Premier Colloque francophone de pratiques en thérapie comportementale et cognitive 2015

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1 Conférence : Perdre un proche dans des circonstances tragiques : interventions thérapeutiques ciblant le deuil traumatique donnée par Pascale Brillon 30 mai 2015 Dès les premiers instants de la conférence, lorsque Pascale Brillon prend la parole, l auditoire entier de plus de 500 personnes se voit emporté par son énergie, sa bienveillance et son expertise mélangés à son délicieux accent québécois. «La mort est un événement naturel, pourtant difficile à accepter», dit-elle, «Alors, que dire des morts traumatiques? Celles qui «n'auraient pas dû arriver», celles qui «auraient pu être évitées» ou celles qui «n'ont aucun sens»? La confrontation à ces pertes traumatiques, qui vont souvent bloquer l amorçage d un deuil, c est son travail au quotidien. La Dre Pascale Brillon est psychologue clinicienne, superviseure, formatrice spécialisée dans le traitement du deuil traumatique et du TSPT, et auteure de livres sur ces sujets. Elle pratique au Centre de médecine intégrée et à la Clinique des troubles anxieux de l'hôpital du Sacré-Cœur de Montréal au Québec. Le message principal qu elle tient à transmettre à ses patients est : «Malgré un tel choc, malgré une telle perte, la sérénité et la vie nous attendent...». Avant de dévoiler les pistes apportés par la Dre Brillon concernant la prise en charge des patients endeuillés, il semble important de rappeler le concept de deuil traumatique, ainsi que de souligner la différence avec le deuil normal et le deuil pathologique. Le deuil dit normal est généralement défini dans la littérature comme un processus en plusieurs étapes : le choc ou le déni, la colère, le marchandage, la phase dépressive réactionnelle, et puis, la phase d acceptation. Chez certaines personnes, les éléments habituellement présents dans le processus de deuil durent trop longtemps (plus de 6 mois) ou sont d une intensité trop importante, envahissant toute la sphère psychique du sujet et l empêchant durablement de réinvestir sa vie. Le deuil devient alors problématique ou pathologique et perturbe le fonctionnement de la personne (10 à 20% des personnes endeuillées) (Shear, Frank, Houck & Reynolds, 2005). Souvent, le deuil pathologique s associe à un épisode dépressif (Maercker & Lalor, 2012). Lorsqu on parle d un deuil traumatique, l état émotionnel dans lequel se trouve l endeuillé va plutôt évoquer un trouble de stress post-traumatique (Mormont, 2009). Cet état peut survenir dans les cas où la perte d un être cher est survenue dans des conditions

2 traumatisantes, si bien que l état de deuil et l état traumatique s enchevêtrent. Ces deux états se distinguent par leur orientation opposée : le deuil tend vers le détachement alors que le traumatisme contraint à l attachement (répétition de la scène traumatique). Ces deux mouvements contraires peuvent compliquer le dépassement de la douleur. Le deuil traumatique s accompagne des symptômes dissociatifs (sidération, incrédulité, dépersonnalisation, etc.), de pensées intrusives concernant le défunt, de sentiments d imprévisibilité, d insécurité et d incontrôlabilité, d angoisse (plutôt qu anxiété), d irritabilité ou de colère. Outre la détresse et le désespoir, la perte déclenche des sentiments de vide, de solitude, de vanité et d absurdité de la vie. La nostalgie donne lieu à des comportements d imitation et de recherche du défunt (Mormont, 2009). Revenons à présent à la conférence de la Dre Brillon. En une heure très condensée, elle a pu partager avec nous plusieurs définitions, clarifications, pistes, stratégies et conseils que nous allons rapporter ci-dessous sous forme de points, avec ses propres exemples. La mort peut être considérée comme traumatique si : 1) La relation avec le défunt était significative ; 2) La mort a été soudaine, imprévisible, tragique ; 3) La mort a un caractère contre-nature (le défunt était jeune, en bonne santé ) ; 4) La mort a été volontaire (suicide) ; 5) L endeuillé a été témoin des aspects horrifiants de la mort (assister à la scène). Quelques symptômes du deuil traumatique : 1) Sentiment d être foudroyé, choqué, confus ; 2) Etat de dissociation ; 3) Tristesse accompagnée d autres émotions comme une peur intense («Si mon aîné s est suicidé, le cadet pourrait le faire»), la colère contre le défunt («Je le hais»), le dégout, la délivrance ou le désir ; 4) Emotion de honte associée aux émotions susmentionnées ; 5) Flash-backs, réviviscences ; 6) Conduites dangereuses («Je conduis vite car mon mari décédé aimait ça») ; 7) Bouffées d émotion ou de manque soudaines et submergeantes (p. ex., suite aux questions de l entourage) ; 8) Tabous ; honte (p. ex., si suicide) ; 9) Fixation sur la fragilité de la vie («On peut mourir tout en étant en bonne santé») ;

