Plan de Développement du comité de tennis 35

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1 Plan de Développement du comité de tennis 35

2 Le paysage tennistique du 35 La première évidence C est que le 35 compte un grand nombre de petits clubs. Il ne dispose pas de clubs de plus de 600 licenciés ; cette notion de taille est un aspect très important pour le développement. 3 clubs dépassent les 400 licenciés ; 6 clubs tournent autour de 300 licenciés ; 11 sont dans la zone des 200/300. Une trentaine est dans la fourchette 100/200. Autrement dit les 2/3 de nos 163 clubs comptent moins de 100 adhérents. Cette contrainte pose un problème économique bien entendu et aussi humain. Nous sommes loin de la concentration d une ligue comme celle des Hauts de Seine avec ses 68 clubs et licenciés! Soit une moyenne de 500 licenciés par club

3 Le paysage tennistique du 35 Deuxième évidence : un paysage non homogène et parfois singulier La côte Nord regroupe de très anciens clubs dont des centenaires comme Dinard et Saint Lunaire. Elle est très marquée par le tourisme avec une activité libérale souvent dévorante. Saint-Malo avec ses clubs et particulièrement la JA a maintenant un fonctionnement de grand club fédéral. Rennes et l agglomération Rennaise : un cas unique pour une ville de plus de habitants. Les municipalités successives n ont jamais encouragé la création de clubs municipaux. Ce sont donc des clubs privés qui depuis l origine quadrillent le territoire de Rennes : la Croix Carrée ayant disparu ce sont Les Gayeulles devenu le Garden, la Chataigneraie, le Bois de Soeuvres et jusqu à juin 2010 le Patton qui assurent la présence tennistique. Bien entendu ces structures privées subissent toutes les contraintes d une entreprise et ont souvent du diversifier les pratiques pour tenir. Leurs prix restent élevés compte tenu des charges et tout un public échappe à la pratique tennis. C est donc la proche banlieue Rennaise (première couronne) qui a vu depuis une vingtaine d années fleurir des structures municipales. Cesson (1er club 35), Chantepie, Le Rheu, Saint Jacques, Saint Grégoire, Betton, Pacé, Acigné, etc Ces clubs forment le groupe dense autour de 200 à 400 licenciés. Ils souffrent pour la plupart d un manque d installations. La deuxième couronne compte des clubs souvent de petite dimension avec utilisation d une salle polyvalente. Les pays de Fougères, Redon, Brocéliande ont une situation assez semblable : un ou deux gros clubs en terme 35 c'est-à-dire Vitré (+ 300), Fougères (+ 200) Brocéliande (+250) ; à Redon, 2 clubs se jouxtant comptent à eux deux + de 250 membres. Autour de ces clubs s égrènent une foule de clubs petits à très petits. Ils vivent grâce au dévouement sans faille de passionnés et doivent souvent leur survie à l engagement d un seul passionné

4 Le paysage tennistique du 35 Troisième évidence Le CD35 est attendu pour son rôle d organisateur de la compétition mais aussi pour son rôle de facilitateur. Le travail de visite de mise à disposition d infos d arbitrage aussi est une composante essentielle de la tâche du CD35. Derrière cela apparait le besoin de partage d expériences et de solidarité du monde du tennis face à des contraintes économiques de plus en plus lourdes ; les restrictions budgétaires, les relations avec les collectivités deviennent primordiales.

5 Le paysage tennistique du 35 Quatrième évidence Il y a un réel problème de structures. Nos clubs manquent trop souvent d installations dédiées et se battent pour avoir des créneaux dans des salles polyvalentes. Les clubs house manquent aussi car cela va de paire. Les courts extérieurs sont peu utilisés et souvent en mauvais état. La culture bretonne tend à vouloir jouer en intérieur et cela pose des problèmes car les règles nationales nous rappellent que c est un sport de plein air (voir les problèmes de pré-nationale et nationale)

6 Le paysage tennistique du 35 Cinquième évidence Les dirigeants sont partagés entre enthousiasme et usure. Dire que nos clubs sont victimes du consumérisme ambiant est un euphémisme. A cela s ajoute une forêt de contraintes de gestion et le développement incessant des normes de sécurité. Au milieu de tout cela les dirigeants doivent en permanence faire preuve de connaissances sportives et administratives et développer un sens du management indispensable dès lors qu il y a équipe de dirigeants et salariés. Nombre de clubs n osent pas une tarification en rapport avec la qualité de leur prestation. Parfois un simple ajustement donnerait une vraie bouffée d oxygène.

