REMERCIEMENTS. Madame Maria Gabrielle CAIRO, Juriste, diplômée en victimologie et coach certifiée.

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2 REMERCIEMENTS Le Président de la Section Communication, Monsieur Bernard DELRAN, la Vice-Présidente Madame Linda ADRIA et le Rapporteur Monsieur Jean COTTAVE, ainsi que l ensemble des conseillers du CESER tiennent à remercier les personnes auditionnées pour la qualité de leur témoignage et la confiance accordée pour la réalisation de cette étude. Monsieur Jean-François BOURGEOT, Directeur du Festival international du cinéma Méditerranéen de Montpellier «Cinemed» et journaliste à Midi Libre. Madame Maria Gabrielle CAIRO, Juriste, diplômée en victimologie et coach certifiée. Monsieur Benoît CALIFANO, Directeur de l Ecole Supérieure de Journalisme (ESJ) à Montpellier. Madame Coline ERLHIMAN, Déléguée Régionale aux Droits des femmes et à l égalité. Madame Karline GABORIT, avocate, Présidente de l'association «Via Femina Fama» et Coordinatrice Générale du programme européen DAPHNE. Madame Emmanuelle JACQUES, Directrice du Département Arts plastiques à l'université Paul Valéry, Montpellier III.

3 Madame Valérie LUCAS, Directrice du Centre d Information Des Femmes et des Familles (CIDFF) de Lozère. Madame Katia MARTIN - MARESCOT de l Association Pandora, à propos de la section «Paroles de femmes» du «Festival des très courts» de Montpellier. Madame Michèle MERCADIER, Présidente de l Union Régionale des Centres d Information sur les Droits des Femmes et des Familles. Madame Nathalie PROVENZANO-MARTINEZ, Doctorante, spécialiste des jeux vidéo, Master 2 professionnel «Fictions numériques», Université Montpellier III, Département Arts plastiques. Madame Anne-Marie SIRMAIN, Directrice du CIDFF Hérault. Madame Sophie VANEECKE, Membre du Bureau de l'association des Journalistes Européens (AJE). Madame Flavia VARGAS de Fest Afilm, Festival du film francophone et lusophone de Montpellier.

4 Ce rapport a été réalisé par les membres de la Section Communication du Conseil Economique, Social et Environnemental Régional Languedoc-Roussillon (CESER). Membres de la Section : - Mme Linda ADRIA - M. Jacques GRAVEGEAL - M. Jean-Claude ARTUS - Mme Muriel LARGUIER - M. Lucien BERNARD - M. Bruno LIBOUREL - M. Pierre-François CANET - M. Cédric MARROT - M. Pierre CHATEL - Mme Michèle MERCADIER - Mme Françoise D AZEMAR - M. M Hamed OUCHKER - M. Bernard DELRAN - Mme Josiane RICARD - Mme Anne DEVAILLY - Mme Josiane ROSIER - M. Bernard DUPIN Membres Extérieurs de la Section : - Mme Sylvie BROUILLET - M. Jean COTTAVE - Mme Raphaëlle CHALIE - M. Jean-Jacques COURT - Mme Marie-Christine CHAZE - M. Francis ZAMPONI Assistance Technique : Madame Claude RICHARD, Chargée d études.

5 SOMMAIRE Introduction 2 1. Diagnostic 6 1.1/ L'influence de l'éducation et de la société, source de violences pérennes et persistantes / La violence, symptôme de prééminence d un genre porte atteinte au principe d égalité / Le genre et la construction identitaire : quelles conséquences sociales? 8 1.2/ Les représentations médiatiques contribuent à la construction des normes sociales / L'image des femmes présentée dans les médias est en décalage avec la réalité / L influence des nouveaux médias sur les représentations Les actions mises en place pour lutter et prévenir les violences faites aux femmes et aux enfants dans les médias / Au niveau International et Européen / Au niveau national / En Languedoc-Roussillon Les préconisations et les pistes d'interventions proposées par le CESER 24 Axe 1 : Education, Information, Recherche et Statistiques 24 Axe 2 : Prévention des violences et accompagnement des victimes 24 Axe 3 : Médias 25 Axe 4 : Favoriser l implication des Collectivités locales 25 Bibliographie et Annexe 26

