Réduction des rejets de phosphore dans la litière des poulets de chair. Rapport final de recherche. présenté à. Les Producteurs de poulets du Canada

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1 Réduction des rejets de phosphore dans la litière des poulets de chair. Rapport final de recherche présenté à Les Producteurs de poulets du Canada et à L Initiative environnementale dans le secteur de l élevage par Michel Lefrançois et Abida Ouyed Département des sciences animales Université Laval 10 mai

2 RÉSUMÉ Deux expériences ont été effectuées afin d évaluer l effet de l ajout de la phytase à l aliment et d une faible teneur en phosphore disponible (NPP) sur les performances des poulets de chair et les rejets de phosphore dans la litière lorsque des programmes alimentaires à phases multiples sont appliqués. Un total de 3240 poussins femelles (expérience 1) et 3060 poussins mâles (expérience 2) Ross x Ross ont été élevés sur parquet pendant 38 et 39 jours, respectivement. Les unités expérimentales étaient arrangées selon un dispositif factoriel en blocs complètement aléatoires avec cinq répétitions par traitement. Les traitements correspondent à la combinaison entre deux niveaux de NPP (normal vs réduit de 0.1%), l addition ou non de phytase (0 vs 500 FTU / kg d aliment) et deux programmes alimentaires différents (3 vs 4 phases pour les femelles et 4 vs 5 phase pour les mâles). La teneur en NPP de l aliment témoin pour chacune des phases étaient de 0.45%, 0.42%, 0.40% et 0.38% pour les femelles et 0.45%, 0.42%, 0.40%, 0.38% et 0.36% pour les mâles. Le gain de poids (GMQ), la consommation alimentaire (CMQ), la conversion alimentaire (CA), le poids vif à l abattage (PV), la mortalité des oiseaux et la teneur en P de la litière ont été mesurés. Les résultats ne montrent aucun effet significatif (P>.05) des différents traitements sur le PV, le GMQ, la CA et la mortalité chez les femelles. Par contre, il y a une interaction significative (P<.001) entre le niveau de NPP, la phytase et le programme alimentaire sur la CMQ. Chez les mâles, on note une interaction significative (P<.05) entre la phytase et le niveau de NPP dans la ration sur le PV à 39 jours, le GMQ et la CMQ. L utilisation de l aliment à faible teneur en NPP avec phytase ajoutée permet de réduire significativement (P<.001) les rejets de P 2 O 5 de 34% à 37% chez les femelles et de 45% à 51% chez les mâles, selon le programme alimentaire utilisé. 1

3 2 Remerciements Les auteurs aimeraient exprimer leur reconnaissance aux organismes ayant contribué à la réalisation de ce projet. Nous aimerions tout d abord mentionner le soutien financier des Producteurs de poulets du Canada et de l Initiative environnementale dans le secteur de l élevage sans qui le projet n aurait pu se réaliser. Le support de la Fédération des producteurs de volailles du Québec est également apprécié. Les élevages et la collecte des données d élevage n auraient pu se faire sans la disponibilité des locaux et des équipements et sans le précieux appui du personnel compétent du Centre de recherche en sciences animales de Deschambault. Nos remerciements s adressent également au personnel du Département des sciences animales pour la réalisation des analyses chimiques. Finalement, la formulation et la préparation des aliments a bénéficié de l expertise et du support du personnel des compagnies Agri-Marché et BASF Canada. Note au lecteur «C'est avec plaisir qu'agriculture et Agroalimentaire Canada participe à la production de cette publication. Avec nos partenaires du secteur, nous nous engageons à sensibiliser davantage les Canadiens et les Canadiennes à l'importance de l'industrie agroalimentaire au pays. Les opinions exprimées dans cette publication sont celles des auteurs et non pas nécessairement celles du Ministère».

4 3 Table des matières Résumé... 1 Remerciements... 2 Table des matières... 3 Introduction... 4 État des connaissances au départ du projet... 5 Hypothèse et objectifs... 8 Matériel et méthodes... 9 Animaux et dispositif expérimental... 9 Traitements alimentaires Paramètres mesurés Analyses chimiques Analyses statistiques Bilans alimentaires Résultats et discussion Femelles Performances zootechniques et rendement de carcasse Effets sur les rejets Bilans alimentaires Mâles Performances zootechniques et rendement de carcasse Effets sur les rejets Bilans alimentaires Conclusion Figures synthèse Bibliographie Annexes... 54

5 4 Introduction Ce projet est réalisé à la demande de la Fédération des producteurs de poulets de chair du Québec et des Producteurs de poulets du Canada. Il est soutenu financièrement par les Producteurs de poulet du Canada et par l Initiative environnementale dans le secteur de l élevage. Il vise à produire des données techniques utiles à l évaluation des rejets réels de phosphore émis par les effluents des élevages commerciaux de poulets de chair. Les objectifs spécifiques sont de mesurer la quantité et la composition minérale des litières produites et d évaluer les effets de différentes approches de réduction du phophore alimentaire sur celles-ci et sur les performances zootechniques des oiseaux. Les élevages se sont déroulés au Centre de recherche en sciences animales de Deschambault (CRSAD) et les analyses chimiques ont été effectuées au Département des sciences animales de l Université Laval. La partie zootechnique du projet est sous la responsabilité de Michel Lefrançois de l Université Laval alors que la partie économique relève selon l entente initiale des services économiques de la Fédération des producteurs de volailles du Québec. Une candidate à la maîtrise en sciences animales, Mme Abida Ouyed, agronome, a accepté de prendre charge de la réalisation des essais expérimentaux prévus dans cette étude. Ce projet constitue le cœur de son programme d études et de recherche à l Université Laval. Mme Ouyed entend déposer son mémoire pour évaluation finale à l été 2004.

