ORGANE MENSUEL DE LA CONFÉDÉRATION DES BETTERAVIERS BELGES asbl CBB Bd. Anspach 111 Bte Bruxelles T F P

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1 Le Betteravier ORGANE MENSUEL DE LA CONFÉDÉRATION DES BETTERAVIERS BELGES asbl CBB Bd. Anspach 111 Bte Bruxelles T F Éditorial par hilippe Bedoret, résident de la CBB De l Europe à nos champs Début mars, la Commission publiait un communiqué enthousiaste pour annoncer le «succès» de la réforme du secteur sucre. C est vrai que la période de restructuration a pris fi n début 2009 et qu au total avec 5,8 Mt de quota abandonné au Fonds de Restructuration, l UE ne sera pas loin de l objectif qu elle s était fi xé (6 Mt). our les producteurs qui ont subi la réforme, entendre parler de «succès» est néanmoins heurtant. Après 4 ans de réforme, le prix de la betterave est au plus bas avec une rentabilité quasiment nulle, les quotas sont amputés, des usines sont détruites, La seule chose qui augmente constamment, c est la possibilité d importer. La restructuration étant terminée, on constate aussi que le fi nancement du Fonds de Restructuration prélevé sur le secteur (via le versement par les fabricants et la baisse accélérée du prix de la betterave) a été excessif. Il reste un solde important qui n était pas prévu. Il serait logique et c est ce qui est demandé que l excédent soit conservé au sein du secteur qui l a payé. Suite à l abandon de quota, des aides dites de diversifi cation sont prévues pour faciliter l adaptation aux nouvelles conditions. Elles sont mises au point dans le cadre du régime de soutien au développement rural. Chacun, individuellement, nous avons intérêt à vérifi er si elles ne peuvent pas nous aider à améliorer notre compétitivité, technique et environnementale. Le détail a été publié dans le Bietplanter précédent pour la région fl a- mande ; il est publié dans le Betteravier de ce mois pour la région wallonne. Soyons-y attentifs. A la RT, l Administrateur délégué et le Directeur Matières premières ont annoncé, à la fois, le retour vers deux centres d analyse (Longchamps et Tienen) dès 2009 et une remise en ordre complète de la réception de Longchamps en A la RT comme à Iscal, les travaux vont bon train pour l augmentation de capacité prévue à Longchamps ( t/j) et à Fontenoy ( t/j). A la RT, la demande des planteurs est de monter à t/j dès 2010 à Longchamps ; cela apparait comme une nécessité. Mais espérons d abord que les travaux en cours soient DANS CE NUMÉRO p. 2: Actualités p. 4: articipation Sopabe et Sopabe-T p. 5: Marché des pulpes 2009 p. 7: Techniques culturales betteravières p. 11: Aides à la diversification terminés à temps dans les deux usines pour le démarrage de la campagne. En attendant, restons modérés dans nos emblavements. C est l intérêt de tous. A cette époque de l année, un souhait en guise de conclusion : espérons que nous pourrons profi ter d une belle période de bon temps ; qu elle nous permette de réaliser nos semis dans d excellentes conditions, avec une bonne levée. AVRIL 2009 nr ième année COYOTE, LA VARIÉTÉ LA LUS VENDUE EN 2007 ET 2008! Levée exceptionnelle : 102,8 % Richesse : 17,9 Rdt. Racines : 83,2 T/Ha Revenu Fin. : 102,64 % Sucre blanc : 102,93 % Source : IRBAB

2 RÉFORME SUCRE Aides à la diversification En pages 11 à 15 du journal, fi gure une liste de 40 équipements pouvant faire l objet d un subside spécial. Dans le cadre du régime de restructuration sucrière (réduction de quota et fermetures d usine) imposé par l UE, il y a en effet deux types d aides payées par le Fonds de Restructuration (FR) qui intéressent les planteurs : les «aides à la restructuration» (environ 43 /t quota abandonné au FR), payées en juin prochain ; les «aides à la diversification» (budget total pour la Belgique 19,3 M dont 11,0 M pour la Wallonie) ; c est de celles-ci qu il est question ici. Les «aides à la diversifi cation» servent à fi nancer des mesures qui doivent s inscrire dans le régime de soutien au développement rural. C est la Région wallonne qui défi nit le programme de mesures. Elle a prévu un budget de 4 M au titre de la modernisation des exploitations agricoles (mesures «121») et 7 M au titre de l accroissement de valeur ajoutée agricole via les industries agro-alimentaires (mesures «123»). Les mesures qui concernent directement les agriculteurs sont les mesures «121». C est d elles uniquement qu il est question ci-dessous. Elles sont prévues à l article 84 de l Arrêté du pour les «Investissements dans le Secteur Agricole» (ISA). L aide est fi xée à un maximum de 40 % en capital. L article 84 prévoit en fait deux types d aides : au 1, une aide à l investissement en «matériel spécifi que à la culture et à la récolte de betteraves sucrières ou de chicorées», pour les planteurs de betteraves ou RÉCETION DES BETTERAVES Le 18 février dernier, à l issue de l assemblée générale à Boneffe, M.M. Thomas Hubbuch, Administrateur délégué de la RT, et Guy aternoster, Directeur Matières premières, ont fait part à la CBB de la décision du Comité exécutif RT à propos des centres d analyse. Cette décision consiste essentiellement, d une part, à en revenir à l avenir à deux centres d analyse (Longchamps et Tienen) après l expérience d un centre unique en 2008, et d autre part, à remettre à jour complètement le centre d analyse de Longchamps en Le retour à deux centres d analyse est une décision de long terme (éviter un système jugé trop complexe, ). de chicorées dont le quota a été réduit pour la campagne 2008 (en fait, tous les planteurs de l époque) ; au 2, une aide à l investissement en «matériel nécessaire pour le lancement d une nouvelle production ou activité», pour les planteurs dont le quota a été totalement abandonné au FR. Dans le texte ci-dessous, nous nous intéressons essentiellement au 1e type d aide ( 1). Une liste précise du matériel éligible en tant que matériel spécifi que à la culture de betteraves et de chicorées est détaillée. Elle a été établie en profi tant de l expertise de l IRBAB. Des précisions restent à apporter pour les matériels n 2 et 19. Que faut-il encore retenir avant de passer à l examen de cette liste? our profi ter de l aide à la diversifi cation, tous les investissements doivent être clôturés au (délai très court)! Les investissements sont considérés un par un ; le montant minimum est de ; Les conditions générales pour avoir droit à une aide dans le cadre d ISA sont également d application pour les aides à la diversifi cation (condition de revenu, contraintes en cas de remplacement de matériel, ; toutefois, aucun plan d investissement n est requis). Le formulaire de demande n est pas encore fi nalisé par la Région Wallonne. Il devrait l être sous peu. Les informations seront mises sous peu sur le site de la Région wallonne. Retour à deux centres d analyse à la RT En pratique cela signifi e que dès cette année tous les véhicules seront à nouveau sondés. En 2009, le centre d analyse de Longchamps ne profi tera que d améliorations très partielles. ar contre, la décision est prise de lui appliquer un «relifting» complet en 2010 (sortie de tous les équipements du bâtiment et réinstallation avec de nouveaux automates et câblages, un équipement général adéquat, ), de manière à remettre ce centre à niveau, a souligné Monsieur Hubbuch. Une réunion se tiendra pour examiner les aspects techniques du retour à deux centres d analyse. Les planteurs RT ont dès à présent signalé que toutes les conséquences des accords de 2006 et 2008 (notamment en ce qui concerne la détermination de la tare terre) devaient être rencontrées. Valorisation des betteraves hors-quota A Iscal, toutes les betteraves hors-quota sont valorisées comme report Fabricant (dit aussi report forcé), au coût de 1,74 /t betteraves reportées. A la RT, les betteraves hors-quota sont valorisées de trois façons. Il y a, d abord, le report lanteur (dit aussi report volontaire). Son volume total est resté assez limité (environ t ou 3 % du quota global RT en moyenne). our toutes les tonnes de betteraves restant excédentaires après report volontaire, il y a eu deux modes de valorisation par le fabricant : l utilisation pour le sucre industriel (environ 74 % du tonnage excédentaire), au prix de 18 /t betteraves, payé au ; le report Fabricant (environ 26 % du tonnage excédentaire). Les proportions de 74 et 26 % s appliquent de la même façon pour tous les planteurs ayant encore un excédent après report volontaire. Le coût du report qui a été convenu est la moyenne du coût du report lanteurs et du report Fabricant, soit 2,07 /t betteraves reportées. UE: Abandon de 5,8 Mt quota Le régime temporaire de restructuration de l industrie sucrière était étalé sur 4 ans (de début 2006 à début 2009). Il avait été réformé en septembre 2007 pour inciter à un abandon massif de quota au Fonds de Restructuration en 2008, y compris dans les bonnes régions. L objectif de la Commission était d arriver à un abandon total de quota de 6 Mt. Avec les t de quota encore abandonnées en 2009, le total des abandons s élève à 5,8 Mt (voir tableau). Il atteint ainsi presque l objectif. Les t manquantes pourront éventuellement faire l objet d un «fi nal cut» (applicable au sucre et à l isoglucose, en tenant compte de l importance des abandons déjà faits), sans aides en La décision est à prendre par la Commission en Tableau : Évolution des quotas pour l UE-27 entre le début et la fin de la période de restructuration, en Mt Sucre Iso- S. Total glucose Inuline Quota 07/ ,6 0,6 0,3 18,449 Quota additionnel +1,0 +0,3 0 +1,352 Abandons au FR -5,2-0,2-0,3-5,773 Quota 2009/10 13,3 0,7 0 14,027 Trans-SACE Transportez de la charge utile, pas de l acier! NOUVEAUTÉ! Tél: Fax: info@joskin.com 2 04/2009 Le Betteravier

3 Herbicide betterave : Safari de Duont RÉAREZ VOTRE AVENIR, REENSEZ VOS ROGRAMMES DE DÉSHERBAGE. Duont TM Safari : granulés à disperser dans l'eau contenant 50 % de triflusulfuron-méthyle. N d agréation: 8475/B. Duont Crop rotection Antoon Spinoystraat Mechelen L'ovale Duont, The miracles of science TM et Safari sont des marques déposées ou des marques commerciales de Duont ou de ses sociétés affiliées.