6 «Les violences faites aux femmes et les médias» Le 18 septembre 2013, «Midi - Libre» titre : «Pyrénées Orientales : l'implacable assassinat d'une mère de famille». Il s'agit de Rosine R., 43 ans, mère de 3 enfants, employée au Musée d'art Moderne de Céret. Une histoire qui pourrait être banale : un ex-concubin qui n'accepte pas la séparation, la harcèle et vient même la menacer de mort sur son lieu de travail. Rosine R. se décide à porter plainte auprès du procureur de la République de Perpignan qui demande une enquête à la gendarmerie. Elle y sera entendue...3 jours avant sa mort. Ce dénouement particulièrement tragique, met en lumière la solitude et les difficultés des femmes confrontées à des violences, en particulier dans la sphère privée : violences dont elles ont le plus grand mal à sortir, dans le déni puis la honte de les accepter sans rien dire. Et lorsqu'elles osent enfin appeler à l'aide, la réponse est souvent inadaptée. Ce drame ne doit cependant pas faire oublier le «chiffre noir» des violences faites aux femmes. En effet, 80 % des femmes victimes ne disent rien, et sur les 20 % qui font un signalement ou déposent une plainte, 10 % seulement iront jusqu'au bout 1 de leur démarche. Le titre de l'article «L'implacable assassinat d'une mère de famille» véhicule également une certaine image de la femme. Le vocabulaire utilisé et la manière de présenter les événements sont autant de messages diffusés par les médias qui colorent d'une manière particulière les représentations et les événements. Ainsi, le titre de «Midi - Libre» annonce la mort de Rosine R. comme si elle était inévitable. Les faits de violences qui concernent les femmes dans la vie quotidienne, le plus souvent dans la sphère privée, sont encore mal connus, bien qu'ils existent dans la plupart des pays. Au 20 ème siècle, la prise de conscience est d'abord internationale. Le 18/12/1979, l'assemblée de l'organisation des Nations Unies adopte la Convention d'élimination de toutes les discriminations à l'égard des femmes, qui sera ratifiée par vingt pays. Puis, en 1993, les Nations Unies définissent la violence de genre, qui découle «des rapports de forces historiques inégaux entre hommes et femmes qui ont 1 Sources : Ouvrage collectif réalisé par les barreaux européens partenaires du programme Européen Daphné, «Violences conjugales, guide à usage des victimes et des professionnels : découvrir et comprendre, détecter, protéger et accompagner, agir ensemble pour en finir!», 2013 et Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales (ONRDP), Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice (INHESJ), «Repères n 15», «Violences physiques ou sexuelles au sein du ménage»

7 abouti à la domination du sexe féminin par le sexe masculin et à la discrimination des femmes». En 2011, l'organisation des Nations Unies concrétisera d'ailleurs son combat pour l'égalité des sexes par la création de «l'onu Femmes». En 1997, l'europe prend le relais et la Commission Européenne adopte le programme Daphné qui met en place une politique multidimensionnelle de protection des violences faites aux femmes. Les premières études statistiques commencent à cerner ces violences à partir de et montrent la nécessité de mettre en place des politiques publiques spécifiques. La France adopte le 9/07/2010 une nouvelle loi spécifique qui crée une Ordonnance de protection pour les femmes victimes de violences conjugales. Enfin, sous l'influence de la Directive Européenne du 25 octobre 2012, transférable obligatoirement dans les Etats membres d'ici le 16 novembre 2015, ces derniers ont l'obligation d'adopter une loi interne de protection de genre. Le statut juridique des femmes et le caractère caché de ces violences, très rarement dénoncées par les victimes, expliquent sans doute leur prise en compte tardive. Par ailleurs, l'évolution juridique en France s'est attachée à rendre progressivement aux femmes la plénitude de leurs droits 3, mais l'égalité dans les faits reste encore difficile à mettre en œuvre et les acquis semblent souvent fragiles... Ainsi, la Ministre aux droits des femmes, continue à mettre en place des plans d'accompagnement pour l'égalité et pour lutter contre les violences faites aux femmes. Les statistiques montrent d ailleurs sans ambiguïté la lenteur des évolutions sociales en cours 4. 2 En France, Espagne, Grèce, Norvège, Grande Bretagne et Italie. En France, l'enquête ENVEFF, coordonnée par Maryse Jaspart de l'ined, Université Paris 1, cherche à cerner les violences faites aux femmes. En 2010, cette enquête révèle les inégalités territoriales des aides aux victimes. En 2013, Christine Hamel de l'ined, met en place l'enquête VIRAGE (Violence et rapports de genre), davantage axée sur le harcèlement sexuel et moral au travail. 3 De la suppression de l'incapacité juridique de la femme mariée en 1938, du droit de vote et d'éligibilité en 1944 à l'inscription dans la Constitution en 2008 de l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales... 4 L Observatoire des inégalités ( a fait les constations suivantes, à partir de deux enquêtes de l INSEE : - l enquête «Emploi du temps , personnes de 15 ans et plus en France métropolitaine» constate qu en moyenne les femmes consacrent 3 h 52 par jour aux tâches domestiques contre 2 h 24 pour les hommes. Quant Aux loisirs (TV, lecture, sport ) les femmes y consacrent en moyenne 3 h 46 par jour et les hommes 4 h l enquête INSEE «France métropolitaine : actifs ayant un emploi» note que pour - les 3 actifs - ayant un emploi, «le temps journalier consacré par les femmes au travail domestique à baissé de 22 minutes depuis 1999 et celui des hommes a progressé d une petite minute».