6 5 État des connaissances au départ du projet L expansion rapide du secteur avicole ces dernières années s est traduite par une augmentation des quantités de rejets à disposer sur les terres agricoles, bien au-delà, dans plusieurs cas, des besoins stricts des végétaux (Sharpley, 1999). Les risques de pollution diffuse par le phosphore se sont accrus d autant et causent aujourd hui un problème pour l agroenvironnement (Moore et al., 1999). Les indicateurs développés pour décrire ou évaluer l ampleur de ce problème de pollution montrent un niveau de risque «très élevé» pour les élevages de poulets de chair (UPA, 2000). Dans ce contexte, la disposition des litières ou des effluents d élevage pose un problème important d autant plus grave que les fermes productrices doivent souvent épandre ce matériel à l extérieur des fermes d origine. Même si la sélection génétique a permis d améliorer jusqu ici l efficacité d utilisation des nutriments par les poulets (Rinehart, 1996), les approches nutritionnelles au problème de la pollution diffuse par le phosphore s avère l une des avenues les plus intéressantes (Waldroup, 1999). Il a été démontré par le passé que les concentrations alimentaires de phosphore minéral ajouté aux rations pouvaient être réduites sans impact négatif sur les performances des poulets de chair (Ibrahim et al., 1999). L ajout de phytase permet de réduire encore davantage les apports de phosphore minéral en améliorant la disponibilité du phosphore phytique déjà présent dans les ingrédients alimentaires d origine végétale (Waldroup et al., 2000). Il est aussi connu que l ajout aux aliments de phytase d origine microbienne améliore également la disponibilité d autres nutriments comme le calcium, les protéines et les autres minéraux (Kornegay, 1996; Leeson and Summers, 1997). Par exemple, l ajout aux aliments de phytase augmente l énergie métabolisable et la digestibilité des protéines et des acides aminés (Namkung and Leeson, 1999; Ravidran et al., 2000). L addition de phytase à des aliments déjà réduits en phosphore non phytique et en calcium aide à prévenir l apparition des signes de carence (Sohail and Roland, 1999) en phosphore et peut même permettre le rétablissement des performances zootechniques des oiseaux carencés (Zhang et al., 1999). On sait aussi que l ajout de phytase aux aliments peut

7 6 contribuer à la réduction de l excrétion de phosphore chez le poulet (Zanini and Sazzad, 1999; Yan et al., 2001). Les recommandations pratiques concernant l addition de phytase aux aliments suggèrent des ajouts de 500 FTU par kg d aliment (BASF, Feuillet technique). Des doses plus importantes de phytase (800 FTU) dans les aliments pour poulets sont également recommandées par d autres auteurs pour obtenir une réponse maximale, tout en se justifiant du point de vue économique (Yan et al., 2001). Par ailleurs, l efficacité des différentes sources commerciales de phytase est la même lorsque les ajouts sont faits sur une base d équivalence d activité enzymatique (Zang et al., 2000). Les recommandations du NRC (1994) concernant les taux de phosphore non phytique à retrouver dans les aliments du poulet de chair sont de 0.45 et 0.35% de 0 à 3 semaines et de 3 à 6 semaines d âge, respectivement. Les travaux de Yan et al. (2001) montrent qu un taux de phosphore non phytique de 0.33% suffit à optimiser les teneurs en cendres des tibias de poulets âgés de 3 à 6 semaines. Ce taux est encore plus faible si on recherche à n optimiser que le gain de poids (0.186%) ou la conversion alimentaire (0.163%). Un essai conduit par Ferguson et al. (1998) montre qu une réduction du phosphore alimentaire couplée à l ajout de phytase permet de réduire de plus de 20% les rejets de phosphore dans la litière. De plus, cette réduction peut être jumelée à celle de l azote. Toutefois, les performances des oiseaux peuvent être détériorées dans certaines circonstances. Dans une étude réalisée dans deux entreprises intégrées de production de poulets de chair de Pennsylvanie, Patterson et al. (1998) ont évalué les quantités et la composition minérale des rejets retrouvés dans les litières de plusieurs élevages de poulets de chair dont la densité d élevage variait de 0.76 à 0.96 pied carré par oiseau. Selon leurs estimations, on a mesuré une production de litière de 242 kg/455 oiseaux par élevage avec un contenu de 7.2 kg de P 2 O 5. En moyenne, près de 60% du phosphore consommé par les oiseaux se retrouvait dans la litière et environ 30% de l azote. Selon ces auteurs, les valeurs obtenues pour le phosphore et le potassium sont voisines de celles rapportés auparavant dans la littérature alors qu elles sont plus

8 7 élevées pour l azote. Cependant, dans plusieurs cas, et comme cela est pratique courante aux Etats-Unis, plusieurs producteurs réutilisait l ancienne litière pour les nouveaux élevages. D après la littérature consultée, il apparaît possible de réduire significativement les rejets de phosphore dans la litière des poulets de chair. L ajout de phytase, couplé à la réduction des spécifications nutritionnelles, devrait permettre de réduire les rejets de phosphore de 20 à 25%. De plus, un programme alimentaire multiphase bien ajusté devrait permettre de maximiser ces résultats. Aussi, l offre de phytase commerciale s est accrue au cours des dernières années avec l apparition de nouveaux produits, ce qui s est traduit par une baisse significative des coûts reliés à l incorporation de cet enzyme dans les aliments du bétail. En pratique, la phytase est employée de plus en plus fréquemment dans les aliments commerciaux pour les animaux de ferme. Enfin, il est bon de noter que le resserrement ces dernières années des normes gouvernementales en agroenvironnement (en particulier au Québec avec les Plans agroenvironnementaux de fertilisation (2001) issus du Règlement sur la réduction de la pollution d origine agricole, ) impose en pratique aux producteurs de volailles, comme aux autres producteurs agricoles, l obligation de connaître précisément la quantité et la composition minérale des effluents produits par leur entreprise et de garantir la disposition légale de ceux-ci sur la ferme de production ou à l extérieur après arrangements. Les données contenues dans cette étude seront utiles, croyons-nous, aux calculs requis par ces nouvelles obligations réglementaires.