4 ARTICIATION SOABE (ISCAL) État du dossier de participation au 20 février 2009 Au cours de la première semaine du mois de mars, les planteurs participants d Iscal Sugar ont reçu une lettre avec le détail de l évolution de leur dossier participation en Voici quelques commentaires explicatifs. ARTICIATION SOABE-T (RT) État du dossier de participation au 28 février 2009 Au cours de la première semaine du mois de mars, les planteurs participants de la RT ont reçu une lettre avec le détail de l évolution de leur dossier participation en Voici quelques commentaires explicatifs. Ligne 1 : Situation de départ C est l état du dossier de participation au 16 septembre our rappel, les titres de participation (parts B, S et obligations) ont été achetés en plusieurs étapes. Le lancement de l opération de participation des planteurs dans le capital d Iscal Sugar date de l hiver 2003 (achat de 3 % des actions d Iscal Sugar). L achat des titres par les planteurs qui a suivi a été réalisé principalement le 31 janvier 2004 et le 31 janvier 2005 par retenue sur le paiement des betteraves. Un nouvel achat de titres a ensuite été réalisé en 2007 pour les planteurs qui avaient acheté du quota additionnel. our le 1er tour, les titres ont été payés par retenue au 31 mars our le 2e tour, le paiement a été réalisé par retenue au 31 janvier En dehors de ces achats de titres, il faut aussi tenir compte des achats de titres dans le cadre d achats de quota réalisés auprès d autres planteurs depuis En ce qui concerne les achats de quotas de l hiver 2007/2008, il existait deux possibilités pour l achat des titres correspondants au planteur vendeur. Soit les titres de participation étaient payés directement au planteur vendeur, soit ceux-ci étaient payés au planteur via l usine par retenue sur le paiement des betteraves au 22 décembre La situation de départ ci-joint inclut les achats de titres entre planteurs payés directement entre eux. En revanche, la situation de départ n inclut pas les achats de titres réalisés via l usine au 22 décembre 2008 (puisque ceux-ci ont été payés après la date du 16 septembre 2008). our rappel, suite à la baisse de 30% de la valeur de l action Iscal Sugar au cours du premier semestre 2008, il a été décidé de réduire de 25 % la valeur des parts B et des parts S de la Sopabe. La réduction des parts B et S de la Sopabe a été réalisée lors de l Assemblée Générale de Sopabe du 16 septembre 2008 en présence du notaire Maître Bultereys. La valeur totale du dossier de participation est calculée avec une valeur de 8 par part B (contre 12 précédemment), une valeur de 0,75 par part S (contre 1 précédemment) et une valeur de 1 par obligation (valeur inchangée). Ligne 2 : Conversion des obligations en parts S La conversion des obligations en parts S est une conséquence de l abandon volontaire de la totalité de leur quota betteravier par quelque planteurs du groupe Iscal Sugar. Afi n de pouvoir rembourser les titres détenus par ces planteurs et notamment les parts S se posait le problème de la réduction considérable du nombre de parts S lors du remboursement des planteurs quittant le secteur et aussi, le problème de la réduction importante du capital de Sopabe. Afi n de permettre le remboursement des planteurs sortants tout en maintenant inchangé le nombre de parts S de la Sopabe, il a été décidé de reconstituer le nombre de parts S en convertissant en parts S tout ou une partie des obligations détenues par les planteurs restants d Iscal Sugar. Le nombre d obligations de 1 converties en parts S de 0,75 a été calculé en fonction de la nouvelle règle défi nissant l effort de participation individuel des planteurs. Cette règle est la suivante : pour être en ordre de participation, un planteur doit désormais détenir 8,8 parts S par tonne commencée de betteraves en quota. Ligne 3 : Situation après conversion A l issue de l opération de conversion chaque planteur en ordre de participation détient donc 8,8 parts S par tonne commencée de quota betteravier. Jusqu à 40, le solde de la conversion a été remboursé le 15 février Au-delà de ce montant, l excédent est resté en obligations. Celui-ci est remboursable sur simple demande écrite à la Sopabe. Lignes 4 et 5 : Achat/vente via l usine Ces lignes concernent uniquement les planteurs qui ont acheté ou vendu du quota lors de l hiver 2007/2008. Les acheteurs de quota ont racheté les parts S nécessaires par retenue au 22 décembre 2008 ou au 31 janvier Le montant payé doit être comparé au montant déduit pour la participation sur les décomptes fi nanciers envoyés par l usine. Les vendeurs de quota ont été remboursés de leurs parts S soit au 22 décembre 2008, soit au 31 janvier 2009 selon que l acheteur a été retenu au 22 décembre ou au 31 janvier. Ligne 6 : Situation au 20 février 2009 C est la situation du dossier de participation au 20 février Cette situation ne prend pas en compte les achats ou vente de titres réalisés suite aux achats ou ventes de quota de cet hiver 2008/2009. Ligne 1 : Situation de départ C est l état du dossier de participation au 10 septembre our rappel, le lancement de l opération de participation des planteurs dans le capital de la RT date de l hiver En dehors des titres rachetés à d autres planteurs suite à un achat de quota, les titres de participation (parts B, T et obligations) ont été achetés au fi l du temps par retenue sur le paiement des betteraves. Les titres de la 1e tranche ont été achetés en 1992 (31 janvier et 22 décembre 1992); les titres de la 2e tranche ont été achetés aux 31 janvier 1997, 1998, 1999, 2000 et 2001; les titres de la 3e tranche ont été achetés aux 31 janvier 2002, 2003, 2004,2005 et 2006; les titres de la 4e tranche ont été achetés aux 31 janvier 2007 et En ce qui concerne les achats de quotas de l hiver 2007/2008, il existait deux possibilités pour l achat des titres correspondants au planteur vendeur. Soit les titres de participation étaient payés directement au planteur vendeur, soit ceux-ci étaient payés au planteur via l usine par retenue sur le paiement des betteraves au 22 décembre La situation de départ ci-joint inclut les achats de titres entre planteurs payés directement entre eux. En revanche, la situation de départ n inclut pas les achats de titres réalisés via l usine au 22 décembre 2008 puisque ceux-ci ont été payés après la date du 10 septembre La valeur totale du dossier de participation de la situation initiale est calculée avec une valeur de 12 par part B, de 8,24 par part T, de 0,5 par obligation de la 2e tranche et une valeur de 0,4 par obligation de la 3e et de la 4e tranche. Ces valeurs sont inchangées depuis l achat des titres. Ligne 2 : Conversion des obligations en parts S La conversion des obligations en parts T est une conséquence de l abandon volontaire de la totalité de leur quota betteravier par quelque 200 planteurs du groupe RT. Afi n de pouvoir rembourser les titres détenus par ces planteurs et notamment les parts T se posait le problème de la réduction du nombre de parts T lors du remboursement et aussi le problème de la réduction du capital de Sopabe-T. Afi n de permettre le remboursement des planteurs quittant le secteur tout en maintenant inchangé le nombre de parts S de la Sopabe-T, il a été décidé de reconstituer le nombre de parts T en convertissant en parts T 3,1 % des obligations de la 2e tranche détenues par les planteurs restants de la RT. Ligne 4 : Achat/vente de titres Sopabe-T via l usine Cette ligne concerne uniquement les planteurs qui ont acheté ou vendu du quota lors de l hiver 2007/2008 et choisi la formule de paiement des titres Sopabe-T via l usine. Les acheteurs de quota ont racheté les parts T et obligations nécessaires par retenue au 22 décembre 2008 ou au 31 janvier Le montant payé doit être comparé au montant déduit pour la participation sur les décomptes fi nanciers envoyés par l usine. Les vendeurs de quota ont été remboursés de leurs parts T et obligations soit au 22 décembre 2008, soit au 31 janvier 2009 selon que l acheteur a été retenu au 22 décembre ou au 31 janvier. Ligne 5 : rélèvement de la 4e tranche au 31 janvier 2009 Le 31 janvier 2009, les planteurs ayant souscrit à la 4e tranche de participation ont été retenu d une obligation de 0,4 par tonne de quota betteravier C est le 3e prélèvement effectué pour la 4e tranche de participation. Ligne 6 : Remboursement des titres en excès au 15 février 2009 Suite à la restructuration, les conditions de participation ont été révisées sur base du niveau de participation général le plus faible à la tonne afi n de permettre à un maximum de planteurs participants d être en ordre de participation. Ces nouvelles conditions sont rappelées pour la campagne 2008 dans le second paragraphe de la lettre. our la campagne 2009, les conditions de participation aux 3 premières tranches restent identiques. En revanche, la participation à la 4e tranche doit être complétée comme suit : en plus des 2 obligations de 0,4 par tranche commencée de 0,83 tonne de quota betteravier, il faut ajouter une obligation par tonne commencée de quota betteravier livré en 2008 (prélèvement du 31 janvier 2009). Le remboursement des planteurs pour les titres en excès a été réalisé : - sur base des règles de participation de la campagne 2009 ; - pour les titres excédentaires de la 1e et la 2e tranche de participation ; - pour autant que le montant des titres excédentaires soit supérieur à 40. Enfi n, le remboursement des obligations de la 2e tranche n a été effectué que pour les planteurs ayant participé aux 4 tranches de participation. Ligne 7 : Situation au 28 février 2009 C est la situation du dossier de participation au 28 février Cette situation ne prend pas en compte les achats ou vente de titres réalisés suite aux achats ou ventes de quota réalisées cet hiver 2008/2009. Avadex, pour booster vos traitements de post. Avadex est aussi appliquable avant semis contre graminées annuelles, vulpin résistant inclu. Gaillet Chénopode Sené Belchim Crop rotection nv/sa Neringstraat Londerzeel AVADEX 480 (7785/B g/l triallate - Xn, N) Détenteur d agréation : Gowan C.I.S. Bien lire l étiquette avant l utilisation. Avadex_90x247.indd 2 3/03/2009 8:18: /2009 Le Betteravier

