Marché résistant en 2011 et en repli en 2012

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Marché résistant en 2011 et en repli en 2012"

Transcription

1 Trimestriel n 31 janvier 212 Marché résistant en 211 et en repli en 212 L année 211 aura encore été un bon cru pour l immobilier résidentiel, mais avec un contraste entre neuf et ancien. Dans le logement ancien (trois quarts du marché), les ventes ont atteint un record historique, 83 unités, et les prix sont restés en hausse marquée, même s ils ont commencé à décélérer. Les nuages s accumulent mais l effet «valeur refuge» a joué à plein. En revanche, dans le neuf promoteurs, la correction s est clairement enclenchée, avec une baisse des ventes de 13 % sur l année. Ce segment, qui est avant tout un marché d investisseurs, a été nettement affecté par les mesures de durcissement fiscal (sur le dispositif Scellier et les plus-values). Le marché qui a globalement bien résisté en 211 va connaître un mouvement de correction en 212. En effet, quatre facteurs négatifs au moins vont se cumuler. Le contexte économique s est fortement détérioré sur fond d aggravation de la crise des dettes souveraines, avec une récession technique attendue fin 211-début 212 et une remontée du taux de chômage à 9,7 % en moyenne annuelle en 212. Sommaire Tendances récentes dans l ancien...2 Bonne tenue des ventes en Freinage graduel des prix... 2 Tendances récentes dans le neuf...3 Repli assez net des ventes de logements neufs.. 3 Remontée des stocks... 3 Stabilisation des mises en chantier... 4 Hausses de prix encore soutenues : début de correction du marché : signaux contrastés entre ancien et neuf : la correction se met en place... 6 Indicateurs des marchés immobiliers français...8 Les taux de crédit habitat remontent peu à peu et les critères d octroi de crédit habitat vont se resserrer légèrement. Les prix sont fortement surévalués, de l ordre de 2 % en moyenne dans l ancien, et de 3 % à Paris. La nette réduction des incitations fiscales va peser sur les investissements locatifs, dans l ancien et surtout dans le neuf. La demande de logement est attendue en repli sans qu il soit toutefois question d un effondrement. Les fondamentaux du marché restent sains et les facteurs de soutien structurels vont continuer à jouer. L effet «valeur refuge» devrait encore dominer dans un contexte de marchés boursiers et obligataires très volatils et incertains. On s achemine donc vers une correction assez lente et graduelle. En 212, les ventes de logements reculeraient de 1% (dans le neuf comme dans l ancien) et les prix de l ancien connaîtraient une baisse de l ordre de % en moyenne. Olivier ELUERE

2 Bonne tenue des ventes en 211 Les ventes de logements anciens sont restées élevées en 211 et ne montrent pas encore d inflexion marquée, à l inverse de ce que l on observe dans le logement neuf (cf. page suivante). En France, le nombre de transactions dans l ancien a atteint 832 en septembre 211, en cumul 12 mois (source : Conseil général de l environnement et du développement durable, d après les bases fiscales et notariales), soit une hausse de 12, % sur un an. Les transactions devraient avoisiner 83 sur l année entière et retrouver les records historiques atteints en La hausse serait de 6 % sur un an, après, rappelonsle, un rebond de 32 % en 21. Les ventes ont été marquées au troisième trimestre, 216, +7, % sur un an. Cette résistance des ventes est assez étonnante, alors que les facteurs négatifs s accumulent sur le marché résidentiel et qu une inflexion baissière paraît très probable en 212 (cf. page ). La bonne tenue des ventes, au moins jusqu à septembre, peut s expliquer par la persistance de l effet valeur refuge et par le fait que la date prise en compte pour les transactions est celle de la signature de l acte, soit 3 à 4 mois après le compromis de vente. En Ile-de-France, les ventes restent également soutenues. En septembre 211, les ventes d appartements anciens atteignent 11 8 unités en cumul 12 mois, +4 % sur un an. Le mouvement est toutefois moins marqué qu en France entière, et un tassement est perceptible. Au troisième trimestre, les ventes sont en recul de 4 % sur un an en Ile-de-France et de 9 % à Paris. La demande commence donc à s infléchir, mais ce recul peut être également lié à la faiblesse de l offre nouvelle (les stocks étant très bas). Freinage graduel des prix Les prix de l ancien restent sur une tendance soutenue mais freinent peu à peu. Au troisième trimestre 211, les prix de l ancien (indices INSEE Notaires) se sont accrus de 6,7% sur un an, soit un rythme toujours élevé mais en freinage par rapport à 7,6 % au quatrième trimestre 21. En province, les hausses de prix ne sont plus que de 4,3 %, contre,6 % fin 21. En Ile-de- France, elles restent très élevées, 12,1 % sur un an après 12% fin 21. A Paris, les prix ont progressé de 19 % (18 % fin 21). Au troisième trimestre 211, le prix moyen du mètre carré des appartements anciens s élève à 8 36 à Paris, 4 49 en Petite Couronne et 3 18 en Grande Couronne. Le prix des logements anciens est estimé à 2 98 le m 2 en France. En rythme trimestriel, les prix ralentissent assez nettement en France : 1,1 % t/t au T3, après 2 % au T2 et 1,9 % au T4 21. Les prix commencent même à baisser sur certains segments, notamment dans un certain nombre de départements de province. Selon les notaires, au vu des avant-contrats de vente, les prix continueraient à ralentir et pourraient se stabiliser ou baisser légèrement (t/t) fin 211 et début 212. Malgré ces premiers signes, les prix restent globalement à la hausse. Ils ont dépassé les pics de mi-28 et sont clairement surévalués, avec, depuis le début du boom (1997), une hausse cumulée dans l ancien de 16 %. (cf. analyse page ). Tendances récentes dans l ancien France : Transactions de logements anciens nombre estimé par trimestre Graphique Nombre de transactions estimées Source : CGEDD, Notaires, CA a/a France : Prix des logements anciens Graphique Variation sur un an, % Source : INSEE, Notaires indice base 1 T indice Graphique 3 France : Appartements anciens vendus libres en Ile-de France Source : Chambre des notaires, CA Nombre de transactions N 31 janvier 212 2

