Prix Evolution générale L évolution année par année PRIX

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Prix Evolution générale 2010 2014 L évolution année par année PRIX"

Transcription

1 Prix Panorama Evolution générale De 2010 à 2014, l indice suisse des prix à la consommation (IPC) a reculé de 0,7%. Du côté des producteurs et importateurs, l indice des prix de l offre totale a diminué de 3,0% entre 2010 et L indice des prix de la construction a augmenté de 3,9% de 2010 à 2014 (+2,9% dans le bâtiment et +5,1% dans le génie civil). Par rapport à l Union européenne, le niveau des prix en Suisse était de 148 points (UE 28 = ) en L évolution année par année Sortie de récession au troisième trimestre 2009 grâce à une reprise des exportations et de la consommation privée, l économie suisse retrouve temporairement une croissance soutenue en 2010, en dépit d une première forte appréciation du franc. Le taux de renchérissement annuel redevient positif (+0,7%). Le renforcement du franc s accélère jusqu en août 2011 et conduit, avec le fléchissement de l économie mondiale, à un ralentissement de la croissance économique suisse en La pression inflationniste devient pratiquement inexistante avec un taux de renchérissement annuel se situant à +0,2%. Les tensions persistantes dans la zone Euro et l entrée en récession de plusieurs de ses membres pèsent sur la croissance économique qui poursuit son ralentissement en Le taux de renchérissement annuel s inscrit en baisse avec 0,7%. Les années 2013 et 2014 restent marquées par une conjoncture mondiale incertaine, notamment dans la zone Euro. Si les interventions de la BNS sur les marchés des changes ont permis au franc de perdre quelque peu de sa valeur, celui-ci reste à un niveau élevé, notamment face à l euro. L économie suisse voit néanmoins sa croissance se renforcer sous l effet de facteurs intérieurs (consommation privée et investissements dans la construction notamment). En 2014, les prix stagnent en moyenne annuelle. PRIX 1 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2015

2 Evolution des prix Indice décembre 2010 = Variation par rapport à l année précédente G Prix à l importation Prix à la production et à l importation Prix à la production Prix à la consommation Prix à la consommation 4% 2% 0% 2% Prix à la production et à l importation 4% 0% 4% 8% Sur l ensemble de la période , les prix à la consommation des marchandises et des services indigènes ont renchéri de manière continue, malgré une quasi-stagnation en connaît une progression moyenne des prix de +0,4%, due notamment aux contributions positives des loyers, des produits alimentaires et de la restauration, alors que les prix des services de téléphonie mobile, des médicaments, des services hospitaliers et des services d assurance s inscrivent en baisse. Si l évolution moyenne du prix des produits importés a été fortement marquée par celle des produits pétroliers en 2008 et 2009, ceux-ci perdent de leur importance dès 2011 sous l ef- fet d une moindre volatilité et d évolutions plus marquées dans d autres domaines. En 2014, après deux années d importants reculs, le taux de renchérissement moyen des produits importés connaît une baisse plus modérée ( 1,2%), qui peut être attribuée à différents facteurs. L habillement, les produits pétroliers, les médicaments et les produits technologiques y contribuent de manière négative alors qu une hausse peut être observée pour les produits alimentaires. La reprise économique observée à partir de 2010 s est accompagnée dans l ensemble de prix à la production et à l importation relativement stables jusqu au milieu de La nouvelle PRIX 2 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2015

