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1 UPEA UNION PROFESSIONNELLE DES ENTREPRISES D ASSURANCES MAISON DE L ASSURANCE SQUARE DE MEEÛS 29 B-1000 BRUXELLES TÉL: 02/ FAX: 02/ info@upea.be Website: Les Cahiers de l Assurance Assurance et prévention UPEA 2001 de l Assurance Assurance et prévention Un appel, UPEA un encouragement UNION PROFESSIONNELLE DES ENTREPRISES D ASSURANCES

2 Assurance & prévention Un appel, un encouragement

3 3 ASSURANCE ET PRÉVENTION TABLE DES MATIÈRES 7 Avant-propos 11 I. Pourquoi les assureurs font-ils de la prévention? PERSPECTIVE HISTORIQUE L histoire de la prévention remonte au 12 ème siècle Étude de risques pendant la Renaissance CARACTÉRISTIQUES ET MOTIFS Complémentarité L assurance éthique Social et humain Intérêts économiques Les types de prévention Abandonner l attitude passive Persuader les clients 19 II. Comment les assureurs font-ils de la prévention? Introduction 19 LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE La prévention collective L Institut Belge pour la Sécurité Routière Tous les regards dans la même direction La prévention des vols comme critère d acceptation et de segmentation Les actions individuelles «Les enfants n ont pas de freins» Centres d aptitude à la conduite Une prévention routière imposée au Canada Au rond-point de l assureur X Qu est-ce que les rétroviseurs et les tableaux de bord ont en commun?

4 4 Le CEA, partenaire de la Commission européenne Les véhicules tout-terrains ne sont pas toujours très sûrs La boîte noire dresse les «cow-boys» de la ville 38 L INCENDIE ET L INTRUSION La prévention collective L Association Nationale pour la Protection contre l Incendie et l Intrusion Un pas vers le grand public Précautions par temps hivernal Les assureurs et l environnement: Premaz Des résultats grâce à la menace de franchise Les commerçants se sentent harcelés Les actions individuelles Dans quelle mesure les dirigeants d entreprise sont-ils attentifs à la prévention? Assistance à distance ou «salvage» sur place? Éviter les dégâts dus aux tempêtes grâce à l inspection des toitures 54 LA SÉCURITÉ AU TRAVAIL La prévention collective Prevent Changement des mentalités et changements des lois Statistiques: matière à discussion Les actions individuelles Prévenir c est travailler de manière structurée Prévenir, c est former Risk managers et assureurs: partenaires dans la prévention 69 LA SANTÉ La prévention collective Fumeur ou non-fumeur? La dépression: la maladie principale du 21 ème siècle Les notices des assureurs français More care and less cure Les actions individuelles La recherche contre le cancer Les accidents domestiques Sensibiliser aux coûts 76 LE COMMENT ET LE POURQUOI D UNE GRANDE CAMPAGNE

5 7 AVANT-PROPOS PRÉVENTION: À PROPOS DE DOMMAGE, DE LA VIE Assurance, risque et dommage sont des notions étroitement liées. Au premier abord, la tâche d un assureur semble consister, lorsqu un sinistre survient, à délier les cordons de la bourse pour payer l indemnisation ou fournir l assistance à laquelle il s est engagé contractuellement. Mais intervenir après coup ne suffit pas en soi. Si l on creuse un peu plus loin dans les véritables aspirations des assurés, on constate qu ils attendent de l assurance également une protection. Ce n est qu en prenant conscience de cette attente que l assureur pourra procurer un sentiment d apaisement et se forger une image positive auprès de ses clients et du grand public. Les assureurs disposent à cet égard d un certain nombre d atouts: ils maîtrisent de plus en plus d informations toujours plus précises sur les sinistres du passé. Ces données statistiques leur permettent d analyser le lieu, le moment et les circonstances de la réalisation d un péril. Autrement dit, ils connaissent les moyens à mettre en œuvre pour prévenir le dommage ou le limiter. En outre, ils disposent souvent des personnes, que ce soit leur propre personnel ou des experts externes, qui présentent les compétences appropriées pour prodiguer des conseils en toute connaissance de cause. Des esprits cyniques pourraient se demander ce qui pousse un assureur à contribuer à la prévention des risques. Posons la question par l absurde: à supposer que demain, il n y ait plus d accidents, comment l assureur va-t-il gagner sa vie? Très simplement, un assureur se doit de tendre, pour des raisons non seulement humaines, mais aussi purement économiques, à une sinistralité la moins élevée possible. La concurrence l y oblige. Aujourd hui, les assureurs sont déjà actifs sur plusieurs fronts dans le domaine de la prévention. En fonction de leurs portefeuilles, les uns se tournent davantage vers les entreprises, les autres vers les particuliers. Ils constatent qu en tant qu entreprise individuelle, ils peuvent exercer une influence auprès de leurs gros clients institutionnels, mais qu il est mieux de travailler ensemble, avec d autres assureurs et aussi, de préférence, avec d autres acteurs, lorsqu il s agit de cibler une action, par exemple pour atteindre des entreprises de taille plus restreinte, des groupes et des ménages.

