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2 HORIZONS N 6449 DU JEUDI 12 FEVRIER 2015 ANNONCES Page 2 Condoléance Le Président de la Chambre de Commerce, d'industrie et d'agriculture de Mauritanie, présente, en son nom, au nom des membres du Bureau Exécutif de la Chambre, de ses adhérents et de l'ensemble de ses employés, ses sincères condoléances aux opérateurs économiques et à la famille de feu Mohamed OULD BEIBOU, Sénateur et Trésorier de la Chambre, priant Allah le Tout Puissant de l'accueillir dans son saint Paradis. LA CNSS AU SERVICE DES ASSURES SOCIAUX ADRESSES UTILES Police Secours 17 Sapeurs Pompiers 18 Brigade Maritime Brigade Mixte SOMELEC (Dépannage) SNDE Météo COMMISSARIATS DE POLICE Commissariat TZ Commissariat TZ Commissariat Ksar Commissariat Ksar Commissariat El Mina Commissariat El Mina Commissariat Sebkha Commissariat Sebkha Commissariat Riadh Commissariat Riadh Commissariat Arafat Commissariat Toujounine Commissariat Dar Naïm Commissariat Dar Naïm Commissariat Teyarett Commissariat Teyarett Commissariat Spécial Aéroport Commissariat Voie publique Direction Régionale de la Sûreté Police Judiciaire HÔPITAUX Centre Hospitalier National Hôpital Cheikh Zayed Polyclinique PMI Pilote PMI Ksar PMI Teyarett Assurez-vous que vos employeurs vous déclarent à la CNSS - Employeurs, s acquitter de ses cotisations est un acte civique - Assurez-vous que vos pièces d Etat Civil sont issues de l enrôlement actuel des populations HORIZONS QUOTIDIEN NATIONAL D INFORMATION ÉDITÉ PAR L AGENCE MAURITANIENNE D INFORMATION DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L AGENCE MAURITANIENNE D INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr AMI FAX: Chaabrim@gmail.com amiakhbar@gmail.com B P: 371/ 467 Direction des Ressources: Siège: / DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : RÉDACTEUR EN CHEF : SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly Diagana Babouna Baba Dianfa Traoré RESPONSABLE DE LA MAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

3 HORIZONS N 6449 DU JEUDI 12 FEVRIER 2015 ACTUALITE Page 3 Le Premier ministre reçoit les ambassadeurs de France Premier ministre M. Yahya Ould Hademine a reçu mercredi en audience à Nouakchott SEM Mehmed Bilir, ambassadeur de la Turquie accrédité auprès de notre pays. L'audience a porté sur les relations de coopération entre les deux pays et les moyens de les renforcer dans tous les domaines. L'audience s'est déroulée en présence du directeur de cabinet du Premier ministre M. Mohamed Ould Djibril. et de Turquie Le Premier ministre, M. Yahya Ould Hademine, a reçu en audience, hier matin à Nouakchott, SEM. Joël Meyer, ambassadeur de France accrédité en Mauritanie. L'entrevue a porté sur les relations entre les deux pays et sur les voies et moyens susceptibles de les renforcer dans tous les domaines. L'audience s'est déroulée en présence du directeur de cabinet du Premier ministre. La ministre des Affaires étrangères reçoit l'ambassadeur d'egypte La ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Vatma Vall Mint Soueina, a reçu en audience hier mardi à Nouakchott, l'ambassadeur d'egypte en Mauritanie, SEM. Ahmed Fadel Yacoub. L'audience s'est déroulée en présence de l'ambassadeur directeur des Affaires du Monde arabe et des organisations islamiques, M. Houssein Ould Deih. l'ambassadeur du Maroc Lancement de la 3e phase du projet initiative-pauvreté-environnement-mauritanie Les travaux d'un atelier de lancement de la troisième phase du projet Initiative-Pauvreté-Environnement-Mauritanie (IPE-Mauritanie), organisé par le ministère des Finances en collaboration avec le PNUD, ont été ouverts, hier, à Nouakchott. Plusieurs départements de l'etat participent à cet atelier d'une journée qui porte sur l'émission d'une note d'entente permettant la mise en place des fondements indispensables à l'action, suivant le budget orienté en faveur des programmes en Mauritanie. Le ministre des Finances, M. Moctar Ould Diay, a rappelé à cette occasion que le gouvernement a exécuté au cours des toutes dernières années, avec l'appui de ses partenaires au développement, un large programme de réforme, qui a été élargi par la suite au système fiscal, à la chaine des dépenses publiques, au contrôle financier, à la programmation, à l'exécution du budget et de la comptabilité publique ainsi qu'au développement des instruments d'analyse et du cadre économique global. Il a souligné également, qu'en dépit des résultats encourageants en matière de mise en oeuvre de ces réformes, le cadre organisant la gestion financière publique demeure insuffisant et ne répond pas aux normes connues en matière de transparence et de bonne exécution du système de gestion des biens publics. Le ministre a indiqué par ailleurs que plusieurs rapports relatifs à ce système de gestion financière ont recommandé la nécessité d'adopter la culture basée sur les résultats et responsabilisant les gestionnaires des accréditations financières de leurs missions pour contribuer à l'accélération du rythme du développement économique. Le représentant du PNUD par intérim M. José Gabrielle Lévy, a indiqué qu'une nouvelle phase de l'ipe-mauritanie a été préparée, soulignant qu'elle est mise actuellement en œuvre avec un ancrage institutionnel nouveau au ministère des Finances " afin de permettre un meilleur portage politique du projet ", a-t-il dit. Evoquant cette étude, il a indiqué que son objectif est d'accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de la réforme des finances publiques, par l'introduction de la budgétisation par programme." Plus spécifiquement, elle vise à appuyer la direction générale du Budget au ministère des Finances pour la rédaction d'un document conceptuel servant de cadre de référence et de guide à la conception, l'expérimentation et le déploiement de la budgétisation par programme dans le pays", a-t-il conclu. La ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Vatma Vall Mint Soueina, a reçu en audience hier mardi à Nouakchott, l'ambassadeur du Royaume du Maroc en Mauritanie, SEM. Abderrahmane Ben Oumar. L'audience s'est déroulé en présence de l'ambassadrice, directrice des Affaires maghrébines au département, Mme Toutou Mint Regadh. et l'ambassadeur, chef de la mission de l UE La ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme. Vatma Vall Mint Soueina, a reçu en audience hier mardi à Nouakchott, l'ambassadeur, chef de la mission de l'union Européenne en Mauritanie, SEM. Jose Antonio Sabadel. L'audience s'est déroulée en présence de SEM. Abdel Kader Ould Mohamed Ahmedou, directeur des Affaires européennes au ministère. Le ministre des Affaires économiques reçoit l'ambassadeur du Koweït Le ministre de l'equipement visite l'aéroport international de Néma Dr Isselkou Ould Ahmed Izidbih, ministre de l'equipement et des Transports, a effectué, hier, une visite d'information de certaines infrastructures relevant de son département à Néma. Au niveau de l'aéroport international de Néma, des services de l'autorité de Regulation, des Transports terrestres, de la Météo et de l'agence nationale de l'aviation civile, le ministre s'est enquis du fonctionnement de ces services respectifs et des problèmes rencontrés par ces structures dans l'exercice de leur mission. Dans une déclaration à l'ami, le ministre de l'equipement et des Transports a précisé que notre pays a connu ces dernières années des mutations profondes et qualitatives dans le domaine du développement des infrastructures. Il a évoqué dans ce cadre, l'exécution du projet interconnexion des chefs lieux des moughataa, réalisé pour la première fois depuis l'indépendance du pays a-t-il dit. Dr Isselkou Ould Ahmed Izidbih a enfin convié tous les Mauritaniens à apprécier ces acquis à leur juste valeur et à œuvrer pour garantir leur pérennité. Le ministre était accompagné au cours de cette visite, par les autorités administratives et sécuritaires de la wilaya. Le ministre des Affaires économiques et du Développement, M. Sidi Ould Tah, a reçu en audience, hier à Nouakchott, SEM. Adnan Abdallah Al Ahmed, ambassadeur du Koweït en Mauritanie. L'entretien a porté sur les relations de coopération entre la Mauritanie et le Koweït et sur les moyens susceptibles de les renforcer davantage.