3 détérioration conjoncturelle et la force du franc ont cependant ensuite conduit à de nouveaux replis jusqu à fin Après un rebond temporaire au premier trimestre 2012 et une stabilisation en 2013, un nouveau recul peut être observé en 2014 qui atteint 1,1% en moyenne. L inflation sous-jacente, qui exclut les groupes de produits proches des matières premières et dont les prix sont très volatils (notamment les produits agricoles, les produits pétroliers, les métaux), connaît une évolution similaire ( 0,7%). Globalement, si les prix à la production reculent de 0,8%, l évolution est plus marquée pour les prix à l importation qui se replient de 1,8%. Les évolutions sont contrastées au sein des prestations de service, principalement des services aux entreprises (voir le tableau T ). Dès l année 2010, les prix de la construction ont à nouveau été orientés à la hausse. Celle-ci a été assez forte entre 2010 et 2011 (construction +2,2%, bâtiment +2,1%, génie civil +2,6%), elle est depuis lors plus contenue avec une tendance à se ralentir, le génie civil enregistrant même une légère baisse en 2014 (entre 2013 et 2014, construction +%, bâtiment +0,1%, génie civil 0,2%). Niveau des prix en comparaison internationale D après les calculs de l Office statistique de l Union européenne (Eurostat), le niveau des prix est plus élevé en Suisse que dans la plupart des autres pays d Europe. Cet écart s est encore creusé depuis 2009 à cause de la force du franc suisse. En effet, l indice du niveau des prix se trouve être le quotient de la parité de pouvoir d achat et du taux de change. Le niveau des prix, sur l ensemble du produit intérieur brut, se situait en 2013 Prix à la consommation selon le type et la provenance des biens Indice décembre 2010 = Total Marchandises 95 Services Total Etranger Suisse Total Indice sans produits pétroliers 80 Produits pétroliers G PRIX 3 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2015

4 à 148 points (UE 28 = ). En 2013 également, le niveau des prix était supérieur en Suisse à celui des pays voisins, soit de 31 points par rapport à la France, de 33 points par rapport à l Autriche, de 41 points par rapport à l Allemagne et de 47 points par rapport à l Italie. Le niveau de prix est aussi élevé en Norvège (156 points), le Danemark venant ici au troisième rang des pays d Europe (136). Le niveau élevé des prix en Suisse n a pas qu une seule cause. Il s explique par la conjonction de plusieurs facteurs, dont les effets peuvent se sentir dans différents domaines. La valeur du franc suisse sur le marché des devises, la structure des coûts, l état de la concurrence et de la conjoncture, le comportement des consommateurs, des producteurs et des distributeurs, de même que les conditions-cadres législatives, diffèrent d un pays à l autre. Les principaux facteurs déterminant le prix varient d un groupe de produits à l autre. Cela se traduit par des résultats détaillés très différents tels que le niveau de prix particulièrement élevé en 2013 dans les domaines du logement (188 points) et de la formation (257 points) ou le niveau proche de la moyenne de l UE des prix des boissons alcoolisées et du tabac (), des transports (116), des communications (129) ou des machines et des appareils (118). Variation des moyennes annuelles G 5.3 Variation Prix en Suisse des moyennes annuelles G 5.3 Prix en Suisse Prix à la consommation 0,2 Prix à la consommation 0,2 1,2 Prod. alimentaires et boissons non-alcoolisées 0,9 Prod. alimentaires Boissons et boissons alcoolisées non-alcoolisées et tabac 1,2 1,3 0,9 1,0 1,3 Boissons alcoolisées et tabac 3,7 Habillement et chaussures 1,3 1,0 Logement, Habillement eau, électricité, et chaussures gaz, etc. 3,7 1,3 0,1 1,0 1,6 0,1 Ameublement, Logement, équipment eau, ménager électricité, et gaz, entretien etc. 1,0 1,0 Ameublement, équipment ménager et entretien Santé Transport Santé Communication Transport 1,6 1,0 1,2 2,3 1,2 2,3 2,3 Communication Loisirs et culture 2,3 0,1 Loisirs et culture Enseignement Enseignement Hôtels, cafés et restaurants 1,7 0,1 1,6 1,7 0,7 1,6 0,7 Hôtels, Autres cafés biens et restaurants et services -0,8 0,7 0,6 0,7 Autres biens et services -0,8 0,6 Biens et services du pays 0,4 0,4 Biens et services du pays 0,4 de l étranger 1,9 0,4 1,2 de l étranger 1,9 1,2 Prix à la production et à l importation 1,1 1,1 Prix à la production et à l importation 0,3 Indice des prix à la production 0,8 0,7 0,3 Indice des prix à la production 0,8 Indice des prix à l importation 1,8 0,7 Indice des prix à l importation 1,8 0,6 Indice des prix à la construction 0,6 Indice des prix à la construction % 2% 0% 2% % 2% 0% 2% PRIX 4 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2015

