LA GESTION DE L EAU: UN SPORT DE HAUT NIVEAU

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1 LA GESTION DE L EAU: UN SPORT DE HAUT NIVEAU Le présent rapport reprend, en traduction française, les premiers chapitres du texte néerlandais intitulé "Bergen van Water. Waterbeheer als topsport", WWF, 2000

2 COLOPHON La gestion de l eau: un sport de haut niveau Le présent rapport reprend, en traduction française, les premiers chapitres du texte néerlandais intitulé "Bergen van Water. Waterbeheer als topsport", WWF, 2000, ISBN Traduction : Rudi Vanherck. / Ark-vzw Etude réalisée pour le compte du WWF. Tout ou partie de ce rapport peut être utilisé ou cité avec mention claire des références. Ce rapport peut être obtenu contre versement de 12,- sur le compte au nom de ARK VZW avec mention du titre. Mots clés : La gestion de l eau, bassins versants, Rétention vive. Photo : l Amblève au 2ème Janvier 2003

3 Content La gestion de l eau: un sport de haut niveau 5 1 Retenir pour mieux restituer ; la nature en tant que source de l eau... 7 De l espace pour la rétention La rétention en altitude... 9 La rétention aux sources...10 Ampleur de l éponge...12 La rétention sur les pentes...13 La rétention sur le béton La rétention dans les vallées...15 Le rétablissement de la plaine alluviale...15 Augmentation des étendues inondables : l exemple du Worm près de Haanrade (Sud-Limbourg néerlandais)...16 Impacts locaux de la rétention au niveau des ruisseaux...20 Retenir l eau le long des grands fleuves...21 La rétention sur les terres laissées en friche...22 Du sur mesure le long de la Meuse...22 Chenaux de crues et autres bras latéraux écrêteurs...23 Plus d espace pour le fleuve dans la région de la Meuse mitoyenne...25

4 Fond de vallée du Holzwarche, Pag. 4

5 La gestion de l eau: un sport de haut niveau L eau est l élément d aménagement du territoire qui dominera les Pays-Bas du 21 e siècle. Ce n est pas chose surprenante lorsque l on sait que le pays comprend le plus grand delta d Europe de l Ouest. La seule question est de savoir comment s organiser pour cohabiter avec l eau. Si les néerlandais sont amenés à partir en guerre contre cette eau, alors ils vont au devant d une bien sombre période. Ce serait frustrant qu ils ne puissent pas finalement gagner alors que tant de combats héroïques contre les eaux ont déjà été remportés dans le passé. L accélération de la montée du niveau de la mer, des fleuves et des rivières de plus en plus capricieux et un territoire dont la majeure partie se situe déjà largement en dessous du niveau de la mer posent ainsi une bombe à retardement sur les ouvrages d art traditionnels que sont les digues et les systèmes de pompage. C est pourquoi les néerlandais plaident aujourd hui pour l arrêt de la guerre froide contre l eau et pour un investissement dans des projets qui établissent une alliance avec le précieux liquide. Les faiblesses du pays devront en devenir la force. L omniprésence de l eau est une richesse inestimable qui est à peine utilisée. Bons nombres de problèmes de société actuels pourraient être résolus par l adoption d une politique de retenue des eaux plutôt que de se borner à évacuer rapidement cette dernière. Pensons aux zones d habitation et aux zones récréatives de grande qualité, à l agriculture de pointe, au développement de la nature, à l exploitation de l eau potable et des ressources minérales. Si les Néerlandais gagnent le challenge et arrivent donc à développer ces concepts de qualité, à offrir de plus grands espaces pour l eau, alors les problèmes liés à la sécurité face aux inondations revêtiront d eux même une dimension plus gérable. La retenue et le stockage de l eau jouent un rôle primordial dans cette stratégie. Pag. 5

6 Figure 1 : Toutes les eaux de quatre bassins versants qui se répartissent sur cinq pays, passent par les Pays-Bas Pag. 6

7 1 La rétention des eaux Retenir pour mieux restituer; la nature en tant que source de l eau L implication du WWF dans la gestion de l eau aux Pays-Bas résulte de la conviction que les sites naturels jouent un rôle clé dans l utilisation durable de l eau. La nature à la première place en tant que source d une eau de bonne qualité dont les autres acteurs de la société peuvent profiter. De plus, les zones humides naturelles remplissent un important rôle en tant que trésors écologiques et constituent un environnement attrayant pour les activités récréatives et un cadre d habitat de grande qualité. La retenue des eaux, comme décrite ci-dessous, est donc bien plus qu une solution technique pour stocker temporairement un excédent d eau (le stockage classique apporte une très faible plus value écologique ou sociale). Les types de stockage de l eau dont il est question ici ont aussi pour objectif de retenir l eau plus longtemps et de l épurer, assurant ainsi une plus grande disponibilité en eau de bonne qualité durant les périodes de sécheresse. Les problèmes d inondation et d assèchement ont toujours été les 2 côtés de la même médaille. Les méthodes de rétention que nous développons ici sont liées autant que possible aux processus naturels en place. Cela signifie que les pics de crues extrêmes sont aplanis mais, bien sûr, pas au point d annuler l essence même des crues, les pluies torrentielles ou les grandes marées. Dans la limite de l acceptable, de pareils phénomènes naturels sont en effet d une importance capitale pour le fonctionnement écologique des systèmes aquatiques, mais aussi pour les gens qui vivent dans ce contexte. Dans les chapitres qui suivent, les principes cités ci-dessus sont développés pour différentes parties du bassin hydrographique : le ruisseau d altitude, les vallées des grands fleuves, les estuaires et les tourbières. Pag. 7

