Droit des affaires I

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Droit des affaires I"

Transcription

1 Droit des affaires I TD : Pour lui : ce n est pas le contenu de droit positif qui compte le plus, mais plutôt le fondement du droit. Donc c est plutôt les TD qui sont importants. Chaque semaine des cas pratiques, on sera interrogés, notés sur les cas pratiques. Dans la quasi-totalité des cas, ils sont issus de faits réels. C est potentiellement le même genre de questions qui se posent dans la réalité. Il ne faudra pas présenter de solution absolue mais avancer des arguments comme un avocat, mais parfois il faudra donner des solutions (= rôle des avocats des deux parties et du juge). Il y aura aussi un peu d'arrêts, un peu car l exercice principal est le cas pratique. Les arrêts seront là pour illustrer. Il faudra se documenter, chercher des arrêts même si souvent les réponses seront dans les arrêts de la fiche ou le cours. Il y a des bases de données à la FAC pour sa. Galop d essai : Lors de la 6 ième séance de TD le jeudi 26 novembre de 9h à 12h. Examen : Deux sujets, un cas pratique, et un autre sujet mais déconseillé. Programme de révision : jusqu à la SARL seulement. La méthode du cas pratique : -Présenter les faits utiles de manière abstraite (=on ne dit pas les noms, le sexe, on dit leur qualité (société, tiers, actionnaire ), pas de détails). -Poser un problème de droit : la question principale de droit au cœur du litige, du problème à résoudre. -Raisonner en loi : présenter l article de loi. Son interprétation par la jurisprudence. L évolution jurisprudentielle. (Pour les recherches jurisprudentielles, attention à la recodification du Code du Commerce en 2000, si cela traite d un article d avant). -Répondre en faits : appliquer la règle de droit par rapports aux faits posés de manière abstraite. Code : Deux codes : Code des Sociétés (ya tout le cours dedans), Code du Commerce. Donc seul le second est autorisé. A l examen : pas d annotations, pas de post-it. Manuels : Ses préférés : -Le précis Dalloz Sociétés commerciales publié par Philippe Merle, édition Le Traité de droit commercial par Ripert et Roblot, rédigé par Michel Germain, paru chez LGDJ en 2009 : tome 2 et volume 2. Avoir recours : -Aux encyclopédies juridiques. -Aux classeurs juridiques. -Aux juris-classeurs juridiques. -Aux répertoires Dalloz des sociétés. Lire la presse. 1

2 Introduction La crise financière : Pour le prof la crise financière n est pas due en premier lieu aux traders, mais également aux parachutes dorés, aux paradis fiscaux La règle de droit des affaires n a pas été défaillante. Les subprimes ont été critiquées, mais c était surement une bonne chose à la base car ils ont permis à des gens pauvres de devenir propriétaire. Mais le problème est que dès lors que la personne est pauvre, il y a plus de risque qu il ne rembourse pas. De plus s il est pauvre il y a peu à lui saisir. - Une subprime : Il s agit de faire payer un taux d intérêt plus élevé quand les personnes sont pauvres. Là où la règle de droit a été défaillante, c est que ces prêts plus élevés étaient fondés sur un taux d intérêt variable. Quand les taux d intérêts étaient très bas, dans la période , car les banques centrales et l économie américaine se sont trouvés très affectées après le 11 septembre 2001 et l éclatement de la bulle internet en 2002, il était évident qu ils allaient remonter. Mais de 2002 à 2006 le taux est passé de 1% à 4%. La charge de remboursement augmente, et celui qui est pauvre et qui doit d un coup payer beaucoup plus, ne va pas pouvoir. La première lacune de la règle de droit est de permettre à des opérateurs qui n étaient pas des banques de faire des prêts. Elles ont alors revendu les subprimes. Les gens les achetaient par gros paquet. C est comme sa que des prêts subprimes sont arrivés en Europe (chez Natixis ). La règle de droit ne devrait elle pas imposer à celui qui prend des risques de conserver les risques. Ils ont été achetés sans dire clairement ce que c'était, d où un manque de transparence. La règle de droit était elle donc adéquate pour s assurer qu elles décrivent de manière clair les risques qu elles encourent. Lorsque la banque Lehman Brothers a fait faillite la crise du crédit est arrivée car la transparence étant très insuffisante. Beaucoup ayant acheté des subprimes dont on voyait que les débiteurs des prêts étaient incapables de rembourser, ils vendaient tous leurs maisons, dans les mêmes quartiers, donc le prix s est effondré. D où la crise de l immobilier aux Etats-Unis. De ce fait ils ne pouvaient pas rembourser. Les banques ont été secourues car la règle de droit permet que quand on met l argent à la banque, le banquier est autorisé à utiliser l argent. Ils se prêtent de l argent entre banquiers. On ne sait plus alors où sont les risques à cause du peu de transparence. C est pourquoi le 15 septembre dernier plus aucunes banques ne se prêtaient de l argent entre elles. Elles constataient leurs pertes. Donc elles n avaient plus d argent pour pouvoir prêter aux gens. Donc la règle de droit a été insuffisante par l absence de contrôle suffisant des risques et par l absence de transparence. Quand il n y a plus personne pour réguler la vie des affaires, que la règle de droit devient absente de la réalité, il faut peut être s offusquer que certains s enrichissent très vite en obtenant des bonus importants. Il ne faut alors pas s étonner de la faillite du monde, que le FMI a annoncé à 3400 milliards de dollars. C est le cout lié à cette crise. Les juristes en sont fondamentalement responsables selon le professeur. Question des formes de contrôle au sein des banques. Sommet de Pittsburgh du G20 fin septembre dont le communiqué final parle du droit des affaires : qui dit que la 2

3 rémunération des traders doit être soumise à des principes, notamment ne pas être versée tant que le comité de rémunération n a pas été saisi. Les différents types de sociétés : Il faudra distinguer juridiquement les types de groupements les uns des autres ; les personnes morales les unes des autres ; celles des sociétés qui ont la personne morale des autres. Il faut s attendre à trouver une grande disparité au sein des sociétés, allant de : -La Société cotée en bourse (avec plusieurs milliers d actionnaires). -La société familiale (au capital réparti entre les membres d une famille). -La société unipersonnelle (capital à une seule personne). Les sociétés, notamment commerciales doivent être analysées car à coté des commerçants, personnes physiques, on trouve aussi des commerçants qui au lieu de faire du commerce seul (avec risque de saisie, sur leur patrimoine personnel), vont préférer interposer une société qu ils ont créée pour protéger leur patrimoine personnel. La société est aussi le moyen pour faire des commerces plus gros, car faire du commerce en son nom propre est illusoire, il faut se regrouper. Les sociétés sont donc aujourd'hui le principal acteur de la vie économique. Les biens émis par les sociétés sont des valeurs patrimoniales. -Le portefeuille boursier : C est un instrument financier émis par une société (actions dont la valeur fluctue selon les échanges en bourse ; obligations). C est aussi un instrument de gestion de son patrimoine. Les sociétés sont aussi au cœur des évolutions. Ces évolutions peuvent être des découvertes, des licenciements, des rapprochements de sociétés. La société est donc un instrument d organisation d intérêts divers, c est un moyen d organiser le fait qu un jour un voudra qu on distribue les dividendes, l autre non, l un veut investir l autre non. Selon la forme de société adoptée, le problème se résoudra différemment. Les intérêts s opposent (investisseur, petit porteur, salariés ). Il faut alors régler le conflit, la société est le moyen de le faire. C est la pluralité d intérêts qui est au cœur de cette matière. La société permet de mettre en commun des biens, l argent va à la société, il y a un transfert de propriété. Cela permet d investir la société, de rémunérer l investissement (= par des dividendes). La société permet aussi d organiser les moyens de gestion de l entreprise (qui? Une personne ou plusieurs?). La solution dépend du type d investissement qu on souhaite réaliser, du type d investisseur qu on a. C est donc une analyse factuelle qui permet de répondre. Définition de la société : Qu est ce qu une société? -La société : Selon l article 832 du Code Civil (dans le Code Civil car toutes les sociétés ne sont pas commerciales, il y a aussi des sociétés civiles mais moins) : La société est un groupement où l on met en commun des biens, des actifs, de l argent, une activité en vue de partager des bénéfices mais aussi les pertes qui en résultent. Nature de la société : Depuis quelques années la société n est plus nécessairement un groupement, ce qui fait qu elle n est plus vraiment un contrat. 3

