Le 388 faisait le choix, il y a maintenant plus de dix-huit ans, d offrir un
|
|
- Francine Roberge
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Le travail de l intervenant au Centre psychanalytique de traitement pour jeunes adultes psychotiques, le 388. Un espace pour le psychotique dans le lien social Benoît Bélanger et Mario Boies Le 388 faisait le choix, il y a maintenant plus de dix-huit ans, d offrir un traitement psychanalytique à des psychotiques dans la communauté. L option du Centre repose sur une lecture psychanalytique de la psychose et sur le parti pris d articuler le psychotique à la cité en lui donnant la parole dans le contexte socio-économique et culturel de notre époque. Ce qui est mis de l avant est une écoute de la psychose, ce type d expérience humaine qui interroge le sens et dérange. Cette rencontre avec l insensé et la désorganisation nécessite cependant un cadre clinique spécifique et un engagement de la part de ceux qui y œuvrent pour qu un climat de confiance et de sécurité rende possible une parole sur cet insensé. Ces conditions sont nécessaires pour que le psychotique prenne le risque d une parole lui donnant accès à la réalité subjective qui surdétermine sa vie. Plusieurs textes sur le 388 ayant été publiés à ce jour 1, notamment l ouvrage de Apollon, Bergeron, Cantin, intitulé Traiter la psychose, nous nous contenterons de rappeler quelques grandes lignes du fonctionnement et des assises cliniques du Centre. Le 388 propose un traitement global et individualisé à environ soixante-cinq usagers. La grande majorité d entre eux arrivent avec un diagnostic de schizophrénie, un lourd passé psychiatrique et plusieurs hospitalisations. Ils ont donc un parcours qui les destine à une chroni- 1. On trouvera en annexe une bibliographie de référence.
2 112 Les ressources alternatives de traitement cité de plus en plus grande et la plupart du temps, ils présentent des impasses thérapeutiques. Le Centre offre à celui qui en fait la demande, un programme intensif constitué de la cure analytique, du traitement psychiatrique, incluant un suivi intensif visant la réarticulation sociale dont l intervenant clinique est le responsable au sein de l équipe de soins. Situé dans un quartier du centre-ville, le 388 est ouvert 24 heures par jour, 365 jours par année. L accent est mis sur la responsabilisation de l usager dans la compréhension et la prise en compte de ce qui cause ses difficultés. Nous visons à ce qu il prenne certaines distances face à ce qui le rend malade afin d acquérir un contrôle suffisant sur sa vie personnelle et sociale, tout en retirant une satisfaction dans la coexistence. La cure analytique est au cœur du traitement car ce qui est recherché n est pas la stabilisation du délire, ou le seul contrôle des effets de la psychose, mais un travail avec le psychotique pour qu il reprenne en charge son histoire subjective dans le lien social. Le traitement proposé intervient concurremment sur le psychique et le social, avant, pendant et après la crise, en sachant que la modification du rapport social n est possible que si la réalité psychique sous-jacente est traitée. Dans ce texte, nous aborderons l expérience du 388 à partir des exigences et enjeux rencontrés par un de ses acteurs, l intervenant clinique qui œuvre au quotidien auprès de l usager. L intervenant a pour tâche de supporter le travail de restauration du symbolique et d accompagner l usager dans les épisodes difficiles du traitement et plus particulièrement dans les crises. Dans cette entreprise, un enjeu paradoxal s impose à l intervenant : requérir une parole subjective de l usager et exiger le maintien du lien social. Comme nous le verrons, ce travail exige une attention et une écoute spécifiques. D une part, la parole attendue est à situer dans un autre lieu que celui du discours social. Elle renferme ce qui est au cœur même de la vie psychique de l usager et en fait un sujet unique. D autre part, cette reconnaissance de la singularité de chacun ne dispense pas de la nécessité de maintenir un lien social. Pour vivre, le sujet doit s articuler à la communauté. Dans la poursuite de ce double objectif, l intervenant dispose de repères cliniques, d un cadre de fonctionnement et de mécanismes de support tels la supervision et la réunion clinique. Nous conclurons en évoquant comment ce travail sollicite et interpelle l intervenant, jusqu à requérir une position éthique qui aura ses conséquences non seulement dans ses activités professionnelles mais aussi dans ses choix de vie.