5 RAFFINERIE TIRLEMONTOISE Marché des pulpes 2009 Au cours de la réunion interprofessionnelle qui s est tenue entre planteurs et fabricants de la RT, les modalités suivantes ont été fi xées en ce qui concerne le marché des pulpes La valeur fi xée au départ est de 2,80 EUR par tonne de betteraves. Il s agit de la valeur qui sera proposée directement aux acheteurs d excédents par rapport à leur ayant droit. Cette valeur pourra cependant être modulée en fonction du prix des matières premières fourragères (voir texte cidessous). La variation à la hausse ou à la baisse sera plafonnée à 0,5 EUR en plus ou en moins. Toute augmentation ou diminution de prix des pulpes ne se fera cependant que quand il y aura une variation d au moins 0,1 EUR en plus ou en moins. Les planteurs qui ont du bétail mais peu ou pas de références de reprises de pulpes pourront y avoir accès, mais en fonction d un engagement sur plusieurs années. Le prix de séchage des pulpes a été fi xé à 107, 5075 EUR par tonne de pulpe sèche. Les différents éléments de prix sont repris dans le tableau 1, sur base d une valeur de 2,80 e/t bett. D autres points ont été abordés dans le cadre de la fi xation des conditions du marché des pulpes, en particulier les mesures à prévoir pour les défauts de reprise de pulpes, comme ce fut le cas pour une série de planteurs en La référence de ceux-ci sera réduite à l avenir de l équivalent de la quantité en défaut. La volonté de RT de ne plus produire de pulpes humides à Longchamps a rencontré une ferme opposition des planteurs. Ce point devra encore être débattu. Adaptation possible du prix A la RT, le prix est préfi xé en début d année de manière à pouvoir passer contrat sur cette base. Ce système de valorisation des pulpes fonctionne valablement depuis de très nombreuses années, sauf ces deux dernières années où le prix préfi xé ne correspondait plus du tout au marché quelques mois plus tard. En 2007, le prix s est révélé beaucoup trop faible par rapport à l envolée des prix sur le marché de l alimentation du bétail ; en 2008, c était l inverse. Face à ce risque, une formule a été mise au point pour permettre une adaptation automatique mais modérée du prix des pulpes fi xé au départ (2,80 /t bett. en 2009). La référence est le prix des pulpes sèches françaises (publié chaque semaine dans le Sillon Belge). Une comparaison sera faite entre le prix moyen en début d année (décembre-janvier-février-mars) et le prix moyen en fi n d année (septembre-octobre-novembre-décembre). La différence sera multipliée par 20 % (pour tempérer les écarts, ) et puis par 0,052 (puisqu il y a 52 kg S par t bett.). Si le résultat est inférieur à 0,10 /t bett., le prix préfi xé (2,80 /t) reste inchangé. S il Tableau 1: rix 2009 en hors-ayant droit à la RT pour les pulpes humides, surpressées et sèches, en e/t (de H ou de SS ou de S), sur base d une valeur matière de 2,80 e/t bett. Valeur matière Condition- Transport Total (2,80 /t bett.) nement usine (hors-ad) H 6,59 a - var., max. 5,1278 max. 11,72 (12 % ms) S 13,31 b 4,71 d pc : 4,2712 e 22,2870 (23 % ms) gc : 3, ,2544 S (67,4925) c 107,5075 pc, basculé : 10,7603 f 185,7603 gc, basculé : 6, ,3951 souffl é : 15, ,9937 a 6,59 = 2,80 x 12 % ms/51 kg ms par t. bett.; b 13,31 = 2,80 x 23 % ms/48,4 kg ms par t. bett.; c Solde matière pour l hors-ayant droit, calculé sur base d un prix départ excédent fi xé à 175 /t (prix dissuasif); d Frais surpressage avec ms 22 %; e pc = petit camion (< 20 t) vs gc = gros camion ; f pc = petit camion (< 25 t) vs gc = gros camion est supérieur, il est adapté (à la hausse ou à la baisse) mais avec un plafond de 0,50 /t bett. (à la hausse ou à la baisse) comme l indique le tableau 2. Tableau 2 : rix des pulpes 2009 à la RT avec la marge d adaptation /t bett. /t S a rix préfixé 2,80 18,02 Adaptation maximale: à la baisse 2,30 15,64 à la hausse 3,30 20,39 a S en hors-ayant droit, à 23 % ms Sous les réserves indiquées (min. 0,10 /t et max. 0,50 /t), la formule pour calculer l adaptation du prix des pulpes (en /t bett.) est la suivante : Adaptation = 0,052 x 20 % x (prix moyen S sept. à déc prix moyen S déc à mars 2009). A titre d exemple, supposons que la cotation des pulpes sèches françaises soit en moyenne de 152 /t S entre décembre 2008 et mars Si entre septembre 2009 et décembre 2009 la cotation moyenne monte à 180 /t S, la valeur fi nale des pulpes monte à : 2,80 + (0,052 x 20 % x 28) = 3,0912 /t bett. Si elle descend à 120 /t S, la valeur fi - nale des pulpes descend à : 2,80 + (0,052 x 20 % x -32) = 2,4672 /t bett. Luc Rigo, Secrétaire du Comité de Coordination de Hesbaye La rentabilité confirmée dans le désherbage Moins de traitements, moins de freinage plus de tonnes/ha Meilleure sélectivité, moins de freinage plus de tonnes/ha Meilleure efficacité, moins d adventices plus de tonnes/ha Moins de traitements: résultat basé sur des études de marché et des essais nationaux et internationaux Betanal Elite: marque déposée Bayer - N d agréation: 9453/B - Composition: 71 g/l desmédiphame + 91 g/l phenmédiphame g/l éthofumésate. Lire attentivement l étiquette avant emploi. Le Betteravier 04/ BETANAL-Betteravier 247x i1 1 22/12/08 12:06:43

6 SYNGENTA CRO ROTECTION Visite du centre de recherche biologique de Stein La presse agricole belge a eu l occasion récemment de visiter les installations de Stein en Suisse, l un des cinq centres pour la recherche de Syngenta. Stein concentre la recherche biologique dans plusieurs domainesclés. Ceux-ci englobent les développements de solutions nouvelles pour lutter contre les insectes attaquant les cultures, les maladies des plantes et les ravageurs provoquant des problèmes d hygiène ou de santé publique. Le centre de recherche biologique de Stein Syngenta résulte de la fusion de Novartis Agribusiness avec Zeneca Agrochemicals en novembre Syngenta a 5 centres de recherche, dont un à Stein en Suisse. Les installations comprennent des locaux sur mesure, 4200 m 2 de serres, 70 chambres de culture et 1800 m 2 de laboratoires. Les serres et les chambres de culture sont climatisées de manière à ce que les conditions répondent exactement aux besoins spécifi ques de lutte contre les ravageurs et aux maladies des plantes. Les chimistes de Syngenta synthétisent des milliers de nouvelles substances chimiques chaque année afi n de les tester en tant que fongicides, insecticides et herbicides potentiels. Au départ, de nombreuses substances chimiques préparées en petites quantités (milligrammes) en laboratoire, sont testées en serre. Les substances qui, après les essais complémentaires, sont considérées comme présentant un intérêt supérieur sont ensuite produites à plus grande échelle afi n d être utilisées dans le cadre d une évaluation sur le terrain et pour des études de toxicologie. L objectif de ces screenings est d isoler les substances actives entre les milliers de substances chimiques inactives. Les substances présentant une activité permanente dans les tests de découverte des meilleures doivent être confi rmées par des tests de suivi. A mesure que la recherche progresse, les produits chimiques prometteurs sont testés sur des plantes, des insectes ou des maladies fongiques dans des conditions se rapprochant le plus possible de celles rencontrées par les agriculteurs dans la pratique. Les serres ultramodernes de Stein permettent d avoir un grand choix de cultures et de simuler un grand nombre de conditions climatiques. Grâce à des équipements spéciaux, des précipitations et d autres conditions climatiques peuvent être simulées afi n de tester les nouvelles substances dans un environnement plus proche de la réalité. Lorsqu un nouveau produit entre en phase de développement, l objectif est d appliquer son innovation avec succès et dans les meilleurs délais aux marchés les plus pertinents. Tout produit commercialisé doit bénéfi cier en permanence d un soutien et d une expertise scientifi ques afi n de garantir son meilleur usage et ses performances. Le rôle majeur de Stein est de soutenir ces activités. De plus, Syngenta tente d améliorer en permanence ses propres produits grâce à des approches innovantes en utilisant des technologies modernes pour la formulation et les adjuvants. Finalement, le chemin de la découverte au produit fi nal prend une période de 8 à 10 ans. Axial, l anti-graminées en escourgeon et orge de printemps Le pinoxaden est la matière active de l herbicide Axial, qui est le premier vrai graminicide propre à l escourgeon et à l orge de printemps. Le pinoxaden est une molécule à action foliaire et systémique, c est un herbicide de contact qui lutte contre les graminées et qui se propage de façon systémique, sans avoir aucune action racinaire. «Axial est une combinaison unique d effi cacité, de sélectivité et de fl exibilité», affi rme Edward Vander Linden, Customer Campaign Manager de Syngenta Belgium: «effi cace, parce qu il gère tous les problèmes de graminées (vulpin, ray-grass, folle avoine et jouet-du-vent) en un seul passage, fl exible parce qu il est utilisable à l automne (post émergence) comme au printemps et du fait qu il est rapidement mis à l abri du lessivage (après 1 heure) et sélectif parce qu il est sans restrictions dans la rotation des cultures et pour les engrais verts. De plus, Axial peut être mélangé avec différents partenaires herbicides et insecticides.» L application à l automne (0,9 l/ha) peut être effectuée à partir du stade 3 feuilles de l escourgeon, en combinaison avec un produit racinaire, par lequel l action de contact est renforcée. L application au printemps (1,2 l/ha) peut être effectuée à partir du moment que la croissance reprend jusqu au stade 1er nœud. our la matricaire, le gaillet et le mouron des oiseaux, on ajoute de préférence un produit anti-dicotylées. Au printemps 2008, malgré des conditions diffi ciles -froid et vent, stades avancés des graminées- Axial a assuré des résultats exemplaires et une étude de satisfaction menée en juillet 2008 a mis en évidence un très haut niveau de satisfaction des utilisateurs d Axial. Le produit Axial est offert en bidons de 5 litres, non seulement c est le premier vrai anti-graminées en escourgeon et en orge de printemps, c est en outre un produit très sûr pour l utilisateur et l environnement. Revus, la référence contre le mildiou de la pomme de terre Le fongicide Revus a un excellent profi l toxicologique et écologique et répond, grâce à la faible quantité de matière active et à l absence de résidus au-delà de la limite de détection, aux exigences de l industrie et du consommateur. Revus agit sur toutes les souches connues du hytophtora et combat la maladie à plusieurs endroits dans le cycle de vie. L excellente protection du feuillage donne ainsi l assurance maximale d une récolte de tubercules sans phytophtoras et d un rendement élevé. Les modes d action de Revus sont caractérisées par l effet LOK + L objectif de ces screenings est d isoler les substances actives entre les milliers de substances chimiques inactives. Vue du Centre de Recherche biologique de Stein en Suisse. FLO. Sur base de l étude de marché ISOS, groupant 100 cultivateurs de pommes de terre, il s est avéré que les utilisateurs de Revus sont très satisfaits des caractéristiques et des résultats du produit, que l intention d utiliser à nouveau Revus en 2009 est très élevée et que la plupart des utilisateurs de Revus en 2008 sont prêts à recommander Revus à d autres cultivateurs de pommes de terre en our les applications en 2009, les conclusions suivantes peuvent être tirées : la protection contre le mildiou est très puissante, le Revus protège les nouvelles pousses tout au long de leur croissance, l utilisation de plusieurs traitements successifs (en blocks) permet de sécuriser toute la période de croissance, le produit est résistant à la pluie, il doit être utilisé à partir de la période de croissance active des feuilles à 0,6 l/ha à l aide de maximum 6 traitements par culture, dans des circonstances diffi ciles avec un intervalle de 7 jours ou selon les avertissements. Le délai à respecter entre la dernière pulvérisation et la récolte est de 3 jours. Revus est proposé en emballages de 5 et 10 litres et peut être mélangé facilement avec les herbicides, les insecticides, les fongicides et les engrais foliaires. Revus est mélangeable avec l huile minérale ce qui signifi e un avantage supplémentaire pour le planteur de pommes de terre. (extraterrestre?) extra... performant! Le premier vrai antigraminées en escourgeon! Efficace AXIAL est remarquablement efficace sur vulpin, jouet-du-vent, folle avoine et ray-grass. Flexible AXIAL peut être utilisé de l automne au printemps. Sélectif AXIAL respecte vos escourgeons et orges de printemps. lus d info sur Syngenta Crop rotection N.V. Rue de Tyberchamps, 37 - B-7180 SENEFFE Tél. : 064/ Fax : 064/ info@syngenta.be AXIAL : EC contenant 50 g/l de pinoxaden et 12,5 g/l de cloquintocet-mexyl. Ag. n 9602/B. KARATE with ZEON technology : CS contenant 100 g/l de lambda-cyhalothrine. Ag. n 9231/B is a registered trademark of a Syngenta Group Company. 6 04/2009 Le Betteravier

