ont pu réaliser le test de dépistage. Sur le plan exposition aux activités d IEC, la radio (83%) et la télévision (82%) constituent les principales sources d information par lesquelles la majorité des élèves ont entendu ou vu une publicité sur la prévention du VIH/sida ou une publicité sur le dépistage volontaire. Presque tous les élèves interrogés (92%) connaissent les pairs éducateurs dans les établissements qu ils fréquentent. Du point de vue connaissance sur les préservatifs de PSI, le plus connu est «Protector Plus» (98%) et le moins connu est «Rebel» (45%), mais le prix de «Protector Plus» est faiblement connu (39%). Seulement 1% des élèves interviewés connaissent le prix réel de «Protectiv» et 4% celui de «Rebel». Les principales recommandations ont été d intensifier l information et surtout la communication pour le changement de comportement tout en rapprochant les services de dépistage gratuit aux cibles et en faisant plus de promotion de l utilisation du préservatif «Rebel» en milieu scolaire. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

61 Année : 2007 Auteur : Étude relative au VIH dans les programmes scolaires de préparation à la vie active : VIH _ SCHOOL TOGO URD Il s agit d une évaluation des progrès réalisés dans l inclusion d un enseignement relatif au VIH dans le cadre des programmes scolaires de préparation à la vie active et de mesurer l impact de l enseignement du VIH/SIDA dans les établissements et plus précisément de savoir quels sont les établissements qui ont dispensé des enseignements sur le VIH dans les classes au cours de l année dernière (année scolaire ). La collecte s est déroulée auprès des directeurs et chefs de services des ministères en charge du système éducatif au Togo, des directeurs régionaux, des inspecteurs de l Education Nationale et des chefs d établissements sur l ensemble du territoire. Elle a concerné différents types d établissements scolaires (publics et privés) en zone urbaine comme en milieu rural. Au total un échantillon de 544 établissements dont 456 de l Enseignement Général et 88 de l Enseignement Technique a été touché par la collecte des données sur toute l étendue du territoire. Les résultats ont montré que dans certains sous secteurs, le SIDA ne figure même pas au programme. C'est le cas de l'enseignement Technique ; bien que des enseignants aient reçu une formation sur le sujet. Dans d'autres, il figure au programme, mais de façon sommaire, comme c'est le cas dans l'enseignement primaire et secondaire et dans les deux cas, l'enseignement du SIDA est considéré comme une activité pédagogique marginale avec moins de 5 heures par an (94%) et enseignement n'a pas un statut de discipline d'enseignement (comme l'histoire, l'espagnol, la physique, etc.) avec un crédit horaire déterminé en fonction de son importance. Si beaucoup a été fait par le passé dans le domaine du VIH/SIDA en milieu scolaire, on a l impression que les interventions n ont pas toujours obéi à une politique cohérente, ce qui a été à l origine d une certaine dispersion des énergies et des ressources. Aussi, les suggestions suivantes sont-elles faites : Elaborer un curriculum complet sur le SIDA pour chaque cycle d'enseignement ; Eriger l'enseignement du SIDA au statut de discipline à part entière en lui affectant un crédit horaire et une plage dans les emplois du temps dans tous les cycles d'enseignement et aux niveaux concernés ; Intégrer le SIDA dans le dispositif d'évaluation certificative afin de renforcer son importance aux yeux des enseignants, des élèves et des parents. Le fait qu'il y ait des épreuves obligatoires susceptibles de déterminer la réussite ou l'échec d'un candidat peut changer les représentations et les postures sur le SIDA ; Dans une logique curriculaire, intégrer des modules SIDA dans la formation initiale des élèves instituteurs et dans le dispositif de formation continue des enseignants. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

62 Année 2006 Auteur : Connaissance, Attitude et Pratique en matière du VIH/SIDA chez les jeunes de ans URD L étude est une étude CAP en matière de VIH/SIDA et a porté sur les individus des deux sexes âgés de 15 à 24 ans qui résidaient sur le territoire national à la date de l enquête. Au total, un échantillon représentatif de 6153 individus a été soumis aux interviews dont 1280 hommes et 1275 femmes en milieu urbain contre 1797 hommes et 1801 femmes en milieu rural. Un questionnaire modulaire comprenant 4 sections a été utilisé pour la collecte des données. Sur jeunes interrogés, 54,6% avaient des connaissances exactes et complètes sur la prévention de la transmission du VIH. Les garçons ont répondu plus souvent correctement que les filles (57,4% versus 51,8%). Les connaissances étaient meilleures en zones urbaines (56,0%) qu en zone rurale (53,7%). 796 jeunes âgés de 15 à 24 ans sur les interrogés (12,8%) déclarent avoir eu leur premier rapport sexuel avant l âge de 15 ans. La précocité des rapports sexuels est beaucoup plus fréquente en milieu urbain (16,8%) qu en milieu rural (10,2%). Les garçons tentent leur première expérience sexuelle plus fréquemment que les filles selon les résultats de l enquête (14,5% contre 11,1%). Les comportements à haut risque tels que les rapports sexuels hors mariage avec un partenaire non régulier ont été observés chez 32% des garçons contre 12,6% chez les filles. L utilisation du préservatif lors des rapports sexuels avec des partenaires occasionnels n est pas encore de règle chez les jeunes. D une manière générale, 62,2% de jeunes ont utilisé le préservatif lors du dernier rapport avec leur partenaire occasionnel. L utilisation du préservatif est plus répandue en milieu urbain (73,8%) qu en milieu rural (55,7%). CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

63 Année : 2006 Auteur : Etude sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques en Matière des IST/VIH/SIDA en Milieu Scolaire au Togo. CAP-IST/VIH/SIDA-2005 PSI-Togo Il s agit d une étude CAP chez les jeunes en milieu scolaire en matière d IST/VIH/SIDA. Elle a été exécutée dans 20 établissements scolaires de Lomé, Kpalimé, Sokodé. Le choix des établissements s est fait sur la base de la liste des établissements scolaires bénéficiaires du projet «AGBELENKO» de PSI/Togo. La répartition par établissement a été faite de façon proportionnelle au nombre d élèves de chaque établissement ciblé Au total, élèves dont collégiens et 452 lycéens ont été enquêtés. La répartition des enquêtés par sexe est de garçons et filles. De manière générale, l analyse des données montre que les jeunes en milieu scolaire ont des connaissances assez bonnes sur le VIH/SIDA et les IST. Toutefois, le niveau de connaissance des symptômes des IST est faible en particulier ceux des femmes. Les sources d information sur le VIH/SIDA étaient la radio (81%) et à la télévision (79%). S agissant des modes de transmission du VIH, les voies materno- fœtale et la transfusion sanguine sont ignorées par la plupart des élèves. Beaucoup de jeunes en milieu scolaire pensent qu ils ne courent pas de risques d être infectes par le VIH/SIDA. Toutefois, 15,5% des élèves interviewes reconnaissent adopter des comportements à risque. Il est à signaler que les élèves des établissements de l intérieur du pays sont plus nombreux à reconnaître courir de risque que ceux de Lomé. Le pourcentage d élèves ayant déjà réalisé le test de dépistage est très faible. Il est de 9,6% % pour les filles et de 7,9% pour les garçons. Des élèves soutiennent certaines fausses conceptions sur les modes de transmission du VIH/SIDA. Près de 18,3% et 13,5% des élèves pensent respectivement que les piqûres de moustique et le partage de repas avec une personne infectée sont des gestes qui favorisent la contamination. Beaucoup d élèves soit 94,3% s intéressent aux différentes publicités sur le VIH/SIDA à la radio et à la télévision Du point de vue comportement, l étude révèle que les garçons ont eu leur premier rapport sexuel à 15 ans alors que chez les filles l âge du premier rapport sexuel est de 16 ans. L activité sexuelle est très dense chez les jeunes élèves. Ils sont près de 77% à avoir entretenu des relations sexuelles au cours des douze derniers mois précédents l enquête. Seulement 7 élèves sur 10 ont protégé leur dernier rapport sexuel. Le préservatif masculin est plus connu et utilisé. Le préservatif féminin reste mal connu et moins utilisé. Enfin, l étude fait ressortir que les jeunes élèves maîtrisent peu le port correct du préservatif. Seulement 1 élève sur 10 a pu démontrer correctement toutes les 7 étapes du port. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

64 Année : 2005 Auteur Étude qualitative auprès des jeunes pour le développement d un site web et d un magazine PSI-Togo Dans le cadre de l exécution du programme «réduire les écarts : une approche intégrée de prévention du VIH/SIDA au Togo», financé par le Fonds Mondial pour le SIDA, le Paludisme et la Tuberculose, PSI/Togo entreprend une série d études pour orienter ses décisions. La présente étude qui est qualitative a été organisée pour recueillir les opinions des jeunes sur le développement d un magazine et d un site web qui leur est exclusivement destiné. Elle a porté sur les jeunes de ans de la ville de Lomé. Au total, 12 groupes de discussion ont eu lieu. Il ressort des discussions que les jeunes utilisent beaucoup plus fréquemment l internet qu ils ne lisent les magazines. Par rapport à l internet, ils estiment qu il leur offre la possibilité de disposer des informations sur tous les sujets qu ils désirent en faisant des recherches et leur permet de communiquer à travers le courriel à un moindre coût. Pour ce faire, ils approuvent unanimement l idée de création d un site qui peut également s ouvrir aux autres jeunes africains. Ceci qui leur permettra de partager de s informer des problèmes et des approches de solution des uns et des autres. Ce site doit de manière plus concrète offrir des informations sur la santé reproductive en particulier les IST/VIH/SIDA, les informations sur les stars de la musique, du football, et des espaces de loisirs. En ce qui concerne les IST/VIH/SIDA, les jeunes veulent avoir des informations sur les modes de transmission, les moyens de prévention, le dépistage, la prise en charge des PVVIH et la déstigmatisation de la maladie. Les résultats relatifs au magazine moins tranchés. Ici deux catégories se sont affrontées. Pour les uns, l idée de conception d un magazine pour les jeunes est très intéressante, mais pour les autres, cela ne donnerait pas de résultats satisfaisants. Les partisans de l initiative pensent que cela leur permettra de s informer tout en ayant le goût de la lecture. Les informations qu ils aimeraient y trouver sont pratiquement identiques à celles soulevées dans le cadre du site web. Toutefois, en ajout à tout ce qui est précité, ils désirent lire des témoignages sur les personnes vivant avec le VIH ou des personnes malades du SIDA. Pour les seconds, c est plutôt la non habitude de la lecture qui fera l échec du projet. De plus, ils estiment que la faiblesse de leur pouvoir économique et les nombreux avantages qu offre l Internet pour expliquer leur désintéressement à cette initiative. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

65 Titre Année : 2005 Auteur : Étude sur la négociation du port du condom auprès des jeunes en milieu urbain PSI-Togo L étude est une étude qualitative sur la campagne sur la négociation du condom dans les milieux urbains du Togo. Elle a été réalisée auprès des élèves (garçons, filles) et des apprenties (garçons, filles), tous âgés de 10 à 24 ans. L'objectif de saisir les obstacles à l'utilisation systématique du condom, d'identifier les facteurs favorisants le recours systématique au condom, d'appréhender les opinions des jeunes sur l'utilisation systématique du condom. Au total 12 groupes de discussion avec en moyenne neuf (9) individus par groupe ont été animé selon les catégories socioprofessionnelles et le sexe. Au terme de cette étude, il ressort que la population cible se préoccupe plus de «comment éviter le VIH/SIDA», mais un certain nombre d éléments entrave à l'utilisation systématique du condom par les jeunes. Il s'agit : - de la peur à négocier le condom ; - de la peur de pousser son (sa) partenaire à l'infidélité ; - la timidité ; - de l'éducation reçue ; - de la honte de parler du condom ; - du risque d'être taxé de vagabond ; - du manque de sensibilisation sur le condom ; - du risque de perdre son (sa) partenaire; - du projet de mariage ; - de la méconnaissance des techniques du port du condom. Contrairement à ces facteurs défavorables à la négociation, il existe d'autres qui motivent les jeunes à la négociation et à l'utilisation des préservatifs. Ce sont : - la sensibilisation sur le VIH/SIDA ; - la non connaissance du statut sérologique des partenaires ; - la volonté d'éviter les grossesses non désirées ; - les conseils des parents et amis ; - le fait d'être élève ou apprenti. Il ressort également de l'étude que les jeunes désirent éviter les grossesses non désirées et le VIH/SIDA en utilisant systématiquement le condom mais pour beaucoup d'entre eux le fait de connaître le statuts sérologique des partenaires, ou le fait d'une décision de mariage doivent mettre fin à l'utilisation du condom. Une confiance mutuelle entre les jeunes et leurs partenaires sexuels n'est pas de nature à favoriser une utilisation systématique des préservatifs. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

66 Titre Année 2004 Connaissances, Attitudes et Pratiques des jeunes de la commune de Lomé (Togo) en matière de prévention simultanée des grossesses non désirées et des infections sexuellement transmises (double protection) Auteurs Kwami BATTAH Thèse FMMP Il s est agit d une étude transversale avec une approche qualitative visant à évaluer la connaissance, la pratique de la double protection et l attitude auprès de 345 jeunes (garçons et filles) de la commune de Lomé, âgés de 15 à 24 ans. Les données ont été recueillies au moyen de questionnaire-type lors d une enquête menée du 29 octobre au 03 novembre 2002 sur les sites de regroupement des jeunes. Les résultats ont montré que 87,5% des jeunes connaissent au moins une des méthodes de la double protection disponible dans le pays. Le condom est la plus connue par près de 4/5 des jeunes. La radio et la télévision représentent les principales sources d information sur la contraception et sur les IST/VIH/SIDA. Mais pour mener une discussion sur la sexualité, les jeunes se confient à leurs amis plutôt qu à leurs parents, leurs enseignants ou les agents de PF. La majeure partie des jeunes a une attitude positive envers la DP même si, pour des raisons diverses, certains se livrent encore à des attitudes à des risques de grossesse et d IST/VIH/SIDA. Les préservatifs et plus particulièrement le condom est la méthode la plus utilisée (63%) suivie de l abstinence absolue (27%) pour l obtention effective de la DP. L association des préservatifs aux méthodes médicales telles que la pilule, le stérilet, les spermicides n a pas la préférence des jeunes ou souvent mal conduite (37% des utilisateurs). Bien que la fréquentation des centres de PF soit faible la quasi-totalité des jeunes ont exprimé une facilité à se procurer de ces méthodes en particulier le condom (95%). Cette accessibilité serait peut être excellente si certaines attitudes conseillères n étaient pas de nature à ralentir l élan des jeunes. Les principales suggestions on été le renforcement des services de PF et l intensification de la sensibilisation et du counselling pour l utilisation de la double protection. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

67 Année : 2001 Auteur : Enquête évaluation du centre des jeunes de l ATBEF à Lomé. "EVACJEUNE3" "Analyse de changements d attitude et de comportements sexuels des jeunes de Lomé" ATBEF L étude est une étude CAP couplée avec l analyse du fonctionnement du centre des jeunes de l ATBEF d autre part, L enquête quantitative a consisté à interroger les mêmes personnes que ceux de l échantillon de l étude de base de 1998 avec un remplacement des non répondants. Au total, 1332 jeunes âgés de 12 à 24 ans sont enquêtés dans les ménages et 524 jeunes du même groupe d âge, interrogés dans les quatre cliniques retenues au cours de cette troisième phase de l étude. L âge moyen des jeunes était 19,2 ans. Les jeunes enquêtés vivaient en majorité (38 %) avec leurs parents biologiques. Environ 1 jeune 10 était en union au moment de la collecte. Quant aux jeunes enquêtés dans les cliniques retenues, il s agissait essentiellement des filles dont l âge moyen était de 20 ans et 27 % étaient en union. Dans l échantillon, 1 jeune sur 10 a affirmé avoir fréquenté un centre qui offre des services de SR lors des six derniers mois précédant l enquête. Sur l ensemble des jeunes qui fréquentent les centres de soins, 84 % ont visité le centre des jeunes de l ATBEF. Au cours de la même période, les garçons ont été plus intéressés par la fréquentation du centre. Qu il s agisse des garçons comme des filles, les raisons de visite des centres de services de santé reproductive sont pratiquement les mêmes (les causeries éducatives et les projections de films). Certaines caractéristiques semblent fort déterminantes dans l attitude des jeunes au sujet de la fréquentation d un centre de PF (entretien avec un pair éducateur, émissions télévisuelles en SR). Du point de vue attitudes et comportements sexuels quand on évoque le concept de sexualité, environ 6 jeunes sur 10 des jeunes Loméens pensent immédiatement aux rapports sexuels. Les autres attributs que les jeunes associent essentiellement à ce concept sont les MST/SIDA et le mariage avec des différences selon le sexe. Au sujet de la connaissance, il est ressorti que la fréquentation du centre des jeunes de l ATBEF est un facteur très important dans la bonne connaissance des questions relatives à la sexualité. De même, c est dans le groupe de jeunes qui ont une bonne connaissance de la sexualité que l on dénombre une proportion plus importante de ceux d entre eux qui utilisent une méthode contraceptive lors des rapports sexuels. Du point de vue comportement, 57 % des célibataires ont déclaré avoir déjà eu leurs premiers rapports sexuels. Cet événement intervient en moyenne à 17 ans et ne varie pas selon le sexe. Au sujet des comportements sexuels, on constate que les jeunes qui partagent le même toit avec leurs parents biologiques sont proportionnellement moins nombreux (46 %) à avoir une expérience sexuelle. Par contre ceux qui ne vivent avec aucun des parents biologiques sont également les plus nombreux à avoir déjà pratiqué leurs premiers rapports sexuels. De plus, le fait de quitter le cursus scolaire semble augmenter la propension des jeunes loméens à devenir sexuellement actif. Et lors de leurs premiers rapports sexuels, 35 % ont utilisé une méthode contraceptive dont le condom était la méthode souvent utilisée. Au sujet de changements de comportements, il apparaît que plus on est âgé, plus on a de chance de continuer à utiliser une méthode contraceptive moderne lorsqu on l a fait une fois. L étude a recommandé d organiser des activités à l endroit des parents, des adultes et d autres personnes qui influencent les jeunes, accroître l effectif des pairs éducateurs, rapprocher des jeunes les services offerts par le centre. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

68 Année: 2001 Auteur Éducation des jeunes en santé de la reproduction et prévention des IST/VIH/sida en milieu scolaire au Togo. "EDUC-JEUNES/SRA" URD Il s agissait d une étude de base faite en milieu scolaire en vue de la mise en place d une stratégie de pairs éducateurs en matière d IST/VIH/Sida, de grossesses non désirées et d utilisation du préservatif. L approche a consisté à collecter les données dans un site expérimental et de les comparer à celles obtenues d un site contrôle. L'enquête quantitative a été réalisée sur un échantillon de 2038 jeunes scolaires de 13 à 25 ans du deuxième et du troisième degrés (8 établissements du site expérimental et 5 établissement contrôle) à Lomé et Kpalimé La majorité des jeunes scolaires enquêtés avaient moins de 18 ans (54,9%) avec un âge moyen de 17,4 ans et 40% d'entre eux vivent avec leurs deux parents biologiques. S'agissant des sources d'information en matière de sexualité (62%) savaient qu'il existe des centres qui informent sur les moyens de contraceptions et en distribuent. C'est surtout l'atbef qui a été le centre le plus cité. Sur les méthodes contraceptives, les jeunes s'informent par le biais de l'école (60%), les média (39%) et les amis (33%). Au moins 8 élèves sur 10 savent que lé préservatif permet d'éviter le Sida, les IST et les grossesses non désirées. Les points de vente connus étant la boutique du quartier (77%). Seuls 3,8 % des élèves du site expérimental et 1,3% du site de contrôle savent que les pairs éducateurs vendent les préservatifs. Aussi bien au niveau site expérimental qu'au niveau du site contrôle, plus de 7 jeunes sur 10 approuvent l'utilisation du préservatif par leurs amis/pairs non mariés La plupart des jeunes (91%) ont une bonne connaissance des moyens pour éviter une grossesse non désirée. par contre en matière d IST il sont nombreux à ne pas connaître les symptômes 61% pour les IST chez l homme et 45% en cas d IST chez la femme. leurs propres expériences ont montré que, 2% des enquêtés ont une fois contracté les IST. A propos du Sida (51%) des enquêtés ont une bonne connaissance et ce sans différence significative de site. En matière de perception du risque, 26% des jeunes estiment courir un risque de contracter le sida, et ils sont 48 % à avoir déjà eu une relation sexuelle. Lors de leur dernier rapport sexuel, près de 2 jeunes sur 3 se sont protégés avec un préservatif sur le site expérimental (64 %) et le site de contrôle (66%). Un jeune scolaire sur 6 (14 % et 16% respectivement) n'a jamais utilisé de préservatif lors de ses activités sexuelles. Enfin plus de 3 enquêtés sur 4 (77 %) acceptent de partager un repas avec une personne porteuse du virus. Mais seule la moitié des personnes enquêtées (52 %) accepterait de parler de l'infection par le VIH/sida d'un membre de leur famille. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

69 Année : 2000 Auteur : Enquête évaluation du centre des jeunes de l ATBEF à Lomé "EVACJEUNE2" Evolution de la connaissance, de l attitude et de la pratique sexuelles des jeunes de Lomé ATBEF L étude est une étude CAP qui a consisté à interroger les mêmes personnes que ceux de l échantillon de l étude de base de 1998 avec un remplacement des non répondants. Au total 1679 jeunes ont été enquêtés. Les résultats ont montré que les sources d informations sur les MST/SIDA et sur la sexualité étaient l école ou auprès de leur enseignant, beaucoup moins les parents quand il s agit des sujets comme la contraception et les MST/SIDA (respectivement 5,2 % et 2,9 %). Néanmoins, environ 13 % ont déclaré faire confiance à leurs parents lorsqu il s agit des questions de sexualité particulièrement les filles. Bien qu on dénote une nette progression entre 1998 et 2000 au sujet de la connaissance du centre des jeunes de l ATBEF, la fréquentation dudit centre ne tente qu une minorité des jeunes. Par contre, le statut scolaire, le niveau d instruction et la distance qui sépare le lieu de résidence du centre des jeunes ont des effets significatifs dans l analyse de la connaissance du centre des jeunes. Du point de vue comportement, les filles sont proportionnellement plus nombreuses à avoir déjà pratiqué les rapports sexuels. Ces premiers rapports sexuels sont généralement pratiqués autour de 17 ans. En 2000, ils sont plus nombreux qu en 1998 à utiliser un condom lors de leurs premiers rapports sexuels. Mais il est difficile d attribuer cette prise de conscience aux seules activités du centre des jeunes. Dans le sous échantillon des jeunes qui ont été interviewés aux deux dates, il ressort que le fait de vivre sous le toit des parents géniteurs constitue un frein pour certains jeunes à devenir sexuellement actifs entre 10 et 25 ans. De plus c est surtout dans le groupe de ceux qui ne vivent avec aucun des parents géniteurs que l on dénombre plus de jeunes ayant déjà pratiqué leurs premiers rapports sexuels au moment des deux enquêtes. Le niveau d instruction a influencé significativement le comportement sexuel entre 1998 et Plus on est instruit, moins élevée est la probabilité de garder sa chasteté. Au sujet de l occupation professionnelle, qu ils soient sur les bancs ou non, les garçons ont eu les mêmes chances de devenir sexuellement actif au cours de la période De l analyse de l utilisation d une méthode contraceptive, il ressort qu il est plus probable pour les garçons que pour les filles de passer du groupe de ceux qui ont utilisé une méthode contraceptive en 1998 et 2000 à celui de ceux qui ne le feraient pas aux deux dates. Toutefois, il a été montré que le fait d être dans le cursus scolaire augmente les chances de continuer à utiliser une méthode contraceptive quand on l a déjà fait. Aussi, le fait de regarder quelques fois la télévision donne plus de chance aux jeunes qui le font à pouvoir bien comprendre par exemple le fonctionnement du cycle menstruel de la femme. De plus, le fait d habiter avec un des parents géniteurs au moins réduit les chances à pouvoir bien définir le concept de sexualité. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

70 2.4. Les corps habillés N Titre de l étude Année 1 PSI (2010) : Enquête à passages répétés de surveillance des comportements à risque relatifs aux IST/VIH/SIDA au sein des forces armées togolaises, phase V PSI (2010) : Evaluation de l utilisation du condom lors de rapports sexuels avec les partenaires extraconjugales chez les Forces Armées Togolaises ; Cinquième Passage ADOM W (2009) : Etude de séroprévalence dans les Forces Armées Togolaises (FAT) PSI-Togo (2008), Enquête à passages répétés de surveillance des comportements à risque relatifs aux IST/VIH/SIDA au sein des Forces Armées Togolaises. Rapport d étude Phase IV PSI (2006) : Enquête TRaC pour Évaluer l'utilisation Consistante du Préservatif lors des Rapports Sexuels avec des Partenaires Non Habituels par les Militaires au Togo (deuxième passage) GUMEDZOE Dzidzogbé Kokou, Mémoire DES de Médecine interne (2006) : Prévalence du VIH dans les armées Togolaises PSI-Togo (2006), Etude de Surveillance de Comportements relatifs aux IST/VIH/SIDA dans les Forces Armées Togolaises Phase III PSI-Togo, (2005), Surveillance des comportements à risque relatifs aux IST/VIH/SIDA dans les forces de l ordre et de sécurité septembre 2005 PSI-Togo (2005), Étude sur les connaissances et les croyances relatives au VIH/SIDA chez les douaniers PSI-Togo (2003), Etude de Surveillance de Comportements relatifs aux IST/VIH/SIDA dans les Forces Armées Togolaises. Phase II PSI-Togo (2002), Etude à passages répétés de Surveillance des Comportements à risque relatifs aux IST/VIH/SIDA dans les Forces Armées Togolaises. Etude de base CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

71 Année : 2010 Auteur : Enquête à passages répétés de surveillance des comportements à risque relatifs aux IST/VIH/SIDA au sein des forces armées togolaises, phase V PSI La présente étude est la cinquième phase. Elle est réalisée auprès d un échantillon de 1697 militaires dont 3,5% d'officiers, 33,5% de sous officiers et 63% de militaires de rang répartis dans 19 casernes de 4 garnisons sur l ensemble du territoire. Plus de la moitié de l échantillon (52%) ont moins de 35ans et 81% sont des mariés. Le VIH/sida est connu au sein de la cible et environ 4 militaires sur dix pensent personnellement courir un risque de l'attraper. Presque la totalité des interviewés (99%) savent qu'il existe des moyens pour éviter de l attraper. Selon eux il s'agit de l'utilisation de préservatifs (93%), de la fidélité (52%) et de l'abstinence (25%). Il faut noter que la fidélité pourrait ne pas être comprise comme une fidélité mutuelle car à peine le dixième des militaires a indiqué le caractère mutuel. Par ailleurs, certains militaires pensent que: avoir peu de partenaire (12%) et pas de rapport occasionnel (13%) sont des moyens de pour éviter d'attraper le VIH. Aussi les résultats de l étude ont montré que dans l ensemble plus de la moitié des militaires interviewés ont affirmé qu une femme peut transmettre le virus à son enfant pendant l accouchement (54%), au cours de l allaitement (55%) et 35% des militaires déclarent que cette transmission peut se faire pendant la grossesse. Sur les rejets des fausses idées sur le VIH/sida, les résultats ressortent que 28% des militaires déclarent qu on peut reconnaître une personne infectée par le virus en le regardant attentivement et 6% des militaires pensent qu on peut être infecté par le virus du sida en partageant avec une personne infectée. Les résultats montrent également que presque 97% des militaires déclarent qu une personne en bonne santé peut avoir le virus du sida. D après les antécédents et les comportements sexuels, presque tous les militaires ont de partenaires en dehors des épouses au cours des 12 derniers mois avant l'étude. De manière générale 4 militaires sur 10 ont eu une partenaire sexuelle en dehors des époux et 36% des militaires en ont deux. Néanmoins, deux tiers des rapports sexuels avec ces partenaires sont protégés avec le préservatif quelque soit le type de partenaires. En effet, en se référant au dernier rapport sexuel, 78% des militaires dans le cas de partenaires régulières ont utilisé le préservatif. Cette proportion est de 92% lorsqu'il s'agit de partenaires occasionnelles et de 81% lorsqu'il s'agit de partenaire payante. En termes d'utilisation systématique de préservatifs les pourcentages sont de 68% avec les partenaires régulières en dehors des épouses, 75% avec les partenaires payantes et 88% avec les occasionnelles. Cette situation chez les militaires pourrait s'expliquer par la connaissance de leur sérologie au VIH: 96% des militaires ont déjà faits leurs tests de dépistage du VIH. Toutefois, il faut souligner l'utilisation de systématique du préservatif avec tous les partenaires s'est améliorée entre 2008 et 2010 mais pourrait ne pas être efficace car le port du préservatif masculin n'est pas maitrisé par plus de la moitié des militaires. Concernant l exposition des militaires au projet OHP, les résultats montrent que 97% des militaires ont été exposés aux publicités sur la prévention du VIH/sida qui leur sont adressées. Pour 96% des militaires, ils ont vu et écouté ces à la télévision. Les panneaux ou les affiches (84%) constituent la deuxième source d information évoquée des militaires suivi de la radio (70%). Par ailleurs, 97% des enquêtés déclarent connaître l existence des pairs éducateurs dans leur caserne et 81% ont participé aux causeries éducatives contre 74% des militaires qui affirment avoir assisté aux sensibilisations de masse. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

72 Année : 2010 Auteur : Evaluation de l utilisation du condom lors de rapports sexuels avec les partenaires extraconjugales chez les Forces Armées Togolaises ; Cinquième Passage PSI Cette étude s'inscrit dans le cadre du projet OHP (Opération Haute Protection). Elle a pour objectif d'appréhender les tendances de l'utilisation du condom et de ses déterminants entre 2006 et En 2006, 55% avaient au moins une partenaire sexuelle extraconjugale. En 2008 et 2010, ce niveau était passé respectivement à 59% et 66%. Par ailleurs ; il y a une reprise à la hausse des différents indicateurs de comportement après leur baisse au deuxième passage. En effet : L'utilisation systématique du condom avec tout type de partenaire extraconjugale (régulière, occasionnelle et payante) était passée de 75% en 2006 à 52% en 2008 et 69% en De même l'utilisation systématique avec les partenaires régulières extraconjugales était passée de 72% en 2006 à 47% en 2008 et remontée à 69% en L'utilisation du condom au dernier rapport sexuel avec tout type de partenaire extraconjugal était passée de 70% en 2006 à 64% en 2008 et 79% en Pour ce dernier indicateur et contrairement aux deux premiers, on note une augmentation positive entre 2006 et Par rapport aux déterminants, on relève que le temps n'a eu aucun effet sur certains d'entre eux alors que d'autres ont soit diminué, soit augmenté. La maîtrise du port correct du condom masculin était passée de 29% en 2006 à 40% en 2008 et 45% en Bien qu'il existe un écart absolu de 5% entre 2008 et 2010, ce changement n'est pas significatif. Un déterminant crée une différence entre les utilisateurs systématiques et les non utilisateurs. Il s'agit de l'efficacité personnelle à travers l'assertion "Parfois vous n utilisez pas de condom même quand vous en avez sur vous". Les utilisateurs systématiques sont plus susceptibles de répondre par la négative et de désapprouvée cette idée que les non utilisateurs. Les scores moyens sont respectivement de 3,2 et 2,8 pour les premiers et les seconds. Par rapport aux caractéristiques sociodémographiques, les moins de 35 ans, ceux qui sont en union, ceux qui appartiennent à la garnison de Lomé sont plus susceptible de protéger systématiquement leurs rapports sexuels extraconjugaux que ceux de la garnison de Kara et de Dapaong. Enfin, le tableau d'évaluation essaie de saisir l'impact des activités de PSI/Togo sur les changements intervenus dans les indicateurs de comportement et les déterminants. La comparaison du niveau de l'utilisation du condom avec les partenaires extraconjugales entre 2006, 2008 et les niveaux d'exposition en 2010 ne montre aucun impact des activités. L'impact positif des activités n'est constaté que sur deux déterminants. il s'agit de la maîtrise du condom féminin et de l'assertion : "Vous penser au risque d infection chaque fois que vous êtes entrain de faire l acte sexuel". Pour ce dernier par exemple, il n'existe aucune différence significative entre les données de 2006 ni celles de 2008 et le niveau faible d'exposition de 2010 mais cette différence existe entre ces données et le niveau d'exposition élevée. De plus, entre les niveaux d'exposition faible et élevée, on note une différence significative. Les moyennes sont de 2,9 respectivement en 2006, 2008 et pour le niveau faible d'exposition de 2010 et de 3,0 pour l'exposition élevée. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

73 Année : 2009 Auteur : Etude de séroprévalence dans les Forces Armées Togolaises (FAT) ADOM W, Service de santé des Armées, Lomé La présente étude est la troisième après celles de 2002 et Elle s inscrit dans le cadre du suivi des interventions de lutte contre le VIH/Sida au sein des Forces Armées Togolaises. Elle avait pour objectif de déterminer la tendance de la prévalence du VIH après la mise en place en 2002 d un programme dénommé Opération Haute Protection (OHP). Cette étude transversale descriptive avait concerné les militaires et gendarmes présent sur le territoire togolais entre 16 septembre et 30 octobre Une stratification à été faite selon les catégories (officiers, sous officiers et militaires de rang). L échantillonnage a été aléatoire systématique avec un pas de sondage de un sur trois pour les officiers et de un sur dix pour les sous officiers et militaires de rang. Au total 1059 militaires et gendarmes ont été prélevé dont 13% d officiers, 42% de sous officiers et 45% de militaires de rang. Près de 9 militaires sur dix étaient mariés de même 9 militaires sur dix avaient atteint ou dépassé le niveau secondaire. Soixante huit pour cent (68%) des militaires enquêtés avaient déclarés utiliser toujours le préservatif lors des rapports sexuels extra conjugaux La prévalence chez les militaires et gendarmes en octobre 2009 était de : 7,6±1,6%. On ne notait pas une différence de prévalence statistiquement significative entre les différentes armées et entre les différentes garnisons. Par contre les prévalences différaient significativement entre les catégories : 1,4% chez les officiers, 10% chez les sous officiers et 7,3% chez les militaires de rang (p=0,005). De même elles différaient selon le niveau d instruction 12,7% pour le primaire, 8,3% pour le secondaire et 2,7% pour le supérieur (p=0,008). La prévalence était plus élevée chez les militaires et gendarmes qui utilisaient quelques fois ou souvent les préservatifs lors des rapports extra conjugaux (13%) que chez ceux qui utilisaient toujours (6,6%) ou chez ceux qui étaient fidèle à leurs épouses (5,8%) [p=0,008]. Comparée aux prévalences de 2002 (13,8%) et de 2006 (9,5%), la prévalence de 2009 (7,7%) était en baisse (p<10-4). Cette tendance à la baisse était observée dans l armée de terre, la gendarmerie et la marine. Par contre elle était stable dans l armée de l air. De même la tendance était à la baisse chez les officiers, les militaires de rang et stable chez les sous officiers. Par rapport au niveau d instruction, l évolution de la prévalence dans le temps était à la baisse chez les militaires et gendarmes du niveau supérieur et secondaire et stable chez ceux du niveau primaire. La prévalence chez les militaires était deux fois plus élevée que celles des femmes enceintes en consultations pré natale (3,9%). D une façon générale l épidémie décroît du Sud vers le Nord comme c est le cas dans les sites sentinelles. Les efforts de prévention et de prise en charge à l endroit de cette cible devraient être poursuivi et intensifiés afin de réduire les comportements à risque. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

74 Auteur : Enquête à passages répétés de surveillance des comportements à risque relatifs aux IST/VIH/SIDA au sein des Forces Armées Togolaises. Rapport d étude Phase IV PSI-Togo Année 2008 Il s agit d une étude transversale qui a été réalisée par PSI en février 2008 dans un échantillon de 1549 militaires répartis dans 12 casernes de 4 garnisons sur l ensemble du territoire avec l aide d un questionnaire. Cette étude, réalisée périodiquement est la 4è et la méthodologie utilisée a été un échantillonnage stratifié (par garnison et par grade des soldats). La collecte des données s est faite par des interviews directes. Il ressort de l étude que le niveau de connaissance des voies de transmission du VIH était élevé. Celles citées ont été : la voie sexuelle (96%), la voie sanguine (96%), la voie mère-enfant (95%). Le condom a été cité dans 94% des cas comme moyen de prévention. Il persiste cependant quelques idées fausses notamment 17% pensent qu ils peuvent être infectés par le virus par la sorcellerie. Dans le domaine des IST, (99%) ont déclaré avoir entendu parler et les symptômes cités chez l homme ont été : douleurs en urinant (66%), l écoulement urétral (56%), les plaies sur les organes génitaux (42%). Les principales sources d information des enquêtés en matière de VIH/SIDA étaient : la télévision (94%), les panneaux/ affiches (87%) et les radios (77%). Du point de vue activité sexuelle, au cours des 12 derniers mois, en dehors de leurs épouses, plus de la moitié des enquêtés (56%) a eu une partenaire régulière et 37% ont eu 2 partenaires régulières. L utilisation systématique du préservatif à tout rapport sexuel au cours des 12 derniers mois était de 88% avec des partenaires payantes, 82% avec des partenaires occasionnelles et seulement de 41% avec les partenaires régulières. Les principales raisons de non utilisation du préservatif avec les partenaires occasionnelles lors du dernier rapport sexuel étaient «la non disponibilité du condom» (18%), «la confiance au partenaire» (18%). En matière de pratique d utilisation correcte du préservatif, 44% ont réussi toutes les étapes pour le préservatif masculin et 27% pour le préservatif féminin. Dans le domaine du test de dépistage, 91% des enquêtés ayant entendu parler du sida ont déjà subi un test de dépistage. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

75 Année : 2006 Auteur : Enquête TRaC pour Évaluer l'utilisation Consistante du Préservatif lors des Rapports Sexuels avec des Partenaires Non Habituels par les Militaires au Togo (deuxième passage) PSI Ce rapport présente les déterminants de l'utilisation systématique du préservatif lors des rapports sexuels avec les partenaires non habituels chez les militaires. Les données exploitées dans le cadre de ce rapport proviennent d une étude auprès des militaires en mai Les analyses ont porté sur les militaires sexuellement actifs et ayant eu au cours des 12 derniers mois précédents l enquête un partenaire sexuel en dehors de leur partenaire habituelle. La partenaire habituelle est définie comme celle avec laquelle l enquêté a les relations sexuelles privilégiées. Il peut s agir de l épouse ou de la copine. Trois types de tableaux sont produits pour mettre en lumière le niveau actuel des déterminants et de l utilisation du préservatif. Il ressort de l analyse que les activités du projet doivent être poursuivies tout en mettant un accent particulier sur la maîtrise du port correct du préservatif. Il faudra par ailleurs communiquer sur les facteurs tels que la motivation, la confiance et l implication des partenaires sexuels dans la prise de décision du port du préservatif lors des rapports sexuels extraconjugaux. Les résultats indiquent en outre que les activités de communication doivent être concentrées sur les adultes notamment sur les militaires âgés de 35 ans ou plus. Enfin, les analyses suggèrent qu il faut réorienter les messages des sensibilisations afin de viser un meilleur impact du projet. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

76 Année : 2006 Auteur : Introduction Prévalence du VIH dans les armées Togolaises GUMEDZOE Dzidzogbé Kokou, Mémoire DES de Médecine interne Une enquête épidémiologique, la deuxième du genre a été réalisée en 2006 afin d apprécier l impact du projet OHP (Opération Haute Protection) sur la prévalence de l VIH au sein des Forces Armées Togolaises. Il s agit d un programme initié en 2002 par les Forces Armées Togolaises en partenariat avec le département de la défense des Etats-Unis d Amérique représenté par PSI Togo dans le but de lutter contre la propagation de l infection par le VIH en leur sein. Objectifs L objectif général de cette étude était d évaluer l efficacité du programme OHP sur la réduction de la prévalence de l infection à VIH dans les Forces Armées Togolaises ainsi que les facteurs qui influencent cette variation. Méthodologie A l aide d un questionnaire préétabli, une équipe composée de médecins et de laborantins des Forces Armées Togolaises a sillonné toutes les unités militaires du pays. Un échantillonnage aléatoire systématique a été réalisé concernant environ le dixième de l effectif général. Les militaires retenus ont été soumis au questionnaire puis à un prélèvement de sang en vue de la recherche des anticorps anti-vih par la méthode ELISA. Résultats De 2002 à 2006, le Programme OHP a permis de réduire le taux de prévalence du VIH dans les Forces Armées Togolaises de 14 à 10 %. Cette baisse a été notée dans toutes les armées et surtout à la Marine où le taux de prévalence est passée de 26 % à 8 %. Le fait d appartenir à une catégorie (officier, sous-officier, militaire de rang) de même que le niveau d instructions (primaire, secondaire, universitaire) n ont pas influencé la séropositivité. L utilisation systématique des préservatifs au cours des rapports sexuels extraconjugaux n a pas été la règle. En effet, environ un militaire sur deux n utilise pas systématiquement les préservatifs lors des rapports sexuels extraconjugaux. L utilisation des préservatifs réduit considérablement le risque de contracter le VIH lors des rapports sexuels extraconjugaux. Conclusion La lutte contre l infection par le VIH est loin d être gagnée dans les Forces Armées Togolaises. Le taux de prévalence du VIH en leur reste encore élevé soit 3 fois de plus que dans la population générale (3,2 %). Une intensification des mesures de prévention en partenariat avec les acteurs du secteur civil s impose afin de venir à bout de cette affection qui fragilise les capacités opérationnelles des armées. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

77 Auteur : Etude de Surveillance de comportements relatifs aux IST/VIH/SIDA dans les Forces Armées Togolaises. Phase III PSI-Togo Année 2006 L étude de surveillance de comportements relatives aux IST/VIH/SIDA phase III est une suite logique de celles réalisées en 2002 et en 2003 (phase I et II) au sein des Forces Armées Togolaises. Cette nouvelle phase s est déroulée en mai 2006 dans 12 casernes des garnisons de Lomé, Témédja, Kara et Nioukpourma. L échantillon est composé de 1579 militaires dont 1% d officiers, 28 % de sous-officiers et 71 % de soldats de rang. Les militaires mariés représentent 58,3% de l échantillon contre 23,7% de célibataires. La majorité (52%) est âgée de moins de 35 ans ; la quasi-totalité (98%) a été à l école et au moins 9 sur 10 ont atteint le niveau secondaire. Les résultats montrent que pratiquement tous les militaires interrogés ont été exposés à au moins une campagne de sensibilisation. Plus de 9 militaires sur 10 ont déclaré avoir déjà vu une affiche «OHP» et connaître leurs collègues qui ont été formés comme pairs éducateurs pour leur parler du VIH/SIDA. Environ 7 sur 10 ont assisté au moins une fois à une causerie éducative ou à une sensibilisation de masse. En ce qui concerne les messages retenus à l issue de ces campagnes, 74% ont compris qu il faut absolument protéger ses rapports sexuels à travers les affiches et 75% à l issue des causeries et sensibilisation de masse. Du point de vue comportement, 46% affirment avoir eu des relations intimes avec des partenaires non conjugaux. Parmi eux 45% ont des rapports sexuels avec des partenaires régulières, 17% avec des partenaires occasionnelles et environ 2% avec des prostituées au cours des 12 derniers mois précédant l enquête. A propos de l utilisation du préservatif, il faut relever son niveau élevé ; 72% des militaires ayant eu des relations sexuelles avec des partenaires régulières l ont utilisé et la proportion de ceux qui l ont utilisé lors de leurs rapports sexuels avec des partenaires occasionnelles est 98,6%. Cette proportion étaient de 8% en 2001 et 60% en 2003 pour ceux qui ont eu des relations intimes avec des partenaires régulières et, 86% en 2001 et 91% en 2003 pour ceux qui ont eu des relations intimes avec des partenaires occasionnelles. L utilisation du préservatif féminin est à 10%. Au sujet de la maîtrise du port des préservatifs, l étude montre qu un militaire sur 3 a réussi toutes les étapes pour le préservatif masculin et 18% sont en mesure de porter correctement le préservatif féminin. En ce qui concerne le dépistage on a observé une tendance à plus de fréquentation des CDVA. En 2006, 83% des militaires interrogés ont déclaré avoir fait le test de dépistage du VIH contre 32% en En ce qui concerne les idées erronées sur le VIH, certains militaires pensent que le VIH peut se transmettre par les piqûres de moustique (10%), le fait de partager un repas avec une personne vivant avec le VIH (7%) ou par la sorcellerie (11%). Notons cependant que ces proportion connaissent une baisse par rapport aux études de la phases I (respectivement 19 %, 14 % et 17%) et II (respectivement 14%, 10% et 14%). CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

78 TITRE : Auteur : Surveillance des comportements à risque relatifs aux IST/VIH/SIDA dans les Forces de l Ordre et de Sécurité PSI-Togo Année 2005 L approche méthodologique adoptée est celle d une étude quantitative probabiliste avec l administration d un questionnaire individuel. Au total, 962 paramilitaires dont 43 Sapeurs pompiers, 168 Gardiens de préfecture, 532 Policiers, 21 Douaniers, 198 agents Forestiers ont été interrogés. Les résultats montrent que plus de 99% de l échantillon interrogé a déjà entendu parler du VIH/SIDA/IST. En effet, 8 paramilitaires sur 10 ont déclaré que le préservatif reste le moyen le plus efficace pour éviter le VIH/SIDA ; 7 enquêtés sur 10 ont cité la fidélité comme un moyen de prévention du VIH/SIDA et enfin 1 paramilitaire sur 4 a évoqué l abstinence comme moyen de prévention. Toutefois, des idées erronées sur les causes et les moyens de transmission du VIH persistent toujours. 17% des paramilitaires pensent qu on peut être contaminé par la sorcellerie et 14% par la piqûre de moustique. La presque totalité des paramilitaires enquêtés connaissent au moins un centre de dépistage. Mais seul le tiers a déjà fait le test de dépistage. Parmi ceux-ci, 25% vivent en milieu rural au moment de l enquête contre 36% en zone urbaine. L étude montre par ailleurs que les paramilitaires développent des comportements positifs face aux VIH/SIDA. Beaucoup de paramilitaires (8 enquêtés sur 10) sont prêts à se faire dépister et près de 84% pensent qu avant d arrêter l utilisation des préservatifs, il est souhaitable de faire le test de dépistage. Une bonne partie a une meilleure maîtrise du port du préservatif surtout masculin. Environ 3 paramilitaires enquêtés sur 10 ont bien démontré toutes les étapes du port correct du condom. Enfin, les données indiquent que 54,7% des paramilitaires qui résident en milieu rural et 57,4% qui résident en milieu urbain estiment courir un risque d être infectés par le VIH. Le multipartenariat sexuel, les rapports non protégés sont respectivement évoqués par 30,8% et 15,4% des paramilitaires comme principales raisons justifiant les risques élevés de contamination. En effet, la mobilité est le principal moteur du multipartenariat chez les paramilitaires. Près du tiers des enquêtés ont déclaré s absenter de leur domicile pendant une durée d une semaine et 14% pour plus d une semaine. Presque la moitié a déclaré avoir des relations sexuelles avec des partenaires régulières et 15% avec des partenaires occasionnelles. Toutefois, une bonne partie d entre eux se protège au cours de ces rapports occasionnels. Sur 10 paramilitaires mariés 9 ont déclaré utiliser au dernier rapport sexuel avec un partenaire occasionnel le préservatif. Comme recommandations, il est important que les actions d éducation et de sensibilisation soient continuellement maintenues au sein des forces de paramilitaires. Des stratégies d éducation par les pairs doivent être définies pour dissiper les fausses croyances sur le VIH/SIDA qui existent encore au sein de ces corps. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

79 Année 2005 Auteur Étude sur les connaissances et les croyances relatives au VIH/SIDA chez les douaniers PSI-Togo Dans le cadre globale de l exécution du programme «Réduire les écarts : une approche intégrée de prévention du VIH/SIDA au Togo» et de l extension du projet Opération Haute Protection (OHP) en particulier, l étude qualitative sur les connaissances et les croyances relatives au VIH/SIDA a été réalisée et a eu comme cible les douaniers. En ce qui concerne les objectifs, il s agissait d évaluer le niveau de connaissance de cette catégorie de paramilitaires sur le projet OHP, de saisir leurs opinions sur les croyances en matière de VIH/SIDA, d appréhender leur niveau d exposition au risque d infection et de recueillir leurs suggestions sur les facteurs de réussite de l extension du projet OHP. Au total, huit groupes de discussion ont été organisés. Il ressort des analyses des discussions que si la grande majorité des participants ont une faible connaissance de l existence du projet OHP, ils maîtrisent cependant les principales voies de contamination du VIH/SIDA, de même que ses moyens de prévention. Bien que le niveau de connaissance générale sur la maladie soit élevé, il subsiste également quelques préjugés sur sa transmission. En effet, ils pensent que l on peut attraper le virus du SIDA à travers les piqûres de moustiques et par les envoûtements. Les résultats montrent par ailleurs comme l ensemble des corps habillés, les douaniers du fait de leur grande mobilité sont exposés au VIH/SIDA. Pour certains, ce niveau d exposition est encore plus élevé parce que les douaniers sont généralement perçus comme des personnes nanties. Les facteurs les plus importants de la réussite de l extension du projet OHP aux autres corps habillés sont selon les participants l implication des pouvoirs publics et la définition d un programme de sensibilisation de proximité. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

80 Année : 2003 Auteur : Etude de Surveillance de Comportements relatifs aux IST/VIH/SIDA dans les Forces Armées Togolaises. Phase II PSI-Togo La présente étude de surveillance de comportements s inscrit dans de cadre du projet de prévention du SIDA au sein des Forces Armées Togolaises. Elle est la deuxième après celle réalisée en 2002 et a été réalisée dans 8 casernes sur toute l étendue du territoire. Au total, 713 militaires ont été interviewés dont 5 % d officiers, 30 % de sous-officiers et 65 % de soldats de rang. Dans chaque caserne, la sélection a tenu compte de l effectif des militaires et de la composition selon les grades en officiers, sous-officiers et soldats. L analyse des données révèle que plus de 9 militaires sur 10 ont déclaré avoir déjà vu une affiche «OHP» et connaître leurs collègues qui ont été formés comme pairs éducateurs pour leur parler du SIDA. Environ 8 sur 10 ont assisté au moins une fois à une causerie éducative ou à une sensibilisation de masse. Toutefois, les soldats (79 %) et les sous-officiers (75 %) ont plus assisté aux causeries que les officiers (53 %) tandis que ces derniers ont plus participé aux animations de masse. Pour ces trois catégories, les proportions sont respectivement de 81 %, 77 % et 80 % pour les officiers, les sous-officiers et les soldats de rang. En ce qui concerne le port du préservatif, il apparaît à partir des résultats que seulement le tiers des militaires ayant accepté de se soumettre à cet exercice ont réussi toutes les étapes. Cependant, plus de 8 militaires interrogés sur 10 ont déclaré avoir eu des rapports sexuels au cours des 4 dernières semaines précédant l enquête. Parmi les militaires interrogés, 45% affirment avoir eu des relations intimes avec des partenaires régulières et 15 % avec des partenaires occasionnelles au cours des 12 derniers mois précédant la collecte en dehors de leur épouse. Ceux qui ont assisté aux causeries éducatives et aux sensibilisations de masse ont tendance à moins recourir aux relations sexuelles en dehors de leur épouse. En ce qui concerne l utilisation du condom, l étude a révélé une amélioration par rapport à l enquête de base de Le niveau d utilisation est passé de 8 % à 60 % chez les militaires ayant eu des rapports sexuels avec des partenaires régulières en dehors de leur épouse entre les deux études. Avec les partenaires occasionnelles, l utilisation passe de 86 % à 91 % (résultat doit être pris avec précautions) Des idées fausses sur les modes de transmission du VIH/SIDA persistent. Ainsi, 19 % croient que le virus se transmet par les piqûres de moustiques, 17 % par la sorcellerie et 14 % croient qu on peut l attraper en partagent le même repas avec une personne vivant avec le VIH. Enfin, un an après la mise en place des centres de dépistage anonyme et volontaire, on observe une bonne tendance de sa fréquentation. Déjà, 1 militaire interrogé sur 3 a déclaré avoir fait son test. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

81 Année : 2002 Auteur : Etude à passages répétés de Surveillance des Comportements à risque relatifs aux IST/VIH/SIDA dans les Forces Armées Togolaises. Etude de base PSI-Togo La présente étude a porté sur un échantillon de 739 militaires choisis au hasard dans les garnissons à Lomé, Témédja, Kara et Nipourma ; ce qui a permis une couverture nationale de la population de militaires au Togo. Elle a permis de fournir des informations permettant de cerner les comportements et les connaissances des militaires relatifs aux IST/VIH/SIDA. Entre autres résultats, l étude montre que : Les militaires sont une population urbaine, relativement jeune, mobile et consommant régulièrement de l alcool. En plus de leur(s) épouse(s), les militaires fréquentent d autres partenaires sexuelles régulières, occasionnelles et des travailleuses de sexe. Les militaires qui consomment le plus d alcool sont ceux qui ont tendance à avoir plus de partenaires régulières, occasionnelles et à fréquenter le plus les travailleuses de sexe. Les militaires utilisent très faiblement le préservatif avec leurs partenaires régulières (épouses ou copines). La principale raison de cette faible utilisation du préservatif est la confiance faite au partenaire. Dans leurs rapports avec les partenaires régulières, les militaires ont plus peur des grossesses non désirées que de l infection à VIH. Avec les partenaires occasionnelles, les militaires n utilisent pas systématiquement de préservatifs. Toutefois, avec ces dernières, la peur d être infecté par le VIH est plus forte que celle des grossesses non désirées. Lors du dernier rapport sexuel avec une partenaire quelconque, plus de 3 militaires sur 10 n ont pas utilisé de préservatifs Les pharmacies et les camps militaires sont les lieux idéals d approvisionnement en préservatifs. Les militaires ne connaissent que très partiellement les étapes du port correct du préservatif masculin et pas du tout celles du préservatif féminin. Les militaires ont une connaissance relativement mauvaise des signes ou symptômes des IST chez la femme et 1 militaire sur 10 a souffert d une IST au cours des 12 mois précédant l enquête. Les militaires les plus mobiles, ceux qui consomment le plus d alcool et ceux qui n utilisent pas systématiquement de préservatifs sont ceux qui ont le plus souffert d une IST Une proportion relativement importante de militaires pense que les moustiques, la sorcellerie et le fait de partager un repas avec une PVVIH peuvent transmettre le VIH/SIDA et 8 % de militaires pensent que le SIDA se guéri CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

82 2.5. Les travailleuses de sexe N Titre de l étude Année 1 PNLS (2011) : Enquête comportementale et de séroprévalence du VIH chez les professionnels de sexe et leurs clients au Togo en CNLS (2009) : Mapping des principaux sites de prostitution des six régions sanitaires du Togo PSI (2008) : Evaluation de l utilisation systématique du condom chez les professionnelles du sexe à Lomé, Kpalimé et Sokodé, Deuxième Passage 2008 PSI-Togo (2008), Etude sur les connaissances attitudes et pratiques en 4 matière des IST/VIH/SIDA auprès des jeunes filles travailleuses de sexe dans les villes de Lomé, Kpalimé et Sokodé au Togo Sobéla F, Pépin J, Gbéléou S, Banla AK, Pitche VP, Adom W, Sodji D, Frost E, Deslandes S, Labbé AC (2005) : VIH au sein des groupes à risque 2005 au Togo 6 PSI-Togo (2004), Etude les connaissances attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA chez les travailleuses de sexe sur l axe routier Lomé Cinkassé Projet SIDA3/ACDI (2004), Mapping des environnements prostitutionnels dans la région Lomé-commune Projet SIDA3/ACDI (2004), Mapping des environnements prostitutionnels dans la région des plateaux au Togo Projet SIDA3/ACDI (2003, Mapping des environnements prostitutionnels dans la région centrale au Togo Projet SIDA3/ACDI (2003), Mapping des environnements prostitutionnels dans la région de la Kara au Togo Projet SIDA3/ACDI (2003), Mapping des environnements prostitutionnels dans la région des savanes au Togo et la province de Bolgou au Burkina Faso Projet SIDA3/ACDI (2003), Rapport de la première enquête de surveillance de la prévalence des IST/VIH et des comportements sexuels auprès des 2003 travailleuses de sexe et de leurs partenaires masculins à Lomé 13 Projet SIDA3/ACDI (2002), Étude sur l ampleur du phénomène de la prostitution et ses zones de concentration dans les régions de Lomecommune 2002 et maritime du Togo 14 PSI-Togo (2001), Perceptions du risque de transmission du SIDA et acceptabilité du condom féminin chez les travailleuses de sexe affichées sur 2001 l axe routier Sud Nord, Lomé / Cinkassé 15 Tambashe O. Basile, Talnan Edouard et al (2001) Acceptabilité du condom féminin par les travailleuses de sexe et les routiers au Togo 2001 CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

83 Année : 2011 Auteur : Enquête comportementale et de séroprévalence du VIH chez les professionnels de sexe et leurs clients au Togo en 2011 PNLS Caractéristiques socio démographiques La PS type est célibataire, de nationalité togolaise, d âge inférieur à 25 ans, de niveau d instruction secondaire et opère de façon clandestine. Les types de professionnelles de sexe clandestines et affichées, représentent respectivement 73% et 27% de l échantillon interviewé. Les clients des PS ont moins de 30 ans, des célibataires et ayant atteint le niveau d instruction secondaire. Connaissances des modes de transmission et des moyens de prévention des IST/VIH/sida En ce qui concerne les modes de transmission du VIH/sida, 97% des PS ont déclaré que les rapports sexuels non protégés avec un partenaire infecté est un mode de transmission du VIH/sida, suivi de 83% des PS qui ont cité les seringues, lames ou tout autre objet tranchant comme mode de transmission. 45% des clients ont déjà réalisé le test VIH. Comportements sexuels Environ 17 % des PS ont eu leur premier rapport sexuel avant l âge de 15 ans. Avant l âge de 18 ans, cette proportion passe à 63 %. Pour l ensemble des PS, le nombre moyen de clients reçus par semaine est de 37 et le nombre médian est de 40. Enquête comportement de séroprévalence du VIH chez les PS et leurs clients au Togo Parmi les clients des PS, 13 % ont eu leur premier rapport sexuel avant 15 ans et 43 % avant 18 ans. Environ 4 clients sur 10 (42%) ont eu 2 ou 3 partenaires dans les 12 derniers mois. Un tiers des clients ont eu seulement au plus 1 partenaire au cours des douze derniers mois et 24% en ont eu au moins 4. Utilisation des préservatifs et des lubrifiants : Pour les PS, 95% ont répondu qu elles ont déjà eu des rapports sexuels avec un préservatif et 88,4% ont affirmé qu elles ont utilisé de préservatif à chacun de leurs rapports sexuels pendant leur dernier jour de travail. Pour les clients, 80% ont déjà utilisé un préservatif dans leur vie. Séroprévalence du VIH chez les PS : Le niveau de la prévalence du VIH auprès des PS est de 13%. Un peu moins d une professionnelle de sexe sur quatre (24%) de 35 ans à 39 ans sont séropositives, suivi de 22% des PS de 30 à 34. En considérant le niveau éducationnel, 16% de PS testées séropositives n ont aucun niveau d instruction. Les PS de la région de Lomé ont un niveau de séroprévalence du VIH de 19%. Séroprévalence du VIH chez les clients : Le niveau général de la prévalence VIH chez les clients est de 2,5% de l échantillon des clients interviewés au cours de cette enquête. Selon les âges, la séroprévalence du VIH est d environ 6% chez les clients de 35 ans à 39 ans, de 4% des clients de plus de 40 ans. Les clients en union libre ont un taux de séroprévalence du VIH de 7%. Association entre séroprévalence du VIH et comportement : La prévalence du VIH a été influencée par quatre des variables de comportement des PS retenues (le nombre de clients par semaine, l utilisation des préservatifs à chaque rapport sexuel, l utilisation des préservatifs lors dernier rapport sexuel et le type de PS). Les résultats montrent que la séroprévalence du VIH chez les clients n est associée à aucune des variables identifiées. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

