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4 idées reçues L Obésité Jean-Michel Borys Santé & Médecine E D I T I O N S

5 Jean-Michel Borys Médecin endocrinologue et nutritionniste, Jean-Michel Borys est co-fondateur et directeur du programme de prévention de l obésité infantile EPODE (Ensemble Prévenons l Obésité Des Enfants), mis en place dans les villes françaises depuis Il est membre de sociétés savantes françaises et étrangères dans les domaines de la nutrition, de la diabétologie, de la lipidologie et de l obésité. Il exerce au centre Kennedy à Armentières. Il est l auteur de nombreux articles dans le champ de la nutrition, diabétologie, lipidologie et risque cardio-vasculaire, et a participé à la rédaction d ouvrages scientifiques dans ces domaines. Du même auteur Les Kilos des ados, Éditions du Nil, 1998 Le Diabète sans gène, Éditions Jacob Duvernet, 2002 Le Cholesterol en questions, Éditions Jacob Duvernet, 2003 Je préviens l obésité de mon enfant, Éditions Balland, 2004 Bien manger aujourd hui, Éditions Jacob Duvernet, 2005 L Obésité de l enfant, Masson, Abrégés, 2005 Surveiller son tour de taille pour protéger son cœur, Éditions Jacob Duvernet, La collection «Idées Reçues» Les idées reçues sont tenaces. Nées du bon sens populaire ou de l air du temps, elles figent en phrases caricaturales des opinions convenues. Sans dire leur origine, elles se répandent partout pour diffuser un «prêt-à-penser» collectif auquel il est difficile d échapper Il ne s agit pas ici d établir un Dictionnaire des idées reçues contemporain, ni de s insurger systématiquement contre les clichés et les «on-dit». En les prenant pour point de départ, cette collection cherche à comprendre leur raison d être, à déceler la part de vérité souvent cachée derrière leur formulation dogmatique, à les tenir à distance respectable pour offrir sur chacun des sujets traités une analyse nuancée des connaissances actuelles. Vous souhaitez aller plus loin?

6 OBÉSITÉ [ɔbezite] n. f. : Nom féminin du XVI e siècle, emprunté au latin obesitas, de même sens. Excès d embonpoint dû au développement du tissu adipeux. On pourrait compléter cette définition du dictionnaire de l Académie française, par celle plus récente de l Organisation mondiale de la santé, qui stipule que l obésité est un excès de masse grasse, avec des conséquences néfastes pour la santé. L International Obesity Task Force, organisation scientifique internationale dont l objet est la compréhension et la lutte contre l obésité a défini de manière plus «comptable» la notion d obésité. Celle-ci se base sur l Indice de masse corporelle (IMC), c est-à-dire le rapport du poids en kilos sur le carré de la taille (en mètre). Cet indice reflète l évolution de la masse grasse et semble constituer le meilleur critère diagnostique et pronostique. Des valeurs seuils ont été établies : entre 25 et 30, on parle de surpoids, au-delà d obésité, de plus en plus grave au fur et à mesure que la valeur s élève. Chez l enfant, le même calcul est proposé, mais les variations physiologiques de corpulence nécessitent l utilisation de courbes de référence. L obésité se définit aussi selon des critères culturels. Une belle femme «ronde» du Maghreb sera considérée comme obèse dans d autres cultures. Un sumo japonais n est pas perçu comme obèse par la population locale, elle ne voit en lui qu un demi-dieu. À ces multiples définitions correspondent un imaginaire et de nombreuses idées reçues. 5

7 Introduction... 9 Diagnostic/Épidémiologie «Pour ne pas être obèse, je dois peser 10 kg de moins que ma taille.» «L obésité concerne surtout les femmes et les enfants.» «L obésité est un problème de pays riches.» «L obésité n est pas une maladie.» «L obésité de l enfant, ce n est pas grave.» Les causes de l obésité «L obésité, c est héréditaire.» «S il est obèse, c est qu il mange trop de féculents!» «Je suis tout le temps au régime, et pourtant, je suis obèse.» «Le stress et la dépression peuvent rendre obèse.» «Si je suis obèse, c est parce que j ai un problème hormonal.»

