FINANCEMENT DE L AGRICULTURE URBAINE ET PERIURBAINE: ETAT DES LIEUX ET STRATEGIES ALTERNATIVES. LE CAS DE L AFRIQUE DE L OUEST FRANCOPHONE 1

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "FINANCEMENT DE L AGRICULTURE URBAINE ET PERIURBAINE: ETAT DES LIEUX ET STRATEGIES ALTERNATIVES. LE CAS DE L AFRIQUE DE L OUEST FRANCOPHONE 1"

Transcription

1 FINANCEMENT DE L AGRICULTURE URBAINE ET PERIURBAINE: ETAT DES LIEUX ET STRATEGIES ALTERNATIVES. LE CAS DE L AFRIQUE DE L OUEST FRANCOPHONE 1 OBJECTIFS DE LA PRESENTATION Présenter un aperçu de l agriculture urbaine en Afrique de l Ouest francophone Analyser la demande et l offre de financement en matière d agriculture urbaine Identifier les difficultés et contraintes du financement de l agriculture urbaine S accorder sur des stratégies alternatives pour un meilleur accès de l agriculture urbaine au financement PLAN DE PRESENTATION Introduction 1. L agriculture urbaine : une activité importante mais méconnue et peu considérée 2. L agriculture urbaine : un secteur si proche et si éloigné des structures de financement Besoins de financement des activités agricoles urbaines Demande de financement Accès au financement Des stratégies de financement orientées vers les réseaux. 3. Contraintes et difficultés d accès au financement 4. Recommandations 5. Approches alternatives de financement 6. Cas pratique : plaidoyer pour l accès au financement des maraîchers de Porto-Novo (Bénin) 1 La présentation s appuie pour l essentiel sur les résultats du projet sous-régional «Financement et Agriculture urbaine. Stratégies alternatives de financement des agriculteurs et agricultrices urbains en Afrique de l ouest francophone» financé par le CRDI et coordonné par l IAGU. Elle s appuie également sur les résultats des activités de plaidoyer effectuées par la Fondation RUAF dans le cadre de l Initiative «From Seed to table» 1

2 INTRODUCTION La question du financement du secteur agricole urbain s inscrit parfaitement dans la problématique du financement du développement en général et celle des petites et moyennes entreprises en particulier. Les professionnels de l agriculture urbaine, comme la plupart des autres acteurs du secteur informel, ont souvent un accès difficile aux services des institutions de financement, en dépit de la prolifération de celles-ci. Aussi, se pose t-il avec acuité plusieurs questions sur le paradoxe ainsi constaté entre le dynamisme de l agriculture urbaine et la frilosité des institutions de financement à lui octroyer des crédits. 1. L AGRICULTURE URBAINE : UNE ACTIVITE IMPORTANTE MAIS MECONNUE ET PEU CONSIDEREE. Dans les villes d Afrique de l ouest, il existe principalement trois systèmes de production agricole mais à des degrés différents. Il s agit de la production végétale, la production animale et la production halieutique. A cela s ajoute d intenses activités de transformation et la commercialisation des produits agricoles dominés en majorité par les femmes. L agriculture mobilise à Dakar (Sénégal) près de chefs d exploitations qui cultivent sur 113 sites de production horticole. La zone des Niayes qui est le site de prédilection des cultures maraîchères au Sénégal assure près de 80 % de la production nationale. A Cotonou (Bénin), le maraîchage reste l activité de production végétale dominante et mobilise plus de 80% des producteurs. On compte parmi les exploitants de nombreux diplômés dits «sans emploi», des déflatés des sociétés d État et des personnes en rupture de scolarité. A Bobo-Dioulasso, l agriculture urbaine joue un rôle important dans le tissu urbain et concerne 7% de la population. Elle se pratique dans 24% des secteurs en milieu urbain. La production maraîchère à Bobo-Dioulasso représente 15% de la production nationale (Traoré 2006). A Porto-Novo (Bénin), l agriculture urbaine occupe près de 13% de la population. Il y a 2976 actifs agricoles et 1332 ménages agricoles selon le Plan de Campagne Agricole ( ). Il y existe une diversité d activités agricoles. La production végétale occupe une superficie d environ 710 ha soit 14% de la superficie totale de la ville. A Nouakchott (Mauritanie), les sites maraîchers représentent les seuls espaces verts de Nouakchott. Les produits issus de l agriculture urbaine constituent les seules sources d amélioration du régime alimentaire pour environ personnes (apport en minéraux et oligo-éléments surtout). L agriculture urbaine assure le revenu de ménages et contribue à la lutte contre la sécheresse et la désertification à travers le développement de l arboriculture. Près de 3670 palmiers et 1464 arbres fruitiers sont dénombrés sur les sites maraîchers (IAGU et Tenmiya, 2007). 2

3 L agriculture urbaine joue un rôle important dans la satisfaction des besoins alimentaires, dans la création d emplois et de revenus et dans la gestion de l environnement à travers des aménagements paysagers et la réutilisation des eaux usées traitées et le recyclage des déchets en compost. Selon Drechsel et al, l agriculture urbaine mobilise au moins 20 millions de personnes en Afrique de l ouest et fournit Selon les périodes, entre 60 et 100% des produits frais périssables en Afrique de l ouest et dans de nombreuses villes, % des légumes périssables consommés sont produits dans les limites de la ville. En dépit de ses fonctions l agriculture urbaine, l agriculture urbaine ne bénéficie pas encore de toute l attention de la part des décideurs politiques. De façon spécifique, les contraintes sont les suivantes : - un manque de considération de l agriculture urbaine dans l élaboration des politiques macro-économiques et sectorielles, - une absence de concertation et de coordination intersectorielle des activités entre les différents acteurs du secteur (producteurs, chercheurs, association de consommateurs, opérateurs économiques, etc.), - une faible prise en compte de l agriculture urbaine dans les instruments de planification urbaine, - une insuffisance de connaissance de l agriculture urbaine et de son potentiel de production par manque de données statistiques et cartographiques fiables, Toutefois, des avancées sont notées depuis quelques années à travers l intervention de la Fondation RUAF mais plusieurs efforts restent encore à faire pour ancrer l agriculture urbaine dans les politiques locales et municipales de développement. Parmi ces avancées, on peut citer : - La mise en place de Plateforme Multi-Acteurs sur l agriculture urbaine dans plusieurs villes, - La création de cellules «Agriculture urbaine» au sein de certaines mairies, - L élaboration de plan stratégique pour le développement de l agriculture urbaine dans plusieurs villes. - La mise en place d arrêtés municipaux destinés à la sauvegarde des espaces à vocation agricole. 2. L AGRICULTURE URBAINE : UN SECTEUR SI PROCHE ET SI ELOIGNE DES STRUCTURES DE FINANCEMENT Besoins de financement des activités agricoles urbaines Les besoins de financement de l agriculture urbaine sont généralement de deux types : Les besoins de fonctionnements constitués des dépenses quotidiennes nécessaires à la conduite de l activité (intrants, matières premières, main d œuvre, etc.); Les besoins d investissements regroupent l ensemble des besoins initiaux de démarrage (acquisition de terre, construction d enclos, aménagements pour l accès à l eau, etc.), de remplacement et d extension. 3

