ESTEREL Cargo de la Compagnie Marseillaise de Navigation à Vapeur Fraissinet.

Transcription

1 Cargo ESTEREL

2 Page 2 de 7 Nom : Type : ESTEREL Cargo de la Compagnie Marseillaise de Navigation à Vapeur Fraissinet. Chantier : A. Mac Millan & Son Ltd, Dumbarton, Grande-Bretagne. Commencé : Mis à flot : 17 février Terminé : Mars En service (MM) : Retiré (MM) : 09 avril En service (MN) : Retiré (MN) : Caractéristiques : 89,91 x 12,65 m. (295,0 x 41,6 x 14,7 pieds) ; tjb. ; tjn. ; tpl. ; cv. ; 1 machine alternative à triple expansion ; chaudières ; 261 nhp. ; 1450 cv. 11,5 nœuds Sister-ship : Armement : II de 75 mm. ou de 90 mm. 1 Principales dates : Cargo français ESTEREL lancé en 1904 en Grande-Bretagne pour le compte de la Compagnie Marseillaise de Navigation à Vapeur Fraissinet de Marseille. Numéro de chantier : il est affecté à la ligne de la Mer Noire : avarié par faits de guerre aux Dardanelles : réquisitionné avril 1917 : au cours d un voyage Côte Ouest Afrique - Marseille, il est torpillé et coulé à 20 milles du Cap Bear à 15 milles dans le N 58 S de Port-Vendres par le sous-marin allemand U-52 (Kplt Hans Walther). Il y a au moins 40 survivants. 3 L épave, découverte le 26 octobre 2008 par une équipe de quatre plongeurs, gît à 110 mètres de fond. 1 À confirmer. 2 A confirmer. 3 Selon une source non confirmée, l équipage et les passagers, au nombre de 43, auraient rejoint la côte avec les embarcations de sauvetage à Port-Bou et Cadaques le 10 avril Le commandant Justin Gibert et certains membres d équipage auraient été interrogés par le commandant du sous-marin (Hans Walther).

3 Page 3 de 7 Equipage : Citations : Bibliographie : Capitaine Justin Gibert. Armements marseillais Compagnies de navigation et navires à vapeur ( ) Paul Bois - CCIM. Starke Register Revues et journaux : Ouest-Eclair, édition de Caen, n 6378, du 18 avril Plongéemagazine du mois de mai Internet : Archives : Plans : Cartographie : Remerciements : A l attention de François Brun, Jean Pierre Clochon, Daniel Laheyne, pour leur contribution à l élaboration de cette fiche récapitulative.

4 Page 4 de 7 Iconographie : Photographies de l épave de l ESTEREL Collection François Brun ESTEREL Collection Paul Bois

5 Page 5 de 7 Sous marin : U 52 type U 51 La fiche technique du sous-marin est visible à cette adresse (en anglais) : L histoire du sous-marin durant la Grande Guerre est décrite à cette adresse (en anglais) : Le parcours de guerre du Kplt Hans Walther est retracé à cette adresse (en anglais) :

6 Page 6 de 7 Annexe 1 : Ouest-Eclair, édition de Caen, n 6378, du 18 avril 1917, page 4 : «Nouvelles maritimes. Arrivée de rescapés. Marseille, 17 avril. - Hier sont arrivés à Marseille 40 survivants du vapeur ESTEREL, de la Compagnie Fraissinet. C'est le premier vapeur coulé de cette Compagnie. On attribuait l'immunité dont paraissaient jouir ses bateaux au fait qu'ils transportaient souvent des prisonniers allemands en Corse.»

7 Page 7 de 7 Annexe 2 : Ils découvrent un navire torpillé en 1917 La rédaction et Antoine Arlot - RMC.fr, le 28/10/2008 L Estérel, navire français coulé pendant la guerre de 14-18, a été identifié au large des côtes des Pyrénées- Orientales par 4 plongeurs. Récit. Après 4 ans de recherches, une équipe de quatre plongeurs de l'aude vient d'identifier l'épave d'un navire français, L'ESTEREL, coulé par un sous-marin pendant la Première Guerre Mondiale au large des côtes des Pyrénées-Orientales, le 9 avril Ces passionnés avaient bien une idée de l'identité du navire qui gît à 110 mètres de fond. Mais il leur manquait une preuve irréfutable : la plaque du constructeur du bateau qu'ils ont enfin trouvée la semaine dernière. Une découverte exceptionnelle pour cette équipe de 4 plongeurs qui explorait cette épave. Une découverte due au hasard Henri Benedittini, l'un des membres de l'équipe, raconte comment s'est passée l'identification : «On a progressivement repéré l'arrière du bateau, qui a reçu une torpille ou un coup de canon, pour essayer de trouver de la vaisselle. J'ai inspecté la partie extérieure et j'ai trouvé la plaque par pur hasard. Quand on a trouvé la plaque, il n'y avait plus de doute possible». François Brun, autre membre de l'équipe, revient lui aussi sur cette «chasse au trésor» : «Ca fait 4 ans qu'on cherche à identifier ce bateau et là, la silhouette de L'ESTEREL était assez caractéristique. Donc j'avais quand même une petite idée, mais il manquait l'élément clé pour prouver que c'était L'ESTEREL. On savait que L'ESTEREL avait été fabriqué à Dumbarton sur un chantier naval à côté de Glasgow. Au départ, sur la plaque j'ai lu «Arton», car il y avait des huîtres collées dessus. Ensuite j'ai lu «Millan», et comme je connais l'histoire par cœur, je me suis dit : ça y est, c'est gagné. C'est quelque chose d'inespéré, c'est extraordinaire». Archibald Mac Millan étant le nom du constructeur et Dumbarton, le lieu du chantier naval, près de Glasgow en Ecosse.