5 Evolution des prix de la construction Indice octobre 2010 = G 5.4 Indices du niveau des prix en comparaison européenne, en 2013 p G 5.5 Valeurs de la Suisse, UE-28 = Produit intérieur brut 148 Total Génie civil Produit intérieur brut Bâtiment Consommation individuelle effective Consommation individuelle effective Prod. alimentaires et boissons non-alcoolisées Prod. alimentaires et boissons non-alcoolisées Boissons alcoolisées et tabac Boissons alcoolisées et tabac Habillement et chaussures 80 Logement, Habillement eau, électricité, et chaussures gaz, etc / Ameublement, Logement, équipment eau, ménager électricité, et gaz, entretien etc. Ameublement, équipment ménager et entretien Santé Transport Santé Communication Transport Loisirs et culture Communication Enseignement Loisirs et culture Hôtels, cafés et restaurants Enseignement Autres biens et services Hôtels, cafés et restaurants Consommation Autres collective biens et effective services Formation brute de capital fixe Consommation collective effective Machines et appareils Formation brute de Construction capital fixe Machines et appareils 118 PRIX 5 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2015 Construction 175

6 Glossaire Déflation La déflation désigne une situation de baisse générale et continuelle des prix, autrement dit d une augmentation de la valeur de la monnaie, qui s accompagne généralement d une baisse de la production. La déflation désigne aussi la pratique consistant à calculer pour une valeur nominale, la valeur réelle correspondante, c est-à-dire la valeur corrigée de la variation des prix (ex. salaires nominaux et réels, PIB aux prix courants et aux prix constants). Désinflation La désinflation désigne une situation dans laquelle le taux d inflation diminue continuellement, mais reste néanmoins positif. Indice-chaîne En tant qu indice de Laspeyres, l indice suisse des prix à la consommation (IPC) doit être fréquemment révisé afin de rester fidèle aux évolutions de la structure de consommation des ménages. Dans le cadre de la révision de l IPC 2000, l OFS a décidé de mettre à jour le paniertype à un rythme annuel. L IPC devient ainsi un indice-chaîne. Chaque année, les pondérations attribuées aux différents postes de dépenses sont actualisées à un mois de référence. Dans l intervalle d une année, les indices mensuels sont calculés selon le principe de Laspeyres, avec comme base de référence le mois de la dernière actualisation des pondérations. Ces indices sont chaînés les uns aux autres afin d obtenir de longues séries. En admettant par exemple que décembre soit le mois choisi pour l actualisation annuelle de la pondération, de décembre 2001 à décembre 2002, l indice est calculé mensuellement par rapport à décembre En décembre 2002, la structure de pondération est actualisée. En 2003, l indice est calculé mensuellement par rapport à décembre 2002, et ainsi de suite. Maintenant, pour calculer par exemple l indice de septembre 2003 par rapport à décembre 2001, les indices sont chaînés de la manière suivante: I sept. 2003/d é c = I sept. 2003/d é c xi d é c. 2002/d é c x 1 Indice de Laspeyres L indice suisse des prix à la consommation (tout comme l indice des prix à la production et l indice des prix à l importation) est un indice de type Laspeyres, qui présuppose que le schéma des produits et services, la pondération de la période de référence (qui n est pas la période courante, comme c est le cas pour l indice Paasche) restent constants sur un certain intervalle de temps. La formule générale de Laspeyres pour un indice de prix est la suivante: i l t q 0 i p 0 i p t i q 0 i p0 i I t = n i=1 q0 i p 0 i n q 0 i p 0 i i=1 p t i p 0 i = bien i, poste de dépense de l indice i = indice du mois sous revue t = quantité du bien i relevée pendant le mois de base = prix du bien i pendant le mois de base = prix du bien i pendant le mois sous revue t = dépenses pour bien i pendant le mois de base PRIX 6 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2015

