Plan d Action ABA GRANGOU 2012 Unité Nationale d ABA GRANGOU - UNAG

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1 Plan d Action ABA GRANGOU 2012 Unité Nationale d ABA GRANGOU - UNAG Document de Lancement 12 Janvier 2012

2 Fiche de projet Titre du projet Plan d Action ABA GRANGOU 2012 Secteur Sécurité Alimentaire et Nutrition Maitre d ouvrage Commission Nationale de Lutte contre la Faim et la Malnutrition COLFAM Maitre d œuvre Unité Nationale ABA GRANGOU Partenaires étatiques 9 MINISTERES : 1) Ministère de l'economie et des Finances-MEF, 2) Ministère de l'agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural-MARNDR, 3) Ministère de l'education nationale et de la Formation Professionnelle-MEFP, 4) Ministère de la Santé Public et de la Population-MSPP, 5) Ministère du Commerce et de l Industrie-MCI, 6) Ministère des Affaires Sociales et du Travail-MAST, 7) Ministère des Travaux Publics, Transports, Communications et de l'energie-mtptce, 8) Ministère de la Planification et de la Coopération Externe-MPCE, 9) Ministère de l'intérieur, des Collectivités Territoriales et de la Défense Nationale-MICTDN. 5 SERVICES DECONCENTRES ET ORGANISMES AUTONOMES : 1) Bureau de Monétisation des Programmes d Aide au Développement-BMPAD, 2) Fonds d Assistance Economique et Sociale-FAES, 3) Institut Haïtien de Statistique et d Informatique-IHSI, 4) Naturelles et du Développement Rural (MARNDR), 5) Institut National de la Réforme Agraire-INARA, 6) Coordination Nationale de Sécurité Alimentaire-CNSA. Partenaires Bailleurs de fonds, principalement Banque Mondiale, BID, USAID, Pétro-Caribe, Coopération Brésilienne, ACDI, UE, etc Agences techniques des Nations Unies, principalement le PAM, l UNICEF, le PNUD et la FAO Des Organisations Non Gouvernementales Des Organisations de la Société Civile Autorités religieuses Description En 2012, ABA GRANGOU sera doté d une Commission Nationale de Lutte contre la Faim et la Malnutrition- COLFAM et d un bureau de coordination de projet, dénommé l Unité Nationale d ABA GRANGOU-UNAG, qui agira également comme secrétariat de la COLFAM. Les réalisations principales d ABA GRANGOU seront : Assistance aux vulnérables et réalisations sur le terrain : 1.2 bénéficiaires directes (enfants et vulnérables) Mécanismes de financement communs (Trésor Public et bailleurs de fonds) pour l alimentation scolaire, les Agents de Développement Polyvalents et la protection sociale. Textes de lois révisés : 4 textes de loi et 5 arrêtés dans divers domaines importants à la lutte contre la faim et la malnutrition 5 Commissions et Conseils Nationales créés 10 Groupes de travail formés 5 Etudes réalisées 13 documents de politiques nationales, de stratégies et de planification sectoriels définis Objectifs Généraux Opérationnaliser la vision dégagée du Président et la Républic d Haïti et de la Première Dame dans 1

3 le document de Stratégie Nationale de Lutte contre la Faim et la Malnutrition, dénommée ABA GRANGOU Opérationnaliser le mandat de la Commission Nationale de Lutte contre la Faim et la Malnutrition- COLFAM principales Supervision et coordination des activités de sécurité alimentaire et de nutrition dans le pays Mise en œuvre des divers programmes ABA GRANGOU dans 44 communes vulnérables Provision d assistance aux groupes les plus vulnérables de la population Préparation/révision de textes de loi afin de réguler les secteurs transversaux de la sécurité alimentaire et de la nutrition Mise en place de mécanismes de coordination sectorielle Alignement des politiques économiques, fiscales et tarifaires et développement de politiques nationales sectorielles Mise en commun et harmonisation des efforts des divers acteurs intervenants dans le secteur de la sécurité alimentaire Alignement des financements internationaux le long des politiques nationales sectorielles Mise en place de mécanismes de financement communs (Trésor Public et Bailleurs de Fonds) Durée d exécution 12 Janvier 2012 au 12 janvier 2013 Bénéficiaires a) 9 Ministères et 5 Organismes autonomes b) 44 Communes c) 1.2 millions Bénéficiaires Budget Le coût de l opération de l UNAG s élève à 55 millions de Gourdes. Les activités de l UNAG seront financées par le Trésor Public. Les divers programmes d ABA GRANGOU seront financés conjointement par le Trésor Public et la communauté internationale. En 2011, les dépenses de la communauté internationale dans les divers secteurs couverts par le cadre stratégique d ABA GRANGOU représentaient environ USD 750 millions. Une mise en commun de ces ressources sera initiée en 2012 et il a été estimé que ces montants représenteront approximativement USD 125 millions durant la première année d ABA GRANGOU. Les Fonds du Trésor public seront utilisés comme fonds catalytiques, uniquement quand cela sera nécessaire. Le budget a été préparé en ce sens afin de permettre de catalyser les fonds de la communauté internationale et de les aligner le long des stratégies du Gouvernement. Pour chaque programme et activité, des négociations prendront place privilégiant l utilisation des fonds de la communauté internationale, alors que les fonds du Trésor Public ne seront engagés que lorsque cela est nécessaire. Le bureau de la Première Dame continuera à soutenir directement les efforts d ABA GRANGOU. Le budget et ressources humaines de ce bureau ne sont pas présentés dans le budget de l UNAG. Résultats attendus Assistance aux vulnérables et réalisations sur le terrain : 1. Création d une base de données unique de la vulnérabilité couvrant 44 communes. 2. Identification de personnes vulnérables et transferts d argent et de nourriture vers ces personnes. 3. Alimentation scolaire assurée pour 1 million d enfants. 4. Mise en commun de 3000 Agents de Développement Polyvalents pour la provision de services de 2