4 Il existe une variabilité des besoins de financement de l agriculture urbaine en fonction des secteurs d activités, de l étendue de celles-ci et de la dimension genre. En comparant la production végétale d avec les productions animale et halieutique, les activités qui viennent en tête, en termes de besoins de financement, sont l élevage et la pêche. En outre, il a été noté que la moyenne des besoins financiers exprimés par les femmes est inférieure à la moyenne des besoins exprimés par les hommes. Demande de financement Malgré l importance des besoins de financement de leurs activités, les producteurs/trices, dans leur grande majorité, n ont jamais demandé de crédit auprès d une structure de financement. Dans une étude conduite par l IAGU dans quatre villes d Afrique de l ouest, le taux d expression d une demande de crédit ne dépasse pas 40%. Il est de 36,92% à Cotonou (40,66% des hommes et 28,20 % des femmes), 15 % à Nouakchott (8% des hommes et 31 % des femmes) et 40% au Sénégal. Les raisons avancées pour expliquer le faible taux de demande de crédit sont, entre autres : - Le manque d information sur les opportunités et les conditions d octroi de crédit. - l absence de garantie, - les lourdeurs administratives dans la constitution des dossiers de financement, - le délai et les fréquences de remboursement des crédits trop courts, - les taux d intérêt souvent élevés, - la crainte des représailles en cas de non remboursement des prêts, - le manque d envie de s endetter, - la faible capacité des producteurs/trices dans le montage de dossiers de crédit, - La longueur du temps de mise à disposition du crédit. Il est à noter que ce sont les hommes qui sont expriment plus de demandes de crédits en dépit de l existence de plusieurs portefeuilles de financement qui ciblent essentiellement les femmes. La plupart des demandes de crédits agricoles sont destinées aux investissements de remplacement et d extension (achat d équipements et de consommables). Accès au financement Dans l offre de financement à l agriculture urbaine, les institutions de micro finance (IMF) sont les plus présentes en raison des facilités d accès et des conditions favorables offertes, notamment par rapport à la garantie. En guise d exemple, la plus grande partie des crédits obtenus par les producteurs/trices de Nouakchott ont été octroyés par les mutuelles et coopératives d épargne et crédit (75 %), les ONG ou les projets étatiques (17 %), les institutions de crédit direct (04%) et les préteurs individuels (04%). Cette situation est généralement la même dans toutes les villes. 4

5 Dans la zone des Niayes (Dakar, Sénégal), l offre de crédits est largement dominée par les mutuelles (89 %). Les banques classiques représentent seulement 7%. Le reste des financements provient des institutions de crédit direct (2%), des ONG (1 %) et des prêteurs individuels (1%). Même, ce sont les IMF qui offrent le plus de financement à l agriculture, le taux de pénétration des activités agricoles y est très faible en comparaison avec les autres activités (commerce, services, etc.). Caractéristiques des crédits octroyés aux producteurs/trices - Les crédits octroyés sont majoritairement de type individuel (par exemple : 57,14% à Nouakchott, 79 % dans la zone des Niayes). Ce choix des institutions de financement n encourage pas la dynamique associative des producteurs et montre bien que l affiliation associative n est pas un facteur d accès aux crédits. Le primat accordé aux crédits individuels incite à réfléchir davantage sur la viabilité économique des regroupements d agriculteurs/trices urbains/nes et leur capacité à être des structures d intermédiation entre leurs membres et les institutions de financement. - Les taux d intérêt des crédits accordés sont généralement élevés. Ils varient entre 3 et 30% avec une moyenne de 16%. - Le délai de remboursement se situe entre 3 et 24 mois avec une moyenne de 12 mois. - Il subsiste un écart moyen de 15 % entre les montants sollicités et ceux octroyés par les institutions de financement. Les crédits octroyés par les IMF, au regard des délais de remboursement et des taux d intérêts fixés, répondent mal à la diversité des besoins de l agriculture urbaine et ne sont pas adaptés aux conditions d exercice de l activité agricole. De façon générale, le taux de pénétration des activités agricoles dans les institutions de financement est faible, surtout dans les banques. Cette situation est liée à : - la méconnaissance par les institutions de financement de l agriculture urbaine, - l inexistence en leur sein d un personnel qualifié pour analyser de façon judicieuse les dossiers de financement ; - la crainte de prendre des risques pour un secteur exposé à l insécurité foncière. - Des Ressources financières limitées pour le long terme Des stratégies de financement davantage orientées vers les réseaux sociaux Les producteurs/trices développent des stratégies d autofinancement et mettent à profit les systèmes d épargne et les réseaux informels sociaux et familiaux pour financer leurs activités. Mais ces mécanismes ne permettent pas d innover et d accroître la production. A cet effet, on peut souligner : 5

6 - Les relations entre les producteurs/trices et les femmes commerçantes de légumes: Le préfinancement des femmes commerçantes se passe directement de la commerçante au producteur sans concertation avec le groupement, - Les relations entre les producteurs/trices et les fournisseurs d intrants/équipements : Le fournisseur d intrants met à la disposition des producteurs des quantités d intrants (semences, engrais, pesticides, etc.) selon leur besoin. Le remboursement se fait à la fin de la campagne au prix d achat de l intrant en cours sur le marché. En définitive, l offre de financement est constituée par : - Les banques, - Les institutions de microfinance (IMF), - Institutions étatiques (centrales et municipales), - Programmes de développement (ONG, agence d appui au développement) Contrairement à une idée très répandue, la question du financement de l agriculture urbaine ne se limite pas seulement aux crédits. D autres mécanismes mis en place par l Etat, les projets et les ONG existent pour permettre l accès de l agriculture urbaine au financement. Toutefois, les producteurs urbains n ont pas encore suffisamment accès aux projets étatiques ou aux programmes de développement. Ce sont surtout les projets de développement portés par les ONG qui apportent aux producteurs/trices des appuis en nature ou en espèces. 3. CONTRAINTES ET DIFFICULTES D ACCES AU FINANCEMENT Les contraintes et difficultés de financement de l agriculture urbaine sont nombreuses et variées: Pour les producteurs, on peut citer, entre autres : - Le manque d information sur les opportunités de financement - L inexistence des garanties exigées par les institutions de financement, - L inadéquation des modalités du crédit (taux d intérêt, délai de remboursement,) - L insuffisance de capacités pour la formulation des dossiers de financement, - Le faible accompagnement des structures étatiques pour la formulation de dossiers bancables, - Le manque d appui technique dans la confection de dossiers de financement - Les lourdeurs administratives dans les procédures de demande de financement - La non-conformité de la période de mise à disposition du financement avec le cycle de production, - Le manque d organisation des producteurs, - La non-tenue de la comptabilité, même simplifiée, - L absence de données précises sur l activité (superficie emblavée, rendement, etc.) - L Insécurité foncière. Pour les institutions de financement, on peut citer, entre autres : - Le caractère limité des ressources financières pour des crédits à long terme - La mauvaise formulation des projets soumis par les producteurs 6