4 La société était un contrat car on y voyait là une manifestation de l autonomie de la volonté. Et beaucoup d éléments de la société relèvent de la logique contractuelle. Lorsque l on devient associé d une société il faut que le consentement soit valable, l objet licite, les parties capables. La personne morale a aussi des intérêts propres, distincts de ceux de ses associés. Les associés vont pouvoir modifier les contrats de société, les statuts, à la simple majorité. La logique institutionnelle fait que les dirigeants d une société ne sont pas de simples mandataires, associés, actionnaires, mais des organes sociaux de la personne morale. On peut annuler une décision prise à la majorité si elle va à l encontre des intérêts de la société. La société est elle un contrat? Une institution? Les deux? Aujourd'hui on peut contracter tout seul, difficile de dire que c est un contrat. Le Code Civil utilise le terme institué et contrat, peut être le législateur mélange t-il aussi les deux notions. Ayant des personnes morales qui relèvent des deux logiques, il faut combiner, la règle de droit va être moins limpide, évidente. Sources du droit des sociétés : Le Code Civil : article 1832 et s. Les lois : Rapidement il y a eu un mouvement de décodification. La loi régissant les sociétés commerciales était autonome : dans la loi du 24 juillet Il a fallu adapter les formes commerciales dans une loi du 24 juillet 1966 (même date pour rendre hommage à la première). Son décret d application le 23 mars D autres lois : Ce n était pas la source exclusive en la matière. Après la 2 nde GM il y a eu tellement de mutations économiques qu il a fallu réécrire la loi. Mais après il a fallu moderniser le droit de plus en plus rapidement, d où une loi du 24 janvier 1978 qui a profondément modifié le droit. Le Code du Commerce n est alors plus que l ombre de lui même à force de faire des lois en dehors. D où une recodification en 2000, à droit constant, donc peu de changements dans le fond. Les évolutions innombrables des années 2000 (internet, startup, prêt à tout le monde) ont imposé de nouvelles réformes : -Réforme du 15 mai 2001 : Avec la loi sur les nouvelles régulations économiques. -Loi du 1 ier aout 2003 : Sur la sécurité financière venue renforcer les règles de transparence dans une entreprise. A cause de la société Enron. -Ordonnance du 24 juin 2004 : Porte réforme du régime des valeurs mobilières. -Loi du 25 juillet 2005 : Pour la confiance et la modernisation de l économie. -Loi du 2 aout 2005 : Sur les petites et moyennes entreprises. -Loi du 30 décembre 2006 : Pour le développement de la participation des salariés (pour que le salarié soit plus impliqué dans la direction des sociétés). -Loi du 4 aout 2008 : Sur la modernisation de l économie. Depuis 2000 on a des modifications de fond en droit des sociétés, de plus en plus souvent du fait des mouvements de l économie. Aujourd'hui un rapport dit qu il faut moins de régulation pour favoriser l économie, c est ainsi que le Libéria est mieux placé que nous. Si le marché est efficace alors la règle de droit n est pas nécessaire. 4

5 Le droit communautaire : Il existe des tas de directives sur tous les domaines du droit des sociétés. Selon le contenu de la règle (car conflits d intérêts), si on souhaite protéger le tiers cela va sans doute favoriser la rapidité du commerce (car il va avoir confiance) ; ou la société, cela va rallonger ; ou les associés, en surveillants les dirigeants, par des sanctions pénales, des commissaires aux comptes, des contrôles Il y a aussi l intérêt social, fiscal à prendre en compte. Le régime fiscal, celui de la sécurité sociale n est pas nécessairement toujours le même. Classification des sociétés : -Avec personne morale : Société anonyme, Société par action -Sans personne morale : Société en participation, Société crées de fait, Société en formation. La personne morale est importante car c est au moment où elle existe de manière autonome que l être juridique nait. Elle a alors son patrimoine, existe de manière autonome, peut émettre des actions, des titres. Avant, quand la société est en formation, les fondateurs n ont pas d actions, ils ont des droits contractuels, des promesses d actions régies à l article L du Code du Commerce. On peut placer les sociétés entre : Sociétés de personnes : La société est d avantage fondée sur la connaissance de la personnalité des associés : sur l intuitu personae. 2 types : sociétés en nom collectif (composée de commerçants qui répondront de dettes sociales). Et les sociétés en commandite simple (où les associés sont distincts les uns des autres, les commandités sont des commerçants, les commanditaires pas forcément et n engagent pas leur patrimoine personnel). Dans ces deux cas les parts sociales, les droits des associés, ne sont pas librement cessibles. Il y a des intérêts pratiques importants à appréhender sur l intérêt de choisir cette société. Sociétés de capitaux : Elles peuvent être intéressantes pour les commerçants personnes physiques qui répondent personnellement sur son patrimoine personnel y compris des dettes de l entreprise, car principe de l unité de patrimoine, mais pour le commerçant c est risqué. Dès lors qu elle aura la personnalité morale, en principe, seule la personne morale répondra de ses dettes. Dans ces sociétés, les cessions des droits sociaux, actions, se font librement en principe. La SARL : C est une forme hybride. Elle comporte au maximum 200 associés, au minimum 1 seul (alors appelé EURL). Ce sont des parts sociales qui représentent leurs droits, leurs apports. EARL : la même logique, une personne. Les sociétés par action : Le capital est divisé entre les actionnaires. Ils récupèrent des actions en échange, elle représente la participation dans le capital. Elle ne peut être émise que lorsque la personne morale existe. Ce sont des promesses d actions lorsqu elle n existe pas encore. -Une action : C est une inscription en compte. Une ligne sur le registre des actionnaires. La plupart du temps elles sont tenues par le banquier. Elles sont librement cessibles par un simple virement de compte à compte. 5

6 Elles ont été dématérialisées. Dans quelques pays il n y a pas eu de dématérialisation encore. Problème si la banque disparaît, qu elle est la valeur juridique de l inscription en cours? Avec les faillites des banques le problème se pose. Alors que sur papier on sait qu elles sont à nous, on les garde. Il existe 3 formes de sociétés par action : -Société anonyme : au moins 7 associés. Parfois avec un conseil d administration avec un PDG ; avec conseil d administration en dissociant la fonction de Président et de directeur général dans l administration ; avec un directoire et un conseil de surveillance. -La société en commandite par action : des associés commandités responsables de dettes, et des associés commanditaires traités un peu comme les associés des sociétés anonymes (responsabilité limitée aux apports). La forme longtemps d Eurodisney, eurotunnel, Michelin -La SAS (société par action simplifiée) : créée en Au début seul une personne morale peut être associée d une SAS, puis personnes physiques aussi. Puis une seule personne peut la créer. Puis un seul euro suffit pour la créer depuis La société européenne : Depuis 2005 on peut en créer en France. Par exemple : la société SCOR (société de réassurance) en est devenue une y a deux ans. Les sociétés commerciales se décomposent entre : SARL : 47,82% des sociétés répertoriées SA : 4, 11% La SAS : 3,40% Les sociétés en non collectif : 1,2% Les sociétés en commandites : 0,08% Les sociétés en coopératives : 0,56% On compte 61,48% de sociétés civiles. La différence entre une société et d autres groupements : Société et association : Dans les deux cas une convention. Dans l association on a des personnes qui vont avoir habituellement un but désintéressé, pas de vocation à distribuer des bénéfices. La société si. Quand le groupement a pour but principal de rechercher un avantage patrimonial, s il s agit d une recherche d économie, on peut créer une association ou une société. Société et GIE (groupement d intérêt économique) : La société peut être constituée pour faire profiter à ses membres d économies résultant de son action comme le GIE. Mais le GIE lui doit être constitué dans le prolongement de l activité économique de ses membres (banques se sont mises d accord sur le format de la carte bancaire car elles ont formé ensemble un GIE, sinon elles n auraient pas été d accord). La responsabilité des membres est solidaire et indivisible dans le GIE. 6

7 Partie I : Le droit commun = le droit qui s applique à toutes les sociétés. Partie II : Le droit spécial =Les règles spéciales qui s appliquent à certains types de groupements. Partie III : Les groupes de sociétés 7