4 bases au niveau des ménages les plus vulnérables. 5. Création d emploi par des travaux HIMO pour personnes vulnérables projets communautaires visant à réduire l insécurité alimentaire hectares de salines transformées en bassins de production moderne. 8. Système de surveillance de l insécurité alimentaire et la malnutrition en place. Mécanismes de financement communs (bailleurs de fonds et Trésor Public) pour : 1. L alimentation scolaire 2. Les Agents de Développement Polyvalents 3. La protection sociale Textes de lois révisés 1. Loi organique du programme national de cantines scolaires, créant et organisant l alimentation scolaire en Haïti 2. Loi sur la fortification des aliments en micronutriments, Arrêté précisant la proportion pour la fortification des aliments en micronutriments et Arrêté portant sur la création d un comité national de fortification 3. Décret sur la Décentralisation, Décret sur les Communes, Décret sur les Sections-Communales 4. Avant-projet de loi sur les passations de marché pour les achats de produits agricoles locaux 5. Avant-projet de loi sur le secteur semencier Commissions et Conseils Nationales créés 1. Commission Nationale de Lutte contre la Faim et la Malnutrition 2. Conseil National de Coordination de l Alimentation Scolaire 3. Conseil National de Protection Sociale 4. Commission Nationale du Secteur Semencier 5. Commission Nationale sur les Engrais 6. Comité National de fortification Groupes de travail formés 1. Sur les politiques économiques, fiscales et tarifaires 2. Sur le recensement des familles les plus vulnérables 3. Sur la création d emploi par des projets HIMO 4. Sur la surveillance de la sécurité alimentaire 5. Sur la sélection de déterminants clés pour une croissance accélérée du secteur agricole en Haïti 6. Sur le recensement des terres agricoles de l Etat 7. Sur les silos métalliques familiaux pour le stockage des récoltes 8. Sur les citernes familiales pour le stockage des eaux de pluie 9. Sur le sel et iode 10. Sur le réseau d Agents de Développement Polyvalents-ADP Etudes réalisées 1. Revue des politiques économiques, fiscales et tarifaires en vue de proposer des ajustement des politiques visant à favoriser la réduction rapide des formes inacceptables de la faim, la malnutrition et l extrême pauvreté. 2. Sélection de déterminants clés pour une croissance accélérée du secteur agricole en Haïti. 3. Recensement des terres agricoles appartenant à l Etat et disponibles pour des investissements dans les filières agricoles porteuses. 3

5 4. Publications trimestrielles de la situation de l insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays. 5. Document de projet pour l introduction et la multiplication de semences améliorées QDS et de matériel de plantation. Document de méthodologie 1. Méthodologie d enquête de statistique agricole (surface cultivée et rendement des produits vivriers de base) et de sécurité alimentaire. Politiques nationales, stratégies et plans sectoriels définis 1. Augmentation des investissements dans le secteur agricole de 6 à 10% du Trésor Public et une définition des axes d investissement définie par l étude des déterminants. 2. Politique nationale de nutrition. 3. Politique nationale d alimentation scolaire. 4. Politique nationale de filet de sécurité sociale. 5. Politique nationale de sécurisation du foncier. 6. Politique nationale de promotion de l utilisation des engrais. 7. Stratégie de subventionnement pour la promotion de silos métalliques pour le stockage des récoltes. 8. Stratégie de subventionnement pour la promotion de citernes familiales pour le stockage des eaux de pluie 9. Stratégie de mise en œuvre d'approches participatives de développement local à travers les CADEP 10. Document de choix stratégiques pour les stocks de nourriture de contingence 11. Stratégie de communication d ABA GRANGOU 12. Manuel technique des projets HIMO 13. Plan de mise en commun des Agents de Développement Polyvalents-ADP 14. Plan de nutrition Plan d investissement dans la filière du sel 4

6 BUDGET Détaillé Budget- Trésor Public UNAG Unit rate in USD Total Gd (1 USD=40 Gd) Financement international - in USD (estimation à titre d'information) Description # of Total Unit units USD Ressources Humaines 414,375 16,575,000 0 Directeur excécutif mois 9 6,500 58,500 2,340,000 0 Directeur filet de sécurité sociale mois 9 4,500 40,500 1,620,000 0 Directeur investissements agricoles mois 9 4,500 40,500 1,620,000 0 Directeur amélioration des services de base mois 9 4,500 40,500 1,620,000 0 Directeur communication, suivi et évaluation mois 9 4,500 40,500 1,620,000 0 Expert infrastructures rurales mois 9 3,500 31,500 1,260,000 0 Expert en développement participatif mois 9 3,500 31,500 1,260,000 0 Experts en communication (2) mois 18 3,000 54,000 2,160,000 0 Administrateur/Comptable mois 9 4,000 36,000 1,440,000 0 Chauffeurs (2) mois , ,000 0 Sous total 382,500 15,300,000 Treisième mois (382,500/12) 31,875 1,275,000 0 Visites de terrain/dsa 52,800 2,112,000 0 Per Diem visites de terrain, en moyen 20 jours/année pour le directeur exécutif jours , ,000 0 Pier Diem visites de terrain, en moyen 30 jours/année pour les directeurs et experts (9*30) jours ,800 1,152,000 0 per Per Diem visites de terrain chauffeurs, en moyen 150 jours/année par personne (2*150) missio n , ,000 0 Équipement, matériels, fournitures et véhicules 132,000 5,280,000 0 Matériel Informatique (bureau et BDU) Forfait 1 25,000 25,000 1,000,000 0 Fourniture de bureau Forfait 1 12,000 12, ,000 0 Véhicule 4x4, Landcuiser pcs 1 60,000 60,000 2,400,000 0 Véhicule 4x4, double cabs pcs 1 35,000 35,000 1,400,000 0 Budget par Résultat 750,000 30,000, ,800,000 AMÉLIORER L ACCÈS À LA NOURRITURE RESULTATS Politiques économiques, fiscales et tarifaires - Appui à la revue des politiques économiques, fiscales et tarifaires du gouvernement Haïtien Forfait 1 50,000 50,000 2,000, ,000 RESULTATS Recensement des ménages vulnérables et BDU - Formations des ADP pour les enquêtes de vulnérabilité (700 * 100 usd) Forfait 1 70,000 70,000 2,800, ,000 RESULTATS Alimentation Scolaire (50 usd/enfant/année scolaire pour 1 million d'enfanst) ,000,000 RESULTATS Filets de Sécurité Sociale (50 usd/mois pour 6 mois pour 20,000 familles, soit 100,000 bénéficiaires) ,000,000 RESULTATS Travaux HIMO (200 Gd/jour, 25 jours/mois, 3 mois pour 50,000 bénéficiaires) ,750,000 5