9 8 Hypothèse et objectifs Cette étude vise à vérifier l hypothèse selon laquelle «Il est possible de réduire économiquement les rejets de phosphore dans la litière des poulets de chair en employant des aliments moins riches en phosphore minéral, en ajoutant de la phytase microbienne aux aliments et en appliquant un programme alimentaire multiphase et cela sans affecter négativement la santé, la productivité des oiseaux et la qualité du produit final». Plus spécifiquement, les objectifs poursuivis sont de : 1- Mesurer la quantité et la composition minérale de la litière produite par des poulets de chair élevés sous des conditions commerciales. 2- Mesurer les effets d un apport réduit de phosphore, de l ajout de phytase et de l augmentation du nombre de phases alimentaires, seul ou en combinaison, sur le gain de poids, la consommation alimentaire, l efficacité alimentaire et sur le taux de mortalité des oiseaux. 3- Mesurer les effets d un apport réduit de phosphore, de l ajout de phytase et de l augmentation du nombre de phases alimentaires, seul ou en combinaison, sur le rendement de la carcasse des poulets de chair. 4- Mesurer les effets d un apport réduit de phosphore, de l ajout de phytase et de l augmentation du nombre de phases alimentaires, seul ou en combinaison, sur la profitabilité des élevages de poulets de chair. 5- Mesurer les effets d un apport réduit de phosphore, de l ajout de phytase et de l augmentation du nombre de phases alimentaires, seul ou en combinaison, sur la quantité et la composition des litières produites par les poulets mâles et femelles. 6- Mesurer les effets d un apport réduit de phosphore, de l ajout de phytase et de l augmentation du nombre de phases alimentaires, seul ou en combinaison, sur les paramètres (techniques et économiques) de disposition de la litière produite sous différents traitements alimentaires.

10 9 Matériel et méthodes Animaux et dispositif expérimental Les deux essais expérimentaux ont été réalisés au Centre de recherche en sciences animales de Deschambault. Le premier élevage avec les femelles s est déroulé du 30 août au 7 octobre 2002, soit pendant 38 jours. Le deuxième élevage avec les poulets mâles a débuté le 11 novembre 2002 et s est terminé avec l abattage des oiseaux le 20 décembre 2002, à 39 jours d âge. Ces deux élevages comptaient respectivement 3240 femelles et 3060 mâles de chair Ross x Ross vaccinés contre la maladie de Marek et la bronchite, obtenus de couvoirs commerciaux (Couvoir Scott et Couvoir Côté). Les oiseaux ont été répartis aléatoirement à leur arrivée entre 40 parquets recouverts d environ 10 cm de ripe de bois mou, selon un dispositif factoriel en blocs complets. Cinq parquets étaient alloués à chacun des traitements expérimentaux. Ceux-ci résultent de la combinaison des niveaux de phosphore non phytique (NPP) (normal vs réduit de 0.1%) avec la présence (500 FTU/kg) ou non de phytase (Natuphos 5000 de BASF) et avec le programme alimentaire (3 vs 4 phases pour les femelles et 4 vs 5 phases pour les mâles). Les femelles étaient soumise soit à un programme alimentaire à trois phases (17, 15 et 6 jours pour les phases début, croissance et finition 1), soit au programme à quatre phases (14, 14, 5 et 5 jours pour les phases début, croissance, finition 1 et finition 2). De même, pour les mâles, les phases du programme alimentaire à quatre phase duraient 17, 9, 9, et 4 jours (début, croissance 1, croissance 2 et finition 1) et 17, 7, 7, 5, et 3 jours pour le programme à cinq phases (début, croissance 1, croissance 2, finition 1 et finition 2). La température ambiante, l humidité et l éclairage étaient contrôlés durant toute la durée de chaque élevage. Au premier jour d élevage la température était maintenue à 29 C suivie d une diminution graduelle de 1 C jusqu à 20 C, du 27 ème jour jusqu'à la fin de l élevage. Le programme lumineux croissant a été appliqué. Les oiseaux étaient soumis à un éclairage de 23h de lumière (L) et 1h de noirceur (N) entre 0 et 3 jours d âge, suivi de 16h L et 8h N entre le 4 ème et le 19 ème jour. À partir du 20 ème jour, il y avait augmentation de la photopériode d une heure par jour jusqu à atteindre 23h L et 1h N, le régime maintenu jusqu au moment de l abattage. L humidité relative moyenne

11 10 enregistrée était de 58% pour les femelles et 56% pour les mâles durant les deux périodes d élevage. Traitements alimentaires Les Tableaux 1.1 et 1.2 rapportent la composition simplifiée des aliments servis aux femelles et aux mâles, respectivement. Il s agit d aliments de type commercial fabriqués en usine (Agri Marché), principalement constitués de mais et de soya et servis sous forme agglomérée. Les spécifications nutritionnelles sont celles recommandées par le sélectionneur et sont semblables à celles employées dans les élevages commerciaux. Les aliments ont été formulés de façon à ce qu ils soient isonutritionnels. Les teneurs en énergie métabolisable, en protéines, en acides aminés, en phosphore et en calcium sont ajustées pour tenir compte de l augmentation de la disponibilité de ces nutriments lorsque la phytase est ajoutée aux aliments. Le taux de phosphore total était réduit d environ 0.2% en présence de phytase dans l aliment déjà réduit en phosphore. Les aliments et l eau étaient servis à volonté. La composition détaillée des aliments des deux essais expérimentaux est rapportée aux Annexes A et B.