8 PARTIE I : LE DROIT COMMUN DES SOCIETES Les règles applicables à toutes les sociétés quelles qu elles soient. CHAPITRE I : LA CREATION DES SOCIETES A quel moment la société est créée? Qu elles en sont les éléments constitutifs? On trouve ces éléments dans le Code Civil et dans le Code du Commerce. Article 1832 du Code Civil : Il faut des associés. Il faut qu ils mettent en commun des apports Afin de participer aux résultats (bénéfices ou pertes). La jurisprudence a ajouté un 4 ième élément : l élément intentionnel. A l instant où ces 4 éléments sont réunis, la société est créée. Donc il n y a pas d autres formalités exigées. TITRE 1 : LE CONTRAT DE SOCIETE 4 éléments sont nécessaires pour créer une société. Mais il faut également un consentement, une capacité, un objet licite, une cause licite. Donc le droit commun des obligations ne disparaît pas dans cette matière. Section 1 : Les associés Qui forme le contrat de société? Les associés. Il faut en principe 2 personnes, on ne peut pas contracter avec soit même. Au minimum. Dans certaines sociétés il en faut plus. Dans la société en commandite par action il en faut au moins 4. Dans une société anonyme, au moins 7. Peut-on prendre autant d associés qu on veut? Pas toujours. Dans la société à responsabilité limitée, au maximum 100 associés. Donc pour créer une société, il faut réfléchir au type de forme par rapport au nombre d associés que l on souhaite avoir. Par exemple : Si on veut coter la société en bourse une SARL ne suffit pas. En faut il toujours au moins 2? Certains disent que oui car la société prend forme par un contrat. En droit civil on a le principe de l unité du patrimoine. Si on veut créer une entreprise, on ne veut pas nécessairement s associer. Pour autant on ne veut pas que nos biens professionnels soient confondus avec les biens personnels. Pour protéger le patrimoine du commerçant il faut lui permettre de le faire. C est le cas de la SARL, de la société par action simplifiée. 8

9 Est-ce qu une fois la société créée le nombre peut évoluer? Oui. Un associé peut céder certaines de ses parts faisant un nouvel associé. Un associé peut décéder transmettant ses parts sociales à ses héritiers. Si une société qui doit avoir au moins 2 associés devient unipersonnelle? Autorisé dans certaines sociétés, mais dans les autres? La sanction de cette irrégularité n est pas la dissolution automatique. Le droit privilégie la survie de la société en offrant un délai de régularisation, le temps de trouver un nouvel associé à qui céder des parts, ou de faire augmenter les parts pour permettre à un nouvel associé de les rejoindre. Si pas de régularisation le tribunal peut décider de dissoudre la société. Section 2 : Les apports Ils sont essentiels. Une société existe même sans personne morale. La règle est que chaque fondateur de la société fasse un apport. Si certains ne le font pas, il pourra y avoir nullité de la société. -L apport : C est un élément d actif transmis de l associé à la société : argent, immeuble, fond de commerce, usine, marque, brevet Il n est pas nécessaire que chaque fondateur apporte un bien d égale valeur (100 pour l un, 20 millions pour l autre). Mais l apport ne doit jamais être fictif. Le bien qu on apporte doit être un vrai bien. Par exemple : Si on apporte un bien dont on n est pas vraiment propriétaire, il n y a pas d apport. Si on apporte un brevet qui a 22ans, comme un brevet a une durée de vie de 20ans, il ne vaut plus rien. En contrepartie de l apport les fondateurs vont recevoir un droit représentatif de son apport. Des droits sociaux. Une fois la personne morale acquise par la société, il reçoit une ou plusieurs actions dans les sociétés par action ; ou une ou plusieurs parts sociales dans les autres sociétés (des droits sociaux). Avant que la personne morale ne soit obtenue, si les éléments constitutifs de la société sont réunis, il aura un droit représentatif de son apport (pas de droits sociaux car elle ne peut pas en émettre), une promesse d action. Celle-ci ne sera pas librement négociable tant que la société n existera pas en tant que personne morale, mais elle pourra être cédée comme un contractant à un contrat peut céder ses droits dans le contrat. 3 catégories d apport existent selon l article du Code Civil : L apport en numéraires. L apport en nature. L apport en industrie. 1- L apport en numéraire Il s agit d argent que l on apporte à la société. Lorsqu un fondateur s est engagé à procéder à un apport en argent, il doit verser au minimum une cote part de l apport immédiatement. Par exemple : si on créé une société 9

10 anonyme, le fondateur doit immédiatement verser 50% de la somme d argent à laquelle il s est engagée. Sinon il devient débiter de la société avec un taux d intérêt qui s applique immédiatement. Et à un moment ou un autre il devra libérer les 50% restant, dans les délais convenus avec les co-fondateurs, dans la durée maximum autorisée par la loi (diffère selon les sociétés). Quand il a mis l argent dans la société, il ne peut pas la récupérer. Il n a plus que des droits représentant son apport (promesses d actions, action, ou droits sociaux). Si l associé met de l argent dans la société dans le compte courant, il créé une créance au profit de l associé, il fait un prêt. L associé pourra exiger le remboursement. 2- L apport en nature C est un bien autre que de l argent. Par exemple : Une voiture, un ordinateur, un immeuble, une marque, un brevet. Donc un bien meuble, incorporel, immeuble, corporel. On peut apporter ce bien en propriété (on transfère la propriété de soit à la société), ou n apporter que l usufruit. Ou n en apporter que la jouissance. La valeur de l apport d un bien est plus difficile à déterminer que celle de l argent, donc pour évaluer le nombre de droits sociaux. N y a-t-il pas un risque de surévaluation? Cela pose problème, si le bien apporté vaut moins que le nombre de parts sociales données, il devrait avoir moins de droit de vote. Autre risque, quand on va voir le banquier pour lui demander un prêt après, les garanties de remboursement, le bien sera peut être vendu moins cher. Donc possibilité d être floué par une surévaluation du bien en nature apporté. Donc on a plein de règles qui encadrent la prise en compte des biens en nature en faisant intervenir des tiers, des commissaires aux apports qui auront pour fonction de s assurer que le bien apporté vaut bien ce que l on en pense. S il y a surévaluation, responsabilité de l apporteur. Un apport c est un peu comme une vente, on en perd la propriété et on en reçoit autre chose en échange. Cela passe d un patrimoine à un autre. Comme dans la vente l apporteur est tenu comme garant contre l éviction, contre les vices cachés. Toutes les règles du droit de la vente ne s appliquent pas, il ne reçoit pas d argent en échange mais des droits sociaux. Il ne bénéficie pas non plus du droit de rescision pour lésion. Ni du privilège du vendeur. Le transfert du bien d un patrimoine à un autre a lieu. En cas d apport en propriété, il ne peut pas avoir lieu tant que la société n est pas immatriculée, n a pas la personne morale. Elle ne peut pas alors recevoir un bien dans son patrimoine. C est lorsque l immatriculation qui confère la personne morale sera réalisée, que le transfert sera effectué. L apport peut avoir eu lieu en jouissance en attendant. Donc apport tout de même. L apport en jouissance c est l apport de l usage du bien. L apporteur en jouissance sera garant de la jouissance paisible du bien. Lors de la dissolution de la société, le bien en jouissance étant toujours la propriété de l apporteur, il le récupère. Alors que s il en a transféré la propriété, lors de la dissolution, des créanciers le saisiront probablement. En cas d apport en usufruit, il demeure nu propriétaire, et la société acquière l usus et le fructus. 10

11 N y a-t-il pas un risque inverse, en cas de mise en demeure sur le patrimoine personnel, peut on apporter les biens du patrimoine personnel à la société pour que les biens ne soient plus à lui? Cela peut permettre de frauder les créanciers personnels de l apporteur, pour leur être soustrait. C est l action paulienne article 1167 qui sanctionnera cela à condition qu il y ait eu fraude. A condition aussi que la fraude ait été connue des autres fondateurs de la société. 3- L apport en industrie -L apport en industrie : C est lorsqu un associé apporte à la société son travail, ses connaissances. Il devra donc réaliser la prestation promise. Ici ce type d apport n est pas saisissable par les tiers. Donc il ne concourt pas à la formation du capital. En conséquence, pendant très longtemps, l apport en industrie n était pas autorisé dans les sociétés où la responsabilité des associés était limitée à leur apport (sociétés anonymes, SARL, SAS). Toutefois le législateur a voulu favoriser le type d apport dans ces sociétés. Et ainsi l a autorisé depuis 2001 dans les SARL, 2008 dans les SAS. Et de manière plus générale, ce type d apport est autorisé dans les sociétés où la responsabilité des associés n est pas limitée à leur apport (sociétés en nom collectif, dans les sociétés en commandites pour les commandités). Cet apport ne peut pas servir de gage au créancier de la société. Il pose la question du pourcentage de bénéfice et de pertes qu il va toucher. L article du Code Civil dispose : «Il aura une part en bénéfice et une contribution égale aux pertes, égale à celles de l associé ayant le moins apporté». Ce peut être très injuste pour lui, s il est celui qui a vraiment un savoir faire particulier, ou inversement. C est une règle supplétive de volonté. Et les statuts pourront y déroger. Section 3 : La participation au résultat 1- Les 2 éléments de la participation aux résultats On trouve des éléments d actif, et des éléments de passif. A- Les éléments d actif Il s agit de la participation au bénéfice, ou de la recherche d économies. La participation au bénéfice : Le bénéfice a été défini dans un arrêt affaire Manigod «Un gain matériel ou pécuniaire qui s ajoute à la fortune des associés». Par exemple : le dividende, la société a du bénéfice et le transmet aux associés, ou par la distribution de produits de la société. Pour autant, on ne distribue pas toujours le bénéfice dès qu il y en a. il peut être mis en réserve, rester dans la société. 11