8 Perdre du poids «Je suis obèse, je dois donc perdre au moins 40 kg.» «Mon enfant est obèse, il va s affiner en grandissant.» «Pour ne pas être obèse, il suffit de manger équilibré.» «Je dois me priver pour maigrir.» «Le sport ne me fait pas maigrir.» La prévention et les traitements de l obésité «On ne peut rien faire pour éviter l obésité.» «Il n existe pas de médicament de l obésité.» «La chirurgie de l obésité, c est dangereux.» Conclusion Annexes Pour aller plus loin

9 Définition internationale de l obésité selon Cole Âge (ans) IMC chez le garçon IMC chez la fille 12 26,02 26,67 12,5 26,43 27, ,84 27,76 13,5 27,25 28, ,63 28,57 14,5 27,98 28, ,30 29,11 15,5 28,60 29, ,88 29,43 16,5 29,14 29, ,41 29,69 17,5 29,70 29,84 8

10 Introduction L obésité est devenue un sujet d actualité, illustré par des articles de presse ou des émissions de télévision quotidiens. La teneur de ces articles oscille entre l incrédulité («Devenons-nous une société d obèses?»), la recherche de boucs émissaires («C est de la faute de la nourriture américaine»), et le voyeurisme : les obèses sont montrés comme des monstres de foire. Certains journalistes nous demandent même de «leur» trouver des «très gros», si possible évoluant en milieu de précarité et passant leur temps à se goinfrer. Plus qu un sujet d actualité, l obésité est avant tout une souffrance humaine. Les personnes obèses sont victimes de stigmatisation, qui commence très tôt dans l enfance. Mes petits patients, dès la maternelle, me disent : «On s en fiche de notre poids.» Mais très rapidement, entre deux sanglots, ils ajoutent : «À l école, on me traite», ce qui signifie dans leur langage : «On se moque de moi.» Ils sont en effet rapidement la cible de quolibets, de remarques, voire de mesures discriminatoires, «pour leur bien». Être gros, lorsqu on est enfant, c est se faire rejeter de tous. Le gros est celui qui fait perdre l équipe au sport. C est celui qu on met dans les cages du gardien de but et qu on houspille s il n est pas capable d arrêter le ballon. Plus tard, être une fille obèse, c est avoir moins de chance de trouver l homme de ses rêves, mais aussi, à qualification égale, un travail. Les idées reçues ont la vie dure. L obésité ne serait que d origine alimentaire et les obèses des êtres faibles sans volonté. Mais comment expliquer cette augmentation impressionnante des nouveaux cas d obésité, 9

11 particulièrement chez les jeunes enfants? Pourquoi la grande majorité d entre nous est-elle prédisposée à prendre du poids? L obésité est-elle vraiment une maladie? Un : «Je n y peux rien, tout me profite»? Une fatalité : «On est tous gros dans la famille»? Est-ce un manque de volonté : «Mange moins et tu seras moins gros»? Un problème hormonal : «Depuis que je suis soignée pour ma thyroïde, je prends du poids»? Pour répondre à ces questions, et bien d autres idées reçues, je me suis inspiré de mes patients, des situations rencontrées en vingt années de consultations pour des problèmes de surpoids ou obésité des enfants et des adultes. La population vue lors de ces consultations change. Plus d enfants obèses dont la prise en charge est très difficile mais, lueur d espoir, plus de familles désirant connaître les principes du «bien manger». L alimentation au-delà de l obésité est, avec l activité physique, le meilleur moyen de rester en bonne santé. L obésité est une maladie lorsque l excès de graisse menace la santé. Un enfant obèse, s il le reste à l âge adulte (ce qui est le cas de la moitié des enfants âgés de six ans et des deux tiers des plus de dix ans), a une espérance de vie réduite de treize ans. L obésité est visible de plus en plus tôt dans la vie. Elle a des répercussions sur la vie sociale et la qualité de vie. Sa prise en charge est longue, difficile, ingrate. Comment en sommes-nous arrivés à une société où près d un enfant sur cinq est en excès de poids? Quelles sont les personnes les plus à risque? Que faut-il faire pour éviter la propagation de cette véritable épidémie du XXI e siècle? Comment aider une personne obèse à mieux vivre et limiter les conséquences de son excès de poids? Telles sont les quelques questions abordées dans cet ouvrage, auxquelles nous tenterons d apporter réponse. 10