12 Tableau 1.1 Composition simplifié des aliments utilisés chez les femelles. Début Croissance Ingrédients PNSP 1 PNAP PRSP PRAP PNSP 1 PNAP PRSP PRAP (kg/tonne) (kg/tonne) Maïs moulu Blé Tourteaux Soya 48% Farine de viande 52% Phosphate Bicalcique Sel blanc Gras Nutriments (calculés) EMA volaille (Kcal/kg) Protéines brutes (%) Phosphore disponible (%) Phosphore total (%) Calcium total (%) Ca/P total Sodium total (%) Arginine (%) Lysine (%) Méthionine (%) Phytase (FTU/kg) : PNSP phosphore normal sans phytase, 2 : PNAP phosphore normal avec phytase, 3 : PRSP phosphore réduit sans phytase, 4 : PRAP phosphore réduit avec phytase. 11

13 Tableau 1.1 Composition simplifiée des aliments utilisés chez les femelles (suite). Finition 1 Finition 2 Ingrédients PNSP 1 PNAP PRSP PRAP PNSP 1 PNAP PRSP PRAP (kg/tonne) (kg/tonne) Maïs moulu Blé Tourteaux Soya 48% Farine de viande 52% Phosphate Bicalcique Sel blanc Gras Nutriments EMA volaille (Kcal/kg) Protéines brutes (%) Phosphore disponible (%) Phosphore total (%) Calcium total (%) Ca/P total Sodium (%) Arginine (%) Lysine (%) Méthionine (%) Phytase (FTU/kg) : PNSP phosphore normal sans phytase, 2 : PNAP phosphore normal avec phytase, 3 : PRSP phosphore réduit sans phytase, 4 : PRAP phosphore réduit avec phytase. 12

14 Tableau 1.2 Composition simplifiée des aliments utilisés chez les mâles. Début Croissance 1 Croissance 2 Ingrédients PNSP 1 PNAP PRSP PRAP PNSP 1 PNAP PRSP PRAP PNSP 1 PNAP PRSP PRAP (kg/tonne) (kg/tonne) (kg/tonne) Maïs moulu Blé Tourteaux Soya 48% Phosphate Bicalcique Sel blanc Gras Nutriments EMA volaille (Kcal/kg) Protéines brutes (%) Phosphore disponible (%) Phosphore total (%) Calcium total (%) Ca/P total Sodium (%) Arginine (%) Lysine (%) Méthionine (%) Phytase (FTU/kg) : PNSP phosphore normal sans phytase, 2 : PNAP phosphore normal avec phytase, 3 : PRSP phosphore réduit sans phytase, 4 : PRAP phosphore réduit avec phytase. 13

15 Tableau 1.2 Composition simplifiée des aliments utilisés chez les mâles (suite). Finition 1 Finition 2 Ingrédients PNSP 1 PNAP PRSP PRAP PNSP 1 PNAP PRSP PRAP (kg/tonne) (kg/tonne) Maïs moulu Blé Tourteaux Soya 48% Phosphate Bicalcique Sel blanc Gras Nutriments EMA volaille (Kcal/kg) Protéines brutes (%) Phosphore disponible (%) Phosphore total (%) Calcium total (%) Ca/P total Sodium (%) Arginine (%) Lysine (%) Méthionine (%) Phytase (FTU/kg) : PNSP phosphore normal sans phytase, 2 : PNAP phosphore normal avec phytase, 3 : PRSP phosphore réduit sans phytase, 4 : PRAP phosphore réduit avec phytase. 14

16 15 Paramètres mesurés La consommation de moulée et le poids vif des oiseaux étaient mesurés au terme de chacune des phases d élevage sur un échantillon de 20 poulets par parquet, ce dernier représentant une unité expérimentale. Ces données ont permis d évaluer la consommation alimentaire moyenne (CMQ), le gain moyen quotidien (GMQ) et la conversion alimentaire (CA), soit le rapport entre la quantité d aliment ingéré et le poids des poulets. La mortalité était également enregistrée régulièrement. À la fin de chaque élevage, six poulets ont été sélectionnés au hasard dans chacun des parquets pour les fins d évaluation du poids et du rendement de la carcasse et de ses parties. Les poulets étaient congelés à -20 C jusqu au moment des mesures. La litière était échantillonnée dans chaque parquet avant l arrivée des poussins au poulaillers ainsi qu au lendemain de leur départ pour l abattoir. L échantillonnage s est effectué par carottage selon la méthode du W (CPVQ, 1996). Les échantillons composés étaient ensuite congelés à 20 C jusqu au moment de leur analyse. Analyses chimiques Après décongélation, les échantillons de litière étaient séchés à l étuve à 65 C jusqu à l obtention d un poids constant, afin de déterminer la teneur en matière sèche. Ils étaient ensuite broyés à l aide d un tamis d 1 mm (Zhang et al., 2000; Ferguson et al., 1998). La teneur en P total est déterminée par colorimétrie selon la procédure décrite par Varley (1966) et l azote dosé selon la méthode de Kjeldhal. La teneur des échantillons en Ca, Mg, K, Na, Fe, Cu et Zn est obtenu par spectrophotométrie, l acide urique est déterminé selon la méthode décrite par Marquardt (1983) et les nitrates et les nitrites sont dosés selon la procédure mise en place par le Ministère de l environnement du Québec (1987). Aussi, l azote ammoniacal (AOAC, 1990) et le phosphore disponible (Watanabe et al., 1965) ont été mesurés dans les échantillons de litière. Analyses statistiques Les données recueillies ont été soumises à une analyse de variance factorielle

17 16 2 x 2 x 2 (SAS version 8.2) en utilisant des contrastes a priori pour déterminer l effet des différents facteurs à l étude sur les paramètres mesurés. Les différences entre les traitements sont considérées significatives au seuil de P<.05. Des transformations ont été effectuées afin de satisfaire les postulats de l analyse de variance. Dans le cas des femelles, les données concernant l azote ammoniacal, le Na et le P soluble du fumier ont subi une transformation de type racine carrée. De même, pour les mâles, les données sur la teneur du fumier en Mg, en azote ammoniacal et en P soluble ont été soumis à la transformation racine carrée alors que la transformation inverse a été appliquée pour les données sur le Cu, les nitrites-nitrates et le Na. En raison des différences significatives entre les poids vifs (PV) à l âge de l abattage des mâles selon les traitements, le PV est considéré comme covariable lors de l analyse statistique des données touchant le poids de la carcasse et des différentes parties ainsi que le rendement. Bilans alimentaires Des bilans alimentaires pour le phosphore, l azote et le potassium ont été calculés selon la méthode proposée par le CRAAQ (2001) pour les deux élevages. Ainsi, les rejets de P, N et K correspondent à la différence entre les quantités de ces éléments apportés par l alimentation et les quantités retenues par le poulet. Les coefficients suggéreés par Patterson et al. (1998) ont servi à faire les calculs des bilans alimentaires. Ces auteurs considèrenet que le poulet à griller retient 31.5 g d azote, 4.30 g de P et 2.50 g de K par kg de gain de poids vif. L effluent en N correspond à la quantité d N rejetée multipliée par le facteur 72%, en considérant 20% de pertes d azote dans le bâtiment et 10% de pertes lors de l entreposage (CRAAQ, 2001).

