PROJET : Projet de réhabilitation d urgence de l infrastructure électrique PAYS : ZIMBABWE...

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1 BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT Original: Langue: Anglais Français PROJET : Projet de réhabilitation d urgence de l infrastructure électrique PAYS : ZIMBABWE... RAPPORT D ÉVALUATION DU PROJET Date : 15 février 2011 Équipe d évaluation Chef d équipe M me E. MUGUTI Ingénieure électricienne supérieure Membres de l équipe M. N. KULEMEKA Socioéconomiste principal M. Z. BELLOT Chargé d investissement Ingénieur M. A. OWUSU-ANSAH électricien consultant M. M. BEDROUS Environnementalist e consultant ONEC ONEC ONEC ORSA ONEC.3 Chef de division sectoriel M. E. B. NZABANITA ONEC Directeur sectoriel M me H. CHEIKHROUHOU ONEC 2140 Directeur régional M. E. FAAL ORSA 3775 M. F. KANONDA Analyste financier supérieur ONEC M. E. ALEMSEGED Ingénieur supérieur, eau et assainissement OWAS 3489 M. J.P. MUTSINZI Ingénieur électricien principal ONEC Pairs évaluateurs M me R ARON Spécialiste supérieure du développement social ONEC M. U. DURU Ingénieur en environnement ONEC M. C.VWALA-ZIKHOLE Spécialiste supérieur du décaissement FFCO

2 TABLE MATIÈRES 1. INTRODUCTION 1 2. CONTEXTE Contexte général Structure institutionnelle et gouvernance du secteur de l électricité Vue d ensemble du secteur de l électricité Liens entre le projet et le contexte stratégique Justification de l intervention de la Banque Activités des bailleurs de fonds et coordination de l aide DESCRIPTION DU PROJET Réalisations du projet Résultats du projet Buts et objectifs du projet Conception et description détaillée du projet Coûts et modalités de financement du projet Coûts du projet et modalités de financement Performance financière Impacts environnementaux et sociaux EXÉCUTION DU PROJET Modalités d exécution Calendrier d exécution Modalités de passation des marchés Modalités de décaissement et gestion financière Suivi et évaluation JUSTIFICATION, DURABILITÉ ET GESTION DES RISQUES DU PROJET Justification du projet Durabilité du projet Gestion des risques CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS Conclusions Recommandations... 23

3 Annexes Annexe 1 Carte du pays et emplacement du projet Annexe II Coût estimatif du projet Annexe III Zimbabwe : initiative de réhabilitation globale de l infrastructure électricique Annexe IV Diagramme d exécution Annexe V Modalités de passation des marchés Annexe VI Équipes de gestion du projet Annexe VII Performance économique Annexe VIII Analyse environnementale et sociale Annexe VIII.1 Plan récapitulatif de gestion environnementale et sociale Annexe VIII.2 Termes de référence de l audit environnemental et social Annexe IX.1 Programme de relance d urgence à court terme (STREP) Budget Annexe IX.2 Plan de passation des marchés Annexe X Analyse de la performance de ZESA Holding Group i

4 Équivalences monétaires Janvier UC = 1,54 dollar EXERCICE BUDGÉTAIRE 1 er janvier 31 décembre Sigles et abréviations BAD FAD PGES STERP UC Banque africaine de développement Fonds africain de développement Plan de gestion environnementale et sociale Programme de redressement d urgence à court terme Unité de compte ZETDC ZESA Zim-Fund ZPC Société zimbabwéenne de transport et de distribution d électricité Autorité d approvisionnement en électricité du Zimbabwe Fonds fiduciaire pour le Zimbabwe Compagnie d électricité du Zimbabwe ii

5 ZIMBABWE : PROJET DE RÉHABILITATION D URGENCE DE L INFRASTRUCTURE ÉLECTRIQUE MATRICE DE CONCEPTION ET D ÉVALUATION DU PROJET HIÉRARCHIE DES OBJECTIFS RÉSULTATS ATTENDUS BÉNÉFICIAIRES DU PROJET INDICATEURS DE PERFORMANCE, SOURCE, PÉRIODICITÉ CIBLES INDICATIVES, ÉCHÉANCIER RISQUES, MESURES D ATTÉNUATION But : Impact : Indicateurs d impact Appuyer la mise en œuvre du Programme gouvernemental de redressement d urgence à court terme (STERP), en facilitant l exécution du projet de réhabilitation d urgence de l infrastructure électrique visant à élargir l accès à un approvisionnement abordable et fiable en électricité, à des prix compétitifs Élargissement de l accès à un approvisionnement abordable et fiable en électricité, à des prix compétitifs. Le public des consommateurs d électricité du Zimbabwe Accès à de l électricité fiable Source : Statistiques de la demande et de l offre de l Autorité d approvisionnement en électricité du Zimbabwe (ZESA) Comptes clients de ZETDC Le public des consommateurs d électricité a accès à une source fiable d électricité d ici à Source : Statistiques de la demande et de l offre de SEZA Comptes clients de ZETDC Poursuite de l amélioration et de la stabilisation des conditions politiques et socioéconomiques du pays. Poursuite de l injection de capitaux d investissement par le gouvernement inclusif et ZESA dans le secteur zimbabwéen de l électricité, surtout dans la réhabilitation en cours de la centrale de Hwange Objectif : Résultats : Indicateurs de résultats : 1. Améliorer la fiabilité de l approvisionnement en électricité, de manière saine sur le plan environnemental, en réhabilitant l usine de traitement des cendres de la centrale électrique de Hwange ainsi que les installations de répartition et de distribution du pays. Amélioration du traitement des cendres à la centrale électrique de Hwange Amélioration de la fiabilité des réseaux de répartition et de distribution Amélioration de l approvisionnement en électricité de l usine de traitement de Harare et d autres systèmes d alimentation en eau en milieu urbain L ensemble du public des consommateurs d électricité du Zimbabwe Population de la grande région métropolitaine de Harare et d autres municipalités Personnel de la centrale de Hwange et communautés environnantes bénéficiant des retombées du projet Accroissement du volume de production. Nombre de clients dont le service est rétabli Réduction du nombre de pannes du système liées à des incidents dans le réseau de transport et de distribution Sources Rétablissement des services d alimentation en électricité chez environ clients de diverses régions à travers le pays d ici à la fin de Mesure dans laquelle l organisme d achat et l organe d exécution atténuent efficacement le risque lié à la mise en œuvre. Intervention efficace des équipes de gestion du projet en vue de contribuer au succès de la mise en œuvre. Prise de mesures adéquates visant à lutter contre le vandalisme envers le réseau de transport et de distribution, pour assurer l intégrité et la sécurité du réseau. iii

6 Amélioration de la gestion environnementale à la centrale électrique de Hwange Rapports opérationnels de la centrale électrique de Hwange et de ZETDC ; Rapports environnementaux et sur les mesures de sauvegarde de la centrale électrique de Hwange Amélioration du cadre institutionnel de gestion environnementale tant à la centrale de Hwange qu à ZESA, pour assurer une exécution efficace du plan de gestion environnementale et sociale (PGES) Activités : Produits : Indicateurs de produit - Fournir des services techniques - Remplacer et remettre en état les composants de l usine de traitement des cendres comme les pompes à bout, les pompes à cendres, les pompes à eau pour l évacuation des cendres, les pompes d appoint, les pompes à eau de scellement, les pompes de cale et les pompes d assèchement pour trop-pleins ; remplacer 4 conduites de refoulement ; 4 broyeurs à clinker ; 1 coupleur hydraulique ; 500 m de câbles de transformateur de 11kv et 500 m de câbles à 3 conducteurs de 3,3kv. - Renforcer les systèmes de répartition et de distribution Acquérir et installer 16 transformateurs de répartition Acquérir et installer 800 à 900 transformateurs de distribution de 33/0,4 kv. Acquérir et installer 800 à 900 transformateurs de distribution de 11/0,4 kv. -Acquérir des services d assistance technique pour la réalisation de l audit environnemental et Réhabilitation totale de l usine de traitement des cendres de la centrale de Hwange Réhabilitation des réseaux de transport et de distribution Amélioration de l exploitation de l usine de traitement des cendres en ce qui concerne l enlèvement et l élimination des cendres. Réhabilitation des réseaux de répartition et de distribution Fabricants et fournisseurs d équipements électromécaniques Consultants en matière de champs électriques et de mesures de sauvegarde environnementale et sociale Entrepreneurs, soustraitants, communautés bénéficiant de la création d emplois. Public des consommateurs d électricité au Zimbabwe Documents d appel d offres préparés, contrats adjugés et travaux surveillés L usine de traitement des cendres de la centrale de Hwange réhabilitée et remise en état Rétablissement du service chez les abonnés à l électricité dans diverses régions à travers le pays d ici à décembre Élaboration d un PGES à jour et global d ici à décembre 2012 Nombre de contrats de services techniques adjugés et signés d ici à octobre Appui fourni à l entité d exécution par les équipes de gestion du projet formées par ZESA. Services de coordination et de gestion du projet Rétablissement du service chez abonnés à l électricité d ici à décembre 2012 Signature des contrats, achèvement de l audit environnemental et social et préparation du PGES d ici à décembre 2012 Risque de retards d exécution. Ce risque doit être atténué grâce à un suivi et un contrôle étroits de l avancement des travaux par la Banque, à travers l organisme d achat et la Cellule de gestion environnementale Le problème de coordination sera atténué par le Comité de pilotage du projet qui sera créé avec les représentants des entités des parties prenantes. Retard dans la création d une Cellule de gestion environnementale à la centrale de Hwange et dans le recrutement du personnel. iv

7 social et la préparation du PGES de la centrale électrique de Hwange Élaboration d un PGES à jour et global pour la centrale électrique de Hwange Source, ZPC Rapports opérationnels ZETDC Rapport opérationnel Acquérir des filtres à air électrostatiques et du matériel pour le suivi et le controle de la qualité de l air Equipements pour l atténuation des impacts négatifs sur l environnement Centrale électrique de Hwange Les filtres à air électrostatique ainsi que le materiel pour le suivi et le contrôle de la qualitée de l air sont insallés Les équipements sont instalés et fonctionnent d ici Décembre 2012 Risque de retards dans l exécution. Le risque sera atténué grâce à un suivi et un contrôle étroit de l avancement des travaux par la Banque, à travers l agence de passation de marché ainsi que la MMU Intrants/Ressources (en millions) : Zim-Fund : 35,00 millions de dollars ( millions d UC) Total : millions de dollars ( millions d UC) v

8 Résumé L électricité est essentielle au développement économique et social du Zimbabwe. Les interruptions de l approvisionnement en électricité, notamment les pénuries, ont donc de profondes répercussions sur tous les efforts déployés par le gouvernement inclusif du Zimbabwe pour redresser l économie et assurer une croissance économique et sociale durable. Dans son Programme de redressement d urgence à court terme (STERP) de février 2009 et, par la suite, l actuel Cadre budgétaire et de politique macroéconomique triennal ( ), le gouvernement zimbabwéen a privilégié la réhabilitation des infrastructures délabrées de production et de transport, en vue de rétablir la capacité de production et la fiabilité de l approvisionnement en électricité, comme facteur clé de la stratégie de redressement économique. Les efforts gouvernementaux sont toutefois freinés par des contraintes de ressources, en raison de l importance même des ressources financières requises pour la réhabilitation des infrastructures en général et celle de l infrastructure électrique en particulier, dont le coût est éstimé à environ 1,0 milliard de dollars 1. Le Fonds fiduciaire multidonateur pour le Zimbabwe («Zim-Fund») créé le 31 mai 2010 par un groupe de donateurs et administré par la Banque africaine de développement (BAD) en vue de compléter le Fonds fiduciaire multidonateur pour les travaux d analyse qu administre la Banque mondiale, vise à contribuer aux efforts de redressement économique du gouvernement, grâce entre autres, à la réhabilitation des infrastructures. Le Projet proposé de réhabilitation d urgence de l infrastructure électrique améliorera la fourniture d un volume adéquat et fiable d électricité, de manière saine sur le plan environnemental, en réhabilitant l usine de traitement des cendres de la centrale électrique de Hwange et les installations de transport et de distribution d électricité du pays. Ce projet consiste à remettre en état l usine de traitement des cendres et à remplacer les infrastructures de répartition et de distribution à l échelle du pays. Le projet élaborera un plan global de gestion environnementale et sociale (PGES) de la centrale de Hwange, lequel contribuera, une fois mis en œuvre, à réduire les effets environnementaux néfastes de cette centrale thermique au charbon. L amélioration de la disponibilité de l électricité en réseau réduit la demande de bois de chauffage émanant des ménages urbains. Au Zimbabwe, un ménage urbain type utilise l électricité pour la cuisson et le chauffage de l eau. De fréquentes pannes de courant ont conduit au déboisement consécutif à l abattage d arbres pour en faire du bois de chauffage de la périphérie des centres urbains. En outre, les entités commerciales recourent de plus en plus à la production d électricité au diesel, qui pollue l environnement local et dont les émissions de dioxyde de carbone sont supérieures à celles de l électricité en réseau, étant donné que les systèmes de production du Zimbabwe sont mixtes, c est-à-dire hydroélectriques et thermiques. La plupart des équipements électriques en cours de remise en état réaliseront de meilleurs taux d efficacité de l utilisation de l énergie et, partant, consommeront moins d énergie lorsqu ils seront remis en service. Le coût total du projet, estimé à 35,00 millions de dollars (22,727 millions d UC), sera financé uniquement par le Zim-Fund. Des ressources du Fonds d un montant de 14,87 millions de dollars (9.656 d UC) financeront la réhabilitation de l usine de traitement des cendres de la 1 Le budget du Programme de redressement d urgence à court terme (STERP) figure en annexe IX. vi

9 centrale de Hwange, tandis qu une somme supplémentaire de 14,96 millions de dollars (9,714 millions d UC) financera la réhabilitation des réseaux de répartition et de distribution. Le Fonds fournira par ailleurs un autre montant de 5,17 millions de dollars, (3.357 million d UC) représentant le coût des services de consultant en environnement, pour la conception d un PGES de la centrale de Hwange ainsi que la surveillance technique et l audit des comptes du projet. L exécution des travaux s étendra sur une période de 21 mois, sous la supervision d un consultant en surveillance technique l entité d exécution épaulé par les équipes de gestion du projet de la centrale de Hwange et ZETDC en ce qui concerne les composantes production, transport et distribution respectivement. La passation des marchés de tous les biens, travaux et services sera assurée par un organisme d achat recruté par la Banque pour le compte du gouvernement zimbabwéen. L orientation générale du projet sera donnée par un Comité de pilotage constitué de la manière décrite en détail dans la section vii

10 1. INTRODUCTION 1.1 L infrastructure matérielle et les systèmes d infrastructures accessoires connexes constituent les moyens qui permettent le déroulement du commerce et d autres activités socioéconomiques, et ils servent parallèlement de composantes de base du développement économique. Le Zimbabwe est confronté à un nombre de difficultés liées aux infrastructures, en raison du manque de ressources nécessaires pour assurer l entretien et effectuer de nouveaux investissements. L approvisionnement en électricité, par exemple, ne correspond qu à 40 % de la capacité installée et elle couvre à peu près la moitié de la demande de pointe nationale, même avec la réduction de l activité économique occasionnée par la crise politique dans le pays. À l heure actuelle, le pays est incapable de satisfaire ses besoins en électricité, en dépit de l importation d environ 300 MW pour compléter la production nationale, et il recourt à des délestages quotidiens pour résoudre ce problème. La réhabilitation des actifs clés du secteur de l électricité dans les systèmes de production, de transport et de distribution a été identifiée comme la solution la plus rapide et la moins coûteuse pour rétablir la capacité requise pour accroître l approvisionnement en électricité en vue de satisfaire la demande actuelle et améliorer la stabilité des systèmes. De même, il importe de renforcer la capacité de la compagnie d électricité en matière de recouvrement des recettes, ce qui permet une mobilisation interne de ressources utiles pour l entretien du système électrique. 1.2 Dans la foulée de la signature de l Accord politique global, le programme d action du gouvernement inclusif a été défini par le Programme de redressement d urgence à court terme (STERP) de février Un des secteurs prioritaires du STERP était la réhabilitation et la remise en état de l infrastructure électrique du pays. L achèvement des travaux de réhabilitation en cours à la centrale de Hwange et la réhabilitation des infrastructures de transport et de distribution étaient tout particulièrement identifiés comme étant des interventions cruciales sur lesquelles reposait le succès du plan. À la clôture de la mise en œuvre du programme en décembre 2009, une revue du STERP a révélé que très peu de progrès avait été accompli sur le plan de la remise en état des infrastructures, en raison d une insuffisance de financements. 1.3 Le STERP a été suivi d un Cadre budgétaire et de politique macroéconomique triennal ( ), qui vise à prolonger les gains de ce dernier et à assurer une croissance et un développement économiques durables. Le Cadre a, encore une fois, privilégié la réhabilitation et la remise en état des infrastructures, dont celles d approvisionnement en eau, d assainissement, d électricité, de transport et des télécommunications. Depuis 2009, le gouvernement inclusif a mis des ressources à la disposition de la compagnie d électricité ZESA pour lui permettre de satisfaire les besoins essentiels de deux importants actifs de production, à savoir les centrales de Hwange et de Kariba, ainsi que pour appuyer quelques améliorations à apporter aux systèmes de transport et de distribution. Ces ressources sont toutefois insuffisantes par rapport à celles requises pour réhabiliter aussi bien le système de production que celui de transport, afin de rétablir la capacité opérationnelle ainsi que la fiabilité et la stabilité des systèmes. 1.4 Tel est le contexte dans lequel un nombre de donateurs ont créé un Fonds fiduciaire multidonateur («Zim-Fund») destiné à fournir des ressources supplémentaires nécessaires pour aider le gouvernement inclusif du Zimbabwe à poursuivre les travaux de réhabilitation d urgence dans divers secteurs, en vue de rétablir les services dans le pays et de stimuler le redressement économique. La Banque a été chargée d administrer le Zim-Fund, d où sera tirée l aide fournie au Projet proposé de réhabilitation d urgence de l infrastructure électrique.

11 2. CONTEXTE 2.1 Contexte général Bien qu il importe environ 35 % de ses besoins en électricité du Mozambique, d Afrique du Sud, de Zambie et de la République démocratique du Congo, le pays continue d être confronté à des déficits d approvisionnement en électricité attribuables à la performance peu satisfaisante de ses installations de production en raison de la vétusté de l usine et des équipements. Les importations d électricité limitent désormais de façon importante la disponibilité des devises déjà rudement éprouvée. 2.2 Structure institutionnelle et gouvernance du secteur électrique Le ministère de l Énergie et de l Aménagement hydroélectrique assure la supervision du secteur énergétique, avec notamment pour mandat de définir les grandes orientations, de suivre la performance, de réglementer, mettre en valeur et promouvoir les énergies renouvelables. Par ailleurs, le ministère contrôle et supervise la Société nationale de pétrole du Zimbabwe et l Autorité d approvisionnement en électricité du Zimbabwe Depuis 2002, le gouvernement inclusif, à travers la loi sur l électricité et la loi sur le Fonds d électrification rurale, datant l une et l autre de 2002, a mis en œuvre un programme de réformes qui a conduit à la scission de la compagnie d électricité en plusieurs entités, à savoir ZESA Holdings et ses filiales, la Compagnie d électricité du Zimbabwe (ZPC) et la Société zimbabwéenne de transport et de distribution d électricité (ZETDC). Les réformes ont par ailleurs mené à la création d une Agence d électrification rurale et d un organisme de réglementation de l électricité, la Commission zimbabwéenne de réglementation de l électricité. Les réformes visaient certes à encourager la participation du secteur privé, à titre de producteurs indépendants d électricité, mais il y a eu peu d investissements de la part des participants privés jusqu ici. Le secteur de l électricité est donc dominé par ZESA Holdings qui importe, produit et distribue l électricité dans le pays, par le biais de ses filiales ZPC et ZETDC La récente réforme du secteur de l électricité n a pas donné beaucoup de résultats, en ce qui concerne, en particulier, l attraction de producteurs indépendants d électricité, à cause des incertitudes caractérisant le climat politique. La confiance des investisseurs envers le secteur commence à croître. Selon le ministère de l Énergie et de l Aménagement hydroélectrique, le Zimbabwe a octroyé un permis à cinq producteurs indépendants dont les projets visent à aider le secteur de l électricité en difficulté, en doublant la production pour la porter de MW d aujourd hui à mégawatts Parmi les autres acteurs institutionnels figurent l Autorité du fleuve Zambèze, qui a été créée par des lois adoptées par les parlements zimbabwéen et zambien, pour assurer l exploitation, le contrôle et l entretien du complexe du barrage sur le Kariba et d autres barrages sur le Zambèze, dans les territoires des deux pays. Le charbon, le méthane de banc de houille et d autres minéraux liés à l énergie sont placés sous l autorité du ministère des Mines et des Ressourcse minérales. Ce ministère supervise la Société de charbonnage de Hwange qui possède la plus importante mine de charbon en exploitation au Zimbabwe et a été l unique fournisseur de la centrale de Hwange jusqu à une époque très récente. 2

12 2.3 Vue d ensemble du secteur de l électricité Le secteur de l électricité du Zimbabwe joue un rôle stratégique en facilitant et en promouvant l activité économique à l échelle de l économie, ainsi qu en fournissant des services sociaux essentiels. Grâce à sa situation géographique, le réseau électrique du Zimbabwe constitue un centre stratégique pour le transfert d électricité au sein du Pool énergétique d Afrique australe. Jusqu en 2000, ZESA figurait parmi les trois compagnies d électricité les plus performantes d Afrique subsaharienne ; aujourd hui, l intégrité physique et financière du secteur de l électricité du Zimbabwe a été compromise La qualité et la fiabilité des services d approvisionnement en électricité du Zimbabwe ont été touchées par la récession économique, la baisse des flux de recettes de la compagnie d électricité ZESA, le manque d investissements dans les infrastructures de production, de transport et de distribution et une pénurie de la capacité requise pour gérer des infrastructures vieillissantes. Ces contraintes posent de grandes difficultés au secteur de l électricité du pays Infrastructure de production délabrée. L infrastructure de production du pays s est détériorée en raison d un manque d investissements, et elle a besoin d une urgente réhabilitation pour rétablir la capacité perdue. Le Zimbabwe dispose de deux principales sources d approvisionnement en électricité : la centrale thermique au charbon de Hwange, d une capacité installée de 920 MW, et la centrale hydroélectrique de la rive sud du fleuve Kariba, dont la capacité installée est de 750 MW. Il existe en outre trois petites centrales au charbon ayant une capacité combinée de 150 MW. Globalement, la capacité de production installée s élève à environ MW, mais la capacité disponible s établit actuellement à un peu plus MW. La centrale thermique au charbon de Hwange produit actuellement entre 400 et 550 MW d électricité sur sa capacité de 920 MW, en raison de pannes régulières de composants tant des blocs de production que des installations auxiliaires communes, et d un manque de pièces de rechange utiles pour l entretien. À l heure actuelle, la demande de pointe nationale est estimée à entre et MW, d où des déficits d approvisionnement en électricité d entre 700 et 900 MW. Cette situation est à l origine de l opération actuelle de réduction de la consommation d électricité, dans le cadre de laquelle entre 400 et 600 MW de la charge nationale est délestée en dépit de l importation d à peu près 300 MW. Le tableau 1 résume la capacité d approvisionnement en électricité du Zimbabwe. Tableau 1 Capacité d approvisionnement en électricité du Zimbabwe (MW) Capacité installée Hwange Kariba Petites centrales thermiques Total Capacité de service Hwange Kariba Petites centrales thermiques Total Capacité disponible 3