7 INSTITUT ROYAL BELGE OUR L AMÉLIORATION DE LA BETTERAVE ASBL Molenstraat 45, B-3300 Tienen (Tirlemont) F info@irbab.be Techniques culturales betteravières VBC - ROGRAMME VULGARISATION BETTERAVE CHICORÉE, DANS LE CADRE DES CENTRES ILOTES Rubrique rédigée et présentée sous la responsabilité de l IRBAB, J.-Fr. Misonne, Directeur de l IRBAB, avec le soutien financier du Ministère de la Région Wallonne Comparaison de semoirs effectuée par l IRBAB et l ITB dans le cadre des Techniques Culturales Sans Labour (TCSL) J.-. Vandergeten* & C. Royer** *IRBAB (Institut Royal Belge pour l Amélioration de la Betterave - Belgique) ** ITB (Institut Technique de la Betterave Industrielle France) Les TCSL (techniques Culturales Sans Labour) connaissent un succès croissant. Ces techniques sont étudiées depuis de nombreuses années dans différentes régions d Europe et sont actuellement bien maîtrisée en culture betteravière. Si on examine leur évolution force est de constater que principalement ce sont les machines qui ont permis une utilisation à grande échelle. Les décompacteurs ont certes joué un rôle essentiel, mais ce sont principalement les nouvelles conceptions où adaptations de semoirs qui ont permis d effectuer des semis direct directs où des semis dans des couverts végétaux retravaillés. our cette raison, IRBAB et ITB se sont associés pour mener des essais comparatifs en commun. L objectif de ces essais est de cerner la qualité de travail de chaque semoir. Introduction packer et rouleau CAM. La quantité de résidus Les TCSL représentent environ 10% de la surface betteravière. our assurer un rendement L agriculteur chez qui a eu lieu l expérimen- organiques en surface est relativement faible. au moins équivalent à celui du labour, il est tation construit également le matériel de décompactage DUROU, très robuste et de très indispensable d effectuer un décompactage profond (28 à 32 cm). Ceci est valable pour la bonne qualité ( betterave mais également pour d autres cultures comme la chicorée, le maïs, etc. Le décompactage s effectue généralement fi n août dé- Il a été demandé aux constructeurs de semer Les consignes données aux constructeurs but septembre avec un outil approprié, capable avec un l espacement habituellement utilisé par d assurer une fi ssuration suffi sante du sol. l agriculteur (18,5cm entre graines). La profondeur de semis était laissée à l appréciation des Ce travail doit s effectuer dans des conditions de sol parfaites. L implantation du couvert constructeurs tout en sachant que les instituts (moutarde résistante au nématode, phacélie, recommandent des semis à 2 2,5 cm de profondeur quelque soit la période de semis car avoine de printemps, ) a lieu en même temps ou directement après le décompactage. les terres en TCSL sont moins sensibles à la Le couvert et les mauvaises herbes doivent battance et au colmatage en surface. Deux vitesses ont été imposées : 5 et 7 km/h être détruits environ 40 jours avant le semis, avec un herbicide non-sélectif. Il faut être particulièrement vigilant et éviter les ornières car Les semoirs en comparaison elles perturbent le semis direct, ou nécessitent une préparation plus profonde du lit de germination. Ceci limite les avantages que l on peut Les semoirs mécaniques retirer de la technique. Les semis s effectuent hoto 1 avec un semoir adapté à une profondeur de 2,5 cm. Les TCSL comprennent de nombreuses variantes mais une chose est certaine : elles limitent l érosion et cet effet est constaté dès la première année d application de la technique. L essai comparatif L essai a pour but d évaluer la qualité de travail des semoirs mécaniques et pneumatiques. Il a été réalisé dans la Somme (F), à Vironchaux Meca V4 de Monosem Ribouleau sur une parcelle de limon sableux avec un Eléments : balancier, disques ouvreurs taux de matière organiques de 1,9 %. L exploitation n effectue plus de labour depuis 15 ans. avec roues de jauge latérales, soc lombage : métallique Les betteraves étaient précédées d orge de Recouvrement : roues en V avec bandage printemps avec paille enfouie. Deux déchaumages ont eu lieu en août et en février. Un en caoutchouc traitement au glyphosate a été effectué en novembre afi n de contrôler les repousses d orge. - bonne régularité de profondeur - bon coeffi cient de précision (C3) Au printemps la parcelle a fait l objet d un passage au décompacteur, herse rotative, rouleau - bonne vitesse de levée - bons résultats globaux dans cet essai hoto 2 récis + de Gilles Clermont SA Eléments : balancier, disques ouvreurs avec roues de jauge latérales, soc lombage : caoutchouc Recouvrement : diabolo avec bandage en caoutchouc type «monofl ex» - résultats homogènes et corrects dans cet essai hoto 3 Monopill de Kverneland Accord Eléments : disques ouvreurs avec roues de jauge latérales, soc lombage : caoutchouc avec possibilité de pression supplémentaire Recouvrement : diabolo avec bandage en caoutchouc type «monofl ex» - faible régularité de profondeur - très bon coeffi cient de précision (C3) - résultats globaux corrects hoto 4 Monosem 502 semoir de l agriculteur Eléments : balancier, soc lombage : métallique Recouvrement : diabolo métallique - faible régularité de profondeur - coeffi cient de précision (C3) acceptable jusqu à 5 km/h - conception dépassée Les semoirs pneumatiques hoto 5 NG +3 de Monosem Ribouleau Eléments : système américain, disques ouvreurs avec 2 roues de jauge latérales lombage : métallique Recouvrement : roues en V avec bandage caoutchouc - premières levées relativement faibles en raison d un semis trop profond - régularité de profondeur plus faible à 5 km/h et bonne à 7 km/h - coeffi cient de précision (C3) correct pour un semoir pneumatique - résultats corrects dans cet essai hoto 6 Suite à la page 10 Le Betteravier 04/2009 7

8 RAVAGEURS et MALADIES de la BETTERAVE, du SEMIS à our plus d'informations, consultez sur le site Web IRBAB: Guide technique "Ravageurs et Maladies en betterave sucrière" (cfr > ublicatio ons Module "Identification des Maladies et Ravageurs" g ((cfr age g d'accueil)) Liste des produits agréés (cfr > ublications > Maladies & lutte ou Ravageurs & lut Dégâts Incidence Intervention Traitement roduits autorisés 1) Efficacité Avertissement RAVAGEURS AERIENS Oiseaux Atomaires ucerons ucerons Capsides 2) 3) verts noirs Gibier Thrips Altises aériens égomyies Chenilles unaises Ti Ti Ti Ti 1à2 1 1à2 1à5 1à3 1à3 1à3 1 /C /C /C /C /C C 7) 7) 7) 7) 7) 7) SF SF SF SF SF F ou F F del dim pir Oka del dim pir Oka cyh del dim Oka Oka cyh cyh del dim? 3à5 4à5 4à5 4à5 3à4? IRBAB IRBAB IRBAB IRBAB IRBAB IRBAB 1) produit commercial ou matière active autorisés, non compris ceux appliqués dans l'enrobage des semences de betterave 2)) vecteurs importants de la jaunisse virale 3) faibles vecteurs de la jaunisse virale Facteurs F t abiotiques Aca 1 ucerons verts, u uc égomy g y yie Oiseaux, Gibier, Atomaires, unaises Thrips, unaises, Thrips Altises Graine Emergence Cotylédons 2 uilles Mulots Dégâts Incidence Intervention T it Traitement t roduits autorisés Efficacité Mulots Gr 1à2 A 4à5 Limaces Ra Ti /C A met pho 4à5 Atomaires souterrains Ra Ti S 4à5 RAVAGEURS SOUTERRAINS Taupins Tipules Blaniules (larves) (larves) Scutigérelles Collemboles Ra Ra Ti Ra Ti Ra Ti 1à3 S S S S 3à4 3à4 2à3 3à4 FONTE des SEMIS Dégâts Incidence Intervention Traitement roduits autorisés Efficacité Le Betteravier 4-6 6F Fonte des semis, Limaces, Atomaires, Collemboles, Taupins Tipules Taupins, Tipules, Blaniules Blaniules, Scutigérelles Scutigérelles, Rhizoctone GRAINES 8 04/ uilles ythium Ra S 5 Aphanomyces Rhizoctone Ra Ra S 3 - FACTEURS ABIOTIQUES Dégât de Encroutement Acidité gel du sol du sol Ti Ti Ti 1à5 1à5 1à5 LEGEN ND Gr Ra Ti LEGEND DE Dégâ âts Graine Racine Tigelle uilles