84 Année : 2009 Auteur : Mapping des principaux sites de prostitution des six régions sanitaires du Togo : draft 2. CNLS Cette cartographie des environnements de prostitution vise à apprécier l ampleur du phénomène de la prostitution et de ses zones de concentration dans les six régions sanitaires du Togo. L étude a touché au cours d entretiens individuels, de focus groups et d entretien structurés pour recueillir les récits de vie, un échantillon de 446 professionnelles du sexe et 30 Professionnels de sexe toutes tendances confondues dans les sites de travail sexuel. Plus d une centaine de maisons closes opérationnelles ont été recensées dans la région de Lomé et seulement une quarantaine dans les cinq autres régions de l intérieur. Les PS toutes tendances confondues dans les sites de prostitution peuvent être estimé en décembre 2009 à 8000 environ contre environ en 2005 (source PNLS/SIDA3 2005). Les 8000 PS toutes tendances confondues opèrent dans les sites des régions sanitaires dont un peu plus de 1200 dans les maisons closes. Les PS. ambulantes, occasionnelles et clandestines représentent donc un peu plus des 3/4 des PS. opérant dans les maisons closes et sont en augmentation constante. La région de Lomé regroupe plus de 90% des PS exerçant dans les maisons closes avec une forte concentration dans les districts sanitaires N.03, N.04, N 02 et 01 situés dans la partie basse de Lomé qui en outre abritent la plupart des autres points chauds (bars, rue, boîte de nuit, hôtel de passe etc ). Les maisons closes abritent 60% des PS étrangères pour la plupart de nationalité ghanéenne alors que les nigérianes, béninoises et togolaises se retrouvent surtout dans les points chauds (hôtels de passe, bars restaurants etc ) L âge minimum des PS interrogées est de 12 ans et l âge maximum est de 50 ans avec une moyenne d âge de 28,7 ans. 33,9% des PS interrogées sont analphabètes, 44,9% ont atteint le niveau primaire, 18,6% le niveau secondaire et 1,7% le niveau universitaire. Les clients des PS se recrutent dans toutes les catégories sociales (jeunes, adultes, étrangers, nationaux, traditionnalistes, religieux etc ) et professionnelles (commerçants, chauffeurs, artisans, fonctionnaires, apprentis, vendeurs ambulants etc ). 78,8% des PS interrogées avaient au moins un préservatif sur elles et ont accepté de le montrer. 79,7% des PS estiment que la plupart de leurs clients en dehors de leurs boys friends acceptent aujourd hui qu elles utilisent avec eux les préservatifs. 67% des PS interrogées estiment avoir fait le test de dépistage VIH/SIDA pour la plupart gratuitement au Ghana, au Burkina Faso, et au bénin. 11 services adaptés opérationnels dans les principaux sites de prostitution de Lomé et des cinq autres régions sanitaires, offrent des prestations de services de prise en charge des IST et de suivi médical aux PS; 01 centre pour la promotion de la santé sexuelle et pour l éducation offre également des prestations médicales et sociales aux professionnelles du sexe mineures à Lomé. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

85 Evaluation de l utilisation systématique du condom chez les professionnelles du sexe à Lomé, Kpalimé et Sokodé, Deuxième Passage Année : 2008 Auteur : PSI PSI-Togo est la structure Togolaise affiliée à Population Services International (PSI), un réseau international qui couvre environ 70 pays. PSI/Togo a démarré ses activités en Son but est d améliorer l état de santé de la population par la mise en œuvre des programmes ci-après : Paludisme, VIH/sida, Multivitamine, Planification Familiale. Le programme VIH/sida vise essentiellement a réduire le taux d incidence de l infection et l impact du VIH/sida sur la population du Togo. L un des objectifs de PSI/Togo est de conduire des activités de communication pour le changement de comportement et de marketing social des produits et services de prévention au VIH (conseils et dépistage volontaire). La présente étude avait pour objectif d'évaluer l utilisation consistante du condom et ses déterminants chez les professionnelles de sexe de ans avec les partenaires payants au cours des 12 derniers mois dans trois grandes villes du Togo : Lomé, Kpalimé et Sokodé. Les résultats du tableau de suivi montrent une augmentation significative de l utilisation systématique du préservatif chez les jeunes filles professionnelles de sexe entre 2005 et De même, la majorité des facteurs d'opportunité, de capacité et de motivation ont positivement évolué entre les deux périodes. De manière concrète, ces résultats sont les suivants : L'utilisation systématique du condom avec les partenaires payants est passée de 68% en 2005 à 90% en 2008 (p<0,001) Le niveau de maîtrise du port correct du condom masculin a augmenté de plus de 100%, passant de 24% à 57% entre 2005 et 2008 (p<0,001) Le niveau de maîtrise du condom féminin à été pratiquement multiplié par 4 fois en 2008 (37%) par rapport à son niveau initial de 2005 qui était de 10% (p<0,001) En 2008, les jeunes filles professionnelles de sexe ont une plus grande perception de la disponibilité du condom qu'en Le score moyen de l'assertion "vous savez où trouver le condom" était respectivement de 4,1 et 4,3 en 2005 et 2008 (p<0,01) L'efficacité personnelle des jeunes filles professionnelles de sexe à utiliser le condom et à l'imposer à leurs partenaires s'est accrue. Beaucoup d'entre elles ne sont pas d'accord sur l'idée selon laquelle "parfois elles n'utilisent pas de condom même si elles en disposent sur elles". Le score moyen de cette assertion était de 3,5 en 2005 et de 3,9 en 2008 (p<0,001) De même celles qui pensent qu'elles sont capables d'imposer le condom à leurs partenaires sont plus nombreuses en 2008 par rapport à Le score moyen ici est passé de 1,7 à 3,7 entre les deux périodes (p<0,001). Bien que la plupart des jeunes filles professionnelles ait déjà une attitude positive envers le condom en 2005, leur score s'est encore amélioré en Beaucoup estiment qu'il serait mieux pour elles d'être prudente et d'utiliser le condom en 2008 qu'en Les scores étaient respectivement de 4,1 et de 4,3 entre les deux périodes (p<0,01). En ce qui concerne le résultat attendu en particulier de l'idée selon laquelle le condom ne sert pas seulement au planning familial, le score a augmenté en 3 ans passant de 3,9 en 2005 à 4,2 en 2008 (p<0,01). CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

86 Auteur : Etude sur les connaissances attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA auprès des jeunes filles travailleuses de sexe dans les villes de Lomé, Kpalimé et Sokodé au Togo PSI-Togo Année : 2008 L'étude est une évaluation des activités du projet de prévention du SIDA ("Petite Soeur à Soeur" financé par DFID), au sein des jeunes filles à partenaires multiples dans les villes de Lomé, Kpalimé et Sokodé au Togo. Au total 351 jeunes filles à partenaire multiple âgées de 10 à 24 ans ont été interviewés sur leurs connaissances et pratiques en matière de prévention des IST VIH/SIDA, quatre ans après le démarrage des activités du projet. Parmi les filles enquêtées, 40% ont entre 10 et 19 ans (la plus jeune a 11 ans et la plus âgée a 24 ans). Elles sont à majorité togolaises (84%) mais aussi béninoises (8%) et ghanéennes (5%). Du point de vue connaissances les symptômes des IST cités chez la femme sont les boutons ou la plaie (69%), l écoulement ou pus (68%). la démangeaison (60%) et les douleurs en urinant (33%). Les sources d information sont, la radio (88%), les paires éducatrices (80%) et la télévision (69%). Les modes de transmission du sida cités sont les blessures par objets tranchants (87%), les rapports sexuels non protégés (82%), la transmission mère-enfant (29%). Seulement18% ont souligné les rapports sexuels avec plusieurs partenaires. Comme moyens de prévention du SIDA, les enquêtées ont cité le préservatif masculin ou féminin (98%), l éviction des objets tranchants souillés (72%), le fait d avoir un seul partenaire sexuel (16%) et l abstinence (14%). En matière de comportement sexuel au cours des 12 derniers mois, 91% ont déclaré avoir utilisé systématiquement le préservatif avec les clients payants et 49% avec les partenaires réguliers. Pour la démonstration du port des préservatifs, 57% ont réussi la démonstration du port correct de préservatif masculin (4% n ont réussit à aucune des sept étapes) et 37% ont réussi la démonstration du port correct de préservatif féminin (27% n ont réussit à aucune des neuf étapes). La principale recommandation a été de maintenir les efforts accomplis tout en augmentant la fréquence des démonstrations du port correct des préservatifs masculin et féminin. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

87 Année : 2005 VIH au sein des groupes à risque au Togo Auteurs : Sobéla F, Pépin J, Gbéléou S, Banla AK, Pitche VP, Adom W, Sodji D, Frost E, Deslandes S, Labbé AC Objectif Décrire l'épidémiologie du VIH au sein des groupes à risque au Togo. Méthode Nous avons listé les travailleuses du sexe (TS) et mené des enquêtes transversales chez ces TS et leurs clients en 2003 à Lomé et en 2005 à l'ensemble du pays. Résultats Le travail du sexe est concentré à Lomé, qui représentaient 15% de la population, mais 52% des 5397 TS recensées au Togo en 2005 et 68% des estimés des hommes qui étaient leurs clients dans l'année précédant l'enquête de La prévalence du VIH parmi les professionnelles du sexe était plus élevée à Lomé (45,4% en 2005) et diminue progressivement du sud vers le nord. Une tendance similaire a été observée pour les clients (8,3% ont été infectés par le VIH à Lomé en 2005) et avait déjà été signalé pour les femmes enceintes. A Lomé, la fraction attribuable dans la population de cas prévalent de VIH acquis pendant le sexe transactionnel a été estimée à 32%, dans le reste du pays, ce n'était que de 2%. Conclusion Il s'agit de la première étude qui visait à quantifier le travail du sexe au niveau national en Afrique. Les variations de la prévalence du VIH au Togo, avec un gradient nord-sud chez les TS et leurs clients, et les femmes enceintes, peuvent dans une large mesure tenir compte de la concentration de l'industrie du sexe au sein de Lomé. La prostitution n'a joué qu'un modeste rôle dans la dynamique du VIH en dehors de Lomé. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

88 Titre Auteur : Etude les connaissances attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA chez les travailleuses de sexe sur l axe routier Lomé Cinkassé, 2004 PSI-Togo Année : 2004 Cette étude a été réalisée a eu pour objectifs d évaluer le niveau d exposition des TS aux activités du projet et d analyser leur niveau de maîtrise et d utilisation du condom féminin. Elle a porté sur 356 TS présentes dans les maisons closes au moment de la collecte des données dans 26 sites sur l axe Lomé-Cinkassé. Au total, 9 villes ont été visitées sur la période du 28 octobre au 16 novembre D après les résultats, les TS sont relativement jeunes. Environ 7 sur 10 sont âgées de moins de 35 ans. L âge minimum est passé de 19 ans lors de la première étude en 1999 à 16 ans en Elles étaient de nationalités ghanéennes49 % et les togolaises. 21 %. Il apparaît à partir de l évaluation du niveau d exposition des TS aux campagnes du projet que plus de 7 sur 10 ont assisté aux causeries éducatives et 1 sur 3 aux sensibilisations de masse. Par rapport aux caractéristiques sociodémographiques, seul le groupe d âge a un lien significatif avec la participation aux causeries éducatives. Les moins jeunes ont moins assisté à ces causeries que les plus âgées. Les proportions vont de 68 % pour les moins de 25 ans à 91 % pour celles de la tranche d âge 45 ans ou plus. Du point de vue connaissances, 3 TS sur 10 sont convaincues que le SIDA n est pas guérissable et 12 % qu une personne en bonne santé peut être infectée par le virus du SIDA. Les modes de transmission cités étaient essentiellement les rapports sexuels non protégés (79%), les rapports sexuels (43 %) les rapports sexuels avec plusieurs partenaires (12 %), la transmission de la mère à l enfant (9%). On a noté des idées fausses telles que les piqûres de moustiques et le fait de s embrasser. Les moyens de prévention qui ont été citées sont : l utilisation du condom masculin ou féminin (90 %). Cependant l on a noté des fausses croyances telles qu éviter de s embrasser, éviter les piqûres de moustiques et chercher la protection des guérisseurs. Au niveau de la démonstration du port correct du condom, seul 21 % des TS ont parfaitement réalisé l ensemble des 7 étapes. A propos du condom féminin, 31 % des TS ont exécuté avec succès les 9 étapes. Du point de vue comportements sexuels, presque toutes les TS (97%). ont protégé leur dernière activité sexuelle par un condom masculin. Pour le condom féminin, 85 % l ont utilisé au cours des 3 derniers mois. La préférence en matière d utilisation des préservatifs est le condom masculin (59%) par rapport au condom féminin (19%) pour des raisons l irritation vaginales. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

89 Année : 2004 Auteurs : Mapping des environnements prostitutionnels dans la région Lomécommune GBELEOU Sesso, ABALO N. Essolizam, SOBELA François, ADOM Wiyao Kpao, Projet SIDA 3 Une étude sur l ampleur de la prostitution et ses zones de concentration dans les régions de Lomé commune et Maritime réalisée en 2002 a permis de comptabiliser plus de 2000 TS dont les ambulantes, les occasionnelles et les clandestines sont en augmentation constante. Il a paru nécessaire, après 2 ans, de faire une mise à jour des profils et sites de prostitution de Lomé- Commune afin de mieux cibler les interventions appuyées par Sida 3. Sur le plan méthodologique, la présente étude a opté pour une approche de recensement fondé sur une liste initiale de sites de prostitution établie avec les acteurs terrain, révisée et validée ensuite en tenant compte de la situation actuelle. La collecte des données a permis de recenser 2794 TS dans 82 sites répartis au niveau des 5 districts de Lomé. Un échantillon de 652 TS a été interrogé pour aider à déterminer quelques caractéristiques. L étude indique que 59 % des sites sont concentrés dans les districts 2 et 3 de Lomé et 51% des sites sont des maisons closes. Environ 91 % des TS sont identifiées dans les districts n 3 (40 %), n 1 (26 %) et n 2 (24,8 %) ; ce qui laisse penser à une sorte de redéploiement géographique du phénomène de la prostitution à Lomé par rapport à la situation de Sur l échantillon des TS interrogées, 42 % ont déclaré être de nationalité togolaise et 31% ont moins de 20 ans. L âge moyen des TS est passé d environ 31 ans en 2002 à 24 ans en Ce faisant, le contexte de la prostitution à Lomé semble de plus en plus marqué par un rajeunissement important des TS parmi lesquelles, les mineures susceptibles d exploitation sexuelle. Le mapping réalisé en 2002 indiquait, sur la base des "maisons closes", que 29 % de TS vivaient exclusivement de la prostitution. L estimation faite dans la présente étude, fondée sur l auto déclaration des professions et activités alternatives des TS montre que cette proportion est passée de 29 % à 45,4 %. L enquête estime à plus de 3 clients, le nombre moyen journalier de la clientèle d une TS dans la région. Cette moyenne est de 5 clients au niveau du district n 3 tandis que le revenu moyen journalier des TS est plus élevé au niveau du district n 1, s établissant à FCFA, la moyenne régionale étant de 7416 FCFA. Sur le plan des soins et de la prévention, 62 % des TS interrogées ont recours aux structures publiques de santé. Les ressources de protection (préservatifs) sont disponibles auprès d environ 82 % des TS interrogées alors que 29 % seulement connaissent leur sérologie VIH. Les défis des interventions ciblées en milieu prostitutionnel seront gagnés en orientant davantage le travail sur les déterminants de l exploitation sexuelle des mineures et en renforçant la capacité d auto organisation des TS. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

90 Année : 2004 Auteurs ; Mapping des environnements prostitutionnels dans la région des Plateaux au Togo M. GBELEOU Sesso, M. ABALO N. Essolizam, Dr SOBELA François, Mlle GOUNA Yawo, Projet SIDA 3 La présente étude a eu pour objectif d apprécier l ampleur de la prostitution dans la région des Plateaux au Togo sur l axe routier Notsè, Gléi, Datcha, Atakpamé, Anié et dans la localité de Kpalimé. Il s agit d une étude de type transversal quantitatif qui a ciblé les TS. La collecte des données a suivi une approche méthodologique de rencontres et enterview avec les TS en utilisant deux questionnaires simplifiés pour identifier les environnements prostitutionnels, les ONG/Associations intervenant dans ces environnements et pour évaluer le profil sociodémographique des TS et leurs comportements reliés au risque des IST/VIH/SIDA. L étude s est déroulée dans les 6 localités Un échantillon de 130 TS a été interrogée sur une population de 345 TS évaluées au moment de l enquête dans les environnements prostitutionnels des localités sus mentionnées. Les résultats de l étude sur cet échantillon montrent que 71 % des TS sont des femmes se réclamant de nationalité togolaise et opérant dans divers secteurs d activités socio-économiques principalement le commerce (environ 39 % des TS interrogées). Les autres TS de la région viennent exclusivement du Ghana. L âge moyen des TS se situe entre 25 et 29 ans. Plus de 56 % d entre elles ont indiqué avoir au moins un (1) enfant ; environ 35 % exercent la prostitution comme unique profession et source de revenus. Si les ressources de protection individuelle (condom masculin notamment) ont été vues chez 53,8 % des TS lors de l enquête, leur utilisation n est quasiment pas systématique à tout contact sexuel. Les agents de santé s inquiètent de l évolution des IST dans la population générale au niveau de certaines localités telle que Gléi. Dans le même temps, peu de TS montrent leur empressement pour les visites médicales systématiques pour le contrôle des IST ou de l infection par le VIH. Le mapping montre que 5 % des TS ont déjà fait le test de dépistage sérologique VIH. L expérience de la mise en place d un service adapté au centre des jeunes de l ATBEF à Atakpamé pour la prise en charge des problèmes de santé des cibles de SIDA 3 a présenté quelques difficultés qui se sont traduites par une faible fréquentation du service aussi bien pour la clientèle initialement attendue (les jeunes) que pour les TS. Plusieurs facteurs sont à l origine de cette insuffisance mais se concentrent sur les principaux problèmes de mobilisation des TS et d accessibilité géographique du SA. Les principaux défis consistent à (i) relever le taux d utilisation du centre des jeunes de l ATBEF fonctionnant comme SA pour les jeunes autant que pour les TS et (ii) répondre au problème d accessibilité géographique du SA pour la majorité des TS opérant dans les environnements prostitutionnels hors d Atakpamé. En conséquence, l étude a identifié deux axes stratégiques d action à savoir : (i) l intensification de la mobilisation des TS surtout celles clandestines d abord au niveau de la ville d Atakpamé, ensuite dans les autres localités qui regorgent d environnements prostitutionnels et de TS ; (ii) la mise en place d une stratégie avancée ou mobile de prise en charge des TS dans le cadre de l intervention du service adapté installé au centre des jeunes de l ATBEF. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

91 Année : 2003 Auteurs : Mapping des environnements prostitutionnels dans la région centrale au Togo M. GBELEOU Sesso, M. ABALO N. Essolizam, SOBELA François, GOUNA Yawo, Projet SIDA 3 La présente étude a eu pour objectif d apprécier l ampleur de la prostitution dans la région Centrale au Togo notamment sur l axe routier Blitta Aléhéridè en vue d assurer l extension et la décentralisation des activités de SIDA 3 TOGO, et de mieux orienter les stratégies d intervention. C est une étude de type transversal quantitatif qui a ciblé les TS et leurs intermédiaires avec les clients. La collecte des données a suivi une approche méthodologique de rencontre et entrevues avec les populations cibles sur la base de deux questionnaires simplifiés portant l un sur l identification des sites et des partenaires (structures sanitaires, ONG, Association) et l autre sur l identification des TS (profil socio-démographique, conditions de travail, comportements préventifs et curatifs face aux IST/VIH/SIDA, opinion sur l implantation d un service adapté). Elle s est déroulée dans 5 localités de la région centrale à savoir Sokodé, Sotouboua, Blitta, Pagala et Aléhéridè. Au total 183 TS on été interrogées. Les données issues de l enquête sur le terrain font ressortir : (i) un nombre important de TS dans les sites de Sokodé et Sotouboua où 78,4 % des femmes interrogées ont été rencontrées ; (ii) l enracinement de la prostitution dans toutes les couches socioprofessionnelles féminines. Les facteurs mis en cause sont : - L existence de pôle d urbanisation et l exacerbation des inégalités entre les villes et le monde rural ; - La crise au coeur des métiers vers lesquelles s orientent les filles pour assurer une opportunité de travail ; - La déstabilisation de nombreuses femmes du fait du veuvage ou du divorce. La majorité des TS interrogées est jeunes entre 20 et 24 ans parmi lesquelles 28,4 % vivent exclusivement de l activité prostitutionnelle. La forme de la prostitution la plus répandue est clandestine et occasionnelle. Dans la préfecture de Blitta, elle prend un caractère de grande pauvreté avec une probabilité très élevée pour les TS à pratiquer les rapports non protégés. Environ 50 % des TS interrogées n ont pas présenter de condom au moment de l enquête et seul 3 % des TS connaissent leur sérologie VIH. L initiative de mettre en place un service adapté dans la région devient donc indispensable et a rencontré une adhésion parmi les professionnels de la santé de la région et les TS. Ce service trouverait adéquatement sa place au niveau des environnements prostitutionnels les plus fréquentés par les TS. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

92 Année : 2003 Auteurs : Mapping des environnements prostitutionnels dans la région de la Kara au Togo M. GBELEOU Sesso, M. ABALO N. Essolizam, Mme YEM Marie, Projet SIDA 3 Il s agit d une étude de type transversal quantitatif préalable à une intervention visant l amélioration de services adaptés pour les travailleuses de sexe (TS) centrée sur les TS et les environnements prostitutionnels. La population d étude est constituée principalement des TS mais aussi des gérants des bars, auberges / hôtels susceptibles d être des points de rencontre des TS avec leurs clients et des intermédiaires des TS avec les clients. L étude a concerné 4 des 7 préfectures de la région de la Kara/ Au total 121 TS ont été 121 TS ont été interrogées. Cette étude a mis en évidence le phénomène de la prostitution dans la région de la Kara (environnements et importance statistique des TS). La forme des maisons closes était plus ou moins connue depuis quelques années et bénéficiait de quelques interventions. Le mérite du présent mapping a été de mettre le doigt sur la forme clandestine et d'en apprécier l'ampleur. En effet 82 % des TS identifiées sont du terroir. Les sites identifiés sont divers et inclus principalement des auberges / hôtels, des bars, des boîtes de nuit, des auto-gares, des rues / carrefours animés et même des maisons familiales. Globalement, ils sont localisés dans les quartiers populeux et touchent toutes les préfectures. La ville de Kara est l environnement le plus important où l on retrouve des TS de plusieurs nationalités surtout dans la tranche d âge de 15 à 24 ans. Les TS se recrutent dans tous les âges mais la majorité se trouve dans la tranche des 20 à 24 ans. Ce sont souvent des femmes célibataires avec enfants (55 % des TS interrogées) révélant le phénomène des filles mères. La prostitution dans la région concerne toutes les catégories professionnelles avec une prédominance des femmes commerçantes ou revendeuses et des élèves. Les TS relevant des activités professionnelles de commerce, coiffure et couture (série C) représentent à elles seules environ 45 % des TS identifiées et interrogées au cours de l étude. Si le phénomène a pris de l'ampleur, il reste pour autant sournois et appelle la participation de multitudes d'intermédiaires appartenant à la jeune génération probablement en quête de travail et de moyens de subsistance. L'étude a mis en évidence le caractère à risque des comportements des TS. En effet, la majorité ne semble pas participer à leur propre protection dans la mesure où 57,9 % n'avaient pas de condoms sur elles au moment de l'enquête. La même proportion de TS ne s'est jamais soumise au dépistage du VIH. Toutefois, les femmes ont souvent recours aux hôpitaux surtout le CHU Kara et la polyclinique de Kara pour gérer leurs problèmes de santé mais elles ont trouvé intéressante l'initiative d'un centre de soins spécifique. Compte tenu de ces résultats, l'étude recommande : Elles étaient seulement 12,4% a avoir fait un teste de dépistage VIH. La mise en place d un service adapté pour mieux gérer les problèmes de santé des travailleuses de sexe de la région précisément dans la ville de Kara où l on retrouve le plus grand nombre de TS de différentes nationalités et catégories. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

93 Année : 2003 Auteurs : Mapping des environnements prostitutionnels dans la région des savanes au Togo et la province de Bolgou au Burkina-Faso 2003 M. GBELEOU Sesso, M. ABALO N. Essolizam, SOBELA François, GOUNA Yawo, Projet SIDA 3, Il s agit d une étude de type transversal quantitatif préalable à la mise en place et à l amélioration de services adaptés pour les travailleuses de sexe (TS) centrée sur les TS et les environnements prostitutionnels. La population d étude est constituée principalement des TS mais aussi des gérants des bars, auberges / hôtels susceptibles d être des points de rencontre des TS avec leurs clients et des intermédiaires des TS avec les clients. L enquête a touché la majorité des environnements prostitutionnels. L étude a concerné les préfectures de l Oti (Mango) et Tone (Dapaong) et la sous-préfecture de Cinkassé. Outre ces togolaises, l enquête a été menée dans les localités à la frontière du Burkina (Cinkassé Burkina et Bittou à 40 km de Cinkassé. Au total 135 TS ont été interrogées. Au total, on peut retenir que la présence des douanes semble être la principale caractéristique de la région même si les zones douanières représentent 8 % des environnements prostitutionnels identifiés au cours de l'étude en raison des activités socio-économique (hôtellerie, bar, restaurant et autres points chauds). Si la majorité des TS interrogées dans les Savanes sont des autochtones (65 %), leur pourcentage a connu une baisse par rapport à celui enregistré dans la région de la Kara (82 %). Il a été observé une prédominance des coiffeuses et des couturières (environ 29 % des TS interrogées). et 36 % des TS n exercent aucune autre activité. Même si le pourcentage des TS ayant connaissance de leur statut sérologique VIH reste faible (12%), l enquête a révélé qu environ 69 % des TS avaient un condom sur elles. La contrainte majeure semble reposer sur la faible capacité à payer les soins médicaux pour la majorité des TS en raison de leurs revenus moyen se situerait entre 1500 FCFA et 5000 FCFA par client avec une moyenne de 2 clients par jour. Ceci encourage l automédication par l achat des antibiotiques sans aucune consultation médicale préalable. L importance des environnements prostitutionnels et des TS de Dapaong recommanderait d étudier à court terme l opportunité de recourir au centre de l ONG Vivre dans l Espérance. Cette ONG a déjà une expérience en matière de conseil et de dépistage volontaire du VIH auprès des TS de Cinkassé et a un mécanisme d accueil et d écoute qui pourrait être utile dans la prise en charge des problèmes de santé des TS de Dapaong. En dehors de la mise en place d un service adapté pour améliorer l état de santé des TS, il s avère indispensable de mener des actions de prévention à l endroit de leurs clients. La collaboration et le partenariat avec les ONG et associations qui ciblent les routiers, les chauffeurs, les agents de sécurité ou forces de l ordre permettront de les référer pour les soins en cas d infections sexuellement transmissibles. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

94 Année : 2003 Rapport de la première enquête de surveillance de la prévalence des IST/VIH et des comportements sexuels auprès des travailleuses de sexe et de leurs partenaires masculins à Lomé Auteur : Sobéla F, Pépin J, Kéré Banla A, Frost E, Deslandes S, Gouna Y, Labbé AC, Maboudou A, Adom. W. K, Sodji D, Gbéléou S, Projet SIDA 3 Il s agit d une étude transversale de prévalence et de d analyser de comportements sexuels. Cette enquête sur la prévalence du VIH et des IST et sur les comportements sexuels des TS et de leurs clients masculins (boyfriends) a été réalisée dans la ville de Lomé et ses environs. Elle a permis de recruter 402 TS et des 407 partenaires masculins. L échantillon a été obtenu sur la base de La cartographie des sites de prostitution réalisée. La sélection des sites de prostitution pour l enquête de prévalence auprès des TS et de leurs PM a été faite par échantillonnage aléatoire en grappes pondéré à la taille de ces dernières. Un consentement a été obtenu auprès des TS avant leur participation à l étude. Les principaux résultats et constats qui se dégagent de l analyse des données sont les suivants: Les TS étaient âgées de 12 à 60 ans pour une médiane de 27 ans et les clients (et autres partenaires masculins) des TS âgés de 15 à 65 ans pour une médiane de 26 ans. L étude a révélé une épidémie très concentrée parmi les TS (avec une prévalence de 53.9 %), intermédiaire chez les partenaires masculins (13.3 %). Les prévalences globales chez les TS et les clients sont respectivement 11 et 3 fois plus élevées que le taux dans la population générale mesurée par le biais des femmes enceintes. Les prévalences de la gonorrhée et du chlamydia chez les TS sont respectivement à 15.7 % et 7.7 % alors que ces taux sont faibles chez leurs clients (respectivement à 1.2 % et 5.6 %). Les taux d utilisation systématique du condom lors des relations des TS avec leurs clients sont relativement élevés mais il reste encore de la marge pour une amélioration notamment avec les partenaires réguliers ou conjointes où le condom est beaucoup moins utilisé : près des deux tiers des TS et plus de la moitié des partenaires ont déclaré respectivement ne jamais utilisé de condoms avec leurs partenaires réguliers non payant et leurs conjointes. Les risques d infection par le VIH augmentent avec l âge. Les TS et leurs partenaires masculins séropositifs sont en moyenne plus âgés que les séronégatifs. En plus de l âge, la durée dans la prostitution, le bas niveau de scolarité, l existence d antécédents d IST notamment d ulcération génitale, le nombre de contacts sexuels estimé par le nombre de partenaires sexuels et de visites des clients aux TS, la non utilisation du condom sont associés au risque de contracter le VIH. Cette étude démontre la nécessité d intervenir auprès des nouvelles TS dès leur entrée dans le métier. Elle nous révèle encore une fois l importance des TS et de leurs clients comme groupes noyaux dans la dynamique de la transmission du VIH qu il faudra réduire par le biais des actions et interventions actuellement en cours (et à venir) avec le concours et les efforts conjugués du gouvernement, de la société civile, des partenaires nationaux et internationaux, des TS, de tous les acteurs et intervenants dans les milieux prostitutionnels auprès de ces groupes spécifiques. Ces résultats suggèrent une intensification des actions d amélioration des comportements à risque, un renforcement des services préventifs et curatifs des IST/VIH auprès des TS et de leurs clients pour une stabilisation et une réduction de la prévalence dans ces deux groupes et dans la population générale. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

95 Année : 2002 Auteurs : Étude sur l ampleur du phénomène de la prostitution et ses zones de concentration dans les régions de Lome-commune et maritime du Togo SODJI K. Dométo, SOBELA François, GOUNA Yawo, ABALO Essolisinam, Projet SIDA 3, Cette enquête vise à apprécier l ampleur du phénomène de la prostitution et de ses zones de concentration dans les régions de Lomé et Maritime. L enquête a utilisé deux types de questionnaires pour la collecte des données relatives à l identification des zones de prostitution et au recensement des travailleuses de sexe. L étude a touché au cours d entretiens individuels, un échantillon de 180 travailleuses de sexe (62 pour le questionnaire n 1 et 118 pour le questionnaire n 2) dans les régions de Lomé et Maritime. L étude s est déroulée dans la région de Lomé Commune dans les districts sanitaires n 1, 2, 3, 4, 5. Dans la région Maritime, elle a couvert les préfectures de Yoto, Zio, Avé et Golfe. La prostitution dans les maisons closes, la prostitution ambulante et la prostitution clandestine sont pratiquées activement dans les deux régions au niveau des maisons closes, des bars, restaurants, hôtels et maison de passe, rue etc. Près d une trentaine de maisons closes opérationnelles ont été recensées dans la région de Lomé et seulement 07 dans la région Maritime. Plus de 2000 travailleuses de sexe toutes tendances confondues opèrent dans les deux régions dont un peu plus de 700 dans les maisons closes. Les T.S. ambulantes, occasionnelles et clandestines représentent donc un peu plus du double des T.S. opérant dans les maisons closes et sont en augmentation constante. La région de Lomé regroupe plus de 90% des TS exerçant dans les maisons closes avec une forte concentration dans les districts sanitaires N 03, N 04, N 02 et N 01 ; Cette enquête confirme donc les principaux sites de prostitution qui restent Amoutiévé, Kodjoviakopé, Akodéssewa, Adakpamé, Zone portuaire. La plupart des structures sanitaires publiques et privées qui existent dans les environnements des maisons closes sont très peu fréquentées par les travailleuses de sexe essentiellement pour des raisons de moyens financiers et de mauvais accueil. Les maisons closes abritent 85% des TS étrangères pour la plupart de nationalité ghanéenne alors que les nigérianes, béninoises et togolaises se retrouvent surtout dans les points chauds (hôtels de passe, bars restaurants etc.). L âge minimum des TS interrogées est de 18 ans et l âge maximum est de 50 ans avec une moyenne d âge de 30,7 ans. Les TS interrogées sont à 95% mères d au moins un enfant avec en moyenne 2 enfants par TS. L ancienneté dans la profession des TS interviewées varie d une semaine à 15 ans avec une moyenne de 6 mois pour plus de 70% des T.S. Les zones de prostitution dans les deux régions ne sont pas toutes couvertes par les programmes de prévention IST/VIH/SIDA. Les T.S. reçoivent en moyennes 05 clients/jours et perçoivent 200 à 8000 F la passe, et 1000 à F la nuit. 95% des TS interrogées avaient au moins un préservatif sur elles et ont accepté de le montrer et 80% des TS estiment qu en général les clients acceptent qu elles utilisent avec eux les préservatifs. 41% des TS interrogées estiment avoir fait le test de dépistage VIH/SIDA pour la plupart gratuitement au Ghana. Les TS interrogées souhaitent disposer d un centre gratuit de soins adaptés, de fonds de crédit pour les activités génératrices de revenus. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

96 Année : 2001 Auteur : Perceptions du risque de transmission du SIDA et acceptabilité du condom féminin chez les travailleuses de sexe affichées sur l axe routier Sud Nord, Lomé / Cinkassé PSI-Togo L étude réalisée sur l axe routier Sud Nord, Lomé / Cinkassé, au Togo avait pour obejctif, de disposer d informations permettant de développement d une stratégie efficiente de marketing et de communication pour un changement de comportement susceptible d aider les TS à négocier et à utiliser correctement le condom féminin. La collecte des données se faite par des interviews de groupes auprès de 95 TS repérées sur les sites d intervention Lomé Cinkassé. Les interviews ont été conduites à l aide d une grille d entretien qui a permis de recueillir : le niveau de conscience du risque d infection par le SIDA, les perceptions du condom féminin, la négociation du condom féminin et l utilisation du condom féminin. L âge des travailleuses de sexe varie entre 17 et 65 ans. Les travailleuses de sexe interviewées sont en majorité ghanéenne (57) et togolaises (27). Le Nigeria est représenté par 11 travailleuses de sexe et le Bénin par 3. Pratiquement la moitié des travailleuses de sexe (46) pensent courir un grand risque d attraper le SIDA et ce pour des raisons diverses. Toutes les travailleuses de sexe avaient déjà entendu parler du condom féminin avant l étude, mais 59 d entre elles ne l avaient jamais vu. Les stratégies de négociation du condom féminin dépendront du type de partenaire. Avec les maris ou les copains, 13 travailleuses de sexe disent ne pas pouvoir proposer le condom car ces derniers ne risquent de les soupçonner d infidélité. Pour les autres, il n y a aucun problème car les maris/copains sont déjà acquit à l utilisation du condom. Pour les clients occasionnels, 46 travailleuses de sexe disent qu elles ne vont pas les prévenir de leur intention d utiliser le condom féminin contre 59 qui disent qu elles vont les prévenir. 25 travailleuses de sexe interviewées avaient déjà utilisé le condom féminin, dont 2 avec leurs maris, 7 avec des clients réguliers et 16 avec des clients occasionnels. 12 travailleuses de sexe n ont pas prévenu les clients qu elles avaient porté le condom féminin. Pratiquement toutes les TS qui ont utilisé le condom féminin ont eu beaucoup de difficultés pour l insérer. Malgré cela, elles se disent satisfait du condom féminin. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

97 Année : 2001 Auteurs : Acceptabilité du condom féminin par les travailleuses de sexe et les routiers au Togo Tambashe Oleko Basile, Talnan Edouard, Djangone Anne Marie Rachelle Dans le souci de trouver un moyen de prévention qui soit contrôlable par la femme face au SIDA, le condom féminin a été conçu et promu par PSI. C est dans ce cadre que la présente étude a été initiée par le projet Santé Familiale et Prévention du Sida (SFPS) en vue d évaluer l acceptabilité dans deux sous groupes spécifiques de la population togolaise : les TS et les routiers empruntant l axe Lomé-Cinkassé. Les données utilisées proviennent d une enquête quantitative réalisée en février 2001 par l unité de recherche en développement de l Université de Lomé (URD) en collaboration avec le projet SFPS et PSI/Togo. 374 femmes et 1045 hommes ont été invités à se prononcer sur certains aspects de leur vie liés à leurs connaissances du sida et leurs comportements sexuels. L approche méthodologique qui a été adoptée dans le cadre de ce rapport a permis de calculer des indicateurs statistiques et de présenter des tableaux de fréquences pour chacune des dimensions de l acceptabilité retenues et chacun des groupes de populations étudiés. Une analyse des obstacles à l acceptabilité du condom féminin par les TS et les routiers a fait ressortir certains facteurs telles que l inaccessibilité (76%), le prix trop élevé auquel il est vendu (10%), le manque d affection chez les routiers pour les méthodes barrières en général (24%) et par les effets secondaires (7%). Parmi ceux qui ont déclaré avoir une connaissance de la méthode, seuls 23% de TS et 4% de routiers l ont utilisé au moins une fois au cours de leur vie sexuelle. Une analyse approfondie a fait ressortir que parmi les femmes, celles qui résident habituellement en milieu urbain, vivent en union ou ont une nationalité autre que togolaise ont un taux d utilisation du condom féminin plus élevé que les autres et les différences observées sont significatives au seuil de 10%. Les suggestions sont de développer des actions de sensibilisation doivent être menées en direction des utilisateurs potentiels (78%). Au-delà de ce qui a été proposé par les TS, il est également recommandable que tous les acteurs du développement (chercheurs comme politiques ou responsables de programmes) s investissent davantage dans la promotion du condom féminin. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

98 2.6. Les Routiers N Titre de l étude Année PSI (2010) : Connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA chez les routiers sur les axes migratoires LOME-CINKASSE ET KODJOVIAKOPE-SANVEE CONDJI PSI (2010) : Evaluation de l utilisation du condom lors de rapports sexuels avec les partenaires occasionnels chez les routiers ; Troisième Passage PSI-Togo (2008), Connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA chez les routiers sur les axes migratoires Lome-Cinkasse et Kodjoviakope-Sanvee condji PSI-Togo (2008), Évaluation de l impact des activités auprès des routiers PSI-Togo (2006), Étude d évaluation d activité auprès des routiers sur les principaux axes migratoires du Togo PSI-Togo (2005), Connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST//VIIH/SIIDA chez les routiers au Togo : ECAPSIDA ROUTIERS TOGO 2005 MS/PNLS/IST (2005), Études de base projet régional commun de prévention et de prise en charge des IST/VIH/sida le long du corridor de migration Abidjan-Lagos (projet corridor) Rapport de synthèse PSI-Togo (2003), Étude qualitative auprès des routiers de l axe corridor Abidjan-Lagos sur les conditions de travail et les comportements sexuels relatifs au VIH/SIDA CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

99 Année : 2010 Auteur : : Connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA chez les routiers sur les axes migratoires LOME-CINKASSE ET KODJOVIAKOPE-SANVEE CONDJI PSI-Togo Ce rapport présente les résultats d une étude sur les routiers dans le cadre de l exécution du programme de lutte contre les IST/VIH/sida financé par le Fonds Mondial pour le sida, le paludisme et la tuberculose. Elle a pour objectif d évaluer le niveau de connaissance, les attitudes et les pratiques en matière des IST/VIH/sida des routiers du Projet de prévention des IST /VIH / sida sur les Axes Migratoires de l Afrique de l Ouest (PSAMAO). Au total, 1782 routiers ont été interviewés. Les résultats montrent que 57% des routiers sont des célibataires. Les voyages (aller et retour), pour la plupart des routiers durent environ une à deux semaines. Aux différents points d escales, plus de 97% des routiers se reposent le plus souvent dans leur véhicule ou à proximité. Ces points d escale constituent dans 86% des cas, des lieux de rencontre et de discussion sur le VIH/sida. Les autres lieux sont les postes de douanes (55%) et les gares routières (67%). Les signes d IST les plus connus par la plupart des routiers sont les douleurs en urinant (58%), les boutons (47%), les plaies sur le sexe (28%) et les écoulements (35%). En ce qui concerne les connaissances sur le VIH/sida, l étude montre que pratiquement tous les routiers ont déjà entendu parler. S agissant des sources d informations sur le sida, les plus citées sont la radio (89%) et la télévision (85%). Les moyens de transmission du VIH les plus cités sont les rapports sexuels non protégés (87%), les objets souillés de sang (55%), la transfusion sanguine (22%) et la voie de la mère à l enfant (27%). Au niveau de la prévention du VIH, les routiers ont mentionné l usage des préservatifs à 91%. Près de 6 routiers sur 10 (60%) ont déclaré que la fidélité peut être un moyen de prévention. Par ailleurs, 22% des routiers avouent qu on peut se protéger contre le sida en évitant des piqûres de moustiques. Cette dernière affirmation des routiers interpelle les décideurs à préparer des messages allant en ce sens. Dans l ensemble, 49% des routiers enquêtés estiment courir le risque d attraper le VIH. Sur le plan matrimonial, plus de la moitié des célibataires en sont conscients. L étude montre également que près de 48% des enquêtés ont déjà fait le test de dépistage du VIH et que parmi eux, 98% connaissent le résultat. Par ailleurs l analyse des données révèle que plus de 9 routiers sur 10 (95%) ont déjà suivi une publicité sur le sida qui leur est spécialement adressée. S agissant de la publicité «Roulez protéger», plus de 94% des routiers ont déjà vu ce panneau. En outre, 78% des routiers ont déjà entendu sur la radio cette publicité alors que près de 80% l ont déjà vu à la télévision. Les marques préférées par les routiers sont «Protector Plus» (48%) et «Prudence» (13%). En ce qui concerne le port de préservatif masculin, 41% des routiers ayant fait la simulation ont réussi toutes les 7 étapes. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

100 Evaluation de l utilisation du condom lors de rapports sexuels avec les partenaires occasionnels chez les routiers ; Troisième Passage Année : 2010 Auteur : PSI-Togo La tendance des indicateurs de comportement et des déterminants entre 2005 et 2008, 2008 et 2010 et enfin entre 2005 et On observe premièrement que le niveau de risque a constamment augmenté depuis Il est passé de 26% en 2005 successivement à 35% et 43% en 2008 et L'utilisation systématique du condom avec les partenaires occasionnelles a significativement augmenté entre 2005 et 2008, mais il a ensuite baissé en Entre 2005 et 2010, le niveau est resté stable. Les niveaux successifs sont 66%, 75% et 68%. Par rapport aux déterminants, le principal constat est que la quasi-totalité d'entre eux a baissé entre 2008 et 2010 et la plupart n'a pas été significatif entre 2005 et Seul l'indicateur sur la maîtrise du port correct du condom est passé de 7% à 18% et 33% entre les trois périodes. Par contre entre 2005 et 2008, certains déterminants ont augmenté. Par exemple, la disponibilité du condom s'est améliorée entre 2005 et 2008 passant d'une moyenne de 3,20 à 3,30. En 2010, il est retombé à 2,87. L'efficacité personnelle : "Vous savez comment convaincre votre partenaire d'utiliser le condom" a significativement augmenté de 2,97 à 3,09 entre 2005 et 2008, puis diminué significativement entre 2008 et Entre 2005 et 2010, il n'existe pas un changement significatif. L'évaluation du risque "Vous pensez que vous courez le risque de contracter le VIH si vous n utilisez pas le préservatif" a significativement évolué de 3,21 à 3,73 entre 2005 et 2008 et significativement baissé à 3,09 en De 2005 à 2010, la baisse est significative. Le tableau de segmentation montre les déterminants qui créent la différence entre les utilisateurs systématiques du condom avec les partenaires occasionnelles et les non utilisateurs. Les utilisateurs systématiques sont plus susceptibles de citer le condom comme un moyen de prévention du condom que les non utilisateurs. En effet, 86% des premiers ont cité ce moyen de prévention contre 77% des non utilisateurs. De même, les utilisateurs ont plus tendance à accepter l'idée selon laquelle ils sont capables de refuser l'acte sexuel si leur partenaire (non conjugal) ne se protège pas que les non utilisateurs. Entre les premiers et les seconds, les scores moyens sont respectivement de 2,9 et 2,7. Les routiers qui protègent toujours leurs rapports sexuels avec les partenaires occasionnelles sont plus susceptibles de penser qu'ils courent le risque de contracter le VIH s'ils n'utilisent pas le condom que ceux qui ne le font pas. Le score moyen des premiers est de 3,1 contre 2,9 pour les seconds. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

101 Année : 2008 Auteur : Connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA chez les routiers sur les axes migratoires Lome-Cinkasse et Kodjoviakope-Sanvee condji PSI-Togo L étude CAP sur les IST/VIH/sida au sein des routiers a été réalisée le long de deux grands axes migratoires au Togo : Lomé-Cinkassé et Kodjoviakopé-Sanvée Condji. Les enquêtes ont été organisées sur 11 sites qui constituent des lieux d escale ou de déchargement des marchandises. Au total, 2210 routiers (patrons ou les chauffeurs, des apprentis ou des convoyeurs) ont été interviewés Les points d escale constituent dans 71% des cas des lieux de rencontre et de discussion sur le VIH/sida. Les signes d IST les plus connus par la plupart des routiers sont les douleurs en urinant (36%), les boutons et plaies sur le sexe (28%) et les écoulements (21%). En 2005, les proportions respectives obtenues pour ces symptômes étaient : 28%, 19% et 16%. On note que leur niveau de connaissance des IST est en progression. En ce qui concerne les connaissances sur le VIH/sida les sources d informations sur le sida, les plus citées ont été la radio (89%) et la télévision (80%). Les moyens de transmission du VIH les plus cités étaient les rapports sexuels (97%), les objets souillés de sang (64%), la transfusion sanguine (29%) et la voix de la mère à l enfant (18%). Au niveau de la prévention du VIH, les routiers ont mentionné l usage des préservatifs à 85%. Dans le domaine de la prévention, à peine 21% avouent qu on peut se protéger contre le sida en s abstenant des rapports sexuels. Dans l ensemble, 35% des routiers enquêtés estiment courir le risque d attraper le VIH pour cause de rapports sexuels non protégés (34%) ou de multipartenariat (40%). Sur le plan comportement, l étude montre aussi que 39% des enquêtés ont déjà fait le test de dépistage du VIH. Par ailleurs l analyse des données révèle que 9 routiers sur 10 ont déjà suivi une publicité sur le sida qui leur est spécialement adressée et les différents messages véhiculés sur le sida ont un effet bénéfique sur leur comportement sexuel. Au dernier rapport sexuel, les proportions de routiers qui se sont protégés avec les partenaires régulières et occasionnelles ou payantes sont respectivement de 54% et 84%. Durant le mois qui a précédé la collecte des données, respectivement 46%, 80% et 67% des enquêtés se sont protégés lors des relations sexuelles avec les partenaires régulières, payantes et occasionnelles. Pendant les 12 derniers mois, la protection systématique des relations sexuelles a été effective avec les partenaires occasionnelles et prostituées pour 80% des routiers. Environ 81% des célibataires et 77% des mariés se sont protégés lors des rapports sexuels avec les partenaires occasionnelles et prostituées sur la même période. Les marques préférées par les routiers sont «Protector Plus» et «Prudence». En ce qui concerne le port de préservatif masculin, 24% des routiers ayant fait la simulation ont réussi toutes les 7 étapes. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

102 Année : 2008 Auteur : Évaluation de l impact des activités auprès des routiers PSI-Togo Ce document présente les résultats de l étude sur l évaluation de l impact des activités des animateurs chez les routiers le long de l axe migratoire Lomé-Cinkassé. Elle est effectuée sur tous les sites sur lesquels se déroulent les activités du projet. L objectif poursuivi est de saisir le niveau d exposition des routiers aux activités des animateurs, d évaluer leur niveau de compréhension des messages véhiculés et d appréhender l effectivité du travail fourni par les animateurs. Au total 114 routiers et 39 animateurs ont été interrogés. L analyse des données révèle que près de 9 routiers sur 10 (91%) ont déclaré faire des escales sur les sites où l interview a eu lieu. Par contre, seulement 58% des routiers enquêtés connaissent les personnes formées pour leur parler du VIH/sida. Les sites où la majorité des routiers connaissent ces personnes formées sont ceux de la ville de Lomé et sa périphérie. Au Port, à Akodessewa et au Terminal du Sahel, au moins 7 routiers sur 10 ont une fois participé à une activité organisée par les animateurs alors que sur les trois autres ; cette proportion va de 50% à 55%. Par ailleurs, très peu de routiers ont participé aux activités sur les sites les trois derniers mois et ceci quel que soit le site. En se limitant à la dernière semaine qui a précédé la collecte des données, on peut constater que moins de 4 routiers sur 10 ont participé aux activités. Les taux de participation aux différentes activités sur les sites sont bas. Par exemple, sur l ensemble des sites, seulement 38% des enquêtés ont participé à des causeries, 30% ont eu des entretiens individuels et à peine 13% ont suivi une projection de film. L étude montre que la principale leçon retenue par les routiers à la suite des activités reste le port systématique du préservatif qui a été cité par 47% des enquêtés. De plus, seulement 36% des routiers savent qu ils peuvent être référés vers les centres CDVA par les animateurs. Plus de 92% des routiers ont déjà vu le panneau «Roulez protéger» et selon leurs déclarations, ce panneau est souvent visible à l entrée des villes (75%) et sur la route (77%). S agissant des messages véhiculés par ce panneau, l analyse des données montre que 84% des routiers interrogées pensent que c est le port du préservatif. Il ressort de l étude que la plupart des animateurs ont été formée en matière de sensibilisation. En moyenne, les animateurs ont affirmé avoir réalisé 8 entretiens individuels et 7 causeries par semaine. S agissant du nombre moyen de sensibilisations de masse par site et par trimestre, il est estimé à 4. Sur certains sites, les animateurs ont affirmé n avoir organisé qu une seule sensibilisation de masse en un trimestre. La langue de sensibilisation qui prédomine sur les sites est le français (95%). Mais 63% des animateurs utilisent aussi les langues locales et 20% emploient d autres langues comme l anglais. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

103 Année : 2006 Auteur : : Étude d évaluation d activité auprès des routiers sur les principaux axes migratoires du Togo PSI-Togo La méthodologie utilisée est celle du TRaC-M qui est une nouvelle approche développée par PSI pour mesurer l exposition des activités de sensibilisation auprès des populations cibles.. Cette étude s inscrit dans le cadre des activités du projet PSAMAO qui couvre les axes Lomé- Cinkassé et Kodjoviakopé-Sanvee Condji. L étude s est déroulée sur 10 sites et a touché un échantillon de 190 routiers selon la méthodologie du «Lot Quality Assurance Sampling» (LQAS). Dans cette étude, sur chaque site, 19 routiers sont tirés au hasard pour l interview car c est avec cet effectif de 19 qu on obtient le meilleur résultat c est-à-dire la précision la plus élevée. Il ressort de l analyse de cette étude que la plupart des routiers (plus de 95%) interviewés sur les sites ont déclaré avoir l habitude de faire escale sur les sites sur les quels ont les a retrouvé, seulement peu d entre eux ont une fois suivi des activités des pairs éducateurs sur les sites. Concernant le genre d activité organisé sur les sites, les proportions de participations même si elles différent d un site à l autre, ne dépassent pas 50%. Seul le Terminal du sahel 65% pour les causeries, et le site de Mango 50% pour les entretiens. En outre, la fréquence de participation est très faible (entre 1 et 3 fois) sur les sites avec pour date de la dernière participation se situant à plus de 3 mois. Pour les différents thèmes abordés par les animateurs, seul «l utilisation du préservatif» obtient 65% sur le site Terminal du sahel. Sur les autres sites, le pourcentage de ce thème est très en dessous de la moyenne. Tout ceci entraîne le fait que seul les message sur «l utilisation du préservatif» ont été retenu par les routiers qui font escale surtout au Terminal du sahel (65%) et Cinkassé (50%). CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

104 Année : 2005 Auteur : Connaissances, Attitudes et Pratiques en matière des IST/VIH/SIDA chez les routiers au Togo ECAPSIDA ROUTIERS TOGO 2005 PSI-Togo L étude est une étude CAP auprès des routiers. L approche utilisée a consisté à interroger tous les routiers (patron, chauffeur d un camion, apprenti ou convoyeur) rencontrés au cours de la période de l étude sur les sites retenus car, il n existe pas de base de sondage sur les routiers au Togo qui puisse permettre un tirage probabiliste. Au total, 1848 routiers ont été interrogés sur les lieux d escale ou de déchargement des marchandises le long des deux axes routiers Lomé- Cinkassé et Kodjoviakopé-Sanvee Condji. Les routiers constituent une population extrêmement jeune. Près de 90% des enquêtés ont moins de 34 ans. Ils ont un niveau d instruction bas. Environ 43% ont le niveau primaire. La presque totalité ont déjà entendu parlé du VIH/SIDA, mais une majorité a aussi une connaissance limitée des symptômes des IST. Plus de 70% pensent que le préservatif un moyen efficace de lutte contre le VIH/SIDA mais moins de 25% estiment que l on peut soit s abstenir ou être fidèle à son partenaire pour éviter la contamination. Au sujet du risque de contamination, plus du tiers des enquêtés pensent courir un risque d être infectés, risque lié à la pratique du multipartenariat ou à la non utilisation de préservatifs lors des rapports sexuels. L analyse fait ressortir également que 97% des routiers ont déjà suivi une publicité sur le VIH/SIDA et que 9 sur 10 ont déjà vu le panneau «Roulez Protégé». Par rapport à l impact du message de cette publicité spécifique, les routiers sont convaincus qu elle les motive à utiliser toujours le préservatif et surtout encourage les non utilisateurs à changer de comportement. Les routiers n échappent pas à la pratique du multipartenariat. En effet, cette étude révèle que plus de 5 routiers sur 10 ont eu des rapports sexuels avec des partenaires régulières alors que 3 sur 10 l ont fait avec des occasionnelles. En ce qui concerne l utilisation des préservatifs, 76% des routiers mariés se sont protégés au cours de leur dernier rapport sexuel avec les partenaires régulières contre 93% pour les occasionnelles ; ces statistiques sont respectivement de 69% et 90% pour les routiers célibataires. Au niveau des déterminants de changement de comportements, l étude fait ressortir une prise de conscience générale chez les routiers puisque plus de 80% prévoit faire le dépistage. Enfin, un des résultats fondamentaux de cette étude demeure le fait que ce soit seulement 7% des enquêtés qui maîtrisent le port correct du préservatif masculin. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

105 Année : 2005 Auteur Études de base projet régional commun de prévention et de prise en charge des IST/VIH/sida le long du corridor de migration Abidjan- Lagos (projet corridor) Rapport de synthèse PNLS/IST Cette étude de base visait à recueillir des données permettant d établir la situation des IST et VIH/SIDA dans le corridor et de mettre en place un système de suivi des tendances des comportements à risques des groupes cibles Plusieurs études ont été réalisées dont la première a porté sur les chefs de ménades (730) et les structures sanitaires (1041 responsables de structures). La 2è a touché 143 formations sanitaires et la 3è a touché 3405 personnes (présents sur les sites frontaliers) sur leurs connaissances et application des textes. En ce qui concerne la fiche de suivi de temps (second outil de l étude 3), il a été utilisé la technique d échantillonnage spatio-temporel. Au total, 2789 fiches ont été remplies. En ce qui concerne les études CAP, les TS (affichées ou clandestines) retrouvées sur les sites d enquête. Les routiers Les jeunes élèves ou étudiants, des ouvriers/artisans, des apprentis, des vendeurs, des agents de transit, des portefaix, etc. en activité sur les différents sites frontaliers Les résultats de l étude ont permis de constater qu environ personnes vivent sur les sites du projet Corridor dont le profil type est souvent jeune, assez mobile, pauvre, fréquentant les centres de loisir (notamment bar, buvette, maquis), consommant souvent de l alcool et quelque fois de la cigarette et de la drogue, ayant un accès limité aux informations IEC sur le Sida, très peu exposé aux prestations des services sanitaires ou de prévention, avec très peu le réflexe de se faire soigner quand il contracte les IST, connaît en revanche les moyens de se protéger contre le VIH, ayant la radio et la télévision comme principales sources d information sur les IST/VIH/SIDA, connaît le phénomène d homosexualité et quelques homosexuels. Les principales institutions identifiées le long de ce tronçon sont les boutiques et ateliers (66%). des restaurants, bars, buvettes, maquis, auberge (19,4%). très peu d ONG (3,6%). Faible capacité fonctionnelle des structures sanitaires en matière de prise en charge des IST et CDV du VIH/SIDA le long du corridor. Les résultats révèlent également que les enquêtés connaissent les différents postes administratifs situés le long du Corridor. Ils connaissent relativement moins les taxes formelles au niveau des frontières. De même, quelques uns ont évoqué l existence de postes informels de contrôle ainsi que les tracasseries administratives pour passer d une frontière à une autre. Par ailleurs, si la connaissance des symptômes d IST est moyenne sur le Corridor, celle des moyens de prévention de la transmission sexuelle du VIH y est relativement bonne. En revanche, une poignée de personnes fréquentant cet axe a déjà fait l expérience des IST notamment les professionnelles du sexe. Des comportements à risque ont été observés au sein des différents groupes cibles. En conséquence, la prévalence du VIH sur les frontières du Corridor est plus élevée que dans chacun des cinq pays. Au Nigeria et en Cote d Ivoire, environ une personne prélevée sur cinq est porteuse du VIH. La proportion des personnes séropositives varie entre 4 et 8,4% dans les trois autres pays. Il importe aujourd hui de renforcer les stratégies en cours et d élaborer de nouvelles approches qui tiennent compte des besoins des différentes cibles. L espoir est donc permis si le programme adopte une politique de renforcement des capacités ciblé dans toutes les composantes du système de santé. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