4 HORIZONS N 6449 DU JEUDI 12 FEVRIER 2015 ACTUALITE Page 4 La ministre des Affaires sociales préside un meeting des femmes d'akjoujt La ministre des Affaires sociales, de l'enfance et de la Famille, Mme Lemina Mint El Kotob Ould Momma, a quitté Akjoujt, hier matin, à l'issue d'une visite de prise de contact et d'information en Inchiri. A cet effet, elle a visité la délégation régionale de son département, deux jardins d'enfants publics, avant de présider, l'après-midi, un meeting des femmes d'akjoujt. Dans son intervention, au cours du meeting, la ministre a transmis à l'assistance les salutations du Président de République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz et insisté sur l'intérêt qu'il accorde aux citoyens. Elle a, par la suite, indiqué que le programme du gouvernement du Premier ministre, M. Yahya Ould Hademine, cible prioritairement les populations les plus nécessiteuses. Elle a ajouté que les stratégies de son département sont axées sur la protection sociale, la promotion féminine, le genre, l'enfance et la préservation de la famille. Dans ce cadre, Mme Lemina Mint El Kotob Ould Momma a précisé que l'etat, à travers son département, prend en charge les soins des malades handicapés à l'intérieur et à l'extérieur du pays, les frais d'hémodialyse, le financement de projets générateurs de revenus au profit des handicapés et l'ouverture de centres spécialisés pour les former. Elle a aussi affirmé que la présence remarquée des femmes au sein du gouvernement, du parlement et des communes prouve que la promotion de la femme mauritanienne a franchi un important pas, notant que les filles en déperdition scolaire bénéficient de formation leur permettant d'intégrer la vie active tandis que les coopératives féminines qui travaillent seront encouragées par des prêts sans intérêts en vue de développer leurs activités. La ministre a également souligné que de nouveaux jardins d'enfants sont ouverts chaque année pour préparer l'intégration des tout petits à l'école avant d'ajouter que l'adoption de nouvelles lois au cours de cette année permettra de lutter contre les violences à l'égard des femmes qui ont pris de l'ampleur ces derniers temps. Mme Lemina Mint El Kotob Ould Momma a enfin remarqué que son département favorise, en cas de litige familial, les solutions à l'amiable avant d'inviter l'assistance à sensibiliser les femmes de la wilaya sur la nécessité de lutter contre les mariages précoces et de profiter des services de santé et d'éducation disponibles. De son côté, le maire de la commune d'akjoujt, M. Ahmed Ould Yaghoub, dans son mot de bienvenue, a indiqué que les femmes de l'inchiri fondent beaucoup d'espoirs sur la visite de la ministre, avant de préciser que la femme dans la wilaya commence à prendre conscience de la nécessité de participer au développement du pays. Il a, aussi, assuré que sa commune n'épargnera aucun effort pour appuyer les femmes afin d'atteindre les objectifs tracés par le Président de la République visant leur promotion. Réunions préparatoires de la 5e phase des négociations inter-maliennes La ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, chargée des Affaires maghrébines, africaines et des Mauritaniens à l'etranger, Mme Khadijetou Mbareck Fall, a participé, lundi dernier à Alger, aux réunions préparatoires de la 5e phase de négociations de paix entre les parties maliennes. Ainsi, elle a assisté, aux cotés du ministre des affaires étrangères d'algérie, M. Ramdan Lamamra, du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, Chef de la MINUSMA au Mali, ainsi que des représentants de la Médiation internationale, qui comprend les pays voisins du Mali et les organisations internationales et régionales, à deux réunions de travail, avec délégation des mouvements de la Plateforme, dirigée par Me Harouna Toureh, d'une part et la délégation de la coordination des mouvements de l'azawad, dirigée par M. Bilal Ag Cherif d'autre part. A cette occasion, la ministre a exprimé le vif intérêt de la Mauritanie pour la reprise du dialogue inclusif entre les parties maliennes concernées, en soulignant que la réconciliation entre les frères maliens a toujours été une préoccupation constante du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, qui s'est investi personnellement pour le retour de la paix au Mali à travers l'accord de cessez-le-feu du 23 mai 2014, dont il était l'artisan. Au cours de cette mission, la ministre conduit une importante délégation du ministère des Affaires étrangères, comprenant les ambassadeurs de la Mauritanie en Algérie et au Mali respectivement MM. Boullah Ould Mogueya et Mohamed Ould Mekhella, l'ambassadeur Mohamed Saleck Ould Ahmed Banemou, directeur de la Communications au ministère, M. Ba Ibrahima, directeur adjoint du Protocole et M. Mohamed Abdallahi Ould Beye, Conseiller à l'ambassade à Alger.En marge de la 5e phase de négociations de paix entre les parties maliennes, la ministre déléguée auprès da la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, chargée des Affaires Maghrébines, Africaines et des Mauritaniens de l'etranger, Mme Khadijetou Mbareck Fall, a effectué, mercredi, une visite de courtoisie à l'ambassade de la Mauritanie située dans le quartier résidentiel Dali Ibrahim à Alger. La ministre, qui a été reçue par SE l'ambassadeur en Algérie M. Boullah Ould Mogueya, a également tenu une réunion avec le personnel de l'ambassade pour s'enquérir des conditions de travail et des attentes du personnel pour améliorer et développer les performances diplomatiques conformément aux instructions de la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Vatma Vall Mint Soueina, depuis sa prise de fonctions au niveau du département. La visite a été effectuée en marge de la participation de la ministre déléguée au lancement de la 5e phase des négociations de paix entre les parties maliennes à Alger. La ministre a été, par ailleurs, reçue en audience hier par le ministre algérien des Affaires étrangères M. Ramadan Lamamra au ministère des Affaires étrangères. Au cours de la visite de l'ambassade, la ministre était accompagnée par l'ambassadeur Mohamed Saleck Ould Ahmed Banemou, directeur de la Communications et M. Ibrahima Ba, directeur adjoint du Protocole au ministère. Le ministre de l'agriculture reçoit l'ambassadeur d'afrique du Sud Le ministre de l'agriculture, M. Brahim Ould M'bareck Ould Mohamed El Moctar, a reçu en audience, hier à Nouakchott, SEM. Louis Pienar, ambassadeur d'afrique du Sud en Mauritanie.Au cours de cet entretien, le ministre a mis en exergue l'importance du partenariat entre la Mauritanie et l'afrique du Sud dans le domaine de l'agriculture. Il a souhaité l'organisation d'une rencontre technique entre les experts des deux pays pour entamer directement la phase de coopération agricole. Sensibilisation sur la loi criminalisant l'esclavage et les pratiques esclavagistes. Le Commissariat aux Droits de l'homme et à l'action Humanitaire, a organisé hier matin à Nouakchott, un atelier de sensibilisation au profit des organisations de la société civile et des medias nationaux sur les législations et lois criminalisant l'esclavage. L'atelier vise l'application effective des recommandations issues du plan national pour la mise en œuvre de la feuille de route pour la lutte contre les formes contemporaines de l'esclavage, en particulier la révision de la loi de 2007 criminalisant l'esclavage et les pratiques esclavagistes conformément aux hautes directives de Son Excellence le Président de la république Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz visant à défendre et promouvoir les droits de l'homme. A cette occasion, Mme Aicha Mint M'Haihem, commissaire aux Droits de l'homme et à l'action Humanitaire, a indiqué que le phénomène de l'esclavage est contraire aux principes et valeurs humaines inclus dans la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, ainsi que dans les autres traités et conventions internationales relatives à l'esclavage.elle a ajouté que notre pays a ratifié la plupart des conventions internationales contre l'esclavage, indiquant que le gouvernement a pris plusieurs mesures importantes dans le domaine législatif et institutionnel et a procédé à la mise en œuvre de programmes et politiques visant à éradiquer toutes les formes contemporaines de l'esclavage et les séquelles de ce phénomène. Dans ce sens, elle a passé en revue les efforts entrepris par l'etat pour éradiquer ce phénomène, à l'image de l'abolition définitive de l'esclavage en 1981 et sa criminalisation par la loi 048/2007 avant d'être considéré récemment comme un crime contre l'humanité dans l'amen dement constitutionnel de Le gouvernement a aussi annoncé la création de cours spécialisés pour juger les auteurs des crimes d'esclavage et la création de l'agence Nationale 'Tadamoun' pour la Lutte contre l'esclavage, l Insertion et la Lutte contre la Pauvreté en La commissaire a ajouté que le gouvernement mauritanien a ratifié le 6 mars 2014 une feuille de route qui permettra de mettre en place des mécanismes contre la pratique de l'esclavage. Les participants ont suivi des exposés relatifs à ces différentes législations.la cérémonie s'est déroulée en présence du ministre de la Justice et de la ministre secrétaire générale du gouvernement ainsi que la présidente de la Commission Nationale des Droits de l'homme et le Procureur général prés la Cour Suprême. Le wali du Trarza reçoit une délégation de l'association nationale des Eleveurs Le wali du Trarza, M. Isselmou Ould Sidi, a reçu en audience, mardi matin à Rosso, une délégation de l'association nationale des Eleveurs présidée par M. Kane Ali et comprenant un spécialiste béninois dans le domaine de la production laitière. Le wali a, au cours de cette réunion, apprécié le rôle de cette délégation, qui a pour mission de prendre contact avec les éleveurs de la wilaya dans le but de mettre en place une stratégie locale pour augmenter la production laitière. A l'issue de cette réunion, le wali a mis en exergue le rôle primordial que jouent les éleveurs de la wilaya dans l'approvisionnement du marché national en matière de produits laitiers, appelant les producteurs à élargir les points de collecte pour englober l'ensemble des moughataas de la wilaya.