9 S à la FERMETURE des LIGNES : MOYENS D D INTERVENTION INTERVENTION atio ons > Maladies & lutte ou Ravageurs & lutte) Guy Legrand, Olivier Hermann, IRBAB IRBAB-KBIVB KBIVB s & lutte) Acariens 1à2 - Cassides 1 - Dégâts Incidence Intervention NEMATODES Nématode é autres à kystes nématodes Ra Ra 1à5 1à2 V - 5) BLOCAGE ou CARENCE B Mg Mn Bore Magnésium Manganèse hosphore Ra 4) 1à2 1 6) / C6) 5) / C5) roduits à base de bore 4) associé avec la p présence de nématodes 6) roduits à base de magnésium u ucerons noirs, my y yies Chenilles Acariens Chenilles, Acariens, Cassides -6 6 uilles 6-8 uilles 8-10 uilles Nématodes, Blocage ou Carence en éléments nutritifs EN NDE END DE égâ âts ne ne le les Incidence (parfois localement) 1 minime 2 faible 3 modérée 4 importante 5 grave C V Intervention Aucune préventive curative Variétés tolérantes ou résistantes Traitement - Aucun A appâts S traitement des semences à base d'insecticides (oncho Beta ou Cruiser&Force) et à base de fongicides (thirame et hymexazol) F traitement foliaire 7) uniquement en absence de traitement des semences roduits autorisés (Fytoweb, mars 2009) Insecticides foliaires roduit commercial ou à base de cyh cyhalothrine pir pirimicarbe del deltaméthrine dim diméthoate Oka Okapi ( = cyh + pir ) ? Efficacité mauvaise insuffisante acceptable bon parfait pas d'information Rodenticides aucun pesticide agréé contre mulot A ti Li Anti Limaces roduit à base de met métaldéhyde met méthiocarbe pho phosphate de fer Le Betteravier 04/2009 9

10 Suite de la page 7 Matermacc Eléments : système américain, disques ouvreurs avec 2 roues de jauge latérales lombage : aucun Recouvrement : roues en V avec bandage caoutchouc - bonne régularité de profondeur de semis - nombreuses graines manquantes avec pour résultat une population fi nale insuffi - sante - coeffi cient de précision (C3) faible hoto 7 7 Gaspardo Eléments : système américain, disques ouvreurs avec 2 roues de jauge latérales lombage : métallique Recouvrement : roues en V avec bandage caoutchouc - faible régularité de profondeur de semis à 5 km/h, mais bonne à 7 km/h - coeffi cient de précision (C3) correct pour un semoir pneumatique à 5 km/h mais faible à 7 km/h hoto 10 COMARAISON DE SEMOIRS obtiennent les meilleures vitesses de levée avec près de 80 % de levée dès le premier comptage à J+131 C. our le semoir NG+3 la levée est plus lente en raison de sa profondeur de semis plus importante. Les semoirs Monopill, recis+, Gaspardo et 502 ont également une levée plus faible à J+131 que d autres semoirs. Ceci est à mettre en relation avec un semis plus superfi ciel et/ou un travail moins effi cace de la roue plombeuse. Tous les semoirs obtiennent une levée fi nale supérieure ou proche de 90 %, sauf le semoir Matermacc qui est proche de 70 % du fait d un pourcentage de manque très élevé. A 7 km/h, les semoirs Meca V4 et Maxima obtiennent les meilleures vitesses de levée avec plus de 80 % de levée dès le premier comptage à 131 C. Le semoir NG+3 est encore pénalisé par sa profondeur de semis et le semoir Matermacc a un pourcentage de manque beaucoup trop élevé. récision de semis Concernant la répartition, les semoirs mécaniques (à rotation rapide) sont comme d habitude les plus précis. A 7 km/h, les semoirs mécaniques sont plus précis que les semoirs pneumatiques à 5 km/h (excepté le semoir de l agriculteur qui est de conception plus ancienne). Les semoirs Monopill, Meca V4 et recis+ obtiennent les meilleures précisions de placement avec des C3 élevés à 7 km/h. Les semoirs Quivogne, Matermacc et Gaspardo ont des C3 inférieurs à 40 % à 7 km/h. L indice de double indique le pourcentage de plantes placées à une distance inférieure à la moitié de la distance de semis. Le semoir Quivogne a un indice de double très élevé qui avoisine 6 % à 5 km/h. Les semoirs Matermacc, Quivogne et Optima HD ont un indice de doubles relativement élevé. Sola importé par Quivogne Eléments : système américain, disques ouvreurs avec 2 roues de jauge latérales lombage : caoutchouc Recouvrement : roues en V avec bandage caoutchouc - bonne régularité de profondeur de semis à 5 km/h mais faible à 7 km/h - coeffi cient de précision (C3) faible - indice de double mauvais à 5 km/h hoto 8 Optima HD de Kverneland Accord Eléments : système américain, disques ouvreurs avec 2 roues de jauge latérales lombage : métallique Recouvrement : roues en V avec bandage caoutchouc - bonne régularité de profondeur de semis - bonne vitesse de levée - coeffi cient de précision (C3) correct pour un semoir pneumatique - bons résultats hoto 9 Maxima de Kuhn Eléments : système américain, disques ouvreurs avec 2 roues de jauge latérales lombage : métallique Recouvrement : roues en V avec bandage caoutchouc - bonne régularité de profondeur de semis à 5 km/h, mais faible à 7 km/h - bonne vitesse de levée - coeffi cient de précision (C3) correct pour un semoir pneumatique - résultats corrects et homogènes pour cet essai Mesures et contrôles Les mesures de profondeur ont été effectuées lors du semis. Les comptages de levées ont été effectués à plusieurs reprises : J+131 C, J+151 C, J+218 C et J+448 C (J = jour du semis + températures moyennes journalières). Le C3 exprime le coeffi cient de précision à 3 cm. Il correspond au pourcentage de plantes placées à la distance de semis réelle (et ses multiples) avec une tolérance de 1,5 cm de part et d autre de celle-ci. L indice de doubles correspond au pourcentage de plantes placées à une distance inférieure à la moitié de la distance de semis. Les résultats rofondeur de semis On constate une assez grande hétérogénéité sur la profondeur de semis des différents semoirs. Celle-ci varie entre 1,2 cm (valeur médiane à 5 km/h) pour le semoir Monopill et 3,1 cm pour le semoir NG+3. La pluie suivant l essai de semoirs a permis de placer toutes les graines dans l humidité, mais la profondeur de certaines graines va ralentir la vitesse de levée des plantules. A 5 km/h la meilleure dispersion des graines est assurée par le semoir Quivogne (50 % des graines se trouvant dans une épaisseur de 3,5 mm), le semoir NG+3 a la plus forte dispersion avec 9 mm. A 7 km/h, les semoirs NG+3 et Optima HD ont les meilleures dispersions avec respectivement 3,7 et 3,8 mm. Le semoir Monopill a, quand à lui, la dispersion la plus élevée (7,1 mm). Vitesse de levée A 5 km/h, les semoirs Optima HD et Maxima Conclusions - Malgré une situation de non-labour et la présence de couvert, les conditions de semis relativement faciles n ont pas permis de mettre en évidence l intérêt des différents équipements des semoirs. - On relève dans cet essai l importance des réglages de profondeur sur la rapidité de levée. Ici, le semoir NG+3 a une profondeur de semis trop importante, ce qui a ralenti la vitesse de levée des betteraves. - Le semoir Matermacc a également été pénalisé par des réglages inappropriés. - Les semoirs mécaniques sont toujours plus précis que les semoirs pneumatiques, même à vitesses plus élevée. - Les différents réglages des semoirs ont des conséquences directes sur les résultats. % rofondeur en m m C Gilles recis + Q u ivo g n e ro fo n d e u r d e se mis : v ale u r mé d ian e e t d isp e rsio n d e 50 % d e s g rain e s (5 K m/h ) Accord Monopill (7.4 mm) Régularité de la l'espacement (C 3) en fonction de la vitesse M a te rm a cc G a sp a rd o Accord Optima HD A cco rd O p tim a H D Matermacc (4. 2 mm) A cco rd op tim a (4.2 m m ) K u hn M a xim a Vitesse de levée à 5 km /h Monosem NG + 3 G a sp ard o (5.9 m m ) Gilles recis+ Monosem Meca V4 A cco rd M on o p ill M a te rm a cc Monosem Méca v4 (4. 3 mm) M o n o se m 50 2 K u hn M a xim a C C C C Kuhn maxima (4. 1 mm) Monosem Meca v4 Gilles précis + (5.5 mm) Monosem 502 agri (6.1 mm) G a sp a rd o Q u ivo g n e A co rd M on o p ill M o n o se m N G +3 Q u ivog n e (3. 5 m m ) M o n o se m 50 2 Monosem NG+ 3 (9 mm) 5 km /h 7 km /h 10 04/2009 Le Betteravier