8 Inondation et assèchement Le fait que nous manquons d eau au cours des étés secs vient en grande partie du fait que nous évacuons trop rapidement l eau lors de périodes humides, notamment par un drainage intensif. Dans la lutte contre les dégâts causés par les eaux, nous ne devons donc plus rechercher des mesures qui accélèrent l évacuation de l eau mais des moyens pour ralentir son arrivée. C est ainsi que : les pics d e crues seront aplanis le niveau de l eau au cours de périodes sèches sera plus élevé, suite à une meilleure répartition de l écoulement de l eau. En fait, ce que nous recherchons, ce sont des «éponges» qui puissent absorber l eau résultant d épisodes pluvieux importants et restituer ensuite cette eau, lentement, au cours de périodes plus sèches. Les milieux naturels fonctionnent, dans de nombreux cas, comme ces providentielles éponges. Le développement de la nature dans des zones stratégiques peut donc apporter une contribution non négligeable à une politique de gestion durable de l eau. Ces sites naturels jouant aussi, bien souvent, un rôle de purificateur biologique du précieux liquide. De l espace pour la rétention La plupart des mesures de rétention des eaux que nous présentons demandent de l espace. Le long des grands fleuves, (sur le Rhin par exemple), cela commence déjà à relever du domaine public mais ailleurs, ce n est pas encore le cas. De l espace consacré aux roselières dans les régions hyper-urbanisées de l ouest des Pays-Bas? Plus d espace pour le Westerschelde? On se heurte encore à pas mal de résistance. Pourtant, la nécessité est aussi grande dans ces régions que le long des fleuves mais il n est pas question de perdre des hectares de terres pour cela. Cependant, si l on obtient, en retour, de superbes milieux qui présentent de nouvelles opportunités d utilisation, alors il n y à pas de perte de superficie, bien au contraire. Les Pays-Bas ne sont-ils pas trop peuplés pour un tel concept? Bien sûr, si l on considère la perspective de polders agricoles inaccessibles mais pas dans la perspective de la grande zone urbaine dans le delta, que sont en fait les Pays-Bas. Nulle part ailleurs dans le monde, 16 millions de gens, avec une telle densité de population, ne disposent d autant d espace consacré aux pistes cyclables et aux canaux. Et pas seulement de l espace mais, en fait, un extraordinaire réseau de fleuves, rivières, ruisseaux, canaux, lacs, lagunes, dunes et mers intérieures. L eau fait partie du quotidien de tous ces néerlandais. Ce n est pas un problème mais, au contraire, une richesse inimaginable. Pag. 8

9 2 La rétention en altitude Le Rhin et la Meuse, les deux principales sources d eau du delta néerlandais, récoltent leurs eaux en majeure partie dans les régions de moyenne altitude d Europe de l Ouest. On pourrait ignorer cette donnée mais c est justement dans ces régions que l on peut fortement améliorer la capacité de rétention des sols. Ces régions jouent de ce fait un rôle clé dans l élaboration d une politique de gestion durable de l eau au niveau du bassin hydrographique (la figure 1 donne un aperçu des différents bassins hydrographiques). Les eaux de pluie provenant des régions comme les Ardennes, l Eifel, les Vosges et la Forêt Noire sont actuellement évacuées rapidement parce que les voies empruntées par cette eau dans ces régions ont été «améliorées» et élargies jusque dans les moindres petits ruisseaux. Les pointes de crues extrêmes en sont la conséquence, de même que les situations d étiages extrêmes car lorsqu il reste sans pleuvoir durant une période relativement longue, ces régions de moyenne altitude s assèchent : toute l eau ayant été évacuée trop rapidement. La Meuse dépend quasi entièrement de ce type de milieu, et lors de sécheresses estivales, il n y a plus beaucoup d eau qui coule dans le lit du fleuve. Le Rhin bénéficie d une deuxième source dans les Alpes mais les glaciers qui pourvoient au débit minimum du fleuve durant l été, se réduisent de plus en plus. Les variations climatiques qui influencent les régions de moyenne altitude, se ressentent donc de plus en plus aussi sur le Rhin. On a longtemps pensé que ces régions de moyenne altitude, de par leur nature, ne pouvaient retenir beaucoup d eau, mais rien n est moins vrai. Le stéréotype du sol rocheux et des vallées en forme de V, qui ne peuvent être efficaces dans la retenue des eaux, est encore profondément ancré. Dans le passé, on a beaucoup attendu, à tort, des versants intensivement boisés dans les vallées alors que les possibilités de retenir l eau bien plus haut sur les plateaux n avaient pas été envisagées. Dans le texte ci-dessous, nous esquissons une nouvelle vision d avenir pour ces régions qui joueraient un rôle d éponges et développeraient ainsi la capacité de rétention en Europe de l Ouest. Une collaboration internationale pour la restauration des forêts, des tourbières d altitude et des vallées de nombreuses rivières peut faire de ce concept une réalité. Pag. 9