13 Hwange Kariba Petites centrales thermiques Total Demande de pointe Déficit d approvisionnement Sources : statistiques opérationnelles 2010 de ZESA Infrastructures de transport et de distribution délabrées et vandalisées. Le réseau de transport et de distribution du Zimbabwe se compose de lignes et postes de 420 kv, 330 kv, 220 kv, 132 kv, 88 kv et 66 kv. Le système de distribution comprend des lignes et postes de 33 kv, 22 kv 11 kv et 380/220 kv. Les lignes de transport et de distribution sont longues de plus de km au total, desservant une clientèle de près de consommateurs. La Société de transport et de distribution du Zimbabwe (ZETDC) s occupe de l aménagement, de l exploitation et de l entretien des réseaux de transport et de distribution. En outre, ZETDC est chargée de la relève des compteurs, de la facturation, de l encaissement et du contrôle du crédit des détaillants Lorsque la crise économique a atteint son paroxysme dans le pays, un nombre de structures des lignes de transport (pylônes, membrures de pylône), transformateurs, équipements de terminal de réseau de distribution, câbles de lignes aériennes et équipements de communication ont été vandalisés par le public, ce qui pose un grave problème quant à la stabilité et à la fiabilité des systèmes de transport et de distribution dans leur ensemble. À l heure actuelle, environ consommateurs de la compagnie de diverses régions du pays sont privés d électricité, en raison d actes de vandalisme contre quelque transformateurs de distribution éparpillés dans le réseau. Les éléments du réseau doivent être remplacés, pendant que la compagnie adopte des mesures pour empêcher d éventuels actes de vandalisme à l avenir Insolvabilité financière. En raison d une longue tradition de tarifs subéconomiques et en dépit des récents ajustements tarifaires, la compagnie reste financièrement insolvable. Les effets de la crise économique des trois dernières années (hyperinflation et contrôles de prix) ont aggravé la situation, rendant la compagnie techniquement insolvable et incapable de payer ses fournisseurs (importations d électricité) ou d assurer le service de sa dette extérieure. ZESA a une dette extérieure de 426 millions de dollars, et des arriérés d environ 98 millions de dollars envers ses fournisseurs pour les importations d électricité 2. La dollarisation de l économie en 2009, les négociations relatives aux comptes clients avec de grands consommateurs et le lancement du programme de compteurs prépayés en 2010 ont aidé la compagnie à réaliser des recettes mensuelles d environ 40 millions de dollars, contre 6 millions de dollars l année précédente. Une des grandes priorités est donc d améliorer le recouvrement des recettes d électricité en renforçant et en étendant le programme de compteurs prépayés et le système de facturation général Problèmes hérités du passé. La performance opérationnelle, commerciale et financière de ZESA connaît une baisse régulière depuis 2000, année où l entreprise recouvrait environ 97 % de ses factures d électricité, la durée des créances des clients étant de 32 jours. En raison de la situation macroéconomique des dernières années, caractérisée par l hyperinflation et les contrôles de prix, le manque d accès aux financements intérieurs/étrangers et le ralentissement de l activité économique, le secteur de l électricité peine à se libérer d un énorme fardeau financier et à faire face à la détérioration 2 Source: états financiers de ZESA, septembre

14 des actifs corporels. ZETDC et ZPC éprouvaient des difficultés à atteindre un seuil de rentabilité sur la base du flux de trésorerie en Les plus importants problèmes hérités du passé et conséquences financières sont l augmentation du niveau de la dette extérieure impayée et des arriérés fournisseurs dus aux compagnies régionales, ainsi que la qualité et la recouvrabilité des comptes clients débiteurs. En outre, la compagnie a subi une massive «fuite de cerveaux», qui a entraîné une détérioration de la capacité institutionnelle, laquelle a progressivement terni sa réputation antérieure d entreprise aux pratiques financières et à la gestion efficaces. ZESA a commencé à renforcer à nouveau sa capacité grâce à un vigoureux programme de formation, mais elle aura besoin de temps et de plus de ressources pour retrouver son niveau de compétence d antan. 2.4 Lien entre le projet et le contexte stratégique En février 2009, la Communauté de développement de l Afrique australe a négocié une solution politique (l Accord politique global) qui a conduit à la formation d un gouvernement inclusif, lequel a rapidement pris des mesures pour préparer le STERP. Parmi les principaux secteurs prioritaires du STERP figuraient l économie, les infrastructures, les droits sociaux et les droits de l homme. S agissant des infrastructures, le STERP a privilégié la remise en état de celles de production, de transport et de distribution d électricité du pays. L achèvement de la réhabilitation de la centrale de Hwange ainsi que celle des infrastructures de transport et de distribution a été tout particulièrement identifié comme un facteur décisif sur lequel repose la réussite du plan. C est sur cette toile de fond que le gouvernement a sollicité une aide financière de la Banque pour réhabiliter la centrale thermique de Hwange et les installations de transport et de distribution à l échelle du pays. Le STERP a été clos à la fin de Une revue de l état d avancement des travaux du programme a révélé que d importants gains ont été réalisés dans certains domaines, en particulier ceux ayant trait à l économie, notamment la réduction de l inflation, la relance des activités commerciales, l élimination des distorsions des prix, l amélioration de la gestion des ressources publiques, la normalisation des services financiers, le dialogue avec la communauté internationale et la stimulation de la confiance. Peu de progrès a toutefois été accompli en matière de rétablissement des services de base comme l approvisionnement en eau, l assainissement et l alimentation en électricité, cette situation tenant essentiellement à l insuffisance des financements qui a considérablement entravé les actions de réhabilitation des infrastructures. Le présent projet vise à renforcer la remise en état de l infrastructure électrique Depuis 2009, le gouvernement inclusif a mis des ressources à la disposition de ZESA, pour lui permettre de satisfaire les besoins essentiels des deux centrales de Hwange et de Kariba, ainsi que pour appuyer quelques améliorations à apporter aux systèmes de transport et de distribution. Les ressources requises pour la réhabilitation des systèmes de production et de transport sont énormes : elles sont estimées à environ 1,0 milliard de dollars. Les ressources mises à disposition par le gouvernement inclusif jusqu ici ont permis d opérer une certaine amélioration, mais elles demeurent trop modestes par rapport aux financements nécessaires pour acquérir une capacité opérationnelle et assurer la fiabilité et la stabilité des systèmes. Le présent projet se veut un effort visant à accroître les ressources destinées à la réhabilitation des infrastructures et à compléter les initiatives prises par le gouvernement dans ce secteur. 2.5 Justification de l intervention de la Banque Le Zimbabwe est un pays placé en état de non-reconnaissance de revenu par le Groupe de la Banque depuis 2000, année où il a commencé à accumuler des arriérés sur le remboursement de ses dettes. La Banque avait certes suspendu toutes ses opérations dans le pays en raison de cette situation, mais elle est restée engagée dans le cadre du dialogue sur la politique et sur les arriérés, ainsi que de la fourniture d aide humanitaire. Depuis l imposition des sanctions, la Banque n a pu fournir au pays que 5

15 de l aide humanitaire en réponse aux crises alimentaires de 2002 et 2005, et à l épidémie de choléra de Le Zimbabwe a par ailleurs été isolé de l essentiel de la communauté internationale et des institutions financières internationales, à cause de la situation politique qui y a prévalu ces dernières années, et il aura besoin d appui lors du réengagement. Conformément au mandat de la Banque, le gouvernement inclusif a demandé à la BAD de prendre la tête des efforts visant à revitaliser l économie zimbabwéenne En réponse à cette demande, la Banque a préparé, en avril 2009, une stratégie à court terme pour le Zimbabwe reposant sur l octroi au gouvernement inclusif d un appui en matière d exécution du STERP, avec un rôle autre que de financement dans le cadre de l effort général des donateurs, l objectif ultime étant un réengagement total dans le pays. Cette stratégie s attachait principalement à libérer les ressources requises pour élaborer et appuyer un programme de redressement et de réforme, tout en collectant des données sur les besoins en infrastructures qui appuieraient l élaboration de plans d action immédiats et à moyen terme. À long terme, la stratégie vise à stimuler une économie impulsée par le secteur privée, par le biais, notamment, d investissements stratégiques dans des infrastructures précises et dans le renforcement de certaines capacités. Ces infrastructures et capacités étaient identifiées comme étant essentielles pour appuyer les activités sociales et économiques et, partant, réaliser le plein potentiel du Zimbabwe en tant que pays auto-suffisant. Une évaluation des besoins, effectuée conjointement par la BAD, la Banque mondiale et les Nations Unies, a identifié la réhabilitation de la centrale de Hwange et celle des systèmes de transport et de distribution comme d urgents projets prioritaires. Après l évaluation des besoins, la Banque s est vu confier le rôle moteur dans les secteurs du groupe des infrastructures Le Projet proposé de réhabilitation d urgence de l infrastructure électrique, qui sera appuyé au moyen d un don du Fonds fiduciaire multidonateur géré par la Banque, cadre donc avec la stratégie de la Banque consistant à aider le gouvernement inclusif à mettre en œuvre les priorités non réalisées du STERP et de nouvelles priorités du Cadre budgétaire et de politique macroéconomique actuel. Le projet vient par ailleurs en réponse au mandat donné par la communauté des donateurs à la Banque de jouer un rôle de premier plan dans le secteur des infrastructures au Zimbabwe. Il est cohérent avec l objectif à court terme de la Banque de libérer les ressources destinées à élaborer et appuyer un programme de redressement et de réforme au Zimbabwe, tout en utilisant en même temps les données recueillies sur les besoins en infrastructures pour élaborer et exécuter des plans d action immédiats et à moyen terme. D un point de vue stratégique, le projet donne à la Banque le moyen de renouer sa collaboration au niveau pratique avec le Zimbabwe. Il est en harmonie avec l objectif à plus long terme de la Banque, qui est la relance d une économie impulsée par un vigoureux secteur privé grâce, entre autres, à un investissement stratégique dans certaines infrastructures, et le renforcement des capacités. Enfin, le projet appuie les objectifs de l Ébauche de politique énergétique du gouvernement comme i) l élargissement de l accès de tous les secteurs de l économie à des services d énergie abordables, ii) le renforcement des capacités des divers acteurs de l aménagement énergétique et de la chaîne de fourniture d énergie et iii) la gestion des effets environnementaux et sociaux liés à l énergie. 2.6 Activités des donateurs et coordination de l aide Dans le cadre du processus de réengagement de la communauté des donateurs au Zimbabwe, une mission de «cadrage» a été effectuée en avril 2009 par la BAD, l Union européenne, les organismes des Nations Unies et la Banque mondiale, en vue de travaux sur l élaboration d un cadre approprié de réengagement, sous réserve de la performance du gouvernement inclusif et de la conclusion d accords satisfaisants sur une nombre de questions, notamment les arriérés du pays envers la BAD et d autres institutions. 6

16 2.6.2 La mission de cadrage avait pour objet : 1) d arrêter d un commun accord les secteurs prioritaires ; 2) de convenir du mode opératoire de missions particulières d évaluation conjointe des besoins, à entreprendre par les spécialistes sectoriels des diverses institutions ; 3) d identifier les ressources requises du point de vue tant financier que de l expertise technique et 4) d identifier les modalités et les implications d autres processus comme le dialogue en cours entre le gouvernement et les pays partenaires Depuis lors, la Banque mondiale et le Programme des Nations Unies pour le développement ont organisé des réunions semestrielles de coordination des donateurs avec tous les principaux bailleurs de fonds pour examiner des questions pertinentes ayant trait à la situation politique et économique et, dans la mesure du possible, proposer des interventions coordonnées dans divers secteurs. L aide des donateurs s est récemment concentrée sur les activités humanitaires et relatives à la gouvernance ainsi qu à la lutte contre le VIH/sida, et le financement est principalement acheminé par le canal d organisations non gouvernementales et du système des Nations Unies La sélection des secteurs prioritaires a été pour l essentiel guidée par le STERP. Le secteur de l électricité a été identifié comme un des secteurs clés de ce plan. Le STERP a estimé les besoins en financements du secteur à 1 milliard de dollars à moyen terme, ce qui correspond à 12 % des besoins estimatifs de financements de tous les secteurs de l économie (8,4 milliards de dollars) Un groupe de donateurs a demandé à la BAD d aider le Zimbabwe à établir et à administrer le Fonds fiduciaire multidonateur pour le Zimbabwe (le «Zim-Fund»), qui vient compléter l actuel Fonds fiduciaire multidonateur pour les travaux d analyse, administré par la Banque mondiale. Le Zim-Fund a pour objet de contribuer aux premiers efforts de redressement et de développement, en mobilisant les ressources des donateurs et en promouvant la coordination des bailleurs de fonds au Zimbabwe, afin de canaliser l assistance financière vers ces efforts. Le champ d action thématique du Zim-Fund, qui complète les autres mécanismes de financement existants, porte dans un premier temps sur les investissements dans les infrastructures des secteurs de l approvisionnement en eau, de l assainissement et de l énergie. Pour atteindre ces objectifs, il est essentiel d octroyer un appui financier et technique en faveur d activités qui sont cohérentes avec les priorités de relance du gouvernement, ainsi que de mobiliser les ressources des donateurs qui sont mises en commun sur la base d une même perception des besoins du pays en matière de redressement, d une coordination efficace et de complémentarités avec d autres activités connexes financées par des sources extérieures au fonds fiduciaire. 3. DESCRIPTION DU PROJET 3.1 Réalisations du projet Parmi les principales réalisations du projet figurent : i) l amélioration de la gestion environnementale à la centrale électrique de Hwange, ii) l amélioration de la fiabilité des infrastructures de transport et de distribution d électricité dans le pays, iii) l amélioration de la fourniture d électricité à l usine de traitement du réseau d alimentation en eau de Harare ainsi que de réseaux d adduction d eau urbains, avec une éventuelle contribution à la réduction de l incidence du choléra et d autres maladies liées à l eau, iv) la réduction des émissions des gaz à effet de serre découlant actuellement de l abattage considérable d arbres en vue d en faire du bois de chauffage utilisé par les ménages urbains, et les gaz à effet de serre résultant de l inefficacité du système et des fréquentes pannes, et v) la réduction des pertes 3 Les besoins de financements identifiés dans le STERP figurent en annexe 1. 7

17 de transport et de distribution liée à la réhabilitation et à la remise en état des équipements, d où une amélioration de l efficacité du système. 3.2 Résultats du projet Les résultats du projet seront la remise en état de l usine de traitement des cendres de la centrale de Hwange et le renforcement des réseaux de répartition et de distribution, ce qui améliorera la fiabilité des systèmes et permettra de rétablir les services d alimentation chez environ clients de diverses régions du pays qui n ont pas accès aux services d électricité à l heure actuelle. Il sera en outre élaboré, pour la centrale électrique de Hwange, un nouveau PGES basé sur un audit exhaustif de l usine et des zones environnantes touchées. 3.3 Buts et objectifs du projet Le projet proposé a pour objectif global d appuyer l exécution du Programme gouvernemental de redressement d urgence à court terme (STERP), en élargissant l accès à un approvisionnement abordable et fiable en électricité à des prix compétitifs, grâce à la mise en œuvre du Projet de réhabilitation d urgence de l infrastructure électrique Le projet vise à faciliter l amélioration de la fourniture de services adéquats et fiables d alimentation en électricité, de manière saine sur le plan environnemental, grâce à la réhabilitation de l usine de traitement des cendres de la centrale de Hwange, ainsi que des installations de répartition et de distribution à l échelle du pays Le projet contribuera par ailleurs à améliorer la fiabilité de l approvisionnement en électricité de l usine de traitement du réseau d alimentation en eau de Harare et d autres réseaux d adduction d eau urbains et, partant, à prévenir une autre épidémie de choléra dans le pays. Le projet crée des synergies avec le «Projet de réhabilitation d urgence de l alimentation en eau et de l assainissement», financé lui aussi par le Zim-Fund. 3.4 Conception et description détaillée du projet Le projet est un volet du programme en cours de réhabilitation de l infrastructure du secteur de l électricité identifié par ZPC et ZETDC, filiales de ZESA chargées respectivement d assurer l exploitation et l entretien de la centrale de Hwange et des réseaux de transport et de distribution. Les composantes prévues dans le projet proposé ont été tirées d une liste d interventions essentielles qu il convient d effectuer dans le domaine de la réhabilitation de l infrastructure électrique, afin d amener le réseau électrique à un niveau acceptable de performance. La liste intégrale des activités et les coûts y afférents dans le cadre du programme figurent en annexe III. Durant la préparation et l évaluation du projet de réhabilitation d urgence de l infrastructure électrique financé par le Zim-Fund, des visites sur le terrain ont été effectuées dans les sites du projet à la centrale de Hwange, et des consultations ont été organisées avec les parties prenantes à ZESA, ZPC et ZETDC, au ministère de l Énergie et au ministère des Finances, en vue d identifier celles des composantes de la liste des activités qui peuvent être appuyées par les fonds limitées disponibles. Le projet a été défini de façon à comprendre cinq principales composantes : A) réhabilitation de l usine de traitement des cendres de la centrale thermique de Hwange, B) réhabilitation des installations de répartition et de distribution, C) réalisation d un audit environnemental et social et exécution du PGES restructuré, D) surveillance du projet et E) audit des comptes du projet. La description détaillée des équipements à acquérir dans le cadre des composantes A et B figure en annexe II. Les composantes en gris dans l annexe III indiquent la mesure dans laquelle les interventions en cours de financement par le Zim-Fund sont en harmonie avec l initiative globale du gouvernement/de ZESA en faveur de la réhabilitation du secteur de l électricité. 8

18 3.4.2 A) La réhabilitation de l usine de traitement des cendres est essentielle pour assurer une exploitation continue des unités de production de la centrale de Hwange, en empêchant une accumulation des cendres dans les chaudières qui peut conduire à l arrêt complet de ces unités. Elle est en outre nécessaire pour réduire les incidences environnementales négatives découlant d un mauvais traitement des cendres. Le processus de production d électricité dans une centrale au charbon prévoit l acheminement du charbon par tapis mécanique des mines à ciel ouvert à l usine, la pulvérisation du charbon dans des usines à charbon associées aux unités de production et le soufflage du charbon pulvérisé par des ventilateurs primaires dans le four, où il est mélangé avec de l air chaud et brûlé pour transformer en vapeur l eau contenue dans les bouilleurs. La vapeur fait tourner les turbines à valeur pour produire de l électricité dans un générateur. Le sous-produit du charbon brûlé, à savoir la cendre, s accumule ensuite dans le four et doit être expulsé au moyen d une pompe, mélangé à l eau et évacué via des conduites de cendres vers un barrage de cendres À l heure actuelle, l usine de traitement des cendres des quatre unités de la phase I ne dispose que d une pompe en service sur trois, tandis que l usine de la phase 2 a un circuit de pompage disponible sur les deux en service. Ces usines sont disponibles 50 % du temps. En outre, seuls deux circuits sur les quatre qui évacuent les cendres vers les barrages de cendres fonctionnent, ce qui bride la capacité de transporter les cendres des chaudières aux barrages d élimination et provoque une accumulation de cendres dans les chaudières. En raison de fréquentes pannes de l usine restante de traitement des cendres, il est toujours nécessaire d arrêter les unités de production pour empêcher l accumulation des cendres La réhabilitation de l usine de traitement des cendres comprend le remplacement ou la remise en état des pompes à bout, des pompes à cendres, des pompes à eau pour évacuation des cendres, des pompes d appoint, des pompes à eau de scellement, des pompes de cale et des pompes d assèchement pour trop-pleins, et ce de façon intégrale dans tous les cas, avec moteurs et pièces détachées ; le remplacement de quatre conduites de refoulement ; quatre broyeurs à clinker avec pièces détachées ; un coupleur hydraulique avec pièces détachées ; 500 m de câbles défectueux de transformateur de 11 kv et 500 m de câbles à trois conducteurs de 3,3 kv endommagés. La remise en état de l usine de traitement des cendres contribuera à accroître la disponibilité des unités de production et à diminuer les incidences environnementales négatives de l usine, notamment en réduisant les cendres atmosphériques à l intérieur et dans le voisinage de l usine B) Réhabilitation des installations de répartition et de distribution. La réhabilitation des systèmes de répartition et de distribution est essentielle pour améliorer la fiabilité de l approvisionnement en électricité des consommateurs au Zimbabwe. Tel que décrit en détail dans les sections et 2.3.4, environ clients de la compagnie vivant dans diverses régions à travers le pays n ont pas accès à l électricité, en raison d actes de vandalisme sur transformateurs de distribution éparpillés dans le réseau. Des actes de vandalisme sont également perpétrés contre d autres éléments du réseau comme les pylônes des lignes de transport et les câbles aériens de distribution. Ces éléments du réseau doivent être remplacés, pendant que des mesures sont adoptées par la compagnie pour empêcher le vandalisme à l avenir. Les activités prévues dans cette composante sont les suivantes : RENFORCEMENT DU SYSTÈME DE RÉPARTITION. Il s agit notamment de l installation de six transformateurs et du remplacement de 16 disjoncteurs défectueux (16 disjoncteurs de 132 kv) à divers postes de répartition. Un nouveau transformateur sera en outre installé pour renforcer l alimentation en électricité de l usine de traitement de l eau de Harare, afin d accroître la fiabilité de l approvisionnement en eau de la ville. 9

19 RENFORCEMENT DU SYSTÈME DE DISTRIBUTION. S agissant du réseau de distribution, entre 800 et 900 transformateurs de distribution de 33/0,4 kv et le même nombre de transformateurs de distribution de 11/0,4 kv seront acquis et installés. Ces remplacements ont été rendus nécessaires par le grand nombre de transformateurs de distribution qui ont été vandalisés au plus fort des crises économiques au Zimbabwe. Un nombre de transformateurs ont été vidés de leur huile et se sont en conséquence endommagés. En outre, environ 460 km de câbles souterrains de 11 kv et 33 kv ainsi que des conducteurs en aluminium à âme d acier et des conducteurs aériens avec dispositifs aérothermiques seront installés. Le renforcement du système de distribution permettra de rétablir les services d approvisionnement en électricité chez quelque clients existants qui vivent actuellement dans l obscurité, en raison du vandalisme contre l infrastructure de distribution C) Services de consultants en environnement. Les services de consultants seront acquis en vue de la réalisation d un audit environnemental et social de l ensemble de la centrale de Hwange et de ses opérations, ainsi que de l élaboration d un Plan global de gestion environnementale et sociale pour la centrale D) Services de consultants en surveillance des travaux. Cette composante prévoit le recrutement d un consultant en vue de la surveillance des travaux à la centrale électrique de Hwange et des systèmes de transport et de distribution E) Services de consultants en matière d audit des comptes du projet. 3.5 Solution technique retenue et autres solutions de rechange explorées Une solution de rechange qui a été envisagée consistait à consacrer toutes les ressources du Zim-Fund disponibles pour le secteur de l électricité à des interventions relatives aux réseaux de transport, de répartition et de distribution d électricité. Cette solution présentait certains attraits, comme la possibilité de réhabiliter les postes de transport de 330 kv situés à Warren et Chertsey, en y installant deux transformateurs et en y en remplaçant ainsi qu à d autres postes haute tension sept disjoncteurs (330 kv). Par ailleurs, cette solution aurait prévu le remplacement d équipements obsolètes et défectueux de protection des systèmes et de communication dans le réseau, comme les relais de protection et les unités de téléterminal qui pourraient contribuer grandement à la stabilité et à la fiabilité des systèmes. La solution aurait restreint les interventions du Zim-Fund uniquement aux systèmes de transport et de distribution, et facilité la gestion du projet et la mesure des impacts. Cette solution a toutefois été rejetée en raison de préoccupations exprimées au début du projet au sujet du traitement des cendres à la centrale de Hwange, en ce qui concerne en particulier le barrage de cendres dont la sécurité avait alors été remise en question et qui était censé poser un risque pour la santé des communautés avoisinant la centrale. Il a par conséquent été jugé opportun de prévoir quelques interventions relatives au traitement des cendres à la centrale électrique de Hwange, d où le rejet de cette solution Une autre solution de rechange qui prévoyait la fourniture d équipements de surveillance environnementale et la formation du personnel de contrôle à la centrale de Hwange, à ZESA et à l Agence zimbabwéenne de gestion environnementale, ne pouvait être mise en œuvre purement pour des raisons de pénurie de ressources. Cette solution visait à s attaquer au problème de la pollution de l air à la centrale de Hwange, grâce à la fourniture d équipements de surveillance et d une formation appropriés. Au début du projet, la pollution atmosphérique découlant essentiellement d oxydes de soufre, d azote et de carbone ainsi que de mercure et de poussières émis par les cheminées pendant la 10