11 AIDES À LA DIVERSIFICATION Matériels spécifiques à la culture de betteraves et de chicorées retenus dans le cadre des aides à la diversification Les aides à la diversification prévues dans le cadre du Fonds de Restructuration (voir article en p.2), serviront notamment à aider l investissement en matériels spécifiques à la culture et à la récolte de betteraves et de chicorées en Région wallonne. Les types de matériels ont été sélectionnés sur base de quelques critères essentiels liés aux augmentations de productivité, à l évolution des techniques culturales et au respect de l environnement. Quarante types de matériel ont été retenus. L augmentation de la production C est une façon indirecte de limiter les coûts de production. A court terme, elle constitue la voie la plus réaliste pour assurer à la betterave une marge bénéfi ciaire justifi ant sa culture. On sait que le nombre de jours de végétation est important pour le rendement. Un semis «hâtif» sur un sol en bonne condition permet à la culture de profi ter au maximum des jours les plus longs et les plus ensoleillés, ce qui favorise la photosynthèse responsable de l emmagasinement de sucre dans la racine. On estime que chaque jour perdu au moment du semis représente un manque à gagner de 300 kg de betteraves par jour. Toute une gamme de matériels et d artifi ces qui permettent d accélérer les opérations de reprise du sol et de préparation du lit de germination ont été sélectionnés. Regrouper plusieurs opérations de travail de sol en un passage constitue non seulement un gain de temps mais également une réduction des consommations énergétiques et un tassement moindre du sol. L évolution des techniques culturales Celles-ci sont conditionnées par de nombreux facteurs et notamment par les dispositions régionales. L utilisation obligatoire d engrais verts pendant la période hivernale amène de nombreux planteurs à reconsidérer les semis directs dans des couverts ou les semis dans des couverts retravaillés. On sait que pour la betterave une décompaction profonde (30 cm) de sol effectuée en août-septembre, suivie d une implantation d un couvert végétal et d une légère préparation de surface au printemps, permet d obtenir des résultats de rendement équivalents au labour traditionnel. Les dispositions strictes sur résidus azotés après culture (Azote otentiellement Lessivable ou AL) obligent l agriculteur à bien ajuster sa dose d azote. Les applications localisées d azote au moment du semis offrent de nombreux avantages : dose moindre, augmentation du coeffi cient d utilisation de l engrais azoté, pas de lessivage, pas de volatilisation de la fraction ammoniacale, végétation plus régulière, L environnement Les TCSL (Techniques Culturales Sans Labour) présentent une très grande effi cacité pour limiter l érosion. Les pointes du décompacteur provoquent moins de «lissages» en profondeur et les ailettes soulèvent le sol en provoquant une fi ssuration importante. Ces deux éléments favorisent une meilleure infi ltration de l eau. Les restes de couverts végétaux protègent la surface du sol contre les dégradations mécaniques des gouttes de pluie. Les effets sur l érosion sont obtenus dès la première année de mise en application de la technique. Les engrais verts consomment de l eau et une partie de l azote présent dans le sol. Ce double effet permet de garder l azote en surface, ce qui est favorable pour la richesse saccharine de la racine et évite la migration de nitrates vers des couches plus profondes. La tare terre constitue un enjeu à la fois économique et environnemental. Depuis 2006 un incitant à réduire la tare terre est appliqué sous la forme d une pénalité de 10 /tonne dès qu elle dépasse un certain niveau. La restructuration de l industrie et la concentration des activités qui s ensuit, augmentent les distances de transport. Toutes les techniques qui permettent de réduire la tare terre et les restes de verts, au niveau de la machine de récolte ou par l utilisation de systèmes complémentaires, ont été retenues. Les chicorées sont très sensibles à la casse des racines. Certains principes de récolte permettent non seulement de réduire la tare terre mais également les pertes de production. La compaction des sols constitue une préoccupation majeure au niveau européen. Un certain nombre de matériels retenus ont pour objectif de limiter la compaction des sols. ouvoir aborder des terres avec des pressions de pneumatiques de 0,4 bar permet également d aborder les terres plus tôt, en limitant le risque de compaction. Des couches compactes ont pour résultat des racines qui «fourchent», responsables d une perte de production (surtout les années sèches) et d une augmentation de la tare terre. Liste des matériels spécifiques aux cultures de betteraves sucrières et de chicorées entrant en ligne de compte pour les aides à la diversification Description sommaire des matériels Equipements tracteurs 1 Roues (jantes et pneumatiques) jumelées as de remarques particulières si ce n est qu il faut respecter la législation en vigueur concernant la largeur de matériel circulant sur la voie publique. 2 Roues larges et pneumatiques basse pression (oint à préciser) La compaction du sol est une préoccupation majeure. Le matériel est de plus en plus lourd, et si on veut poursuivre la progression des rendements dans le futur, il est indispensable d adapter les pneumatiques et leur pression en fonction des conditions. Dans le cadre des techniques de semis directs ou dans des restes de couverts végétaux, il faut impérativement éviter les formations d ornières. Les ornières ne permettent pas de faire un semis direct correct. Quand on a des ornières il est indispensable d effectuer des préparations profondes du lit de germination, ce qui annihile les avantages de ces techniques. Les pneumatiques entrent ligne de compte. Ces pneumatiques devront impérativement supporter des pressions de 0,4 bar ou moins, pour le travail sur champ. 3 Systèmes de régulation de la pression des pneumatiques our le travail sur champ, des pressions réduites présentent de nombreux avantages. Mais utiliser ces pressions réduites de pneumatiques sur route peuvent présenter de nombreux inconvénients, notamment une usure accélérée. Les systèmes de régulation de la pression des pneumatiques constituent un plus. Ils sont constitués d un compresseur, d un régulateur et d un système de canalisation qui aboutit au centre des roues, permettant d ajuster très rapidement la pression des pneus. Couverts végétaux avant betteraves 4 Machines spécifi ques pour la destruction mécanique des restes de couverts végétaux en décomposition Entrent en ligne de compte des machines spécifi ques à disques ou autres principes permettant de couper et déchausser les restes de couverts végétaux présents au printemps avant le semis de la betterave. 5 Appareils pour le semis de couverts végétaux our les agriculteurs qui se lancent dans les techniques de semis directs dans des couverts ou dans des restes de couverts végétaux, l utilisation d engrais vert de moutardes (de préférence résistantes aux nématodes) constitue un bon début. Les graines s appliquent en petites quantités (8 à 12 kg/ha). Les graines de moutarde doivent être (de préférence) légèrement enfouies mais ont également la faculté de germer à la lumière. Elles peuvent être épandues avec des appareils à entraînement électrique et montés directement sur les décompacteurs. Des tuyaux de descente (gravité) et des plaquettes à leurs extrémités permettent l éparpillement des graines. Ces appareils peuvent également être montés sur des semoirs ou tout simplement sur le tracteur (éparpillement en grande largeur) pour la distribution d appâts en cas d attaques sévères de limaces. Les attaques de limaces sont plus fréquentes dans les semis directs ou les semis dans des restes de couverts végétaux. Outils pour le travail du sol 6 Décompacteurs Dans le cadre des TCSL, l utilisation d un décompacteur adapté est indispensable pour obtenir un bon résultat. Le décompacteur ne peut en aucun cas effectuer un retournement du sol. Les outils à double poutre de décompactage permettent un double effet sur la fi ssuration du sol : effet vertical et effet latéral (dents en quinconce) Les décompacteurs doivent répondre à un certain nombre de critères minima : - na pas retourner le sol ; - décompacter le sol à une profondeur de 30 cm ; - avoir au moins 4 dents pour un outil de 3 m de large ; - chaque dent doit avoir au moins une ailette de 10 cm de large ; - deux poutres de décompactage constituent un plus (double effet sur la fi ssuration). Entrent également en ligne de compte les outils qui permettent un décompactage accompagné d un travail intensif du sol mais sans le retourner. Dans ce cas l outil doit être équipé au minimum de 3 rangées de dents (exemple : 9 dents minimum sur 3 rangées minimum et réparties sur une largeur de 3 m). our les outils plus larges que 3 m le nombre de dents doit être proportionnel à la largeur. Suite à la p.12 Le Betteravier 04/

12 AIDES À LA DIVERSIFICATION Suite de la p.11 7 Outils combinés pour la préparation du lit de germination L objectif est d accélérer la préparation du sol et de pouvoir semer plus rapidement quand les conditions climatiques favorables se présentent On distingue deux types d outils : - les outils combinés qui assurent la reprise du labour et la préparation du lit de germination en un passage - les outils combinés qui assurent la préparation du lit de germination en un passage Les combinaisons pour la reprise du labour et la prépa ration du lit de germination - peuvent être réparties sur l avant et l arrière du tracteur ; - à l avant du tracteur on aura au minimum deux types d éléments différents couvrant toute la largeur de travail (exemple : dents vibrantes + roues en fontes) - à l arrière du tracteur on aura également au minimum deux types d éléments pour autant qu une série d éléments couvrant la largeur de travail soient animés (exemple entraînés par la prise de force du tracteur) ou si un type d éléments est réparti sur au moins 4 rangées successives (exemple : 4 rangées de dents vibrantes avec au minimum 10 dents par 4m de largeur). - Si on ne répond pas à ces critères, il faut au moins 3 types d éléments différents couvrant toute la largeur de travail. Les différents éléments sont : - des dents vibrantes ou fi xes - des disques - des rouleaux : émotteur, cage, à barreaux, à spires, croskillettes, croskil, - animés (exemple : herse rotative) Les barres égalisatrices ne sont pas considérées comme éléments. 9 Tasses-avant L ajustement des outils de préparation du lit de germination est souvent diffi cile en raison de la présence de traces de pneumatiques. lus les pneumatiques sont larges et moins ce phénomène est sensible, sans pouvoir être totalement évité. L objectif est d assurer une égalisation et un tassement régulier sur toute la largeur de semis. L utilisation de tasse-avant ou tasse arrière qui «tassent» de façon identique entre les roues du tracteur (et à l extérieur de celle-ci) pour obtenir des conditions identiques sur toute la largeur de travail ou de semis. Les éléments de tassement sont le plus fréquemment constitués d éléments de croskillettes (ou d autres éléments) mis côte à côte. Ces éléments peuvent grandement faciliter le semis et le réglage des différents éléments de semoir. 10 Systèmes cultivateurs buteuses Les buttes constituent une optique intéressante pour la culture de la chicorée. Cette technique permet généralement d augmenter le rendement pour autant que la culture passe la phase critique de la levée. Bien appliquée la technique permet également de limiter l érosion hydrique. Ces systèmes à buttes sont constitués d un outil de reprise de labour à l avant du tracteur (avec au moins 2 éléments). A l arrière du tracteur on trouve un cultivateur rotatif vertical ou horizontal suivi d éléments «diabolo» qui confectionnent les buttes. Les semoirs sont directement accrochés à l arrière du système. manque de qualité de la préparation du sol, maintiennent une profondeur de semis régulier, ont une précision de semis (distance entre graines) très élevée et effectuent un bon plombage de la graine. Ces caractéristiques sont importantes pour la suite des opérations. Tout manquement se solde par des levées hétérogènes et irrégulières, des diffi cultés d ajustement des doses d herbicides et in fi ne, une baisse de rendement, une augmentation des tares collet et terre. Les principaux semoirs sont disponibles avec des disques et des adaptations pour la culture de chicorées. Les effaces-traces entrent également en ligne de compte. 12 Semoirs pneumatiques avec des disques betteraves ou chicorées Les semoirs pneumatiques sont généralement très robustes mais moins précis en espacement entre graines que les semoirs mécaniques. our le reste les remarques sont les mêmes que celles formulées au point Combinaison herse rotative - semoir Cette combinaison est effi cace et permet de gagner du temps lorsque les conditions climatiques dans les 24h qui suivent le semis restent favorables. Ces combinaisons sont utilisables pour des préparations classiques et également dans les techniques de couvert mais avec des réglages différents. Le matériel se compose d un ensemble herse rotative suivie d un semoir 6 rangs. Semoirs 11 Semoirs mécaniques de précision avec disques betteraves et chicorées Le semis est une opération essentielle qui conditionne les rendements et la qualité des betteraves. Les dernières générations de semoirs sont moins sensibles à un 13 Semoirs à entraînements électrique des élément de semoirs Les moteurs électriques pour l entraînement des éléments de semoirs sont proposés par différents constructeurs. Les moteurs électriques sont reliés à un boîtier de commande qui se place dans la cabine du tracteur. Celui-ci permet de régler facilement les espacements entre graines en fonction des dates de semis et des situations des parcelles. Un autre avantage non négligeable est la possibilité de bypasser les lignes de semis empruntées par les pulvérisateurs attelés ou automoteurs. Dans ce cas on introduit dans l ordinateur de bord la largeur du pulvérisateur et le semoir bypasse automatiquement les lignes empruntées par les roues des tracteurs ou pulvérisateurs. Le grand avantage est d effectuer une économie de graines sans affecter le rendement global et de pouvoir travailler avec des pneumatiques larges et à basse Suite à la p.13 NOUVEAU semoir type Eco + L alliance de la précision et de la longévité Egalement KIT Eco + pour semoir recis + Toutes pièces de rechange semoirs disponibles Tél. 071/ Fax 071/ gilles_fr_newfoto.indd 1 23/03/09 11:06: /2009 Le Betteravier