6 8 Faire de la prévention, c est bien, mais c est encore mieux lorsqu on confère à une action la dimension voulue de manière à bien montrer que l assureur, dès l apparition du risque, est du côté de l assuré en mettant tout en œuvre pour prévenir la réalisation d un risque. D où le présent Cahier. Le Centre d information de l assurance a conçu le projet de mettre en lumière cet aspect du rôle social de l assureur mais n a jamais cru prétendre à l exhaustivité. Peter Wiels, qui dispose déjà d une expérience de plusieurs années dans un domaine où sécurité et économie se rejoignent et qui a mené à bien ce travail s est limité à une série de témoignages, de points de vue et de récits puisés dans une réalité beaucoup plus large afin d attirer l attention sur ce qui existe déjà et sur ce qui pourrait encore être fait dans le domaine de la prévention. Ce survol constitue en ce sens un appel, un encouragement à l adresse de tous ceux qui souhaitent apporter leur pierre à l édifice de la prévention. Un lien est également établi avec le risk management moderne qui se développe un peu partout. Les personnes intervenant dans le présent Cahier ont témoigné en tant qu experts reconnus, chacun dans son domaine de spécialisation. Les connaissances qui sont le reflet de leur vécu professionnel garantissent la pertinence de leurs analyses, indépendamment des évolutions qu ils peuvent connaître dans leur carrière. En ce sens, ce Cahier gardera son actualité certainement encore pendant longtemps. Il voit le jour à un moment où les assureurs confient de nouvelles missions à des organismes de prévention qu ils ont portés sur les fonts baptismaux et qui ont acquis leur indépendance. A un moment où les assureurs, impliqués dans le débat sur la protection et la prévoyance souhaitent être davantage que de «bons gestionnaires». Nombreux sont les assureurs à se féliciter du fait que leur existence et leur intervention puissent faire la différence entre angoisse et confiance, entre ruine et reconstruction. La prévention a là un rôle essentiel à jouer, quel que soit le climat commercial que l on peut observer à un moment donné dans le secteur de l assurance. Le présent Cahier est dès lors dédié à tous ceux qui ont œuvré en coulisses, dans une relation de personne à personne ou lors du planning d une campagne de sensibilisation, et qui le feront encore pour renforcer la conviction selon laquelle l assurance est indissociable de la sécurité et de la confiance; de la vie tout simplement. Michel Baecker, administrateur délégué.

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9 11 I. POURQUOI LES ASSUREURS FONT-ILS DE LA PRÉVENTION? PERSPECTIVE HISTORIQUE L histoire de la prévention remonte au 12 ème siècle Depuis l origine, l assurance et la prévention sont liées. Mieux encore: la prévention s est rapidement vu reconnaître une place privilégiée. L histoire de l assurance incendie en est la parfaite illustration: les statuts des guildes de lutte contre le feu apparues au 12 ème siècle mentionnaient déjà des règles de prévention détaillées. Celles-ci ont été d une importance déterminante pour le rapport assurance- prévention. C est dans ces guildes que l aide mutuelle, considérée comme évidente pour les petites communautés, a été institutionnalisée pour la première fois. Étude de risques pendant la Renaissance Selon l économiste américain Peter Bernstein, c est précisément la maîtrise du risque qui définit clairement la frontière entre les temps anciens et les temps modernes. L auteur du livre «Against the Gods. The remarkable story of risk» est convaincu que l avenir représente bien plus qu un caprice des dieux et que l homme n est pas une victime passive et impuissante face à une nature incompréhensible. Bernstein s est plongé dans les livres d histoire pour découvrir que l étude du risque remonte en réalité à la Renaissance, lorsque l homme s est libéré des angoisses ancestrales. Ce qui avait débuté comme un jeu intellectuel, une recherche des clés d énigmes relatives aux chances de gagner, a mené, vers le milieu du 17 ème siècle, à la découverte de la théorie des probabilités, qui constitue le noyau mathématique du concept du risque. Vers le milieu du 18 ème siècle, en Occident, toutes sortes d assurances se sont banalisées tandis que les mathématiciens se sont chargés de définir le risque et d établir les statistiques correspondantes. S enrichir était impossible sans prendre de risques: louer des bateaux, financer des expéditions, engager du personnel, contracter des emprunts. Prendre un risque devenait le lot quotidien, de sorte que, très vite, le besoin d une méthode pour calculer ce risque s est fait sentir.