3 Tendances récentes dans le neuf Repli assez net des ventes de logements neufs Au troisième trimestre 211, les ventes de logements neufs (réservations, filière promoteurs, programmes d au moins cinq logements) se sont à nouveau repliées, et ce de façon assez nette. Elles ont atteint 26 4 unités, en baisse de 13% sur un an. Sur les trois premiers trimestres rapportés à la même période de 21, le repli est de %. Les ventes avaient fortement rebondi en 29 et 21, de respectivement 3 % et 8, %, et avaient retrouvé en 21, avec 1 unités, un niveau proche des records des années 24-27, 122 par an. Sur l année 211, on s achemine vers un chiffre de 12 ventes. En Ile-de-France, les ventes baissent de 12 % sur un an au troisième trimestre et de 18 % sur les trois premiers trimestres (sur un an). Les ventes dans le neuf connaissent donc un repli sensible, beaucoup plus marqué que dans le logement ancien. Ceci s explique par le poids très important des investissements locatifs dans les achats de logements neufs promoteurs, de l ordre de % en général (contre % dans l ancien) et de près des deux tiers en A l inverse, la part des acquéreurs classiques et notamment des primo-accédants, est relativement faible. Or, une série de facteurs négatifs pénalise les investissements locatifs en 211 (et ceci jouera plus encore en 212). Dans le cadre des différents plans d économies budgétaires présentés au second semestre 211, trois principales mesures sont à retenir. Le dispositif Scellier est revu très nettement en baisse. L abattement sur les plus-values immobilières hors résidences principales est fortement réduit. Les taux de prélèvements sociaux sur les revenus du capital (y compris les plus-values immobilières) sont accrus de 1,2 % en 212. Ces divers éléments sont détaillés en page. De plus, les prix sont très élevés, ce qui conduit à des taux de rendement locatif modérés, de l ordre de 3 % hors mesures fiscales. Le cumul de ces facteurs a nettement réduit l attrait des investissements locatifs dans le logement neuf. Parallèlement, la demande des acquéreurs classiques et notamment des primo-accédants est restée modeste (remontée du chômage, prix trop élevés, hausse des taux de crédit). En Ile-de-France, la baisse des ventes est moins facile à interpréter. Elle peut traduire une moindre demande mais s expliquer aussi par la pénurie de l offre (très bas niveau des stocks et faiblesse de l offre nouvelle) liée aux difficultés des promoteurs à mobiliser du foncier. Au total, les ventes devraient baisser de 13 % en 211. Au regard des récentes enquêtes auprès des promoteurs, la demande de logements neufs à acheter a d ailleurs diminué assez nettement depuis le début de l année. Remontée des stocks Les mises en vente de logements ont atteint 29 8 unités, en hausse de 11 % sur un an. Sur les quatre derniers trimestres, elles sont assez élevées, 116 unités, en hausse de 1 % sur un an. Les mises en vente étaient très basses en 29 (77 ). Elles sont remontées en 21 et 211, du fait de la bonne tenue Graphique 4 France : Commercialisation de logements neufs milliers par trim Mises en vente milliers Ventes France : Stocks de logements neufs Graphique Stocks à vendre Stock en mois de vente (éch. dr.) mois Graphique 6 France : Ventes et stocks de logements neufs ventes en milliers mois de vente 24 Ventes Stocks en mois de vente N 31 janvier 212 3

4 des ventes et de niveaux de stocks revenus peu à peu à la normale. Mais les mises en vente ont été, sur les derniers mois, supérieures aux ventes et les stocks de logements neufs sont repartis à la hausse. Ils atteignent 72 logements au troisième trimestre, Le ratio stocks/ventes, qui mesure le délai moyen d écoulement des stocks, se redresse assez nettement, à 8, mois en septembre 211, contre 6,2 mois un an plus tôt. Il repasse au-dessus du niveau moyen de 2-21, 7,7 mois. Seulement 37% des stocks sont achevés ou en cours de construction, et 63% sont en projet. En Ile-de-France, les stocks remontent un peu, à mois de vente contre 4, mois un an plus tôt. Mais ces niveaux de stocks restent très bas. Les mises en vente demeurent faibles, 17 sur les quatre derniers trimestres, contre 21 par an en moyenne en , ce qui confirme la pénurie de l offre liée notamment au manque de foncier disponible. Stabilisation des mises en chantier En 21, la construction de logements s était redressée, grâce à la bonne tenue de la demande et à des stocks proches de leur moyenne de longue période. Ce mouvement s est poursuivi début 211 mais s infléchit sur les derniers mois, du fait du repli des ventes et de la remontée des stocks. Sur les trois derniers mois connus (septembre-novembre), les mises en chantier rebondissent de 16,% sur un an et les permis de construire de 27%. Mais sur cette même période, les mises en chantier sont en faible hausse, 3,1 % par rapport aux trois mois précédents, et les permis sont stables, +,9 %. En cumul 12 mois, les mises en chantier totalisent 46 unités, +2% sur un an et les permis de construire 21 unités, +16% sur un an. Hausses de prix encore soutenues Les prix des appartements neufs restent en hausse assez soutenue. Ils se sont accrus de 4,3% sur un an au troisième trimestre 211, en léger freinage par rapport à,1 % fin 21. En Ile de France, les prix restent en forte hausse, 11,1 % sur un an après 3,9 % fin 21. Cette hausse des prix s explique par des niveaux des stocks qui restent assez bas (notamment en Ile-de- France) et la nécessité d amortir les hausses de coûts de production, avec notamment le poids des normes environnementales («bâtiment basse consommation»). Il s agit de prix «à la réservation» Graphique 7 France : Stocks de logements neufs (Ile-de-France) milliers Stocks à vendre mois Stocks en mois de vente (éch. dr.) Graphique 8 France : Mises en chantier et permis de construire milliers, cumul 12m mises en chantier de logements permis de construire France : Prix des appartements neufs variation annuelle, % France Graphique 9 Ile-de-France N 31 janvier 212 4