8 Par exemple, si les «nouveaux pères» consacrent plus de temps à leurs enfants, leur participation aux tâches ménagères reste inférieure à celle des femmes et progresse très peu. Or le temps consacré à la vie familiale laisse moins de loisirs aux femmes pour s investir dans la vie professionnelle, politique ou sociale. Les différentes facettes de cette réalité sociale et notamment la persistance des violences faites aux femmes, thème du Programme Européen Daphné mis en place par la Direction Générale Justice et Libertés de la Commission Européenne, ont incité les membres de la Section Communication du CESER à la réflexion. En effet, après des travaux sur la Presse Quotidienne Régionale, l éducation à l image, les nouveaux médias et la qualité de l information médiatique, la Section Communication a souhaité étudier la manière dont les Médias traitent d un sujet transversal à la société

9 PLAN 1. Diagnostic 1.1/ L'influence de l'éducation et de la société, source de violences pérennes et persistantes 1.1.1/ La violence, symptôme de prééminence d un genre porte atteinte au principe d égalité sociales? 1.1.2/ Le genre et la construction identitaire : quelles conséquences 1.2/ Les représentations médiatiques contribuent à la construction des normes sociales 1.2.1/ L'image des femmes présentée dans les médias est en décalage avec la réalité 1.2.2/ L influence des nouveaux médias sur les représentations 2. Les actions mises en place pour lutter et prévenir les violences faites aux femmes et aux enfants dans les médias 2.1/ Au niveau International et Européen 2.2/ Au niveau national 2.3/ En Languedoc-Roussillon 3. Les préconisations et les pistes d'interventions proposées par le CESER Axe 1 : Education, Information, Recherche et Statistiques Axe 2 : Prévention des violences et accompagnement des victimes Axe 3 : Médias Axe 4 : Favoriser l implication des Collectivités locales - 5 -

10 1. Diagnostic L ampleur des violences faites aux femmes en France est extrêmement préoccupante 5 : En effet, 1 femme sur 10 est victime chaque année de violences commises par leur conjoint ou ex-conjoint, soit femmes en deux ans. Pourtant, elles ne déposent plainte qu une fois sur dix, alors que 122 femmes sont mortes en 2011 sous les coups de leurs conjoints. Enfin, 1 femme sur 7 a été insultée au cours des deux dernières années et dans plus de la moitié des cas, les injures utilisées sont à caractère sexiste 6. Quelles sont les raisons de ces violences à l encontre des femmes, pourquoi sontelles si difficiles à appréhender et si peu dénoncées par les victimes elles mêmes? Alors qu il s agit d un phénomène ancien et persistant partiellement connu des statistiques, puisque 80 % des victimes de violences intra ménage ne se sont pas déplacées au poste de police ou de gendarmerie, alors que 52 % d'entre elles déclarent les dommages psychologiques dus aux actes de violence subis comme «plutôt importants, voire très importants» / L'influence de l'éducation et de la société, source de violences pérennes et persistantes L'histoire sociale comme les statistiques indiquent que lors de relations hommes/femmes conflictuelles, les femmes sont les principales victimes de violences, notamment lorsqu'il s'agit de relations amoureuses et affectives. Le lieu de prédilection de ces violences est la famille. 5 Source : Conférence de clôture du colloque «L avocat des femmes victimes de violences» à Nîmes le 7/06/ Le sexisme est un terme apparu dans les années 1960 en parallèle avec l'essor du féminisme. Ce mot, calqué sur racisme, a pour vocation de dénoncer les croyances, valeurs et attitudes fondées sur des modèles stéréotypés et intériorisés, bref, la construction genrée de la société. Le sexisme divise les rôles, habiletés, intérêts et comportements selon le sexe. Les effets principaux sont la discrimination envers l'un des sexes et l'aliénation des deux sexes (Source : Wikipédia). 7 Source : voir note 1, page