18 17 Résultats et discussion Femelles Performances zootechniques et rendement de carcasse Les résultats de l analyse statistique ne montrent aucun effet significatif des traitements (P>.05) sur le poids des poulets à 38 jours ( à g), le GMQ (60.5 à 62.7 g), la CA (1.668 à 1.708) et la mortalité des oiseaux (3.37 à 7.25%) (Tableau 2). Ces résultats confirment ceux obtenus récemment par d autres auteurs (Applegate et al., 2000; Yan et al.,2003) Il y a une interaction significative entre le niveau de NPP, la phytase et les phases alimentaires sur la consommation des poulets. Dans le cas du programme à quatre phases, l ajout de la phytase à l aliment à teneur réduite en NPP permet d augmenter la prise alimentaire de 4.3%, alors que la CMQ diminue de 3.6% lorsque la phytase est ajoutée à l aliment à teneur normale en NPP (Tableau 2). Dans le cas du programme à trois phases, la phytase augmente la consommation alimentaire lorsqu elle est ajoutée aux aliments à teneur normale ou réduite en NPP. Cependant, l augmentation de la CMQ est plus élevée lorsque la phytase est ajoutée à l aliment à teneur normale en NPP (2.6% vs 0.7%). Les différents traitements alimentaires ne semblent pas affecter significativement (P>.05) le poids de la carcasse, des cuisses, des ailes, de la poitrine, du dos, du cou, du cœur, du foie, du gésier, du gras et des viscères (Tableaux 3 et 4). De même, le rendement de la carcasse et des différentes parties ne varient pas significativement selon les traitements appliqués (données non rapportées). Ces résultats recoupent à peu de chose près ceux de Scheideler and Ferket (2000). Cependant, ceux-ci avaient noté un effet positif de la phytase sur le poids des cuisses lorsque que le phosphore est réduit dans l aliment. Effets sur les rejets Les résultats ne montrent pas d effet significatif (P>.05) des différents traitements

19 18 sur le taux de matière sèche, la densité et la masse de la litière. Il en est de même pour les quantité de fumier exprimées en l/oiseau/jour ou en kg/oiseau/jour (Tableau 5). Il y a un effet significatif de l ajout de la phytase (P<.01) et de la réduction du niveau de NPP (P<.01) sur les rejets de P 2 O 5 dans la litière, mais aucune interaction significative entre ces deux facteurs. La réduction du niveau de NPP et l ajout de la phytase aux aliments permet de réduire les rejets de P 2 O 5 de 37% et 34% (calculés en kg de P 2 O 5 /tonne de litière), de 34% et 39% (calculés en g/tête) et de 33% et 38% (calculés en g/kg de gain de poids), comparativement aux aliments à teneur normale en NPP sans phytase ajoutée pour le programme à trois et à quatre phases, respectivement (Tableau 6). Ces valeurs rejoignent les résultats correspondants de 47% et de 37.5% obtenus par Waldroup et al. (2000) et par Yan et al. (2000). Les traitements alimentaires n affectent pas (P>.05) les rejets d N dans les litières (Tableau 6). Aussi, les rejets de K 2 O exprimés en g/tête ou en g/kg de gain de poids ne sont pas influencés (P>.05) par les traitements. Cependant, il y a des interactions significatives entre la phytase et le niveau de NPP dans l aliment, et entre la phytase et le programme alimentaire sur les rejets de K 2 O dans la litière exprimés en kg de K 2 O par tonne de litière telle quelle. La réduction du niveau de NPP de 0.1% augmente les rejets de K 2 O (13.80 vs kg de K 2 O/tonne dans le cas du programme à trois phases; vs kg de K 2 O/tonne dans le cas du programme à quatre phases). D autre part, les rejets de K 2 O sont réduit de près de 2% lorsque la phytase est ajoutée à l aliment à faible teneur en NPP, mais augmentent de 20% lorsque la phytase est ajoutée à l aliment à teneur normale en NPP dans le cas du programme à quatre phases. Il y a un effet significatif (P<.05) des traitements sur la teneur de la litière en P total, P soluble, N ammoniacal, nitrites-nitrates, acide urique (Tableau 7) et en Ca, Na, Cu, Zn et Fe (Tableau 8). Cependant, la teneur en N total, Mg et K n est pas affectée par le niveau de NPP dans l aliment, l ajout de la phytase ou le programme alimentaire. La réduction du niveau de NPP dans la ration des poulets permet d obtenir des teneurs faible en P total (1.21% vs 0.87% programme à trois phases, 1.27% vs 0.89%