10 La rétention par les «éponges» Ce rapport plaide pour la restauration de la capacité de rétention naturelle des sols aussi près que possible du lieu où l eau tombe dans les bassins hydrographiques. L efficacité de cette approche est encore mise en doute par les responsables de la gestion des eaux qui affirment qu une fois que l éponge est pleine, elle ne peut plus absorber d eau et que, dès lors, il faudra de nouveau faire face à la crue. Il va naturellement de soi que la capacité d absorption d une éponge n est pas illimitée, mais la durée d une période pluvieuse ne l est pas non plus. C est donc finalement une question de calculs de probabilités. Plus grande est l éponge et plus la quantité d eau retenue sera importante et donc plus grande sera la chance que la période de pluie cesse avant que l éponge ne se sature. On sait aujourd hui que la dimension de ces éponges naturelles peut être gigantesque, bien plus grande qu actuellement. La rétention aux sources La majeure partie des montagnes de moyenne altitude est formée de vastes plateaux dans lesquels se sont creusés de profondes vallées. Les précipitations atmosphériques y sont généralement importantes et c est également ici que les premières actions peuvent être menées pour retenir les eaux par l accentuation du rôle d éponge que peut tenir le milieu. Si l on regarde de plus près ces régions montagneuses, on se rend compte que beaucoup d entre elles étaient autrefois couvertes de tourbières hautes, précisément là où aujourd hui la forêt domine. Il s agissait de ces éponges originelles. Les forêts qui les ont remplacées sont pratiquement drainées sur leur totalité et ont entraîné le dépérissement de la tourbière. De plus, ce drainage efficace est responsable d une forte diminution de la capacité de rétention en eau du sol. Une limitation de ce drainage dans des zones bien déterminées permettra de réactiver les tourbières. Sur une portion relativement réduite de la zone boisée, à savoir les zones les plus élevées des plateaux, le système de rétention spongieuse, dont les effets couvrent une superficie beaucoup plus grande, peut alors se rétablir. Figure 2 : Dans les Hautes Fagnes, au cours d une période très pluvieuse, l eau est retenue dans la végétation caractéristique des tourbières Pag. 10

11 Mise à part les forêts, on retrouvera également sur les plateaux de grandes étendues consacrées à l agriculture. Durant l hiver, ces zones restent en friche. Lorsque le sol est encore gelé en profondeur et qu il vient à pleuvoir beaucoup ou même lorsqu il s agit de pluie tombant sur une couche de neige, l eau s écoule très rapidement et ces terrains sont donc en partie responsables de la crue en aval. Toutes les mesures qui ralentissent l écoulement et favorisent l infiltration de l eau dans le sol sont liées à la capacité de rétention du milieu. Par exemple, en labourant parallèlement à la ligne de crête, on évite que le champs ne se transforme en un véritable réseau de rigoles. L eau y traîne donc plus longtemps avant de s évacuer. Sur les plateaux ondulés des montagnes de moyenne altitude, les rivières commencent leur parcours dans des vallées larges et peu profondes dans lesquelles l eau des alentours est récoltées. Aux points les plus bas du plateau, se forment des zones marécageuses où l eau des ruisseaux, qui s infiltre dans le sol, resurgit à la surface. C est dans ces milliers de ruisselets coulant dans ces collines que l écoulement de l eau commence déjà à s accélérer. C est en effet ici que d es canaux ont été creusés afin de faciliter l évacuation des eaux. En fermant à nouveau ces rigoles, l eau restera plus longtemps dans le sous-sol et l écoulement sera ainsi retardé. Cela entraîne une réduction et un étalement dans le temps du niveau des crues qui concernent les rivières plus importantes. Et, lors des périodes de sécheresse, il y aura plus d eau, disponible plus longtemps, pour alimenter les ruisseaux qui ont aujoird hui tendance à se tarir. En soustrayant pareil domaine de sources à l agriculture, la végétation naturelle constituée de plantes palustres, de saules, d aulnes, sera à nouveau présente et ralentira à son tour l écoulement des eaux. C est seulement une petite partie de la surface totale consacrée à l agriculture qui sera gérée dans une optique de rétention des eaux. Une pluviosité importante dans les montagnes d altitude moyenne mène à un pic de débit sur la rivière. Ce pic est déjà atteint en quelques jours mais seulement 15 % de la quantité totale tombée sont alors déjà passés. Les 85 % restant s étendent sur une plus longue période, mais la majeure partie s écoule cependant assez rapidement dans la semaine qui suit le pic. Les crues extrêmes apparaissent à la suite d une succession d averses par laquelle les pics s accumulent (voir figure 4a). Lors des périodes de sécheresse, on atteint des niveaux d eau extrêmement bas car une très faible quantité d eau seulement a été stockée dans les quelques rares zones capables de restituer celle-ci petit à petit. Le système de rétention spongieuse le plus efficace dont nous parlons ici est déjà effectif lorsqu on arrive à agir sur quelques pour cents de la quantité d eau totale qui tombe durant les 6 mois d hiver. Si, par exemple, non pas 15 % mais 13 % de la quantité d eau totale s écoulait sur quelques jours, les crues extrêmes du Rhin et de la Meuse appartiendraient au passé. De plus, nous savons qu en retardant les 87 % restant de sorte que environ 5 % subsistent en tant qu écoulement de base, il y aurait alors suffisamment d eau douce d isponible lors des périodes de sécheresse (voir figure 4b). Pag. 11