13 AIDES À LA DIVERSIFICATION Suite de la p.12 pression pendant toute la saison. Ceci limite l érosion du sol par les pluies d orage qui ont tendance à suivre les traces de pneumatiques et à creuser des ornières. Ceci permet également de rester avec des montes de pneumatiques larges à des périodes critiques (comme la moisson) où un traitement fongicide est bien souvent nécessaire, qui sans cela aurait nécessité de monter les roues étroites. 14 Equipement pour le contrôle électronique du débit de graines L agriculteur est bien souvent seul pour effectuer le semis de ses betteraves ou des chicorées. Les contrôleurs électroniques de débit de graines placés sur les éléments de semoirs et reliés à un moniteur dans la cabine du tracteur permettent de s assurer d un débit continu et régulier. Ces systèmes détectent également les phénomènes de bouchages au niveau des socs. entre le tracteur et le semoir et d une console de contrôle et de commande dans la cabine du tracteur. du sol au niveau de la graine, ce qui favorise la germination.. Ceci est particulièrement sensible les années sèches. Les semoirs classiques sont inutilisables pour les semis directs. Dans les couverts retravaillés, on constate des bouchages fréquents, principalement au niveau des socs et des systèmes de recouvrement des graines. our éviter ces inconvénients l agriculteur a alors tendance à faire une préparation plus profonde et plus intensive du lit de germination. Dans ce cas, il perd une partie des avantages de la technique du non-labour ou du semis dans les couverts. 15 Equipements sur semoirs pour l application 16 Traitements phytopharmaceutiques localisés et localisée d engrais équipement pour autoguidage des bineuses De nombreuses recherches ont été menées sur Les traitements sur la ligne permettent une économie de l application localisée d engrais au moment du semis. produits. Le matériel peut être monté sur le semoir et/ ou Les applications localisées permettent : sur des bineuses dont les cœurs assureront le désherbage - une meilleure utilisation de l engrais azoté ; de l interligne. - une réduction des quantités à appliquer et donc une Le matériel est du matériel de pulvérisation classique économie ; composé d une cuve, d une rampe, de jets et d une console - l absence de lixiviation et de volatilisation ; de commande. - un meilleur démarrage de la culture ; L équipement d autoguidage est monté sur le semoir et - un avantage dans les semis directs ou dans les restes sur la bineuse. Sur le semoir une grande roue appuie sur de couverts végétaux. On sait qu effectivement le le sol et creuse un sillon. Une roue montée sur la bineuse prélèvement d azote y est moindre en début de végétationsure permet de suivre le sillon antérieurement creusé et as- son autoguidage. De par ses propriétés la technique peut-être appliquée dans les zones où les plus grandes restrictions sont 17 Equipement pour le semis direct dans des émises en matière de nitrates. couverts végétaux ou des couverts retravaillés L équipement se compose d une cuve pour azote liquide Le semis peut se faire directement dans le couvert végétal ou d un bac spécial pour engrais solides, d une pompe à (conseillé dans des parcelles avec une pente >à membrane ou péristaltique, d un système qui analyse la 6%) ou dans un couvert retravaillé. our être effi cace le vitesse d avancement du semoir, des rampes, des jets, travail de préparation du lit de germination doit être superfi ciel. Le travail superfi ciel permet de garder ESO MT ZR 247X180_franz:AZ_KALI_210x :58 Uhr Seite 1 de socs, d un éventuel châssis indépendant qui se place l humidité Une partie des semoirs classiques existants peuvent être adaptés. Ceci implique l acquisition et le montage de disques ouvreurs et de socs différents dont la pointe vient se placer entre les disques ouvreurs. En fonction des situations on peut également opter pour des éléments de recouvrement différents que pour les semoirs classiques (petits disques qui ramènent de la terre fi ne sur les rangs, roue en V plus étroites, etc.). Les effaces-traces constituent un plus pour les semis directs ou non des couverts végétaux. Ils se combinent Suite à la p.14 L assurance rendement en fertilisation foliaire. ESO Microtop Lʼengrais foliaire impeccable apporte non seulement du magnésium et du souffre mais aussi les oligoéléments bore et manganèse Lʼassurance la plus économique pour sécuriser vos rendements Souplesse et sécurité dʼapplication sur légumes et quelques grandes cultures comme les betteraves et les pommes de terre Utilisable en Agriculture Biologique ESO Microtop 15% MgO 31% SO 3 1% B 1% Mn K+S Benelux bv Breda lus d information par ou par téléphone au Une société du Groupe K+S Le Betteravier 04/