7 Indice des prix et indice du coût de la vie L indice suisse des prix à la consommation (IPC) n est pas un indice du coût de la vie, même si dans le langage courant cette expression lui est souvent apparentée. Comme dans la plupart des pays, l IPC est davantage un indice «pur» des prix, reposant sur une sélection fixe de biens et services représentatifs de la consommation d un ménage moyen (indice de Laspeyres). Un «véritable» indice du coût de la vie devrait plutôt mesurer l évolution de la dépense minimale nécessaire au maintien de son niveau d utilité (niveau de satisfaction), sans que le panier de biens consommés reste nécessairement fixe. Un «véritable» indice du coût de la vie ne devrait en outre pas se limiter aux seuls biens de consommation, mais considérer un éventail plus large de positions budgétaires, comprenant par exemple les impôts directs et les cotisations d assurances sociales. Indices du niveau des prix en comparaison internationale Les indices du niveau des prix comparent le niveau des prix dans certains pays avec le niveau moyen des prix d un groupe de pays de référence (par exemple, l UE 28). Ils sont calculés sur la base du quotient formé par la parité de pouvoir d achat et le taux de change (en moyenne annuelle), multiplié par. Eurostat publie uniquement les indices du niveau de prix globaux pour les dépenses de consommation des ménages privés; par contre, il calcule des indices plus détaillés pour la consommation individuelle effective. La comparabilité internationale de cette dernière est meilleure, puisque ce concept intègre les dépenses de l Etat en faveur des ménages privés pour le logement, la formation et la santé, dont la part varie selon les pays. Indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) L IPCH, qui mesure lui aussi l inflation, sert avant tout à comparer l évolution des prix entre différents pays. C est l instrument de comparaison du renchérissement des pays membres de l Union européenne, de la Norvège et de l Islande, calculé selon une méthode commune. Avec l IPCH, la Suisse dispose depuis 2008 d un indicateur qui lui permet de mesurer l évolution des prix des biens de consommation et des services selon les mêmes critères que les pays de l Union. Cet indicateur est d une grande utilité pour la Banque nationale suisse, pour la recherche en matière économique et pour l évaluation de la compétitivité internationale de la Suisse. Inflation L inflation désigne une situation d augmentation générale et continue des prix ou de manière équivalente d une diminution persistante de la valeur de la monnaie. Il existe plusieurs façons de mesurer l inflation. Généralement, elle est mesurée par l augmentation, exprimée en pourcentage, de la valeur moyenne de l indice des prix à la consommation (IPC) au cours d une année. Nomenclatures Depuis la révision de 1993 et jusqu au nouvel indice de mai 2000, l indice des prix à la consommation reprenait la nomenclature SNA (System of National Accounts) qui partageait la consommation privée en 8 groupes principaux. La nomenclature COICOP (Classification of Individual Consumption by Purpose) introduite depuis lors, partage désormais la consommation en 12 groupes principaux. L indice des prix à la production et à l importation utilise comme classification de base la NOGA ou Nomen clature générale des activités économiques, introduite par l Office PRIX 7 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2015