7 RESULTATS Achats Locaux (budget couvert par la ligne budgétaire du résultat 1.2) RESULTATS Stocks de Contingence (budget couvert par la ligne budgétaire du résultat 1.2) RESULTATS Surveillance Sécurité Alimentaire (expertise internationale) ,000 AUGMENTER LA PRODUCTION AGRICOLE RESULTATS Politique Agricole - Appui à l'étude de 'Sélection de déterminants clés pour une croissance accélérée du secteur agricole en Haïti' (experts nationaux et internationaux) Forfait 1 40,000 40,000 1,600, ,000 RESULTATS Facilitation des Investissements Agricoles - Appui au Recensement des terre agricoles de l Etat en vue de facilité les investissements privés dans les filières agricoles porteuses (frais d'étude de l'inara et consultants internationaux) Forfait 1 150, ,000 6,000, ,000 RESULTATS Introduction et multiplication de semences - Appui à la formulation d'un programme de multiplication de semences QDS Forfait 1 40,000 40,000 1,600, ,000 RESULTATS Approvisionnement des Engrais ,000,000 RESULTATS Sécurisation du Foncier ,000 AUGMENTER LES SERVICES ET INFRASTRUCTURES DE BASE RESULTATS Amélioration du Stockage de Récoltes ,000 RESULTATS Nutrition ,000,000 RESULTATS Filière du Sel et Iodation ,000,000 RESULTATS Améliorer l'accès à l'eau Traitée ,000 RESULTATS Agents de Développement Polyvalents ,200,000 RESULTATS Renforcement Institutionnel des Mairies et CASEC ,000,000 RESULTATS Développement Participatif au Niveau Communal - Réalisation de divers ateliers, notemment sur les question des processus de développement participatif des CADEP avec les représentants des ASEC, CASEC dans les 7 départements ciblés pour 2012 Forfait 1 100, ,000 4,000, ,000 COMMUNICATION, SUIVI ET EVALUATION RESULTATS Communication - films, frais des médias, posters, T-shirts et autre matériel de communication Forfait 1 300, ,000 12,000, ,000 RESULTATS Suivi et Evaluation MISE EN ŒUVRE DU CADRE INSTITUTIONEL RESULTATS Arrêté Présidentiel créant lacolfam Frais de fonctinonement du bureau de l'unag 25,800 1,032,000 0 Coùt de fonctionnement des véhicules mois , ,000 0 Matériel bureautique mois , ,000 0 Autres services mois , ,000 0 TOTAL 1,374,975 54,999, ,800,000 6

8 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION I. COMMUNES PRIORITAIRES POUR 2012 II. DESCRIPTION DES ACTIONS ABA GRANGOU EN AMÉLIORER L ACCÈS À LA NOURRITURE 1.1 Appui aux politiques économiques, fiscales et tarifaires favorables aux populations les plus vulnérables 1.2 Recensement national des ménages vulnérables et Base de Données Unique-BDU 1.3 Programme d Alimentation Scolaire 1.4 Filet de sécurité sociale à travers des transferts monétaires et de nourriture 1.5 Création d emplois en situation d urgence 1.6 Achats Locaux pour alimenter les programmes d amélioration de l accès à la nourriture 1.7 Stocks de nourriture d urgence 1.8 Surveillance de la sécurité alimentaire et la nutrition 2. AUGMENTER LA PRODUCTION AGRICOLE 2.1 Appui aux politiques agricoles favorisant une croissance accélérée du secteur 2.2 Facilitation des investissements dans les filières agricoles porteuses 2.3 Programme de multiplication de semences QDS (Quality Declared Seeds) 2.4 Stabilisation de l approvisionnement d engrais 2.5 Sécurisation du foncier pour une utilisation optimale des terres cultivables 3. AUGMENTER LES SERVICES ET INFRASTRUCTURES DE BASE 3.1 Amélioration des infrastructures familiales de stockage des récoltes 3.2 Prévention de la malnutrition et prise en charge de la malnutrition aigue et modérée 3.3 Amélioration de la production de sel en Artibonite et le Nord-Est 3.4 Amélioration de l accès à l eau traitée à travers la construction de citernes en zones défavorisées 3.5 Développement du réseau National d Agents de Développement Polyvalents - ADP 3.6 Renforcement des capacités institutionnelles des Maires et des CASEC 3.7 Renforcement de la participation des citoyens et de la société civile à travers le Conseils d Appui au Développement Participatif-CADEP au niveau des communes 4. COMMUNICATION, SUIVI ET EVALUATION 4.1 Communication 4.2 Suivi et Evaluation 5. MISE EN ŒUVRE DU CADRE INSTITUTIONEL 5.1 Commission Nationale de Lutte contre la Faim et la Malnutrition-COLFAM 5.2 Unité Nationale ABA GRANGOU-UNAG 7

9 III. CADRE DE RESULTATS IV. PLAN D ACTION 2012 V. BUDGET ANNEXES ANNEX I Priorisation des Communes Vulnérables ANNEXE 2 Cadre Institutionel Proposé 8

10 Plan d Action ABA GRANGOU 2012 INTRODUCTION Aujourd hui en Haïti, seul 30% de la population mange sainement 3 fois par jour. 59% de la population, soit plus de 6 millions de personnes, se couche en n ayant mangé que 2 fois durant la journée. Une mauvaise alimentation est souvent liée à des comportements nutritionnels et alimentaires inadéquats. Plus grave encore, 1.14 millions de personnes (11%) souffrent directement de la faim et n arrivent guère à assurer un seul repas par jour en moyenne. Ils sont extrêmement vulnérables et se trouvent dans le besoin immédiat d assistance. La faim crée des dégâts irréversibles dans le cerveau des enfants. Elle engourdit l intellect et affaiblit la productivité, rend plus susceptible aux maladies, réduit l espérance de vie et coûte environ USD 950 millions chaque année à la nation, soit 14% du PIB. La faim et la malnutrition représentent une menace importante pour la cohésion sociale. La malnutrition en Haïti est l expression clinique de la faim. Elle est en augmentation depuis 10 ans; 30% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique, 50% des femmes enceintes et 70% des enfants de moins de 5 ans souffrent d anémie, alors que plus de 70 % des enfants de 6 à 12 mois souffrent de carence en iode. La faim représente l ennemi numéro 1 que nous devons tous combattre. La population Haïtienne est prisonnière d un cercle vicieux qui les a conduits à la faim et la malnutrition. Afin de briser ce cercle vicieux de la faim, des interventions de l Etat haïtien, avec le support de la société civile, du secteur privé et la communauté internationale sont nécessaires. ABA GRANGOU fournit un cadre stratégique d intervention réunissant tout les acteurs. Il met en œuvre des actions concrètes d urgence et de long terme visant à briser le cercle vicieux de la faim et la malnutrition et donc aborde le problème de l insécurité alimentaire dans toute sa transversalité. Ainsi, 9 Ministères, 7 organisations autonomes, la Croix-Rouge Haïtienne-CRH et 21 programmes gouvernementaux pour la plupart existants - sont fédérés, renforcés et harmonisés sous le cadre stratégique d ABA GRANGOU. En 2011, les activités de lutte contre la faim et la malnutrition financées par la coopération externe représentaient plus de USD 750 millions. Malheureusement, sans cadre stratégique, ces activités n ont pas été coordonnées, harmonisées et intégrées dans les structures centralisées et décentralisées du Gouvernement Haïtien. Ainsi, ces interventions, bien que vitales après le terrible tremblement de terre du 12 janvier 2012, n ont été ni structurantes, ni pérennes. ABA GRANGOU est un mouvement rassembleur à travers lequel le Gouvernement haïtien reprend son rôle normatif, de coordination et de mise en œuvre alors qu il assurera l alignement des financements internationaux ciblant les questions de la faim et la malnutrition et ce, en renforçant les politiques sectorielles. ABA GRANGOU met en œuvre des programmes gouvernementaux, à travers les Ministères et suivant 3 axes stratégiques: 1. Programmes de filets de sécurité sociale visant à améliorer l accès à la nourriture des plus vulnérables : cantines scolaires pour les enfants en âge de scolarisation, transferts monétaires et de 9

