«REGIMES DE CHANGE ET DEVELOPPEMENT : UNE ANALYSE QUANTITATIVE» Bouziane BENTABET * et M hamed ZIAD **
|
|
- Alexandre Faubert
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 «REGIMES DE CHANGE ET DEVELOPPEMENT : UNE ANALYSE QUANTITATIVE» Bouziane BENTABET * et M hamed ZIAD ** * Docteur d Etat ès Sciences Economiques, Maître de Conférences à l université de Mascara. ** Doctorant en Sciences économiques, Tél , ziadmed@yahoo.fr
2 «REGIMES DE CHANGE ET DEVELOPPEMENT : UNE ANALYSE QUANTITATIVE» Résumé : Ce papier examine, dans le cadre d un modèle de données de panel, la relation entre les régimes de change et la croissance économique dans la région MENA (Algérie, Egypte, Jordanie, Maroc et Tunisie) de 1980 à Les résultats suggèrent un effet significatif du commerce extérieur, de l investissement national et du régime de change sur la croissance de ces pays, mais un effet négatif de l inflation. Abstract: This paper examines, within the framework of a panel data models, the relation between the exchange regimes and economic growth of the MENA region (Algeria, Egypt, Jordan, Morocco and Tunisia) from 1970 to The results suggest a significant effect of the foreign trade, national investment and the exchange regime on the economic growth of this country, but a negative effect of the inflation. Mots clés : REGIMES DE CHANGE - CROISSANCE ECONOMIQUE - MODELES AVEC DONNEES DE PANEL. Key words: EXCHANGE REGIMES - ECONOMIC GROWTH - PANEL DATA MODELS. Classification JEL : F39, O49, C33
3 INTRODUCTION Le bien-être attendu des régimes de change provient de leurs capacités à garantir la stabilité externe. Celle-ci favorisant les échanges et les mouvements des capitaux contribue à son tour à l équilibre interne et à l obtention d une croissance suffisante. Des expérimentations très divers de régimes de change et de régimes monétaires ont été faites dans le monde. Des deux groupes de régimes de change existant dans la classification de Jure du FMI sur la période , on aboutit aujourd hui à 8 groupes de Facto (Reinhart et Rogoff, 2004). Cependant, la problématique du choix du régimes de change pour les économies émergentes a connu un renouveau considérable à la suite des récentes crises financières qui ont touché ces pays, considérés auparavant comme porteurs d un brillant avenir, mais qui ont souvent été incapables, dans un environnement de forte mobilité de capitaux, d adopter les politiques adéquates leur permettant d amorcer avec sérénité leur intégration positive à l économie mondiale. Calvo et Reinhart (2000) ou Hausmann, Panizza et Stein (2000) ont favorisé les régimes de dollarisation par rapport au flottement pur, Ghosh et al (2003) ont pris parti pour les caisses d émission, Williamson (2000) a préconisé l adoption du régime BBC 1, Goldstein (2002) a présenté son «Managed Floating Plus 2» comme le meilleur régime, Fisher (2001) a adopté la thèse bipolaire. Aujourd hui, les grandes monnaies sont liées par un système de flottement généralisé. L option est de favoriser les capacités de contrôle interne des politiques monétaires et l ouverture des marchés des capitaux, au détriment de la stabilité interne. Au niveau des régions, des zones d influence, c est au tour des systèmes de change fixe de prendre le dessus, comme si par leur interprétation mutuelle, les petites économistes d une même région avaient l objectif essentiel de se préserver de leurs instabilités potentielles. En effet, la majorité des pays arabes ont choisi la politique d ancrage au taux de change comme un politique d ancrage préféré. La main raison c est la politique et les institutions monétaires peu développés qui détriment la capacité des autorités monétaires d utiliser une politique monétaire discrétionnaire avec succès. Ces pays doivent-ils choisir des taux de changes fixes ou flexibles pour stimuler leurs croissances?, et quel sera le régime de change optimal pour ces économies? Cette contribution se situe dans le courant qui apprécie avec certain scepticisme les fondamentaux économiques introduits pour tester le lien de régime de change avec la croissance économique, dans le cas des pays 3 MENA 4. L objectif de ce travail est donc d analyser la relation entre les régimes de change et la croissance des pays MENA, en essayant au mieux d adopter certaines thèses rappelées plus haut. Pour cela, on procédera à une étude pour les cinq pays arabes de cette région, sur des données de panel. Pour chacun de ces pays, on étudiera les interactions entre des variables supposées réceptives aux régimes de change (le taux d investissement relatif, le taux de croissance du commerce extérieur et le taux d inflation) et le taux de croissance du PIB réel par tête, avec une variable muette désignant le régime de change adopté par chaque pays retenus dans l échantillon. On retiendra des données annuelles sur la période 1970 jusqu au Cet article sera organisé de la manière suivante. La première partie sera consacrée à un bref rappel des principales politiques de change adoptées dans ces pays indiqués, avec une mise de point sur les différentes classifications de régimes de change. Dans la deuxième partie, on estimera un modèle de données de panel, la relation entre les régimes de change et la croissance économique dans cette région afin de préciser la contribution de la variable régime de change à la croissance du PIB par tête de cette région arabe. La dernière partie conclura cet article. 1 Régime de change d arrimage à un panier de devises avec marges de fluctuation et parité mobile. 2 Flottement dirigé bonifié, il est proche du pôle de flexibilité que la fixité rigide. 3 Notre étude se limite pour : Algérie, Egypte, Jordanie, Maroc et Tunisie 4 Middle East and North of Africa.