5 HORIZONS N 6449 DU JEUDI 12 FEVRIER 2015 ACTUALITE Page 5 Journée d'information sur les opportunités d'investissement dans la zone franche de Nouadhibou Réception à l ambassade d Iran Une journée d'information sur les opportunités d'investissement dans la Zone Franche de Nouadhibou a débuté hier matin ses travaux à Nouakchott. Le président de l'autorité de la Zone Franche de Nouadhibou (ZFN), M. Mohamed Ould Daf a, à cette occasion, souligné que l'importance des ressources que recèle la ZFN, sa position géographique privilégiée ainsi que son potentiel de croissance resté longtemps inexploité précisant que ces atouts ont emmené les plus hautes autorités de l'etat et notamment le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, à déclarer Nouadhibou " une zone franche " et à prendre une série de mesures garantissant l'organisation de la vie économique et le développement des affaires en son sein faisant, à la fois, de celle-ci un pole économique concurrentiel bénéficiant d'un cadre réglementaire adéquat et offrant des facilités attractives et des opportunités d'investissement rentable. Le président de la Zone Franche de Nouadhibou a saisi cette occasion pour remercier le groupe de la Banque Mondiale pour son appui, ainsi que les autres partenaires au développement et les départements ministériels qui ont contribué à la réussite de cette journée. De son côté, le directeur général du Développement à la Zone Franche de Nouadhibou, M. Sid'Ahmed Ould Cheikhna, a présenté un exposé sur les opportunités de développement dans la zone. Il a aussi mis en exergue l'efficacité des cadre juridique et institutionnel, les atouts de la Zone Franche de Nouadhibou ainsi que la vision stratégique adoptée pour l'amélioration du climat d'investissement. Notons que l'organisation de la Zone Franche et l'approche qu'elle adopte en matière de concertation et d'action commune avec les différents départements ministériels dénote de la complémentarité entre les avantages offerts par la Zone Franche et les stratégies de développement suivies par ces départements (affaires économiques, finances, pêches, industrie et tourisme). La cérémonie d'ouverture de cette journée s'est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, hommes d'affaires et des représentants du secteur privé et de la société civile. Son excellence l ambassadeur de la République islamique d Iran en Mauritanie a offert hier soir une réception à Nouakchott à l occasion de 36e e anniversaire de la révolution de la République Islamique d Iran. Ont assisté à la cérémonie, -Madame Vatma Vall Mint Soueine ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, -Dr Moctar Ould Hend, ambassadeur secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération -M. Ba samba, ambassadeur directeur adjoint des Affaires asianiques et européennes -M. Mohamed Ould Adel Aziz, ambassadeur directeur du Protocole au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération La ministre déléguée aux Affaires maghrébines s'entretient avec le ministre algérien des Affaires étrangères Le wali du Tiris Zemmour s'enquiert de certains projets importants dans la wilaya Le wali du Tiris Zemmour, M. Abderrahmane Ould Mahfoudh Ould Khattri, a effectué, recemment une visite d'information au niveau de certains projets importants réalisés à Zouerate. Il s'est rendu, dans ce cadre, au projet de construction de 600 logements au profit des agents de l'etat et des travailleurs de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), cofinancé par l'etat mauritanien et cette société à hauteur de plus de 7 milliards d ouguiyas. Sur place, le wali s'est informé de l'évolution des travaux en cours et instruit les responsables du chantier sur la nécessité de se conformer aux délais fixés pour la réalisation de ce projet. Le wali a indiqué, à cette occasion, que le projet cadre parfaitement avec le programme du Président de la République Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, visant l'accès des employés et agents de l'etat au logement. Il a rappelé que ce projet, premier du genre, dans notre pays s'inscrit dans le cadre des efforts visant l'amélioration des conditions de vie des citoyens. Le wali s'est rendu également aux chantiers du Palais de Justice et de la Nouvelle Maison des Jeunes où il a eu des explications détaillées sur le déroulement des travaux au niveau de ces deux infrastructures. A l'hôpital régional, dernière étape de cette visite, le wali a pu s'assurer de l opérationnalité de cette structure sanitaire, notamment le service d'hémodialyse où 4 unités récemment acquises sont mises à la disposition des patients. La ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Ccoopération chargée des Affaires maghrébines, africaines et des Mauritaniens de l'etranger, Mme Khadijettou Mbrareck Fall, a exprimé mardi au ministre algérien des affaires étrangères, M. Ramdane Lamamra, le soutien de la Mauritanie à la médiation internationale conduite par l'algérie pour parvenir à un dénouement heureux de la crise malienne. L'entretien a été l'occasion pour les deux parties de passer en revue les voies et moyens permettant de renforcer la coopération bilatérale et l'état des préparatifs des prochaines négociations inter maliennes. Ont assisté à la rencontre, les ambassadeurs de Mauritanie à Alger et à Bamako, MM. Boullaha Ould Mogueya et Mohamed Ould Mekhalla. Remise d'équipements médicaux à l'hôpital Cheikh Zayed Les travaux d'une formation de cadres syndicaux sur les techniques de création d'activités génératrices de revenus (AGR) ont débuté mercredi à Nouakchott. Cette session, de trois jours, est organisée par la Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie (CLTM) en collaboration avec l'agence Espagnole de Coopération. Elle vise à former des cadres, affiliés à l'organisation, de certaines wilayas du pays, sur les techniques de création et de gestion administrative et financière des AGRs. A cette occasion, le secrétaire général de la CLTM, M. Samouri Ould Beye a souligné que cette activité s'inscrit dans le cadre de la politique de son organisation visant la formation et l'encadrement de ses adhérents. Il a ajouté que ce programme est Formation de cadres syndicaux sur les techniques de création d'agr conçu pour améliorer les conditions de vie des populations pauvres avant de remercier la coopération espagnole pour sa contribution louable en faveur de la CLTM. Le coordinateur du programme de coopération espagnole en Mauritanie par intérim a, pour sa part, souligné l'importance des thèmes au menu de la formation, souhaitant que les travaux de l'atelier soient sanctionnés par des recommandations de nature à faciliter au public cible l'accès aux techniques de création et de gestion des AGRs. L'organisation de bienfaisance "Helpendi" a remis, hier matin, des équipements médicaux à l'hôpital Cheikh Zayed à Dar Naim. Ces équipements comprennent une unité complète de consultation ophtalmologique et du matériel de radioscopie, entre autres, afin de renforcer les différents services de l'hôpital. Le Pr. Cheikh Baye Ould M'Kheittrat, conseiller du ministre de la Santé a, à cette occasion, souligné l'importance de ce geste qui contribuera à répondre aux attentes des patients. De son côté, le président de cette organisation a indiqué que ce don vient s'ajouter à d'autres déjà fournis à cet hôpital comprenant 50 lits et du matériel médical de radioscopie et de chirurgie. Le directeur de l'hôpital, Dr, Cheikh Hamahou Allah Ould Cheikh, a remercié les responsables de cette organisation pour leur appui continu à son institution.

6 HORIZONS N 6449 DU JEUDI 12 FEVRIER 2015 OPINION Page 6 Lutte contre la corruption Rôle des medias La corruption se répand à grande échelle à travers le monde entier. Elle touche aussi bien les pays développés que ceux en voie de développement. Cependant, elle affecte plus les pays pauvres et sous-développés, notamment les pays africains dont les populations, très vulnérables, manquent cruellement de moyens de défense et de protection. D'où la nécessité impérieuse d'établir, dans chaque pays, un Système National d'intégrité (SNI). Lequel Système est, en effet, constitué de l'ensemble des secteurs et institutions clés, que : l'on peut appeler les «piliers», qui contribuent à la diffusion de l'intégrité, de la transparence et de l'obligation de rendre compte. Son bon fonctionnement aide, à coup sûr, à atténuer les effets de la corruption et son renforcement consiste à promouvoir la bonne gouvernance dans tous les aspects de la vie, tant au niveau de l'etat que de la société. Dans ce cadre, le journaliste Mohamed Abdallahi BILLIL a présenté une communication sur le rôle des medias dans la lutte contre la corruption lors de la rencontre de haut niveau sur la transparence et le développement durable en Afrique. Après avoir signé et ratifié les conventions des Nations Unies et de l'union Africaine contre la Corruption et adhéré à l'initiative de Transparence des Industries Extractives (ITIE), la Mauritanie a adopté le 09 décembre 2010 une Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption (SNLCC). En plus des trois pouvoirs (Exécutif, Judiciaire et Législatif), les institutions d'inspection, de contrôle et de régulation, les «piliers» du Système National d'intégrité englobent également les média, les acteurs de la Société Civile, ainsi que les partenaires techniques et financiers (PTF). Conçu par Transparency International (TI) comme une manière holistique de lutter contre la corruption, le SNI constitue- en l'absence d'un modèle universel de transparence - un consen- sus, au niveau mondial, autour de principes, valeurs et mécanismes institutionnels susceptibles de prévenir la corruption et promouvoir l'intégrité. Aussi, pour bâtir un Système National d'intégrité efficace et efficient, tous les «piliers» doivent s'investir énergiquement, en premier lieu les media et les professionnels de l'information et de la communication qui doivent donner le bon exemple en s'érigeant en véritables champions notoirement reconnus pour leur intégrité, ainsi que pour leur engagement à combattre la corruption sous toutes ses formes et par tous les moyens possibles et imaginables. Contexte national Après avoir signé et ratifié les conventions des Nations Unies et de l'union Africaine contre la Corruption et adhéré à l'initiative de Transparence des Industries Extractives (ITIE), la Mauritanie a adopté, le 09 décembre 2010, une Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption (SNLCC). Dans ses principes généraux, cette Stratégie indique que, malgré le processus de démocratisation de la vie politique, la mise en œuvre du programme d'appui à la bonne gouvernance et d'institutions de régulation et de contrôle, le rôle croissant de la société civile et l'adhésion du pays à plusieurs conventions internationales, la corruption reste très présente en Mauritanie, comme le montrent des études récentes. Plusieurs