7 - Le coût élevé du service du crédit (identification des clients et étude de faisabilité du projet, suivi des crédits octroyés), - La non maîtrise du secteur agricole (Méconnaissance du cycle et du processus de production), - L absence de ressources humaines qualifiées pour traiter les dossiers de crédits - La méconnaissance de la rentabilité des filières agricoles urbaines. 5. RECOMMANDATIONS Aux institutions de financement 1. Adapter les mécanismes d offre de crédit (taux d intérêt, délai de remboursement, différé, etc.) aux besoins et capacités des producteurs/trices et en fonction des spécificités du secteur agricole urbain. 2. Appuyer, orienter et encadrer les agriculteurs/trices urbains/nes dans la préparation et le montage des dossiers de crédits et alléger les formalités et les procédures de demande de financement. 3. Renforcer les capacités techniques du personnel des institutions de financement afin d un traitement diligent et adéquat des demandes de crédits sur l agriculture urbaine 4. Développer une politique de communication à l endroit des producteurs/trices afin des les informer sur les opportunités de financement et les conditions d éligibilité aux différents services offerts. 5. Différencier les produits de crédit selon le genre. En effet, les hommes s activent généralement dans la production et ont des besoins financiers plus élevés de crédit que les femmes qui évoluent le plus souvent dans la transformation et la commercialisation. 6. Nouer des partenariats avec des projets et des structures d encadrement des producteurs/trices en vue d un accompagnement de ces acteurs dans leur démarche d accès aux crédits et dans la gestion de ceux-ci. 7. Assurer un meilleur suivi de la gestion des crédits octroyés aux producteurs/trices à travers une présence plus fréquente sur le terrain. Aux décideurs politiques 1. Elaborer et mettre en œuvre une politique favorable au développement de l agriculture urbaine et périurbaine et mettant principalement l accent sur l intégration de ce secteur d activités dans les instruments de gestion urbaine. 2. Développer des partenariats avec les organisations de producteurs/trices pour atténuer les nuisances de l environnement urbain à travers le recyclage des ordures ménagères en compost et la réutilisation des eaux usées traitées en agriculture urbaine. 7

8 3. Mettre en place dans les institutions de financement des lignes de crédits destinés à faciliter l accès au financement des producteurs/trices. 4. Mettre en place au niveau des institutions de financement, selon les cas, un fonds de garantie ou un fonds de calamités pour prendre en charge les risques inhérents à l offre de crédit au secteur agricole. 5. Mettre en place un mécanisme d appui aux institutions mutuelles de crédits et aux banques pour les amener à prendre en charge adéquatement les services non financiers offerts aux producteurs/trices dans les domaines du montage de dossier de crédits, du suivi des prêts et du renforcement de capacités. 6. Orienter et encadrer les producteurs/trices pour la mise en place de micro ou petites et moyennes entreprises viables susceptibles de nouer des partenariats avec les institutions de financement et d autres acteurs du développement urbain. 7. Prévoir dans le budget des municipalités une ligne budgétaire destinée au financement des activités agricoles. Aux producteurs/trices 1. Mettre en place des mécanismes de concertation entre les professionnels et de coordination des activités agricoles 2. Mettre en place des organisations économiquement viables et légitimes susceptibles de jouer un rôle d intermédiation entre les producteurs/trices et les décideurs politiques, les institutions de financement et les autres acteurs du développement urbain. 3. Engager une démarche de professionnalisation des activités agricoles urbaines à travers notamment l utilisation de matériels agricoles performants, l adoption d itinéraires techniques éprouvées et la mise en place d un système de comptabilité simple et fiable. 4. Identifier et mettre l accent, selon les cas, sur les filières agricoles porteuses pour davantage renforcer la contribution de l agriculture urbaine sur les plans économique et social. 6. APPROCHES ALTERNATIVES DE FINANCEMENT DE L AGRICULTURE URBAINE - Internalisation du crédit : il s agit de mettre en place un système de crédit interne au sein des organisations de producteurs qui octroient le crédit à leurs membres. Les ressources financières peuvent être mobilisées auprès d un partenaire technique et financier ou d un projet de développement. - Création d IMF «fille» : Cette stratégie peut être mise en œuvre après une expérimentation de crédit internalisé. L organisation de producteurs décide de créer une unité spécialisée dans la fonction de services financiers, ayant statut d institution de microfinance (IMF). Cette IMF devient le «bras financier» de l Organisation mais ayant une gouvernance autonome, mais qui reste proche d elle 8

9 par son fonctionnement (statut coopératif, certains élus participent aux deux organisations, etc.). - Conception d un produit financier basé sur une responsabilisation Multi-Acteurs : il s agit à travers cette approche d impliquer d autres acteurs pour minimiser les risques et renforcer la confiance. Par exemple, l implication des décideurs politiques est essentielle pour sécuriser les sites de production à travers un statut foncier approprié et mettre en place des fonds de garantie ou des lignes de crédits. De même, la contribution des services techniques agricoles et des ONG est indispensable pour renforcer les capacités des producteurs et les accompagner dans la mise en œuvre d innovations techniques et organisationnelles. - Promotion des chaînes de valeurs pour mutualiser les efforts et répartir le risque entre les institutions de financement et les différents acteurs de la chaîne. 6 CAS PRATIQUE : PLAIDOYER POUR L ACCES AU FINANCEMENT DES MARAICHERS DE PORTO-NOVO (BENIN) Les principales phases sont les suivantes : 1. La conduite d une étude diagnostique sur le financement de l agriculture urbaine 2. L organisation d un atelier de restitution de l étude et d esquisse de produits financiers pour financer l agriculture urbaine 3. La mise en place d une équipe de plaidoyer composée de : - d un Représentant de la Plateforme Multi-acteurs sur l agriculture urbaine, - d un représentant d une institution de microfinance, - de deux représentants des maraîchers de Porto-Novo, - de l Assistant technique local de l IAGU, - du consultant chargé de l étude diagnostique, - d un représentant du service agricole (CECPA). 4. L élaboration d un produit financier pour l accès des producteurs de tomates au crédit. Ce produit financier est défini comme suit: - un crédit pour l accès aux équipements et aux intrants à rechercher auprès des IMF, - l engagement des services agricoles (CeCPA) et d une ONG local à apporter l appui technique nécessaire, - l engagement des producteurs/trices à mobiliser un apport personnel préalable - Une subvention octroyée par la Mairie, - L engagement de la Mairie à sécuriser les sites de production pour la durée du crédit. Deux IMF à savoir l IAMD et le PADME ont été identifiées comme partenaires potentiels. 9