20 combustion du charbon, a été identifiée comme posant des risques sanitaires pour les écosystèmes locaux, la faune, les travailleurs et les populations environnantes. Cette solution a elle aussi été écartée, dans l espoir d un éventuel réexamen si des fonds supplémentaires sont mis à disposition pour les interventions relatives au secteur de l électricité La solution technique retenue permet de résoudre en partie les problèmes environnementaux qui se posent à la centrale de Hwange, en élaborant un PGES global qui donnera des directives pour toute future gestion environnementale à cette centrale. Une usine de traitement des cendres fonctionnant convenablement à la centrale de Hwange améliorera en outre la disponibilité de cette dernière et, partant, celle de l électricité destinée au public de consommateurs. Cette solution s attaque par ailleurs à quelques-uns des goulets d étrangement des réseaux de transport et de distribution, ce qui permettra aux consommateurs industriels, commerciaux et résidentiels d avoir accès à l électricité une fois l approvisionnement rendu disponible. On espère que les travaux de réhabilitation en cours, qui sont exécutés par le gouvernement et ZESA, avanceront conformément à leur calendrier et donneront le résultat escompté, à savoir un approvisionnement accru en électricité, ce qui permettra de réduire l opération de diminution de l électricité et aidera les industries à recommencer à fonctionner à leur pleine capacité, stimulant ainsi la croissance économique. En outre, l on s attend à ce que les interventions en cours au niveau du barrage de cendres, qui sont financées par le gouvernement, soient menées à bon terme afin de résoudre les problèmes environnementaux, de santé et de sécurité identifiés au début du projet. 3.6 Coûts du projet et modalités de financement Le coût total du projet est estimé à 35,00 millions de dollars (22,727 millions d UC), net d impôts, taxes et droits de douane, et hormis le coût des services de passation des marchés qui sera financé séparément au titre de la Facilité en faveur des États fragiles. Le coût total du projet est basé sur les prix récents obtenus des fournisseurs durant des activités d entretien similaires. Le tableau 2 résume les coûts globaux des diverses composantes du projet décrites à la section 3.4, tandis que la ventilation détaillée des coûts figure en annexe II. Tableau 2a. Coût du projet par composante (millions de dollars) ZIMFUND Total A. Réhabilitation de l usine de traitement des cendres de la 14,870 14,870 B. centrale Renforcement de Hwange de la répartition et de la distribution 14,960 14,960 C. Services de consultants pour l audit environnemental et social 1,200 1,200 D. Services de consultants pour la surveillence du projet 1,500 1,500 E. Services de consultants pour l udit des comptes du projet 0,070 0,070 F. Suivi environnemental et renforcement des capacitées Total 35,000 35,000 Tableau 2b. Coût du projet par catégorie de dépenses (millions de dollars) Catégorie de dépenses (millions de dollars) (millions d UC) A, Travaux B Services C Divers Total 35,000 22,727 11

21 3.6.2 Le projet sera intégralement financé sur les ressources du Zim-Fund. Le plan indicatif de financement est résumé dans le tableau 3 ci-après, tandis que les détails sont fournis à l annexe IV. Tableau 3. Plan de financement par composante (millions de dollars) D après le tableau 3, les ressources du Zim-Fund financeront essentiellement la réhabilitation de l usine de traitement des cendres de la centrale de Hwange au coût de 14,870 millions de dollars (UC 9,656 millions) et la réhabilitation des réseaux de répartition et de distribution au coût supplémentaire de 14,960 dollars (UC 9,714 millions), ce qui porte les dépenses totales consacrées aux travaux à 29,83 millions de dollars (19.37 millions d UC). Un autre montant de 5,17 millions de dollars (3.357 millions d UC) sera requis pour des services comme ceux de consultants pour les audits environnementaux et sociaux, la surveillance technique, et l audit des comptes du projet. 3.7 Performance financière ZIMFUND (millions d UC) Réhabilitation de l usine de traitement des cendres de la centrale de 14,870 9,656 Hwange Renforcement de la répartition et de la distribution 14,960 9,714 Services de consultants pour l audit environnemental et social 1,200 0,779 Services de consultants pour la surveillance de projet 1,500 0,974 Services de consultants pour l audit des comptes de projet 0,070 0,045 Suivi environnemental et renforcement des capacitées Total 35,000 22, L environnement opérationnel de ZESA Holdings pour l exercice s achevant le 31 décembre 2009 s est amélioré nettement par rapport à celui de 2008, en raison principalement de l instauration d un système multidevise qui s est accompagnée d une dégringolade de l inflation et de la stabilisation de beaucoup de variables économiques et commerciales. Toutefois, à mesure de l évolution de l exercice, de nouveaux défis ont surgi, le plus important étant les problèmes de liquidité qui ont considérablement entravé l activité économique. Le groupe a adopté le dollar des États-Unis comme monnaie fonctionnelle à compter du 1 er février L inflation d une année sur l autre avait augmenté à environ % en juillet 2008 après la suspension des compilations, mais elle a chuté pour se fixer en moyenne à 7,9 % en 2009, avec l amélioration de la disponibilité des biens grâce principalement aux importations. La planification et les opérations du groupe s en sont trouvées stabilisées Les tarifs ont été ajustés à 7,53 cents/kwh à partir pratiquement de zéro en termes de dollar après février 2009, ce qui a conduit à des défauts de paiement de la part de beaucoup de clients qui trouvaient les nouveaux taux trop élevés, en raison de la combinaison des crises financières mondiales et des problèmes de liquidité dans l économie nationale. Cette situation a une incidence négative sur la position de liquidité du groupe. Le lancement d un nouveau programme de compteurs prépayés en 2010 a toujours aidé la compagnie à réaliser des recettes mensuelles d environ 40 millions de dollars contre 6 millions de dollars au cours des mois précédents. Au 30 septembre 2010, le montant total des prêts figurant dans les livres de ZESA se s élevait à 426,6 millions de dollars, cette somme se composant de 72 % de dette extérieure soit 309,1 millions de dollars et 28 % de dette intérieure ou 117,5 millions de dollars. De ce montant total de la dette, 93 % ou 395,1 millions de dollars, constituent la portion courante, laquelle représente les remboursements des capitaux d emprunt qui viendront à échéance dans un délai de 12 mois. 12

22 Tableau 4 Indicatteurs financiers 2010 Ratios de rentabilité Ratio de la marge d exploitation Coût historique 12,13 % Return Rendement on Sales du total des actifs ,83 % Rendement des capitaux engagés 4,09 % Ratio de liquidité relative 0,33 : 1 Délai moyen de règlement des créances 287 jours Ratios de rentabilité. Le ratio de la marge d exploitation a été positif, s établissant à 12,13 %, ce qui constitue un taux favorable de marge nette. Il convient toutefois de noter que le niveau des dépenses d exploitation est supprimé, en raison de contraintes de trésorerie. Le rendement du total des actifs est positif, à 4,83 %. Ce ratio montre un rendement favorable de l utilisation des actifs du groupe. Il convient cependant de noter que quelques-uns des actifs opérationnels du groupe devront être remplacés Le rendement des capitaux engagés est favorable, s élevant à 4,09 %. Ce ratio montre un assez bon taux de rendement du capital. Cela étant, le capital se compose pour l essentiel d une réserve non distribuable découlant de la dollarisation. Il y a lieu de renforcer le capital social Coefficients de liquidité. Le groupe a une position de liquidité défavorable, comme le montre clairement le ratio de liquidité générale de 0,44 : 1 et un ratio de liquidité relative de 0,33 : 1. Ces ratios sont nettement en deçà des ratios types recommandés de 2 : 1 (ratio de liquidité générale) et 1 : 1 (ratio de liquidité relative). Le délai moyen de règlement des créances du groupe est de 287 jours. Cela indique que si les opérations sont rentables, comme le montrent les ratios et résultats ci-dessus, le groupe connaît des tensions de trésorerie en raison du retard qu accusent les clients pour régler leurs comptes. 3.8 Impacts environnementaux et sociaux Classification environnementale du projet. Le projet envisagé est situé à Hwange, district principalement minier où, outre la centrale électrique, l on trouve une cokerie («Southern Mining Coke Plant»), une usine de gazéification du charbon et une houillère. Le projet est susceptible de produire des effets environnementaux et sociaux positifs, mais en tant que centrale au charbon, il a d importantes incidences environnementales et sociales négatives. Lors de sa mise en service dans les années 80, la centrale de Hwange n était pas juridiquement tenue d effectuer une étude approfondie d impact environnemental et social. Néanmoins, l Agence zimbabwéenne de gestion environnementale a obligé la centrale, en vertu de la nouvelle loi, à réaliser un PGES à la place d une étude exhaustive d impact environnemental et social. La Banque a passé en revue ce PGES et, compte tenu de la situation actuelle et de la réhabilitation prévue dans le cadre du présent projet et dont les impacts environnementaux et sociaux seraient positifs dans une plus large mesure, le projet a été classé dans la catégorie 2, conformément aux politiques et directives de la BAD stipulées dans les Procédures d évaluation environnementale et sociale (se reporter à l annexe VIII pour une analyse détaillée). Il est cependant clair qu étant donné l état des équipements, la centrale n a pas pleinement donné suite aux mesures environnementales stipulées par l Agence de gestion environnementale ; aussi un PGES révisé/restructuré a-t-il été préparé pour se conformer aussi bien aux exigences nationales qu aux politiques de la BAD et aux exigences de l Agence de gestion environnementale. Le résumé analytique du PGES révisé a été affiché sur le site web de la Banque le 16 février Impacts environnementaux et mesures d atténuation. Les activités du projet consisteront essentiellement à réparer et à remplacer les équipements existants et à réaliser des travaux de génie civil 13

23 limités. Elles auront des impacts négatifs minimum sur l environnement local, la gestion et l élimination des déchets et de la boue étant la source importante d impacts. Le PGES énoncera clairement les mesures à prendre pour protéger l environnement, notamment en observant les bonnes méthodes de travail, en remplaçant la végétation détruite, en assurant convenablement l élimination des équipements abandonnés et des produits de rejet qui risquent de contaminer le sol et les eaux souterraines, en empêchant les nuisances sous forme de poussière, de bruit, d odeur, etc. Le projet fournit des vêtements de protection au personnel chargé d épandre ou de nettoyer la boue/les égouts, et il examinera en outre la possibilité de clôturer et/ou couvrir quelques-unes des infrastructures qui constituent un grand danger pour les êtres humains, comme les regards ouverts et les étangs. Entre autres résultats positifs, le projet est proposé pour corriger et atténuer un nombre d impacts liés à l absence d entretien de la centrale de Hwange. Le Projet va aussi acquérir des équipements pour assurer le contrôle et le suivi de la qualité de l air ainsi que des filtres à air électrostatiques pour les besoins de la centrale. Ces travaux déboucheront sur i) une importante réduction des polluants atmosphériques, ii) une amélioration considérable du système de manutention et d élimination du charbon, iii) une nette amélioration et prise en compte de considérations sécuritaires eu égard au barrage de cendres et à la zone où il est implanté, iv) une importante accentuation du renforcement des capacités et v) une amélioration considérable de la protection de l environnement ainsi que de la santé des travailleurs et des populations habitant dans les zones avoisinantes Audit environnemental et social. Les directives environnementales de la Banque stipulent que lorsque l intervention de l institution porte sur le financement d un projet de mise à niveau ou d extension d une installation industrielle ou de production d électricité existante qui comporte d importantes conséquences sociales et environnementales, il convient d effectuer un audit environnemental et social qui évaluera objectivement les sources, les causes et les impacts sur l environnement et obtiendra des informations complètes à ce sujet, dans le cadre d un processus systématique, indépendant et s appuyant sur des documents. Le projet a par conséquent prévu, dans sa conception, d effectuer cet audit en se servant des critères établis dans un PGES et selon lesquels s évalue la conformité du projet. Le PGES fournira en outre un outil de gestion et de suivi des aspects environnementaux et sociaux durant la supervision et l exécution du projet, ainsi que des informations sur tous les impacts passés ou présents qui découlent du projet et n ont pas été prévus jusque-là. Un montant provisoire a été inclus dans le coût du projet pour couvrir la réalisation, par les consultants, de l audit estimé à 2 millions de dollars (les termes de référence abrégés figurent en annexe VII) Changements climatiques. Le projet appuie une centrale au charbon dont la technologie est à l origine de la production de la plupart des gaz à effet de serre comme les émissions de CO 2. Toutefois, certaines des modifications que vise à apporter le projet grâce à la remise en état et à la réhabilitation entraîneront une réduction précise des émissions de CO 2. Il s agit, en d autres termes, de la réduction du volume des émissions par unité d électricité produite. Ces modifications conduiront certes à des améliorations environnementales, mais elles se traduiront en outre par une disponibilité accrue de la centrale, ce qui signifie une plus grande consommation de charbon d alimentation et un accroissement absolu des émissions de CO 2. La réduction précise des émissions est toutefois considérée comme une amélioration essentielle de la technologie existante qui se conforme aux politiques de la Banque en promouvant un développement durable. La réduction de la durée du délestage des charges et la baisse subséquente de l utilisation de combustibles de rechange inefficaces comme le bois de chauffage, les gaz de pétrole liquéfiés, les groupes électrogènes à diesel, les groupes électrogènes à essence et le kérosène seront bénéfiques pour le pays dans son ensemble. Cela réduira les coûts de production ainsi que les émissions de carbone, et améliorera l efficacité de l utilisation du combustible. 14

24 De fréquentes pannes de courant incitent les ménages, surtout ceux des villes, à recourir au bois de chauffage pour la cuisson. Cette situation a engendré le déboisement des zones avoisinant les centres urbains, avec une perte manifeste d arbres dans la périphérie de Harare. Cette perte d arbres entraîne celle des puits de carbone. Les tentatives de replantation de ces arbres se solderont par un échec, tant que les ménages urbains n auront pas accès à un approvisionnement fiable et abordable en électricité. Les ménages et d autres utilisateurs d électricité recourent également aux groupes électrogènes à diesel dont les émissions de carbone sont supérieures à celles du réseau électrique zimbabwéen, ce dernier produisant l électricité à partir d une combinaison de centrales hydroélectriques et au charbon. Les équipements qui seront remis en état ou remplacés conduiront à un meilleur rendement énergétique, lequel permettra à son tour de produire de plus faibles émissions de carbone. Les filtres à air électrostatiques vont également réduire les émissions de SO x & NO x et de particules, atténuant ainsi les impacts négatifs sur l environnement. De fréquentes interruptions de service de la centrale de Hwange se traduisent par une utilisation accrue de combustible pour le redémarrage de l usine (12 à 16 heures de consommation de diesel pour le démarrage et consommation de charbon pour chauffer les chaudières à vapeur avant la production d électricité). L amélioration de la fiabilité de la centrale de Hwange réduirait les démarrages à froid, débouchant ainsi sur la baisse de l intensité d utilisation de combustible et une diminution des émissions de carbone Parité hommes-femmes. Le projet ne devrait avoir aucun impact négatif lié au genre : il en découlera au contraire des améliorations qui seront bénéfiques tant aux hommes qu aux femmes au niveau du projet et dans le contexte plus général. Au niveau national, le Zimbabwe a établi des priorités pour la prise en compte systématique de la parité hommes-femmes et l autonomisation des femmes durant la période La Stratégie nationale de mise en œuvre de la politique du genre et Plan de travail vise à mettre en œuvre les engagements en faveur de la parité hommes-femmes et l autonomisation des femmes. ZESA et ZPC sont toutes les deux devenues sensibles à la problématique hommes-femmes et ont désigné des agents de coordination des questions de genre, pour assurer la prise en compte des intérêts tant des hommes que des femmes dans l élaboration de politiques et la prise de décisions Durant l exécution du projet, toutefois, les femmes risquent d être exposées de façon disproportionnée à la propagation du VIH/sida. Les sous-traitants chargés d effectuer les travaux de réhabilitation sont susceptibles de recruter des travailleurs venant de régions lointaines comme Harare, fort probablement des hommes sans famille. Le taux de prévalence du VIH/sida s établit à 13,6 %, mais il est plus élevé chez les femmes 4, lesquelles sont directement exposées par les hommes qui tendent à séduire les filles en vue de rapports sexuels non protégés, ainsi que chez les épouses qui deviennent des victimes lorsque les maris reviennent à la maison infectés. La politique de lutte contre le VIH/sida de ZPC encourage des pratiques qui réunissent les familles, afin de réduire la propagation de la maladie et d atténuer ses effets sur les personnes touchées ainsi que leur famille, en créant un environnement porteur Possibilités d emploi pour les femmes. À l heure actuelle, la centrale de Hwange compte un effectif moyen de 724 personnes occupant un emploi régulier, dont 81 (11 %) sont des femmes travaillant pour l essentiel comme ouvrières spécialisées ou manœuvres. Si cette situation découle de la nature des emplois et de l éloignement du site, ZPC s efforce d encourager plus de femmes à chercher des emplois non traditionnels et à tirer parti des vacances de postes existants, dont le taux s élève à 8 % à la centrale de Hwange même. En tant que membre de la Communauté de développement de l Afrique australe, le Zimbabwe est censé mettre en œuvre le Protocole sur le genre, qui exige que le niveau de 4 D après les estimations du Zimbabwe National EPP-Spectrum de 2009, les femmes constituaient 60 % du taux national de prévalence de 13,6 %, et les femmes âgées de 15 à 24 ans, 77 %. 15

25 participation des femmes au marché du travail soit comparable à celui de leurs collègues masculins. Un agent de coordination des questions de genre, chargé entre autres de veiller à l égalité entre hommes et femmes dans le recrutement, a été désigné au siège de ZPC. Le projet s attachera, en outre, à faire en sorte que les femmes constituent 50 % du personnel bénéficiant d une formation en matière de surveillance environnementale. Dans un contexte plus général, les femmes ont subi les incidences négatives, sous forme de pertes d emploi, du manque d un approvisionnement fiable en électricité. La plupart des femmes sont employées dans les industries horticole et agricole, où les incidences négatives ont été considérables Impact sur les besoins intérieurs en électricité. Un important aspect qu il convient de reconnaître est que les femmes et les filles ont le plus souffert du manque d un approvisionnement fiable en électricité au niveau des ménages. De tout temps, il incombe aux femmes et aux filles de chercher de l eau, aussi les incidences du manque d électricité sur l approvisionnement en eau ont-elles imposé un fardeau à celles qui doivent faire la queue durant des heures pour s approvisionner en eau ou qui peuvent être obligées de parcourir de longues distances à la recherche de sources de rechange d eau. Il s ensuit que le projet de réhabilitation pourra soulager la souffrance des femmes et des filles et améliorer leur bien-être. De même, les femmes ont pâti du manque d électricité, surtout en milieu urbain, car elles ont dû changer de source d énergie d éclairage et de cuisson, au profit du charbon de bois et du bois. Cette situation a eu des incidences négatives sur les femmes et les filles, lesquelles doivent aller à la recherche du bois ou du charbon, ainsi qu endurer la fumée dangereuse de la cuisine pendant la préparation des repas. Dans les deux cas, les femmes et les filles tireront parti de l économie de temps et de maind œuvre liés à l alignement ou à la marche pendant de longues périodes Impact social. Le projet de réhabilitation est susceptible de procurer des avantages directs et indirects à court et à long terme aux communautés avoisinant la zone du projet, ainsi qu à l économie et à la population dans son ensemble. Le projet aura certes un impact sur la population environnante du district de Hwange, mais il convient de noter que les principaux résultats liés au projet et la taille de la population cible seront beaucoup plus importants. Les services sociaux ainsi que ceux de santé et d alimentation en eau ont eux aussi souffert de l insuffisance de la production d électricité et de l approvisionnement en énergie électrique. Le projet améliorera la disponibilité et la fiabilité de l électricité, ainsi que la prestation des services par les municipalités, en ce qui concerne surtout la fourniture des services de santé et d alimentation en eau, grâce à un approvisionnement fiable en électricité des stations de pompage d eau. Durant l exécution et l exploitation, le projet procurera des avantages directs aux communautés, sous forme de création d emplois. Le taux de chômage du Zimbabwe s élevait à 90 % (sous-emploi et chômage déguisé) en À l heure actuelle, la centrale de Hwange emploie 724 personnes, avec 56 postes vacants. Pendant l exécution du projet, d autres personnes pourront être recrutées à court terme. Il s agira pour l essentiel d emplois destinés à la maind œuvre qualifiée et spécialisée Santé et sécurité des travailleurs. Compte tenu de la nature du travail et de l environnement, les travailleurs peuvent être confrontés à des situations dangereuses et un risque de santé associés aux centrales à charbon ainsi qu à l exposition à des objets tranchants et à la pollution de l air et de l eau. Tout comme dans le cas du personnel permanent de la centrale de Hwange, les sous-traitants seront censés se conformer à la politique de ZPC en matière de sécurité, d hygiène professionnelle et de gestion environnementale, ainsi qu aux politiques de gestion des risques de ZESA. Le respect des principes établis deviendront partie intégrante des clauses spéciales dans les contrats de sous-traitance Maladies transmissibles. L exposition au VIH/sida et le paludisme sont des plus dangereux. Le taux de prévalence du VIH/sida est estimé à 13,6 % au niveau national, la plupart des zones rurales affichant des taux légèrement supérieurs à la moyenne. Le risque de contracter la maladie est minimisé 16

26 grâce à des programmes permanents de sensibilisation au VIH/sida et de prévention de cette maladie, guidés par les politiques à la fois de ZESA et de ZPC. Le risque est toutefois supporté davantage par les sous-traitants qui doivent faire venir la main-d œuvre de l extérieur de la région de Hwange. Pour minimiser ce risque, les sous-traitants seront obligés d intégrer les directives de ZPC concernant la sensibilisation au VIH/sida ainsi que la prévention et les mesures d atténuation de la maladie. En outre, les sous-traitants collaboreront avec l antenne de district du Conseil national de lutte contre le VIH/sida, pour faire en sorte que les programmes parallèles et à long terme qui complètent ces efforts soient des activités nationales et locales financées par des entités comme le ministère britannique du Développement international, l Agence des États-Unis pour le développement international, le Fonds mondial, et des programmes comme «Priorités pour les efforts de lutte locale contre le VIH/sida» etc., qui ciblent les membres de la communauté, dont les filles d âge scolaire et les travailleuses du sexe. S agissant du paludisme et des maladies d origine hydrique, les interventions du projet, en particulier celles relatives au barrage de cendres et d autres activités liées au drainage, contribueront à éliminer toute eau stagnante Épidémies de choléra et d autres maladies d origine hydrique. L absence et/ou la nonfiabilité de l approvisionnement en électricité ont touché le secteur de l eau, avec des conséquences catastrophiques sur les pratiques en matière de santé et d hygiène. Après l épidémie de choléra de 2008/2009, de nouvelles données probantes montrent que l apparition du risque est liée aux interruptions régulières de l approvisionnement en électricité des services publics d alimentation en eau, ce qui conduit à de faibles volumes de production d eau avec des coûts accrus de production 5. Le projet permettra d assurer un approvisionnement ininterrompu en eau des installations de traitement des eaux, pour faire en sorte que suffisamment d eau soit pompée et fournie aux régions qui ont en le plus besoin, comme les zones fortement peuplées, les quartiers urbains vulnérables et les centres de croissance Réinstallation involontaire. Étant donné la nature du projet qui est en exploitation depuis le milieu des années 80, il n existe pas de population directement touchée qu il faut peut-être déplacer ou dédommager. Il a toutefois été préparé un PGES qui donne des détails sur d autres problèmes environnementaux et sociaux liés au projet et à ses opérations (annexe VIII.1 : résumé du PGES). 4. EXÉCUTION DU PROJET 4.1 Modalités d exécution Les bénéficiaires du don seront les deux filiales de ZESA, à savoir ZPC et ZETDC. Ces deux sociétés tireront parti du financement, selon les besoins très hiérarchisés qui sont déjà indiqués dans les composantes du projet Les services de passation des marchés seront fournis par un organisme d achat expérimenté, désigné pour les projets financés sur les ressouces du Zim-Fund. Le gouvernement inclusif déléguera à l organisme d achat l exécution des fonctions de passation des marchés, lesquelles ont trait notamment (mais non exclusivement) i) à la passation des marchés des biens et des travaux, ii) à l acquisition des services de consultants en environnement pour l audit de la centrale de Hwange, et iii) à la signature des contrats et au traitement des factures à des fins de paiement après certification par l entité d exécution. L organisme d achat sera basé à l étranger Une entité indépendante d exécution du projet se chargera de la conception détaillée, de l exécution, de la coordination et du suivi du projet. L entité d exécution sera épaulée par les équipes de gestion du projet qui seront créées au sein de ZPC et ZETDC pour les travaux de réhabilitation de 5 Le Zimbabwe a connu les pires épidémies de choléra en 2008/2009, avec un bilan de cas de maladie et décès dès juin