facteurs ont facilité un tel processus dont la dégradation de la déontologie professionnelle, l'absence de sanctions et de contrôles efficaces, les dysfonctionnements du système judiciaire, la faiblesse des rémunérations dans le secteur public et l'inapplication des lois. Parmi les études relatives à la corruption, certaines se sont attaquées à ses aspects socioculturels révélant ainsi la persistance, en Mauritanie, de trois formes de corruption: La corruption transactionnelle, c'est une transaction «dans laquelle une partie échange de la richesse ou tire un avantage de liens plus durables comme des liens de parenté - contre une portion d'influence sur des décisions officielles du gouvernement». Elle se décline soit en commission, en rente, en gratification ou cadeau, en rétribution indue, en favoritisme, ou encore dans la transformation des décisions de justice en produits marchands sur un marché occulte. La corruption-extorsion, unanimement décriée par les usagers de l'administration, car aucun service n'est fourni en contrepartie. Elle est pratiquée par n'importe quel détenteur de la moindre parcelle de pouvoir. L appropriation privative ou l'utilisation privée de bien public ou collectif. Dans cette catégorie, on retrouve toutes sortes de détournements sous forme de surfacturation, facturation fictive, «grignotage» du temps et des moyens de travail dans la recherche de revenus parallèles. La Stratégie souligne qu'en raison de son caractère insidieux, la corruption prospère à l'ombre des dysfonctionnements de l'etat et, surtout, de la culture de l'impunité et du déficit de volonté politique. Elle détériore la qualité des services, entraîne une mauvaise allocation des ressources, provoque la fraude fiscale, entrave la concurrence et les investissements, compromet le processus de développement et affecte négativement la qualité de vie des citoyens. A ces coûts économiques s'ajoutent des effets sociopolitiques non moins néfastes, tenant à la perte de légitimité de l'etat, au climat de. laxisme et d'irresponsabilité et à l'inhibition de toute tentative de mise en place d'un système efficient de gouvernance. En outre, il en découle un affaiblissement de la cohésion sociale et une confusion entre le bien public et le bien privé, préjudiciable à la réalisation des missions de l'etat. D'où le rôle- des media (Audiovisuel, Presse écrite et électronique) dans la dénonciation et la prévention des actes de corruption. Rôle largement reconnu par la SNLCC, dans un contexte relativement favorable: - libertés d expression et de la presse garanties par la Constitution, les lois et réglementations en vigueur; - délits de presse dépénalisés ; - existence d'une Haute Autorité de la Presse et de l'audiovisuel (HAPA); - privatisation de l'audiovisuel; Création d'un Fonds d'aide publique à la presse. Cependant, force est de constater qu'il n'existe pas encore, en Mauritanie, un véritable journalisme d'investigation. Les associations professionnelles n'ont que peu de ressources et la plupart des journalistes vivent dans une situation précaire. Les entreprises de presse sont faibles et ne disposent que de peu de journalistes permanents qualifiés. Il n'existe pas non plus, à l'heure actuelle, de loi garantissant l'accès à l'information du Domaine Public Gouvernemental (IDPG). L accès à l information: un rôle naturel et fondamental Le droit à l'information est le droit naturel et fondamental de l'individu et de la collectivité de savoir et de faire savoir ce qui se passe et que l'on a intérêt à connaitre. Il constitue un besoin biologique, psychologique, social, économique et politique. Le droit à l'information n'est pas seulement le corollaire de la liberté d'opinion et d'expression; c'est un droit en lui-même. En tant que tel, il est un des droits dont les sociétés libres et démocratiques dépendent. C'est aussi un droit qui donne une signification au droit de participation reconnu aussi comme un droit fondamental pour la réalisation du droit au développement. Il en découle, nécessairement, la mise en œuvre des droits à la liberté d'expression et à l'accès à l'information, en tant que pré-requis garantissant la voix et la participation effectives des citoyens, conditions nécessaires à la promotion de la culture et de la pratique démocratiques. Pour un plein droit à l'information, le citoyen se doit d'être avisé, c'est-à-dire informé et qui, de ce fait, participe, agit et donc entretient la vie démocratique et produit ses valeurs: participation, «vivre ensemble», respect de la dignité humaine, tolérance, égalité... Autour du concept de droit d'accès à l'information, la nécessité de participer à la gouvernance, de la contrôler, de responsabiliser les gouvernants doit se réaliser au moyen de l'information. Un Rapport National sur l'état des lieux du Droit d'accès à l'information en Mauritanie élaboré, en collaboration avec le Bureau de l'un ESCO à Rabat, ii y a trois ans, évoque les avancées en la matière. Il est heureux de constater, actuellement, que le Plan d'action pour la mise en œuvre de la SNLCC prévoit la constitution d'une commission mixte composée de représentants gouvernementaux, de professionnels des medias et de la société civile en vue d'élaborer un projet de loi sur l'accès du public à l'information détenue par l'administration publique. Cette loi établira des critères d'accès, un nombre limité d'exceptions visant la protection de l'intérêt national, de la sphère privée et des domaines reconnus de secret professionnel. Elle prévoira également une instance de recours en cas de refus d'accès à l'information demandée. Les medias : instrument de lutte contre la corruption Les médias peuvent constituer un frein-à la corruption de façon à la fois tangible et intangible. La manière tangible, facilement identifiable, par laquelle les médias jouent ce rôle comprend les situations où une forme ou une Par Mohamed Abdallahi BiIlliI autre de résultats visibles peuvent être attribués à des récits, par exemple: l'ouverture d'une enquête par les autorités, l'abrogation d'une loi ou d'une politique qui favorise un climat propice à la corruption, la destitution ou la démission d'un responsable véreux, le licenciement d'un haut fonctionnaire, le déclenchement de procédures judiciaires, la formulation de recommandations publiques par un organisme de surveillance, etc. En revanche, l'impact intangible peut être défini comme les obstacles à la corruption découlant du climat social général dû à un pluralisme politique renforcé, à la redynamisation du débat public et à un sens plus aigu de la comptabilité au niveau des responsables, des organismes et des institutions publics qui résultent naturellement d actions des medias incisifs et indépendants. Les voies et moyens tangibles par lesquels le journalisme peut contribuer à combattre la corruption peuvent se présenter sous plusieurs formes. Toutefois, le journalisme contribue également à combattre directement la corruption par d'autres manières moins spectaculaires, mais tout aussi importantes. Ainsi, les reportages et enquêtes peuvent inciter les organismes publics à entreprendre des actions d'inspection et de contrôle concernant des soupçons ou des accusations de corruption. Par ailleurs, les médias diffusent les rapports des organismes publics de lutte contre la corruption, renforçant ainsi la légitimité de ces entités et limitant la facilité avec laquelle ceux qui détiennent le pouvoir peuvent s'ingérer dans leurs activités, tel que la publication en 2007, par certains journaux et sites électroniques de la place, de quelques' rapports de l'ige concernant de hauts fonctionnaires de l'etat intimés à rembourser des sommes, parfois colossales et tout récemment en ce qui concerne le secteur de la Santé, ou encore la couverture médiatique en 2008/2009, à grande échelle, des malversations constatées au niveau de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) la Société Nationale d'lmport/export (SONI- MEX) et la Société de transport aérien (Air- Mauritanie). " est évident que si les journalistes continuent à révéler les malversations au sein d'organismes publics ciblés tels que les tribunaux, la police, les Douanes et les Autorités de Régulation, la corruption s'en trouvera forcément freinée. Et si, d'aventure, ces révélations entraînent des réformes au niveau de ces organismes, l'efficacité des médias en sortira consolidée et leur possibilité de servir de contrepoids à la corruption en sera davantage renforcée.

7 HORIZONS N 6449 DU JEUDI 12 FEVRIER 2015 ECONOMIE Page 7 La bauxite Le potentiel africain Elle apparaît comme la principale ressource minière actuelle et constitue la principale source de devises pour le pays (80 % des recettes annuelles en devises). Le potentiel bauxitique de la Guinée est estimé à plus de 25 milliards de tonnes dont 12 milliards en réserves possibles soit les 2/3 des réserves mondiales de bauxite. La Guinée possède en terme de qualité les meilleurs gisements de bauxite au monde et se classe deuxième producteur mondial de bauxite, intervient pour près de 40 % du commerce mondial de la bauxite avec des exportations moyennes annuelles de l ordre de 14 millions de tonnes (1997). Les gisements de bauxite constituent, en Guinée, un phénomène géologique spécial évoqué par certains comme un «scandale géologique». Ceux-ci se sont en effet développés par altération des dolérites, des schistes cristallins et des syénites néphéliniques qui constituent la couverture paléozoïque du socle précambrien sous-jacent. L épaisseur moyenne du minerai varie entre 3 et 9 m sous un recouvrement stérile d épaisseur insignifiante. L accès aux gisements est facile et l exploitation se fait à ciel ouvert. Les principales régions bauxitiques sont la Basse-Guinée, la Moyenne- Guinée et la Haute-Guinée ; les gisements sont situés à des distances variant entre 100 et 500 km de l Océan Atlantique. Basse-Guinée : région bauxitique par excellence, la. Basse-Guinée renferme l essentiel du potentiel bauxitique du pays avec plus de 5 milliards de tonnes de bauxite de haute qualité. Plusieurs sociétés d exploitation opèrent dans cette région. Zone de Fria où la société extrait la bauxite et la traite sur place en Alumine. Première en Afrique, cette unité est entrée en activité en La production est comprise entre et tonnes. La politique de restructuration des entreprises de la filière bauxite a permis récemment la signature le 30 Novembre 1999 d un contrat de location gérance des installations de l usine entre le gouvernement Guinéen, Friguia, Alumina Company of Guinéa et Reynolds Metal Company. La durée de la location des installations est de 25 ans. Cet accord a été ratifié le 20 Décembre 1999 par l Assemblée Nationale. Zone de Kindia où la Société des Bauxites de Kindia (SBK), dont le capital est détenu à 100 % par l Etat guinéen, exploite les gisements de Débélé avec les caractéristiques suivantes : Al2O3 : 46,0 % ; SiO2 : 2,8 %. La