4 1. POLITIQUES DE CHANGES DANS LES PAYS MENA : La majorité des monnaies des pays arabes, rattachées à des paniers de devises reflétant leurs échanges avec les principaux partenaires commerciaux, ont fait au départ l objet d une gestion fortement centralisée dans les années 1970 et Le dollar, en tant que monnaie de facturation des recettes d exportation et principal libellé de la dette en devises, y jouait un rôle prépondérant. Afin de mieux refléter les forces du marché et d accompagner le processus de libéralisation commerciale, un management plus flexible du taux de change a été adopté au milieu des années Actuellement, ces pays ont des régimes de change relativement différents. Par exemple, les régimes instaurés en Algérie, l Egypte et Tunisie ont partiellement adopté le même régime «flottement dirigé», Jordanie et Maroc ont adopté respectivement un ancrage au dollar USD, un arrimage conventionnel à un panier de devises (IMF, 2004). Dans ce point, nous allons exposer l évolution historique des différentes politiques de change par pays de cette région du monde, après une mise en point sur la classification des régimes de change selon les travaux récents et du FMI LA CLASSIFICATION DES REGIMES DE CHANGE : Il n est pas futile de bien caractériser les régimes de change effectifs. Pendant longtemps, les études empiriques des taux de change se fondaient sur un système du FMI qui classait (de 1975 à 1998) les régimes en fonction de l annonce officielle des autorités. Cette classification de droit présentait plusieurs faiblesses, la plus importante étant qu il y avait souvent des différences notables entre ce que les pays prétendaient à faire et ce qu ils faisaient en réalité (classification de fait). Certains déclaraient appliquer un régime de parité fixe, mais procédaient fréquemment à des dévaluations pour maintenir leur compétitivité, ce qui les rapprochait d un régime flexible. D autres annonçaient un régime flottant, mais ancraient leur monnaie à une autre ou la maintenir sur une trajectoire prédéterminée. Cette divergence entre les classifications de droit et de fait a réduit la transparence de la politique de change, compliquant ainsi la surveillance des pays membres du FMI et remettant en question l assouplissement des régimes tel qu il avait été interprété. En conséquence, le FMI a abandonné son système de classification de droit en 1999 pour classer dorénavant le régime de change d un pays sur la base de sa politique de fait (FMI, 1999). Il utilise des analyses quantitatives et qualitatives, en complétant les informations disponibles sur la politique de change et la politique monétaire des pays par une analyse de l évolution observée des réserves ou des taux de change sur le marché officiel ou secondaire. Cette classification établit, une distinction entre différents types de régimes de parité fixe, allant de diverses formes d ancrages fixes à différents types d ancrages souples. En se fondant sur les travaux de Reinhart et Rogoff (2004), la classification du FMI comprend en 2002 huit catégories : 1. Les régimes de change sans cours légal séparé, i.e les unions monétaires, Dollarisation/Euroisation ; 2. Les caisses d émission «Currency Board»; 3. Les ancrages classiques, i.e l ancrage fixe par rapport à une monnaie ou à un panier de monaie avec une marge de fluctuation d au plus ±1% ; 4. Les taux de change fixés à l intérieur de bandes de fluctuations ; 5. Les crawling pegs, ancres avec des parités centrales ajustées périodiquement selon des règles fixes, pré-annoncées en fonction d un ensemble d indicateurs quantitatifs ; 6. Les crawling bands, crawling pegs combinés à des bandes de ±1; 7. Le flottement dirigé, intervention sans engagements à une cible pré- annoncée ou à une trajectoire du taux de change ; 8. Le flottement libre, i.e le taux de change est déterminé par le marché, politique monétaire indépendante de la politique de taux de change qui est déterminé par le marché.
5 Cependant, la vision bipolaire des régimes de change (Eichengreen, 1999 ; Fischer, 2001) introduit la distinction entre les régimes parfaitement fixes (1) (2), les régimes flottants (7) (8), et les autres types de régimes de change qualifiés d intermédiaires. Les unions de taux de change constituent le «coin» des régimes fixes LES POLITIQUES DE CHANGE DANS LA REGION MENA : ALGERIE : À compter de janvier 1974, le taux de change du dinar algérien a été rattaché à un panier de monnaies, ce qui n empêchait pas des rajustements de temps à autres. Au sein du panier de monnaies, le dollar USD possédait un coefficient de pondération relativement élevé en raison de l importance des recettes provenant des exportations de pétroles et des paiements au titre du service de la dette. En outre, il est resté relativement stable à un peu plus d un franc français pour un dinar pendant plus de dix ans de 1970 à 1981 (1 dinar =1,15 FF). La forte appréciation du dollar EU au cours de la première moitié des années 1980 s est traduite par une augmentation sensible de la valeur réelle du dinar algérien (d environ 50 % au cours de la période ), ce qui a réduit la compétitivité des exportations hors hydrocarbures et a stimulé les importations. La baisse des prix du pétrole enregistrée à partir de 1986 a entraîné un mouvement rapide de dépréciation jusqu en 1991 : à cette date le dinar avait déjà perdu près des trois quarts de sa valeur par rapport à son cours nominal durant la période de sstabilité des années Il ne valait plus que 0,3 franc. En même temps, la Banque d Algérie a adopté une politique de taux de change active et, de 1986 à 1988, le dinar algérien s est déprécié de 31 % par rapport à son panier de monnaies. Entre 1988 et 1991, ce système rigide a été remplacé par un système de répartition des changes entre les cinq banques commerciales publiques dans un cadre de plafonds de crédit compatibles avec les objectifs de la balance des paiements. Les banques publiques devaient en retour répartir les devises entre les entreprises publiques comptant parmi leurs clients,ce qui a laissé le dinar algérien se déprécier (de plus de 200 % en termes nominaux) pour pallier la détérioration des termes de l échange enregistrée au cours de cette période. Au cours de la période , le taux moyen de dépréciation nominale annuelle a été de 4 %, ce qui a porté la valeur du dinar algérien à environ 24 dinars par dollar ÉU sur les marchés officiels de change. Cette relative stabilité du taux nominal ne correspondait pas aux fondamentaux de l économie : des chocs défavorables des termes de l échange et des politiques budgétaire et monétaire expansionnistes se sont traduits par un taux d inflation constamment supérieur à celui des partenaires commerciaux de l Algérie. Le dinar algérien s est donc apprécié de 50 % en termes réels entre octobre 1991 et la fin de En 1994, les autorités ont mis en oeuvre un programme d ajustement ayant pour objet de corriger l appréciation réelle précédente du dinar algérien. Celui-ci a été dévalué en deux étapes entre avril et septembre 1994 (de 70 % au total). L écart entre le taux du marché parallèle et le taux officiel est passé à environ 200 % au cours de cette période. Depuis 1995, la politique de change de l Algérie a pour objet de maintenir un taux de change stable par rapport à un panier de monnaies pondérées selon l importance relative des principaux compétiteurs et partenaires commerciaux. Par conséquent, le régime de flottement dirigé a été mis en vigueur au moyen de séances de fixing entre la Banque d Algérie et les banques commerciales. Un marché interbancaire des changes a été établi en 1996 pour permettre une libre détermination du taux de change.