14 AIDES À LA DIVERSIFICATION Suite de la p.13 bien aux pneus larges basse pression et empêche l eau de pluie de suivre les traces de pneumatiques et de provoquer de l érosion dans les terres en pente. Outils pour l entretien de la culture 18 Bineuses autoguidées Les bineuses (autoguidées) viennent compléter utilement les traitements de désherbage sur le rang de betteraves. La bineuse peut avoir une largeur équivalente à 6 rangs de betteraves, 12 rangs ou plus. Elle sera équipée d une roue qui permet de suivre le sillon creusé au moment du semis. 19 Outils pour l élimination mécanique des mauvaises herbes (oint à préciser) Différents matériels (exemple : herse étrille) existent pour effectuer un désherbage mécanique des betteraves. D autres principes sont à l étude. La mesure vise à encourager l utilisation de ces systèmes qui permettent une réduction des produits phytos. 20 Matériel pour la destruction des betteraves sauvages Les techniques de non-labour, le semis direct dans des couverts végétaux, les faux semis et l élimination manuelle permettent de maîtriser partiellement le développement des betteraves sauvages. Dans certains cas, il est cependant impossible de lutter effi cacement contre ce phénomène. Il faut alors intervenir avec des machines spéciales équipées de divers éléments (cordes, mèches, rouleaux, ) imbibés de glyphosate. Ces éléments vont entrer en contact avec les tiges de betteraves sauvages qui dépassent le feuillage. Le glyphosate est transmis par translocation dans les racines afi n de tuer la plante. Deux passages, à deux semaines d intervalle, sont souvent nécessaires. l arracheuse -andaineuse. Une débardeuse ou une chargeuse à trémie d attente permettent de charger, de nettoyer les betteraves. La débardeuse véhicule les racines au tas et la chargeuse déverse les betteraves dans des bennes, - les intégrales. Elles regroupent sur une même machine toutes les opérations de récolte. Les dents de décompactage sont fortement conseillées pour l arrachage des racines de chicorées en conditions sèches. 23 Equipement de chenilles sur un matériel de récolte Il est prouvé que les machines équipées de chenilles exercent une pression moindre sur le sol. Le risque de compaction est donc moindre. Les chenilles remplacent les roues de l essieu qui supporte la plus forte charge de la machine. 24 Systèmes de nettoyage additionnels Il s agit principalement de tambours rotatifs à entraînement hydraulique placés en périphérie des turbines. Ces systèmes sont généralement placés sur des débardeuses ou sur des intégrales. Ils ont pour vocation de réduire la tare. 28 Effeuilleuses intégrales Les effeuilleuses intégrales sont munies de défl ecteurs qui projettent les feuilles entre les rangs de betteraves non encore arrachées. Elles permettent une répartition plus précise des feuilles (intéressant pour les semis directs de céréales). our les machines équipées de socs suivis de rouleaux on peut récolter en aller-retour sans tourner autour de blocs et il n est pas nécessaire de faire des «percées». L effeuilleuse intégrale est également plus compacte. 29 Systèmes automatiques de réglages depuis la cabine Les machines de récolte disposent de différents points de réglages. Ceux-ci ne sont malheureusement pas toujours utilisés de façon optimale. Lorsque ces réglages peuvent se faire depuis la cabine du tracteur ils sont beaucoup plus utilisés. Ces réglages concernent tous les éléments (hauteur d effeuillage, scalpage, vitesses des turbines, hauteurs de grilles périphériques, ) de la machine ou des machines qui constituent le chantier de récolte. 30 Déchargement latéral sur débardeuses De nombreux chantiers de récolte sont décomposés. En 2008, un déterreur à table de ramassage a été mis en service en Wallonie et d autres risquent de faire leur apparition en our ce type de machine, les ornières au niveau de l aire de stockage sont un réel problème. Or, toutes les débardeuses sans exception déversent leurs betteraves par l arrière. Avec ce type de déversement il est très diffi cile d effectuer un tas de 8 m de largeur. La modifi cation des débardeuses afi n d effectuer un déversement latéral est une nécessité, non seulement pour éviter les ornières sur l aire de stockage mais également pour mieux ajuster la largeur du tas. 21 Machines écroûteuses La période de germination des betteraves est une période délicate. Les orages qui surviennent fréquemment après les semis peuvent provoquer par la suite un encroûtement superfi ciel du sol. Les jeunes germes viennent buter contre cette croûte et n ont pas suffi samment de vigueur, ni de réserve alimentaire, pour la percer. L intervention rapide et au bon moment avec des machines spécifi ques appelées «écroûteuses» va casser la croûte et permettre la levée complète du germe. Ces machines peuvent sauver une culture compromise et éviter un resemis. Récolte 22 Chantiers de récolte L utilisation d un matériel moderne est un point très important pour la culture de betteraves et de chicorées. Il permet de limiter les pertes de production et de réduire la tare terre. Entrent en ligne de compte : - les chantiers décomposés (ou un des éléments de ce chantier). Le tracteur est équipé de l effeuilleuse et de 25 Turbines ou rouleaux axiaux additionnels Les machines sont équipées d un certain nombre de sets de rouleaux ou de turbines. Entre en ligne de compte le placement de turbines ou de sets de rouleaux supplémentaires et non prévus dans la confi guration standard. Les turbines sont très effi caces pour réduire la tare terre. Les rouleaux axiaux éliminent très bien les boules d argile et les restes de verts (feuilles, mauvaises herbes, restes de collets, restes de betteraves sauvages, ) 26 Grilles périphériques Les grilles périphériques de turbines à dents vibrantes et à queues de cochon sont très effi caces pour éliminer une certaine proportion de terre. Il en va de même pour les grilles à barres parallèles en cascade (au moins deux éléments en cascade). Ces systèmes sont généralement très effi caces en betteraves mais trop agressifs en chicorées en conditions sèches. Les kits comprenant des plaques de protection à placer à l intérieur des grilles sont indispensables. 27 Remplacement des disques par des socs Les nouveaux barèmes appliqués à la tare terre pénalise celle-ci à raison de 10 e/tonne de terre au-dessus d un niveau de10,5 % de tare terre. En-dessous de ce niveau il y a une bonifi cation équivalente. Les socs d arrachage sont plus effi caces que les disques d arrachage. En mauvaises conditions, ils permettent de récolter les racines avec moins de terre et moins de pertes de production. L utilisation de socs nécessite le remplacement du bâti, le placement des socs vibrants ou à mouvements alternatifs et un système d entraînement par la prise de force par l intermédiaire d une boîte de vitesse à plusieurs positions. Les dents de décompactage sont fortement conseillées pour l arrachage des racines de chicorées en conditions sèches. 31 Ajustement de la pression des pneumatiques sur matériel de récolte Voir point Effeuilleuses à 2 rotors Les effeuilleuses à 2 rotors sont intéressantes en betteraves et en chicorées. La chicorée est une plante très enterrée. Elle est donc plus diffi cile à décolleter parce que les couteaux des décolleteurs sont quasi en contact permanent avec le sol. On évite également le scalpage pour éviter les «saignements» de la racine. our les betteraves le deuxième rotor permet d éliminer les restes de pétioles qui subsistent sur les racines. Le premier rotor est équipé de fl éaux en acier et le deuxième est muni de battes en caoutchouc. 33 Scalpeurs à double parallélogramme Dans le meilleur des cas et pour autant que la vitesse de travail ne dépasse pas 5 km/h, un décolleteur classique Suite à la p /2009 Le Betteravier

15 Éditorial par hilippe Bedoret, résident de la CBB AIDES À LA DIVERSIFICATION Suite de la p.14 bien réglé permet au maximum de décolleter 75 % des betteraves de la même façon. Les 25 autres % sont soit trop décolletés (5 %) soit trop peu décolletés (20 %). Les expérimentations ont montré que les décolleteurs à doubles parallélogramme ou à double liaison sont nettement plus effi caces. chargement et éviter les pertes par casses des racines. lus les capacités de grappin sont importantes et moins les pertes sont élevées. Deux équipements entrent en ligne de compte : - Arden Equipment - Delvano 38 Systèmes d ajustement de la pression des pneumatiques Voir point esons électroniques sur les fl èches de déchargement L utilisation de pesons électroniques sur le déterreur permet de «peser» les betteraves de fi ns de tas, insuffi santes pour remplir un camion dans sa totalité. Conservation des betteraves 40 Matériel pour la couverture mécanisée des tas S il permet de protéger les betteraves contre le gel ou permet de réduire la tare terre, le placement manuel des bâches sur les tas est une opération fastidieuse. L opération peut être mécanisée. La machine est composée d un système hydraulique actionnant un bras articulé et rotatif à l arrière du tracteur et d une grande roue en caoutchouc qui «pousse» la bâche dans les betteraves pour la fi xer. 34 Brosse rotative sur tracteur Les brosses rotatives sont entraînées par la prise de force du tracteur. Elles sont particulièrement utiles lorsque les machines sont appelées à circuler sur la voie publique pour confectionner les tas ou lorsqu elles quittent la parcelle par mauvaises conditions climatiques. 35 Machines de récolte à fourches ou à roues Oppel Les machines équipées de fourches pour extraire la racine du sol sont spécifi ques à la chicorée. Les machines sont équipées de moulinets et d une succession de tapis qui assurent le nettoyage. Au départ elles ont été mises au point pour les chicorées Witloof. Elles ne sont pas utilisables en betteraves. Les machines à roues Oppel ont une certaine effi cacité en chicorée. Elles sont également utilisables pour la betterave. Chargement des betteraves 36 Grappins spécialement adaptés au chargement de betteraves et conseillés par l IRBAB Le chargement des betteraves doit se faire avec un matériel optimisé pour limiter les quantités de terre dans le Déterrage des betteraves 37 Matériel à table de ramassage ou à trémie d attente Les déterreurs permettent d éliminer 50 % de la tare terre. Les machines sont constituées d une table d avalage ou d une trémie d attente et d une succession de tapis et de rouleaux axiaux avec différentes possibilités de réglages. Le Betteravier O R G A N E M E N S U E L D E L A C O N F É D É R AT I O N D E S B E T T E R AV I E R S B E L G E S vzw CBB Bd. Anspach 111 Bte Bruxelles T F Fondateur: R. BRUYERE Editeur L arrière-saison responsable: nous a été favorable jusqu à présent. Grâce à cela, nos rendements en sucre seront supérieurs à ce qui ment l être pour hilippe était prévu ; les arrachages BEDORET, se sont faits dans des conditions satisfaisantes, avec des tares modérées et sans abîmer les résident terres ; les semis d hiver de sont bien avan- la CBB cés et réalisés dans de bonnes conditions. Reste à espérer que les conditions climatiques demeurent favorables jusqu à l entrée du dernier camion en usine. Ce Directeur sera aux alentours du Nouvel-An, un de peu la avant à la RT, un peu après à Iscal. La campagne 2008 s annonçait assez longue suite aux fermetures d usine. Les re- volontaires pour arriver à le produire. publication: tards pris au niveau industriel en cours de route l ont encore allongée. Jean François Outre la forte réduction des SNEESSENS capacités, encore mis en œuvre. Ils doivent absolu- Si l on parle de 2009, il faut aussi songer à nos semis. L objectif à suivre pour déterminer ses emblavements, c est de produire son quota. Le prix actuel en horsquota ne couvre pas encore les coûts de production. Le nombre d hectares à semer est à défi nir par chacun sur base du quota betteravier dont il dispose. Le contrat collectif éventuel pour du sucre industriel (RT) est conçu comme un débouché pour des excédents de production involontaires. Il n implique pas des semis A l avenir, les choses changeront peutêtre. Des contrats individuels de livraison de betteraves destinées à fabriquer du sucre industriel seront sans doute proposés individuellement aux planteurs. C est déjà le cas dans de nombreux pays européens. Saluons à ce sujet l évènement symbolique important qu a constitué l arrivée du premier bateau de céréales à BioWanze. la restructuration immédiate imposée au niveau européen a désorganisé le fonctionnement normal des usines. La période disponible pour préparer les multiples changements a été trop courte. Certains Edition investissements et nécessaires publicité: ne sont pas atricia NELISSEN Responsable de la technique betteravière: IRBAB Tienen Fin Imprimerie: Corelio rinting de campagne Au cours du mois de décembre, BioWanze va commencer sa production d alcool les. Il y a le Health Check qui s est conclu Abonnement: et la retombée brutale du prix des céréa- à partir de sirops de betteraves. lus que sans que le Conseil des Ministres y inclue jamais l avenir de notre agriculture Un passe par la compétence dont nous faisons la suppression Belgique de la taxe à la production qui pénalise notre secteur et que plus rien preuve dans nos exploitations, mais aussi ne justifi e. Une occasion est malheureusement passée pour supprimer une taxe par l esprit d initiative et le dynamisme qui 12,00 animent nos industriels, RT et SZ dans le cas de BioWanze. injuste, amputant sans raison une rentabilité déjà fort restreinte. 22,00 Notre objectif d y À d autres niveaux, les nouvelles sont UE beaucoup moins positives. Il y a la crise parvenir reste, lui, inchangé. Reste du monde IN DIT NUMMER p. 2: Actualiteit p. 3: Betalingen / Health Check 27,00 p. 4: Coco Vlaanderen p. 6: Verbond Vlaams-Haspengouw p. 13: Coördinatiecomité Haspengouw p. 14: Chichorei p. 15: Weekresultaten campagne p. 16: Huishoudelijk Reglement Sopabe p. 18: Madagascar verhuurt landbouwgrond p. 19: Bio Wanze D É C E M B R E nr ste jaargang Crédit Agricole TVA BE KOALA, LA VARIÉTÉ DES VRAIS AMATEURS DE RICHESSE Tél Richesse 19,1 19,5 Fax ,17 81,11 15,496 14,772 Richesse 18, % lebetteravier@cbb.be W W W. S E S V A N D E R H A V E. 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