5 212 : début de correction du marché 211 : signaux contrastés entre ancien et neuf Les signes de correction du marché résidentiel ont commencé à apparaître en 211, mais on a constaté une nette divergence entre le neuf et l ancien. Dans le neuf, les ventes ont baissé d environ 13 % par rapport à 21 et les perspectives sont très moroses pour 212, qu il s agisse des ventes ou des mises en chantier de logements. Dans l ancien, les ventes ont atteint un nouveau record historique, 83 ventes environ, +6 % par rapport à 21, et les prix restent en hausse marquée, même s ils commencent à décélérer. Du côté du crédit habitat également, les signaux sont contrastés. La croissance de l encours de crédit habitat reste dynamique, avec une hausse de 7,6 % sur un an en novembre, soit un freinage modéré par rapport aux rythmes soutenus du premier semestre (8,9 % en moyenne). En revanche, une nette inflexion apparaît sur la production de nouveaux prêts à l habitat. Ce flux (en cumul 12 mois) avait été très soutenu en 21, + 77,4% sur un an, du fait du dynamisme du marché immobilier mais aussi des opérations de remboursements anticipés / nouveaux prêts liées à la baisse des taux de crédit. En 211, le cumul 12 mois décélère brutalement, avec une hausse limitée à 4% sur un an en novembre. Et le flux des trois derniers mois se replie d environ 3% sur un an. Comment s expliquent ces divergences, notamment entre neuf et ancien? Le marché du neuf (promoteurs) est en grande partie un marché d investisseurs. Ceux-ci représentent près des deux tiers des acheteurs depuis 29. Or, les investissements locatifs sont affectés depuis quelques mois par une série de facteurs négatifs et notamment diverses mesures de durcissement fiscal. le dispositif Scellier est revu très nettement en baisse : la réduction d impôt est ramenée à 22% en 211 et 13% en 212 pour les logements BBC («bâtiment basse consommation»), contre 2 % en 29. Elle est réduite à 13% en 211 et supprimée en 212 pour les logements non-bbc. Le dispositif Scellier est supprimé en 213. l abattement sur les plus-values immobilières hors résidences principales est fortement réduit. Les propriétaires bénéficiaient d un abattement de 1 % par an audelà de la cinquième année de détention d un bien immobilier ou d un terrain à bâtir. Les ventes au-delà de ans de détention étaient donc exonérées d impôt. Désormais, l abattement est très progressif, 2 % par an de la 6 e à la 17 e année, 4 % de la 18 e à la 24 e et 8 % ensuite, l exonération n étant totale qu au-delà de 3 ans. Cette mesure s applique au 1 er février 212. les taux de prélèvements sociaux sur les revenus du capital (y compris les plus-values immobilières) sont accrus de 1,2 % en 212. Les plus-values, hors abattement, seront ainsi imposées à 32, % (19 % d impôt et 13, % de prélèvements sociaux). les prix sont très élevés, ce qui conduit à des taux de rendement locatif modérés, de l ordre de 3 % hors mesures fiscales. Le cumul de ces facteurs réduit sensiblement le rendement espéré d un investissement locatif et les investisseurs sont donc devenus moins nombreux et plus hésitants. Un certain rebond des ventes est toutefois possible au quatrième trimestre 211, pour profiter in extremis d un Scellier à 22 % Graphique 1 France : Encours de crédits habitat aux ménages montants Source : BdF, CA mds %, a/a croissance sur 12m (éch.dte) France : Production de crédits habitat (cumuls 12 mois) 2 1 Graphique montants croissance sur 12m (éch.dte) Source : BdF, CA / m² 12 8 millions %, a/a Graphique 12 France : Appartements anciens vendus libres à Paris Nombre Prix au m² (éch. dr.) Source : Chambre des notaires, CA N 31 janvier 212