6 On comprend que face à cette évolution historique catastrophique, les autorités algériennes aient pris pour ligne directrice la recherche de la stabilité du cours de change EGYPTE : Durant les années 80, et suite aux chocs pétroliers, la politique de change poursuivie en Egypte, a engendré une appréciation régulière du taux de change réel du livre égyptienne, conduit à une augmentation de 67% de sa valeur, ce qui a réduit la compétitivité des exportations égyptiennes. L augmentation progressive entre le taux de change multiple de l union des banques commerciales et celle du propre taux de change officiel des autorités gouvernementales, vient d établir une nouvelle banque de marché extérieur de change. En mai 1987, le taux de change était reflété un libre marché de change, conséquences aux programmes de réformes globales en coopération avec le FMI pour amortir le déséquilibre extérieur et intérieur. Donc, les objectifs des réformes visent, comme les réformes précédentes, aux versements des transferts des travailleurs émigrés et aux dépenses des touristes. Néanmoins, l ensemble des transactions a graduellement changé le nouveau marché, les unions des banques commerciales ont été fermées en mars 1988, résultant des importants mésalignements du taux de change et une dévaluation significative du taux de change réel du livre. Des nouvelles réformes économiques ont été lancées le 26 février 1991, ont abouti à un libre marché de change pour les transactions courantes, et à l unification du taux de change, qui a remplacé les autres types de taux de change existants. Depuis le 02 juin 1994, le marché de change égyptien est libéré fortement par des simplifications aux restrictions concernant la balance du capital. En 1999, l Égypte a rattaché sa monnaie au dollar. Grâce aux programmes d ajustement structurel le pays a pu reformer son secteur financier, libérer les taux d intérêts, et annuler la surveillance sur le change et unifier le taux de change pour créer une économie de marché. Ces mesures ont permis de réaliser des bonnes performances économiques Les réserves ont augmenté (de millions en 1992 à plus de 20 millions en 1997) et le taux d inflation a baissé après l engagement du gouvernement de maintenir la parité fixée. Depuis le 1 février 2001, les autorités ont adopté une marge de fluctuation ajustable ± 1%. Cette stratégie de parité rampante a été instituée comme réforme au taux de change dans son chemin de transition vers une plus grande flexibilité. Cependant, les pressions sur le pound se sont de nouveau intensifié après le 11 septembre, entraînant une dépréciation de plus de 35 % vis-à-vis du dollar depuis le milieu de l an 2000 jusqu au début de 2003 date à laquelle l Egypte a adopté un régime de change flottement administré. Ces dernières dépréciations contribuent à renforcer la compétitivité, et à amplifier les exportations et la croissance économique JORDANIE : Depuis les années 70 et jusqu au 1986, le dinar jordanien était ancré successivement au livre sterling. Durant cette période, le dinar a été montré relativement stable, grâce aux larges rentrés des capitaux étrangers qui proviennent des pays de Golf et des versements des transferts des travailleurs émigrés jordaniens, ce qui a entraîné une appréciation du taux de change réel d environ 13%, ceci a
7 duré jusqu au en conséquence, les mesures économiques de stabilisation lancées au début des années 80, ont permis de maintenir cette tendance partiellement, où le taux de change réel du dinar est resté relativement élevé à la fin de 1985, comparé avec celui des années 70. Durant la période , le marché de change est caractérisé par une forte instabilité, ce qui a obligé le gouvernement de changer ce politique de change et d adopter un nouveau régime de change, afin de stabiliser le taux de change à son niveau souhaité. Suite à la récession pendant la deuxième moitié des années 80 avec une balance de paiements déficitaire, ce qui a entraîné un flottement partiel du dinar. En 15 octobre 1989, le dinar a pris un régime de flottement administré avec une dévaluation appliquée d environ 12%. Cependant, la contrainte de l instabilité du taux de change a continué pendant les 3 mois suivant par ce moyen le gouvernement à intervenir considérablement sur le marché de change étranger pour assurer une conformité entre les opérateurs de change avec une régulation de change étranger. L inefficacité reconnue de cette mesure pour arrêter la chute du dinar, les autorités ont dévalué le dinar d environ 13%. En février 1989, en adoptant un ancrage du taux de change au dollar USD, une dévaluation a été accompagné par une clôture de la chambre de change par les autorités jordaniennes. En suite, les crises ont continué de s aggraver progressivement le marché de change officiel et le marché parallèle rapidement. Pour essayer de stabiliser le marché, le dinar jordanien était séparé du dollar USD, en 30 mai 1989, et y est relié plutôt à un panier pondéré de devises. En 31 juin 1989, le système du taux de change multiple est établi, composé par un marché officiel et un marché libre du taux de change. Ce taux de change officiel est appliqué aux secteurs publics des importations de biens nécessaires et aux transferts des étudiants jordaniens à l étranger. Ce système de change multiple est arrêté le 17 février 1990, et le taux de change s est unifié au dollar par 1.49 $ USD par dinar. Ces ajustements du taux de change ont établi une forte dévaluation du taux de change réel de dinar. Mais, les restrictions significatives ont resté aux transactions des banques du change étranger. Le dinar est fortement fixé au dollar USD en 23 octobre Cet ancrage du taux de change a aidé le pays à réduire l inflation et à faire face aux chocs nominaux qui ont affecté la demande de monnaie. Il lui a permis également d attirer les flux de capitaux et de soutenir le tourisme et d'autres secteurs de services qui exportent vers les pays de Golfe. Bien que les entrées de capitaux privés ne soient pas élevées, les banques commerciales ont accumulé des actifs étrangers pendant les périodes d instabilité pour compenser la préférence accrue des résidents pour les devises. Pour atténuer les pressions sur le dinar, la banque centrale intervient sur le marché des changes et ajuste les taux d intérêt. L accumulation de réserves officielles brutes équivalant à neuf mois d importations en fin septembre 2002 a réduit la vulnérabilité de la Jordanie aux chocs. Mais l ajustement budgétaire a permis d abaisser le ratio d endettement public et a renforcé sa crédibilité, ce qui a créé une marge de manoeuvre pour mener une politique budgétaire anticyclique MAROC : Au début des années 70, le dirham marocain s est caractérisé par une instabilité, conséquences aux instabilités du franc français, dont le dirham l était fixé. A partir du 17 mai 1973, le dirham est géré avec un régime de flottement géré avec pour objectif de stabiliser le taux de change effectif vis-à-vis d un panier de monnaies. La pondération de ces monnaies a été modifiée de manière significative le 23 septembre 1980, afin de mieux tenir compte de l influence des partenaires commerciaux ainsi que des monnaies utilisées dans les règlements externes (Domaç et Shabsigh, 1999). Durant les années 80 et à la suite du programme d ajustement structurel de 1983, la politique de change des autorités marocaines a été pour effet de générer un latent mouvement de dépréciation