11 1.1.1/ La violence, symptôme de prééminence d un genre porte atteinte au principe d égalité 8 : Ces violences peuvent être directes, physique et morales à la fois (coups, viols, meurtres), ou détournées (attitudes, plaisanteries, comportements ambigus, publications, ainsi que toutes les atteintes à la dignité des femmes). Dans ce dernier cas elles n'en sont que plus pernicieuses et difficiles à prouver. Les enfants, qui sont au mieux spectateurs, risquent de devenir bourreaux ou victimes à leur tour, en fonction du rôle qu'ils choisiront, consciemment ou pas. Dans tous les cas, ces violences visent à assurer la domination d'un genre sur l'autre. Le cas particulier des violences intra familiales 9 Les statistiques signalent la famille comme un lieu de violences spécifiques, liées à une domination renforcée par un processus d'emprise, qui s'appuie sur un lien affectif et amoureux. Il s'agit d'un continuum de violences progressif qui va de la lune de miel au déni, en passant par le dénigrement, la culpabilisation et les coups. Cette spirale de violences peut aller jusqu au meurtre si le cycle n est pas interrompu. Dans ce contexte, les victimes, qui connaissent souvent leur agresseur, sont de plus en plus isolées, et osent rarement porter plainte. D'où la nécessité de mettre en place des actions spécifiques 10 pour repérer, informer et protéger les victimes et leur permettre de se reconstruire, puis de se réinsérer socialement. Ce travail complexe suppose l'intervention de multiples professionnels qui doivent être formés, notamment pour déceler les violences 11 : policiers, professionnels de santé, avocats, juges, travailleurs sociaux, formateurs... 8 Source : Auditions du 16 novembre 2011 de Mesdames Michèle Mercadier, Valérie Lucas et Anne-Marie Sirmain de l Union Régionale des Centres d Information Des Femmes et des Familles (UR-CIDFF) Source : audition le 25 avril 2012 de Madame Coline Erlhiman, Déléguée Régionale aux Droits des Femmes et à l Egalité (DRDFE) du Languedoc-Roussillon. 11 Comme le recommande la Directive européenne du 25 octobre

12 1.1.2/ Le genre et la construction identitaire : quelles conséquences sociales? La critique du sexisme dénonce l'idée selon laquelle les caractéristiques différentes des deux genres, masculin et féminin, impliqueraient l'attribution de rôles, droits et devoirs distincts dans la société. Elle dénonce cette construction genrée de la société qui attribue un caractère, un rôle, des prédispositions physiques et affectives selon le sexe. Il convient donc de distinguer les notions de sexe 12 et de genre. Le genre est «l ensemble des règles implicites et explicites régissant les travaux des hommes et des femmes, c'est-à-dire les valeurs et/ou les rôles sociaux attribués aux hommes et aux femmes». La formation de l identité sexuelle s accompagne de la transmission de rôles, mais aussi de clichés et de stéréotypes de genre, véhiculés aussi bien par la famille que par la société. Or, l éducation familiale et sociale, notamment scolaire, est primordiale dans la transmission ou non de ces rôles. Les femmes, qui sont souvent des éducatrices dans le domaine familial et/ou professionnel, peuvent être amenées à reproduire inconsciemment ou non, les rôles intégrés dès l enfance. 13 Les constructions identitaires des filles et des garçons peuvent s'en trouver perturbées. La société conforte en effet les rôles traditionnels des hommes et des femmes Il est significatif à cet égard de noter que l'image des femmes est en décalage avec leur rôle personnel et professionnel dans la vie quotidienne. Comme les statistiques l'indiquent, les femmes continuent fréquemment d assurer la majorité des tâches ménagères et des soins aux enfants, et manquent de temps pour s'investir dans la vie politique et sociale (poste à responsabilité, syndicats, partis politiques, associations..). L investissement temporel des hommes dans les tâches ménagères progresse très lentement 14, tandis que les pères s investissent davantage dans les soins aux enfants. Au niveau professionnel, les femmes se heurtent au «plafond de verre» 15 et rencontrent des difficultés pour articuler les temps sociaux. 12 Il s'agit dans ce cas du sexe biologique (mâle et femelle) 13 La même problématique de reproduction des rôles existe pour les hommes, puisque les rôles masculins et féminins sont liés. 14 Source : voir note 5, page Le plafond de verre (de l'anglais glass ceiling) est une expression apparue aux Etats-Unis à la fin des années Elle reprend une notion présente dans le film d'elia Kazan, «Le Mur invisible» (1947). Elle s'est fait connaître en 1986 suite à un article publié dans le Wall Street Journal ; elle désigne le fait que, dans une structure hiérarchique, les niveaux - 8-