6 Dans l ancien, même si les nuages s accumulent (remontée du chômage, chute de la confiance des ménages, début de remontée des taux de crédit, solvabilité dégradée), le marché est resté très soutenu, tiré par les moteurs structurels de la demande (désir d accession à la propriété, démographie favorable, phénomènes de décohabitation, préparation de la retraite, saturation du marché locatif) et aussi et surtout par un effet «valeur refuge». Face à un environnement géopolitique, économique et financier très incertain, aux inquiétudes liées à la crise de la dette souveraine européenne, au risque de rechute en récession et à des marchés (Bourses, marchés obligataires) jugés risqués, volatils et peu rémunérateurs, l immobilier apparaît plus que jamais comme une valeur refuge : caractère rassurant de la pierre, évolutions plus régulières, valorisation en général favorable sur longue période. Ces éléments jouent pour les investisseurs ( % environ des acheteurs dans l ancien), mais aussi pour les acheteurs classiques. Ainsi par exemple, dans le cadre de la préparation de la retraite, la moindre appétence des ménages pour l assurance vie profite à l immobilier. De plus, les ventes devraient être restées soutenues au quatrième trimestre 211, une partie des vendeurs ayant cherché à vendre avant la fin de l année afin d échapper à la mesure sur les plus-values immobilières. 212 : la correction se met en place Le marché a bien résisté en 211 mais va connaître un ajustement à la baisse en 212 et au-delà, sous le poids d une série de facteurs négatifs. Des premiers signes d érosion du marché de l ancien ont d ailleurs commencé à apparaître fin 211. Quatre principaux facteurs se cumulent. Le contexte économique est très fortement détérioré. La croissance du PIB sera quasi nulle en moyenne en 212 (+,2 % en moyenne) et en léger recul au T4 211 et au T Le taux de chômage remonte et devrait atteindre 9,7 % en moyenne en 212 contre 9,2 % en 211. La hausse des revenus sera quasi-nulle et la confiance des ménages va sans doute rester au plus bas. Une partie des acheteurs potentiels devraient donc renoncer à acheter. Les taux de crédit habitat ont amorcé une remontée à partir de début 211 : ils atteignent 3,98% en novembre pour un prêt habitat à taux fixe de durée supérieure à un an, contre 3,41% fin 21. Ils vont continuer à remonter en 212. Les taux courts vont baisser en phase avec la politique d assouplissement de la BCE, le taux Euribor trois mois devrait baisser à,7 % en moyenne en 212 contre 1,4% en 211. Mais les taux de crédit dépendent en bonne partie du niveau des taux des OAT 1 ans. Or ceux-ci devraient rester voisins du niveau atteint en 211, 3,3 % en moyenne, voire un peu supérieurs en cas de nouvelles tensions sur le marché des dettes souveraines européennes. De plus, les critères d octroi de crédit habitat seraient légèrement resserrés, un mouvement qui s est amorcé fin 211, en raison des contraintes de financement des banques et du fléchissement de la demande de logements. Ce resserrement qui resterait limité passerait par une légère hausse des taux de crédit et un raccourcissement des maturités France : Immobilier et Bourse Séries déflatées, indices base 1 T prix de l'ancien en France CAC 4 (éch.dte) Sources : Notaires, Datastream, CA France : Taux de crédit habitat Graphique prix de l'ancien à Paris Graphique taux moyen d'un crédit habitat à taux fixe (TEG) taux OAT 1 ans Source : BdF, Crédit Agricole moyennes trimestrielles en % Graphique France : Ventes et prix de logements anciens milliers Ventes Source : CGEDD, notaires, CA % variations de prix sur un an (éch. dr.) N 31 janvier 212 6

7 Les prix sont toujours très fortement surévalués, de l ordre de 2 % en moyenne dans l ancien, et de 3 % à Paris, au vu notamment des niveaux atteints par les taux d effort théoriques 1, près de 4 % fin 211 contre 3 % en 23 (cf. graphique). La conjonction de prix très élevés et de la remontée des taux de crédit pourrait avoir des effets marqués : effet d éviction d une partie des acheteurs, acquéreurs plus attentistes et plus exigeants sur les niveaux de prix. Les diverses mesures de resserrement fiscal citées plus haut vont continuer à peser sur les investissements locatifs, dans l ancien comme dans le neuf. De plus, un repli technique est possible début 212 après le rebond probable des ventes de la fin 211, lié à la volonté de bénéficier d un Scellier à 22 % (dans le neuf) et d échapper à la mesure sur les plus-values (dans l ancien). La demande de logement va donc se replier. Mais elle ne va pas s effondrer. Les facteurs de soutien structurels continueront à jouer, en premier lieu l effet «valeur refuge». Les marchés boursiers et obligataires vont rester très volatils et incertains, sur fond de crise des dettes souveraines et de récession économique en zone euro. Et les placements monétaires vont demeurer peu attractifs. Ces éléments compenseront en partie les facteurs négatifs précités. Plus généralement, rappelons que ces facteurs de correction s exercent sur un marché dont les fondamentaux sont sains. On n est pas dans un marché immobilier du type bulle du crédit et prises de risques excessives (comme ça a été le cas jusqu en 27 aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en Espagne). On n est pas non plus dans une bulle spéculative classique (comme ce fut le cas en Ile-de-France : bulle en , suivie d une correction baissière marquée en ). La politique d offre de crédit est restée prudente, et les ratios de CDL ménages demeurent très bas (3,34 % au T3 211). Un processus de develeraging marqué n est donc pas nécessaire. Il n y a pas eu non plus d excès en matière de construction. (ces points ont été largement détaillés dans l édition d octobre 211 d Eco Immobilier). Un retournement marqué avec spirale délétère semble donc peu probable. On s achemine plutôt vers une correction assez lente et graduelle, qui pourrait durer 3 à 4 ans. En 212, les ventes de logements anciens se replieraient de 1%. Dans le logement neuf, les ventes baisseraient de 1 % également. L offre de logements anciens restera assez mesurée. Une partie des vendeurs potentiels hésiteront à vendre, du fait de la mesure sur les plus-values (qui s applique à partir de février 212) et de la volonté de conserver un actif jugé plus sûr et plus rentable que les actifs financiers. Les prix de l ancien connaîtraient une baisse de % en moyenne en 212. Les prix dans le neuf seraient en très faible hausse, 2 % environ en en % France : Taux d'effort théorique Graphique annuité de crédit habitat/revenu Source : BdF, Notaires, calculs CA 8% 6% 4% 2% % -2% France : Conditions de crédits habitat solde de réponses resserrement Graphique 17-4% Réalisé Attendu dans 3 mois Source : BDF, CA Graphique 18 France : prix des logements anciens et taux de chômage hausse des prix sur un an taux de chômage (éch.dte inversée) Source : FNAIM, BdF, CA Le taux d effort est la charge de remboursement annuelle d un crédit habitat (capital et intérêts) rapportée au revenu annuel du ménage acquéreur. Le taux d effort théorique est calculé aux conditions du marché (prix, taux, durée des crédits), mais en supposant que les acheteurs achètent toujours le même type de bien (en termes de surface et de standing). N 31 janvier 212 7