20 19 programme à quatre phases), et ce d avantage lorsque la phytase est ajoutée à l aliment (0.81% programme à trois phases et 0.75% programme à quatre phases). Aussi, la réduction du niveau de NPP permet de réduire les rejets de P soluble, N ammoniacal et la teneur du fumier en nitrites-nitrates alors que la teneur en acide urique augmente significativement (P<.05) lorsque le niveau de NPP est réduit, que ce soit avec le programme à trois phases (2.73% vs 3.04% sans phytase et 2.80% vs 3.11% avec phytase) ou avec le programme à quatre phases (2.04% vs 3.21% sans phytase et 2.31% vs 3.28% avec phytase). Bilans alimentaires Les résultats de l analyse statistique sur les bilans alimentaires sont présentés au Tableau 9. Il y a un effet significatif de la phytase (P<.001), du niveau de NPP (P<.001) et du programme alimentaire (P<.001) sur les rejets de P 2 O 5. Aussi, il existe une interaction significative entre le niveau NPP et la phytase (P<.001) sur les rejets de P 2 O 5. Les rejets d N calculés par la méthode des bilans alimentaires et exprimés en g/tête sont aussi significativement affectés par la phytase (P<.05), le niveau de NPP (P<.05), le programme alimentaire (P<.001) et par l interaction entre le niveau NPP et la phytase (P<.001). Pour les rejets d N exprimés en g/kg de gain de poids, on note un effet (P<.05) du niveau de NPP et une interaction significative (P<.05) entre le niveau de NPP et la phytase (Tableau 9). On remarque une interaction significative (P<.01) entre le niveau de NPP, l ajout de la phytase et le programme alimentaire appliqué sur les rejets de K 2 O calculés en g/tête. Ces rejets sont aussi affectés par le niveau de NPP (P<.01), l ajout de la phytase (P<.01) et l interaction entre la phytase et le niveau de NPP (P<.001). Quand aux rejets de K 2 O exprimés en g/kg de gain de poids, il existe une interaction significative (P<.05) entre le niveau de NPP et la phytase et un effet significatif (P<.05) de la réduction du niveau de NPP dans la ration (Tableau 9).

21 Tableau 2 Effet des traitements sur les performances zootechniques des poulets femelles. Traitements Poids à 38 j. CMQ GMQ CA Mortalité Nbre. phases Phosphore Phytase (g) (g/j) (g/j) (g/g) (%) 3 Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Statistique moyenne SEM Phytase Phosphore Phase Phytase phosphore Phytase phase Phosphore phase Phytase phosphore phase P<0.05 ; P<0.01 ; P<0.001 ; Non Significatif ; SEM. Erreur standard. 20

22 Tableau 3 Effet des traitements sur le poids de la carcasse et de ses parties chez les femelles. Traitements Carcasse 1 Cuisses Ailes Poitrine dos Cou Nbre phases Phosphore Phytase (g) (g) (g) (g) (g) (g) 3 Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Statistique moyenne SEM Phytase Phosphore Phase Phytase phosphore Phytase phase Phosphore phase Phytase phosphore phase P<0.05 ; P<0.01 ; P<0.001 ; Non Significatif ; SEM. Erreur standard. 1 éviscérée 21

23 Tableau 4 Effet des traitements sur le poids de la carcasse et de ses parties chez les femelles (suite). Traitements Coeur Foie Gésier Gras Viscères Nbre. phases Phosphore Phytase (g) (g) (g) (g) (g) 3 Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Statistique moyenne SEM Phytase Phosphore Phase Phytase phosphore Phytase phase Phosphore phase Phytase phosphore phase P<0.05 ; P<0.01 ; P<0.001 ; Non Significatif ; SEM. Erreur standard. 22

24 Tableau 5 Effet des traitements sur la densité, la masse et les quantités de litière calculées en l/oiseau/jour ou en kg/oiseau/jour chez les femelles. Traitements Densité Masse l/ois./j Kg/ois./j Nbre. Phases Phosphore Phytase (kg/m 3 ) (kg) 3 Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Statistique moyenne SEM Phytase Phosphore Phase Phytase phosphore Phytase phase Phosphore phase Phytase phosphore phase P<0.05 ; P<0.01 ; P<0.001 ; Non Significatif ; SEM. Erreur standard. 23

25 Tableau 6 Effet des traitements sur les rejets de P 2 O 5, d N et de K 2 O dans la litière chez les femelles. Nbre. phases Traitements MS. Rejets de P 2 O 5 Rejets d N Rejets de K 2 O Phosphore Phytase (%) kg/tonne g/tête g/kg litière 1 gain kg/tonne g/tête g/kg litière 1 gain kg/tonne g/tête g/kg litière 1 gain 3 Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Moyenne SEM Statistique Phytase Phosphore Phase Phytase phosphore Phytase phase Phosphore phase Phytase phosphore phase P<0.05 ; P<0.01 ; P<0.001 ; Non Significatif ; SEM. Erreur standard. 1 Sur base de matière telle quelle. 24

26 Tableau 7 Effet des traitements sur les rejets de phosphore, d azote, des nitrates-nitrites et de l acide uriques chez les femelles. Traitements P total P soluble N total N Nitrates - Acide ammoniacal nitrites urique Nbre. phases Phosphore Phytase (%) 1 (%) (%) (%) (%) (%) 3 Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Statistique moyenne SEM Phytase Phosphore Phase Phytase phosphore Phytase phase Phosphore phase Phytase phosphore phase P<0.05 ; P<0.01 ; P<0.001 ; Non Significatif ; SEM. Erreur standard. 1 Les rejets sont sur une base de matière sèche. 25

27 Tableau 8 Effet des traitements sur les rejets de Ca, Mg, K, Na, Cu, Zn et Fe chez les femelles. Traitements Ca Mg K Na Cu Zn Fe Nbre. phases Phosphore Phytase (%) 1 (%) (%) (%) (%) (%) (%) 3 Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Statistique moyenne SEM Phytase Phosphore Phase Phytase phosphore Phytase phase Phosphore phase Phytase phosphore phase P<0.05 ; P<0.01 ; P<0.001 ; Non Significatif ; SEM. Erreur standard. 1 Les rejets sont sur une base de matière sèche. 26

28 Tableau 9 Effet des traitements sur les rejets de P 2 O 5, N et K 2 O calculés par la méthode des bilans alimentaire chez les femelles. Nbre. phases Traitements P 2 O 5 N K 2 O Phosphore Phytase g/tête g/kg gain g/tête g/kg gain g/tête g/ kg gain 3 Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Normal Sans Normal Avec Réduit Sans Réduit Avec Statistique moyenne SEM Phytase Phosphore Phase Phytase phosphore Phytase phase Phosphore phase Phytase phosphore phase P<0.05 ; P<0.01 ; P<0.001 ; Non Significatif ; SEM. Erreur standard. 27