capacité installée à Débélé est de 3 millions de tonnes par an et la SBK a une production annuelle comprise entre 1,2 et 3 millions de tonnes de bauxite brute d une teneur moyenne de 46,7 % d Al2O3. Cette société expédie sa production de bauxite à l usine Nikolaev en Ukraine. Zone de Boké où la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG) associe l Etat guinéen (49 %) à un consortium de Sociétés occidentales, Halco Mining Inc. (51 %). Cette unité exploite, depuis 1973, les gisements de Sangarédi renfermant la meilleure bauxite au monde (Al2O3 : 60,38 % ; SiO2 :1,49 %). Elle produit de 11 à 14 millions de tonnes de bauxite par an. En plus de ces trois zones en production, et toujours dans la région de Boké, la Guinée souhaite, d ici peu, mettre en production les plateaux bauxitiques de Dian-Dian, Sinthiourou I et Il, Ourorbè. Ce projet prévoit la construction d un complexe intégré bauxite-alumine-aluminium concerne une concession minière dont le potentiel avoisine 570 millions de tonnes de réserves exploitables de bauxite avec des réserves prévisionnelles de 800 millions de tonnes. La qualité de cette bauxite est de 49,06 % d Al2O3 et 1,2 à 1,7 % de SiO2. Moyenne-Guinée : les plateaux bauxitiques des environs de Labé (Bantiniel, Donghol Sigon, Bokira) totalisent un potentiel de l ordre de 500 millions de tonnes de bauxite avec une teneur moyenne de 46,7 %d Al2O3 et 1,88 % de SiO2. Les gisements de bauxite de Gaoual au Nord-Ouest du pays totalisent près de 459 millions de tonnes de réserves possibles en bauxite de qualité avec une teneur moyenne de 48,7 % d A12O3 et 2,1 % de SiO2. Haute-Guinée : avec un potentiel bauxitique de plus de 1,9 milliard de tonnes dans la région de Dabola, la Société des Bauxites de Dabola-Tougué (SBDT) développe dans cette zone un projet d exploitation des bauxites d une teneur moyenne de 44,1 % d A12O3 et 2,6 % de SiO2. Le transport des minerais bauxitiques de la Moyenne-Guinée et de la Haute-Guinée est lié à la réalisation.de la voie ferrée du Transguinéen. Selon le gouvernement camerounais, le potentiel bauxitique du Cameroun occupe le cinquième rang mondial. Le pays fonde beaucoup d'espoir sur l'exploitation de la bauxite, notamment, la bauxite de Ngaoundal et de Minim Martap dans la région de l'adamaoua. La société Hydromine inc qui a obtenu le permis d'exploration des deux gisements en 2005 l'a cédé à Camerouon Alumina Limited (CAL) en août Cameroon Alumina Limited est une co-entreprise de Dubaï Aluminium (45%) et de l'indienne Hindalco (45%), associées pour 10% à l'américaine Hydromine. D'après les résultats des travaux d'exploration, les réserves de bauxite sont estimées à 554 millions de tonnes. Les réserves exploitables, elles, sont évaluées à 458 millions de tonnes de minerai, alors que CAL estime que des réserves additionnelles de 100 à 200 millions de tonnes pourraient également être définies. Ce qui fait que CAL envisage une exploitation de 1,5 million de tonnes de bauxite par an, faisant ainsi du Cameroun le premier producteur africain, devant la Guinée Conakry qui produit tonnes. Guinée, l Arabie saoudite de la bauxite C est l histoire d un trio sur lequel repose en partie le monde moderne. Il y a d abord la bauxite, ce minerai rouge dont l extraction ne pose guère de problème puisqu il suffit souvent de se pencher pour le ramasser. Chauffé à hautes températures et pression, il donne ensuite l alumine, dont 90 % de la production sert enfin à fabriquer de l aluminium, le métal blanc que l on trouve désormais partout, de l industrie alimentaire à l aéronautique en passant par la construction et l électricité. Longtemps, la bauxite a été affaire de terres lointaines avec des producteurs incontournables comme l Australie, la Jamaïque ou le Brésil. Mais, depuis quelques années, un autre acteur, africain, émerge et attise les convoitises de tous les grands groupes miniers du monde. «La Guinée est le pays le plus riche en bauxite dans le monde. C est la terre rouge par excellence», relève Jean-Paul Aussel, fondateur et associé du cabinet international Initiatives et Projets industriels (IPI). Certes, la production guinéenne, estimée entre 15 et 18 millions de tonnes par an, ne soutient guère la comparaison avec celle de l Australie (60 millions de tonnes), mais, en matière de potentiel, cette contrée se voit peu à peu décerner le surnom d «Arabie saoudite de la bauxite». En effet, ses réserves, les premières du monde, sont estimées aujourd hui à 10 milliards de tonnes. «Le monde de la bauxite n a d yeux que pour la Guinée», confirme un trader parisien. De quoi faire naître nombre d appétits. Le pays a longtemps été la terre de prédilection du français Pechiney, lequel a dû ensuite faire de la place au russe Rusal et au chinois Chinalco. Et d autres acteurs frappent à la porte de Conakry pour obtenir leur part du cake rouge. Le 6 septembre 2013, le fonds chinois CPI International Mineral & Investment Co. a ainsi signé avec le gouvernement du président Alpha Condé un accord portant sur un projet de 6 milliards de dollars pour produire 4 millions de tonnes de bauxite par an. Il est aussi prévu la construction d une raffinerie d alumine ultramoderne et d un ensemble d infrastructures associées comprenant notamment un port en eau profonde dédié et une centrale thermique au charbon qui alimentera la capitale guinéenne en électricité supplémentaire. Ce projet, supervisé par le bureau de consulting Allen & Overy, pourrait entraîner la création de plus de emplois. Sécuriser les approvisionnements Le potentiel attire aussi les producteurs d aluminium du Golfe. Après avoir mis en place chez eux une importante industrie du métal blanc (cela afin de valoriser leur énergie à faible coût), ils cherchent désormais à sécuriser leurs approvisionnements en minerai de base. Fin 2013, Guinea Alumina Corporation (GAC), coentreprise détenue par le fonds Mubadala d Abu Dhabi avec Dubai Aluminium, a signé un accord de 5 milliards de dollars avec l État guinéen pour créer et développer une activité d extraction de bauxite ainsi qu une raffinerie d alumine dont la production sera totalement destinée aux usines des Émirats arabes unis. D une capacité de 2 millions de tonnes par an, ce projet sera adossé à la construction d un port, opérationnel en 2017, et devrait générer emplois. Au total, la Guinée pourrait atteindre une production de 25 millions de tonnes de bauxite d ici à Dans un pays où la pauvreté touche près de 55 %, il est aisé d imaginer les impacts positifs d une telle exploitation minière. Selon la Banque mondiale, Conakry peut espérer jusqu à 400 millions de dollars de recettes minières annuelles. De quoi permettre enfin un décollage économique attendu en vain depuis l indépendance. Le ministre guinéen de l Économie et des Finances, Kerfalla Yansané, parie même sur une croissance supérieure à 20 % en 2014 grâce au démarrage concret de plusieurs projets miniers. Un boom annoncé qui fera l actualité dans les années à venir? À condition, préviennent les experts, que le pays fasse davantage d efforts en matière de modernisation. Lourdeurs administratives, manque de transparence et de visibilité législative à long terme, concurrence déloyale, pléthore d intermédiaires sur fond de rivalité entre pays acheteurs (notamment celle qui oppose la Chine aux Occidentaux) : les critiques abondent dans le milieu, et la récente affaire Steinmetz (voir encadré ci-contre) n a pas arrangé les choses. Nouveau défis de l extraction Certes, la Guinée a récemment réformé son code minier pour optimiser les profits des acteurs, tant l État que les groupes obtenant des permis d exploitation. Mais les opérateurs étrangers réclament des progrès en matière d amélioration du climat des affaires, tandis que les ONG s interrogent sur la capacité du pays à éviter les désastres écologiques que provoque souvent cette industrie. «En Afrique comme dans quelques autres pays en développement, faute d organismes de contrôle efficaces, les transactions autour de la bauxite se font souvent en cash, ce qui constitue un manque à gagner pour les États. Pour accompagner ce boom annoncé et en profiter au mieux, il va falloir que la Guinée muscle son administration», avertit ainsi le trader d un bureau genevois spécialisé dans le négoce des métaux, qui évoque à demi-mot l existence de «cargaisons fantômes» de bauxite. La formation est un autre défi. On n augmente pas sa production de près de 50 %, voire plus, sans investissement dans le capital humain. «Aujourd hui, la vraie difficulté n est ni le manque de volonté politique ni le financement, mais le développement des compétences», confirme à ce sujet un spécialiste de l Afrique et de l énergie chez BearingPoint. La bauxite au Cameroun Six milliards de dollars Selon le gouvernement camerounais, le coût total du projet est évalué à six milliards de dollars (100 millions de dollars sont prévus pour la fraction mine et 4 milliards de dollars pour la raffinerie). L'entreprise a demandé un permis d'exploitation et attend des négociations en vue de l'obtention de la convention minière. Les discussions achoppent sur la construction du chemin de fer devant permettre l'acheminement de la bauxite au port de Kribi. Car, dans le plan de financement de CAL, la construction des infrastructures n'est pas inclue. L'entreprise veut que ces rails soient réalisés par l'etat du Cameroun. Alpha Barry, le représentant du projet au Cameroun, avait affirmé que l'entreprise avait consenti à réaliser les études pour ces infrastructures. «CAL endosse les dépenses liées aux études de faisabilité bancables des infrastructures de transport à construire et après, on cherche un partenaire pour libérer les fonds à des coûts favorables», avait-il confié à Cameroun Tribune en D'autres sites à valoriser A Fongo Tongo près de Dschang, dans la région de l'ouest, il existe 46 millions de tonnes à une teneur moyenne de 47% d'alumine. Les études sont encore en cours pour déterminer le coût du projet. Sidi Moustapha Ould BELLALI bellalisidi@yahoo.fr