106 Année : 2003 Auteur : Étude qualitative auprès des routiers de l axe corridor Abidjan-Lagos sur les conditions de travail et les comportements sexuels relatifs au VIH/SIDA PSI-Togo Il s agit d une étude transversale qualitative organisée auprès des routiers et la méthode de recherche utilisée pour cette étude est celles des discussions de groupe qui ont se sont déroulées dans trois sites de l axe Aflao-Sanvee-Condji au Sud du Togo. Le nombre de groupes de discussion a été déterminé sur chaque site en tenant compte de l affluence des routiers. Au total 15 groupes ont été constitués avec 128 participants. Trois principaux critères ont été utilisés pour la constitution des groupes de discussion. Il s agit de l âge, du type de routier (chauffeur ou apprenti) et de la situation matrimoniale. Il ressort que la vie des routiers est «difficile» dans la mesure où leur rémunération est jugé insuffisante, ils ne disposent pas de jours de congé, ils doivent faire fasse au banditisme, aux tracasseries policières et douanières, au mauvais état de la route et du véhicule ; Par ailleurs, les routiers vivent dans l angoisse du faite qu ils laissent continuellement leur famille au loin et partent sur des routes peu sûres, ils ont des remords par rapport à l éducation de leurs enfants qu ils ne peuvent assurer eux-mêmes du faite de leur travail, ils ont la nostalgie de leurs parents qu ils ne voient pas souvent ; Tous ceci place les routiers dans un état de stress permanent qui les conduisent à se réfugier dans l alcool et dans les femmes ; en effet, les routiers ont «trois façons» de tenter de vaincre leur stress : passer du temps avec des amis, consommer de l alcool ou autre excitant, courtiser les femmes ; Concernant particulièrement les femmes, les routiers fréquentant les travailleuses de sexe, ont recours au multipartenariat et n utilisent pas systématiquement le préservatif ; Notons aussi que les routiers, à cause du banditisme qu ils rencontrent sur la route, dorment souvent à côté de leurs véhicules ; ce qui peut être une source de promiscuité sexuelle (plusieurs routiers se partageant la même partenaire) ; En cas d IST, les routiers sont partagés entre consulter un personnel de santé ou un tradipraticien ; La peur du résultat et le manque de temps sont des raisons fondamentales évoquées par les routiers pour justifier le fait de n avoir pas fait le test de dépistage du VIH ; Le choix d une gare routière où s arrêter est motivé par trois facteurs importants : l existence des bons restaurants, la sécurité et la disponibilité des femmes ; Enfin, pour améliorer la vie dans les gares, les routiers suggèrent la mise en place des sanitaires (douches, toilettes), l ouverture des bons restaurants, la mise à disposition des centres de santé et l aménagement d espaces de loisirs (vidéo-club, terrain de football, etc.). CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

107 2.7. Les consommateurs de drogues, les hommes ayant des rapports avec d autres hommes (HSH) et le milieu carcéral N Titre de l étude Année 1 PNLS (2011) : Enquête comportementale et de séroprévalence du VIH chez les hommes ayant des rapports avec d autres hommes (HSH) Togo en PNLS (2011) : Enquête comportementale et de séroprévalence du VIH chez les utilisateurs de drogues au Togo en 2011 PNLS (2011) : Enquête comportementale et de séroprévalence du VIH chez les prisonniers Togo en 2011 AGBENU E, KOLOU M, AGBETIAFA K, TELOU A, PITCHE P: dépistage du VIH/SIDA en milieu carcéral. Cas de la prison civile de Lomé, Togo Léonie AMOUZOU, MESSAN EVT_Lomé (2010) : La prise en charge des HSH dans les associations classiques de lutte contre le VIH/Sida : expérience de l ONG Espoir Vie Togo PSI (2010) : Etude sur les connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes au Togo PSI (2009) : Etude sur les déterminants de l utilisation des préservatifs chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes au Togo PSI (2009) : Prévalence du VIH, comportements sexuels et profils des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes au Togo PSI-Togo (2008), Étude exploratoire sur les consommateurs de drogues injectables au Togo PNLS/IST (2008), Rapport d étude de la séroprévalence de l infection par le VIH en milieu carcéral a Lomé URD (2006) Santé sexuelle des gays et VIH/SIDA au Togo : 2006 CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

108 Année : 2011 Auteurs : Contexte Enquête comportementale et de séroprévalence du VIH chez les hommes ayant des rapports avec d autres hommes (HSH) Togo en 2011 PNLS Aucune enquête de séroprévalence nationale du VIH chez les Hommes ayant des rapports sexuels avec d autres Hommes (HSH) au Togo, n avait jamais été réalisée à ce jour. L objectif de cette étude était d estimer la séroprévalence du VIH chez les HSH au Togo en Méthode Une étude descriptive transversale a été réalisée chez les HSH au Togo du 07 novembre 2011 au 07 janvier Ont été inclus dans cette étude, les HSH âgés de 18 ans et plus et dont le séjour au Togo était supérieur à 3 mois et ceci quelque soit le sexe. La prévalence du VIH a été estimée avec son intervalle de confiance (IC) à 95%. Les résultats sont présentés sous forme de fréquence pour les variables qualitatives ; de moyenne ou médiane pour les variables quantitatives. Des analyses univariée et multivariée ont été effectuées pour déterminer les facteurs associés à la prévalence du VIH. Résultats Au total 758 HSH ont participé à l enquête dont 498 (65,7%) à Lomé. L âge médian des HSH était de 24 ans (étendue interquartile) [21-27 ans] et 271 (35,7%) étaient des élèves ou étudiants. La majorité des HSH (90,3%) était de nationalité togolaise. On note que 14,6% des HSH étaient mariés ou vivaient en concubinage. L acceptation du test VIH était de 64,3% (n=488) avec seulement 408 HSH prélevés pour le dépistage du VIH. La prévalence du VIH chez les HSH en 2011 était de 19,6%, intervalle de confiance à 95% [15,9-23,8%]. Le seul facteur associé à l infection à VIH était le fait de résider à Lomé avec une prévalence de 29,8% contre 4,3% dans les autres villes de Lomé (p<0,001). Les autres facteurs à savoir, l âge, la nationalité, le statut matrimonial, l appartenance à une association d HSH n étaient associée à la prévalence du VIH. Conclusion La prévalence du VIH chez les HSH était pratiquement sept fois plus élevée que la prévalence du VIH dans la population générale qui était de 3,2% en 2010 au Togo. Une prise en charge spécifique des HSH s avère nécessaire pour réduire la prévalence du VIH au Togo. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

109 Année : 2011 Auteur : Enquête comportementale et de séroprévalence du VIH chez les utilisateurs de drogues au Togo en 2011 PNLS Contexte : Aucune enquête de séroprévalence nationale du VIH chez les consommateurs de drogues au Togo, n avait jamais été réalisée à ce jour. L objectif de cette étude était d estimer la séroprévalence du VIH chez les consommateurs de drogues au Togo en Méthode : Une étude descriptive transversale a été réalisée chez les consommateurs de drogues au Togo du 07 novembre 2011 au 07 janvier Ont été inclus dans cette étude, les consommateurs de drogues âgés de 18 ans et plus et dont le séjour au Togo était supérieur à 3 mois et ceci quelque soit le sexe. La prévalence du VIH a été estimée avec son intervalle de confiance (IC) à 95%. Les résultats sont présentés sous forme de fréquence pour les variables qualitatives ; de moyenne ou médiane pour les variables quantitatives. Des analyses univariée et multivariée ont été effectuées pour déterminer les facteurs associés à la prévalence du VIH. Résultats : Au total 387 consommateurs de drogues ont participé à l enquête dont 235 à Lomé. L âge médian des UDI était de 32 ans (étendue interquartile) [25-39 ans] et 10 (2,6%) étaient des femmes. La majorité des consommateurs de drogues (86,7%) était de nationalité togolaise. Le mode de consommation de la drogue était : «le fait de fumé ou inhalé» dans 92,8% et seulement 2,8% des consommateurs de drogues s injectaient par voie intraveineuse. L acceptation du test VIH était de 98,4%. La prévalence du VIH chez les consommateurs de drogues en 2011 était de 5,5%, intervalle de confiance à 95% [3,2-7,8%]. Les facteurs associés à l infection à VIH étaient le sexe avec une prévalence de 40,0 chez les femmes vs 4,6 chez les hommes (p<0,001). Les autres facteurs à savoir, l âge, la nationalité, le statut matrimonial, la consommation de drogues par voie intraveineuse, la connaissance antérieure de son statut sérologique n étaient pas associés à l infection à VIH. Conclusion : La prévalence du VIH chez les consommateurs de drogues est plus élevée que la prévalence du VIH dans la population générale qui était de 3,2% en 2010 au Togo. Au Togo, le mode de consommation de drogues était le «fait de fumé ou inhalé et que la consommation intraveineuse dans la population touchée était rare. Les moyens de transmission et de prévention du VIH sont peu connus chez les consommateurs de drogues. Une prise en charge spécifique des UDI s avère nécessaire pour réduire la prévalence du VIH. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

110 Année : 2011 Auteur : Contexte Enquête comportementale et de séroprévalence du VIH chez les prisonniers Togo en 2011 PNLS Aucune enquête de séroprévalence nationale du VIH chez les prisonniers au Togo, n avait jamais été réalisée à ce jour. L objectif de cette étude était d estimer la séroprévalence du VIH chez les prisonniers au Togo en Méthode Une étude descriptive transversale a été réalisée chez les prisonniers au Togo du 07 novembre 2011 au 07 janvier Ont été inclus dans cette étude, les prisonniers âgés de 18 ans et plus et dont le séjour en prison était supérieur à 3 mois et ceci quelque soit le sexe. Un tirage au sort à deux niveaux a été réalisé : en premier le tirage au sort des prisons (une dans les six régions du Togo) puis des prisonniers dans les prisons sélectionnées. La prévalence du VIH a été estimée avec son intervalle de confiance (IC) à 95%. Les résultats sont présentés sous forme de fréquence pour les variables qualitatives ; de moyenne ou médiane pour les variables quantitatives. Des analyses univariée et multivariée ont été effectuées pour déterminer les facteurs associés à la prévalence du VIH. Résultats Au total 1342 prisonniers ont participé à l enquête dont 643 à Lomé. L âge médian des prisonniers était de 29 ans (étendue interquartile) [24-35 ans] et 39 (2,9%) étaient des femmes. La majorité des prisonniers (91,7%) était de nationalité togolaise. La durée médiane en milieu carcérale était de 15 mois, EIQ, [4-24 mois] On note que 34,7% des prisonniers avaient réalisé le test VIH avant cette enquête. L acceptation du test du VIH était de 96,0% et. La prévalence du VIH dans les prisons en 2011 était de 4,3%, intervalle de confiance à 95% [3,2-5,5%]. Peu de prisonniers (2,9%) ont rapporté avoir eu des rapports sexuels dans les prisons. Le seul facteur associé à l infection à VIH étaient le sexe avec une prévalence de 14,3% chez les femmes vs 4,0 chez les hommes (p=0,003). Les autres facteurs à savoir, l âge, la nationalité, la durée de séjour en prison, le statut matrimonial, la consommation de drogues n étaient pas associés à l infection à VIH. Conclusion La prévalence du VIH dans les prisons est plus élevée que la prévalence du VIH dans la population générale qui était de 3,2% en 2010 au Togo. Les moyens de transmission et de prévention du VIH sont peu connus en milieu carcéral. La prise en charge par des antirétroviraux dans les prisons doit être une priorité et passerait par l équipement des infirmerie ou structures sanitaires dans les prisons et la mise à disposition de personnel de santé qualifié. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

111 Année: 2011 Auteurs: Dépistage du VIH/SIDA en milieu carcéral. Cas de la prison civile de Lomé, Togo AGBENU E, KOLOU M, AGBETIAFA K, TELOU A, PITCHE P Le diagnostic de l infection à VIH est une étape capitale dans la lutte contre le VIH/Sida et l intervention suivante est la mise sous traitement antirétroviral des patients éligibles. Nos objectifs ont été de déterminer la prévalence du VIH/SIDA dans la prison civile de Lomé et d évaluer l éligibilité au traitement des personnes infectées. Matériels et méthodes Nous avons procédé à un dépistage du VIH/SIDA chez 254 sujets volontaires détenus à la prison civile de Lomé. Les renseignements sociodémographiques, cliniques ont été collectés et la sérologie au VIH a été réalisée selon l algorithme national avec des tests rapides. Il s en est suivi une numération des lymphocytes T CD4+ chez les sujets dépistés positifs. Résultats Il y a eu 23 (9,1%) positifs. Les patients étaient âgés de 18 à 61 ans et la prévalence était plus élevée chez les moins de 21 ans (11,1%). Plus d hommes que de femmes ont pris part au dépistage (sex-ratio = 0,05), et la prévalence était plus élevée chez les femmes que chez les hommes avec un risque relatif de 2,10. Selon le statut professionnel les prévalences ont été de 11,5%, 10,0%, 7,7%, 6,4% et 0,0% respectivement chez les sans emploi, les élèves/étudiants, les salariés, chez les travailleurs du secteur informel et les retraités. Selon le statut matrimonial, les prévalences ont été respectivement de 20,0%, 16,7%, 12,0% et 3,2% respectivement chez les veufs, les divorcés, les célibataires et les mariés. Selon le statut clinique, il y a eu plus de séropositifs parmi les sujets symptomatiques que parmi les sujets asymptomatiques avec un risque relatif de 17,18. Douze (52,2%) des sujets séropositifs avaient un nombre de LTCD4+ en bas de 200/mm3. La valeur moyenne des LTCD4+ était plus basse chez les femmes que chez les hommes. Elle était dégressive des célibataires aux mariés, aux veufs et aux divorcés. Selon le statut professionnel, les seuls pour qui le nombre de LTCD4+ était supérieur à 500/mm3 étaient des sans emploi et des travailleurs du secteur informel. Les élèves/étudiants avaient tous un taux de LTCD4+ à moins de 200/mm3. Les salariés l avaient entre 200 et 350/mm3. Tous les sujets ayant moins de 350/mm3 étaient symptomatiques. Tous les sujets ayant plus de 500/mm3 étaient asymptomatiques. Deux-tiers des sujets entre 350 et 500/mm3 étaient symptomatiques. Conclusion Cette étude dans la prison civile de Lomé a relevé au moins 12 patients éligibles au traitement antirétroviral selon la stratégie nationale de lutte contre le VIH. Une action ciblée de dépistage et de mise sous traitement devrait être orientée vers la population carcérale qui a semblé cliniquement plus fragile que la population générale vu les conditions de détention. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

112 Année : 2010 Auteurs : Objectifs La prise en charge des HSH dans les associations classiques de lutte contre le VIH/Sida : expérience de l ONG Espoir Vie Togo Léonie AMOUZOU, MESSAN EVT_Lomé Favoriser l accès des HSH aux services de soins et Contribuer à réduire l incidence du VIH et des IST au sein de la population par des interventions ciblées au Togo Méthodologie Pour des raisons socioculturelles ou de religion les HSH vivaient leur sexualité dans la clandestinité avec souvent une méconnaissance des risques d infections liés au VIH et aux IST. Consciente de cette situation, EVT a noué un partenariat avec PSI TOGO qui a commencé la prévention auprès de cette cible, afin de prendre en charge ceux qui sont malades. EVT a mis en place un programme de plaidoyer, de prévention et de prise en charge. Ces méthodes sont souvent basées sur la crédibilité d EVT en tant que première Association des PVVIH ayant l expertise dans le domaine de prise en charge, sur la confiance et sur la confidentialité. La mise en place d un projet pilote de prise en charge des HSH a débuté en 2008 avec une équipe qui assurait la permanence à partir de 18 heures pour accueillir les HSH qui veulent se faire consulter en vue de répondre aux besoins individuels et collectifs du groupe, une offre de service de soins et de traitements confidentiels, la prise en compte des besoins réels des HSH dans ses interventions au quotidien. Résultats De mai 2008 en décembre 2010 : 708 HSH identifiés dont 29 pairs éducateurs HSH formés parmi lesquels figurent 05 lesbiennes. 03 prestataires formés : 02 médecins et un conseiller psychosocial. 104 dépistages effectués dont 33 positifs soit 34,32 pour cent. Parmi les HSH positifs, au moins 20 ont effectué leur bilan pré thérapeutique dont 06 étaient éligibles aux ARV et 04 ont débuté leur traitement dont 01 décès. 28 causeries éducatives réalisées préservatifs et 693 gels distribués. Des cas d IST ont été traités. Leçons apprises Nécessité absolue d intégrer les HSH dans tous les programmes de prise en charge Méconnaissance des risques d infections sexuelles. Moins de stigmatisation et de discrimination des HSH qui ont besoin de soins comme tout être humain. Fréquentation facile du centre EVT Conclusion Cette approche a permis d intégrer facilement les pairs éducateurs HSH qui ont su favoriser la diffusion de l information au sein des groupes. Dans une perspective de santé publique, EVT a pu pénétrer le cercle des HSH et les accompagne pour une réduction des risques liés au VIH et aux infections sexuellement transmissibles. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

113 Année : 2010 Auteur : Etude sur les connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes au Togo PSI Ce rapport présente les résultats de l étude sur les connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/sida chez les hommes ayant de rapports sexuels avec les hommes au Togo. Quatre villes ont servis de sites pour cette étude. Il s agit des villes de Lomé commune, Aného, Kpalimé et Kara. L étude a recensé au total 624 hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes. Il ressort de l étude que 6 personnes sur 10 font parti de la tranche d âge de 15 à 24 ans (63%) et celui de 25 à 29 représente 25% de la population échantillonnée. Concernant le niveau d instruction, 60% des enquêtés ont atteint le niveau scolaire suivi de 25% avec un niveau universitaire. Pour le premier rapport sexuel, 25% des HSH ont déclaré qu ils l ont eu avant 15 ans. Les résultats présentent aussi que 49,2% des enquêtés ont eu ce premier rapport sexuel avec les hommes tandis que 50,8% l ont eu avec les partenaires féminins. Au cours des 12 derniers mois précédent l enquête, 29,7% des HSH ont eu des relations sexuelles avec un seul partenaire, 33,7% l ont eu avec deux partenaires et 19,1% avec trois partenaires. En ce qui concerne les partenaires concomitants masculins, les analyses ont montré que, 76% des HSH ont déclaré qu ils ont eu leur premier partenaire, suivi de 73% des HSH pour le second partenaire et enfin 76% des HSH pour le troisième partenaire. L étude révèle que 45,8% des HSH pénètrent leur partenaire lors de rapports sexuels contre 21,2% des HSH qui se font pénétrer. Aussi, 32,5% des HSH se livrent aux deux types de pénétrations lors des rapports sexuels. Pour les sources d approvisionnement des préservatifs, 62,4% des HSH ont déclaré qu ils achètent leurs préservatifs dans les boutiques et kiosque, 24,5% des HSH dans les pharmacies et seulement 3,5% dans les bars ou night clubs. Concernant la gratuité des préservatifs, 43,7% des HSH ont déclaré recevoir cela des ONG, 4,5% de leur lieu de travail et 4,3% des hôpitaux ou cliniques. La marque de préservatif habituellement utilisé par les enquêtés est le Protector Plus (81%). Sur l utilisation systématique du préservatif, 34% des HSH ont déclaré qu ils utilisent de façon systématique les préservatifs lors des rapports sexuels avec le premier partenaire concomitant. Pour le second et le troisième partenaire concomitant les proportions des enquêtés qui utilisent systématique le préservatif avec ces derniers lors de rapports sexuels sont respectivement 27% et 28%. L analyse de l étude révèle que 38% des HSH ont réussi toutes les sept étapes de la démonstration correcte du port du préservatif masculin. L étude a aussi abordé qu au cours des douze derniers mois ayant précédé l enquête, 6% des enquêtés ont déclaré avoir suspecté une IST. Parmi ces derniers, 82% ont recherché un traitement. Pour le traitement des cas suspectés d IST, 65% des HSH ont eu recours à un centre hospitalier ou à une clinique, 15% à une automédication, 12% à la pharmacie. Dans l ensemble, 64,7% des HSH interviewés ont fait leur test de dépistage dont 95% ont eu le résultat. Les raisons déclarées par les HSH qui ont réalisé leur test de dépistage sont : «connaitre mon statut» (83%), «protéger mon partenaire» (4%), «pour prendre de l avance sur l avenir» (7%), «autre raison» (7%). Les lieux indiqués par les HSH pour le test de dépistage sont l hôpital ou clinique (36%), ONG (22%) et Unité mobile (10%). CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

114 Année : 2009 Auteur : Etude sur les déterminants de l utilisation des préservatifs chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes au Togo PSI Les actifs-bisexuels sont des jeunes étudiants d une vingtaine d année qui désire avoir un bon boulot, de l argent, une maison, une famille et des enfants. Ils sont très fiers d eux et pratiques du sport. Ils aiment les sorties et les promenades avec des amis pour aller à la plage, au cinéma, pour faire des fêtes et discuter de tout et de rien en faisant des blagues. Ils aiment du style et être bien habillés. Les actifs bisexuels craignent d être découverts en tant que HSH et n aiment pas s afficher pour éviter les moqueries des parents et des amis. Ils ont peur d être rejetés par leurs parents. Ils ont peur de mourir. En matière de sexualité, ils apprécient la beauté chez leurs partenaires. Ils ont des partenaires féminins qui les comprennent, ne les dérangent pas ou ne les critiques pas ; ceci pour avoir des rapports sexuels avec d autres hommes. Ils affirment que la société n aime pas qu ils soient des homosexuels. Pour ce faire, ils n ont pas de confidents à qui ils exposent leurs problèmes en dehors du problème d argent exposés aux parents. Ils souhaitent que leur partenaire leurs soient fideles bien qu ils pratiquent le multi partenariat sous l appréciation de la corpulence et de la beauté de leur partenaire qu ils trouvent sexy, cool, simple et riche. Généralement, c est lors de leur soirée ou sur internet qu ils trouvent leur partenaire. Les actifs-bisexuels n acceptent pas leur sexualité et souhaite devenir hétérosexuels. Les passifs-affichés sont des jeunes d une vingtaine d années exerçant dans le domaine de la mode (styliste, coiffeur, mannequin). Ils sont craintifs, créatifs et n ai»ment pas le football. Ils désirent être acceptés par la société, avoir une bonne partenaire, avoir une bonne situation financière, un bon atelier et adopter des enfants. Fiers de ses amis et le fait d être gays, les passifs affichés aiment se déguisés en filles, faire le shopping, aller au cyber, et à la plage ou à la piscine pour observer les hommes torses nues. Ils apprécient la compagnie des femmes et les membres de la communauté, la musique et les stars. En outre, ils aiment la propreté, la générosité en aidant les personnes de la cible HSH. Leurs partenaires sont généralement plus âgés qu eux. Il s agit des personnes qu ils trouvent bien, énergique, autoritaire, romantique, riche/généreux qui peuvent prétendre soin d eux. Ils exigent la fidélité de leur partenaire régulier mais ils pratiquent le multi partenariat. Ils pensent qu ils ne sont pas acceptés par la société et qu ils sont sujets d insultes et de moqueries. Face à cette situation, ils se transforment en bisexuels pour que les gens ne les reconnaissent pas toujours. Certains HSH pensent qu il faut utiliser le condom avec n importe quel type des partenaires sexuels: que ce soit avec les hommes ou les femmes, qu il soit bisexuel ou gay, passif ou actif. Aussi ils estiment que, si la religion s oppose à l utilisation du condom ou si on a confiance à son partenaire les partenaires pensent être fidele l un à l autre, l'utilisation des préservatif lors des rapports sexuels doit être de règle. Ce qui s'applique également en dehors de l'apparence physique "rassurante" (costo) du partenaire. Les raisons avancées pour soutenir l idée d utiliser systématiquement du condom avec tout type de partenaire sont liées au fait que le condom permet d éviter de tomber malade ou de contracter le virus du Sida, de préserver la santé des autres et de se garder en vie. Pour cela, ils suggèrent d avoir des préservatifs en stock sur soi ou à la maison de façon à ne pas en manquer lorsqu on en aura besoin. Ils trouvent normal d utiliser le condom avec les gels surtout lorsque les rapports sexuels ont lieu avec un homme: le risque de contamination est réduit pour les rapports sexuels anaux protégés et lubrifiés. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

115 Année : 2009 Auteur : Prévalence du VIH, comportements sexuels et profils des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes au Togo PSI Il ressort que plus de 8 HSH sur 10 ont un niveau secondaire contre respectivement 11% et 8% ayant le niveau universitaire ou primaire. Environ les deux tiers (66%) sont des célibataires et 30% des hommes ayant de rapports sexuels avec les hommes sont mariés ou vivent en concubinages. On note également que la plus part des HSH exercent dans le domaine de la mode ou sont des élèves ou étudiants. En effet, 41% du groupe cible sont des stylistes ou des esthéticiens et 23% sont des élèves ou étudiant alors que par exemples les commerçants ou revendeurs représente 11% de l'échantillon. Ceux qui pratiquent la région catholique dominent dans la cible avec 64%. Ils sont suivis par les protestants, assemblée de Dieu ou les baptistes qui sont de 18% du total contre 8% pour les musulmans. Les gays sont essentiellement de jeunes de 23,5 ans qui ont en général leur premier rapport sexuel à 15,9 ans (plus du tiers ont ce rapport avant l'âge de 15 ans). Il faut souligner que 56% des hommes ayant de rapports sexuels avec les hommes désirent avoir des enfants dans les deux ans suivant leur dépistage du VIH. Plus de la moitié des enquêtés ont l'habitude de boire de l'alcool. Par ailleurs ils ne déclarent pas leur sexualité aux personnes avec qui ils ne sont pas familiers même de leur communauté. En ce sens, seul 23% ont déclaré lors de leur la collecte avoir de rapport sexuel avec les personnes de même sexe; 26% se sont réservés à la question et 51% ont affirmés ne pas avoir de rapport sexuel avec des hommes. Le comportement sexuel des hommes ayant de rapports sexuels avec les hommes est appréhender dans cette étude à travers l'âge au premier rapport sexuel, l'activité sexuel des enquêtés au cours des trois avant l'étude, le nombre de partenaires sexuels sur la même période et la protection de des rapports sexuels suivant le type de partenaires. Le tableau ci-dessous présente la proportion des hommes ayant de rapports sexuels avant de 15 ans, ceux ont plus d'un partenaire au cours des 3 mois avant la collecte de données et ceux qui ont de rapports sexuels au cours de la même période pour l'argent. Les gays ont une activité sexuelle intense: au cours des 3 mois précédent la collecte de données, la majorité des gays ont eu de rapport sexuel. Ces rapports ne sont pas systématiquement protégés. En effet, 73% ont de rapports sexuels non protégé au cours des 3 mois d'avant l'étude. Il s'agit surtout des personnes qui ne sont des élèves. Ces derniers représentent 55% à avoir de ces rapports contre 79% de ceux qui ne sont plus à l'école. De plus 55% des gays ont pratiqué le multi partenariat sur la même période et 41% ont plus d'un partenaire au même moment. Aussi 4 sur 10 hommes ayant relation sexuelle avec des hommes ont fait de rapport sexuels sur la période pour l'argent ou de cadeaux. L'étude a cherché à appréhender l'utilisation du préservatif au dernier rapport sexuel avec les partenaires occasionnels et les partenaires réguliers. Il ressort que 38% des gays ont affirmé avoir utilisé le préservatif au dernier rapport sexuel avec les partenaires occasionnels. Par rapport à la tranche d'âge on observe que les jeunes de moins de 25 ans protègent leurs rapports occasionnels (42%) plus que les adultes de 25 ans ou plus (32%). De même le pourcentage de HSH ayant utilisé le préservatif du dernier rapport sexuel avec les partenaires réguliers est de 44%. Ce faisant ils sont exposés à plusieurs infections dont les IST et le VIH comme le montre le tableau ci-dessous. Plus du quart des hommes ayant de rapports sexuels avec les hommes ont une infection sexuellement transmissible les trois précédents l'étude et 1 personne sur 10 est infectés au moment de la collecte. Ces infections sont plus fréquentes chez les personnes qui ont l'habitude de boire de l'alcool. La fréquence de cas d'ist chez ces derniers est près du triple chez ceux qui n'ont pas l'habitude de boire. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

116 Auteur : Étude exploratoire sur les consommateurs de drogues injectables au Togo PSI-Togo Année : 2008 L étude s est donnée pour ambition de produire une connaissance de la situation réelle des pratiques de consommation par injection intraveineuse (CDI) et de leurs connaissances du VIH/sida au Togo. Il s agit d une étude qualitative, de type ethnographique réalisée dans les grandes agglomérations urbaines et localités frontalières et la méthodologie a consisté à utiliser des «pairs» pour les entretiens individuels et de groupe au sein de 83 CDI et de les rapporter à l équipe d étude. Une analyse documentaire et une collecte des données statistiques auprès des services de répression et des ONG ont été également réalisées. Les résultats montrent une diversification des drogues depuis les années 1950 et la consommation de drogue par injection depuis les années Surnommés Jonky ou Johnky, Séringueur les consommateurs utilisent de l héroïne pure ou mélangée à d autres substances et ils ont des profils socio-démographiques assez divers. Les CDI connaissent, avec quelques confusions, les IST/VIH/sida. Leurs sources d information sont l école, le cercle des amis, les campagnes de sensibilisation, Ils sont certains (96,5%) qu ils sont vulnérables et potentiellement exposés au VIH/sida. Cependant ils ont une faible propension à aller se faire dépister (28,9%) ; ils pratiquent l usage multiple de la seringue (61%) ; le port systématique du préservatif lors des rapports sexuels n est pas réalisé (79,9%) même avec des partenaires occasionnels et multiples ; incapacité de porter le préservatif sous l effet de la drogue (52,4%) ; et enfin l âge de plus en plus précoce de la première injection qui commence à 10 ans voir moins. Leurs besoins portent essentiellement sur les services de désintoxication et l accès spécifique aux services de prévention et de prise en charge des IST VIH/SIDA. L étude a recommandé le développement et la mise en oeuvre de politique, interventionniste, sociale et culturelle (orientée vers les objectifs de l ethnographie par les pairs) sur le phénomène. CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

117 Année : 2008 Auteur : Rapport d étude de la séroprévalence de l infection par le VIH en milieu carcéral a Lomé PNLS/IST L étude est une enquête dont l objectif principal était de déterminer la prévalence du VIH dans la population carcérale à Lomé. Elle s est déroulée dans la maison d arrêt de Lomé du 13 au 19 août Pendant la période de l activité, le nombre total des détenus était de 1540 (1500 hommes et 40 femmes soit 97,4% de détenus de sexe masculin et 2,6% de détenus de sexe féminin). La méthode d échantillonnage utilisée était la technique de tirage aléatoire simple des détenus. Au total 433 détenus (soit 28,1% de l ensemble de la population carcérale) ont été dépistés. Les hommes étaient au nombre de 402 (soit 26,8% de l ensemble des détenus de sexe masculin) ; leur âge moyen était de 33 ans. Les femmes étaient au nombre de 31 (soit 77,5% de l ensemble des détenus de sexe féminin) avec un âge moyen de 32 ans. Sur 433 détenus de la maison d arrêt de Lomé qui ont été dépistés, 33 étaient séropositifs soit un taux de prévalence de 7,6%. Cette prévalence était de 17.4% dans la tranche d age de 35 et 39 ans contre 3.9% dans la tranche d âge de ans. Compte tenu de la faiblesse du nombre de femmes par rapport aux hommes il n était pas pertinent de faire des comparaisons entre les deux sexes. Par ailleurs la variation de cette prévalence n était pas significative en fonction de la durée de séjour en prison (8.3% pour une séjour de moins de 3 mois, 10.8 % entre 3 et 6 mois et 6% au-delà de 6mois). La prévalence de 7,6% trouvée en milieu carcéral à Lomé est deux fois plus élevée que dans la population générale (3.2%). Mais cette prévalence est 5 fois plus faible que chez les travailleuses de sexe à Lomé (44.5%). Cette étude a permis de documenter la prévalence de l infection par le VIH dans la maison d arrêt de Lomé. L échantillon étudié est représentatif de la population carcérale de Lomé mais compte tenu du profil de notre épidémie, il est difficile de généraliser ce résultat à l ensemble de la population carcérale du Togo. Pour mieux documenter les éventuelles spécificités de l épidémie du VIH dans le milieu carcéral au Togo, nous recommandons de mener une étude nationale, prenant en compte toutes les maisons d arrêt du pays, couplant une enquête de prévalence et des données comportementales. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

118 Année : 2006 Auteur : Santé sexuelle des Gays et VIH/SIDA au Togo URD/ PSI-Togo Il s agit d une étude CAP avec une démarche essentiellement qualitative basée sur l approche «ethnographie par les pairs» a été utilisée pour la collecte des données. Son principe reste la démarche participative, à travers le dialogue et les échanges. Dans le cadre de cette étude, des entretiens approfondis et des Focus Groups ont été menés auprès de 122 gays et une vingtaine de personnes âgées. L étude a été réalisée à Lomé et ses environs, à Aného, Kpalimé et Kara. Il est ressorti de l étude que les gays ont été unanimes à déclarer que la société les rejette. Du fait de l ostracisme dont ils font l objet, les gays sont organisés en réseaux. Les médias et l Internet jouent un rôle important dans la circulation d informations entre les gays. L âge moyen aux premiers rapports homosexuels est de 17,6 ans. Le partenaire au 1er rapport homosexuel est dans la majorité des cas un ami ou un membre du cercle familial (oncle, cousin, frère). Ces premières expériences, généralement consentantes, sont dictées par l attirance sentimentale ou physique et ont lieu sur initiative du partenaire. Les gays se répartissent en quatre catégories : les passifs, les actifs, les versatiles et les bisexuels. Les passifs sont des gays qui affichent des maniérismes féminins (démarches ondulantes, tresses, tenues moulantes, dépigmentation de la peau, geste des mains). Les actifs sont ceux qui jouent le rôle de partenaires masculins des passifs. Les versatiles sont des gays qui par moment peuvent être passifs ou actifs alors que les bisexuels ont des rapports sexuels avec des hommes et des femmes. En matière de connaissance des IST et du VIH, un gay sur quatre ne connaît aucun symptôme d IST et en cas d infection, les gays hésitent à rechercher les soins auprès d un personnel de santé par peur ou par honte de se faire découvrir. Aussi, la plupart se soignent-ils par automédication ou renoncent carrément à se faire traiter. Presque tous les 122 gays interrogés savent que le VIH/SIDA peut être contracté par voie sexuelle et par l utilisation d objets tranchants. Environ 9 gays sur 10 ont cité le condom comme moyen de prévention contre le VIH/SIDA, même si la majorité d entre eux (79%) ne l utilisent pas systématiquement lors des rapports sexuels. Les raisons évoquées pour la non utilisation systématique du préservatif sont l ignorance (les gays pensent que c est seulement par les rapports hétérosexuels qu on court le risque d attraper le VIH/SIDA), la diminution du plaisir, la confiance faite au partenaire, le refus du partenaire, l effet de psychotropes (alcool, drogues, etc.), le coût des préservatifs propres aux gays, etc. Environ la moitié des gays enquêtés (51%) disent avoir fait leur test de dépistage du VIH/SIDA mais le quart (24%) de ceux qui ont fait ce test ne sont pas allés chercher leur résultat par peur de découvrir leur statut sérologique. Par ailleurs, les gays affirment ne pas se reconnaître dans les campagnes et publicités qui passent sur les médias et publicités qui sont surtout destinées aux hétérosexuels. L étude a recommandé de développer des services adaptés de sensibilisation et de prise en charge ciblant les gays. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

119 2.8. Les patients IST et les PVVIH N Titre de l étude Année 1 ALLEY Atsou, EVT, Lomé (2011) ; Annonce du statut du VIH/sida à l enfant de plus de 8 ans et son incidence positive sur son observance du traitement par les antirétroviraux (ARV) : Cas de 40 enfants/adolescents suivis par 2011 l ONG Espoir Vie-Togo à Lomé 2 Balogou K, Saka B, Kombaté D, Kombate K, Mouhari Touré A, Akakpo S, Singo A, Pitché P (2011) : Causes de mortalité associées à l infection à 2011 VIH/Sida dans les structures de soins au Togo: étude prospective de 6 mois 3 Saka B, Patassi A, d Alméida S, Deku K, Singo A, Pitché P (2011) : Facteurs associés aux perdus de vue chez les patients sous traitement antirétroviral 2011 dans les centres de prise en charge au Togo 4 AGBEKO F, SAKA B, DJADOU K, AZOUMAH D, SOBOSLAY P, ATAKOUMA D (2011) : Résultats du diagnostic précoce de l infection a vih 2011 chez l enfant dans la région centrale au Togo en Mounerou Salou, Anoumou Dagnra, Tufa Nyasenu, Amivi Ehlan, Komla Ali- Edje, Ahoefa Konou, Ouro-médeli alassane, Douffan Messa, Ibrahim Tchakoura, Assetina Singo, Palokinam Pitché, Mireille Prince-David (2011) : 2011 Diagnostic précoce de l infection à VIH par PCR chez les nouveau-nés de mères séropositives au Togo : bilan d activités de l année Akouda Patassi, Komlan Tatagan-agbi, Lawson Evi, Ayaotse Anoumou Dagnra, Assetina Singo, Vincent Pitché (2011) : Opportunités manquées de diagnostic de l infection par le VIH pédiatrique dans les services de soins au 2011 (Togo) 7 E.TAKASSI, K. LAWSON-EVI, A.DJEHA, D. AGBERE, Y. ATAKOUMA (2011): Devenir des enfants nés de mères séropositives au VIH mis sous traitement antirétroviral hautement actif (HAART) avant 12 mois au CHU Tokoin 8 KD Azoumah KE Djadou, KS Koffi, Nabroulaba T, Douti K, B Bakondé, Tatagan Agbi, Agbèrè AD, Y Atakouma (2011) : Profil des enfants infectés par 2011 le VIH Sous traitement antirétroviral dans la commune de Kara 9 AGBEKO F. Yvon (2011): Prise en charge de l infection à VIH chez l enfant dans l USP Koloware, région centrale au Togo de 2007 a Bouglouga O, Bagny A, Djibril M.A., Lawson-Ananissoh L.M., Redah D, Agbetra A (2011): Tuberculose péritonéale et infection par le VIH de l adulte a propos de 32 cas dans le service d hépatogastro-entérologie du chu-campus 2011 de Lomé (Togo) 11 Tufa Nyasenu, Anoumou Dagnra, Mounerou Salou, Marjorie Monleau, Amivi Ehlan, Komla Ali-Edje, Akouda Patassi, Ephrem Mensah, Komi Aho, Mireille Prince-David (2011) : Données sociales, démographiques, économiques et 2011 immunologiques des PVVIH sous TARV à 12 et a 24 mois à Lomé 12 Tufa Nyasenu, Anoumou Dagnra, Mounerou Salou, Marjorie Monleau, Amivi Ehla, Komla Ali-Edje, Akouda Patassi, Ephrem Mensah, Komi Aho, 2011 Mireille Prince David (2011) : Utilisation des DBS pour les tests de résistance 13 Amivi Ehlan, Marjorie Monleau, Anoumou Dagnra, Sabrina Eymard-Duvernay, Mounerou Salou, Komla Ali-Edje, Tuffa Nyassenu, Avelin Aghokeng, Ahidjo Ayouba1 Mireille Prince-David, Martine Peeters, and ANRS and Study groups (2011) : Evaluation du Dried Blood Spot (DBS) comme outil pour le Suivi virologique des PVVIH : Etude réalisée au Togo de 2009 à CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

120 N Titre de l étude Année 14 Ali-Edje K, Patassi A, Dagnra A, Ouro-Medeli A, Douffan M, Blatomé J, Lawson Ananisoh, Ehlan A, Salou M, Nyasenu T, Issa-Sabi A, Konou A, Prince David M (2011) : Etude des marqueurs immunologiques du virus de 2011 l hépatite B (VHB) chez 591 Personnes Vivant avec le VIH (PvVIH) à Lomé 15 Anoumou Dagnra, Marjorie Monleau, Mounerou Salou, Amivi Ehlan, Tufa Nyasenu, Komla Ali-Edje, Akouda Patassi, Ephrem Mensah, Komi Aho, Mireille Prince-David, Martine Peeters (2011) : Echec virologique à mois et résistance aux ARV chez les patients sous ARV de première ligne et suivi à Lomé, Togo, Etude ANRS DEKU K, Awokou F, D Almeida S, Singo A, ADAM Z, Pitche P (2011): Prise en charge de la co-infection tuberculose et VIH au Togo. Résultats 2011 préliminaires et défis 17 Dossou, Djodji, Patassi, Alzouma, Pitche, Singo, Deku, D Almeida (2011) : Suivi de cohorte 2011 du CHU TOKOIN : suivi des inclusions au traitement 2011 ARV 18 Yao Potchoo, Kpatcha Tchamdja, Agnon Balogou, Vincent P Pitche, Innocent P Guissou, and Etienne K Kassang (2011) : Connaissance et observance du traitement antiretroviral chez des patients adultes vivant avec le VIH/SIDA 2011 suivis dans les unités de soins de l association Espoir Vie Togo au Togo 19 Alzouma S, Pitche P, Singo A, Deku K, Agba M, Gross I, Assamagan X (2011): La décentralisation de l accès aux ARV au Togo: Apport des 2011 "mentors" dans la qualité de la dispensation 20 A Singo, Adam, Alzouma, Lawson-Evi, Djadou, Agbeko, Pitche, Rigaud, Ricciardi (2011): Amélioration de la qualité de soins dans le cadre de la prise en charge de l infection à VIH pédiatrique : Exemple du système de 2011 parrainage pédiatrique au Togo 21 Padaro E, Kuéviakoé IMD, Agbétiafa K, Kolou M, Layibo Y, Ségbéna AY (2011) : Lymphome non hodgkinien et infection à VIH : à propos de six cas 2011 colligés entre 2010 et 2011 au CHU camps de Lomé 22 Saka B, Kombaté K, Mouhari-Toure A, Akakpo S, Boukari T, Azanman E, Pitché P, Tchangaï-Walla K (2011) : Maladie de Kaposi associée au VIH en 2011 pratique dermatologique à Lomé: étude de 103 cas 23 Afoh C, d Almeida S, Agogue E, Deku K, Singo A, Assamagan X, Testa J, Pitché P (2011): Evaluation de l impact de la mis en place du logiciel ESOPE dans les Centres de prise en charge médicale des personnes vivant (PVVIH) 2011 au Togo 24 A Patassi, A Dagnra, A Kouvahey, C Denkey, E Mensah, M Salou, J Blatomé, A Ehlan, G Gbadamssi, A, Kotosso, K Akpo, C Doulet, A Krivine, D. Salmon Ceron, M David, P Pitche (2011) : Résultats préliminaires de la prévalence de 2011 la Coïnfection VIH/VHB dans quatre centres de prise en charge thérapeutique de patients vivant avec le VIH à Lomé. 25 WAKLATSI Kokouvi Panabalo, Thèse Médecine (2011) : Mortalité liée au VIH/SIDA dans les structures hospitalières de Lomé-Commune LAWSON-ANANISSOH Laté Mawuli, Thèse médecine (2011) : Co-infection VIH/VHB : aspects épidémiologiques et diagnostiques dans le service 2011 d hépato-gasto-entérologie du CHU Campus 27 AMETO Tchallo Fiagno, Thèse médecine (2011) : Infection au VIH et chirurgie au CHR-LC : aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs 2011 CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

121 N Titre de l étude Année 28 PNLS (2010) : Pharmaco résistance du VIH aux ARV au TOGO : indicateurs d alerte précoce Saka B, Landoh DE, Kombaté K, Makawa MS, Mouhari-Toure A, Patassi A, Djadou KE, Nabroulaba KT, Messan E, Avodagbe LB, Aho K, Singo A, Pitché P (2010) : Evaluation du traitement antirétroviral au Togo : Etude de patients infectés par le VIH 30 Patassi Akouda Akessiwe, Saka Bayaki, M dakena Tonouwa, Mouhari-Toure A, Vincent Pitche Agnon Baloougou, Banla Abiba (2010) : Aspects cliniques, thérapeutiques et évolutifs des patients infectés par le VIH 2 et VIH dual à 2010 Lomé (Togo) 31 C. Yehouenou, K. Aho1, M. Lawson-Ahluivi, A. Limazie, K. Centre de Recherches et d'informations Pour la Santé au TOGO (CRIPS-TOGO), Lomé, Togo (2010) : Comportement de réticence des partenaires réguliers des 2010 PVVIH à se faire dépister, au centre de prise en charge CRIPS-Togo à Lomé et Noepe: facteurs psychologiques et psychosociaux associés 32 DJADOU K.E, KOFFI K.S, AZOUMAH D, DOUTI K, BAKOND B, TATAGAN AGBI K, AGBERE A.D, ATAKOUMA D. Y (2010) : Profils des enfants Infectes par le VIH en début du traitement antiretroviral dans la région 2010 maritime au Togo 33 Djadou KE, Guedéhoussou T, Atoukou A, Balogou A, Atakouma YD, Agbèrè AD (2010) : Mortalité liée au VIH chez les enfants au CHR de Tsévié et au 2010 Centre Médico-Social Sœurs de la providence de Kouvé 34 d Almeida S, Singo A, Mouhari-Toure A, Saka B, Lawson-Evi K, Pitché VP (2010): Suivi des enfants infectés par le VIH sous traitements antirétroviraux dans les centres de prise en charge au Togo : étude multicentrique de enfants 35 A. Mouhari-Toure, A. Patassi, K.T. Nabroulaba, K.E. Djadou, K. Edou, D. Nyametso, K. Aho, A. Saïbou, M. Kombaté, K. Kpanla, K.W. Niman, A. Togbossi, E. Agodomou, A. Wotogbe, M. Tadona, A. Singo, K. Dékuk, P Pitché (2010) : Profil biologique des patients adultes infectés par le VIH à l initiation du traitement antirétroviral au Togo 36 TAKASSI Elom, LAWSON-EVI Koko ATAKOUMA Yawo, AGBERE Diparidé (2010): Epidémiologie et caractéristiques anthropométriques d enfants infectés par le VIH dans le centre de récupération nutritionnelle en interne du 2010 CHU Tokoin de Lomé 37 A. Limazie, K. Aho, M. Lawson-Ahluivi, K. Sissowu, T.Boukilinam (2010) : Comportement de réticence des parents séropositifs à faire dépister leurs enfants Au centre de prise en charge CRIPS-Togo à Lomé : facteurs 2010 psychologiques et psychosociaux associés 38 AMEBOUBE Komi Seyram, Thèse Médecine (2010) : Profil des infections opportunistes chez les enfants infectés par le VIH/SIDA hospitalisés au CHU TOKOIN de Lomé (TOGO). 39 N DA N Kénon Watani, Thèse Médecine (2010) : Infection par le VIH et Atteintes Cardiovasculaire à propos de 230 cas colligés dans deux formations sanitaires de Lomé. 40 LAYIBO Yao, Thèse médecine (2010) : Etude du risque résiduel de transmission du VIB, du VHC et du VIH par transfusion sanguine au CNTS de 2010 Lomé entre 2006 et NIOBE BEA Elise Doreen, Thèse médecine (2010) : Profil des infections 2010 CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

122 N Titre de l étude Année opportunistes du VIH/SIDA dans le service de neurologie du chu-campus de Lomé 42 WATEBA I. M, SALOU M, ADJOH K, DIOP S. A, TIDJANI O (2010) : Aspects étiologiques actuels des pleurésies séro fibrineuses du sujet séronégatif au VIH dans le service des maladies infectieuses et de pneumo-phtisiologie du 2010 CHU Tokoin de Lomé 43 NOUMEDEM NGUEFACK Blanchard, Thèse médecine (2010) : Le VIH chez le malade neurologique aux CHU de Lomé : étude prospective à propos de malades hospitalisés du 1er janvier au 31 décembre Agoda-Koussema LK, Anoukoum T, Patassi AA, Adjenou KV, Awi YG, Awobanou KM, N'dakena KG (2010) : Échographie rénale chez les patients 2010 adultes infectés par le VIH au CHU Tokoin et Campus de Lomé 45 Dagnra AY, Adjoh K, Tchaptchet Heunda S, Patassi AA, Sadzo Hetsu D, Awokou F, Tidjani O (2010) : Prévalence du VIH-TB co-infection et l'impact de 2010 l'infection à VIH sur l'issue de la tuberculose pulmonaire au Togo 46 Djadou KE, Azoumah DR, Saka B, Douti K, Koudaya K, Tatagan-Agbi K, Agbèrè AD (2009) : Suivi des enfants infectés par le VIH/sida sous traitement 2009 Antirétroviral en milieu rural au Togo 47 DENKEY F C, HESSOU M (2009): Anémie sous trithérapie antirétrovirale contenant de la zidovudine chez des patients infectés par le VIH1 et 2009 préalablement traités par une combinaison contenant de la stavudine 48 -DENKEY FC, HESSOU M (2009) : Impact du Partage du Statut Sérologique VIH sur la Qualité de Vie du Couple dans l'association Aides Médicales et 2009 Charité (AMC), Lomé, Togo 49 Abalo A, Patassi A, James YE, Walla A, Sangare A, Dossim A (2009) : Les facteurs de risque de surinfection des plaies chirurgicales chez les patients séropositifs ayant subi une intervention chirurgicale pour un traumatisme 2009 orthopédique 50 BOUKARI Ouro Boya Taniratou, Thèse Médecine (2009) : Profil des infections opportunistes liées au VIH sida en milieu hospitalier à Lomé DOLOU Warou, Thèse médecine (2009) : Efficacité de l adjuvant nutritionnel imunitum pour retarder l éligibilité aux antirétroviraux chez les PVVIH au Togo 52 DJALOGUE Lihanimpo, Thèse médecine (2009) : Dépistage des neuropathies périphériques chez 50 PVVIH indemne de toute prise d ARV M.I. Wateba, et al. (2008): Négativation des frottis respiratoires à la phase intensive du Traitement antituberculeux selon le statut VIH des patients BELEI Eya-Bane, Thèse médecine (2009) : Infection par le VIH au CHU Tokoin : aspect épidémiologique, cliniques, cliniques, thérapeutique et 2009 Evolutifs 55 Bagny A, Bouglouga O, Djibril MA, Redah D (2009) : Les urgences du tube digestif liées à l infection à VIH/ SIDA dans le département de gastro 2009 entérologie de l'hôpital Campus de l'université de Lomé, Togo 56 BOULA Kokouvi Kafui, Thèse médecine (2009) : Aspects cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs des infections respiratoires aigues chez les enfants d un mois à cinq ans infectes par le VIH/sida, hospitalisés 2009 dans le service de pédiatrie du chu-tokoin de Lomé 57 Mireille PRINCE-DAVID, A. Y DAGNRA & Mounerou SALOU (2008), Evaluation de la fréquence de virus vih-1 résistant aux antiretroviraux chez des patients sous traitement au Togo, Laboratoire BIOLIM, FMMP, Université 2008 CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

123 N Titre de l étude Année de Lomé 58 Apetse K, Assogba K, Kevi K, Balogou AA, Pitche P, Grunitzky E (2008) : Les infections opportunistes du VIH / sida chez les adultes en milieu hospitalier au 2008 Togo 59 Yaotsè DA, Nicole V, Roch NF, Mireille PD, Eric D, Martine P (2008) : La caractérisation génétique des souches de VIH-1 au Togo révèle une grande complexité génétique et génotypique de résistance aux médicaments 2008 ARV chez les patients naïfs 60 A. Mouhari-Touré, B. Saka, K. Kombaté, K. Tchangaï-Walla, P. Pitché (2008) : Tolérance clinique de la combinaison fixe générique stavudine/lamivudine/névirapine (Triomune ). Étude de 297 cas au Togo 61 MOUHOUANOU Nadine, Thèse Médecine (2008) : Profil des infections opportunistes liées au VIH/SIDA chez les adultes au centre hospitalier 2008 préfectoral d Aného 62 ANDRIANIRINA Ramahafehy Lovasoa, Thèse médecine (2008) : Manifestations neurologiques liées au VIH : aspects épidémiologiques, cliniques, et évolutifs à propos des 139 cas colliges dans le service de 2008 neurologie du chu-campus du 1er janvier 2006 au 31 décembre WATEBA M.I, SALOU M, ATSÉKI A, NICHOLS S, TIDJANI O (2008): La thrombophlébite des membres inférieurs du sujet infecté par le VIH au cours de sa restauration immunitaire par les ARV : à propos de 13 cas colligés dans 2008 le Service des maladies infectieuses et de pneumo-phtisiologie du CHU Tokoin 64 LAMEWONA Edoh, Thèse médecine (2008) : Toxoplasmose cérébrale : aspects cliniques, tomodensitométriques et évolutifs. «A propos de 50 cas 2008 colliges aux chu de Lomé du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2007» 65 AYEKO Kokou Ayedjo (2007), Les urgences médicales associées à l infection à VIH au CHU-Tokoin de Lomé. Etude rétrospective de 440 cas. - Thèse 2007 Médecine, Université de Lomé 66 TALABEWUI Abidé, (2007) Tuberculose périnatale et infection à VIH Thèse Médecine, Université de Lomé AFANVI kossivi Agbélenko (2007), Prise en charge médicale et nutritionnelle des enfants infectés par le VIH à Lomé - Thèse Médecine, Université de 2007 Lomé 68 ANDRIANANTENAINA A. Lanto Fidèle (2007), Les polyneuropathies distales et symétriques dans 03 centres de prise en charge des PVVIH du monde 2007 associatif dans la commune de Lomé. - Thèse Médecine, Université de Lomé 69 M.I. Wateba, S.A. Diop, S. Nichols, S. Adjoh, G. Gbadamassi, A. Patassi, O. Tidjani (2007): Tétanos et VIH : une association fortuite? AMOUZOU Mikpomko Kangni, Thèse Médecine (2007) : Les manifestations neurologiques associées au VIH au CHU-Campus BRAMAH Hassimou, Thèse Médecine (2007) : Anomalies de l hémogramme dans l association tuberculose pulmonaire a microscopie positive-vih/sida à propos de 213 cas colliges dans le service de pneumo phtisiologie et des 2007 maladies infectieuses du CHU-Tokoin 72 Tchagbele OB, Guedenon KM, Koffi S, Agbere AD (2006): Stigmatisation liée au VIH/SIDA avant la mise en œuvre de la composante familiale et communautaire de la stratégie prise en charge intégrée des maladies de l enfant (PCIME-C) dans les districts d appui de plan Togo 2006 CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

124 N Titre de l étude Année 73 OWONO ESSOLA Françoise (2006), Maladie de Kaposi en milieu hospitalier à Lomé. Etude rétrospective de 93 cas au CHU-Tokoin - Thèse Médecine, 2006 Université de Lomé 74 POKO Magnoudéwa. (2006), VIH et neurocysticercose en milieu hospitalier. A propos de 4 cas colligés du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2005 au 2006 CHU-Tokoin et Campus de Lomé. - Thèse Médecine, Université de Lomé 75 GNASSOUNOU-AKPA E K.K, (2006), Les neuropathies périphériques associées à l infection à VIH, aspects épidémiologiques et cliniques. A propos de 49 cas colligés dans le service de neurologie du CHU campus - Lomé. de 2006 janvier 1994 à décembre Thèse Médecine, Université de Lomé 76 MOUHARI-TOURE Abas, (2006), Evaluation de la qualité de la PEC thérapeutique des personnes vivant avec le VIH par les antirétroviraux"au 2006 Togo. - Thèse Médecine, Université de Lomé 77 GBETOGLO Agbessi Viwonou (2006), Prise en charge des enfants infectés par le VIH/SIDA par les antirétroviraux à Lomé/ Problèmes et perspectives Thèse Médecine, Université de Lomé 78 DANKLOU Komlan (2005), Aspects psychosociaux de l infection VIH/SIDA chez le couple mère/enfant à Lomé ; Thèse Médecine, Université de Lomé D. Morin, DV, G. Godin, F. Sobela et al (2004), Rapport de l étude sur la satisfaction des clientèles cibles face aux services adaptés du Togo VOLLEY KOFFI A. (2004), Mortalité chez les personnes vivant avec le VIH et présentant une affection neurologique. à propos de 196 cas de décès colligés dans le service de neurologie du CHU-campus (janvier décembre ) - Thèse Médecine, Université de Lomé 81 SALLAH Messan Djifa (2003), Contamination professionnelle par le VIH chez le personnel soignant. Aspect médico-légal, éthique, professionnel, socioéconomique à propos d un cas déclaré au CHU-Tokoin (Lomé-Togo) - Thèse Médecine, Université de Lomé 2003 CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

125 Année : 2011 Auteur : Contexte Annonce du statut du VIH/sida à l enfant de plus de 8 ans et son incidence positive sur son observance du traitement par les antirétroviraux (ARV) : Cas de 40 enfants/adolescents suivis par l ONG Espoir Vie-Togo à Lomé ALLEY Atsou, EVT, Lomé Nous avions remarqué que beaucoup d enfants séropositifs suivis à Espoir Vie-Togo avec l appui du Programme Grandir (Prise en charge du VIH pédiatrique en Afrique) étaient inobservants. Ils ne comprenaient pas pourquoi ils étaient traités. Le problème a donc suscité notre intérêt pour une étude de cas sur le sujet. Le but était d améliorer l observance chez ces enfants. Objectifs Estimer l indice de relation entre la connaissance du statut du VIH par l enfant, et son observance du traitement ARV. Méthodologie : Nombre d enfants sous ARV âgés de plus de 8 ans : 74, Nombre d enfants ayant eu l annonce au cours de l étude : 40 sur 74 soit 54,05%. Durée de l étude : 2ans et demi. Collecte des données La collecte des données a été faite sur la base de l entretien psychologique semi-structuré, l entretien libre, les groupes de parole l observation clinique, et le dosage des CD4. Résultats Les enfants avaient entre 8 et 18 ans; 70% avaient entre 10 et 13 ans. Il y avait 54,34 % de filles contre 45,66% de garçons. La majorité (94,34%) des enfants sont infectés par la voie mèreenfant. Tous les enfants suivis étaient scolarisés. Aucun enfant n avait de troubles psychoaffectifs ou cognitifs majeurs. Six mois après la dernière annonce, la moyenne des consultations pour infections opportunistes dans la cohorte est passée de 55 à 20 par mois soit de 0,7 à 0,27 infection/moisenfant. Six mois après la dernière annonce le pourcentage de ceux qui ont un CD4 >500 est passé de 20% à 76,66%. L indice de relation révèle un coefficient de contingence C= 0,56 au seuil de 5%. Conclusion Le test d hypothèse a montré qu il y a corrélation positive entre la connaissance de la séropositivité par l enfant et son observance avec un coefficient de contingence C= 0,56. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