27 Hwange et ceux des systèmes de transport et de distribution respectivement, en vue de s occuper des activités quotidiennes d exécution du projet. L entité d exécution possédera de l expertise en réseaux électriques, de préférence dans les domaines de l énergie thermique ainsi que du transport et de la distribution, et elle aura des capacités confirmées, une renommée établie, une situation financière attestée, ainsi qu une connaissance du Zimbabwe. Les équipes de gestion auront en outre les connaissances et l expertise requises dans les domaines des opérations et de l entretien des centrales au charbon, des opérations et de l entretien des systèmes de transport et de distribution, et de la gestion de projet. Les curriculum vitae de ces équipes ont déjà été soumis à l équipe d évaluation, à des fins d examen par la Banque et de recommandation d approbation ou autre (voir l annexe VI pour les curriculum vitae des membres des équipes de gestion du projet) L entité d exécution du projet élaborera les documents relatifs à l étendue, aux spécifications et au devis quantitatif des travaux, en plus de toute autre contribution technique connexe requise pour la préparation des documents d appel d offres du projet, et elle aidera l organisme d achat à préparer les documents d appel d offres et à évaluer les offres soumises pour les marchés des travaux. L entité d exécution se chargera de la tenue de tous les dossiers du projet, et de la présentation de rapports sur les activités du projet à l organisme d achat, au Zim-Fund et au gouvernement inclusif. Elle servira d agent de liaison entre l organisme d achat, le Zim-Fund et ZESA, ainsi que les institutions gouvernementales du secteur de l électricité, et elle s emploiera à résoudre toutes les questions ayant trait à l exécution du projet, avec l assistance des équipes de gestion du projet La mise en œuvre des mesures d atténuation des effets environnementaux et sociaux grâce à l exécution du PGES incombera à la Cellule environnementale de la centrale de Hwange. ZESA devrait cependant renforcer ses capacités en matière de ressources humaines, d équipements et de formation, pour assurer l exécution totale du PGES Il sera créé un Comité de pilotage du projet composé d un représentant de ZESA Holdings, des filiales de cette dernière, du ministère de l Énergie, du ministère des Finances et de Zim-Fund, et un membre de l entité d exécution du projet assistera à ses travaux. Le Comité se penchera, le cas échéant, sur toutes les grandes questions qui se posent, et il donnera l orientation globale pendant l exécution du projet. En tant que principale institution bénéficiaire, ZESA veillera à un appui coordonné de l exécution du projet de la part du gouvernement en tout temps Audit du projet. Un cabinet indépendant d audit sera recruté pour effectuer l audit tant technique que financier du projet, au fur et à mesure de son exécution Services de consultants pour l audit environnemental. Un consultant en environnement sera recruté pour la réalisation d une évaluation minutieuse et globale des impacts environnementaux de la centrale de Hwange, qui se déroulera pendant que l exécution du projet sera en cours. Un plan de gestion environnementale sera préparé à la fin de cette opération. 4.2 Calendrier d exécution L exécution du projet s étendra sur une période de 21 mois. Les principaux jalons seront le recrutement de l organisme d achat et le démarrage des travaux, respectivement prévus en mi-mars 2011 et en novembre L on s attend à ce qu à compter d avril 2011, une période d environ trois mois soit nécessaire pour la sélection de l entité d exécution, et cinq autres mois pour la préparation, l émission et l évaluation des offres. En fin novembre 2011, des contrats pour les diverses composantes du projet devraient être signés pour signaler le démarrage des travaux. L achèvement du projet est prévu en fin décembre Un calendrier indicatif d exécution détaillant le plan de passation des marchés figure en annexe V du présent rapport. 18

28 4.3 Modalités de passation des marchés Un organisme d achat expérimenté sera recruté pour s occuper de l ensemble des tâches de passation des marchés du projet. La passation des marchés des biens, des travaux et des services au titre du projet s effectuera conformément aux Règles de procédure de la Banque pour l acquisition des biens et travaux, ainsi qu aux Règles de procédure de la Banque pour l utilisation des consultants, tel que décrit en détail dans le Manuel opérationnel du Zim-Fund. Les travaux qui seront réalisés en deux lots de marché seront notamment ceux de réhabilitation 1) de l usine de traitement des cendres de la centrale thermique de Hwange, et 2) des systèmes de répartition et de distribution. Les marchés de ces travaux seront attribués par appel d offres international auprès des entrepreneurs admis à soumissionner. Le recrutement de l entité d exécution chargée de la surveillance technique s effectuera sur la base d une liste restreinte, suivant la méthode de sélection basée sur la qualité technique et le coût. L acquisition des services du consultant en environnement s effectuera sur la base d une liste restreinte, suivant la méthode de sélection basée sur la qualité technique et le coût. L acquisition des services du cabinet d audit sera basée sur une liste restreinte et la sélection sera fondée sur le moindre coût. Les détails des modalités de passation des marchés figurent en annexe VI. 4.4 Modalités de décaissement et gestion financière Le règlement de tous les services et travaux se fera par décaissement direct au profit des prestataires de services et des entrepreneurs. L entité d exécution du projet tiendra, pour ce dernier, des comptes distincts montrant clairement tous les détails financiers requis, notamment les dépenses par composante, par catégorie et par source de financement. L entité d exécution se chargera de la préparation et de la soumission des demandes de décaissement, par le biais de l organisme d achat, au Zim-Fund. Une allocation a été prévue dans le coût du projet pour couvrir le coût des services d audit externes. L entité d exécution du projet fournira tous les états financiers ainsi que les rapports techniques aux auditeurs. Des copies certifiées des comptes audités seront soumis à toutes les parties prenantes, une fois l audit achevé. 4.5 Suivi et évaluation L entité d exécution du projet, épaulée par les équipes internes de gestion du projet de ZESA, se chargera du suivi et de l évaluation globaux des activités du projet. L entité d exécution du projet publiera des rapports d activité mensuels sur l état d avancement des diverses activités du projet, la situation financière et de la passation des marchés, la gestion des actifs, les mesures de sauvegarde et celles d atténuation des risques. Une fois l achèvement effectif du projet réalisé, l entité d exécution préparera un rapport d achèvement de projet rendant exhaustivement compte de l exécution du projet, de la situation financière, de la passation des marchés, des actifs, des mesures de sauvegarde, et des mesures des réalisations du projet par rapport aux indicateurs figurant dans le cadre logique. Le rapport contiendra en outre des enseignements tirés pour les futures opérations. Le projet fera l objet d un audit annuel Le suivi de l exécution du PGES et de la conformité aux mesures d atténuation prescrites incombe au planificateur environnementaliste en chef de ZESA, qui doit être membre de l équipe de gestion du projet. L Agence de gestion environnementale contribue par ailleurs à l inspection et au contrôle de la conformité aux lois environnementales. Il a toutefois été observé que la centrale de Hwange a besoin d équipements d avant-garde de contrôle ainsi que de formation connexe à tous les niveaux (centrale de Hwange, ZESA et Agence de gestion environnementale). 19

29 5. JUSTIFICATION, DURABILITÉ ET GESTION DES RISQUES DU PROJET 5.1 Justification économique Stimulation des activités économiques. Le rétablissement de la production d électricité et les améliorations apportées aux réseaux de transport et de distribution contribueront à donner une impulsion nouvelle à la performance économique du pays. Le délestage des charges en raison des pénuries d électricité a touché pour l essentiel les industries manufacturières (qui se sont contractées de 2 % en 2009), l agriculture, l exploitation minière et les services. Comme le décrit en détail l annexe VII, la consommation d électricité de l industrie, par exemple, a baissé, passant d une moyenne de GWh pendant les années au niveau actuel de GWh, causant la disparition de niveaux de production industrielle et contribuant à l effondrement de l économie. Selon les estimations, la performance industrielle est tombée à moins de 40 % de son niveau de 2006, avec pour effet la perte d un grand nombre d emplois. L amélioration de la disponibilité et de la fiabilité de l approvisionnement en électricité contribuera au redressement du secteur industriel. De même, la consommation d électricité dans le secteur minier a diminué, passant d une moyenne de GWh en à 809 GWh en 2009, en raison principalement des précédentes difficultés économiques du secteur, exacerbées par des approvisionnements irréguliers en électricité. À court et à moyen terme, l amélioration prévue de la fiabilité de l approvisionnement de la centrale de Hwange, conjuguée à l accroissement des importations, contribuera à la reprise du secteur minier, à mesure qu augmentera la demande d électricité émanant de ce secteur Le secteur agricole est l un des plus gros employeurs de l économie et sa contribution au produit intérieur brut s établit à environ 19 %. Ce secteur est l un de ceux qui ont le plus pâti des pénuries d électricité. La consommation d électricité du secteur a lui aussi baissé, soit d une moyenne de GWh en 2005 au niveau actuel de 599 GWh, en raison, en partie, de questions de politique liées à la propriété foncière et à la réduction de la disponibilité et de la fiabilité de l électricité. D après les prévisions, d ici à 2015, de nouveaux mécanismes auront été mis en place pour stimuler la production économique et la sécurité alimentaire. À court et à moyen terme, toutefois, l amélioration de la fiabilité de l approvisionnement permettra aux agriculteurs d étendre les périmètres irrigués ainsi que d exploiter la machinerie agricole et d accroître la production Une reprise des secteurs industriel, minier et agricole créera des emplois et contribuera à faire reculer la pauvreté. Selon les estimations, 68 % de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté en Grâce à l amélioration des réseaux de transport et de distribution, les services seraient rétablis chez environ clients et ménages existants qui sont actuellement sans électricité, et les petites et moyennes entreprises pourraient reprendre leurs activités d ici à Pertes techniques. L état de délabrement actuel des systèmes de transport et de distribution a occasionné une augmentation des pertes totales. En 2009, les pertes s élevaient au total à 15,1 % des ventes totales d électricité, avec 12 % de pertes de distribution et 3,1 % de pertes de transport. La réhabilitation proposée des réseaux de transport et de distribution réduira ces pertes pour les porter à leur niveau de 2006 de 11,3 %, soit 8,9 % de pertes de distribution et 3,8 % de pertes de transport, et l efficacité de l ensemble du système s en trouvera améliorée. 5.2 Durabilité Le ministère de l Énergie et de l Aménagement hydroélectrique, ZESA Holdings et ZPC mettent tout en œuvre pour empêcher l effondrement total de la centrale de Hwange. Les membres du personnel de la centrale ont fait montre de compétence technique et d innovation en assurant son 20

30 entretien et son fonctionnement continu dans des conditions difficiles. L équipe d évéluation a été convaincue que ZPC et le personnel technique de la centrale possèdent suffisamment de compétences et d expérience pour exécuter le programme de réhabilitation et porter la production et la fiabilité de la centrale au niveau souhaité. Autant le gouvernement inclusif que ZESA ont montré leur engagement en faveur de la durabilité du projet, en affectant des allocations budgétaires à la réhabilitation de la centrale de Hwange ZETDC est en outre capable d exécuter le projet de réhabilitation et d assurer l entretien des installations de distribution d électricité au niveau de fiabilité requis. L existence d usines nationales de fabrication de transformateurs (à savoir ZENT, filiale de ZESA Holdings, et South Wales Electric) est un atout supplémentaire, car elle permet d assurer le remplacement ou l entretien des transformateurs dans un bref délai, à mesure que le besoin se fait sentir. 5.3 Gestion des risques Niveau élevé d obligations non garanties. La dette de ZESA s élève actuellement à environ 400 millions de dollars, ce qui se traduit par un ratio emprunts/capitaux propres jugé élevé de 3 : 4, et constitue un motif de préoccupation. Le plafonnement du montant de dette supplémentaire que ZESA peut contracter et l amélioration des systèmes de distribution, de comptage, de facturation et de recouvrement de l entreprise sont quelques-unes des mesures d atténuation Faible niveau des tarifs. Les tarifs étaient très faibles avant février La dollarisation de l économie en février 2009 a permis à l entreprise de pratiquer un tarif tenant davantage compte des coûts et d éviter des effets inflationnistes extrêmement élevés sur ses fonds de roulement. Le tarif actuel demeure toutefois inférieur aux seuils de rentabilité requis. En gardant à l esprit les implications politiques et sociales des politiques tarifaires, ZESA s active sur tous les fronts pour sensibiliser l ensemble des parties prenantes au fait qu il importe de recouvrer les coûts de ses opérations et d assurer la continuité. ZESA étudie en outre la possibilité d adopter de meilleures «politiques de tarifs ciblés» pour établir un cadre de subventions croisées dans lequel les riches financent les niveaux de subsistance des pauvres et les tarifs changent de façon dynamique, en fonction du niveau et du moment d utilisation de l électricité Pertes commerciales. Le passage soudain aux nouveaux tarifs s est heurté à une forte résistance, en particulier de la part des ménages qui étaient habitués à des factures mensuelles d électricité de moins de 1 dollar et auxquels l on exige maintenant de payer 20 fois plus. Cette situation a conduit au nonpaiement des factures de beaucoup de ménages et, par la suite, à une contraction de l assiette des recettes de ZESA. Pour s attaquer à ce problème, ZESA investit dans l amélioration de ses systèmes de facturation et de contrôle, ainsi que dans l efficacité de son recouvrement. Un exemple en est l émission des factures par courrier électronique et l ouverture de nouveaux comptoirs de paiement pour maintenir au minimum les queues Une autre politique adoptée récemment par ZESA pour résoudre le problème de la croissance des comptes débiteurs et des créances des clients est le débranchement systématique du client qui ne paie pas ou n a pas payé depuis un certain temps ses factures. Bien que largement critiquée, cette mesure draconienne a eu un impact considérable et immédiat sur les flux de trésorerie de ZESA : depuis sa mise en œuvre, les recettes mensuelles recouvrées sont montées en flèche, passant de 6 millions de dollars à environ 46 millions de dollars. Enfin, la compagnie s est lancée dans un ambitieux programme d installation de compteurs prépayés chez plus de ses clients. 21

31 5.3.5 Pertes techniques. L état de délabrement actuel du système de distribution occasionne d énormes pertes de distribution. La réhabilitation proposée du réseau de distribution contribuera à réduire ces pertes, améliorant ainsi l ensemble du système Vandalisme. Il existe un risque que se reproduisent à l avenir les actes de vandalisme et d autres comportements négatifs qui ont causé la détérioration du système dans le passé. Ce risque est atténué en partie par le changement général du cadre politique qui promet l amélioration des conditions de vie générales et contribuera à réduire les incitations au vandalisme, en plus des sévères mesures juridiques adoptées à l encontre de ces comportements : à titre illustratif, une personne convaincue de vandalisme a été condamnée à 30 ans de prison, et cette peine, qui a fait l objet d une large publicité, était destinée à servir d exemple à la communauté. En raison de la disponibilité de l approvisionnement en diesel et en mazout dans le pays, il y a par ailleurs moins d intérêt à voler l huile des transformateurs (laquelle était drainée et utilisée comme carburant). En outre, l amélioration de la fiabilité du système fait en sorte que les systèmes de transport et de distribution soient sous tension la plupart du temps, ce qui tend à décourager fortement les éventuels vandales Affaiblissement du barrage de cendres. En plus du risque lié aux catastrophes naturelles, il a été noté que le barrage de cendres jouxtant la centrale de Hwange n avait pas été adéquatement clôturé, et qu il peut s effondrer en cas de forte tempête dans la région et inonder l ensemble de la centrale. Il convient de clôturer le barrage de cendres pour éliminer ce risque potentiel Déficit de moyens pour le suivi et la gestion des impacts environnementaux. Les filtres à air électrostatiques n ayant pas été remplacés depuis longtemps, ils sont devenus inefficaces, ce qui contribue à accentuer la pollution atmosphérique. L installation de nouveaux filtres dans le cadre du projet va permettre de réduire de façon significative les émissions. L installation d équipements pour le suivi et le contrôle de la qualité de l air va permettre de réaliser le suivi et le contrôle des impacts de cette intervention. 6. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 6.1 Conclusions Le Zimbabwe est confronté à un nombre de problèmes d infrastructure liés à la pénurie des ressources requises pour l entretien et de nouveaux investissements. La réhabilitation des principaux actifs du secteur de l électricité, en ce qui concerne les systèmes de production, de transport et de distribution, a été identifiée comme la solution la plus rapide et la moins coûteuse pour rétablir la capacité de production afin d accroître l approvisionnement en électricité pour satisfaire la demande actuelle et améliorer la stabilité du système. Depuis 2009, le gouvernement inclusif a mis des ressources à la disposition de la compagnie d électricité ZESA pour lui permettre de satisfaire les besoins essentiels de deux importants actifs de production, à savoir les centrales de Hwange et de Kariba, ainsi que d apporter des améliorations à une partie des systèmes de transport et de distribution, mais ces ressources sont limitées par rapport au montant requis. Le Zim-Fund, administré par la Banque, a été créé par les donateurs en vue de fournir les ressources supplémentaires nécessaires pour aider le gouvernement inclusif du Zimbabwe à poursuivre ces travaux de réhabilitation d urgence. 22

32 6.2 Recommandations Compte tenu des nombreux avantages socioéconomiques et environnementaux du projet présentés ci-dessus, il est recommandé à la Banque d approuver l octroi, sur les ressources du Zim-Fund, d un don ne dépassant pas 35,00 millions de dollars (22,727 millions d UC) pour financer le projet proposé Conditions préalables à : A. L entrée en vigueur du protocole d accord de don : i) L accord de don entrera en vigueur dès sa signature B. Conditions préalables au premier décaissement du don : ii) iii) Soumission de preuves de la création d un Comité de pilotage du projet, tel que recommandé dans la section Signature du contrat-cadre et de l accord particulier du projet entre le ministère des Finances et l organisme d achat, pour permettre à ce dernier de remplir ses tâches pour le compte du gouvernement zimbabwéen. Les politiques et directives de la Banque seront appliquées. C. Autres conditions liées à l intervention de la Banque i. Création et dotation en personnel d une Cellule de gestion environnementale à la centrale de Hwange. ii. Établissement de rapports, sur une base trimestrielle et sous une forme jugée acceptable pour le Fonds, au sujet de l état d avancement des travaux d exécution du PGES restructuré, conformément aux politiques et directives de l Agence de gestion environnementale et de la BAD. 23

33 ANNEXES TECHNIQUES (Version anglaise uniquement)

34 Annex I - Map of the Country and Location of the Project Areas 1

35 Annex II: Project Cost Estimate: Emergency Power Infrastructure Rehabilitation Project No. COMPONENT NAME COMPONENT DETAIL Funding Required ZIM-FUND (USD) Hwange Power Station: 1 Ash Plant Purchase and install 4 new clink grinders 1,800,000 Purchase 3 new ash slurry pumps, 2 casings & spares to overhaul 1,600,000 2 pumps Replace all 4 discharges lines 4,500,000 Replace 500m 11kV cable & replace failed transformer cables 500,000 Purchase 5 new ash pump motors and bearings to overhaul 4 2,000,000 Purchase 4 new sluicing water pumps complete with motors, 3 1,200,000 casings and spares to overhaul 2 pumps Purchase bearings and overhaul 6 sluicing pump motors 300,000 Purchase 2 new booster pumps, 2 casings & spares to overhaul 2 900,000 Purchase 1 new fluid coupling and spares to overhaul 1 250,000 Purchase 5 new sealing water pumps & motors 750,000 Purchase 3 new beilge pumps & motors 400,000 Purchase 2 new overflow sump pumps & motors 270,000 Purchase 500m 3.3kV 3 core and replace all damaged cables 400,000 Sub-total for Ash Plant at Hwange Power Station: 14,870,000 Transmission and Distribution System Reinforcement: 2 Sub- Transmission System Reinforcement 132 kv SS Install Urgently Needed Transformers at Six Substations 3,000,000 Install one (1) Transformer to augment Harare city water supply. 1,000,000 Replace sixteen (16) faulty sub-transmission breakers (16x132kV breakers) 960,000 Sub-total for Sub-Transmission System reinforcement 4,960,000 3 Distribution System Reinforcement Install /0.4kV Distribution Transformers 3,000,000 Install /0.4kV Distribution Transformers 2,000,000 Install km of kv Underground Cables 3,000,000 Install ACSR & HAD Overhead conductors. 2,000,000 Sub-total for Distribution System Reinforcement 10,000,000 Consultancies for Environmental, Supervision & Auditing 4 Environmental and Social Audit 1,200,000 Supervision - PIE 1,500,000 Auditing 70,000 Environmental Monitoring and Capacity Building 2,400,000 Sub-total for Environmental, Supervision & Auditing 5,170,000 Total Resource Requirements for Project as Appraised 35,000,000 2

36 Annex III: Zimbabwe: Overall Power Infrastructure Rehabilitation Exercise PHASE PROPOSED ALLOCATION No. COMPONENT NAME COMPONENT DETAIL Total Funding Required ZESA Resources Zim-Fund GOZ Hwange Emergency Rehabilitation 1 Ash Plant Purchase and install 4 new clink grinders 1,800,000 1,800,000 Purchase 3 new ash slurry pumps, 2 casings & spares to overhaul 2 pumps 1,600,000 1,600,000 Replace all 4 discharges lines 4,500,000 4,500,000 Replace 500m 11kV cable & replace failed transformer cables Purchase 5 new ash pump motors and bearings to overhaul 4 Purchase 4 new sluicing water pumps complete with motors, 3 casings and spares to overhaul 2 pumps Purchase bearings and overhaul 6 sluicing pump motors Purchase 2 new booster pumps, 2 casings & spares to overhaul 2 Purchase 1 new fluid coupling and spares to overhaul 1 Purchase 5 new sealing water pumps & motors 500, ,000 2,000,000 2,000,000 1,200,000 1,200, , , , , , , , ,000 Purchase 3 new beilge pumps & motors 400, ,000 Purchase 2 new overflow sump pumps & motors Purchase 500m 3.3kV 3 core and replace all damaged cables 270, , , ,000 14,870,000 14,870,000 3

37 2 Stage 1 Excitation Upgrade Units 1, 2, 3 & 4 excitation system 3,700,000 3,700,000 3 Turbine Auxiliaries Replace Stage II oil purifiers 3,000,000 3,000,000 Purchase and Install 3 extraction pumps Replace DC lube oil pumps 4 Coal Plant Refurbish all coal plant structures 1,000,000 1,000,000 Refurbish dust suppression and dewatering systems 1,550,000 1,550,000 Install a manual panel backup to PLC 250, ,000 Purchase 3 new coal weighers 800, ,000 Refurbish all protection systems 250, ,000 Purchase & install 5 new hold back units 500, ,000 Overhaul 4 tripper cars 400, ,000 Refurbish tripper panels & flap valves panels 200, ,000 Refurbish magnetic separation (5off) 400, ,000 Purchase & install 5 new fluid couplings 750, ,000 Purchase 4 new cable rell drums 280, ,000 Purchase & install new flap valves & actuators Purchase 3 vibratory feeders complete with motors Purchase & install 4 sump pumps in the reclaim hoppers Purchase spares & overhaul conveyor gearboxes (13) 700, ,000 2,700,000 2,700, , ,000 1,700,000 1,700,000 11,880,000 11,880,000 5 Boiler Plant Replace coal burners, diffusers and ceramic line in PF 2,800,000 2,800,000 pipe work 4

38 Purchase fuel oil pumps and compressors 1,200,000 1,200,000 Replace Unit No. 6 economizer and platen s/heater 2,500,000 2,500,000 elements Replace 4 Stage I super heater safety valves 600, ,000 Replace Stage I Lockheed pumps & motors 1,600,000 1,600,000 Replace air heater tubes on units 1 and 2 300, ,000 Refurbish Stage II precipitators 450, ,000 Replace Stage II air heater baskets Replace flaustal compensator seals on Stage I units 300, ,000 9,750,000 5,750,000 4,000,000 6 Water Treatment Plant Refurbish switchgear and controls for water transfer pumps Replace portable water and degassed water pumps and motors Refurbish raw water and degassed water pumps and motors 200, , , , , , , ,000 7 DEKA Pump Station & Pipe Line Purchase and install 2 high lift pumps, 4 low lift and 8 sump pumps & motors Purchase spares and overhaul 4 HL pumps & motors 2,900,000 2,900, , ,000 Resuscitate portable water treatment plant 50,000 50,000 Desilt and reline vertical and horizontal joints on high lift setting tank Refurbish 11kV/380V LL transformers and replace power cables Purchase new switchgear and instrumentation for LL & HL Overhaul suction, discharge & non return valves and replace actuators 65,000 65, , , , , , ,000 5