12 La recherche d économie : C est de faire la même chose à un moindre cout. Par exemple : une action publicitaire commune. La recherche d économies est une notion assez récente, ce n est que depuis la loi de 1978 que c est devenu un élément potentiellement constitutif d une société. B- Les éléments de passif -Les éléments de passif : C est la participation aux pertes. Celui qui devient associé doit s engager à participer aux pertes. C est la contrepartie de la participation aux bénéfices. La contribution aux pertes s applique essentiellement entre les associés. Applicable dans les rapports internes. C est la cote part des pertes qui va incomber à chaque associé. Lors de la liquidation de la société, s il reste des pertes à épurer, les associés devront les supporter. En principe proportionnellement à leurs apports. L obligation aux dettes c est différent, cela concerne les rapports entre associés et créanciers (parfois appelés rapports externes). Cela dépend selon la nature de la société. Dans certaines sociétés les associés ont une obligation aux dettes qui est indéfinie et solidaire. Alors que dans d autres sociétés leur obligation aux dettes s arrête au montant de leur apport. Les créanciers, si la société n arrive pas à payer, saisiront tout, car l obligation aux dettes est indéfinie et solidaire. Elle ne s arrête pas au montant de l apport. Inversement, l associé qui a apporté peu dans une SARL, si elle va mal, ils ne pourront pas aller au-delà de la somme qu il a apporté. 2- Les clauses Léonines En principe le partage des bénéfices on le fait proportionnellement aux apports. L exception, il est possible de prévoir une répartition inégalitaire. Les statuts peuvent dire que les bénéfices seront répartis autrement (pour inciter un partenaire à venir on lui promet une plus grosse part des bénéfices, et une part inférieure des pertes). Est-il permit d attribuer tous les profits à un associé, ou toutes les pertes à un? Non. C est l interdiction des clauses Léonines, clauses qui attribuent l intégralité des bénéfices ou pertes à l un ou l autre. On interdit également les clauses d intérêt fixe dans les sociétés. Par exemple : On n a pas droit de s assurer que chaque année on récupèrera une somme égale à 8% de l apport Le principe est le partage proportionnel. Si on décide de céder nos actions, l acquéreur s il ne peut pas tout acheter tout de suite, en pratique, on peut dire qu il a qu à acheter l autre moitié plus tard, on fait une promesse de vente en assurant un prix minimum à la cession de l action. N est on pas en train d exonérer des pertes? Dans un arrêt du 20 mai 1986, la chambre commerciale a répondu négativement : ce n est pas une exonération des pertes. 12

Droit des sociétés 2015/16. Elise Grosjean-Leccia Christiane Lamassa Marie-Claude Rialland

Droit des sociétés 2015/16. Elise Grosjean-Leccia Christiane Lamassa Marie-Claude Rialland Droit des sociétés 2015/16 Elise Grosjean-Leccia Christiane Lamassa Marie-Claude Rialland Dans la même collection Auto-entrepreneur 2015/2016 Droit de l immobilier 2015/2016 Droit des assurances 2015/2016

Plus en détail

2011 [GÉNÉRALITÉ SUR LES. DJIMBI TCHITEMBO Ariel STRUCTURES DES SOCIÉTÉS]

2011 [GÉNÉRALITÉ SUR LES. DJIMBI TCHITEMBO Ariel STRUCTURES DES SOCIÉTÉS] 2011 [GÉNÉRALITÉ SUR LES DJIMBI TCHITEMBO Ariel STRUCTURES DES SOCIÉTÉS] Généralité sur les structures des sociétés En France, il existe différentes forment qui ont pour but de s adapter à leur environnement

Plus en détail

QUID DES ACTES CONCLUS PENDANT LA PERIODE DE FORMATION DE LA SOCIETE?

QUID DES ACTES CONCLUS PENDANT LA PERIODE DE FORMATION DE LA SOCIETE? QUID DES ACTES CONCLUS PENDANT LA PERIODE DE FORMATION DE? FICHE CONSEIL Page : 1/8 Au moment de la constitution d une société, les futurs associés sont conduits fréquemment à s engager pour le compte

Plus en détail

Chapitre 9 : La transformation de la SA

Chapitre 9 : La transformation de la SA Chapitre 9 : La transformation de la SA SECTION 1 : CONDITIONS GENERALES DE TRANSFORMATION DES SA... 2 A. OBJECTIFS... 2 B. FORMES ISSUES DE LA TRANSFORMATION... 3 1. La SA ne peut se transformer qu en

Plus en détail

LES DIFFERENTES FORMES JURIDIQUES D UNE ENTREPRISE

LES DIFFERENTES FORMES JURIDIQUES D UNE ENTREPRISE LES DIFFERENTES FORMES JURIDIQUES D UNE ENTREPRISE Une entreprise est une entité économique et sociale qui permet la production et la vente de biens et de services répondant à un besoin par le biais de

Plus en détail

LES CONDITIONS REQUISES POUR CREER UNE SARL

LES CONDITIONS REQUISES POUR CREER UNE SARL LES CONDITIONS REQUISES POUR CREER UNE SARL Hôtel Consulaire Nouveau-Port 20293 BASTIA Tél : 04.95.54.44.44 Fax : 04.95.54.44.47 DIRECTION DES SERVICES AUX ENTREPRISES CCI Bastia Haute Corse DSE Sous réserve

Plus en détail

Introduction générale au droit commun des sociétés

Introduction générale au droit commun des sociétés Introduction générale au droit commun des sociétés Les sociétés commerciales constituent des groupements de personnes. Il importe de souligner que si les sociétés commerciales sont moins nombreuses que

Plus en détail

Économie, connaiss.de base Réponse 1. Économie, connaiss.de base Question 1 Affaires bancaires. Économie, connaiss.

Économie, connaiss.de base Réponse 1. Économie, connaiss.de base Question 1 Affaires bancaires. Économie, connaiss. Économie, connaiss.de base Question 1 Économie, connaiss.de base Réponse 1 Quels sont les six types de banques les plus importants? les grandes banques les banques cantonales les banques régionales/caisses

Plus en détail

OHADA Acte uniforme relatif au droit des Sociétés Commerciales et du Groupement d Intérêt Economique

OHADA Acte uniforme relatif au droit des Sociétés Commerciales et du Groupement d Intérêt Economique Acte uniforme relatif au droit des Sociétés Commerciales et du Groupement d Intérêt Economique Acte adopté le 17 avril 1997 et paru au JO n 2 du 1 er octobre 1997 Sommaire Partie 1 - Dispositions générales

Plus en détail

B Qui sont les propriétaires et les gestionnaires des entreprises?