7 Le paysage tennistique du 35 Dernière évidence: L enseignement, le nœud du problème 51 BE1, 10 BE2 pour 163 clubs cela en dit long sur le problème!! Il faut avoir connu la course folle des petits clubs pour trouver le BE qui acceptera de faire les quelques heures indispensables à la vie du club ou comprendre que la loi de l offre et de la demande n est pas en faveur des clubs. Par conséquent rares sont les clubs avec un BE plein temps c'est-à-dire 52 semaines par an. Et bien sur ce sont ces clubs là qui croissent et réussissent sportivement le mieux. Un BE qui fonctionne sur plusieurs clubs ne peut s investir sur chacun c est une évidence et le plus souvent son rôle se résume à celui d un technicien enchainant les heures de cours. Pas de suivi de matches, pas de formation et de suivi des initiateurs voire des CQPAMT, pas de présence au club, pas d initiation à l arbitrage. Ils sont rémunérés à l heure et non à la mission et comme les temps sont partiels le taux horaire est élevé. Dans ce cas il est bien difficile de bâtir une politique sportive. C est du coup par coup, année après année. Les clubs qui disposent au contraire d enseignants plein temps sont immédiatement dans une dynamique dès lors que l équipe des dirigeants définit le cap et reste maîtresse de la politique sportive. Un rappel que la FFT vient de faire en nommant P. Hagelauer : les élus du sport dirigent ; les enseignants sont force de proposition et mettent en œuvre sous le contrôle des élus le projet. Les initiateurs ont donc dans nombre de club un rôle majeur. Ils sont les compléments du BE et parfois sont même la colonne vertébrale de l enseignement. Ce n est pas sans poser des problèmes. Mais c est souvent la seule solution face au vide.

8 LES OBJECTIFS Permettre à chaque zone du département un développement harmonieux et optimisé en : -Redynamisant sur le plan sportif le bassin rennais et sa périphérie -Innovant sur la côte nord pour optimiser Creps et terre battue -Valorisant tous les secteurs autour des pays de Vitré, Fougères, Brocéliande, Redon Proposer aux institutionnels (conseil général, conseil régional, DDCSPP, DR) un livre blanc pour investir sur les infrastructures. Soutenir, guider reconnaître le travail de nos dirigeants

9 LES MOYENS -Diviser le 35 en pays (comme le font le CG et les institutionnels) -Créer un cercle des dirigeants -Bâtir une équipe technique départementale - Créer un Livre Blanc des infrastructures - Bâtir un pôle d arbitrage départemental

10 Diviser le 35 en pays

11 Le Plan d action 1 / La sectorisation en pays : 7 pays - Pays de Fougères, Pays de Brocéliande, Pays de Vitré porte de Bretagne comptent chacun entre 1000 et 1100 licenciés, - Le Pays de Saint Malo compte 2600 licenciés. - Le Pays de Redon et Vilaine a 350 licenciés, - Celui des Vallons de Vilaine compte 600 licenciés. - Enfin Le Pays de Rennes compte plus de 5200 licenciés. Il est clair que pour agir au plus près il faudra diviser le pays de Rennes en 4 secteurs et celui de Saint Malo en 2

12 Découpage du département Le département D ille-et-vilaine compte 353 communes La question est : Comment découper le département en zones équitables? par cantons? ( 53 ) Par communautés de communes? ( 26 ) Par Pays? ( 7 )

13 53 Découpage par Cantons?

14 Découpage par Communautés de communes? 26

15 Découpage par Pays? 7 Cela est la meilleure option pour mutualiser les moyens!

16 7 Pays Pays de Brocéliande (11 clubs) Pays de Fougères (21 clubs) Pays de Redon et de Vilaine (9 clubs) Pays de Rennes (75 clubs) Pays de St-Malo (20 clubs) Pays de Vitré (11 clubs) Pays des Vallons de Vilaine (10 clubs)

17 Le Cercle des Dirigeants

18 Le concept Il est la suite logique de l observatoire. L observatoire devient un organe d évaluation de la pertinence et de la réussite des actions mises en place. Le cercle des dirigeants a 4 fonctions : Permettre les échanges d expériences en créant un lien entre dirigeants Mutualiser des moyens techniques et humains sans toucher à l identité des clubs :( groupement d employeurs, recyclage de cqpamt, compta etc.) Disposer d un intranet véritable boite à outils et liens entre dirigeants Permettre des formations ciblées en réponse aux besoins

19 Le Plan d action Le cercle aura pour chaque pays un élu coordonnateur par pays et un coordonnateur général :le responsable de la commission développement. Outre 1ou 2 réunions de secteurs par an voire plus en fonction des besoins le cercle aura une réunion annuelle peut être sur le festival de tennis de Dinard et bien entendu l AG qui lui fera une large place. Il faut aussi envisager une animation type double surprise.

