Version revue après la correction des copies du concours blanc
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- Élisabeth Breton
- il y a 7 ans
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1 1 Correction : «La Gaule, province romaine» Sujet de majeure du samedi 22 mars Version revue après la correction des copies du concours blanc I. Les enjeux scientifiques. *Présentation des documents. Le dossier proposé est composé de documents variés : *Deux textes d historiens (doc. 1 et 4) : le premier (doc.1) aborde très succinctement la question de l octroi de la citoyenneté à l époque de Jules César ; le second (doc.4) élargit la problématique au processus de la romanisation décrite comme l «acquisition» d une «nouvelle culture» (l.1-2). *Deux inscriptions latines (doc. 2 et 3) : elles sont étroitement adossées au document 1 et témoignent de l évergétisme d un notable romain d origine gauloise, originaire de Saintes mais aussi magistrat (religieux) à Lyon. Ces deux inscriptions sont à mettre en rapport (en liaison) avec la carte de la «Gaule romaine au 2 e siècle» (Saintes et Lyon sont mentionnées) et avec la page du manuel scolaire intitulée «Lyon, capitale des Gaules» (autel des Gaules). *Photographies, carte, plan et maquette - extraits d un manuel scolaire (p. 2, 3, 4) - mettent surtout en valeur «Lyon, capitale des Gaules». En latin, LUGDUNUM autrement dit un nom gaulois (celte) qui signifie «la forteresse» (dunum) du dieu celte «LUG». [Le document 5a montre un soldat : il porte une cotte de mailles, un ceinturon sur lequel pend à gauche son glaive (=épée courte. On ne voit que la poignée de son arme) ; à droite, on repère son bouclier qu il tient de la main gauche ; par-dessus, sa cotte : son manteau (ou une cape) rejeté en arrière. Ce n est pas une toge. La toge recouvrait d une seule pièce l ensemble du corps. On ne pouvait pas se battre avec une toge. Autour de son cou, un lourd collier, probablement un torque. Le torque était porté par les Gaulois. Donc, on peut faire l hypothèse que c est un légionnaire - soldat ou un officier - gaulois engagé dans l armée romaine puisque cette sépulture date du 1 er siècle ap. J.-C. donc après la conquête). Bon exemple de romanisation par l intermédiaire du service militaire. Dans ce devoir, on parlera indifféremment des «Gaules» ou de la Gaule (Cf. la carte) ; ce dernier mot désignant l ensemble des provinces de Narbonnaise, d Aquitaine et de Lyonnaise auxquelles s ajoutent la Belgique, la Germanie (région frontière) et les Alpes (elles-mêmes divisées en trois petites provinces). Critique (bienveillante) : le libellé (vaste) du sujet est en décalage avec le corpus documentaire qui ne porte que sur quelques aspects de cette province romaine. *Problématique. L ensemble des documents soulève la question des modalités et des vecteurs de la romanisation : de quand date ce processus? Quelle a été sa durée? Quel a été le rôle des notables et du pouvoir politique? A travers l exemple de Lyon, quel a été le rôle des villes dans ce processus? *Synthèse. (Un plan parmi d autres tout aussi valables à condition de partir des documents) 1 La romanisation, un processus de longue durée. [Partir d un document] Le texte 4 affirme que la romanisation est un processus qui s inscrit dans une longue durée (Relevons quelques expressions de l auteur : «bien avant la conquête militaire», «peu à peu», «pendant des décennies»). La romanisation a en effet
2 2 commencé bien avant la conquête de Jules César. C est au second siècle avant J.-C. que les Romains ont conquis la Gaule méridionale (devenue plus tard la Narbonnaise. Cf. la carte), à la suite de l appel des Grecs de Marseille qui se disaient menacés par les Gaulois. Avant même la conquête césarienne (milieu du I er siècle avant J.-C.), une partie de l aristocratie (grosso modo les notables) de la Gaule septentrionale était : soit alliée politiquement à Rome ; soit sous l influence romaine du fait d échanges économiques nombreux (vins italiens contre esclaves et produits de l agriculture ou de l artisanat gaulois). Cette aristocratie avait partiellement adoptée le mode de vie romain. Lors de la conquête, César a pu compter sur l aide de nombreux aristocrates «pro-romains» comme le rappelle le texte 1. La romanisation s est poursuivie bien après la conquête jusqu à l installation du christianisme qui a été aussi un facteur de romanisation. 