12 DIAGNOSTIC/ ÉPIDÉMIOLOGIE

13 La corpulence de l enfant Sur les courbes de corpulence, l âge est en position horizontale (de 0 à 18 ans, en abscisse) et l IMC en position verticale (de 11 à 32, en ordonnée). On trace un point à l intersection de l âge et de la valeur de l IMC que l on vient de calculer. En fonction de la zone où se situe le point, on parle de : corpulence trop basse : poids insuffisant pour la taille, zone située sous la courbe inférieure ; corpulence normale : poids adapté à la taille entre les courbes du 3 e et 97 e percentile ; obésité de degré 1, au-delà de ces courbes et avant celle du haut ; obésité de degré 2, au-dessus de la courbe supérieure. 12

14 «Pour ne pas être obèse, je dois peser 10 kg de moins que ma taille.» Docteur, je viens vous voir car j ai lu dans mon magazine féminin que pour ma taille de 1,65 m, je devrais peser moins de 65 kg. Brigitte, 49 ans, mère de deux enfants Le poids idéal n existe pas ou plutôt, chacun a le sien, différent, fruit de ses gènes, de son histoire pondérale, de son activité, sexe ou âge Il n y a pas de formule magique permettant de déterminer le «bon poids». Toutes les «recettes» comme par exemple : «Pour ne pas être obèse, je dois peser dix kilos de moins que ma taille» (soit 70 kg pour une taille de 1,80 m), sont fausses. L obésité se définit médicalement par un excès de graisses corporelles préjudiciable à la santé, évalué par une mesure qui associe poids et taille et permet de calculer l indice de masse corporelle (ou IMC). L index de masse de corpulence est le moyen retenu au niveau international pour caractériser la corpulence. Cet index est égal au rapport du poids sur la taille que multiplie la taille. Par exemple : une femme qui pèse 76 kg pour une taille de 1,70 m a un IMC de : 76 (1,70 x 1,70) = 26,29 kg/m 2. La définition de l obésité chez l adulte repose sur des données statistiques confirmées par une étude qui a suivi l état de santé d un million d Américains durant quatorze ans. Au-delà d un certain seuil de l indice de masse corporelle (ou IMC), l espérance de vie diminue de manière importante. Le risque d être 13

15 atteint de diabète ou de mourir d infarctus du myocarde est multiplié par quatre. Ce seuil fatidique est de 30 kg/m 2. La zone de poids considérée comme normale correspond à un IMC de 20 à 25 kg/m 2, car c est dans cette zone pondérale qu il y a le moins de risque pour la santé. Au-dessous de 20 kg/m 2, on parle de maigreur, entre 25 kg/m 2 et 27 kg/m 2, de surcharge pondérale légère, de surcharge pondérale franche de 27 à 30 kg/m 2. Enfin, la valeur de 30 kg/m 2 correspond à la définition médicale de l obésité. Audelà de 40 kg/m 2, il s agit d une obésité morbide, à très haut risque pour la santé. On peut être plus précis en évaluant la quantité de graisse que contient son corps. L un des moyens d évaluation est l utilisation d une balance à impédancemétrie, qui détermine le pourcentage de masse grasse et de masse maigre. Autrefois réservées aux chercheurs, puis aux médecins, ces balances sont maintenant accessibles à tous, pour un prix modique. Il s agit d un outil simple d utilisation, peu coûteux et utile pour évaluer les compartiments corporels (quantité de graisses dans le corps), et surtout leur évolution. La quantité de graisses corporelles dans l organisme est habituellement de 25 % chez les femmes et 15 % chez les hommes. Encore plus simple, le mètre ruban devrait être un instrument présent dans toutes les salles de bains, pour mesurer son tour de taille. Le tour de taille est le signe extérieur de l accumulation des graisses autour des organes situés dans l abdomen. Cette répartition particulière des graisses, parfois appelée obésité androïde, expose à un risque accru de maladies cardio-vasculaires, mais aussi de diabète. Pour mesurer son tour de taille, il suffit de prendre un mètre de couturière, de se mettre debout, pieds légèrement écartés, le poids réparti sur les 2 jambes. La 14