39 5,355,000 65,000 5,290,000 8 Laboratory Purchase laboratory equipment and resuscitate online analyzer equipment 1,100,000 1,100,000 9 Stage II Units 5 & 6 Major Overhaul Spares 20,000,000 20,000, Milling Plant Purchase Overhaul Spares for all Stage I& II units 8,000, Draft Plant Purchase PA and ID fans impellors and bearings 3,500, Auxiliary Plant Refurbish hydrogen and Chlorine plants 3,000,000 3,000,000 Refurbish Cooling water Systems Purchase Spare Station & Generator Transformer 13 Dirty Drains Replace Stage 1 & Stage II dirty drains pumps & motors 1,500,000 1,500,000 Sub-Total for Hwange Emergency Rehabilitation : 86,455,000 25,915,000 14,870,000 45,670,000 Transmission and Distribution System Reinforcement 14 Customer Metering Prepayment Meters/Smart Meters 7,500,000 7,500,000 Test Benches (Harare - Bulawayo) 400, ,000 Three Phase Meters 1,000,000 1,000,000 Susbstations Indication Instruments 2,500,000 2,500,000 11,400,000 11,400, Sub- Transmission Install Urgently Needed Transformers at Six 3,000,000 3,000,000 6

40 System reinforcement Substations 132 kv SS Install one (1) Transformer to augment Harare city water supply. Replace sixteen (16) faulty sub-transmission breakers (16x132kV breakers) 1,000,000 1,000, , ,000 4,960,000 4,960, Transmission System Reinforcement (330 KV) Install one (1) 330/132/11 kv Tx at Chertsey SS (1x90 MVA) Install one (1) 330/132 kv Tx at Warren SS (1x90 MVA accessories) Replace faulted breakers at transmission substations (7x330kV breakers) 4,100,000 4,100, , , , ,000 5,500,000 5,500, Distribution System Reinforcement Install /0.4kV Distribution Transformers Install /0.4kV Distribution Transformers Install km of kv Underground Cables 3,000,000 3,000,000 2,000,000 2,000,000 3,000,000 3,000,000 Install ACSR & HAD Overhead conductors. 2,000,000 2,000,000 10,000,000 10,000, System Protection and Communications Replace Obsolete RTUs on National Grid SCADA Replace Obsolete Substations Control Systems (Kariba, Sherwood, Norton and Marvel) Replace Obsolete and Malfunctioning National Grid Distance Protection Relays (Over 30 Years Old and No Spares) at Kariba, Alaska, Sherwood, Norton, Warren, Dema, Bindura, Orange Grove, Haven, Chetsey and Tokwe 320, , ,000 7

41 Replace Backup Protection Equipment for the Above Grid Substation 640,000 Replace Malfunctioning Telecommunication Signal Carriers (Power line Carriers with Optical Fibre on the National Grid) at Songo - Bindura (161km) 805,000 Bindura - Dema (91.2km) 456,000 Alaska - Sherwood (156.6km) 783,000 Alaska - Kariba (169.4km) 847,000 Chetsey - Tokwe (130km) 650,000 Optical Fibre Multiplexes for the Above Optic Fibre Links (10) 250,000 6,327,000 Sub-total for Transmission and Distribution System Reinforcement: 38,187,000 17,727,000 14,960,000 5,500, Cost of ES Audit 1,200, ,200, Supervision 1,500, ,500, Auditing 70, , Environmental Monitoring and Capacity Building 2,400, ,400,000 0 Grand Total Resource Requirements: Generation, Transmission & Distribution 129,812,000 46,812,000 35,000,000 51,170,000 8

42 Annex IV Implementation Diagram Nominal Grant recipient ADB / ZIM Fund GOZ Payment Contractual relation Zim Fund MMU Delegation of implementation Procurement approval Disb. application Prj. Management Project Steering Committee Procurement Agent Contractual relation Payment Certified Invoice Project management and supervision services Project Implementing Entity (PIE) assisted by ZESA constituted Project Management Teams (PMTs). Project coordination and management services and Coordination Consultants/Contractors/suppliers Implementation Arrangement Diagram 9

43 Annex V Procurement Arrangements All procurement of goods and works and acquisition of consulting services financed by the Zim-Fund will be in accordance with the Bank's Rules and Procedures for Procurement of Goods and Works or, as appropriate, Rules and Procedures for the Use of Consultants as well as the Zim-Fund operations manual, using the relevant Bank Standard Bidding Documents. A Procurement Agent will be responsible for the procurement of goods/works/ service contracts, consulting services, training and miscellaneous items as detailed below. A table of the Procurement milestones is shown below, while the detailed Procurement Plan will be presented separately. Summary of Procurement Arrangements Categories A. Works A1 Ash Plant rehab. Hwange Thermal Power Station. A2- Transmission & Distribution rehab. A.3 Environmental Monitoring equipment B. Services USD (million) ICB Other Short List * Total B1. Engineering Supervision services Implementing Entity B2. ESIA Audit and ESMP production B3. Accounts Audit Services B.4. Environmental Monitoring capacity GRAND TOTAL * Short List applies to the use of consulting services only. _ other may be LIC, International or National Shopping, Direct Purchase or Force Account. Electro-Mechanical Works Procurement of Electromechanical Works associated with Ash Plant rehabilitation and T&D rehab works is divided into two packages as shown above. (A1 for an amount of USD million Ash Plant and A2 for an amount of USD million T&D). An amount of USD2.4 will be used to procure environmental mitigation equipment. These will be carried out under International Competitive Bidding procedures of prequalified contractors. The contractors will be required to submit their bids as per specifications outlined in tender documents. Consulting Services Procurement of the Implementing Entity - consulting firm for engineering supervision and monitoring will be carried out by the MMU at a contract value not exceeding USD million. Environmental auditing as well as project accounts auditing will be carried out in two packages with total contracts values not exceeding USD million for environmental and social audit services and USD million for Project Accounts Audit. The process for selections shall be through Short List and the method for evaluation is Quality and Cost Based Selection (QCBS). The process for selection shall be through Short List and the method for evaluation is Quality and 10

44 Cost Based Selection (QCBS). Project Accounts Audit valued at USD million shall be through a short list and the process for evaluation shall be Least Cost Selection (LCS). General Procurement Notice The text of a General Procurement Notice (GPN) will be issued for publication in UN Development Business online and on the Bank s web site, upon approval of the Grant Proposal. Review Procedures The following documents are subject to review and approval by the Zim-Fund before promulgation: General Procurement Notice, Specific Procurement Notices, Prequalification Documents [if applicable], Tender Documents or Requests for Proposals from Consultants,Tender Evaluation Reports, including recommendations for Contract Award (goods/works), or Reports on Evaluation of Consultants' Proposals,, Draft contracts (goods/works), if these have been amended and differ from the drafts included in the tender documents, Reports on Evaluation of Consultants' Financial Proposals, including recommendations for Contract award, minutes of negotiations and duly initialed contracts documents. Post Review Post review will not be applicable under this project. Executing Agency A Procurement Agent will be responsible for the procurement of goods/works/consulting services/training services (as appropriate). Procurement Plan The Zim-Fund shall review the procurement arrangements proposed by the Procurement Agent in the Procurement Plan for its conformity with the grant Agreement and its Rules. The Procurement Plan shall cover an initial period of at least 21 months. The Plan will be updated on an annual basis or as needed always covering the next 21 months period of project implementation. Any revisions proposed to the Procurement Plan shall be furnished to the Zim-Fund for its prior approval. 11

45 Annex VI Project Management Teams TRANSMISSION AND DISTRIBUTION Team Leader : ENGINEER IKHUPULENG DUBE Team Member : MR. FREDY MAZANA Team Member : ENGINEER BUKOSI SISO GENERATION PROJECT TEAM: Team Leader : ENGINEER PHILLIP MBENGERANWA Team Member : MR MUYEDZO NEBARWE Team Member : ENGINEER BENARD CHIZENGEYA CURRICULUM VITAEs FOR TEAM MEMBERS: CURRICULUM VITAE FOR ENGINEER BUKOSI SISO Qualifications Bachelor of Science Degree in Engineering Masters in Business Administration African Development Bank Tendering procurement Procedures Certificate Years of Experiences : 25 years Areas of Expertise Distribution planning Procurement of electrical materials and services Standardization Research and development Regulatory compliance CURRICULUM VITAE FOR MR FREDY MAZANA Qualifications Bachelor of Commerce Degree in Accounting Years of Experiences: 14 years 12

46 Areas of Expertise Financial Administration Management of accounts payables and receivables Procurement Financial report CURRICULUM VITAE FOR ENGINEER IKHUPULENG DUBE Qualifications Masters of Science Degree in Engineering Years of Experiences: 21 years Areas of Expertise Project Management System Studies Designs and Specifications Regulatory Compliance Network Operations and Maintenance Research and Development Policy Studies and Analysis CURRICULUM VITAE FOR ENGINEER PHILLIP MBENGERANWA Qualifications Bachelor of Science Degree in Engineering Years of Experiences: 21 years Areas of Expertise Procurement Power station operation Power station Management CURRICULUM VITAE FOR ENGINEER BENARD CHIZENGEYA Qualifications Bachelor of Science Degree in Engineering Years of Experiences: 27 years 13

47 Areas of Expertise Power station maintenance Power station Operation CURRICULUM VITAE FOR MUYEDZO NEBARWE Qualifications Management of Business Administration (Nottingham Trent UK) Post Graduate Diploma Certificate (Nottingham Trent UK) B. Comm (Hon) Accounting Midlands State University B.Comm Cost and Management Accounting SAQA Part C CIS ZAAT Diploma Certificate and Foundation Certificate Years of Experiences: 12 years Areas of Expertise Financial Management Power Stations Accounting Management Power Stations 14

48 Annex VII ECONOMIC IMPACT ASSESSMENT 8.1 Economic Sectors Electricity Consumption Review Mining Sector The sector resulted in only 809 GWh sales in 2009 compared to an average of 1,500GWh for the period 1995 to 2006 with a percentage drop of 46%. The main reason for this percentage drop is system viability problems due to previous economic hardships compounded by erratic power supplies. The demand for mining is expected to rise in the medium term due to envisaged improvement of supplies at Hwange, increased imports (with mechanisms being put in place to allow miners to import power directly and or restructuring of the import arrears debt), and more availability of power to the productive sector as a result of the implementation of demand side management and energy efficiency programmes Industry Sector Industry is currently constrained and is operating below 60%. It has dropped in terms of sales by over 50% from an average of GWh for the years , to the current 1,400GWh which is 40% drop. It is estimated that 270 MW is currently out due to suppressed production levels as a result of the economic meltdown. The problems of industry have been compounded by erratic supply. In the medium and short term the growth in demand is expected from recovery of industry, which is closely linked to economic policies that are in place to resuscitate industry Commercial Sector This is the only sector that has not shown any decline since major commercial centres are usually exempted from load shedding. Commercial also affected by Rural Electrification since the Rural Electrification Programme is targeted at schools, government offices, clinics and rural business centres Agricultural Sector Agriculture dropped from an average of 1125GWh registered in 2005 to the current 599GWh. The main reasons for the decrease in energy consumption for the sector can be attributed to lower energy usage by newly resettled farmers due to lack of funding for energy intensive farming activities, unclear ownership of existing infrastructure and its maintenance and erratic power supplies for irrigation activities. It is assumed by 2015 new mechanisms would have been put in place to boost agricultural productivity and food security. In the short to medium term, a number of projects in Middle Sabi, Chisumbanje and Mwenezi areas are lined up to produce ethanol from sugar cane. The energy requirements will be minimal since the same projects will be implementing co-generation. The long term plans to construct dams such as Tokwe-Mukosi, Biri -Manyame etc will result in increase in irrigation and power consumption Domestic Sector Domestic sales will remain subdued in the short and medium term because of lack of large scale housing infrastructure currently taking place. Notable developments are electrifying houses developed by individuals and investors estimated at 89,000 currently not connected. In the long term it is assumed that as the economy recovers, housing infrastructure will be put in place to alleviate housing problems. On the same note it is expected that the rural electrification project will result in a significant number of households being connected. The number of urban connections will progressively increase from 5,000 per annum in the short term rising to an average of 20,000 per annum in the medium to long term. Total electrification in urban areas is expected to be achieved by 2025.In rural areas, the base case scenario assumes that about 5,000 households will be connected in the short term and then the number of connections will rise to 10,000 per annum in the medium term and then rising to over 20,000 in the long term (after total electrification of urban areas). It is assumed that household incomes will be constrained hence lower connection rates. Also erratic electricity supplies would mean that in the short term households will have to rely on other substitutes such as fuelwood, standby generator, kerosene, batteries and candles. These energy forms are inferior to electricity, have indoor 15

49 pollution and are generally higher than the average monthly electricity bill of a household as shown on the table below. The projected Number of Customer Accounts with ZETDC is presented below: Estimated Population 13,424,400 14,604,936 15,889,287 17,354,574 20,452,742 Households Urban 404, , , , ,947 Rural 117, , , , ,806 Sub-total 522, , , ,753 1,131,753 Commercial Establishments Mining Industry Other Industry 13,679 13,858 14,208 14,566 14,934 Sub-total 14,316 14,521 14,888 15,264 15,650 National and Local Government Other Accounts 46,609 47,786 48,993 50,230 51,498 Overall Average 587, , ,448 1,017,061 1,238,715 Household Electrification Rate (%) Growth In Accounts (% p.a) Household Electrification Rate (%) Urban Electrification rate (%) Rural Electrification rate (%) Energy Price Comparison (per customer) as at 30 April 2010 MONTHLY USAGE AVERAGE UNIT PRICE (US$) MONTHLY COST TO CUSTOMER (US$) MONTHLY COST TO ZESA (US$) SUBSIDY (US$) COOKING AND 250 KWh HEATING 30 Litres Paraffin NIL (2 MEALS PER 60 Bundles of Firewood NIL DAY) 6 Kg Gas NIL 20 Kg Gel Fuel NIL LIGHTING 20 KWh (3 ROOMS LIT 4 hrs/day) 40 Candles 400g NIL RADIO 12 KWh (8 hrs/day) 4 Torch Cells NIL 16

50 8.3 Energy Projections The following tables shows the energy sales for each customer category, The total energy sales for each scenario (low case, base case and high case), energy at bulk supply point, energy sent out and system maximum demand. Historical Sales and Forecast by Customer Category MINING INDUSTRIAL COMMERCIAL FARMING DOMESTIC ZESA UNITS TOTAL % Growth Forecast ENERGY IN GWH 17

51 8.4 Economic Impact of the Emergency Power Infrastructure Rehabilitation Project The proposed project is expected to have both direct and indirect economic impacts on various stakeholders; the section below describes these impacts in more in-depth Direct Economic Impact due to the improvement of the ash plant: Ash plant rehabilitation will have an immediate impact on the surrounding communities in terms of reduced infection rates of ash pollution related diseases and associated averted costs to public health and to local households. In addition, the ash plant improvement will result in less ground and water pollution hence an averted cost to the economy related to site cleaning and restoration as well as cost accrued to various hindrances to agricultural and fishing activities Direct Economic Impact due to the reinforcement of the Transmission and Distribution networks: transmission and distribution systems reinforcement will significantly improve the reliability of the power grid and reduce the portion technical losses and assuring a stable constant supply of electricity to vital sectors of the economy, particularly in the water sector which depends largely on power hungry water treatment plants. The increased availability of the units will enable consistent supply of electricity to the economy Indirect Economic Impact: The restoration of power generation and improved distribution will reinvigorate the country s economic activities and boost industrial production and contribute towards poverty alleviation which was estimated at 68% (2004) of the people living below the poverty line. Power shortages and shedding have mostly affected manufacturing industries (which shrunk by 2% in 2009), agriculture, mining, and services. It is estimated that due to the economic down-turn industrial performance has been at less than 40%. Reduced productivity in these industries and sectors has meant large number of jobs lost. The agricultural sector which contributes approximately 19% to GDP and employs over 400,000 people (66%) also has been adversely affected by power shortages. It is, therefore, critical to restore power supply and distribution to optimal levels. 8.5 Conclusion: The proposed intervention will certainly contribute to the efforts currently undertaken by the Government of Zimbabwe and ZESA to restore the power infrastructure in the country. Nevertheless, the available funding risks reduce the impacts of this particular intervention as far as the optimization of the power infrastructure in Zimbabwe is concerned given the long list of items required as depicted in Annex III. More funding is required to ensure higher impacts 18

52 Annex VIII ENVIROMENTAL AND SOCIAL ANALYSIS 8.1 Environment Initial Environmental and Social Examination (IESE) The examination conducted by the Bank Mission has revealed that lack of regular maintenance according to specifications by equipment vendors and shortage of spare parts has resulted in degraded performance with negative consequences on the environment. Urgent actions are needed to improve the environmental performance of the power station and auxiliary plant systems. The rehabilitation measures envisaged ranging from the power house, control systems, coal feeding system, precipitators, ash disposal, water cooling and pumping system and testing and laboratory systems will address a very critical need given the current state of the plant The electrostatic precipitator runs at around 40% of its full capacity, which means that about 60% of the fly ash is being released into the atmosphere through the stacks. The power plant lacks essential cleaning systems associated with coal fired power plants, e.g. desulphurization systems and de-noxing operations. Hence large amounts of Sulphur Dioxide and Nitrogen Oxides are also released into the atmosphere annually without any form of control measures. Among most significant environmental and social impacts are linked to the ash disposal area and the entire ash disposal system, including the management of liquid effluents and the ash dam. Associated with the ash are heavy metals which represent a real threat to humans, plants, animals and water bodies in the vicinity of the plant (approximately 5 10 km radius) Most critical of the items from environmental and social points of view are measures consistent with all electronic and mechanical equipment that are in need of refurbishment and which, if installed, will directly result in improved environmental and social conditions in the plant and its auxiliaries. These can be summarized as follows: (i) (ii) (iii) (iv) Rehabilitation of boilers to improve combustion Refurbishment of electrostatic precipitators (ESP) Refurbishment of the ash plant to ensure optimal operation that will minimize excessive ash being sucked back into the ESP, Remedial actions on ash slurry disposal system and management of the ash dam Further investigations are needed to select de-noxing systems to be installed with the most appropriate control instruments of NO x emissions in boiler operation. Desulphurization methodologies need to be studied to select an effective methodology capable of decreasing SO 2 emissions to the least possible limit and in conformity, at the same time, with the available resources. These would include items such as scrubber system, limestone and coal washing options. Negative Project Impacts The project activities will mainly comprise repairs and replacement of existing equipment and limited civil works. This will have minimum negative impacts on the local environment with waste and sludge management and disposal being the significant impact. The bid documents will clearly outline the measures to be taken to protect the environment including observing proper working methods, replace any destroyed 19

53 vegetation, and protecting the surrounding areas by ensuring proper disposal of discarded equipment and materials. The environmental and social management plan will entail how the upgrade should be undertaken such that the sludge is not disposed of in a manner that will contaminate the soil and groundwater resources. Included in the mitigation measures would be the prevention of nuisance in terms of dust, noise, odors etc. The project provides protective clothing for personnel engaged in the laying or cleaning of sludge/ sewers and will also look at fencing and/or covering some of the infrastructure which poses a great danger to humans such as open manholes and ponds. The Agency responsible for project implementation will closely monitor the execution to ensure that any negative impacts arising are mitigated as entailed in the ESMP. Mitigation Measures A strategy for dealing with the above-mentioned environmental and safety concerns would be built around the following actions: (i) An Air Quality Management Plan is required to deal with air pollution from the stack. Electrostatic precipitators (de-sulphurisation equipment) are required and need to be installed. A management strategy for disposal of all trapped substances is also needed to avoid further pollution of soil and water from substances like mercury trapped by the precipitators. There is also a need to improve combustion efficiency within the plant to reduce carbon monoxide and other gas emissions. (Concentration levels should not exceed 5 ppm for each of the gases of concern: SO 2, CO, and NO). (ii) An Environmental Management Plan is required for the ash dam. The main issue is to prevent wind from blowing away the ash at the dam. This can be addressed by keeping the entire ash under wet conditions. Sprinklers need to be installed for continuous spraying of the ash dam. Run-off from the dam will also need to be collected and recycled. (iii) A series of interventions is required to address the other environmental concerns, including: (a) provision for capturing and recycling waste water runoff from other locations at the plant; (b) adoption of a procedure for managing accidental spillage of hazardous substances; (c) development of a procedure for containment of gas and evacuation of personnel in the event of accidental release of gas from coke ovens; (d) additional equipment, including pumps, and storage tanks, are needed to collect used oil and a site for its disposal, including recycling, needs to be developed. (iv) With respect to the safety of the Hwange Ash dam itself, a technical assessment of the dam wall is required. One or more engineers with an appropriate background in dam safety are required for an independent assessment of the ash dam wall. Not-with-standing the on-going works at the dam, in the event that there is need for further remedial actions the inspection team would be required to develop a specific Action Plan for immediate implementation. Anticipated Positive Environmental Impacts The Emergency Power Infrastructure Rehabilitation Project is proposed to remediate and mitigate a number of negative environmental impacts resulting from the current operations of the Hwage power plant. These include the following: (i) Air pollution from the stack. Emissions include dust, sulphur dioxide, nitrogen oxides, and mercury from burning coal, carbon monoxide and carbon dioxide. These emissions are affecting workers at the 20

54 (ii) (iii) (iv) (v) (vi) (vii) site and the surrounding population. Atmospheric emissions of carbon dioxide are increased due to inefficient combustion and inefficient operation. Acid rain from the combination of sulphur dioxide and oxides of nitrogen and moisture in the air is thought to be contributing to increased acidity of local ecosystems and loss of flora and fauna. Air pollution from ash disposal has also been identified as major source of pollution for the working environment at the plant site. It is also a significant threat to the health of the surrounding communities who are exposed to the dust. The dust may contain heavy metals such as arsenic, lead, mercury, selenium, which are a threat to water supplies and human health, including cancer, birth defects and other problems. These pollutants can also decimate fish, bird and frog populations in and around the dam site. Ash is deposited at the ash dam through wet slurry. There has been environmental monitoring around the ash dam to determine the impact of ash on groundwater. Samples from boreholes are taken to the National Water Quality Laboratory each month. Results to date suggest no significant groundwater contamination from the ash. Disposal of waste water is a likely source of pollution of surface and ground water in the area. There is no treatment of waste water before it is discharged into surface water streams. Further work is required to determine the extent of the water contaminants, but it is clear that treatment of the water is required before its release. The power plant makes use of a number of hazardous substances, including sulphuric acid, caustic soda, chlorine, and hydrogen. Accidental spillage can be another source of pollution. Accidental release of gas from coke ovens is another potential source of air pollution at the work site and in surrounding communities. Current practices for the disposal of used oils, including diesel, grease and engine oil, is also a threat to the environment. (viii) A salient environmental and safety concern at the Hwange Plant site is the ash dam itself. These concern centers on the fragility of the ash dam retention wall due to inadequate maintenance. The proposed project will undertake investigations and recommend ways to strengthen the dam retention wall. It must be noted that the HPS has already done significant amount of work to address this issue through compacting the ash dam retention walls as well as planting trees and grass on the wall to reduce erosion as well as strengthen the wall. However in the unlikely event that the ash dam retention wall were to collapse on account of heavy rains, it could result in the destruction of the entire plant which is situated in the valley directly below the dam wall. This would result in a substantial reduction in total domestic power availability that, in turn, would cause social and economic hardship. It would reduce power availability for water treatment plants and increase the risk of outbreaks of cholera and other water borne diseases. Environmental and Social Audit The Bank's environmental guidelines, stipulate that when involved in financing a retrofitting or expansion project for an existing power generation or industrial facility with significant social and environmental consequences, an Environmental and Social Audit should be conducted by an independent consulting firm to objectively evaluate and obtain comprehensive information on the sources, causes and impacts on the environment through a systematic, independent and documented process. The project has, therefore, included in its design carrying out such as an audit utilizing the criteria developed in an ESMP against which to evaluate project compliance. Since the Power Plant was prepared prior to 1992, where ESIAs for Category 1 project was not mandatory, is the reason why the current ESMP may not have been sufficient for such a plant and associated facilities. The ESMP will therefore be developed as part of a Compliance Audit, to provide a management and monitoring tool for environmental and social aspects during project supervision and 21