8 HORIZONS N 6449 DU JEUDI 12 FEVRIER 2015 ENVIRONNEMENT Page 8 Changement climatique Paris 2015, l heure de la vérité sur le climat Depuis des années, scientifiques et expertes des questions de sécurité tirent la sonnette d'alarme: le réchauffement climatique, s'il se poursuit au rythme actuel, sera source d'instabilité et de conflits. Tempêtes, canicules, sécheresses, ou au contraire inondations... si les émissions de CO2 continuent de dérégler le climat, les épisodes extrêmes promettent d'être plus fréquents, et avec eux les disputes pour les ressources. "Moins d'eau et de ressources alimentaires, des migrations accrues, tout cela va indirectement augmenter les risques de problèmes sérieux entre populations", pointent dans leur dernier rapport les scientifiques du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC). 2015, sera-t-elle, l'année de vérité dans la lutte contre le changement climatique? Marquera-t-elle un tournant historique dans cette lutte menaçante? Il ne reste que quelques mois à 195 pays pour négocier et sceller à Paris un accord mondial. "2015 décidera des conditions de vie de nos petits-enfants et de leurs petits-enfants", prévient Hans Joachim Schellnhuber, directeur du Postdam institute, spécialisé dans les questions climatiques. "Au sommet de Paris, presque 200 nations ont l'objectif de mettre la planète sur une trajectoire de réduction des émissions qui permette de limiter le réchauffement à 2 C", par rapport à l'ère préindustrielle, rappelle-t-il. Au delà de 2 C, les climatologues redoutent un emballement du système climatique, sachant que la température moyenne de la planète s'est déjà réchauffée de 0,8 C. En l'absence de mesures nouvelles, la trajectoire actuelle file vers + 4 à 5 C à la fin du siècle. Une perspective synonyme d'évènements climatiques extrêmes plus fréquents, de dangers pour la sécurité alimentaire et de phénomènes migratoires de grande ampleur. Six ans après le retentissant échec de Copenhague, décembre 2015 est la date butoir que la communauté internationale s'est fixée pour trouver un consensus sur un texte. Le futur accord doit prendre, à partir de 2020, le relais du protocole de Kyoto, qui n'engageait que les pays riches dans la réduction des gaz à effet de serre (GES). Les économies les plus puissantes sont aussi les plus gros polueurs" L'action climatique est un défi car elle touche le cœur même des économies : la production et la consommation d'énergie. Selon les économistes, il est possible de parvenir à réduire drastiquement les émissions de GES sans altérer la croissance, mais cela nécessite un changement radical dans les investissements pour laisser notamment deux tiers des réserves fossiles connues dans le sol. "Les économies les plus puissantes sont aussi les plus gros pollueurs", souligne Hans Joachim Schellnhuber, manière de rappeler qu'une poignée de pays détient les clés de l'avenir climatique du monde. Dans la perspective du rendez-vous parisien, 2015 verra deux dynamiques à l'œuvre: des négociations onusiennes intermédiaires et les annonces des pays sur l'adaptation de leur politique énergétique. Pour ces dernières, l'accord de méthode trouvé à Lima laisse une grande latitude sur la forme que pourront prendre les engagements (durée, secteurs, base de référence, etc.). "Ce qui se passe en dehors de la négociation est au moins aussi important que la négociation ellemême", estime un expert auprès du World ressource institute (WRI). Le processus onusien reste toutefois la colonne vertébrale de l'action collective. Toutefois, de nombreux sujets sont en suspens : l'accord sera-t-il légalement contraignant? Comment parvenir à mobiliser 100 milliards de dollars annuels en 2020 pour aider les pays du Sud dans la lutte contre le réchauffement? Et surtout comment partager équitablement les efforts à faire, notamment entre pays émergents et riches? Les USA ont pris la mesure de l importance des changements climatiques Les dernières annonces du Président Obama sur la réduction des émissions des centrales électriques américaines montrent que les Etats- Unis ont pris la mesure de l'importance de lutter contre les changements climatiques. Ces annonces s'ajoutent aux dernières avancées obtenues au Mexique et en Chine sur l'augmentation d'approvisionnement en énergies renouvelables. Cette action du Président Obama s'inscrit en amont d'une date butoir fixée par la communauté internationale pour déposer de nouveaux engagements de réduction de gaz à effet de serre, dans la perspective de la Conférence des Nations unies sur le climat à Paris 2015 (COP21). D'après Lou Loenoard, vice-président sur les changements climatiques au WWF US, «La dernière évaluation réalisée par l'administration Obama sur le climat montre que les dérèglements climatiques causés par les activités humaines touchent dès à présent les Etats- Unis tous les jours. On ne parle pas d'un futur lointain, c'est déjà notre réalité. Il est ainsi parfaitement fondé que l'administration Obama utilise tous les instruments disponibles pour protéger notre pays contre une menace réelle et actuelle. La production d'électricité est la source la plus grande de pollution industrielle en carbone aux Etats unis ; elle menace aussi bien la santé de nos enfants que le monde naturel. Pour s'attaquer aux pollutions des centrales électriques américaines les plus polluantes les normes proposées aujourd'hui s'appuient sur l'une des lois américaines les plus populaires et efficaces, la Loi sur la qualité de l'air «Clean Air Act». Des normes ambitieuses auront des retombées bénéfiques, à la fois pour la société, la nature, mais aussi pour les générations d'américains qui arrivent». Les normes d'émissions des centrales électriques proposées par l'administration Obama devraient être renforcées et finalisées, permettant ainsi aux Etats-Unis de tenir leurs objectifs actuels et futurs de transition vers un mix énergétique centré sur les énergies renouvelables. La géo-ingénierie est insuffisante pour lutter contre le réchauffement La géo-ingénierie, axe de recherche controversé prônant une intervention artificielle sur le climat pour en limiter le réchauffement, ne peut se substituer à une forte réduction des émissions des gaz à effet de serre mais cette piste doit être approfondie, selon un comité de scientifiques sollicités par l'académie américaine des Sciences. Des stratégies visant à retirer du dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre, de l'atmosphère sont limitées par leur coût et par l'immaturité technologique, ont estimé ces experts dans deux rapports publiés mardi dernier. Mais la géo-ingénierie pourrait contribuer à un large éventail de mesures destinées à lutter contre le réchauffement climatique en y consacrant davantage de projets de recherche et de développement, ont-ils souligné. Il serait néanmoins "irrationnel et irresponsable" de recourir à la géo-ingénierie sans mettre en œuvre des mesures de réduction des émissions de CO2, gaz surtout produit par la combustion d'énergies fossiles. Selon eux, les technologies visant à accroître la capacité de la Terre ou des nuages à refléter les rayons du Soleil présentent des risques considérables et ne devraient pas être déployées à ce stade. Elles consistent à procéder à des injections d'aérosols dans la stratosphère et à éclaircir les nuages marins grâce à des particules d'eau de mer injectées en grande quantité. En outre, ces interventions n'auraient qu'un effet temporaire et présenteraient des risques environnementaux, sociaux et politiques importants. Des technologies au coût exorbitant Les experts ont relevé que les avantages et les risques des techniques pour retirer le CO2 de l'atmosphère, comme la séquestration, étaient bien compris, mais les technologies actuelles nécessiteront des décennies pour obtenir des résultats moyens et leur coût serait exorbitant pour les déployer à des échelles suffisamment grandes pour avoir un impact. "Le fait même que les scientifiques considèrent le recours à la géo-ingénierie devrait être vu comme une sonnette d'alarme nous disant qu'il faut faire davantage pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la façon la plus efficace et la moins risquée de combattre le changement", relève Marcia McNutt, rédactrice-en-chef de la revue Science et ancienne directrice de l'institut américain de géophysique. Elle a présidé le comité qui a produit ces rapports. "Mais plus nous attendons, plus il sera probablement nécessaire de déployer certaines formes de géo-ingénierie pour retirer du CO2 de l'atmosphère et limiter les pires effets du changement climatique", a- t-elle prévenu. D'où l'importance de faire davantage d'études pour améliorer l'efficacité des capacités actuelles, qu'elles soient plus favorables à l'environnement et moins coûteuses. Ces deux rapports devraient guider les agences fédérales dans le choix des recherches à financer dans ce domaine, tout en gardant séparé le processus de décision pour les déployer. Ce projet a été parrainé par l'académie américaine des sciences, la Nasa, l'agence nationale océanique et atmosphérique ainsi que par le ministère de l'energie. Baba D. Traoré dianfatraor@yahoo.fr

9 HORIZONS N 6449 DU JEUDI 12 FEVRIER 2015 MAGAZINE Page 9 Hygiène de vie Prenez votre vitamine D, qu'attendez-vous? La vitamine D est la plus importante des vitamines. Elle réduit les infections et les allergies. Bonne pour le cerveau et contre l'alzheimer, elle vous fait vivre plus longtemps. Contrairement à ce qui est raconté un peu partout, il n'y a aucun danger à prendre de la vitamine D, jusqu'à UI par jour sur le long terme. Plusieurs études montrent en effet que prendre de la vitamine D3 en même temps que la vitamine K2 (MK7) est indispensable pour bien orienter le calcium dans vos os plutôt que dans vos artères. La vitamine D est bonne pour le moral. Quand vous vous promenez au soleil, sur la plage, à la montagne ou dans la campagne, sentez-vous cette joie qui vous réchauffe le cœur? Vous pouvez dire merci au soleil, aux douces ondes du ciel bleu, et à votre taux de vitamine D qui remonte dans votre sang. Car la vitamine D est rare dans l'alimentation. Votre principale source est la vitamine D que votre peau fabrique sous l'effet des rayons du soleil. Vous bénéficiez d'un effet antidépresseur démontré par la science. Mieux encore, la fameuse «dépression saisonnière» qui saisit beaucoup de gens l'automne et l'hiver, serait liée au manque de vitamine D, tout simplement. Les études avaient déjà montré que les personnes très déprimées avaient souvent un faible taux de vitamine D, mais on sait maintenant que c'est aussi le cas des petites déprimes. Selon les chercheurs, celles-ci commencent typiquement huit semaines après les derniers pics d'exposition au soleil, soit au mois de novembre. La vitamine D réduit les infections et les allergies Plus de promenades au soleil, c'est moins de maladies infectieuses. La tuberculose elle-même était autrefois soignée par des bains de soleil, d'où la création des fameux «sanatoriums» en montagne ou sur les bords de mer ensoleillés. On donnait aussi aux malades de l'huile de foie de morue, riche en vitamine D. Le traitement pouvait être efficace, mais les médecins ignoraient à l'époque que cela tenait, dans un cas comme dans l'autre, à la vitamine D. Aujourd'hui, on constate un pic de rhume, grippe, gastro, au milieu de l'hiver, quand le niveau de vitamine D de la population descend au plus bas. Un lien entre les deux phénomènes a pu être établi. Car la vitamine D joue un rôle crucial pour réguler le système immunitaire. Et cela joue dans les deux sens : D'une part, elle rend plus résistant contre les infections. D'autre part, elle évite les réactions exagérées du système immunitaire, comme les allergies et les maladies auto-immunes. Ce sont des maladies où le corps s'attaque lui-même, et qui sont