8 fédéral de la statistique (OFS). Cependant, la NOGA n est pas utilisée comme classification des branches économiques, mais comme celle des produits. Elle est identique dans les quatre premiers niveaux à la classification NACE de l UE. Plusieurs classifications sont utilisées dans les parités de pouvoir d achat: la COICOP, la COPNI (Classification of Purposes of Non-Profit Institutions Serving Households), la COFOG 98 (Classification oft the Function of Government) et la CPA 96 (Classification of Products by Activity). représentatifs. La classification et la méthodologie utilisées sont celles du SEC95 (système européen des comptes nationaux 1995). Contrairement aux taux de change, les PPA sont un indicateur plus adapté pour la comparaison internationale du produit intérieur brut réel et du pouvoir d achat de la monnaie ou des revenus. Elles servent principalement à des analyses économiques d organisations internationales et au calcul de la quote-part de chaque pays membre du Fonds monétaire international. Panier-type et pondérations Le panier-type et les pondérations constituant les différents indices de prix sont établis à partir de diverses sources. Pour l indice des prix à la consommation (IPC), la principale source est donnée par les enquêtes sur budget des ménages (EBM). Les pondérations de l indice des prix à la production sont établies à partir de la valeur de la production brute des différents biens, ou à partir du chiffre d affaires (généralement plus facilement disponible) si on néglige les changements de stocks et les biens d équipements fabriqués pour les besoins de l entreprise. Pour l indice des prix à l importation, c est la statistique du commerce extérieur qui permet de calculer les pondérations. Les dépenses par groupe de produits du produit intérieur brut de chaque pays respectif forment la base de pondération des parités de pouvoir d achat. Parité de pouvoir d achat Les parités de pouvoir d achat sont des rapports de prix. Elles montrent combien d unités monétaires d un pays sont nécessaires pour obtenir une quantité donnée de biens et services, par rapport à un autre pays ou à un groupe de pays de référence. Leur calcul repose sur les prix relevés dans les différents pays pour un panier commun de biens et de services PRIX 8 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2015

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations par Robert Fluri et Robert Müller, Direction de la statistique, Banque nationale suisse, Zurich BNS 42

Plus en détail

La stabilité des prix : pourquoi est-elle importante pour vous? Brochure d information destinée aux élèves

La stabilité des prix : pourquoi est-elle importante pour vous? Brochure d information destinée aux élèves La stabilité des prix : pourquoi est-elle importante pour vous? Brochure d information destinée aux élèves Que peut-on acheter pour dix euros? Et si, avec cet argent, vous pouviez acheter deux maxi CD

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

L'INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION HARMONISÉ RÉVISÉ OU IPCH RÉVISÉ Pour les comparaisons entre les pays membres de l'union Européenne*

L'INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION HARMONISÉ RÉVISÉ OU IPCH RÉVISÉ Pour les comparaisons entre les pays membres de l'union Européenne* L'INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION HARMONISÉ RÉVISÉ OU IPCH RÉVISÉ Pour les comparaisons entre les pays membres de l'union Européenne* Évolutions en moyenne de l'ipch des 15 États membres de l'ue en décembre

Plus en détail

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1 Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 13 Document de travail, n engage pas le Conseil Le

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale)

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale) 55/2015-27 mars 2015 Commerce international de biens en 2014 Principaux partenaires commerciaux de l UE en 2014: les États-Unis pour les exportations, la Chine pour les importations Le commerce entre États

Plus en détail

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT Association internationale de la sécurité sociale Quinzième Conférence internationale des actuaires et statisticiens de la sécurité sociale Helsinki, Finlande, 23-25 mai 2007 Comparaison des hypothèses

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

Protégez vous contre l inflation

Protégez vous contre l inflation Credit Suisse (A+/Aa) À QUOI VOUS ATTENDRE? P. Inflation Booster 0 Credit Suisse Inflation Booster 0 est un titre de dette structuré. Le produit est émis par Credit Suisse AG et vous donne droit à un coupon

Plus en détail

2014-2015 DS n 3 Chap 1-2h. Épreuve composée

2014-2015 DS n 3 Chap 1-2h. Épreuve composée Épreuve composée Pour la partie 3 (Raisonnement s appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet : en développant un raisonnement ; en exploitant les documents du

Plus en détail

Chapitre 3. La répartition

Chapitre 3. La répartition Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations

Plus en détail

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec Édition 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose, s

Plus en détail

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014 DIRECTION DE L ÉVALUATION, DE LA PROSPECTIVE, ET DE LA PERFORMANCE DEPP NOTE D INFORMATION n 1 Janvier 214 La dépense par élève ou étudiant pour un parcours dans l enseignement scolaire ou supérieur en

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

KU Leuven. Étude sur l importance du crédit à la consommation et du crédit hypothécaire dans l économie belge