12 Figure 3 : En maintenant l eau dans les nombreuses petites zones de sources aussi longtemps que possible, le système capillaire du sol fonctionne à nouveau comme une véritable éponge. La superficie restante peut alors conserver ses actuelles fonctions. Ampleur de l éponge Seule une superficie relativement réduite sera nécessaire pour assurer cette fonction d éponge et ainsi garantir une conservation, prolongée dans le temps, de ces 5 % d eau. Par un choix stratégique des zones de rétention, l eau issue d un très grand domaine pourra être retenue sur une petite surface. Les petites zones marécageuses sur le cours supérieur de ces dizaines de milliers de ruisselets de moyenne montagne illustrent à merveille cette éponge complexe. Pag. 12

13 Ecoulement Figure 4 : Accumulation des eaux au cours de 3 périodes pluvieuses qui s étendent sur 4 jours : situation actuelle (a) et situation souhaitée, avec instauration de ce rôle d éponge tenu par la montagne de moyenne altitude (b). Ecoulement La rétention sur les pentes De nombreuses pentes en moyenne montagne présentent un sol superficiel installé sur un sous-sol rocheux. Les précipitations qui tombent sur ce sol peuvent à peine s infiltrer et s écoulent rapidement dans cette couche superficielle jusqu en bas de la colline. Dans la situation actuelle, cette eau contribue activement aux crues sur les rivières. Le parcours de cette eau dans le sol peut être prolongé par la restauration d une végétation naturelle sur les coteaux. De nombreuses pentes sont aujourd hui utilisées comme pâtures ou vouées à l agriculture et, si il s agit de forêts, elles sont souvent jeunes, constituées de conifères serrés ne laissant la place à aucune autre végétation au niveau du sol. La litière présente dans les forêts feuillues spontanées qui croissent sur les pentes permet, à l eau de pluie, de rester beaucoup plus longtemps sur le sol que l on rencontre généralement de nos jours. Le temps nécessaire à l eau pour arriver dans la rivière est donc plus long et cela a donc un effet favorable sur l étalement et l aplanissement des pics de crue. Pag. 13

14 La rétention sur le béton Les pics de crue les plus importants apparaissent lorsque le sous-sol est gelé en moyenne montagne et qu il y a aussi une couche de neige. L augmentation de la surface durcie (souvent seulement à mettre en rapport avec l urbanisation) est alors maximale. Lorsqu il va pleuvoir abondamment et que la neige fond par la même occasion, une grande quantité d eau se libère en un minimum de temps. Quantité d eau qui, à cause du sol gelé, ne peut pas y pénétrer. Cela entraînera l écoulement très rapide de l eau avec, à la clé, un important pic de crue. Les zones marécageuses avec une végétation hivernale, des bosquets structurés et un cours d eau naturel présentant une vallée large, peu profonde, bien végétalisée, seront le seul mécanisme d inhibition vraiment efficace. Pag. 14

15 3 La rétention dans les vallées Il est futile de croire que les vallées de moyenne montagne présentent généralement un profile en V prononcé dans lesquelles l eau peut à peine y être retenue. Il y a bien sûr pareille vallée (comme par exemple la Vesdre et un petit tronçon de l Ourthe (B) ou de la Moselle (D)), mais ce sont les exceptions qui confirment la règle. La plupart de ces milliers de ruisseaux et rivières dans les bassins du Rhin et de la Meuse ont, à côté de la rivière ou du ruisseau proprement dit, une large plaine alluviale. Cette plaine joue un rôle important dans la retenue des eaux en crue où, plus précisément, devrait jouer ce rôle, car un grand espace de stockage s est perdu suite à l endiguement et l atterrissement. Figure 5 : Les ruisseaux ardennais avaient aussi à l origine de larges plaines alluviales inondables. Entre Hotton et Durbuy, l Ourthe présente encore une plaine qui s étend localement sur plus d un kilomètre de large. Le rétablissement de la plaine alluviale Aussi longtemps qu un ruisseau gonflé par les flots reste dans son lit, l eau coule rapidement et déplace aussi ultra -rapidement sa vague déferlante vers l aval. Lorsque la rivière quitte son lit et inonde la plaine alluviale, l eau s étend sur une beaucoup plus grande surface. De ce fait, la vitesse moyenne du courant diminue et la lame de crue est fortement freinée. Plus la zone disponible est étendue, plus lent et plus bas sera le pic de crue. Le lit majeur n est cependant pas utilisé aujourd hui de manière optimale dans cette optique. En partie parce que cette zone est occupée par des villages et des campings, en partie parce que ce lit majeur se s est atterri au cours du temps et enfin aussi parce que les lits principaux des rivières ont été élargis et approfondis par l homme. Cela signifie que seulement les crues les plus importantes pourront encore atteindre cette plaine. Si ce lit majeur pouvait être inondé plus tôt, l eau serait freinée plus rapidement, le pic de Pag. 15