2 La romanisation comme processus d imitation et d acculturation. [Partir d un document] «Apprentissages ni subits ni brutaux» dit l auteur à la ligne 14 du document 4. Effectivement, la romanisation n a pas été imposée «subitement» par le vainqueur (Voir ci-dessus). Certes, la conquête césarienne a été «brutale» (probablement un million de morts) mais les Romains n ont jamais mis en œuvre une politique - consciente et cohérente, et brutale - pour imposer leur modèle culturel aux populations soumises ; les conquêtes n avaient pas pour objectif de romaniser les vaincus ; il n était pas question de les contraindre à devenir romains. Les Romains n avaient pas non plus la volonté d assimiler les populations vaincues. Rome a d abord imposé son administration et sa fiscalité (l impôt était le signe de la sujétion des provinces conquises). Autrement dit, la romanisation est d abord politique (une domination et une exploitation fiscale) et juridique (octroi à dose homéopathique de la citoyenneté romaine) avant d être culturelle. Ce dernier point nous amène à la phrase suivante de l auteur : «une culture s est ouverte aux Gaulois» (document 4, l.1). La romanisation peut en effet être décrite comme le résultat de l imitation, plus ou moins spontanée, de la culture romaine par les populations soumises à son autorité ; elle peut être lue comme le résultat d une adhésion délibérée à cette culture. En effet, on ne peut nier la fascination que Rome a exercée sur une partie des populations avant, pendant et après la conquête (Cf. la fascination de Rome auprès des peuples barbares au IV e et V e siècles). La romanisation doit aussi se lire comme une interaction entre la culture romaine et la culture gauloise. On utilise la notion d acculturation pour décrire ces interactions complexes entre ces deux cultures, interactions qui ne sont plus considérées comme l expression de rapports de force inégaux et à sens unique entre dominants et dominés. 3 Le rôle des notables. Incontestablement, les notables - pour toutes sortes de raisons qu il ne peut être question d exposer faute de temps et de place - ont été un élément-clé de ce processus. Ils ont entrainé derrière eux leurs clients et leurs obligés ; ils ont donné l exemple. D abord en aidant et/ou en se ralliant au vainqueur ; puis, en participant à la gestion des cités et des provinces. L auteur du document 4 souligne cela aux lignes ; le document 1 et les deux inscriptions le confirment. César a accordé la citoyenneté romaine (elle donnait droit à de nombreux privilèges juridiques et politiques) aux notables gaulois qui ont participé à la conquête à ses côtés. C est ainsi que les descendants d Epotsoviridius ont acquis cette citoyenneté grâce à une faveur de César accordée à Agedomopas. Les personnages de la première inscription (doc.2) portent le «nom» et «prénom» du vainqueur. On sait par ailleurs qu ils ne furent pas les seuls, aussi bien en Gaule méridionale qu en Gaule septentrionale. A la dernière génération de cette famille, l onomastique est entièrement romaine (latinisation) et rien ne permet de déceler une origine gauloise dans le nom de Caius
3 3 Julius Rufus. Sans l inscription de Saintes, on aurait ignoré l origine ethnique de cette famille de notables. On peut penser que très tôt les membres de cette famille ont parlé le latin (romanisation linguistique). Après César, les empereurs ont - plus ou moins généreusement - accordé la citoyenneté à des notables «indigènes» pour services rendus. En 212 ap. J.-C., la citoyenneté romaine a été accordée à presque tous les habitants de l Empire. [Partir d un document] L auteur du texte 4 fait allusion à «la course aux honneurs, à une participation réelle aux affaires religieuses, à une véritable carrière politique» (l.11-13). Les deux inscriptions et la page consacrée à Lyon témoignent de cette «participation» religieuse et politique. C était aussi un moyen pour obtenir cette citoyenneté enviée. Caius Julius Rufus (document 2 et 3) est en effet prêtre à Lyon (capitale prestigieuse) du culte impérial («autel à Rome et à Auguste», plan de Lyon, maquette). On peut raisonnablement penser (ou déduire) qu il a été aussi un magistrat important dans sa ville natale de Saintes. Ces magistratures (civiles et religieuses) étaient souvent un tremplin pour gravir les échelons («course aux honneurs») du pouvoir politique, pour faire «carrière». Dans les cités, ces magistratures permettaient d acquérir la citoyenneté romaine. On pouvait espérer - suprême