- Faire découvrir à nos collègues, l existence d une grammaire autre que celle à laquelle ils ont été habitués.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "- Faire découvrir à nos collègues, l existence d une grammaire autre que celle à laquelle ils ont été habitués."

Transcription

1 1

2 Objectifs : - Faire découvrir à nos collègues, l existence d une grammaire autre que celle à laquelle ils ont été habitués. - Familiariser nos collègues avec l emploi d une terminologie grammaticale «nouvelle»issue de l étude de la grammaire générative et transformationnelle. - Amener nos collègues à manipuler les concepts de la grammaire générative et transformationnelle avec précision. - Amener nos collègues à se situer par rapport aux différents ouvrages traitant de la grammaire. - Amener nos collègues à l analyse de phrases en appliquant les règles de réécriture. 2

3 Plan : Titres 1. Les concepts de compétence et de performance La compétence La performance. Pages Projet de la grammaire générative et transformationnelle Théories linguistiques antérieures à la grammaire générative et transformationnelle La grammaire distributionnelle L analyse syntagmatique Le fonctionnement de la grammaire générative et transformationnelle Composante de base 4.2. Les règles lexicales et les règles de souscatégorisation 4.3. Règles de transformation morpho- phonologiques Applications Evaluation Références. 27 3

4 La grammaire générative et transformationnelle s est développée depuis 1955 sous l impulsion de Noam Chomsky, professeur à l institut de technologie du Massachusetts aux Etats Unis d Amérique. C est cette grammaire nouvelle qui rebute pas mal d entre-nous. Essayons de comprendre ensemble ses principes, son projet et son fonctionnement. 1. Les concepts de compétence et de performance. Noam Chomsky fait reposer sa théorie sur deux concepts clés : la compétence et la performance La compétence. N. Chomsky définit la compétence comme étant le savoir intuitif intériorisé par l individu. La compétence est la maîtrise intuitive des règles de la langue. Elle permet au sujet parlant de construire et de comprendre un nombre infini de phrases correctes. «Tout sujet adulte parlant une langue donnée est à tout moment capable d émette spontanément ou de percevoir ou de comprendre un nombre infini de phrases que pour la plupart, il n a jamais prononcées ni entendues auparavant 1» Le sujet peut également porter un jugement de grammaticalité sur tel ou tel énoncé grâce à cette compétence : il saura déterminer si telle ou telle phrase est conforme aux règles de la langue. N. Chomsky distingue une compétence universelle et une compétence particulière. Il établit cette distinction en observant l accès de l enfant au langage. L enfant, en naissant, n est prédisposé à l apprentissage d aucune langue particulière : un petit algérien en milieu francophone apprendra facilement le français. Le petit français, mis en milieu arabophone, apprendra l arabe aisément et sans difficultés particulières. L apprentissage de la langue par l enfant n est pas opéré par imitation de modèles linguistiques ou répétitions. L enfant est capable de percevoir les principes de la langue et de produire lui-même des phrases nouvelles. Pour ainsi dire, l enfant va construire «sa propre grammaire» qui va l aider à comprendre et à construire de nouveaux énoncés autres que ceux qu il a déjà entendus. 1 N. RUWET, Introduction à la grammaire générative, Paris, Plon,

5 Chomsky formule une double hypothèse dans l apprentissage de la langue : L homme possède, dès sa naissance, une structure mentale innée qui le prédispose au langage. Il existe un système complexe de structures innées qui fait partie de l équipement mental intrinsèque de l enfant et dont il se sert. 2 Toutes les langues malgré leurs diversités et leurs différences reposent sur un système de lois communes, universelles, sousjacentes aux grammaires particulières à chacune d elles. Ces lois universelles sont ce que Chomsky appelle les «universaux du langage». Ainsi se trouve défini le concept de compétence universelle : elle est l aptitude de l homme à saisir d emblée les règles linguistiques fondamentales qui sous- tendent les grammaires des diverses langues. Parmi ces règles fondamentales, on pourrait citer, par exemple, la distinction entre le syntagme nominal et le syntagme verbal, la différence entre le lexème 3 et le morphème 4, le principe du phonème comme unité distinctive et le fonctionnement de la double articulation. La compétence particulière est l savoir linguistique qui concerne les lois particulières caractérisant telle ou langue et par lesquelles elles se différencient. Ces lois particulières ne peuvent être qu apprises grâce à l environnement linguistique. Compétence universelle et compétence particulière, universaux du langage et lois particulières vont amener le schéma qui suit : Sujet Langue COMPETENCE UNIVERSELLE INNEE COMPETENCE PARTICULIERE APPRISE UNIVERSAUX DU LANGAGE LOIS PARTICULIERES DES DIVERSES LANGUES 2 A ce niveau, Chomsky rejoint l a question des activités mentales que posaient les logiciens de Port Royal. 3 Lexème :élément significatif appartenant au lexique. 4 Morphème : le plus petit élément significatif réalisé dans un énoncé. (On distingue les morphèmes grammaticaux (ent, marque de la troisième personne du pluriel des verbes) et les morphèmes lexicaux ( prudent dans imprudemment, voi- dans voient). 5

6 La compétence universelle est innée alors que la compétence particulière est apprise. La première est la condition de l apprentissage de la seconde. La seconde est le lieu de l exercice de la première. Les deux compétences sont intuitives : le sujet n est pas nécessairement conscient des règles universelles ou particulières qu il met en œuvre lorsqu il parle La performance. La performance est l exercice concret dans des situations précises de la compétence. La performance devient alors la mise en œuvre de la compétence. Elle est l acte par lequel l compétence est effectivement exercée dans une suite d énoncés. Les énoncés performés varient selon les individus et les situations ; ils dépendent de plusieurs facteurs : facteurs d ordre psychologiques ou sociologiques comme l attention, la fatigue, l émotivité, la mémoire, la situation socio culturelle, L étude de la performance relève donc de la psycho linguistique ou de la socio - linguistique car elle tient compte de facteurs multiples qui ne relèvent pas seulement de l aspect linguistique. La distinction compétence/ performance nous fait revenir à la dichotomie saussurienne langue/parole. Ce rapprochement n est pas fortuit. Cependant, il y a une différence fondamentale entre la perspective de Chomsky et celle de Saussure. Pour ce dernier, la langue est un produit social ; elle est un patrimoine culturel commun, la parole étant un produit individuel LANGUE = social PAROLE = INDIVIDUEL. Pour Chomsky, la compétence est une aptitude dynamique du sujet à produire un nombre infini de phrases correctes. La performance devient alors l exercice de cette aptitude. 6

7 2. Projet de la grammaire générative et transformationnelle. a) La grammaire générative et transformationnelle se propose d étudier la compétence. Son projet est de rendre explicite le savoir linguistique implicite du locuteur. «La grammaire d une langue se propose d être une description de la compétence intrinsèque du locuteur. Si la grammaire est, de plus, parfaitement explicite,- en d autres termes, si elle ne fait pas simplement confiance à la compréhension du lecteur intelligent, mais fournit une analyse explicite de l activité qu il déploie- nous pouvons non sans redondance, l appeler grammaire générative 5». Pour Chomsky, en élaborant cette théorie, il s agira plus d édicter des règles et des normes à respecter et à ne pas transgresser, mais de mettre au point les lois que le sujet parlant applique intuitivement. La grammaire générative ne se présente donc pas comme une grammaire normative. On ne prescrit plus des normes, mais on fait prendre conscience de ce qui est mis en œuvre dans l activité linguistique. b) le but de la grammaire est de construire un ensemble de règles hiérarchisées et en nombre limité dont l application selon un ordre strict soit capable de produire un nombre illimité de phrases correctes. «Une grammaire doit être capable d énumérer explicitement toutes les phrases qui sont incontestablement grammaticales ou bien formées, dans la langue étudiée et d exclure explicitement toutes les séquences qui sont incontestablement agrammaticales dans cette langue. Nous pouvons représenter cette grammaire sous la forme d un mécanisme d une certaine sorte analogue à une machine à calculer et qui énumère les phrases grammaticales au moyen d un ensemble d instructions (programme) qui sont l équivalent de règles grammaticales 6» c) Une grammaire générative d une langue donnée est toujours une construction hypothétique perfectible : le théoricien, à partir de l observation, projette des hypothèses et ensuite entame des procédures de vérification de ces hypothèses. C est dans cette relation dialectique entre la projection des hypothèses et leur vérification que se constitue et se perfectionne la grammaire. Entre deux modèles grammaticaux hypothétiques, on tiendra compte de 5 N. CHOMSKY, Aspects de la théorie syntaxique, Paris, Seuil, N. RUWET, op. cit. 7