16 crue serait retardé et ce dernier n arriverait pas en même temps que les autres pics des autres affluents dans le fleuve. Et donc le pic de crue du fleuve serait un peu moins élevé. Catastrophe ou aubaine L inondation de grandes étendues doit à nouveau être considérée comme un fait positif et non comme une calamité. Lors d une crue sur la Gueule en 1998, on nous a montré les images de machines agricoles qui se trouvaient dans l eau quelque part dans la région d Epen (NL). Le sentiment était alors : «C est une catastrophe et cela ne doit plus jamais arriver.» Mais on doit se rendre compte que grâce à ces grandes superficies inondées, la petite ville de Valkenburg, en aval, a été épargnée. Afin que ce lit majeur puisse jouer à nouveau ce rôle de retardateur, il faut agir comme suit : A court terme : il s agit de laisser s inonder les lits majeurs existants là où c est encore possible. L inondation sera stimulée par des obstacles tels que les arbres tombés dans la rivière et, d ici peu, par des barrages construits par les castors. Cela signifie que, par ces résistances supplémentaires qui entraîneront l apparition locale de niveaux d eau plus élevés la capacité de retenue sera encore augmentée. Pour cela, il faut bien sûr choisir des sites sans infrastructure. A long terme il est important de renforcer cette capacité de rétention du lit majeur, en laissant à nouveau couler librement la plupart des ruisseaux aujourd hui endigués et en évacuant progressivement les boues accumulées dans le lit majeur. La végétation naturelle qui s installera dans cette zone augmentera la capacité de freinage des eaux dans le milieu. Augmentation des étendues inondables : l exemple du Worm près de Haanrade (Sud-Limbourg néerlandais). La rivière germano-néerlandaise, le Worm, près de Haanrade présente une inclinaison de 3 à 5 mètres par kilomètre et un débit maximum d environ 50 m 3 par seconde. C est pourquoi le Worm, tout comme la Gueule, peut être considéré comme une rivière d un type que l on retrouve dans des régions d altitude moyenne. Le cours d eau s écoule au travers d une couche sablo - argileuse d environ 3 mètres d épaisseur et dont le sous-sol est constitué d un gravier grossier. Au cours des 50 dernières années, le ruisseau est passé spontanément d un cours d eau artificielle, étroit et profond à une vallée naturelle largement boisée. Pag. 16

17 Figure 6 : Carte 1 : La vallée du Worm en 1924 Le ruisseau serpente dans sa vallée. Le lit du cours d eau s est creusé dans les sédiments, fait 2 à 3 mètres de profondeur et 15 à 20 mètres de large. Figure 7 : La vallée du Worm en 1975 A partir du début des années 50, le ruisseau est laissé à son propre sort. Buttant contre les berges abruptes, le Worm s est alors creusé un nouveau lit. La plaine inondable s est abaissée et élargie. Figure 8 : La vallée du Worm en 1989 La nouvelle plaine inondable s étend sur 200 m de large. Le ruisseau est très dynamique et déplace son lit quasi annuellement. Les traces d anciens lits se retrouvent un peu partout. Pag. 17

18 Figure 9 : Le Worm en l an 2000 Figure 10 : Le principe de rétention vive dans la plaine inondable du cours d eau. Pag. 18

19 La rivière profilée La plupart des rivières, même celles que l on retrouve en altitude, ont été reprofilées au cours des siècles, élargies et creusées afin de favoriser l écoulement rapide des eaux. La plaine alluviale s est rehaussée par une accumulation de vase si bien que la rivière s est retrouvée encore plus enchâssée dans un profond chenal. Situation d étiage Le lit majeur de la rivière est une puissante zone de drainage qui entraîne rapidement les eaux des environs vers le cours d eau, ce qui engendre un assèchement du milieu. Situation lorsque le lit mineur sature De grandes quantités d eau sont évacuées aussi rapidement que possible par ce chenal libre de tout obstacle que constitue le lit principal de la rivière. L inondation La plaine alluviale est sous eau. De grandes quantités d eau sont amenées indirectement dans la vallée. La crue est décalée par rapport au moment où il y a afflux d eau. La vase, qui a été entraînée par la rivière, se dépose dans la large plaine qui, de ce fait, lentement, se rehausse toujours un peu plus, repoussant ainsi toujours plus loin la capacité de contenir l eau. La rivière naturelle Une rivière naturelle, évoluant à une altitude moyenne, présente une toute autre structure. Le rehaussement de la plaine alluviale, suite aux dépôts de vase, n a pas eu lieu. De nombreux chenaux se côtoient, certains sont empruntés par le cours d eau, d autres sont abandonnés. La plaine alluviale est généralement boisée et des dépôts de sédiments donnent, çà et là, naissance à des îles. La période d étiage Dans les nombreux anciens lits subsistent encore, çà et là, des flaques d eau. Des tourbières se sont formées localement. Celles-ci retiennent l eau et la restituent lentement. La montée des eaux Il suffit d une petite montée des eaux pour que les anciens chenaux soient à nouveau envahis par la rivière, les uns après les autres. Certains chenaux sont courts et évacuent l eau rapidement, d autres sont plus longs et l eau y reste donc aussi plus longtemps. Les îles, les arbres et autres buissons font obstacles à la progression de l eau. De ce fait, le niveau de l eau monte. Ce volume supplémentaire est facilement contenu sur la largeur importante de la plaine alluviale. La crue Lorsque le niveau de la rivière est à son maximum, l ensemble de la plaine alluviale est largement sous eau. La progression de grandes quantités d eau est toujours entravée, freinée mais le tout est bien contenu dans une plaine large et approfondie. Pag. 19