KU Leuven. Étude sur l importance du crédit à la consommation et du crédit hypothécaire dans l économie belge Étude sur l importance du crédit à la consommation et du crédit hypothécaire dans l économie belge Prof. Dr Nancy Huyghebaert Professeur Corporate Finance Département «Accountancy, Finance & Insurance

Plus en détail

Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011

Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011 Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011 Les bénéficiaires de retraites Nombre de retraités, selon les différents régimes (COR janvier 2010) : 16 millions dont : 11,3 millions :

Plus en détail

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 6 mars 2015 Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 La Banque nationale suisse (BNS) a

Plus en détail

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010 Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques

Plus en détail

GHANA. Les relations commerciales de la Belgique avec le

GHANA. Les relations commerciales de la Belgique avec le Les relations commerciales de la Belgique avec le GHANA Cette note est également disponible sur le site internet de l Agence pour le Commerce extérieur : www.abh-ace.be P a g e 1 TABLE DES MATIÈRES 1 La

Plus en détail

rapport CCE 2015-1250

rapport CCE 2015-1250 rapport CCE 2015-1250 La conjoncture économique dans la distribution Avril 2015 CCE 2015-1250 Rapport sur la conjoncture économique dans la distribution Avril 2015 Personnes de contact Gautier Gérome

Plus en détail

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai 25-5-27 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - mai 25 La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai Le baromètre de

Plus en détail

MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE MEM. Avril 2014

MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE MEM. Avril 2014 MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE Avril 2014 Éditeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Esteban Lanter Max Künnemann Adresse BAK Basel Economics AG Güterstrasse 82 CH-4053 Basel T +41 61 279 97 00 F +41

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Pouvoir d achat - 124. Revenu mensuel en Autriche. Tableau: Revenu mensuel en Autriche Valide au 31 mars 2009

Pouvoir d achat - 124. Revenu mensuel en Autriche. Tableau: Revenu mensuel en Autriche Valide au 31 mars 2009 Revenu mensuel en Autriche ans d expérience, a) célibataire et b) marié et père de 2 enfants c) et d) sans revenir chaque jour à la maison et preste 5 heures supplémentaires Tableau: Revenu mensuel en

Plus en détail

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU 1. Le compte de production... 129 2. Le compte d exploitation... 129 3. Le compte de revenu d entreprise... 130 4. Les indicateurs de revenu

Plus en détail

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne

Plus en détail

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28 194/2014-15 décembre 2014 Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28 Par rapport à 2013, le revenu agricole réel par actif 1 a diminué de 1,7% dans

Plus en détail

RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT

RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT PIB + M = CF+ FBCF + S + X Demande intérieure Valeur 2006 en milliard s d'euros ) Évolutions en volume au prix de l'année précédente Évolutions en volume au prix de l'année précédente

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

Rapport intermédiaire. Comptes du Groupe au 30 juin 2015

Rapport intermédiaire. Comptes du Groupe au 30 juin 2015 Rapport intermédiaire Comptes du Groupe au 30 juin 2015 2 Message des présidents En présentant de très bons résultats semestriels dans un environnement global incertain, la BCV démontre une nouvelle fois

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

4. L assurance maladie

4. L assurance maladie L ASSURANCE MALADIE 73 4. L assurance maladie Comme l assurance maladie est obligatoire, toute personne domiciliée en Suisse doit être convenablement couverte. C est actuellement le cas, avec un très large

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

COMPRENDRE LA BOURSE

COMPRENDRE LA BOURSE COMPRENDRE LA BOURSE Les principaux indicateurs économiques Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre informatif.