8 celui qui rend compte du plus grand nombre de phénomènes observés critère d adéquation) celui qui présente la solution la plus simple (critère de simplicité) celui qui présente le plus haut degré de cohérence interne (critère de cohérence) celui qui présente le plus d élégance (critère d esthétique). 3. Théories linguistiques antérieures à la grammaire générative et transformationnelle. Dans ses travaux, Chomsky s inspire de l grammaire distributionnelle et de l analyse syntagmatique La grammaire distributionnelle. La grammaire distributionnelle se propose d étudier la langue à partir d une observation systématique de la «distribution» de chacun de ses éléments. La distribution d un élément de la langue est la somme de tous ses environnements possibles. La grammaire distributionnelle est surtout représentée par les travaux de Bloomfield (language, 1936). Quelles sont ses procédures? La grammaire distributionnelle procède par commutation et permutation. La commutation est une opération qui consiste à substituer l une à l autre des occurrences linguistiques sur un même point de la chaîne parlée. Par exemple : Je - lav - e Il - lav - e Je - lav - e Je - lav - ais Je - lave - e Je - balai - e. 8

9 La permutation consiste à modifier l ordre des éléments dans une même chaîne parlée. Exemples : Le chien Son chien Les chiens Un bateau neuf Un neuf bateau J aime le sport Le sport, j aime Le sport, je l aime Quand viendra-t-il? Quand viendra Farid? Quand, Farid, viendra-t-il? Il avance rapidement Rapidement, il avance Après avoir déterminé l environnement de gauche et de droite de chacun des éléments, la grammaire distributionnelle groupe en classes (et en sous classes) les éléments qui ont une même distribution. Chaque classe est définie positivement par son environnement possible avec d autres classes, et négativement par les restrictions qui lui sont imposées. On distinguera par exemple, la classe des noms, des adjectifs, des adverbes, des verbes, etc. On définira la classe des noms communs par le fait qu ils doivent être nécessairement précédés d un déterminant. On classera par la suite les différents types de déterminants. On pourra distinguer des sous classes d adjectifs : ceux qui admettent ou non d être précédés par un adverbe, ceux qui obligatoirement ne peuvent précéder le nom. Ainsi par exemple, les adjectifs «postal» et «médical» ne font pas partie de la même sous classe comme l indiquent les énoncés suivants : Il a reçu un colis postal. Il a fait une visite médicale. 9

10 Il a reçu un postal colis* 7 Il a fait une médicale visite* Il a reçu un colis très postal* Il a fait une visite très médicale* Ainsi par cette procédure, se constitue progressivement la grammaire distributionnelle d une langue. La grammaire distributionnelle reste cependant grevée de grosses lacunes. Comment pourrait-elle saisir, par exemple, la parenté entre je, moi, mes, le mien? Comment pourrait-elle rendre compte de la différence de ces deux phrases : «je te promets de venir» et «je te permets de venir»? Pourrait-elle lever l ambiguïté de l énoncé suivant : «Il a acheté un livre à Omar»? L analyse syntagmatique se propose de remédier à ces insuffisances l analyse syntagmatique. L analyse syntagmatique introduit la notion de syntagme 8. La phrase est considérée comme un tout, ensuite, selon les différentes strates, elle est décomposée en syntagmes jusqu aux éléments terminaux. La phrase (P) est constituée de deux syntagmes : un syntagme nominal et un syntagme verbal. Ces deux syntagmes vont, à leur tour, être analysés en leurs différents constituants. La description syntagmatique d une phrase s effectue de deux manières 9 a) soit par un graphe arborescent appelé «indicateur syntagmatique» ou plus communément «arbre» : 7 L astérisque signifie que la phrase est incorrecte. 8 Le mot «syntagme» est formé du même radical que «syntaxe». Il désigne un ensemble d éléments organisés syntaxiquement et doué d une certaine unité fonctionnelle dans la phrase. 9 Le graphe arborescent a un intérêt pédagogique à cause de son aspect visuel. Mais il ne peut devenir en aucun cas une contrainte pédagogique. Les règles de réécriture s avèrent utiles pour manifester les structures de base de la phrase. Mais leur formalisme ne peut être considéré, par l enseignant comme un fin en soi. 10

11 p S N S V Dét1 N1 V N2 Dét. 2 N2 Le garçon mange une pomme. b) soit par une série de réécritures : P SN + SV SV V + SN SN Dét + N N1 N2 Dét1 Dét2 garçon pomme le une L analyse peut s affiner si l on introduit des symboles intermédiaires : 11

12 P SN SV No GN Aux GV Sg Dét. N Tps V GV Pe No GN Pluriel Dét N Le chasseur tue les lapins. Ou : P SN + SV SV Aux + GV GV V + SN Aux Tps + Pe + No SN No + GN GN Dét. + N No singulier Pluriel V tue N1 chasseur N2 lapins Dét. 1 le Dét. 2 les Nous sommes toujours ici dans la description structurale d une phrase déterminée. Pour que le modèle syntagmatique «bascule» dans le modèle génératif, il suffit de dépasser la description structurale d une seule phrase et d introduire sous les symboles terminaux tout le lexique. 12

13 V N Dét. chasse chasseur, lapins Le, les. Mais dans ce cas, il faudrait compléter les règles de réécriture afin qu elles puissent donner lieu à tous types de phrases possibles. Il faudrait encore ajouter des règles de sélection afin d éviter des phrases incorrectes ou asémantiques, et ajouter par la suite des règles de transformation. 4. Le fonctionnement de la grammaire générative et transformationnelle. La grammaire générative et transformationnelle se présente comme un ensemble fini cohérent et hiérarchisé dont l application en chaîne, par paliers successifs, depuis les règles les plus générales jusqu aux règles les plus particulières est capable d énumérer un ensemble infini de phrases correctes et aucune incorrecte. Elle est composée de quatre (4) séries de règles. Les deux premières constituent la composante de base, les deux autres séries la composante transformationnelle Composante de base. A les règles de réécriture. Les premières règles sont appelées règles de réécriture car il s agit de réécrire un symbole en d autres symboles qui en constituent les branches. On part du symbole le plus abstrait (sigma désigne l ensemble des règles de la grammaire non encore différenciées) jusqu aux symboles terminaux qui ne sont pas susceptibles de réécriture. 13

14 Principales règles de réécriture MOD + P MOD énonciatif + (négatif) + (passif) + (emphase) interrogatif impératif P SN + SV + (SN prép.) SV Aux + GV Aux Tps + Pers. + No GV copule + SN SA SN prép. Adv. V V + SN V + SN prép. V + SN + SP SN prép. Prép. + SN. SN No + GN No sing. Plur. GN Dét. + N + (Adj.) + (C de N) Aux : désigne les différents morphèmes du verbe : temps, personne, nombre. GV (groupe verbal) se réalise de manières très diverses : le chien est un animal est tout content est sur la table marche mange une poire donne un livre à son camarade court après le lièvre. 14