8 réelle. En 1990, le dirham est dévalué de 9.3%. Les années quatre-vingt-dix verront une accentuation du mouvement de libéralisation. En adhérant, depuis janvier 1993, aux obligations de l article VIII du FMI, le Maroc a instauré la convertibilité du dirham pour des les opérations courantes, dont il a été lié à un panier de devises des principaux partenaires commerciaux avec une pondération tenue secrète. Si le taux de change se fixe librement sur le marché, la Banque Al Maghreb intervient afin de maintenir le taux de change dans une bande fixée autour de la parité centrale. Dans ce cadre, d importantes mesures ont été prises pour dynamiser le marché des changes et contribuer à l accroissement des flux de capitaux étrangers. Entre 1990 et 2000, le Dirham s est apprécié de 17%, ce qui a diminué d autant la compétitivité des exportations marocaines. Le manque de compétitivité des produits marocains aurait dû pousser les autorités à dévaluer la monnaie depuis plusieurs années. Ces derniers ont préféré concentrer leurs efforts sur la consolidation du système financier et l allégement du fardeau de la dette. Dès avril 2001, les autorités dévaluent de facto la valeur du dirham de 5%. En même temps, elles ont en fait modifié la pondération des différentes devises qui composent le panier en donnant une plus grande importance à l euro au détriment du dollar, afin de mieux refléter l ancrage du Maroc à la zone euro TUNISIE : Durant les années 70, le dinar tunisien a connu une expérience similaire à celle du dinar marocain, en se caractérisant par une instabilité relative au franc français. Pour maintenir la stabilité de sa valeur, le dinar a été lié de nouveau au mark allemand en le combinant avec le franc français. Ensuite, et à partir du avril 1978, le dinar est relié à un panier composé de devises (franc français, mark allemand, dollar USD). Ce panier est élargi une nouvelle, incluant la lira italienne et le franc belge, et puis celui de Detch florin et le Peso espagnole. Cette nouvelle politique a pour contrarier l appréciation du taux de change réel suite aux dévaluations en termes réels d environ 73% du 1975 à La récession suivie et le problème de la balance des paiements au milieu des années 80, ont exercé une pression significative sur le dinar. Par conséquent, des tentatives ont été lancées en 1985 pour stabiliser le taux de change, par l adoption d un panier pondéré de devises. Mais, cette mesure était inefficace du côté étrangère par les autorités, en août 1986, ils ont commencé à dévaluer le dinar jusqu au début Or, cette dévaluation nominale du dinar du , n était pas suffisante, pour maintenir le niveau du taux de change réel, résultant une appréciation réelle de 18%. Devant cette situation, l économie était restée instable. La dévaluation du dinar, compagnon aux réformes économiques ambitieuses au début de 1990, a stabilisé le marché du change extérieur, pour objectif d allouer une libéralisation du taux de change de la balance courante en décembre Néanmoins, les transactions étrangères du change ont resté exclusivement à la banque centrale jusqu à l établissement d un marché interbancaire du change au comptant en mars Cette libéralisation qui était suivie pour le marché étranger du change durant juin -juillet 1997, vient d augmenter le marché au comptant et d allouer les banques de transactions du marché étranger de change à terme, disposant une cotation du taux de change à une durée de 12 mois aux opérations d importations et 9 mois aux opérations d exportations. Jusqu à la fin du décembre 2000, l ancrage glissant était le régime adopté en Tunisie. Depuis lors, le flottement administré vient de se substituer le précédent régime, et devient le régime de change officiel de ce pays.
9 2. CADRE EMPIRIQUE REVUE DE LITTERATURE. Le lien entre régimes de change et croissance économique a été investi par plusieurs recherches récentes. Malgré la diversité des méthodes économétriques, des échantillons et des classifications utilisés, ces recherches ne sont pas arrivées à distinguer une relation claire entre la croissance et régimes de change, et leurs résultas restent donc plus ambigus les uns que les autres. Classiquement, un régime de change adéquat améliore la performance économique et influence la croissance économique à travers soit l'investissement, soit la productivité, soit le commerce international, tandis qu'un régime de change inapproprié la détériore. De plus, il amplifiera ou atténuera les effets des politiques budgétaires et monétaires sur la croissance et l'inflation. En effet, les partisans des régimes de change fixe soutiennent l idée que la fixité du taux de change en réduisant les incertitudes liées au taux de change, à l'inflation suscite la croissance. Tandis qu une diminution des taux d'intérêt réels crée un climat favorable aux investissements tant nationaux qu étrangers. En outre, les études empiriques s'accordent avec la théorie sur le fait que l'investissement est plus élevé dans les régimes fixes. Parmi les partisans de ce courant, nous citons les travaux élaborés par Edward (1995), Gosh et al (1997), et Mundell (1995). Edward (1993) a étudié l incidence de régimes de change sur l inflation, portant sur un échantillon construit des 52 pays en développement pendant la période Les résultats obtenus montrent que les pays qui étaient en régime de change fixe ont réalisé des taux d inflation moins élevés que ceux en régime de change flexible. Mundell (1995), a comparé la croissance économique dans les pays industrialisés avant et après l effondrement du système de Bretton Woods. Il montre que la croissance économique a été beaucoup plus rapide au cours de première période, lorsque les taux de change étaient fixes. Quant aux travaux du Gosh et al (1997), ont utilisé des données pour tester cette relation. Ils ne sont pas arrivés à distinguer un résultat concluant concernant l effet du régime de change sur la croissance économique. Cependant, des études empiriques menées par Bailliu, Lafrance et Perrault (2001), Levy- Yeyati et Strunzenegeer (2002), Edwards et Levy-Yeyati (2003), ont montré que l'inflation a été systématiquement plus faible et plus stable avec une croissance importante dans les pays à régimes de change flexible que dans ceux à régime fixe. Bailliu, Lafrance et Perrault (2001), sur une analyse de 25 économies émergentes durant la période 1973 à 1998, ont constaté que les régimes de change flottants s accompagnent d une croissance économique plus rapide mais seulement dans le cas des pays qui sont relativement ouverts aux flux de capitaux internationaux, et dans une moindre mesure, dans les pays dotés de marché financiers bien développés. En outre, les estimations menées par Levy-Yeyati et Strunzenegeer (2000), sur un échantillon couvrant la période , montrent que les régimes de change fixes sont associés aux taux de croissance par tète les plus faibles et à une plus grande variabilité du produit. En plus, les mêmes auteurs (2002) trouvent que la flexibilité du taux de change permet une réallocation rapide des ressources, suite à un choc réel et en présence d une rigidité significative des prix à court terme. Plus récemment, Edwards et Levy-Yeyati (2003) ont par la suite confirmé ces résultats et ont souligné l incapacité des régimes de change fixes à absorber les chocs sur les termes des échanges, ce qui se traduit par un ralentissement de la croissance économique.