20 Huib de Vriend, Professeur de morphologie fluviale et d hydraulique à l Université de Delft : «Globalement, le ralentissement de l écoulement de l eau est un bon principe de lutte contre les pics de crues importants. Mais il faut cependant être vigilant car lorsque vous commencez avec ce genre de manœuvre à un mauvais endroit, il peut arriver que deux affluents, dont l arrivée de pics d eau dans le cours principal s effectuait au départ de manière décalée, débouchent ensemble, en même temps, suite au ralentissement de l écoulement. La mise en œuvre effective du principe de rétention vive exige la compréhension du fonctionnement de l ensemble du bassin hydrographique. Pour la plupart des gestionnaires des cours d eau survient alors le problème de la méconnaissance de la capacité de rétention jusqu aux moindres petits rus du système fluvial. Le long de la Gueule, dans le Limbourg néerlandais, nous avons mené une série d expériences limitées relatives à ce principe de rétention vive. Afin de mieux ressentir, mieux cerner ce concept, nous devons en fait impliquer une plus grande partie du système fluvial de la Meuse ou du Rhin. C est ce que nous essayons d obtenir dans le cadre du projet IRMA (Interreg relatifs aux activités Rhin-Meuse). La conservation de l eau dans les capillaires du système fluvial ne fait progresser les choses que dans la mesure où le phénomène a lieu en des milliers d endroits en même temps et exige donc une politique nationale, voire internationale. Nous ne pourrons atteindre un tel niveau que par la mise en oeuvre d études pilotes. Impacts locaux de la rétention au niveau des ruisseaux Les interventions sur les rivières évoluant dans des régions de moyenne altitude adoptent souvent un caractère local suite à la forte pente de ces cours d eau. Cela offre la possibilité de mettre en œuvre les propositions précitées pour les rivières naturelles dans de larges plaines alluviales approfondies, localement et précisément aux bons endroits. Il s agit là d une bonne opportunité pour aussi résoudre les problèmes locaux comme par exemple l inondation récurrente de quelques maisons dans un village. Aux Pays-Bas, par exemple, une grande partie des risques d inondation de Valkenburg pourraient être résolus par un élargissement conséquent du lit de la rivière juste en aval de la ville. Une rivière dont l écoulement s effectue plus rapidement et dont le niveau est plus bas lors de la traversée de la petite cité, déboucherait ensuite sur une large vallée où l eau pourrait s étendre tout en étant freinée. Cela signifie que le concept de rétention vive dans les régions de moyenne altitude n a pas seulement un effet positif sur le niveau des eaux aux Pays- Bas mais qu il y a aussi des résultats à attendre, plus localement, aux endroits où de telles interventions sont menées. Les conséquences de la retenue de l eau dans les plus petits cours d eau en amont et de la rétention vive dans les vallées des rivières sont déjà visibles en de nombreux endroits le long des fleuves. Ainsi, le niveau de l eau à Cologne ou à Coblence, le long du Rhin, à Charleville -Mezières ou encore à Dinant, en bord de Meuse s améliorera. Cela devrait constituer une base à Pag. 20

21 portée internationale pour les mesures à appliquer, reposant entre autre sur le bénéfice à en retirer pour chacun des partenaires. Retenir l eau le long des grands fleuves En recherchant d espace pour les fleuves aux Pays-Bas, nous devons prendre conscience des limites des mesures à appliquer dans le bassin fluvial. Plus en amont, dans les régions de moyenne altitude, là où l essentiel de l eau que l on retrouve dans les fleuves est récolté, la rétention de l eau est plus efficace. Mais pour pouvoir être indépendant du laps de temps dans lequel ces interventions sont réalisées, nous devrons aussi profiter des opportunités offertes dans la plaine. A ce niveau, les éléments de départ essentiels sont : la création d espace et les interventions menées de telle sorte qu elles s intègrent autant que possible dans la dynamique naturelle de la rivière. Comme si la rivière était elle même l investigatrice de ces réalisations. La recherche d espace pour la retenue des eaux fournit différentes solutions pour divers trajets du cours d eau. Ci-dessous, nous illustrons ce concept par quelques exemples. De plus vastes zones inondables par exploitation de l argile tenant compte du relief sous-jacent. Le Plan «Cigogne» (1986) établissait pour la première fois un lien évident entre l exploitation de l argile dans les zones inondables, plus de sécurité par l augmentation de l espace disponible pour la rivière et le développement de la nature. Ces idées ont été développées plus tard dans le plan «Rivières vivantes» du WWF Néerlandais (1992). L étude des cartes des zones fluviales du 16 e siècle montre que les zones inondables étaient alors encore assez basses et que le sol sablonneux était parcouru de nombreux chenaux et arêtes que les hautes eaux pouvaient envahir librement. Ce sol sablonneux est aujourd hui recouvert d une couche argileuse d un mètre d épaisseur au dépens de l espace disponible pour l eau lors des crues. C est principalement par la mise en place de digues d été dès le 17 e siècle, au profit de l agriculture, que le lit majeur s est mué en une vaste zone d accumulation de vases. L argile, qui était entraîné auparavant par le courant vers l estuaire et les zones influencées par les marées, se dépose aujourd hui dans les eaux calmes retenues derrière les digues. C est ainsi que sur quelques siècles, le lit majeur s est rehaussé de 3 à 4 mètres et se retrouve même plus élevé que les terres comprises en dehors des digues. Avec l exploitation de l argile en tant que mobile, on peut rendre à ce lit majeur son rôle originel. Par l extraction de cet argile, en épousant les courbes du relief jusqu à la couche sablonneuse originelle, nous obtiendrons un lit majeur marqué par de nombreux chenaux et arêtes qui se retrouveront à nouveau en surface. Le fleuve retrouve ainsi l espace nécessaire à l étendue des hautes eaux et le sol sablonneux convient parfaitement aux processus d érosion et de sédimentation qui pourront à nouveau avoir lieu lors des crues. Un problème pratique qui survient par cette exploitation de l argile en fonction du relief du sol est le traitement des terres, provenant par exemple de la couche superficielle, qui ne sont pas valorisables par les entreprises d extraction. La meilleure solution, celle qui ne cause pas de nuisance à la Pag. 21