10 12 Si tout est une question de hasard, alors la gestion du risque est inutile, écrit Bernstein. Son étude du sujet prouve qu il n en est rien. CARACTÉRISTIQUES ET MOTIFS Complémentarité La prévention est le moyen le plus rationnel de se protéger des risques. La prévention permet, grâce à la systématisation des mesures de précaution, de réduire, voire d éliminer les aléas de l existence. La prévention ne garantit cependant pas une sécurité totale: il se produira toujours des accidents et des incendies et leurs conséquences devront toujours être réparées ou dédommagées. C est la raison pour laquelle il est indispensable de s assurer. Un contrat d assurance peut compenser les conséquences financières d un sinistre, mais ne peut protéger ni les vies ni les gens, un domaine dans lequel c est justement la prévention qui joue effectivement un rôle. En d autres mots, l assurance et la prévention se complètent. Cette complémentarité est essentielle car la prévention, grâce à la réduction de la fréquence des sinistres et des frais qui en découlent, doit rendre l assurance la plus accessible possible, de sorte qu elle puisse exercer au mieux sa fonction sociale. L assurance éthique Les assureurs négligent parfois encore l importance de la prévention. Leur contribution à ce niveau se limite à une activité annexe très accessoire. C était déjà ce que Jos Daniëls, ancien président de KBC Assurances (ex-abb) et vice-président de l UPEA, exprimait sans détours en 1996 en abordant le sujet au cours des Journées de l Assurance de Louvain. L augmentation du nombre d accidents doit inciter les assureurs à initier des actions de prévention, qu elles soient organisées à leur propre initiative ou par des tiers. Enfin, les assureurs disposent plus que les services de police, par exemple d informations relatives aux causes et aux conséquences des accidents. Les assureurs ne manqueraient-ils pas à leur devoir social et économique s ils ne faisaient pas usage de ces informations pour mettre en place ou stimuler des actions?

11 13 «A terme, la prévention pourrait avoir un impact nettement plus important sur le prix de l assurance que la concurrence». Dans l espoir de susciter des réactions, Monsieur Daniëls avait exprimé de vives critiques au cours des Journées de l Assurance de Louvain, qui s inscrivaient sous le signe de l Ethique et l Assurance. Le secteur de l assurance souffrait du même mal que la sécurité sociale. A mesure que le nombre d accidents augmentait, on cherchait des revenus supplémentaires, au lieu de s efforcer à réduire le nombre d accidents. Moins d accidents signifie moins de souffrance, moins de frais et en fin de compte un prix du marché moins élevé. A terme, la prévention pourrait avoir un impact nettement plus important sur le prix de l assurance que la concurrence. Comme il ressortira de ce Cahier, divers assureurs font déjà de la prévention. L UPEA soutient et coordonne un certain nombre d initiatives (citons, par exemple, le bogue de l an 2000, la lutte contre la fraude, etc.). L association professionnelle donne également son impulsion à des organisations telles que Prevent, l Association nationale pour la Protection contre l Incendie et l Intrusion (ANPI) ou l Institut Belge pour la Sécurité Routière (IBSR). Toutes ces initiatives permettront peut-être à la population d acquérir lentement un réflexe de protection (Comment puis-je prévenir tous ces problèmes?) qui freinera cet ancien réflexe de sécurité (En cas de malheur suis-je couvert?). Les campagnes de prévention à grande échelle ne sont cependant pas l unique solution. Certains assureurs préconisent surtout les services ciblés sur la clientèle. Les deux aspects sont importants. S efforcer de réduire le risque d incidents et leurs conséquences, diminuera le coût de la solidarité et lui assurera ainsi un avenir nouveau, sensé et sûr. C est ce que Jos Daniëls appelle l assurance éthique. Social et humain Si l on ouvre le petit Robert à la page de la définition du mot «assurance», on trouve la définition suivante: «contrat par lequel