15 SN prép. (Syntagme nominal prépositionnel) s insère dans la phrase à différents niveaux. Il fait partie du groupe verbal : l oiseau est sur la branche. Il dépend immédiatement du symbole P dans l énoncé suivant : dès l apparition du soleil, l oiseau quitte son arbre. Les éléments mis entre parenthèses sont facultatifs. Les éléments mis entre crochets et disposés verticalement sont exclusifs les uns des autres. Par exemple, si le constituant est énonciatif, il exclut les autres constituants interrogatif et impératif. Les règles de réécriture présentées ci-dessus sont incomplètes car la question des phrases complexes n est pas abordée. B) Les règles lexicales et les règles de sous catégorisation. 1. Les règles lexicales et les règles de sous catégorisation. Cela suppose que l on analyse en traits syntaxiques et sémantiques le lexique de telle sorte que les insertions lexicales se fassent à bon escient. Les règles analysent le lexique en ses différents traits sémantiques ou syntaxiques, c est ce que l on appelle les règles de sous catégorisation. Exemple : Table : inanimé concret comptable. Liberté : inanimé abstrait. Livre : inanimé concret comptable. Il faudra donc analyser le vocabulaire en traits syntaxiques et de telle sorte que les insertions lexicales se fassent à bon escient. Ex : Le chasseur tue le chacal le chacal tue le chasseur *. 10 Les règles qui analysent le lexique en ses différents traits syntaxiques ou sémantiques sont dites «règles de sous catégorisation. Exemple de sous catégorisation syntaxique. V transitif SN (V est transitif s il est suivi d un SN complément de verbe) V intransitif V (est intransitif s il ne peut être suivi d un complément). 10 Cette phrase est syntaxiquement correcte, mais sémantiquement, elle est peu probable. 15

16 V intransitif V (V est intransitif s il est suivi d un syntagme prépositionnel complément) Les règles de sous catégorisation présentées ci-dessus sont à titre purement indicatif : elles signifient un mécanisme de sélection par des procédés formels. Les deux premières séries de règles forment la composante de base ou encore ce qu on appelle la structure profonde des phrases. 2. Les types de phrases Chomsky va prendre comme postulat au départ la phrase affirmative (assertive, déclarative, énonciative). Phrase de base = phrase noyau = P. Il va considérer : a.les phrases de base qui sont susceptibles de générer un nombre infini de phrases grammaticalement correctes et également susceptibles de transformation. b. Les phrases de surface, c est- à dire celles ayant subit une transformation. c. Les types de phrases. 1. P : SN + SV. (Il mange). 2. P : SN + SV + SN. (verbe transitif) 3. P : SN + SV + (SN) (Il chante) ( ) facultatif. 4. P : SN + SV + SP (Il obéit à son père) P : SN + SN + (SN) + SP. P : SN + SV + SP + (SP) 16

17 5. P : SN + SV + SP + SP (parler de à ) P : SN + SV + (SP) + SP. P : SN + SV + SP + (SP) SN 6. P : SN + copule SP SA 7. tournures impersonnelles + expansions Ex : Il pleut des cordes. Tournures impersonnelles + (expansion) Ex : il pleut (des cordes). 8. C est + présentatif + expansion. C est lui + gallicisme + expansion. Phrases ambiguës : J ai lu la critique de Chomsky. J ai entendu le bruit de la fenêtre 17

18 3. Tableau récapitulatif. Règles de réécriture Composante de base Règles lexicales SRUCTURE PROFONDE Composante sémantique Composante transformationnelle Règles de transformations syntaxiques Règles de transformations morphologiques Composante phonologique STRUCTURE DE SURFACE 18

19 Quelques définitions de la phrase. Le discours est une chaîne sonore qui est émise par un locuteur et cette chaîne est douée de sens. Les discours peuvent être longs ou courts mais ils ne sont pas segmentés. 1 ère définition : (Grammaire traditionnelle) La phrase est représentée comme une unité de signification. 2 ème définition : (Marauzou) La phrase est un segment de discours sémantiquement autonome. 3 ème définition : (Deloffre) La phrase est le plus petit énoncé offrant un sens complet, c est à dire que la phrase n a pas besoin d un contexte pour être interprétable. 4 ème définition : (syntaxe traditionnelle) La phrase est une unité indépendante syntaxiquement, autrement dit, une construction de rang supérieur. 5 ème définition : (Bloomfield) La phrase est la grande unité de description grammaticale. C est une suite d unités qui peuvent être analysées selon des rapports de partie à tout, de constituant à constitué. Ces rapports définissent une organisation hiérarchique emboîtés les unes dans les autres. 19

20 Application. Le quai aux fleurs ne répond plus. Comme ces chevaux que l approche de l écurie rend nerveux, le train en provenance de Marseille à destination de Paris se grisait de sa propre vitesse, de sa propre impatience. On dirait qu il bachote, pensa Khaled. La pluie pleurait sur les glaces- sécurit. Khaled n avait pas dormi. Lorsqu il était plus jeune, il ne dormait jamais l veille d un examen. Lui, aussi, à sa manière, il bachotait, comme le train, à cette différence près que le train sait exactement où il va et ne se pose pas de questions. (Malek Haddad) 20

21 Réécriture. 1. L approche de l écurie rend les chevaux nerveux. Détermination P = SN + SV + SN expansion 2. Le train se grisait de sa propre vitesse, de sa propre impatience. P = SN + SV + SP (effacement du sujet et du verbe) 3. On dirait qu il bachote, pensa Khaled. P = SN + SV + (SN théorique P2) 4. La pluie pleurait sur les glaces sécurit. P = SN + SV. 5. Khaled avait dormi. P = SN + SV. 6. Il était jeune. P = SN + copule + SA. 7. Il dormait P = SN + SV. 8. Le train sait où il va (le train sait quelque chose) (Il va quelque part) SN théorique P = SN + SV. Les structures récurrentes dans le texte : 21

22 P = SN + SV. P = SN + SV + SN. On constate qu il y a une équivalence dans le texte entre les deux structures. Il y a lieu de soulever certains problèmes 1. Au niveau de P2 : SP complexe. Effacement du sujet et du verbe. 2. Au niveau de P2 : se grisait. «se» ne peut être considéré ni C.O.D., ni C.O.Ind., dans la mesure où «se» fait corps avec le verbe. C est une métaphore, le «se» étant co-référent avec le sujet : Train = traits de l inanimé. Grisait = traits de l animé. (Incompatibilité au niveau des traits lexicaux). 3. Il est très difficile de découper le syntagme sujet de P1 dans la mesure où SN = groupe nominal avec un nom et une détermination. La mutilation de cette détermination mutile l énoncé, c est pourquoi qu il convient de la garder telle qu elle. Exercices : 1. Analysez les phrases suivantes en leurs constituants immédiats : Le jardinier de l école a planté des fleurs. Dalila offre un cadeau à sa maman pour son anniversaire. Les bambins jouent au ballon. Le train ralentit. 2. Analysez le texte suivant : Après la soupe, maman posa sur la table le plat de lentilles avec une saucisse. Les deux grands commencèrent de se disputer à qui aurait le plus gros morceau. Cécile chantait, chantonnait. Elle chante encore ainsi. Elle a toujours chanté. Maman coupa la saucisse et les grands se mirent à manger. 22

23 (GEORGES DUHAMEL, Le notaire du Havre) 3. Analysez en traits sémantiques les mots suivants en établissant une grille si possible. Ecureuil - papier peur garage voiture rêve fête. 23