B Qui sont les propriétaires et les gestionnaires des entreprises? B Qui sont les propriétaires et les gestionnaires des entreprises? a) L entrepreneur individuel trepreneur individuel Nombre de propriétaires = 1 seul Responsabilité sur ses biens propres = illimitée Activités

Plus en détail

L existence de la société commerciale

L existence de la société commerciale TABLE DES MATIÈRES Liste des principales abréviations 5 Introduction 9 Section I Classification des sociétés commerciales 11 1. Grandes catégories 11 A) Sociétés commerciales par la forme ou par l objet

Plus en détail

LA PROTECTION DU PATRIMOINE DU CHEF D ENTREPRISE. Les petits déjeuners de l entreprise 17 11 09

LA PROTECTION DU PATRIMOINE DU CHEF D ENTREPRISE. Les petits déjeuners de l entreprise 17 11 09 LA PROTECTION DU PATRIMOINE DU CHEF D ENTREPRISE Les petits déjeuners de l entreprise 17 11 09 Avec la participation de Maître Mary-Line LEGRAND-MAMPEY, Notaire Maître Thierry BESSON, Avocat Sommaire INTRODUCTION

Plus en détail

La protection des associés en droit congolais et en droit OHADA

La protection des associés en droit congolais et en droit OHADA Le statut des associés des sociétés commerciales La protection des associés des sociétés commerciales constitue une avancée du droit OHADA sur le droit congolais La République démocratique du Congo (RDC)

Plus en détail

Votre fiduciaire de confiance au Luxembourg EXPERTISE COMPTABLE ET FISCALE CONSEIL ECONOMIQUE GESTION DES SALAIRES

Votre fiduciaire de confiance au Luxembourg EXPERTISE COMPTABLE ET FISCALE CONSEIL ECONOMIQUE GESTION DES SALAIRES Votre fiduciaire de confiance au Luxembourg EXPERTISE COMPTABLE ET FISCALE CONSEIL ECONOMIQUE GESTION DES SALAIRES ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES Membre inscrit I. Définitions Loi du 11 mai 2007 relative

Plus en détail

RESPONSABILITÉ CIVILE DE L ENTREPRISE :

RESPONSABILITÉ CIVILE DE L ENTREPRISE : Marie GOURC Élodie REYNES Master Management spécialité Droit et Gestion 2009-2010 RESPONSABILITÉ CIVILE DE L ENTREPRISE : Notion de société et classifications des sociétés : Sociétés civiles et commerciales

Plus en détail

Les modalités de la vente. La société civile immobilière SCI. www.notaires.paris-idf.fr

Les modalités de la vente. La société civile immobilière SCI. www.notaires.paris-idf.fr IMMOBILIER Les modalités de la vente La société civile immobilière SCI www.notaires.paris-idf.fr Les modalités de la vente La société civile immobilière SCI Une Société Civile Immobilière (SCI) est une

Plus en détail

Les valeurs mobilières. Les actions 3. Les droits et autres titres de capital 5. Les obligations 6. Les SICAV et FCP 8

Les valeurs mobilières. Les actions 3. Les droits et autres titres de capital 5. Les obligations 6. Les SICAV et FCP 8 Les actions 3 Les droits et autres titres de capital 5 Les obligations 6 Les SICAV et FCP 8 2 Les actions Qu est-ce qu une action? Au porteur ou nominative, quelle différence? Quels droits procure-t-elle

Plus en détail

La responsabilité civile et l'entreprise

La responsabilité civile et l'entreprise La responsabilité civile et l'entreprise Dans la présente rubrique, nous poursuivons notre étude de la responsabilité civile, cette fois-ci du point de vue d'un commerce ou d'une entreprise. Les questions

Plus en détail

«Guide du créateur d entreprise» Recueil d informations utiles

«Guide du créateur d entreprise» Recueil d informations utiles «Guide du créateur d entreprise» Recueil d informations utiles «Guide du créateur d entreprise» Recueil d informations utiles 3. «... Pour ces considérations, nous avons décidé qu il sera créé, sous la

Plus en détail

Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie

Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie Les pouvoirs publics ont attiré notre attention sur les enjeux de la transmission des entreprises, plus de 100

Plus en détail

La location de son entreprise

La location de son entreprise La location de son entreprise La location-gérance permet à un dirigeant d une entreprise de mettre en location son entreprise. La location-gérance se fait pour un temps défini et permet au bailleur de

Plus en détail

Jusqu au 1 er janvier 2007, le Pacte civil de solidarité (PACS) est demeuré soumis aux inconvénients de la

Jusqu au 1 er janvier 2007, le Pacte civil de solidarité (PACS) est demeuré soumis aux inconvénients de la Promotion Réal du MASTER II DE DROIT NOTARIAL sous la direction de Philippe Delmas Saint-Hilaire Professeur à l Université Montesquieu Bordeaux IV Bordeaux, décembre 2011 LE STATUT DES BIENS DANS LES COUPLES

Plus en détail

TRAITÉ DE. G. Ripert/R. Roblot sous la direction de Michel Germain. TOME 2 Effets de commerce - Banque Contrats commerciaux Procédures collectives

TRAITÉ DE. G. Ripert/R. Roblot sous la direction de Michel Germain. TOME 2 Effets de commerce - Banque Contrats commerciaux Procédures collectives L.G.DJ TRAITÉ DE DROIT COMMERCIAL G. Ripert/R. Roblot sous la direction de Michel Germain Philippe Delebecque Professeur à l'université Panthéon-Sorbonne (Paris I) Michel Germain Professeur à l'université

Plus en détail

Votre Entreprise en Suisse. Philipp Troesch Avocat Schaer Partners Bâle, le 26 septembre 2014

Votre Entreprise en Suisse. Philipp Troesch Avocat Schaer Partners Bâle, le 26 septembre 2014 Votre Entreprise en Suisse Philipp Troesch Avocat Schaer Partners Bâle, le 26 septembre 2014 Thèmes abordés 1. Présentation 2. Premiers pas, le début d un projet 3. Fonder une société en Suisse 4. Gérer

Plus en détail

La mise en cause de la responsabilité des dirigeants : La faute de gestion

La mise en cause de la responsabilité des dirigeants : La faute de gestion La mise en cause de la responsabilité des dirigeants : La faute de gestion INTRODUCTION Beaucoup d obligations pèsent sur les épaules du chef d entreprise. En effet, le dirigeant est amené à prendre des

Plus en détail

! Un rythme de croisière.! Une fois l activité stable : votre société vous permet de faire des investissements patrimoniaux.!

! Un rythme de croisière.! Une fois l activité stable : votre société vous permet de faire des investissements patrimoniaux.! CRÉATION D ENTREPRISE : élaboration du business plan I INTRODUCTION Être autonome ou créer son propre emploi. Il faut s attendre à : - Devenir un chef d orchestre (généraliste sur qui repose touts les

Plus en détail

Algérie. Code des sociétés (livre 5 du code de commerce)

Algérie. Code des sociétés (livre 5 du code de commerce) Code des sociétés (livre 5 du code de commerce) Ordonnance du 26 septembre 1975 [NB - Cette version est à jour des textes suivants : le Décret législatif n 93-08 du 25 avril 1993 ; l Ordonnance n 96-27

Plus en détail

Les sociétés agricoles

Les sociétés agricoles Les sociétés agricoles L exercice d une activité agricole peut se faire soit dans le cadre d une entreprise individuelle soit dans le cadre d une société. Dans cette dernière situation, la loi prévoit

Plus en détail

LES CONDITIONS JURIDIQUES D EXERCICE D UNE ACTIVITE COMMERCIALE

LES CONDITIONS JURIDIQUES D EXERCICE D UNE ACTIVITE COMMERCIALE LES CONDITIONS JURIDIQUES D EXERCICE D UNE ACTIVITE COMMERCIALE Hôtel Consulaire Nouveau-Port 20293 BASTIA Tél : 04.95.54.44.44 Fax : 04.95.54.44.47 DIRECTION DES SERVICES AUX ENTREPRISES CCI Bastia Haute

Plus en détail

Comment sortir l actif immobilier d une société commerciale à moindre coût?

Comment sortir l actif immobilier d une société commerciale à moindre coût? Comment sortir l actif immobilier d une société commerciale à moindre coût? Certaines sociétés commerciales soumises à l impôt sur les sociétés possèdent un actif immobilier à leur bilan. Il s agit le

Plus en détail

Guide pratique des OPCVM

Guide pratique des OPCVM 2010 Guide pratique des OPCVM Service Education des Epargnants CDVM V 3 06/10/2010 Produits de gestion collective OPCVM Les OPCVM au Maroc Qu est ce qu un OPCVM Comment fonctionnent-ils? Quels sont les

Plus en détail

«DROITS ET OBLIGATIONS DES ASSOCIES»

«DROITS ET OBLIGATIONS DES ASSOCIES» Rapport rédigé par : Eloïse ITEVA Linda EDWIGE Nada DESCHAMPS ELAMRI FONCTIONNEMENT DES SOCIETES : «DROITS ET OBLIGATIONS DES ASSOCIES» IAE TOULOUSE MASTER 2 DROIT ET GESTION MME DESBARATS LA RESPONSABILITE

Plus en détail

Collection Au Quotidien

Collection Au Quotidien Collection Au Quotidien Toutes nos publications sont disponibles : - en téléchargement, depuis l adresse internet de notre ASBL dans la rubrique Publications : http://www.cpcp.be/etudes-et-prospectives

Plus en détail

actionnariat salarié

actionnariat salarié actionnariat salarié L Actionnariat Salarié est un outil d épargne collective permettant aux salariés d acquérir directement ou indirectement des actions de leur entreprise au travers du Plan d Épargne

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE

TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE TABLE DES MATIÈRES 1 Introduction au droit des contrats... 1 I. La notion d obligation... 1 A. Les caractères de l obligation... 1 B. Les sources des obligations... 2 C. La typologie des obligations...