11 nourriture ciblant les familles vulnérables, création d emplois en situation d urgence et gestion de stock de nourriture de contingence en cas de catastrophes. 2. Programmes d investissements agricoles visant à augmenter la production vivrière nationale : amélioration de l accès aux intrants agricoles de bases tels que les semences, les engrais, la terre et l irrigation. De plus, les programmes de filet de sécurité sociale se fourniront, autant que possible, en produits agricoles locaux afin de stimuler une croissance accélérée de 7% de ce secteur. 3. Programmes d amélioration des services de bases : réseau d Agents de Développement Polyvalent- ADP permettant de fournir des services essentiels ciblant les familles les plus vulnérables, programmes de santé-nutrition, amélioration des infrastructures d eau et d assainissement et des infrastructures de stockage des récoltes. Les programmes d ABA GRANGOU seront réalisés dans toutes les communes du pays et les bénéficiaires directs atteindront, dès la 5 ème année (2016) : 2.2 millions d enfants en âge scolaire bénéficiant d alimentation scolaire ; 1 million de mères de familles et individus vulnérables bénéficiant de transferts d argent et de nourriture ; 1 million d enfants de moins de 5 ans bénéficiant de programmes nutritionnels ; 1 million de petits planteurs de produits vivriers bénéficiant de programmes agricoles, d infrastructures de stockage des récoltes et de citernes pour le stockage de l eau ; 500 investisseurs privés pour le développement des filières agricoles porteuses, sur les terres aujourd hui non-cultivées appartenant à l Etat. En 2012, ABA GRANGOU sera doté d une Commission Nationale de Lutte contre la Faim et la Malnutrition-COLFAM et d un bureau de coordination de projet, dénommé l Unité Nationale d ABA GRANGOU-UNAG, qui agira également comme secrétariat de la COLFAM. Les réalisations principales d ABA GRANGOU seront : Assistance aux vulnérables et réalisations sur le terrain : 1. Création d une base de données unique de la vulnérabilité couvrant 44 communes. 2. Identification de personnes vulnérables et transferts d argent et de nourriture vers ces personnes. 3. Alimentation scolaire assurée pour 1 million d enfants. 4. Mise en commun de 7000 Agents de Développement Polyvalents pour la provision de services de bases au niveau des ménages les plus vulnérables. 5. Création d emploi par des travaux HIMO pour personnes vulnérables projets communautaires visant à réduire l insécurité alimentaire hectares de salines transformées en bassins de production moderne. 8. Système de surveillance de l insécurité alimentaire et la malnutrition en place. Mécanismes de financement communs (bailleurs de fonds et Trésor Public) pour : 1. L alimentation scolaire 2. Les Agents de Développement Polyvalents 3. La protection sociale 10

12 Textes de lois révisés 1. Loi organique du programme national de cantines scolaires, créant et organisant l alimentation scolaire en Haïti 2. Loi sur la fortification des aliments en micronutriments, Arrêté précisant la proportion pour la fortification des aliments en micronutriments et Arrêté portant sur la création d un comité national de fortification 3. Décret sur la Décentralisation, Décret sur les Communes, Décret sur les Sections-Communales 4. Avant-projet de loi sur les passations de marché pour les achats de produits agricoles locaux 5. Avant-projet de loi sur le secteur semencier Commissions et Conseils Nationales créés 1. Commission Nationale de Lutte contre la Faim et la Malnutrition 2. Conseil National de Coordination de l Alimentation Scolaire 3. Conseil National de Protection Sociale 4. Commission Nationale du Secteur Semencier 5. Commission Nationale sur les Engrais 6. Comité National de fortification Groupes de travail formés 1. Sur les politiques économiques, fiscales et tarifaires 2. Sur le recensement des familles les plus vulnérables 3. Sur la création d emploi par des projets HIMO 4. Sur la surveillance de la sécurité alimentaire 5. Sur la sélection de déterminants clés pour une croissance accélérée du secteur agricole en Haïti 6. Sur le recensement des terres agricoles de l Etat 7. Sur les silos métalliques familiaux pour le stockage des récoltes 8. Sur les citernes familiales pour le stockage des eaux de pluie 9. Sur le sel et iode 10. Sur le réseau d Agents de Développement Polyvalents-ADP Etudes réalisées 1. Revue des politiques économiques, fiscales et tarifaires en vue de proposer des ajustement des politiques visant à favoriser la réduction rapide des formes inacceptables de la faim, la malnutrition et l extrême pauvreté. 2. Sélection de déterminants clés pour une croissance accélérée du secteur agricole en Haïti. 3. Recensement des terres agricoles appartenant à l Etat et disponibles pour des investissements dans les filières agricoles porteuses. 4. Publications trimestrielles de la situation de l insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays. 5. Document de projet pour l introduction et la multiplication de semences améliorées QDS et de matériel de plantation. Document de méthodologie 1. Méthodologie d enquête de statistique agricole (surface cultivée et rendement des produits vivriers de base) et de sécurité alimentaire. 11

13 Politiques nationales, stratégies et plans sectoriels définis 1. Augmentation des investissements dans le secteur agricole de 6 à 10% du Trésor Public et une définition des axes d investissement définie par l étude des déterminants. 2. Politique nationale de nutrition. 3. Politique nationale d alimentation scolaire. 4. Politique nationale de filet de sécurité sociale. 5. Politique nationale de sécurisation du foncier. 6. Politique nationale de promotion de l utilisation des engrais. 7. Stratégie de subventionnement pour la promotion de silos métalliques pour le stockage des récoltes. 8. Stratégie de subventionnement pour la promotion de citernes familiales pour le stockage des eaux de pluie 9. Stratégie de mise en œuvre d'approches participatives de développement local à travers les CADEP 10. Document de choix stratégiques pour les stocks de nourriture de contingence 11. Stratégie de communication d ABA GRANGOU 12. Manuel technique des projets HIMO 13. Plan de mise en commun des Agents de Développement Polyvalents-ADP 14. Plan de nutrition Plan d investissement dans la filière du sel 12