126 Année : 2011 Causes de mortalité associées à l infection à VIH/Sida dans les structures de soins au Togo: étude prospective de 6 mois Auteurs : Balogou K, Saka B, Kombaté D, Kombate K, Mouhari Touré A, Akakpo S, Singo A, Pitché P Objectif Le but de cette étude était de déterminer le taux et les différentes causes de mortalité associée au VIH/sida dans les structures de soins au Togo. Méthode :Il s agissait d une étude prospective transversale menée entre le 1er avril et le 30 septembre 2010 dans les six régions sanitaires du Togo. Le choix des structures sanitaires était raisonné afin de permettre de couvrir l ensemble du territoire national. Résultats Au cours de la période d étude, patients ont été hospitalisés dans les structures sanitaires retenues. La sérologie VIH était positive chez 1065 (18,2%) des 5865 patients chez qui elle avait été réalisée. Sur les malades, nous avons enregistré 2551 décès (10,6%) dont 309 infectés par le VIH (5.2%). Le taux de mortalité associée au VIH/sida était de 1,3% en considérant le nombre total de patients hospitalisés et de 5,3% en considérant le nombre de patients ayant réalisé la sérologie VIH et de 12.1% chez les patients infectés par le VIH. Le taux de mortalité chez les patients infectés par le VIH était de 29%. Les causes de décès des patients infectés par le VIH/sida étaient dominées par l anémie et la toxoplasmose cérébrale. Il n y avait pas de différence entre les causes de décès chez les patients sous traitement antirétroviral et ceux qui n étaient pas sous ce traitement. Conclusion Cette étude montre que la mortalité associée au VIH/sida dans les structures sanitaires au Togo reste relativement élevée. La poursuite des efforts dans la prise en charge globale des sujets infectés par le VIH/sida devrait permettre de réduire cette mortalité. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

127 Année : 2011 Auteurs : Objectif Facteurs s associés aux perdus de vue chez les patients sous traitement antirétroviral dans les centres de prise en charge au Togo Saka B, Patassi A, d Alméida S, Deku K, Singo A, Pitché P Déterminer le taux de perdu de vue des patients sous traitement antirétroviral et les facteurs associés à cette perte de vue dans les centres de prise en charge au Togo. Méthode Il s agissait d une étude rétrospective des dossiers physiques et/ou informatisés des PVVIH dans les centres de prise en charge des six régions sanitaires du Togo. Elle a porté sur les dossiers des PVVIH de plus de 15 ans sous ARV perdus de vue entre 2008 et Résultats Nous avons réalisé cette étude dans 27 structures de prise en charge dont 13 structures publiques, 11 structures associatives et 3 structures confessionnelles. Le nombre de patients perdus de vue était de 1216 sur l ensemble des patients de plus de 15 ans sous ARV, ce qui correspond à taux de perdus de vue de 7,3%. L âge médian des patients était de 35 ans (EIQ : ans) et le sex-ratio (H/F) de 0,6. Le nombre médian des CD4 était de 118/mm3 (EIQ : cellules/mm3). La plupart des patients (89,6%) étaient en première ligne thérapeutiques. En analyse multivariée, les facteurs restés significativement associés au risque de perdre de vue les patients sous ARV dans les 6 premiers mois étaient : l âge inférieur à 35 ans (RR= 1,53 ; 95% CI : 1,05-2,12 ; p<0,0001), le sexe féminin (RR= 1,72 ; 95%CI : 1,1-2,90; p<0,0001), le taux de CD4 inférieur à 50cellules/mm3 (RR= 1,30 ; 95%CI : 1,10-2,24; p=0,001), l existence d une infection opportuniste (RR= 1,91 ; 95%CI : 1,46-2,28 ; p<0,0001), les régions des savanes (RR= 1,31 ; 95%CI : 1,12-1,50 ; p<0,0001), et centrale (RR= 1,23 ; 95%CI : 1,09-1,39 ; p=0,001), les structures publiques (RR= 1,16 ; 95%CI : 1,06-1,26 ; p=0,001). Conclusion Les résultats de cette étude montrent un taux élevé de perdus de vue et confirment que les principaux facteurs associés à cette perte de vue sont l âge, le sexe, le taux de CD4, le stade OMS et l existence d une infection opportuniste. Ces résultats doivent être pris en compte par le PNLS dans le cadre du renforcement de la prise en charge médicale des PVVIH au Togo. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

128 Année : 2011 Résultats du diagnostic précoce de l infection à VIH chez l enfant dans la région centrale au Togo en Auteurs : AGBEKO F, SAKA B, DJADOU K, AZOUMAH D, SOBOSLAY P, ATAKOUMA D. But Le but de notre travail est de présenter les résultats globaux du diagnostic précoce chez les enfants exposés au VIH de Novembre 2010 à Décembre 2011 dans la région centrale au Togo. Matériels et méthode Il s est agi d une étude rétrospective sur 199 enfants de moins de 18 mois nés de mères séropositives ou suspects d infection à VIH. Six sites de la région centrale ont servis d essai pilote pilotes de prélèvements PCR : le CHR Sokodé, la Polyclinique de Sokodé, le CMS Bon Secours, le CHP Sotouboua, le CHP Tchamba, le CHP Blitta. Les échantillons sont conservés par la technique du papier buvard et acheminés au laboratoire Biolim à Lomé. Les registres et les dossiers des enfants infectés ont été analysés sur une période allant de la mise en œuvre en Novembre 2010 à Décembre 2011, soit 14 mois. Résultats Le nombre total de PCR prélevés dans la région centrale étaient de 199 de Novembre 2010 à Décembre prélèvements (36%) étaient réalisés au CHR de Sokodé. Le nombre de prélèvements rendus était de 96 (48%). Le taux de transmission mère enfant (TME) du VIH sur le plan régional était de 5,2% pour le couple mère enfant ayant reçu la prophylaxie antirétrovirale. En l absence de prophylaxie, la TME était de 8,3%. 05/08 couples mère enfant dont les PCR étaient positives ont bénéficié de la prophylaxie antirétrovirale complète ou incomplète. L âge moyen des enfants au prélèvement était de 4, 86 mois. Le délai moyen entre la date de prélèvement et celle du rendu de résultat était de 2, 87 mois. Parmi les 08 positifs, le sexe ratio était de 1 ; le poids moyen à la naissance était de 2,525 kg ; la charge virale moyenne de copies/ml. Les facteurs de risque de TME les plus retrouvés ont été l accouchement par voie basse (08 /08), l allaitement maternel non sécurisé (07/08), le taux de CD4 maternel inférieur à 350/µl ou le SIDA maternel (05/08), l absence de prophylaxie antirétrovirale (03/08), la candidose buccale (03/08), les infections sexuellement transmissibles (01 /08) et les gestes de réanimation néonatale (01 /08). Selon l issue, 04 ont été mis sous AZT/3TC/NVP, 02 sont décédés et 02 perdus de vus. Conclusion La TME du VIH demeure élevée au vue des premiers résultats du diagnostic précoce dans la région centrale. Plusieurs facteurs de risque demeurent difficiles à contrôler, notamment l accouchement majoritairement par voie basse et le stade immuno-clinique avancé des mères. L allaitement sécurisé est malgré tout une intervention donc à encourager qui permettra d agir sur la TME. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

129 Année : 2011 Auteurs : Introduction Diagnostic précoce de l infection à VIH par PCR chez les nouveaunés de mères séropositives au Togo : bilan d activités de l année 2011 Mounerou Salou, Anoumou Dagnra, Tufa Nyasenu, Amivi Ehlan, Komla Ali-Edje, Ahoefa Konou, Ouro-médeli alassane, Douffan Messa, Ibrahim Tchakoura, Assetina Singo, Palokinam Pitché, Mireille Prince-David Le diagnostic précoce de l infection à VIH par PCR est disponible au Togo depuis juillet 2009.L offre qui n était accessible qu aux régions maritime et plateaux au début de la mise en oeuvre, a été étendue à l ensemble du pays en 2011 grâce à la collecte sur le papier buvard (DBS) et aux services de la poste du Togo. Objectif Faire le point des activités du diagnostic précoce de l infection à VIH par PCR en 2011 au Togo. Méthodologie Il s est agi d une étude transversale analytiques menée en Janvier 2012 au laboratoire Biolim/FMMP/UL. Nous avons analysé les données recueillies de la database des fiches de demande d examen PCR et des résultats des manipulations PCR archivés au laboratoire Biolim. Les paramètres étudiés ont été l âge des enfants au moment du diagnostic, le délai entre la réception de l échantillon et la manipulation, le délai entre la manipulation de l échantillon et le rendu du résultat, le taux de transmission mère-enfant du VIH, les caractéristiques des enfants dépistés positifs. Résultats Un total de 1799 prélèvements DBS a été reçu au laboratoire Biolim. Les activités en 2011 ont connu des interruptions suite à la rupture des réactifs et aux travaux de réfection.1205 DBS ont été testés soit un rendement de 67%. Toutes les six régions sanitaires du Togo ont adressé des demandes d examen PCR. Les échantillons reçus entre Mars et Juillet 2011 n ont pas été testés. Le nombre d enfants dépistés positifs était de 76 soit un taux TME de 6,3%. Les enfants infectés ont été identifiés dans toutes les régions sanitaires. En dehors de la période de cessation des activités, le délai moyen entre la réception des échantillons et la manipulation était de 4 semaines et le délai moyen entre la réalisation du test et le rendu du résultat était d une semaine. Conclusion Le taux de TME de 6,3% reste encore élevé. Les activités de diagnostic précoce, ont connu des difficultés en Le délai entre la réception de l échantillon et le rendu du résultat était trop long. Le passage à l échelle nécessite la mise à disposition d un extracteur automatique et l ouverture du laboratoire de CHU de Kara. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

130 Année : 2011 Auteurs : Introduction Opportunités manquées de diagnostic de l infection par le VIH pédiatrique dans les services de soins au (Togo) Akouda Patassi, Komlan Tatagan-agbi, Lawson Evi, Ayaotse Anoumou Dagnra, Assetina Singo, Vincent Pitché Le dispositif de surveillance épidémiologique du VIH, la gratuité du diagnostic et du traitement de l infection par le VIH n ont permis à prendre en charge que moins de 30% des enfants infectés estimés ayant besoin d une thérapie antirétrovirale au Togo. Cette étude décrit les opportunités manquées de dépistage de l infection dans les services de soins (pédiatriques et adultes) à Lomé. Méthodologie Il s agissait d une enquête observationnelle et descriptive avec entretien des différents personnels de soins dans les structure de prise en charge médicale de Lomé. L opportunité manquée de diagnostic de l infection le VIH a été définie comme la présence d un enfant ou de son parent dans une structure de soins sans proposition du test de dépistage VIH. La situation de rupture de stock de réactifs dans une structure est aussi considérée comme une opportunité manquée. Les dossiers des parents ont été consultés pour observer les liens de dépistage familial qui sont y décrits. Les enfants âgés de plus 18 mois ont été considérés comme des sujets dont le test de diagnostic sérologique devrait être réalisé L étude a été réalisée d avril à juin Résultats Quatre vingt dix (90) personnels de soins de toute spécialité confondue ont été enquêtés dans 16 structures de soins. Parmi les opportunités manquées de diagnostic, la surcharge de travail représentait 51%, l organisation du service de dépistage serait un manque à gagner pour la structure 31% et la rupture de réactifs 7%. 98,5 % des parents enquêtés accepteraient réaliser le test à leurs enfants si ce test leur était proposé. Et 70 % des mères versus 50 % des pères voudraient que l initiative de l offre de dépistage chez l enfant doit être prise par le soignant. Dans les structures de prise en charge de l infection, 47% des dossiers consultés ne révèlent aucune opportunité de diagnostic de l infection par le VIH chez les enfants. Conclusion La sensibilisation du personnel de soins à l offre du diagnostic et l organisation de la réalisation de ce test accessible à tous les niveaux de fréquentation des patients augmenterait le taux de couverture du traitement chez les enfants au Togo. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

131 Année : 2011 Auteurs: Introduction Devenir des enfants nés de mères séropositives au VIH mis sous traitement antirétroviral hautement actif (HAART) avant 12 mois au CHU- Tokoin E.TAKASSI, K. LAWSON-EVI, A.DJEHA, D. AGBERE, Y. ATAKOUMA Grâce au dépistage précoce les enfants infectés au VIH sont mis sous traitement antirétroviral de plus en plus tôt. C est dans le but de contribuer à une meilleure connaissance de la situation actuelle du traitement précoce par les antirétroviraux et l impact de ce traitement chez ces nourrissons du CHU-Tokoin que cette étude a été menée. Patients et méthodes Il s agit d une étude rétrospective portant sur les dossiers cliniques des enfants sous traitement antirétroviral avant leur premier anniversaire entre août 2009 à novembre Résultats 21 nourrissons ont été inclus dans l étude soit 13 filles (62%) et 8 garçons (38%) avec un sexe ratio de 1,6. Ce nombre de nourrissons représente 8,14% des enfants sous antirétroviraux suivis dans le service de pédiatrie du CHU- Tokoin. Le VIH1 a été retrouvé chez tous les nourrissons. 90,47% des mères n ont bénéficiés d aucune prophylaxie antirétrovirale, et le mode d alimentation a été l allaitement maternel chez 85,71%. Les nourrissons ont été essentiellement dépistés par la PCR chez 15 nourrissons (71,43%). Les extrêmes d âge au démarrage du traitement étaient de 3 mois et 12 mois. Le stade clinique OMS pédiatrique au démarrage du traitement antirétroviral a été surtout le stade 2 dans 42,86% des cas (9), mais 28,57% (6) étaient au stade 4. Le profil clinique à l initiation était essentiellement la malnutrition, suivi de la fièvre au long cours, des pneumonies, de la diarrhée et de la candidose buccale. La majorité des protocoles antirétroviraux au démarrage contenait de la Niverapine car 76,19%(16) des nourrissons n ont pas été exposés à la Niverapine à la naissance. Au cours du suivi nous avons eu 2 nourrissons (9,52%) décédés, et 2 autres nourrissons (9,52%) perdus de vue. L évolution a été favorable chez tous les autres nourrissons, il y a eu un seul cas de rupture du traitement antirétroviral, qui a durée 2 semaines. Conclusion La majorité des enfants infectés n ont pas bénéficié de la PTME. Le traitement précoce par les antirétroviraux a permis la réduction des décès, et a empêché le passage au stade SIDA. Beaucoup d efforts sont encore à faire pour le renforcement de la stratégie nationale de dépistage des mères et de leur prise en charge ainsi que le dépistage précoce des nourrissons asymptomatiques. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

132 Année : 2011 Auteurs : Introduction Profil des enfants infectés par le VIH sous traitement antirétroviral dans la commune de Kara KD Azoumah KE Djadou, KS Koffi, Nabroulaba T, Douti K, B Bakondé, Tatagan-Agbi, Agbèrè AD, Y Atakouma Le diagnostic et la prise en charge du VIH/SIDA chez l enfant constituent un autre défi au sein de celui concernant la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH/SIDA au Togo. Notre objectif est d évaluer le profil des enfants infectés par le VIH/SIDA sous traitement antirétroviral (TARV). Patients et méthode : Il s agit d une étude descriptive d Aout à Octobre 2011 dans la commune de Kara, portant sur les enfants âgés d au plus 16 ans reçus en dispensation. Les paramètres civils, cliniques, thérapeutiques et évolutifs ont été recueillis et analysés à l aide du logiciel Epi info 3.4 Résultats Sur 2727 patients sous TARV, 91(3,34%) enfants ont été enregistrés, 50 (54,95%) retenus pour l étude. Avec une prédominance féminine ( sex ratio : 0,85), l âge moyen a été de 7 ans, 44% des enfants avaient moins de 5 ans. Dépistées souvent après l accouchement (54,3%), seules 17,1% des mères avaient reçu des mesures prophylactiques, 22,8% étant déjà sous traitement. Les enfants ont été ablactés plus après 9 mois d âge (68,7%). A l initiation du traitement, 63,2% des patients étaient au stade I ou II de la classification OMS, les CD4 médians étaient de 350. Le TARV était constitué d AZT-3TC-NVP ou D4T-3TC-NVP selon la disponibilité et la politique nationale ; 50% des enfants l ont débuté en 2011 généralement sans être informé véritablement sur leur maladie. L inobservance n a été cependant rapportée que dans 8,5% des cas. Conclusion Un renforcement de compétence et des activités de lutte contre le VIH/SIDA, une meilleure organisation et une sensibilisation de la population sont nécessaires pour améliorer la prise en charge des enfants. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

133 Année : 2011 Auteur : But Prise en charge de l infection à VIH chez l enfant dans l USP Koloware, région centrale au Togo de 2007 a 2011 AGBEKO F. Yvon, Etudier les profils épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des enfants infectés par le VIH de 2007 à 2011 dans l USP de Kolowaré, région centrale au Togo. Matériels et méthode Il s est agi d une étude rétrospective sur 45 dossiers d enfants de moins de 15 ans infectés par le VIH. Le cadre de travail était l USP Kolowaré, centre catholique situé à 18 km à l Est de Sokodé. Les dossiers des enfants infectés par le VIH et les registres ont été analysés sur une période allant du 1er Janvier 2007 au 31 Décembre Résultats Les enfants représentaient 5,7% de la population infecté par le VIH en 2007 contre 8,8% en Le poids moyen à la naissance était de gr ± ,0% venaient du district de Tchamba, dont 32 % de la ville-même de Tchamba. La sex-ratio était de 0,8. L âge moyen était de 3,22 ± 2,08 ans. Les mères sont pour la plupart vivantes (87,5%). Ces mères et les enfants étudiés n ont souvent bénéficié d aucune mesure de PTME (96,2%). Le statut du père est majoritairement inconnu (65,4%) ou positif (23,1%). Les circonstances de diagnostic ont été la séropositivité des parents (57,7%) et la découverte d infections opportunistes chez l enfant (26,9%). Les stades cliniques OMS présentés par les enfants infectés ont été le stade IV (54,5%) et le stade III (22,7%). La malnutrition aigue (38,5%), la candidose digestive (26,9%), les pneumonies (23,1%), les dermatoses (19,2%) ont été les affections opportunistes les plus fréquentes. Le VIH 1 était retrouvé chez 100% des enfants, avec une mère co-infectée VIH1 et VIH2. Le taux des CD4 au début du traitement antirétroviral était inférieur au seuil normal pour l âge (64,7%) avec une moyenne de 708,47/mm3. Quarante deux enfants (93,3%) ont été mis sous Stavudine/Lamivudine/ Névirapine. Le taux de létalité lié au VIH de l enfant était de 26,9% avant ou après le début du traitement antirétroviral. Conclusion Le diagnostic de l infection à VIH de l enfant demeure insuffisant et tardif, particulièrement en milieu rural. La proposition du dépistage VIH systématique dans nos formations sanitaires et les prestations de PTME s avèrent fondamentales. Ces stratégies en milieu hospitalier doivent être couplées à une mobilisation communautaire intensive et soutenue. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

134 Année : 2011 Auteurs : But Tuberculose péritonéale et infection par le VIH de l adulte a propos de 32 cas dans le service d hépatogastro-entérologie du chu-campus de Lomé (Togo) Bouglouga O, Bagny A, Djibril M.A., Lawson-Ananissoh L.M., Redah D, Agbetra A. Écrire les aspects épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif de patients porteurs du VIH souffrant de tuberculose péritonéale, admis dans le service d hépato-gastroentérologie du CHU-Campus de Lomé. Patients et Méthode : Il s agit d une étude prospective où 32 dossiers de tuberculose péritonéale associée au VIH ont été retenus sur une période de 36 mois. Résultats Trente deux cas de tuberculose péritonéale associée au VIH, ont été inclus dans notre série. L âge moyen des patients était de 38 ans (extrêmes 20 et 69 ans), avec une sex-ratio de 0,52. L ascite fébrile était constante (100%). Le liquide d ascite était exsudatif dans 10,6%, lymphocytaire dans 93,7%. La tuberculose péritonéale était isolée chez 27 patients, associée à une atteinte pleurale dans 15,6%, hématologique dans 75% et hépatique dans 21,9% des cas. La réponse thérapeutique est lente. Le pronostic est péjoratif avec une mortalité de 12,5%. Conclusion L infection par le VIH modifie considérablement le profil épidémiologique, clinique, évolutif et thérapeutique de la tuberculose péritonéale. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

135 Année : 2011 Auteurs : Objectif Données sociales, démographiques, économiques et immunologiques des PVVIH sous TARV à 12 et a 24 mois à Lomé Tufa Nyasenu, Anoumou Dagnra, Mounerou Salou, Marjorie Monleau, Amivi Ehlan, Komla Ali-Edje, Akouda Patassi, Ephrem Mensah, Komi Aho, Mireille Prince-David Evaluer les situations sociodémographiques et économiques et le statut immunologique des PVVIH qui sont sous traitement antirétroviral de première ligne pendant un an ou deux ans dans un centre de prise en charge à Lomé. Patients et méthodes Il s est agi d une étude analytique transversale qui s est déroulée de février 2010 à juin Les PVVIH mis sous traitement ARV de première ligne pendant au moins douze (12±2) mois ou vingt quatre (24±2) mois avaient été incluses dans cette étude. Après la signature de la fiche de consentement éclairé par les patients, les informations importantes pour cette étude ont été obtenues à l aide d une fiche de collecte par les médecins de cinq centres agrées de prise en charge des PVVIH. Résultats 337 PVVIH à 12 mois de TARV avec un âge moyen de 36,8 ± 8 ans dont 250 (64%) étaient de sexe féminin contre 323 PVVIH à 24 mois de TARV avec un âge moyen de 37,8 ± 7 ans dont 228 (71%) de sexe féminin étaient inclus dans cette étude. Pour atteindre les centres de prise en charge, 42 (12,5%) patients à 12 mois de TARV et 270 (84%) patients à 24 mois de TARV mettaient moins d une heure. Parmi les patients à 12 mois de TARV, 210 (62%) étaient instruits, 138 (41%) étaient mariés, 60 (17,8%) n avaient pas de revenus et 277 (82,2%) avaient des revenus dont 109 (32,3%) des revenus réguliers ; 1 patient sur les 48 qui étaient au stade OMS 4 avant la mise sous TARV y demeurait après les 12 mois. Parmi les patients à 24 mois de TARV, 224 (70%) étaient instruits ; 105 (32,5%) étaient mariés ; 104 (33%) n avaient pas de revenus et 219 (67%) avaient des revenus dont 135 (42%) des revenus réguliers ; 15 patients sur les 86 qui étaient au stade OMS 4 avant la mise sous TARV y demeuraient après 24 mois. Conclusion Au Togo, les efforts sont faits pour une meilleure prise en charge des PVVIH. Les données sociodémographiques et économiques de ces derniers montrent qu ils constituent une couche bien intégrée et active de la population. Des efforts de sensibilisation et de communication avec ces derniers pour l amélioration de leur santé doivent être encouragés dans nos pays. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

136 Année : 2011 Auteurs : Objectif Utilisation des DBS pour les tests de résistance Tufa Nyasenu, Anoumou Dagnra, Mounerou Salou, Marjorie Monleau, Amivi Ehla, Komla Ali-Edje, Akouda Patassi, Ephrem Mensah, Komi Aho, Mireille Prince-David Evaluer les mutations de résistances du VIH-1 aux antirétroviraux à partir des DBS et des plasmas chez les PVVIH à 24 mois de traitement en échec virologique à Lomé. Patients et méthodes Il s est agit d une étude analytique transversale portant sur 40 paires de séquences comparées plasma/dbs obtenus chez les PVVIH sous TARV depuis 24 mois ±2 recrutés dans trois centres agrées de prise en charge à Lomé entre 2009 et Ces patients ont été choisis au hasard dans une cohorte de patients de l étude ANRS 12186, et avaient une charge virale supérieure à 1000 copies/ml. La mesure des charges virales plasmatiques sur DBS et plasmas congelés a été réalisée par la technique NASBA (EASYQ biomérieux) à Lomé. Le génotypage pour la recherche des mutations de résistance a été à l IRD de Montpellier. L algorithme de l ANRS a été utilisé pour l interprétation des résultats de mutation. Résultats Le nombre moyen de nucléotide différent en pourcentage était de 1,21 avec une minimale de 0,35 et une maximale de 1,89. Parmi les 40 paires de séquences comparées DBS/plasmas, 36 étaient comparables, 34 avaient strictement les mêmes résistances, et 3 différaient avec 2 échantillons où une résistance était observée aux molécules DDI et TDF/ETR uniquement que pour et 1 échantillon présentait une résistance à ETR uniquement que dans le plasma. Quatre paires de séquences étaient distantes avec des pourcentages de nucléotide différents respectivement de 3,65 ; 2,98 ; 2,72 et 2,32 ; mais seules deux impliquent des différences significatives pour les résistances. Conclusion Cette étude montre une parfaite utilisation des DBS pour les tests de résistance chez les patients en échec thérapeutique. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

137 Année : 2011 Auteurs : Objectif Evaluation du Dried Blood Spot (DBS) comme outil pour le suivi virologique des PVVIH : Etude réalisée au Togo de 2009 à 2011 Amivi Ehlan, Marjorie Monleau, Anoumou Dagnra, Sabrina Eymard- Duvernay, Mounerou Salou, Komla Ali-Edje, Tuffa Nyassenu, Avelin Aghokeng, Ahidjo Ayouba1 Mireille Prince-David, Martine Peeters, and ANRS and study groups L objectif général de l étude est d évaluer la performance du DBS pour la mesure de la charge virale plasmatique chez les PVVIH. Les objectifs spécifiques sont de : - Mesurer la charge virale plasmatique à partir du prélèvement de sang total sur DBS - Mesurer la charge virale plasmatique à partir des aliquots de plasma congelé - Comparer les résultats de charge virale obtenus chez le même patient Matériel et méthodes Il s est agit d une étude analytique transversale portant sur 281 paires plasma/dbs obtenus chez des PVVIH sous TARV depuis 24 mois ±2 recrutés dans des centres de prise en charge à Lomé de novembre 2009 à mai Sur 281 DBS confectionnés conservé 4 semaines à température ambiante, 91 ont été choisis en fonction de la charge virale sur plasma congelé. La mesure des charges virales plasmatiques sur DBS et plasmas congelés a été réalisée par l équipement NucliSens EasyQ de Biomérieux basé sur le principe NASBA (Nucléic Acid Sequence Based Amplification). Résultats Cette étude a été réalisée chez 91 patients ayant un âge moyen de 36,6 ans avec une sex-ratio (M/F) de 0,49. Les résultats obtenus sur les 91 paires plasma/dbs ont montré que : La sensibilité et la spécificité des DBS conservés à température ambiante pendant une durée de 4 semaines était respectivement de 95% et 81,8%. Cette sensibilité diminue (69%) pour les échantillons dont la charge virale plasmatique était comprise entre le seuil (20 copies/ml) et 1000 copies/ml ; Pour une charge virale plasmatique supérieure à 3000 copies/ml, le taux de détection était de 100%. La courbe de corrélation des 91 paires de résultats DBS/plasma a montré une forte corrélation avec un coefficient r= 0,87. La moyenne des différences de charge virale était de - 0,44 ± 0,52 log10 copies/ml et 93% des résultats étaient compris entre -0,44 ± 1,96 écart type (Approche de Bland et Altman). Par rapport à la détection des cas d échec virologique chez ces patients sous traitement ARV, la sensibilité clinique au seuil de 5000 copies/ml était de 62,5% [47,4 76,1] et la spécificité clinique de 95,4% [84,2 99,4]. Conclusion Le DBS, outil de collecte d échantillons pour la quantification de la charge virale VIH plasmatique pourrait être proposé afin de rendre accessible le suivi virologique des PVVIH sous TARV au Togo. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

138 Année : 2011 Auteurs : Introduction Etude des marqueurs immunologiques du virus de l hépatite B (VHB) chez 591 Personnes Vivant avec le VIH (PvVIH) à Lomé Ali-Edje K, Patassi A, Dagnra A, Ouro-Medeli A, Douffan M, Blatomé J, Lawson-Ananisoh, Ehlan A, Salou M, Nyasenu T, Issa-Sabi A, Konou A, Prince-David M Les pathologies hépatiques dues à l infection chronique par le virus hépatite B (VHB) sont devenues une des principales causes de décès des Personnes Vivant avec le VIH (Pv VIH). La co-infection VIH/ VHB est fréquente du fait des voies de transmissions communes à ces deux virus. Les interactions délétères entre ces virus notamment l accélération de l histoire naturelle de l infection du VHB par le VIH sont connues. Il s avère donc indispensable d avoir des données sur cette co-infection en vue d initier une prise en charge thérapeutique correcte de ces patients. Objectifs Estimer la prévalence et décrire la répartition des marqueurs du VHB chez les Pv VIH adultes traités par les antirétroviraux à Lomé Matériel et méthode C est une Etude épidémiologique transversale, descriptive. La population d étude est constituée de patients infectés par le VIH mis sous traitement ARV depuis au moins six mois, âgés d au moins 18 ans et ayant signé un consentement à participer à l étude. Les patients en arrêt du traitement quelle qu en soit la cause pendant une durée d au moins 3 mois (rupture d approvisionnement, non compliance, maladie opportuniste, autre ) n ont pas été retenus. Les marqueurs AgHBs, Ac anti-hbs, AgHBe, Ac anti-hbe, Ac anti-hbc totaux et IgM ont été recherchés à l aide des tests ELISA provenant du laboratoire DIA Source. Les procédures utilisées sont celles décrites par le fabricant Résultats Les centres retenus sont : CHU-T, EVT, AMC, ATBEF. 591Patients ont été recrutés et répartis respectivement comme suit : CHU-Tokoin : 257, EVT : 119, AMC : 86, ATBEF : La recherche de l AgHBs a révélé 52 positifs/591, soit une prévalence globale estimée à 8,80%+/-2,28% ; - La recherche de l AgHBe et de l Ac anti HBe, réalisée chez les 52 patients dépistés positifs à l AgHBs a révélé respectivement 06 (11,54%) et 42 positifs ; - La recherche des Ac anti-hbs et anti HBc totaux réalisée chez les 539 patients négatifs à l AgHBs a révélé120 positifs pour l Ac anti-hbs. Conclusion Notre étude a montré une prévalence de co-infection VIH/VHB de 8,79%. Au sein des PvVIH coinfectées, 11,53% sont des porteurs chroniques du VHB qui se réplique activement. Par ailleurs 32% de la population étudiée présentent des marqueurs du VHB. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

139 Année : 2011 Auteurs : Introduction Echec virologique à mois et résistance aux ARV chez les patients sous ARV de première ligne et suivi à Lomé, Togo, Etude ANRS12186 Anoumou Dagnra, Marjorie Monleau, Mounerou Salou, Amivi Ehlan, Tufa Nyasenu, Komla Ali-Edje, Akouda Patassi, Ephrem Mensah, Komi Aho, Mireille Prince-David, Martine Peeters Le traitement antirétroviral dans les pays à ressource faible est basé sur une approche de santé publique proposée par l OMS. Ainsi la décision de traiter un patient ou de changer un traitement en cours est le plus souvent basée sur des données cliniques, l accès aux données biologiques, comme la charge virale étant difficile voir inexistant dans la plupart des pays pauvres. Nous avons mené une étude au Togo pour évaluer l échec virologique et identifier les mutations de résistance chez les patients sous ARV à 12 et 24 mois de traitement. Cette étude fait partie d une cohorte multicentrique réalisée dans 6 pays d Afrique francophone et deux pays d Asie Méthodes Il s est agi d une étude transversale réalisée entre 2009 et Nous avons recruté 337/323 patients sous ARV respectivement M12/M24 (12 2 ou 24 2). Des données de suivi et d observance du traitement ont été recueillies à l aide d un questionnaire. Une charge virale par la technique NASBA (EASYQ biomérieux) a été réalisée pour chaque patient. Un génotypage pour la recherche des mutations de résistance (DRM) a été réalisée si la charge virale est 1000 copies/ml. L algorithme de l ANRS a été utilisé pour l interprétation des résultats de mutation. Résultats Un total de 660 patients ont été inclus dans l étude avec un sex-ratio de 1/3 (M/F). La valeur médiane des CD4 à l initiation du traitement étai basse, 102 cellules/ l. Plus de 95% des patients ont commencé le traitement avec TRIOMUNE. Le taux d échec virologique était à M12 (VL 1000) de 17% et à M24 de 26%. Parmi les patients en échec virologique, la proportion de ceux qui avait une mutation de résistance était de 90% à M12 et 96% à M24. L observation importante entre M12 et M24 est un taux élevée de DRM à M24 touchant les molécules non utilisées dans les régimes thérapeutiques comme ddi, ABC, TDF et ETR. Conclusion Cette étude montre une situation critique sur l efficacité du traitement ARV au Togo. L introduction en routine de la charge virale pour la surveillance de l efficacité du traitement ARV comme dans les pays du nord devient une nécessité. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

140 Année : 2011 Prise en charge de la co-infection tuberculose et VIH au Togo. Résultats préliminaires et défis Auteurs: DEKU K, Awokou F, D Almeida S, Singo A, ADAM Z, Pitche P, Au Togo comme dans la majorité des pays en Afrique subsaharienne, l infection par le VIH et la tuberculose constituent un double défi de santé publique. Afin de réduire la double charge de morbidité due à la tuberculose et au VIH chez les co- TB/VIH, le Togo a adhéré à la Politique à Trois piliers, formulée par l OMS et l ONUSIDA sur les activités conjointes de lutte contre la co-infection TB/VIH. Face à ce défi, le ministère de la santé a mis en place un comité national de coordination des activités de lutte contre la co-infection TB/VIH avec ses démembrements régionaux en 2007 avec un cadre de collaboration entre le programme national d lutte contre la tuberculose et le programme national de lutte contre le SIDA Ce cadre de collaboration a permis d élaborer un plan d action joint entre les deux programmes avec des activités de formation et intégration des outils de collecte de données Résultats programmatique En matière de conseil dépistage du VIH, nous sommes passés de 0.7% des cas tuberculeux dépistés en 2007, à 55/6% en 2009 et 78% en Entre 2007 et 2009, il tait difficile d assurer la traçabilité en terme de traitement ARV des malades co-infectés TB/VIH. En 2010, 1298 TB/VIH ont reçu le traitement par les ARV. Conclusion La prise en compte de la problématique TB/VIH par les deux programmes a permis d améliorer progressivement la prise en charge de cette co-infection. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

141 Année : 2011 Auteurs : Introduction Suivi de cohorte 2011 du CHU TOKOIN : suivi des inclusions au traitement ARV Dossou, Djodji, Patassi, Alzouma, Pitche, Singo, Deku, D Almeida Le CHU Tokoin un centre de référence dans la prise en charge des PVVIH au Togo abrite un comité thérapeutique chargé de la régulation de l inclusion des patients au traitement ARV. Une file active de PVVIH sous ARV importante est suivie au CHU: 10% des patients sous ARV du pays. Une bonne maitrise de la consommation des ARV et un respect réel des directives de mise sous traitement sont des facteurs importants contribuant au maintien de l équilibre entre la quantification des besoins et la disponibilité permanente des stocks. Notre étude porte sur les patients ayant démarré le traitement ARV au cours de l année 2011 au CHU Tokoin, le but était d étudier la dynamique de l inclusion des patients au traitement et faire ressortir des données concernant le passage en seconde ligne dans un centre de référence, dans un contexte d adoption des nouvelles recommandations de l OMS. Méthodologie L étude a consisté à extraire les nouvelles inclusions effectuées au CHU Tokoin de janvier à Décembre Les données ont été extraites du Logiciel Logone utilisé à la dispensation et analysées sur Excel. Elles ont été confrontées aux ordonnances émises dans la même période. Le protocole à l inclusion, la régularité des patients de la cohorte au fil des mois ainsi que le rythme de passage en deuxième ligne après six mois de traitement et le switch au profit des nouvelles recommandations ont été analysés. Résultats 1015 patients ont été inclus de janvier à décembre 2011, dont 736 dans les services du CHU Tokoin, avec un sexe ratio 1,99 femme pour homme. Seize différentes combinaisons de trithérapie ARV ont été utilisées pour l inclusion, la répartition des protocoles à l inclusion est 79% de patients étaient inclus sous d4t/3tc/nvp, 7% sous TDF/3TC/EFV, 6% sous AZT/3TC/NVP, 4% sous AZT/3TC/EFV, 1,5% sous TDF/3TC/LPV/r les autres protocoles représentaient 1% des inclusions. La régularité et le passage en seconde ligne après six mois de traitement a été analysés sur les inclusions de janvier à juin. Ainsi six mois après l inclusion on retrouve en moyenne 61% des patients dans la base avec une variation de 50 à 77% ; 86,5% de ces patients ont été retrouvés dans la base en décembre. 22 patients ont subit un changement de combinaison au sein de la première ligne, 54% des patients inclus sur d4t/3tc/nvp de janvier à juin ont été switchés sur AZT/3TC/NVP, 3 patients inclus sur des combinaisons de première ligne sont passés en deuxième à six mois de traitement. Conclusion Cette étude a permis d avoir des informations soutenues sur les inclusions de l année 2011 au CHU Tokoin, sur l adoption des nouvelles recommandations de l OMS quant à l utilisation de AZT/3TC/NVP en première intention et au switch des patients sur cette combinaison. La régularité des patients pour la prise des ARV et leur maintien en première ligne a aussi connu une ébauche d analyse. Cette revue des données invite à la réalisation d études plus poussées permettant d avoir des informations sur la situation à une échelle nationale. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

142 Année : 2011 Auteurs : Connaissance et observance du traitement antiretroviral chez des patients adultes vivant avec le VIH/SIDA suivis dans les unités de soins de l association Espoir Vie Togo au Togo Yao Potchoo, Kpatcha Tchamdja, Agnon Balogou, Vincent P Pitche, Innocent P Guissou, and Etienne K Kassang L efficacité des traitements antirétroviraux reste tributaire de l observance thérapeutique des patients qui est peu documentée dans notre contexte. La présente étude a pour objectif d étudier les connaissances, le niveau d observance et les facteurs associés des traitements antirétroviraux chez des patients adultes suivis au sein de l association Espoir Vie au Togo. L étude a été prospective (entretien) auprès des personnes vivant avec le VIH-SIDA à l aide d un questionnaire structuré. Au total 99 patients (sex ratio 0.3) d un âge moyen de 36.8 ans ont accepté se soumettre à l enquête. Parmi eux, 55.6% connaissaient la dénomination des antirétroviraux composant la trithérapie qui leur était prescrite. Tous avaient une bonne connaissance des schémas thérapeutiques de leur traitement. Le protocole de traitement contenant 2 INTI + 1 INNTI a été utilisé chez 90% des patients. Près de 80% des patients avaient une observance moyenne mensuelle de 89.8% des doses prescrites dont 62.62% avaient une observance supérieure ou égale à 95%. Les patients traités étaient comparables en terme de pourcentage médian des doses prises au regard de leurs caractéristiques épidémiologiques (sexe, tranches d âge, niveau d instruction, trithérapie reçue et gratuité des ARV). L oubli (34.5%), les déplacements (25.6%), le coût du traitement (13.9%) et les effets secondaires (11.6%) ont constitué les principaux facteurs associés au manque de prise d au moins une dose de médicament. Ces résultats doivent encourager l association et tous les acteurs du programme de lutte contre le SIDA à renforcer les stratégies de sensibilisation, de formation et d information des patients en vue d une meilleure maîtrise des facteurs de mauvaise observance. En effet, la non observance du traitement est source d émergence de VIH résistants aux ARV qui est un problème de santé publique. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

143 Année : 2011 La décentralisation de l accès aux ARV au Togo: Apport des "mentors" dans la qualité de la dispensation Auteurs: Alzouma S, Pitche P, Singo A, Deku K, Agba M, Gross I, Assamagan X. Problématique Depuis 2007, l accès universel et le passage à l échelle sont devenus des objectifs primordiaux au Togo. Le plan de décentralisation s est fixé comme but de rapprocher les ARV des populations et garantir les conditions adéquates pour un usage rationnel dans un contexte de rareté de ressources humaines pharmaceutiques (5pharmaciens/41 hôpitaux). L objectif de cette communication est de partager l expérience togolaise en matière de décentralisation de la dispensation des ARV avec un personnel peu qualifié. Méthodologie Entre 2008 et 2011, le processus de décentralisation de la dispensation des ARV a consisté en : - l accréditation et l ouverture des sites ; - le recrutement et le renforcement des capacités des ressources humaines non pharmaceutiques ; - la mise en place dans les sites des outils de gestion et de la logistique ; - la mise place d un mécanisme de suivi-supervision et le transfert de compétence par les "mentors". Le processus de décentralisation comporte deux principaux axes: décentralisation de la dispensation et décentralisation du suivi de la dispensation. Résultats Le nombre de site est passé de 5 sites en 2008 à 69 sites en fin La couverture des districts sanitaires en sites de dispensation est passée de 26% en 2008 à 94% en Le nombre de patients sous ARV est passé de en 2008 à en 2011 (92% en L1 et 8% en L2 conformément aux prévisions depuis 2009). La formation de 202 agents à la dispensation des ARV et le recrutement de 29 agents ont contribué à renforcer les ressources humaines en quantité et en qualité. Les outils de collecte et de rapportage des données ont été adaptés et disséminés à tous les sites. La complétude dans la collecte des données de consommation a évolué de 30% en début 2009 à 100% en fin Un système de veille des ruptures de stocks au niveau périphérique a été mis en place. Cependant, le caractère nouveau du profil de mentors dans le système a suscité une résistance de la part des autres acteurs. Conclusion Dans un contexte de la rareté de ressources humaines qualifiées, l expérience du Togo dans la décentralisation de l accès et le passage à échelle a montré que l intervention des mentors régionaux a, malgré les difficultés, eu un impact positif sur la qualité de la dispensation. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

144 Année : 2011 Auteurs: Amélioration de la qualité de soins dans le cadre de la prise en charge de l infection à VIH pédiatrique : Exemple du système de parrainage pédiatrique au Togo A Singo, Adam, Alzouma, Lawson-Evi, Djadou, Agbeko, Pitche, Rigaud, Ricciardi La prise en charge pédiatrique a toujours été le maillon faible dans la lutte contre le VIH au Togo du fait de sa complexité, de l insuffisance de ressources humaines qualifiées (1 pédiatre par région sanitaire à l intérieur du pays), du manque de formation spécifique en VIH pédiatrique. En 2009 seuls quelques centres de prise en charge de PVVIH suivaient les enfants infectés par le VIH. La situation générale était marquée par un sous dépistage des enfants, un diagnostic tardif de l infection avec une mortalité élevée avant l âge de trois ans. C est ainsi qu un programme national de parrainage a été élaboré et mis en œuvre de 2010 à Cette communication a pour but de présenter les résultats du Togo dans le transfert de compétence aux prestataires pour assurer des soins de qualité aux enfants infectés par le VIH à travers un système de parrainage. Méthodologie Le programme de parrainage a démarré avec un renforcement de capacités d un pool de pédiatres sur les questions clés de la prise en charge pédiatrique du VIH par des experts, le choix d un pédiatre par région, l identification des sites prioritaires (selon la file active), l adaptation des outils de travail du parrain. Les prestataires des sites sont suivis 1 à 2 jours par mois sur site et à distance par téléphone pendant six mois puis réévalués pour décider du niveau d acquisition des compétences. Les aspects abordés ont concerné aussi bien la prise en charge (VIH chez l enfant, et la pédiatrie de manière générale) que l organisation pratique du site et du continuum de soins. Résultats De 2009 à 2011, le nombre d enfants suivi sous ARV au Togo est passé de 1028 à 1639, le nombre de centres prenant en charge les enfants est passé de 22 à 101 sur les 115 centres de prise en charge existants. La proportion de nourrissons ayant bénéficié du diagnostic précoce par PCR est passé de 39% à 79%. Il y a eu une augmentation de l offre du dépistage en routine des enfants, de la mise sous prophylaxie au cotrimoxazole, de la maîtrise des formulations pédiatriques ARV et la mise sous ARV précoce des enfants. La prise en compte des mesures anthropométriques en consultation de routine. La création d un espace d échange VIH sur les sites a amélioré le continuum de soins et la référence et contre référence, Les activités des parrains jugées les plus bénéfiques par les prestataires ont été la co consultation des patients à 92% et l exposé à 87%. Toutefois, la non disponibilité des parrains ainsi que des prestataires sur sites les jours convenus (occupés par d autres activités que le VIH) constitue un frein à l atteinte des objectifs du programme. Conclusion Dans le souci de passer à l échelle les interventions de lutte contre le sida, le parrainage pédiatrique a été une stratégie efficace qui a permis de donner des informations bien ciblées pour améliorer la qualité des soins et imprimer l élan de la prise en charge pédiatrique de l infection à VIH au Togo. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

145 Année : 2011 Auteurs : Objectif Lymphome non hodgkinien et infection à VIH : à propos de six cas colligés entre 2010 et 2011 au CHU camps de Lomé Padaro E, Kuéviakoé IMD, Agbétiafa K, Kolou M, Layibo Y, Ségbéna AY. Etudier les aspects épidémiologiques, cliniques et biologiques des LNH associés au VIH au CHU campus de Lomé. Méthodologie Il s agit d une étude prospective réalisé sur 2 ans (Janvier 2010 à décembre 2011) et a concerné 06 cas de LNH associés au VIH sur un total de neuf (09) LNH recensés au cours de la même période. Les patients ont été retenus sur la base des résultats anatomopathologiques et la positivité de la sérologie HIV. Résultats Sur neuf LNH diagnostiqués pendant cette période, six (66,67%) sont associé au VIH. L âge moyen des patients est de 43,16 ans extrêmes de 29 et 55 ans. La sex-ratio est de 1. Sur le plan clinique, cinq (83,3%) avait un bon état général avec un ECOG entre 0 et 1. Tous les patients avaient une atteinte ganglionnaire localisée avec respectivement une atteinte inguinale chez deux (33,33%) patients, cervicale chez 2 patients, inguinale chez un patient (16,67%) et osseuse (humérale) chez un patient. Sur le plan biologique, tous les patients étaient positifs au VIH 1. Quatre (66,67%) avaient un taux de LDH élevé (entre 670 et 910 UI/l) et deux (33,33%) avaient un taux de LDH normal respectivement à 119 et 340 UI/l. Le taux moyen de lymphocytes CD4/ µl était de 149,16 avec des extrêmes de 85 et 207. Histologiquement, Tous les patients avaient un lymphome de haut grade de malignité. Selon la classification de la Working Formulation des lymphomes, quatre patients (66,67%) avaient un stade F et deux (33,33%) un stade G. Conclusion La fréquence des LNH associés de VIH devient de plus en plus grande. Ces lymphomes sont de haut de haute malignité. Nous préconisons un immunophénotypage de ces lymphomes en vu d un traitement plus ciblé. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

146 Titre Année : 2011 Auteurs : Objectif Maladie de Kaposi associée au VIH en pratique dermatologique à Lomé: étude de 103 cas Saka B, Kombaté K, Mouhari-Toure A, Akakpo S, Boukari T, Azanman E, Pitché P, Tchangaï-Walla K. Le but de cette étude était de décrire le profil épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif de la MK associée au VIH en dermatologie à Lomé (Togo). Malades et méthode Il s agit d une étude rétrospective menée du 1er janvier 2005 au 31 octobre 2011 et portant sur les dossiers des patients atteints de la MK associée au VIH. Le protocole thérapeutique complet est l administration de dix injections d une drogue cytotoxique à raison d une injection intraveineuse lente tous les 15 jours. Résultats Durant la période d étude, 157 malades atteints de la MK ont été recensés. La sérologie VIH était positive chez 103 (89,6%) des 115 patients chez qui elle avait été réalisée. Sur les 103 patients, 79 malades étaient connus VIH positif avant la consultation et étaient sous traitement antirétroviral. L âge moyen des patients était de 39,54±14,18 ans et le sex-ratio (H/F) de 1,4. Le nombre moyen des lymphocytes TCD4 chez ces patients était de 192,11±122,67 cellules/mm3. Vingt trois (22,3%) des 103 patients avaient bénéficié d une chimiothérapie. La répartition des 23 patients pour chaque variable TIS était 17 pour T0 et 6 pour T1, 11 pour I0 et 12 pour I1, 19 pour S0 et 4 pour S1. Les drogues cytotoxiques utilisées étaient la vinblastine (17 cas), la bléomycine (5 cas) et la doxorubicine (1 cas). Nous avons exclu quatre patients qui étaient perdus de vue avant la cinquième dose de la chimiothérapie. A dix semaines, aucun malade n avait une rémission complète. Sur les 19 patients, six patients avaient une rémission partielle et 13 malades (68,4%) étaient en échec dont cinq décès. Dans les suites des cinq doses, les effets secondaires étaient dominés par les complications hématologiques. A 5 mois, quatre malades avaient une rémission complète (21,1%), quatre malades avaient une rémission partielle (21,1%) et 57,8% étaient en échec. Dans les suites des cinq dernières injections, les effets secondaires étaient dominés par les complications hématologiques et les neuropathies périphériques. Conclusion Notre étude a permis de mettre en évidence la fréquence élevée de la MK associée au VIH, et la faible efficacité de la chimiothérapie au cours de cette affection. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

147 Année : 2011 Evaluation de l impact de la mis en place du logiciel ESOPE dans les centres de prise en charge médicale des personnes vivant (PVVIH) au Togo Auteurs : Afoh C, d Almeida S, Agogue E, Deku K, Singo A, Assamagan X, Testa J, Pitché P, (Esope (Evaluation et Suivi Opérationnel des Programmes Esther) est un logiciel qui a été conçu pour faciliter le suivi des patients vivant avec le VIH. Il a été adopté par le PNLS dans le courant de l année 2009 comme outil national de suivi des patients vivant avec le VIH/SIDA. D abord il a été mis en place dans 10 sites pilotes en fin 2009 puis étendu à 45 autres sites de PECM en janvier 2011; il est actuellement fonctionnel dans 55 des 115 structures de PECM existantes (48%). Les sites ESOPE couvrent à eux seuls 75% de l ensemble des PVVIH au Togo. Objectif Evaluer l apport du logiciel Esope dans l archivage des dossiers de patients et le suivi de la file active des PVVIH des centres de prise en charge au Togo. Méthodologie Il s agit d une étude transversale menée dans les centres de PEC du 19 septembre au 08 octobre i) dans un premier temps, à l aide de questionnaires préétablis, nous avons interviewé les principaux acteurs intervenant dans le système Esope; un destiné aux opérateurs de saisie, un aux superviseurs Esope et le troisième aux responsables de sites, prescripteurs et chargés de rapports de sites ; ii) dans un deuxième temps nous avons analysé la complétude des bases de données ESOPE en comparant, le nombre de dossiers de patients dans chaque site au nombre de PVVIH régulièrement sous ARV selon le rapport d activité d Esope. Résultats Au total 47 sites Esope ont fait l objet de cette évaluation ; et dans ces sites, 49 opérateurs de saisie (OPS), 26 responsables de site, 21 chargés de rapports de site, et 45 prescripteurs d ARV ont été interviewés. Les responsables, prescripteurs et chargés de rapports de sites interrogés ont reconnu que le logiciel ESOPE a amélioré le suivi des patients (87%), l archivage des dossiers de PECM (69%), le remplissage des dossiers des malades (67%), l élaboration des rapports de PECM (63%). Aussi, 90% d OPS ont déclaré qu Esope a amélioré le remplissage des dossiers de PECM par les prescripteurs d ARV ; Ils sont 75% à déclarer qu avec Esope, l élaboration du rapport de PECM s est améliorée sur leur site. Les principaux problèmes notés dans l utilisation d ESOPE sont : les difficultés pour lancer les requêtes (27%), le paramétrage d Esope (31%), le problème de rapport Esope non-conforme avec les variables des rapports de PECM (21%) recommandés par le PNLS. L évaluation de la complétude des bases Esope a montré que dans 30% des sites visités, l écart entre le nombre de carnets comptés et le nombre de PVVIH sous ARV est >10% ; cela signifie que dans ces sites, les bases Esope seraient probablement incomplètes. Conclusion Les résultats montrent que l adoption du logiciel Esope par le programme SIDA a permis d améliorer l archivage des dossiers, la qualité de données disponibles sur la file active des PVVIH dans les centres de PEC au Togo. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

148 Année : 2011 Auteurs : Objectif Résultats préliminaires de la prévalence de la coïnfection VIH/VHB dans quatre centres de prise en charge thérapeutique des patients vivant avec le VIH à Lomé. A Patassi, A Dagnra, A Kouvahey, C Denkey, E Mensah, M Salou, J Blatomé, A Ehlan, G Gbadamssi, A, Kotosso, K Akpo, C Doulet, A Krivine, D. Salmon- Ceron, M David, P Pitche. Déterminer la prévalence de l infection par le VHB chez les patients infectés par le VIH et sous antirétroviraux dans 4 centres de prise en charge de l infection par le VIH à Lomé. Patients et Méthode Il s agissait d une étude transversale, descriptive des marqueurs du VHB (Ag HBs, Ag HBe, AcantiHBe, Ac-antiHBc) chez les patients infectés par le VIH, âgés de 18 ans et plus, et sous traitement antirétroviral depuis au moins 6 mois. Pour les patients à AgHBs négatif il a été réalisé la recherche de l Ac antihbc totaux et Ac anti HBs. Pour les patients à AgHBs positif il a été réalisé l AgHBe et Ac antihbe. Résultats Sur 1188 patients inclus et prélevés ; le dépistage de l antigène Ag HBs a été positif chez 115 patients soit une prévalence de 10% de coïnfection VIH/VHB. Quatorze patients étaient en phase de réplication active (présence de l AgHBe) et l anticorps antihbe a été retrouvé chez 86 (7,2%) des patients. Les anticorps antihbs et anti HBc ont été positifs respectivement chez 229 et 334 patients. Conclusion L existence de cette coïnfection VIH/VHB chez certains patients sous traitement antirétroviral amène à s interroger sur l efficacité de la Lamivudine sur le VHB, largement retrouvée dans les combinaisons antirétrovirales au Togo. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

149 Année : 2011 Auteur : Objectif Mortalité liée au VIH/SIDA dans les structures hospitalières de Lomé- Commune WAKLATSI Kokouvi Panabalo, Thèse Médecine Décrire la mortalité liée au VIH dans les structures hospitalière de la région Lomé Commune Matériel et méthode Etude prospective longitudinale du 1er avril au 30 septembre Notre étude a porté sur 5468 patients admis au cours de la période d étude. Résultat Le nombre de patients hospitalisés était de 5468 dont 51,8% d adultes. Le taux de séropositivité a été de 28,5%. Quatre cent dix sept patients avaient répondu aux critères d inclusion. Le taux de mortalité en milieu hospitalier a été de 17,5%. Le taux de létalité liée au VIH a été de 34,1%. Les décès liés au VIH étaient de 14,8% des décès totaux et 9,7% des patients testés. La moyenne des numérations CD4 des patients est basse (153 cel/mm3). Les principales causes de décès sont l anémie (15,5%), la tuberculose pulmonaire (14,1%) et la toxoplasmose cérébrale (14,1%). Quatre vingt douze pourcent des décès sont dus au VIH1. Conclusion Des efforts restent à faire dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH afin de réduire de façon plus significative la mortalité liée au VIH. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

150 Année : 2011 Auteur : But Co-infection VIH/VHB : aspects épidémiologiques et diagnostiques dans le service d hépato-gasto-entérologie du CHU Campus LAWSON-ANANISSOH Laté Mawuli, Thèse médecine Décrire l aspect épidémiologique et diagnostique de la co-infection VIH/VHB dans le service d Hépato-gastro-entérologie du CHU Campus de Lomé. Méthodologie Il s est agit d une étude prospective descriptive menée sur des patients con-infectés par le VIH et le VHB hospitalisés dans le service d hépatogastro-entérologie du CHU Campus du 1er janvier 2009 ai 30 septembre 2010 (21 mois) Résultats Vingt patients ont été recrutés soit une fréquence de 33,33%. La sex-ratio était de 1. La tranche d âge la plus touchée était celle de 26 à 45 ans avec des âges extrêmes de 29 ans et 47 ans. Quatorze patients étaient mariés. Le partenariat multiple a été retrouvé chez 15 patients. Huit patients étaient fonctionnaires et 06 des commerçants. Trois patients avaient été une fois transfusés, aucun patient n était vacciné contre l hépatite B. L asthénie (n=19), les douleurs abdominales (n=13) et la fièvre (n=13) étaient les principaux motifs de consultation. L état général était altéré chez 19 patients. Les signes physiques étaient dominés par le prurigo (n=13), la douleur abdominale provoquée (n=13) le muguet (n=12), l hépatomégalie (n=10). Dix sept patients avaient une hépatite virale B chronique dont 02 étaient en phase de réplication. Le bloc bêta-gamma a été retrouvé chez 03 patients en faveur d une cirrhose dont 02 (hommes) étaient en dégénérescence. Conclusion La co-infection VIH/VHB est endémique en Afrique subsaharienne et constitue un grand problème de santé publique. Sa fréquence dans le service d hépato-gastro-entérologie du CHU- CAMPUS est sous estimée. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

151 Année : 2011 Auteur : Objectifs Infection au VIH et chirurgie au CHR-LC : aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs AMETO Tchallo Fiagno, Thèse médecine Etudier la fréquence du VIH en milieu chirurgical au CHR-LC et la morbimortalité post opératoire chez les PVVIH. Matériel et Méthodes Etude rétrospective, unicentrique et interservice (chirurgie générale et gynécologie) type dossiers médicaux allant de janvier 2009 à avril 2011 (dossier de gynécologie) et de juin 2010 en avril Elle a porté sur les patients ayant eu un acte chirurgical avec une sérologie systématique dans le bilan préopératoire. Les paramètres spécifiques au VIH (stade clinique, taux de lymphocyte TCD4+, le TARV), la pathologie chirurgicale, l acte chirurgical, le type de morbidité postopératoire et la mortalité à deux mois ont analysés. Résultats 316 patients ont été inclus dont 208 (65,82%) femmes et 108 (34,17) hommes, l âge moyen était 40,1 +/- 16 ans. 17 patients ont contrôlé positifs au VIH (5,4%) avec 26 (8,17%) interventions réalisées en urgence et 292 (91,82%) en chirurgie programmée, les hernies et myomes utérins étaient plus importants et il n y avait pas d atypie clinique. 04 cas de comorbidité en dehors du VIH ont été identifiés. 15 patients étaient classés en stade A et 02 en stade B, selon le taux de lymphocytes 02 patients étaient au stade I et 07 cas en stade II. En fonction de l acte chirurgical, 7 interventions étaient en classe I, 0,9 en classe II et 02 en classe III. Deux patients étaient sous TARV. L évolution post opératoire a été marquée par la survenue de 02 cas d ISO / 17 séropositifs dont une superficielle et l autre profonde et 03 (1%) cas d ISO / 299 séronégatifs. Les deux cas d ISO étaient dans le stade clinique A ; selon le taux de lymphocyte 01 cas d ISO était en stade I et 01 cas en stade II. Les deux patients ne prenait pas d ARV et ne présentent aucune co-morbidité en dehors du VIH. Suivant l acte chirurgical 01 cas d ISO était survenu dans la classe I et l autre dans la classe II. Aucune mortalité à deux mois n a été enregistrée. Conclusion L existence du VIH en milieu chirurgicale du CHR-LC est réelle. Le risque de complication post opératoire notamment l ISO est possible mais il est difficile dans cette série de les rattacher aux paramètres spécifiques du VIH. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