13 Si les représentations sociales des femmes sont en décalage avec la réalité, qu'en est-il des représentations médiatiques? 1.2/ Les représentations médiatiques contribuent à la construction des normes sociales 1.2.1/ L'image des femmes présentée dans les médias est en décalage avec la réalité Ni les représentations sociales 16, ni les représentations médiatiques ne sont «le reflet de la réalité, mais donnent à voir une mise en forme, voire une mise en ordre de la réalité, visant non seulement à expliciter un ordre social établi, mais aussi à le légitimer 17». Le sociologue Eric MACE 18, conforte cette idée par sa définition des médias. D'après lui, les médias sont : - «constructivistes» car ils donnent leur propre vision du monde en même temps que la réalité observée, - «hyperréalistes», car ils minorent les groupes socialement faibles (par exemple les femmes) et majorent ceux qui détiennent le pouvoir social, -«prescriptifs» car ils contribuent à la construction de notre réalité. De même les observations quantitatives et qualitatives du Rapport Reiser/Grésy et de l étude des médias français par le GMMP confirment, alors que les femmes représentent environ 51 % de la population, les constats suivants : - sur le plan quantitatif : les femmes sont absentes ou sous-représentées dans les médias traditionnels (presse, radio, TV). Ainsi, en 2010, en France, 24 % des informations ont pour objet ou sujet les femmes contre 76 % pour les hommes, même s'il y a une lente supérieurs ne sont pas accessibles à certaines catégories de personnes. 16 Source : Que Sais Je? sur «Les représentations sociales» de Pierre Mannoni, éditions PUF, Source : Rapport Reiser/Grésy sur «L image des femmes dans les médias» de Sociologue, professeur à l Université de Bordeaux, Eric Macé a publié de nombreux ouvrages sur les médias, la violence et les problèmes de genre. 19 Source citée, note 17, page Sources : - audition de Monsieur Benoit Califano, Directeur de l Ecole Supérieure de Journalisme (ESJ) de Montpellier, le 19 septembre 2012 et statistiques mondiales et françaises du GMMP (Global Média Monitoring Project, Observatoire mondial des médias qui mène depuis 15 ans la recherche la plus étendue et la plus substantielle portant sur le genre dans les médias d information) : voir notamment le Rapport du GMMP de 2010 «Qui figure dans les nouvelles?» et les statistiques sur le site : ) - 9 -

14 progression des statistiques féminines 21. De plus, le point de vue des femmes est rarement évoqué dans les médias, ce qui débouche sur une représentation du monde centrée sur les hommes et leur manière de voir. - sur le plan qualitatif : la figure médiatique des femmes est soit celle d une femme ordinaire, soit celle d une «star», rarement une figure d autorité. De fait, 1 expert sur 5 interrogé par les médias est une femme. Quant aux sujets d information concernant le travail et la vie sociale des femmes, ils sont rarement traités. Le traitement particulier des violences faites aux femmes 22 Elles sont cantonnées aux «faits divers», avec un vocabulaire qui minimise le plus souvent le comportement de l agresseur et qui contribue à donner une image stéréotypée de victime passive des femmes, sans chercher à replacer les violences subies dans leur contexte 23 (par exemple, les femmes sont présentées économiquement comme des «victimes de la crise», sans analyse de fond sur les raisons sociales de leur pauvreté : famille mono parentale, emplois précaires, etc..). Cependant, informer sur ces violences représente une gageure pour les journalistes qui ont du mal à accéder à des informations fiables et vérifiables, avec des victimes silencieuses et des agresseurs starifiés. Quant aux chiffres, ils habillent pudiquement une réalité avec laquelle les lecteurs ne sont pas en contact Source GMMP : de 17 % il y 15 ans à 24 % en et aux enfants lorsqu'il s'agit de faits intra familiaux. 23 Sources: Rapport Reiser/ Grésy (note 17, page 6) ; Audition de Monsieur Benoit Califano ; Rapport et statistiques du GMMP (cités en note 20, page 7) Intervention le 2/07/2013, devant la Section Communication du CESER de Madame Sophie Vaneecke, Journaliste