29 28 Mâles Performances zootechniques et rendement de carcasse Les résultats montrent un effet significatif du niveau de NPP (P<.001) et du programme alimentaire (P<.05) sur le poids vif (PV) des poulets à 39 jours d âge, le GMQ, la CMQ et la mortalité des poulets. Ces différents paramètres ne sont pas affectés par l ajout de la phytase aux aliments. Cependant, il y a une interaction significative (P<.05) entre le niveau de NPP et l ajout de la phytase sur le PV, le GMQ et la CMQ. La conversion alimentaire n est pas affectée par les différents traitements comparés (Tableau 10 ). La diminution du niveau de NPP de 0.1% dans la ration des poulets conduit à la réduction du PV, du CMQ, du GMQ et de la mortalité. Les plus faibles performances sont obtenues lorsque les oiseaux reçoivent l aliment à faible teneur en NPP avec phytase ajoutée dans le cas du programme alimentaire à cinq phases (2876 g, g/j et 72.2 g/j pour le poids, la CMQ et le GMQ respectivement). Les poulets sont plus lourds et consomment plus d aliment lorsqu ils sont nourris avec l aliment à taux normal en NPP. Ces résultats sont en accord avec ceux de Soheil and Roland (1999) et de Yan et al. (2000). Ces derniers rapportent une diminution du PV lorsque les poulets sont nourris avec un aliment à faible teneur en NPP. Aussi, Sebastian et al. (1997), Denbow et al. (1998) et Yan et al. (2001) obtiennent une diminution de la consommation alimentaire et du gain de poids lorsque le niveau de NPP est réduit dans la ration. L interaction significative observée entre le niveau de NPP et l ajout de la phytase montre une augmentation du PV des poulets de 2% lorsque la phytase est ajoutée à l aliment à teneur normale en NPP dans le cas du programme alimentaire à quatre phases. Par contre, l ajout de la phytase aux aliments à faible teneur en NPP réduit le PV des poulets de 1.4% dans le cas du programme à quatre phases et de près de 3% si le programme à cinq phases est utilisé. Il semble donc que l ajout de la phytase aux aliments réduits de 0.1% en NPP ne permet pas de contrebalancer la forte réduction du P total (0.2%). Contrairement à nos résultats, des travaux antérieurs ont montré que l ajout de la phytase aux aliments à faible teneur en NPP permet d améliorer le PV des poulets (Huff et al., 1998; Yan et al., 2000; Waldroup et al., 2000).

30 29 Concernant le PV, le GMQ et la CMQ, l interaction significative (P<.05) phytase par phosphore indique que l ajout de la phytase aux aliments à teneur normal en NPP permet d augmenter le PV de 1.6%, la CMQ de 1.8% et le GMQ de 2% dans le cas du programme à quatre phases. Par contre, l ajout de la phytase aux aliments à faible teneur en NPP réduit le PV, le GMQ et la CMQ, quel que soit le programme alimentaire appliqué (Tableau 10). Comme dans le cas des femelles, il n y a aucun effet significatif de l ajout de la phytase aux aliments sur la CA et le taux de mortalité. Ces résultats confirment ceux obtenus dans des travaux précédents (Sebastian et al., 1997; Huff et al., 1998; Soheil and Roland, 1999; Zhang et al., 1999; Yan et al., 2000; Yan et al., 2001; Yan et al., 2003). Au contraire, d autres études ont montrée que l ajout de la phytase améliorait significativement la consommation alimentaire, réduisait la mortalité (Quian et al., 1997) et augmentait le PV des poulets (Scheideler and Ferket, 2000; Waldroup et al., 2000). La mortalité des oiseaux est significativement (P<.05) affectée par le niveau de NPP et le programme alimentaire employé. La réduction du niveau de NPP dans l aliment des poulets réduit la mortalité de 18% (avec ou sans ajout de phytase) dans le cas du programme à quatre phases et de 35% (avec phytase) et 10% (sans phytase) dans le cas du programme à cinq phases. Au contraire, Waldroup et al. (2000) et Yan et al. (2000) rapportent une mortalité élevée lorsque les poulets sont nourris avec un aliment à faible teneur en NPP. Il n y a aucun effet significatif (P>.05) des différents traitements sur le poids des cuisses, des ailes, de la poitrine, du dos, du cou, du cœur, du foie et du gésier (Tableau 11). Cependant, on note une interaction significative (P<.05) entre la phytase, le niveau de NPP et le programme alimentaire sur le poids de la carcasse et le poids total des viscères. Dans le cas du programme alimentaire à quatre phases, le poids de la carcasse diminue de 1.32% lorsque la phytase est ajoutée à l aliment témoin et augmente de 1.42% si la phytase est ajoutée à l aliment à faible teneur en NPP. Au contraire, dans le cas du programme alimentaire à cinq phases, l ajout de la phytase à l aliment à teneur normale en NPP permet d augmenter de 4% le poids de carcasse

31 30 alors que celui-ci est réduit de 2% lorsque la phytase est ajoutée aux aliments réduit en NPP (Tableau 11). Le poids du gras abdominal diffère significativement selon le niveau de NPP (P<.001) et le programme alimentaire appliqué (P<.05). La réduction du niveau de NPP permet de réduire le poids du gras de 14.8% (avec phytase) ou de 4% (sans phytase) dans le cas du programme à quatre phases, et de 14.7% (avec phytase) ou de 10% (sans phytase) dans le cas du programme à cinq phases. Concernant le rendement de la carcasse et des différentes parties exprimé en pourcentage, il ne semble pas être influencé par les différents traitements utilisés, à l exception du rendement en gras qui est affecté par le niveau de NPP dans la ration (P<.001) (Résultats non rapportés). Effets sur les rejets Il n y a pas d effet significatif des traitements sur le taux de matière sèche, la masse totale de litière et la quantité de litière rapportée en l/oiseau/jour ou en kg/oiseau/jour (Tableaux 12 et 13). Cependant, la densité du fumier diffère significativement (P<.05) selon la teneur en NPP de l aliment. De plus, il y a une interaction significative (P<.05) entre la phytase et le programme alimentaire pour la densité. Dans le cas du programme à quatre phases, l ajout de la phytase à l aliment à faible teneur en NPP augmente la densité du fumier comparativement à l aliment témoin (321 vs 295 kg/m 3 ). Dans le cas du programme à cinq phases, l ajout de la phytase à l aliment normal en NPP permet de réduire la densité (293.6 vs kg/m 3 ) alors que l ajout de la phytase à l aliment à faible teneur en NPP augmente la densité du fumier (342 vs kg/m 3 ). Comme on pouvait s y attendre, les rejets de P total, du P soluble et du P 2 O 5 calculé en kg/tonne de litière, en g/oiseau ou en g/kg de gain de poids sont significativement affectés par l ajout de la phytase et par la réduction du niveau de NPP dans l alimentation (P<.001) (Tableau 13). Lorsque la phytase est ajoutée aux aliments à faible teneur en NPP, les rejets de P 2 O 5 calculé en kg/tonne, en g/oiseau et en g/kg de gain de poids sont réduits de 51% ou 45%, 47% ou 40% et de 46% et 37% respectivement, selon le programme alimentaire comporte quatre ou cinq phases (Tableau 13). Denbow et al. (1998) et Yan et al. (2003) rapportent une réduction de