très difficiles à traiter car on ne peut les arrêter sans affaiblir les défenses naturelles de l'organisme. Mais les études ont montré que si ces problèmes ont déjà éclaté, ils pouvaient être efficacement contenus grâce à un meilleur taux de vitamine D dans le sang. Cela inclut la polyarthrite rhumatoïde mais aussi la thyroïdite de Hashimoto, la sclérose en plaques, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, le syndrome de Goujerot-Sjögren, le lupus ou le psoriasis. La vitamine qui donne les os solides C'est le bienfait le plus connu de la vitamine D. Chacun sait en effet que les enfants qui manquent de vitamine D deviennent rachitiques. Les L'activité physique fait-elle perdre du poids? La forme physique est un déterminant fondamental de la santé et procure de nombreux bienfaits sur la santé tels que le plaisir, la réduction des risques de troubles cardiovasculaires et cérébrovasculaires, le bien-être, la longévité... Pour autant, peut-on maigrir en pratiquant une activité physique et sans changer ses habitudes alimentaires? Rien n est moins sûr. La composition du kilogramme perdu grâce à l effort est de 88,5% d eau, 10% de sucres et 1,5% de graisses, soit 15g de masse grasse. Même si ce taux de graisse double durant la période de récupération (30g de graisse perdue au total), on comprend bien que s en remettre à une activité physique pour perdre du poids n est pas suffisant. Il faudrait pratiquer plusieurs heures d entraînement intensif par jour pour commencer à obtenir un résultat. Par exemple, il faudrait 30h d effort pour perdre 1kg de masse grasse! Cette explication est cependant trop rapide pour évincer totalement le sport de votre programme minceur.d après les conclusions de l INSERM, la perte de poids qui résulte de l association d un régime et d une activité physique est supérieure à celle obtenue par un régime seul. Pourquoi associer le sport à votre régime? Pour brûler les calories plus facilement. Certains le pratiquent exclusivement pour cette raison : le sport permet aux muscles de se développer! C est d ailleurs parce que le muscle est plus lourd que la graisse, qu une prise de poids peut-être observée après quelques jours d entraînement. Cette prise de masse musculaire est toutefois bénéfique. Car le muscle, même au repos, consomme beaucoup d énergie, et également sous forme de graisse. Ainsi, avec plus de muscles, l organisme fonctionnera à plus haut régime. La dépense énergétique de base - c està-dire l énergie dont le corps a besoin au repos pour fonctionner - augmente grâce à cette prise de masse musculaire. Ainsi, plus de calories seront naturellement consommées. On considère qu une augmentation de 1% de la dépense énergétique de base permet de consommer jusqu'à 700g de masse grasse en plus par an. L activité physique n a pas qu un impact sur la quantité de muscles mais également sur leur qualité. L architecture de la cellule musculaire s adapte à ses nouvelles fonctions et devient plus performante. Elle s équipe progressivement de plus de mitochondries, de véritables centrales électriques pour nos cellules, et stimule les enzymes qui participent à la consommation d'énergie. Le muscle acquiert ainsi une meilleure capacité à utiliser les graisses comme source d énergie. A titre d'exemple, alors qu'un coureur débutant dépensera 300 kcals lors de ses premiers entraînements, il pourra atteindre les kcals après quelques mois de pratique. Pour éviter de reprendre les kilos perdus Un des effets secondaire d un régime fait de privations est bien souvent la reprise de poids... Comment expliquer que nos efforts soient anéantis aussi facilement? Si on perd de la graisse (= masse grasse) on perd également du muscle (= masse maigre). Or, souvenez-vous des conséquences d un gain de muscle : la dépense énergétique de base de l organisme augmente, ce qui conduit a une meilleure utilisation des calories. Quelle satisfaction lorsque, après une heure de footing intense, la balance vous ôte généreusement un kilo! Pour autant, le sport permet-il de maigrir sans changer ses habitudes alimentaires? Rien n est moins sûr. L inverse est également vrai. Qui dit perte de masse maigre dit dépense énergétique diminuée et donc, meilleur stockage des calories quand l occasion se présente Plus simplement, l organisme habitué par le régime à être privé de sa source d énergie va, dès qu il en a l occasion, se mettre à épargner abondamment pour faire face à une éventuelle nouvelle disette. On sait que la perte de masse maigre uniquement par le biais d'un régime est de l ordre de 25% du poids perdu. Ce pourcentage est réduit de moitié lorsque le régime s accompagne d une activité physique de type endurance. Le risque de reprendre du poids à l'issue du régime est réduit de moitié. Par ailleurs, l étude scientifique PRIME a suivi pendant 5 ans un groupe de hommes d âge moyen se rendant au travail en marchant ou à vélo. Elle en a conclu que pratiquer quotidiennement des activités d intensité modérée était inversement associé à un gain de poids. D où l intérêt de maintenir ses efforts. Pour avoir une plus jolie silhouette Affiner sa silhouette est généralement la première des motivations pour perdre du poids. En ce sens, associer une activité sportive à son régime permet de maigrir tout en gardant un corps tonique et en pleine forme. Quelques études suggèrent de plus une relation inverse entre le niveau habituel d activité physique et la localisation abdominale de la graisse, ce qui a des conséquences esthétiques. On sait que l accumulation abdominale de graisse est associée au développement de pathologies métaboliques (diabète de type 2) et cardiovasculaires (maladie coronaire). Pour avoir le courage de suivre son régime l activité physique est bonne pour le moral! C est ce que concluent différentes études transversales sur ses bienfaits. adultes qui manquent de vitamine D souffrent (entre autres) de déformation des os, de manque de densité osseuse, favorisant les fractures et donc les handicaps. Pour avoir des os solides cependant, la plupart des gens se contentent de prendre des minéraux, comme le calcium et le magnésium. Le problème est que, lorsque vous prenez du calcium alors que vous manquez de vitamine D et de vitamine K, le calcium ne va pas se fixer sur vos os. Il se dépose dans vos vaisseaux sanguins qui calcifient, ce qui prédispose aux infarctus, et même dans vos yeux, qui développent alors la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l âge). En revanche, avec la vitamine D et la vitamine K, non seulement le calcium va se fixer sur vos os, mais vous allez beaucoup mieux l'absorber au niveau de l'intestin. La vitamine D bonne pour le cerveau (et contre l'alzheimer) En vieillissant, nos fonctions cognitives, c'est-à-dire notre mémoire, notre rapidité d'esprit, nos perceptions, déclinent naturellement. Cependant, les scientifiques ont découvert que l'apparition de démences est associée à un manque de vitamine D. Les chiffres sont impressionnants : selon une étude de 2012, les personnes âgées qui ont peu de vitamine D dans le sang (moins de 25 nmol/l) ont quatre fois plus de risques de problèmes cognitifs que celles qui ont de bons niveaux (plus de 75 nmol/l). Dans une autre étude, les chercheurs ont constaté que les personnes qui ont peu de vitamine D ont 69 % de risques supplémentaires de maladie d'alzheimer que celles qui ont un niveau normal. Les personnes très carencées ont même une hausse de leur risque d'alzheimer de 120 %. La vitamine D bonne contre les AVC Des études ont aussi montré qu'il existe un lien entre un faible taux de vitamine D et un risque élevé de gros accident vasculaire cérébral, rupture d'anévrisme, et AVC mortel. La vitamine D aide à approcher son poids optimal. Une étude publiée dans la revue scientifique American Journal of Clinical Nutrition a conclu qu'un taux adéquat de vitamine D peut aider les femmes en surpoids à perdre leurs kilos en trop. Deux groupes de femmes ont reçu des compléments de vitamine D ou un placebo (fausse vitamine D). Après 12 mois, celles qui avaient pris les compléments de vitamine D avaient perdu en moyenne 9,5 kilos, contre 6 kilos pour les autres. La vitamine D vous fait vivre plus longtemps En un mot comme en cent, le manque de vitamine D est lié à une forte hausse du risque de décès, toutes causes confondues, y compris par crise cardiaque et par cancer. Quelle quantité prendre? L'idéal est de déterminer précisément quel est votre taux de vitamine D, en vous faisant mesurer votre taux sérique (taux dans le sérum sanguin, le sérum étant le liquide de votre sang, dans lequel baignent vos globules). Visez un taux de vitamine D supérieur à 50 ng/ml, c est celui qui apparaît comme protecteur contre les maladies chroniques dans les études scientifiques. Pour atteindre ce taux, un complément alimentaire quotidien de 4000 UI de vitamine D est nécessaire, plus si vous sortez rarement, si vous êtes sous traitement médical, en surpoids ou si vous êtes âgé. Contrairement à ce qui est raconté un peu partout, il n'y a aucun danger à prendre de la vitamine D, jusqu'à UI par jour sur le long terme : c est ce que viennent de démontrer conjointement les chercheurs en santé publique de l université d Alberta (Canada) et de l université d Harvard (Etats-Unis). Les rares cas d'intoxication répertoriés concernent des prises de UI ou plus, sur de très longues périodes. Sous quelle forme Rien n'est plus facile à trouver que de la vitamine D. Ma préférence va cependant à la vitamine D3 naturelle (la forme la plus proche de celle synthétisée au soleil par votre peau), qui se prend quotidiennement. Les apports sont donc plus réguliers, et correspondent mieux aux apports naturels que les doses «flash» de ou UI (Uvédoses). À noter que les innovations ne cessent pas dans ce domaine, mais qu'une avancée très intéressante vient d'avoir lieu avec l'association «vitamine D3 + vitamine K2 (MK7)». Plusieurs études montrent en effet que prendre de la vitamine D3 en même temps que la vitamine K2 (MK7) est indispensable pour bien orienter le calcium dans vos os plutôt que dans vos artères. Ainsi vous renforcez considérablement les effets de la vitamine D3 et du calcium sur la solidité de vos os et vous protégez votre cœur des risques de calcification artérielle qui peuvent causer de nombreuses maladies cardiovasculaires. Vous pouvez trouver ici un complément alimentaire qui associe les vitamines D3 et K2 (MK7) sous une forme végétale et aux dosages recommandés par les études scientifiques (pour 5 gouttes quotidiennes : 2000 UI de vitamine D3 et 45 microgrammes de vitamine K2 (MK7). Sidi Moustapha Ould BELLALI bellalisidi@yahoo.fr