3 Benoît Bélanger et Mario Boies 113 L APPROCHE CLINIQUE : UNE PRISE EN COMPTE DU SUJET C est au sujet psychotique que le 388 adresse son offre de traitement. Généralement, la psychose est abordée à partir de ses manifestations : retrait social, hallucinations, idées délirantes, etc. La psychanalyse nous convie à une autre approche. Elle nous invite à reconnaître la psychose non pas comme une maladie, mais comme une structure psychique tout comme le sont la névrose et la perversion. L approche psychanalytique avance que la position structurale des sujets n est pas à confondre avec le fait qu ils soient malades ou non. C est à l intérieur de ces balises que les manifestations de la psychose seront saisies comme l expression d une expérience singulière. La crise ne sera plus abordée comme un phénomène dégénératif et dénué de sens mais comme un événement révélateur de la vie psychique. La clinique nous apprend également que ce qui caractérise le psychotique avant le traitement est son refus ou son impossibilité de s inscrire dans la culture et d établir un lien social. On pourrait par ailleurs décrire ainsi la position du psychotique : tout son être est livré aux exigences d un Autre imaginaire et il a l intime conviction que cet Autre peut tout exiger de lui. C est ce qui faisait dire à Lacan que le sujet se retrouve en position d objet. Livré à l Autre, le psychotique se retrouve coupé de véritables échanges avec les autres, d où l attitude de retrait qu il présente. L approche psychanalytique ne prétend pas pallier à un dysfonctionnement physiologique ni à un dérèglement ou à des carences qui pourraient se corriger par la rééducation. Le choix du 388 se veut tout autre et pose le psychotique comme sujet d une histoire singulière. À ce titre, comme tout citoyen, il a à faire des choix et à devenir auteur de sa vie. Le traitement le mettra en position de prendre la parole et de constituer un savoir sur son histoire. Il comportera donc deux axes indissociables : la prise en compte de l histoire subjective et un travail de réarticulation sociale. RESTAURATION DU SYMBOLIQUE ET PAROLE SUBJECTIVE Accueil du sujet et maintien du lien social C est avant tout dans la cure analytique que s accomplit le traitement à partir de l histoire subjective du psychotique. Cependant, l expérience
4 114 Les ressources alternatives de traitement démontre que ce travail n obtiendra son résultat que si le rapport au social est maintenu. C est ici que la fonction de l intervenant clinique, à l intérieur de l équipe psychiatrique multidisciplinaire, prend toute son importance : tenir compte de la position subjective sans faire l économie des contraintes sociales et de la coexistence. Le lien social dans une culture donnée repose sur ce qui fait sens et sur ce qui est croyable à partir des mythes, des règles et des lois. Nous entendons par lien social, en nous référant à la définition proposée par Apollon, psychanalyste : «La capacité pour un sujet de négocier la satisfaction et la coexistence avec autrui dans la langue de la société qui, par ses valeurs et ses lois, définit les règles du jeu de cette négociation 2.» Ces fondements déterminent les limites et les exigences symboliques qui s appliquent à tous les citoyens et garantissent une place à chacun. Or, pour le psychotique, l installation de ce nous appelons le symbolique fait défaut. Un travail de restauration du symbolique s impose afin de poser et de valider les assises même du lien social. Cette entreprise ne saurait se réduire à l acquisition d habiletés sociales. Là où l institution psychiatrique, dans sa prise en charge globale, maintenait le psychotique à l écart des nécessités sociales, le 388 le contraint à y faire face. Comment? En questionnant l univers qu il a construit et en l amenant à reconsidérer son lien aux autres. Les exigences posées dans le traitement relanceront d emblée la question du croyable qui est au cœur de l expérience psychotique. Comment le psychotique peut-il accorder du crédit à la parole des autres, aux règles et aux lois, alors que depuis toujours il a la certitude qu on abuse de lui? L enjeu de la réarticulation sociale consiste donc à mettre en place des conditions pour que l usager fasse une nouvelle expérience des règles et des limites socioculturelles afin que s amorce une possible réorganisation de ses rapports sociaux. Pour ce faire, les exigences posées à l usager doivent être concrètes et s appliquer à tous. Sa subjectivité se verra alors confrontée au sens, au bien-être collectif et aux règles de la vie de groupe, mais dorénavant dans un cadre où l autre peut être croyable. C est en ce sens aussi que l organisation de la vie au Centre est établie pour soutenir cette expérimentation d un nouveau mode de rapport aux autres. Repères cliniques et sociaux : les règles, les ententes et les activités Ce qui est mis en place a pour objectif de permettre au psychotique de faire une première expérience de la crédibilité de l ordre social. Ainsi, 2. Willy Apollon, Psychoses : l offre de l analyste, p. 225
5 Benoît Bélanger et Mario Boies 115 les règles de fonctionnement qui prévalent au 388 sont valables pour tous, usagers et intervenants, et ne diffèrent pas de celles de la société. Citons à titre d exemple : le respect de soi et des autres, l interdiction de tout geste ou attitude de violence, etc. Ces règles qui concrétisent la visée du symbolique ne sont viables que si le désir de tous et chacun les supporte. Cadre et règles ne reposant que sur la parole, «il faut que chacun veuille que ça fonctionne». On ne saurait trop insister sur l importance de cette dernière condition qui fera toute la différence entre une loi perçue comme servant les intérêts de quelques-uns et un cadre symbolique rendant possible la coexistence et assurant une place à chacun. La parole de l usager, et le respect de celle-ci, prend également toute sa valeur dans les ententes discutées à l occasion des plans d intervention qui sont élaborés en équipe (composée de l usager, du psychiatre, de l intervenant clinique et de l agent social). C est sur la base des ententes prises que l usager sera interpellé. La référence à l entente et à l équipe, et ultimement au cadre que représente le 388, permet à tous d éviter un rapport duel. Enfin, les activités et les ateliers d art constituent un autre moyen pour expérimenter l articulation sociale. La participation aux activités et ateliers oblige l usager à établir un horaire et à se confronter à la création d un objet. Il apprendra à négocier avec d autres, à tenir compte du groupe, à rencontrer les limites sociales sous une autre modalité. Durant les ateliers d art, animés par des artistes, il pourra aussi découvrir dans la création un moyen de limiter et transformer les idées qui l envahissent. L expérimentation de cet autre espace lui permettra d être l auteur d une œuvre plutôt qu objet de l Autre. Accompagnement de la crise Cette difficile entreprise d élaboration d un espace pour le sujet et de restauration du symbolique ne peut cependant se faire sans rencontrer la crise, expérience où bascule le quotidien de la vie et du traitement. Ce moment particulier, souvent accompagné d une importante désorganisation, révèle pourtant dans sa pleine mesure le drame subjectif du psychotique. S y expriment à la fois l impasse à laquelle il fait face et sa position devant ce qui lui arrive. On ne s étonnera donc pas que le traitement de la crise soit un aspect fondamental de l approche psychanalytique développée au 388 et qu elle se retrouve au cœur du travail de l intervenant. Certes, il ne s agit pas de provoquer la crise, mais d accueillir cet épisode où les paroles, les gestes et les préoccupations de l individu donnent accès à ce qui est au centre de son existence. La crise