consécration sociale - devenir sénateur à Rome. Conçu par l Empereur Auguste, le culte impérial est l un des ciments de l Empire. Il a bénéficié, dès l origine, de la construction de monuments prestigieux (Cf. plan de Lyon, p. 3) situés dans les centres urbains, généralement près du forum (Pas à Lyon : une exception?). Ce culte a été, à l échelle de tout l Empire romain, un élément d intégration et de cohésion plus fort que la simple force de l armée romaine [peu nombreuse et installée aux frontières en Germanie. Voir carte]. A Lyon comme le rappelle le manuel scolaire (p. 3), ce culte était fédéral. Au confluent de la Saône et du Rhône, se trouvait un ensemble monumental (amphithéâtre et autel des Trois Gaules). Chaque année au mois d août, une fête réunissait les délégués des cités gauloises dans le but d affirmer les liens de fidélité et de loyauté à l Empire, de verser le tribut dû par les Gaules et de régler avec le gouverneur romain les affaires en souffrance. Spontanément, une partie non négligeable des couches populaires - y compris les esclaves - ont aussi adhéré à ce culte. L Empereur était considéré comme le maître unique choisi par les dieux pour assurer la paix dans l Empire et la prospérité de tous. Bien que les soldats (à l exception des hauts officiers) ne soient pas loin de là des notables, la statue funéraire d un «gallo-romain» (p. 2) suggère un autre vecteur de la romanisation : l armée. L arc de triomphe d Orange rappelle aussi indirectement le rôle de l armée. On remarque en effet un soldat revêtu d une cotte de maille, armé d un glaive et d un bouclier. En recrutant à partir du II e siècle après J.-C. des soldats indigènes (auxiliaires, légionnaires), l armée a favorisé leur promotion sociale («naturalisation») et partant la romanisation (ces soldats devaient parler le latin ou du moins le comprendre pour entrer dans l armée). Au bout de 25 ans de service militaire, les vétérans démobilisés obtenaient un «brevet» qui en faisait des citoyens romains ainsi que leur descendance. De retour dans leurs cités d origine, ces soldats et ces officiers d origine gauloise se comportaient en agents (généralement loyaux) du système impérial. Certains devenaient des notables. Sous l Empire, ce phénomène de promotion sociale par le biais de l armée ne concernait que quelques milliers de personnes par an ; il était donc limité mais il faut se rappeler que dès la conquête des unités auxiliaires gauloises ont appuyé les légions de César et que d autres unités ont participé aux guerres civiles à la fin de la République : ces soldats gaulois ont obtenu assez tôt la citoyenneté romaine (doc. 1). Ils ont favorisé la romanisation. 4 La ville et les notables : le rôle de l évergétisme. [Partir d un document] Les deux inscriptions latines nous montrent que C. J. Rufus est un évergète. Il a fait, dit-il, construire, «à ses frais», l arc routier de Saintes au
4 4 débouché de la grande voie romaine d Aquitaine (Cf. plan de Lyon p. 3 ; carte des routes) qui unit cette cité à la capitale des Gaules (Cf. la carte p. 2). Mieux avec un autre notable, il a fait construire l amphithéâtre qui se trouvait à proximité de l autel de Rome et d Auguste. On peut en tirer la conclusion qu il était immensément riche. Les notables étaient le plus souvent de très riches propriétaires fonciers, à la tête de très grands domaines (villae) agricoles. Par ailleurs, on sait que la plupart des édifices de loisirs (ex. les thermes. Sur le Plan de Lyon, p.3, on mentionne les «bains») et/ou de spectacles (p. 3 et 4) ont été souvent financés par les notables pour des raisons politiques mais aussi de prestige. Ces mêmes notables finançaient aussi les jeux du cirque (p. 4) ou les spectacles dans les théâtres (p. 4. Spectacles vulgaires : pantomimes, etc.) ou dans les amphithéâtres (p. 3. Combats de gladiateurs ou combats de chasse contre des animaux sauvages exotiques). Ainsi, ils ont participé à l embellissement des villes, à leur parure, et à leur croissance même si toutes les villes gauloises n étaient pas aussi prestigieuses et aussi importantes que Lyon. La carte (p.2) signale seulement les grandes cités dans lesquelles ces édifices étaient nombreux (par ex. Nîmes ou Arles). Dans les petites villes et les autres bourgades, on ne trouvait pas autant de monuments, on ne remarquait pas une telle parure urbaine. Quoi qu il en soit, le rôle des notables dans les villes est souligné par la phrase suivante (doc. 