12 14 un assureur garantit à l assuré, moyennant une prime ou une cotisation, le paiement d une somme convenue en cas de réalisation d un risque déterminé». Les dictionnaires ou manuels plus anciens relatifs à l assurance lui donnaient un sens encore plus social, par exemple: «une institution sociale, qui assiste un membre d un groupe ayant subi une perte ou se trouvant dans le besoin, au moyen de fonds collectés par ce groupe». Le rôle social de l assurance est demeuré inchangé malgré l évolution des définitions. Cependant, ce rôle social ne peut se limiter au paiement des indemnisations financières convenues mais doit se traduire en premier lieu par le souci et les efforts en vue de prévenir les accidents et sinistres. La prévention constitue pour les assureurs un devoir humain et social fondamental. L époque où les assureurs pouvaient se limiter à un exercice de statistique est heureusement définitivement révolue depuis longtemps. Les assureurs ont le devoir de faire profiter leurs clients/assurés de l expérience étendue qu ils ont acquise grâce à l analyse quotidienne des nombreux accidents. La mission consiste à prévenir les sinistres, dans l intérêt du public, des assurés, et dans leur propre intérêt, sous la pression des médias et de l opinion publique, en tenant compte de l évolution économique et scientifique. Outre son aspect social primordial, il existe effectivement aussi un facteur «intérêt propre». Cet aspect ne doit pas être dissimulé car il fait partie de la réalité économique. En outre, en l occurrence, les intérêts de l assureur et de l assuré convergent. Intérêts économiques Tout le monde connaît la logique en matière d assurance: moins les sinistres sont nombreux ou importants, meilleurs sont les résultats de l assureur. De bons résultats permettent de plus grands investissements dans la prévention, un service plus efficace et une meilleure assistance aux sinistrés et à leur famille ou éventuellement des réductions de prime, en fonction de la pression de la concurrence et de la stratégie de l assureur. Les mesures ou installations préventives demandées par l assureur peuvent influencer la fixation de la prime. C est déjà le cas

13 15 par exemple de l assurance incendie des risques industriels, pour laquelle l UPEA a organisé des modalités de référence (sprinklers, etc.). Les systèmes d alarme et antivol agréés par l UPEA constituent un autre exemple. «L aide à la prévention est une forme importante de service qui influence favorablement la relation avec le client». La présence d un service de prévention structuré ce qui est le cas aujourd hui principalement dans le cadre de la relation entre les grands assureurs et les grandes entreprises ou associations permet à une compagnie d assurance d évaluer avec précision les risques présentés (dans ce domaine, les risk managers jouent également un rôle important), de conseiller des mesures préventives, d évaluer la prime en fonction du risque réel et, au besoin, de ne pas donner couverture aux entreprises à haut risque qui ne sont pas disposées à prendre des initiatives de prévention efficaces. L assurance ne peut en effet constituer un sauf-conduit pour le comportement irresponsable d un client. L évaluation exacte du risque et la définition précise des résultats à obtenir grâce à la prévention permettent à l assureur de se positionner de manière concurrentielle. L aide à la prévention est sans aucun doute une forme importante de service qui influence favorablement la relation avec le client. Les assurés, qu il s agisse d une entreprise ou d un particulier, sont devenus, en tant que consommateurs avertis, non seulement plus sensibles aux tarifs au cours des dernières années mais aussi à ce type de service supplémentaire. Les conseils en matière de prévention proposés par un assureur peuvent être considérés sans aucun doute comme une forme de communication étroite entre l assureur et l assuré. Certains assureurs fortement attachés à la prévention font valoir doublement leurs initiatives et services en la matière: au plan individuel, en tant que service aux clients existants, et collectif, via des campagnes de communication et de marketing destinées au grand public et aux nouveaux clients potentiels. Autant de raisons pour inciter les assureurs à se préoccuper de prévention. Auparavant, les activités d assurance reposaient sur deux grandes lois: la loi des grands nombres et la loi de la répartition des risques. A présent, une troisième loi a fait son apparition: la loi de la prévention.