10 En règle générale, nous ne pouvons pas dire que les régimes fixes soient forcément synonymes de faible croissance et vice versa. Mais, dans un régime de change fixe aussi bien qu'en régime flexible, les objectifs visés peuvent être atteints à condition que les politiques menées soient judicieuses, et que toutes les conditions nécessaires à l'obtention de bons résultats soient réunies SPECIFICATION EMPIRIQUE LE MODELE : La revue de la littérature ci-dessus laisse supposer une équation d estimation de la forme suivante : LPIB it = β + β Régime + β Linv + β Ltrade + β L inf l + ε 0 1 it 2 it 3 it 4 it it En utilisant les données de panel des cinq pays étudiés, nous avons cherché à vérifier la validité de l hypothèse selon laquelle les régimes de change influent la croissance économique d une économie et à quantifier cet effet. Nous avons calculé une régression de panel, avec effets fixes, pour la période la variable dépendante est la croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) réel par habitant. Les variables indépendantes sont celles traditionnellement considérées comme des déterminants importants de la croissance investissement en capital physique, croissance des échanges, et stabilité macroéconomique (inflation). Pour vérifier l importance des régimes de change, nous avons associé aux variables indépendantes, une variable muette, qui prend la valeur 0 si le régime est fixe, 1 si le régime est intermédiaire et enfin 2 si le régime est flexible SOURCES DE DONNEES : Les données utilisées sont tirées des bases de données : CD-ROM Banque Mondiale 2005, est statistiques du IFS FMI. Dans la classification des régime de change adopté par chaque pays, nous avons fait la référence à l article publié par I. Drine et C. Rault (2004), qui ont les classé selon une vision bipolaire (fixe, intermédiaire et flexible) ANALYSE DE RESULTAS : Dans le tableau (1), les coefficients estimés mesurant l impact de régimes de change sur la croissance économique, sont significatifs et ont le signe attendu. Comme le suggèrent les travaux empiriques cités ci-dessus, l impact économique du régime de change sur la croissance est faible mais non négligeable. Les résultats sont généralement plus faibles pour la croissance du commerce extérieur par rapport aux investissements nationaux. Il n y a aucune différence significative entre le coefficient de l inflation et les autres régresseurs (signe négatif), ce qui n est pas surprenant, car le taux d inflation pèse négativement sur la croissance économique d un pays, conformément aux théories (Fisher, 1999). Les effets fixes estimés reflètent fidèlement les différences de régimes de change, avec l Algérie clairement en tête. L hypothèse que le régime de change influence la croissance est confirmée dans la spécification retenue. Les statistiques de test disponibles indiquent que la spécification prise est correcte.
11 Tableau (1) : Estimation par régression de panel de la croissance du PIB par habitant, Variables explicatives (1) (2) Régime de change Investissement/PIB Croissances des échanges Taux d inflation Effets fixes : - Algérie - Egypte - Jordanie - Maroc -Tunisie DW Nombre d observations Les valeurs en ordonnées à l origine des cinq pays sont statistiquement différentes. Ces différences dans l ordonnée à l origine peuvent refléter des traits propres à chaque économie, par exemple des différences dans les ressources de l économie (deux pays pétroliers, le cas de l Algérie et l Egypte, et le tourisme en Tunisie). Quant à la valeur du DW =2.18, ce qui s explique par l absence d autocorrélation, ceci confirme de plus que les variables explicatives sont significatives. Selon l estimation (2), il s avère que la croissance économique en Algérie, le Maroc et la Tunisie, dans le cas de la spécification statique, est significativement influencée par le régime de change. Le coefficient de régime de change est également significatif pour ces trois pays maghrébins. Les autres coefficients de l investissement, la croissance des échanges sont aussi significatifs. Cependant, le taux d inflation joue toujours un rôle opposant à la croissance économique pour ces pays. 3. CONCLUSION. Cette étude vise à analyser le lien entre régimes de change et croissance économique, notamment les impacts de changements de politique de change dans des pays de la région MENA. Ces changements ont été mises en œuvre par un besoin de protéger leurs postions externes par le biais des politiques expansionnistes nationales. Comme on vient de voire, le régime de change contribue de manière significative à la croissance d une économie. La littérature économique ne prévoit pas le signe exact de la corrélation. Cependant, nous pouvons noter que si le signe est positif, cela indique que les politiques de changes adoptées visent à stimuler la croissance économique d un pays. Ainsi, nous admettons ici que l impopularité de l inflation est partagée uniformément en raison de son coût social (Fisher, Sahay et Végh, 2002). En plus, nous pouvons dire que c est plus la stabilité de régime de change que sa nature qui compte pour stimuler la croissance, car la dévaluation d une monnaie est une réussite exceptionnelle au plan macroéconomique mais également un échec total en matière structurel (Cohen, 1994). En outre, plus le régime de change est stable, plus le risque lié aux variations de change est moindre et donc moins il y aura d incertitude sur les profits futurs. Ainsi, la crédibilité d une politique monétaire d un pays en matière de gestion du marché de change permet de rassurer les investissements et les incite par conséquent à investir davantage. 5 Les valeurs obtenues sont calculées en logarithme.
12 BIBLIOGRAPHIE GENERALE. [1] C. Aloui, H. Sassi1, Régime de change et croissance économique: une investigation empirique, Économie internationale 104 (2005) [2] P. Artus, M. Deleau, P. Malgrange, Modélisation macro économétrique, Economica (1994). [3] P. Atlan, Le rôle du taux de change dans la croissance des économies émergents?, Revue économique n 1(1) (1998) [4] M. Baba Ahmed, L Algérie : diagnostic d un non développement, L Harmattan (1999). [5] B.H. Balgati, Econometric Analysis of Panel Data, John Wiley & Sons, England. (1995). [6] A. Benassy, Comment se fixent les taux de change? Problèmes économiques n 2342 (1999) [7] H. Benissad, Réforme et restructuration économiques : , OPU (1995). [8] J. Bouoiyour, V. Marimoutou, S. Rey, Taux de change réel d équilibre et politique de change au Maroc : Une approche non paramétrique, Economie internationale n 97 (2003) [9] J.B. Brillet, Modélisation économétrique : principes et techniques, Economica (1994). [10] C. Briones, Théorie de la croissance et taux de change réel : une approche néoclassique, Economie internationale, n 86 Avril (2001) [11] H. Cadiou, Que faire des taux de change réels d équilibre?, Economie internationale,n 77(1) (1999) [12] Cartapanis, Instabilité des taux de change et déséquilibres internationaux, CALMANN-LEVY Editions (1984). [13] A. Chouchane Verdier, Libéralisation financière et croissance économique, L Harmattan (2001). [14] Coli Cameron, P.K Trivedi, Regression analysis of count data, Cambridge University Press (1998). [15] F. Coricelli, B. Jazbec, I. Masten, L influence du régime de change sur l inflation dans les pays adhérents, Économie et Prévision n 163(2) (2004) [16] V. Coudert, C. Couharde, Currency Misalignments and Exchange Rate Regimes in Emerging and Developing Countries, CEPII n 7 April (2008). [17] F. Debeavais, La gestion globale du risque de change, Economica (1992). [18] I. Domaç, G. Shabsigh, Real Exchange Rate Behaviour end Economic Growth: Evidence from Egypt, Jordan, Morocco,and Tunisia, IMF Working Paper n 40 (1999). [19] B. Dormont, Introduction à l économétrie de panel, Montchrestien Editions (1999). [20] M.A. El-Erian, Taux de change multiples : l expérience des pays arabes, Finances et développement n 4 (1994) [21] N. FakhriI, L impact de l interdépendance entre pays sur le choix du régime de change : le cas des pays du Maghreb, Université de la Méditerranée, CEFI-CNRS (2003). [22] P.H. Franses, Times series models for business and economic forecasting, Cambridge University Press (1998). [23] J. Frenkel, Les caractéristiques d un système de taux de change efficace, Bulletin du FMI n 21 (1991) [24] J. Graverau, J.P. Trauman, Crises financières, Economica (2001). [25] J.L. Guérin, A. Lahrèche-Révil, Volatilité des changes et investissement, Économie internationale n 88 (2001) [26] J.O. Hairault, L. Patureau, T. Sopraseuth, Le surajustement du taux de change : une évaluation quantitative en équilibre général, Revue économique n 3 Mai (2002) [27] I.FI.D, Balance de paiements et mécanismes d ajustement dans les pays de Maghreb, I.FI.D. Editions Tunisie (1987). [28] Jbili, V. Kramarenko, Taux fixe ou flottant pour les monnaies du MOAN? Tandis qu ils libéralisent leur économie, les pays du Moyen-Orient et d Afrique du Nord doivent peut-être repenser leur régime de change, Finances et Développement (2003). [29] P. Jacquemot, Rôle du taux de change dans l ajustement d une économie à faible revenu, Tiers
13 Monde n 118 Avril Juin (1989) [30] M. Kenniche, Les politiques de change en Algérie ( ), ISE Editions Alger (1996). [31] Y.K. Kwan, F.T. Lui, Les régimes de caisse d émission sont-ils performants? Le cas de Hong- Kong, Revue d économie financière n 75 (2004) [32] H. Ledhas, Considérations générales sur le taux de change en Algérie, Annales des sciences financières, juridiques et économiques n 8 (1986) [33] Maurel Mathilde, Intégration financière et régimes de change dans les pays candidats, Économie et Prévision n 163(2) (2004) [34] J.S. Pentecote, J.C. Poutineau, Substitutions de consommation, rigidité des prix et soutenabilité du régime de change fixe, Revue économique n 4 (2003) [35] Plihon, Les taux de change, La découverte (1991). [36] L. Stemitsiotis, Taux de change de référence et système monétaire international, Economica (1992). [37] L. Van De Crean, Existe-t-il un taux de change optimal? De la théorie à la pratique, Problèmes économiques n 2698 (2001)17-22.