152 Année : 2010 Auteur : But Pharmacorésistance du VIH aux ARV au TOGO : indicateurs d alerte précoce PNLS Evaluation du programme de thérapie antirétrovirale (TAR) afin d optimiser la prévention de la PRVIH au Togo. Objectifs Décrire les indicateurs d alerte précoce (IAP) sur : - les pratiques de prescription TAR - les patients perdus de vue au cours des douze premiers mois de TAR - le maintien des patients suivant un TAR de première ligne à 12 mois - le retrait des médicaments dans les délais - la constance de délivrance des médicaments Faire des recommandations spécifiques à chaque site et générales sur la gestion programmatique. Méthode Enquête transversale rétrospective basée sur une revue documentaire faite au niveau de 21 sites de TAR auprès de patients adultes. L échantillon pris en compte concerne les inclusions au TARV réalisées du 1er Mars au 30 Juin 2009 sur les sites. Résultats 21 sites (100%) ont une prescription de schéma thérapeutique de TAR initial approprié pour l ensemble de leur patient. 18 sites (85,71%) ont une proportion de perdu de vue au cours des douze premiers mois de TAR 20%. 12 sites (57%) ont plus de 70% de patients toujours sous TAR de première ligne à 12 mois. Rapport IAP 2010/TOGO Aucun site n a un pourcentage de patients > 90% qui se procurent les médicaments ARV prescrits dans les délais fixés. La moyenne étant de 20% 11 sites sur 21 (52,38%) n ont au cours de la période allant de mars 2009 à mars 2010 rencontré aucune rupture de stocks de médicaments ARV. Aucun site n a atteint l ensemble des objectifs relatifs à chaque IAP. Conclusion et recommandations Le programme de TAR au Togo est à améliorer afin de prévenir la PRVIH. Il s avère indispensable de pouvoir : - garantir une disponibilité et une accessibilité des ARV dans la partie septentrionale du Togo en permettant la décentralisation de l approvisionnement ; - mettre en priorité un programme d aide à l observance. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

153 Evaluation du traitement antirétroviral au Togo : Etude de 1620 patients infectés par le VIH Année : 2010 Auteurs : Saka B, Landoh DE, Kombaté K, Makawa MS, Mouhari-Toure A, Patassi A, Djadou KE, Nabroulaba KT, Messan E, Avodagbe LB, Aho K, Singo A, Pitché P Objectifs Evaluer l efficacité du traitement antirétroviral chez les patients infectés par le VIH au Togo. Patients et méthode Il s agit d une étude rétrospective menée entre janvier 2001 et janvier 2009 et qui a concerné les dossiers des patients infectés par le VIH ayant accédé au traitement antirétroviral depuis une période de 12 mois au moins. Résultats Notre étude nous a permis d exploiter 1620 (18,2%) des 8901 dossiers de patients sous traitement antirétroviral. L âge moyen de nos patients était de 34,8±11,4 ans et le sex-ratio (H/F) de 0,4. Le nombre moyen de lymphocytes TCD4 et le poids moyen initiaux étaient respectivement de 143cellules/mm3 et de 53,3 kg. Deux cent soixante trois (16,2%) des 1620 patients avaient une infection opportuniste avant l initiation du traitement antirétroviral. La combinaison antirétrovirale initiale la plus utilisée était : Stavudine/Lamivudine/Névirapine (91,7%). Le taux d observance durant les 12 premiers mois était de 89,6% avec un changement du TAR dans 5,9% des cas. Après 36 mois, le gain pondéral moyen était de 8,8 kg et la réponse immunologique était caractérisée par un gain moyen de lymphocytes TCD4 de l ordre de 265/mm3. L incidence des infections opportunistes était passée de 263 cas au début du traitement à neuf cas à la fin de la troisième année. Nous avons noté 258 décès sur l ensemble des 1620 dossiers étudiés soit un taux de mortalité de 15,9%. Les effets secondaires à court terme étaient dominés par la toxicité cutanée et l anémie. Les neuropathies périphériques, les lipodystrophies et l hépatotoxicité ont dominé le tableau des effets secondaires à long terme. Discussion Notre étude démontre l efficacité du traitement antirétroviral chez les patients infectés par le VIH au Togo. Nos résultats devront inciter les autorités à étendre les services dans le cadre de l accès universel de ces patients au traitement antirétroviral. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

154 Année : 2010 Auteurs : Introduction Aspects cliniques, thérapeutiques et évolutifs des patients infectés par le VIH 2 et VIH dual à Lomé(Togo) Patassi Akouda Akessiwe, Saka Bayaki, M dakena Tonouwa, Mouhari-Toure A, Vincent Pitche Agnon Baloougou, Banla Abiba L Afrique de l Ouest (Togo y compris) est la région où l infection par le VIH2 est prédominante. La description clinique et évolutive de la cohorte des patients infectés par le VIH2 et VIH dual suivis dans les différents centres de Lomé reste mal connue de nos jours. Le but de cette étude est de ressortir les données collectées dans les cinq principaux centres de suivi des patients infectées par soit le VIH2 seul ou VIH dual. Objectif Décrire les aspects cliniques, thérapeutiques et évolutifs des patients infectés par VIH-2 ou VIH dual suivis depuis 2005 dans les différents centres de Lomé commune (Togo). Patients et méthode Il s agissait d une étude rétrospective menée sur des dossiers des patients infectés par le VIH2 ou VIH dual et suivis à l hôpital du jour du service des maladies infectieuses du CHU Tokoin, Association Aide Médicale et Charité (AMC) de Lomé, Jade pour la vie, Espoir Vie Togo de Lomé et au Centre médico-social de Mission Tové. Tout patient des deux sexes a été considéré comme sujet d étude. L étude couvrait une période de suivi de 5ans (Décembre 2005 à Décembre 2010). Les registres de laboratoire ont aussi servi de base de données pour recenser le nombre de cas effectivement diagnostiqués au cours de cette période. Résultats La fréquence était de 0,18% pour le VIH-2 et de 0,22% pour le VIH dual. Le taux de séropositivité du VIH-2 et du VIH dual était respectivement de 0,41% et 0,43%. L effectif le plus important avait concerné la tranche 31 à 40 ans (38 %). La moyenne de l âge était de 36,63 ans selon les laboratoires et 39,7ans selon les centres de PEC. Nous avons noté une prédominance féminine que se soit du coté des laboratoires ou des centres de PEC avec un sex-ratio (H/F) respectif de 0,54 et 0,51. Les groupes socioprofessionnels les plus touchés étaient les revendeurs (22,6 %), les femmes au foyer (17 %) et les chauffeurs (11,3 %). Le nombre moyen de lymphocyte CD4 était de 293/mm3, le taux moyen d`hémoglobine de 10,2 g/dl et le poids moyen de 51,2 Kg au début du TAR. Les principales combinaisons thérapeutiques ARV initiales étaient la TDF+3TC+LVP/RTV (30%). Douze patients avaient changés de traitement. Le poids moyen après 72 mois était de 70,4 Kg. Au 72e mois le nombre moyen de lymphocyte CD4 était de l ordre de 991/mm3. Le taux d hémoglobine étant à 12,50 g/dl en moyenne. Les infections opportunistes étaient passées de 28 au début du traitement à 1 au 72e mois. Nous avons noté 4 décès soit un taux cumulé de létalité de 7,6%. Conclusion Le nombre de cas diagnostiqués restent largement supérieur aux nombre de patients suivis dans les centres de suivi clinique au cours du même période. Le taux de létalité cumulé était de 7,6 %. L organisation du circuit de patients partant des laboratoires de diagnostic et une constitution de cohorte de suivi pourront réduire la perte des patients et améliorer la prise en charge Mots clés : Infection par VIH-2, VIH dual, Lomé. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

155 Comportement de réticence des partenaires réguliers des PVVIH à se faire dépister, au centre de prise en charge CRIPS-Togo à Lomé et Noepe: facteurs psychologiques et psychosociaux associés Année : 2010 Auteurs : C. Yehouenou, K. Aho1, M. Lawson-Ahluivi, A. Limazie, K. Centre de Recherches et d'informations Pour la Santé au TOGO (CRIPS-TOGO), Lomé, Togo Objectifs Dans notre pratique quotidienne, force est de constater que les partenaires sexuels réguliers de certains de nos patients refusent de se faire dépister. Le but de cette étude était de décrire les facteurs psychologiques et psychosociaux qui expliqueraient le refus de ces partenaires à se faire dépister Méthode Il s agit d une étude transversale réalisée auprès de 30 partenaires séropositifs dans la période allant de juillet à décembre 2010 dans les centres de prise en charge des PVVIH de l association CRIPS-TOGO (à LOME et à NOEPE). Les données ont été recueillies par entretien semi-directif avec les PVVIH lors des consultations psychologiques. Elles ont fait l objet par la suite d une analyse de contenu logico-sémantique et de traitements statistiques. Résultats L étude a montré les résultats suivants chez les 30 partenaires des patients séropositifs qui refusaient de se faire dépister : - 88,57% des Partenaires avaient peur d être positifs, - 97,14% des Partenaires avaient peur de la maladie, - 77,14 des Partenaires avaient peur de ne plus avoir des enfants, - 100% des Partenaires avaient peur de la perte du prestige social, - 100% des Partenaires avaient peur de la réaction de leur belle famille, - 80% des Partenaires avaient peur de la réaction de leur famille. Le coefficient de contingence calculé et le 2 montrent une liaison entre cette peur, et les comportements de réticence observés chez ces partenaires. Conclusion et recommandations Une bonne prise en charge psychologique est nécessaire non pas seulement pour nos patients séropositifs au VIH mais également leur partenaires sexuels. L intégration de la prise en charge psychologique et psychosociale des personnes affectées par le VIH (partenaires sexuels, descendants et collatéraux) devient de plus en plus nécessaire pour améliorer la santé sociale de nos patients. Mais cela nécessite assez de moyens en ressources humaines. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

156 Année : 2010 Profils des enfants infectes par le VIH en début du traitement antiretroviral dans la région maritime au Togo Auteurs : DJADOU K.E, KOFFI K.S, AZOUMAH D, DOUTI K, BAKOND B, TATAGAN-AGBI K, AGBERE A.D, ATAKOUMA D.Y But Décrire les profils des enfants infectés par le VIH au début du traitement antirétroviral. Matériels et méthode : Les dossiers des enfants infectés par le VIH dans la région maritime ont été analysés de mai 2008 à février 2010 par le comité thérapeutique. Résultats Parmi les 96 dossiers analysés, 66,67% venaient du district de Yoto. La sex-ratio était de 1,1. L âge moyen en début du traitement était de 4,67 ± 1,11 an. Le VIH 1 était présent chez tous les enfants infectés. Le taux moyen des CD4 au début du traitement était de 426,4±131,40/mm3. Quatre vingt onze enfants (94,8%) ont été mis sous Névirapine/Lamivudine/Stavudine. Conclusion Un effort doit être fait pour un diagnostic précoce et une mise rapide sous traitement afin de permettre une croissance normale de l enfant infecté par le VIH. Mots clés : Profils, Enfants, VIH/Sida, traitement antirétroviral. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

157 Année : 2010 Auteurs : Mortalité liée au VIH chez les enfants au CHR de Tsévié et au Centre Médico-Social Sœurs de la providence de Kouvé Djadou KE, Guedéhoussou T, Atoukou A, Balogou A, Atakouma YD, Agbèrè AD. Les efforts en matière du VIH/SIDA ont permis de réduire la prévalence du VIH qui est passée de 4,1% en 2005 à 3,2 en 2009 au Togo. Aussi dans son rapport pour 2010, l ONUSIDA a classé le Togo parmi les pays qui ont réduit leur taux d incidence de l infection VIH de plus de 25% entre 2001 et Objectif Décrire la mortalité liée au VIH chez les enfants dans les structures sanitaires de Tsévié et de Kouvé. Cadre et méthode d étude ; Etude prospective longitudinale du 1er avril au 30 septembre 2010 au CHR dans ces deux structures de soins. Résultats Le nombre d enfants hospitalisés était de 1643 durant la période d étude. Le taux de séropositivité a été de 5,4%. La sex-ratio a été de 1. La tranche d âge de 1 à 4 ans était la plus vulnérable. Le taux de décès lié au VIH par rapport aux malades VIH positifs a été de 18,9%. Les enfants hospitalisés testés représentaient 59,8%. Les décès liés au VIH étaient de 6% des enfants hospitalisés et 10,4% des décès totaux étaient lié au VIH. Les causes de décès des enfants infectés au VIH étaient: la prématurité, l anémie, et la dénutrition. Conclusion Un diagnostic et un traitement précoces s avèrent nécessaires pour réduire de façon plus significative la mortalité chez les enfants vivant avec le VIH. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

158 Année : 2010 Auteurs: Objectif Suivi des enfants infectés par le VIH sous traitements antirétroviraux dans les centres de prise en charge au Togo : étude multicentrique de 854 enfants d Almeida S, Singo A, Mouhari-Toure A, Saka B, Lawson-Evi K, Pitché VP, L objectif de cette étude était de documenter le devenir des enfants infectés par le VIH sous traitement antirétroviral (TARV) au Togo. Patients et méthode Il s agissait d une enquête nationale rétrospective multicentrique menée dans 14 sites de prise en charge. L étude a consisté à une analyse descriptive des dossiers des enfants ayant démarré leurs TARV avant le 31 juin Résultats Au total 854 enfants (sur 1257 enfants) étaient inclus dans notre enquête. Au moment du collecte des données, 715 (84%) enfants étaient toujours suivis dans les sites sélectionnés. On notait 56 décès (6%), 69 perdus de vue (8%), et 14 enfants transférés (2%) dans d autres sites de prise en charge. Les décès et les perdus de vue étaient plus élevés chez les enfants âgés de moins d un an, avec respectivement 11,9% et 18,6%. Les taux de décès étaient de 13,7% pour la cohorte de 2007, 10,8% pour la cohorte de 2008, 6,5% pour la cohorte de 2009 et 5% pour la cohorte de Le taux de survie à 12 mois était supérieur à 90% dans toutes les cohortes. Conclusion Notre étude montre que le taux de survie des enfants infectés par le VIH sous TARV s améliore progressivement depuis Le taux de survie des enfants sous ARV à 12 mois n est pas différent de celui des adultes. D où l importance d améliorer la prise en charge qualitative et quantitative des enfants infectés par le VIH dans les programmes de santé publique en Afrique subsaharienne. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

159 Année : 2010 Auteurs : Objectif Profil biologique des patients adultes infectés par le VIH à l initiation du traitement antirétroviral au Togo A. Mouhari-Toure, A. Patassi, K.T. Nabroulaba, K.E. Djadou, K. Edou, D. Nyametso, K. Aho, A. Saïbou, M. Kombaté, K. Kpanla, K.W. Niman, A. Togbossi, E. Agodomou, A. Wotogbe, M. Tadona, A. Singo, K. Dékuk, P. Pitche L objectif de cette étude était de déterminer le profil immunologique et les anomalies biologiques des adultes à l initiation du traitement antirétroviral au Togo. Patients et méthode Il s agit d une étude rétrospective et descriptive portant sur tous les patients mis sous traitement antirétroviral (TARV) au cours de l année 2009 au Togo. Résultats Au total 5106 patients ont été inclus dans l étude. L âge médian était de 35 ans, 68,6%des patients étaient de sexe féminin. L infection à VIH1 était prédominante (97,5 %). La moyenne de CD4 à l initiation du traitement était de 134 cellules/_l. Parmi ces patients, 22,1% avaient un nombre de CD4 inférieur à 50 cellules/_l et 73,8% avaient un nombre de CD4 200 cellules/_l. Le taux d hémoglobine était inférieur à 8 g/dl chez 13,8% des patients. Les chiffres des transaminases étaient élevés (grade 1 et plus) chez 55,9% des patients pour ASAT, et chez 29,8% des patients pour ALAT. La créatininémie moyenne était de 9,6±5 mg/l avec des extrêmes de 1,1 et 83,3 mg/l. Conclusion L initiation du TARV est tardive au Togo, d où l immunodépression sévère d une proportion importante de patients à l initiation du traitement. L amélioration des stratégies de dépistage de masse devrait permettre d augmenter le nombre de malades traités précocement pour mieux répondre aux recommandations de l OMS de CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

160 Année : 2010 Auteurs: Objectifs Epidémiologie et caractéristiques anthropométriques d enfants infectés par le VIH dans le centre de récupération nutritionnelle en interne du CHU Tokoin de Lomé TAKASSI Elom, LAWSON-EVI Koko ATAKOUMA Yawo, AGBERE Diparidé - Etudier les aspects épidémiologiques de la malnutrition sévère associée à l infection au VIH ; - Evaluer l état nutritionnel des enfants dépistés tardivement à l infection à VIH en centre de récupération nutritionnelle en interne. Méthode Etude rétrospective menée du 1er Janvier 2008 au 31 Décembre 2010, portant sur 532 dossiers de patients hospitalisés pour malnutrition sévère dans le service de pédiatrie du CHU Tokoin de Lomé. Un dépistage systématique de l infection au VIH, a été réalisé, dans le cadre du conseil dépistage à l initiative du prestataire. Les nouveaux standards OMS de croissance de l enfant ont été utilisés. Résultats La séroprévalence était de 19%(101 cas).le VIH1 a été le type exclusivement retrouvé. L àge moyen au diagnostic était de 24,74 mois, avec des extrêmes de 1 mois et 11 ans. Le taux de mortalité a été de 22,77% avec une prédominance significative chez les enfants de moins de 24 mois.le type de malnutrition a été essentiellement le marasme (98%). Il ressort de cette étude que, 71,88% avaient un poids gravement insuffisant selon le poids pour l àge(z-score<- 3DS) ;51% avaient un retard important de croissance selon la taille pour l àge(z-score<- 3DS) ;53,19% étaient gravement émaciés selon le poids pour la taille(z-score<-3ds).les valeur de l IMC pour l àge étaient superposable à ceux du poids pour la taille.la durée moyenne d hospitalisation était de 34,96 jours, avant la poursuite de la prise en charge en ambulatoire. Conclusion Les enfants malnutris constituent un groupe indicateur sensible de l infection à VIH.D importants efforts sont encore à mettre en œuvre dans le domaine du dépistage précoce des enfants infectés au VIH, pour faire baisser leur taux de mortalité et le retard de croissance encore trop important dans nos pays d Afrique sub-sahéliens. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

161 Année : 2010 Auteurs : Objectifs Comportement de réticence des parents séropositifs à faire dépister leurs enfants au centre de prise en charge CRIPS-Togo à Lomé;: facteurs psychologiques et psychosociaux associés A. Limazie, K. Aho, M. Lawson-Ahluivi, K. Sissowu, T.Boukilinam Dans notre pratique quotidienne, force est de constater que les parents séropositifs refusent de dépister leur nourrissons. Le but de cette étude était de décrire les facteurs psychologiques et psychosociaux qui expliqueraient le refus de ces parents à dépister leurs enfants. Méthode Il s agit d une étude transversale réalisée auprès 42 parents séropositifs dans la période allant de février à juillet 2010 dans les centres de prise en charge des PVVIH de l association CRIPS- TOGO (à LOME et à NOEPE). Les données ont été recueillies par entretien semi-directif avec les PVVIH lors des consultations psychologiques, et complétés par les données renseignées dans les dossiers de consultations médicales et psychosociales. Elles ont fait l objet par la suite d une analyse de contenu logico-sémantique et de traitements statistiques. Résultats L étude a montré les résultats suivants chez les 42 parents séropositifs qui refusaient de faire dépister leurs enfants : - 100% des Parents étaient angoissés de faire dépister leurs enfants. 100% des Parents avaient un sentiment de culpabilité. 88% avaient peur de la réaction des enfants. 100% des parents pensaient que leurs enfants vivront mal le traitement. 100% des Parents ont peur de la stigmatisation de leurs enfants. 73,8% des Parents ont peur de la discrimination des enfants. 64,18% des parents ont peur de se torturer psychologiquement. - Le coefficient de contingence calculé et le 2 montrent une liaison entre ces facteurs psychologiques et psychosociaux, et les comportements de réticence observé chez les parents séropositifs à dépister leurs enfants. Conclusion et recommandations Une bonne prise en charge psychologique et psychosociale des parents séropositifs est une condition nécessaire pour obtenir le consentement éclairé de ces derniers pour dépister leurs enfants. Il s avère donc indispensable de doter toute structure de prise en charge des PVVIH en personnel psychosocial qualifié. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

162 Année : 2010 Auteur : Introduction Profil des infections opportunistes chez les enfants infectés par le VIH/SIDA hospitalisés au CHU-TOKOIN de Lomé (TOGO). AMEBOUBE Komi Seyram, Thèse Médecine EN 2007, le PNLS/IST estimait à dix mille, le nombre d enfants vivant avec le VIH au Togo. Malgré les efforts entrepris, le dépistage systématique de l infection par le VIH n est pas effectif ; ceci explique le stade tardif durant lequel le diagnostic est souvent fait. Cette étude avait pour but de décrire le profil épidémiologique, clinique, paraclinique et thérapeutique des infections opportunistes observées chez les enfants infectés par le VIH/SIDA hospitalisés au CHU-Tokoin de Lomé. Patients et méthode d étude : Il s agissait d une étude prospective réalisée auprès de 58 patients infectés par le VIH et hospitalisés au CHU-Tokoin, entre le 1er août et le 28 février Résultats L âge moyen était de 3,15 ans. Tous les enfants étaient infectés par le VIH-1. Près de 90% des enfants ont été diagnostiqués au stade clinique III ou IV de l OMS. Plus de la moitié des enfants (53,6%) présentaient un déficit immunitaire sévère. Des lésions de candidose bucco-génitale étaient notées chez 74,1% des patients. Moins de 15% des enfants ont été mis sous traitement ARV. La létalité était de 31% ; nous avons observé une amélioration clinique sous traitement chez 43,1% des patients. Conclusion Le pronostic de l infection par le VIH/SIDA chez l enfant dépend du stade auquel ont été faits le diagnostic et la prise en charge thérapeutique. Des efforts restent donc à faire pour améliorer la prise en charge des enfants infectés par le VIH, par un diagnostic précoce de cette infection, la prévention des infections opportunistes et le démarrage à temps du traitement antirétroviral. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

163 Année : 2010 Auteur : Introduction Infection par le VIH et Atteintes Cardiovasculaire à propos de 230 cas colligés dans deux formations sanitaires de Lomé N DA N Kénon Watani, Thèse Médecine Au Togo comme en Afrique où le SIDA est un fléau de santé publique, de nombreux malades infectés par le VIH souffrent d une atteinte cardiovasculaire, qu elle soit le maître symptôme ou en arrière-plan, derrière les signes généraux ou extra-cardiaques. Objectif Analyser les atteintes CV chez les malades infectés par le VIH en milieu hospitalier à Lomé. Méthodologie Il s est agit d une étude rétrospective et descriptive qui s est déroulée du 1er janvier 2004 au 31 décembre Elle avait concerné 230 patients répondant aux critères d inclusion. Résultats Au cours de notre étude, la prévalence du VIH chez nos patients était de 2,9% ; la prévalence des atteintes cardiaques était de 51,3%. L âge moyen de nos patients était de 44,54 ± 11,70 ans, sans différence liée au sexe. Les ménagères de profession libérale étaient les groupes socioprofessionnels le plus touchés. 99,6% de nos patients étaient admis en hospitalisation au stade III et IV du SIDA de l OMS. La dyspnée d effort et de repos, la toux et les douleurs précordiales étaient des signes fonctionnels les plus fréquents ; les syndromes infectieux et anémique, la tachycardie sinusale, les souffles et les râles crépitant étaient les principaux signes retrouvés à l examen de nos patients. Une cardiomégalie était présente dans 63,3% des cas, les malades qui étaient sous ARV avant l admission ont présenté moins d anomalies que ceux qui n étaient pas sous ARV que ce soit à l ECG, à l échodoppler cardiaque ou à la TDM cérébrale, avec une différence statistiquement significative (p<0,05). Les CD4 étaient inférieur à 200/mm3 dans 83% des cas ; une anémie était retrouvée dans 59% des cas. La durée moyenne d hospitalisation était de 15,5 jours. L évolution à court terme était marquée par une amélioration clinique dans 153 (66,5%) cas, une complication dans 09 (3,9%) cas, et un décès dans 68 (29,6%) cas. Le taux d amélioration clinique des PVVIH sous ARV (83%) était largement supérieur à celui des PVVHI qui n étaient pas sous ARV (4,1%). Par contre, le taux de décès du premier groupe (16,5%) était nettement plus bas que celui du groupe des PVVIH n ayant pas bénéficié d un traitement ARV (79,2%) ; et un seul patient qui était sous ARV avait une aggravation de l état clinique. Ces différences étaient statistiquement significatives (p<0,05). Conclusion Les atteintes cardiovasculaires dans l infection à VIH sont très fréquentes mais la plupart des cas reste asymptomatique ou sont masquées par la présence d autres pathologies infectieuses ou tumorales. La fréquence réelle des atteintes cv chez les PVVIH reste méconnue. Cette étude n est que le point de départ d autres séries notamment prospective afin de doter le Togo d une base de données fiables pour améliorer la prise en charge des malades infectés par le VIH. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

164 Année : 2010 Auteur : Objectifs Etude du risque résiduel de transmission du VIB, du VHC et du VIH par transfusion sanguine au CNTS de Lomé entre 2006 et 2007 LAYIBO Yao, Thèse médecine - Déterminer le taux d incidence des infections au VIH, au VHB et au VHC chez les donneurs de sang au CTNS de Lomé - Déterminer le risque résiduel de transmission du VIH, du VHB et du VHC après qualification biologique par la sérologie au CTNS de Lomé - Rechercher une éventuelle relation statistique entre le taux d incidence et les caractéristiques sociodémographique de notre population d étude. Méthodologie Le risque résiduel de transmission du VHB, du VHC, et du VIH a été estimé au CNTS de Lomé sur une période allant du 1er janvier 2006 au 31 décembre La méthode utilisée estimait le risque qu un don soit fait durant la période immunologiquement silencieuse. A partir des cas incidents, nous avons calculé les taux d incidence des trois virus, qui multipliés par la durée des fenêtres sérologiques respectives donnaient le risque résiduel de transmission pour chacun des trois virus. Résultats Le taux d incidence du VHB, du VHC et du VIH était chez les donneurs de sang du CNTS de Lomé 20,16 [16, 13-24,20], 3,00 [1,43-4,57] et 1,50 [0,39-2,61] cas pour 1000 personnesannées. Chez les nouveaux donneurs, le taux d incidence était respectivement 2,21 et 13,81 fois plus élevé pour le VHB et le VHC par rapport aux anciens donneurs. Il était nus pour le VIH chez les ancien donneurs. Le risque de transmission du VHB, du VHC et du VIH était élevé, soit respectivement 1/323 [1/667 1/213], 1/1842 [0-1/825] et 1/11050 [0-1/2751]. Conclusion Cette étude a montré l importance du risque au CNTS de Lomé pour les trois virus étudiés. Afin de le réduire, des campagnes de sensibilisation et des mesures de prévention générale devront être renforcés et les procédures de sélection des donneurs et de qualification biologique des dons optimisées. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

165 Année : 2010 Auteur : Problématique Profil des infections opportunistes du VIH/SIDA dans le service de neurologie du chu-campus de Lomé NIOBE BEA Elise Doreen, Thèse médecine Les infections opportunistes constituent des complications neurologiques de l infection à VIH et une cause majeure de décès des PVVIH. But Le but de cette étude est de décrire les IO chez les PVVIH en milieu hospitalier neurologique au Togo. Méthodologie Il s est agi d une étude prospective à visée descriptive, réalisée dans le service de neurologie du CHUCampus de Lomé du 1er Janvier au 31 décembre Résultats Sur 940 malades hospitalisés, 360 malades ont été testés et 68 (18,9%) ont été confirmés séropositifs au VIH1. Le sex-ratio H/F était à 0,53. La tranche d âge de 30 à 49 ans était la plus touchée. La toxoplasmose cérébrale (34 cas) était l IO la plus fréquente, elle était suivie de la cryptococcose neuroméningée (7 cas) et de la tuberculose cérébroméningée (4 cas), avec respectivement un taux de létalité de 35,29% ; 28,57% et de 50%. Conclusion Les IO atteignant le SNC constituent les causes majeures d hospitalisation des PVVIH. Ces IO sont toutes associées à des forts taux de létalité et doivent faire l objet d une attention particulière. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

166 Année : 2010 Aspects étiologiques actuels des pleurésies séro fibrineuses du sujet séronégatif au VIH dans le service des maladies infectieuses et de pneumo-phtisiologie du CHU Tokoin de Lomé Auteur: WATEBA I. M, SALOU M, ADJOH K, DIOP S. A, TIDJANI O. Décrire les étiologies des pleurésies séro-fibrineuses chez les sujets séronégatifs au VIH. : Nous avons étudié rétrospectivement sur la période du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010 des dossiers de patients séronégatifs au VIH et reçus pour pleurésie séro-fibrineuse. Le diagnostic de pleurésie était clinique par la ponction du liquide pleural. Sa nature séro-fibrineuse était macroscopique par son aspect jaune citrin, sa densité en protéine supérieure à 30g/l et par sa prédominance lymphocytaire. La recherche des étiologies a été microbiologique (examen direct ou cul ture du liquide pleural et/ou biopsie pleurale) ou anatomopathologique sur les biopsies pleurales : un total de 150 patients (61 femmes et 53 hommes) ont répondu à nos critères d'inclusion, soient une fréquence de 65,7%. L'âge moyen des patients était de 39,8±21 ans. L'ensemble des patients avait une douleur thoracique, 49,1% la dyspnée, 74,5% la fièvre, 57% la toux et 83,3% une altération de l'état général. La tuberculose était la principale cause avec 76,6%, suivi du cancer pleural 15,3% et des germes pyogènes 4%. La tuberculose reste l'étiologie la plus fréquence devant le cancer dans les pleurésies séro-fibrineuses du sujet séronégatif au VIH au Togo. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

167 Année : 2010 Auteur : Objectifs Le VIH chez le malade neurologique aux CHU de Lomé : étude prospective à propos de 397 malades hospitalisés du 1er janvier au 31 décembre 2007 NOUMEDEM NGUEFACK Blanchard, Thèse médecine Evaluer la séroprévalence hospitalière en neurologie, étudier les manifestations cliniques neurologiques de l infection à VIH. Méthodologie Notre étude s est déroulée du 1er janvier au 31 décembre 2007 dans les services de neurologie des CHU Campus et Tokoin de Lomé. La SRV a été systématiquement proposée après un counseling. Les patients hospitalisés âgés de plus de 15 ans chez qui la SRV était positive ont été inclus dans l étude après consentement éclairé. Résultats Sur douze mois, 1061 malades ont été hospitalisés dans les services de neurologie des CHU de Lomé, 397 malades ont été testés, 110 ont été confirmés séropositifs au VIH soit une séroprévalence hospitalière à 27,70%. Le VIH-1 a été diagnostiqué dans 97,27% de cas. La moyenne d âge a été de 41,36 ans avec des extrêmes allant de 23 à 68 ans. Nous avons noté une légère prédominance féminine avec une sex-ratio à 0,86. 53,65% de nos PVVIH étaient mariés avec une prédominance masculine significative. La profession libérale était la plus représentée avec 34,54% de malades. Le niveau d instruction a été démontrée comme prépondérant (multi partenariat sexuel, rapports sexuels non protégés, infidélité). En effet 76,37% des malades ont soupçonné leur conjoint(e) ou concubin(e) d être responsable de la transmission. 54,55% des malades se savaient séropositifs avant l admission et parmi eux 31,82% avaient auparavant été mis sous ARV. Parmi ceux mis sous ARV 82,86% l avait été dans un centre hospitalier agréé. L arrêt ou la prise régulière des ARV ont été à l origine des IOS. 17,14% des PVVIH sous ARV ont présenté des polyneuropathies attribuées aux ARV de 1ère intention. La durée moyenne de séjour a été de 13,43 jours. Le CMH a été de ,54 FCFA. La prise en charge a été faite par le malade lui-même ou avec l appui de sa famille dans 84,54% de cas. La toxoplasmose a été la manifestation neurologique la plus fréquente, rencontrée dans 55,45% de cas. Le taux de létalité a été de 23,64%. Conclusion Les ARV jouent un rôle certain dans les complications neurologiques chez les PVVIH sous thérapie de 1ère intention. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

168 Année : 2010 Auteurs : Objectif Échographie rénale chez les patients adultes infectés par le VIH au CHU Tokoin et Campus de Lomé Agoda-Koussema LK, Anoukoum T, Patassi AA, Adjenou KV, Awi YG, Awobanou KM, N'dakena KG De décrire les lésions élémentaires, lister les pathologies rénales, afin de déterminer la fréquence de l atteinte rénale et d'établir une corrélation entre la gravité de l'atteinte rénale et la structure du rein à l'échographie. Patients et méthode Il s'agissait d'une étude prospective de dix (10) mois, réalisé dans les services de radiologie des CHU Tokoin et Campus), et portant sur 281 patients âgés de 18 à 71 ans dont la sérologie VIH était positive. Résultats La fréquence de l atteinte radiologique de l'infection par le VIH/sida notée au cours de notre période d'enquête était de 3,27% (281/8583). La tranche d'âge modal était de ans (32,38%). La représentativité des femmes était de 56,92% contre 43,08% d'hommes. Les chauffeurs (23,13%) suivis des commerçants étaient les plus touchés. Les célibataires étaient plus exposés (38,43%). Le rein a augmenté de taille dans 31,85% des cas. La majorité des patients (88,19%) étaient au stade échographique avancé d insuffisance rénale dont 70,08% étaient au stade III. La longueur des reins était généralement normale (74,38%), leur largeur était normale dans 53,38% des cas et augmenté dans 44,42% des cas. En ce qui concerne l'épaisseur, elle a augmenté chez 71,88% des patients. L insuffisance rénale (49,03%) était la plus dominante. Conclusion La richesse de la pathologie rénale associée à l'infection du VIH / SIDA devrait amener les praticiens à intégrer l'échographie rénale dans le bilan de cette affection. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

169 Année : 2010 Auteurs : Prévalence du VIH-TB co-infection et l'impact de l'infection à VIH sur l'issue de la tuberculose pulmonaire au Togo Dagnra AY, Adjoh K, Tchaptchet Heunda S, Patassi AA, Sadzo Hetsu D, Awokou F, Tidjani O Le but de cette étude était de déterminer la prévalence de l'infection par le VIH chez les patients tuberculeux et son impact sur le traitement de la tuberculose. Nous avons recruté 569 patients atteints de TB pulmonaire dans quatre centres de diagnostic et de traitement au Togo. Tous les patients étaient des nouveaux cas de tuberculose et ont reçu des médicaments antituberculeux de première intention: deux mois de rifampicine-pyrazinamide éthambutol isoniazide et six mois d'isoniazide-éthambutol. Le dépistage du VIH a été effectué conformément aux directives nationales, en utilisant des tests de diagnostic rapide. Le comptage des lymphocytes CD4 a été réalisé par FACSCalibur (BD, sciences) pour tous les patients VIH-positifs. Parmi les 569 patients tuberculeux inscrits, 135 (23,7%) étaient séropositifs (TB / VIH +). La prévalence du VIH était de 22,4% (76 sur 339) chez les hommes et de 25,6% (59 sur 230) chez les femmes sans différence statistiquement significative. Le taux global de succès du traitement était de 82,2%. Le taux de succès du traitement était plus faible (64,3%) dans TB/VIH + les patients que chez les patients TB/HIV- (87,5%) (p <0,01). Les taux de mortalité étaient de 25,6% et de 11,8% en TB/VIH + et chez les patients TB/HIV- respectivement, avec une différence statistiquement significative (p <0,01). Nous n'avons pas trouvé de différence statistiquement significative entre les taux de réussite du traitement chez les TB/HIV- (87,5%) et TB/VIH + qui avaient des taux de lymphocytes TCD4 au dessus de 200/µl (84,4%). Le Programme de lutte contre la tuberculose au Togo doit tenir compte de l'infection à VIH pour améliorer sa performance. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

170 Année : 2009 Auteurs : Objectif Suivi des enfants infectés par le VIH/sida sous traitement antirétroviral en milieu rural au Togo Djadou KE, Azoumah DR, Saka B, Douti K, Koudaya K, Tatagan-Agbi K, Agbèrè AD. Evaluer l efficacité du suivi des enfants infectés par le VIH/sida sous traitement antirétroviral en milieu rural au Togo. Contexte, population et méthodes Il s agit d une étude rétrospective descriptive et analytique menée au Centre Luis Scrosospi de Kouvé du 15 novembre 2008 au 14 novembre Elle a porté sur les dossiers des enfants sous traitement antirétroviral depuis 6 mois au moins. Résultats Notre étude nous a permis d étudier les dossiers de 55 enfants dont l âge moyen était de 6 ans et 3 mois et le sex-ratio de 0,9. Trente trois (60%) des 55 enfants avaient une malnutrition aiguë sévère. Les infections opportunistes et intercurrentes étaient dominées par les infections respiratoires et le paludisme. Au début du traitement antirétroviral, le nombre moyen de lymphocytes TCD4 était de 358 cellules/mm3 et le poids moyen de 12,9 kg. Le taux d hémoglobine était inférieur à 8 g/dl dans 30,9% des cas. Tous les enfants recevaient chaque mois un kit nutritionnel. Le traitement antirétroviral, donné à 52 enfants, était l association stavudine/lamivudine/névirapine. Le taux de non observance du traitement durant les 12 premiers mois était de 20% (11 enfants/55). Le gain pondéral moyen était de 860g (inférieur à - 3DS), 1550g (compris entre -3DS et -2DS) et 1270g (compris entre -2DS et -1DS) respectivement à 3, 6 et 12 mois de traitement. Le taux de malnutrition aiguë sévère est passé à 56,4%, à 47,3% et à 25,5% respectivement à 3, 6 et 12 mois. Nous avons noté une augmentation du nombre de lymphocytes TCD4 chez 60% des enfants après 12 mois de traitement. Les principaux effets secondaires étaient les neuropathies périphériques (29,1%) et les céphalées (18,2%). Nous avons noté huit décès (14,5%) au cours du suivi. Conclusion Le suivi des enfants infectés par le VIH/sida sous traitement antirétroviral est possible en milieu rural au Togo et devrait être encouragé afin d atteindre les objectifs du millénaire pour le développement. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

171 Année : 2009 Anémie sous trithérapie antirétrovirale contenant de la zidovudine chez des patients infectés par le VIH1 et préalablement traités par une combinaison contenant de la stavudine Auteurs : DENKEY F C, HESSOU M. Introduction Les recommandations 2009 de l OMS ont suggéré le remplacement de la stavudine (d4t) par la zidovudine (AZT) dans les schémas thérapeutiques de première intention en raison des effets secondaires qu il induisait. Au Togo, le PNLS a adopté cette recommandation qui devait être effective le 1er janvier Cependant, l AZT est à l origine d anémie sévère pouvant obliger à changer de traitement. Une étude réalisée au sein de AMC a pour but de décrire la fréquence de survenue de l anémie chez des patients sous trithérapie antirétrovirale contenant de la zidovudine (AZT, 3TC, NVP) et son impact sur la conduite thérapeutique. Méthode Il s agit d une étude rétrospective, menée dans le Centre Médico Social de l ONG Aides Médicales et Charité (AMC) de Lomé (Togo) du 1er janvier 2011 au septembre Etaient inclus les patients adultes infectés par le VIH1 préalablement sous combinaison d4t/3tc/nvp et qui sont switchés sous AZT/3TC/NVP. Tous les patients ont été suivis dans le centre tous les mois. Des symptômes cliniques tels une pâleur conjonctivale associée à une fatigue, une dyspnée ou un vertige et un taux d hémoglobine à moins de 8g/100 ml ont évoqué une anémie sévère. Elle est une indication au changement du traitement et en présence d une décompensation, les patients étaient hospitalisés pour être transfusés. Résultats Les deux sexes étaient représentés avec une prédominance du sexe féminin (n = 189), soit 72,41% contre 27,59% pour le sexe masculin (n = 72). Le sex-ratio H/F est de 0,38. L âge moyen des patients est de 41,3 avec 39,88 pour les femmes et 45 pour les hommes. Sur 261 patients, l anémie est apparue chez 6 (2,29%) après 3 mois de suivi, 10 (3,83%) après 4 mois et 15 (5,74%) après 6 mois. Elle n est liée ni au taux de CD4 ni au stade clinique. Tous ces patients ont eu besoin d un changement de traitement. 7 patients (46,66% de ceux qui ont été anémiés et 2,68% sur l ensemble) ont été transfusés avec en relais une supplémentation en fer et un arrêt du cotrimoxazole tandis que les 8 autres (53,33% de ceux qui ont été anémiés et 3,06% sur l ensemble) ont eu un traitement à base de fumarate ferreux et/ou de foldine. D autres effets secondaires sans incidence sur le traitement ont été observés notamment : troubles gastriques faits de ballonnement abdominal et nausée (31 patients soit 11,87%) et fatigue générale (non liée à une éventuelle anémie) chez 12 patients soit 4,59%. Conclusion Avec le retrait du d4t des régimes de première intention, l anémie sous AZT reste la principale préoccupation et le recours au d4t demeure une des solutions. Toute fois, dans notre cas, le schéma thérapeutique de substitution utilisé est le TDF/3TC/EFV ; il a permis en plus de la thérapeutique adjuvante, de stabiliser ces patients. L hémogramme complet avec des plaquettes permettrait une meilleure analyse des anomalies hématologiques; typer l anémie survenue au cours du traitement serait également nécessaire pour mieux orienter la supplémentation prophylactique de ces patients. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

172 Année : 2009 Auteurs : Contexte Impact du Partage du Statut Sérologique VIH sur la Qualité de Vie du Couple dans l'association Aides Médicales et Charité (AMC), Lomé, Togo DENKEY FC, HESSOU M Le partage du statut sérologique entre conjoints et un suivi médical conjoint peuvent avoir un impact sur la vie du couple. En vue d'améliorer la qualité de vie des couples dont les deux ou un partenaire est infecté par le VIH, une consultation de couple à été instituée, l'objectif de ce travail est d'étudier l'impact de ces consultations sur la qualité de vie des ménages. Méthode Il s'agit d'une étude avant-après les consultations de couple réalisée dans le centre de prise en charge de l'association Aides Médicales et Charité (AMC) au Togo. A la suite d'interrogatoire orienté sur le statut matrimonial de chaque sujet infecté par le VIH suivi dans le centre, des consultations de couples ont été proposées aux ménages dont au moins un ou les deux partenaires étaient infectés. Les informations suivantes étaient recueillies: connaissance du statut sérologique du partenaire, date de contamination, partage du statut, réactions à l'annonce. Résultats Du 1er septembre 2010 au 31 mai 2011, parmi les 873 patients (72,8% de femmes) infectés par le VIH qui constituait la file active, 74 couples séropositifs identifiés dont 71 monogames et 3 bigames sont effectivement suivis. Leur structure est: 50 couples connus (VIH+/VIH+) suivis mais venant séparément à la consultation, 4 couples «cachés» (VIH+/VIH+) suivis, venant séparément à la consultation et ne s'étant jamais déclarés comme couples, 15 couples (VIH+/VIH+) dont un seul membre était pris en charge dans le centre et 5 couples (VIH+/VIH+) dont le premier conjoint séropositif l'avait caché au second. On note également 23 couples sérodiscordants (VIH+/VIH-) suivis (22 monogames et 1 bigame) dans le centre. Actuellement, la totalité de ces couples consulte ensemble, la majorité (80% vs 25%) ont adopté le préservatif, il y a une diminution des violences pour les rapports sexuels (5% vs 50%). On note une augmentation des visites au centre des conjoints séronégatifs (90% vs 30%) et la planification des naissances est abordée plus aisément. Leçons apprises Cette étude a montré que les consultations de couple conduites en routine associées à un accompagnement psychologique initié tôt, permettent de réduire la discrimination et favorise la communication entre les partenaires en couple pour une meilleure prise en charge thérapeutique. Il est apparu que le dialogue sur l'histoire du couple est plus facile avec les femmes et l'acceptation de consulter en couple plus évidente si l'homme est le premier dépisté et/ou suivi. La prise en compte du statut matrimonial des patients au moment du dépistage et le dépistage en couple permet une meilleure prise en charge lors de la découverte de la séropositivité qu'on soit en présence de couple séropositif (VIH+/VIH+) ou sérodiscordant (VIH+/VIH-). Recommandations L'étude de l'impact immuno-virologique de cette prise en charge permettrait de compléter notre travail et bien documentée, cette consultation serait instituée dans d'autres structures. L'élaboration de nouvelles stratégies pour le dépistage et l'annonce en couple doit permettre de démarrer efficacement la prise en charge en cas de séropositivité. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

173 Année : 2009 Auteurs : Objectif Les facteurs de risque de surinfection des plaies chirurgicales chez les patients séropositifs ayant subi une intervention chirurgicale pour un traumatisme orthopédique Abalo A, Patassi A, James YE, Walla A, Sangare A, Dossim A Identifier les facteurs de risque associés au risque de surinfection des plaies chirurgicales chez les patients infectés par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ayant subi une intervention chirurgicale pour traumatisme orthopédique. Méthode Les dossiers de 29 hommes et 7 femmes séropositifs au VIH âgées de 18 à 47 ans qui ont subi une intervention chirurgicale pour traumatisme orthopédique, ont été examinés. Les données sur le VIH notamment (Classification clinique, taux de CD4) et de traitement antirétroviral ont été recensées, de même que les données sur le type de blessure, type de fracture, le type de chirurgie, infections de plaies chirurgicales. Les facteurs de risque possibles associés à la surinfection des plaies chirurgicales ont été analysés. Résultats Le suivi médian était de 27 mois (moyen, 19-41) mois. Parmi les 36 patients, 14 (39%) ont développé des infections de plaies chirurgicales (4 étaient profonds et 10 superficiels). 89% et 67% d'entre eux étaient à la catégorie clinique B de CDC et T CD4 + lymphocytes catégorie 3, respectivement. 12 de ces infections ont disparu après débridement et traitement antibiotique prolongé, et 2 ont développé une ostéomyélite chronique. Les infections des plaies chirurgicales ont été associés au VIH clinique catégorie B (p <0,001), lymphocytes T CD4 + lymphocytes catégorie supérieure ou égale à 2 (p = 0,041), et les plaies contaminées (p = 0,003). Conclusion Identification des facteurs de risque peut aider à réduire la morbidité dans les patients VIHpositifs. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

174 Année : 2009 Auteur : Introduction Profil des infections opportunistes liées au VIH sida en milieu hospitalier à Lomé BOUKARI Ouro Boya Taniratou, Thèse Médecine Au Togo ainsi que dans de nombreux pays africains, les infections opportunistes constituent les principales causes de morbidité et de létalité liées au VIH/SIDA. Objectif Décrire le profil des IO en milieu hospitalier dans la ville de Lomé en vue d améliorer la prise en charge des patients vivants avec le VIH/SIDA. Méthodologie Il s agit d une étude prospective à visée descriptive réalisée dans les différents services des structures sanitaires publiques et privées de Lomé. Elle s est étendue sur une période de 06 mois allant du 1er Juin au 30 Novembre 2008 et a inclus les patients hospitalisés et ayant un diagnostic confirmé d infection à VIH. Résultats Au total 340 patients ont rempli les critères d inclusion dont 119 hommes (35%) et 221 femmes (65%). La moyenne d âge était de 37, 92 ans avec des extrêmes de 15 et 78 ans. Nous avons noté une prédominance féminine avec un sexo-ratio de 0,54. Les facteurs risque de survie des IO étaient surtout l absence de traitement ARV et de chimioprophylaxie. La candidose buccale était l IO la plus fréquente, rencontrée dans43, 41%de cas. La cryptococcose et la toxoplasmose étaient les plus mortelles. Conclusion Cette étude montre que des moyens diagnostics adapté doivent être mise en place, et des efforts doivent être redoublés pour le dépistage et la prise en charge des PVVIH et des infections qui leurs sont associées. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

175 Année : 2009 Auteur : Objectifs de l étude Efficacité de l adjuvant nutritionnel imunitum pour retarder l éligibilité aux antirétroviraux chez les PVVIH au Togo DOLOU Warou, Thèse médecine Evaluer l efficacité de l imunitum (adjuvant nutritionnel aux propriétés imunomodulatrices) pour retarder l éligibilité aux ARV des PVVIH1. Protocole et méthode Il s agit d un essai clinique randomisé contrôlé en double insu, comparant sur 12 mois une supplémentation en nutritionnelle par imunitum à un placebo chez des PVVIH non éligibles aux ARV et ayant entre 250 et 400 LT CD4/µl. Les patients ont été recrutés dans 3 centres de prise en charge de PVVIH au Togo. L étude s est étendue de 2008 à mi Ont été étudiés les CD4 entre le début et la fin. Résultats Les groupes imunitum (41 patients) et placebo (45 patients) étaient comparables sur les plans biologiques et démographiques à l inclusion. Après 12 mois, les patients sous imunitum ont perdu en moyenne 28 CD4/µl de moins que ceux sous placebo. Cet écart été significativement plus important (92 CD4/µl) chez les patients ayant initialement plus de 380 CD4/µl. La charge virale a augmenté dans les deux groupes sans différence sigificative. 31,6% d échec ont été observés sous imunitum contre 53,3% sous placebo (= 0,043). L imunitum n a pas influé sur la nature des échecs. Aucun effet secondaire n a entrainé un arrêt du traitement. Conclusion Imunitum réduit de 21,6% sur 12 mois le risque d éligibilité aux ARV par un mécanisme probable de freinage de la lymphopénie. Il n a pas d effet antiviral. L efficacité n apparaît qu après 9 mois. Elle est d autant plus important que les CD4 initiaux sont élevés et nette au dessus de 380 CD4/µl, d où l intérêt d une utilisation précoce. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

176 Année : 2009 Auteur : Contexte et justification Dépistage des neuropathies périphériques chez 50 PVVIH indemne de toute prise d ARV DJALOGUE Lihanimpo, Thèse médecine Les neuropathies périphériques sont fréquentes au cours du VIH. Objectif Nous avons voulu démontrer par cette étude l ampleur des neuropathies périphériques liées directement au VIH et qu ils sont pour la plupart asymptomatiques. Ces neuropathies sont souvent aggravées avec la prise d ARV neurotoxiques. Ainsi notre objectif a été de déterminer la fréquence des neuropathies périphériques infra cliniques liées directement au VIH par l électroneuromyogramme. Méthodes Il s agit d une étude prospective du 07 janvier au 18 juillet 2008 sur le dépistage des neuropathies périphériques infra cliniques chez les PVVIH indemnes de toute prise d ARV dans le centre de dépistage volontaire et anonyme Espoir Vie Togo. Résultats Sur les 50 patients enregistrés 98% ont présenté une neuropathie périphérique. La polyneuropathie distale et symétrique a occupé le premier rang (72,92%) suivi de loin par la mononeuropathie multiple (25%) et la mononeuropathie (2,08%). L âge moyen a été de 34,9 ans ± 9,26 ans avec prédominance féminine (sex-ratio H/F 0,22). Le VIH1 a été retrouvé chez touts les patients. Conclusion L ENMG devrait faire l objet de bilan préthérapeutique systématique chez tous les PVVIH en vue d éviter les ARV neurotoxiques pouvant aggraver les neurpathies périphériques préexistantes liées au VIH. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

177 Année : 2009 Auteur : Méthode Négativation des frottis respiratoires selon le statut VIH à la phase intensive du traitement antituberculeux chez les patients hospitalisés au Togo M.I. Wateba, S.A. Dio, M. Salou, K. Womitso, S. Nichols, O. Tidjani Nous avons étudié prospectivement du 1er décembre 2007 au 1er décembre 2008, des patients atteints de tuberculose pulmonaire bacillifère co-infectée ou non par le VIH. Deux groupes de patients (groupe A: 96 TB/VIH-1 et groupe B: 171 tuberculeux séronégatifs) naïfs de tout traitement ont été obtenus de façon aléatoire. Le CD4 a été dosé en fonction du statut VIH et tous les patients ont bénéficié du régime antituberculeux au RHEZ pendant deux mois. Le frottis pulmonaire a été examiné à deux semaines, quatre semaines, six semaines et huit semaines. Résultat Deux cent soixante-sept patients ont été traités (26,6% des admissions). L âge moyen était de 34,62±11 ans et le sex-ratio était de 1,3. Une proportion de 35,95% des patients étaient coinfectés par le VIH-1 et leur médiane de CD4 était de 157 cellules par millimètre cube. La négativation de la bacilloscopie a été obtenue comme suit : plus de 87,5% dans le groupe A contre 24,56% dans le groupe B à deux semaines, 94% dans le groupe A contre 61,83% dans le groupe B à quatre semaines, 100% dans le groupe A contre 87,33% dans le groupe B à six semaines et 100% dans le groupe A contre 96,77% dans le groupe B à huit semaines. p < 0,05 jusqu à six semaines. Conclusion Les tuberculeux infectés par le VIH ont mieux répondu au traitement antituberculeux dans les six premières semaines. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

178 Année : 2009 Auteur : Introduction Infection par le VIH au CHU-Tokoin : aspect épidémiologique, cliniques, cliniques, thérapeutique et évolutifs BELEI Eya-Bane, Thèse médecine Le VIH/SIDA demeure un problème de santé publique en Afrique Subsaharienne But Evaluer la morbidité et la mortalité de l infection par le VIH/SIDA dans les services médicaux du CHU-TOKOIN. Méthode Il s agit d une étude rétrospective des dossiers des patients infectés par le VIH/SIDA admis dans les services médicaux du CHU-TOKOIN du 1er Janvier 2004 au 31 Mars Résultats Nous avons considéré 599 dossiers soit 5,3% des admissions dans les services médicaux. Les femmes étaient les plus touchées avec un sexo-ratio de 0,45. L âge moyen global était de 36,64# 8,54 ans. Les professions privées étaient majoritaires. Les mariés représentaient 64,28%. Les motifs d admissions les plus fréquent étaient respectivement, l altération de l état général (74,62%), le syndrome infectieux (58,43%), la diarrhée (48,24%). Les affections prédominantes étaient respectivement, les affections pulmonaires (31,55%), neurologiques (30,38%), digestives (19,03%). Le taux de LTCD4 moyen était de 149,95/mm3. Les ARV ont été administrés chez 57,92% des patients. Une chimioprophylaxie au cotrimoxazole a été administrée chez 81,96% des patients. Le taux de mortalité était de 18,19%. Conclusion Cette étude nous a permis de connaitre les différents aspects de l infection par le VIH ainsi que la morbidité et la mortalité liée à cette pandémie. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

179 Année : 2009 Auteurs : Les urgences du tube digestif liées à l infection à VIH/ SIDA dans le département de gastro-entérologie de l'hôpital Campus de l'université de Lomé, Togo Bagny A, Bouglouga O, Djibril MA, Redah D Le but de cette étude était de décrire les situations d'urgence digestives observées chez les patients adultes infectés par le VIH au CHU Campus de Lomé, au Togo. Les dossiers des patients admis en urgence au Service de Gastroentérologie du CHU Campus de Janvier 2005 à Décembre 2009 ont été revus. Tous les patients âgés de plus de 15 ans avec une sérologie VIH positive ont été inclus dans l étude. Sur un total de 842 dossiers examinés, 70 patients étaient positifs pour le VIH (8,31%). L age moyen des patients était de 38 ans et le sex-ratio de 0,89. Les causes les plus fréquentes d'admission en urgences étaient la perte de poids (75,7%), la diarrhée (45,7%) et les vomissements (41,4%). Les principaux signes cliniques étaient l altération de l'état général (78,6%), la pâleur conjonctivale (54,3%), la fièvre (50%), et la déshydratation (17,1%). Les manifestations digestives observées étaient le muguet (37,1%), les douleurs abdominales (21,4%) et l'ascite (18,6%). Les diagnostics les plus fréquents étaient la diarrhée infectieuse (47,14%), la candidose digestive (40%), et la tuberculose péritonéale (18,6%). Le taux de mortalité était de 18,6%. Ces résultats démontrent la haute fréquence et la gravité des complications digestives chez les patients VIH et soulignent la nécessité d'une prise en charge précoce. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

180 Année : 2009 Auteur : Introduction Aspects cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs des infections respiratoires aigues chez les enfants d un mois à cinq ans infectes par le VIH/sida, hospitalisés dans le service de pédiatrie du chu-tokoin de Lomé BOULA Kokouvi Kafui, Thèse médecine Les infections respiratoires aigues constituent une importante cause de morbidité et mortalité chez les enfants âgés d un mois à cinq ans. Elles sont plus fréquentes et plus graves au cours de l évolution naturelle de l infection à VIH/SIDA. Cette étude a pour but de décrire le profil clinique et paraclinique, ainsi que les aspects thérapeutiques et évolutifs de ces infections chez les enfants par le VIH/SIDA. Patients et méthodes Il s agit d une étude rétrospective, descriptive réalisée du 1er Janvier 2004 au 31 Décembre 2008 (5 ans) portant sur 60 enfants infectés par le VIH/SIDA hospitalisés au CHU-Tokoin de Lomé pour infection respiratoire aigue. Résultats La plupart des enfants avaient moins de 12 mois. Le sexe masculin était légèrement prédominant avec une sex-ratio de 1,06. La transmission mère-enfant du VIH été le mode de contamination retrouvé chez les enfants. La quasi-totalité des enfants était infecté par le VIH1. Beaucoup d enfants avaient un déficit immunitaire sévère (50%) ; mais peu étaient sous traitement antirétroviral (10%). La pneumonie était la forme anatomo-clinique la plus fréquente avec une proportion élevée de formes graves (75%). Les aspects cliniques, paracliniques et thérapeutique n ont pas présenté de particularité mais ; l évolution était particulièrement défavorable avec un taux de létalité très élevé de (30%) et un nombre important de récurrence (25%). Conclusion L infection par le VIH/SIDA aggrave le diagnostic des infections respiratoires aigues. Elle nécessite donc un suivi médical régulier et une prise en charge rapide et adéquate afin d améliorer le pronostic de ces patients. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