14 16 Les types de prévention La prévention primaire a pour objectif d éliminer les facteurs donnant lieu à un accident et/ou à un sinistre. Pour l assureur, cela peut également signifier le refus de certains risques après un examen préalable approfondi. La prévention secondaire tente de prévenir la répétition des accidents ou des sinistres survenus. L assureur peut, par exemple, influer sur certaines entreprises assurées et leurs risques en proposant un certain nombre de mesures. La prévention tertiaire vise à limiter les conséquences des accidents ou sinistres. Dans ce cas, l assureur peut développer des initiatives pour tenter de réduire la période d incapacité de travail, par exemple, en stimulant la revalidation d une victime et sa réinsertion dans la vie active. Les activités des services de prévention des entreprises d assurance mettent l accent principalement sur la prévention primaire et secondaire, mais ils attachent de plus en plus d importance à la prévention tertiaire. Cette évolution est caractéristique de l approche plus globale et plus humaine dans la politique de prévention actuelle. Abandonner l attitude passive L intérêt de diverses entreprises d assurance pour la prévention s est sensiblement accru ces dernières années. Cette tendance se marque de manière évidente lorsque l on analyse la politique de ces entreprises. Au cours des années 80, le secteur se voyait encore attribuer de mauvais points en matière de prévention par les milieux académiques. A cette époque, l aspect prévention était abordé d une manière plutôt passive, réactive, écrit Anne Van Regenmortel dans sa thèse «Prévention et Assurance» (dép. droit UIA, 1991). Selon elle, la prévention ne peut se limiter à éviter les dommages que l assureur doit indemniser, mais le dommage dans sa réalité complète doit faire l objet de la politique de prévention. Sinon, la prévention est vouée à l inefficacité.

15 17 Van Regenmortel comprend que la réparation, tout comme l indemnisation, suppose parfois une attitude expectative, mais la prévention exige précisément l abandon d une telle attitude passive et réactive. Sa tâche n est pas d intervenir lorsque le mal se produit, mais de combattre le mal à la racine. Subsidiaire et individualisé Lors du développement de la prévention, la fonction d indemnisation est restée prioritaire, constate Anne Van Regenmortel. L offre de prestations préventives restait faible et il était bien rare que la prévention soit pour le preneur d assurance/l assuré un droit qu il pouvait revendiquer. Ceci était logique à partir d un point de vue qui considérait la prévention uniquement comme un moyen de réduire les dépenses relatives à l indemnisation. Aujourd hui, on se concentre davantage sur les dommages latents et sur une définition nettement plus large du concept de la prévention. En d autres mots, des actions ou des prestations préventives sont entreprises avant qu un sinistre particulier se produise. Elle constate que, lors du développement d une politique de prévention, tant au niveau des assurances sociales que privées, le choix repose sur des stratégies ciblées sur l individu. Toutefois, lorsqu il s avère que les causes des sinistres sont plutôt imputables à des facteurs sociaux, la prévention doit être abordée de manière globale et sociale. Lorsque Van Regenmortel a achevé son étude, la mise en oeuvre d une politique de prévention présentait encore un caractère diffus et incohérent. Les initiatives de prévention se détachaient alors à peine des règlements dans le cadre de la réglementation en matière d indemnisation. Or, la prévention mérite non seulement un traitement distinct mais doit également précéder l indemnisation. Persuader les clients La plupart du temps, les assurés ne sont pas disposés à investir dans la prévention, tant qu ils n ont pas été victimes d un sinistre dévastateur et/ou de pressions de la part de leur assureur. Il faut beaucoup de pédagogie ou plutôt de persuasion pour faire admettre que le contrat ne peut plus être la seule protection des biens assurés. Naturellement, cette vision de l assurance res-