8 Indicateurs des marchés immobiliers français Résidentiel Non résidentiel Ancien Ventes Demande Prix Offre Construction Taux de vacance Valeur locative Neuf Achevé de rédiger le 12 janvier 212 Directeur de la Publication : Jean-Paul Betbèze Comité de Rédaction : Olivier Eluère Réalisation & secrétariat de rédaction : Véronique Champion-Faure Contact : publication.eco@credit-agricole-sa.com Crédit Agricole S.A. Pôle Études Économiques Groupe 771 PARIS Cedex Fax : +33 () Copyright Crédit Agricole S.A. ISSN : Cette publication reflète l opinion de Crédit Agricole S.A. à la date de sa publication, sauf mention contraire (contributeurs extérieurs). Cette opinion est susceptible d être modifiée à tout moment sans notification. Elle est réalisée à titre purement informatif. Ni l information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne constituent en aucune façon une offre de vente ou une sollicitation commerc iale et ne sauraient engager la responsabilité du Crédit Agricole S.A. ou de l une de ses filiales ou d une Caisse Régionale. Le Crédit Agricole S.A. ne garantit ni l exactitude, ni l exhaustivité de ces opinions comme des sources d informations à partir desquelles elles ont été obtenues, bien que ces sources d informations soient réputées fiables. Ni Crédit Agricole S.A., ni une de ses filiales ou une Caisse Régionale, ne sauraient donc engager sa responsabilité au titre de la divulgation ou de l utilisation des informations contenues dans cette publication. Études Économiques Abonnez-vous gratuitement à nos publications électroniques N 31 janvier 212 8

FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2015-2016

FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2015-2016 Trimestriel n /231 17 juillet 2 FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2-216 Reprise ou stabilisation? Des signaux de reprise du marché sont apparus ces derniers mois. Il ne

Plus en détail

Immobilier en France : Léger mieux dans le neuf en 2015

Immobilier en France : Léger mieux dans le neuf en 2015 Trimestriel n 42 Octobre 214 Immobilier en France : Léger mieux dans le neuf en 21 Le marché résidentiel continue à se corriger lentement. La baisse reste modérée, beaucoup plus que dans la plupart des

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

Les paradoxes des marchés de bureaux et du logement Les prévisions IEIF 2013. 2013 : l année dangereuse Entre rechute et guérison?

Les paradoxes des marchés de bureaux et du logement Les prévisions IEIF 2013. 2013 : l année dangereuse Entre rechute et guérison? Les paradoxes des marchés de bureaux et du logement Les prévisions IEIF 2013 2013 : l année dangereuse Entre rechute et guérison? 2013 : scénarios pour l économie française Scénario central 80% de probabilité

Plus en détail

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique Trimestriel 27 Janvier 214 nº2 Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 213 Tendances > Progressif redémarrage de l activité attendue au 4 e trimestre 213, mais l évolution du PIB devrait rester

Plus en détail

L analyse des marchés immobiliers par Crédit Foncier Immobilier sur les 9 premiers mois de 2013

L analyse des marchés immobiliers par Crédit Foncier Immobilier sur les 9 premiers mois de 2013 Paris, le 15 octobre 2013 COMMUNIQUE DE PRESSE L analyse des marchés immobiliers par Crédit Foncier Immobilier sur les 9 premiers mois de 2013 Un marché immobilier résidentiel caractérisé par une baisse

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Mercredi 16 mai 2012 Sommaire : Introduction > Un premier trimestre 2012 impacté par des éléments exceptionnels > Une dynamique commerciale

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

L année immobilière 2014

L année immobilière 2014 www. creditfoncier. com L année immobilière 2014 vue par le Crédit Foncier MARS 2015 synthèse Lors de sa traditionnelle conférence annuelle Les Marchés Immobiliers le 5 février 2015, le Crédit Foncier

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le tableau de bord trimestriel Le bilan de l année 2014 Les taux des crédits immobiliers aux particuliers ENSEMBLE DES MARCHÉS - Prêts bancaires (taux

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

Evolution des risques sur les crédits à l habitat

Evolution des risques sur les crédits à l habitat Evolution des risques sur les crédits à l habitat n 5 février 2012 1/17 SOMMAIRE 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DE LA PRODUCTION... 4 2. ANALYSE DÉTAILLÉE DES INDICATEURS DE RISQUE... 8 2.1 Montant moyen

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel Janvier 2015 Avertissement : les indicateurs mensuels repris dans le «Tableau de bord» ne deviennent définitifs

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

L instabilité politique en Ukraine et en Grèce sont aussi des éléments qui peuvent continuer à perturber les marchés.

L instabilité politique en Ukraine et en Grèce sont aussi des éléments qui peuvent continuer à perturber les marchés. L année 2014 s achève, pour l indice boursier français, au niveau où elle a commencé, le CAC 40 a perdu - 0,5% sur l année, l indice européen (l Eurostoxx 50) a lui gagné + 2,82%, alors que l indice américain

Plus en détail

Les SCPI dans l univers des placements

Les SCPI dans l univers des placements Les SCPI dans l univers des placements La performance des SCPI Les SCPI ont pour vocation de restituer au porteur de parts la performance de l immobilier d entreprise. Par rapport à l acquisition directe

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

Le crédit bancaire. Le crédit bancaire est décisif pour la reprise. La banque est une organisation. Bimestriel - N 141 Mai-Juin 2010

Le crédit bancaire. Le crédit bancaire est décisif pour la reprise. La banque est une organisation. Bimestriel - N 141 Mai-Juin 2010 Bimestriel - N 11 Mai-Juin 2 Le crédit bancaire Le crédit bancaire est décisif pour la reprise 1 Les cycles du crédit et de l activité en zone euro : quelles perspectives après la crise financière? 3 Les

Plus en détail

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX PERSPECTIVES CONJONCTURE ÉCONOMIQUE LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 1 er Semestre 212 PERSPECTIVES Un contexte de marché favorable aux utilisateurs La crise financière

Plus en détail

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 2 ème trimestre 2013 Repli accentué au 2 ème trimestre (-2%) du volume de travaux d entretienrénovation de logements Cette baisse d activité correspond à une baisse