CHAPITRE 1 : LES REGIMES DE CHANGES
CHAPITRE 1 : LES REGIMES DE CHANGES I- un bref survol historique du système monétaire international Le Système Monétaire International (SMI) représente le cadre institutionnel des échanges internationaux.
Plus en détailLe FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc
Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008
Plus en détailChapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire
Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire Que dit le Traité de Rome en matière monétaire? Pas de propos très détaillés. Ce qui est mentionné, c est l ambition de créer une aire régionale
Plus en détailMacroéconomie. Monnaie et taux de change
Macroéconomie Monnaie et taux de change Marché des changes Le taux de change de en $ correspond au nombre de $ que l on peut acheter avec un exemple: 1 = 1,25 $ Une appréciation/dépréciation du taux de
Plus en détailLe nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien
Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,
Plus en détail2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché
2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché La loi de l'offre et de la demande Comme tout marché concurrentiel, le marché des changes est régi par la loi de l'offre et de la demande. Les offres
Plus en détailPerspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010
Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement
Plus en détailTD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard
TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard Note de synthèse : Les avantages et les inconvénients d une politique de changes flexibles La politique de change
Plus en détailL Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte
L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en
Plus en détailQuepeut-ondiredelavolatilitédel euro?
Virginie Coudert avril 2000 Quepeut-ondiredelavolatilitédel euro? Contribution au rapport du CNCT 2000 La création de l'euro et la disparition des monnaies sous-jacentes ont profondément modifié la structure
Plus en détailLa finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012
La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012 Sommaire I - Le rôle prépondérant des marchés financiers I.1 - Financiarisation de l'économie mondiale I.2 Lien avec l'entreprise
Plus en détailCHAPITRE 3 : REGIMES DE CHANGE ET SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL
CHAPITRE 3 : REGIMES DE CHANGE ET SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL Monnaie et Finance Internationales David Guerreiro david.guerreiro@univ-paris8.fr Année 2013-2014 Université Paris 8 Table des matières
Plus en détailTD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD
TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident
Plus en détailChapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?
CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de
Plus en détailL économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions
L économie ouverte Un modèle de petite économie ouverte V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile Quelques définitions Économie fermée Économie ouverte Exportations et importations Exportations nettes
Plus en détail1. Une petite économie ouverte dans un monde de capitaux parfaitement mobiles
Le modèle Mundell-Flemming avec parfaite mobilité des capitaux Le modèle Mundell-Flemming (Robert Mundell, Marcus Flemming, début années 1960) est l extension du modèle IS-LM en économie ouverte. Il partage
Plus en détailNOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015)
NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) En vue d éclairer l opinion publique tunisienne, initiée et non initiée, sur l opportunité de l émission obligataire
Plus en détailPerspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord
Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé
Plus en détailCroissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés
POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance
Plus en détailTable des matières. Le long terme... 45. Partie II. Introduction... 1. Liste des figures... Liste des tableaux...
Liste des figures... Liste des tableaux... XI XV Liste des encadrés.... XVII Préface à l édition française... XIX Partie I Introduction... 1 Chapitre 1 Un tour du monde.... 1 1.1 La crise.... 1 1.2 Les
Plus en détailLes régimes de change
Les régimes de change Amina Lahrèche-Revil * p. 93-103 Le système monétaire international a profondément évolué au cours des années quatre-vingt-dix : alors que les pays européens réalisaient une union
Plus en détailRoyaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers
Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation
Plus en détailLa politique monétaire après la crise financière mondiale : Nouveaux enjeux
OCP Policy Center Seminar series La politique monétaire après la crise financière mondiale : Nouveaux enjeux Pierre-Richard Agénor, Hallsworth Professor, University of Manchester and Senior Fellow, OCP
Plus en détailRemarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines
Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Symposium des Gouverneurs sur le thème «Inclusion financière
Plus en détailQuelle «diplomatie» pour l euro? Franck LIRZIN ancien élève de l École Polytechnique et de l École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
92 10 mars 2008 Quelle «diplomatie» pour l euro? Franck LIRZIN ancien élève de l École Polytechnique et de l École des hautes études en sciences sociales (EHESS) Résumé En moins d une décennie, l euro
Plus en détailCHAPITRE 4 : DETERMINANTS DU CHANGE ET SMI
CHAPITRE 4 : DETERMINANTS DU CHANGE ET SMI Monnaie et Finance Internationales David Guerreiro david.guerreiro@univ-paris8.fr Année 2014-2015 Université Paris 8 Table des matières 1 Les déterminants du
Plus en détail4.1.3. Le flottement généralisé des monnaies
4.1.3. Le flottement généralisé des monnaies L effondrement du système de Bretton-Woods (1965-1971) Le problème de la convertibilité du dollar Le paradoxe de Triffin aurait pu être surmonté par une politique
Plus en détailLes perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI
Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds
Plus en détailÀ Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires
POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse
Plus en détailPERTES ET BENEFICES DE CHANGE
ANALYSE DE L EXECUTION DU BUDGET DE L ETAT PAR MISSION ET PROGRAMME EXERCICE 2012 COMPTE D OPERATIONS MONETAIRES PERTES ET BENEFICES DE CHANGE MAI 2013 Compte d opérations monétaires Pertes et bénéfices
Plus en détailAlternatives Économiques - Hors-Série Numéro 105 - avril 2015
Pages 38 à 41. Pourquoi on a fait l'euro. Alternatives Économiques - Hors-Série Numéro 105 - avril 2015 - situe en 1970 le projet de créer une monnaie unique au sein de la Communauté économique européenne
Plus en détailL accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation?