Plus en détail

Corrigé BTS Banque E32 Session 2014

Corrigé BTS Banque E32 Session 2014 Dossier 1 : Analyse d arrêt (20 points) Corrigé BTS Banque E32 Session 2014 1.1 Analysez l arrêt présenté en annexe (12 points) - Présentation de la décision.1 point Il s agit d un arrêt de la chambre

Plus en détail

PRESENTATION BIENVENUE DANS NOTRE. Créer une société Offshore pour les acheteurs et investisseurs étrangers. Options et avantages

PRESENTATION BIENVENUE DANS NOTRE. Créer une société Offshore pour les acheteurs et investisseurs étrangers. Options et avantages BIENVENUE DANS NOTRE PRESENTATION Créer une société Offshore pour les acheteurs et investisseurs étrangers Options et avantages Présenté par Paul Debastos Chasseur-Immo-Floride 8551 W Sunrise Blvd, Suite

Plus en détail

GARANTIE DE COURS. visant les actions de la société PagesJaunes Groupe. initiée par la société MEDIANNUAIRE. présentée par

GARANTIE DE COURS. visant les actions de la société PagesJaunes Groupe. initiée par la société MEDIANNUAIRE. présentée par GARANTIE DE COURS visant les actions de la société PagesJaunes Groupe initiée par la société MEDIANNUAIRE présentée par INFORMATIONS RELATIVES AUX CARACTERISTIQUES DE L INITIATEUR Le présent document relatif

Plus en détail

Ususphère en quelques mots

Ususphère en quelques mots Ususphère en quelques mots Que faisons-nous? Ususphère est une plateforme de mise en relation entre investisseurs à la recherche d un placement démembré en SCPI. Les demandes des investisseurs en usufruit

Plus en détail

Après le succès de l offre Novaxia Immo Opportunité 1 en 2012, découvrez «Novaxia Immo Opportunité 2»

Après le succès de l offre Novaxia Immo Opportunité 1 en 2012, découvrez «Novaxia Immo Opportunité 2» L opportunité d investir votre isf et votre ir dans l immobilier et l hôtellerie OFFRE LIÉE, VISÉE PAR L AMF POUR LA SOUSCRIPTION AU CAPITAL DES SOCIÉTÉS NIO IMMO PARIS, NIO IMMO IDF, NIO IMMO QUART SUD-EST,

Plus en détail

Créer en solo : EI, AE, EURL, SASU Quel statut juridique choisir pour réaliser votre projet? Maître Muriel LEON Ordre des Avocats

Créer en solo : EI, AE, EURL, SASU Quel statut juridique choisir pour réaliser votre projet? Maître Muriel LEON Ordre des Avocats Créer en solo : EI, AE, EURL, SASU Quel statut juridique choisir pour réaliser votre projet? Maître Muriel LEON Ordre des Avocats Plan de l intervention 1. Contexte du projet 2. Statut du projet Partie

Plus en détail

OPTIMISEZ VOTRE INVESTISSEMENT IMMOBILIER

OPTIMISEZ VOTRE INVESTISSEMENT IMMOBILIER PASCAL DÉNOS Diplômé d expertise-comptable DESS en Banques et Finances Commissaire aux Comptes et Professeur de droit fiscal OPTIMISEZ VOTRE INVESTISSEMENT IMMOBILIER www.editions-organisation.com/livres/denos

Plus en détail

Contrat de partenariat et domaine public

Contrat de partenariat et domaine public Contrat de partenariat et domaine public Le titulaire d un contrat de partenariat est souvent dans la situation d un occupant du domaine public, ce qui conduit à s interroger sur l articulation des régimes

Plus en détail

Implantation au Maroc

Implantation au Maroc Implantation au Maroc I- Fonction du guichet d aide à la création d entreprises Le Guichet d aide à la création d entreprises est l interlocuteur unique de toutes les personnes qui veulent créer une entreprise,

Plus en détail

La société civile de droit commun et la planification successorale

La société civile de droit commun et la planification successorale La société civile de droit commun et la planification successorale PRIVATE BANKING WWW.INGPRIVATEBANKING.BE La société civile de droit commun et la planification successorale La société civile de droit

Plus en détail

SCPI URBAN PIERRE N 3

SCPI URBAN PIERRE N 3 SCPI URBAN PIERRE N 3 La note d information relative à la première augmentation de capital a reçu de l Autorité des Marchés Financiers le visa SCPI n 15-04 en date du 01/04/2015. Elle peut être obtenue

Plus en détail

SCPI URBAN PIERRE N 3

SCPI URBAN PIERRE N 3 SCPI URBAN PIERRE N 3 La note d information relative à la première augmentation de capital a reçu de l Autorité des Marchés Financiers le visa SCPI n 15-04 en date du 01/04/2015. Elle peut être obtenue

Plus en détail

Les Guides des Avocats de France LA TRANSMISSION UNIVERSELLE DE PATRIMOINE : UN OUTIL DE TRANSMISSION DES ENTREPRISES

Les Guides des Avocats de France LA TRANSMISSION UNIVERSELLE DE PATRIMOINE : UN OUTIL DE TRANSMISSION DES ENTREPRISES Les Guides des Avocats de France LA TRANSMISSION UNIVERSELLE DE PATRIMOINE : UN OUTIL DE TRANSMISSION DES ENTREPRISES 2 Janvier 2006 Les Guides des Avocats de France Page 4 INTRODUCTION Page 6 DÉFINITIONS

Plus en détail

D&P PME IV et EFFI INVEST I (le «Concert» ou l «Initiateur»)

D&P PME IV et EFFI INVEST I (le «Concert» ou l «Initiateur») OFFRE PUBLIQUE DE RETRAIT SUIVIE D UN RETRAIT OBLIGATOIRE visant les titres de la société Initiée par les sociétés D&P PME IV et EFFI INVEST I (le «Concert» ou l «Initiateur») Présentée par ÉTABLISSEMENT

Plus en détail

LE FRANÇAIS DU MONDE DU TRAVAIL

LE FRANÇAIS DU MONDE DU TRAVAIL Éliane Cloose LE FRANÇAIS DU MONDE DU TRAVAIL Approche spécifique de l économie et du monde des affaires Cinquième édition Presses universitaires de Grenoble Préface Le français du monde du travail, dont

Plus en détail

irigeants d entreprises

irigeants d entreprises esponsabilité personnelle des irigeants d entreprises Préservez votre patrimoine privé en cas de mise en cause de votre responsabilité personnelle Découvrez l'application iprev pour les TNS L assurance

Plus en détail

Reximmo Patrimoine 2

Reximmo Patrimoine 2 G E S T I O N D E P A T R I M O I N E Reximmo Patrimoine 2 SCPI DE TYPE «MALRAUX» Un investissement indirect dans de l immobilier ancien au cœur des villes historiques Souscription ouverte jusqu au 20

Plus en détail

1 Le challenge de la SAS

1 Le challenge de la SAS CONSTITUTION D UNE SAS 1 Le challenge de la SAS Un statut novateur Caractère autonome... 1 Société très ouverte... 2 Liberté statutaire... 3 Règles de fonctionnement à la carte... 4 Maîtrise de l actionnariat...

Plus en détail

1. faciliter la création des sociétés à responsabilité limitée (SARL) :

1. faciliter la création des sociétés à responsabilité limitée (SARL) : Note de présentation du projet de loi modifiant et complétant la loi n 5-96 sur la société en nom collectif, la société en commandite simple, la société en commandite par actions, la société à responsabilité

Plus en détail

Responsabilité pénale de l association

Responsabilité pénale de l association Responsabilité pénale de l association Infractions limitativement définies : Le code pénal prévoit la responsabilité pénale des personnes morales à raison des infractions réalisées pour leur compte et

Plus en détail

SAVOIR TIRER PARTI DES OPPORTUNITES FISCALES DE LA SOCIETE CIVILE A L'IR

SAVOIR TIRER PARTI DES OPPORTUNITES FISCALES DE LA SOCIETE CIVILE A L'IR SAVOIR TIRER PARTI DES OPPORTUNITES FISCALES DE LA SOCIETE CIVILE A L'IR Outil d'optimisation fiscale très performant par rapport à la détention directe d'un patrimoine, la société civile permet de choisir

Plus en détail

Comment s établir aux États-unis?