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

#Club Pierre. Marché des bureaux en Ile-de-France. 9 Juillet 2015 DTZ Research

#Club Pierre. Marché des bureaux en Ile-de-France. 9 Juillet 2015 DTZ Research #Club Pierre Marché des bureaux en Ile-de-France 9 Juillet 2015 DTZ Research Un 2 ème trimestre meilleur que le 1 er.. Demande placée de bureaux en Ile-de-France, en milliers de m² 3 000 2 500 2 000 1

Plus en détail

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES 25 ème rapport annuel Tableau de bord Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 La photographie des ménages détenant des crédits que propose la 25 ième

Plus en détail

Graphique 3 Le marché des copropriétés existantes est nettement excédentaire

Graphique 3 Le marché des copropriétés existantes est nettement excédentaire 9 janvier 1 Cycle de l immobilier résidentiel au Québec : bien différent de celui du Canada L an dernier, le marché de l habitation au pays a continué de défier à la hausse les pronostics tant au niveau

Plus en détail

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011 Septembre 2011 Faits saillants Selon les données émises par la Chambre immobilière du Grand Montréal, la revente de résidences dans l agglomération de Montréal a atteint les 16 609 transactions en 2010,

Plus en détail

Étude trimestrielle de Crédit Foncier Immobilier

Étude trimestrielle de Crédit Foncier Immobilier Étude trimestrielle de Crédit Foncier Immobilier Octobre 2014 Direction des Études Point de conjoncture logement SUR FOND DE MOROSITÉ, LES FRAGILITÉS DU MARCHÉ RÉSIDENTIEL S ACCENTUENT Alors que la France

Plus en détail

Zone euro Indicateur d impact du QE

Zone euro Indicateur d impact du QE N 1/263 1 er septembre 21 Zone euro Indicateur d impact du Avec l annonce d un programme étendu d achats d actifs non stérilisés (quantitative easing, ), portant essentiellement sur des titres souverains,

Plus en détail

Résultats annuels 2014 23 janvier 2015

Résultats annuels 2014 23 janvier 2015 Sommaire Points clés Résultats financiers 2014 Marché et perspectives 2 Points clés Résultats 2014 en ligne avec les objectifs annoncés «chiffre d affaires sensiblement comparable à celui de 2013 et marge

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Le financement des professionnels de l immobilier par les banques françaises en 2013 n 34 septembre 2014

Le financement des professionnels de l immobilier par les banques françaises en 2013 n 34 septembre 2014 n 34 septembre 2014 Le financement des professionnels de l immobilier par les banques françaises en 2013 SOMMAIRE 1 LES MARCHÉS DES PROFESSIONNELS DE L IMMOBILIER EN 2013 5 1.1 Le marché de l'immobilier

Plus en détail

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective

Plus en détail

Le scandale de l immobilier d entreprise dans un contexte de crise du logement

Le scandale de l immobilier d entreprise dans un contexte de crise du logement Le scandale de l immobilier d entreprise dans un contexte de crise du logement Décembre 2012 Introduction Alors que, consciente des problèmes graves de logement et d hébergement auquel est confronté notre

Plus en détail

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Plus le taux de versement des dividendes est élevé, plus les anticipations de croissance des bénéfices sont soutenues. Voir

Plus en détail

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%

Plus en détail

ECONOTE N 18. Société Générale Département des études économiques FRANCE : POURQUOI LE SOLDE DES PAIEMENTS

ECONOTE N 18. Société Générale Département des études économiques FRANCE : POURQUOI LE SOLDE DES PAIEMENTS N 18 JUIN 213 ECONOTE Société Générale Département des études économiques FRANCE : POURQUOI LE SOLDE DES PAIEMENTS COURANTS SE DÉGRADE-T-IL DEPUIS PLUS DE 1 ANS? Le solde extérieur courant de la France

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Étude trimestrielle de Crédit Foncier Immobilier

Étude trimestrielle de Crédit Foncier Immobilier Étude trimestrielle de Crédit Foncier Immobilier UN MARCHÉ LOCATIF QUI TOURNE AU RALENTI 2 e trimestre 2013 Direction des Études Point de conjoncture bureaux marché locatif L INÉVITABLE REPLI D ACTIVITÉ

Plus en détail

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

ETUDE COMPARATIVE INVESTISSEMENT IMMOBILIER LOGEMENTS / COMMERCES / BUREAUX

ETUDE COMPARATIVE INVESTISSEMENT IMMOBILIER LOGEMENTS / COMMERCES / BUREAUX Page 1 ETUDE COMPARATIVE INVESTISSEMENT IMMOBILIER LOGEMENTS / COMMERCES / BUREAUX 1 Introduction La présente étude a pour objet de mettre en concurrence lʼinvestissement dans un ou plusieurs appartements,

Plus en détail

Le financement de l habitat en 2013

Le financement de l habitat en 2013 Le financement de l habitat en 2013 n 32 Juillet 2014 1 SOMMAIRE 1. CARACTÉRISTIQUES DU MARCHÉ DES CRÉDITS À L HABITAT 6 1.1. Reprise de l activité dans un contexte de baisse des prix 6 1.2. Fort rebond

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

Cinq ans après le début de la crise financière, l économie

Cinq ans après le début de la crise financière, l économie 52 5 L immobilier d entreprise allemand et les investisseurs Par Marcus Cieleback, directeur de recherche, PATRIZIA Immobilien AG. 5.1/ SITUATION GÉNÉRALE Cinq ans après le début de la crise financière,

Plus en détail

DTZ Research. Les Clés du Marché ILE-DE-FRANCE T4 2013 Léger mieux côté transactions. Clés du marché du 4 ème trimestre 2013.