L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation? Edouard VIDON Direction des Analyses macroéconomiques et de la Prévision Service des Études macroéconomiques et
Plus en détailLE FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL
LE FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL BIBLIOGRAPHIE Lenain P., 2002, Le FMI, Repères, La découverte. (code LEA 332.15 LEN) SITE INTERNET : www.imf.org I LE FMI, INSTITUTION CENTRALE DU NOUVEL ORDRE MONETAIRE
Plus en détailDocument 1: Le Système Financier International: Un Aperçu Historique
Boudriga Abdelkader Gestion financière internationale Septembre 2002 Document 1: Le Système Financier International: Un Aperçu Historique I-LE SYSTEME D ETALON-OR Depuis les anciennes civilisations l or
Plus en détailANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE
ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations
Plus en détailSystème Monétaire International Et Système Financier International
Système Monétaire International Et Système Financier International I. Le S.M.I Objet du SMI : c est l établissement de règles relatives aux échanges de biens de services de capitaux entre pays qui utilisent
Plus en détailECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION
ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et
Plus en détailMacroéconomie. Monnaie et taux de change
Macroéconomie Monnaie et taux de change Marché des changes Le taux de change de en $ correspond au nombre de $ que l on peut acheter avec un exemple: 1 = 1,25 $ (1 $ = 0,8 ) Une appréciation du taux de
Plus en détailISCFE Faits et institutions économiques 1M LA MONNAIE
LA MONNAIE 1 Fonctions de la monnaie Unité de mesure universelle de la valeur. Moyen intermédiaire universel d'échange. Réserve de valeurs intemporelle. 2 Formes de la monnaie Monnaie divisionnaire Valeur
Plus en détailAnnexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique
Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable
Plus en détailLes questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont
CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur
Plus en détailEco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1
Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit
Plus en détailLes échanges Internationaux. L environnement monétaire international
Les échanges Internationaux L environnement monétaire international Caractéristiques du système monétaire international (SMI) SMI : structure mondiale de relations commerciales et financières au sein desquelles
Plus en détailComité monétaire et financier international
Comité monétaire et financier international Trente-et-unième réunion 18 avril 2015 Déclaration de Mr. Regis Immongault Ministre de l économie, de la promotion des investissements et de la prospective Gabon
Plus en détailVers un système monétaire international multipolaire? Agnès Bénassy-Quéré Jécos, Lyon, 10 novembre 2011
Vers un système monétaire international multipolaire? Agnès Bénassy-Quéré Jécos, Lyon, 10 novembre 2011 Que reproche-t-on au SMI? Des déséquilibres importants et durables des balances de paiements Discipline
Plus en détailEconomie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech
Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à
Plus en détailDE l ETALON-OR à l EURO
DE l ETALON-OR à l EURO 1- Un peu d histoire Pendant des siècles, les métaux précieux (argent et or) ont servi au règlement des échanges commerciaux intérieurs et internationaux. Progressivement, les billets
Plus en détailQuel est le "bon" système de Bretton-Woods?
aoűt 9 - N 359 Quel est le "bon" système de Bretton-Woods? Le Système Monétaire International de Bretton-Woods "normal" est un système où le pays dont la monnaie s'affaiblit doit passer à une politique
Plus en détailQuels enseignements de l expérience française (1983-1990)
Développement des marchés de capitaux Quels enseignements de l expérience française (1983-1990) Séminaire de clôture Tunis, le 23 mai 2013 Françoise Drumetz Directeur de la coopération extérieure CONTEXTE
Plus en détailProgramme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?
Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements
Plus en détailFIN-INTER-01 LE CONTEXTE
FIN-INTER-01 LE CONTEXTE Public concerné : Etudiants niveau Bac + 2. Durée indicative : 2 heures Objectifs : Positionner le domaine de la finance internationale dans son contexte. Pré requis : Néant. Modalités
Plus en détailLe présent chapitre porte sur l endettement des
ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation
Plus en détailL'économie libanaise et le système bancaire libanais: Faits et chiffres
La croissance économique L'économie libanaise et le système bancaire libanais: Faits et chiffres 1- Le Liban a connu une croissance économique exceptionnelle et solide à partir de 2007 jusqu'en 2010, le
Plus en détailVers quel système monétaire international?
Colloque International de la Banque de France Paris, le 4 mars 2011 Jacques de Larosière Vers quel système monétaire international? J axerai mes propos sur trois thèmes : 1. Quelles ont été - historiquement
Plus en détailla quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii
Finances publiques et croissance : la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Piège de croissance et impuissance de la politique économique 2 Pourquoi la crise est-elle plus grave
Plus en détailLe FMI et son rôle en Afrique
Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle
Plus en détailConsommation et investissement : une étude économétrique
Royaume du Maroc Direction des Etudes et des Prévisions financières Consommation et investissement : une étude économétrique Décembre 1996 Document de travail n 14 Consommation et Investissement : Une
Plus en détailLA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier
LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de
Plus en détailLes perspectives économiques
Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois
Plus en détailMonnaie, Banque et Marchés Financiers
Collection FlNANCE dirigée par Yves Simon, Professeur à l'université Paris-Dauphine, et Delphine Lautier, Professeur à l'université Paris-Dauphine Monnaie, Banque et Marchés Financiers Didier MARTEAU C
Plus en détailUPEC - AEI M2 AMITER Action humanitaire internationale et ONG Soiio-Economie de la mondialisation - D. Glaymann 2011 1
Les fonctions d un système monétaire international Les crises et la réforme du SMI fondé à Bretton Woods. La nature du système né dans les années 1970 Soiio-Economie de la mondialisation - D. Glaymann
Plus en détailCOMMENTAIRE. Services économiques TD
COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants
Plus en détailLa BDP. Système financier International. La Balance des Paiements I- Le Compte courant. Identité du Revenu National.