14 I. COMMUNES PRIORITAIRES POUR 2012 Le système de surveillance de la sécurité alimentaire, sous la direction de la CNSA, a permis d identifier les communes les plus vulnérables en 2011/12 (carte 1). Pour ce faire, la CNSA a utilisé les résultats de l Enquête Nationale de Sécurité Alimentaire-ENSA réalisée en mai 2011 ainsi que l enquête sur la performance de la principale campagne agricole réalisée en aout La méthode de classification des communes est présentée en annexe 1. Pour le ciblage des programmes ABA GRANGOU en 2012, les communes les plus vulnérables selon la classification de la CNSA ont été retenues ainsi que certaines communes de la Grande-Anse particulièrement affectées par le cyclone Thomas de novembre Au total 44 communes dans 7 départements seront ciblées en Le tableau 1 présente les communes les plus vulnérables retenues pour 2012 et le tableau 2 présente les 15 communes en deuxième priorité qui pourront être retenues en cas de substitution. Il faut noter que les capacités institutionnelles des communes retenues n ont pas pu être évaluées. Tableau 1 : Communes les plus vulnérables et en Priorité 1 pour la première année du lancement d ABA GRANGOU Département Commune Priorité Département Commune Priorité ANSE ROUGE 1 CAPOTILLE 1 Artibonite (4) GONAIVES 1 CARACOL 1 GROS MORNE 1 FERRIER 1 TERRE NEUVE 1 Nord-Est (8) FORT LIBERTE 1 CECA LA SOURCE 1 OUANAMINTHE 1 CERCA CARVAJAL 1 PERCHES 1 Centre (5) HINCHE 1 TERRIER ROUGE 1 THOMASSIQUE 1 TROU DU NORD 1 THOMONDE 1 BAIE DE HENNE 1 ANASE D HAINAULT 1 BASSIN BLEU 1 BEAUMONT 1 BOMBARDOPOLIS 1 CHAMBELLAN 1 CHANSOLME 1 Nord-Ouest Grande Anse CORAIL 1 JEAN RABEL 1 (9) (9) DAME MARIE 1 LA TORTUE 1 LES IROIS 1 MOLE SAINT NICOLAS 1 MORON 1 PORT DE PAIX 1 PESTEL 1 SAINT LOUIS DU NORD 1 ROSEAUX 1 ANSE-A-GALET 1 BAS LIMBE 1 ARCAHAIE 1 Nord (3) LIMBE 1 CABARET 1 PORT MARGOT 1 Ouest (7) GRESSIER 1 POINTE A RAQUETTE 1 CARREFOUR 1 CITE SOLEIL 1 13

15 Tableau 2 : Communes vulnérables et de Priorité 2 pour la première année du lancement d ABA GRANGOU Département Commune Priorité Département Commune Priorité Artibonite SAINT-MICHEL 2 LA VICTOIRE 2 BELLADERE 2 PIGNON 2 Nord (4) BOUCAN CARRE 2 RANQUITTE 2 Centre (6) LASCAHOBAS 2 ST. RAPHAEL 2 MAISSADE 2 Nord-Est (1) MOMBIN CROCHU 2 MIREBALAIS 2 ANSE-A-PITRE 2 SAUT-D'EAU 2 Sud-Est (3) COTE-DE-FER 2 GRAND GOSIER 2 Carte 1 : 14

16 II. DESCRIPTION DES ACTIONS ABA GRANGOU EN 2012 Les programmes mis en œuvre par ABA GRANGOU s articules autour de 3 axes stratégiques: 1. Programmes de filets de sécurité sociale visant à améliorer l accès à la nourriture des plus vulnérables 2. Programmes d investissements agricoles visant à augmenter la production vivrière nationale 3. Programmes d amélioration des services de bases 1. AMÉLIORER L ACCÈS À LA NOURRITURE 1.1 Appui aux politiques économiques, fiscales et tarifaires favorables aux populations les plus vulnérables ABA GRANGOU appuiera le Ministère de l Economie afin de renforcer les politiques économiques, fiscales et tarifaires en faveur des plus vulnérables et en particulier des populations souffrant de la faim et la malnutrition. Durant l année 2012, ABA GRANGOU appuiera une revue des politiques économiques, fiscales et tarifaires du Gouvernement. L étude sera réalisée, sous la direction du Ministère de l Economie et des Finances, de l Unité de Coordination d ABA GRANGOU, et par une équipe multidisciplinaire d experts internationaux d agences techniques, telles que Banque Mondiale, PNUD, CEPALC et FAO. L étude prendra particulièrement en compte à la fois le besoin de réduction rapide des formes inacceptables de la faim, la malnutrition et l extrême pauvreté ainsi que les besoins de croissance économique. L étude sera réalisée en coordination avec l enquête de suivi des dépenses publics (expenditure tracking survey) prévue en 2012 avec le soutien de la Banque Mondiale. Les résultats et recommandations de l étude seront présentés au COLFAM avant la fin Résultats attendus No 1.1: En 2012, l UNAG s assurera qu il soit réalisé : une revue des politiques économiques, fiscales et tarifaires du gouvernement Haïtien en vue de faire des recommandations d ajustements des politiques visant à favoriser la réduction rapide des formes inacceptables de la faim, la malnutrition et l extrême pauvreté tout en préservant le besoin de croissance économique accélérée. Ministères responsables : MEF et MCI Partenaires techniques principaux : Banque Mondiale, PNUD, CEPALC et FAO Financement : 10% trésor public : sous forme d experts nationaux du MEF et MCI, UNAG et d universités nationales; mise à disposition des bureaux du MEF, MCI et UNAG. 90% partenaires technique et financiers 15