181 Titre Auteurs : Année : 2008 Evaluation de la fréquence de virus vih-1 résistant aux antiretroviraux chez des patients sous traitement au Togo Mireille PRINCE-DAVID, A. Y DAGNRA & Mounerou SALOU Au Togo, l utilisation des ARV remonte à 1999 et en 2008, le PNLS/IST estime à 9000 le nombre des personnes infectées par le VIH et mis sous ARV sur toute l étendue du territoire. La plupart de ces patients suivent des régimes de première ligne. Entre 2006 et 2007, le PNLS a été confronté à des problèmes d approvisionnement et de gestion des ARV avec notamment des ruptures de stock au cours de cette période. Grâce au financement du Fonds Mondial, le PNLS a commandité une étude au Laboratoire BIOLIM de l université de Lomé dont l objectif principal est d'évaluer la fréquence des souches résistantes aux ARV de première ligne, chez les patients sous traitement depuis au moins 12 mois : - Stavudine (D4T) + Lamivudine (3TC) + Névirapine (NVP) - Zidovudine (AZT) + Lamivudine (3TC) + Efavirenz (EFV) Il s est agi d une étude prospective transversale qui a permis d inclure 202 patients Le comptage de LTCD4+ et la charge virale plasmatique ont été réalisés à BIOLIM/FMMP. Comptage des LTCD4/ Le comptage des LTCD4+ a été réalisé sur du sang total le jour du prélèvement par la méthode de cytométrie en flux, FACSCALIBUR (BECKTON DIKINSON). Détermination de la charge virale/ La charge virale plasmatique a été déterminée par PCR en temps réel utilisant la méthode NASBA (Nucleic acid sequence based amplification) sur EASY Q (BIOMERIEUX). Génotypage et tests de résistance aux ARV/ Le génotypage et les tests de résistance aux ARV ont été réalisés à l UMR 145, IRD, Montpellier sur les échantillons ayant une charge virale plasmatique supérieure à 1000 copies/ml : le gène pol (gène comportant les cibles des ARV, la réverse transcriptase et la protéase) a été amplifié et séquencé. Les séquences de nucléotides obtenus ont été soumises à la data base de «HIV drug resistance» pour déterminer les sites de mutation et le profil de résistance selon les recommandations 2007 de l OMS. Les tests de sensibilité ont concerné tous les ARV : inhibiteurs nucléosidiques de la reverse transcriptase (INRT), les inhibiteurs non nucléosidiques de la reverse transcriptase (INNRT) et les inhibiteurs de la protéase (PI). Les paramètres épidémiologiques collectés ont été : âge, sexe, le régime thérapeutique, interruption du traitement, durée de cette interruption, LTCD4+ au début du traitement. En termes de résultats, en fonction du nombre de LTCD4+, 37 (18,3%) patients avaient un taux de LTCD /ml. Le nombre de patients ayant une charge virale supérieure à copies/ml était de 41 sur les 202 soit 20,3%. Tous les 37 patients en échec immunologique avaient une charge virale supérieure à copies/ml (échec virologique). Les mutations de résistances ont été retrouvées chez 32 souches, soit un taux de résistance après un an de traitement de 15,8% (32/202). Il s agit essentiellement des résistances aux inhibiteurs nucléosidiques (INRT) et non nucléosidiques (INNRT) de la réverse transcriptase. Parmi les 32 patients ayant des souches portant des mutations de résistance, 22 (68,7%) avaient eu une rupture de traitement. Une souche sur les 202 présentait une mutation de résistance aux inhibiteurs de la protéase. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

182 Année : 2008 Les infections opportunistes du VIH / sida chez les adultes en milieu hospitalier au Togo Auteurs : Apetse K, Assogba K, Kevi K, Balogou AA, Pitche P, Grunitzky E. L'objectif de cette étude est de déterminer les principales infections opportunistes (IO) et celles fortement liées à un taux élevé de mortalité en milieu hospitalier au Togo. Il s'agit d'une étude descriptive réalisée de Juin à Novembre 2008 dans 22 structures publiques et privées sur toute l étendue du territoire togolais. Les patients hospitalisés atteints d'io et les données sur le statut VIH ont été recueillies. L'étude a débuté après avoir obtenu l'approbation du patient. Des 7361 patients hospitalisés, ont été testés, ce qui donne un taux de dépistage de 23,7%. Nous avons enregistré 714 patients infectés par le VIH (PVVIH), 40,5% des patients testés. Les IO les plus fréquemment rencontrées étaient les candidoses buccales (49,7% des PVVIH), la candidose génitale (9,1%), la cryptococcose méningée (2,9%), les infections bactériennes (48,2%), la toxoplasmose cérébrale (11,2%) et la tuberculose pulmonaire (11,3%). LesIO fortement associées à un taux élevé de mortalité étaient la cryptococcose méningée (61,9%) et la toxoplasmose cérébrale (46,3%). Les IO constituent une des principales causes d'hospitalisation des PVVIH au Togo. Cette étude permet une meilleure orientation des stratégies de dépistage et de prise en charge des PVVIH au Togo. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

183 Année : 2008 Auteurs : La caractérisation génétique des souches de VIH-1 au Togo révèle une grande complexité génétique et génotypique de résistance aux médicaments ARV chez les patients naïfs Yaotsè DA, Nicole V, Roch NF, Mireille PD, Eric D, Martine P Dans cette étude, la diversité génétique du VIH-1 et la présence de mutation génotypique de résistance aux médicaments ARV chez les patients naïfs à Lomé, la capitale du Togo, a été documenté pour la première fois. Entre Juin 2006 et Janvier 2007, 83 échantillons de plasma ont été prélevés à Lomé chez les patients infectés par le VIH-1 et naïves de tout traitement antirétroviral (ARV). Les régions Pol (protéase + RT) et env (V3 à V5) ont été amplifiés et séquencés. Les analyses phylogénétiques et de recombinaison ont été réalisées pour identifier les variants VIH-1. Les séquences pol ont été ensuite inspectées pour déterminer la présence de mutations de résistance aux médicaments basée sur la liste recommandée de l'oms pour les études épidémiologiques. Un total de 75 échantillons de plasma ont été amplifiés et séquencés dans les deux régions génomiques. L'analyse phylogénétique a montré que CRF02 (48,7% et 51,2%) et G (12,8% et 16,2%) étaient prédominants, suivis par A3 (6,4% et 6,2%) et CRF06 (3,8% et 12,5%) en pol et env, respectivement. Une souche a été identifiée comme CRF05 en pol et env. Deux sous-type divergentes des souches dans env n'ont pas été déterminées (U) en pol mais groupées avec une souche recombinante complexe décrit précédemment, 99GR303. Dans l'ensemble, au moins 23/83 (27,7%) souches étaient recombinant, 19 avaient une structure unique recombinant pol, et 4 ont sous-type discordant / CRF désignations entre pol et env. Les sous-types / CRFs impliqués dans les événements de recombinaison correspondaient à celles déjà en circulation comme non-souches recombinantes dans le pays. Un total de 8 patients hébergeait des souches présentant des mutations associées à la résistance aux médicaments: L90M (n = 1), K103N (n = 1), T69N (n = 1), T215S (n = 1), M41L (n = 4). Dans cette étude, nous avons montré la complexité des souches VIH-1 en circulation au Togo et documenté une proportion relativement élevée de mutations de résistance aux médicaments chez les patients naïfs du traitement ARV. Le nombre élevé de souches résistantes observées au Togo mérite plus d'attention et des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer cette tendance en particulier. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

184 Année : 2008 Auteurs : Objectif Tolérance clinique de la combinaison fixe générique stavudine/lamivudine/névirapine (Triomune ). Étude de 297 cas au Togo A. Mouhari-Touré, B. Saka, K. Kombaté, K. Tchangaï-Walla, P. Pitché Le but de cette étude était de déterminer l incidence des effets secondaires de l association stavudine/ lamivudine/névirapine (Triomune ) au cours du traitement des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) au Togo. Méthode Il s agissait d une étude rétrospective multicentrique, conduite de septembre 2003 à octobre 2005 à partir des dossiers des malades sous traitements antirétroviraux. Étaient inclus dans l étude, les patients sous Triomune suivis régulièrement dans un centre de prise en charge depuis au moins un mois. Les examens paracliniques réalisés étaient l hémogramme, les transaminases hépatiques, l urémie, la créatininémie, la glycémie et le dosage des lymphocytes T CD4. Résultats Au cours de la période d étude, sur un échantillon de dossiers de PVVIH sous antirétroviraux étudiés, 297 malades étaient sous Triomune. L âge moyen des malades était de 36,8 ans (extrêmes : 5 ans et 68 ans). Le sex-ratio (hommes/femmes) était de 0,56. La durée moyenne du traitement des malades sous Triomune était de 6 mois. Les effets secondaires étaient notés dans 78 cas (26,3 %). Les principaux effets secondaires étaient : les troubles digestifs (30 cas ; 10 %), les toxidermies (27 cas ; 9 %), les céphalées (19 cas ; 6,4 %), les paresthésies (7 cas ; 2,4 %). Nous n avons pas noté d hépatite médicamenteuse ni de lipodystrophie. La majorité des toxidermies (63 %) était survenue au cours du premier mois de traitement et était grave (grade 3 et 4 de l OMS) dans 6 cas (22,2 %) et a motivé l arrêt définitif de la névirapine. Les paresthésies étaient survenues dans un délai moyen de 3 mois, étaient sévères dans 2 cas (grade 3 de l OMS) motivant l arrêt de la stavudine. Conclusion Les résultats de cette série comme ceux des séries d autres auteurs, suggèrent que la Triomune est bien tolérée durant les 6 premiers mois de traitement. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

185 Année : 2008 Auteurs : Introduction Profil des infections opportunistes liées au VIH/SIDA chez les adultes au centre hospitalier préfectoral d Aného MOUHOUANOU Nadine, Thèse Médecine Au Togo, comme dans de nombreux pays africains, les infections opportunists constituent les principales causes de morbidité et de létalité liées au VIH/SIDA. Objectifs Décrire le profil des IO en milieu hospitalier dans la ville d Aného en vue d améliorer la prise en charge des patients vivant avec le VI/SIDA. Méthodologie Il s agit d une étude prospective à viser descriptive réalisée dans le service de médecine du CHP d Aného qui désert une population rurale fortement touchée par l infection au VIH. Elle s est étendue sur une période de 06 mois allant du 1er Juin au 30 Novembre et a inclus les patients hospitalisés et ayant un diagnostique confirmé d infection à VIH et présentant une IO. Résultats Au total 79 patients ont rempli les critères d inclusion dont 27 hommes (34,2%) et 52 femmes (65,8%). Nous avons noté une prédominance féminine avec un sexo-ratio de 0,52. Les facteurs de risque de survenue des IO étaient surtout la méconnaissance du statut sérologique. La candidose buccale était l IO la plus fréquente, rencontrée dans 52,2% de cas. La tuberculose pulmonaire et les encéphalites étaient les IO les plus létales. Conclusion Les IO constituent la cause principale d hospitalisation et de décès des PVVIH. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

186 Année : 2008 Auteur : Problématique Manifestations neurologiques liées au VIH : aspects épidémiologiques, cliniques, et évolutifs à propos des 139 cas colliges dans le service de neurologie du chu-campus du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2008 ANDRIANIRINA Ramahafehy Lovasoa, Thèse médecine Dans le but d évaluer l évolution de la séroprévalence et les manifestations neurologiques liées aux VIH dans le service de Neurologie du CHU-Campus de Lomé, une étude rétrospective a été menée sur une période allant du 1er Janvier au 31 Décembre Résultats Sur 2384 malades hospitalisés, 845 ont été testés sur les critères de l OMS. 139 séropositivités au VIH ont été colligées, soit une séroprévalence de 16,68%. 31,65% connaissent leur statut sérologique avant leur admission. 80% des malades étaient au stade III et IV de la classification de l OMS. L âge moyen était de 40,2 ans. Le VIH-1 était prédominant dans 97,8% des cas. Les rapports sexuels non protégés et le multi partenariat sexuel viennent en première position avec 37,4% et 25,9% parmi les facteurs de risque. Les atteintes du système nerveux central sont prédominant (93,52%) avec la toxoplasmose cérébrale au premier rang (72,66%) suivie des AVC (10,06%). Quant aux manifestations périphériques (6,47%), les neuropathies viennent en première position 3,59%. Le taux de létalité a été de 28,77%. L encéphalite aigue et la méningite constituaient les maladies les plus létales avec un taux de létalité respectivement de 66,66% et de 50%. Conclusion Cette étude a montré une baisse, encore non satisfaisant de la séroprévalence et une constance du taux de létalité des malades neurologiques à VIH positif. Dans l avenir, l effort de la lutte contre cette épidémie s avère prometteur, en renforçant les mesures déjà initiée. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

187 Année : 2008 Auteur: Objectifs La thrombophlébite des membres inférieurs du sujet infecté par le VIH au cours de sa restauration immunitaire par les ARV : à propos de 13 cas colligés dans le Service des maladies infectieuses et de pneumo-phtisiologie du CHU Tokoin WATEBA M.I, SALOU M, ATSÉKI A, NICHOLS, TIDJANI O Décrire les phénomènes thromboemboliques au cours du traitement antirétroviral. Méthodologie : Il s agissait d une étude prospective descriptive de thrombophlébite du membre inférieur chez 13 patients colligés de façon aléatoire sous traitement antirétroviral, du 1er janvier 2007 au 30 juillet Le diagnostic de la thrombophlébite était clinique et/ou échographique. Les dosages du LDL et HDL cholestérol, des triglycérides et le contage des CD4 ont été appréciés au début du traitement antirétroviral et au moment de la thrombophlébite. Tous les patients ont été traités avec l héparine de bas poids moléculaire combiné à l acénocoumarol. Un dosage répété de l INR est fait et une valeur comprise entre 2 et 3 est considérée comme acceptable. Résultat Un total de 13 (6,1%) patients a été colligé sur 213 patients suivis pour le VIH-1. L âge moyen était de 38,84 ± 5 ans et le sex-ratio H/F était de 0,85. La durée moyenne de survenue de la thrombophlébite était de 92 ± 13 jours et la restauration immunitaire était de plus de 100% au moment de la thrombophlébite. Le bilan lipidique était normal dans environ 70% et augmenté dans 30% des cas. Un patient sur 13 est décédé par hémorragie. Conclusion La thrombophlébite est une pathologie fréquente au cours du VIH. Il convient d y penser devant une grosse jambe douloureuse pendant un traitement antirétroviral actif. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

188 Année : 2008 Auteur : Introduction et Objectifs Toxoplasmose cérébrale : aspects cliniques, tomodensitométriques et évolutifs. «A propos de 50 cas colliges aux chu de Lomé du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2007» LAMEWONA Edoh, Thèse médecine La toxoplasmose est une parasitose intracellulaire avec atteinte cérébrale chez des patients immunodéprimés en particulier dans le cadre du SIDA. Etant donné la fréquence, la gravité et la curabilité de cette affection son diagnostic doit être rapide. Il a été réalisé une mise au point sur la clinique et à l intérêt de la tomodensitométrie dans le diagnostic et le suivi de la toxoplasmose cérébrale chez les patients par le VIH, dans le service de Neurologie du CHU de Lomé du 1er janvier 2006 au 31 décembre Résultats Cette étude a montré que les signes cliniques les plus fréquemment rencontrés dans la TC sont : fièvre (81,25%), déficit focalisé (68,75%), céphalées (60,41%). Au niveau tomodensitométrique, on retrouve dans 62,5% des cas, des lésions spontanément hypo denses, prenant le contraste de façon annulaire dite en cocarde et cernées d hypodensité dans 35,41% des cas. Ces lésions sont uniques dans 30 cas et multiples dans 16 cas. Un effet de masse sur les structures médianes a été observé dans 35,41% des cas. Dans 66,66% les images présentent une focalisation dont 39,6% à gauche et 27,08% à droite. Dans 30 cas, les lésions sont hémisphériques, au niveau des noyaux gris centraux dans 16 cas, cérébelleuse dans 4 cas et au niveau du tronc cérébral dans 1 cas. Des images moins fréquentes ont été retrouvées : une prise de contraste homogène dans 10,41% des cas dans 4,16% avec hyperdensité spontanée, une prise de contraste hétérogène dans 4,16% des cas, des hypodensités isolées dans 22,91% des cas et dans 4,16% une hypodensité avec des calcifications. Une image de leucoencéphalite a été décrite. Aucun scanner de contrôle n a été réalisé dans le suivi des patients.. Conclusion Ce travail a permis de souligner le manque de spécificité des images tomodensitométrique. Eu égard à la grande fréquence de la toxoplasmose cérébrale et à l efficacité du traitement d épreuve, la mise sous ce traitement doit être largement préconisé à visée diagnostique. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

189 Année : 2007 Auteurs : Les urgences médicales associées à l infection à VIH au CHU-Tokoin de Lomé, Etude rétrospective de 440 cas AYEKO Kokou Ayedjo Thèse FMMP Il s'agissait d'une étude rétrospective des cas d'urgences médicales associées au VIH admis dans le département de Médecine et spécialités médicales. Ces cas ont été admis du l' Octobre 2005 au 30 Novembre Le but de l étude était de décrire le profil des urgences médicales associées à l'infection à VIH au CHU-Tokoin de Lomé. Du point de vue résultats, 440 patients soit 2,53% des admissions dans le dit département, ont été considérés. Les Femmes étaient plus touchées avec un sex-ratio à 0,76. L'âge moyen global était de 36,87±9,18 ans. Les professions privées étaient majoritaires. Les mariés représentaient plus de la moitié des patients. L'altération de l'état général (77,04%), le syndrome infectieux (70%) et la diarrhée (47,30%) étaient les motifs les plus fréquents. Les effets secondaires des ARV faisaient 2,72% des motifs. Les affections pulmonaires (43,20%), neurologiques (23%) et digestives (10,50%) étaient les plus fréquentes. Le taux de CD4 moyen était de 147, 89/mm3. Les ARV étaient administrés à 42,72% des patients. Une prévention des infections opportunistes a été instituée chez 70% des patients. Le taux de mortalité était de 28,20%. En conclusion, cette étude a permis d'avoir une idée sur les pathologies qui motivent l'admission en urgence médicale des PVVIH en zone tropicale africaine. Ces urgences sont essentiellement conséquences des affections opportunistes du VIH/SIDA. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

190 Titre Année : 2007 Auteurs Tuberculose périnatale et infection à VIH TALABEWUI Abidé Thèse FMMP C est une étude qui a exploré 254 nouveau-nés admis à l'unité de soins néonatals du CHUcampus et recherché des signes évocateurs de tuberculose de 2001 à 2006, Le but visé était d évaluer les aspects cliniques et épidémiologiques de la tuberculose périnatale et ses rapports à VIH en milieu de forte endémie ;C. de VIH. En termes de résultats, les antécédents des nouveau-nés à la naissance étaient principalement : le faible poids de Il naissance (17/27), la prématurité (16/27), le retard de croissance intra-utérine (14/27 ) et le score d'apgar inférieur à sept à la première minute (18/27). La symptomatologie clinique de la tuberculose a été dominée par la toux (22/27), une fièvre ou un syndrome infectieux (21/27), une hépatomégalie (21/27), une altération de l'état général (l 8/2 7 et une détresse respiratoire (10/27). Le diagnostic a été affirmé par la recherche de BAAR à l'examen direct des frottis d'expectorations (12/27), à la culture (4/127) et à la radiographie standard du thorax (27/27). La symptomatologie radiographie était essentiellement d'images de broncho-pneumopathies (15/27), d'opacités reticulonodulaires (11/27), d'adénopathies médiastinales (9/27) ou de pleurésie (7/27). Les hémocultures ont identifié surtout des entérobactéries (8/27) et des staphylocoques (4/27) l'évolution a été fatale pour huit nouveau-nés dont sept de mères infectées par le VIH et la tuberculose. Le diagnostic de la tuberculose maternelle évolutive a été obtenu après la suspicion de la tuberculose chez leurs nouveaux (100%) et la tuberculose pulmonaire était la forme la plus fréquente (21/27), Dix-sept mères étaient co-infectées par le VIH. L'enquête sociale a retrouvé des sujets-contacts (15/27) et identifié des facteurs de risque maternels d'infection tuberculeuse notamment : l'infection à VIH (17/27), la promiscuité (16/27), le niveau socio-économique faible (16/27), l'exode rural récent (14/27) et la malnutrition (12/27). Quatre des 27 mères dont rois infectées par 'le VIH et la tuberculose sont décédées dans les suites de couches En conclusion, les résultats de cette a étude impliquent de redoubler d'effort pour un dépistage et un traitement précoces de!a tuberculose affirmée ou seulement suspectée et du VIH chez la femme enceinte afin de réduire la morbidité et la mortalité de la tuberculose périnatale, CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

191 Année : 2007 Prise en charge médicale et nutritionnelle des enfants infectés par le VIH à Lomé Auteurs : AFANVI kossivi Agbélenko Thèse FMMP Il s'agit d'une étude transversale descriptive qui s'est déroulée du ler Janvier au 30 Avril 2007, et qui a porté sur une cohorte de 122 enfants infectés par le VIH/SIDA suivis dans les associations spécialisées dans la prise en charge de l'infection par le VIH/SIDA et reconnues par le Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS). Ont été inclus dans cette étude, les enfants âgés d'au plus 15 ans, infectés par le VIMSIDA et sous ARV depuis au moins un mois, suivi dans ces associations et ayant un dossier médical exploitable. L'âge moyen des enfants était de 83,56 mois ; la sex-ratio (M/F) était de 1,26. La plupart des enfants (51,64%) fréquentaient l'école primaire et 45,90% étaient orphelins d'au moins un parent. Les parents des enfants étaient jeunes. La transmission verticale était retrouvée dans 98,36% des cas. Les trois quarts des enfants (76,20%) étaient dépistés lors des consultations ordinaires, et la majorité d'entre eux (61,50%) était dénutris. L'âge moyen des enfants lors du dépistage était de 56,89 mois. La quasi-totalité des enfants était infectée par le VIH-1. Selon les classifications clinique et immunologique CDC, il y avait 27,05% des enfants au stade B3, 18,85% au stade C3, 13,11% au stade B2 et 08,20% au stade C2. Les protocoles d'arv de première intention les plus utilisés étaient conformes aux recommandations du PNLS et de l'oms et comprenaient AZT + 3TC + ABC dans 50,82% et D4T + 3TC + NVP dans 26,23%. Les sources de macro et micronutriments étaient conformes aux aliments localement disponibles. La plupart des enfants (70,49%) avaient trois repas par jour entrecoupés de deux collations. La quantification des apports énergétiques et protidiques de la ration alimentaire n'a pas été possible. Tous les enfants consommaient du sel iodé, 81,15% des enfants étaient sous fer et acide folique et 53,28% en multi vitamines. La thérapie par le jeu était très peu impliquée dans la prise en charge de ces enfants. La thérapeutique antirétrovirale était largement efficace après en moyenne 19,95 mois avec un bon état général dans 72,95% des cas, un gain pondéral moyen de 04,500 kg et un gain moyen de 432,92 CD4/ul. Le protocole AZT+3TC+ABC avait une efficacité thérapeutique, en terme de gain en CD4, supérieure à celle de D4T+3TC+NVP (p = 0.02). Par contre tous les protocoles utilisés avaient une toxicité équivalente ; 63,93% des enfants avaient présenté des effets secondaires ayant entraîné un changement de traitement dans 14,10% des cas. Les principales causes de changement étaient la rupture des médicaments (46,15%), des effets secondaires graves 42,31% et un échec thérapeutique (11,54%). Le taux de bonne observance était de 63,93% En conclusion, la prise en charge des enfants infectés par le VIH/SIDA à Lomé est assez bonne. Toutefois, la nutrition et la thérapie par le jeu doivent être incluses dans cette prise en charge, dans le cadre d'une prise aga dl ' à ces enfants une meilleure chance de survie. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

192 Année : 2007 Les polyneuropathies distales et symétriques dans 03 centres de prise en charge des PVVIH du monde associatif dans la commune de Lomé Auteur ANDRIANANTENAINA A. Lanto Fidèle Thèse FMMP Il s'agit d'une étude prospective multicentrique portant sur deux cohortes des PVVIH naïves et sous ARV depuis au moins 3 mois, sur 180 cas de PVVIH aux centres EVT, AMC et ACS de la Commune de Lomé, du 28 septembre 2006 au 15 janvier Le but de l étude était d'étudier la fréquence et le profil des polyneuropathies distales et symétriques dans une double cohorte des PVVIH naïves et sous ARV et de recenser les facteurs de risqué susceptibles de jouer un rôle dans la survenue de cette polyneuropathie. Les résultats ont montré que la prévalence de la polyneuropathie distale et symétrique était 11,11% chez les PVVIH naïves et 32,22% chez les PVVIH sous ARV. Le sexe, l'âge, l'alcoolisme et la prise des médicaments traditionnels n'influençaient pas la fréquence des PDS dans les deux cohortes. Le facteur de risque était essentiellement la prise d'arv. La combinaison Stavudine-Lamivudine-Névirapine (TRIOMUNE) a été prise par 27 patients présentant la polyneuropathie (93,10%). Quatre PVVIH naïves (40%) et 17 PVVIH. sous ARV (58,62%) avaient le CD4<200/mm3. En conclusion, l existence de la stavudine qui est un INTI neurotoxique nécessite, une surveillance stricte des PVVIH sous ARV pour éviter la survenue des polyneuropathies distales et symétriques. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

193 Tétanos et VIH : une association fortuite? Année : 2007 Auteur : M.I. Wateba, S.A. Diop, S. Nichols, S. Adjoh, G. Gbadamassi, A. Patassi, O. Tidjani Objectifs Décrire la relation VIH et tétanos. Méthode Il s agit d une étude prospective sur l ensemble des patients atteints de tétanos et qui ont été dépistés au VIH-1 ou 2 entre le 15 juillet 2007 et le 31 décembre Résultats Vingt et un patients (sex-ratio 9,5 ; âge moyen 37 ± 5,3 ans) ont été inclus. Neuf patients (42 %) ont reçu 3 doses du vaccin antitétanique, mais n ont jamais reçu de rappel. La porte d entrée a été retrouvée chez 16 patients (76 %) dont 15 étaient tégumentaires. Le tétanos était généralisé chez tous les patients (76 % de stade II, 24 % de stade III de Mollaret). Douze patients (57 %) étaient infectés par le VIH-1. Leur taux de CD4 moyen était de 157 ± 35 cellules/mm3, avec des extrêmes de 74 et 252 cellules/mm3. Globalement, la létalité était de 53 %. Elle était de 100 % en cas de tétanos à porte d entrée non retrouvée. Elle était plus élevée chez les patients VIH-1 positif que chez les patients VIH négatif (82 versus 18 %). Cependant, il y avait une absence de différence statistiquement significative entre les sujets VIH positif avec un taux de CD4 < 200 CD4/mm3 et les sujets VIH positif dont le taux de CD4 200 (58 versus 42 %). Conclusion Le VIH et l absence de porte d entrée constituent des facteurs de mauvais pronostic au cours du tétanos. Par conséquent, une révision de la classification internationale de Dakar sur le tétanos, où la présence d une infection à VIH et l absence de porte d entrée seront cotées 1, s avère nécessaire. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

194 Année : 2007 Auteur : Problématique Les manifestations neurologiques associées au VIH au CHU-Campus AMOUZOU Mikpomko Kangni, Thèse médecine Dans le cadre d évaluer l évolution de la séroprévalence et les manifestations neurologiques liées au VIH dans le service de neurologie du CHU-Campus de Lomé, une étude rétrospective a été menée sur une période de huit ans allant de janvier 1998 à décembre Résultats Sur 4460 malades hospitalisés, 992 ont été testés sur les critères de l OMS. Trois cent vingt (3320) séropositivités au VIH ont été colligées, soit une séroprévalence de 34,70%. 16,87% seulement connaissent leur statut sérologique avant l admission. 95% des malades étaient au stade III et IV de la classification de l OMS. L âge moyen était de 37,48 ans. Le VIH-1 était prédominant dans 90% des cas. Les rapports sexuels non protégés et le multipartenariat sexuel viennent en première position avec 34,68% et 27,81% suivi des AVC (12,5%). Quant aux manifestations périphériques (12,81%), la PFP vient en première position avec 6,2%. Le taux de létalité a été de 31,87%, l encéphalite aigüe et la méningite constituaient les maladies les plus létales avec un taux de létalité respectivement de 66,66% et 64,28%. Conclusion Cette étude a montré non seulement l extrême fréquence des manifestations neurologiques dues au VIH mais aussi que des efforts doivent être redoublés dans le dépistage et la prise en charge des malades séropositifs au VIH. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

195 Année : 2007 Anomalies de l hémogramme dans l association tuberculose pulmonaire a microscopie positive-vih/sida à propos de 213 cas colliges dans le service de pneumo-phtisiologie et des maladies infectieuses du CHU-Tokoin Auteur : BRAMAH Hassimou Thèse Médecine Notre étude était entreprise pour rechercher les anomalies de l hémogramme dans la tuberculose pulmonaire à microscopie positive (TPM+) à l heure de la pandémie du VIH/SIDA. Objectifs Les buts de ce travail étaient de déterminer la prévalence de l infection à VIH chez les TPM+ dans le service de Pneumo-phtisiologie et des maladies infectieuses du CHU-Tokoin, les particularités de l hémogramme et de la bacilloscopie chez les TPM+ séropositifs au VIH par rapport aux TPM+ séronégatifs Matériels et Méthodes Il s est agi d une étude rétrospective réalisée dans le service de PPH/MI du CHU-Tokoin du 1er janvier 2004 au 28 février Nous avons inclus dans notre étude, les patients d âge 15 ans, TPM+ ayant fait un hémogramme complet avant la mise sous traitement antituberculeux et une sérologie VIH. L hémogramme a été interprété par rapport aux normes classiques. L analyse des données a été faite sur micro-ordinateur grâce au logiciel Epi-info L analyse statistique est faite grâce aux tests de Khi-carré, de Fisher et Yates, T de Student dès qu appropriés. Le seuil de signification de la plupart de ces tests a été de 0,05. Résultats 213 patients ont été colligés. La sex-ratio H/F était de 1,3. La séroprévalence a été de 42,7%. La densité bacillaire des crachats à l entrée était > à 10/champ (+++) chez 31,9% de TSRV+ contre 46,9% de TSRV- [p=0,002]. Au bout de 2 mois de traitement, la bacilloscopie est restée toujours positive chez 29,7% de TSRV+ contre 22,1% de TSRV6 [p>0,05}. L association TB-VIH aggrave significativement, la leucopénie (4,9% versus 27,5%), la neutropénie (1,6% versus 15,4%), la lymphopénie (11,5% versus 39,6%), la monocytopénie (79,5% versus 91,2%) et la thrombopénie (3,3%% versus 9,9%) observées chez les TSRV. La leucocytose, la throbocytose, la neutrophile étaient les anomalies les plus fréquentes dans les deux groupes de TPM+ mais les différences observées étaient statistiquement non significatives. L anémie a été microcytaire hyhpochrome chez 54,7% de TSRV+ contre 45,6% de TSRV- et normocytaire normochrome chez 31,4% de TSRV contre 43% de TSRV. Les différences étaient non significatives. Conclusion La séroprévalence est élevée parmi les patients TPM+. La bacilloscopie a des limites dans le diagnostic de la TPM+ chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) d où l intérêt d autres moyens diagnostiques dans notre contexte. Toute anomalie inexpliquée de l hémogramme doit faite une TPM+ chez les PVVIH. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

196 Année : 2006 Auteurs : But Stigmatisation liée au VIH/SIDA avant la mise en œuvre de la composante familiale et communautaire de la stratégie prise en charge intégrée des maladies de l enfant (PCIME-C) dans les districts d appui de plan Togo Tchagbele OB, Guedenon KM, Koffi S, Agbere AD Apprécier le niveau de stigmatisation lié au VIH/SIDA en matière de pratiques familiales et communautaires-clés avant la mise en œuvre de la PCIME communautaire (PCIME-C) dans les districts de Tchaoudjo, Tchamba, Sotouboua, Blitta et Est-Mono. Méthode Nous avons réalisé une étude transversale descriptive du 24 au 29 juillet 2006 simultanément dans les dits districts auprès d un échantillon aléatoirement constitué de 250 ménages, 353 personnes de 15 ans ou plus. Nous avons eu à étudier principalement les aspects sociodémographiques desdites personnes, et surtout leur niveau de stigmatisation à l égard des enfants affectés et infectés par le VIH/SIDA. Résultats Les chefs de ménage enquêtés étaient dans 44,4% des analphabètes, âgés en moyenne de 47 ans, et vivant avec en moyenne 7 personnes par ménage et 2 personnes par pièce d habitation. Au moins neuf enquêtés sur dix (95,2%) ont entendu parler du SIDA dont les principales voies de transmission citées ont été les rapports sexuels y compris le multi partenariat,la prostitution, la non utilisation du préservatif(47,4%) et les objets souillés de sang (42%).Les principaux moyens d éviter le SIDA cités ont été l utilisation du préservatif (49,1%) et l éviction du multi partenariat sexuel (35,4%). La transmission mère-enfant du VIH n est connue que par 77,1% des enquêtés qui dans 62,8% des cas en ignoraient tout moyen de prévention. Des enquêtés connaissaient un enfant atteint ou mort du SIDA (5,7%), un orphelin du SIDA (1,8%) ou un(e) adulte vivant avec le VIH ou atteint du SIDA (6,8%). Face au sidéen, deux modalités de stigmatisation ont été exprimées par tous les enquêtés : fuir le sidéen (20,8%) et craindre le sidéen (0,3%). Néanmoins, ils étaient disposés à accepter la visite domiciliaire d un orphelin du SIDA (53,3%), la participation de celui-ci aux jeux avec les enfants sains (52,1%) voire sa prise en charge par la communauté (31, 3%). Conclusion Nous avons pu disposer de données sur la stigmatisation des enquêtés face aux enfants affectés ou infectés par le VIH/SIDA. Une telle stigmatisation s était avérée réelle malgré le niveau avancé des enquêtés en matière de connaissance du VIH/SIDA. La sensibilisation continue de la population devrait être renforcée pour un changement conséquent de comportement favorable à la promotion des droits humains des personnes vivant avec le VIH en général et de ceux des enfants affectés ou infectés en particulier. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

197 Année : 2006 Auteurs Maladie de Kaposi en milieu hospitalier à Lomé. Etude rétrospective de 93 cas au CHU-Tokoin OWONO ESSOLA Françoise Il s'agissait d'une étude rétrospective sur dossiers des patients reçus dans le service de Dermatologie du CHU-Tokoin de Lomé du 1er janvier 1994 au 31 décembre Cette étude a eu pour but de déterminer le profil épidémiologique, clinique et évolutif actuel de la maladie de Kaposi (MK) rencontrée en milieu hospitalier à Lomé. Une fiche d'enquête comportent les données démographiques (âge, sexe), les aspects cliniques, paracliniques (examen anatomopathologique, sérologie VIH), thérapeutiques et évolutifs a été élaborée pour chaque patient. Au total 93 cas de MK ont été colligés (soixante treize cas de MK-SIDA et vingt cas de MK endémique). L'âge moyen était de 37,17 cris et le sex-ratio de 1,9. L'incidence annuelle de la MK était de 8,5. L'âge moyen était de 33,8 ans au cours de la MK-SIDA et de 49,5 ans dans les MK endémique. Le sex-ratio(h/f) de la MK-SIDA était de 1,4 et celui de le MK endémique était de 9. Un cas de MK-SIDA a été enregistré chez un enfant de 8 ans de sexe masculin. L'atteinte cutanée était au premier rang, suivie de l'atteinte des muqueuses et de l'atteinte ganglionnaire aussi bien dans la MK-SIDA que dans la MK endémique. 98,5% des cas de MK-SIDA avaient une atteinte cutanée, 50,7% une atteinte des muqueuses et 12,3% une atteinte ganglionnaire. 95% des cas de MK endémique avaient une atteinte cutanée, 30% une atteinte des muqueuses et 10% une atteinte ganglionnaire. La MK-SIDA avait un caractère diffus prédominant (49,3%) et la MK endémique était localisée préférentiellement aux membres inférieurs (75/.). Seulement 10,8% des patients ont reçu une monochimiothérapie faite de cures de Vinblastine, deux patients souffrant de MK-SIDA ont été mis sous ARV, L'évolution sous traitement a été marquée par une rémission partielle de la maladie chez 6,4% des patients, Le taux de mortalité était de 4,10% dans la MK-SIDA et de 5% dons la MK endémique. Les causes de décès étaient l'insuffisance respiratoire aigue et les complications infectieuses associées à une altération de l'état général. En conclusion, l'incidence de la MK a sensiblement augmenté en milieu hospitalier à Lomé au cours de notre période d'étude, ceci à couse de l'augmentation des cas de Kaposi-SIDA qui est parallèle à le progression de l'épidémie VIH/SIDA au Togo. La prise en charge de cette maladie est difficile dons notre milieu et devrait être améliorée par l'accessibilité des APV à un plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

198 Année : 2006 VIH et neurocysticercose en milieu hospitalier. A propos de 4 cas colligés du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2005 au CHU-Tokoin et Campus de Lomé Auteurs POKO Magnoudéwa Thèse FMMP L étude a eu pour cadre les locaux des différents services de neurologie des CHU Tokoin et Campus de Lomé a porté sur une population totale de 2943 patients neurologiques hospitalisés entre le premier Janvier 2001 et le 31 Décembre L objectif visé était d étudier les aspects cliniques, paracliniques et évolutifs de la neurocysticercose chez les personnes vivants avec le VIH en milieu hospitalier. L analyse a permis de retrouver une fréquence de 0,95% pour la neurocysticercose avec une nette prédominance masculine avec sex-ratio à 2,5 ; une fréquence de 22,76% pour l infection à VIH. Elle a permis surtout d identifier 04 cas de neurocysticercose immunodéprimés correspondant à 14,28% des cas de neurocysticercose présentant tous des particularités en raison de l immunodépression tant sur le plan clinique, paraclinique qu évolutif. En conclusion ce travail a permis de montrer les aspects particuliers que peut revêtir la neurocysticercose chez les personnes vivant avec le VIH permettant ainsi d engager ainsi l établissement des moyens de diagnostic et de prise en charge de cette affection chez les personnes vivant avec le VIH CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

199 Année : 2006 Les neuropathies périphériques associées à l infection à VIH, aspects épidémiologiques et cliniques. A propos de 49 cas colligés dans le service de neurologie du CHU campus - Lomé. de janvier 1994 à décembre 2003 Auteurs : GNASSOUNOU-AKPA E K.K Thèse FMMP Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée dans le Service de Neurologie du CHU-CAMPUS de Lomé dont l objectif principal était de déterminer la fréquence et les différents types de NP liées au VIH au sein de ce service. Au total, 46 dossiers de PVVIH porteurs d'une NP ont été analysés de Janvier 1994 à Décembre Les résultats ont montré que la fréquence des NP parmi les patients séropositifs au VIH a été de 11,38%. Les types de NP colligés ont été : PFP (55,1%), Polyneuropathie (18,36%), Radiculite zostérienne (4,28%) Polyradiculonévrite (6,13%). Mononeuropathie (4,08%) Méningoradiculonévrite (2,04%). La tranche d'âge des 20 à 50 ans a été la plus représentée (87%) ; L'âge moyen a été de 39ans. Le VIH-1 été retrouvé chez 93,5% des patients; la sex-ratio H/F a été de 1,3 avec une prédominance de mariés monogames. En conclusion, les NP sont relativement fréquentes et polymorphes au cours de l'infection à VIH. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

200 Année 2006 Evaluation de la qualité de la PEC thérapeutique des personnes vivant avec le VIH par les, antirétroviraux"au Togo Auteurs MOUHARI-TOURE Abas Thèse FMMP Il s'agit d'une étude transversale portant sur un échantillon de dossiers des PVVIH sous ARV. Ainsi nous avons visité sur la période du 15 au 31 octobre 2005 ; 14 structures sanitaires publiques et 9 structures associatives couvrant les six régions sanitaires du pays. Ont été inclus dans notre étude les dossiers de PVVIH sous ARV des centres accrédités par le PNLS. L objectif principal visé était d évaluer la qualité de la prise en charge thérapeutique des personnes vivant avec le VIH par les ARV au Togo à partir des normes élaborées par le programme national de lutte contre le sida (PNLS). Au total 1000 dossiers médicaux sur 5073 PVVIH sous ARV au moment de l'étude ont été exploités. En terme de résultats l'âge moyen des patients était de 35±10,9 ans ; les enfants représentaient 5,8% de notre échantillon. Le sex-ratio (H/F) était de 0,6. La majorité des patients sous A-RV était prise en charge à Lomé commune (69,8%). La plupart des patients (79, 1%) étaient traités dans le cadre du fonds mondial. Les associations /ONG suivaient 69,3% des PVVIH sous ARV au Togo. 82% des malades étaient sous ARV depuis plus de 3 mois et seulement 23,2% depuis plus d'un an. Les critères de mise sous ARV ont été respectés dans 95% des cas - et étaient basés sur le dosage du taux de CD4 chez 764 (76,4%) patients, sur le dosage des lymphocytes totaux chez 122 (12,2%) patients et sur le stade clinique (stade 111 ou IV) défini par l'oms chez 114 (11,4%) patients. Proportionnellement les malades de la région des Savanes et de la Kara ont moins bénéficié du dosage des CD4 que les malades d'autres régions. Dans plus de la moitié des cas, les malades avaient des CD4 en dessous de 100/mm3 avant la mise sous ARV. L'association de deux inhibiteurs nucléosidiques et d'un inhibiteur non nucléosidique a constitué 90,8% de traitement de première ligne. Les protocoles thérapeutiques prescrits correspondaient dans 98,1/o de cas aux recommandations nationales. 31,61% des malades sous ARV ont présenté des effets secondaires et ces effets ont motivé un changement de traitement dans 3,3%. Les principaux effets secondaires étaient des troubles digestifs (30,7%) et des allergies cutanées (28,8%). Les principales causes de changement de traitement étaient les effets secondaires (49,21/o), l'échec thérapeutique (20,9%) et la mauvaise observance (29,9%). En conclusion les taux de bonne pratique sont au-dessus de 90%. Les protocoles thérapeutiques sont bien tolérés, Par ailleurs le coût actuel des ARV et l'accessibilité du bilan biologique constituent un handicap dans le suivi des PVVIH. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

201 Année 2006 Prise en charge des enfants infectés par le VIH/SIDA, par les antirétroviraux à Lomé. Problèmes et perspectives Auteurs GBETOGLO Agbessi Viwonou Thèse FMMP Il s'agit d'une étude rétrospective, descriptive portant sur 72 enfants séropositifs sous traitement ARV suivis dans trois associations spécialisées dans la prise en charge des sujets infectés par le VIH/SIDA à Lomé. L'âge moyen des enfants séropositifs est de 6,76 ans. Le sexe masculin était légèrement prédominant avec un sex-ratio de 1,05. La majorité des enfants (79,2%) étaient orphelin d'au moins un des parents biologiques. Tous les enfants étaient issus de familles à revenus modestes. La transmission mère-enfant était le mode de contamination au VIH retrouvé chez tous les enfants. La quasi-totalité des enfants était infectée par le VIH 1. L'âge moyen de dépistage du VIH était de 4,2 ans. La plupart des enfants ayant eu 9 mois de traitement antirétroviral en moyenne étaient asymptomatiques et n'avaient plus de déficit immunitaire. Après en moyenne 15 mois de traitement ARV, les enfants avaient un gain moyen de 464 CD4/mm3. Peu d'enfants avaient bénéficié de plus d'un contrôle de la numération des lymphocytes CD4. Ils étaient peu à avoir réalisé les examens biologiques de suivi du traitement. Le protocole antirétroviral. initial le plus prescrit chez les enfants était ; AZT/3TC/ABC. Les troubles digestifs étaient les effets secondaires les plus retrouvés. La plupart des enfants avaient accès gratuitement aux médicaments ARV. Le taux de bonne observance était moyen (51%) et diminuait avec l'accroissement de l'âge des enfants et de la durée de prise du traitement ARV. En conclusion, le PNLS et les associations susmentionnées jouent un rôle primordial dans la prise en charge des enfants séropositifs. Mais malgré les récents progrès enregistrés au Togo, beaucoup d'efforts restent à consentir pour assurer une prise en charge optimale des enfants infectés par le VIH. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

202 Titre Année 2005 Aspects psychosociaux de l infection VIH/SIDA chez le couple mère/enfant à Lomé Auteur : DANKLOU Komlan Thèse FMMP Il s'agit d'une étude transversale type interview portant sur 57 mères séropositives ayant un ou des enfants de moins de 5 ans suivis dans les associations (EVT, ACS, AMC) spécial1isées dans la prise en charge psycho-sociale et médicale de sujets infectés par le VIH/SIDA et suivi à l hôpital de Bè, L objectif visé était d identifier les principaux problèmes psycho-sociaux que connaît le couple infecté par le VIH/SIDA en vue d'y apporter des aides proches de solutions. Les résultats ont montré que la majorité des patientes sont jeunes et mariées avec une prédominance de monogame ayant au moins un enfant. Les patientes ont un faible niveau d'instruction. La plupart des patients proviennent du quartier Bè. Les patientes confient plus 'leur séropositivité aux associations plutôt qu'à leur famille. La majorité des patientes est approvisionnée en médicaments par les associations. 1 Le VIH-1 est prédominant. Presque toutes les patientes pensent avoir été contaminées par voie sexuelle. Elles sont en grande partie symptomatique. La plupart d entre eux ne connaissent pas le statut sérologique de leur conjoint. Le couple mère/enfant rencontre beaucoup de problèmes psychosociaux par la stigmatisation, le rejet et des difficultés financières. En conclusion les associations sus-citées jouent un rôle primordial dans la prise en charge des PVVIH, Mais force est de constater que malgré les récents progrès enregistrés au Togo il reste beaucoup d effort à réaliser pour pouvoir assurer au PVVIH de meilleures conditions d existence. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

203 Année : 2004 Auteurs: Rapport de l étude sur la satisfaction des clientèles cibles face aux services adaptés du Togo D. Morin, DV, APCOM, G. Godin, F. Sobela, Y. Gouna, M. Dumais, J. Pépin, Projet SIDA 3 Cette étude opérationnelle, réalisée dans le cadre du Projet d'appui à la lutte contre le sida en Afrique de l Ouest SIDA3, visait à évaluer les niveaux de satisfaction des clientèles-cibles face aux services adaptés offerts dans tous les Volets-pays afin de leur permettre d estimer l indicateur #15 du Cadre de mesure de rendement : Satisfaction des clientèles concernant les services de santé et de prévention, par sexe, âge et profession. Cette étude a comporté deux phases distinctes. Une première phase concernant le développement et la validation d un questionnaire pour la mesure de satisfaction. La deuxième phase concerne la mesure de satisfaction auprès des clientèles ayant reçu des services adaptés. Au total, 72 clients ont été interviewvés. Les données ont été saisies au Togo sur Epi-Info et ont été analysées au Canada à l aide du logiciel SAS par le Volet Appui à la participation communautaire (APCOM) en collaboration avec le Volet «Suivi-monitoring, technique et recherche». Les procédés habituels de la statistique descriptive paramétrique ou non (distribution de fréquence, moyennes, mesures de tendance centrale et mesures de dispersion) ont été utilisés. Les résultats ont montré que la très grande majorité des personnes interrogées avaient eu recours à la structure de santé plus d une fois (91,7%) et la majorité d entre elles se disent très satisfaites (48,6%) des services qu elles avaient reçus lors des visites antérieures et 43,1% se sont déclaré satisfaits. La grande majorité des personnes interrogées se sont présentées à la structure de santé pour une visite de suivi habituel (81,9%). La grande majorité des personnes, soit plus de 80%, n ont pas voulu se prononcer sur quatre éléments : la gravité perçue, l inquiétude perçue, le lien entre la visite et un problème IST ou VIH-SIDA La majorité des personnes interrogées ont été référées à la structure de santé par un animateur ou une animatrice (69,3%) ou une autre personne faisant partie des amis et amies personnels (16,8%). Finalement, en ce qui concerne la satisfaction, rappelons que l échelle de mesure repose sur un score maximal de 5. Les dimensions ayant récolté les scores les plus forts sont dans l ordre, la compétence relationnelle, l information reçue, l accueil et la continuité, l environnement, l accessibilité et la compétence technique. La dispersion des scores est assez faible. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

204 Année 2004 Mortalité chez les personnes vivant avec le VIH et présentant une affection neurologique. A propos de 196 cas de décès colligés dans le service de neurologie du CHU-campus (janvier décembre 2002) Auteur VOLLEY KOFFI AGBENYEGAN Thèse FMMP L étude est une étude rétrospective sur 10 ans couvrant la période du ler Janvier 1993 au 31 décembre Elle a concerné 502 séropositifs au VIH enregistrés dans le service de neurologie du CHU-CAMPUS de Lomé, l objectif visé était d'identifier les causes des décès chez les personnes vivant avec le VIH et présentant une affection neurologique, et d'étudier la létalité de ces affections dans le service Les résultats ont montré que 83,26 % des patients ne connaissaient pas leur statut sérologique à l'admission. Au cours de ces premières hospitalisations les manifestations neurologiques étaient révélatrices de l'infection au VIH. L'âge moyen de nos patients décédés était de 38,9 ans, avec une durée de séjour moyen avant le décès de 13,93 jours. Cette étude à montré que la toxoplasmose cérébrale (61,22 %) a constitué la première cause de décès chez les PVVIH/SIDA et présentant une affection neurologique, suivi de méningites (20,41%) et de méningo-encéphalites (l 4,29 %). Le taux de létalité a été de 39,04 %. Les méningites et les méningo-encéphalites constituaient les affections les plus létales avec un taux de létalité respectivement de 90,90 % et 70%. En conclusion, cette étude a montré que des efforts doivent être redoublés dans le dépistage et la prise en charge des PV VIH /SIDA, CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

205 Année : 2003 Contamination professionnelle par le VIH chez le personnel soignant. Aspect médico-légal, éthique, professionnel, socio-économique à propos d un cas déclaré au CHU-Tokoin (Lomé-Togo) Auteurs: SALLAH Messan Djifa Thèse FMMP L étude a été organisée après un cas déclaré d'accident avec exposition au sang suivi d'une séroconversion VIH chez une garde-malade qui était en poste dans le service des soins intensifs du CHU-TOKOIN. Cette étude avait pour but de déterminer les circonstances de survenue de la contamination, d évaluer la prise en charge des victimes dans le cadre de accidents de travail. Faire une étude documentaire et une revue de la littérature les aspects médico-légaux et éthiques des infections professionnelles par les VIH chez le personnel soignant. Une étude complémentaire relative au attitudes et pratiques du personnel soignant face aux accidents avec exposition au sang, nous a permis de mieux cerner l'environnement professionnel de la victime et des conditions de travail. Les résultats ont montré qu il s agissait d une jeune femme de 36 ans, garde-malade qui a été victime d'accident d'exposition au sang dans le service de soins intensifs du CHU-TOKOIN, lors de la dépose d'une perfusion intraveineuse chez un patient porteur du VIH. L'infection à VIH contractée a été reconnue par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et prise en charge. La maladie a évolué vers le décès malgré la prise en charge thérapeutique dans un délai d'un peu plus de sept ans. L'enquête réalisée par questionnaire auprès de cinquante personnels soignants, portant sur les attitudes et pratiques face aux accidents d'exposition au sang, nous a permis de mieux cerner et de préciser les facteurs d'environnement professionnel et les conditions de travail de la victime. L'âge moyen des personnes enquêtées était de 36 ans. La majorité avait une ancienneté professionnelle située entre ans. Le sexe féminin représentait 54%. Les AES survenus dans le 12 derniers mois représentait 62% ; les piqûres constituaient 70,21% et les prélèvements étaient principalement la source des accidents, soit 21,28%. Les infirmiers étaient plus exposés, 40,42%. Le taux de déclaration des accidents était de 6,25%. La perception du risque est bonne ; 78% des soignants pensaient que le risque était élevé ou très élevé La stigmatisation était très marqué ; 58% des soignants avaient une attitude de méfiance à l'égard de patients suspects d'infection à VIH, 26% avaient un sentiment d'insécurité, Les soignants victimes d'aes étaient anxieux ou angoissés après l'accident (78%);. 20% des soignants n'ont jamais reçu de formation sur les AES. En définitive les réflexions ont conduit à considérer que la mise en place de stratégie de prévention des accidents d'exposition au sang, qui s'inscrivent dans les critères de qualité des soins, repose sur un certain nombre d'éléments qui sont notamment : les précautions standards, l'utilisation de matériel de sécurité, l'information régulière des personnels, considérés, sur les situations à risque, la formation aux modalités de prévention des accidents, La conduite à tenir en cas d'accident d'exposition au sang bien adapté et appliqué en urgence. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

206 2.9. Les Orphelins et enfants vulnérables N Titre de l étude Année 1 TETE BENISSAN A, LAWSON-EVI K A, LAWSON N, KOKOU K, GBEASSOR M : Effet de la poudre de feuilles de moringa oleifera lam. Sur l évolution du profil de l hémogramme des enfants malnutris évaluation chez les sujets hiv positifs et négatifs????? 2 CNLS (2007), Enquête dans les ménages sur les orphelins et les autres enfants vulnérables (OEV) de 0 à 17 ans (Soutien et scolarisation). OEV - TOGO CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

207 Année : 2007 Auteur : Enquête dans les ménages sur les orphelins et les autres enfants vulnérables (OEV) de 0 à 17 ans (Soutien et scolarisation). OEV - TOGO CNLS L objectif poursuivi était de cerner la situation familiale des enfants OEV dans les ménages, et de mesurer le niveau des soutiens apportés aux OEV dans les domaines tels que la santé, l éducation, l assistance psychologique, sociale, etc. L enquête sur les orphelins et autres enfants vulnérables (OEV) âgés de 0 à 17 ans s est déroulée dans les ménages aussi bien en milieu urbain qu en milieu rural dans les 6 régions du pays (Lomé, Région Maritime, Région des Plateaux, Région Centrale, Région de la Kara et Région des Savanes). Au total une vingtaine d ONG installées sur l ensemble du territoire ont été mises à contribution dans le cadre de cette étude. Sur la base des OEV recensés par le Ministère des Affaires Sociales et des ONG, la présente étude a été réalisée avec un échantillon de ménages localisés dans les zones d intervention des associations et ONG abritant des OEV. Au total un effectif de 2495 enfants déclarés comme orphelins ou vulnérables (OEV), ont été touchés par la collecte sur l ensemble du territoire. Les résultats ont montré que 22% des enfants sont orphelins de mère et 48% ont perdu leur père. Dans l ensemble, 11,3% des OEV sont des orphelins complets (c est-à-dire ont perdu leurs 2 parents biologiques) : - Par rapport à l assistance médicale, environ le tiers des OEV (35%) avaient reçu des soins médicaux et/ou des fournitures destinées aux soins au cours des 12 mois précédant la collecte ; - En ce qui concerne la scolarisation des enfants, 30% des ménages ont reçu un soutien externe dans ce domaine, notamment sous forme de frais d écolage, au cours des 12 derniers mois ; - Près d un enfant OEV sur deux (48%) a bénéficié d un soutien psychique/psychologique, y compris des conseils de la part d un conseiller spécialement formé et/ou un soutien/un accompagnement psychique/spirituel, au cours du dernier trimestre ; - Au cours du dernier trimestre, un enfant sur trois (34%) a reçu un soutien social, y compris un soutien socio économique (ex : vêtements, produits alimentaires supplémentaires, appui financier, gîte) et/ou une aide au quotidien (ex : aide ménagère, formation pour les soignants, garde des enfants, services juridiques) ; Dans l ensemble, sur les 2495 enfants déclarés comme orphelins ou vulnérables, pour environ 3 sur 5 (60%), les parents interviewés ont déclaré avoir bénéficié d'au moins une assistance ou un soutien quelconque externe. Les taux de scolarisation sont relativement plus élevés chez les enfants ayant leurs 2 parents en vie (96%) que chez les orphelins (92%) au cours de l année scolaire CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

208 Année : Effet de la poudre de feuilles de moringa oleifera lam. Sur l évolution du profil de l hémogramme des enfants malnutris évaluation chez les sujets hiv positifs et négatifs Auteurs : TETE BENISSAN A, LAWSON-EVI K A, LAWSON N, KOKOU K, GBEASSOR M La réalisation de l hémogramme et la mesure des paramètres anthropométriques ont été effectuées chez des nourrissons (n=51) et des enfants (n= 54) VIH positifs et négatifs ayant consommé la poudre de Moringa oleifera pendant 15 semaines. Les sujets sont anémiés et/ou présentent une insuffisance pondérale. Après l utilisation de M. oleifera, les résultats montrent une augmentation significative (p 0,0001) de l IMC chez les sujets VIH positifs et négatifs. Cette augmentation de l IMC est significativement différente chez les sujets sous ARV (p < 0,0001) ou non ARV (p< 0,001). L analyse de l hémogramme révèle une élévation significative (p 0,001) des valeurs des GR, du THb, de Hte, du VGM de TCMH et (p 0,01) pour CCMH. En revanche, les paramètres de la lignée leucocytaire ne sont pas significativement modifiés. La diminution des anémies chez les sujets est de de 40% à 84% pour l anémie hypochrome et de de 30% à 84% pour l anémie microcytaire. Les résultats de cette étude indiquent que la poudre de M. oleifera seule ne peut corriger l état inflammatoire chez les sujets. Cependant, elle permettrait l amélioration de l état nutritionnel, accélérerait la récupération immunologique et renforcerait aussi l efficacité des médicaments ARV chez les sujets VIH/SIDA. Malgré ses qualités nutritionnelles exceptionnelles, la poudre des feuilles M. oleifera n est pas un médicament et ne constitue pas un substitut aux antirétroviraux. CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

209 3. SYNTHESE DES ETUDES CNLS-Togo Répertoire national des études sur le VIH/SIDA :

210 Tableaux synoptiques des études dans la population générale N Titre Auteur Année Évaluation des campagnes masse média menée dans le cadre de la subvention FM série 8 au Togo Etude sociocomportementale type CAP en matière de VIH/SIDA dans le milieu de travail au Togo en 2011 Evaluation de l utilisation systématique du préservatif avec partenaires extraconjugaux chez les travailleurs des entreprises ou sociétés du Projet workplace au Togo Prévalence du VIH chez les jeunes, connaissances, attitudes et pratiques en matière du VIH/SIDA auprès de la population PNLS/CNLS 2011 PNLS 2011 PSI 2010 PSI 2010 POPULATION GENERALE Taille échantillon 1046 personnes personnes dont hommes et 483 femmes 2020 individus dont 280 femmes et 1740 hommes 3017 ménages : 5908 individus dont 2957 Principaux résultats - 70% des personnes interrogées ont déjà suivi une campagne sur la gratuité des ARV durant les douze derniers mois - 74% des enquêtés en majorité les jeunes ont déjà suivi la campagne sur le dépistage. - 74,9% en majorité des femmes ont déjà suivi la campagne sur la santé de la reproduction - 50 % des personnes interrogées ont suivi une compagne sur la PTME - quasi-totalité des travailleurs avaient déjà entendu parler du VIH - Presque tous les travailleurs enquêtés sont sexuellement actifs (98%) - Seulement 50% de travailleurs ayant eu des rapports sexuels extraconjugaux au cours des 12 mois précédents ont déclaré utiliser systématiquement le préservatif. - sur les 12 derniers mois, l utilisation systématique de préservatif a été observée chez 17% des enquêtés en cas de rapports sexuels avec les partenaires réguliers, 71% pour les rapports sexuels avec les partenaires payants et 78% si le partenaire est occasionnel. - Plus de 41% des hommes ont pratiqué le multi partenariat sexuel au cours des 12 derniers mois. - Par rapport aux modes de transmission du VIH/Sida, la transmission par voie sexuelle a été citée par un grand nombre de personnes enquêtées (98%) ménages et a touché un effectif total de 5908 individus dont 2957 hommes de 15 à 59 ans et 2951 femmes de 15 à 49 ans CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