20 Rôle du Coordonnateur général - Recueillir les informations des coordonnateurs de pays afin de développer et améliorer les informations sur l intranet du cercle des dirigeants (sur le site du CD35) - Mettre à l ordre du jour des réunions du comité départemental toutes les questions des coordonnateurs afin de trouver des solutions - Communiquer au niveau départemental (via le site du CD et de «l effet ten») sur tous les évènements qui se déroulent dans les clubs

21 Rôle du Dirigeant Coordonnateur de Pays - Organiser les réunions de pays avec les dirigeants de clubs afin de recueillir toutes les questions ou demandes au CD35 - Etablir une liste de référents par thème afin de pouvoir les mettre en contact avec un dirigeant qui a besoin de conseils - Trouver des solutions aux problèmes qu un club rencontre (mutualisation de moyens, regroupement d emloyeurs) - Recueillir les informations des dirigeants de clubs afin que le coordonnateur général les reportent sur le site intranet (sur le site du CD35)

22 Intranet du cercle des dirigeants - Ce site sera réservé aux dirigeants et leur équipes - On y retrouvera tous les documents relatifs à la gestion d un club - Dossier de subvention - Nom, adresse, et contact des organismes utiles - Calendrier du dirigeant - Listing de toutes les personnes étant dans le CD35, la ligue et la FFT

23 Rôle et mission du Pays? Faire en sorte que tous les clubs soient sensibilisés : -au tennis à l école - à la pratique du tennis par les filles - à l arbitrage - à la santé par le sport Avoir un club référent pour: - les quartiers sensibles (si existe une Zone Urbaine Sensible) - le sport adapté - pour tous sujets que le comité et le CSD jugeront utiles

24 Bâtir une équipe technique départementale

25 Le Plan d action L équipe technique départementale : Il est temps de permettre au CSD de travailler dans des conditions optimales. Il lui faut une ETD (équipe technique départementale) ;Chaque secteur aura un BE référent. Pour débuter ils seront rémunérés pour une mission ponctuelle évidemment en lien avec nos moyens. Mais même une trentaine d heures annuelles dés lors qu elles sont coordonnées et répondent à une mission c est un levier significatif. Pour la côte nord compte tenu de la présence du creps et de la densité des entraînés et des clubs le CSD mettra en place un Be spécifique. D ailleurs pour agir de façon vraiment efficace il faut un adjoint au CSD. Tout cela implique des moyens ; mais la politique de projet et la pertinence de cet objectif sont des éléments qui permettront la mise en place de cette organisation.

26 Bâtir un pôle d arbitrage départemental

27 Le Plan d action Le Pôle d Arbitrage départemental : 1. Sous la responsabilité de la Commission d Arbitrage, un plan de formation sera présenté de façon à couvrir nos besoins dans les cinq années à venir. 2. Chaque pays aura un formateur référent en arbitrage et jugearbitrage. 3. Le plan d action régional d arbitrage adopté au Comité Directeur de la LBT du 27 mars 2010 sera décliné dans son intégralité.

28 Créer un Livre Blanc des infrastructures

29 Le Plan d action L idée est simple il s agit de montrer au conseil général les besoins : Les pôles d équilibre dans le pays de Rennes : Le Rheu, Cesson, Saint Jacques, La Flume Les besoins en pays de Vitré autour de Chateaubourg Les besoins en pays de Fougères dans le Coglais Les besoins en pays de Saint Malo autour de Dol, Combourg (Chatel) Les besoins en pays de Brocéliande avec Montfort Les besoins dans le pays de Redon Les besoins dans les vallons de vilaine Etc Des partenariats pourraient s établir avec la région (développement durable, panneaux photovoltaïques ; rdv prévu avec Isabelle Thomas en charge du dossier écologie) avec la FFT dans le cadre des aides à la construction, et le coordonnateur pourrait être le conseil général dans le cadre des investissements par pays. C est une vraie politique de projet qui devrait être entendue et qui en tout cas ne peut que donner de la crédibilité à notre action. On peut donc envisager un plan quinquennal pour ce projet. Des subventions pourraient venir également de la FFT, du conseil régional (via le d évelopement durable, etc )