La BDP Système financier International La Balance des Paiements I- Le Compte courant ESC-Février 2015 Balance des paiements = relevé statistique annuel de toutes les transactions de biens, services et
Plus en détailLe Dollar, l Innovation et l Emploi. Gilles Saint Paul. Toulouse School of Economics. Birkbeck College
Le Dollar, l Innovation et l Emploi Gilles Saint Paul Toulouse School of Economics Birkbeck College Confronté à un sujet pareil, tout économiste «bien né» aura pour premier réflexe de se retrancher vers
Plus en détailL histoire de l assurance en Algérie
POINT DE VUE POINT OF VIEW Assurances et gestion des risques, vol. 81(3-4), octobre-décembre 2013, 285-290 Insurance and Risk Management, vol. 81(3-4), October-December 2013, 285-290 L histoire de l assurance
Plus en détail1. Introduction. 2. Un changement profond d environnement. 2.1... en Europe
M. Roth s interroge sur la relation entre le franc suisse et l euro Exposé de M. Jean-Pierre Roth, Vice-président de la Direction générale de la Banque nationale suisse, à la Chambre de Commerce Suisse
Plus en détailIntroduction I. Le système de Bretton Woods (1945-1971) Chapitre 2 - Le Système Monétaire International 1
Chapitre 2 Le Système Monétaire International Chapitre 2 - Le Système Monétaire International 1 PARTIE B. Le système monétaire international depuis 1945 Chapitre 2 - Le Système Monétaire International
Plus en détailRoyaume du Maroc. L'euro et le Maroc. Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation. Novembre 1998(Version actualisée en mars 2002)
Royaume du Maroc Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation L'euro et le Maroc Novembre 1998(Version actualisée en mars 2002) Constituant une sélection mensuelle des travaux menés par
Plus en détailEvaluation de l impact des indicateurs du. Cost of Doing Business sur le taux de croissance de Maurice
Evaluation de l impact des indicateurs du Cost of Doing Business sur le taux de croissance de Maurice Janvier 205 TABLE DE MATIERES I. Introduction... II. La Méthodologie... 3 III. Analyse Empirique...
Plus en détailParis Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre 2007 --------------------------- «Mondialisation des marchés financiers»
Paris Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre 2007 --------------------------- «Mondialisation des marchés financiers» Discours de Christian Noyer Gouverneur de la Banque de France
Plus en détailLE DOLLAR. règne en maître, par défaut
LE DOLLAR règne en maître, par défaut Les arrangements monétaires internationaux sont examinés à la loupe depuis la crise financière mondiale Eswar Prasad LE DOLLAR a été la principale monnaie mondiale
Plus en détailTABLE DES MATIERES. iii
RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...
Plus en détailBanque nationale suisse
IFFP Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle Combinaison des politiques budgétaires et monétaires 22.01.2010, Lausanne 8h45 12h 12h45 16h David Maradan, chargé de cours UNIGE et
Plus en détailCrises financières et de la dette
Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières
Plus en détailRessources pour le lycée général et technologique
Ressources pour le lycée général et technologique éduscol Sciences économiques et sociales - Terminale ES Enseignement spécifique Science économique Thème n 2 : Mondialisation, finance internationale et
Plus en détailApproches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14
TABLE DES MATIERES Préface... 5 Avant- propos... 9 Partie 1 Approches macroéconomique et fiscale Introduction à la première partie... 14 CHAPITRE 1 La politique budgétaire est- elle encore efficace pour
Plus en détailAutomne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC
Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne
Plus en détailEnquête sur les perspectives des entreprises
Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,
Plus en détail[ les éco_fiches ] Situation en France :
Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d
Plus en détailRecommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015
COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil
Plus en détail1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés
Introduction La notion de système évoque l idée d organisation. Un système monétaire national est l organisation des relations monétaires dans un pays : comment les agents économiques peuvent-ils utiliser
Plus en détailDORVAL FLEXIBLE MONDE
DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et
Plus en détailOptions en matière de réforme des systèmes financiers
Options en matière de réforme des systèmes financiers Hansjörg Herr et Rainer Stachuletz Le projet de mondialisation néolibérale est monté en puissance à la fin des années 1970 grâce aux politiques de
Plus en détailUNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT
UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir
Plus en détailRecensement triennal sur l activité du marché de change et des produits dérivés
Recensement triennal sur l activité du marché de change et des produits dérivés 1 Le cadre de l analyse L analyse présente se base sur des données réunies dans le cadre du recensement triennal de la Banque
Plus en détailTD n 1 : la Balance des Paiements
TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.
Plus en détailPrésentation du projet de jumelage
MISE EN PLACE D UN CADRE DE POLITIQUE MONÉTAIRE AXÉ SUR LE CIBLAGE D INFLATION À LA BANQUE CENTRALE DE TUNISIE Présentation du projet de jumelage Mohamed Salah SOUILEM Directeur Général de la Politique
Plus en détailMonnaie, banques, assurances
Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d
Plus en détailFINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC
FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC Rabat, 19 octobre 21 M. Ahmed HAJOUB Adjoint au Directeur du Trésor et des Finances Extérieures chargé du pôle macroéconomie I- Consolidation budgétaire: expérience
Plus en détailLes nouvelles approches du change d équilibre...
Compétitivité et taux de change d équilibre de long terme Didier Borowski Chargé de Mission à la Direction de la Prévision Cécile Couharde Maître de Conférences à l Université de Paris-Nord et membre du
Plus en détailLa croissance des pays développés au cours des trente dernières
Éditions La Découverte, collection Repères, Paris, 213 II / Dette et croissance Benjamin Carton* La croissance des pays développés au cours des trente dernières années s est accompagnée d une hausse de
Plus en détailLa dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande
N o 11 626 X au catalogue N o 018 ISSN 1927-5048 ISBN 978-1-100-99873-2 Document analytique Aperçus économiques La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande par Komal Bobal, Lydia Couture
Plus en détailLe financement de l apprentissage informel
Études de cas Financial arrangements in informal apprenticeships: Determinants and effects. Findings from urban Ghana, Working Paper n o 49, ILO, 2007. Financement de l apprentissage informel : zoom sur
Plus en détailBienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg
Bienvenue Procure.ch Jeudi 26 avril 2012 Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch 1 ère question (thème) C est grave docteur? Les principaux indicateurs économiques En préambule.. Qu est-ce qu un
Plus en détailROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES
ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES www.oc.gov.ma 2007 La reproduction des informations contenues dans la présente publication est autorisée sous réserve d en mentionner expressément la source. 1 TABLE
Plus en détailECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011
BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats
Plus en détailChapitre 6 Le système monétaire international
Introduction 1) les régimes de change a) définition et typologie Chapitre 6 Le système monétaire international A retenir. Les régimes d arrimage ferme (terminologie du FMI) : les changes fixes mais aussi
Plus en détailComparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne
Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît
Plus en détailLes Taux de change. Grégory Corcos et Isabelle Méjean. ECO 434: Economie Internationale Ecole Polytechnique, 2ème Année
Les Taux de change Grégory Corcos et Isabelle Méjean ECO 434: Economie Internationale Ecole Polytechnique, 2ème Année http://isabellemejean.com/eco434 InternationalEconomics.html Plan du cours 1 Introduction
Plus en détail