32 31 près de 50% des rejets de P lorsque la phytase est ajoutée aux aliments à faible teneur en NPP. Concernant la teneur de la litière en P total et en P soluble, l utilisation de l aliment réduit en NPP de 0.1% et l ajout de la phytase à raison de 500 FTU/kg d aliment permet de réduire les rejets de 45% et 62% respectivement dans le cas du programme à quatre phases et de 38% et 58% respectivement dans le cas du programme à cinq phases. Ces résultats sont en accord avec ceux obtenus par Applegate et al. (2003), lesquels rapportaient une réduction des rejets de P total et du P soluble dans la litière des poulets mâles lorsqu ils sont nourris avec des aliments à faible teneur en NPP et additionnés de phytase. De plus, il y a une interaction significative (P<.05) entre la phytase et le niveau de NPP sur la teneur en P soluble dans le fumier (Tableau 14). Les rejets d N calculés en kg/tonne de fumier et en g/oiseau varient significativement en fonction du niveau de NPP dans la ration (P<.01). D une manière générale, la réduction du niveau de NPP conduit à la réduction des rejets d N dans la litière (Tableau 13). Cependant, il n y aucun effet significatif de la phytase sur les rejets d N dans la litière, contrairement à ce qui est rapporté dans la littérature (Zanini and Sazzard, 1999 ; Ravindran et al., 2000 ; Shirley and Edwards, 2003). On observe un effet significatif de l ajout de la phytase (P<.05) et du niveau de NPP (P<.01) dans la ration sur la teneur du fumier en N ammoniacal et en nitritesnitrates (Tableau 14). De plus, il y a une interaction significative entre le niveau de NPP et l ajout de la phytase (P<.05) sur la teneur de la litière en nitrites-nitrates et en acide urique (Tableau 14). Comparativement à l aliment à taux normal de NPP et sans phytase ajoutée, la teneur en acide urique (2.44% et 2.08% selon le programme à quatre ou cinq phases) et en N ammoniacal (0.20% et 0.21% selon le programme à quatre ou cinq phases) sont plus faibles lorsque les poulets sont nourris avec l aliment réduit en NPP avec ajout de phytase. Il n y a aucun effet significatif (P>.05) des différents traitements sur les rejets de K 2 O calculés en kg/tonne de litière, g/oiseau ou en g/kg de gain de poids vif (Tableau 13). Cependant, il y a une interaction significative (P<.05) entre le niveau de NPP, l ajout de la phytase et le programme alimentaire appliqué sur la teneur en K de la

33 32 litière. En effet, l ajout de la phytase à l aliment à faible teneur en NPP augmente la teneur en K de la litière (1.80 vs 1.78%) dans le cas du programme à quatre phases et la réduit (1.82 vs 1.97%) dans le cas du programme à cinq phases (Tableau 15). Il n y a aucun effet significatif des traitements sur les rejets de Ca dans la litière des poulets. Par contre, l utilisation de l aliment à faible teneur en NPP permet d augmenter significativement (P<.05) les rejets de Mg dans la litière. Les rejets de Cu, de Zn et de Fe sont significativement (P<.05) affectés par l ajout de la phytase aux aliments. Aussi, il y a une interaction significative entre le niveau de NPP et la phytase sur les rejets de Cu et Zn et une interaction significative entre le niveau de NPP, la phytase et le programme alimentaire sur les rejets de Fe et de Na (Tableau 15). Les résultats montrent que l ajout de la phytase à l aliment à faible teneur en NPP permet d augmenter les rejets de Na dans le cas du programme à quatre phases (0.33 vs 0.35%) et les réduit dans le cas du programme à cinq phases (0.38 vs 0.33%). Quel que soit le programme alimentaire utilisé, les rejets de Fe sont réduit de 26% ou de 32% lorsque l aliment utilisé est réduit en NPP avec phytase ajoutée, comparativement à l aliment à taux normal en NPP sans ajout de phytase (Tableau 15). Bilans alimentaires Les résultats du calcul des bilans alimentaires montrent un effet significatif de l ajout de la phytase (P<.001) et du niveau de NPP (P<.001) sur les rejets de P en équivalents de P 2 O 5 (Tableau 16). Aussi, il existe une interaction significative entre le niveau NPP et la phytase (P<.001) sur les rejets de P 2 O 5. De plus, il y a une interaction entre la phytase et le programme appliqué (P<.05) sur les rejets de P total et de P 2 O 5 lorsque les résultats sont rapportés en g/oiseau. Des différences significatives existent entre les rejets d N calculés en g/oiseau en fonction de l ajout de la phytase (P<.05) et du programme alimentaire (P<.01) (Tableau 16). Aussi, ces rejets calculés en g/oiseau sont significativement affectés par le niveau de NPP (P<.05) dans la ration, par l ajout de la phytase (P<.05) et par le programme alimentaire (P<.001). Les rejets de K sous forme de K 2 O calculés en g/oiseau et en g/kg de gain de poids sont aussi significativement influencés par le niveau de NPP et l ajout de la

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