15 La publicité qui constitue un apport financier important pour les médias ne relève pas de leur responsabilité. Cependant, elle apporte des illustrations au sein même des supports, et offre entre autres des images qui reflètent une certaine normativité des corps (le jeune mannequin est un modèle absolu). Or, le rapport au corps et au désir est l'un des enjeux de la modernité des femmes 25, et les images stéréotypées de certains mannequins peuvent conduire à l'anorexie tout comme les concours de «Mini Miss» mettent en valeur l'hyper sexualisation des petites filles 26. Il suffit de se référer à la définition du sexisme selon Sylvie Schweitzer 27 pour se rendre compte de l'importance du corps comme enjeu de pouvoir : «Le sexisme le plus flagrant et le plus socialement admis reste ancré dans le corps des femmes, qu'il s'agisse de la sexualité (forcément dominée), comme de la maternité qui leur est sociologiquement réservée. Et c'est bien dans cette nature des genres qu'à depuis toujours puisé ses arguments, la domination sociale des hommes : la différence biologique (que l'on peut résumer à l'enfantement) a bel et bien légitimé une différence des droits sociaux». Pour dénouer ou contourner le problème, Sylvie Schweitzer propose de renvoyer à la parentalité du couple, plutôt qu'à la maternité. Quelle place pour les femmes dans les rédactions? Si les violences faites aux femmes sont peu couvertes par les médias, faut-il en chercher la raison dans le petit nombre de femmes aux postes stratégiques d'information, comme Rédacteurs en chef ou Directeurs de rédaction? De fait, 1 Rédacteur en chef sur 3 est une femme et 27 % des femmes sont à des postes de Direction. Or ce sont des postes clés pour le choix des couvertures, la place et le traitement des informations 28. L influence des femmes dans les choix éditoriaux progresse cependant, même si elle n est pas encore égalitaire Source : Rapport Reiser/Grésy cité en note 17, page Rapport Jouanno : «Contre l hypersexualisation, un nouveau combat pour l égalité», mars In «Femmes, hommes : penser l'égalité», ouvrage collectif sous la Direction de Sandrine Dauphin et Régine Sénac, Paris, La Documentation Française, 2012 (page 188). 28 A noter cependant la nomination de Madame Nathalie Nougayrède en mars 2013, qui cumule les fonctions de 29 Directrice de la rédaction et de Directrice du journal «Le Monde». C'est la première femme Directrice du journal depuis sa création en 1944 par Hubert Beuve-Méry. Sources : voir note 20, page

16 Et pourtant les Médias constituent des «leviers de progrès» pour inciter au débat public et donc à l évolution de la société, avec une influence sans doute au moins égale à celle des éducateurs, des médiateurs et des enseignants Après avoir examiné la manière générale dont les médias reflètent l'image des femmes et traitent des violences qui leur sont faites, il a semblé important de se pencher plus particulièrement sur le rôle des nouveaux médias en la matière / L influence des nouveaux médias sur les représentations sexuelles et genrées et les violences faites aux femmes, aux jeunes et aux enfants Il faut distinguer : - Les médias traditionnels 30 (radio, TV, presse, cinéma, affichage) sur lesquels s exercent une certaine déontologie et un certain contrôle concernant les représentations Les nouveaux médias qui sont à la fois des outils et des terminaux, interactifs et individualisés et qui bénéficient de l'accès à tous les contenus numérisés, grâce au développement d Internet. Avec les blogs et les réseaux sociaux qui privilégient le témoignage personnel et/ou le commentaire, chacun peut être «journaliste, photographe, vidéaste», avec une audience très large assortie d un contrôle parental et social très difficile à mettre en œuvre. En effet, les citoyens propagent des informations en contournant ou en associant les sites d informations professionnels et ils imposent parfois des sujets et des débats aux rédactions des médias traditionnels Définition reprise lors de la première conférence du Conseil de l'europe des ministres responsables des médias et des nouveaux services de communication, les mai 2009 à Reykjavit en Islande : «Une nouvelle conception des médias?» par Karol Jakubowicz. 31 Accord d autorégulation sur l image des femmes dans les médias avec le Conseil Supérieur de l Audiovisuel (CSA) et Charte de déontologie entre les organismes qui font de la publicité et l Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) 32 Par exemple, le sujet sur le «Harcèlement de rue» dû à une vidéo amateur postée sur Internet durant l été 2012 (Source : audition de Monsieur Benoît Califano)