16 mesure se prend en plaçant le mètre à hauteur du nombril, lors d une expiration douce. L obésité abdominale est définie dès lors que cette mesure est supérieure à 102 cm chez l homme et 88 cm chez la femme, en dehors de la grossesse. L obésité «gynoïde», quant à elle, correspond à une obésité (IMC supérieur à 30 kg/m 2 ), où la graisse est plus volontiers concentrée dans la partie inférieure du corps (fesses, cuisses, culotte de cheval). Sur le plan de la santé, cet excès de graisses a moins de conséquences que l obésité abdominale. Il s agit, certes, de kilos à porter pour les articulations des jambes ou des hanches, mais le risque cardiovasculaire n est pas augmenté. Les cellules où se localise la graisse abdominale sont très actives, et fabriquent de nombreuses hormones néfastes pour les artères. Celles qui constituent la graisse gynoïde sont beaucoup moins actives et donc moins dangereuses pour la santé. Ces valeurs sont-elles valables pour l enfant? Oui, même si le poids de l enfant ne suffit pas à déterminer s il est obèse ou non. Les autorités de santé françaises ont précisé, dans leurs recommandations de 2004, la définition de l obésité de l enfant basée elle aussi sur l indice de masse corporelle ou IMC. Comme pour l adulte, elle se calcule à partir du poids et de la taille. La formule de l IMC est la même. Par exemple, pour un enfant qui pèse 51 kg et mesure 1,45 m, son IMC est : 51 (1,45 x 1,45) soit 51 1,45 2 = 24,25 kg/m 2. Les choses se compliquent ensuite car il n y a pas de valeur fixe pour l enfant. Sa corpulence dépend de son âge et de son sexe. À âge égal, deux enfants peuvent avoir une taille très différente. Pour savoir si l enfant est obèse, il faut disposer des courbes de corpulence que l on trouve dans son carnet de santé, auprès de son médecin, ou sur le site du ministère de la Santé. 15

17 Peser et mesurer son enfant au moins tous les six mois permet de repérer très rapidement une corpulence excessive ou qui croît de manière trop rapide, et de demander alors conseil à son médecin ou pédiatre. Ces «normes» sont définies jusqu à l âge de 18 ans. Chez l enfant, l adiposité varie au fil des années, de façon physiologique. À la naissance, l IMC est compris entre 12 et 18 kg/m 2. De la naissance jusqu à l âge d un an, l IMC augmente et atteint son maximum habituellement juste avant l âge de la marche (entre 15 et 20 kg/m 2 ). L enfant a un aspect potelé qui, en général, ravit l entourage. C est le «gros» bébé joufflu des photographies traditionnelles. Le bébé dont on dit d ailleurs qu il «se porte bien», associant ainsi «jolis plis et bonne santé». Puis, avec la marche, on observe une décroissance physiologique jusqu à l âge de 6-7 ans. L enfant paraît souvent mince, menu. Son IMC varie entre 13 kg/m 2 et 18 kg/m 2. On observe ensuite une réascension physiologique, qu on appelle le «rebond d adiposité», classiquement observé à partir de 6-7 ans. Cette notion de rebond d adiposité physiologique est très importante, car elle constitue un signe d alerte majeur de risque d obésité chez un enfant dont le rebond est trop précoce. Ensuite, l IMC augmente jusqu à la fin de la croissance, pour rejoindre les chiffres de l adulte. Il n existe donc pas de définition de l obésité avant de s être pesé certes, mais aussi mesuré dans le sens de la hauteur et de la largeur. Le calcul de l IMC définit «statistiquement» la corpulence (normale, surpoids, obèse) de l enfant (à condition d avoir sous la main les courbes de corpulence), et le tour de taille, l obésité à risque pour la santé. 16

18 «L obésité concerne surtout les femmes et les enfants.» À ce rythme de progression, dans le monde, un adulte sur cinq sera obèse en Professeur Boyd Swinburn, Unité de prévention de l obésité de Melbourne, Congrès mondial de l obésité, Sydney, septembre 2006 L obésité est un phénomène dont l ampleur est récente. Il y a toujours eu des obèses, mais l évolution très rapide du taux de progression de la prévalence de l obésité est un élément nouveau. Ces dix dernières années, on a observé en France chaque année une augmentation moyenne de 5 % du nombre d adultes obèses, et celui des enfants a doublé. Les États-Unis étaient montrés du doigt pour leur nombre d obèses croissant. Les pays européens ne sont pas de meilleurs élèves et, par une progression fulgurante, rattrapent avec quelques années de retard, le «modèle» américain. Ils sont partis de plus bas, mais le taux de progression est identique et les courbes sont parallèles. Aujourd hui, l obésité est devenu un phénomène universel, il concerne tous les pays, même et surtout ceux en voie de développement. Il touche aussi bien les enfants que les adultes, les femmes que les hommes. Tous les trois ans, l étude OBEPI (INSERM/Institut Roche de l obésité/tns) permet d évaluer le nombre de Français atteints d obésité et leur évolution. Sa dernière version en 2006, confirme la tendance en hausse de ces chiffres, partout sur le territoire. En France, en 2006, 12,4 % de la population adulte est obèse, contre 11,3 % en 2003 et 8,2 % en La progression, de 5 % par an 17