55 implementation. This will also provide information about any past or present impacts resulting from the project that were not anticipated by the ESIA. A provisional sum has been included in the project cost for the consultants to carry out the audit estimated at US$1.2 million (Abridged TORs are provided in Annex VIII.2). Climate Change Regarding the GHG emissions, the technology used in the power plant to produce electricity from coal as a fuel is inefficient in terms of producing high CO 2 emissions per unit of power generated. However, the modifications which the project targets through refurbishment and rehabilitation will lead some reduction of CO 2 emissions. In other words, there will be a reduction of emissions volume per unit of power generated The technological modifications will lead to environmental improvements, they will also lead to increased plant availability and consequently consistent power resulting from reduced stoppages. The specific reduction of emissions is considered a key enhancement for the existing technology that complies with the Bank's policies in promoting sustainable development Zimbabwe is in dire need for electricity for its economic and social development. Besides, its energy resources greatly depend on coal as an indigenous resource for energy. The sustainable development of energy in a country like Zimbabwe includes the use of clean coal technologies. That is in accordance with the Bank s desire to strengthen and promote sustainable development in Africa through a lower carbon growth path CO 2 emissions per capita in Zimbabwe are low at around 0.1compared to Egypt which is at 2.3 and Nigeria at 0.9. Zimbabwe is categorized according to Kyoto Protocol as a non Annex- I country, i.e. has no obligations for emission reductions but good practice encourages low carbon development path.. Public Consultation and Disclosure of ESMP In order to ensure that the views and interests of all project stakeholders are considered in the project design, public consultations are a requirement in the guidelines of the AfDB and the Zimbabwean Environmental Management Agency (EMA). Through ZESA, stakeholder consultations have been carried out through making announcement/advertisement in media describing the project and inviting interested parties to review the draft final ESMP report; and distribution of an invitation and copy of the non technical summary describing the context of the power plant, the technology employed, the impact on environment, the mitigation measures and the ESMP. 8.2 Gender The National Gender Policy. At national level, Zimbabwe has set out priorities for gender mainstreaming and empowerment of women for the period The National Gender Policy Implementation Strategy and Work Plan seek to operationalize the commitments to gender equality and women's empowerment derived from various national policies, statutes and decisions. Both ZESA and ZPC have developed gender consciousness and appointed gender focal points to ensure that interests of both men and women are taken on board in policy formulation and decision making Risk of HIV/AIDS Infections. Implementation of the rehabilitation project may not necessarily disadvantage any particular gender group; per se. However, given that the rehabilitation works are likely to be 22

56 sub-contracted to service providers who are likely to bring in labor from distant places such as Harare, and often times this labor force is likely to be men, comes the risk of the spread of HIV/AIDS. The national prevalence rate at 13.6% shows a skewed bias towards women 6 who are subjected directly by men who tend to lure girls into unprotected sex, but also to wives who become the victims on the receiving end when husbands return home infected. The Project Preparation Team, was presented with HIV/AIDS Policy of ZPC which promotes practices that unite families in order to reduce the spread of HIV/AIDS and mitigate its effect on the affected individual and his/her family by creating a supportive environment. In addition ZPC provides to all staff with the information and education necessary to increase their awareness on the issues related to HIV infection and AIDS. Complementing these efforts are programs that are being carried out by at national and local levels funded by agencies such as DIFD, USAID, Global Fund, and programs like Local AIDS Control Efforts (PLACE), etc., which focus on school going girls and sex workers. Resuscitating the power plant presents the potential for creating more job opportunities for both men and women Women s Employment Opportunities. Currently the Hwange Power Station on average employs 724 people on regular jobs among which 81 (11%) are women mostly in semi- and unskilled jobs. While this outcome is created by nature of jobs and remoteness of the site, ZPC is making an effort to encourage more women to seek non-traditional jobs and take advantage of existing vacancy rate which stand at 8% within Hwange Power Station itself. Zimbabwe being a member of SADC is expected to implement the Gender Protocol which demands that women participation in the job market should be at par with that of their male counterparts. A Gender Focal point has been appointed at ZPC headquarters whose job among others is to ensure gender equity in recruitment. The project will, in addition, ensure that the environmental monitoring training includes 50% women. In the broader context, women have been impacted by lack of reliable power supply through job losses. Most women are employed in horticultural and farming industries which have been significantly negatively impacted. So many Zimbabweans have lost their jobs due to scaling down of operations in the farming sector. Rehabilitation of the power plant will bring back power supply to almost 2006 levels hence bringing back activities to normality and creating job opportunities for women Impact on Domestic Power Needs. An important aspect to be recognized is that women and girls have suffered most due to lack of reliable electricity at household level. Traditionally, it is the responsibility of women and girls to fetch water hence effects on water supply caused by lack of electricity has put a burden on women and girls who have to stand for long hours queuing for water, or may have to walk long distances in search of alternative sources of water. Therefore, the rehabilitation project will stand to alleviate the suffering of women and girls and improve their well-being. Similarly, lack of electricity especially in urban areas, as noted, impacted on women who have had to switch sources of energy for cooking to charcoal or wood. This has had negative impacts on women and girls who have to go fetching wood or charcoal and also who have to endure hazardous kitchen smoke during preparation of meals. In both instances, women and girls will benefit from time and labor savings from either queuing or walking for long periods. 6 According to Zimbabwe National EPP-Spectrum Estimates, 2009, out of the national prevalence rate of 13.6%, women represented 60% of it and women at ages between15-24 represented 77% of the prevalence. 23

57 8.3 Social The rehabilitation project is likely to bring in direct and indirect; short-term and long-term benefits and negative impacts to the communities around the project area and to the economy and population as a whole. Reduction of duration of load shedding and subsequent reduction in usage of inefficient alternative fuels like firewood, liquefied petroleum gas, diesel generators, petrol generators and paraffin. This will cut production costs, carbon emissions and improve on efficient utilization of fuel Employment Opportunities: It is estimated that in 2010 unemployment rate was at 90% (substantially under-employed and disguised). The project will therefore offer as direct benefits in the short-term creation of job opportunities both during implementation and operation. Currently the operation employs 724 people with a vacancy level of 56 against the establishment. It is, therefore, expected that once the rehabilitation works are completed, the station will be operating at close to optimal staffing levels. During implementation the works will be outsourced to sub-contractors who are expected to directly employ additional people though on shortterm basis. Most of these will be in skilled and semi-skilled jobs recruited from the local communities hence contributing towards poverty alleviation for many people through the multiplier effect Boost to Economic Activities: The restoration of power generation and improved distribution will reinvigorate the countries economic activities and boost industrial production and contribute towards poverty alleviation which was estimated at 68% (2004) of the population living below the poverty line. Power shortages and shedding have mostly affected manufacturing industries (which shrunk by 2% in 2009), agriculture, mining, and services. It is estimated that due to the economic down-turn industrial performance has been at less than 40%. Reduced productivity in these industries and sectors has meant large number of jobs lost. The agricultural sector which contributes approximately 19% to GDP and employs a large number of people has also been adversely affected by power shortages. It is, therefore, critical to restore power supply and distribution to optimal levels. Health Links Workers Health and Safety: Some of the expected short-term and long-term negative impacts of the project are health and safety related. Given the nature of work and environment, the workers may be exposed to safety and health hazard associated with coal power plants and exposure to sharp objects and to air and water pollution. Just like is the case for the regular staff of Hwange Power Station, the sub-contractors will be expected to adhere to safety and occupational health and environment management policy of ZPC; and adherence to Risk Management Policies of ZESA. Compliance to the set principles shall become an integral part of special clauses in sub-contractor s contracts Communicable Diseases: Regarding communicable diseases, exposure to HIV/AIDS and malaria are most critical. The prevalence rates of HIV/AIDS are estimated at 13.6% at national level. The Hwange Power Station is an existing concern hence the risk of workers exposing themselves to the scourge of HIV/AIDS is minimized by the on-going HIV/AIDS awareness and prevention programs guided by both ZESA and ZPC s Policies. The risk however, rests more on the sub-contractors who will bring in labor from outside Hwange area and who may come to the site without their spouses. To minimize the risk, the subcontractors will be obliged to incorporate ZPC guidelines on HIV/AIDS awareness, prevention and mitigation measures. In addition, the subcontractors will collaborate with district level National Aids Council to ensure parallel and long-term programs 24

58 are implemented for the workers and communities they likely to interface with. Regarding malaria and other water borne diseases, the project interventions especially in the ash dam and other drainage related activities will assist in eliminating any potential for stagnant water within the project area both during implementation and operation. Regular disposal of water at the ash dam will minimize possibility of creating such water ponds that would be breeding areas for mosquitoes Outbreaks of Cholera and other waterborne diseases: In the recent past Zimbabwe has experienced serous outbreaks of Cholera and other waterborne diseases. In August 2008 a nationwide cholera epidemic resulted in 98,531 cholera cases and left 4,282 by June The underlying causes of cholera and other waterborne diseases including typhoid are connected to the state of the water, sanitation and hygiene situation in the country. Lack of adequate power generation has forced ZESA to load shed in so doing impacting on ability to pump, treat and supply water to major cities, towns and growth centers. Since it takes time to fill the pipelines after a shut-down, impact on the ability to pump is worse than indicated by the power availability figures alone. Inability to supply water leads residents to go to unsafe sources. It also impacts on the ability of the local authority to raise revenue from sale of water in order to pay for its costs to provide water. Based on data from the UNICEF Report (August 2010), 7 of 10 major cities (excluding Harare) experienced power shortages 7.9 hours per day. This project would, therefore, offer the opportunities of uninterrupted water supply to water treatment works to ensure sufficient water is pumped and supplied to areas most needed such as highly populated and vulnerable urban areas and growth centers. 8.4 Implementation arrangements Implementation of environmental and social mitigation measures through implementation of the ESMP is the responsibility of the Hwange Power Station Environmental Unit. The capacity in terms of human resources, equipment and training are a critical requirement to ensure full implementation of the ESMP. The project has included in its design re-designing the current ESMP being implemented by Hwange Power Station; and upon recruitment of additional and dedicated environmental staff, conduct training. Approximately USD1.2 million has been budgeted for these activities including monitoring equipment. 8.5 Monitoring Monitoring of ESMP implementation and adherence to prescribed mitigation measures is the responsibility of the Chief Environmental Planner at ZESA headquarters. The Environmental Management Agency (EMA) also plays a part in inspecting and monitoring compliance with the environmental laws. Both EMA Officers at Headquarters and the Environmental Officer at Hwange district also play a key role in monitoring implementation of the ESMP. The project has included in the design procurement of monitoring equipment of pollutants and training for all environmental staff at Hwange, ZESA and EMA. 8.6 Scaling-up Institutional Capacity The ESMP will take into consideration the establishment and enhancement of capacity building concerning weaknesses of the structures and capacity for implementing, supervising and monitoring environmental and social mitigation measures of the power plant, particularly the following weaknesses: 25

59 Absence of the Environmental Management Unit(s) in place at any level (i.e. the Ministry of Energy, Ministry of Energy, ZESA, ZETC and ZPC). Lack of systematic monitoring processes and monitoring equipment. Following fixing of the two issues above, there will be need for capacity building of ZESA and ZPC in terms of environmental management and monitoring. 26

60 Annex VIII.1 ENVIROMENTAL AND SOCIAL MANAGEMENT PLAN SUMMARY 1. BRIEF DESCRIPTION OF THE PROJECT AND KEY ENVIRONMENTAL AND SOCIAL COMPONENTS The objective of the project is to improve the provision of adequate and reliable power supply in an environmentally sound manner through the rehabilitation of the Hwange Power Station (HPS) and the power transmission and distribution facilities in the country. The envisaged project is situated in Hwange District within Matebeleland Province. Hwange district lies North West of Harare at the very western part of the country. The district is predominantly a mining district and the area has, in addition to Hwange Power Station, Southern Mining Coke Plant, Hwange Coal Gasification Plant, and Hwange Colliery. The project consists of the following main components: (A) Rehabilitation of the Hwange Power Plant facilities; (B) Implementation of the re-designed ESMP; procurement of monitoring equipment and training; (C) Conduct an Environmental and Social Audit and design of an Environmental and Social Management Plan; and (D) Project Supervision and Auditing. Project outputs will be refurbished items in the main generation blocks such as boiler feed pumps and feed heaters in the boiler plant, turbine auxiliaries, excitation systems and induced draft fans which will lead to increased plant capacity and reliability. Plant availability will also increase from around 65% to 90%. Other outputs are refurbished auxiliary facilities such as the Boiler plant, Ash plant, Coal plant, cooling water pump station at Deka and generator transformers that will result in an overall improvement in plant operations and allow plant available capacity to increase from 450MW to 780MW. 2. MAJOR ENVIRONMENTAL AND SOCIAL IMPACTS The project activities will mainly comprise repairs and replacement of existing equipment and limited civil works. This will have minimum negative impacts on the local environment with waste and sludge management and disposal being the significant source of impacts (See Annex VIII). The ESMP will clearly elucidate the measures to be taken to protect the environment including observing proper working methods, replacement of destroyed vegetation, ensuring proper disposal of discarded equipment and materials that may contaminate the soil and ground water; prevention of nuisance in terms of dust, noise, odour, etc. The project provides protective clothing for personnel engaged in the laying or cleaning of sludge / sewers and will also look at fencing and/or covering some of the infrastructure which poses a great danger to humans such as open manholes and ponds. Among positive outcomes, the project is proposed to remediate and mitigate a number of impacts due to lack of maintenance of the Hwange power plant. Such works shall result in (i) significant reduction in air pollutants; (ii) significant improvement to the coal handling and disposal system; (iii) significant improvement and safety considerations for the Ash Dam and Ash Dam area; (iv) significant development of capacity building; and (v) significant enhancement of the environment, livelihood and health protection of workers and people residing in the surrounding areas. 27

61 3. ENHANCEMENT AND MITIGATION PROGRAM Zimbabwe Power Company / Zimbabwe Electricity Supply Authority (ZPC/ZESA) is committed to rehabilitating and operating the Hwange Power Plant (HPP) to high environment, health and safety (EHS) standards. The following measures build on the design criteria for the power plant in order to reduce to a minimal level any further potential negative impacts. Main areas where positive impacts can be introduced or maximized are as the following. 3.1 Mitigation Program during Auditing Air Quality Emissions from the Stack: Conduct an air quality dispersion modeling study to identify the locations of maximum concentrations of pollutants emitted from the stack (SO 2, NOx, TSP, PM 10, PM 2.5, CO). Determine the most representative points to locate background air quality monitoring shelters of an air quality monitoring system composed of at least three monitoring shelters. Use the air quality dispersion modeling study to check the existing stack height. Examination of stack height (around m for all stacks) should include testing of elongated stack heights up to the order of 150m. As a minimum requirement, the World Bank s ambient air quality guidelines (in g/m3) for background atmosphere will be followed. A specialized Engineering Consulting Firm (ECF) is to be selected to undertake a comprehensive study for identifying the most appropriate cleaning systems (pollution controllers) for the following abatement measures: 1. Desulphurization system. 2. De-noxing processes. 3. Upgrading techniques for thermal generation efficiency. Electrostatic Precipitators are to be refurbished for operating at full capacity, where more than 95% of emitted dust particulates could be captured. Emissions from the Ash Dam: A specialized Engineering Consulting Firm is to be selected to undertake an integrated study for identifying the most appropriate solution (pollution control measures) for the following ash treatment issues: 1. Ash plant collection and disposal system. 2. Management of the Ash Dam: 28

62 Methods of preventing blown-out ash from dispersion into the atmosphere at the Ash Dam will be investigated. Safety of the Hwange Ash Dam will be assessed and effective remedial action will be selected and implemented immediately Effluent Water Quality Study the potential for optimum treatment, reuse, and recycle of the effluent water in various wastewater streams within the power plant, including: cooling tower blow-down; ash handling wastewater; material storage runoff; metal cleaning wastewater; and low-volume wastewater, such as air heater and precipitator wash water, boiler blow-down, boiler chemical cleaning waste, floor and yard drains and sumps, and back-flush from ion exchange boiler water purification units. Identify most effective ways to control/eliminate contamination arises from demineralizers; lubricating and auxiliary fuel oils; trace contaminants in the fuel (introduced through the ash-handling wastewater system discharge); and chlorine biocides, and other chemicals used to manage the quality of water in cooling system. Cooling towers blowdown will be investigated against toxic chemicals that may be present in cooling towers additives (including chemicals containing chromium and Zink whose use should be eliminated). Recommended water treatment and wastewater conservation methods are to be studied for best selection of the optimum solutions. Procure New Laboratory equipment and refurbish online analyzer equipment Ash Handling: Alternative Systems for ash handling, such as dry handling of fly ash, which is capable of eliminating surface impoundments, will be studied and investigated by a specialized Engineering Consulting Firm for potential alleviation / elimination of ash disposal related impacts. Methods of potential economic use of such ashes should be also examined. 3.2 Mitigation Program during Rehabilitation Air Quality Dust Emissions Implementation of good site practices including: rehabilitation method is not blasting, but is top-down deconstruction for replaced/ removed equipment, in the reverse order to that of construction / erection, progressive, level by level having regard to type of replacement; wherever possible, external non-load bearing cladding shall be removed first; debris to be removed at frequent intervals and stockpiles shall not be allowed to build up. Waste shall be removed on a daily basis as far as reasonably practicable; appropriate siting and maintenance of stockpiles of demolished materials as well as reconstruction materials so as to minimize dust blow; minimizing drop heights for material transfer activities; 29

63 roads will be kept damp via a water bowser; roads will be compacted and graveled if necessary; site roads will be maintained in good order; regulation of site access; sheeting of lorries transporting demolished materials and spoil; enforcement of vehicle speed limits on dust roads to <35 km/h; Coal Handling Resuscitate the dust suppression system in the local plant; Monitor quality of coal and control levels of fines; and Modify/maintain pulverized coal ductwork to reduce incidence of pf leaks. Ash Disposal Look at possibility of selling the ash to road construction and cement manufacturing companies. For ash dam dust there is need to plant grass on slopes and all exposed surfaces. Need to compact the ash. Install an irrigation system Liquid Effluent Generation of site-run off Mitigation activities will include the following: No discharge of effluents into the surrounding environment - all effluents shall be collected and treated on site or removed off site for treatment by approved firms. Development of a site drainage plan which reduces flow velocity and sediment load. Protection of temporary stockpiles of soil from erosion by using a reduced slope angle where practical, sheeting and by incorporating sediment traps in drainage ditches. Maintenance of well kept rehabilitation site. Proper site management to minimize surface water run-off, soil erosion, soil remediation activities and the impacts of liquid effluents. Adequate maintenance of drainage systems to prevent any overflow. Critical areas within the site shall be clearly marked and provided with protective measures to control site run-off. Temporary channels shall be provided to facilitate run-off discharge into the appropriate watercourses, via a silt retention pond. 30

64 Drainage channels shall incorporate sediment basins or traps and baffles to enhance deposition rates. Wheel washing facilities will be installed to ensure no earth, mud and debris is deposited on roads. Sand and silt in the wash water from such facilities shall be settled out and removed before (in line with effluent discharge standards discharging the used water into water drains. The contractor shall not discharge directly or indirectly into any public sewer storm water drain or any effluent or contaminated water without the prior written consent of the site engineer in consultation with the Assistant Plant Manager. Contamination of the Aquatic Environment Mitigation activities will include the following: no discharge of effluents into the surrounding environment- all effluents shall be collected and removed off site for treatment by approved firms; development of a site drainage plan which reduces flow velocity and sediment load; protection of temporary stockpiles of soil from erosion by using a reduced slope angle where practical, sheeting and by incorporating sediment traps in drainage ditches. maintenance of well kept construction site. Ash Slurry System Ash discharge lines are corroding and need to be replaced. Noise Impacts Implementation of good site practices including: enforcement of vehicle speed limits; strict controls of vehicle routing; rehabilitation plant equipment to be fitted with silencers; no noisy rehabilitation activities at night; prohibition of heavy vehicle movements at night; use of protective hearing equipment for workers; carry out preventative maintenance of equipment and machinery to avoid excessive vibrations; repair all steam leaks in the steam cycle; monitor noise levels in workshops and surrounding areas; provide the appropriate protective clothing and/or equipment; and develop procedures for action to be taken in the event of noise levels being experienced which are above the stipulated limits. Socio-Economic Environment Gender The project is envisaged to have improvements that will benefit both men and women at project level and wider context. 31

65 ZPC is to make an effort to encourage more women to seek non-traditional jobs and take advantage of existing vacancy rate which stands at 8% within HPP. Potential relief of women s and girls suffering due to reliable electricity supply at household level and improvement to their well being. ZPC/HPP is to create a supportive environment in order to reduce effect of HIV/AIDS on the individual and their families due to influx of labor force to the area during rehabilitation activities. Social Reduction in duration of load shedding and subsequent reduction in usage of inefficient forms of alternative energy sources. Potential cut in production costs, carbon emissions and efficient utilization of energy sources. Job creation will benefit surrounding communities through employing around 200 people during rehabilitation phase and 56 people during full operation of the HPP. Boost to economic activities via securing electricity supply enhances industry, agriculture, mining and services and maintain jobs, which contributes to poverty alleviation. Activities related to rehabilitation work take place on the construction site, i.e. on ZPC/HPP land. Public and Industry Relations will be maximized through open dialogue between ZPC (through the Assistant Plant Manager who has direct responsibility for EHS Liaison) and local authority, public and industry representatives. Health and Hygienic Practices The contractors will be responsible for complete adherence to safety and occupational health and environment management policy of ZPC and adherence to Risk Management Policies of ZESA. Mandatory compliance to the set principles as an integral part of special clauses in Sub-contractor s contracts. Waterborne Diseases Project interventions to eliminate any stagnant water, especially in the ash dam area and other drainage related activities for combating malaria and other waterborne diseases. Enhance uninterrupted water supply to water treatment facilities and alleviate possible catastrophic consequences on health and hygienic practices resulted previous due to unreliability of power supply. Communicable Diseases Subcontractors are obliged to incorporate ZPC guidelines on HIV/AIDS awareness, prevention and mitigation measures. Subcontractors are obliged to collaborate with district levels National Aids Council to ensure parallel and long-term programs complementing these efforts on national and local levels activities funded by agencies such as DIFD, USAID, Global Fund and programs like Local Aids Control Efforts (PLACE), etc., which focus on communities including school going girls and sex workers. 32

66 Training programs and health and safety measures will include knowledge about HIV/AIDS awareness, prevention and treatment. Specialized service provider will be sub-contracted by the Consulting Engineer and included in the BoQ depending on the approach. The service provider would also talk about other communicable diseases. The information would be imparted to construction workers especially those coming in from outside the project area through seminars, pamphlets and peer discussions. Occupational Health & Safety Good local and international construction practice in Environment, Health and Safety (EHS) will be applied at all times during rehabilitation and refurbishment activities and account will be taken of local customs, practices and attitudes. Asbestos Control There is a potential for finding Asbestos Containing Materials (ACM) during dismantling or rehabilitated processes for reconstruction or re-erection of rehabilitation parts. If found, standard good practice measures will be implemented as follows: any ACM present in the superstructures shall be removed before commencement of the rehabilitation works; removal of asbestos materials in certain locations may run more smoothly if both asbestos contractors and civil rehabilitation contractors work in tandem. This is due to the convenience of the main civil rehabilitation contractor providing access (scaffolding etc.) to the ACM, for the asbestos contractor and avoiding duplication of effort; work actually involving the removal of ACM, that involves the handling of the ACM shall be carried out by a Specialist Asbestos Contractor; all remaining ACM on the site is not accessible to the general public. Waste Management Collection, segregation, re-use, recycling, storage, transportation and disposal measures are recommended to avoid or minimize potential adverse impacts. The Contractor will incorporate these recommendations into a Waste Management Plan that incorporates site specific factors, such as the designation of areas for the segregation and temporary storage of reusable and recyclable materials 3.2 Mitigation Measures during Operation Air Quality Emissions Guidelines Several specific measures will be taken to reduce stack emissions from the power plant and to comply with Zimbabwean and/or the World Bank/IFC (7) standards. Stack emissions to the air from the Hwange Power Plant are expected to be within the Zimbabwean, as well as the World Bank guidelines (8), with possible increases of some pollutants depending on the technology employed. ( 7 ) World Bank/IFC standards are considered international standards that could be used for acceptable reference. 33