Plus en détail

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Tableau de bord des indicateurs macro-économiques mai 2015 Table des matières Présentation générale Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Comptes et agrégats de la nation.... 2 Valeur ajoutée réelle

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Le premier point cette semaine porte sur la croissance modérée de la zone Euro au dernier

Plus en détail

La Fnac progresse en 2013 : Résultat opérationnel courant en progression de 13% Résultat net positif

La Fnac progresse en 2013 : Résultat opérationnel courant en progression de 13% Résultat net positif Ivry, le 27 février 2014 La Fnac progresse en 2013 : Résultat opérationnel courant en progression de 13% Résultat net positif Progression du résultat opérationnel courant à 72 m (+13,3%) Résultat net positif

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA) La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique Trimestriel 27 Janvier 214 nº2 Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 213 Tendances > Progressif redémarrage de l activité attendue au 4 e trimestre 213, mais l évolution du PIB devrait rester

Plus en détail

La monnaie, les banques et les taux d intérêt

La monnaie, les banques et les taux d intérêt Chapitre 10 La monnaie, les banques et les taux d intérêt 1 Objectifs Définir ce qu est la monnaie et décrire ses fonctions Expliquer les fonctions économiques des banques canadiennes et des autres intermédiaires

Plus en détail

CHAPITRE 1 : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ

CHAPITRE 1 : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ CHAPITRE : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ..Introduction.2. Le point de départ de l analyse micro-économique du consommateur.3. La fonction de demande individuelle.4. Effets

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît

Plus en détail

1 LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE

1 LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE. La situation économique dans la zone euro 0 0.. Les décisions de politique monétaire 0..2 Les marchés obligataires..3 Le marché

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

L assurance française : le bilan de l année 2012

L assurance française : le bilan de l année 2012 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 2 L environnement économique et financier : accalmie et incertitude Le bilan d activité : résistance

Plus en détail

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février 25-2-24 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - février 25 Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février Le baromètre

Plus en détail

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Daniel Denis kpmg.ca L environnement externe ÉCONOMIE CONSOMMATEUR TECHNOLOGIE DÉMOGRAPHIE Secteur de l assurance

Plus en détail

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite) Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

La Banque nationale suisse surprend les marchés

La Banque nationale suisse surprend les marchés La Banque nationale suisse surprend les marchés 16 janvier 2015 Faits saillants États-Unis : baisse décevante des ventes au détail en décembre. États-Unis : les prix de l essence font diminuer l inflation,

Plus en détail

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Résumé L excédent commercial suisse affiche un nouveau record en 2013, à 26,6 Mds CHF (environ 4,5% du PIB). Recevant près de 55% des exportations suisses, l

Plus en détail

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 1 : Évolution COURS Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir

Plus en détail

La Banque nationale doit contrôler le franc en se fixant un objectif de taux de change

La Banque nationale doit contrôler le franc en se fixant un objectif de taux de change CON FERENCE D E P R E S S E D U 6 F E V R I E R 2 0 1 5 Daniel Lampart, premier secrétaire et économiste en chef de l USS La Banque nationale doit contrôler le franc en se fixant un objectif de taux de

Plus en détail

Placements sur longue période à fin 2011

Placements sur longue période à fin 2011 Les analyses MARS 2012 Placements sur longue période à fin 2011 Une année 2011 particulièrement favorable aux «valeurs refuges», mais la suprématie des actifs risqués reste entière sur longue période.

Plus en détail

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 O:\Ifw-daten\IFW-FF\14 FinMaerkte_FinPlatzPolitik\143.2 FM CH Statistik\Publ Kennzahlen\Kennzahlen_Dezember08\Internet\Kennzahlen_CD-

Plus en détail

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux AMBASSADE DE FRANCE AUX ETATS-UNIS MISSION FINANCIÈRE FRENCH TREASURY OFFICE 11 RESERVOIR ROAD, NW WASHINGTON D.C. 7 TEL : () 9-33, FAX : () 9-39 E - M A I L : afny@missioneco.org 1 SEVENTH AVENUE, 3 TH

Plus en détail

RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR?

RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR? RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR? Une question européenne mais traitée dans chaque Etat membre L avenir des systèmes de retraite et ses conséquences sur la zone euro, internationalise

Plus en détail

Chapitre 1 : La consommation et l épargne

Chapitre 1 : La consommation et l épargne Chapitre 1 : La consommation et l épargne - 7 - Dans ce chapitre vous allez : - Distinguer les différents types de consommation. - Découvrir de quels facteurs dépend la consommation. - Étudier ce qu est

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel Janvier 2015 Avertissement : les indicateurs mensuels repris dans le «Tableau de bord» ne deviennent définitifs

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE FIN-INTER-01 LE CONTEXTE Public concerné : Etudiants niveau Bac + 2. Durée indicative : 2 heures Objectifs : Positionner le domaine de la finance internationale dans son contexte. Pré requis : Néant. Modalités

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social Nations Unies E/ESCAP/CST(2)/4 Conseil économique et social Distr. : Générale 7 octobre 2010 Français Original : Anglais Commission économique et sociale pour l Asie et le Pacifique Comité de statistique

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES www.oc.gov.ma 2007 La reproduction des informations contenues dans la présente publication est autorisée sous réserve d en mentionner expressément la source. 1 TABLE

Plus en détail

Évaluation des mesures de l inflation fondamentale

Évaluation des mesures de l inflation fondamentale Évaluation des mesures de l inflation fondamentale Thérèse Laflèche et Jamie Armour, département des Recherches La Banque du Canada a défini sa cible de maîtrise de l inflation en fonction du taux d accroissement

Plus en détail

Inventaires des méthodes d estimation du PIB suisse

Inventaires des méthodes d estimation du PIB suisse Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la statistique OFS Economie 04 Comptes nationaux Mars 2013 Inventaires des méthodes d estimation du PIB suisse Renseignements: Fabrice Jacolet,

Plus en détail

WP Board No. 934/03. 7 mai 2003 Original : anglais. Comité exécutif 21 23 mai 2003 Londres, Angleterre

WP Board No. 934/03. 7 mai 2003 Original : anglais. Comité exécutif 21 23 mai 2003 Londres, Angleterre WP Board No. 934/03 International Coffee Organization Organización Internacional del Café Organização Internacional do Café Organisation Internationale du Café 7 mai 2003 Original : anglais Comité exécutif

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

Nécessité d un «électrochoc» fiscal

Nécessité d un «électrochoc» fiscal Les Analyses du Centre Jean Gol Nécessité d un «électrochoc» fiscal Janvier 2014 Administrateur délégué : Richard Miller Directrice : Laurence Glautier Directeur scientifique : Corentin de Salle Les analyses

Plus en détail

BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014

BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014 BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014 INTERVENANTS Daniel Wertel, Président de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin François-Marie Grau, Secrétaire Général de la Fédération

Plus en détail

AS Equities Opportunity Switzerland (CHF)

AS Equities Opportunity Switzerland (CHF) AS Investment Management (CHF) Rapport annuel 2011 Philosophie d investissement AS Equities - Opportunity Switzerland est un fonds long-short en actions suisses, avec une faible corrélation au marché suisse.

Plus en détail

Enquête sur les investissements dans l industrie

Enquête sur les investissements dans l industrie Note Méthodologique Dernière mise à jour : 30-08-2010 Enquête sur les investissements dans l industrie Avertissement : depuis mai 2010, les résultats de l enquête trimestrielle sur les investissements

Plus en détail

Moniteur des branches Industrie MEM

Moniteur des branches Industrie MEM Moniteur des branches Industrie MEM Octobre 2014 Editeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Traduction Anne Fritsch, Verbanet GmbH, www.verbanet.ch Le texte allemand fait foi Adresse BAK Basel Economics

Plus en détail

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2012

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2012 LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ Données clés 2012 Sommaire Sauf indications contraires, toutes les données ont pour origine les enquêtes de la Direction des études et des statistiques FFSA-GEMA.

Plus en détail

Portrait La branche de l'automobile en Suisse

Portrait La branche de l'automobile en Suisse Portrait La branche de l'automobile en Suisse Un portrait statistique de la branche automobile suisse sur mandat de l'union professionnelle suisse de l'automobile (UPSA) Avril 2014 Mandant Union professionnelle

Plus en détail