10 5. Elaboration de plans d affaire sur la base d un canevas proposé par les institutions de financement ciblées. Les plans d affaire ont été élaborés pour les producteurs/trices avec l appui de la cellule «Agriculture urbaine» de la Mairie 6. La soumission des plans d affaires à l IAMD qui a accepté d ouvrir une ligne de crédit aux maraîchers producteurs de tomate. Au total 35 maraîchers ont soumissionné pour une demande de crédit d un montant de FCFA (12195,92 Euros). 7. L accès au crédit de 19 maraîchers (16 hommes et 3 femmes) pour un montant total de FCFA (2195,26 Euros). Ce crédit est caractérisé par un taux d intérêt bonifié, une absence de différé mais un remboursement intégral à faire à la fin de la campagne. Références consultées: - Drechsel, P.; Graefe, S.; Sonou, M.; Cofie, O. O Informal irrigation in urban West Africa: An overview. IWMI Research Report IAGU (2007). Etude de cas sur le financement de l agriculture urbaine dans la zone des Niayes (Sénégal). Rapport de recherche. IAGU, Dakar, Sénégal. - IAGU (2007). Etude de cas sur le financement de l agriculture urbaine à Cotonou et environs (Bénin). Rapport de recherche. IAGU, Dakar, Sénégal. - IAGU (2008). Consultation sous-regionale. Financement de l agriculture urbaine et periurbaine en Afrique de l ouest francophone :Defis et options stratégiques. Organisée les 26, 27 et 28 MARS 2008 à Dakar. - IAGU et 2iE (2007). Etude de cas sur le financement de l agriculture urbaine à Ouagadougou (Burkina Faso). Rapport de recherche. IAGU, Dakar, Sénégal. - IAGU et CAB (2002). Interactions entre la problématique foncière et le développement durable de l agriculture urbaine. Profil de la Ville de Cotonou. Rapport de recherche. IAGU, Dakar, Sénégal. - IAGU et Tenmiya (2007). Etude de cas sur le financement de l agriculture urbaine à Nouakchott (Mauritanie). Rapport de recherche. IAGU, Dakar, Sénégal. - IAGU-RUAF (2011). Rapport sur le plaidoyer pour un meilleur accès de l agriculture urbaine au financement. le cas de Porto-Novo (Bénin) - Mairie de Bobo-Dioulasso, IAGU, Etude exploratoire sur l agriculture urbaine à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso. - Mairie de Porto-Novo, IAGU, Etude exploratoire sur l agriculture urbaine à Porto-Novo, Bénin. - Ndèye Fatou Diop Guèye, Salimata Seck Wone et Moussa Sy, Agriculteurs dans les villes ouest-africaines : enjeux fonciers et accès à l'eau. Paris, Karthala. - Traoré S., Production maraîchère et approvisionnement de la ville de Bobo. Rapport de fin de stage ATAS, Centre Agricole Polyvalent de Matourkou. 10

INSTITUT AFRICAIN DE GESTION URBAINE

INSTITUT AFRICAIN DE GESTION URBAINE INSTITUT AFRICAIN DE GESTION URBAINE Partnership for sustainable cities Overview of IAGU IAGU is an international NGO specialized in research & development, technical support, training and information.

Plus en détail

BURKINA FASO ---------- Unité Progrès Justice MAIRIE ------------ SECRETARIAT GENERAL ------------- DIRECTION DE L ADMINISTRATION GENERALE

BURKINA FASO ---------- Unité Progrès Justice MAIRIE ------------ SECRETARIAT GENERAL ------------- DIRECTION DE L ADMINISTRATION GENERALE COMMUNE DE BOBO-DIOULASSO BURKINA FASO ---------- Unité Progrès Justice MAIRIE ------------ SECRETARIAT GENERAL ------------- DIRECTION DE L ADMINISTRATION GENERALE PROJET D ARRETE N 2014 /CB/M/SG PORTANT

Plus en détail

Cette étude a été réalisée grâce à une subvention du Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) Mars 2007

Cette étude a été réalisée grâce à une subvention du Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) Mars 2007 RESEAU FRANCOPHONE POUR L AGRICULTURE URBAINE EN AFRIQUE DE L OUEST ET DU CENTRE (RFAU/AOC) Cette étude a été réalisée grâce à une subvention du Centre de Recherches pour le Développement International

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

Partage des coûts vs gratuité

Partage des coûts vs gratuité Assurance maladie et gratuité des soins en Afrique subsaharienne : quelles bases pour une couverture universelle? Alain Letourmy (CNRS et animateur du réseau RAMUS (Réseau d appui aux mutuelles de santé))

Plus en détail

La mutuelle de santé, une alternative crédible de couverture du secteur informel?

La mutuelle de santé, une alternative crédible de couverture du secteur informel? Rencontre d échanges d expériences entre acteurs sociopolitiques sur les défis et la portée de la protection sociale dans un contexte de grande pauvreté : cas des pays en développement Bamako, 17 & 18/11/2011

Plus en détail

PRESENTATION AFD- juin 2004

PRESENTATION AFD- juin 2004 PRESENTATION AFD- juin 2004 Présentation de FINADEV Bénin- Groupe FINANCIAL AFD Paris - juin 2004 1 1. PRESENTATION GENERALE Si vous le permettez, avant de vous exposer la situation de FINADEV BENIN, première

Plus en détail

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) PAYS ET REGION DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET Ce projet sera mise en

Plus en détail

APPEL A COMMUNICATIONS

APPEL A COMMUNICATIONS APPEL A COMMUNICATIONS Colloque régional UEMOA-CRDI sur Intégration régionale et stratégies régionales de réduction de la pauvreté 8-10 décembre 2009, Ouagadougou, Burkina Faso Délai de soumission de résumé

Plus en détail

www.iavs-energie.org

www.iavs-energie.org Notes de recherche de l IAVS www.iavs-energie.org ---------------- administration@iavs-energie.org iavsmail@gmail.com ---------------- Cadre de référence indicatif pour la promotion de l efficacité énergétique

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général --------

INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général -------- INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général -------- Colloque UEMOA-CRDI, du 08-10 Décembre 2009, Ouagadougou Samuel T. KABORE; Dieudonné OUEDRAOGO,

Plus en détail

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE RESEAU DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA ********************************* Fédération des Caisses Populaires du Burkina (F.C.P.B.) Tél.: 50.30.48.41, Fax : 50.30.49.10 ; E-mail : fcpb@fasonet.bf ; Adresse

Plus en détail

ETUDE DE LA RENTABILITE FINANCIERE DES EXPLOITATIONS MARAICHERES DE GRAND-POPO

ETUDE DE LA RENTABILITE FINANCIERE DES EXPLOITATIONS MARAICHERES DE GRAND-POPO République du Bénin &&&& Ministère de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche (MAEP) &&&&&&&& Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB) &&&&&& Programme Analyse de la Politique Agricole

Plus en détail

la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire

la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire HISTORIQUE Le Centre pour le Développement des Exportations Africaines CEDEXA S.A. CEDEXA

Plus en détail

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

Caisse Nationale de Mutualité Agricole Séminaire national sur la vulgarisation, l appui-conseil et les bonnes pratiques agricoles Le rôle des Assurances Agricole dans le développement de la politique du renouveau Agricole et Rural Présentation