17 1.2 Recensement national des ménages vulnérables et Base de Données Unique-BDU Les interventions d amélioration de l accès à la nourriture de type filet de sécurité sociale nécessiteront des méthodes de ciblage et de suivi efficaces. En effet, le ciblage des populations vulnérables doit permettre d assurer que l assistance soit fournie aux plus vulnérables et ainsi il représente est une étape incontournable du succès de tout investissement dans la sécurité sociale. Un recensement national des ménages vulnérables sera mis en œuvre par le réseau d Agents de Développement Polyvalent-SNADP (voir section???) et avec le concours des Mairies et des ONG. Ce recensement sera conduit sur l ensemble du territoire, et en 2012, la méthodologie sera testée avec les ONG sur le terrain. L enquête dans les communes où la faim est la plus élevée seront lancées pour identifier au moins vulnérables (voir section???). La vulnérabilité est analysée selon une méthodologie de mesure de la vulnérabilité développée par la Banque Mondiale. Les indicateurs suivants seront utilisés : démographie, santé, économie, éducation, environnement de vie et sécurité alimentaire. Cette enquête permettra d établir une base de données unique sur la vulnérabilité. Le système de Base de Données Unique (BDU) recoupera de manière dynamique un registre unique de familles bénéficiaires, leurs besoins (analyse de vulnérabilité) et les services sociaux disponibles dans la zone d habitation. L architecture de la base de données a été créé par la Banque Mondiale dans le cadre du projet pilote KORE FANMI. Les mécanismes de ciblage actuellement utilisés par les diverses organisations sur le terrain pourront être appliqués durant la période intermédiaire avant la réalisation du recensement sur le territoire national. La BDU fournit les informations de vulnérabilité facilitant la gestion et l harmonisation des interventions visant à améliorer l accès à la nourriture ainsi que tout autres actions d ordre social dans le pays. La BDU fournit également la base d un système de rémunération indexé sur la performance. Résultats attendus No 1.2: En 2012, l UNAG s assurera qu il s soient réalisés : tous les préparatifs pour le recensement national des ménages vulnérables et la création d une Base de Données Unique, les tests sur le terrain de la méthode d enquête et l identification de individus vulnérables dans les communes dont la faim et la malnutrition sont les plus élevés. Ministères Responsables : MEF (FAES) et MAST Partenaires techniques principaux : Banque Mondiale, PAM et UNICEF Financement : 10% trésor public : sous forme d experts nationaux du MEF, MAST et UNAG ; mise à disposition des bureaux du MEF, MAST et UNAG. Participation aux frais de formation des Agents de Développement Polyvalent-ADP. 90% partenaires financiers et ONG. 1.3 Programme d Alimentation Scolaire L alimentation scolaire entre dans le cadre de l objectif d éducation universelle du Président Martelly et est ainsi d une importance stratégique. Elle permet d améliorer l assiduité des enfants et d augmenter le 16

18 taux de rétention scolaire (8%). L alimentation scolaire a permis d offrir, en 2011, une alimentation nutritive par jour à 1.5 millions d enfants. Plus de 50% des ménages haïtiens en bénéficient et ainsi le PNCS représente le seul filet de sécurité social à l échelle nationale, et ce, grâce aux financements de l USAID, du Canada et du Brésil, principalement. De plus, les cantines scolaires offrent une opportunité unique de relance de l économie rurale par des achats locaux dont le MARNDR a pris le leadership. L alimentation scolaire bénéficiera à tous les enfants en âge scolaire à la fin 2016, soit 2.2 millions d enfants. En 2011, plus de 70% de cantines scolaires ont été financées grâce aux fonds d urgence suite aux tremblements de terre. L urgence est maintenant terminée et ces financements ne perdureront pas si le Gouvernement ne prend pas d initiatives montrant clairement une stratégie d appropriation qui permettra aux bailleurs de fonds d investir sur les enfants d Haïti plutôt que sur un autre continent! L enjeu est en effet de taille, car, sans interventions urgentes du Gouvernement, près de 1 million enfants qui ne bénéficieront plus des cantines scolaires à partir de début mars De plus, au début 2012, enfants ont été identifié pour le programme d éducation universelle alors que le programme des cantines scolaires ne peut pas les intégrer. Pour ABA GRANGOU également, on ne peut pas se permettre de lancer le programme le 12 janvier 2012, alors que moins de deux mois plus tard, autant d enfants ne bénéficieront plus de cette assistance! Le Gouvernement a prévu, dans son projet de loi sur le fond d éducation universelle, des provisions pour le financement des cantines scolaires et cela entre dans une stratégie de prise en charge complète du programme à l horizon de Pour 2012, le Gouvernement mettra très rapidement en place des mécanismes forts de coordination de toutes les interventions d alimentation scolaire, directement sous le Ministère de l Education. Le Ministère de l Education, renforcera très rapidement son rôle normatif avec l établissement d une politique nationale d alimentation scolaire qui devra être concrétisée avant la fin février. A cet effet, un groupe de travail rassemblant tous les intervenants du secteur sera formé au début du mois de janvier D autre part, le Gouvernement prendra les dispositions nécessaires pour obtenir une assistance technique externe pour appuyer cet effort. Le coût et les procédures opérationnelles des cantines scolaires sont trop élevés et ainsi le model actuel ne permettra pas de réaliser l objectif des 2.2 millions d enfants bénéficiant du programme d éducation universelle. Ainsi, le Ministère de l Education mettra en œuvre une politique décentralisée de l alimentation scolaire avec une forte participation de la société civile. Pour ce faire, des liens seront formalisés entre le secteur de l alimentation scolaire et les structures décentralisée de développement participatifs, les Conseil d Appui au Développement Participatif-CADEP, mis en œuvre par le PRODEP au Bureau de Monétisation. Le Gouvernement renforcera les capacités institutionnelles dans la provision d alimentation scolaire et par la mise en place d une commission nationale de l alimentation scolaire pour le pilotage et avec l appui technique et financier d agences internationales. En 2012, le Gouvernement mettra à disposition XXX millions de Gourdes pour l alimentation scolaire afin de combler le déficit et favorisera l adoption rapide de mécanismes de financement communs. 17