17 A ce sujet, il faut noter que l'évolution des manières de s'informer va de pair avec les difficultés économiques de la presse d'information papier : le récent rachat du «Washington Post» par le patron du site de vente en ligne «Amazon», Jeff Bezos en est l'illustration. Un des plus vieux journaux 33 d'information américain disparaît donc sous sa forme papier. Cependant, si Internet, les blogs et les réseaux sociaux semblent libérer la parole des femmes, des jeunes et des enfants qui se sentent moins seuls les internautes sont individuellement confrontés à un univers qui semble familier, avec une impression forte de réalité 34, mais susceptible de tous les travestissements d information et d image, et aux prises avec des violences non médiatisées 35 : commentaires ou témoignages faisant la part belle aux émotions, images de guerre, de sexualité de film X, porno - chic des publicités 36, rendez-vous piégés sur les réseaux sociaux,... Les jeux vidéo, dont certains se jouent collectivement «en ligne», sont également un médium intéressant à prendre en compte, car ils contribuent, de manière importante à la culture des enfants, des jeunes et même des adultes 37. Ils se situent à l'intersection de la réalité et de l'imaginaire, mais les contextes mis en scène comme les rôles attribués participent certainement des représentations masculines ou féminines issues des stéréotypes sociaux. 33 Le premier journal imprimé connu, une gazette hebdomadaire de 4 pages intitulée «Relation aller Fürnemmen und gedenckwürdigen Historien» «Communication de toutes les histoires importantes et mémorables») est lancé à Stasbourg en 1605 par Johann Carolus. 34 Source : audition du 5 mars 2013 de Monsieur Jean-François Bourgeot, Directeur du Festival international du cinéma Méditerranéen de Montpellier «Cinemed» et journaliste à Midi -Libre. 35 Source : introduction du Rapport d information du Sénateur David Assouline du 22 octobre 2008 intitulé : «Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés?» ( ) 36 Source : audition de Madame Coline Erlhiman (voir note 11, page 5) 37 Source citée note 33 page 9 : Extraits du rapport, chapitre I, «A/ La vie numérique des adolescents» : 1/3 des internautes sont des jeunes de 16 à 24 ans, alors qu ils ne représentent que 13 % de la population. «Ils ont créé des usages originaux à tel point que leurs pratiques médiatiques contribuent de manière essentielle à la définition d une «culture jeune». Statistiques concernant «l immersion des jeunes dans la culture médiatique», et notamment les adolescents : 95 % des ans sont internautes et 68 % d entre - eux déclarent se connecter tous les jours ou presque à Internet (Credoc, novembre 2006). Ils surfent en moyenne 12 heures par semaine. 95 % des jeunes de 12 à 18 ans ont leur propre téléphone mobile (TNS media intelligence). De plus, 78 % des garçons et 52% des filles pratiquent les jeux vidéo sur console ou sur ordinateur et 85 % d entre eux jouent sur leur téléphone. «La génération digitale passe globalement 800 heures par an à l école, 80 heures à discuter avec sa famille et heures devant l écran» ;

18 Les avatars féminins ont souvent des apparences et des rôles spécifiques (hyper sexuées, faibles ou guerrières, androgynes.) 38. Souvent conçus par des créateurs masculins, ils reflètent leur imaginaire féminin, au prisme d'une société qui diffuse librement des images pornographiques. Les joueurs peuvent choisir leur avatar et s'ils optent pour le féminin, ils peuvent éventuellement utiliser leurs charmes comme monnaie d'échange. Ces avatars reflètent en effet un culte du corps, présenté comme «une denrée non périssable et hyper consommable» 39. Enfin, la pornographie constitue «un cas particulier de la violence» 40. «Le spectacle pornographique encombre l'esprit des enfants d'images qu'ils n'ont aucun moyen de traiter»...». «Il immerge les enfants dans une conception de la sexualité détachée de l'amour» 41. Quant aux images, pour les enfants «elles ne se distinguent pas tout à fait de la réalité» 42 Pour autant, ces jeux présentent aussi des aspects positifs, en développant des compétences et des habiletés spécifiques. Ils peuvent également constituer des «espaces transitionnels» entre le réel et l'imaginaire, sorte de «doudous interactifs» 43, utilisables pour changer les représentations sociales et les valeurs idéologiques qui les sous-tendent. Et pourquoi pas des «serious games», supports didactiques de réflexion et jeux «de nouveaux rôles»? D'où l'importance de l'éducation à ces nouveaux Médias dès l'école primaire, pour apprendre à les décoder et éveiller l esprit critique face aux discours et aux images qui circulent. On peut relever à cet effet la contribution du Centre de Liaison de l'enseignement des Médias d'information (CLEMI) qui organise chaque année depuis 24 ans la «semaine de la presse et des médias», pour et avec les élèves de l'education Nationale. 38 Source : «Les cahiers du jeu vidéo# 4 Girl power», février Interventions le 2/07/2013 devant la Section Communication du CESER de Mesdames Emmanuelle Jacques, Directrice de recherche à l'université Paul Valéry à Montpellier, et Nathalie Provenzano-Martinez, doctorante spécialiste du genre dans les jeux vidéos. 40 Extrait du Rapport de Madame Blandine Kriegel sur «La violence à la télévision» en Source citée en note 39, page Source citée en note 39, page Intervention de Nathalie Provenzano - Martinez le 2/07/2013 devant la Section Communication du CESER