Plus en détail

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 EXPERIENCE SENEGALAISE DE LA MICROASSURANCE: DEFIS ET OPPORTUNITES Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème sera abordé en cinq

Plus en détail

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009 Royaume du Maroc PLAN MAROC VERT Mai 2009 ENJEUX Enjeux économiques Contribue pour 19 % du PIB national 15% production 4% Agro industrie Rôle capital dans la stabilité macro économique Enjeux sociaux Emploie

Plus en détail

OBJECTIFS. Objectif général

OBJECTIFS. Objectif général Le Programme d action pour la promotion et le financement des PME dans l UEMOA est une déclinaison de la Politique Industrielle Commune (PIC) de l UEMOA. Il vise la création de mécanismes de financement

Plus en détail

Méthodologie de l étude

Méthodologie de l étude Capitalisation d expériences sur le développement de la petite irrigation privée pour des productions à haute valeur ajoutée en Afrique de l Ouest : revue des expériences récentes et en cours Méthodologie

Plus en détail

DES AGRICULTEURS ET AGRICULTRICES URBAINS DE LA ZONE DES NIAYES (SENEGAL)

DES AGRICULTEURS ET AGRICULTRICES URBAINS DE LA ZONE DES NIAYES (SENEGAL) RESEAU FRANCOPHONE POUR L AGRICULTURE URBAINE EN AFRIQUE DE L OUEST ET DU CENTRE (RFAU/AOC) INSTITUT AFRICAIN DE GESTION URBAINE- IAGU ETUDE DE CAS SUR LE FINANCEMENT DES AGRICULTEURS ET AGRICULTRICES

Plus en détail

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet Les bourses d études ou de stages sont financées par la coopération belge dans le cadre d un accord de coopération

Plus en détail

Programme d aménagement intégré de quartiers informels de Port-au-Prince : Martissant et Baillergeau (AIQIP)

Programme d aménagement intégré de quartiers informels de Port-au-Prince : Martissant et Baillergeau (AIQIP) Programme d aménagement intégré de quartiers informels de Port-au-Prince : Martissant et Baillergeau (AIQIP) 1. Synthèse + plan Programme d aménagement intégré de quartiers informels de Port-au-Prince

Plus en détail

Revue des expériences Nigériennes. Présentée par Mr SANI Mahamadou Economiste Consultant Indépendant en Microfinance au Niger

Revue des expériences Nigériennes. Présentée par Mr SANI Mahamadou Economiste Consultant Indépendant en Microfinance au Niger Revue des expériences Nigériennes Présentée par Mr SANI Mahamadou Economiste Consultant Indépendant en Microfinance au Niger Plan de présentation Définition du warrantage Pourquoi le warrantage? Le cercle

Plus en détail

RAPPORT DU GROUPE I. Nouvelles gammes de produits et services financiers et accès accru aux produits et services existants

RAPPORT DU GROUPE I. Nouvelles gammes de produits et services financiers et accès accru aux produits et services existants RAPPORT DU GROUPE I Nouvelles gammes de produits et services financiers et accès accru aux produits et services existants MEMBRES DU GROUPE I 1. Raoul G.SANOU: Coordonnateur PAMER. PRESIDENT 2. Yacouba

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVII e Édition Règlement n o 2014-02 : Règlement sur le développement des toits verts et l agriculture urbaine PRÉSENTATION Présenté par M. Charles Marois, membre du comité exécutif,

Plus en détail

MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL.

MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL. MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL. PROGRAMME DE FORMATION AU MASTER EN «DECENTRALISATION ET INGENIERIE DU DEVELOPPEMENT LOCAL» DE BAMAKO 2009-2010 Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Plus en détail

REFERENCES PROFESSIONNELLES

REFERENCES PROFESSIONNELLES Expertise Microfinance LOUGA/MONTAGNE NORD, IMMMEUBLE IBRA NDIAYE TEL: 77 569 39 09/77 560 29 54 Mail : ascodevlg@gmail.com /ascodev@orange.sn REFERENCES PROFESSIONNELLES PRESENTATION DES SERVICES DE LA

Plus en détail

Table des matières 1 INTRODUCTION.. 1

Table des matières 1 INTRODUCTION.. 1 Table des matières Liste des tableaux. VI Liste des schémas. IX Liste des graphiques. X Liste des abréviations... XII Summary and Conclusions... XIV Zusammenfassung und Schlussfolgerungen... XXI 1 INTRODUCTION..

Plus en détail

Lutte contre l étalement urbain

Lutte contre l étalement urbain Lutte contre l étalement urbain L étalement urbain et la consommation d espace résultent de plusieurs causes cumulatives. Ces phénomènes s expliquent notamment par l insuffisance et l inadaptation de l

Plus en détail

ATELIER Les mutuelles de santé comme acteur et partenaire de la couverture santé universelle

ATELIER Les mutuelles de santé comme acteur et partenaire de la couverture santé universelle FORMATION SUR LE DEVELOPPEMENT DE L ASSURANCE MALADIE UNIVERSELLE www.coopami.org ATELIER Les mutuelles de santé comme acteur et partenaire de la couverture santé universelle Projet d Appui Institutionnel

Plus en détail

23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS)

23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS) 23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS) Rabat (Maroc) du 04 au 07 décembre 2013 PLAN DE PRÉSENTATION (1/2) La description du 4 ème RNA; La méthodologie utilisée;

Plus en détail

Résultats et impacts

Résultats et impacts Résultats et impacts «Creusement d un puits pour une utilisation maraîchère à Fandène, Sénégal» Village de Diayane Localisation: Village de Diayane dans la commune de Fandene, département de Thiès, à 77

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude Note d information / Politiques agricoles n 13 Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude 27 mai 2013 / Sélection par l équipe technique RECA RECA Réseau

Plus en détail

méthodologiquem Quelques précautions

méthodologiquem Quelques précautions Atelier régional r méthodologiquem «Les prix de parité à l importation du riz et du maïs s en Afrique de l Ouestl» Quelques précautions Calculer des prix de parité en se basant sur les prix et les coûts

Plus en détail

Page 02 Page 05 Page 08 Page 11 Page 13 Page 15 Page 17 Page 20 Page 28 Page 32 Page 34 Page 36 Page 37

Page 02 Page 05 Page 08 Page 11 Page 13 Page 15 Page 17 Page 20 Page 28 Page 32 Page 34 Page 36 Page 37 Livret pour l Assainissement en Milieu Rural ²²² Communes de Ngogom et de Gainte Kaye Plan du livret Page 02 Présentation du projet Page 05 La mise en œuvre du service public d assainissement Page 08 L

Plus en détail

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537

Plus en détail

Micro-irrigation à Madagascar

Micro-irrigation à Madagascar P R AVSF - J. Mas A X IS LES EXPÉRIENCES I N N O VA N T E S D AV S F PAYS Madagascar TITRE DU PROJET SCAMPIS Développement des Systèmes de Micro-irrigation BÉNÉFICIAIRES DIRECTS Plus de 10 000 familles

Plus en détail

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité.