19 Résultats attendus No 1.3: En 2012, l UNAG s assurera qu il s soient réalisés : une clarification du cadre légale et institutionnel pour l alimentation scolaire par une redéfinition des rôles si nécessaire, une politique nationale d alimentation scolaire approuvée par tous les partenaires techniques et des mécanismes de financement communs afin d opérationnaliser, à travers l alimentation scolaire, la vision exprimée par la Présidence sur l Education Universelle et la Lutte contre la Faim et de maintenir au minimum 1 million d enfants bénéficiant d alimentation scolaire durant l année en cours. Ministères responsables : MEFP Partenaires techniques principaux : PAM et Banque Mondiale Financement : 20% trésor public : sous forme d experts nationaux du MEFP, PNCS et UNAG ; mise à disposition des bureaux du MEFP, PNCS et UNAG. Participation aux frais opérationnels à raison de 20% du total des élèves bénéficiant d alimentation scolaire. Pas de ligne budgétaire spécifique à l UNAG pour ce résultat. 80% partenaires financiers et ONG. 1.4 Filet de sécurité sociale à travers des transferts monétaires et de bien alimentaires et nonalimentaires Le renforcement des filets de sécurité sociale est indispensable à la lutte contre la faim et la malnutrition. Ils se feront à travers des transferts d argent et de nourriture (food voucher) pour répondre aux urgences et améliorer l accès aux aliments de base des plus vulnérables. Les nouvelles technologies de mobile money sont utilisées et ainsi un partenariat avec le secteur privé est établi. En 2012, ce programme couvrira environ bénéficiaires, ciblant les familles les plus vulnérables. En 2016, il couvrira 1 million de bénéficiaires. Les transferts d argent et de nourriture seront mise en œuvre en suivant l évolution de la sécurité alimentaire dans le pays par le système de surveillance de la CNSA. En 2012, le Gouvernement renforcera ces capacités institutionnelles dans la provision de protection sociale et par la mise en place d un Conseil National de Protection Sociale pour le pilotage et avec l appui technique et financier d agences internationales. Une politique nationale de filet de sécurité sociale sera développée en 2012, sous la direction conjointe du Ministère de l Economie et des Finances (à travers le FAES) et le Ministère des Affaires Sociales et avec le concours des partenaires techniques travaillant dans le secteur. Des distributions de nourriture seront également mises en œuvre par la Croix-Rouge Haïtienne ainsi que l Institut du Bien-Être Social et de Recherche-IBESR, principalement sur la base de donations et de volontariat. En 2012, ces activités bénéficieront à personnes vulnérables des quartiers populaires. Au besoin, le bureau de la Première Dame lancera des appels à la solidarité. Résultats attendus No 1.4: 18

20 En 2012, l UNAG s assurera qu il s soient réalisés : une clarification du cadre légale et institutionnel pour les filets de sécurité sociale par une redéfinition des rôles si nécessaire, une politique nationale de filet de sécurité sociale approuvée par tous les partenaires techniques et des mécanismes de financement communs et des appels à la solidarité permettant de protéger les populations les plus vulnérables et d apporter une assistance directe à au moins 100,000 personnes en zone d insécurité alimentaire. Ministères responsables : MEF, MARNDR, MAST (IBESR, CAS) Partenaires techniques principaux : PAM et Banque Mondiale Financement : 10% trésor public : sous forme d experts nationaux du MEF, MARNDR, MAST (IBESR, CAS) et UNAG ; mise à disposition des bureaux du MEF, MARNDR, MAST (IBESR, CAS)et UNAG. Frais opérationnels d assistance à raison de 20% du total des élèves bénéficiant d alimentation scolaire. Pas de ligne budgétaire spécifique à l UNAG pour ce résultat. 90% partenaires financiers et ONG. 1.5 Création d emplois en situation d urgence Quelques mois après le séisme du 12 janvier 2010 et en collaboration avec plusieurs partenaires internationaux, le Ministère de l Agriculture et le Ministère des Travaux Publics ont monté un vaste programme de création d emploi pour l amélioration de la sécurité alimentaire dans les zones défavorisées durant la période sans récoltes ou en réponse aux urgences. Ce programme avait pour objectif d augmenter la production alimentaire nationale, de diminuer la vulnérabilité dans les zones à risques contre les inondations et de permettre de répondre aux besoins urgents d insertion des populations déplacées à la vie économique. Les ONG, organisations communautaires de base et les collectivités territoriales, ont été invitées à se mobiliser pour participer à ce programme. Ces acteurs présentent des propositions de projet à Haute Intensité de Main d Œuvre, à des comités de validation de projets formés des Directeurs départementaux des Ministères de l Agriculture, de l environnement et des travaux publics et des représentants des associations, des maires et des responsables de la protection civile. Une fois le projet approuvé, l entité qui a proposé le projet sera mise en contact avec le bailleur afin que les contrats de financement et les décaissements puissent se faire. ABA GRANGOU fera le plaidoyer nécessaire pour assurer les financements des meilleurs projets dans les zones les plus vulnérables. En 2012, le programme bénéficiera à personnes vulnérables. Un manuel technique pour la réalisation des différents projets HIMO ciblant les populations les plus vulnérables dans les communes où la faim et la malnutrition sont les plus élevées sera également finalisé. Le manuel sera revu et approuvé pour l utilisation des Ministères concernés ainsi que les organisations internationales. Résultats attendus No 1.5 : En 2012, l UNAG s assurera qu il s soient réalisés : un manuel de mise en œuvre des travaux HIMO par le MARNDR et le MTPTCE et approuvé par tous les partenaires techniques ainsi que la mise en œuvre de travaux HIMO dans les communes les plus vulnérables bénéficiant à au moins personnes vulnérables. Financement : 19

21 10% trésor public : sous forme d experts nationaux du MARNDR, MTCPCE au niveau centralisé et décentralisé et UNAG ; mise à disposition des bureaux du MARNDR, MTCPCE et UNAG. Frais d impression du manuel. Pas de ligne budgétaire spécifique à l UNAG pour ce résultat. 90% partenaires financiers et ONG. Ministères responsables : MARNDR, MTCPCE Partenaires techniques principaux : PAM, PNUD et MINUSTAH 1.6 Achats Locaux pour alimenter les programmes d amélioration de l accès à la nourriture Le MARNDR coordonne depuis 2009 un groupe de travail composé de représentants des différents Ministères et autres institutions (MSPP, MCI, MENFP, PNCS, CNSA, PAM, FAO, BID, Coop Française, brésilienne ) pour monter un système national des achats locaux. Au lendemain du séisme du 12 janvier, la CNSA estimait que 60% des besoins en assistance alimentaire pouvaient être comblés par des achats de produits locaux. Le MARNDR s est lancé dans un plaidoyer auprès des principaux partenaires internationaux pour appuyer cette nouvelle orientation. Pour gérer et coordonner les actions d achats locaux en cours, le MARNDR a créé l Unité de facilitation des achats locaux. Le cadre légale du gouvernement pour les passations de marchés nécessite une révision car il ne permet pas d opérationnaliser les achats locaux. En 2012, une révision de ce cadre sera finalisée pour présentation au conseil des Ministres. L unité d achat sera également renforcée afin de pouvoir participer aux achats locaux par les partenaires internationaux. Résultats attendus No 1.6: En 2012, l UNAG s assurera qu il s soient réalisés : un projet de loi de passation de marchés permettant au Gouvernement d opérationnaliser les achats locaux prêt à être présenté en conseil des Ministres, un renforcement du personnel technique de l unité de facilitation des achats locaux et la participation du personnel de l unité dans les opérations d achats locaux par les partenaires techniques. Financement : 50% trésor public : sous forme d experts nationaux du MARNDR au niveau centralisé et décentralisé et UNAG ; mise à disposition des bureaux du MARNDR et UNAG. Pas de ligne budgétaire spécifique à l UNAG pour ce résultat. 50% partenaires financiers. Ministères responsables : MARNDR Partenaires techniques principaux : PAM et Coopération Brésilienne et Française 1.7 Stocks de nourriture d urgence Le PAM constitue des stocks alimentaires de contingence sur 35 points du territoire national et pour personnes. Ils sont destinés à être distribués en cas de sinistres. Après la saison cyclonique, si ces 20