19 entre 1997 et 2003, continue à un rythme un peu moins soutenu : +3 % d obèses par an! En revanche, la fréquence des formes graves de l obésité ne cesse d augmenter. Ceci représente aujourd hui près de six millions de Français obèses et 14 millions en surpoids. Les hommes présentent plus souvent un surpoids que les femmes (35 % d entre eux contre 23 % des femmes). La prévalence de l obésité au cours des dix dernières années a augmenté quel que soit le sexe, mais l augmentation est plus importante et plus rapide chez la femme (+46 %) que chez l homme (+40 %). Cette augmentation est attribuée non seulement à l alimentation mais surtout à la sédentarité, qui concernerait plus les femmes au-delà d un certain âge. Le tour de taille moyen a aussi augmenté, passant de 84,6 cm en 1997 à 88 cm en Si ce tour de taille augmente quel que soit l âge et le sexe, il progresse encore plus chez les femmes. En 2006, 36 % des femmes atteignent le seuil du risque cardio-vasculaire lié à leur tour de taille contre 27 % en Tout se passe comme si les formes sévères de l obésité continuaient à progresser, alors que la prévalence du surpoids stagne. La proportion de seniors (plus de 65 ans) obèses est plus importante que dans la population générale (16,5 %). Cette enquête, réalisée tous les trois ans depuis 1997, a permis de comparer l évolution du surpoids selon les générations. À un âge donné, les jeunes générations ont un indice de masse de corpulence supérieur à celui de leurs aînés au même âge, quel que soit le sexe. L obésité survient plus tôt et de manière plus grave dans la vie. La prévalence de l obésité de l enfant en France est moins connue et étudiée que celle de l adulte. Les études mettent néanmoins en évidence une augmentation très significative de la progression de l obésité et du surpoids de l enfant. Le taux de 3 % observé en 1965, 18

20 est maintenant de près de 20 % dans la dernière enquête EPODE réalisée en 2005 (Ensemble prévenons l obésité de l enfant), menée chez des enfants âgés de 5 à 12 ans. La prévalence de l obésité et du surpoids de l enfant a doublé ces dix dernières années, ce qui en fait toute la gravité. Le phénomène est assez universel. En Europe du Sud (Grèce, Italie, Espagne, Portugal), plus d un enfant sur trois est obèse ou en surpoids. Les filles sont plus concernées avant l âge de 10 ans, puis les garçons les rattrapent. Les raisons de cette flambée, quasi épidémique, de l obésité de l enfant ne sont pas complètement élucidées. Les gènes n ont pas changé en dix ans. Il s agit donc de modifications environnementales. Elles concernent l alimentation, dès la conception, durant la petite enfance puis les comportements alimentaires et sédentaires des individus. Une étude récente, portant sur les enfants âgés de 5 à 7 ans, a été menée par la direction de la recherche, des études d évaluation et des statistiques de l Éducation nationale (DREES), et publiée en Dans cette étude, au niveau national, 14,5 % des enfants sont en obésité de degré 1 et 3,9 % de degré 2. Il existe des disparités régionales. Quatre groupes de régions homogènes peuvent être distingués : la Corse, l Alsace, le Languedoc-Roussillon, avec une forte proportion d élèves en surpoids et obèses, puis l Ile-de-France, les régions Nord-Pas-de-Calais Picardie ainsi que toutes les régions du Sud. La prévalence maximale est observée en Corse (22 %). Les régions ayant des proportions d enfants en surpoids inférieures à la moyenne sont à l inverse regroupées dans une bande qui traverse horizontalement la France, de la Bretagne à la région Rhône-Alpes. Les deux régions pour lesquelles les prévalences de ces problèmes de surpoids chez les enfants de 5 à 6 ans sont les plus 19

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22 Responsable éditorial : Marie-Laurence Dubray. Remerciements de l Éditeur à : Hélène Latreille, Lara Ohana, Marie Maunier. «idées reçues» est une marque protégée. Imprimé en France en février 2007 sur les presses de l imprimerie Darantière à Quetigny. Le Cavalier Bleu ISBN / Dépôt légal : mars

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