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Sous titre: Projet d appui aux mutuelles de santé et incidence

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD - Guide pratique GUIDE PRATIQUE DESTINE AUX OPERATEURS ECONOMIQUES PRIVES 1. PRESENTATION La Banque Ouest

Plus en détail

Cas de la Plateforme du Niger

Cas de la Plateforme du Niger Plateformes Nationales de Dialogue entre Acteurs pour l Adaptation de l Agriculture au Changement Climatique Cas de la Plateforme du Niger M me HIMA Fatimatou, Plateforme Paysanne/Niger avril 2013 UNE

Plus en détail

Cadre légal des CLD. Au Canada le développement socioéconomique relève de la juridiction des provinces

Cadre légal des CLD. Au Canada le développement socioéconomique relève de la juridiction des provinces Banque de terres Simon Ouellet Agent de développement rural Un outil pour le développement territorial CLD des Collines-de-l Outaouais Emmanuel Roy Agent de développement écologique Cadre légal des CLD

Plus en détail

Brou-sur-Chantereine Elaboration du PLU Compte-rendu de la réunion publique de présentation du diagnostic 20 janvier 2011 1

Brou-sur-Chantereine Elaboration du PLU Compte-rendu de la réunion publique de présentation du diagnostic 20 janvier 2011 1 1. Avant-propos de Monsieur Bréhaux (adjoint au maire en charge de l urbanisme) : L importance du P.L.U. en tant qu outil législatif permettant une maîtrise de l urbanisme de la commune est rappelée aux

Plus en détail

Objectifs de développement et stratégies d appui pour la micro assurance de santé dans les PED.

Objectifs de développement et stratégies d appui pour la micro assurance de santé dans les PED. Objectifs de développement et stratégies d appui pour la micro assurance de santé dans les PED. Alain Letourmy (CNRS, CERMES), Aude Pavy- Letourmy (CERDI), Pascal Brouillet (AfD) Cerdi, 1er décembre 2005

Plus en détail

Programme d Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP) du Cameroun. Le 5 novembre 2013

Programme d Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP) du Cameroun. Le 5 novembre 2013 Programme d Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP) du Cameroun Le 5 novembre 2013 Plan de la présentation 1. Contexte du Programme 2. Objectifs et méthode du Programme 3. Activités prévues dans

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVIII e ÉDITION

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVIII e ÉDITION JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVIII e ÉDITION Projet de règlement no. 3 : Règlement sur la responsabilisation environnementale PRÉSENTATION Présenté par Monsieur Maxime Maheu-Moisan, membre du comité exécutif,

Plus en détail

Rôle des Associations et Organismes Internationaux en matière de Sécurité et Santé au Travail

Rôle des Associations et Organismes Internationaux en matière de Sécurité et Santé au Travail 19 ÈME Journée Africaine de la Prévention des Risques Professionnels (JAPRP) 13 ÈME Journée Mondiale de la Sécurité et de la Santé au Travail (JMSST) ABIDJAN, République de COTE D IVOIRE- Salle de CONFÉRENCE

Plus en détail

LE PROGRAMME D AUTO ASSISTANCE DE L AMBASSADE DOSSIER DE DEMANDE

LE PROGRAMME D AUTO ASSISTANCE DE L AMBASSADE DOSSIER DE DEMANDE AMBASSADE DES ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE LE PROGRAMME D AUTO ASSISTANCE DE L AMBASSADE DOSSIER DE DEMANDE UN INSTRUMENT POUR APPUYER LES INITIATIVES LOCALES PAR LES COMMUNAUTES POUR

Plus en détail

Plan d Investissement Agricole 2010 2015

Plan d Investissement Agricole 2010 2015 REPUBLIQUE DU BENIN Fraternité- Justice- Travail ********** MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE ********** MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Plan d Investissement Agricole 2010

Plus en détail

L UDOPER: une OP construite sur la base des marchés à bétail autogérés

L UDOPER: une OP construite sur la base des marchés à bétail autogérés L UDOPER: une OP construite sur la base des marchés à bétail autogérés A- Présentation de l UDOPER et de ses relations avec les marchés à bétail a. Les marchés à bétail et la naissance de l UDOPER Sur

Plus en détail

AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT. Commission de l UEMOA

AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT. Commission de l UEMOA NCO NOTE DE COMMUNICATION PUBLIQUE D OPERATION AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT Commission de l UEMOA Projet d appui à l extension de la couverture du risque maladie dans les États membres de l UEMOA

Plus en détail

STRATEGIE DE GESTION DES RISQUES DANS LE SECTEUR AGRICOLE

STRATEGIE DE GESTION DES RISQUES DANS LE SECTEUR AGRICOLE Royaume du Maroc Ministère de l Agriculture et de la Pêche Maritime STRATEGIE DE GESTION DES RISQUES DANS LE SECTEUR AGRICOLE Congrès International sur l Assurance et la Réassurance des Risques Agricoles

Plus en détail

LA BEI EN AFRIQUE DE L OUEST

LA BEI EN AFRIQUE DE L OUEST LA BEI EN AFRIQUE DE L OUEST APPUI AU DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE BEI Bureau Régional Afrique de l Ouest Cotonou, 16 décembre 2014 1 1 La BEI Instruments et Conditions 2 Activité et portefeuille 3 Stratégie

Plus en détail

ETUDE SUR LA FISCALITÉ SUPPORTÉE PAR

ETUDE SUR LA FISCALITÉ SUPPORTÉE PAR BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L AFRIQUE DE L OUEST (BCEAO) Avenue Abdoulaye FADIGA BP 3108 Dakar - Sénégal ETUDE SUR LA FISCALITÉ SUPPORTÉE PAR LES SYSTÈMES FINANCIERS DÉCENTRALISÉS DE L UEMOA RAPPORT DE

Plus en détail

PLAN DE SECURITE ALIMENTAIRE COMMUNE RURALE DE TOMINIAN

PLAN DE SECURITE ALIMENTAIRE COMMUNE RURALE DE TOMINIAN PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE DU MALI ---------------------- Un Peuple Un But Une Foi Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) ----------------------- Projet de Mobilisation des Initiatives

Plus en détail

ANNEXE 1-A UNOPS BUREAU DES SERVICES D APPUI AUX PROJETS DES NATIONS UNIES INDICATEURS DES PERFORMANCES DU PROJET

ANNEXE 1-A UNOPS BUREAU DES SERVICES D APPUI AUX PROJETS DES NATIONS UNIES INDICATEURS DES PERFORMANCES DU PROJET ANNEXE 1-A UNOPS A. ETAT D EXECUTION DES RECOMMANDATIONS DE LA MISSION DE SUPERVISION DU MOIS DE SECTION II : RECOMMA NDATIONS DE LA MISSION N. ET ACTIONS ENTREPRISES PAR LE PROJET RECOMMANDATIONS SITUATION