211 POPULATION GENERALE N Titre Auteur Année Taille échantillon générale au Togo et sur la hommes et disponibilité et l accès au 2951 préservatif CAP femmes IST/VIH/sida TOGO/2010 Principaux résultats - 13% des enquêtés ont subi un test VIH dans les 12 mois précédant l enquête et en connaissent le résultat - seuls 34% des hommes et 37% des femmes ont utilisé de façon systématique un préservatif au cours des 12 derniers mois avec un(e) partenaire non conjugal (e) - 32 jeunes ont eu des tests contrôlés positifs, soit un taux de prévalence du VIH de 1,5% chez les ans Enquête MAP sur la couverture, la qualité de couverture, l accès et l équité d accès au préservatif protector plus dans les zones de rencontre a haut risque (Deuxième passage) Étude d impact des campagnes de promotion du test de dépistage volontaire du VIH auprès de 6 cibles au Togo Évaluation de la qualité des services dans les centres de conseils dépistage volontaire et anonyme au Togo PSI-Togo 2008 PSI-Togo PSI-Togo points chauds et 2647 points de ventes. 95 clients simulés dans 16 CDVA, (256 visites) - zones chaudes étaient faiblement couvertes en préservatifs (29%) et 14% pour protector plus - faible qualité de couverture de protector plus - bon accès aux préservatifs. (95% pour les professionnelles du sexe, 94% pour les jeunes et 98% pour les routiers - pénétration des préservatifs faible dans les zones chaudes 40% pour toute marques contre 31% pour Protector Plus. - La proportion de personnes ayant entendu parler du test de dépistage avoisinait les 100% chez toutes les cibles - Niveau d exposition pour chacun des messages supérieure à 85% - 67% des militaires, 62% des routiers et 77% des femmes enceintes affirmaient avoir pris une décision de faire le test du VIH après exposition - 70% des clients ont reçu des informations sur le DVA et 8 personnes sur 10 affirment avoir eu un reçu après payement des frais de dépistage - Environ 66% des clients ont affirmé avoir suivi la démonstration du port du préservatif masculin et 46% pour la démonstration du préservatif féminin - 12% des enquêteurs affirment que le prélèvement du CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

212 POPULATION GENERALE N Titre Auteur Année Taille échantillon Principaux résultats sang n'a pas été fait dans un tube - 1/3 des clients positifs ont bénéficié des conseils et du Enquête de population chez les adultes de ans et chez les jeunes de ans (CC-POP 2007) Enquête MAP sur la Couverture et la Qualité de Couverture du Préservatif Protector dans les Points de Rencontre à Haut Risque (Premier passage) Etude sur les connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA sur le lieu de travail au Togo (Workplace 2006) Connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA au Togo. CAP - /IST/VIH/SIDA - TOGO 2005 URD PSI 2006 URD points de vente 1365 employés URD soutien - Bon niveau de connaissance mais, (38%) pensent que les moustiques peuvent transmettre le VIH. - Les partenaires occasionnels étaient plus répandus chez les hommes (25,6%) que chez les femmes (6,3%). - 28% ont utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport. - seulement 16% (21,2% en milieu urbain et 11,4% en milieu rural) ont subi le test. - Au total, 2141 points de vente ont été recensés dans toutes les régions dont 1933 points de vente autour des points chauds et 208 points de vente sur les sites des routiers et des travailleuses de sexe - en définissant un critère de présence d'au moins un point de vente de préservatifs à l'intérieur ou à 10 minutes de marche du point chaud, on a un taux de couverture de 86% dans l ensemble des huit zones identifiées - Ce taux est de 72% lorsqu on fixe le critère de présence à au moins trois points de vente et de 64% quand il augmente à au moins cinq - Bon niveau de connaissance mais, 14% ne peuvent pas partager un repas avec un PVVIH). - Peu d employés (37%) ont déjà fait le test de dépistage - 87% des célibataires ont utilisé systématiquement le préservatif lors des rapports sexuels avec les partenaires occasionnels - Bon niveau de connaissance mais, les moustiques peuvent transmettre le VIH (12% hommes et 20%. des femmes) - prendre un repas avec un qui est infecté par le VIH/SIDA, on peut attraper la maladie (9% des hommes et 13% des femmes) CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

213 POPULATION GENERALE Taille N Titre Auteur Année Principaux résultats échantillon - 65% des femmes et 29% des hommes ayant eu des rapports sexuels au cours des 12 derniers mois avec des Connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA en milieu rural au Togo. CAP - /IST/VIH/SIDA - Milieu RURAL 2005 Étude sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SIDA en milieu rural au Togo : Région des savanes Étude sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SIDA en milieu rural au Togo : Région de la Kara Étude sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SIDA en milieu rural au Togo: Région Centrale Étude sur les connaissances et pratiques URD PSI-Togo 2005 PSI-Togo 2005 PSI-Togo 2005 PSI-Togo groupes de discussion 24 groupes de discussion 24 groupes de discussion 24 groupes de partenaires occasionnels, ne se sont pas protégés. - Bon niveau de connaissance mais, les piqûres de moustiques peuvent transmettre le VIH/SIDA (31% des hommes et 47% des femmes). - partager un repas avec un qui est infecté par le VIH/SIDA, on peut attraper la maladie (15% des hommes et 21% des femmes). - Au cours des 12 derniers mois, 48% des hommes ayant eu un rapport sexuel avec une partenaire occasionnelle ont utilisé un préservatif. - Bonne connaissance mais le VIH/SIDA pourrait être transmis par le moustique, la sorcellerie, l envoûtement ou par malédiction -.Multipartenariat et adultère encore pratiqués mais réticence à l utilisation du condom - Lévirat encore d actualité en milieu rural - Bonne connaissance mais le VIH/SIDA pourrait être transmis par le moustique et la sorcellerie - Oppositions sur le condom (pour les majoritaires c est utile mais pour les autres c est un moyen de prostitution) - pratiques socio-culturelles (scarifications, rasage lors des funerailles) sont encore d actualité - Bonne connaissance mais le VIH/SIDA pourrait être transmis par le moustique et la sorcellerie - Sida = maladie de la débauche de la honte et du discrédit de la famille - lévirat, la circoncision, le pacte de sang était encore pratiquées dans la région - Bonne connaissance mais le VIH/SIDA pourrait être transmis par le la sorcellerie et l envoûtement. C est la CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

214 POPULATION GENERALE N Titre Auteur Année Taille échantillon Principaux résultats culturelles en matière de discussion malédiction de Dieu VIH/SDIA en milieu rural au Togo : Région des Plateaux - le condom est diversement apprécié (préserve du VIH/SIDA et des grossesses non désirées, dévergondage et vagabondage sexuel). - Les religions (catholique, évangélique et musulmane) s insurgent contre le condom (péché) - Pratiques à risque (lévirat, circoncision, percée d oreilles Étude sur les connaissances et pratiques culturelles en matière de VIH/SDIA en milieu rural au Togo : Région Maritime Les déterminants de la fréquentation des centres conseils et de dépistage volontaire anonyme Analyse de la Situation en Santé de la Reproduction au Togo. Etude AS/SR Togo (résultats de l enquête dans les ménages) PSI-Togo 2005 PSI-Togo 2005 URD groupes de discussion 12 groupes de discussion et scarifications) se perpétuent - Population majoritairement favorable à l utilisation du condom. Cependant dualité de pensée en ce qui concerne l acceptation du condom sur le plan culturel et religieux - lévirat scarification et la circoncision se pratique encore de nos jours - - la population cible se préoccupe moins de son statut sérologique - Eléments décourageants : peur, stigmatisation, inaccessibilité financière, méconnaissance des CDVA - Eléments favorables : projet de mariage, courage, caractère anonyme, un proche du corps médical, besoin de connaître son statut - la proportion de femmes qui avaient déjà fait le test de dépistage volontaire était de 4,5%. - En matière de recours aux soins de santé en SR, la proportion de femmes ayant accès à une formation sanitaire publique lors du 1er recours était de 66% alors que la médecine traditionnelle est utilisée comme premier recours par 19% des femmes CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

215 3.2. Tableaux synoptiques des études chez les femmes enceintes FEMMES ENCEINTES N Titre Auteur Année Taille échantillon Principaux résultats Pratique de l allaitement - 88,2% des mères avaient affirmé arrêter l AME de 1 maternel exclusif avec la façon brutale au plus à 6 mois d âge de leur enfant Trente quatre mono-prophylaxie - Le lait artificiel (LA : 29,4%) associé à la bouillie KD (34) mères antirétrovirale dans la (38,2%) ont été essentiellement utilisés comme Azoumah, et 2011 d enfants prévention de la aliments de sevrage, l allaitement a été reporté mixte al âgés de 6 à transmission mère-enfant dans 11,8%. 30 mois du VIH/Sida au CHU de - Près de 60% des enfants (19) avaient présenté au Kara (Togo) moins une maladie au cours de l AME. - taux de prévalence moyenne du VIH est de 3,6% Surveillance sentinelle de l infection par le VIH et de - Cette prévalence varie suivant l âge. Elle est de 1,1% dans la tranche d âge de ans, de 2.7% chez les 2 la syphilis chez les ans. Cette prévalence varie suivant la PNLS femmes femmes enceintes en localisation des sites : 4,4% en milieu urbain et 2,6% consultations prénatales en milieu rural. au Togo en La prévalence de la syphilis était de 1,2% au niveau national. - La prévalence des idées suicidaires été de 24% [IC95% : 17%-31%] chez les femmes VIH(-) et 52%(IC95% : 46%-58%) chez les femmes VIH(+). Les comportements - La prévalence des tentatives de suicide chez les femmes VIH(+) était de 8% (IC95%, 5%-11%) et chez 3 suicidaires en fonction du les femmes VIH(-), elle était de 5% (IC95%, 5%- 304 VIH+ et statut VIH parmi les J Burgos- 11%) femmes femmes au Togo : Soto et al. - les facteurs associés aux idées suicidaires étaient: VIH(-) Prévalence et ses être VIH(+) (Rapport de côtes ajusté: 2,6, IC95% facteurs associés (1,1-3,1; p<0,01), être victime de violence sexuelle ou physique perpétrée par le partenaire intime (RC ajusté: 1,9 - IC95% 1,1-3,1; p<0,01) et avoir un niveau d instruction bas (RC ajusté: 1,7 - IC95% 1,1-2,5; p= 0,05). 4 Infection à VIH chez N ZONOU enfants - La sérologie VIH était positive chez 96 (10,22%) des CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

216 5 6 N Titre Auteur Année l enfant : évaluation du diagnostic précoce par PCR chez les enfants au Togo (étude multicentrique, à propos de 1176 cas) Violence physique ou sexuelle selon le statut sérologique du VIH chez les femmes au Togo: Prévalence et facteurs associés CAP des femmes enceintes en Consultation prénatale en matière de prévention de la transmission du VIH d une mère à son enfant au Togo Magnoulélén, Thèse Médecine J Burgos- Soto, et al. A Tatagan et al FEMMES ENCEINTES Taille Principaux résultats échantillon 939 enfants nés des femmes qui avaient bénéficié de la PTME contre 42 (17,72%) des 237 enfants nés des femmes qui n avaient pas bénéficié de la PTME (p=0,00135). - La prévalence de l infection à VIH n était pas liée au sexe des enfants (p=0,48058), au mode d alimentation des enfants (p=0,11358), ou selon l âge de prélèvement pour le diagnostic précoce de l infection à VIH (p=0,68141). - Par contre, la prévalence de l infection à VIH chez les enfants nés de mères séropositives était significativement associée au mode d accouchement (p=0,01699), et à la porte d entre pour le diagnostic 454 femmes sélectionnées 210 femmes enceintes de l infection à VIH (p=0,00001). - La prévalence de la violence physique et/ou sexuelle faites aux femmes par leur partenaire intime a été de 56% [IC95% : 48%-64%] chez les femmes VIH(-) et 81% (IC95% :77%-86%) chez les femmes VIH(+). - Le risque non-ajusté de violence physique ou sexuelle chez les femmes VIH(+) était de 3,4 fois significativement plus élevé (IC95% : 2,2-5,2; p<0,001) par rapport aux femmes VIH(-) - Ces femmes avaient identifié comme voies de transmission du VIH : la voie sexuelle (93,8%) ; les objets souillés de sang (80,5%) ; la transmission de la mère à l enfant (27,1%). - 77,1% sont d accord que les couples à risque qui font l amour sans protection courent le risque de transmettre le VIH à leur enfant ; - 61% des femmes reconnaissaient que l allaitement mixte avait plus de risque de transmission du VIH au bébé. - Le taux d acceptation du test de VIH était de 92,4%. CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

217 7 8 9 N Titre Auteur Année 10 Connaissances, attitudes et pratiques des prestataires de soins en matière de prévention de la transmission du VIH de la mère à son enfant en 2010 au Togo Devenir des nourrissons nés de mères nfectées par le VIH suivis en Pédiatrie au CHU-KARA, de novembre 2005 à décembre 2008 Prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l enfant (PTME) : Bilan d activité du CHU-TOKOIN de Lomé Faisabilité et acceptabilité du test rapide du VIH dans une salle de travail au Togo. Djadou KE et al. PANASSA Palakiyém, Thèse médecine Djeha- Denyigba Améyo FEMMES ENCEINTES Taille échantillon 97 prestataires de soins 134 enfants ayant bénéficié du protocole PTME enfants Ekouevi et al femmes Principaux résultats - 83 % des prestataires de soins ont cité la transmission mère-enfant comme voie de contamination des enfants de moins de 15 ans ; - 87 % ont affirmé qu une femme enceinte ne transmet pas toujours le VIH à son enfant ; - pour 77 % des prestataires, le test ELISA se fait après le 18ème mois de vie ; 96 % avaient une notion claire sur l alimentation des enfants nés de mères infectées par le VIH nouveau-nés (96,3%) avaient reçu leur prophylaxie ARV (22,3%) avaient eu un badigeonnage de leur cordon avec la chlorhécidine avant la ligature de même qu un badigeonnage du corps avec de la chlorhécidine. - Le faible poids de naissance était observé chez 15,5% des nouveau-nés. - La majorité de nos enfants étaient nourris au lait artificiel (55,38%). - La sérologie faite à l âge de 12 mois et 18 mois a révélé 19 séronégatifs et 03 séropositifs mère (92,97%) avaient été dépistées avant l accouchement, 95 (25,67%) étaient sous traitement ARV ; 201 (54,32%) avait reçu la prophylaxie par l AZT pendant la grossesse et 211 (95,21%) enfants avaient également eu leur prophylaxie ARV. - La sérologie de confirmation faite à l âge de 12 mois chez seulement 15 enfants a révélé 1 séropositif. - La moyenne générale de déperdition était de 60,11%. - Sur 1530 femmes enceintes admises en salle de travail, 508 (32.2 %) ont été inclus dans l'étude. - Les informations sur le dépistage de VIH étaient disponibles dans les carnets de santé de 359 femmes CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

218 FEMMES ENCEINTES Taille N Titre Auteur Année Principaux résultats échantillon (71 %) femmes ont accepté le test de VIH en salle de travail (92 %). - La fréquence de l infection à VIH était 8.8 % (IC Surveillance sentinelle de l infection par le VIH et de la syphilis chez les femmes enceintes en consultations prénatales au Togo Bilan d activité PTME dans quatre sites de Lomé Commune Devenir des enfants nés de mères séropositives au VIH suivis dans le cadre de la prévention de la transmission de la mère à l enfant au Togo PNLS femmes BIYIE-BI NGOGHE Prudence, Thèse médecine K. Lawson- Evi et al femmes nourrissons 95 % : 6.4 à 11.7 %). - La prévalence de l infection par le VIH dans la population cible a été estimée à 3,5% avec un intervalle de confiance à 95% de [3,10% - 3,89%]. - Cette prévalence varie suivant la localisation des sites : 4,4% en milieu urbain et 2,5% en milieu rural. - La prévalence de la syphilis était de 1,2% au niveau national. Au niveau régional, elle variait de 2,3% dans la région maritime à 0,3% dans la région des savanes. - La prévalence de la syphilis ne semble ne pas être influencée par le l âge et la localisation du site (milieu urbain, milieu rural) femmes (89,94%) avaient reçu un counseling pré-test et (75,30%) avaient accepté d être dépisté. - Huit mille cinq cent quatre-vingt-quinze gestante (79,77%) étaient revenues s informer de leurs résultats après un counseling. - La prévalence de l infection au VIH était de 13,18%. - La majorité des enfants étaient nés par voie basse (77,4 %). - Le mode d alimentation était partagé à égalité par le lait maternel (49 %) et des substituts de lait maternel (50 %). - À 12 mois, 196 enfants sur 742, soit 26,4 %, avaient eu leur sérologie rétrovirale. Parmi eux, nous avons 5,6 % de taux global de séroconversion du VIH. - Le taux de transmission dans le groupe des enfants CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

219 FEMMES ENCEINTES N Titre Auteur Année Taille échantillon Principaux résultats nourris au lait maternel était de 5,9 % (six enfants séropositifs sur 102) et de 8,5 % dans le groupe des Evaluation de la prise en charge de la mère et de l enfant dans le cadre de la prévention de la transmission mère-enfant du VIH en pédiatrie du CHU Tokoin de Lomé (Togo) : de février 2006 à août 2008 Surveillance sentinelle de l infection par le VIH et de la syphilis chez les femmes enceintes Rapport 2008 Bilan de la prévention de la transmission mèreenfant du VIH-sida à l hôpital de Bè à Lomé DJEHA Améyo, Thèse Médecine MS- PNLS/IST K.D. Azoumah et al mères enfants enfants nourris au lait artificiel (sept enfants sur 82). - Deux cent cinquante huit (92,1%) femmes avaient accouché par voie basse ; 105 (37,5%) avaient eu une rupture de la poche des eaux avant la dilatation complète ; 38 (13,6%) avaient eu une épisiotomie, seulement 0,7% avaient eu un forceps et aucune n avait eu de manœuvre par version interne - Le faible poids de naissance était retrouvé chez 21,4% des nouveau-nés - La sérologie faite à l âge de 18 mois chez 53 enfants a révélé 51 séronégatifs et 2 séropositifs (3,8%). - La moyenne générale de déperdition était de 64,3%. - La prévalence VIH dans la population cible a été estimée à 3,4% ; l intervalle de confiance à 95% est de [3% - 4%]. - 2,8% chez les ans - Par région : 6.3% à Lomé; 4,5% dans la région maritime, 3,5% dans les plateaux, 3,8 % dans la centrale, 2,5% dans la Kara et 1,4% dans la région des savanes - Prévalence syphilis était de 1,3% au niveau national - Les mères avaient un âge moyen de 28,5 ans. Le statut sérologique des pères était inconnu dans 51,5 %, les couples étaient sérodifférents dans 10,9 %. - L allaitement maternel exclusif avec ablactation à quatre mois a été réalisé chez 41 % des enfants. Seuls 4,7 % d allaitement artificiel ont été menés à terme sur les 58,7 % optés par les mères à la naissance. - La TME du VIH1 à 18 mois a été de 9 % (14,58 % sous allaitement maternel ; 5,85 % sous substituts CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

220 FEMMES ENCEINTES N Titre Auteur Année Taille échantillon Principaux résultats lactés ; p < 0,03) Prise en charge des enfants nés de mères infectées par le VIH au centre hospitalier régional de Tsévié, Togo Surveillance sentinelle de l infection au VIH/SIDA chez les femmes en consultation prénatale au Togo 2006 Rapport de la surveillance sentinelle de l infection par le VIH chez les femmes en consultation prénatale année 2004 Rapport de surveillance de l infection par le VIH dans le groupe des consultantes prénatales : année 2003 KE Djadou et al. MS- PNLS/IST MS- PNLS/IST MS- PNLS/IST enfants La croissance pondérale était satisfaisante chez 90,4 % des enfants effectivement suivis (47/52). 44 enfants, soit 49 % (44/90) étaient complètement vaccinés par le PEV à 12 mois de vie et avaient reçu de la vitamine A. - Les infections opportunistes (candidose, diarrhée, infections respiratoires aiguës) étaient présentes chez 12 enfants soit 13,3 %. - La sérologie VIH, faite après 18 mois chez 16 enfants, était positive chez 2 d entre eux, soit 12,5 %. - La prévalence du VIH dans la population cible a été de 4,2% - (3,4% chez les 15-24ans) - 5% en milieu urbain contre 2,7% en milieu rural - Dans la région sanitaire Lomé-Commune (Lomé la capitale) la prévalence du VIH est de 8,3% - La prévalence du VIH dans la population cible a été de 4,6% - Par région : 9,6% à Lomé; 6,0% dans la région maritime, 5,0% dans les plateaux, 2,6 % dans la centrale, 2,9% dans la Kara et 2,4% dans la région des savanes - 5,9% en milieu urbain contre 3,0% en milieu rural - La prévalence du VIH dans la population cible a été de 4,8% - Par région : 7,1% à Lomé; 6,7% dans la région maritime, 5,3% dans les plateaux, 3,9 % dans la centrale, 3,3 % dans la Kara et 2,9% dans la région des savanes - 6,9% en milieu urbain contre 2,4% en milieu rural CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

221 3.3. Tableaux synoptiques des études chez les jeunes N Titre Auteur Année Etude socio comportementale type CAP matière de VIH/SIDA chez les jeunes extrascolaires et les jeunes de la rue au Togo en 2011 Connaissances en matière de VIH, comportements sexuels et prévalence du VIH chez les jeunes de ans au Togo Changements de Comportement chez les jeunes face au VIH/Sida à travers l auto-organisation PNLS 2011 CNLS 2010 BØRNE fonden Togo 2010 JEUNES Taille échantillon 619 enfants en situation de rue et 961 jeunes extrascolaires 2224 jeunes âgés de 15 à 24 ans 22 cantons au Togo Principaux résultats - 34,8% seulement des jeunes en situation de rue ont identifié correctement les moyens de préventions et rejeté les principales idées fausses - 33,0% de jeunes en situation de rue ont eu de rapport sexuel avec plus d un partenaire au cours des 12 derniers mois. - 22,5% des jeunes en situation de rue, ont subi le test de VIH/SIDA. - 41,2% ont identifié correctement les moyens de transmission et rejeté les principales idées fausses - 11,7% ont eu le premier rapport sexuel avant 15 ans contre 46,7% qui l ont eu avant 18 ans. - 23,1% d eux ont eu de rapport sexuel avec plus d un partenaire au cours des 12 derniers mois - 45,4% des enquêtés dont 40,1% l ont subi volontairement contre 5,0% qui l ont supporté sous pression - 43,17% possédaient des connaissances exactes sur les moyens de prévenir le risque de transmission sexuelle du VIH et rejetaient les principales idées fausses concernant la transmission du virus - 88 % connaissaient les trois (03) modes de transmission du VIH et 80% connaissaient 2 moyens de prévention de la transmission sexuelle du VIH - Parmi les 2101 échantillons collectés et testés, 32 sont confirmés positifs pour le VIH, soit un taux de prévalence de 1,5 % (IC à 95 % 1,0-2,0]). - Demande accrue de préservatifs par les adolescents et jeunes - Demande accrue de dépistage de VIH et des IST - Un nombre accru de jeunes filles et garçons ont fait CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

222 N Titre Auteur Année des jeunes à base communautaire pour prévenir les IST/VIH/SIDA JEUNES Taille échantillon Principaux résultats le dépistage - 85% des jeunes ont un seul partenaire sexuel - 98,6% des élèves ont entendu parler du VIH/sida 4 - Comme mode de transmission du sida, les élèves Etude d évaluation des ont cité «le rapport sexuel non protégé» (96,8%), «comportements sexuels PSI élèves objets tranchants souillés de sang» (82,3%) et «de chez les jeunes scolaires la mère à l enfant» (56,0%). au Togo Environ 44,2% des élèves interviewés ont subi le test de dépistage. - le pourcentage de jeunes scolaires ayant utilisé systématiquement le préservatif lors de leurs 5 rapports avec les partenaires extraconjugaux est Evaluation de l utilisation du passé de 55% en 2005 à 57% en 2008 puis à 69% condom lors de rapports en sexuels avec les - La connaissance de l'abstinence comme moyen de partenaires extraconjugales PSI 2010 prévention s'est améliorée entre 2005 et 2010 de chez les jeunes scolaires 46% à 67% (P<0,001) en passant par le niveau de au Togo : Troisième 63% en 2008 Passage - Les jeunes scolaires qui maitrisent le port correct du condom on 1,5 fois plus de chance à l'utiliser (P<0,05). - 96% aient déjà entendu parler des IST 6 - les signes les plus connus sont : les douleurs en Etude sur les urinant (43%), les boutons sur le sexe (40%), les connaissances, attitudes et démangeaisons (39%), les douleurs abdominales pratiques en matière des 229 jeunes (39%) et les écoulements (39%). IST/VIH/sida auprès des PSI 2008 filles - 98,2% reconnaissent que la maladie peut être jeunes filles à partenaires contractée par voie sexuelle multiples à Lomé, Kpalimé - 71% des jeunes filles à partenaires multiples et Sokodé enquêtées ont eu des rapports sexuels la dernière semaine ayant précédé la collecte des données 7 Étude sur les URD Bonne connaissances des IST/VIH sauf sur les CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

223 N Titre Auteur Année connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA en milieu scolaire au Togo CAP_SCOL IST/VIH/sida Étude relative au VIH dans les programmes scolaires de préparation a la vie active : VIH _ SCHOOL TOGO Connaissances, attitudes et pratiques en matière des VIH/SIDA chez les jeunes de ans au Togo janvier 2006 Etude sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques en Matière des IST/VIH/SIDA en Milieu Scolaire au Togo. CAP- IST/VIH/SIDA-2005 URD 2007 JEUNES Taille échantillon 544 établissements scolaires URD PSI-Togo élèves Principaux résultats symptômes des IST - persistance idées fausses ou discriminatoires sur le VIH (8-9%) - En ce qui concerne la démonstration du port du préservatif masculin, 16% de jeunes en ont réussi toutes les étapes. - Dans le domaine du dépistage volontaire du VIH/sida seulement 23% ont pu réaliser le test de dépistage - les cours de préparation à la vie active sont dispensés dans 8 établissements sur 10 (83%) - l'enseignement du SIDA est considéré comme une activité pédagogique marginale avec moins de 5 heures par an (94%) en (12,8%) déclarent avoir eu leur premier rapport sexuel avant l âge de 15 ans. (14,5% chez les garçons contre 11,1% chez les filles). - Rapports sexuels hors mariage avec un partenaire non régulier 32% chez les garçons contre 12,6% chez les filles - 62,2% de jeunes ont utilisé le préservatif lors du dernier rapport avec leur partenaire occasionnel. (73,8% en milieu urbain et 55,7%.en milieu rural) - Faible connaissance des symptômes des IST - Fausses idées sur transmission du VIH: les piqûres de moustique 18,3% et le partage de repas avec une personne infectée 13,5%. - 9,6% % pour les filles et de 7,9% pour les garçons ont déjà réalisé le test de dépistage - 77% ont eu des relations sexuelles au cours des 12 derniers mois précédents l enquête mais seulement 7 élèves sur 10 ont protégé leur dernier rapport sexuel. CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

224 N Titre Auteur Année Étude qualitative auprès des jeunes pour le développement d un site web et d un magazine Étude sur la négociation du port du condom auprès des jeunes en milieu urbain Connaissances, Attitudes et Pratiques des jeunes de la commune de Lomé (Togo) en matière de prévention simultanée des grossesses non désirées et des infections sexuellement transmises (double protection). Thèse FMMP PSI-Togo 2005 PSI-Togo 2005 Kwami BATTAH 2004 JEUNES Taille échantillon 12 groupes de discussion (Lomé) 12 groupes de discussion (Milieux urbains) 345 jeunes de Lomé Principaux résultats - Seulement 1 élève sur 10 a pu démontrer correctement toutes les 7 étapes du port du condom. - les jeunes utilisent beaucoup plus fréquemment l Internet qu ils ne lisent les magazines - ils approuvent unanimement l idée de création d un site qui peut également s ouvrir aux autres jeunes africains. les jeunes veulent avoir des informations sur les modes de transmission, les moyens de prévention, le dépistage, la prise en charge des PVVIH et la déstigmatisation de la maladie - Dualité pour les magazines. Pour les uns, l idée d un magazine pour les jeunes est très intéressante, mais pour les autres, cela ne donnerait pas de résultats satisfaisants. - Eléments d entrave à l utilisation du condom : la peur de l infidélité, la timidité, la honte, le risque d'être taxé de vagabond, le risque de perdre son (sa) partenaire, un projet de mariage et la méconnaissance des techniques du port du condom - Facteurs motivants : la non connaissance du statut sérologique des partenaires, la volonté d'éviter les grossesses non désirées, les conseils des parents et amis, le fait d'être élève ou apprenti. - 87,5% des jeunes connaissent au moins une des méthodes de la double protection (DP) disponible dans le pays - Pour discuter sur la sexualité, les jeunes se confient à leurs amis plutôt qu à leurs parents, leurs enseignants - pour la DP les jeunes utilisent le condom (63%) suivie de l abstinence absolue (27%). - L association des autres méthodes médicales est faible (37% des utilisateurs) CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

225 N Titre Auteur Année Enquête évaluation du centre des jeunes de l ATBEF à Lomé "EVACJEUNE3. Analyse de changements d attitude et de comportements sexuels des jeunes de Lomé" Éducation des jeunes en santé de la reproduction et prévention des IST/VIH/sida en milieu scolaire au Togo. "EDUC- JEUNES/SRA Enquête évaluation du centre des jeunes de l ATBEF à Lomé "EVACJEUNE2". Evolution de la connaissance, de l attitude et de la pratique sexuelles des jeunes de Lomé ATBEF 2001 URD 2001 JEUNES Taille échantillon 1332 jeunes âgés de 12 à 24 ans 2038 dans 8 établissements expérimentaux et 5 de contrôle ATBEF Principaux résultats - 1 jeune sur 10 a affirmé avoir fréquenté un centre qui offre des services de SR lors des six derniers mois précédant l enquête - les jeunes qui partagent le même toit avec leurs parents biologiques sont moins nombreux (46 %) à avoir une expérience sexuelle - lors de leurs premiers rapports sexuels, 35 % ont utilisé une méthode contraceptive dont le condom - plus on est âgé, plus on a de chance de continuer à utiliser une méthode contraceptive moderne lorsqu on l a fait une fois - Seuls 3,8 % des élèves du site expérimental et 1,3% du site de contrôle savent que les pairs éducateurs vendent les préservatifs. - en matière d IST 61% ne connaissent pas les symptômes - Lors de leur dernier rapport sexuel, près de 2 jeunes sur 3 se sont protégés avec un préservatif - Un jeune scolaire sur 6 (14 % et 16 % respectivement) n'a jamais utilisé de préservatif lors de ses activités sexuelles - 13 % ont déclaré faire confiance à leurs parents lorsqu il s agit des questions de sexualité particulièrement les filles. - progression entre 1998 et 2000 au sujet de la connaissance du centre des jeunes de l ATBEF - le fait d habiter avec un des parents géniteurs au moins réduit les chances à pouvoir bien définir le concept de sexualité CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

226 Tableaux synoptiques des études chez les jeunes N Titre Auteur Année Enquête à passages répétés de surveillance des comportements à risque relatifs aux IST/VIH/SIDA au sein des forces armées togolaises, phase V Evaluation de l utilisation du condom lors de rapports sexuels avec les partenaires extraconjugales chez les Forces Armées Togolaises ; Cinquième Passage PSI 2010 PSI 2010 CORPS HABILLES Taille échantillon 1697 militaires Principaux résultats - 4 militaires sur dix pensent personnellement courir un risque de l'attraper. - Presque la totalité des interviewés (99%) savent qu'il existe des moyens pour éviter de l attraper. - 4 militaires sur 10 ont eu une partenaire sexuelle en dehors des époux et 36% des militaires en ont deux - 96% des militaires ont déjà faits leurs tests de dépistage du VIH - 97% des militaires ont été exposés aux publicités sur la prévention du VIH/sida qui leur sont adressées - En 2006, 55% avaient au moins une partenaire sexuelle extraconjugale. En 2008 et 2010, ce niveau était passé respectivement à 59% et 66%. - L'utilisation systématique du condom avec tout type de partenaire extraconjugale (régulière, occasionnelle et payante) était passée de 75% en 2006 à 52% en 2008 et 69% en De même l'utilisation systématique avec les partenaires régulières extraconjugales était passée de 72% en 2006 à 47% en 2008 et remontée à 69% en L'utilisation du condom au dernier rapport sexuel avec tout type de partenaire extraconjugal était passée de 70% en 2006 à 64% en 2008 et 79% en ADOM W, - 68%) des militaires enquêtés avaient déclarés 3 Etude de séroprévalence dans les Forces Armées Service de santé des militaires et utiliser toujours le préservatif lors des rapports sexuels extra conjugaux Togolaises (FAT) Armées, Lomé gendarmes - La prévalence du VIH chez les militaires et gendarmes en octobre 2009 était de : 7,6±1,6%. 4 Enquête à passages PSI-Togo dans 4 - Niveau de connaissance élevé pour le VIH/SIDA, CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

227 CORPS HABILLES N Titre Auteur Année Taille échantillon Principaux résultats répétés de surveillance des comportements à garnisons du pays mais persistance de quelques fausses idées telles que la sorcellerie (17%). risque relatifs aux IST/VIH/SIDA au sein des - Connaissances moyenne en ce qui concerne les symptômes des IST Forces Armées Togolaises. Rapport d étude Phase IV - L utilisation systématique du préservatif (12 derniers mois) est de 88% avec partenaires payantes, 82% avec les occasionnelles et 41% avec les régulières - utilisation correcte du préservatif : 44% ont réussi toutes les étapes de démonstration pour le préservatif masculin et 27% pour le préservatif féminin - Dans le domaine du test de dépistage, 91% des enquêtés ayant entendu parler du sida ont déjà subi un test de dépistage. - La partenaire habituelle est définie comme celle avec laquelle l enquêté a les relations sexuelles privilégiées - les activités du projet doivent être poursuivies tout en mettant un accent particulier sur la maîtrise du Enquête TRaC pour port correct du préservatif. Évaluer l'utilisation Consistante du Préservatif - Il faudra par ailleurs communiquer sur les facteurs tels que la motivation, la confiance et l implication 5 lors des Rapports Sexuels des partenaires sexuels dans la prise de décision du PSI 2006 avec des Partenaires Non port du préservatif lors des rapports sexuels Habituels par les Militaires extraconjugaux. au Togo (deuxième passage) - Les résultats indiquent en outre que les activités de communication doivent être concentrées sur les adultes notamment sur les militaires âgés de 35 ans ou plus. - Enfin, les analyses suggèrent qu il faut réorienter les messages des sensibilisations afin de viser un meilleur impact du projet. 6 Prévalence du VIH dans GUMEDZOE De 2002 à 2006, le Programme OHP a permis de CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

228 7 8 9 N Titre Auteur Année les armées Togolaises Etude de Surveillance de Comportements relatifs aux IST/VIH/SIDA dans les Forces Armées Togolaises Phase III Surveillance des comportements à risque relatifs aux IST/VIH/SIDA dans les forces de l ordre et de sécurité Étude sur les connaissances et les croyances relatives au VIH/SIDA chez les douaniers Dzidzogbé, Mémoire DES de Médecine interne PSI-Togo 2006 PSI-Togo 2005 PSI-Togo 2005 CORPS HABILLES Taille Principaux résultats échantillon réduire le taux de prévalence du VIH dans les Forces Armées Togolaises de 14 à 10 %. - Cette baisse a été notée dans toutes les armées et surtout à la Marine où le taux de prévalence est passée de 26 % à 8 %. - Un militaire sur deux n utilise pas systématiquement les préservatifs lors des rapports sexuels 1579 militaires dans 12 casernes du pays 962 paramilitaires 8 groupes de discussion extraconjugaux - Du point de vue comportement, 46% affirment avoir eu des relations intimes avec des partenaires non conjugaux dont 17% avec partenaires occasionnels - La proportion de ceux qui l ont utilisé lors de leurs rapports sexuels avec des partenaires occasionnelles est 98,6% - En 2006, 83% des militaires interrogés ont déclaré avoir fait le test de dépistage du VIH contre 32% en Idées erronées sur la transmission du VIH : les piqûres de moustique (10%), le fait de partager un repas avec une personne vivant avec le VIH (7%) ou par la sorcellerie (11%). - idees erronées sur la transmission du VIH : la sorcellerie (17%),.les piqûres de moustique (14%) - 3 paramilitaires enquêtés sur 10 ont bien démontré toutes les étapes du port correct du condom. - Sur 10 paramilitaires mariés 9 ont déclaré utiliser au dernier rapport sexuel avec un partenaire occasionnel le préservatif. - faible connaissance de l existence du projet OHP, cependant maîtrise des principales voies de contamination du VIH/SIDA, de même que ses moyens de prévention - préjugés sur sa transmission du VIH : les piqûres de CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

229 CORPS HABILLES Taille N Titre Auteur Année échantillon Etude de Surveillance de Comportements relatifs aux IST/VIH/SIDA dans les Forces Armées Togolaises. Phase II Etude à passages répétés de Surveillance des Comportements à risque relatifs aux IST/VIH/SIDA dans les Forces Armées Togolaises. Etude de base PSI-Togo militaires PSI-Togo militaires Principaux résultats moustiques et l envoûtement % ont eu des rapports avec des partenaires occasionnelles en dehors de leur épouse au cours des 12 derniers mois - Avec les partenaires occasionnelles, l utilisation du condom passe de 86 % à 91 % entre 2001 et 2003 (résultat doit être pris avec précautions) - Idées erronées sur la transmission du VIH : les piqûres de moustique (19%), la sorcellerie (17%) le fait de partager un repas avec une personne vivant (14%) - 1 militaire interrogé sur 3 a déclaré avoir fait son test. - Dans leurs rapports avec les partenaires régulières, les militaires ont plus peur des grossesses non désirées que de l infection à VIH - Lors du dernier rapport sexuel avec une partenaire quelconque, plus de 3 militaires sur 10 n ont pas utilisé de préservatifs - 1 militaire sur 10 a souffert d une IST au cours des 12 mois précédant l enquête. - Une proportion relativement importante de militaires pense que les moustiques, la sorcellerie et le fait de partager un repas avec une PVVIH peuvent transmettre le VIH/SIDA - et 8 % de militaires pensent que le SIDA se guéri CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

230 Tableaux synoptiques des études chez les travailleuses de sexe N Titre Auteur Année Enquête comportementale et de séroprévalence du VIH chez les professionnels de sexe et leurs clients au Togo en 2011 Mapping des principaux sites de prostitution des six régions sanitaires du Togo : draft 2. Evaluation de l utilisation systématique du condom chez les professionnelles du sexe à Lomé, Kpalimé PNLS 2011 CNLS 2009 PSI 2008 TRAVAILLEUSES DE SEXE Taille échantillon 1106 PS et 729 clients 446 professionnelles du sexe Principaux résultats - Les types de professionnelles de sexe clandestines et affichées, représentent respectivement 73% et 27%. - 95% ont répondu qu elles ont déjà eu des rapports sexuels avec un préservatif et - 88,4% ont affirmé qu elles ont utilisé de préservatif à chacun de leurs rapports sexuels pendant leur dernier jour de travail. - Le niveau de la prévalence du VIH auprès des PS est de 13%. - Le niveau général de la prévalence VIH chez les clients est de 2,5% - Plus d une centaine de maisons closes opérationnelles ont été recensées dans la région de Lomé et seulement une quarantaine dans les cinq autres régions de l intérieur. - Les PS. ambulantes, occasionnelles et clandestines représentent donc un peu plus des 3/4 des PS. opérant dans les maisons closes et sont en augmentation constante. - 78,8% des PS interrogées avaient au moins un préservatif sur elles et ont accepté de le montrer. - 79,7% des PS estiment que la plupart de leurs clients en dehors de leurs boys friends acceptent aujourd hui qu elles utilisent avec eux les préservatifs. - L'utilisation systématique du condom avec les partenaires payants est passée de 68% en 2005 à 90% en 2008 (p<0,001) - Le niveau de maîtrise du port correct du condom CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

231 4 5 6 N Titre Auteur Année et Sokodé, Deuxième Passage Etude sur les connaissances attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA auprès des jeunes filles travailleuses de sexe dans les villes de Lomé, Kpalimé et Sokodé au Togo VIH au sein des groupes à risque au Togo Etude les connaissances attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA chez les travailleuses de sexe sur l axe routier Lomé - Cinkassé TRAVAILLEUSES DE SEXE Taille Principaux résultats échantillon masculin a augmenté de plus de 100%, passant de 24% à 57% entre 2005 et 2008 (p<0,001) - Le niveau de maîtrise du condom féminin à été pratiquement multiplié par 4 fois en 2008 (37%) par rapport à son niveau initial de 2005 qui était de 10% (p<0,001) - Connaissance sur les IST et le VIH/Sida relativement élevé (plus de 60% ont cité les signes des IST et plus de 80% les modes de transmission du VIH). mais faible connaissance du mode de transmission mère-enfant et faible perception du PSI-Togo facteur multi partenariat comme risque de transmission - 9% n utilisent pas systématiquement le préservatif avec les partenaires payants - faible capacité de démontrer l utilisation correcte du préservatif féminin (37%) - La prévalence du VIH parmi les professionnelles du sexe était plus élevée à Lomé (45,4% en 2005) et 5397 TS diminue progressivement du sud vers le nord. Sobéla F 2005 recensées et - Une tendance similaire a été observée pour les et al clients clients (8,3% ont été infectés par le VIH à Lomé en 2005) et avait déjà été signalé pour les femmes PSI-Togo TS sur l axe lomé-cinkasse enceintes. - fausses croyances sur les moyens de prévention : éviter de s embrasser, éviter les piqûres de moustiques et chercher la protection des guérisseurs. - proportion de celles qui ont réussi la démonstration du port correct du préservatif (21% pour condom et 31% pour le préservatif féminin) - 97%. ont protégé leur dernière activité sexuelle par un condom masculin. Pour le condom féminin, 85 CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

232 TRAVAILLEUSES DE SEXE N Titre Auteur Année Taille échantillon Principaux résultats % l ont utilisé au cours des 3 derniers mois. - Préférence pour le condom masculin (59%) que Mapping des environnements prostitutionnels dans la région Lomé-commune Mapping des environnements prostitutionnels dans la région des plateaux au Togo Mapping des environnements prostitutionnels dans la région centrale au Togo Mapping des environnements prostitutionnels dans la région de la Kara au Togo GBELEOU, SOBELA François et al GBELEOU, SOBELA François t al GBELEOU, SOBELA François t al GBELEOU, M. ABALO N. Essolizam et al TS TS TS féminin (19%) - 91 % des TS sont identifiées dans les districts n 3 (40 %), n 1 (26 %) et n 2 (24,8 %) - L âge moyen des TS est passé de 31 ans en 2002 à 24 ans en le revenu moyen journalier des TS est plus élevé au niveau du district n 1, s établissant à FCFA - Les ressources de protection (préservatifs) sont disponibles auprès d environ 82 % des TS interrogées alors que 29 % seulement connaissent leur sérologie VIH. - Si les ressources de protection individuelle (condom masculin notamment) ont été vues chez 53,8 % des TS, leur utilisation n est quasiment pas systématique à tout contact sexuel. - L âge moyen des TS se situe entre 25 et 29 ans. Plus de 56 % d entre elles ont indiqué avoir au moins un (1) enfant - 5 % des TS ont déjà fait le test de dépistage sérologique VIH - La majorité des TS interrogées est jeunes entre 20 et 24 ans parmi lesquelles 28,4 % vivent exclusivement de l activité prostitutionnelle % des TS interrogées n ont pas présenté de condom au moment de l enquête et seul 3 % des TS connaissent leur sérologie VIH - Ce sont souvent des femmes célibataires avec enfants (55 % des TS interrogées) révélant le phénomène des filles mères - 57,9 % n'avaient pas de condoms sur elles au moment de l'enquête CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

233 N Titre Auteur Année Mapping des environnements prostitutionnels dans la région des savanes au Togo et la province de Bolgou au Burkina-Faso 2003 Rapport de la première enquête de surveillance de la prévalence des IST/VIH et des comportements sexuels auprès des travailleuses de sexe et de leurs partenaires masculins à Lomé Étude sur l ampleur du phénomène de la prostitution et ses zones de concentration dans les régions de Lomecommune et maritime du Togo Perceptions du risque de transmission du SIDA et GBELEOU, SOBELA François et al Sobéla F, Pépin J², Kéré Banla A et al SODJI K. Dométo SOBELA François et al TRAVAILLEUSES DE SEXE Taille Principaux résultats échantillon - 12,4% des TS affirment avoir fait le test de dépistage TS et des 407 partenaires masculins TS PSI-Togo TS - le pourcentage des TS ayant connaissance de leur statut sérologique VIH reste faible (12%), - environ 69 % des TS avaient un condom sur elles. - leurs revenus moyen se situerait entre 1500 FCFA et 5000 FCFA par client avec une moyenne de 2 clients /j. - Les TS étaient âgées de 12 à 60 ans - la prévalence VIH était de 53.9 % chez les TS et 13,3% chez les partenaires masculins. - Les prévalences de la gonorrhée et du chlamydia chez les TS sont respectivement à 15.7 % et 7.7 % alors que ces taux sont faibles chez leurs clients (respectivement à 1.2 % et 5.6 %). - près des 2/3 des TS et plus de la moitié des partenaires ont déclaré respectivement ne jamais utilisé de condoms avec leurs partenaires réguliers non payant et leurs conjointes - Plus de 2000 TS toutes tendances confondues opèrent dans les deux régions dont un peu plus de 700 dans les maisons closes - L âge minimum est de 18 ans et l âge maximum est de 50 ans - 95% mères d au moins un enfant avec en moyenne 2 enfants par TS - 95% des TS interrogées avaient au moins un préservatif sur elles et ont accepté de le montrer et 80% des TS estiment qu en général les clients acceptent qu elles utilisent avec eux les préservatifs - (46) ont pensé courir un grand risque d attraper le SIDA CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

234 N Titre Auteur Année 15 acceptabilité du condom féminin chez les travailleuses de sexe affichées sur l axe routier Sud Nord, Lomé / Cinkassé Acceptabilité du condom féminin par les travailleuses de sexe et les routiers au Togo Tambashe O. Basile, Talnan Edouard et al TRAVAILLEUSES DE SEXE Taille Principaux résultats échantillon - Toutes les travailleuses de sexe avaient déjà entendu parler du condom féminin, mais 59 ne l avaient jamais vu - 25 travailleuses de sexe interviewées avaient déjà utilisé le condom féminin, mais avec beaucoup de difficultés pour l insérer. Malgré cela, elles se disent femmes et 1045 hommes satisfait du condom féminin - Obstacles à l acceptabilité : l inaccessibilité (76%), le prix trop élevé auquel il est vendu (10%), le manque d affection chez les routiers pour les méthodes barrières en général (24%) et par les effets secondaires (7%) - Parmi ceux qui ont déclaré avoir une connaissance de la méthode, seuls 23% de TS et 4% de routiers l ont utilisé au moins une fois au cours de leur vie sexuelle CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

235 3.6. Tableaux synoptiques des études chez les routiers N Titre Auteur Année Connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA chez les routiers sur les axes migratoires LOME- CINKASSE ET KODJOVIAKOPE-SANVEE CONDJI Evaluation de l utilisation du condom lors de rapports sexuels avec les partenaires occasionnels chez les routiers ; Troisième Passage Connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA chez les routiers sur les axes migratoires Lome-Cinkasse et Kodjoviakope-Sanvee condji Routiers Taille échantillon PSI routiers PSI 2010 PSI-Togo routiers Principaux résultats - 57% des routiers sont des célibataires - 97% des routiers se reposent le plus souvent dans leur véhicule ou à proximité - Les signes d IST les plus connus par la plupart des routiers sont les douleurs en urinant (58%), les boutons (47%), les plaies sur le sexe (28%) et les écoulements (35%). - 49% des routiers enquêtés estiment courir le risque d attraper le VIH - 48% des enquêtés ont déjà fait le test de dépistage du VIH et que parmi eux, 98% connaissent le résultat - 78% des routiers ont déjà entendu sur la radio cette publicité alors que près de 80% l ont déjà vu à la télévision - le niveau de risque a constamment augmenté depuis Il est passé de 26% en 2005 successivement à 35% et 43% en 2008 et L'utilisation systématique du condom avec les partenaires occasionnelles a significativement augmenté entre 2005 et 2008, mais il a ensuite baissé en Entre 2005 et 2010, le niveau est resté stable. Les niveaux successifs sont 66%, 75% et 68% - l'indicateur sur la maîtrise du port correct du condom est passé de 7% à 18% et 33% entre les trois périodes - Les signes d IST les plus connus par la plupart des routiers sont les douleurs en urinant (36%), les boutons et plaies sur le sexe (28%) et les écoulements (21%). - 39% des enquêtés ont déjà fait le test de dépistage du VIH. CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

236 4 5 6 N Titre Auteur Année Évaluation de l impact des activités auprès des routiers Étude d évaluation d activité auprès des routiers sur les principaux axes migratoires du Togo Connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST//VIIH/SIIDA chez les routiers au Togo : ECAPSIDA ROUTIERS TOGO 2005 PSI-Togo 2008 Routiers Taille échantillon 114 routiers et 39 animateurs PSI-Togo routiers PSI-Togo routiers Principaux résultats - Au dernier rapport sexuel, les proportions de routiers qui se sont protégés avec les partenaires régulières et occasionnelles ou payantes sont respectivement de 54% et 84%. - Les marques préférées par les routiers sont «Protector Plus» et «Prudence» - seulement 58% des routiers enquêtés connaissent les personnes formées pour leur parler du VIH/sida. - de 9 routiers sur 10 (91%) ont déclaré faire des escales sur les sites où l interview a eu lieu - la principale leçon retenue par les routiers à la suite des activités reste le port systématique du préservatif qui a été cité par 47% des enquêtés. De plus, seulement 36% des routiers savent qu ils peuvent être référés vers les centres CDVA par les animateurs - plus de 95% des routiers interviewés sur les sites ont déclaré avoir l habitude de faire escale sur les sites sur les quels ont les a retrouvé - les proportions de participations aux activités ne dépassent pas 50%. Seul le Terminal du sahel 65% pour les causeries, et le site de Mango 50% pour les entretiens. - les différents thèmes abordés par les animateurs, seul «l utilisation du préservatif» obtient 65% sur le site - Plus de 70% pensent que le préservatif un moyen efficace de lutte contre le VIH/SIDA - 3 routiers sur 10 ont eu des rapports sexuels avec des occasionnelles. - l utilisation des préservatifs chez les mariés : 76% avec les partenaires régulières contre 93% pour les occasionnelles ; - seulement 7% des enquêtés qui maîtrisent le port correct du préservatif masculin CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

237 7 8 N Titre Auteur Année Études de base projet régional commun de prévention et de prise en charge des IST/VIH/sida le long du corridor de migration Abidjan-Lagos (projet corridor) Rapport de synthèse Étude qualitative auprès des routiers de l axe corridor Abidjan-Lagos sur les conditions de travail et les comportements sexuels relatifs au VIH/SIDA PNLS/IST 2005 PSI-Togo 2003 Routiers Taille échantillon 730 ménages 1041 responsables de structures 3405 utilisateurs 15 groupes de discussion Principaux résultats - environ personnes vivent sur les sites du projet Corridor - très peu d ONG (3,6%). et faible capacité fonctionnelle des structures sanitaires en matière de prise en charge des IST et CDV du VIH/SIDA le long du corridor. - Bonne connaissance les différents postes administratifs situés le long du Corridor. - existence de postes informels de contrôle ainsi que les tracasseries administratives - Comportements à risque et proportion des personnes séropositives varie entre 4 et 8,4% dans les trois autres pays - prévalence du VIH sur les frontières du Corridor est plus élevée que dans chacun des cinq pays. - pas de jours de congé, doivent faire fasse au banditisme, aux tracasseries policières et douanières, au mauvais état de la route et du véhicule - Angoisse d avoir laissé la famille - les routiers fréquentant les travailleuses de sexe, ont recours au multipartenariat et n utilisent pas systématiquement le préservatif CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

238 Tableaux synoptiques des études chez les HSH et en milieu carcéral N Titre Auteur Année Enquête comportementale et de séroprévalence du VIH chez les hommes ayant des rapports avec d autres hommes (HSH) Togo en 2011 Enquête comportementale et de séroprévalence du VIH chez les utilisateurs de drogues au Togo en 2011 Enquête comportementale et de séroprévalence du VIH chez les prisonniers Togo en 2011 LES HSH ET LE MILIEU CARCERAL Taille Principaux résultats échantillon - L acceptation du test VIH était de 64,3% (n=488) avec seulement 408 HSH prélevés pour le dépistage du VIH. - La prévalence du VIH chez les HSH en 2011 était de 19,6%, intervalle de confiance à 95% [15,9- PNLS HSH 23,8%]. - seul facteur associé à l infection à VIH était le fait de résider à Lomé avec une prévalence de 29,8% contre 4,3% dans les autres villes de Lomé PNLS 2011 PNLS consommateurs de drogues 1342 prisonniers (p<0,001). - Le mode de consommation de la drogue était : «le fait de fumé ou inhalé» dans 92,8% et seulement 2,8% des consommateurs de drogues s injectaient par voie intraveineuse. - L acceptation du test VIH était de 98,4%. - La prévalence du VIH chez les consommateurs de drogues en 2011 était de 5,5%, intervalle de confiance à 95% [3,2-7,8%]. - Les facteurs associés à l infection à VIH étaient le sexe avec une prévalence de 40,0 chez les femmes vs 4,6 chez les hommes (p<0,001). - 34,7% des prisonniers avaient réalisé le test VIH avant cette enquête. - L acceptation du test du VIH était de 96,0% et. La prévalence du VIH dans les prisons en 2011 était de 4,3%, intervalle de confiance à 95% [3,2-5,5%]. - Peu de prisonniers (2,9%) ont rapporté avoir eu des rapports sexuels dans les prisons. - Le seul facteur associé à l infection à VIH étaient le sexe avec une prévalence de 14,3% chez les femmes vs 4,0 chez les hommes (p=0,003). CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

239 4 5 6 N Titre Auteur Année Dépistage du VIH/SIDA en milieu carcéral. Cas de la prison civile de Lomé, Togo La prise en charge des HSH dans les associations classiques de lutte contre le VIH/Sida : expérience de l ONG Espoir Vie Togo Etude sur les connaissances, attitudes et pratiques en matière des IST/VIH/SIDA chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes au Togo AGBENU E et al. Léonie AMOUZOU et al. LES HSH ET LE MILIEU CARCERAL Taille échantillon 254 prisonniers HSH PSI hommes Principaux résultats - Il y a eu 23 (9,1%) positifs - Plus d hommes que de femmes ont pris part au dépistage (sex-ratio = 0,05), et la prévalence était plus élevée chez les femmes que chez les hommes avec un risque relatif de 2,10. - les prévalences ont été respectivement de 20,0%, 16,7%, 12,0% et 3,2% respectivement chez les veufs, les divorcés, les célibataires et les mariés dépistages effectués dont 33 positifs soit 34,32 pour cent. - Parmi les HSH positifs, au moins 20 ont effectué leur bilan pré thérapeutique dont 06 étaient éligibles aux ARV et 04 ont débuté leur traitement dont 01 décès - 28 causeries éducatives réalisées préservatifs et 693 gels distribués. - 25% des HSH ont déclaré qu ils l ont eu avant 15 ans. - 49,2% des enquêtés ont eu ce premier rapport sexuel avec les hommes tandis que 50,8% l ont eu avec les partenaires féminins - 29,7% des HSH ont eu des relations sexuelles avec un seul partenaire, 33,7% l ont eu avec deux partenaires et 19,1% avec trois partenaires - En ce qui concerne les partenaires concomitants masculins, les analyses ont montré que, 76% des HSH ont déclaré qu ils ont eu leur premier partenaire, suivi de 73% des HSH pour le second partenaire et enfin 76% des HSH pour le troisième partenaire. 7 Etude sur les déterminants de l utilisation des PSI Les actifs-bisexuels sont des jeunes étudiants d une vingtaine d année qui désire avoir un bon boulot, de l argent, une maison, une famille et des CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

240 8 9 N Titre Auteur Année préservatifs chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes au Togo Prévalence du VIH, comportements sexuels et profils des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes au Togo Étude exploratoire sur les consommateurs de drogues injectables au Togo Rapport d étude de la séroprévalence de l infection par le VIH en milieu carcéral a Lomé Santé sexuelle des gays et VIH/SIDA au Togo : LES HSH ET LE MILIEU CARCERAL Taille échantillon Principaux résultats enfants - Les actifs bisexuels craignent d être découverts en tant que HSH et n aiment pas s afficher pour éviter les moqueries des parents et des amis. Ils ont peur d être rejetés par leurs parents. - 8 HSH sur 10 ont un niveau secondaire contre respectivement 11% et 8% ayant le niveau universitaire ou primaire - 56% des hommes ayant de rapports sexuels avec les hommes désirent avoir des enfants dans les PSI 2009 deux ans suivant leur dépistage du VIH - 73% ont de rapports sexuels non protégé au cours des 3 mois d'avant l'étude - le pourcentage de HSH ayant utilisé le préservatif du dernier rapport sexuel avec les partenaires réguliers est de 44% - Les CDI connaissent, avec quelques confusions, les IST/VIH/sida avec une forte perception de leurs vulnérabilité au VIH/sida (96,5%). - Cependant multiple usage de la seringue (61%) ; PSI-Togo non port systématique du préservatif (79,9%) et faible propension à aller se faire dépister (28,9%) ; - le port systématique du préservatif lors des rapports sexuels n est pas réalisé (79,9%) même avec des partenaires occasionnels et multiples - Le taux de prévalence VIH était de 7,6% (17.4% dans la tranche d age de 35 et 39 ans contre PNLS/IST détenus 3.9% dans la tranche d âge de ans) - pas de variations significatives avec la durée du séjour en prison URD 2006 Focus Groups chez 122 gays - L âge moyen aux premiers rapports homosexuels est de 17,6 ans CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

241 LES HSH ET LE MILIEU CARCERAL N Titre Auteur Année Taille échantillon Principaux résultats et une vingtaine de personnes - Il sont classifié en quatre catégories : les passifs, les actifs, les versatiles et les bisexuels. âgées - un gay sur quatre ne connaît aucun symptôme d IST et en cas d infection, - la majorité d entre eux (79%) ne l utilisent pas systématiquement lors des rapports sexuels (pour cause d alcool ou de drogue) - Environ la moitié des gays enquêtés (51%) disent avoir fait leur test de dépistage du VIH/SIDA mais le quart (24%) de ceux qui ont fait ce test ne sont pas allés chercher leur résultat - ne se reconnaissent pas dans les campagnes et publicités qui passent sur les médias et publicités qui sont surtout destinées aux hétérosexuels. CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