6 116 Les ressources alternatives de traitement est indispensable au traitement dans ce qu elle recèle de matériel et d outils précieux révélant la vérité subjective. Plus spécifiquement, le travail de l intervenant sera d abord d accueillir la crise en offrant un espace physique et social pour que le psychotique puisse dire ce qui le ravage, et parler de l impasse qu il rencontre. Accueillir la crise, c est poser les conditions matérielles et psychiques afin que ce travail puisse avoir lieu. Accompagner la crise, c est assister celui qui la vit et être à ses côtés dans la traversée de ce moment difficile et toujours déterminant pour la consolidation du lien de confiance. L intervenant devient le compagnon, celui qui rassure, et le témoin de ce qui arrive. Au besoin, il supporte l usager dans le quotidien, dans ses tâches et ses responsabilités. La vie doit continuer malgré la tempête. L intervenant doit veiller à la sécurité de l usager et au maintien de son intégrité physique, le conseiller sur les précautions à prendre, etc. Il constitue un élément de stabilité, un guide pour planifier l emploi du temps et pour doser les moments de parole, d activité et de repos. Il est un repère dans la désorganisation. Dans ce rôle d accueil et d accompagnement de la crise, l intervenant dispose des repères cliniques développés au fil de l expérience et de la formation continue. Ces balises lui permettent d orienter son action et de l articuler à l ensemble des autres espaces de traitement, notamment le suivi psychiatrique et la cure individuelle (qui ne sont pas discutés dans ce texte). Un premier principe clinique à retenir est que l espace de la crise doit être circonscrit à l intérieur des limites du symbolique et de la coexistence. L intervenant devra amener l usager, malgré la souffrance et le désarroi ressentis, à tenir compte des autres et du cadre de vie. Il insistera donc pour qu il continue le plus possible d assumer les responsabilités de la vie courante (paiement du loyer, ententes avec son propriétaire et son employeur ), de participer aux tâches quotidiennes (entretien de sa chambre, cuisine et lessive ) et de maintenir une présentation sociale acceptable ( hygiène, politesse ). L exigence de la coexistence agit ici comme une contrainte face aux manifestations de la crise et opère une délimitation qui a un effet rassurant pour l usager. Elle lui assure qu il y a des limites qui ne seront pas dépassées. Un second principe est le fait que, pour celui qui la vit, l expérience de la psychose est une mise en acte de ce qui n est pas dit ou ne peut se dire. Contre cela, l intervenant requerra de l usager qu il nomme, qu il dise ce qui se passe en lui, qu il cherche des mots pour exprimer les motifs de ses gestes, ses souffrances, ses craintes et ses pensées. Là où les mots manquent, l expression artistique au sein des ateliers d art sera
7 Benoît Bélanger et Mario Boies 117 proposée pour venir cerner l indicible. Toute l opération consiste donc à faire passer à la représentation ce qui agissait, malgré le sujet, dans ses manifestations corporelles et ses agirs. Enfin, lorsque les manifestations de la crise s apaiseront, un autre type de travail reste à faire qui nécessitera la participation de l intervenant et de l ensemble de l équipe traitante. La clinique nous apprend qu il y a une logique interne aux manifestations de la crise qui en apparence semblent désordonnées. En effet les divers événements et incidents subjectifs entourant la crise se trouvent au contraire déterminés par une logique singulière qui sera repérable après coup. Avec notre aide, l usager sera invité à dégager les indices de crise, les facteurs précipitants ainsi que les mesures qui ont été efficaces pour traiter la crise. Il sera amené ensuite à rechercher quelle est la logique qui organise ses divers éléments. Par ce travail, l usager construira graduellement des repères sur lesquels il s appuiera pour jouer un rôle actif dans la gestion de la désorganisation ou, mieux encore, dans la prévention de celle-ci. Ce retour sur la crise dans le quotidien n est cependant efficace que si l usager est engagé dans la cure individuelle. C est avant tout dans ce lieu qu il parviendra à décrypter ses propos et ses comportements et à établir des liens avec les autres éléments de sa vie. Il élaborera un savoir sur la logique de la pulsion qui agit en lui. La crise, telle qu elle est abordée au 388, doit donc se conclure par l acquisition d un savoir sur ce qui mobilise la vie psychique du sujet. En bout de ligne, la traversée d une phénoménologie et d un discours qui semblaient dénués de sens ouvrira sur une logique singulière et organisatrice de toute la vie de l usager qu il faut prendre en compte dans la réarticulation sociale. Un cadre et des mécanismes de support Le fait de requérir une parole suppose que l on puisse accueillir le sujet de cette parole, et ce, malgré l angoisse et les interrogations profondes que cela peut provoquer du côté de l intervenant. Il est donc primordial que ce dernier dispose de repères cliniques et de mécanismes de support appropriés. Si l approche théorique, la formation et les outils cliniques permettent une intervention efficace, il faut aussi compter sur des mécanismes voués au support de la clinique et des cliniciens : la supervision pour l intervenant, la réunion clinique pour la formation et la concertation de l intervention. La supervision est individuelle et dirigée par un analyste du Centre. Elle est l occasion pour l intervenant de faire le point sur son mode d intervention et sur les difficultés qu il rencontre au cours de son travail. Elle vise l intervention et non l intervenant, il ne s agit donc pas d une