24 4. Corrigé des exercices de la page 20. Exercice 1. P 1 = SN + SV + SV P 2 = SN + SV + SP + SP. P3 = SN + SV + SP. P4 = SN + SV. Exercice 2 P1. Après la soupe, maman posa sur la table le plat de lentilles avec une saucisse. SN + SV + SN + SP + SP. expansion P2. Les grands commencèrent de se disputer à qui aurait le plus gros morceau. SN + SV + SN théorique. P3. Cécile chantait, chantonnait. SN + SV. Effacement du sujet dans la deuxième partie de la phrase afin d éviter la répétition. P4. Elle chante ainsi SN + SV + SP. P5. Elle a toujours chanté. SN + SV + SP. P6.Maman coupa la saucisse et les grands commencèrent à manger. SN + SV + SN + SN + SV + SN théorique. 24

25 Lexèmes concret abstrait animé inanimé comptable Ecureuil Papier Peur + Garage Voiture Rêve + fête

26 Evaluation. Critères oui non Je repère aisément le syntagme verbal dans une phrase Je repère aisément le syntagme nominal dans une phrase Je repère aisément le syntagme prépositionnel dans une phrase. Je ne fais aucune confusion entre le syntagme nominal et le syntagme prépositionnel Je parviens facilement à analyser une phrase donnée en syntagmes Je parviens à élaborer une grille pour l analyse sémantique. Je parviens à représenter une phrase donnée en arbre. 26

27 Références : Vous pouvez compléter vos informations sur la grammaire générative et transformationnelle en consultant les auteurs suivants : CHOMSKY Noam, Structures syntaxiques, Paris. Ed du Seuil, 1967 CHOMSKY Noam, Aspects de la théorie syntaxique, Paris. Ed du Seuil, 1971 RUWET Nicolas, Introduction à la grammaire générative, Paris, Plon, 1967 GROSS Maurice, La syntaxe du verbe. GROSS Maurice, les méthodes en syntaxe. LEGOFFRE Pierre, Les constructions fondamentales du français. GREVIS, Le bon usage. 27

Le modèle standard, SPE (1/8)

Le modèle standard, SPE (1/8) Le modèle standard, SPE (1/8) Rappel : notion de grammaire mentale modulaire Les composants de la grammaire : module phonologique, sémantique syntaxique Syntaxe première : elle orchestre la relation mentale

Plus en détail

Document d aide au suivi scolaire

Document d aide au suivi scolaire Document d aide au suivi scolaire Ecoles Famille Le lien Enfant D une école à l autre «Enfants du voyage et de familles non sédentaires» Nom :... Prénom(s) :... Date de naissance :... Ce document garde

Plus en détail

Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français

Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français Badreddine Hamma To cite this version: Badreddine Hamma. Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français. Revue française de linguistique appliquée,

Plus en détail

1. Qu est-ce que la conscience phonologique?

1. Qu est-ce que la conscience phonologique? 1. Qu est-ce que la conscience phonologique? Définition La conscience phonologique est définie comme la connaissance consciente et explicite que les mots du langage sont formés d unités plus petites, à

Plus en détail

! Text Encoding Initiative

! Text Encoding Initiative Format XML: suite! le contenu d un élément est la concaténation de! texte! et d éléments (imbrication)! => structure arborescente! pas de chevauchement de balises! => exemple : une analyse syntagmatique

Plus en détail

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 Résultats aux évaluations nationales CM2 Annexe 1 Résultats de l élève Compétence validée Lire / Ecrire / Vocabulaire / Grammaire / Orthographe /

Plus en détail

Grammaires d unification

Grammaires d unification Cours sur le traitement automatique des langues (IV) Violaine Prince Université de Montpellier 2 LIRMM-CNRS Grammaires d unification Grammaire catégorielle Grammaire syntagmatique généralisée (GPSG) Les

Plus en détail

La syllabe (1/5) Unité intuitive (différent du phonème) Constituant essentiel pour la phonologie au même titre que phonème et trait

La syllabe (1/5) Unité intuitive (différent du phonème) Constituant essentiel pour la phonologie au même titre que phonème et trait La syllabe (1/5) Unité intuitive (différent du phonème) Variation des structures syllabiques d une langue à une autre et dans une même langue (cf strict vs à : une seule syllabe mais des structures bien

Plus en détail

Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année

Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année PALIER 2 CM2 La maîtrise de la langue française DIRE S'exprimer à l'oral comme à l'écrit dans un vocabulaire approprié

Plus en détail

Compétences en fin de maternelle Comparer des quantités.

Compétences en fin de maternelle Comparer des quantités. Le socle commun : Palier 1 - Compétence 3 «Les principaux éléments de mathématiques» Ecrire, nommer, comparer, ranger les nombres entiers naturels inférieurs à 1000. Les programmes : Compétences en fin

Plus en détail

Accompagnement personnalisé 6e

Accompagnement personnalisé 6e éduscol Accompagnement personnalisé 6e Accompagnement personnalisé en 6ème Problème pédagogique : l élève fait des erreurs dans la conjugaison du présent de l indicatif. Compétence 1 : Conjuguer les verbes,

Plus en détail

majuscu lettres accent voyelles paragraphe L orthographe verbe >>>, mémoire préfixe et son enseignement singulier usage écrire temps copier mot

majuscu lettres accent voyelles paragraphe L orthographe verbe >>>, mémoire préfixe et son enseignement singulier usage écrire temps copier mot majuscu conjugaison >>>, L orthographe singulier syllabe virgule mémoire lettres et son enseignement graphie suffixe usage accent ; écrire féminin temps voyelles mot point Renforcer l enseignement de l

Plus en détail

École : Maternelle. Livret de suivi de l élève. Nom : Prénom : Date de naissance : Année d entrée à l école maternelle :

École : Maternelle. Livret de suivi de l élève. Nom : Prénom : Date de naissance : Année d entrée à l école maternelle : École : Maternelle Livret de suivi de l élève Nom : Prénom : Date de naissance : Année d entrée à l école maternelle : Livret de suivi de l élève à l école maternelle Chaque compétence est évaluée selon

Plus en détail

son sont SON HOMOPHONES LES EXERCICES DE FRANÇAIS DU CCDMD www.ccdmd.qc.ca Homophones grammaticaux de catégories différentes

son sont SON HOMOPHONES LES EXERCICES DE FRANÇAIS DU CCDMD www.ccdmd.qc.ca Homophones grammaticaux de catégories différentes GRAMMATICAUX DE CATÉGORIES DIFFÉRENTES SON HOMOPHONES SONT 1 Homophones grammaticaux de catégories différentes son sont son : sont : déterminant possessif singulier à la 3 e personne. Il fait partie d

Plus en détail

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION DES NOMBRES par Jean-Luc BREGEON professeur formateur à l IUFM d Auvergne LE PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATION DES NOMBRES On ne conçoit pas un premier enseignement

Plus en détail

LIVRET PERSONNEL DE COMPÉTENCES

LIVRET PERSONNEL DE COMPÉTENCES Nom... Prénom... Date de naissance... Note aux parents Le livret personnel de compétences vous permet de suivre la progression des apprentissages de votre enfant à l école et au collège. C est un outil

Plus en détail

Activité pour développer le concept de phrase et de mot

Activité pour développer le concept de phrase et de mot Combien de mots? Activité d apprentissage : en petits groupes ou en grand groupe Faire prendre conscience aux élèves qu une phrase est formée de mots. Bâtonnets Déroulement Dire une courte phrase (p. ex.,

Plus en détail

Interférences lexicales entre deux langues étrangères: anglais et français

Interférences lexicales entre deux langues étrangères: anglais et français Interférences lexicales entre deux langues étrangères: anglais et français Université de Marmara Résumé: Dans cet article, nous nous interrogerons sur les transferts lexicaux qui se réalisent entre l anglais

Plus en détail

L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s

L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s Stéphane Safin Psychologue - Ergonome Lucid Group -