Plus en détail

M. Edos Ousséini YEYE Directeur Général de la PAPME I. L environnement des PME/PMI au Burkina Faso

M. Edos Ousséini YEYE Directeur Général de la PAPME I. L environnement des PME/PMI au Burkina Faso UNE EXPERIENCE D APPUI AUX PME/PMI AU BURKINA FASO M. Edos Ousséini YEYE Directeur Général de la PAPME I. L environnement des PME/PMI au Burkina Faso 1 Le Burkina Faso PME/PMI - Burkina Faso 3 Le Burkina

Plus en détail

Atelier sur le Financement de la Filière Coton en Côte d'ivoire: Création d'un Fonds de Garantie

Atelier sur le Financement de la Filière Coton en Côte d'ivoire: Création d'un Fonds de Garantie Atelier sur le Financement de la Filière Coton en Côte d'ivoire: Création d'un Fonds de Garantie René AZOKLY/ Président du Fonds International de Garantie Les Fonds de Garantie en Afrique de l'ouest: Particularités,

Plus en détail

Manuel de formation des formateurs pour le Crédit Mutuelle du Sénégal «CMS» Préparé par: Tamaris Mwabala

Manuel de formation des formateurs pour le Crédit Mutuelle du Sénégal «CMS» Préparé par: Tamaris Mwabala Manuel de formation des formateurs pour le Crédit Mutuelle du Sénégal «CMS» Préparé par: Tamaris Mwabala Frankfurt School of Finance & Management Sonnemannstrasse 9-11 60314 Frankfurt a.m. Tel. +49-69-154008-0

Plus en détail

Rapport d activité. Village électoral dans le cadre des élections législatives du 30 avril 2011

Rapport d activité. Village électoral dans le cadre des élections législatives du 30 avril 2011 Front des organisations de la société civile pour des élections libres, transparentes et pacifiques. Rapport d activité Village électoral dans le cadre des élections législatives du 30 avril 2011 COTONOU,

Plus en détail

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : Complément au chapitre VII «Valorisation du Patrimoine Régional et Projets Innovants» du cadre d intervention régional sur l habitat et le logement, adopté par délibération

Plus en détail

WASP. Plateforme électronique sur les semences en Afrique de l Ouest West Africa Seed Information Exchange (wasix) www.wasix.net

WASP. Plateforme électronique sur les semences en Afrique de l Ouest West Africa Seed Information Exchange (wasix) www.wasix.net WASP Plateforme électronique sur les semences en Afrique de l Ouest West Africa Seed Information Exchange (wasix) www.wasix.net Objectifs de la plateforme électronique Rendre disponible l information sur

Plus en détail

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION «Pour un meilleur partenariat Banques/Petites et moyennes entreprises au service du Développement Humain»

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION «Pour un meilleur partenariat Banques/Petites et moyennes entreprises au service du Développement Humain» CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION «Pour un meilleur partenariat Banques/Petites et moyennes entreprises au service du Développement Humain» ALLOCUTION INAUGURALE DE MONSIEUR ABDELLATIF JOUAHRI GOUVERNEUR

Plus en détail

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique?

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Note de position de CARE sur le changement climatique Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Le changement climatique représente une menace sans précédent pour les populations des pays en

Plus en détail

PLAN D'ACTION POUR UNE GESTION APAISEE DE LA TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE ENTRE LE SAHEL ET LA COTE

PLAN D'ACTION POUR UNE GESTION APAISEE DE LA TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE ENTRE LE SAHEL ET LA COTE 1 PLAN D'ACTION POUR UNE GESTION APAISEE DE LA TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE ENTRE LE SAHEL ET LA COTE 1. LE RENFORCEMENT DE LA COMPLEMENTARITE DES ACTIVITES AGRICOLES ET D'ELEVAGE, UN LEVIER VITAL POUR

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

Potentialités et limites de la caution solidaire

Potentialités et limites de la caution solidaire Fiche d approfondissement du séminaire de Dakar n 8 Potentialités et limites de la caution solidaire Sources : Séminaire de Dakar et travaux de l ATP Cirad-Cerise Etudes de cas de l ATP CIRAD CERISE Communication

Plus en détail

Centre d Excellence Régional en Afrique de l Ouest pour la formation et la recherche dans le domaine des industries extractives

Centre d Excellence Régional en Afrique de l Ouest pour la formation et la recherche dans le domaine des industries extractives Centre d Excellence Régional en Afrique de l Ouest pour la formation et la recherche dans le domaine des industries extractives Août 2013 Institut International d Ingénierie Rue de la Science - 01 BP 594

Plus en détail

LE PROJET URBAIN PARTENARIAL (PUP) :

LE PROJET URBAIN PARTENARIAL (PUP) : Paris, le 30 mars 2015 LE PROJET URBAIN PARTENARIAL (PUP) : UN OUTIL DE FINANCEMENT DES EQUIPEMENTS PUBLICS Le projet urbain partenarial -PUP-, outil de financement des équipements publics, créé en 2009,

Plus en détail

de formation des prix

de formation des prix Le mécanisme m de formation des prix 1 URBANiS 24 janvier 2011 DEUX MARCHES FONCIERS URBAINS Zone AU «stricte» le droit des sols n est pas défini, il est négocié Zone AU indicée et zone U le droit des

Plus en détail

COOPERATION DECENTRALISEE. CESR 5 octobre 2007

COOPERATION DECENTRALISEE. CESR 5 octobre 2007 COOPERATION DECENTRALISEE CESR 5 octobre 2007 La coopération internationale et décentralisée S insère dans le cadre plus large de l action extérieure des collectivités Regroupe les actions de coopération

Plus en détail

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TERMES DE REFERENCE SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TDR : REFERENTIELS ET PROCEDURES

Plus en détail

Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré

Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré Considérations générales Ce rapport synthétique est issu de l étude d une organisation

Plus en détail

Etude Sur Le Rôle Et L impact Des Services Et Produits D épargne Du Secteur Informel Et Des Institutions De Microfinance En Afrique De l Ouest

Etude Sur Le Rôle Et L impact Des Services Et Produits D épargne Du Secteur Informel Et Des Institutions De Microfinance En Afrique De l Ouest Etude Sur Le Rôle Et L impact Des Services Et Produits D épargne Du Secteur Informel Et Des Institutions De Microfinance En Afrique De l Ouest (Bénin, Burkina Faso, Ghana, Guinée, Mali et Togo) Tome 2

Plus en détail

Centre Régional Africain d Administration du Travail (CRADAT) BP 1055 Yaoundé Tél. 22.23.32.04 Fax. 22.22.21.80 E-mail. : cradat@ilo.