8 118 Les ressources alternatives de traitement analyse. La supervision s attarde plutôt à ce qui fait obstacle à l intervention. Elle amène l intervenant à distinguer d une part, ce qui appartient à ses réactions personnelles et à son imaginaire, tous deux surdéterminés par sa propre histoire subjective, et d autre part, ce qui relève effectivement du psychisme de l usager et de la difficulté clinique rencontrée. Par exemple, en parlant d une intervention où il s est trouvé dépourvu ou mal à l aise, tel intervenant découvre que la situation reprend un élément problématique vécu avec un membre de sa famille et mal résolu. Cernant ainsi ce qui interférait de son côté, il devient disponible pour entendre ce qui se joue effectivement du côté de l usager. Telle autre entrevue de supervision lui servira à aborder une réaction émotive qu il lie à un désaccord avec un collègue quant à la façon de traiter une situation rencontrée dans la clinique. Le fait de pouvoir parler librement dans ce lieu confidentiel permet à l intervenant de repérer la base de son désaccord, de le questionner avec le superviseur, avant d aller régler le différend avec la personne concernée si nécessaire. Il pourra fort bien ressortir de l entrevue avec une autre lecture de la situation qui fera en sorte que la clinique n en souffre pas, c està-dire que l usager n en subisse pas les conséquences. Qu il s agisse de discuter d un malaise, d une réaction, d une difficulté de compréhension du cadre ou des enjeux cliniques, la supervision constitue un lieu où l intervenant peut dégager pour lui-même un savoir provenant de son expérience d être confronté à la psychose. Un autre mécanisme s intéressant cette fois à l intervention est celui de la réunion clinique hebdomadaire. D une durée de deux heures, elle réunit l ensemble du personnel du Centre : intervenants cliniques, agent social, analystes, psychiatres, coordonnateur, agent de recherche, ethnoanalyste et responsable de l activité cuisine. L objectif principal de cette réunion consiste à impliquer le personnel dans un processus de formation continue. La réunion clinique vise une compréhension psychanalytique du phénomène de la psychose comme lien central entre les différents intervenants du Centre. La formation est assurée par un psychanalyste consultant qui a pour tâche d élaborer la théorie issue de l expérience clinique. Des cas cliniques y sont régulièrement présentés et étudiés. Ces discussions de cas permettent d aborder des difficultés cliniques particulières, d approfondir un aspect ou une étape du traitement. L analyste consultant ne connaissant pas les usagers, il occupe une position de tiers extérieur dans les présentations qui sont faites devant lui. La mise en commun par l ensemble des intervenants de leurs observations et de leurs commentaires peut donner des résultats étonnants. Parfois cela vient faire ressortir les positions effectives des inter-
9 Benoît Bélanger et Mario Boies 119 venants qui, malgré leurs bonnes intentions, s étaient engagés dans une voie clinique qu ils ne soupçonnaient pas et qui n aurait pas donné les résultats escomptés. Dans d autres cas, cela vient au contraire valider une ligne d intervention déjà engagée. Il n est pas rare non plus qu une réunion clinique ait des effets immédiats, du côté des intervenants, en réorientant plus rigoureusement un traitement. Dès le lendemain, ils auront parfois l impression que tel usager a changé alors qu en fait c est leur propre position d écoute qui s est déplacée et les habilite maintenant à prendre en compte des éléments jusque-là ignorés. Enfin, la concertation de l ensemble du personnel autour d un même traitement vient consolider l unicité de l approche et favoriser la solidarité entre les membres de l équipe. LA MINCE LIGNE DU SENS L expérience psychotique est celle du hors sens dont le paroxysme est atteint lors de la crise. Cette attitude de retrait et cette désarticulation ne sont pas sans effets chez l intervenant. La confrontation quotidienne au non-sens et l exigence de soutenir pour un autre l espace symbolique nécessaire à la coexistence sont à la fois exigeantes et déstabilisatrices. L univers subjectif qu expose le psychotique ouvre sur un insensé qui vient troubler celui qui l accompagne. L intervenant est interpellé par cet excès, cet incontrôlable, qui vient questionner des dimensions profondes de son existence et le sens même de la vie. On ne s habitue pas à la désorganisation ni à la crise psychotique et à ses manifestations. L excès qui ravage l usager mobilise l intervenant au-delà de sa conscience. Et les années d expérience n y changent rien : la déconstruction du sens commun, le potentiel suicidaire, l intensité des manifestations de la psychose nécessitent chez l intervenant une vigilance et une attention de tous les instants et peuvent générer un fort niveau d angoisse. Aucune recette n est possible pour faire face à ce débordement et, pour chaque cas, il faut inventer. C est ainsi que malgré le cadre, malgré les règles, les mécanismes de la supervision et de la formation, l intervenant sera un jour ou l autre confronté à un choix radical : composer avec le non-sens, qui interpelle en lui son propre rapport au sens, ou tirer un trait sur cette vérité subjective. Une décision est à prendre et elle repose d abord et avant tout sur un choix éthique. L intervenant devra tirer les conséquences de ce qu il a acquis dans l accompagnement de cette difficile articulation de la subjectivité à la coexistence.
10 120 Les ressources alternatives de traitement POUR CONCLURE L impasse psychotique, issue d une histoire subjective, ne peut être traitée que par la mise en place de conditions permettant au sujet psychotique de faire une nouvelle expérience basée sur le croyable. C est à partir de là, et de là seulement, que le psychotique pourra faire de nouveaux choix de vie. C est à ce point très sensible de la question du croyable que l intervenant est confronté dans son travail de restauration du symbolique et d accompagnement de l usager. Comment en effet mettre l accent sur une parole subjective tout en exigeant le maintien du lien social? Mais en définitive cette entreprise nous est-elle si étrangère? Chacun de nous n a-t-il pas dû, à sa manière, solutionner ce rapport entre l individualité et la nécessité de la coexistence? BIBLIOGRAPHIE APOLLON, Willy, 1988, «Psychanalyse et traitement des psychotiques», Santé mentale au Québec, vol. XIII, n o 1, p APOLLON, Willy, 1999, Psychoses : l offre de l analyste, Collection «Le savoir analytique», Éditions du GIFRIC, Québec. APOLLON,Willy, BERGERON, Danielle, CANTIN, Lucie, 1991, Traiter la psychose, Éditions du GIFRIC, Collection Nœud, Québec. APOLLON, Willy; BERGERON, Danielle ; CANTIN, Lucie, 1988, «La cure analytique dans le traitement des psychoses», in Clinique différentielle des psychoses, Fondation du Champ Freudien, Bibliothèque Analytica, Navarin Éditeur, Paris. APOLLON, Willy, BERGERON, Danielle, CANTIN, Lucie, TURMEL, France, 1990, «Structures familiales, enjeux de perversion et psychose», Traits de perversion dans les structures cliniques, Fondation du Champ Freudien, Rapports de la Rencontre Internationale de juillet du Champ Freudien à Paris, Navarin Éditeur. APOLLON, Willy, BERGERON, Danielle, CANTIN, Lucie, 1996, «Le traitement de la psychose», Mental, Revue internationale de santé mentale et psychanalyse appliquée, n o 2, Paris, p BERGERON, Danielle, 1988, «Analyse des enjeux dans la cure du psychotique», Le dedans et le dehors, Lyon, Cesura Lyon Édition, P.G.I., 1988, p BERGERON, Danielle, 1988, «Jouer sa vie sur un semblant : pierre d achoppement pour psychotique», Folie, mystique et poésie, Collection Nœud, édité par le GIFRIC, Québec.