Plus en détail

Homophones grammaticaux de catégories différentes. s y si ci

Homophones grammaticaux de catégories différentes. s y si ci GRAMMATICAUX DE CATÉGORIES DIFFÉRENTES S Y HOMOPHONES SI CI 1 Homophones grammaticaux de catégories différentes s y si ci s y : pronom personnel se (e élidé devant une voyelle) à la troisième personne

Plus en détail

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel eduscol Ressources pour la voie professionnelle Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel Français Présentation des programmes 2009 du baccalauréat professionnel Ces documents

Plus en détail

LA MÉTHODOLOGIE DE TRAVAIL TRAVAILLER EXPLICITEMENT LES COMPÉTENCES 6 ET 7

LA MÉTHODOLOGIE DE TRAVAIL TRAVAILLER EXPLICITEMENT LES COMPÉTENCES 6 ET 7 LA MÉTHODOLOGIE DE TRAVAIL TRAVAILLER EXPLIITEMENT LES OMPÉTENES 6 ET 7 Animation pédagogique novembre 2013 laire BEY -conseillère pédagogique irconscription de Tours Nord Programme : La méthodologie dans

Plus en détail

Rédiger et administrer un questionnaire

Rédiger et administrer un questionnaire Rédiger et administrer un questionnaire Ce document constitue une adaptation, en traduction libre, de deux brochures distinctes : l une produite par l American Statistical Association (Designing a Questionnaire),

Plus en détail

Formation Pédagogique 3h

Formation Pédagogique 3h Formation Pédagogique 3h Carole MOULIN Conseillère Pédagogique généraliste Bourgoin 2 20 mars 2013 Ecrire c est: Copier Ecrire sans erreurs sous la dictée Concevoir et écrire une phrase, des phrases, un

Plus en détail

RVACHEW, S., BROSSEAU LAPRÉ, F. & PAUL, M. (2012) (TITRE ET AUTEURES PROVISOIRES)

RVACHEW, S., BROSSEAU LAPRÉ, F. & PAUL, M. (2012) (TITRE ET AUTEURES PROVISOIRES) TESTDE DÉPISTAGE FRANCOPHONE DE PHONOLOGIE RVACHEW, S., BROSSEAU LAPRÉ, F. & PAUL, M. (2012) (TITRE ET AUTEURES PROVISOIRES) Cette épreuve a été réalisée pour les orthophonistes comme support à leurs bilans.

Plus en détail

VI- Exemples de fiches pédagogiques en 3 ème année primaires

VI- Exemples de fiches pédagogiques en 3 ème année primaires 21 VI- Exemples de fiches pédagogiques en 3 ème année primaires 22 PROJET I : Séquence 3 ORAL (Réception) Compréhension orale : Activité d écoute : 1 ère fiche pédagogique L objectif de cette séance est

Plus en détail

Une école au Togo, épisode 1/4

Une école au Togo, épisode 1/4 Une école au Togo, épisode 1/4 Thèmes Éducation, formation Concept Ce documentaire présente la situation de l école primaire au Togo. Contenu Pour visionner le documentaire Une école au Togo, allez sur

Plus en détail

Présentation des prévisions météorologiques du monde découpé en sept grandes régions.

Présentation des prévisions météorologiques du monde découpé en sept grandes régions. Thèmes Découverte et cultures du monde, environnement, météo Concept Présentation des prévisions météorologiques du monde découpé en sept grandes régions. Contenu Durée totale : 2 mn 15 s. est présentée

Plus en détail

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique)

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) 1 Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) La programmation neurolinguistique (PNL) fournit des outils de développement personnel et d amélioration de l efficacité relationnelle dans

Plus en détail

N 334 - SIMON Anne-Catherine

N 334 - SIMON Anne-Catherine N 334 - SIMON Anne-Catherine RÉALISATION D UN CDROM/DVD CONTENANT DES DONNÉES DU LANGAGE ORAL ORGANISÉES EN PARCOURS DIDACTIQUES D INITIATION LINGUISTIQUE A PARTIR DES BASES DE DONNÉES VALIBEL Introduction

Plus en détail

mes m est mets/met mais mets

mes m est mets/met mais mets GRAMMATICAUX DE CATÉGORIES DIFFÉRENTES MES HOMOPHONES M EST METS/MET MAIS METS 1 Homophones grammaticaux de catégories différentes mes m est mets/met mais mets mes : déterminant possessif pluriel, féminin

Plus en détail

CORRIGES Plan de la séance

CORRIGES Plan de la séance CORRIGES Plan de la séance 1. Corriges Compréhension écrite 2. Corriges Compréhension orale 3. Corriges Syntaxe 4. Corriges Vocabulaire 5. Corriges Conjugaison 6. Corriges Lecture d'élargissement 7. Corriges

Plus en détail

LES BASES DU COACHING SPORTIF

LES BASES DU COACHING SPORTIF LES BASES DU COACHING SPORTIF Module N 1 Motivation, concentration, confiance, communication Module N 2 L apprentissage : «Apprendre à apprendre» LES BASES DU COACHING SPORTIF APPRENTISSAGE PLAISIR PERFORMANCE

Plus en détail

La Conscience phonologique

La Conscience phonologique La Conscience phonologique Activités à effectuer en classe ou à la maison Guide pour les parents, les enseignantes et les enseignants 2 Table des matières La conscience phonologique...page 3 La conscience

Plus en détail

LA CONJONCTION MÊME SI N EXISTE PAS!

LA CONJONCTION MÊME SI N EXISTE PAS! LA CONJONCTION MÊME SI N EXISTE PAS! Mireille Piot To cite this version: Mireille Piot. LA CONJONCTION MÊME SI N EXISTE PAS!. Christian Leclère, Eric Laporte, Mireille Piot et Max Silberztein éds. Benjamins,

Plus en détail

Le conditionnel présent

Le conditionnel présent Le conditionnel présent EMPLOIS On emploie généralement le conditionnel présent pour exprimer: une supposition, une hypothèse, une possibilité, une probabilité ( certitude); Ça m'étonnerait! J'ai entendu

Plus en détail

PLAN D ÉTUDES. école fondamentale

PLAN D ÉTUDES. école fondamentale PLAN D ÉTUDES école fondamentale Nous Henri, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau, Vu la loi du 6 février 2009 portant organisation de l enseignement fondamental; Notre Conseil d État entendu; Sur le

Plus en détail

Module 4 Tablettes et lieux de culture, musées, bibliothèques, universités

Module 4 Tablettes et lieux de culture, musées, bibliothèques, universités Module 4 Tablettes et lieux de culture, musées, bibliothèques, universités Titre de l atelier : Ecrire devant une œuvre d art avec la tablette Rappel de sa problématique : A la rencontre d une architecture

Plus en détail

«Dire et écrire» pour réaliser une composition en travail collaboratif en géographie. Agnès Dullin, lycée J. Racine 20 rue du Rocher, 75008 Paris

«Dire et écrire» pour réaliser une composition en travail collaboratif en géographie. Agnès Dullin, lycée J. Racine 20 rue du Rocher, 75008 Paris «Dire et écrire» pour réaliser une composition en travail collaboratif en géographie Agnès Dullin, lycée J. Racine 20 rue du Rocher, 75008 Paris OBJECTIFS 1- Niveau et insertion dans la programmation 2-

Plus en détail

Réussir son entrée en grammaire au CE1

Réussir son entrée en grammaire au CE1 CE1 Réussir son entrée en grammaire au CE1 Françoise Bellanger Aurélie Raoul-Bellanger ISBN : 978-2-7256-3249-0 Retz, 2013 pour la présente édition Direction éditoriale : Sylvie Cuchin Édition : Charlotte

Plus en détail

L ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE AU LYCEE PICASSO DE PERPIGNAN (Document de travail)

L ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE AU LYCEE PICASSO DE PERPIGNAN (Document de travail) L ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE AU LYCEE PICASSO DE PERPIGNAN (Document de travail) 1. Définition L'accompagnement personnalisé, qui s'adresse à tous les élèves, est un espace de liberté pédagogique permettant

Plus en détail

AMELIORER SES COMPETENCES LINGUISTIQUES les prépositions de lieu

AMELIORER SES COMPETENCES LINGUISTIQUES les prépositions de lieu AMELIORER SES COMPETENCES LINGUISTIQUES les prépositions de lieu JEUX : Jeu des paires Quelles différences? E.P.S. : - jeu Jacques a dit - Chasse au trésor - Mise en place d un parcours ÉCOUTER, MEMORISER

Plus en détail

Méthode universitaire du commentaire de texte

Méthode universitaire du commentaire de texte Méthode universitaire du commentaire de texte Baptiste Mélès Novembre 2014 L objectif du commentaire de texte est de décrire la structure argumentative et de mettre au jour les concepts qui permettent

Plus en détail

Qu est-ce qu une problématique?