DTZ Research. Les Clés du Marché ILE-DE-FRANCE T4 2013 Léger mieux côté transactions. Clés du marché du 4 ème trimestre 2013. Les Clés du Marché ILE-DE-FRANCE T4 2013 Léger mieux côté transactions 7 Janvier 2014 Données Ile-de-France T4 2013 : Demande placée : 1 844 500 m² Loyer moyen de première main : 443 Loyer moyen de seconde

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

L assurance française : le bilan de l année 2012

L assurance française : le bilan de l année 2012 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 2 L environnement économique et financier : accalmie et incertitude Le bilan d activité : résistance

Plus en détail

Le crédit bancaire au secteur privé

Le crédit bancaire au secteur privé Le crédit bancaire au secteur privé en Belgique M. Hradisky * Après des taux de croissance de plus de 1 p.c. en rythme annuel au cours de l année, la progression des crédits au secteur privé en Belgique

Plus en détail

RESULTATS ET ACTIVITE 2013 DE LA BANQUE POSTALE

RESULTATS ET ACTIVITE 2013 DE LA BANQUE POSTALE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 25 février 2014 RESULTATS ET ACTIVITE 2013 DE LA BANQUE POSTALE Portée par ses activités de crédits, La Banque Postale poursuit son développement et enregistre des résultats

Plus en détail

Analyse du marché de l investissement des commerces en France. commerces. 3 ème trimestre 2012

Analyse du marché de l investissement des commerces en France. commerces. 3 ème trimestre 2012 Analyse du marché de l investissement des commerces en France commerces 3 ème trimestre 2012 L essentiel du marché 1 Ce qu il faut retenir Après un début d année relativement calme, le marché de l investissement

Plus en détail

Études. Y a-t-il un risque de bulle immobilière en France?

Études. Y a-t-il un risque de bulle immobilière en France? Selon la définition de Joseph Stiglitz, on peut qualifier de «bulle spéculative» un état du marché dans lequel «la seule raison pour laquelle le prix est élevé aujourd hui est que les investisseurs pensent

Plus en détail

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? En ces temps de crise économique et de crise des dettes souveraines (ou publiques), tous les hommes politiques de gauche comme de droite

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Information réglementée* Bruxelles, Paris, 13 mai 2009 7h00 Résultat net de EUR 251 millions au 1 er trimestre 2009 Ratio Tier 1 de 10,7 % et core Tier 1 de 9,8 % Faits

Plus en détail

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas Informations générales 1 er trimestre 2015 Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas A propos de Swisscanto Swisscanto figure parmi les plus grands promoteurs de fonds de placement et prestataires

Plus en détail

Property Times La Défense Bureaux T1 2012 Un début d année encourageant

Property Times La Défense Bureaux T1 2012 Un début d année encourageant 21 24 212 Un début d année encourageant 11 Avril 212 Sommaire Executive summary 1 Contexte économique 2-3 Demande placée et valeurs locatives 4 Carte et principales transactions 5 Offre 6 Définitions 7

Plus en détail

IMMOBILIER D ENTREPRISE

IMMOBILIER D ENTREPRISE La transformation de bureaux en logements : un premier bilan PAR BRIGITTE JOUSSELLIN 1 Entre 1994 et 1998, plus de 500 000 m 2 de surfaces d activités ont été transformées en logements, permettant de résorber

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble

Plus en détail

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance CONJONCT URE estre NOTE DE conjoncture TRIMESTRIELLE de L APEC N Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance Les recruteurs font toujours preuve de prudence dans leurs

Plus en détail

LE MARCHE LOCATIF DES BUREAUX FRANCILIENS IL FAUT SAVOIR GARDER RAISON

LE MARCHE LOCATIF DES BUREAUX FRANCILIENS IL FAUT SAVOIR GARDER RAISON LE MARCHE LOCATIF DES BUREAUX FRANCILIENS IL FAUT SAVOIR GARDER RAISON Un vent d optimisme nouveau commence à souffler sur le marché francilien de la location de bureaux. Le volume des transactions s est

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

Choc pétrolier et pause conjoncturelle en France

Choc pétrolier et pause conjoncturelle en France Choc pétrolier et pause conjoncturelle en France Direction des Études Économiques http://kiosque-eco.credit-agricole.fr Juillet 8 1 Sommaire 1. Environnement international 1.1. La crise financière reléguée

Plus en détail

Actionnaires. Lettre d information. 32,6 Md. 1 Md 78,90. Rencontre avec Gilles Benoist, Directeur général. Chiffres clés au 31/12/2009

Actionnaires. Lettre d information. 32,6 Md. 1 Md 78,90. Rencontre avec Gilles Benoist, Directeur général. Chiffres clés au 31/12/2009 Numéro 42 Avril 2010 Lettre d information Actionnaires Rencontre avec Gilles Benoist, Directeur général Grâce à l ensemble de nos partenaires, nous avons développé l activité sur toutes les zones où nous

Plus en détail

D immobilier. en ile-de-france. Un marché du logement à plusieurs vitesses? www.notaires.paris-idf.fr. Février 2014

D immobilier. en ile-de-france. Un marché du logement à plusieurs vitesses? www.notaires.paris-idf.fr. Février 2014 D immobilier en ile-de-france Un marché du logement à plusieurs vitesses? Février 2014 www.notaires.paris-idf.fr sommaire introduction 4 partie 1 se loger en île-de france 6 660 000 nouveaux habitants

Plus en détail

Marché immobilier en Ile-de-France

Marché immobilier en Ile-de-France Marché immobilier en Ile-de-France Contexte des marchés locatifs et de l investissement Virginie Houzé Directeur Etudes et Recherche France 18 juin 2015 Paris? Liquidité & Risque Liquidité & risque 10

Plus en détail

ECONOTE Société Générale Département des études économiques et sectorielles

ECONOTE Société Générale Département des études économiques et sectorielles N 24 MAI 214 ECONOTE Société Générale Département des études économiques et sectorielles ZONE EURO : FINANCEMENT DES ENTREPRISES PAR LES MARCHÉS : UN DÉVELOPPEMENT INÉGAL AU SEIN DE LA ZONE EURO Les entreprises