11 Benoît Bélanger et Mario Boies 121 BERGERON, Danielle, 1992, «Le corps perdu du schizophrène», in J. Beaudry, R. Pelletier, et H. Van Gijeseghen (eds), Le corps en psychanalyse, Méridien, Montréal, p BERGERON, Danielle, CANTIN, Lucie, 1986, «Pour une nouvelle approche clinique de la psychose : le «388», Santé mentale au Québec, Montréal, vol. XI, n o 1, p BERGERON, Danielle, CANTIN, Lucie, 1993, «Le 388 ou un lieu pour des fictions provisoires», Revue Transitions,n o 6, Paris. BERGERON, Danielle ; CANTIN, Lucie, 1985, «Psychanalyse, psychose et parole retrouvée ou des psychanalystes et des fous dans la ville», Revue Transitions, n o 21, Paris. CANTIN, Lucie, 1986, «Féminité et psychose», Clinique des psychoses, Collection Réseau Simplexe, n o 4, GIFRIC, Québec. CANTIN, Lucie, 1988, «La cure du psychotique», Santé mentale au Québec, vol. XIII, n o 1, CANTIN, Lucie, 1990, «Le désir de l analyste et la cure du psychotique» in actes du Colloque «Le désir de l analyste dans la cure», Association des psychothérapeutes psychanalytiques du Québec, Montréal, Éditons Méridiens.
LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION
LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION Face à une rationalisation croissante du secteur social et médico-social, accentuée par les effets de crise, comment un directeur de structure
Plus en détailLES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS
LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION
Plus en détailDe la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage. La vision familiale. Série 1, numéro 1
De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage La vision familiale Série 1, numéro 1 En l espace de 25 ans, le profil de la famille québécoise s est transformé de
Plus en détailUn écrivain dans la classe : pour quoi faire?
Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Entretien avec Philippe Meirieu réalisé pour l ARALD - Quel est votre sentiment sur la présence des écrivains dans les classes? Il me semble que ce n est pas
Plus en détailMONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :
MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation
Plus en détailREFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL
1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat
Plus en détailStandards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience
Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience Ligne provinciale d intervention téléphonique en prévention du suicide 1 866 APPELLE Octobre 2014 Table des matières Contexte...
Plus en détailService Hainchamps de mise en autonomie en logement communautaire
Service Hainchamps de mise en autonomie en logement communautaire Pour adultes handicapés mentaux de la Meuse serésienne rue Hainchamps 77 siège social: a.s.b.l. Cesahm 4100 Seraing rue du Sewage 9 à 4100
Plus en détailDans le cadre du décret Education Permanente. La Plate-forme francophone du Volontariat présente : ANALYSE. (11 074 signes espaces compris)
1 Dans le cadre du décret Education Permanente La Plate-forme francophone du Volontariat présente : ANALYSE (11 074 signes espaces compris) Le volontariat et ses limites dans le secteur social et des soins
Plus en détailComment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS
Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS Intégration était le maître mot de la loi de 75, scolarisation est ce lui
Plus en détailLE PROGRAMME DES CLASSES DE BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL EN FRANÇAIS
A. Armand IGEN lettres avril 2009-1 LE PROGRAMME DES CLASSES DE BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL EN FRANÇAIS Cette présentation du programme de français pour les classes de seconde, première, et terminale du
Plus en détailLe système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie
Système d accreditation des organismes de formation Origine, objectifs et méthodologie du système d accréditation Carlos Capela Coordinateur du projet INOFOR - Institut pour l innovation dans la formation
Plus en détailLe référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique
A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme
Plus en détailAnnée universitaire 2011-2012
Association Institut de Psychosomatique Pierre Marty IPSO Pierre Marty Centre d enseignement et de formation CEFP Année universitaire 2011-2012 20 rue Bellier Dedouvre - 75013 Paris Secrétariat : 06 85
Plus en détailCoaching et Team Building
recherché par les entreprises Ils représentent deux leviers ENTREPRISE Coaching et Team Building des outils de management au service de la personne, des entreprises et des organisations Serge LANTEAUME
Plus en détailEDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL
EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L éducateur spécialisé, dans le cadre des politiques partenariales de prévention,
Plus en détailLa supervision en soins infirmiers
La supervision en soins infirmiers (article en deux parties : version jumelée) La pratique de la supervision en soins infirmiers étant peu courante en France et les écrits la concernant de même, bien que
Plus en détailFiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles
Centre de réadaptation en déficience intellectuelle de Québec (CRDI de Québec) 7843, rue des Santolines Québec (Québec) G1G 0G3 Téléphone : 418 683-2511 Télécopieur : 418 683-9735 www.crdiq.qc.ca Fiche
Plus en détailQuestionnaire. sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes adultes
Questionnaire Université du Luxembourg, Version novembre 2013 Ulla Peters, Julia A. Jäger, Danielle Lellinger sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes
Plus en détailFICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS. Volet 2 - Les options résidentielles
FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS Volet 2 - Les options résidentielles LES OPTIONS RÉSIDENTIELLE La Fiche d information à l intention des parents porte sur différents sujets susceptibles d
Plus en détailSanté et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE)
Point réglementation N 1 Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE) (anciennement TOS, exerçant dans les lycées et collèges) Mis à jour en septembre
Plus en détailY A-T-IL COUPLE? Introduction. Pour qu il y ait couple, il faut du temps
Introduction Y A-T-IL COUPLE? Au fil des siècles et au fil des années, la société se transforme et avec elle, la valeur accordée à la réussite sociale, à la famille mais surtout à l amour. Dans le monde
Plus en détailHARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer!