22 structure du sol du milieu considéré et n empiète pas sur la disponibilité de l espace accordé au cours d eau est de stocker ces matériaux dans les trous importants existant dans les couches sablonneuses du lit majeur. La rétention sur les terres laissées en friche Jusqu au milieu du 20 e siècle, des parties conséquentes du bassin fluvial du Rhin aux Pays-Bas et en Allemagne ont été soustraites à l influence du fleuve. La plupart de ces zones consistaient en polders estivaux pour lesquels la digue d été, celle qui cantonne la rivière dans son lit principal en période de régime normal, avait été rehaussée au même niveau que la digue d hiver. Cette dernière étant sensée réduire les risques en période de crue. C est ainsi que l on a construit des habitations dans la zone inondable du Bas-Rhin à Arnhem dans les années 30. Une nouvelle zone d habitats dans le lit majeur a cependant dû être évacuée suite aux crues de La digue d hiver a même été reconstruite un peu en amont de ce site en Il y a cependant encore un certain nombre de sites abandonnés antérieurement où l on pourra toujours récupérer de l espace pour le fleuve. Bien qu une superficie de 3500 ha ait été soustraite à l influence du fleuve en 1968, on ne l a pour ainsi dire pas occupé tout simplement parce que ce site est toujours juridiquement considéré comme la zone de retenue des eaux du fleuve. Une contribution non négligeable peut être apportée à la réduction des pics de crues en libérant totalement ces zones le long du Rhin et en les laissant disponibles pour les grandes crues. De plus, on retrouve alors une dynamique sur le site dont les variations naturelles profitent aux bras morts, aux roselières et aux forêts inondables. La capacité de rétention peut encore être améliorée par l évacuation de la couche d argile tenant compte des courbes du relief. Argile valorisé par les briqueteries. Du sur mesure le long de la Meuse La Meuse limbourgeoise sort un peu de l ordinaire des rivières et fleuves néerlandais. Ainsi s écoule t -elle dans une large vallée, ses berges sont pentues et sa surface inondable présente tout au plus une largeur de quelques kilomètres. A partir du fleuve, le terrain monte graduellement, épousant les fameuses terrasses. L une des caractéristiques de la Meuse limbourgeoise est que très peu de mesures ont été prises par le passé pour lutter contre les dégâts des eaux. Les surfaces inondables originelles avaient donc été plus ou moins épargnées jusqu aux inondations de 1993 et La campagne de construction de digues qui a ensuite eu lieu a soustrait au fleuve pas moins de 40 % de ses zones inondables. La conséquence est que les vagues de crues disposent de moins d espace, que l eau ne peut donc plus s étendre en largeur et que la crue touchera plus rapidement et plus fortement les régions avales. Ainsi, les menaces d inondations dans ces régions des Pays-Bas s accroissent. Depuis longtemps, le tronçon du Zandmaas, entre Roermond et Mook, assurait un écoulement assez lent ainsi que l aplanissement des vagues de crues. Ces travaux ont supprimé ces effets positifs. Des crues moins fortes le long de la Meuse s obtiendront par un élargissement des étendues disponibles pour le fleuve. Lorsque ce gain de Pag. 22

23 place se concrétise dans le lit principal (par un approfondissement et un élargissement), cela signifie à nouveau une atteinte importante à la dynamique naturelle du fleuve. Une inondation «normale» du lit majeur n a à ce moment pratiquement plus jamais lieu et, le niveau moyen des eaux restant plus bas, on en arrive à un assèchement de l arrière pays. Les vagues de crues s écoulent également plus rapidement, entraînant plus précocement des problèmes en aval. Des interventions dans le lit majeur par contre (par exemple, des chenaux de crue) sont beaucoup mieux adaptées au caractère naturel de la Meuse. A la différence du Rhin, ce n est qu à proximité des villages et des villes qu une réduction du niveau des eaux s avère nécessaire. Cela demande un plan astucieux par lequel les interventions sont concentrées sur les zones habitées et les autres tronçons du fleuve ne sont pas modifiés. Puisque de précieuses matières premières sont exploitables dans le lit majeur de la Meuse, la valorisation de celles -ci jouent un rôle appréciable dans la réalisation des plans d aménagement. Cynisme administratif Les village situés le long du Zandmaas sont protégés contre les inondations par des digues. Il est toujours possible que l eau atteigne un niveau tel que celle-ci passe au dessus des digues. Si le plan est réalisé, la probabilité que l eau dépasse les digues et inonde les zones habitées et industrielles qui se trouvent derrière sera de 1 fois tous les 250 ans. Lors des inondations de 1993, la population et l armée s activaient à rehausser les digues de l époque avec des sacs de sable afin de contenir l eau. Si cela devait encore se produire dans la situation actuelle, il serait interdit de rehausser les digues car cela entraînerait des risques inacceptables pour les régions situées en aval. Quelle autorité aura le cran de faire patrouiller les forces de l ordre avec des chiens sur les digues de Roosteren ou d Arcen pour empêcher les habitants de défendre leurs biens à l aide de sacs de sable? Chenaux de crues et autres bras latéraux écrêteurs Les terrasses de la Meuse se sont formées au cours de l Ere glacière, lorsque la rivière était encore anastomosante et la valllée parcourue par un réseau de chenaux latéraux peu profond avec çà et là des îles de sable et de gravier. Ce schéma est encore présent dans le lit majeur. Ces chenaux de crue sont les premiers à être envahis lors de la montée des eaux et ils évacuent ainsi une part importante du surplus d eau. Nombre de ces chenaux ont été totalement ou partiellement endigués au profit de l agriculture et, par la suite, des zones d habitat. L un des plus longs et des plus importants de ces chenaux a encore été endigué après les inondations de 1995 ; il s agit du bras latéral de 8 km de long s étendant entre Ooijen et Wanssum. La fonction naturelle de ces chenaux lors des crues peut à nouveau être rétablie et même améliorée si les digues et les autres entraves sont supprimées. Sur les abords immédiats du lit du fleuve se retrouvent des chenaux plus récents. Ces derniers sont apparus au cours des crues du 19 e siècle, lorsque le fleuve choisissait parfois un autre chemin que celui dessiné par le lit principal. Au 19 e siècle, lors de la normalisation du fleuve, ces chenaux ont Pag. 23