Qu est-ce qu une problématique? Fiche méthodologique préparée par Cécile Vigour octobre 2006 1 Qu est-ce qu une problématique? Trois étapes : 1. Définition de la problématique 2. Qu est-ce qu une bonne problématique? 3. Comment problématiser?

Plus en détail

Auxiliaire avoir au présent + participe passé

Auxiliaire avoir au présent + participe passé LE PASSÉ COMPOSÉ 1 1. FORMATION DU PASSÉ COMPOSÉ Formation : Auxiliaire avoir au présent + participe passé PARLER MANGER REGARDER J ai parlé Tu as parlé Il/elle/on a parlé Nous avons parlé Vous avez parlé

Plus en détail

Céline Nicolas Cantagrel CPC EPS Grande Section /CP Gérer et faciliter la continuité des apprentissages

Céline Nicolas Cantagrel CPC EPS Grande Section /CP Gérer et faciliter la continuité des apprentissages Céline Nicolas Cantagrel C EPS Grande Section / Gérer et faciliter la continuité des apprentissages GS Quelques pistes par rapport à l équipe pédagogique : renforcer les liens, clarifier les paramètres

Plus en détail

Chapitre 1 Qu est-ce qu une expression régulière?

Chapitre 1 Qu est-ce qu une expression régulière? Chapitre 1 Qu est-ce qu une expression régulière? Les ordinateurs n ont pas du tout la même conception des textes que nous : pour nous, un texte est un ensemble d idées couchées sur papier. Nous nous en

Plus en détail

3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY (1896-1934)

3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY (1896-1934) 3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY (1896-1934) Psychologue russe contemporain de Piaget, a également élaboré une théorie interactionniste de l'apprentissage, sage, mais qui insiste sur tout sur la

Plus en détail

fiche D AUTOCORRECTION Frimousse, une petite chienne qu'on a adoptée le mois dernier, est intelligente et docile.

fiche D AUTOCORRECTION Frimousse, une petite chienne qu'on a adoptée le mois dernier, est intelligente et docile. fiche D AUTOCORRECTION 3.4 Les accords sont corrects dans chaque groupe du nom. On met souvent sur le dos de l inattention les erreurs d orthographe grammaticale. Bien accorder les mots exige de l observation

Plus en détail

Lhopitault Aurora PES 09 février 2011. Unité d apprentissage : Les fruits. Unité d apprentissage : les fruits séance 1

Lhopitault Aurora PES 09 février 2011. Unité d apprentissage : Les fruits. Unité d apprentissage : les fruits séance 1 Lhopitault Aurora PES 09 février 2011 Unité d apprentissage : Les fruits Niveau : MS Domaine : Découvrir le monde Objectif : Découvrir le vivant : les fruits Organisation : 2 groupes 8 élèves/7 élèves

Plus en détail

ANALYSE SÉMANTICO-DISCURSIVE DES COLLOCATIONS LEXICALES EN CORPUS SPÉCIALISÉ : LA BASE CONNAISSANCE-S

ANALYSE SÉMANTICO-DISCURSIVE DES COLLOCATIONS LEXICALES EN CORPUS SPÉCIALISÉ : LA BASE CONNAISSANCE-S ANALYSE SÉMANTICO-DISCURSIVE DES COLLOCATIONS LEXICALES EN CORPUS SPÉCIALISÉ : LA BASE CONNAISSANCE-S Estelle Dubreil et Béatrice Daille LINA FRE CNRS 2729 Université de Nantes France Résumé : L association

Plus en détail

ESSOURCES PÉDAGOGIQUES

ESSOURCES PÉDAGOGIQUES 2015 MATERNELLES CYCLE I / PS - MS ESSOURCES PÉDAGOGIQUES Introduction Je découvre par les sens MODULES À DÉCOUVRIR PENDANT LA VISITE La Cité des enfants de Vulcania est un lieu d éveil, de découvertes

Plus en détail

Caractéristiques du nom

Caractéristiques du nom DU MATÉRIEL NOM POUR ALLOPHONES 1 Nom et groupe nominal Caractéristiques du nom 1 LES CARACTÉRISTIQUES SÉMANTIQUES DU NOM Le nom commun désigne une personne ou une chose qui appartient à une même espèce.

Plus en détail

Phonologie, Master LFA Professeur : André THIBAULT

Phonologie, Master LFA Professeur : André THIBAULT Phonologie, Master LFA Professeur : André THIBAULT Semaine 2. Nous allons revenir cette semaine au concept de phonème, mais en illustrant de façon plus précise en quoi il consiste. 1. Rappel des facteurs

Plus en détail

BABEL LEXIS : UN SYSTÈME ÉVOLUTIF PERMETTANT LA CRÉATION, LE STOCKAGE ET LA CONSULTATION D OBJETS HYPERMÉDIAS

BABEL LEXIS : UN SYSTÈME ÉVOLUTIF PERMETTANT LA CRÉATION, LE STOCKAGE ET LA CONSULTATION D OBJETS HYPERMÉDIAS Quatrième colloque hypermédias et apprentissages 275 BABEL LEXIS : UN SYSTÈME ÉVOLUTIF PERMETTANT LA CRÉATION, LE STOCKAGE ET LA CONSULTATION D OBJETS HYPERMÉDIAS Anne-Olivia LE CORNEC, Jean-Marc FARINONE,

Plus en détail

Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence

Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence Gwenole Fortin To cite this version: Gwenole Fortin. Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence. 2006.

Plus en détail

1 On peut consulter et interroger ce corpus sur le site de l équipe DELIC : http://www.up.univmrs.fr/delic/crfp.

1 On peut consulter et interroger ce corpus sur le site de l équipe DELIC : http://www.up.univmrs.fr/delic/crfp. Ce que les corpus nous apprennent sur la langue Bilger Mireille (Université de Perpignan) - bilger@univ-perp.fr Cappeau Paul (Université de Poitiers) - Paul.Cappeau@univ-poitiers.fr La description syntaxique

Plus en détail

Carnet de stage. en vue de l obtention du certificat de culture générale. Domaine socio-éducatif. Nom :... Prénom :... Classe : 3...

Carnet de stage. en vue de l obtention du certificat de culture générale. Domaine socio-éducatif. Nom :... Prénom :... Classe : 3... Ecole de culture générale Fribourg ECGF Fachmittelschule Freiburg FMSF Avenue du Moléson 17, 1700 Fribourg T +41 26 305 65 65, F +41 26 305 65 70 www.ecgffr.ch Carnet de stage en vue de l obtention du

Plus en détail

I/ CONSEILS PRATIQUES

I/ CONSEILS PRATIQUES D abord, n oubliez pas que vous n êtes pas un enseignant isolé, mais que vous appartenez à une équipe. N hésitez jamais à demander des idées et des conseils aux autres collègues (linguistes et autres)

Plus en détail

Quel accent en français?