242 Tableaux synoptiques des études chez les patients IST et PVVIH N Titre Auteur Année Annonce du statut du VIH/sida à l enfant de plus de 8 ans et son incidence positive sur son observance du traitement par les antirétroviraux (ARV) : Cas de 40 enfants/adolescents suivis par l ONG Espoir Vie-Togo à Lomé Causes de mortalité associées à l infection à VIH/Sida dans les structures de soins au Togo: étude prospective de 6 mois Facteurs s associés aux perdus de vue chez les patients sous traitement antirétroviral dans les centres de prise en charge au Togo PATIENTS IST ET PVVIH Taille Principaux résultats échantillon - La majorité (94,34%) des enfants sont infectés par la voie mère-enfant. - Six mois après la dernière annonce, la moyenne des consultations pour infections opportunistes dans la cohorte est passée de 55 à ALLEY Atsou enfants 20 par mois soit de 0,7 à 0,27 infection/mois-enfant. - Six mois après la dernière annonce le pourcentage de ceux qui ont un CD4 >500 est passé de 20% à 76,66%. L indice de relation révèle un coefficient de Balogou A et al 2011 Saka B et al patients 1216 patients contingence C= 0,56 au seuil de 5%. - La sérologie VIH était positive chez 1065 (18,2%) des 5865 patients chez qui elle avait été réalisée - Sur les malades, nous avons enregistré 2551 décès (10,6%) dont 309 infectés par le VIH (5.2%). - Le taux de mortalité associée au VIH/sida était de 1,3% en considérant le nombre total de patients hospitalisés et de 5,3% en considérant le nombre de patients ayant réalisé la sérologie VIH et de 12.1% chez les patients infectés par le VIH. - Le taux de mortalité chez les patients infectés par le VIH était de 29%. - Les causes de décès des patients infectés par le VIH/sida étaient dominées par l anémie et la toxoplasmose cérébrale. - Le nombre de patients perdus de vue était de 1216 sur l ensemble des patients de plus de 15 ans sous ARV, ce qui correspond à taux de perdus de vue de 7,3%. En analyse multivariée, les facteurs restés significativement associés au risque de perdre de vue les patients sous ARV dans les 6 premiers mois étaient : l âge inférieur à 35 ans (RR= 1,53 ; 95% CI : CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

243 Résultats du diagnostic précoce de l infection à VIH chez l enfant dans la région centrale au Togo en Diagnostic précoce de l infection à VIH par PCR chez les nouveau-nés de mères séropositives au Togo : bilan d activités de l année 2011 Opportunités manquées de diagnostic de l infection par le VIH pédiatrique dans les services de soins au (Togo) Devenir des enfants nés de mères séropositives au VIHmis sous traitement AGBEKO F et al enfants Salou M et al 2011 Patassi et al prélèvemen ts 99 personnels de soins Takassi et al enfants 1,05-2,12 ; p<0,0001), le sexe féminin (RR= 1,72 ; 95%CI : 1,1-2,90; p<0,0001), le taux de CD4 inférieur à 50cellules/mm3 (RR= 1,30 ; 95%CI : 1,10-2,24; p=0,001), l existence d une infection opportuniste (RR= 1,91 ; 95%CI : 1,46-2,28 ; p<0,0001), les régions des savanes (RR= 1,31 ; 95%CI : 1,12-1,50 ; p<0,0001), et centrale (RR= 1,23 ; 95%CI : 1,09-1,39 ; p=0,001), les structures publiques (RR= 1,16 ; 95%CI : 1,06-1,26 ; p=0,001). - Le nombre de prélèvements rendus était de 96 (48%). - Le taux de transmission mère enfant (TME) du VIH sur le plan régional était de 5,2% pour le couple mère enfant ayant reçu la prophylaxie antirétrovirale. - En l absence de prophylaxie, la TME était de 8,3%. - Les facteurs de risque de TME les plus retrouvés ont été l accouchement par voie basse (08 /08), l allaitement maternel non sécurisé (07/08), le taux de CD4 maternel inférieur à 350/µl ou le SIDA maternel (05/08), DBS ont été testés soit un rendement de 67%. - Le nombre d enfants dépistés positifs était de 76 soit un taux TME de 6,3%. - Parmi les opportunités manquées de diagnostic, la surcharge de travail représentait 51%, l organisation du service de dépistage serait un manque à gagner pour la structure 31% et la rupture de réactifs 7%. - 98,5 % des parents enquêtés accepteraient réaliser le test à leurs enfants si ce test leur était proposé. - Le VIH1 a été retrouvé chez tous les nourrissons. - 90,47% des mères n ont bénéficiés d aucune prophylaxie antirétrovirale, et le mode d alimentation CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

244 antirétroviral hautement actif (HAART) avant 12 mois au CHU- Tokoin Profil des enfants infectés par le VIH sous traitement antirétroviral dans la commune de Kara Prise en charge de l infection à VIH chez l enfant dans l USP Koloware, région centrale au Togo de 2007 a 2011 Tuberculose péritonéale et infection par le VIH de l adulte a propos de 32 cas dans le service d hépatogastro-entérologie du chu-campus de Lomé (Togo) Données sociales, démographiques, économiques et immunologiques des PVVIH sous TARV à 12 et Azoumah et al enfants Agbéko F enfants Bouglouga et al dossiers de tuberculose péritonéale Nyasenu T et al PVVIH a été l allaitement maternel chez 85,71%. - 90,47% des mères n ont bénéficiés d aucune prophylaxie antirétrovirale, et le mode d alimentation a été l allaitement maternel chez 85,71%. - Le stade clinique OMS pédiatrique au démarrage du traitement antirétroviral a été surtout le stade 2 dans 42,86% des cas (9), mais 28,57% (6) étaient au stade % des enfants avaient moins de 5 ans - Dépistées souvent après l accouchement (54,3%), seules 17,1% des mères avaient reçu des mesures prophylactiques, 22,8% étant déjà sous traitement. - Les circonstances de diagnostic ont été la séropositivité des parents (57,7%) et la découverte d infections opportunistes chez l enfant (26,9%). - Les stades cliniques OMS présentés par les enfants infectés ont été le stade IV (54,5%) et le stade III (22,7%). - La malnutrition aigue (38,5%), la candidose digestive (26,9%), les pneumonies (23,1%), les dermatoses (19,2%) ont été les affections opportunistes les plus fréquentes. - L ascite fébrile était constante (100%). - Le liquide d ascite était exsudatif dans 10,6%, lymphocytaire dans 93,7%. - La tuberculose péritonéale était isolée chez 27 patients, associée à une atteinte pleurale dans 15,6%, hématologique dans 75% et hépatique dans 21,9% des cas. La réponse thérapeutique est lente. - Le pronostic est péjoratif avec une mortalité de 12,5%. - Pour atteindre les centres de prise en charge, 42 (12,5%) patients à 12 mois de TARV et 270 (84%) patients à 24 mois de TARV mettaient moins d une heure. - Parmi les patients à 12 mois de TARV, 210 (62%) CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

245 à 24 mois à Lomé étaient instruits, 138 (41%) étaient mariés, 60 (17,8%) n avaient pas de revenus et 277 (82,2%) avaient des revenus dont 109 (32,3%) des revenus réguliers Utilisation des DBS pour les tests de résistance Evaluation du Dried Blood Spot (DBS) comme outil pour le suivi virologique des PVVIH : Etude réalisée au Togo de 2009 à 2011 Etude des marqueurs immunologiques du virus de l hépatite B (VHB) chez 591 Personnes Vivant avec le VIH (PvVIH) à Lomé Echec virologique à mois et résistance aux ARV chez les patients sous ARV de première ligne et suivi à Lomé, Togo, Etude ANRS12186 Nyasenu T et al paires de séquences Ehlan A, et al patients Ali-Edje K et al PVVIH Dagnra A et al patients - Parmi les 40 paires de séquences comparées DBS/plasmas, 36 étaient comparables, 34 avaient strictement les mêmes résistances, et 3 différaient avec 2 échantillons où une résistance était observée aux molécules DDI et TDF/ETR uniquement que pour et 1 échantillon présentait une résistance à ETR uniquement que dans le plasma. - La sensibilité et la spécificité des DBS conservés à température ambiante pendant une durée de 4 semaines était respectivement de 95% et 81,8% ; - Cette sensibilité diminue (69%) pour les échantillons dont la charge virale plasmatique était comprise entre le seuil (20 copies/ml) et 1000 copies/ml ; - Pour une charge virale plasmatique supérieure à 3000 copies/ml, le taux de détection était de 100% ; - La recherche de l AgHBs a révélé 52 positifs/591, soit une prévalence globale estimée à 8,80%+/- 2,28%. - La recherche de l AgHBe et de l Ac anti HBe, réalisée chez les 52 patients dépistés positifs à l AgHBs a révélé respectivement 06 (11,54%) et 42 positifs - La recherche des Ac anti-hbs et anti HBc totaux réalisée chez les 539 patients négatifs à l AgHBs a révélé120 positifs pour l Ac anti-hbs. - La valeur médiane des CD4 à l initiation du traitement étai basse, 102 cellules/ l. - Plus de 95% des patients ont commencé le traitement avec TRIOMUNE. - Le taux d échec virologique était à M12 (VL 1000) de 17% et à M24 de 26%. Parmi les patients en CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

246 Prise en charge de la coinfection tuberculose et VIH au Togo. Résultats préliminaires et défis Suivi de cohorte 2011 du CHU TOKOIN : suivi des inclusions au traitement ARV Connaissance et observance du traitement antiretroviral chez des patients adultes vivant avec le VIH/SIDA suivis dans les unités de soins de l association Espoir Vie Togo au Togo La décentralisation de l accès aux ARV au Togo : Apport des "mentors" dans Déku et al 2011 Dossou et al patients Potchoo Y et al patients Alzouma S et al 2011 échec virologique, la proportion de ceux qui avait une mutation de résistance était de 90% à M12 et 96% à M24. - En matière de conseil dépistage du VIH, nous sommes passés de 0.7% des cas tuberculeux dépistés en 2007, à 55/6% en 2009 et 78% en Entre 2007 et 2009, il tait difficile d assurer la traçabilité en terme de traitement ARV des malades co-infectés TB/VIH. En 2010, 1298 TB/VIH ont reçu le traitement par les ARV. - la répartition des protocoles à l inclusion est 79% de patients étaient inclus sous d4t/3tc/nvp, 7% sous TDF/3TC/EFV, 6% sous AZT/3TC/NVP, 4% sous AZT/3TC/EFV, 1,5% sous TDF/3TC/LPV/r les autres protocoles représentaient 1% des inclusions. - La régularité et le passage en seconde ligne après six mois de traitement a été analysés sur les inclusions de janvier à juin % connaissaient la dénomination des antirétroviraux composant la trithérapie qui leur était prescrite - Le protocole de traitement contenant 2 INTI + 1 INNTI a été utilisé chez 90% des patients. - Près de 80% des patients avaient une observance moyenne mensuelle de 89.8% des doses prescrites dont 62.62% avaient une observance supérieure ou égale à 95%. - L oubli (34.5%), les déplacements (25.6%), le coût du traitement (13.9%) et les effets secondaires (11.6%) ont constitué les principaux facteurs associés au manque de prise d au moins une dose de médicament - Le nombre de site est passé de 5 sites en 2008 à 69 sites en fin La couverture des districts sanitaires en sites de CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

247 la qualité de la dispensation Amélioration de la qualité de soins dans le cadre de la prise en charge de l infection à VIH pédiatrique : Exemple du système de parrainage pédiatrique au Togo Lymphome non hodgkinien et infection à VIH : à propos de six cas colligés entre 2010 et 2011 au CHU camps de Lomé Maladie de Kaposi associée au VIH en pratique dermatologique à Lomé : étude de 103 cas Singo A et al 2011 Padaro E et al patients Saka B et al patients dispensation est passée de 26% en 2008 à 94% en Le nombre de patients sous ARV est passé de en 2008 à en 2011 (92% en L1 et 8% en L2 conformément aux prévisions depuis 2009). - le nombre d enfants suivi sous ARV au Togo est passé de 1028 à 1639, le nombre de centres prenant en charge les enfants est passé de 22 à 101 sur les 115 centres de prise en charge existants. - La proportion de nourrissons ayant bénéficié du diagnostic précoce par PCR est passé de 39% à 79%. Il y a eu une augmentation de l offre du dépistage en routine des enfants, de la mise sous prophylaxie au cotrimoxazole - Les activités des parrains jugées les plus bénéfiques par les prestataires ont été la co consultation des patients à 92% et l exposé à 87%. - Sur le plan clinique, cinq (83,3%) avait un bon état général avec un ECOG entre 0 et 1. - Sur le plan biologique, tous les patients étaient positifs au VIH 1. Quatre (66,67%) avaient un taux de LDH élevé (entre 670 et 910 UI/l) et deux (33,33%) avaient un taux de LDH normal respectivement à 119 et 340 UI/l. Le taux moyen de lymphocytes CD4/ µl était de 149,16 avec des extrêmes de 85 et Histologiquement, Tous les patients avaient un lymphome de haut grade de malignité. - Le nombre moyen des lymphocytes TCD4 chez ces patients était de 192,11±122,67 cellules/mm3. - La répartition des 23 patients pour chaque variable TIS était 17 pour T0 et 6 pour T1, 11 pour I0 et 12 pour I1, 19 pour S0 et 4 pour S1. - Les drogues cytotoxiques utilisées étaient la vinblastine (17 cas), la bléomycine (5 cas) et la CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

248 Evaluation de l impact de la mis en place du logiciel ESOPE dans les centres de prise en charge médicale des personnes vivant (PVVIH) au Togo Résultats préliminaires de la prévalence de la coïnfection VIH/VHB dans quatre centres de prise en charge thérapeutique des patients vivant avec le VIH à Lomé. Mortalité liée au VIH/SIDA dans les structures hospitalières de Lomé Commune Co-infection VIH/VHB : aspects épidémiologiques Afoh C et al 2011 Patassi et al 2011 WAKLATSI Kokouvi Panabalo LAWSON- ANANISSOH sites Esope 1188 patients 5468 patients doxorubicine (1 cas). - A 5 mois, quatre malades avaient une rémission complète (21,1%), quatre malades avaient une rémission partielle (21,1%) et 57,8% étaient en échec. - Les responsables, prescripteurs et chargés de rapports de sites interrogés ont reconnu que le logiciel ESOPE a amélioré le suivi des patients (87%), l archivage des dossiers de PECM (69%), le remplissage des dossiers des malades (67%), l élaboration des rapports de PECM (63%). - 90% d OPS ont déclaré qu Esope a amélioré le remplissage des dossiers de PECM par les prescripteurs d ARV ; Ils sont 75% à déclarer qu avec Esope, l élaboration du rapport de PECM s est améliorée sur leur site. - Le dépistage de l antigène Ag HBs a été positif chez 115 patients soit une prévalence de 10% de coïnfection VIH/VHB. - Quatorze patients étaient en phase de réplication active (présence de l Ag( HBe) et l anticorps antihbe a été retrouvé chez 86 (7,2%) des patients. - Les anticorps antihbs et anti HBc ont été positifs respectivement chez 229 et 334 patients. - Le nombre de patients hospitalisés était de 5468 dont 51,8% d adultes. - Le taux de séropositivité a été de 28,5%. Quatre cent dix sept patients avaient répondu aux critères d inclusion. - Le taux de mortalité en milieu hospitalier a été de 17,5%. - Le taux de létalité liée au VIH a été de 34,1%. Les décès liés au VIH étaient de 14,8% des décès totaux et 9,7% des patients testés. - L asthénie (n=19), les douleurs abdominales (n=13) et la fièvre (n=13) étaient les principaux motifs de CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

249 et diagnostiques dans le service d hépato-gastoentérologie du CHU Campus Infection au VIH et chirurgie au CHR-LC : aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs Pharmacorésistance du VIH aux ARV au TOGO : indicateurs d alerte précoce Evaluation du traitement antirétroviral au Togo : Etude de 1620 patients infectés par le VIH Laté Mawuli, AMETO Tchallo Fiagno PNLS 2010 Saka B, et al patients 21 sites de TAR 1620 patients consultation. - Les signes physiques étaient dominés par le prurigo (n=13), la douleur abdominale provoquée (n=13) le muguet (n=12), l hépatomégalie (n=10). - Dix sept patients avaient une hépatite virale B chronique dont 02 étaient en phase de réplication. Le bloc bêta-gamma a été retrouvé chez 03 patients en faveur d une cirrhose dont 02 (hommes) étaient en dégénérescence patients ont contrôlé positifs au VIH (5,4%) avec 26 (8,17%) interventions réalisées en urgence et 292 (91,82%) en chirurgie programmée, les hernies et myomes utérins étaient plus importants et il n y avait pas d atypie clinique patients étaient classés en stade A et 02 en stade B, selon le taux de lymphocytes 02 patients étaient au stade I et 07 cas en stade II. - En fonction de l acte chirurgical, 7 interventions étaient en classe I, 0,9 en classe II et 02 en classe III sites (100%) ont une prescription de schéma thérapeutique de TAR initial approprié pour l ensemble de leur patient sites (85,71%) ont une proportion de perdu de vue au cours des douze premiers mois de TAR 20% sites (57%) ont plus de 70% de patients toujours sous TAR de première ligne à 12 mois. - La combinaison antirétrovirale initiale la plus utilisée était : Stavudine/Lamivudine/Névirapine (91,7%). - Le taux d observance durant les 12 premiers mois était de 89,6% avec un changement du TAR dans 5,9% des cas. - Après 36 mois, le gain pondéral moyen était de 8,8 kg et la réponse immunologique était caractérisée par un gain moyen de lymphocytes TCD4 de l ordre CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

250 Aspects cliniques, thérapeutiques et évolutifs des patients infectés par le VIH 2 et VIH dual à Lomé (Togo) Comportement de réticence des partenaires réguliers des PVVIH à se faire dépister, au centre de prise en charge CRIPS- Togo à Lomé et Noepe: facteurs psychologiques et psychosociaux associés Profils des enfants infectes par le VIH en début du traitement antirétroviral dans la région maritime au Togo Patassi et al 2010 C. Yehouenou et al partenaires séroposit Djadou KE et al enfants de 265/mm3. - L incidence des infections opportunistes était passée de 263 cas au début du traitement à neuf cas à la fin de la troisième année. - Nous avons noté 258 décès sur l ensemble des 1620 dossiers étudiés soit un taux de mortalité de 15,9%. - Le taux de séropositivité du VIH-2 et du VIH dual était respectivement de 0,41% et 0,43%. - Le nombre moyen de lymphocyte CD4 était de 293/mm3, le taux moyen d`hémoglobine de 10,2 g/dl et le poids moyen de 51,2 Kg au début du TAR. - Les principales combinaisons thérapeutiques ARV initiales étaient la TDF+3TC+LVP/RTV (30%). - Les infections opportunistes étaient passées de 28 au début du traitement à 1 au 72e mois. - Nous avons noté 4 décès soit un taux cumulé de létalité de 7,6%. - 88,57% des Partenaires avaient peur d être positifs, - 97,14% des Partenaires avaient peur de la maladie, - 77,14 des Partenaires avaient peur de ne plus avoir des enfants, - 100% des Partenaires avaient peur de la perte du prestige social, - 100% des Partenaires avaient peur de la réaction de leur belle famille, - 80% des Partenaires avaient peur de la réaction de leur famille. - 66,67% venaient du district de Yoto. - La sex-ratio était de 1,1. L âge moyen en début du traitement était de 4,67 ± 1,11 an. - Le VIH 1 était présent chez tous les enfants infectés. Le taux moyen des CD4 au début du traitement était de 426,4±131,40/mm3. - Quatre vingt onze enfants (94,8%) ont été mis sous Névirapine/Lamivudine/Stavudine. CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

251 Mortalité liée au VIH chez les enfants au CHR de Tsévié et au Centre Médico-Social Sœurs de la providence de Kouvé Suivi des enfants infectés par le VIH sous traitements antirétroviraux dans les centres de prise en charge au Togo : étude multicentrique de 854 enfants Profil biologique des Patients adultes infectés par le VIH à l initiation du traitement antirétroviral au Togo Djadou KE et al enfants D Alméida et al enfants Mouhari-Toure et al patients - Le taux de séropositivité a été de 5,4%. - Le taux de décès lié au VIH par rapport aux malades VIH positifs a été de 18,9%. - Les enfants hospitalisés testés représentaient 59,8%. Les décès liés au VIH étaient de 6% des enfants hospitalisés et 10,4% des décès totaux étaient lié au VIH. - Les causes de décès des enfants infectés au VIH étaient: la prématurité, l anémie, et la dénutrition. - Au moment du collecte des données, 715 (84%) enfants étaient toujours suivis dans les sites sélectionnés. - On notait 56 décès (6%), 69 perdus de vue (8%), et 14 enfants transférés (2%) dans d autres sites de prise en charge. - Les décès et les perdus de vue étaient plus élevés chez les enfants âgés de moins d un an, avec respectivement 11,9% et 18,6%. - Les taux de décès étaient de 13,7% pour la cohorte de 2007, 10,8% pour la cohorte de 2008, 6,5% pour la cohorte de 2009 et 5% pour la cohorte de Le taux de survie à 12 mois était supérieur à 90% dans toutes les cohortes. - L infection à VIH1 était prédominante (97,5 %). - La moyenne de CD4 à l initiation du traitement était de 134 cellules/_l. - Parmi ces patients, 22,1% avaient un nombre de CD4 inférieur à 50 cellules/_l et 73,8% avaient un nombre de CD4 200 cellules/_l. - Le taux d hémoglobine était inférieur à 8 g/dl chez 13,8% des patients. - Les chiffres des transaminases étaient élevés (grade 1 et plus) chez 55,9% des patients pour ASAT, et chez 29,8% des patients pour ALAT. - La créatininémie moyenne était de 9,6±5 mg/l avec des extrêmes de 1,1 et 83,3 mg/l. CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

252 Epidémiologie et caractéristiques anthropométriques d enfants infectés par le VIH dans le centre de récupération nutritionnelle en interne du CHU Tokoin de Lomé Comportement de réticence des parents séropositifs à faire dépister leurs enfants au centre de prise en charge CRIPS- Togo à Lomé : facteurs psychologiques et psychosociaux associés Profil des infections opportunistes chez les enfants infectés par le VIH/SIDA hospitalisés au CHU-TOKOIN de Lomé (TOGO) TAKASSI E et al patients Limazié A et al parents AMEBOUBE K patients - La séroprévalence était de 19%(101 cas). - Le VIH1 a été le type exclusivement retrouvé. - Le taux de mortalité a été de 22,77% avec une prédominance significative chez les enfants de moins de 24 mois. - Le type de malnutrition a été essentiellement le marasme (98%). - 71,88% avaient un poids gravement insuffisant selon le poids pour l âge (Z-score<-3DS) ;51% avaient un retard important de croissance selon la taille pour l âge (Z-score<-3DS) ;53,19% étaient gravement émaciés selon le poids pour la taille(zscore<-3ds).les valeur de l IMC pour l âge étaient superposable à ceux du poids pour la taille - 100% des Parents étaient angoissés de faire dépister leurs enfants % des Parents avaient un sentiment de culpabilité. - 88% avaient peur de la réaction des enfants. 100% des parents pensaient que leurs enfants vivront mal le traitement. 100% des Parents ont peur de la stigmatisation de leurs enfants. - 73,8% des Parents ont peur de la discrimination des enfants. - 64,18% des parents ont peur de se torturer psychologiquement - Tous les enfants étaient infectés par le VIH-1. - Près de 90% des enfants ont été diagnostiqués au stade clinique III ou IV de l OMS. - Plus de la moitié des enfants (53,6%) présentaient un déficit immunitaire sévère. - Des lésions de candidose bucco-génitale étaient notées chez 74,1% des patients. - Moins de 15% des enfants ont été mis sous traitement ARV. - La létalité était de 31% ; nous avons observé une amélioration clinique sous traitement chez 43,1% des patients. CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

253 Infection par le VIH et Atteintes Cardiovasculaire à propos de 230 cas colligés dans deux formations sanitaires de Lomé Etude du risque résiduel de transmission du VIB, du VHC et du VIH par transfusion sanguine au CNTS de Lomé entre 2006 et 2007 Profil des infections Opportunistes du VIH/SIDA dans le service de neurologie du chu-campus de Lomé Aspects étiologiques actuels des pleurésies séro N DA N patients LAYIBO Y 2010 NIOBE B malades WATEBA I et al patients - la prévalence du VIH chez nos patients était de 2,9% ; - la prévalence des atteintes cardiaques était de 51,3%. - Une cardiomégalie était présente dans 63,3% des cas, les malades qui étaient sous ARV avant l admission ont présenté moins d anomalies que ceux qui n étaient pas sous ARV que ce soit à l ECG, à l échodoppler cardiaque ou à la TDM cérébrale, avec une différence statistiquement significative (p<0,05). - L évolution à court terme était marquée par une amélioration clinique dans 153 (66,5%) cas, une complication dans 09 (3,9%) cas, et un décès dans 68 (29,6%) cas. - Le taux d incidence du VHB, du VHC et du VIH était chez les donneurs de sang du CNTS de Lomé 20,16 [16, 13-24,20], 3,00 [1,43-4,57] et 1,50 [0,39-2,61] cas pour 1000 personnes-années. - Chez les nouveaux donneurs, le taux d incidence était respectivement 2,21 et 13,81 fois plus élevé pour le VHB et le VHC par rapport aux anciens donneurs. - Il était nu pour le VIH chez les anciens donneurs. - Le risque de transmission du VHB, du VHC et du VIH était élevé, soit respectivement 1/323 [1/667 1/213], 1/1842 [0-1/825] et 1/11050 [0-1/2751] malades ont été testés et 68 (18,9%) ont été confirmés séropositifs au VIH1. - La toxoplasmose cérébrale (34 cas) était l IO la plus fréquente, elle était suivie de la cryptococcose neuroméningée (7 cas) et de la tuberculose cérébroméningée (4 cas), avec respectivement un taux de létalité de 35,29% ; 28,57% et de 50% - L'ensemble des patients avait une douleur thoracique, 49,1% la dyspnée, 74,5% la fièvre, 57% CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

254 43 44 fibrineuses du sujet séronégatif au VIH dans le service des maladies infectieuses et de pneumo phtisiologie du CHU Tokoin de Lomé Le VIH chez le malade neurologique aux CHU de Lomé : étude prospective à propos de 397 malades hospitalisés du 1er janvier au 31 décembre 2007 Échographie rénale chez les patients adultes infectés par le VIH au CHU Tokoin et Campus de Lomé NOUMEDEM B 2010 Agoda-Koussema LK et al 1061 malades patients la toux et 83,3% une altération de l'état général. - La tuberculose était la principale cause avec 76,6%, suivi du cancer pleural 15,3% et des germes pyogènes 4%. - La tuberculose reste l'étiologie la plus fréquence devant le cancer dans les pleurésies sérofibrineuses du sujet séronégatif au VIH au Togo malades ont été testés, 110 ont été confirmés séropositifs au VIH soit une séroprévalence hospitalière à 27,70%. - Le VIH-1 a été diagnostiqué dans 97,27% de cas. - 76,37% des malades ont soupçonné leurs conjoint(e) ou concubin(e) d être responsable de la transmission. - 54,55% des malades se savaient séropositifs avant l admission et parmi eux 31,82% avaient auparavant été mis sous ARV. - Parmi ceux mis sous ARV 82,86% l avait été dans un centre hospitalier agréé. L arrêt ou la prise régulière des ARV ont été à l origine des IOS. - La fréquence de l atteinte radiologique de l'infection par le VIH/sida notée au cours de notre période d'enquête était de 3,27% (281/8583). - La représentativité des femmes était de 56,92% contre 43,08% d'hommes. - Le rein a augmenté de taille dans 31,85% des cas. La majorité des patients (88,19%) étaient au stade échographique avancé d insuffisance rénale dont 70,08% étaient au stade III. - La longueur des reins était généralement normale (74,38%), leur largeur était normale dans 53,38% des cas et augmenté dans 44,42% des cas. - En ce qui concerne l'épaisseur, elle a augmenté chez 71,88% des patients. L insuffisance rénale (49,03%) était la plus dominante. CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

255 45 46 Prévalence du VIH-TB coinfection et l'impact de l'infection à VIH sur l'issue de la tuberculose pulmonaire au Togo Suivi des enfants infectés par le VIH/sida sous traitement antirétroviral en milieu rural au Togo Dagnra AY et al patients Djadou KE et al enfants - Parmi les 569 patients tuberculeux inscrits, 135 (23,7%) étaient séropositifs (TB / VIH +). - La prévalence du VIH était de 22,4% (76 sur 339) chez les hommes et de 25,6% (59 sur 230) chez les femmes sans différence statistiquement significative. - Le taux global de succès du traitement était de 82,2%. Le taux de succès du traitement était plus faible (64,3%) dans TB/VIH + les patients que chez les patients TB/HIV- (87,5%) (p <0,01). - Les taux de mortalité étaient de 25,6% et de 11,8% en TB/VIH + et chez les patients TB/HIVrespectivement, avec une différence statistiquement significative (p <0,01). - Nous n'avons pas trouvé de différence statistiquement significative entre les taux de réussite du traitement chez les TB/HIV- (87,5%) et TB/VIH + qui avaient des taux de lymphocytes TCD4 au dessus de 200/µl (84,4%). - Les infections opportunistes et intercurrentes étaient dominées par les infections respiratoires et le paludisme. - Au début du traitement antirétroviral, le nombre moyen de lymphocytes TCD4 était de 358 cellules/mm3 et le poids moyen de 12,9 kg. - Tous les enfants recevaient chaque mois un kit nutritionnel. Le traitement antirétroviral, donné à 52 enfants, était l association stavudine/lamivudine/névirapine. - Le taux de non observance du traitement durant les 12 premiers mois était de 20% (11 enfants/55). - Le gain pondéral moyen était de 860g (inférieur à - 3DS), 1550g (compris entre -3DS et -2DS) et 1270g (compris entre -2DS et -1DS) respectivement à 3, 6 et 12 mois de traitement. - Le taux de malnutrition aiguë sévère est passé à 56,4%, à 47,3% et à 25,5% respectivement à 3, 6 et CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

256 Anémie sous trithérapie antirétrovirale contenant de la zidovudine chez des patients infectés par le VIH1 et préalablement traités par une combinaison contenant de la stavudine Impact du Partage du Statut Sérologique VIH sur la Qualité de Vie du Couple dans l'association Aides Médicales et Charité (AMC), Lomé, Togo Les facteurs de risque de surinfection des plaies chirurgicales chez les patients séropositifs ayant subi une intervention chirurgicale pour un traumatisme orthopédique DENKEY F C et al patients DENKEY FC et al patients Abalo A et al patients 12 mois. Nous avons noté une augmentation du nombre de lymphocytes TCD4 chez 60% des enfants après 12 mois de traitement. - Sur 261 patients, l anémie est apparue chez 6 (2,29%) après 3 mois de suivi, 10 (3,83%) après 4 mois et 15 (5,74%) après 6 mois. - 7 patients (46,66% de ceux qui ont été anémiés et 2,68% sur l ensemble) ont été transfusés avec en relais une supplémentation en fer et un arrêt du cotrimoxazole tandis que les 8 autres (53,33% de ceux qui ont été anémiés et 3,06% sur l ensemble) ont eu un traitement à base de fumarate ferreux et/ou de foldine couples séropositifs identifiés dont 71 monogames et 3 bigames sont effectivement suivis. - Leur structure est: 50 couples connus (VIH+/VIH+) suivis mais venant séparément à la consultation, 4 couples «cachés» (VIH+/VIH+) suivis, venant séparément à la consultation et ne s'étant jamais déclarés comme couples, 15 couples (VIH+/VIH+) dont un seul membre était pris en charge dans le centre et 5 couples (VIH+/VIH+) dont le premier conjoint séropositif l'avait caché au second. - On note également 23 couples sérodiscordants (VIH+/VIH-) suivis (22 monogames et 1 bigame) dans le centre (39%) ont développé des infections de plaies chirurgicales (4 étaient profonds et 10 superficiels). - 89% et 67% d'entre eux étaient à la catégorie clinique B de CDC et T CD4 + lymphocytes catégorie 3, respectivement de ces infections ont disparu après débridement et traitement antibiotique prolongé, et 2 ont développé une ostéomyélite chronique. - Les infections des plaies chirurgicales ont été associés au VIH clinique catégorie B (p <0,001), CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

257 Profil des infectionsopportunistes liées au VIH sida en milieu hospitalier à Lomé Efficacité de l adjuvant nutritionnel imunitum pour retarder l éligibilité aux antirétroviraux chez les PVVIH au Togo Dépistage des neuropathies périphériques chez 50 PVVIH indemne de toute prise d ARV Négativation des frottis respiratoires selon le statutvih à la phase intensive du traitement antituberculeux chez les patients hospitalisés au Togo BOUKARI Ouro Boya Taniratou, Thèse Médecine DOLOU Warou, Thèse médecine DJALOGUE Lihanimpo, Thèse médecine patients 2009 M.I. Wateba et al 2009 groupes imunitum (41 patients) et placebo (45 patients) patients 267 patients TPM+ lymphocytes T CD4 + lymphocytes catégorie supérieure ou égale à 2 (p = 0,041), et les plaies contaminées (p = 0,003). - Les facteurs risque de survie des IO étaient surtout l absence de traitement ARV et de chimioprophylaxie. - La candidose buccale était l IO la plus fréquente, rencontrée dans43, 41%de cas. La cryptococcose et la toxoplasmose étaient les plus mortelles - Après 12 mois, les patients sous imunitum ont perdu en moyenne 28 CD4/µl de moins que ceux sous placebo. - Cet écart été significativement plus important (92 CD4/µl) chez les patients ayant initialement plus de 380 CD4/µl. La charge virale a augmenté dans les deux groupes sans différence sigificative. - 31,6% d échec ont été observés sous imunitum contre 53,3% sous placebo (= 0,043). - 98% ont présenté une neuropathie périphérique. - La polyneuropathie distale et symétrique a occupé le premier rang (72,92%) suivi de loin par la mononeuropathie multiple (25%) et la mononeuropathie (2,08%). - Le VIH1 a été retrouvé chez touts les patients. - Une proportion de 35,95% des patients étaient coinfectés par le VIH-1 et leur médiane de CD4 était de 157 cellules par millimètre cube. - La négativation de la bacilloscopie a été obtenue comme suit : plus de 87,5% dans le groupe A contre 24,56% dans le groupe B à deux semaines, 94% dans le groupe A contre 61,83% dans le groupe B à quatre semaines, 100% dans le groupe A contre 87,33% dans le groupe B à six semaines et 100% dans le groupe A contre 96,77% dans le groupe B à huit semaines. p < 0,05 jusqu à six semaines. CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

258 Infection par le VIH au CHU Tokoin : aspect épidémiologique, cliniques, cliniques, thérapeutique et évolutifs Les urgences du tube digestif liées à l infection à VIH/ SIDA dans le département de gastroentérologie de l'hôpital Campus de l'université de Lomé, Togo Aspects cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs des infections respiratoires aigues chez les enfants d un mois à cinq ans infectes par le VIH/sida, hospitalisés dans le service de pédiatrie du chu-tokoin de Lomé BELEI Eya-Bane, Thèse médecine patients Bagny A et al patients BOULA Kokouvi Kafui, Thèse médecine enfants - Les motifs d admissions les plus fréquents étaient respectivement, l altération de l état général (74,62%), le syndrome infectieux (58,43%), la diarrhée (48,24%). Les affections prédominantes étaient respectivement, les affections pulmonaires (31,55%), neurologiques (30,38%), digestives (19,03%). - Le taux de LTCD4 moyen était de 149,95/mm3. Les ARV ont été administrés chez 57,92% des patients. Une chimioprophylaxie au cotrimoxazole a été administrée chez 81,96% des patients. Le taux de mortalité était de 18,19%. - Les causes les plus fréquentes d'admission en urgences étaient la perte de poids (75,7%), la diarrhée (45,7%) et les vomissements (41,4%). - Les principaux signes cliniques étaient l altération de l'état général (78,6%), la pâleur conjonctivale (54,3%), la fièvre (50%), et la déshydratation (17,1%). - Les manifestations digestives observées étaient le muguet (37,1%), les douleurs abdominales (21,4%) et l'ascite (18,6%). - Les diagnostics les plus fréquents étaient la diarrhée infectieuse (47,14%), la candidose digestive (40%), et la tuberculose péritonéale (18,6%). Le taux de mortalité était de 18,6%. - La pneumonie était la forme anatomo-clinique la plus fréquente avec une proportion élevée de formes graves (75%). - Les aspects cliniques, paracliniques et thérapeutique n ont pas présenté de particularité mais ; l évolution était particulièrement défavorable avec un taux de létalité très élevé de (30%) et un nombre important de récurrence (25%) CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

259 Evaluation de la fréquence de virus vih-1 résistant aux antiretroviraux chez des patients sous traitement au Togo Les infections opportunistes du VIH / sida chez les adultes en milieu hospitalier au Togo La caractérisation génétique des souches de Mireille PRINCE- DAVID, A. Y DAGNRA & Mounerou SALOU PVVIH sous ARV Apetse K et al patients Dagnra Y et al échantillons - - La répartition des 202 patients en fonction du sexe était de 73 hommes (36,1%) et 129 femmes (63,9). La moyenne d âge des patients était de 36 ans. - En fonction du nombre de LTCD4+, 37 (18,3%) patients avaient un taux de LTCD /ml. Le nombre de patients ayant une charge virale supérieure à copies/ml était de 41 sur les 202 soit 20,3%. - Tous les 37 patients en échec immunologique avaient une charge virale supérieure à copies/ml (échec virologique). - Les mutations de résistances ont été retrouvées chez 32 souches, soit un taux de résistance après un an de traitement de 15,8% (32/202). Il s agit essentiellement des résistances aux inhibiteurs nucléosidiques (INRT) et non nucléosidiques (INNRT) de la réverse transcriptase. - Parmi les 32 patients ayant des souches portant des mutations de résistance, 22 (68,7%) avaient eu une rupture de traitement. - Une souche sur les 202 présentait une mutation de résistance aux inhibiteurs de la protéase - Les IO les plus fréquemment rencontrées étaient les candidoses buccales (49,7% des PVVIH), la candidose génitale (9,1%), la cryptococcose méningée (2,9%), les infections bactériennes (48,2%), la toxoplasmose cérébrale (11,2%) et la tuberculose pulmonaire (11,3%). - LesIO fortement associées à un taux élevé de mortalité étaient la cryptococcose méningée (61,9%) et la toxoplasmose cérébrale (46,3%). - Les IO constituent une des principales causes d'hospitalisation des PVVIH au Togo. - L'analyse phylogénétique a montré que CRF02 (48,7% et 51,2%) et G (12,8% et 16,2%) étaient CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

260 60 61 VIH-1 au Togo révèle une grande complexité génétique et génotypique de résistance aux médicaments ARV chez les patients naïfs Tolérance clinique de la combinaison fixe générique stavudine/lamivudine/névir pine (Triomune ). Étude de 297 cas au Togo Profil des infections opportunistes liées au VIH/SIDA chez les adultes au centre hospitalier préfectoral d Aného Mouhari-Toure et al MOUHOUANOU Nadine, Thèse Médecine de plasma patients patients prédominants, suivis par A3 (6,4% et 6,2%) et CRF06 (3,8% et 12,5%) en pol et env, respectivement - Une souche a été identifiée comme CRF05 en pol et env. Deux sous-type divergentes des souches dans env n'ont pas été déterminées (U) en pol mais groupées avec une souche recombinante complexe décrit précédemment, 99GR Dans l'ensemble, au moins 23/83 (27,7%) souches étaient recombinant, 19 avaient une structure unique recombinant pol, et 4 ont sous-type discordant / CRF désignations entre pol et env. - Les sous-types / CRFs impliqués dans les événements de recombinaison correspondaient à celles déjà en circulation comme non-souches recombinantes dans le pays. - Un total de 8 patients hébergeait des souches présentant des mutations associées à la résistance aux médicaments: L90M (n = 1), K103N (n = 1), T69N (n = 1), T215S (n = 1), M41L (n = 4). - La durée moyenne du traitement des malades sous Triomune était de 6 mois. - Les principaux effets secondaires étaient : les troubles digestifs (30 cas ; 10 %), les toxidermies (27 cas ; 9 %), les céphalées (19 cas ; 6,4 %), les paresthésies (7 cas ; 2,4 %). - La majorité des toxidermies (63 %) était survenue au cours du premier mois de traitement et était grave (grade 3 et 4 de l OMS) dans 6 cas (22,2 %) et a motivé l arrêt définitif de la névirapine. - Les facteurs de risque de survenue des IO étaient surtout la méconnaissance du statut sérologique. La candidose buccale était l IO la plus fréquente, rencontrée dans 52,2% de cas. - La tuberculose pulmonaire et les encéphalites étaient les IO les plus létales CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

261 Manifestations neurologiques liées au VIH : aspects épidémiologiques, cliniques, et évolutifs à propos des 139 cas colligés dans le service de neurologie du chu-campus du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2008 La thrombophlébite des membres inférieurs du sujet infecté par le VIH au cours de sa restauration immunitaire par les ARV : à propos de 13 cas colligés dans le Service des maladies infectieuses et de pneumo-phtisiologie du CHU Tokoin Toxoplasmose cérébrale : aspects cliniques, tomodensitométriques et évolutifs. «A propos de 50 cas colliges aux chu de Lomé du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2007» ANDRIANIRINA Ramahafehy Lovasoa, Thèse médecine malades Wateba I et al patients LAMEWONA Edoh, Thèse médecine patients séropositivités au VIH ont été colligées, soit une séroprévalence de 16,68%. - 31,65% connaissent leur statut sérologique avant leur admission. 80% des malades étaient au stade III et IV de la classification de l OMS. - Les atteintes du système nerveux central sont prédominant (93,52%) avec la toxoplasmose cérébrale au premier rang (72,66%) suivie des AVC (10,06%). Quant aux manifestations périphériques (6,47%), les neuropathies viennent en première position 3,59%. - Le taux de létalité a été de 28,77%. L encéphalite aigue et la méningite constituaient les maladies les plus létales avec un taux de létalité respectivement de 66,66% et de 50%. - La durée moyenne de survenue de la thrombophlébite était de 92 ± 13 jours et la restauration immunitaire était de plus de 100% au moment de la thrombophlébite. - Le bilan lipidique était normal dans environ 70% et augmenté dans 30% des cas. Un patient sur 13 est décédé par hémorragie - les signes cliniques les plus fréquemment rencontrés dans la TC sont : fièvre (81,25%), déficit focalisé (68,75%), céphalées (60,41%). - TDM : 62,5% des cas, des lésions spontanément hypo denses, prenant le contraste de façon annulaire dite en cocarde et cernées d hypodensité dans 35,41% des cas. - Des images moins fréquentes ont été retrouvées : une prise de contraste homogène dans 10,41% des cas dans 4,16% avec hyperdensité spontanée, une prise de contraste hétérogène dans 4,16% des cas, CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

262 Les urgences médicales associées à l infection à VIH au CHU-Tokoin de Lomé. Etude rétrospective de 440 cas. - Thèse FMMP Tuberculose périnatale et infection à VIH - Thèse FMMP Prise en charge médicale et nutritionnelle des enfants infectés par le VIH à Lomé - Thèse FMMP AYEKO Kokou TALABEWUI Abidé AFANVI kossivi Agbélenko, Y nouveaunés cohorte de 122 enfants des hypodensités isolées dans 22,91% des cas et dans 4,16% une hypodensité avec des calcifications. Une image de leucoencéphalite a été décrite. - L'altération de l'état général (77,04%), le syndrome infectieux (70%) et la diarrhée (47,30%) étaient les motifs les plus fréquents - Les effets secondaires des ARV faisaient 2,72% des motifs. - Les affections pulmonaires (43,20%), neurologiques (23%) et digestives (10,50%) étaient les plus fréquentes - Le taux de CD4 moyen était de 147, 89/mm3 - Le taux de mortalité était de 28,20%. - La symptomatologie clinique de la tuberculose a été dominée par la toux (22/27), une fièvre (21/27), une hépatomégalie (21/27), une altération de l'état général (l8/27) et une détresse respiratoire (10/27). - Le diagnostic a été affirmé par la recherche de BAAR à l'examen direct des frottis d'expectorations (12/27), à la culture (4/127) et à la radiographie standard du thorax (27/27). - L'évolution a été fatale pour huit nouveau-nés dont sept de mères infectées par le VIH et la tuberculose - 100% des mères d enfants avec TB avaient la TB à majorité pulmonaire (21/27). 17 mères étaient coinfectés par le VIH - La majorité des enfants (61,50%) était dénutris - Selon les classifications clinique et immunologique CDC, il y avait 27,05% des enfants au stade B3, 18,85% au stade C3, 13,11% au stade B2 et 08,20% au stade C2 - Les protocoles d'arv de première intention utilisés étaient AZT + 3TC + ABC dans 50,82% et D4T + 3TC + NVP dans 26,23%. - (70,49%) avaient trois repas par jour entrecoupés CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

263 Les polyneuropathies distales et symétriques dans 03 centres de prise en charge des PVVIH du monde associatif dans la commune de Lomé. - Thèse FMMP Tétanos et VIH : une association fortuite? Les manifestations neurologiques associées au VIH au CHU-Campus ANDRIANANTEN AINA A. Lanto Fidèle, K Wateba I et al patients AMOUZOU Mikpomko Kangni, Thèse médecine patients de deux collations - Le protocole AZT+3TC+ABC avait une efficacité thérapeutique, en terme de gain en CD4, supérieure à celle de D4T+3TC+NVP (p = 0.02). - après en moyenne 19,95 mois avec un bon état général dans 72,95% des cas, un gain pondéral moyen de 04,500 kg et un gain moyen de 432,92 CD4/ul. - la prévalence de la polyneuropathie distale et symétrique était 11,11% chez les PVVIH naïves et 32,22% chez les PVVIH sous ARV - l existence de la stavudine qui est un INTI neurotoxique nécessite, une surveillance stricte des PVVIH sous ARV pour éviter la survenue des polyneuropathies distales et symétriques. - Neuf patients (42 %) ont reçu 3 doses du vaccin antitétanique, mais n ont jamais reçu de rappel. La porte d entrée a été retrouvée chez 16 patients (76 %) dont 15 étaient tégumentaires. - Le tétanos était généralisé chez tous les patients (76 % de stade II, 24 % de stade III de Mollaret). - Douze patients (57 %) étaient infectés par le VIH-1. Leur taux de CD4 moyen était de 157 ± 35 cellules/mm3, avec des extrêmes de 74 et 252 cellules/mm3. - Globalement, la létalité était de 53 %. Elle était de 100 % en cas de tétanos à porte d entrée non retrouvée. Elle était plus élevée chez les patients VIH-1 positif que chez les patients VIH négatif (82 versus 18 %). - Cependant, il y avait une absence de différence statistiquement significative entre les sujets VIH positif avec un taux de CD4 < 200 CD4/mm3 et les sujets VIH positif dont le taux de CD4-95% des malades étaient au stade III et IV de la classification de l OMS. L âge moyen était de 37,48 ans. Le VIH-1 était prédominant dans 90% des cas. - Les rapports sexuels non protégés et le multipartenariat sexuel viennent en première CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

264 71 72 Anomalies de l hémogramme dans l association tuberculose pulmonaire a microscopie positive-vih/sida à propos de 213 cas colliges dans le service de pneumo phtisiologie et des maladies infectieuses du CHU-Tokoin Stigmatisation liée au VIH/SIDA avant la mise en œuvre de la composante familiale et communautaire de la stratégie prise en charge intégrée des maladies de l enfant (PCIME-C) dans les districts d appui de plan Togo BRAMAH Hassimou, Thèse Médecine Tchagbele OB et al patients personnes position avec 34,68% et 27,81% suivi des AVC (12,5%). - Quant aux manifestations périphériques (12,81%), la PFP vient en première position avec 6,2%. Le taux de létalité a été de 31,87%, l encéphalite aigüe et la méningite constituaient les maladies les plus létales avec un taux de létalité respectivement de 66,66% et 64,28%. - La séroprévalence a été de 42,7%. La densité bacillaire des crachats à l entrée était > à 10/champ (+++) chez 31,9% de TSRV+ contre 46,9% de TSRV- [p=0,002]. - Au bout de 2 mois de traitement, la bacilloscopie est restée toujours positive chez 29,7% de TSRV+ contre 22,1% de TSRV6 [p>0,05}. - L association TB-VIH aggrave significativement, la leucopénie (4,9% versus 27,5%), la neutropénie (1,6% versus 15,4%), la lymphopénie (11,5% versus 39,6%), la monocytopénie (79,5% versus 91,2%) et la thrombopénie (3,3%% versus 9,9%) observées chez les TSRV - Les chefs de ménage enquêtés étaient dans 44,4% des analphabètes, âgés en moyenne de 47 ans, et vivant avec en moyenne 7 personnes par ménage et 2 personnes par pièce d habitation. - Au moins neuf enquêtés sur dix (95,2%) ont entendu parler du SIDA dont les principales voies de transmission citées ont été les rapports sexuels y compris le multi partenariat,la prostitution, la non utilisation du préservatif(47,4%) et les objets souillés de sang (42%).Les principaux moyens d éviter le SIDA cités ont été l utilisation du préservatif (49,1%) et l éviction du multi partenariat sexuel (35,4%). - La transmission mère-enfant du VIH n est connue que par 77,1% des enquêtés qui dans 62,8% des cas en ignoraient tout moyen de prévention. CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

265 Maladie de Kaposi en milieu hospitalier à Lomé. Etude rétrospective de 93 cas au CHU-Tokoin - Thèse FMMP VIH et neurocysticercose en milieu hospitalier. A propos de 4 cas colligés du 1 er janvier 2001 au 31 décembre 2005 au CHU- Tokoin et Campus de Lomé. - Thèse FMMP Les neuropathies périphériques associées à l infection à VIH, aspects épidémiologiques et cliniques. A propos de 49 cas colligés dans le service de neurologie du CHU campus - Lomé. de janvier 1994 à décembre Thèse FMMP Evaluation de la qualité de la PEC thérapeutique des personnes vivant avec le VIH par les antirétroviraux"au Togo. - Thèse FMMP OWONO ESSOLA Françoise POKO Magnoudéwa K.. GNASSOUNOU- AKPA MOUHARI- TOURE Abas, patients 46 dossiers de PVVIH porteurs d'une NP 1000 dossiers de PVVIH - L'incidence annuelle de la MK était de 8, ,5% des cas de MK-SIDA avaient une atteinte cutanée, 50,7% une atteinte des muqueuses et 12,3% une atteinte ganglionnaire - L'évolution sous traitement a été marquée par une rémission partielle de la maladie chez 6,4% des patients, - Le taux de mortalité était de 4,10% dans la MK-SIDA et de 5% dons la MK endémique. - Fréquence de 0,95% pour la neurocysticercose avec une nette prédominance masculine avec sexratio à 2,5 ; une fréquence de 22,76% pour l infection à VIH - Identification de 04 cas de neurocysticercose immunodéprimés 14,28% des cas de neurocysticercose - la fréquence des NP parmi les patients séropositifs au VIH a été de 11,38%. - Les types de NP colligés ont été : PFP (55,1%), Polyneuropathie (18,36%), Radiculite zostérienne (4,28%) Polyradiculonévrite (6,13%). Mononeuropathie (4,08%) Méningoradiculonévrite (2,04%). - Le VIH-1 été retrouvé chez 93,5% des patients; la sex-ratio H/F a été de 1,3 - Les critères de mise sous ARV ont été respectés dans 95% des cas - Les protocoles thérapeutiques prescrits correspondaient dans 981/o de cas aux recommandations nationales - Les principales causes de changement de traitement étaient les effets secondaires (49,21/o), l'échec thérapeutique (20,9%) et la mauvaise observance (29,9%). - En conclusion les taux de bonne pratique sont CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

266 Prise en charge des enfants infectés par le VIH/SIDA, par les antirétroviraux à Lomé/ Problèmes et perspectives. - Thèse FMMP Aspects psychosociaux de l infection VIH/SIDA chez le couple mère/enfant à Lomé Rapport de l étude sur la satisfaction des clientèles cibles face aux services adaptés du Togo Mortalité chez les personnes vivant avec le VIH et présentant une affection neurologique. à propos de 196 cas de décès colligés dans le service de neurologie du CHU-campus (janvier décembre 2002) - Thèse FMMP GBETOGLO Agbessi Viwonou, Y. DANKLOU Komlan, D. D. Morin, DV, G. Godin, F. Sobela et al VOLLEY KOFFI A., A mères au-dessus de 90%.. Le coût des ARV et l'inaccessibilité au bilan biologique constituent un handicap dans le suivi des PVVIH. - Après en moyenne 15 mois de traitement ARV, les enfants avaient un gain moyen de 464 CD4/mm3 - Le taux de bonne observance était moyen (51%) et diminuait avec l'accroissement de l'âge des enfants et de la durée de prise du traitement ARV - Les enfants étaient peu à avoir réalisé les examens biologiques de suivi du traitement - Les patientes confient plus 'leur séropositivité aux associations plutôt qu'à leur famille. - La plupart d entre eux ne connaissent pas le statut sérologique de leur conjoint. - Le couple mère/enfant rencontre beaucoup de problèmes psychosociaux par la stigmatisation, le rejet et des difficultés financières. - la majorité des clients se disent très satisfaites (48,6%) des services qu elles avaient reçus lors des visites antérieures et 43,1% se sont déclaré satisfaits - sur un score maximal de 5 les dimensions ayant récolté les scores les plus forts sont dans l ordre, la compétence relationnelle, l information reçue, l accueil et la continuité, l environnement, l accessibilité et la compétence technique. - les manifestations neurologiques étaient révélatrices de l'infection au VIH au cours des premières hospitalisations. - la toxoplasmose cérébrale (61,22%) a constitué la première cause de décès chez les PVVIH/SIDA et présentant une affection neurologique, suivi de méningites (20,41%) et de méningo-encéphalites (l 4,29 %). - Le taux de létalité a été de 39,04%. Les méningites et les méningo-encéphalites constituaient les CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

267 81 Contamination professionnelle par le VIH chez le personnel soignant. Aspect médico-légal, éthique, professionnel, socio-économique à propos d un cas déclaré au CHU-Tokoin (Lomé-Togo) - Thèse FMMP SALLAH Messan Djifa, agents de santé autour d 1 cas de contaminati on affections les plus létales soit respectivement de 90,90 % et 70%. - Reconnaissance de l infection par la caisse de sécurité sociale - Les AES survenus dans le 12 derniers mois représentaient 62% notamment les piqûres (70,21%) et les prélèvements (21,28%) - Les infirmiers étaient plus exposés, 40,42%. Le taux de déclaration des accidents était de 6,25% - 58% des soignants avaient une attitude de méfiance à l'égard de patients suspects d'infection à VIH, 26% avaient un sentiment d'insécurité - Les soignants victimes d'aes étaient anxieux ou angoissés après l'accident (78%); 20% des soignants n'ont jamais reçu de formation sur les AES. CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

268 Tableaux synoptiques des études chez les routiers LES ORPHELINS ET ENFANTS VULNERABLES Taille N Titre Auteur Année Principaux résultats échantillon Enquête dans les ménages sur les orphelins et les autres enfants vulnérables (OEV) de 0 à 17 ans (Soutien et scolarisation). OEV - TOGO - Enquête dans les ménages sur les orphelins et les autres enfants vulnérables (OEV) de 0 a 17 ans (Soutien et scolarisation). OEV - TOGO Ministère des Affaires sociales enfants - 22% des enfants sont orphelins de mère et 48% ont perdu leur père. Dans l ensemble, 11,3% des OEV sont des orphelins complets (des 2 parents biologiques). - 35% et 30% ont bénéficié d une assistance respectivement médicale et scolaire - 48% ont bénéficié d un soutien psychologique - 34% ont reçu un soutient socio-économique - 60% ont déclaré avoir bénéficié d une assistance ou d un soutien quelconque - Le taux de scolarisation est plus élevé chez les non orphelins (96%) que chez les orphelins (92%) - Par rapport à l assistance médicale, environ le tiers des OEV (35%) avaient reçu des soins médicaux et/ou des fournitures destinées aux soins au cours des 12 mois précédant la collecte. - En ce qui concerne la scolarisation des enfants, 30% des ménages ont reçu un soutien externe dans ce domaine, notamment sous forme de frais d écolage, au cours des 12 derniers mois. - Près d un enfant OEV sur deux (48%) a bénéficié d un soutien psychique/psychologique, y compris des conseils de la part d un conseiller spécialement formé et/ou un soutien/un accompagnement psychique/spirituel, au cours du dernier trimestre. - Au cours du dernier trimestre, un enfant sur trois (34%) a reçu un soutien social, y compris un soutien socio économique (ex : vêtements, produits alimentaires supplémentaires, appui financier, gîte) et/ou une aide au quotidien (ex : aide ménagère, formation pour les soignants, garde des enfants, services juridiques). CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

269 4. TENDANCES EVOLUTIVES CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

270 4.1. Tendances évolutives de l épidémie du VIH entre 2001 et Prévalence du VIH chez les femmes enceintes Figure 1 : Evolution de la prévalence du VIH chez les femmes enceintes âgées de ans au Togo de 2003 à 2011 Les données de la surveillance sentinelle n étaient pas disponibles pour les années 2005 et Les données n ont pas été collectées dans le cadre de la surveillance épidémiologique au cours de ces deux années. La prévalence VIH au Togo est passée de 4.8% en 2003 à 3.6% en 2011 soit une réduction de 33% du niveau initial de 2004 (Fig 1). Figure 2 : Evolution de la prévalence du VIH chez les femmes enceintes âgées de ans par région sanitaire au Togo de 2003 à 2011 CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

271 Depuis 2003 la prévalence du VIH est restée plus élevée dans les régions sanitaires de Lomé commune et Maritime comparées aux quatre autres régions (Fig 2). Ainsi de à 2011, la prévalence du VIH est en moyenne trois plus élevé dans Lomé commune que dans la région des savanes. Les six régions sanitaires ont connu une baisse de la prévalence du VIH chez les femmes enceintes entre 2003 et De 2008 à 20011, cette prévalence est restée stationnaire dans toutes les régions à l exception de la région des plateaux Figure 3 : Evolution comparative de la séroprévalence du VIH chez les femmes enceintes âgées de ans selon la région de résidence au Togo Entre 2003 et 2011 on observe une diminution sensible de l infection dans ce groupe cible dans les régions sanitaire, à Lomé et dans la région maritime par contre, la baisse de ka prévalence du VIH au sein des femmes enceintes est très lente (Fig 3). CNLS-Togo Répertoire nationales des études sur le VIH/SIDA

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RAPPORT DE LA REVUE DU CADRE STRATEGIQUE NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA/IST 2001 2005 REPUBLIQUE TOGOLAISE ---------------- Travail Liberté Patrie PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE ------------------------ CONSEIL NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE SIDA ET LES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES

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