22 stocks n ont pas été utilisés, ils sont distribués dans les cantines scolaires. Ces stocks sont renouvelés l année suivante. En 2012, les activités d ABA GRANGOU dans le secteur se limiteront à la définition d une approche stratégique pour la création de stock de contingence ainsi qu à la coordination de la création de ces stocks par le PAM. La définition d une politique nationale de l alimentation scolaire ainsi que d une politique nationale de filet de sécurité sociale aura une influence directe sur l approche stratégique du gouvernement concernant les plans de contingences. Une approche basée sur la cantine scolaire dont l approvisionnement est réalisé avec des infrastructures logistique à partir d entrepôts décentralisés permettrait la création de stock de nourriture de contingence. Une approche basée sur des transferts financiers pour l alimentation scolaire et les filets de sécurité sociale impliquerait un changement de paradigme pour la contingence. Résultats attendus No 1.7: En 2012, l UNAG s assurera qu il s soient réalisés : une approche stratégique de contingence se basant sur les choix de politiques de l alimentation scolaire et des filets de sécurité sociale alors que les mécanismes de coordination de la mise en place de stock de contingence par le PAM seront renforcés. Financement : 2% trésor public : sous forme d experts nationaux du MARNDR au niveau centralisé et décentralisé et UNAG ; mise à disposition des bureaux du MARNDR et UNAG. Pas de ligne budgétaire spécifique à l UNAG pour ce résultat. 98% partenaires financiers. Ministères responsables : MARNDR Partenaires techniques principaux : PAM 1.8 Surveillance de la sécurité alimentaire et la nutrition La CNSA est en charge du système de surveillance de la sécurité alimentaire et bénéficie actuellement du soutien technique du PAM, de la FAO ainsi que de FEWS/NET. Le système de surveillance a pour objectif de fournir des informations d alertes rigoureuses et en temps opportun sur les questions de la faim, la malnutrition et la vulnérabilité. Elle fournira des analyses d aide à la décision des interventions prioritaires d ABA GRANGOU à mettre en œuvre avant que les situations ne se détériorent et en respectant la dignité des personnes vulnérables. Une approche d analyse participative sera renforcée à la CNSA en mettant en commun les acteurs clés du secteur ainsi que l ensemble des informations et données disponibles. Les institutions mandatées du gouvernement du suivi des différents aspects de la sécurité alimentaire (CNSA, Service des Statistiques Agricoles du MARNDR, CNIG, IHSI) les agences des Nations-Unies (PAM, FAO, UNICEF), la Croix-Rouge Haïtienne et les ONG tels que FEWS-NET prendront part conjointement aux analyses. Des outils standardisés seront utilisés afin d informer chaque trimestre, au moins, tous les partenaires d ABA GRANGOU de l évolution de la situation sur le terrain. Les publications trimestrielles seront revues et approuvées par l UNAG. 21

23 A travers le système de surveillance de la sécurité alimentaire et la nutrition, ABA GRANGOU, dressera chaque année une liste des communes les plus vulnérables pour la mise en œuvre de projets HIMO. En 2012, la CNSA et le MARNDR prépareront un document méthodologique pour une enquête statistique agricole et de sécurité alimentaire peu avant la récolte de la campagne agricole de printemps. L enquête couvrira un indicateur simple de mesure de la sécurité alimentaire ainsi qu une estimation des surfaces cultivées, des rendements et de la production des principaux produits vivriers. La base méthodologique et les questionnaires se baseront sur l enquête ENSA de 2011 ainsi que le recensement agricole. L enquête sera réalisée en juin Résultats attendus No 1.8: En 2012, l UNAG s assurera qu il soit réalisé : une approche d analyse participative de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, sous la direction de la CNSA, en utilisant des outils standardisés et une méthode d enquête statistique afin d informer chaque trimestre, au moins, tous les partenaires d ABA GRANGOU de l évolution de la situation sur le terrain. Financement : 3% trésor public : sous forme d experts nationaux du MARNDR, MSPP et UNAG ; publication des données 97% partenaires financiers. Ministères responsables : MARNDR, MSPP Partenaires techniques principaux : PAM, FAO, FEWS/NET, Croix-Rouge 2. AUGMENTER LA PRODUCTION AGRICOLE Le principal secteur productif de l économie Haïtienne reste l agriculture qui représente ¼ du PIB. Cependant, malgré son énorme potentiel, le secteur agricole haïtien est en crise. Le PIB agricole a régressé de 4% en 10 ans alors que plus de la moitié des produits vivriers et 80% du riz consommés sont aujourd hui importés. Dans les années 80, seul 19% de ces produits étaient importés. Le manque d investissements et de politiques agricoles adaptées résultent en une faible productivité du secteur. Les planteurs, eux-mêmes, n arrivent plus à produire en quantités suffisantes pour subvenir à leur propre consommation. Toutefois, les travaux agricoles en Haïti demandent beaucoup de main d œuvre et ainsi 63.3 pour cent des ménages agricoles emploient de la main d œuvre agricole. Le secteur agricole fournit le ¾ des emplois des populations les plus pauvres. De plus, le secteur agricole, peu touché par le séisme, a contribué à amortir la chute du PIB à la suite du tremblement de terre en ABA GRANGOU se concentrera sur les filières de produits alimentaires de base tels que le riz, le maïs, le sorgho, les légumineuses, les tubercules, la banane plantain, le lait, les œufs et le poisson ainsi que sur les produits pouvant améliorer la nutrition tels que la production de fruits et légumes. 2.1 Appui aux politiques agricoles favorisant une croissance accélérée du secteur ABA GRANGOU appuiera le MARNDR afin d augmenter les financements dans le secteur agricole qui sont indispensables à la relance de la production alimentaire à travers 1 million de petits planteurs. 22

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