Quel accent en français? Quel accent en français? 1. L ACCENT CIRCONFLEXE Il s emploie sur a, e, i, o, u. Souvent, il remplace un s présent dans la langue latine: Forêt, tête, tempête, fête, hôtesse, hôpital, arrêt, intérêt, bête

Plus en détail

Apprentissage Automatique

Apprentissage Automatique Apprentissage Automatique Introduction-I jean-francois.bonastre@univ-avignon.fr www.lia.univ-avignon.fr Définition? (Wikipedia) L'apprentissage automatique (machine-learning en anglais) est un des champs

Plus en détail

Spécialité auxiliaire en prothèse dentaire du brevet d études professionnelles. ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES

Spécialité auxiliaire en prothèse dentaire du brevet d études professionnelles. ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES 51 Epreuve EP1 : ANALYSE ET COMMUNICATION TECHNOLOGIQUES UP1 Coefficient 4 Finalité et objectifs de l épreuve L épreuve vise à évaluer la capacité du candidat à mobiliser

Plus en détail

Guide juris.doc. 3 e édition. soquij.qc.ca

Guide juris.doc. 3 e édition. soquij.qc.ca Guide juris.doc AZIMUT, Documentation juridique PROGRAMME D ACCÈS GRATUIT 3 e édition soquij.qc.ca La Société québécoise d information juridique (SOQUIJ) est heureuse de vous compter parmi les utilisateurs

Plus en détail

Organiser l espace dans une classe de maternelle : Quelques idées. I - Les textes officiels : II - Les coins jeux : III - L enfant et le jeu :

Organiser l espace dans une classe de maternelle : Quelques idées. I - Les textes officiels : II - Les coins jeux : III - L enfant et le jeu : Organiser l espace dans une classe de maternelle : I - Les textes officiels : Quelques idées «L aménagement des salles de classe doit offrir de multiples occasions d expériences sensorielles et motrices.

Plus en détail

Livret personnel de compétences

Livret personnel de compétences Livret personnel de compétences Grilles de références pour l évaluation et la validation des compétences du socle commun au palier 2 Janvier 2011 MENJVA/DGESCO eduscol.education.fr/soclecommun LES GRILLES

Plus en détail

Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique

Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique I Contexte du métier 1. Définition Les professeurs de musique diplômés d'état sont chargés

Plus en détail

ces ses c est s est sais / sait

ces ses c est s est sais / sait GRAMMATICAUX DE CATÉGORIES DIFFÉRENTES CES HOMOPHONES SES C EST S EST SAIS / SAIT 1 Homophones grammaticaux de catégories différentes ces ses c est s est sais / sait ces : déterminant démonstratif pluriel

Plus en détail

Conférence Fanny de la Haye Maître de Conférence UBO/Professeure IUFM site de St Brieuc. Les difficultés de compréhension en lecture

Conférence Fanny de la Haye Maître de Conférence UBO/Professeure IUFM site de St Brieuc. Les difficultés de compréhension en lecture Conférence Fanny de la Haye Maître de Conférence UBO/Professeure IUFM site de St Brieuc Les difficultés de compréhension en lecture 3 octobre 2012/ UBO Brest (amphi A) Introduction Bibliographie de référence

Plus en détail

I. Le déterminant Il détermine le nom. Le déterminant indique le genre, le

I. Le déterminant Il détermine le nom. Le déterminant indique le genre, le I. Le déterminant Il détermine le nom. Le déterminant indique le genre, le nombre et le degré de détermination du nom. 1. L article le, la, les, l, d, au, aux, du, des, un, une, des, du, de l, de la, des.

Plus en détail

ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES

ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES PPB-2006-8-1-CPA ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES Introduction 0. Base légale 1. Le contrôle interne 1.1. Définition et éléments constitutifs 1.2. Mesures

Plus en détail

Atelier rédactionnel

Atelier rédactionnel Baccalauréat professionnel Gestion - Administration Atelier rédactionnel Exemples de séances réalisées en première et au début de l année de terminale Joëlle PERRETIER & Patrice VIRIEUX Lycée professionnel

Plus en détail

Diapo 1. Objet de l atelier. Classe visée. Travail en co-disciplinarité (identité et origine académique des IEN)

Diapo 1. Objet de l atelier. Classe visée. Travail en co-disciplinarité (identité et origine académique des IEN) COMMENTAIRE Séminaire national Réforme de la série Gestion-administration Lyon 10 et 11 mai 2012 Vendredi matin Martine DECONINCK (IEN EG), Michèle SENDRE (IEN L), Isabelle VALLOT (IEN EG) Diapo 1. Objet

Plus en détail

TITRE DE L ACTIVITÉ : Vivre en groupe chez les animaux. DISCIPLINES ET DOMAINES D ACTIVITÉ de la discipline

TITRE DE L ACTIVITÉ : Vivre en groupe chez les animaux. DISCIPLINES ET DOMAINES D ACTIVITÉ de la discipline TITRE DE L ACTIVITÉ : Vivre en groupe chez les animaux DISCIPLINES ET DOMAINES D ACTIVITÉ de la discipline - Lecture de textes documentaires. - Les êtres vivants dans leur environnement. SÉANCE OU SÉQUENCE

Plus en détail

PROJET D ETABLISSEMENT

PROJET D ETABLISSEMENT PROJET D ETABLISSEMENT «Amener chacun à une autonomie responsable» INTRODUCTION Dans l esprit du Projet Educatif défini par le Pouvoir Organisateur du Collège Notre-Dame et dans la volonté de respecter

Plus en détail

La traduction métalinguistique I : niv eaux lexical et pré-phrastique1 Résumé

La traduction métalinguistique I : niv eaux lexical et pré-phrastique1 Résumé La traduction métalinguistique I : niveaux lexical et pré-phrastique 1 Par Dr. KPLI Y.K. Jean François Université de Cocody UFR : LLC, Département d anglais Résumé L objet de cet article est triple. Il

Plus en détail

Demande d admission au Centre pédagogique Lucien-Guilbault Secteur primaire

Demande d admission au Centre pédagogique Lucien-Guilbault Secteur primaire Date d envoi : Demande d admission au Centre pédagogique Lucien-Guilbault Secteur primaire QUESTIONNAIRE AU TITULAIRE Ce document doit être complété par le titulaire de classe et/ou par l orthopédagogue

Plus en détail

PROGRAMME DE CRÉATION ET INNOVATION TECHNOLOGIQUES EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE Enseignement d exploration

PROGRAMME DE CRÉATION ET INNOVATION TECHNOLOGIQUES EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE Enseignement d exploration PROGRAMME DE CRÉATION ET INNOVATION TECHNOLOGIQUES EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE Enseignement d exploration Préambule La société doit faire face à de nouveaux défis pour satisfaire les

Plus en détail

ACCUEIL EN CENTRE DE LOISIRS ENFANT PORTEUR DE HANDICAP

ACCUEIL EN CENTRE DE LOISIRS ENFANT PORTEUR DE HANDICAP ASSOCIATION DES CENTRES DE LOISIRS 11 avenue Jean Perrot - 38100 GRENOBLE Tél. : 04 76 87 76 41 - Fax : 04 76 47 52 92 E-mail : secretariat@acl-grenoble.org Site Internet : http://www.acl-grenoble.org

Plus en détail

ACTIVITÉ 1 : LES ADJECTIFS POSSESSIFS

ACTIVITÉ 1 : LES ADJECTIFS POSSESSIFS ACTIVITÉ 1 : LES ADJECTIFS POSSESSIFS 1. Choisis et entoure l adjectif possessif qui convient. a Je ne trouve pas mon / ma / mes lunettes. b Tu veux venir à son / sa / ses fête d anniversaire? c Nous n

Plus en détail

À propos d exercice. fiche pédagogique 1/5. Le français dans le monde n 395. FDLM N 395 Fiche d autoformation FdlM

À propos d exercice. fiche pédagogique 1/5. Le français dans le monde n 395. FDLM N 395 Fiche d autoformation FdlM fiche pédagogique FDLM N 395 Fiche d autoformation FdlM Par Paola Bertocchini et Edvige Costanzo Public : Futurs enseignants en formation initiale et enseignants en formation continue Objectifs Prendre

Plus en détail

Et avant, c était comment?