4, l ) : «Accès passif ou actif aux expressions artistiques romaines». Quoique plus modeste dans ses dimensions, l arc routier de Saintes (doc.2) ressemblait par ses caractéristiques d ensemble à l arc de triomphe d Orange (p. 2). Les architectes gaulois reprenaient les modèles architecturaux des Romains. Les Romains ont donc développé un modèle d habitat qui a modifié l environnement matériel mais aussi psychologique des Gaulois (c est ce que suggère la lecture du document 4). Sont apparus des monuments inconnus, une architecture et un urbanisme nouveaux (forums, basiliques, curies, portiques, thermes, édifices de spectacle, etc.). Ont d abord été construits par les Romains les monuments institutionnels, politiques et civiques ; puis, les monuments de spectacles et de loisirs (doc. p. 3 et 4). Les Romains ont aussi encouragé l ancienne aristocratie gauloise à participer à la gestion des cités. Cette élite a aussi désiré cette participation aux affaires municipales sans y être obligée par les Romains. L imitation de Rome a été souvent spontanée. Le pouvoir municipal a été donc un puissant vecteur de la romanisation et de latinisation. Le latin était la langue du pouvoir, la langue du droit, la langue de l administration et de la justice. En bref, le mode de vie à la romaine (notamment le «loisir» [otium] au sens romain, l. 9 du document 4) a été progressivement adopté par les Gaulois. Ajoutons enfin «la consommation» (l document 4) de produits romains (alimentation ; modes vestimentaires, etc.) : elle a joué un rôle non négligeable dans la transformation de la culture gauloise. [Si on a le temps], on peut aussi s appuyer sur la carte - 5 b - pour souligner l importance du réseau routier (attention, ne figurent sur cette carte que les principales voies). Les Romains ont souvent repris le réseau routier gaulois existant en l améliorant ; ils ont aussi tracé de nouvelles routes. A l époque romaine, les routes n étaient pavées qu aux abords des villes. On peut aussi en déduire que ces routes ont favorisé les échanges économiques, etc. C est un autre aspect de la romanisation. Il renvoie au document 4 qui fait allusion à la consommation de produits romains. Plusieurs copies ont mis l accent sur ces aspects, c est bien!] Conclusion de la synthèse.
5 5 Comme le dit l auteur du document 4 (l. 1-5), la romanisation a été inégale. Les villes ont été des foyers précoces de romanisation alors que les dans les campagnes elle a été plus tardive et moins profonde. La Narbonnaise et les frontières de la Germanie (Cf. carte) ont été plus romanisées que l Ouest de la Gaule. Mais quoi qu il en soit de la profondeur de ce processus, on ne peut que souscrire à l affirmation de l auteur qui écrit : «les Celtes de Gaule ont changé leurs manières de vivre, peu à peu, mais irrémédiablement» (l. 7-8). Au terme d un temps long, la romanisation a «produit une nouvelle forme de civilisation» (l ) que l on nomme aussi culture provinciale (l expression de culture «gallo-romaine» est aujourd hui critiquée par plusieurs historiens). II. Pistes de travail. *Choix des documents. On laissera de côté les inscriptions (la notion d évergétisme est - peut être? - difficile pour de jeunes élèves) et le texte pour mettre surtout l accent sur les documents iconographiques plus attrayants et accessibles pour des élèves de cycle 3. Néanmoins, avec l aide du maître, on pourrait utiliser l inscription de Lyon sans s étendre sur le culte impérial (notion un peu complexe pour des élèves de cycle 3) et en conservant l idée que cet amphithéâtre a été construit par ces personnages. Les élèves pourraient en déduire leur richesse. Dans le cadre d une séquence sur les «villes romaines de Gaule» (dans le cadre du thème d étude sur la romanisation), on étudiera les monuments que l on pouvait trouver dans toute grande cité. L exemple de Lyon est un bon moyen de partir d un cas que l on peut ensuite comparer à des villes comme Nîmes ou Arles ou Vaison (pour privilégier des exemples régionaux susceptibles d être mieux connus des élèves). La carte de la page 2 est aussi à utiliser pour localiser ces villes et représenter l espace couvert par la «Gaule». On peut éventuellement conserver à la page 2 la statue funéraire pour parler de l armée [leçon possible sur la conquête]. L exemple de Lyon est aussi à privilégier en relation avec une séance ultérieure sur la christianisation. On sait qu elle a été une des premières villes à abriter dès le IIe siècle une communauté de chrétiens «orientaux» (Cf. la persécution de 177 ap. J.