19 Les Centres Régionaux de Documentation Pédagogique (CRDP) contribuent aussi à ce travail d'éducation par l'apport de documentation pédagogique sur les médias, la lutte contre les stéréotypes ou la violence, dans les Centres de Documentation et d'information des lycées et collèges. Après cette première partie consacrée au diagnostic des violences sociales faites aux femmes et à leur traitement par les médias, il convient de donner un aperçu rapide des actions qui contribuent au niveau international, européen et français à prévenir et à lutter contre les violences faites aux femmes. 2. Les actions mises en place pour lutter et prévenir les violences faites aux femmes et aux enfants dans les Médias Le premier niveau de prévention des violences s'appuie sur le respect des droits de l'homme. Ensuite viennent les textes juridiques ou conventionnels consacrés à l'égalité des droits et les politiques publiques intégrées d'égalité. Puis, les textes juridiques et les politiques de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes. Enfin, les textes, les chartes et les politiques publiques concernant la déontologie des journalistes et le fonctionnement des médias accompagnent cet ensemble. Les acteurs concernés sont nombreux (structures institutionnelles, associations, professionnels et citoyens) et les actions très diversifiées : campagnes d'information et de communication, conférences, numéros verts, sites internet, réseaux, supports éducatifs, formations, accompagnement, recherches, centres d'information, statistiques...chacune ajoute une pierre à l'édifice. En effet, «s'il est possible d'imposer des mesures pour l'égalité entre les femmes et les hommes, il n'est en revanche pas possible de les appliquer avec le seul soutien de celles et ceux qui ont porté la réforme : sans réception positive de la part du plus grand nombre, la politique d'égalité reste lettre morte, d'où l'importance, pour comprendre les avancées et les résistances, d'analyser la manière dont cette égalité est appréhendée» Citation d'elisabeth Elgan in «Femmes, hommes : penser l'égalité», ouvrage collectif sous la Direction de Sandrine Dauphin et Régine Sénac, Paris, La Documentation Française,

20 2.1/ Au niveau International et Européen Au niveau International, sont concernés tous les textes visant les droits de l'homme, le respect de la personne humaine et la lutte contre les discriminations. 45 Concrètement, il est possible d'évoquer : Des actions de communication, notamment par le biais des Organisations Non Gouvernementales (ONG) ou d'associations comme «Amnesty International» qui mènent des campagnes de lutte contre les violences faites aux femmes 46. L'Organisation des Nations Unies à d'ailleurs créé en 2011, «l'onu Femmes», entité spécifique pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes. Pour les médias, le projet du «Global Monitoring Média Project» (GMMP) se développe pour étudier notamment l'image des femmes au travers de nombreux supports médiatiques dans le monde. Au niveau européen, il est possible de noter, pour ce qui concerne l'égalité, la lutte contre les violences et l'éducation aux médias : L'inscription de l'égalité homme/femme dans les Traités européens et notamment l'article 3 du Traité d'amsterdam du 4/06/1977 qui formalise le fondement juridique de l'intégration de l'égalité dans toutes les politiques. Le texte indique en effet que «La Communauté cherche à éliminer les inégalités et à promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes dans toutes ses activités». La Charte des droits fondamentaux de l'union Européenne en Son l'article 23 énonce : «L'égalité entre les femmes et les hommes doit être assurée dans tous les domaines» Quant à la Charte européenne pour l'égalité entre les femmes et les hommes dans la vie locale, elle a été signée par de nombreuses collectivités locales françaises, dont la Région Languedoc-Roussillon, le 25 novembre Les programmes européens pour l'égalité et les financements du Fonds Social Européen (FSE) notamment, pour des actions de lutte contre les discriminations et de soutien aux publics ayant des difficultés particulières d'insertion. Divers textes pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants et en particulier la Directive européenne du 25 octobre 2012 qui établit des normes minimales concernant les droits, le soutien et la protection des victimes de violences, applicables à l'ensemble des Etats membres d'ici Convention d'élimination de toutes les discriminations à l'égard des femmes adoptée le 18/12/1979 par l'assemblée de l'onu et ratifiée par plus de 20 pays. 46 L'ONU Femmes à rendu son premier rapport annuel , «Pour plus de justice envers les femmes dans le monde» où la situation des femmes en France est évaluée. Son Bureau a également adopté un plan stratégique d'action

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