Et avant, c était comment? 3 Et avant, c était comment? Objectifs de l unité Tâche La première partie de l évaluation comprend une tâche, QUELS CHANGEMENTS!, divisée en quatre phases. Dans la première phase, il s agit d écouter

Plus en détail

Langue Française. Syllabus A1. Description globale du niveau A1 utilisateur élémentaire

Langue Française. Syllabus A1. Description globale du niveau A1 utilisateur élémentaire Langue Française Redatto da Dott.ssa Annie Roncin Syllabus A1 Description globale du niveau A1 utilisateur élémentaire L étudiant peut : -comprendre et utiliser des expressions familières et quotidiennes

Plus en détail

Une situation d'apprentissage du lexique en MS Les activités gymniques

Une situation d'apprentissage du lexique en MS Les activités gymniques Cette séquence permet l acquisition des compétences nécessaires à la construction des connaissances : - Connaître et enrichir le lexique de base de l action «se déplacer» : marcher, ramper, courir, grimper-escalader,

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information

Plus en détail

3. Les METHODES AUDIO-VISUELLES : la méthodologie SGAV ou une approche structuro-globale de la langue

3. Les METHODES AUDIO-VISUELLES : la méthodologie SGAV ou une approche structuro-globale de la langue 3. Les METHODES AUDIO-VISUELLES : la méthodologie SGAV ou une approche structuro-globale de la langue Les méthodes audio visuelles seront définies dans ce cours comme des méthodologies dont la cohérence

Plus en détail

LES REPRESENTATIONS DES NOMBRES

LES REPRESENTATIONS DES NOMBRES LES CARTES A POINTS POUR VOIR LES NOMBRES INTRODUCTION On ne concevrait pas en maternelle une manipulation des nombres sans représentation spatiale. L enfant manipule des collections qu il va comparer,

Plus en détail

Groupes de compétences. C est possible! Même en solo!

Groupes de compétences. C est possible! Même en solo! Groupes de compétences au lycée C est possible! Même en solo! Pour qui? Pour tous les élèves des classes de Seconde LV1 & LV2 dans un premier temps. Pour tous les élèves de classes de Premières et Pour

Plus en détail

Principe et règles d audit

Principe et règles d audit CHAPITRE 2 Principe et règles d audit 2.1. Principe d audit Le principe et les règles d audit suivent logiquement l exposé précédent. D abord, comme dans toute branche de l activité d une entreprise, l

Plus en détail

Et si j étais Marty Mac Fly Ou comment remonter le temps avec une tablette tactile (Ipad)

Et si j étais Marty Mac Fly Ou comment remonter le temps avec une tablette tactile (Ipad) Et si j étais Marty Mac Fly Ou comment remonter le temps avec une tablette tactile (Ipad) Résumé L'idée de départ pour ce projet est de permettre à des élèves de CP/CE1 et de CM2 de prendre conscience

Plus en détail

Introduction à la méthodologie de la recherche

Introduction à la méthodologie de la recherche MASTER DE RECHERCHE Relations Économiques Internationales 2006-2007 Introduction à la méthodologie de la recherche geraldine.kutas@sciences-po.org Les Etapes de la Recherche Les étapes de la démarche Etape

Plus en détail

ACTIVITÉS DE COMMUNICATION LANGAGIÈRE ET STRATÉGIES

ACTIVITÉS DE COMMUNICATION LANGAGIÈRE ET STRATÉGIES référence pour les langues ACTIVITÉS DE COMMUNICATION LANGAGIÈRE ET STRATÉGIES Activités de production et stratégies PRODUCTION ORALE GÉNÉRALE MONOLOGUE SUIVI : décrire l'expérience MONOLOGUE SUIVI : argumenter

Plus en détail

Homophones grammaticaux de catégories différentes. ce se

Homophones grammaticaux de catégories différentes. ce se GRAMMATICAUX DE CATÉGORIES DIFFÉRENTES CE HOMOPHONES SE 1 Homophones grammaticaux de catégories différentes ce se ce : déterminant démonstratif masculin singulier. Il fait partie d un GN dont le noyau

Plus en détail

Formation Août 2013 Michèle Garello, IEN économie gestion Caroline Natta, professeur

Formation Août 2013 Michèle Garello, IEN économie gestion Caroline Natta, professeur Formation Août 2013 Michèle Garello, IEN économie gestion Caroline Natta, professeur Déroulement des deux journées Mardi 26 Matin : Intervention des IEN Jeudi 29 Matin : Production en binôme. Après-midi

Plus en détail

Ressources lexicales au service de recherche et d indexation des images

Ressources lexicales au service de recherche et d indexation des images RECITAL 2011, Montpellier, 27 juin - 1er juillet 2011 Ressources lexicales au service de recherche et d indexation des images Inga Gheorghita 1,2 (1) ATILF-CNRS, Nancy-Université (UMR 7118), France (2)

Plus en détail

Manuel d utilisation 26 juin 2011. 1 Tâche à effectuer : écrire un algorithme 2

Manuel d utilisation 26 juin 2011. 1 Tâche à effectuer : écrire un algorithme 2 éducalgo Manuel d utilisation 26 juin 2011 Table des matières 1 Tâche à effectuer : écrire un algorithme 2 2 Comment écrire un algorithme? 3 2.1 Avec quoi écrit-on? Avec les boutons d écriture........

Plus en détail

LECTURE, RECHERCHE DOCUMENTAIRE ET INDEXATION

LECTURE, RECHERCHE DOCUMENTAIRE ET INDEXATION LECTURE, RECHERCHE DOCUMENTAIRE ET INDEXATION Séquence Lettres / Documentation / TICE Classe de 6è et club journal Collège Gabrielle Colette Puget sur Argens Académie de Nice Roxane Obadia CONSTAT INITIAL

Plus en détail

Ecrire pour le web. Rédiger : simple, concis, structuré. Faire (plus) court. L essentiel d abord. Alléger le style. Varier les types de contenus

Ecrire pour le web. Rédiger : simple, concis, structuré. Faire (plus) court. L essentiel d abord. Alléger le style. Varier les types de contenus Ecrire pour le web Un texte web de lecture aisée pour l internaute, l est aussi pour les moteurs de recherche ; l écriture peut ainsi être mise au service du référencement naturel. De façon complémentaire,

Plus en détail

quelque quelque(s) quel(s) que/quelle(s) que quel(s) / quelle(s) qu elle(s)

quelque quelque(s) quel(s) que/quelle(s) que quel(s) / quelle(s) qu elle(s) GRAMMATICAUX DE CATÉGORIES DIFFÉRENTES QUELQUE HOMOPHONES QUELQUE(S) QUEL(S) QUE/QUELLE(S) QUE QUEL(S)/QUELLE(S) QU ELLE(S) 1 Homophones grammaticaux de catégories différentes quelque quelque(s) quel(s)

Plus en détail

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Type d outil : Outil pour favoriser la mise en mémoire et développer des démarches propres à la gestion mentale. Auteur(s) : Sarah Vercruysse,

Plus en détail

Voici une demande qui revient régulièrement lors de mes rencontres avec les employeurs :

Voici une demande qui revient régulièrement lors de mes rencontres avec les employeurs : Logique dépannage La logique de dépannage dépend d une multitude d aspect, et un de ses aspects que j ai pu constater avec le temps en tant que formateur est que les techniciens industriels apprennent

Plus en détail