Plus en détail

RÉSULTATS 2013 Excellente année de croissance profitable : chiffre d affaires et EBITDA ajusté historiques

RÉSULTATS 2013 Excellente année de croissance profitable : chiffre d affaires et EBITDA ajusté historiques COMMUNIQUE DE PRESSE RÉSULTATS 2013 Excellente année de croissance profitable : chiffre d affaires et EBITDA ajusté historiques Points clés Paris-Nanterre, le 18 février 2014 Chiffre d affaires net record

Plus en détail

Enquête annuelle sur le financement de l habitat en 2011

Enquête annuelle sur le financement de l habitat en 2011 Enquête annuelle sur le financement de l habitat en 2011 n 8 juillet 2012 1 Résumé : Selon l Enquête annuelle sur le financement de l habitat, l encours total de prêts à l habitat des 16 établissements

Plus en détail

Taux d intérêt nominaux négatifs «Terra incognita»

Taux d intérêt nominaux négatifs «Terra incognita» Apériodique n 5/5 avril 5 Taux d intérêt nominaux négatifs Au vu de ses objectifs immédiats (baisse des taux d intérêt gouvernementaux et des primes de risque acquittées par les pays dits périphériques),

Plus en détail

Effet «La Marseillaise»

Effet «La Marseillaise» DTZ Research PROPERTY TIMES Effet «La Marseillaise» Marseille Bureaux T4 214 1 Février 215 Sommaire Contexte économique 2 Demande placée et valeurs locatives 3 Offre 4 Définitions 5 Le marché marseillais

Plus en détail

Placements sur longue période à fin 2011

Placements sur longue période à fin 2011 Les analyses MARS 2012 Placements sur longue période à fin 2011 Une année 2011 particulièrement favorable aux «valeurs refuges», mais la suprématie des actifs risqués reste entière sur longue période.

Plus en détail

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Flash Stratégie Janvier 2015 2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Jean Borjeix Paris, le 20 janvier 2015 Dans ce document nous allons tout d abord rapprocher nos

Plus en détail

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity? 1. Qu est ce que le private equity? Le private equity ou capital investissement désigne une forme spécifique d investissement institutionnel dans des entreprises privées avec comme objectif de financer

Plus en détail

Le logement en Europe

Le logement en Europe Le logement en Europe DONNÉES 2014, TENDANCES 2015 Contact presse Galivel & Associés 01 41 05 02 02 galivel@galivel.com Leader de l immobilier en Europe, ERA publie sa nouvelle étude sur les marchés du

Plus en détail

Un essai de mesure de la ponction actionnariale note hussonet n 63, 7 novembre 2013

Un essai de mesure de la ponction actionnariale note hussonet n 63, 7 novembre 2013 Un essai de mesure de la ponction actionnariale note hussonet n 63, 7 novembre 2013 L objectif de cette note est de présenter une mesure de la ponction actionnariale. Son point de départ est un double

Plus en détail

Mise à jour risque pays

Mise à jour risque pays Mise à jour risque pays Espagne 14 novembre 2012 1 Résumé analytique L économie espagnole se contractera en 2012 et en 2013 Le durcissement des conditions de crédit pose problème à de nombreuses entreprises

Plus en détail

Indicateur n 1.3 : Ecart entre le taux d intérêt des emprunts de la Sécurité sociale et le taux du marché

Indicateur n 1.3 : Ecart entre le taux d intérêt des emprunts de la Sécurité sociale et le taux du marché 82 Partie II Objectifs / Résultats Objectif 1 Garantir la viabilité financière des régimes de Indicateur n 1.3 : Ecart entre le taux d intérêt des emprunts de la Sécurité sociale et le taux du marché 1er

Plus en détail

Aussi dans ce numéro Les ventes de copropriétés perdent de leur élan Depuis un certain temps, la copropriété nous avait habitués à des hausses relativement soutenues des transactions MLS au Québec. Mais

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

Dans la plupart des économies avancées, les prix immobiliers ont fortement

Dans la plupart des économies avancées, les prix immobiliers ont fortement Les prix immobiliers en France : une évolution singulière Mickaël Clévenot Division Synthèse conjoncturelle Dans la plupart des économies avancées, les prix immobiliers ont fortement augmenté entre 2000

Plus en détail

L impact macroéconomique des crises bancaires

L impact macroéconomique des crises bancaires L impact macroéconomique des crises bancaires Les banques sont au cœur du financement des économies et lorsque leur situation financière ne leur permet plus d assurer cette mission, la distribution du

Plus en détail

La fiscalité française source d attractivité pour les non-résidents propriétaires d une résidence secondaire?

La fiscalité française source d attractivité pour les non-résidents propriétaires d une résidence secondaire? Page 1 sur 5 Communiqué de presse Le 28 août 2014 6ème ÉDITION DE L OBSERVATOIRE BNP PARIBAS INTERNATIONAL BUYERS «Investing & Living abroad» 2014 La fiscalité française source d attractivité pour les

Plus en détail

8 Certifications Minergie

8 Certifications Minergie 8 Chapitre 8 Être Minergie, est-ce aussi être «autrement»? Pour de nombreux acteurs du marché immobilier, un label de durabilité devrait s accompagner d une appréciation de la valeur de leur immeuble,

Plus en détail

L immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise

L immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise ÉTUDE EN BREF Octobre 2011 L immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise Pour les investisseurs, l Europe de l immobilier de bureaux n est pas celle qui est délimitée par les accords

Plus en détail

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Le premier point cette semaine porte sur la croissance modérée de la zone Euro au dernier

Plus en détail

La dette des ménages canadiens demeure très élevée

La dette des ménages canadiens demeure très élevée 12 septembre 2014 La dette des ménages canadiens demeure très élevée Faits saillants États Unis : accélération bienvenue des ventes au détail. Forte hausse du crédit à la consommation en juillet aux États

Plus en détail