16 18 ponsabilisant son client dérange les habitudes et les idées reçues, et ne peut être que mal ressentie si elle ne s accompagne pas d aménagements tarifaires. C est en tout cas le point de vue du magazine français l Argus. Plus loin dans ce cahier, nous interrogeons quelques assureurs quant à l opportunité d un incitant financier en vue d encourager la prévention auprès des assurés. Une autre difficulté majeure de la prévention est que d en parler ressemble fort à enfoncer des portes ouvertes. S appuyant sur des faits connus, elle est souvent une action de simple bon sens. Tous les secteurs sont concernés Il n est pas une branche d activité, pas un moment de la vie courante qui ne requière de la prévention. Si l intrusion, l incendie, les risques automobiles et industriels sont les facettes les plus rencontrées de cette activité, des secteurs innombrables peuvent y souscrire. Parmi les nouveaux domaines faisant l objet d actions de prévention, citons tous les risques de pollution ou de contamination et l informatique. Le présent cahier ne traite pas de la protection informatique (voir à ce sujet les nombreuses actions chez Clusib, le club belge pour la protection informatique, auxquelles l UPEA participe activement). Peut-être le «bogue de l an 2000» y est-il pour quelque chose. A l époque, on a soufflé le chaud et le froid presque quotidiennement pendant des mois. Le «bug» que l on craignait tant n a finalement été qu une simple «tempête dans un verre de champagne». Le secteur belge des assurances avait toutefois pris le problème au sérieux. Des campagnes de sensibilisation avaient été organisées longtemps à l avance tant au niveau collectif qu individuel. Au niveau organisationnel également, le secteur s était extrêmement bien préparé. Au sein du groupe d intérêt économique Datassur, une plate-forme d expertises «An 2000» avait été organisée. Tout s est bien passé. Les experts spécialement préparés n ont pas eu à intervenir.

17 19 II. Comment les assureurs font-ils de la prévention? Introduction Les entreprises d assurance s occupent de prévention tant sur le plan collectif qu individuel. Certains organismes connus (telles que Prevent, l IBSR et l ANPI) sont co-subsidiés depuis des dizaines d années déjà par le secteur via l UPEA. Ces organismes, leurs activités et surtout leurs défis seront présentés en détail dans ce cahier. Chaque entreprise d assurance se profile aussi individuellement sur le vaste terrain de la prévention, certaines de manière plus remarquée que d autres. Chaque action ou campagne typique sera présentée brièvement à titre d illustration de ce qu un assureur parvient à mettre en oeuvre. Les actions du monde des assurances ne peuvent cependant pas être considérées indépendamment des événements ou mouvements extérieurs au secteur, avec ou sans la collaboration des assureurs ou institutions de prévention. Le présent chapitre présentera également un certain nombre de «best practices», en Belgique et à l étranger, qui peuvent servir d inspiration à ceux qui s occupent de prévention et d assurance. Pour améliorer la lisibilité et ne pas perdre la cohérence entre les différentes initiatives, les informations réunies sont réparties sous quatre dénominateurs ou thèmes différents: la sécurité routière, la prévention de l incendie et du vol, la sécurité au travail et la santé. LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE La prévention collective L Institut Belge pour la Sécurité Routière L Institut Belge pour la Sécurité Routière (IBSR) dépend, en tant qu institution, du Ministère des Communications et de l Infrastructure. Le ministre ou secrétaire d Etat du gouvernement fédéral compétent en matière de sécurité routière est automatiquement institué président de l institut.

18 20 L actuel IBSR a vu le jour en 1986, après la fusion du Conseil supérieur de la sécurité routière, du Fonds d étude pour la sécurité routière et du Centre d aptitude à la conduite et d adaptation des véhicules (CARA). Un certain nombre d activités ont également été reprises à Via Secura, organisme fondé en 1952 avec l appui des assureurs. Le bulletin d information trimestriel de l IBSR porte aujourd hui encore le nom de Via Secura. Depuis de nombreuses années, l UPEA fait partie des partenaires permanents de l IBSR. Elle lui alloue annuellement un soutien financier important et participe, par le biais de sa représentation au sein des organes directeurs de l association, à la conception de la politique de prévention à mettre en œuvre. Chaque année, l UPEA parraine également une action spécifique, telle que la voiture de démonstration qui, lors de nombreux salons, montre l utilité d une ceinture de sécurité ou la promotion des bandes réfléchissantes à appliquer sur les vêtements et cartables des enfants. La promotion de la sécurité routière et la qualité de vie sur la route grâce à l information et l éducation d une part, l étude et la recherche d autre part, constituent l objectif général de l IBSR. L organisation interne de l institut repose sur trois piliers: l usager de la route, le véhicule et l environnement routier. L IBSR collecte et analyse tous les chiffres possibles relatifs aux accidents et s occupe depuis quelques années de la sensibilisation permanente. Les campagnes thématiques se suivent à un rythme accéléré. Des panneaux publicitaires, des spots publicitaires à la radio et la télévision soutiennent le message de manière ininterrompue. Qui ne connaît pas Bob? Pour les communes, les services de police et les écoles, l institut a développé un éventail de programmes informatifs. Diverses initiatives voient le jour grâce à l aide de sponsors, dont les entreprises d assurance font régulièrement partie. IBSR chaussée d Haecht 1405, 1130 Bruxelles Tél.: 02/ Fax: 02/