HARCÈLEMENT CRIMINEL Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! Qu est-ce que c est? Le harcèlement criminel est un crime. Généralement, il s agit d une conduite répétée durant une période de temps qui
Plus en détailTout dépend de ce qu on veut évaluer
Tout dépend de ce qu on veut évaluer François-Marie GERARD 1 Parent d élèves, je m interroge souvent lors de la remise d interrogations ou de bulletins. Mes enfants sont crédités d une «note» plus ou moins
Plus en détailLe conseil d enfants La démocratie représentative à l école
Le conseil d enfants La démocratie représentative à l école Le conseil d école des enfants est un moment privilégié durant lequel les enfants deviennent acteurs au sein de leur école, en faisant des propositions
Plus en détailDOSSIER DE PRESSE. PENTA Editions Des livres qui résonnent
DOSSIER DE PRESSE En couverture : Ludwig van Beethoven, impression couleur d après une peinture de Johann Baptist Reiter Beethoven-Haus Bonn Partie de violon de quatuor à cordes op. 135 de Ludwig van Beethoven,
Plus en détailPROTOCOLE POUR L ACCUEIL DES STAGIAIRES D ÉCOLES DE TRAVAIL SOCIAL
Actualisation 07/2009 PROTOCOLE POUR L ACCUEIL DES STAGIAIRES D ÉCOLES DE TRAVAIL SOCIAL Partie 1 : LE CADRE GENERAL I. OBJECTIFS DE L INSTITUTION DANS LA FORMATION PROFESSIONNELLE Participer à l effort
Plus en détailEDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE CYCLE 4 HYPER TEXTE
EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE CYCLE 4 HYPER TEXTE LE VOLET 1 DU CYCLE 4 est un texte général qui oriente toutes les disciplines et qui permet de cibler la singularité des axes de formation. LE VOLET 2
Plus en détailPolitique des stages. Direction des études
Direction des études Service des programmes et de la réussite scolaire Politique des stages Recommandée par la Commission des études du 6 décembre 2011 Adoptée par le conseil d administration du 15 mai
Plus en détailDroits des malades en fin de vie. Connaître la loi Leonetti et l appliquer
Droits des malades en fin de vie Connaître la loi Leonetti et l appliquer Lorsque la médecine trouve ses limites et que la personne, avec ses proches, se situe dans la perspective d une échéance annoncée,
Plus en détailSéminaire «L éducation non formelle, un projet pour les habitants dans la cité»
Séminaire «L éducation non formelle, un projet pour les habitants dans la cité» Organisé dans le cadre du IX Congrès International des Villes Educatrices Le Mercredi 13 septembre 2006 A l Ecole Normale
Plus en détailJean-Jacques Gorog. La dritte Person*
Jean-Jacques Gorog La dritte Person* Le dispositif du contrôle est très manifestement construit sur la place troisième, celle qui structure le mot d esprit freudien, de la même façon que la passe, selon
Plus en détailGroupe Eyrolles, 2006, ISBN : 2-212-11734-5
Groupe Eyrolles, 2006, ISBN : 2-212-11734-5 Chapitre 6 La gestion des incidents Quelles que soient la qualité du système d information mis en place dans l entreprise ou les compétences des techniciens
Plus en détailLes aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie.
Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Sarah CAILLOT, Psychologue Réseau Breizh IMC- Pôle MPR St-Hélier (Rennes)- Journée Inter-régionale
Plus en détailIntroduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT
Introduction Frédéric PETITBON Directeur général délégué, IDRH Les collectivités doivent à la fois respecter des engagements vis-à-vis des citoyens, poursuivre des démarches managériales et tenir compte
Plus en détailS engager à agir pour le développement durable dans une période de changement
Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 13 avril 2015 Français Original: anglais E/ECE/1471/Rev.1 Commission économique pour l Europe Soixante-sixième session Genève, 14-16 avril 2015
Plus en détailL expérience patient : lorsque le rationnel rencontre l émotion Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska
Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska Écrit par Jocelyn Théoret, directeur en gestion de l expérience client, Groupe-conseil en stratégie et performance de Raymond Chabot Grant Thornton, en collaboration avec
Plus en détailL approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé
Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle
Plus en détailLe case management de transition (CMT) Une illustration de pratique avancée en soins infirmiers
XIIe Congrès Européen Lausanne, le 22 novembre 2013 Le case management de transition (CMT) Une illustration de pratique avancée en soins infirmiers Cécile Morgan & Patricia Jaunin, Infirmières spécialisées
Plus en détailOrganisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive
Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question
Plus en détailStratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés
Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement
Plus en détailCOACH ME if you can! par Christine Thioux Administrateur-Directeur d A-Th & Associates
COACH ME if you can! par Christine Thioux Administrateur-Directeur d A-Th & Associates Avec le support de Bernard Baert, Senior Consultant, A-Th. & Associates Et André Thioux, Fondateur A-Th & Associates
Plus en détailLe décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V.
Siège social : 9 bis, rue Armand Chabrier 47400 TONNEINS Tél. : 05.53.64.61.57 Fax : 05.53.64.63.12 e-mail : adestonneins@yahoo.fr Site : www.adesformations.fr Antenne de Bazas 7 chemin Larriou 33430 BAZAS
Plus en détailClassifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.
Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer
Plus en détailApprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici».
1. Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici». Près d un enfant sur cinq est victime de violence sexuelle, y compris d abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant. Apprenez
Plus en détailComment la proposer et la réaliser?
RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme
Plus en détailDonnées de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) ISBN 0-7711-3999-9
Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) 371.9 Un travail collectif : Renseignements aux parents d élèves ayant des besoins spéciaux ISBN 0-7711-3999-9 1. Éducation
Plus en détailDéfinition, finalités et organisation
RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients
Plus en détailMieux connaître les publics en situation de handicap
Mieux connaître les publics en situation de handicap Plus de 40 % des Français déclarent souffrir d une déficience 80 Comment définit-on le handicap? au moins une fois au cours de leur vie et 10 % indiquent
Plus en détailSOUFFREZ-VOUS D UN TROUBLE BIPOLAIRE?