Comment s établir aux États-unis? Comment s établir aux États-unis? Zara Law Offices 111 John Street Suite 510 New York, NY 10038 Tel: 1-212-619 45 00 Fax: 1-212-619 45 20 www.zaralawny.com 1 Introduction La récente baisse du dollar constitue

Plus en détail

Une société de capital-risque, comment ça marche?

Une société de capital-risque, comment ça marche? Première partie Une société de capital-risque, comment ça marche? L objet de cette première partie est de présenter le fonctionnement global d une société de capital-risque. L objectif est de permettre

Plus en détail

Cabinet d Avocat Patrick DUPIRE

Cabinet d Avocat Patrick DUPIRE Cabinet d Avocat Patrick DUPIRE Avocat au Barreau DIPLOME DE L INSTITUT DE DROIT DES AFFAIRES D.E.S.S. DE FISCALITE DES ENTREPRISES DIPLOME JURISTE CONSEIL D ENTREPRISE LE CHOIX D UN PACTE D ASSOCIES DANS

Plus en détail

ASSURANCE RC MANDATAIRES SOCIAUX Questions/Réponses. Questions relatives à l objet des garanties :

ASSURANCE RC MANDATAIRES SOCIAUX Questions/Réponses. Questions relatives à l objet des garanties : ASSURANCE RC MANDATAIRES SOCIAUX Questions/Réponses Cette synthèse a pour objet de répondre aux questions les plus fréquemment posées relatives au contrat d assurance RC MANDATAIRES SOCIAUX Questions relatives

Plus en détail

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots Aperçu des actions et des obligations Qu est-ce qu une action? Une action est une participation dans une entreprise. Quiconque détient une action est copropriétaire (actionnaire) de l entreprise (plus

Plus en détail

FIP INTER INVEST ISF 2015. Inter Invest FONDS D INVESTISSEMENT DE PROXIMITE SOCIETE DE GESTION. Document à caractère publicitaire

FIP INTER INVEST ISF 2015. Inter Invest FONDS D INVESTISSEMENT DE PROXIMITE SOCIETE DE GESTION. Document à caractère publicitaire FIP INTER INVEST ISF 2015 FONDS D INVESTISSEMENT DE PROXIMITE Inter Invest Spécialiste en opérations Outre-mer depuis 1991 SOCIETE DE GESTION Document à caractère publicitaire FISCALITÉ DU FIP INTER INVEST

Plus en détail

FICHE N 8 - LES ACTIONS EN RECOUVREMENT DES CHARGES DE COPROPRIETE

FICHE N 8 - LES ACTIONS EN RECOUVREMENT DES CHARGES DE COPROPRIETE FICHE N 8 - LES ACTIONS EN RECOUVREMENT DES CHARGES DE COPROPRIETE A QUI INCOMBE LE RECOUVREMENT DES CHARGES? Le rôle du syndic : Le non-paiement des charges par un ou plusieurs copropriétaires oblige

Plus en détail

LES INTERVENANTS DE LA BOURSE DES VALEURS DE CASABLANCA

LES INTERVENANTS DE LA BOURSE DES VALEURS DE CASABLANCA LES INTERVENANTS DE LA BOURSE DES VALEURS DE CASABLANCA Plan INTRODUCTION 1 / LA SOCIÉTÉ DE BOURSE DE CASABLANCA 2 / L AUTORITE DE SURVEILLANCE (CDVM) 3 / LES SOCIETES DE BOURSE 4 / LES ORGANISMES DE PLACEMENT

Plus en détail

b) Et. Domicilié, éventuellement représenté par., ci-après dénommé «le Courtier», de seconde part,

b) Et. Domicilié, éventuellement représenté par., ci-après dénommé «le Courtier», de seconde part, CONVENTION D INTERMEDIAIRE D ASSURANCES. Entre les soussignés, ci-après dénommés «les Parties» : a) IBS Europe s.a. dont le siège social est situé au N 68 de la Route de Luxembourgà L-4972 DIPPACH (Grand

Plus en détail

GUIDE DE LA CREATION D ENTREPRISE EN SERBIE. Cadre légal Autorisations sectorielles Procédure

GUIDE DE LA CREATION D ENTREPRISE EN SERBIE. Cadre légal Autorisations sectorielles Procédure GUIDE DE LA CREATION D ENTREPRISE EN SERBIE Cadre légal Autorisations sectorielles Procédure GUIDE DE LA CREATION D ENTREPRISE EN SERBIE Cadre légal Autorisations sectorielles Procédure Belgrade, 2014

Plus en détail

Le non-paiement répété par la société de la dette d impôt en matière de TVA, est, sauf preuve du contraire, présumé résulter d une faute.

Le non-paiement répété par la société de la dette d impôt en matière de TVA, est, sauf preuve du contraire, présumé résulter d une faute. 23. Je suis dirigeant d une société. Existe-t-il des cas dans lesquels je peux être tenu des dettes de ma société vis-à-vis de la TVA ou du précompte professionnel? Cette situation peut effectivement se

Plus en détail

Introduction à la comptabilité financière

Introduction à la comptabilité financière PARTIE 1 Introduction à la comptabilité financière Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 D une approche patrimoniale et juridique à une approche économique et financière... 3 Les tableaux de synthèse

Plus en détail

Apéro démocrate 13 janvier 2009. Le monde de la finance, ses mécanismes, son influence sur la vie de tous les jours

Apéro démocrate 13 janvier 2009. Le monde de la finance, ses mécanismes, son influence sur la vie de tous les jours Apéro démocrate 13 janvier 2009 Le monde de la finance, ses mécanismes, son influence sur la vie de tous les jours La bourse, les marchés financiers, à quoi ça sert? Financer le développement des entreprises,

Plus en détail

ACTUALITÉS ASSURANCES & RISQUES FINANCIERS

ACTUALITÉS ASSURANCES & RISQUES FINANCIERS Le pôle Assurances du cabinet Lefèvre Pelletier & associés vous souhaite une très bonne année 2009 ainsi qu une agréable lecture de cette troisième Newsletter. Assurances Assurance en général Assurance

Plus en détail

La raison d être des sûretés

La raison d être des sûretés La raison d être des sûretés Fiche 1 I. Le risque de crédit II. La position fragile du créancier chirographaire Définitions Le risque de crédit : c est le risque pour un créancier de ne pas voir sa créance

Plus en détail

Salon des Entrepreneurs Paris 2007-14ème Édition. Entreprise individuelle ou société? Gérant minoritaire ou majoritaire? Quel statut choisir?

Salon des Entrepreneurs Paris 2007-14ème Édition. Entreprise individuelle ou société? Gérant minoritaire ou majoritaire? Quel statut choisir? Salon des Entrepreneurs Paris 2007-14ème Édition Entreprise individuelle ou société? Gérant minoritaire ou majoritaire? Quel statut choisir? Intervenants Angèle CAMUS Expert-comptable Philippe SAUZE Gan

Plus en détail

Plan : PREMIERE PARTIE DROITS D ENREGISTREMENT

Plan : PREMIERE PARTIE DROITS D ENREGISTREMENT Plan : PREMIERE PARTIE DROITS D ENREGISTREMENT 1- Droit d enregistrement sur cession de fonds de commerce 2- Droit d enregistrement sur cession de titres. A/ cession d actions B/ Cession de parts sociales

Plus en détail

Financement participatif «CrowdFunding» Où en sommes-nous au Canada?

Financement participatif «CrowdFunding» Où en sommes-nous au Canada? Financement participatif «CrowdFunding» Où en sommes-nous au Canada? Me Jacques Lemieux, MBA Associé Norton Rose Fulbright Canada S.E.N.C.R.L., s.r.l. 20 mars 2015 : Centre d entreprises et d innovation

Plus en détail

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Pierre-Yves GOMEZ Professeur EMLYON Directeur de l Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE)

Plus en détail

Dissoudre une association loi 1901

Dissoudre une association loi 1901 Dissoudre une association loi 1901 Avec des modèles de : Convocation à l assemblée générale de dissolution Feuille d émargement Procès-verbal de l assemblée de dissolution Exemple formulaire CERFA Lettre

Plus en détail

1. Peut-on comparer un compte courant à un compte bancaire?... 2. 2. Que comptabilise votre comptable sur votre compte courant?...