Centre Régional Africain d Administration du Travail (CRADAT) BP 1055 Yaoundé Tél. 22.23.32.04 Fax. 22.22.21.80 E-mail. : cradat@ilo. Centre Régional Africain d Administration du Travail (CRADAT) BP 1055 Yaoundé Tél. 22.23.32.04 Fax. 22.22.21.80 E-mail. : cradat@ilo.org I- PRESENTATION DU CRADAT A- Création - Siège Le Centre Régional

Plus en détail

références ilex [paysageurbanisme]

références ilex [paysageurbanisme] références ilex [paysageurbanisme] Prospective territoriale, urbanisme et renouvellement urbain >> MONTBELIARD [25] Restructuration des espaces publics du quartier de la Petite hollande Ce projet

Plus en détail

janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE

janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE Préambule Pourquoi ce guide? Avant propos Dans le département du Rhône, l étalement urbain grandissant et les grands projets

Plus en détail

Conférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone

Conférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone Conférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone Hôtel Teranga, Saly, Sénégal, du 18-19 Octobre 2011 Note de cadrage Contexte et justification L importance que revêt

Plus en détail

CURRICULUM VITAE. Assez bien. Langues Lu Parlé Ecrit Français 1 1 1 Anglais 3 4 4

CURRICULUM VITAE. Assez bien. Langues Lu Parlé Ecrit Français 1 1 1 Anglais 3 4 4 CURRICULUM VITAE 1. Nom de famille: FANAHEN 2. Prénom: Frédéric 3. Date et lieu de naissance: 27 avril 1968 à Cotonou - BENIN 4. Résidence : Cotonou 5. Formation : Etablissement : Date : de Diplôme(s)

Plus en détail

GUILLAUME GILKES PRINCIPALES QUALIFICATIONS

GUILLAUME GILKES PRINCIPALES QUALIFICATIONS GUILLAUME GILKES ESSEC MBA, Actuaire 10 ans d expérience dans le conseil, la formation et la gestion de projet à l international : Actuariat : protection sociale, assurance, finance Stratégie : étude de

Plus en détail

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD en Bref Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT LA BANQUE OUEST AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT EN BREF 1. CRÉATION ET OBJET La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l institution

Plus en détail

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS Dans ce travail, nous avons évalué les possibilités d une intensification de l agriculture dans le Plateau Central à partir des nouvelles technologies (techniques traditionnelles

Plus en détail

APPEL À MANIFESTATION D INTÉRÊT

APPEL À MANIFESTATION D INTÉRÊT Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles West and Central African Council for Agricultural Research and Development APPEL À MANIFESTATION D INTÉRÊT RECRUTEMENT D

Plus en détail

Opportunités offertes à l Assurance par la banque d affaires

Opportunités offertes à l Assurance par la banque d affaires Opportunités offertes à l Assurance par la banque d affaires Présentation : Banque Régionale de Marchés (BRM) Assemblée Générale Annuelle FANAF Février 2011, Dakar LA BRM EN QUELQUES MOTS Première banque

Plus en détail

Description des variables de la base de données. a. Attractivité démographique pour les différents types de population

Description des variables de la base de données. a. Attractivité démographique pour les différents types de population Description des variables de la base de données a. Attractivité démographique pour les différents types de population Sources : Recensements de 1962 à 2006 et Clap 2007 - a01_popmoy62, a01_popmoy68, a01_popmoy75,

Plus en détail

Note Simplifiée. UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------

Note Simplifiée. UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------ UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------ PROJET D APPUI A L EXTENSION DE LA COUVERTURE DU RISQUE MALADIE DANS LES PAYS MEMBRES DE L UEMOA Note Simplifiée

Plus en détail

10 ème Forum IES 2010 Enjeux et Perspectives de l Intelligence Economique Au carrefour des Pratiques REIMS 6-8 octobre 2010

10 ème Forum IES 2010 Enjeux et Perspectives de l Intelligence Economique Au carrefour des Pratiques REIMS 6-8 octobre 2010 10 ème Forum IES 2010 Enjeux et Perspectives de l Intelligence Economique Au carrefour des Pratiques REIMS 6-8 octobre 2010 Mission Chanvre pour le Cluster Beaujolais Numéro de la communication : IES-2010-28

Plus en détail

Accès des populations rurales au capital en Agroland

Accès des populations rurales au capital en Agroland PROGRAMME DE FORMATION AUX POLITIQUES DE LA FAO Programme de renforcement des capacités sur les politiques et les stratégies relatives à l'agriculture et au développement rural Ressources en ligne pour

Plus en détail

CARTOGRAPHIE ET ANALYSE DES ETUDES D IMPACT DU COMMERCE EQUITABLE

CARTOGRAPHIE ET ANALYSE DES ETUDES D IMPACT DU COMMERCE EQUITABLE CARTOGRAPHIE ET ANALYSE DES ETUDES D IMPACT DU COMMERCE EQUITABLE SYNTHESE Une étude à l initiative de la Plate-forme pour le Commerce Equitable Réalisée par Isabelle Vagneron et Solveig Roquigny CIRAD

Plus en détail

Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008

Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008 AFRITAC de l Ouest (AFW) Abidjan Côte d Ivoire SÉMINAIRE Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008 Institut national de la

Plus en détail

Direction du Logement et de l'habitat Sous-Direction de l'habitat

Direction du Logement et de l'habitat Sous-Direction de l'habitat Bureau de la Protection des Locaux d'habitation Direction du Logement et de l'habitat Sous-Direction de l'habitat Règlement municipal fixant les conditions de délivrance des autorisations de changement

Plus en détail

DECISIONS A L ORDRE DU JOUR :

DECISIONS A L ORDRE DU JOUR : PROCES VERBAL DE LA SEANCE DU BUREAU DE LA COMMUNAUTE D AGGLOMERATION DU 20 SEPTEMBRE 2007 Le Bureau de la Communauté d Agglomération du Haut Val-de-Marne, légalement convoqué le 14 septembre 2007, conformément

Plus en détail

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA LUTTE CONTRE LES ENDEMIES Le point sur la couverture du risque maladie au Niger I PLACE ACTUELLE DE L ASSURANCE MALADIE 1. Recensement des dispositions

Plus en détail

PROJET CYBER CENTER. - Un constat : - Une nécéssité : - Un projet :

PROJET CYBER CENTER. - Un constat : - Une nécéssité : - Un projet : Un constat : L Afrique est une terre riche mais maintenue dans le sous développement. Le sous développement des infrastructures crée du manque et de la pauvreté. Le manque d infrastructures laisse toute

Plus en détail

ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC

ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC Ministère Chargé du Commerce Extérieur ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC Présentation du secteur agroalimentaire (IAA) Le secteur des industries agroalimentaires

Plus en détail

Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE

Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE Le Sommaire constitue un abrégé du document intitulé Bilan de l an I de Solidarité jeunesse : Rapport du Comité aviseur de Solidarité

Plus en détail

Une démarche engagée dans le cadre du Réseau Rural bas-normand

Une démarche engagée dans le cadre du Réseau Rural bas-normand Longtemps dédiés au monde agricole, les espaces ruraux ont connu ces dernières années des transformations, dues notamment, à l arrivée de nouveaux habitants, néo-ruraux pour la plupart. L espace rural

Plus en détail

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires

Plus en détail

un environnement économique et politique

un environnement économique et politique Vision d un économiste sur le risque agricole et sa gestion un sol un climat un environnement économique et politique Jean Cordier Professeur Agrocampus Ouest Séminaire GIS GC HP2E Prise en compte du risque

Plus en détail