SOUFFREZ-VOUS D UN TROUBLE BIPOLAIRE? Les changements de l humeur constituent un phénomène normal de la vie. Cependant, dans la maladie bipolaire, ces changements sont hors de proportion avec les énervements.
Plus en détailL ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS SOCIAUX DU NOUVEAU-BRUNSWICK
L ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS SOCIAUX DU NOUVEAU-BRUNSWICK NORMES SUR L EMPLOI DE LA TECHNOLOGIE DANS LA PRATIQUE DU TRAVAIL SOCIAL 2010 Adopté le 5 juin 2010 Table des matières Remerciements p. 3 Préface
Plus en détailCONTRAT D ACCUEIL. Parents Assistant(e)s Maternel(le)s. Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin
CONTRAT D ACCUEIL Parents Assistant(e)s Maternel(le)s Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin Parents, assistant(e) maternel(le), L enfant est au cœur de vos préoccupations, la qualité
Plus en détailrepères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis
repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis Version 2 : 20 juillet 2012 L expérimentation conduite par l Agence nationale de lutte contre l illettrisme
Plus en détailEn direct de la salle de presse du Journal virtuel
Français En direct de la salle de presse du Journal virtuel Écrire des textes variés Guide En direct de notre salle de presse Guide R ENSEIGNEMENTS GÉNÉRA UX EN DIRECT DE NOTRE SA LLE DE PRESSE MISE À
Plus en détailDoit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée?
Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Hélène Le Brun, conseillère septembre 2007 D-11815 Centrale des syndicats du Québec
Plus en détailAutisme : ce que nous attendons des Agences Régionales de Santé
Autisme : ce que nous attendons des Agences Régionales de Santé La mise en place du plan autisme 3 met au premier plan les ARS qui vont devoir le mettre en œuvre en région. Elle a vite fait apparaître
Plus en détailEn fonction de sa proposition, Hydro-Québec s attend à ce que la nouvelle tarification soit effective au début de l année 2007.
NOTE AU LECTEUR Fondée en 1961, l Association provinciale des constructeurs d habitations du Québec (APCHQ) est une référence en matière de construction et de rénovation résidentielles. Regroupant quelque
Plus en détailNovembre 2013. Regard sur service desk
Novembre 2013 Regard sur service desk édito «reprenez le contrôle grâce à votre service desk!» Les attentes autour du service desk ont bien évolué. Fort de la riche expérience acquise dans l accompagnement
Plus en détailAssurances collectives
?Votre guide de référence Assurances collectives samsongroupeconseil.com Votre partenaire de parcours Introduction Au printemps 2006, neuf syndicats d enseignement débutaient un processus de désaffiliation
Plus en détailLa recherche et vous. Pourquoi accepter ou refuser de participer à un projet de recherche?
La recherche et vous Pourquoi accepter ou refuser de participer à un projet de recherche? La recherche et vous Dépôt légal - octobre 2012 Bibliothèque et archives nationales du Québec Bibliothèque et archives
Plus en détailSECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES
Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES Cette documentation est publiée
Plus en détailLES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137»
LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8 Code de vie du «137» Bienvenue parmi nous! Ce code de vie est conçu pour expliquer le fonctionnement du «137». Étant donné que cet
Plus en détailLes projets d investissement en PME
Le point sur Les projets d investissement en PME Concilier performance économique et conditions de travail L investissement reste un moment clé du développement d une entreprise. C est l occasion de repenser
Plus en détaileduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel
eduscol Ressources pour la voie professionnelle Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel Français Présentation des programmes 2009 du baccalauréat professionnel Ces documents
Plus en détailtroubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.
Introduction Les troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs concernent tous les intervenants de l entreprise : dangerosité du salarié pour lui-même et pour autrui, risque de désorganisation de l activité
Plus en détailParent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille.
Parent avant tout Parent malgré tout Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Edition: Addiction Suisse, Lausanne 2012 Que vous soyez directement concerné-e ou que
Plus en détailGROUPE DE CONTACT DES DIRECTEURS
GROUPE DE CONTACT DES DIRECTEURS PREMIÈRE ÉDITION (4 Juin 2014) LISTE DE CONTROLE POUR ENGAGER UN BON CONSULTANT I. Travaux préparatoires en interne II. Critères personnels concernant le consultant III.
Plus en détaille Service d Accompagnement à la Vie Sociale Fondation Maison des Champs
LIVRET D ACCUEIL le Service d Accompagnement à la Vie Sociale Fondation Maison des Champs 23, rue du docteur potain 75019 Paris 01 53 38 62 50 Portraits des membres du groupe d expression du SAVS par Catel
Plus en détailL E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s
L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s Stéphane Safin Psychologue - Ergonome Lucid Group -
Plus en détailGuide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite
Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,
Plus en détail!! "! # $ % &'%( % )&'* & +, ( % %- (%. / +% + 0%
!! "! # $ % &'%( % )&'* & +, ( % %- (%. / +% + 0% Note aux lecteurs «Il s agit d un travail personnel et il ne peut faire l objet d une publication en tout ou partie sans l accord de son auteur.» REMERCIEMENTS
Plus en détailMonsieur le président, mesdames et messieurs les commissaires, bonjour.
Louise Pelletier Directrice, Projets de développement et production nucléaire Allocution prononcée dans le cadre de la rencontre publique de la CCSN du 17 décembre 2014 La version prononcée fait foi. Monsieur
Plus en détailPHP 2 Pratique en santé publique fondée sur des données probantes
PHP 2 Pratique en santé publique fondée sur des données probantes But Les professionnels de la santé publique suivent de plus en plus une approche fondée sur des données probantes lorsqu il s agit de planifier,
Plus en détailNon-Operational Reporting and Analytics (NORA) Mettre à profit l information potentielle aux centres de santé communautaire
Non-Operational Reporting and Analytics (NORA) Mettre à profit l information potentielle aux centres de santé communautaire Association des centres de santé de l Ontario Bureau de la direction des projets
Plus en détailLa satisfaction de fin d analyse : une rencontre particulière avec le réel*
Lola López La satisfaction de fin d analyse : une rencontre particulière avec le réel* Dans la «Préface à l édition anglaise du Séminaire XI», Lacan convoque la satisfaction comme ce qui «marque» la conclusion
Plus en détailLa prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin
Plus en détailQU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?
QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de
Plus en détailDEVENIR INTERVENANT CERTIFIE WELLSCAN
DEVENIR INTERVENANT CERTIFIE WELLSCAN Vous êtes un professionnel consultant, coach, formateur et vous accompagnez les individus ou les entreprises dans leurs enjeux de performance sociale, managériale
Plus en détailLe guide s articule autour de quatre thèmes, qui sont incontournables pour bien documenter une situation d aliénation parentale ou de risque:
GUIDE D ENTREVUE TROUSSE DE SOUTIEN À L ÉVALUATION DU RISQUE D ALIÉNATION PARENTALE Véronique Lachance Marie-Hélène Gagné Ce guide d entrevue a été conçu pour vous aider à documenter les situations familiales
Plus en détailCompétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental
Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental Natalie Rinfret, Ph.D. Colloque de l Association des directeurs généraux des services
Plus en détailPlan de la présentation
De «pair patient» à «pair aidant» : vers de nouvelles fonctions des destinataires de l action médico-sociale? Présentation Association Trait d Union 07.02.2014 Esther Hartmann, Pro Mente Sana Florence
Plus en détailNous avons besoin de passeurs
1 Nous avons besoin de passeurs «Lier pratiques culturelles et artistiques, formation tout au long de la vie et citoyenneté» François Vercoutère Du point de vue où je parle, militant d éducation populaire
Plus en détailTroubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003
Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19 Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Plans et objectifs Pendant la grossesse Troubles mineurs, dépressions
Plus en détailRapport candidat. John Sample. 6 juillet 2012 CONFIDENTIEL
6 juillet 2012 CONFIDENTIEL Introduction 6 juillet 2012 Introduction Toutes les informations contenues dans ce rapport sont confidentielles et uniquement destinées à la personne ayant rempli le questionnaire.
Plus en détailListe de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale
Équipes de santé familiale Améliorer les soins de santé familiale Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Juillet 2009 Version 2.0 Table des matières Introduction...3
Plus en détail1 - Qu est-ce qu une mission, comment déterminer son contenu et qui va les accomplir?
FICHE N 20 : LES MISSIONS DE TERRAIN À ASSURER Pour assurer la mise en œuvre des missions de sauvegarde, il est nécessaire de disposer d intervenants de terrain. En fonction des phénomènes, de la situation,
Plus en détailLa réadaptation après un implant cochléaire
La réadaptation après un implant cochléaire Ginette Diamond, chef en réadaptation Sophie Roy, audiologiste Colloque CRDP InterVal 2009 But de la présentation Sensibiliser les participant(e)s à un outil
Plus en détailUne stratégie d enseignement de la pensée critique
Une stratégie d enseignement de la pensée critique Jacques Boisvert Professeur de psychologie Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu La pensée critique fait partie des capacités à développer dans la formation
Plus en détailPERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES. Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones
PERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones Édition de février 2011 Réalisé par le Comité patronal de négociation
Plus en détailPROJET DE LOI 10 : LES IMPACTS POSSIBLES SUR VOTRE SITUATION PROFESSIONNELLE
PROJET DE LOI 10 : LES IMPACTS POSSIBLES SUR VOTRE SITUATION PROFESSIONNELLE Service des ressources humaines et affaires juridiques 20 octobre 2014 TABLE DES MATIÈRES Contenu Introduction 1 Les dispositions
Plus en détailObjectif. Développer son efficacité personnelle par une meilleure communication avec soi et les autres
Développement personnel La programmation neurolinguistique (P.N.L.) Objectif. Développer son efficacité personnelle par une meilleure communication avec soi et les autres. Historique et postulats de la
Plus en détailService de presse 15 20 novembre 2014
Service de presse 15 20 novembre 2014 40 ans après la ratification de la Convention européenne des droits de l homme (CEDH) Les droits fondamentaux remis en question Isabelle Bindschedler Un soutien pour
Plus en détailLA PROFESSIONNALISATION DU COACHING EN ENTREPRISE :
LA PROFESSIONNALISATION DU COACHING EN ENTREPRISE : DECRYPTAGE ET TEMOIGNAGE Le coaching en entreprise est souvent source de questionnement sur différents aspects : quelles populations concernées? Dans
Plus en détailLUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER?
LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER? Résumé des trois enjeux présentés lors de l Assemblée publique du comité de lutte en santé de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles
Plus en détailDONS, D HOSPITALITÉ. Lignes directrices 1. mai 2012 COMMISSAIRE À L ÉTHIQUE ET À LA DÉONTOLOGIE
DONS, AVANTAGES ET MARQUES D HOSPITALITÉ Lignes directrices 1 mai 2012 COMMISSAIRE À L ÉTHIQUE ET À LA DÉONTOLOGIE 1 En application de l article 89 du Code, le commissaire peut publier des lignes directrices
Plus en détailDiplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences
Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,
Plus en détailGuide de l'invité du Club Toastmasters francophone : «Grand Lyon» www.toastmasters-grandlyon.org
Guide de l'invité du Club Toastmasters francophone : «Grand Lyon» www.toastmasters-grandlyon.org Version du 5-12-2014 Table des matières Toastmasters International... 3 Programme de formation... 4 Les
Plus en détailEquipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)
Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,
Plus en détailPOLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY
POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY «Penser et agir famille» LES OBJECTIFS 1. Accueillir les familles avec respect et ouverture d esprit dans toutes leurs formes et leurs différences. 2. Stimuler
Plus en détailThème 2 : Cycle de vie des projets d innovation: ambigüité, incertitude, production de savoir et dynamisme
Thème 2 : Cycle de vie des projets d innovation: ambigüité, incertitude, production de savoir et dynamisme Serghei Floricel Dans l introduction nous avons mentionné que les projets d innovation suivent
Plus en détail