10 HORIZONS N 6449 DU JEUDI 12 FEVRIER 2015 ANNONCES Page Le présent Avis d'appel d'offres suit l'avis général de passation de marchés du projet paru dans le quotidien Horizons N 6198 du 18/02/2014, et dans le site web du 2.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a reçu un don du Fonds du partenariat mondial pour l'éducation administré par l'association internationale de développement pour couvrir le coût du projet d'appui au secteur de l'éducation de base, et entend affecter une partie du produit de ce don aux paiements relatifs au marché pour la Construction en 3 lots de 3 collèges dans la wilaya du Guidimakha. 3. la Direction des Projets Education - Formation (DPEF) invite les soumissionnaires éligibles et qualifiés à présenter leur soumission cachetée en vue de la construction en 3 lots de 3 collèges dans la wilaya du Guidimakha comprenant: Lot 1 Collège de Tachott, Moughataa de Selibaby ; Lot 2 Collège de Hassi Chegar, Moughatta de Selibaby ; Lot 3 Collège de Bou Anz, Moughataa de Ould Yenge. Un soumissionnaire peut être attributaire d'un ou de plusieurs lots (sous réserve de sa qualification cumulative pour les lots considérés). 4. L'Appel d'offres se déroulera conformément aux procédures d'appel d'offres spécifiées dans la publication de la Banque «Directives: passation des marchés de fourniture de travaux et de services (autre que les services de consultants) par les emprunteurs de la banque mondiale dans le cadre des Prêts de la BIRD et des crédits et don de l'ida -Edition janvier 2011», et est ouvert à tous les soumissionnaires qui répondent aux critères d'éligibilité tels que définis dans le Dossier d'appel d'offres. Et n'étant pas frappés par l'une des exclusions visées à l'article 24 de la loi n du 22 juillet 2010 portant Code des Marchés Publics. 5. Les soumissionnaires intéressés éligibles peuvent obtenir Avis d'appel d'offres National Mauritanie Direction des Projets Education - Formation DON GPEF TF AON N 145 PNDSE/2014 de plus amples renseignements auprès de Monsieur Mohamed Ould Sidi Mohamed, mosm@dpef.mr et prendre connaissance des documents d'appel d'offres à l'adresse suivante: Direction des Projets Education - Formation, BP : 6541 Téléphone (222) ; (222) & , Fax: (222) , de 09 Heures du matin à 16 heures de l'après Midi (Heure GMT), pendant les jours ouvrables. 6. Les spécifications de qualification comprennent par lot: avoir effectué des travaux de construction d'un montant financier moyen annuel correspondant au moins 2 fois le montant de sa soumission au cours des trois (03) dernières années; avoir réalisé avec succès, en tant qu'entreprise principale, au moins deux (02) projets de nature, de complexité technique et financière similaire durant les cinq (05) dernières années. Proposer le personnel d'encadrement demandé: Voir paragraphe las 5.5 (d) de la Section II. Fiche de Données du présent Appel d'offres Disposer du matériel minimal demandé pour l'exécution des travaux (en propre, en location ou en leasing) : Voir paragraphe las 5.5 (c) de la Section II. Fiche de Données du présent Appel d'offres Fournir une attestation bancaire justifiant que le candidat dispose d'une capacité d'autofinancement d'au moins MRO 7. Le Dossier d'appel d'offres complet en français peut être acheté par les soumissionnaires intéressés par demande écrite à l'adresse ci-dessous contre paiement d'un montant non remboursable de MRO. Le paiement sera effectué par versement au compte bancaire ouvert au nom de la DPEF à la BMCI, Nouakchott, dont les coordonnées sont les suivantes: En présentant le récépissé de la banque à la DPEF, le document d'appel d'offres sera immédiatement remis aux candidats intéressés ou adressé à leurs frais en utilisant le mode d'acheminement qu'ils auraient choisis. 8. Les Soumissions devront être déposées à l'adresse ci-dessous avant le 11 mars 2015 à 10 heures GMT. Les dépôts électroniques ne seront pas admis. Les soumissions présentées hors délais seront rejetées. Les Soumissions seront ouvertes physiquement en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister à l'adresse ci-dessous le (insérer la date et l'heure). 9. Toutes les Soumissions doivent être accompagnées d'une Garantie de Soumission valable 118 JOURS pour un montant de un million d'ouguiyas ( MRO) par lot. 10. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours, à compter de la date limite de dépôt des offres. 11. L'adresse mentionnée(s) ci-dessus est: Salle de réunion de la commission de passation des marchés DIRECTION DES PROJETS EDUCATION/FORMATION -Fax: (222) Téléphone: (222) (222) Le Directeur des Projets Education & Formation Ahmed Mohamed Kane Société COVEC MAURITANIE Avis au public La société COVEC MAURITANIE informe le public que la vente de son matériel à Rosso est soumise aux obligations suivantes: l, toute vente est organisée uniquement par la Direction Générale de COVEC à Nouakchott(route de l'aéroport, KSAR) ; 2, le produit de toute vente doit être versé dans le compte N ouvert au nom de la société à la BCI Nouakchott; 3, toute vente doit comporter uniquement le cachet de la Direction Générale de COVEC MAU- RITANIE à Nouakchott; 4, le cachet du «Directeur du Projet de la Construction de la route Rosso-Lexeiba de COVEC» n'est plus valable. Fait à Nouakchott, le 04 février 2015 Direction Générale de COVEC MAURITANIE

11 HORIZONS N 6449 DU JEUDI 12 FEVRIER 2015 ANNONCES Page 11 MINISTERE DE L'AGRICULTURE DIRECTION DE L'AGRICULTURE SECTION O. AVIS D'APPEL D'OFFRES (AAO) N O8/CPMP/SR/DA/MA/ Cet Avis d'appel d'offres fait suite à l'avis Général de Passation des Marchés Publics et le PPM approuvés par la Commission de Passation de Marchés Publics du Secteur Rural et la CNCMP en janvier Le Ministère de l'agriculture envisage de financer sur budget Etat l'acquisition semences traditionnelles, semences maraichères, Matériel de Protection (grillage, piquets cornières en trois ( 3) lots distincts. 3.Le Ministère de l'agriculture sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondants aux qualifications requises pour exécuter une telle fourniture Lot 1 : Fourniture de 400 Tonnes de semence traditionnelle Lot 2 : Fourniture de 1000 Kg de semence maraichère Lot 3 : Fourniture de ml de grillage, Piquets cornières 4. La passation du marché se fera par voie d'appel d'offre national ouvert. 5. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir des informations complémentaires et examiner le Dossier de consultation auprès de la CPMP/SR ou du Service marchés du Ministère de l'agriculture Nouakchott Mauritanie, Tél: , , ou consulter sur le site web : ; 6. Le dossier d'appel d'offre, en version authentique cachetée par la CPMP/SR, pourra être obtenu auprès du service des Marchés du MA contre reçu de versement de la somme, non remboursable, de UM (vingt mille) au Trésor Public exclusivement, seule la copie cotée et paraphée fait foi. 7. Les soumissions, d'une validité de 90 jours à compter de la date limite de dépôt des offres, doivent être établies en Français. 8.Les offres seront placées dans une enveloppe fermée, qui ne devra comporter que la mention : «A Monsieur le Président de la Commission de la Passation des Marchés Publics du Secteur Rural (CPMP/SR), Avenue Moctar Ould Daddah, Immeuble MOUNA, 2ème étage» et dans le coin gauche: «Offre pour l'acquisition de semences traditionnelles, semences maraichères, Matériel de Protection (grillage, piquets cornières en trois (3) lots distincts» Pli à n'ouvrir qu'en séance de dépouillement 9. Les offres doivent être transmises, sous peine de forclusion, au plus tard le 16/03/2015 à 10 heures TU en quatre (4) exemplaires dont un (1) original marqué comme tel et trois (3) copies 10. Les soumissions doivent être accompagnées d'une garantie de sourrussion d'une validité de 120 jours, pour compter de la date d'ouverture des plis et d'un montant de : Pour le Lot 1 : UM et ayant une validité de 120 jours à partir de la date de dépôt Pour le Lot 2 : UM et ayant une validité de 120 jours à partir de la date de dépôt Pour le Lot 3 : UM et ayant une validité de 120 jours à partir de la date de dépôt 11. Le délai de livraison, pour chaque lot, est de deux (02) mois 12.Les plis contenant les soumissions seront ouverts, en séance publique, le 16/03/2015 à 10 heures TU, pour la commission de passation des marchés Publics du Secteur Rural en présence des soumissionnaires qui souhaitent y assister. La Secrétaire Général du Ministère de l'agriculture M'AIZIZA MINT MAHFOUDH OULD KERBALLY Ministère des Relations avecle Parlement et de la Société Civile RADIO MAURITANIE -SA AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Numéro du marché: DAON N 003/RM/CPMPSACC/14. Dénomination du marché: Acquisition de cinq véhicules légers au profit de Radio- Mauritanie-SA en un seul lot. Nombre d'offres reçues: DEUX (02). Date d'ouverture des offres: le 04 décembre 2014 à 12 H 00 GMT. Nom et adresse de l'attributaire provisoire: Société CFAO MOTORS MAURITANIE, Avenue Habib Bourguiba-Ksar, Tel: , Fax: , BP: 629 NKTT-RIM. Montant de l'offre retenue provisoirement: Trente et Un Millions Deux Cent Cinquante Mille Ouguiya ( ) UM TTC. Délai de livraison: Livraison immédiate. La publication du présent avis est effectuée en application des Articles 41 et 42 du Code des Marchés publics. Elle ouvre le recours auprès de la Commission de Règlement des Différends de l'autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l'article 53 dudit Code. Ely Taleb Abdel Kader Président pi. de la Commission de Passation des Marchés Publics des Secteurs de l'administration, de la Culture et de la Communication Ministère des Finances Commission Spéciale pour la Reforme des Véhicules de la Présidence de la République Avis de vente aux enchères publiques La Commission Spéciale pour la Reforme des Véhicules de la Présidence de la République informe le public qu'une opération de vente aux enchères publiques de 2 véhicules aura lieu le lundi 17 février 2015 à 9 heure 00 au Parc Accueil situé près de la Direction de l'hydraulique, sous les conditions ci-après: -Chaque personne peut soumissionner pour l'ensemble des véhicules; -Le véhicule revient de droit à celui qui propose le prix supérieur (le mieux disant); -Le soumissionnaire dont l'offre est déclarée gagnante doit payer le prix d'achat augmenté des droits dus immédiatement entre les mains du Receveur des Domaines; -En cas d'égalité des offres, l'enchère est renouvelée en ce qui concerne les offres égales seulement; -Au cas où le soumissionnaire ne paye pas le prix du véhicule qu'il a gagné, l'enchère est annulée concernant le véhicule en question; -Une date ultérieure sera fixée pour renouveler la vente concernant les véhicules non achetés, -Les soumissionnaires n'ayant pas honoré leur engagement de paiement sont exclus de la vente aux enchères; -L'acquéreur s'engage à prendre le véhicule en l'état le jour de l'opération; -L'acquéreur s'engage à sortir le véhicule du parc dans un délai de 72 heures du règlement du prix et des droits y afférents; -Les personnes intérssées par cette opération peuvent accéder aux véhicules mis en vente le Dimanche 16 février 2015 de 9h 00 à 13 h00. Le Président de la Commission

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