67 To the best expectations, the Hwange power plant is intended to operate within the EMA standards or, at least, the following WB/IFC emission guidelines: Emissions (in mg/m 3 ) (Dry Gas, Excess O 2 Content 6%) Pollutant Non-degraded Airshed Degraded Airshed (*) PM SO NO x (*) DA= Degraded airshed (poor air quality); Airshed should be considered as being degraded if nationally legislated air quality standards are exceeded or, in their absence, if WHO Air Quality Guidelines are exceeded significantly. Air Quality Guidelines As described above, ZPC/HPP is committed to rehabilitating the boiler house and the pollution control systems for achieving lower levels of background concentrations of pollutants Aquatic Environment The design of the rehabilitation works will incorporate measures to reduce impacts on the aquatic environment. In order to minimize potential impacts to water quality, ZPC/HPP will ensure implementation of good site management practices including the following measures: wastewater will be collected and treated before being discharged into the discharge system; no solid wastes will be discharged into the liquid effluents; design of drainage systems on site will be reviewed to prevent any contaminated surface run-off from being discharged into the discharge system without prior oil separation and neutralization of any other contamination; and all effluent discharges will comply with local Zimbabwean and World Bank standards. Put up oil interceptors at various points in the plant. Write out procedure for handling and disposing of new and used oil. ( 8 ) World Bank/IFC Pollution Prevention and Abatement Handbook - Part III: Thermal Power - Guidelines for New Plants, July 1998, and its updates of

68 Procure used oil receiver pneumatic operated pumps for topping up oil in engines. Develop and implement a used oil management plan. Avoid unnecessary spillage when decanting diesel. Repair diesel leaks from oil burners. Avail pump in diesel separator sump Noise Emissions A number of noise mitigation measures will be built into the design of the plant in order to ensure that noise levels are minimized and that all items of plant are operating to local and international standards. Specific design mitigation measures include: steam turbine generators, air compressors, pumps, and the emergency diesel engines will be enclosed in sound enclosure, if necessary; air compressors will be equipped with air silencers; and noisy outdoor equipment will be reviewed and managed to be within to a noise limit of 90 db(a) at one meter. In addition, all personnel working in noisy areas will be required to wear hearing protection Solid and Hazardous Waste Impacts The mitigation and management measures during rehabilitation described above relate to both the rehabilitation and operation phases. Additional mitigation measures include: Develop a site hazardous chemical register. Develop a procedure for handling, transportation, storage and use of hazardous chemical. Develop emergency procedures to manage accidental spillage of hazardous substances i.e Clean up procedures (SPILL PLAN). Acquire PCB test kit to monitor PCBs in transformer oils Health and Safety The operational health and safety measures during rehabilitation will be carried forward into the operational phase of the power plant. The mitigation and management measures will ensure that the health and safety of staff and any visitors on and to the site is not jeopardized during operation of the plant. 35

69 4.MONITORING PROGRAM AND COMPLEMENTARY INITIATIVES 4.1 Baseline Audit and Environmental Survey Program An Environmental and Social Audit (ESA) will be conducted for the Hwange Power Plant to provide a systematic assessment of past and present environmental and social liabilities associated with the project prior to the physical implementation of the rehabilitation program. The Audit results will constitute the findings, conclusions and recommendations that will be carried forward into the ESMP and require follow-up actions, namely corrective and preventive actions. The findings will be used to revise, re-design, and improve the ESMP where necessary. The ESMP will be a condition of the loan for first disbursement. 4.2 Monitoring of Impacts during Power Plant Operation Stack Emissions Stack emissions will be monitored continuously during plant operation at a representative point in the stack. Operational monitoring of stack emissions shall comprise monitoring the levels of: Sulfur Dioxide; Oxides of Nitrogen; TSP; and Carbon Monoxide. The automatic monitoring system used will be linked to an alarm to warn when emission limits for each pollutant are being approached. Concentrations will be recorded as hourly rolling averages and reports on stack emissions monitoring will compare recorded emissions against determined levels and Zimbabwean and WB/IFC guidelines. Reports will be submitted to the EMA, the AfDB and any other concerned authority on an annual basis (or as required) Ambient Air Quality-Continuous SO 2, NOx, C. TSP / PM 10 / PM 2.5 Analyzers The use of a continuous SO 2, NOx, CO and TSP/PM 10 /PM 2.5 analyzer allows for baseline air quality monitoring on a continuous basis. The provision of three continuous monitors will provide the basis for validating the calculations made via dispersion modeling and conditions set in the ESMP. The monitors will also include a weather station (embedded in the station that will be placed at the power plant site) providing data on air temperature, wind speed, wind direction, wind direction variability and mixing heights on a continuous basis Aquatic Environment Monitoring of impacts of the power plant on the aquatic environment will include monitoring of the quality of the effluents discharged from the power plant. The operational monitoring of cooling towers and effluent discharge will include the parameters summarized in Table-6 below. Monitoring data will be analyzed and reviewed at regular intervals and compared with Zimbabwean and World Bank guidelines. Records of monitoring results will be kept in a suitable format and will be reported (in summary format with any exceptions identified) to the responsible government authorities and the AfDB or any other concerned authority as required. As a result, the project company, in discussion with the ZESA, EMA and 36

70 the AfDB, in addition to any other concerned authority, will review the need to implement any additional mitigation features, such as provision of further water treatment facilities on site and also on the need to continue monitoring Waste Monitoring Wastes generated on site and collected for disposal by skilled firms will be referenced, weighed and recorded. Environmental audits will be undertaken which will assess the quality and suitability of on- and off-site waste management procedures. General Monitoring for a Coal-fired Steam Power Plant Item Monitoring Parameters Sampling Frequency Monitoring Locations Baseline A baseline monitoring program may be required if existing data is insufficient for decision making; such a program may be more rigorous than the rehabilitation and operation monitoring programs. Construction/Rehabilitation Phase Air Quality Particulate Matter Every 2 to 4 weeks 4 locations minimum; at nearest residences and site boundary Noise Decibels(Db) Weekly 6 locations minimum: at nearest residences and site boundary Vibration Weekly Water Quality Oil grease and Daily At all discharges including run-off Total Suspended Solids BOD Daily At all discharges including run-off and waste water discharges Total fecal coliform and Weekly Weekly At waste water discharges At waste water discharges Total ammonia Weekly At waste water discharges 37

71 Operations Phase Air Quality * Gas Plants Sulfur dioxide Nitrogen oxides Carbon monoxide Particulate Matters Continuous/passive -2/4 weeks Continuous/passive -2/4 weeks Continuous/passive -2/4 weeks Continuous/passive -2/4 weeks Noise Bi-annually to annually 6-10 sites at nearest residences around the plant Water Quality discharge water of Biological Oxygen Demand Total and fecal cloakrooms Total ammonia Weekly Weekly Weekly Continuous with alarm At waste water discharges At waste water discharges At waste water discharges In discharged water PH Continuous with alarm In discharged water Temperature Daily In discharged water Oil grcase and Daily In discharged water Total residue chlorine Total Suspended Solids Suite of heavy metals including copper, iron, zinc as a minimum Daily Monthly Seasonal In discharged water and wastewater discharges In discharged water At edge of mixing zone 38

72 Temperature increase at the edge of the mixing zone 5. INSTITUTIONAL ARRANGEMENTS AND CAPACITY BUILDING REQUIREMENTS 5.1 Capacity Building during Auditing Establishment of the Environmental Management Unit (EMU) on the ZPC/HPP level. Establishment of the Environmental Management Unit (EMU) on the ZESA level. Establishment of the Environmental Management Unit (EMU) on the Ministry of Energy (MoE) level. Basic training of persons employed to operate the environmental activities. Basic training of persons employed to operate the monitoring activities. Basic induction training for all employees on good rehabilitation and site management practice. Capacity Building during Rehabilitation and Operation Environmental Management Units (EMUs) at all levels: ZPC/HPP, ZESA and MoE receive support and enhancement to undertake environmental management and monitoring activities on a continuous basis. Basic training of persons employed to operate the environmental activities. Basic training of persons employed to operate the monitoring activities. Induction, specific and refresher training for all employees on good operation management practice. Training methods, facilities & manuals 5.2 Complementary Initiatives ZPC/HPP/ZESA will have the overall responsibility for environmental monitoring activities and will provide regular reporting both to the Bank and EMA as well as any other concerned authority. EMA (as part of their regular activities), will be involved in the monitoring of the rehabilitation and operation activities in order to ensure that proper environmental mitigation measures are employed. The supervision missions of the Bank will validate and crosscheck whether the agencies responsible for environmental management and monitoring have ensured that the mitigation measures have been carried out. Suitably qualified and experienced contractors will be responsible for the detailed design and rehabilitation works of the power plant. Rehabilitation workers will be required to demonstrate appropriate skills, qualifications and/or experience prior to employment. During rehabilitation, HPP/ZPC/ZESA will ensure that all contracts with Contractors and subcontractors stipulate all management measures (as given in this ESMP), operational design criteria and environment, and health and safety standards which must be implemented at the project site. Implementation of these measures will be enforced and supervised by the Assistant Plant Manager, who will have direct responsibility for the Environment, Safety and Quality Assurance program on site during rehabilitation and operation. The Assistant Plant Manager is responsible for ensuring that rehabilitation works comply with the requirements of the ESMP and all environmental permits. 39

73 During operation, direct responsibility for environmental compliance and the implementation of the mitigation, management and monitoring measures described in this ESMP report, will continue to be with the Assistant Plant Manager. He will report directly to the Chairman/General Manager of HPP/ZPC/ZESA. All staff employed at the plant will be trained in the following: The training will include induction courses when staff are first employed at the power plant, with specialist and refresher training as required by the job role. Training will be updated annually and occupational health and safety procedures will be included within the Operations Manual for the power plant. 6. PUBLIC CONSULTATIONS AND DISCLOSURE REQUIREMENTS In order to ensure that the views and interests of all project stakeholders are taken into account, a Public Consultation was undertaken in accordance with EMA and AfDB requirements as part of the Environmental and Social Examination process. This also included coordination with other government agencies involved in the project, obtaining views of local people and affected groups. The objectives of consultation and disclosure are to ensure that all stakeholders and interested parties, are fully informed of the rehabilitation project, have the opportunity to voice their concerns and that any issues resulting from this process are addressed in the ESMP and incorporated into the design and implementation of the project. The adopted methodology for the public consultation comprises basic elements, namely: discussions with local stakeholders and interested parties during preparation of the environmental documents for First Examination and any local permitting requirements, including EMA requirements; discussions with local stakeholders during Audit process and preparation of the Audit Report; on-going consultation through an open-door policy during rehabilitation and operation of the power plant. As far as public disclosure is concerned, major initiatives to inform the public and interested parties about the rehabilitation project include the following: disclosure of information describing the project; and Disclosure of the Draft Final ESMP Report locally and via the AfDB Public Information Center (PIC). During the preparation for Audit and the ESMP-Report, consultations are to be undertaken with a variety of organizations to assist them in further identification of environmental and social concerns and the overall development of the project. These stakeholders include the Zimbabwe Electricity Supply Authority (ZESA), Zimbabwe Electricity Transmission and Distribution company (ZETDC), Zimbabwe Power Company (ZPC), Zimbabwe Trust Fund (Zim-Fund), Ministry of Finance (MoF), Ministry of Energy and Power (MoEP), Ministry of Water Resources Development and Management (MoWRDM), Hwange Power Station, Environmental Management Agency (EMA) of Zimbabwe, and local population leaders. 40

74 The purpose of these consultations was primarily to provide information regarding the project, identify published and non-published sources of relevant data and information relating to the site and surrounding area, obtain views on the scope of the project, and open channels for ongoing discussions. 7. ESTIMATED COSTS Since many of the mitigation measures presented are considered an essential, integrated component of the rehabilitation and operation works, it is not possible to separate the specific costs of their implementation from the overall construction and operation costs. However, an attempt for best estimate the relevant cost is presented in the ESMP tables. The total envisaged costs is estimated around 3.62 million US Dollars, of which the Zim Fund will ear-mark US Dollars 1.2 million. 8. IMPLEMENTATION SCHEDULE AND REPORTING Environmental and Social Management and Monitoring activities will be implemented (according to the ESMP), following the same project schedule, as all activities are mainstreamed in the project design. Achievements/problems will be reported in the project quarterly progress reports and should be timely addressed by the project management and the Bank. 41

75 Annex VIII.2 TOR FOR ENVIROMENTAL AND SOCIAL AUDITS 1. Introduction This ToRs present the required Terms of Reference for the modalities & procedures of the Hwange Power Plant Audit system. This is intended for use by auditors to provide a step-by-step guide to conducting an audit for the Hwange Power Plant (HPP) from start to finish. Being established during 1980s, the HPP had no legal requirement for a full Environmental and Social Impact Assessment (ESIA). Due to the fact that Zimbabwe Power Company (ZPC) didn't conduct an ESIA at all, this Audit is actually an Elaborated Audit, which includes some examination lies beyond the boundary of traditional auditing. 1.1 The Purpose of the Auditing In order to obtain the Funding Approvals of rehabilitation for the Hwange Coal-fired Power Plant, the Zimbabwe Power Company (ZPC), an afiliate company to the Zimbabwe Electricity Supply Authority (ZESA) has to Carryout an indepent Audit which will have to comply with the Auditing Guidelines of the AfDB. The Bank's environmental guidelines, stipulate that when involved in financing a retrofitting or expansion project for an existing power generation or industrial facility with significant social and environmental consequences, an Environmental and Social Audit should be conducted which will objectively evaluate and obtain comprehensive information on the sources, causes and impacts on the environment through a systematic, independent and documented process. The project has, therefore, included carrying out such as an audit utilizing the criteria developed in an ESMP against which project compliance should be evaluated. 1.2 Environmental Aspects The operation of the Hwange Coal-fired Power Plant produces certain impacts on the local environment and the surrounding communities. The major aspects of the Hwange Power Plant that are presently impact the environment and the socity include the following: (ix) Air pollution from the stack. (x) Air pollution from ash disposal, which is also a significant threat to the health of the surrounding communities who are exposed to the dust. (xi) Ash is deposited at the ash dam through wet slurry with potential threat to groundwater. (xii) Disposal of waste water is a likely source of pollution of surface and ground water in the area. (xiii) Accidental spillage of hazardous substances can be another source of pollution. (xiv) Accidental release of gas from coke ovens is another potential source of air pollution at the work site and in surrounding communities. (xv) Current practices for the disposal of used oils, including diesel, grease and engine oil, is also a threat to the environment. (xvi) Fragility of the ash dam retention wall due to inadequate maintenance is a dangerous potential hazard that could result in the destruction of the entire plant situated in the valley directly below the dam wall. 42

76 1.3 The Consultant will have to: 1. integrate a specialized team of experts required to undertake the Audit; 2. conduct several visits, with the team of experts, to the site for carrying out site survey and data collection; 3. audit the environmental and social impacts of the operation activities; and develop an environmental management and monitoring plan for to manage these impacts; and 4. compile, edit and prepare for final print a Final Environmental and Social Audit Report containing standardized parts of the Audit Report. 2. Background 2.1 Current Status of the Power Plant The Hwange Coal-fired Power Plant has installed capacity of 920 MW. However, current output is about 450 MW. Decline in the output is due to failure of components in both the generation blocks as well as common station facilities. Main items in the generation blocks that need replacement and maintenance are boiler feed pumps, feed heaters, generator transformers, excitation system and induced draft fans. Main items in the auxiliary (peripheral) service facilities needing refurbishment are: Deka Pump Station: Deka Pump Station at Zambezi River is 47km from Hwange Power Plant. The pipeline is protected from corrosion by Cathodic protection which is out of service. Water reservoirs are both leaking and require re-lining. On top of that, the water treatment plant is in a state of disrepair and can only produce 50% of the required water. Coal Plant: Coal is handled by Front End Loaders (FEL) at the stock yard. Only 1 out of 3 FELs is available. This limits the power that can be generated from the station by 50%. H2 Plant: The hydrogen plant which produces hydrogen for cooling the six generators is only 50% reliable and require refurbishment. The Chlorine Plant: Chlorine is used to kill algae in the cooling water and cooling towers. This plant is defective hence cooling tower efficiency is reduced. Ash plants: Ash plants are 50% available. Stage I ash plant has 1 pump out of 3 in service. At Stage 2 ash plant one pumping line is available out of 2. Ash lines: Only 2 lines out of 4 that take ash to the ash dam are working. This restricts the capacity to move ash from the boilers to the disposal dams. 2.2 Rehabilitation and Refurbishment Project The goal of the project is to improve the provision of adequate and reliable power supply in an environmentally sound manner through the rehabilitation of the Hwange Power Plant (HPP). Components included in the proposed project forms the critical activities that need to be conducted in the rehabilitation of power infrastructure to bring the system to an acceptable level of performance. In order to document the basis for the detailed audit of environmental impacts, the following plant design and operation information, at a minimum, will be provided: General description of the plant layout, buildings, and facilities. Description of the location and design of cooling water intake and cooling water system structures. Description of wastewater treatment facilities and other pollution control equipment. Water balance diagram and quantities of wastewater discharge, temperature, and composition. 43

77 Description of facilities and practices for the disposal of water treatment sludges, used paints and solvents, and other wastes. Description of facilities and practices for the storage and handling of oil and chemicals. Description of the chimney design (location, height, number of flues, flue diameter, etc.). Data on flue gas emissions (flow rate; exit velocity and temperature; emissions of sulfur dioxide, nitrogen oxides, and total particulate matter in milligrams per cubic meter of flue gas and in nanograms per joule of heat input). Data on noise levels at various distances from operating plant equipment. Description of coal handling and coal plant systems. Description of ash disposal system and ash dame area. Description of equipment and provisions for monitoring air pollution emissions, wastewater discharges, and noise during plant operation. Description of the location and design of any offsite facilities or connections to be operated by ZPC. Description of the practices that are used to control noise, dust, erosion, and other adverse environmental impacts during operation of the power plant and any offsite facilities. Description of the facilities (housing, transportation, drinking water, sanitation, etc.) that are provided for workers involved in the operation of the power plant and offsite facilities. Summary of manpower employed at the HPP. The Auditing Process The auditing process takes place in 3 steps: Pre audit preparations, on site audit activities and post audit reporting. The process is shown in Figure 1 below Step 1: Pre-audit preparations The aim of pre audit preparations is to plan the on -site activities so that the audit can be conducted effectively and efficiently. The major task during the pre audit preparations is reviewing the audit ToR, integrating the ToR into a comprehensive audit plan and getting the audit team prepared for on site activities The Audit Plan The audit team leader should prepare the plan for the on-site audit activities. This should be reviewed and accepted by the auditee. This plan provides detailed information to the audit team, auditee, ZPC and ZESA. It also facilitates scheduling and co-ordination of the audit activities. The contents of the Audit Plan will include the following: The reviewed Audit ToR (objectives, audit scope and criteria). Dates and places where the audit is to be conducted. Identification of the individuals having direct responsibilities for the auditee's organisational and functional units to be audited including its managerial system processes (organisation chart). Identification of the auditee s sites and activities and (environmental) management systems that are essential to meeting audit objectives (area and location maps). Audit schedule (start and end dates, places, and persons to talk to including schedule of meetings with auditee s management, audit team meetings, inspections and interviews etc.). References to work documents like guidelines, audit questionnaire, checklists and preliminary information provided by the ZPC/ auditee and/or Task Manager of the AfDB. Working and reporting language(s) of the audit. Audit report topics, format and structure, expected date of issue and distribution. Logistic arrangements (travel, etc.). Budget. 44

78 If the auditee objects to any provisions in the audit plan, such objections should be made known to the Task Manager. They should be resolved between the Task Manager and the auditee before conducting the audit. Any revised audit plan should be agreed between the parties concerned before or during the audit. The extent of detail provided in the final audit plan may differ between the first and subsequent audit plans. The details should also be adapted to suit the size and complexity of the power plant. The audit plan should be sufficiently flexible to permit changes, such as any changes in emphasis, which may become necessary as the on-site auditing activity progress. Figure-1. Auditing Process PROCESS AUDIT ACTIVITIES Supporting DOCUMENTS 1. Pre-audit preparations 2. Onsite auditing activities Check audit Conditions/ToR (objectives, scope & criteria) Plan audit Appoint audit team Contact auditee Prepare work documents Initial document review Opening meeting Audit program, ToR, Environmental & Social Management Plan, Project Objectives, Project Logical Framework Audit Plan Audit questionnaire 45

79 Collect evidence: Documents, interviews, observations Audit team meetings Checklist, Register of interviews, Register of documents, Register of observations Audit findings: Findings 3. Post audit reporting Non-compliance/ issue of concern Conclusions Recommendations Closing meeting Report Report, Environmental & Social Management Plan Elaborated Scope for the Audit Plan The Auditors would identify a range of immediate environmental and safety concerns at the Hwange site, and identify further actions that address issues identified by the Audit. The Audit Plan should include, at a minimum requirement, the following investigations and examinations: The major focus directed to the point source emission standards and Environmental and Social Auditing will necessarily examine ambient air and water quality impacts, noise impacts, solid waste and socio-economic impacts. This investigation is presented to clearly describe the relationship between the activities and the work products that comprise the Audit Report. At the beginning of work, communications with concerned parties will focus on the important aspects of the Environmental and Social Audit. A thorough discussion with representatives of various stakeholders will be conducted. 46

80 Local level officials from communities near the site will be contacted for information as a part of the Audit procedures. Every effort should be taken to include broad representation from all economic and social sectors, especially the potentially marginalized groups such as women, lower socioeconomic standard, etc. This process will provide a basis for reviewing the issues that should be considered in the Audit. It is expected that the issues will include fuel delivery systems, air emissions and ambient concentrations of pollutants, impacts on water quality and quantity, development of the land surrounding the site and in the general area. Analysis Subsequent to gathering of data, the environmental issues will be addressed in terms of the environmental risks associated with the operation of the power plant and the routine and non-routine operation of the facilities. Mathematical models will be used. Mathematical models will be mainly required for modeling the air quality impact of the stack, water impacts on the Zambezi River related to cooling water intake structures and operations, including bankline equilibrium, bankline morphology, and noise impact in the work environment and on the nearby community. The methods of inspection/analysis for the environmental issues not utilizing mathematical model will follow the basic good engineering principles. Based on practices to date, the issues to be addressed will cover, at a minimum, the following elements: Noise impact auditing. Air quality impact auditing. Wastewater effluent auditing. Solid waste auditing. Site location and local conditions. Socio-economic impact auditing. Proposed environmental monitoring. Specific focus of the Audit shall include points listed below: Noise Classification of site environment. present background noise level. Applicable noise limits and location of boundary. Describe management plan envisaged. Air Quality Classification of site environment. Present background air pollutants via thorough measurements. Applicable ambient air quality limits for the area. Recommended stack height and local dimensioning practice. Recommended other pollution minimization methods / technologies that cope with the present situation. 47