19 21 Tous les regards dans la même direction Que pouvons-nous encore améliorer en matière d intervention policière? La direction de l IBSR a adopté à ce sujet une position claire. Nombreux sont ceux qui pensent que la répression constitue la meilleure prévention. Il s agit d augmenter la perception du risque d être verbalisé par une surveillance effective, la présence des services de police sur la voie publique, complétés par la communication, une publicité suffisante autour de ces actions. Par exemple, l annonce de contrôles de vitesse par le biais des médias. De telles communications permettent d augmenter le sentiment que des contrôles sont réalisés dans le pays. Quant à la réforme des services de police, l IBSR soutient l idée d un service de police dédié à la circulation. Une telle police doit se charger uniquement des tâches relatives à la circulation et être affectée au réseau routier ordinaire, hors des autoroutes et des agglomérations urbaines. Une telle mesure pourrait augmenter le risque objectif d être verbalisé et constituer un signal pour les usagers qui ignorent le code de la route. «Sensibiliser et informer, c est bien, mais nous devons également veiller à faire respecter la loi et à prévenir la récidive». L IBSR souhaite que tous les regards se tournent dans la même direction. Si différents ministres se mettent à dire des choses différentes, ils perdent toute crédibilité, par exemple, en matière de limitation de vitesse ou du montant des amendes. De même, les services non publics, tels que les fédérations professionnelles et clubs automobiles, devraient se mettre au même diapason. Les constructeurs automobiles ont évidemment leur propre point de vue en matière de circulation. Ils pourraient cependant accorder davantage d importance à la sécurité qu à la vitesse de sorte que la promotion et la vente présentent un certain nombre de valeurs différentes (pour une route plus sûre). Certains, notamment Volvo et Saab, ont certes développé plus tôt que d autres une image de solidité, mais sous la pression de la concurrence, ces marques sont néanmoins obligées de mettre également en valeur les «performances» de leurs véhicules dans les messages publicitaires. Les entreprises d assurances, elles aussi, pourraient envoyer plus de signaux dans leur politique de prévention et de marketing, déclare l IBSR. Trop peu s y attachent. Certaines affichent indi-

20 22 viduellement une politique de prévention très forte et profilent leur communication commerciale derrière cette image. Certains assureurs entreprennent également des initiatives mais se tiennent plus dans l ombre. Ils travaillent plutôt below the line, selon les termes de marketing consacrés, sans campagnes frappantes. Des partenaires fidèles Les AP («Les enfants n ont pas de freins» et la vitesse) et P&V (le port de la ceinture obligatoire) se sont associés régulièrement à l IBSR. Rappelons aussi la campagne de courtoisie, organisée en collaboration avec la Royale Belge, et la présence de KBC, liée au port du casque de vélo et à Bob. Une campagne concernant les enfants a également été menée en collaboration avec RVS. Verrons-nous bientôt d autres assureurs les rejoindre? L Institut pour la Sécurité Routière admet que des relations se créent facilement avec des gens que l on connaît déjà. Par conséquent, les collaborations existantes sont souvent prolongées. En outre, la capacité en matière de campagnes et l espace de communication sur les calendriers des grands panneaux publicitaires routiers sont limités: si trente assureurs se montrent intéressés, il est impossible de mener trente campagnes différentes. Les entreprises qui collaborent actuellement avec l IBSR ne se contentent cependant pas d attendre le return de leur participation aux campagnes. Elles ont un certain objectif social et sont disposées à construire quelque chose dans ce cadre. Certaines compagnies disposent d un CD-ROM sur «la conduite défensive», d autres proposent des avantages aux jeunes conducteurs qui souhaitent suivre un cours d aptitude à conduire dans un centre de conduite ou à des seniors qui souhaitent améliorer leur aptitude à la circulation.

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