3 Facteurs de risque Déclenchants Maintien Premier Colloque francophone de pratiques en thérapie comportementale et cognitive ) Culpabilité («Je ne l ai pas assez aimé»); 11) Symptômes somatiques similaires à ceux du défunt (p. ex., douleurs à la poitrine). Pourquoi certaines personnes vont développer un deuil traumatique? Genre féminin; type de relation avec le défunt; traits de personnalité dépendante; attachement insécure; antécédents de dépression, d anxiété; pertes traumatiques antérieures; croyances dysfonctionnelles sur le monde. Mort particulièrement horrifiante ; sentiment de culpabilité important suite au décès; ressemblance de la mort avec des traumatismes passés. Peu de soutien social; difficultés financières; régulation émotionnelle entravée («Je ne ressens rien»), pensées catastrophiques sur la perte ou le futur («Je ne serai plus jamais heureux»); évitement ou recherche de contact avec le défunt (p. ex., jeter toutes ses affaires ou au contraire garder tout en place) ; alcoolisme. aspects. Selon la Dre Brillon, il est essentiel pour le clinicien d investiguer minutieusement ces Pistes d intervention 1) Psychoéducation (définir le deuil traumatique et ses symptômes, souligner la différence avec le deuil normal). Il est utile ici de citer des morts traumatiques (décès d un enfant, mort par accident, mort par homicide, suicide, catastrophe naturelle ou lorsque le corps a disparu). 2) Travail sur les symptômes dissociatifs. Etant donné que le décès a été trop violent, trop intense, il arrive que l endeuillé dit ne rien ressentir. Il s agit alors de l encourager à ressentir des émotions (pas forcément en lien avec le deuil), à avoir une bonne hygiène de vie, à éviter de consommer des substances psychoactives, à éviter de prendre des décisions importantes («Je vais vendre cette maison!»), à faire attention à l entourage (dire «merci» pour leur soutien), à parler de soi («Qui suis-je ; quels sont les choses que j aime ou je n aime pas» ).

4 3) Conseil aux proches : leur faire comprendre que leur mandat n est pas de soulager, mais d accompagner, les mettre en garde contre les «think positive» («Ne t inquiète pas, ça va bientôt aller mieux»), les inviter à ne pas éviter le sujet du deuil. 4) Travail sur les émotions : Ressentir («Qu est-ce qui monte en vous?») Nommer avec précision et s approprier («Je me sens triste, trahi, coupable») Accueillir Exprimer (Comment, à qui ) 5) Travail cognitif : assouplissement des pensées «souffrantes». Voici des exemples des pensées les plus souvent rapportées: «Je suis coupable», «C était prévisible», «Je n ai pas été une bonne mère», «J aurais pu la sauver», «Je ne peux pas vivre sans lui», «Les autres sont heureux». Il arrive que malgré le travail cognitif, ces pensées perdurent investiguer leur fonction, p. ex., fonction punitive («Je dois souffrir, sinon cela veut dire que je ne l aimais pas» ; «Si je ne souffre pas, mon entourage ne va plus m aider»). 6) Travail d exposition. Affronter graduellement les endroits ou les situations évités (repasser par le carrefour où mon fils est mort, rentrer dans le garage où mon mari s est pendu ), mais aussi des souvenirs évités (penser à ce que j ai vu quand je suis rentré dans la pièce, au sang, aux parties du corps par terre, ). Il agit ici d offrir à l endeuillé un espace unique d écoute de ce qui s est passé en détail, information que les proches ne sont souvent pas en mesure d entendre. Il convient de répéter le récit horrifiant autant de fois que possible pour qu il devienne un souvenir «douloureux» et non traumatique. 7) Gestion de l attrait du contact avec le défunt («Je mets sa chemise pour sentir son odeur»). La recherche du contact étant normal lors d un deuil, elle devient pathologique si le temps et l énergie qui y sont consacrés sont trop importants, et si l endeuillé se retire de la vie réelle et de son entourage. Dans ce cas, amener l endeuillé à écouter ses proches («Maman, tu passes trop de temps dans sa chambre»), à se tourner vers eux et à doser les moments de contact avec le défunt. 8) Redire au-revoir. Sous l état de choc initial, l endeuillé n a souvent pas pu dire au revoir au disparu, et la relation «n a pas été bouclée». Il s agit de refaire des rites funéraires (choisir

5 le lieu, les personnes, les mots). Il est possible également d écrire une lettre au disparu, ainsi qu une lettre-réponse («Qu est-ce qu il aurait pu vous répondre?»). Il convient également de retracer la biographie relationnelle («Comment vous êtes-vous rencontrés? Tombés amoureux?»). 9) Relever l héritage que le défunt a laissé («C est grâce à lui que j ai découvert la cuisine gastronomique» ; «Il m a amenée à Paris pour la première fois» ; «Elle m a appris à cuisiner» ). 10) Embrasser la vie. Faire des projets, se faire confiance, se dire capable En plus de toutes ces informations très riches, ce que j ai personnellement apprécié de cette conférence, c est d entendre Pascale Brillon avouer que traiter un traumatisme nous ébranle dans nos compétences professionnelles et relationnelles. «Comment puis-je aider l être humain devant moi à transcender l horreur?» Son humilité nous permet de relativiser le sentiment d impuissance que nous pouvons ressentir face à certains patients endeuillés, ainsi que d accepter d avancer, pas à pas, avec eux vers un avenir rempli de nouveaux espoirs. Et sur ce chemin, comme le dit la Dre Brillon, «nous allons refaire la traversée de l enfer ensemble.» Anna Sharapova Psychologue FSP, Genève Pour en savoir plus Deux livres écrits par Dre Brillon sur le sujet : «Se relever d un traumatisme : réapprendre à vivre et à faire confiance» (livre pour les patients) ; «Comment aider les victimes souffrant de stress post-traumatique» (guide à l intention des thérapeutes). Bibliographie Mormont, C. (2009). Deuil et traumatisme. Stress et Trauma, 9(4), Maercker, A., & Lalor, J. (2012). Diagnostic and clinical considerations in prolonged grief disorder. Dialogues in Clinical Neurosciences, 14(2), Shear, K., Frank, E., Houck, P.R., Reynolds, C.F. (2005). Treatment of complicated grief: A randomized controlled trial. Journal of the American Medical Association, 293,

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