1. Peut-on comparer un compte courant à un compte bancaire?... 2. 2. Que comptabilise votre comptable sur votre compte courant?... Table des matières Avant-propos Partie 1. Qu est-ce qu un compte courant? 1. Peut-on comparer un compte courant à un compte bancaire?... 2 2. Que comptabilise votre comptable sur votre compte courant?...

Plus en détail

Succès commercial avec la Russie Les 10 Principes de Base

Succès commercial avec la Russie Les 10 Principes de Base Succès commercial avec la Russie Les 10 Principes de Base Les 10 Principes de Base Introduction Tout d abord, une bonne nouvelle: vendre en Russie n exige en général pas plus de préparation ni d informations

Plus en détail

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 6 mars 2015 Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 La Banque nationale suisse (BNS) a

Plus en détail

Foire Aux Questions Cocagne Investissement

Foire Aux Questions Cocagne Investissement Foire Aux Questions Cocagne Investissement POURQUOI SOUSCRIRE?... 1 En quoi Cocagne Investissement est-il un fonds citoyen et solidaire?... 1 Quelles sont les modalités d intervention de Cocagne Investissement

Plus en détail

Mise en situation 1. Votre travail :

Mise en situation 1. Votre travail : Le 12 novembre 2012 ENTRAÎNEMENT DROIT BTS2 COMMUNICATION DES ENTREPRISES Mise en situation 1 Pierre martin, 30 ans, est un artiste peintre. Il s est mis à son compte en juin 2000 afin de réaliser un rêve

Plus en détail

Savoirs associés DROIT

Savoirs associés DROIT REFERENTIEL DE CERTIFICATION Savoirs associés DROIT Dans la section de technicien supérieur des professions immobilières, la finalité de l'enseignement du droit est double : culturelle et professionnelle.

Plus en détail

123Venture annonce le lancement de 123Club PME 2014

123Venture annonce le lancement de 123Club PME 2014 Communiqué de presse Paris, le 30 avril 2014 Prospectus mis à la disposition du public à l occasion de l émission d actions par offre au public au profit des redevables de l impôt sur la fortune 2014 dont

Plus en détail

BULLETIN DES LOIS ET DECRETS DU GOUVERNEMENT DU CHILI. Livre XXVIII Numéro 6. Ministère des Finances. Les banques d émission 1

BULLETIN DES LOIS ET DECRETS DU GOUVERNEMENT DU CHILI. Livre XXVIII Numéro 6. Ministère des Finances. Les banques d émission 1 BULLETIN DES LOIS ET DECRETS DU GOUVERNEMENT DU CHILI Livre XXVIII Numéro 6 Ministère des Finances Les banques d émission 1 Santiago, Chili 23 Juillet 1860 Article 1 Les personnes capables de mener des

Plus en détail

expertises management packages conseil patrimonial et family office entreprises familiales immobilier

expertises management packages conseil patrimonial et family office entreprises familiales immobilier expertises management packages conseil patrimonial et family office entreprises familiales immobilier + Management Packages Qu ils soient négociés à l occasion d un changement de contrôle ou, dans les

Plus en détail

Décret - Loi- Nº 70/95 Sur les Sociétés Anonymes Offshore

Décret - Loi- Nº 70/95 Sur les Sociétés Anonymes Offshore Décret - Loi- Nº 70/95 Sur les Sociétés Anonymes Offshore Considérant les dispositions du Décret-loi N. 34/85 du 15 novembre 1985, relatif à la création de sociétés anonymes offshore, Considérant le rôle

Plus en détail

Aspects fiscaux des placements en société

Aspects fiscaux des placements en société Aspects fiscaux des placements en société Sommaire 1. Généralités 2. Exploiter d abord l épargne fiscale 2.1. L engagement individuel de pension via une assurance externe (EIP) 2.2. Une pension libre complémentaire

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES 581. Chapitre I. La cause des femmes 9. Chapitre II. De la Cause au Sujet des femmes : le volcan et le fond 19

TABLE DES MATIÈRES 581. Chapitre I. La cause des femmes 9. Chapitre II. De la Cause au Sujet des femmes : le volcan et le fond 19 TABLE DES MATIÈRES 581 Table des matières Sommaire 5 Avant-propos 7 Chapitre I. La cause des femmes 9 Chapitre II. De la Cause au Sujet des femmes : le volcan et le fond 19 Section I. Eyjafjallajökull!!

Plus en détail

Sociétés d Exercice Libéral. Première partie : Questions et études préalables à la création d une selarl

Sociétés d Exercice Libéral. Première partie : Questions et études préalables à la création d une selarl Sociétés d Exercice Libéral Par : Gérard De BRUYKER Première partie : Questions et études préalables à la création d une selarl En 1999, certains clients médecins et chirurgiens dentistes, nous ont consulté

Plus en détail

LES GARANTIES D EMPRUNT

LES GARANTIES D EMPRUNT LES GARANTIES D EMPRUNT (Compte 801.5) Fiche n 1 Définition Les garanties d emprunt entrent dans la catégorie des engagements hors bilan parce qu une collectivité peut accorder sa caution à une personne

Plus en détail

LA PRIME. Date FICHE N 10 ACTUALISÉE : FICHE TECHNIQUE PROCÉDURE DE SAUVEGARDE

LA PRIME. Date FICHE N 10 ACTUALISÉE : FICHE TECHNIQUE PROCÉDURE DE SAUVEGARDE Date 2009 FICHE N 10 ACTUALISÉE : FICHE TECHNIQUE PROCÉDURE DE SAUVEGARDE QU EST-CE QUE LA PROCÉDURE DE SAUVEGARDE ET QUELS AVANTAGES POUR L ENTREPRISE EN DIFFICULTÉ? LA PRIME La procédure de sauvegarde

Plus en détail

STATUTS. Groupe Minoteries SA. TITRE I RAISON SOCIALE, SIEGE, BUT et DUREE. Groupe Minoteries SA

STATUTS. Groupe Minoteries SA. TITRE I RAISON SOCIALE, SIEGE, BUT et DUREE. Groupe Minoteries SA STATUTS De Groupe Minoteries SA TITRE I RAISON SOCIALE, SIEGE, BUT et DUREE Article 1 Raison sociale Il existe, sous la raison sociale : Groupe Minoteries SA une société anonyme qui est régie par les présents

Plus en détail

LES CLAUSES PARTICULIERES DE DONATION

LES CLAUSES PARTICULIERES DE DONATION MAJ 23/04/12 Avec la collaboration du Cridon Nord-Est LES CLAUSES PARTICULIERES DE DONATION Une donation peut imposer au donataire une ou plusieurs obligations (charge), ou prévoir une résolution de l

Plus en détail

Faire des affaires à Saint-Pierre et Miquelon

Faire des affaires à Saint-Pierre et Miquelon Faire des affaires à Saint-Pierre et Miquelon Lettre d actualités de droit des affaires n 2 - se ptembre 2010 La domiciliation d entreprise : une chance pour Saint-Pierre et Miquelon Au moment de créer

Plus en détail

Protection juridique pour entreprises. Pour vous défendre lorsque vous êtes dans votre bon droit!

Protection juridique pour entreprises. Pour vous défendre lorsque vous êtes dans votre bon droit! pour entreprises. Pour vous défendre lorsque vous êtes dans votre bon droit!, oui. Mais seulement dans la mesure où vous en avez vraiment besoin. Parce que votre entreprise est unique, Protekta vous offre

Plus en détail

141 NOUVEAUX ACTES, 117 ACTES ACTUALISES

141 NOUVEAUX ACTES, 117 ACTES ACTUALISES Lexis Legal Manager MISE À JOUR DES BIBLES D'ACTES Juillet 2014 141 NOUVEAUX ACTES, 117 ACTES ACTUALISES Fort de son expertise éditoriale, LexisNexis est soucieux d'offrir toujours plus d'actualité et

Plus en détail

2014 Artisans, industriels et commerçants, professionnels libéraux

2014 Artisans, industriels et commerçants, professionnels libéraux OBJECTIF ENTREPRISE 2014 Artisans, industriels et commerçants, professionnels libéraux QUEL STATUT JURIDIQUE, QUEL STATUT FISCAL, QUELLE PROTECTION SOCIALE CHOISIR? Professionnels de l expertise comptable

Plus en détail