81 Wastewater & Solid Waste Map local disposal options and associated quality requirements. List generated types of waste and treatment existed/ recommended. Comparison and examination. Review Socio-economic Issues All the impacts resulted have significant social consequences, and may also have social safeguard issues that will have to be audited. The findings of the Audit should indicate any subsequent studies that may be necessary if there are social safeguard issues to be addressed. According to this TOR, the Audit should take into account the nature, environment, human health and safety, social and global environments aspects. The audit should consider natural and social aspects in an integrated way. While the challenges associated with developing an integrated approach are recognized a somewhat more consistent approach to social issues would nevertheless be incorporated. All these issues will be addressed in accordance with appropriate guidelines, particular those of the National Environmental Authorities, the AfDB and the World Bank. The recommendations will explicitly consider the mitigation measures that are considered necessary including the effect of these measures on the operation of the power plant and most importantly the environmental benefits. Environmental mitigation plans will also be recommended in terms of the requirements for implementation including procedures and staff. The recommendation for, and duties of, a pollution control unit at the plant, if necessary, will be addressed. Review/Investigation of the Environment This task will assemble, evaluate and present data on the relevant environmental characteristics of the surrounding area. Data will include information on the following: Physical environment: climate and meteorology; ambient air quality; surface and groundwater hydrology; existing sources of air emissions; existing water pollution discharges; and receiving water quality. Biological environment: flora and fauna including both terrestrial environment at and around the site location, and aquatic environment, including Zambezi River; rare or endangered species; sensitive habitats, including parks or preserves, significant natural sites, etc.; and species of commercial importance. Present Socio-cultural environment: population; land use; planned development activities; community structure; employment; distribution of income, goods and services; recreation; public health; cultural prosperities; tribal peoples and customs, aspirations and attitudes. Development of Environmental and Social Management Plan (ESMP) This task should include details of the management initiatives to be implemented during both the rehabilitation and operation of the project. The ESMP should have three main components: Institutional capacity issues. 48

82 Environmental abatement/mitigation implementation program; and Monitoring program. Environmental Monitoring Plan Monitoring should aim towards achieving the optimal operation performance as consistently as possible. This will require maintaining the combustion temperature and excess oxygen level within the optimal band in which PM, SO 2 and NO x emissions are minimized simultaneously. Monitoring should address both emission and ambient levels of pollutants where these may be detrimental to human health. EMA guidelines present emissions and ambient quality standards, however if not attainable for the present technology, World Bank guidelines could be used as an international guidance. Monitoring Plan will establish a detailed procedure to monitor the implementation of abatement/ mitigating measures and continuously monitor the impacts of the project during rehabilitation and operation. The Monitoring Program should include continuous monitoring of the pollutants emitted from the facility, ambient air as well as air monitoring of the workspace (for dust, noise, etc...). The type and nature of the wastewater discharge will determine if surface water quality monitoring will be required. Costs of the monitoring facilities will be estimated Audit Conditionalities (ToRs) The audit conditionalities/tors should as a minimum address the following items: 1. Start date: Begin date of the audit. 2. Status: Compliance, pre-approval or other audit). 3. Audit objective, scope and criteria. 4. Information and facilities: Information and facilities required for the audit. 5. Timing in operation cycle: specification of when the audit(s) take place in the operation cycle. 6. Reporting: Date and type of report required. 7. Confidentiality: Requirements concerning confidentiality. 8. Independence: Requirements concerning independence of auditors. When the audit is scheduled the set conditions or the ToR needs to be reviewed prior to execution and worked out more in detail. When the Task Manager has approved the set conditions or the ToR, the auditors should start preparing the audit plan. Following the designation of the audit team, the audit team members work the audit plan out more in detail Audit objectives Objectives of the Audit include the following: To determine the extent of compliance of the auditee with the power plant Environmental & Social Management or Action Plan and or any environmental/social conditionalities in the project loan. To determine the extent of compliance of a project with national legislative requirements. To provide an in-depth view of environmental and social remedies associated with the power plant operation Audit scope The audit scope describes the extent and boundaries of the audit in terms of factors such as location and boundaries, activities, organisation(s) and processes. The scope is plant dependent and should decided by the Task Manager. The audit scope should address the following issues: 49

83 - The auditee s organisational and functional units to be audited (institutional boundaries). - The auditee s area, sites / locations and activities (physical and geographical boundaries). - Consultations with organisations other than the auditee (e.g. governmental organisations, NGO s, power plant beneficiaries). - The time period covered by the audit. - The focus (within the scope area, topics requiring specific attention) Audit Criteria Audit criteria are the policies, procedures, requirements or standards against which collected evidence is compared. These audit criteria should be selected. They should be: - In line with the audit objective. - Relevant to the power plant or plant organisation (auditee). - As specific as possible to avoid discussions on the legitimacy of findings during the close out meeting and the report. - Understood by the audit team and agreed upon with the auditee. In the conditions/tors drafted in the framework of the of the audit program the criteria may be defined in general. During audit plan preparation the criteria should be made as specific as possible. Audit criteria may include: Plant specifics: Environmental Management Plan resulting from an assessment. Logical Framework developed by Task Manager for plant supervision. Company / organisation policies (where existing). ADB policies & guidelines: AfDB Environmental and Social Auditing Guidelines AfDB Environmental and Social Assessment Procedures (ESAP) AfDB Policies on Environment: Population & Health, Population Policy, Gender Policy, Poverty Alleviation. AfDB Guidelines for the Industry Sector. AfDB Easy Reference Guides: PIPA ERG, PISCE ERG. Other MFI Guidelines: World Bank Pollution Prevention Handbook. Industry Best practice. Best practice manuals (e.g. Power Generation Sector). Legislation: Relevant international conventions and national legislation in Zimbabwe (the country of audit). National Action Plans of Zimbabwe. The audit objective, scope, audit criteria and any subsequent changes to these should be agreed upon with the audit client and the auditee. 50

84 Establishing the audit team The audit team is established in consultation with the Task Manager and may comprise of auditors, auditors-intraining and technical experts, working under the direction of the audit team leader Audit team tasks The audit team is appointed in consultation with the Task Manager. The audit team leader, in consultation with the audit team, should assign to each team member responsibility for auditing specific management processes, functions, sites, areas or activities. Such assignments should take into account requirements for auditor independence, expertise and efficient use of the resources. Changes to the work assignments may be made to ensure the achievement of the audit objectives. The audit team members should review all relevant information related to their audit assignments and prepare any work documents required for those assignments Initial contact with the auditee The audit team leader should contact the auditee to establish communication channels, request documentation, records, or other information if needed, and to initiate the arrangements (e.g. logistic) for the audit. An Audit Questionnaire can be used to facilitate the collection of information. The need for a guide for the audit team should be agreed Audit questionnaire A specific Audit Questionnaire for the power plant should be developed by the audit team and sent to the auditee to provide the audit team with information on past and present environmental and social conditions associated with the power plant. The questionnaire should be plant and audit specific (focussed on the objective, scope and criteria). The plant specific questionnaire should be as specific as possible to avoid being overloaded with nonrelevant information or information that cannot be used as audit evidence Working documents Working documents are documents that should be used to guide and support an individual audit. Most of these working documents are standard documents. These working documents are generic and should only be used as guidelines and should not restrict the scope of audit activities, they should be made specific to each audit. Working documents that can be used by the audit team include: - Initial documented information provided by the ZPC / auditee and or Task Manager. - The Registers to record information: of Findings, Interviews, Observations and Documents. - Audit Checklist (generic). - Audit Questionnaire (generic). - Template for the Audit Report. - Template for an Environmental & Social Management Plan. The working documents are contained in. Working documents should be retained as specified in the relevant documented procedures, at least until audit completion; the audit team members should suitably safeguard those involving confidential or proprietary information Initial document review Relevant project management documentation and records belonging to the auditee, possibly including recent audit reports, should be subjected to an initial review by the audit team to prepare the audit plan including working documents or the drafting of preliminary findings. 51

85 The documentation should be reviewed for its adequacy, taking into account the size and complexity of the power plant, and the objectives of the audit. If insufficient or inadequate information is available, further requests should be made to gather additional information. If the documentation is found to be inadequate, such that it does not satisfy the audit objectives or scope, the ZPC and the auditee should be informed. Further resources should not be expended on the audit until such concerns are resolved to the satisfaction of the audit team leader Audit Checklist The Audit Checklist is a generic checklist containing lists of items that need to be arranged and issues that need to be addressed while preparing and conducting the audit. As such the audit checklist provides an easy reference tool for auditors, in particular for the team leader to check if all issues have been covered. Parts of the generic audit checklist provided in the working documents should be made specific to the type of the power plant, audit objective, scope and criteria and initial document review. The audit checklist should be used as a general guide only as during the conduct of the audit. There are most likely more and other issues that need to be addressed and more questions that should be asked during the on site audit Step 2: On site auditing activities The execution of the audit in the field i.e. `on -site` involves an opening meeting with the ZPC, document reviews, inspections, interviews, (team) meetings, preparation of findings and a close out meeting Opening meeting An opening meeting should be held with the auditee s management, and where applicable, representatives of the plant s owner company. Opening Meeting Checklist will include: mutual introduction of the participants, including an outline of their roles and encouragement of active participation in the audit; review of the audit objectives and scope; agreement on the audit timetable and other relevant arrangements with the auditee, such as the time and date for the closing meeting, any interim meetings between the audit team and the auditee's management, and any late changes; a short presentation of the methods and procedures to be used to conduct the audit; confirmation of official communication links between the audit team and the auditee; confirmation that any resources and facilities needed by the audit team are available; confirmation of matters relating to confidentiality; confirmation of relevant work safety, emergency and security procedures for the audit team; confirmation that during the audit, the auditee will be kept informed of progress and, if the audit objectives appear to become unattainable, the audit team leader will discuss the reasons with the auditee and the ZPC; confirmation of availability, roles and identity of any guides; and confirmation of logistics and check whether it is allowed to take photographs Roles and responsibilities of guides A guide, where assigned, should assist the audit team and act on request of the audit team leader. They may witness the audit on behalf of the auditee and also have additional duties, such as ensuring that rules concerning safety and security procedures are known and respected by the auditors on site. Care should be taken by the auditors to ensure that guides do not exercise undue influence or interference. 52

86 Orientation tour Prior to the document reviews, inspections and interviews an orientation tour should be organised to provide the audit team with a general overview of the project area or location and its current activities. The audit team leader in consultation with the auditee should chalk out the route. A typical orientation tour takes approximately 10% of the time available for onsite activities. While doing the orientation tour the audit team should take notes on any situation related to the objective of the audit as they may influence the original audit plan Collecting and verifying information: Documents Information should be collected to allow the audit team to determine whether the audit objectives will be met. Some information may have been collected during the pre audit preparations and some may have been collected by the auditee for review. The auditors, using alternative sources where necessary should verify, using various types available for measurements, the information collected during the audit. Such information, after verification, can be considered to be audit evidence. Information may be obtained and verified in different ways from several sources, which include: interviews; observations of activities and the surrounding work environment and conditions; documentation, for example; contracts, policy, objectives, plans, documented procedures, instructions, licences and permits, specifications, drawings, orders; documents; records, such as inspection records, meeting minutes, reports or logbooks on customer complaints, audit reports, monitoring programmes and existing results of measurements; data summaries, analyses, metrics and performance indicators; reports from other sources, for example, customer or beneficiary feedback, regulatory authorities inspection reports and external reports; any sampling programmes, quality control of sampling and measurement processes. any measurements, using appropriate instrumentation and measuring equipment, for any of the measured parameters, such as gaseous pollutants from the stack and background concentrations of pollutants in the ambient atmosphere; and any modelling techniques that is used for identifying the locations of maximum pollutants concentrations for best measuring the direct effect from the power plant Communication with the auditee During the audit, the audit team leader should periodically communicate the status of the audit and any concerns to the auditee as appropriate. Any concern about an issue outside the scope of the audit should be noted and reported to the audit team leader, for possible communication to the AfDB Task Manager and auditee. Any need for changes in scope, which may become apparent during on-site auditing, should be reviewed with and approved by the Task Manager. Where the available evidence indicates that the audit objectives are unattainable, the audit team leader should report the reasons to the Task Manager and auditee to determine the appropriate action, which may include termination of the audit or a change in the audit objectives Audit findings Collected evidence should be evaluated against the audit criteria to generate the audit findings. An audit finding can either be a Non-conformance or an Issue of Concern. Audit findings are based on information collected through document review, inspections and interviews. 53

87 Non-conformance A non-conformance is a statement of fact about the deviation or deficiency of the auditee in fulfilling a criterion. The statement contains a clear and concise description of the departure from a specific criterion. Issue of concern An issue of concern is a clear and concise statement of fact which indicates a potential departure / or deviation from the criteria, a concern over an issue not previously identified as a criterion. Findings should be supported by objective evidence gathered through document review, inspections, modelling & measurements and interviews and should as a minimum contain the following information: - A clear and concise statement of facts describing the non-conformance including the time / date and location. - Reference to documents, observations, modelling & measurements and interviews that support the nonconformance as evidence. - Reference to applicable criteria. Audit findings must be recorded in a clear and concise manner and understood by the auditee and supported by audit evidence. The audit team should review and make final decisions about the audit findings (Non-conformances & issues of concern) and the supporting audit evidence during the audit team meetings at the end of each audit day. The audit findings should be accepted by: - The interviewed persons (at end of the interview). - The auditee representative (end of the day) to obtain acknowledgement of the factual basis. - The auditee s management (end of the audit). Every attempt should be made to resolve any divergence of opinion concerning the facts, and unresolved points should be recorded. The information collected during an audit will inevitably be only a sample of the information available, since an audit is conducted during a limited period of time and with limited resources. There is thus an element of uncertainty inherent in all audits, and attention of users of the audit conclusions should be drawn to this uncertainty Conclusions The conclusions should be based on the findings and provide a true picture of the compliance status of the power plant. Whereas findings are based on objective evidence providing a list of non compliance s and issues of concern, the conclusions reflect the opinion of the audit team on the situation taking into account the criticality and significance of each finding in relation to the criteria and project objective Recommendations: Environmental and Social Management Plan (ESMP) The recommendations should focus on the establishment of an Environmental & Social Management Plan (actually an elaboration, and possibly completion or refinement, to the revised / redesigned ESMP presented by the AfDB), in addition to any corrective and preventive measures (compliance audit). 54

88 Recommended ESMP, including any corrective and preventive measures should be formulated based on the conclusions and be specific for the direction in which solutions for identified problems can be sought. The recommendations made by the audit team can be shared with the auditee during the closing meeting. The formulation of concrete recommendations is the joint responsibility of the auditee in close cooperation with the AfDB's Task manager and is not the prime responsibility of the audit team as this would jeopardise the position of the audit team when conducting any follow up audit Preparation for the closing meeting The audit team should confer prior to the closing meeting. The issues that should be discussed include: review the findings and any other appropriate information collected during the audit; prepare a complete list of audit findings; write out list of non-conformities and issues of concern; reach consensus on the audit conclusions the team leader has the final word and decision; agree on roles and tasks for the closing meeting; prepare recommendations, including ESMP; and Discuss subsequent audit follow-up, if applicable Closing meeting with the auditee A closing meeting, chaired by the audit team leader, should be held with the auditee's management and those responsible for the functions audited. The purpose of this meeting is to present audit findings to ensure that they are clearly understood and acknowledged by the auditee. Any outstanding diverging opinions between the audit team and the auditee should be discussed and if possible resolved. If not resolved, both opinions should be recorded. A record of the closing meeting should be made. The audit team leader should then present the team's conclusions and recommendations. Any comments by the auditee should be noted. The conclusions and recommendations remain the final responsibility of the audit team Step 3: Post audit reporting The final stage of the audit involves producing an audit report stating the findings, conclusions and recommendations. The wording of the findings should not deviate from those agreed upon in the closing meeting Audit report preparation The audit team leader is responsible for the preparation, accuracy and completeness of the audit report Report content The audit report provides an accurate record of the audit and should be based on the Environmental and Social Audit Report template (see Annex 1) unless there are good reasons to deviate from this format. The requirement for an Environmental and Social Management Plan as an addendum to the report should be discussed with the AfDB's Task Manager. 55

89 The audit report should contain the following information: Executive summary Table of contents Introduction Project description Audit objective, scope and criteria Audit process Audit team Findings Conclusions Recommendations, including ESMP Annexes Report approval and distribution The audit report should be issued within 4 weeks after the closing meeting. The report should be sent to: - Task Manager/Project Officer. - Division Chief. - AfDB. - Auditee. - ZPC. - ZESA. The audit report should be dated and signed by the audit team leader and reviewed and approved as defined in appropriate documented procedures. The audit report is the property of the ZPC and confidentiality should be respected and appropriately safeguarded by the audit team members and all report recipients Retention of documents Work documents and reports pertaining to the audit should be retained or destroyed (depending on confidentiality) by agreement between the Task Manager and audit client Audit completion The audit is completed when all activities in the audit plan have been concluded, including the distribution of the approved audit report. 56

90 Introduction Audit Report (Appendix 1) It is recommended that the audit report include at least the following sections. Data that can be used direct from AfDB documents in the AfDB Audit System and Working Documents are indicated in italics. Data that can be obtained from AfDB documents are in bold. Generic Audit Report i Colofon Name of Client Signatures of the audit team members and the representative of the auditee ii Executive Summary A concise summary of all significant environmental and social areas of non-conformance and issues of concern and a brief summary of the conclusions and recommendations (including ESMP). iii Contents The contents of the report should include the following sections: 1. Introduction Client and auditee 2. Project Description: Concise description of the project, the project organisation, the area / location and past and current operations. The description should focus on project components with potential environmental and social aspects in line with the defined audit objective, scope and criteria. 3. Audit Objective, Scope and Criteria Audit objective, Scope and Criteria 4. Audit Process Audit Plan: The date of the audit and brief description of the process e.g. pre audit activities, on site audit activities including site inspection, interviews and document reviews and post audit activities. Exceptions and deviations from the audit plan 5. Audit team Audit Team: This section includes names of the audit team leader and team members 6. Findings List of Findings; This chapter contains the individual findings of the audit subdivided in : Non conformances Issues of concern The above paragraphs may be subdivided with headings based to the type of issues (environmental and social) or the type of criteria applied. 7. Conclusions Contains conclusions based on aggregated level, criticality or significance of the individual findings in relation to the audit objectives, scope or criteria. 57

91 8. Recommendations Contains (a set of) recommendations concerning corrective actions (compliance audit) and the establishment of an Environmental and Social management Plan based on the audit findings and conclusions Annexes 1. Project organisation chart (auditee) 2. Area, location chart 3. Criteria (detailed list of the criteria) 4. Register of documents 5. Register of interviews 6. Register of observations 7. Register of modelling studies and measurements conducted. 58

92 ANNEX IX.1 Project Implementation Schedule Schedule for Emergency Power Infrastructure Rehabilitation Project Activity Responsible Oct Nov Dec Jan Feb Mar Apr May Jun Jul Aug Sep Oct Nov Dec Jan Feb Mar Apr May Jun Jul Aug Sep Oct Nov Dec POC approval project pipeline / Brief MMU Project preparation and appraisal MMU/ORSA/ONEC Zim Task Force (Zim TF) Zim TF Operations Committee (OC) Approval OC POC Project Appraisal Approval POC Negotiation MMU/ORSA/ONEC Translation and processing for Board MMU/NEC Board Approval Board Signing GECL/GOZ Effectiveness GECL/GOZ Recruitment of engineering supervision consultant Procurement Agent (PA) and MMU Design and preparation of works bidding docs PA & Eng. Consultant Prequalification of Contractors & Env. Consultants PA & Eng. Consultant Procurement of Contractors & Env. Consultants PA, PMTs and eng. Consultant Rehabilitation Works PMTs, Eng. Consultant and Works contractors Environmental and Social Audit Env. Consultant Project completion 1 Advance Contracting is considered for the engineering consultant the advance contracting can only start when the procurement agent is on the ground 59

93 ANNEX IX.2 Procurement Plan Procurement Packages with Methods and Time Schedule Description* Ash Plant Rehabilitation Hwange Thermal Power Station Lot Number IFP Received IFP Publication Date (UNDB) Basic Data Estimated Lumpsum or Procurement Amount in UA Unit Rate Method (Million) IFP No- Objection Date Pre- Qualification (Y/N) Dom/Reg. Preference (Y/N) Prior or Post Review Bid Closing Date Plan/ Revised/ Actual Bid Documents Received No- Objection PQ Doc Issued Closing Date Date Evaluation Report Received No- Objection Bid Invitation Bid Closing- Date Date Opening Bid Evaluation No- Objection Report Date Received 1 15 August August August Unit Rate ICB Yes Not Applicable Prior 19 Dec Plan 17 Oct Oct August Oct Oct Nov Nov Dec Jan Jan Feb Feb Jan Feb Feb Revised Actual Bid Documents Pre-Qualification Pre-Qualification Bidding Period Bid Evaluation Draft Contract Received Draft Contract No- Objection Date Contract Amount in UA(000) Contract Award Date Contract Award Date Contract Signature Contract Implementat Start Date End Da Transmission and Distribution Rehabilitation Procurement Packages with Methods and Time Schedule Description* Procurement of Engineering Supervision Consultant Date EOI Received 2 22 August August Sept Unit Rate ICB Yes Not Applicable Prior 22 Dec Plan 17 Oct Oct Sept Oct Nov Nov Nov Dec Jan Feb Feb Feb Feb Feb Feb Date No-Objection Selection Method Request for Expression of Basic Data Terms of Reference Short List Request for Proposal Interest Lumpsum or Time-Based Estimated Amount in UA (Million) Prior/Post Review Bid Closing Date Plan/ Revised/ Actual Date Published Closing Date Date Received Date No- Objection Revised Actual Date Received Date No- Objection Date Received Not Applicable (a) Not Applicable (a) QCBS Lumpsum Prior 26 May 2011 Plan 01 Mar Mar April April April April April April April May June June June July July July July July July 2011 Revised Actual Date No- Objection Issuance Date k Proposal Period Submission/ Opening Date Bid Evaluation Technical (T) & Financial (F) Submission Evaluation Report (T) No-objection Evaluation Report (T) Opening Financial Proposals Draft Contract Received Draft Contract Draft Contract Amount in Currcy. (000) Date No- Objection Final Contract Received Contract Amount in UA (000) Contract Award Contract Award Date Contract Signature Contract Implementat Start Date End Da ESIA Audit and ESMP Production 01 April April 2011 QCBS Lumpsum Prior 01 July 2011 Plan 15 April April May May May May May May May July July July August August August Sept August Sept Sept Revised Actual Accounts Audit Services 03 Nov Nov LCS Lumpsum Prior 30 Jan Plan 17 Nov Dec Dec Dec Dec Dec Dec Dec Jan Jan Feb Feb March March March April March April April 2012 Revised Actual Total Cost 3.70 Plan Revised 0.00 Actual

94 Annex IX - SHORT TERM EMERGENCY RECOVERY PROGRAMME (STREP) BUDGET Sector Requirement ($ million) Humanitarian assistance 640 Agricultural support 980 Water & sanitation 1,040 Local authorities 450 Other public infrastructure (trunk & access roads, bridges and rail) 600 Health 820 Education 800 Civil service skills retention 890 Electricity 1,040 Power imports 60 Power transmission & distribution 80 Kariba South Bank extension 400 networks Hwange 7 rehabilitation & 8 expansion 500 Total 7,260 Lines of credit for companies 1,150 Grand Total 8,410

95 Annex X - ZESA HOLDING GROUP PERFORMANCE ANALYSIS 10.1 ZESA Institutional Framework and Industry Structure Following the passing of two Acts by the Parliament of Zimbabwe, the Electricity Act (Chapter 13:19) and the Rural Electrification Fund Act (Chapter 13:20) comprehensive reforms have since been experienced in the electricity industry. The Electricity Act also ushered in the formation of five successor companies, the Zimbabwe Power Company (ZPC), Zimbabwe Electricity Transmission Company (ZETCO), Zimbabwe Electricity Distribution Company (ZEDC), ZESA Enterprises and Powertel Communications. In line with the approved structure, all power generation assets and operations are under ZESA Holdings generation subsidiary, the Zimbabwe Power Company (ZPC) formed in October Distribution assets and supply functions fall under the Zimbabwe Electricity Distribution Company (ZEDC), ZESA Enterprises, another subsidiary of ZESA Holdings comprises of four business units namely ZESA Technology Centre, Production and Services, Transport Logistics and Projects. It is a flexible investment arm for ZESA Holdings that has a diversified business portfolio. Transmission grid assets and operations fall under the Zimbabwe Electricity Transmission Company (ZETCO), A separate Rural Electrification Fund, a Board and Agency have been set up under the Rural Electrification Fund Act, passed in January The Agency is administering a special fund formed under this Act to finance rural electrification projects. The Board is accountable to the Minister of Energy and Power Development. Zimbabwe Electricity Industry Structure 62

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