24 été endigués et, rapidement, complètement comblés. Ces chenaux jouaient également un rôle important au cours des crues lorsque l ensemble du lit majeur du fleuve était saturé. Des modèles mathématiques montrent qu un nouveau réseau de chenaux creusés dans le lit majeur du Zandmaas peut résoudre en bonne partie la problématique des inondations. Ce réseau de chenaux de crues est adopté par le bureau d études De Maaswerken comme l une des alternatives dans l étude d incidences portant sur les projets relatifs au Zandmaas. La réalisation d un tel réseau libérerait des matières premières de grande valeur (argile, sable et, dans une moindre mesure, gravier), qui lorsqu elles sont exploitées à des fins commerciales peuvent couvrir une bonne part des coûts occasionnés par la mise en œuvre du projet. De nombreuses communes situées le long du Zandmaas soutiennent ce plan car la réalisation des chenaux peut aussi entraîner une importante dynamique pour le développement de la nature et les activités récréatives dans le Centre - Limbourg. Sept communes de la région de Venlo ont aujourd hui élaboré le plan Maascorridor, dans lequel l espace donné à la rivière au moyen de chenaux de crue, de bras latéraux écrêteurs et par une remise en question des digues telles que présentes actuellement est combiné à l extraction de matières premières et à la mise en place d un vaste domaine naturel où se développeront des opportunités éco-touristiques. Jan Schrijen, bourgmestre de Venlo Au cours des 2 générations à venir, c est-à-dire une quarantaine d années, les habitants de la région pourront juger si les politiciens actuels ont effectué les bons choix. Le plan Maascorridor est, dans ce contexte, crucial. La protection contre les crues est encore placée parmi les priorités politiques du centre et du nord du Limbourg néerlandais. Un seul objectif pourra être réalisé par l approfondissement du lit principal et le rehaussement des digues : atteindre, pour 2005, 70 % du niveau de protection convenu. L objectif que nous poursuivons aujourd hui est plus large : la sécurité, l exploitation des matières premières, la navigation et, loin de se retrouver à la dernière place, le développement de la nature le long du fleuve ainsi que la restauration de la dynamique du cours d eau. La Meuse en tant qu aire de détente pour les gens des zones urbanisées de Venlo et environs mais aussi comme renforcement de la position de la région. L approfondissement et l élargissement du lit majeur s avéreront être, dans le long terme, la solution la plus durable. Et depuis que nous pouvons voir de nos propres yeux, à l emplacement même des digues, la force avec laquelle la nature s est régénérée après l extraction de l argile dans le Romeinenweerd, il y a beaucoup plus d enthousiasme pour les fonctions naturelles et récréatives de la Meuse. Un tel site est très instructif s il est considéré comme un milieu d éducation à la nature et stimule l intérêt des riverains pour leur environnement naturel. On se tourne donc à nouveau vers la Meuse. Le fleuve jouera un rôle de plus en plus important dans l identité de notre région pour les générations à venir. Pag. 24

25 Plus d espace pour le fleuve dans la région de la Meuse mitoyenne Le long de ce tronçon de Meuse (entre Maastricht et Roermond), les projets relatifs à de plus grandes étendues mises à la disposition du fleuve sont déjà à un stade bien avancé et un projet pilote a été lancé à Meers. Depuis le début du projet, l importance accordée à la sécurité face aux crues, au développement de la nature et à l extraction du gravier joue un rôle primordial. Cette augmentation de la superficie disponible pour le fleuve sur une longueur de 40 km réduira sensiblement le niveau des pointes de crues et augmentera la sécurité des riverains. De plus, un domaine naturel de 1400 ha, dans lequel le fleuve évoluera à nouveau librement et sculptera un paysage fluvial dynamique, pourra se développer. Le moteur de ce projet est l extraction du gravier qui fournira environ 65 millions de tonnes de matière première et libérera de ce fait un espace considérable pour le fleuve. La vallée sera moins souvent inondée mais cela ne signifie nullement qu elle pourra être soustraite à l influence du fleuve, aussi grande en soit cependant la tentation. Ce n est que lors de crues extrêmes que l ensemble de la vallée pourra être inondée afin de veiller à un ralentissement de la vague de crue (mais sans mettre en danger toutefois les villages). Pag. 25

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