-C.). *Problématique. A quoi ressemblait une ville romaine en Gaule? Quels étaient les principaux édifices que l on trouvait dans une ville romaine en Gaule? A quoi servaient-ils? Pourquoi ont-ils favorisé la romanisation des Gaulois? *Pistes de travail On partirait d abord de l observation de la carte : localiser Lyon et les principales villes (notamment celles de la région des élèves). Puis, description de la maquette de Lyon en liaison avec le plan : faire repérer une «ville perchée» entourée de remparts et une «ville basse» le long du Rhône et de la Saône. Faire repérer aussi l organisation du tracé des rues et des grands axes (le quadrillage à caractère géométrique). L objectif est de repérer les principaux édifices en les mettant en liaison avec les documents de la page 4. A l aide des photos, description, plus aide du professeur qui pourrait montrer une photographie de l amphithéâtre de Nîmes ou d Arles (celui de Lyon a disparu). Pour trouver les fonctions : aide du professeur ou travail de recherche des élèves ou travail de déduction ou d hypothèse(s). Ainsi, on pourrait demander aux élèves : pourquoi on compte 3 aqueducs et pourquoi on fait venir l eau de si loin (75km pour l un d entre eux)? Réponse attendue : «la ville consomme beaucoup d eau (fontaines, bains)». On peut aussi se
6 6 poser la question suivante : pourquoi le cirque et l amphithéâtre sont construits à l extérieur de la ville (Cf. leur taille, leurs dimensions). Les élèves rempliraient le tableau suivant avec l aide du maître. [A vous de remplir les cases. Cf. le cours et le QARC] Noms (à retenir) Forum Croquis Fonctions Documents de référence (supports d apprentissage) Plan de Lyon, maquette Comparaisons possibles Théâtre Photo p.4 Arles, Orange Amphithéâtre maquette Nîmes, Arles Cirque Maquette, plan, Arles (dont il ne reste que l extrémité et un obélisque qui se trouve aujourd hui sur la place photo p.4 de la mairie) Bains=thermes Aide du professeur Le «Pont du Gard», aqueduc romain d Aixen-Provence, de Fréjus, etc. Aqueducs Plan et photo p. 4 Sur la maquette de Lyon, on distingue assez bien la structure du forum de Lyon, une grande place rectangulaire entourée d un portique. On remarque (de dos) un temple. On pouvait éventuellement faire un croquis simple. On pourrait ajouter ensuite un travail sur l arc d Orange. Description et réalisation d un croquis. [Lyon devait probablement posséder des arcs mais ils ont disparus]. Les élèves noteront sur l arc d Orange (à droite) des sculptures d armes et de boucliers. Le maître pourrait alors expliquer qu il s agit de célébrer des victoires romaines. D où le nom d arc de triomphe. La séance pourrait s enrichir d autres documents notamment sur les temples. On pourrait prendre l exemple de la Maison carrée à Nîmes ou encore celui de Vienne. *Synthèse écrite. Les villes romaines ont un plan géométrique 1. On y trouve des monuments de loisirs mais aussi des monuments utilitaires (apport du maître). Elles sont souvent à l image de la capitale de l Empire, Rome. Les villes sont des lieux de loisirs mais aussi d échanges et de productions (ici, on peut insister sur le rôle économique de Lyon. Cf. p. 3). En vivant en ville ou en venant en ville, les gaulois ont adopté le mode de vie des romains et leur langue. Ils se sont romanisés, ils sont devenus des gallo-romains». III/ Mise en évidence des objectifs transversaux et liens possibles avec les autres disciplines A/ Les objectifs transversaux a) Maîtrise de la langue Parler Lire Ecrire Compétences ou capacités Utilisation du lexique spécifique de l histoire Avec l aide du maître, lire un dossier documentaire Rédiger une courte synthèse à partir des informations notées pendant la leçon Exemples Description orale et collective du plan et de la maquette. Travail sur le vocabulaire (définitions) L ensemble des documents iconographiques du dossier sur Lyon Voir plus haut la synthèse écrite. Lexique des mots-clés Utilisation du vocabulaire acquis 1 C est simplificateur et caricatural mais nous nous adressons à des élèves de cycle 3.
7 7 b) Education civique : aucun lien B/ Liens avec les autres disciplines Avec les arts visuels : architecture d un monument romain (Arc d Orange). Etude de la mosaïque (courses de chars). Jean-Paul CHABROL, IUFM AIX.
THEME 2 : MONDE ANTIQUE
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